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#Radicalisme
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I.Schilperoord-Le ciel était vide
Rentrée littéraire 2024, Inge Schilperoord publie son second roman Le ciel était vide, une exploration romanesque de l'adolescence et de l'islamisme radical.
Rentrée littéraire 2024 Exploration ROMANESQUE de l’adolescence et de l’islamisme radical Second roman de Inge Schilperoord, Le ciel était vide, traduit la fascination que peut représenter l’islamiste radical pour de jeunes gens fragilisés par leur adolescence et des souffrances difficilement dépassées. Au Vingt-quatrième sourate du coran et plus particulièrement au vers trente-cinq“An-Nur, la…
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mmepastel · 8 months
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Rholala ! Premier énorme coup de cœur cette année !
C’est ma libraire préférée qui me l’a déniché… elle commence à me connaître… elle m’a tendu ce livre qu’elle n’avait pas encore mis en rayon avec un air entendu…
BINGO ! En effet, c’est une belle pioche.
Tout d’abord, qu’est ce que j’ai ri ! L’autrice suédoise a un humour assez décapant, et un langage fleuri.
Faire connaissance avec ces sept sœurs finlandaises crasseuses et mal éduquées c’est comme une collision brutale et frontale. On les découvre à la foire, rare lieu où elles daignent frayer avec leurs semblables (quoique… elles semblent en effet faites d’un autre bois), dégoûtantes, provocantes, grossières, analphabètes et gouailleuses ; elles vendent framboises sauvages, peaux de bêtes -d’ours notamment. Bien obligées si elles veulent acheter bière, gnôle, cigarettes et essence pour le quad, saucisses et chips.
Johanna, Tania, Tiina, Simone, Aune, Laura et Elga ont toutes un caractère bien distinct, même si elles font corps pour survivre depuis qu’elles sont orphelines. L’ainée, Johanna, voue un culte à son père décédé, célèbre chasseur d’ours, et applique ses règles : se méfier de la société des humains et particulièrement des hommes, du pasteur, des assistantes sociales, de l’école, des huissiers. Elles sont hors registres, complètement sauvages dans la forêt, en autarcie. Et elles vont fuir encore plus loin, pour être sûres de ne pas risquer d’être embêtées, pour vivre à leur façon, la seule qu’elles connaissent à vrai dire. Elles rotent, pètent, pissent debout, se bagarrent sans cesse, jurent comme des charretiers.
L’entente entre elles, une force, une nécessité mais aussi une limite, se complexifie lorsqu’elles s’isolent complètement dans un endroit reculé de la forêt, et qu’elles font face à la faim et au froid. La rudesse de l’aînée, son radicalisme, empêchent certaines des plus sensibles de s’épanouir, comme par exemple Elga qui rêve de lire et d’exploiter ses fraîches connaissances en la matière, ou Laura qui n’aime rien tant que de sculpter des petits figurines malgré ses yeux de myope.
On lit ce livre avec le nez, et les odeurs ne sont pas toujours ragoûtantes. Ça ne sent pas que le sapin ou l’écorce de bouleau. Ce ne sont pas des grandes fans de savon, ni de ménage, et les peaux d’ours écorchés corsent l’affaire. On suit leur cheminement avec passion tant l’immersion est totale dans cet univers brut et sauvage, en s’émerveillant des reparties salées qu’elles se servent mutuellement, avant de se cogner jusqu’à faire valser des dents. Mais cheminement, il y a. Je n’en dis pas plus car le roman, inspiré d’un conte finlandais racontant les aventures de sept frères, est turbulent et haletant de bout en bout. Vont-elles survivre dans le froid ? Comment vont-elles échapper à la ville qui semble être le seul salut possible ? Ne vont-elles pas s’entretuer ou sombrer dans la folie ?
J’ai adoré cette histoire et le ton. Ces sœurs sont de vraies dures à cuire, des âmes bouillonnantes qui font jaser toute la région. Leur évolution est habilement menée, et leur amour de la forêt et de la liberté ne se trahit pas. On assiste à l’éclosion de leurs natures profondes. Il s’en est fallu d’un cheveu pour qu’elles y parviennent seules. Un conte féministe oui, assurément, avec de vraies héroïnes fortes et courageuses, un récit au verbe haut, débordant de vie et culotté. De la dynamite.
Je suis un peu dépitée de l’avoir si goulûment dévoré, aussi goulûment que Tiina aurait bu sa flasque de whisky, je ne crois pas que ce type de livre coure les rues. J’espère que d’autres romans d’Anneli Jordahl seront traduits, je suis addict de son écriture rigolarde et irrévérencieuse.
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aurevoirmonty · 1 year
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Formidablement ambitieux, Darmanin se sert de la dissolution d’association pour nourrir sa com’. Donner aux boomers centristes l’impression de frapper les « radicalismes », ça doit rapporter. C’est son calcul pour 2027. Mais, entre les mains de cet énième Machiavel et sous la pression permanente de la gauche, cette procédure est aussi un outil au service d’une répression idéologique qui s’acharne encore plus durement sur ceux qui veulent sauver leur culture que sur ceux qui veulent la détruire. Et la Justice, sur la même ligne, vient consacrer ce titanesque renversement de civilisation auquel le droit a déjà collaboré de façon décisive. En somme, il s’agit d’une justice politique.
Nicolas Lévine
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yespat49 · 1 year
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La police surveille l’islamisation à l’école : la gauche crie au « fichage » !
Toulouse, bastion historique du radicalisme et du socialisme jaurésien, est aujourd’hui devenu un foyer du gauchisme (Mélenchon y frôlait les 40 %, il y a un an) et de l’islamisme. L’islamisme ? La preuve par Mohammed Merah, en 2012, qui a marqué un changement d’époque, le passage d’un islamisme à bas bruit au djihad sanglant, sur le sol français. Il y a un espace, une institution où ces deux…
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claudehenrion · 1 year
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Allonzenfants de la Patri-i-i-eu…
 Cet “édito” date un peu. J'ai commencé à l'écrire il y a 15 jours, sous le coup d'une forte “déceplère” –mélange de déception et de colère que notre Président semble vouloir susciter à longueur d'année, comme s’il voyait vraiment les français-de-base avec un béret vissé sur la tête et une baguette sous le bras… alors qu’au contraire, ce sont en majorité des braves types, plus qu'il ne le croit : même si une immense majorité, déçue, dit ne plus rien attendre du personnel politique, ils sont tout de même quelque 10 millions à revenir, à chaque allocution… pour entendre le bout de Marseillaise tronquée qui décrit bien notre époque, et qui est suivi par… le néant !
Même Hollande, à la fois nul et malfaisant, est battu ! Le gouffre se creuse comme jamais, entre les français et leur président (NDLR - Un lieu commun veut que l'on dise “et les élites”, mais c'est faux… tant est grande l'impression de vide sidéral qu'émettent l'Elysée et ses petits marquis sans noblesse. D'un autre côté, la nullité ahurissante des “touttcellzéceu” qu'il choisit pour l'entourer est telle qu'on comprend qu'il ait envie de gouverner seul !). Il est convenu de parler de mépris, de hauteur, d'arrogance… et il y a un peu de tout ça, c'est certain. Mais “pas que’’, et c'est là que tout déraille : il croit savoir, lui, ce que personne d'autre qui lui n'aurait compris et il pontifie donc depuis des sommets auxquels nous n'avons pas accès. Un vieux proverbe dit que “on peut avoir raison contre beaucoup… mais pas contre tout le monde”, mais pas lui. Il est une démonstration, voire la preuve consternante de ses propres limites : plus les français, exaspérés, lui hurlent (ou “casserolisent”) leur “ras-le-bol”, plus il assure qu'il les a compris et qu'il a changé ou va le faire… moins ils trouvent qu'il comprend et qu'il change. Est-ce que ça se soigne, Docteur?
En fait, son erreur remonte à loin ! Lorsqu'il a annoncé, puis répété et commenté, ès-fonctions, qu'il n'y avait pas de culture française mais des valeurs empruntées ici et là (qu'il s'est toujours bien gardé de “lister”, et pour cause : ce n'est qu’un agrégat d'idées chrétiennes mal comprises et “devenues folles”, pour parler comme le ferait Chesterton. Autant elles avaient un sens dans leur contexte, autant, étant récitées comme un mantra, elles ne veulent rien dire : on ne peut que “être d'accord” avec cette enfilade de truismes, de lieux communs et d'affirmations gratuites ! Tous les français qui écoutent  ses péroraisons pensent, abasourdis, que ce sont des effets de manche, des galéjades d'estrade. Mais pas du tout : sa méconnaissance de ce que sont la France et  les français est telle qu'il croit aux poncifs, clichés et contre-vérités qu'il éructe… Ce qui est grave, c’est que… culture, histoire, colonisation, fausse extrême droite et vraie extrême gauche, envies, rêves, rejet de ses faux “progrès”, mais rejet aussi du changement, besoin de stabilité... il a tout faux !
Mais en réalité, le fatras de pensées imparfaites qu'il croit pouvoir servir de re-fondement à la  permanence et à la sauvegarde de notre civilisation (à laquelle aucune autre ne peut être comparée  puisqu'elle a apporté à l'humanité un degré de bien-être réel, de bonheur potentiel et de réalisations dans tous les domaines, tels qu'aucune autre, jamais, n'avait même osé envisager…) remonte à bien plus loin : le mal qui ronge nos sociétés trouve sa source dans l’idée (fausse) d’un progrès cantonné aux domaines de la science, de la technologie, de l’économie et de l’organisation sociale, qui seraient l’alpha et l’oméga des besoins nécessaires à l'amélioration de la condition humaine –redéfinie pour l'occasion : “le Progrès” des progressistes n'en est pas un, et pourtant, en France, tout l'espace estampillé “Progrès” a été occupé par un radicalisme fait d'anticléricalisme par système, d'humanisme vidé de tout sens, et d'un républicanisme de bazar… d'où que les discours de nos dirigeants soient interchangeables, décourageants, et mortifères.
Une pensée est dite ‘’progressiste’’ lorsqu'elle voit dans tout “présent” un  progrès par rapport à toute époque passée, réputée primaire, ignorante et néfaste, alors que, paradoxalement, elle ne fait pas nécessairement un progrès du présent, qu'elle elle peut au contraire dénigrer au nom de la recherche d'une amélioration plus radicale, en prônant des valeurs dites “modernes” –qui ne sont, en réalité, que différentes. D'où la dérive intellectuelle qui a fait du progressisme une volonté d'imposer tout changement réputé social (?), même obtenu par la violence (par là même justifiée !). Au terme d'une évolution contrainte –mais globalement peu favorable à l'humanité et aux vraies aspirations des hommes– la dérive actuelle a débouché sur une croyance très largement répandue (bien que rien, jamais, nulle part, n'ait pu la justifier, et pour cause : les prémisses sont fausses !) : “gouverner, ce ne serait plus conserver, protéger et améliorer : c'est trans-for-mer”.  
Macron tient à cette fausse croyance : dans chacun de ses gestes, de manière presque “sectaire”, il est prêt à tout –il le prouve chaque jour, hélas !) pour que personne ne puisse croire qu'une pensée “autre” soit possible : il y a le bon (lui) et les autres, tous mauvais ! Rien, dans son inculture, ne vient lui souffler qu'avant de tout chambouler (ce qui veut dire : détruire l'existant, par définition), il faut essayer de “faire marcher, améliorer, perfectionner, etc… ” La seule chose qui compte, dans le système de mal-penser d'un progressiste, c'est qu'il faut et qu'il suffit de tout changer y compris l'Homme –et même en commençant là : “Du passé, faisons table rase”, chante l'Internationale. Tout est dit : l'échec est prévisible.
L'un après l'autre, ses discours tournent en rond autour les mêmes mauvaises idées : “il suffit que ce soit ’‘autre” pour que ça soit mieux’’. Alors il promet, d'ici au 14 juillet, “un monde du travail pacifié, des hôpitaux sauvés de la ruine (ou son impéritie les a plantés), des changements ’'perceptibles” à l'école’’ (traduction en français : on va continuer à laisser couler le niveau des élèves, mais Pap N'Diaye va mettre la puissance et l'endettement de notre Etat moribond au service d'une néfaste “inclusion”, d'une “mixité” perverse, des l'idéologies mortifères d'un égalitarisme-par-le-bas et d'un “endégueulassement” pour pervertir gravement notre jeunesse : rien ne doit freiner la mort de la race blanche !). Merci, Macron.
Pour “réamorcer la pompe” après ces quelques jours de repos, on se doit de demander combien ont coûté à notre Etat-mendiant le déploiement ridicule de 4500 gardes (3000 + 1500) pour surveiller un ballon rond dans un stade… où il ne s'est rien (vraiment : RIEN) passé. Cette terreur omni-présente qui transforme Paris en caserne, atteint des sommets… dans sa profondeur ! Et ce n'est pas le moindre des maux dont nous souffrons : à force de nous soumettre à un syndrome de confinement, de silence et de soumission, le pouvoir récolte la tempête : notre ex- ‘’Ville Lumière’’, n’est plus qu’une horreur, hâvre pour black-boks et ultra-gauche.
Au début de cet “édito”, je vous parlais de ma “déceplère”, ma “déception-colère”, qui est un état d'esprit amer et même triste qui m'est –normalement– étranger, et je m’en veux de donner l'impression que je ressasse : c'est vrai, pour une fois. Mais à qui la faute ? Et comment faire, devant ces champs de ruines ?
H-Cl.
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b4b3l-p4r4d0x3 · 1 year
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IA : Deux lettres, conséquences profondes.
Qu’elle soit perçue comme le paroxysme de l’évolution humaine ou comme une épée de Damoclès, l’intelligence artificielle ne laisse pas indifférente. Son affolante vitesse de développement soulève une foule d’interrogations en matière d’éthique et de sécurité. Parmi les inquiétudes, impossible d’ignorer le remplacement de la main-d’œuvre au profit de systèmes d’une rigueur inégalable, le contrôle machiavélique par des éminences grises ou l’accession d’une entité supérieure, nouveau dieu des sapiens, pour qui l’efficacité primerait sur l’humanité. Sombres présages ? Délires paranoïaques ? Spirale infernale ? Tout n’est peut-être pas si noir ! Il est temps pour les experts d’établir une stratégie afin d’éviter de se retrouver au bord du gouffre en se disant : « Si seulement… »
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Obsolescence humaine
Une étude menée de concert par les chercheurs d’OpenAI, entreprise créatrice de ChatGPT, et l’Université de Pennsylvanie, révèle que « près de 80 % des emplois aux États-Unis pourraient voir plus de 10 % de leurs tâches effectuées par l’intelligence artificielle, de même que 19 % des travailleurs constateraient une diminution de 50 % des leurs »[1]. Les changements les plus marquants seront principalement dans les domaines des langues, du service à la clientèle, de l’analyse de données et de la programmation. Imaginez, un salarié avec une énergie inépuisable, une expertise infaillible et surtout, une perpétuelle rentabilité. L’humain en emploi sera-t-il obligé de se plier aux exigences déraisonnables d’un passé pas si lointain, lorsque nous devions nous estimer heureux d’avoir un « job » ? Ne serait-ce pas là une excellente nouvelle pour les P.D.G. de ce monde ultra-compétitif où la productivité tend à l’emporter sur le bien-être ? C’est une réflexion plutôt décourageante, en particulier pour nous, futurs langagiers. Permettons-nous tout de même de prendre un peu de recul face à ces données. Bien que la traduction et la rédaction seront, hors de tout doute, profondément transformées, on ne doit pas perdre de vue que l’intelligence artificielle ne possède pas encore la capacité de faire usage de la pensée critique. Elle ne peut comprendre toutes les nuances du langage naturel telles que les allusions, le sarcasme, les sentiments. Peut-être deviendra-t-elle plutôt la plus fantastique alliée que l’on puisse trouver, un peu comme Jarvis, assistant virtuel de Tony Stark, dans Iron Man.
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Propagande infinie
Néanmoins, lorsque l’on parle de technologies qui ont un potentiel de bouleversement du cours de l’histoire, le pessimisme n’est jamais bien loin. Le retour d’un climat de « guerre froide » avec la Russie et la Chine ajoute un soupçon de doute. Le conflit en Ukraine a exposé un autre effet pervers de l’intelligence artificielle, elle est susceptible de servir des causes préjudiciables. La rapidité avec laquelle elle permet de créer de la propagande est phénoménale. Imaginez le robot emplissant l’intellect des masses de son fiel, lui-même provenant de sources contrôlées par des individus sans scrupules ne désirant que satisfaire leurs propres intérêts. Le raffinement de l’hypertrucage (deepfake) donne déjà à des êtres malintentionnés la possibilité de semer efficacement le doute dans les esprits. Nous risquons de nous retrouver perdus dans un flot incessant de fausses nouvelles qui nous emmureront dans des chambres d’écho. Ah ! Radicalisme insidieux, quand tu nous tiens ! Les modèles de langage comme ChatGPT ne sont pas en reste, car eux aussi connaissent des ratés. Lors de la programmation des algorithmes, il est très difficile d’éliminer les biais humains, ce qui donne inévitablement lieu à des réponses erronées. On peut d’ailleurs faire dire à peu près n’importe quoi au robot conversationnel en lui donnant les bonnes commandes et sortir ses propos de leur contexte. Des experts ont demandé un moratoire pour tenter d’établir un cadre réglementaire. Toutefois, la boîte de Pandore est ouverte. Pouvons-nous vraiment contrôler des organismes déterminés à imposer leurs valeurs et leurs motivations douteuses ? Eh bien, peut-être avec la création de logiciels de détection encore plus puissants ! Viendrait-on de s’engager dans une « boucle infinie » ?
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Réalité dystopique
Continuons un peu sur notre lancée fataliste… Si, dans notre recherche constante de l’assistant virtuel ultime, nous arrivions à concevoir LA « super intelligence », celle qui nous surclasserait à tous les niveaux, finirait-elle par juger que nous courons à notre perte ? Déciderait-elle, dans un élan salvateur, ou non, de prendre le contrôle ? Serait-on en mesure de la « débrancher » ? Et surtout, se laisserait-elle faire ? Facile de s’imaginer dans une réalité parallèle où le Skynet de Terminator fusionnerait avec le Big Brother d’Orwell.
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Avenir inéluctable ?
Bien sûr, il faut comprendre qu’il y a une part d’exagération dans certaines des hypothèses présentées plus haut, mais un processus de gestion des risques sérieux se doit d’envisager tous les scénarios possibles afin de concevoir, au meilleur des connaissances disponibles, une stratégie d’action efficace. L’incertitude étant inhérente à toute révolution, il est difficile d’avoir une idée immuable sur ce que nous réserve l’avenir, mais je préfère penser que l’intelligence artificielle sera le salut de notre espèce, celle qui nous mènera vers de nouveaux sommets de productivité et de compréhension, celle qui nous guidera sur le chemin d’une harmonie durable avec notre environnement. En revanche, je crois fermement que l’humain doit créer, car c’est ce processus de création qui a fait de nous ce que nous sommes, l’art, la littérature, la philosophie, le cinéma, etc. Évitons le piège de donner en sous-traitance l’essence même de notre identité.  
Et vous, comment voyez-vous cette prodigieuse avancée ? Propagandiste aguerri, dictateur implacable ou assistant loyal ?
[1] (Eloundou et al., s. d.), GPTs are GPTs: An Early Look at the Labor Market Impact Potential of Large Language Models, https://arxiv.org/pdf/2303.10130.pdf, (2023, 27 mars), p. 1.
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rcvandenboogaard · 2 years
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In DNBG: Majem en jajem
Raymond van den Boogaard memoreert ‘het radicalisme waarmee van de verdwijning van de meeste Joodse Amsterdammers gebruik is gemaakt om korte metten te maken met hun buurt’ aan de hand van Jong in de oorlog: herinneringen aan de Plantage-Weesperbuurt Amsterdam 1940-1945: ‘Amsterdam is door die dubbele slag van karakter veranderd, in stedenbouwkundig en cultureel opzicht.’ Toch kunnen heden en…
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Sébastien Delogu : Quand l'imposture devient une méthode
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C’est l’histoire d’un mec qui à force de vociférations* et de diatribes enflammées, a réussi à s’ériger en symbole d’un certain radicalisme « made in LFI », une cocarde* sur le cœur et une logorrhée* débridée dans la bouche. Mais derrière l’éloquence approximative et les appels à la révolution permanente, il y a peut-être bien plus de mystère que de vérité. Sébastien Delogu, le député LFI et héros local des quartiers marseillais, s’est illustré ces dernières semaines par des déclarations qui auraient fait blêmir même le plus aguerri des polémistes. Attaques frontales contre la République, cette même République qu'il est pourtant censé défendre depuis l’Assemblée nationale et égarements verbaux dignes d’un débat de comptoir, il devient l’homme dont on se demande chaque jour s’il a, au moins une fois dans sa vie, ouvert un manuel d’instruction civique ou un petit Robert. Et c’est là que le bât blesse, Delogu n’est peut-être pas celui qu’il prétend être. À mesure que ses sorties médiatiques se font plus tapageuses, il apparaît de plus en plus évident que la pensée ne suit pas la parole. À force d’enfiler des perles idéologiques avec la délicatesse d’un bulldozer, ce chantre de l'insoumission semble s’emmêler dans sa propre incohérence. L’instruction en question : un député en roue libre On est en droit de se demander si Sébastien Delogu, adepte des coups de gueule, a déjà pris le temps de s’asseoir pour, disons, se pencher sur quelques pages d’histoire politique et de la France aussi, car on l'a vu, l'histoire n'est pas son fort. Entre appels à la désobéissance civile et confusion générale autour des principes fondamentaux de la République, ses interventions ressemblent parfois à un sketch improvisé, où l’on attend presque le rire enregistré en fond sonore. Qu’il s’agisse de déclarations incendiaires contre le gouvernement ou de prises de position invraisemblables, Delogu ne fait jamais dans la dentelle. D’ailleurs, il pourrait s’agir d’une stratégie bien mal pensée, certes, mais une stratégie tout de même. En occupant l’espace médiatique avec une virulence exagérée, l’élu se place en "vrai insoumis", sorte de chevalier blanc de la démagogie ou des caniveaux. Pourtant, derrière ces airs de tribun* des temps modernes se cache un homme dont le parcours laisse perplexe. Un passé opaque, des propos de plus en plus contradictoires… et si Delogu n’était tout simplement pas celui qu’on croit ? Ha oui, sur l'une de sa dernière bourde et son fameux « Je ne sais pas qui est Pétain », c'est quand même drôle qu'un membre d'un parti aux propos antisémite ne connais pas Pétain ? On devrait avoir a faire à un adorateur, non ? Imposture ou simple manque de rigueur ? Si l’on en croit certaines rumeurs (et parfois les rumeurs sont bien plus crédibles que les discours politiques, n’est-ce pas ?), Sébastien Delogu pourrait bien être le fruit d’un malentendu colossal. Ses origines, son parcours, ses connaissances en politique, tout cela semble parfois plus flou qu’un bulletin de vote à la mairie de Marseille. Des journalistes investiguent discrètement et, Internet étant ce qu’il est, quelques internautes zélés se sont déjà lancés dans la chasse aux incohérences. Ce qu’ils trouvent ? Des éléments troublants. Des contradictions entre ses discours et ses actes, des propos enflammés qui frisent l’hérésie républicaine, et un parcours académique qui, pour rester poli, semble plus que sommaire. L’étiquette "député" colle mal à la réalité d’un homme qui semble avoir pris l’Assemblée pour un ring de boxe avec les idées en moins. Le grand bluff de la politique ? Mais n’est-ce pas là la plus grande escroquerie de notre temps ? Sébastien Delogu incarne à merveille cette époque où l’agitation verbale suffit à masquer l'absence de fond. Ses interventions à l’Assemblée ne sont plus des débats, mais des performances théâtrales où chaque mot est jeté comme une grenade dégoupillée. Le plus fascinant dans tout cela ? C’est qu’il y a encore des gens pour applaudir. Pourtant, si l’on gratte la surface (et croyez-moi, il ne faut pas creuser bien profond), on découvre un personnage dont le discours est aussi creux qu’une promesse de campagne. Un imposteur à l’Assemblée, mais pas à la cantine Au final Sébastien Delogu est un peu comme ce collègue qui parle fort à la machine à café, mais qui oublie systématiquement de mettre de l’eau. Il s’agite, gesticule, hurle contre un système qu’il ne semble pas vraiment comprendre, et le plus inquiétant, c’est qu’il est payé pour ça. On dit souvent que la politique est un cirque, mais avec Delogu, on a carrément embauché le clown pour jongler avec les lois et les principes républicains, en espérant que personne ne se rende compte que ses balles sont crevées. Alors imposteur ou simple acteur de sitcom de quartier ? Une chose est sûre : si la politique était une épreuve de culture générale, Delogu serait recalé… avec mention "insoumis à la pédagogie". Mais heureusement pour lui, la République ne demande pas de réciter la Constitution pour entrer à l’Assemblée, il suffit de savoir lever la main et râler assez fort. En attendant, on lui souhaite bonne chance pour les prochaines échéances électorales… et surtout, qu'il évite de s'emmêler dans les couloirs du Palais Bourbon, où même le plan de sortie semble parfois plus compliqué que ses discours. Allez Sébastien, un peu de rigueur ! Et si ça ne marche pas, il y a toujours une place à prendre à la cantine de l’Assemblée, il paraît que là au moins, ils ne demandent pas de connaître la Déclaration des Droits de l'Homme pour servir le plat du jour. Delogu est-il un imposteur ? Peut-être. Mais il est surtout le reflet d’une dérive politique où l’apparence compte plus que la substance. Un homme qui crie fort pour masquer qu’il n’a rien à dire. Un député qui confond ses coups d’éclat avec des idées, et qui, de surcroît, semble avoir une vision bien personnelle de la République… celle où l’on piétine les principes quand cela arrange son discours. Dans tous les cas, une chose est sûre : si Sébastien Delogu est une imposture, il est l’une des plus bruyantes que la scène politique française ait produite ces dernières années. Quant à savoir si ses électeurs s’en rendront compte avant la prochaine échéance électorale… là est toute la question. David SCHMIDT - Content de vous apprendre des nouveau mots, que j'ai moi-même appris grâce à Clément Viktorovitch, politologue, chroniqueur et auteur français. Il enseigne la négociation et la rhétorique à Sciences Po Paris je vous conseille son livre : Le Pouvoir rhétorique : Apprendre à convaincre et à décrypter les discours. Vociférations : Parole bruyante, prononcée dans la colère. Cocarde : Insigne aux couleurs nationales. Logorrhée : Un écoulement de parole, plus fréquemment utilisé dans le théâtre de l'absurde avec un débit monotone. Tribun : Dans l'antiquité c'est un Magistrat romain chargé, à l'origine, de l'administration d'une tribu. Ici, dans le sens littéraire, un tribun est un orateur populaire à l'éloquence puissante et directe. Read the full article
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christophe76460 · 2 months
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Parfois il faut s'asseoir pour bien comprendre les choses 🇨🇲🇨🇲🇨🇲
Le Saint Esprit vis à vis de la parole de Dieu
Frères saluts tt d'abord permettez moi de dire que le Saint-Esprit est la diversité des interprétations d'une même parole de Dieu.
Déjà il faut s'asseoir que c'est de la multitude de pensées que naissent les paroles. Autrement dit pour une parole qui sort il y a au préalable une multitude de pensées.
Et puisque c'est le Saint Esprit qui est le père concepteur des pensées qui engendrent la parole,et comme il est le bras qui exécute ces paroles selon les mouvements de sa pensée ou selon la multitude de ses pensées pour chaque parole, alors il y a diverses interprétations ou diverses manières d'obéir et d'exécuter les volontés en une même parole .
Ainsi pour connaître la parole de Dieu,il faut comprendre les pensées qui l'ont engendrer afin de savoir comment obéir à une parole mais de plusieurs manières selon l'état et la situation ds laquelle vs vous trouvez.
C'est prq qd Jésus Christ arrive , les hoes ont les paroles de Dieu mais avec une interprétation martiale, catégorique pour chaque parole. Mais il sont étonnés de découvrir qu'avec les mêmes lois Jésus Christ donne des interprétations qui ouvrent vers un autre entendement,une autre vision avec Dieu.
C'est donc ds cette ouverture par l'esprit Saint que la loi pouvait dire de ne pas manger les pains de proposition et que David pouvait ds sa condition interpréter d'une autre façon sans s'attirer les foudres de Dieu . C'est par en cette même ouverture au Saint Esprit que Jésus Christ pouvait dire que vs avez entendus qu'il soit dit , mais moi je vs dis , c'est ds le même esprit que Paul pouvait juger absent de corps, mais présent d'esprit un conflit parmis les frères , jusqu'à donner certaines ordonnances et prescriptions qui n'étaient pas explicitement écrites ds la parole de Dieu et qu'il n'avait pas directement reçu de Jésus Christ lui-même ou qu'il n'avait même pas reçu de la part ds disciples qui ont marchés et vécus en personne avec Jésus Christ . Ainsi par le Saint Esprit, il y a plusieurs ouvertures pour un même commandement,une même parole de Dieu un peu comme un enfant du primaire à qui on dit que 1-2= à l'impossible tandis qu'à celui qui est au secondaire on dit que 1-2=-1 . C'est prq il est question de croissance spirituelle en Christ pour comprendre les choses de Dieu selon chaque étape de la maturité croissante qui conduit à la perfection mesure à laquelle Christ ns attends . Donc les Éternels bébés au lait en Christ, comprenez que par la même parole de Dieu certains consomment du solide et non plus le lait auquel vs semblez attacher sans besoin de vs en défaire .
Si Jésus Christ voulait rester au lait il se serait arrêter a il est écrit ,et n'aurais jamais dit et moi je dis . Si Paul voulait s'arrêter à il est écrit , il n'aurait pas donner ds recommandations basés sur lui ses interprétations qui n'étaient pas forcément le point de vue ds autres disciples .
Curieusement aujourd'hui la vie éternelle est basée sur les évangiles de Jésus Christ et ses disciples qui eux ce sont osés à interpréter les lois de Dieu et recommandations selon leurs entendements autravers du Saint Esprit selon les circonstances qu'ils rencontraient, mais curieusement les Églises aujourd'hui sont fermés aux interprétations du Saint Esprit au profit du radicalisme des écrits comme les pharisiens, les sadducéens, les sages et les docteurs de la loi et si on examine cela de prêt, s'il était ouvert publiquement aux radicalistes des versets bibliques de tuer les chrétiens comme à l'époque de Jésus Christ et ses disciples, actuellement comme Saul de tarse ils auraient tuer tt les chrétiens qui interprètes les écrits biblique selon le Saint-Esprit sans que forcément cela ne soit écrit ds la Bible.
J'aimerais juste vs dire que s'il faut s'en tenir radicalement aux écrits sans possibilité de s'ouvrir au Saint Esprit comme Paul et Jésus Christ alors le Saint Esprit n'aura plus d'utilité car par les écrits la connaissance totale de Dieu serait ouverte à tt intelligence propre même non né de Dieu. Les gens ont tellement bornés et limiter la connaissance de Dieu à la Bible et aux versets bibliques que pour finir ils ont rendus à la fois le besoin et les activités du Saint Esprit sans intérêt qd à la connaissance de Dieu et l'ont rediriger uniquement ds le besoin des visions, prophéties, révélations, guérisons, miracles et combats spirituels .
Pourtant Jésus Christ était parole et cela en le Saint Esprit ce qui lui conférait un large répertoire des interprétations de la loi et des prophètes .
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oulfav · 4 months
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Doutes 
Suis-je la seule à ne pas arriver à me décider ? pourquoi n'arrive plus donc pas à nous décider. Et quand certains se décide et quand sur leur décision et non bouge plus on appelle ça du radicalisme.
Je marche dans les rues de Paris et devant moi se dresse cette dame cette grande dame la République point et je me dis, que j'aime me parquer point pourtant je n'aime pas je n'aime pas le béton je n'aime pas l'étouffement qu'on peut ressentir je n'aime pas la bousculade et je n'aime pas la ville. J'aime la ville quand je ne pense qu'à moi et pas trop.
Je ne sais quoi choisir, quoi faire, le chemin et les décisions a prendre dans la vie. J'aimerais tellement que quelqu'un décide pour moi, le doute est un démon.
Je vais laisser quelqu'un choisir pour moi et je vais l'appeler dieu.
Dans le Coran il est bien dit qu'il ne faut pas douter qu'il ne faut jamais douter donc il ne faut pas trop penser. Doit-on juste avaler ? prendre pour certitude ce qu'on nous raconte ne plus réfléchir? ne pas trop réfléchir ? ne pas douter? Le doute, l’incertitude, un péché.
Je suis alors une pécheresse et le serait jusque’a mon dernier souffle, je douterais et re-questionnerais le tout. Je n’avale pas sans avoir gouté, analysé la lecture et les saveurs. 
Il m’est impossible de nager dans l’ignorance, ou la faciliter de dire oui, sans aucun doute.
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@editionsbelfond @netgalleyfrance #RL2024
De la lumière fondamentale au radicalisme mortuaire, Inge Schilperoord montre toute la fragilité de l’adolescence confrontée à des pressions si fortes et qui répondent souvent parfaitement à un malaise existentiel ❤️
#booktreat #booklover #booktread #booklovers #booksragram #bookrecommendations #books #bookthread
#avis de #lecture ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/08/28/i-schilperoord-le-ciel-etait-vide/
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lonesomemao · 4 months
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IL SE PEUT ...
François Béranger
Orange
Ligue du Sud
Un bébé du surlendemain
Le discours implicitement nietzscheén
Une révolution nationale
Qui remplace le souverainisme gauchiste
C'est ça le populisme de Bannon
Extrême-droite extrême-gauche
On enserre le bon radicalisme
Mieux que Franco
Et François Béranger le sait
Un manque de rigueur
Ca a détruit l'An 01
Mercredi 29 mai 2024
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aurevoirmonty · 1 year
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« Libéralisme, puis démocratie, puis socialisme, puis radicalisme, enfin communisme et bolchevisme ne sont apparus dans l'histoire que comme des degrés d’un même mal, des stades dont chacun prépare le suivant dans l’ensemble d’un processus de chute. Et le commencement de ce processus fut le moment où l’homme occidental brisa les liens avec la tradition, méconnut tout symbole supérieur d’autorité et de souveraineté, revendiqua pour lui-même en tant qu’individu une liberté vaine et illusoire, devint atome au lieu de rester partie consciente dans l’unité organique et hiérarchique d’un tout. Et l’atome, à la fin, devait trouver contre lui la masse des autres atomes, des autres individus, et devait être impliqué dans l’émergence du règne de la quantité, du pur nombre, des masses matérialistes et n’ayant d’autre Dieu que l'économie souveraine. Dans ce processus, on ne s’arrête pas à mi-chemin. »
Julius Evola, Orientations
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yespat49 · 2 months
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L'armée russe intensifie la chasse aux HIMARS/M270, aux ATACMS et à leurs "techniciens" américains
Le 23 juin, la Russie a été frappée par une série d’  attaques terroristes très bien coordonnées de la part de l’OTAN, de la junte néonazie et des radicaux islamistes . Le bilan cumulé des morts s’élève à près de 30 personnes. Et tandis que les idéologies extrémistes contrôlées par l’OTAN, telles que le radicalisme islamiste et  l’ultralibéralisme/ wokeisme   peuvent être extrêmement…
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agesilas-blog · 5 months
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Etats-Unis, Arabie Saoudite acteurs de la déstabilisation et radicalisme...
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lanuitlennuie · 6 months
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Du Triste tigre de Neige Sinno au récent divan sur lequel je flotte le regard accroché au portrait du prophète barbu, quelque chose de mai 68 est remonté dans un souffle invisible mais puissant, ouvrant des portes cochères et des trappes de grenier, m'échouant démantibulée sur un territoire familier mais reconfiguré. En parlant avec S, je retourne lire Kristin Ross qui permet de rendre justice et défaire l'usurpation historique par laquelle s'est refermé un immense, profond et large mouvement de contestation dans lequel s’étaient engagés des millions de personnes - aux conditions et activités disparates mais dont elles refusaient la séparation - , réduit par le récit officiel à une simple révolte de jeunesse n'ayant aboutit qu'à une transformation d'une bourgeoisie autoritaire en son clone libéral. Mes yeux brûlent mais il n'est pas trop tard ni pour le chagrin ni pour la joie de voir apparaître cette vérité dans toute sa spécificité historique et matérielle, ce qu'elle fait au monde d'où je viens, le réouvrant à froid, sans tri, sans hiérarchie.
« Mai 68 se limite donc au seul mois de mai - pas même à celui de juin, au cours duquel pourtant près de neuf millions de travailleurs, tous horizons géographiques ou sociaux confondus, poursuivent leur grève. La plus grande grève générale de l'histoire de France se trouve ainsi reléguée à l'arrière-plan, tout comme la genèse de l'insurrection, dont on peut déjà trouver les ferments à la fin de la guerre d'Algérie, soit au début des années 60. Ni la violente répression d'État qui mit un terme aux évènements de mai-juin, ni la violence gauchiste qui a perduré jusqu'au début des années 1970 ne sont évoquées. Ce ne sont pas moins de quinze à vingt ans de radicalisme politique qui sont ainsi occultés, dont les symptômes étaient déjà manifestes dans l'émergence progressive d'une opposition limitée mais significative à la guerre d'Algérie et dans l'adhésion de nombreux Français, dans la foulée de l'énorme secousse des révolutions anti-coloniales, à une analyse «tiers-mondiste» de la politique globale. Il était également manifeste dans la récurrence de troubles, vers le milieu des années 1960, parmi les ouvriers des usines françaises, ainsi que dans l'émergence d'un marxisme critique, antistalinien, exprimé dans les innombrables journaux qui fleurirent entre le milieu des années 1950 et celui des années 1970. La conjoncture politique en France était en fait dominée par un marxisme très dynamique, que ce soit à l'intérieur du mouvement ouvrier, à l'université par le biais des idées d'Althusser, dans les petits groupes maoïstes, trotskistes ou anarchistes, ou encore dans la recherche, en tant que cadre de pensée dominant en philosophie et en sciences humaines depuis la Seconde guerre mondiale. Tout cela s'évanouit pourtant au profit d'un récit dans lequel Mai 68 jaillit soudain de nulle part, de manière tout à fait spontanée. Cet oubli est sans doute le prix à payer pour «sauver» le joli mois de mai au cours duquel est né la «libre expression». Cette restriction des évènements au seul mois de mai a des répercussions importantes. La raccourci temporel non seulement fonde mais renforce la réduction géographique du théâtre d'activité à la seule ville de Paris et, plus spécifiquement encore, au Quartier Latin. Une fois de plus, le rideau tombe sur les travailleurs en grève dans les faubourgs de la capitale et dans tout le pays.» Kristin Ross, Mai 68 et ses vies ultérieures, p.20.
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