#Quatre portraits de famille
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Des nouvelles de Bernard Émond
Sauf erreur, les Quatre histoires de famille d’Émond n’ont pas fait grand bruit quand elles sont parues en 2022. Peut-être qu’on a regardé le cinéaste comme un intrus qui débarquait dans la cour des grands. Son attention au monde, à la nature, aux gens – bien connue parce qu’il a martelé son credo sur de nombreuses tribunes au fil des années – s’y exprime pourtant de façon aussi juste que dans…
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#Bernard Émond#Cinéma québécois#La neuvaine#Le journal d&039;un vieil homme#Le temps et le lieu#Littérature québécoise#Pour vivre ici#Quatre portraits de famille#Québec#Stachura#Tchekhov#Une femme respectable
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0️⃣ La lettre d’infO (la quotidienne annécienne) 🤍
Sélection journalière à destination de 12 réseaux sociaux et de 3 messageries instantanées en provenance directe de la version 3 de mon infolettre 📧
1️⃣ Les Journées (j’adOre) 💛
Aujourd’hui, vendredi 25/10/24, Journée européenne de la justice ⚖️ Journée internationale des artistes (depuis 2004) 🎨 Journée internationale du nanisme (depuis 2013) 👌 Journée mondiale des p��tes (depuis 1995) 🍝 et Journée mondiale du spina bifida et de l'hydrocéphalie (depuis 2011) 🙏
2️⃣ L’actu (point trop n’en faut) 🧡
Annecy : deux personnes qui circulaient à trottinette ont été blessées hier à l'angle de la rue Carnot et du boulevard du lycée dans une collision avec une voiture 🛴
Savoie : le barrage du lac Blanc, situé à plus de 2.400m d'altitude dans le massif des Sybelles, va être détruit. Des fuites ont été constatées ces dernières semaines. Par précaution, des travaux ont été pris en urgence et une partie de la structure va être détruite d'ici fin octobre 🚧
Avant-dernier jour❗️Tout feu, tout femme du 21 au samedi 26/10/24 : ce festival met les femmes à l'honneur. Découvrez le parcours de Femmes et profitez d'animations, d'ateliers, de rencontres, de conférences (Les Carrés, 43 avenue des Carrés) 👩
3️⃣ L’agenda (l’agendalp pour les ancien·nes) 🩷
🧺 Un marché le ven. matin à Annecy ➡️ Marché de la vieille ville 📍 Rue Sainte Claire ⌚️ 7h-13h ℹ️ Au cœur des vieux quartiers, flânez entre les étales du marché le plus typique : les produits du terroir sur le marché alimentaire mais également les produits textiles et manufacturés 🍴
🖼️ Avant-dernière semaine❗️ExpO : Joël Burger ➡️ À travers son art, l’artiste invite le spectateur à plonger dans un univers onirique et poétique, où chaque toile raconte une histoire et suscite une émotion ℹ️ Jusqu’au mer. 30/10/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 8h30-12h & 13h30-17h 📍 Mairie déléguée d'Annecy-le-Vieux (place Gabriel Fauré) 👨🎨
🖼️ ExpO de l'association Artistique de Meythet ➡️ Exposition de dessins et de peintures ℹ️ Jusqu’au lun. 11/11/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 8h30-12h & 13h30-17h 📍 Mairie déléguée de Meythet (rue de l'Hôtel de Ville) 🎨
🖼️ ExpO : Portraits de Martine Richard, une artiste pour qui la peinture est une véritable évasion ➡️ Passionnée par la magie de l'aquarelle, elle explore la fusion des couleurs et de l'eau, créant des œuvres où l'émotion guide chaque coup de pinceau ℹ️ Jusqu’au sam. 09/11/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 9h-12h & 14h-19h 📍 Le Mikado Novel (2 place de l'Annapurna) 👩🎨
🧒Les secrets du Palais de l'Île ➡️ Visite pour enfant à partir de 8 ans, accompagné d’au moins un adulte (activité en autonomie) ℹ️ Carnet illustré à demander à l’accueil 🎫 4€, 2€ & 0€ (-12 ans) 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h-17h 📍 Palais de l’Île (3 passage de l'Île) 🏛️
☕ Coup de cœur annécien : un lieu d’accueil et d’échange ouvert quatre fois par semaine et géré par des bénévoles ℹ️ Boissons sans alcool, livres, jeux (après-midi jeux de société) 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h30-16h30 📍 Café du curé (6 quai de l’Évêché, vieille ville) 😍
🖼️ ExpO collective : I say hi, You say low, You say why, I say I don’t know ➡️ Peintures, installations, vidéos et performances ℹ️ Jusqu’au mar. 03/12/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h-17h 📍 Le Mikado Espace d'art contemporain (place des Rhododendrons) 😍
🖼️ ExpO : Rouge ➡️ Le travail de Marcel Savy oscille entre le figuratif et une abstraction guidée, lui permettant d’aller à l’essentiel tout en laissant place au rêve dans ses toiles ℹ️ Jusqu’au sam. 16/11/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 10h-18h45 📍 Artekné (Centre Bonlieu) 👨🎨
🧒 Vacances d’automne ou de la Toussaint ➡️ Fabrique ta lanterne d’Halloween ℹ️ À partir de 5 ans 🎫 10€ (adu.) & 6€ (enf.) 🎟️ Sans réservation 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 10h30-12h & 14h-17h (animation et visite) 📍 Château de Montrottier (Lovagny) 🏰
🖼️ ExpO BibliO : Carnets de voyages d'une famille annécienne à la Belle Époque ℹ️ Rédigés entre 1883 et 1912, ornés de photos et dessins, voyage panorama de l'Europe avec Annecy comme pied à terre 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 12h30-18h 📍 Médiathèque Bonlieu (Centre Bonlieu) 😍
🖼️ Premier jour❗️ExpO : Salon des artistes peintres d'Annecy ➡️ Évènement qui célèbre la créativité et le talent des artistes de notre territoire ℹ️ Jusqu’au ven. 22/11/24 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 13h-18h 📍 Forum Exposition Bonlieu (1 rue Jean Jaurès) 🎨
🖼️ Dernier jour❗️ExpO : Aïe ! la note est sucrée ! ➡️ Faire le point sur l'augmentation spectaculaire de notre consommation de sucre depuis un siècle et de ses effets néfastes sur notre santé. Nous pouvons doser ce plaisir qui cause bien des tracas, si simples à prévenir ℹ️ Jusqu’au ven. 25/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 13h30-18h 📍Médiathèque La Prairie (3 rue du Travail) 👨👩👧👦
🖼️ Avant-dernier jour❗️ExpO : L'effet Matilda ➡️ Dans le cadre de la FDS, une exposition proposée par le CNRS, le Quai des savoirs et l’association Femmes & Sciences ℹ️ Jusqu’au sam. 26/10/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 13h30-18h 📍 Médiathèque Novel (7 bis rue Louis Armand) 👩🔬
🧒 Ateliers scientifiques : menés par les médiateurs du lieu, ils font appel à la manipulation, à la démarche scientifique et à l’apprentissage par la pratique ℹ️ Spécial adolescent·es ⏱️ 1h30 🎫 5€ & 3€ 🎟️ Réservation en ligne 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 14h15 📍 La Turbine sciences (place Chorus) 🥼
🧒 ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) ⏱️ 2h 🎫 5€, 3€ & 0€ (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 14h-16h & 16h-18h 📍 La Turbine sciences (place Chorus) 🧠
🖼️ ExpO : La nuit est encore debout c'est pour ça que je ne dors pas d'Annabelle Guetatra ➡️ Dessins aux fonds vaporeux travaillés au pastel sec ou à l’huile ℹ️ Jusqu’au sam. 23/11/24 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Le Point Commun (12 avenue Auguste Renoir) 👩🎨
🖼️ ExpO : Les Temps changent ➡️ Lauréats de la commande nationale d'estampes initiée par le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en partenariat avec l'Association de développement et de recherche sur les artothèques (ADRA) ℹ️ Jusqu’au sam. 30/11/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Médiathèque Louise Michel (5 rue François Vernex) 🎨
🖼️ ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Artiste shanghaïen inspiré par la peinture traditionnelle chinoise le Shanshui ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 14h-19h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 👨🎨
🖼️ ExpO : Claude Marthe ➡️ Artiste plasticienne ℹ️ Nouvelle exposition depuis le mer. 09/10/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 14h-19h 📍 L'Atelier 9 (9 avenue de la Mandallaz) 👩🎨
🛒 Bourse aux skis ➡️ Organisation : Aso NTN et SCA Ski Compétition Annecy ℹ️ Jusqu’au dim. 27/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 16h-23h 📍 Cap Périaz (100 avenue de Périaz) 🎿
🎭 Théâtre : Folies au Manoir ➡️ Un crime a été commis au manoir de Jean-Eude et Marie-Christine… Réussirez-vous à dénicher le coupable ? ℹ️ À partir de 9 ans ⏱️ 1h20 🎫 19€ & 10€ (-18 ans et étudiant·es) 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 20h📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) 🕵️
👟 Ligue 2 : le FC Annecy (6e avec 15 pts) reçoit Laval (9e avec 14 pts) ➡️ Allez les Rouges et Blancs ℹ️ Dixième journée (sur 34) 🎫 À partir de 7, 9, 10 et 11€ (en fonction des catégories) 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 20h 📍 Parc des sports (1 rue Baron Pierre de Coubertin) ⚽️
🎭 Théâtre : Réveil de dingue ➡️ Suite à l'accouchement de sa femme, Véro, Jean-Phi s'est évanoui. Enfin, c'est ce qu'il croyait ℹ️ Les réparties claquent et les rires fusent, une comédie hyper dynamique pour le duo de Couple en délire 🎫 18€, 16€ & 12€ (-12 ans) 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 20h30 📍 Théâtre Les Têtes de l'Art (36 avenue de Chambéry) 👶
🎶 Café-concert ➡️ Le groupe New Nobody’s Perfect propose un répertoire festif constitué de compositions et de standards du jazz ⏱️ 1h 🎫 8€ 🎟️ Plancha de saison : 8€ sur réservation (04 56 20 23 04) 📆 Ven. 25/10/24 ⌚️ 21h 📍 Café Terra Natura (67 avenue des Neigeos) 🎸
4️⃣ La météO (pour celles et ceux qui veulent vivre) ❤️
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : le vent de sud se renforce et favorise la dispersion des polluants 🌡 La qualité de l’air reste bonne à moyenne dans la région 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est nul (niveau 0) ➡️ Ambroisies, armoise, cupressacées, graminées, saule, autre : niveaux 0 ➡️ Indice communal valable du 19 au vendredi 25/10/2024 inclus 🤧
5️⃣ Les dictons (maximes et autres proverbes) 💚
Deux dictons du jour, un acheté, un offert (pour la petite histoire, cette pratique est désormais illégale) : « À la saint Crépin, la pie monte au sapin. » 🌲 et « À la saint Crépin, les mouches voient leur fin. » 🪰
Et tout comme hier, trois autres dictons du jour pour la route : « À la saint Crépin, ramasse les coings. » 🧺 « Bien malin, qui rentre son bois à la saint Crépin. » 🪵 et « Pour la saint Crépin, mort aux mouches. » ☠️
Pour celles et ceux qui attendent décembre : « Beaucoup de pluie en octobre, beaucoup de vent en décembre. », « Brumes d’octobre et pluvieux novembre, font ensemble un bon décembre. », « Octobre ensoleillé, décembre emmitouflé. » et « Octobre ensoleillé, décembre sous le froid. » 🧐
6️⃣ Les fêtes (rigolO est le calendrier) 🩵
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un excellent automne à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍂
Bon cinquième jour de la semaine à tous et à toutes 🎷
Bonne fête aux Crépin et demain aux Dimitri 😘
7️⃣ Cohérence (histoire de simplifier) 💜
J’utilise les chiffres 0, 7, 8, 9 et 10 pour rendre plus lisibles les différentes parties de cette sélection (simple utilisation n’ayant absolument aucun rapport avec les parties “officielles”).
JamesO InfO V1 : jusqu’en 2012 🅰️
8️⃣ Migrations en cours (à marche forcée) 🤎
Les parties 7, 8 et 9 ne peuvent pas encore être diffusées totalement pour des raisons techniques. J’y travaille actuellement de manière régulière.
JamesO InfO V2 : de 2013 à 2022 🅱️
9️⃣ Abonnez-vous (nouveaux tarifs en 2025) 🩶
Les parties 10, 11 et 12 sont exclusivement réservées à mes abonné·es et ne sont plus diffusées sur les réseaux sociaux et autres messageries instantanées.
JamesO InfO V3 : depuis 2023 🆎
🔟 L’ours (nette préférence pour le dahu) 🖤
Par JamesO (Presse & Édition)
Agenda - Calendrier - Évènements
JamesO InfO n° 1.168 du vendredi 25/10/24
📷 JamesO PhotO à Annecy le 24/10/24 📸
JamesO © AlPy News ® StudiO 147 ℗ 2SC ™
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Marcel (partie 2)
Il arrive devant chez moi. Il est venu à pied, me dit-il. Il n’habite pas loin. J’aime la proximité. On se regarde longtemps. On éclate de rire. Qu’est-ce qu’il se passe? Qu’est-ce qui nous prend? On est des enfants au service de garde sans surveillance.
On s’assoit sur mon balcon avant. Il fait froid, me dis-je. Pas grave, on risque de se réchauffer. J’ai apporté ma poutine et je vais lui manger ça dans’ face.
On parle de nos vies. Je lui dis que j’ai trois sœurs, il est impressionné.
« Wow, ton père devait capoter un peu! », s’exclame-t-il.
Ce commentaire. On me le sort tout le temps. Ça ouvre surtout la porte à un tout autre genre de conversation. Je me lance, je me sens en confiance.
« Ouais, mais mon père aimait tellement ses quatre filles. », lui répond-t-il. Je me demande s’il va comprendre.
« Aimait? À l’imparfait? »
Il a compris.
« Oui, malheureusement. Mon père est décédé il y a trois ans. », lui confie-t-il.
« Oh my god, je suis désolé. »
Je lui dis que c’est correct. On parle de deuil en finissant ma poutine froide. Ça me fait du bien, ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec le sujet. Encore moins avec des frites pas chaudes. La vision de la mort est changeante d’une personne à l’autre, d’une expérience à l’autre. Je détecte chez lui une sensibilité et une empathie qui me consolent. C’est vraiment un nounours.
« Et toi! Ta vie? Y’a tu des morts dans ta famille? », lui dit-il, en riant.
« Haha, non! Mais j’ai une situation un peu particulière. »
Ah non. C’était trop beau pour être vrai. Il doit être père de 5 enfants, tous et toutes dans des pays différents. Il a de l’argent caché chez lui pour protéger son père dans les Hell’s. Il a un micropénis.
Je spin.
Il renchérit en me disant qu’il habite encore avec sa blonde, mais que leur statut est… nébuleux.
« Nébuleux? », lui demande-t-il.
Il me dit qu’elle repart vivre en Suède vers la fin de l’année. Elle était seulement en stage ici. Je déchante complètement. Mon prince charmant mélomane a une blonde.
« Et vous comptez entretenir une relation à distance? » lui relance-t-il, pour qu’il comprenne que hey, là, moi, je suis investie.
« Non. », me répond-t-il aussitôt.
Tiens, tiens. Mais bye, bye.
En ce moment, tu as une blonde, Marcel. Moi je ne touche pas à ça. Je lui dis que j’ai soudainement un coup de fatigue et que je dois absolument allonger mon pauvre petit corps sur mon lit.
Je suis déçue. Une blonde. Of course. Y’a toujours une blonde dans le portrait.
Il quitte mon balcon dubitatif, comme s’il avait fait quelque chose de mal. C’est mal, être en couple et jaser à une fille jusqu’à 4 heures du matin sur son balcon en mangeant de la poutine frette.
Très mal. Une fin de semaine passe.
On se croise souvent au bureau par la suite, évidemment. Il vient faire son tour à mon étage, le 21ème, alors qu’il est assigné à celui du 13ème. Tiens donc. Je le salue à chaque fois, mais on reste distants. En revenant d’un meeting, je vois qu’il m’a écrit. Il m’a envoyé une chanson sur Google Chat.
C’est Is This It de The Strokes. Je comprends ce qu’il veut me dire. J’embarque dans son jeu mélodique. Je réponds Don’t Know Why de Norah Jones.
Il me renvoie Do I Wanna Know des Arctic Monkeys.
Je lui réplique avec une toune de Yes McCan. Il comprend. Il me partage la chanson Jaser jaser de Fanny Bloom avec un point d’interrogation après.
Je lui envoie Le Pyromane de Karkwa. Il rit. Je dis que je suis libre ce soir. Il l’est aussi.
J’espère que sa blonde ne l’attend pas pour souper.
On se donne rendez-vous au parc Lafontaine pour marcher… avec des bières. Activité de date très COVIDienne, ce qu’on ignorait à l’époque. L’insouciance allait être le thème de la soirée.
On marche avec une bière à la main, et plusieurs autres dans un sac, comme si on était en Europe. Manque juste la clope. Pourquoi est-ce que je le vois? Il a une blonde? Ça peut être un ami. En ce moment, tout est très amical.
« Tu sais que, techniquement, c’est un peu comme si j’étais séparé en ce moment. », me lance Marcel. J’attrape la balle au bond. Je lui demande pourquoi.
« Ce que je voulais te dire l’autre soir, c’est qu’on ne couche plus ensemble, on ne s’embrasse même plus. C’est comme une amie. Une coloc, même, on ne se voit jamais. Elle travaille ou étudie tout le temps. »
Je me mets à avoir un peu pitié. C’est triste, ça. Je comprends qu’elle reste chez lui jusqu’à la fin de son stage au lieu de se chercher un autre appart. Drôle de configuration, mais des fois, la vie, hein.
« Qu’est-ce que tu veux faire Marcel? », riposte-je, visiblement tannée de tourner autour du pot.
« T’embrasser. J’y pense depuis- »
Je lui saute dans les bras. C’est fusionnel. On s’embrasse en plein milieu du parc Lafontaine, à la vue de toustes. J’ai des flammèches dans le ventre, mon cœur explose. Nos bières, bien shakées par la marche, pourraient faire office de feux d'artifice si elles explosaient. Je me sens appartenir à quelque chose de grandiose.
On s’embrasse avec tellement d’amour. On arrête. On se regarde. On sourit. On colle nos fronts. Puis on recommence. C’est d’une tendresse infinie.
Il fait froid. Nos corps réchauffés par la tension ne parviennent pas à chasser la fin de l’hiver Québécois. On tente de trouver refuge quelque part. On voit la grande bâtisse du parc, près des terrains de baseball et on décide de s’y aventurer. On cale une bière avant de rentrer.
Pourquoi? Pourquoi pas.
On trouve un placard de ménage au deuxième étage de cet étrange bâtiment. On entre. Il y a trois mopes, cinq balais, 8 rouleaux de papier de toilettes et une perdrix dans un poirier (joke de chanson de Noël, anyone?). Il m’accote sur les étagères en métal et on s’embrasse.
On s’embrasse bien. On se renvoie la balle comme des joueurs.euses professionnel.les de balle molle. Sauf que là, elle est dure, si vous voyez ce que je veux dire. On se colle. On rit. On se trouve ridicules, mais attachants. On construit un complot enfantin juste à nous.
Le concierge de la place ouvre la porte. Woupelaye. On se fait sacrer dehors, avec toutes les raisons valables du monde. On pue la bière en plus.
On sort du manoir de la tentation et des mopes, crampé.es. Faut qu’on se trouve une autre place. On pourrait aller chez moi, mais on perdrait notre momentum. C’est plus loin.
On marche sur De Brébeuf entre Marie-Anne et Rachel et on aperçoit le Château Brébeuf. Une soirée royale, rien de moins.
On sonne à un numéro d’appartement random pendant qu’on brainstorm sur ce qu’on sortirait ben comme raison. Une dame nous répond, un peu en beau ciboulot, il est maintenant 23h.
On dit à l’unisson: « oN a PeRdU nOs cLéS !!!! ». La dame nous croit semi. Elle nous ouvre la porte pareil. Merci madame. Vous êtes une reine.
On cherche un endroit où disposer nos corps et nos canettes de bière vides. On trouve la buanderie de l’immeuble. Parfait.
Marcel me fait asseoir sur une laveuse. J’aime comment il prend mes fesses, mes cuisses. Il est capable de me soulever. Il a l’air d’aimer ça. On s’embrasse alors que je suis de la même grandeur que lui. J’aime cette vue. Je lui caresse le visage, j’enlève sa casquette. Je lui donne un bec sur le front. Sur le nez. Sur la joue de gauche. Puis celle de droite. Je descends vers le cou, je le mordille. Il frissonne. Je le veux tout entier. Pas en garde partagée.
On a chaud. Et on est chauds. On enlève quelques vêtements pour sentir nos peaux se fondre dans l’autre.
Il descend sa main direction mon entrejambes. C’est bien humidifié, malgré le froid dehors. Il caresse mon pantalon avec vigueur. J’aime ça. Normalement ça brûle ce genre d'affaires-là. Pas en ce moment.
On cogne à la porte.
Joke. Aucune personne n’est venue faire son lavage, étonnement.
Je lui dis que j’aimerais qu’on attende avant de faire quoi que ce soit. Il est d’accord. Je l’embrasse encore plus fort parce que le respect des limites de l’autre, c’est mon plus grand turn on. On a parlé, rit et on s’est embrassés jusqu’à 3 heures du matin dans la buanderie.
On est reparti en se tenant la main. On s’est serré tellement fort dehors. Cette étreinte m’a réparée. J’ai versé une larme.
« Tu pleures? Je t’ai serré trop fort? », s’inquiète Marcel.
« Non, je suis juste heureuse. Et complètement saoule. », lui dis-je, en éclatant de rire.
*
La suite dans mon livre.
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Déjà-Lu Legacy Challenge (FR)
Déjà-Lu Challenge
Bienvenue au déjà-lu legacy challenge, un challenge de 10 générations qui reprend des éléments d'oeuvres littéraires populaires, peut-être que les jouer vous donnera l'envie de les (re)découvrir ?
Ce challenge a été créé par @justmooresims et moi même.
Règles de base :
Les cheats ne sont pas recommandé sauf pour freerealestate pour la première génération.
Les héritiers et époux.ses ne suivent pas de codes couleurs, vous pouvez les faire comme vous le souhaitez. Ils ne sont pas non plus obligés d'avoir les mêmes noms que les héros des oeuvres de base.
Le but est de compléter chaque règle pour chaque génération, ce qui n'est pas mentionné dans les règles vous appartient.
Garder l'espérance de vie en normal.
Si vous souhaitez partager votre histoire, vous pouvez utiliser le hashtag #dejalulegacy nous serions ravies de voir ce que vous faites! Les visuels du challenge sont disponibles sur le compte Instagram @/justmooresims.
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Génération 1 : Madame Bovary - Gustave Flaubert
Éternel rêveur coincé dans une réalité qui vous ennuie, vous êtes amoureux de l’amour lui-même et avez toujours espéré un jour vivre le grand amour. Le vrai, celui qui vous transcende de passion et de désir. Malheureusement, vous avez beau sincèrement aimer votre partenaire, celui-ci ne vous fait pas autant vibrer que vous ne le voudriez…
Traits : Romantique, Snob, Déteste les enfants
Aspiration : Romantique en série
Carrière : Écrivain
Règles :
Compléter l’aspiration Romantique en série
Atteindre le niveau 10 dans la carrière Écrivain
Atteindre le niveau 10 dans 3 compétences
Avoir un petit-ami à l’adolescence et l’épouser dès le début de l’âge jeune adulte
Tromper votre époux jusqu’à sa mort avec différents partenaires mais ne jamais divorcer.
Faire des dépenses inutiles et excessivement chères chaque dimanche
Avoir 5 enfants et être ennemi avec chacun d’entre eux.
Génération Deux : Orgueil et Préjugé - Jane Austen
Bien que votre relation avec vos parents soit quelque peu conflictuelle, vous avez toujours été très proche de vos adelphes. Envieux d’apprendre, vous cultivez vos connaissances au point d’en développer un petit complexe de supériorité vous causant des problèmes relationnels… Peut-être trouverez-vous l’amour plus facilement si vous appreniez à connaître les gens sans les juger si vite.
Traits : Génie, Proche de sa famille, Sûr-de-soi
Aspiration : Âme-soeur
Carrière : Critique
Règles :
Compléter l’aspiration âme-soeur
Atteindre le niveau 10 de la carrière de critique
Compléter les compétences Piano et Education
Être bons amis avec tous vos frères et sœurs
N'avoir aucune relation romantique avant d’atteindre l'âge jeune adulte
Se faire voler son premier amour par votre frère ou soeur
Épouser votre ennemi
Avoir 3 plantes-vaches (peut être remplacé par d’autres animaux de la ferme : poules, lamas, vaches, chevaux…)
Génération Trois : Perceval et la quête du Graal - Chrétien de Troyes
Enfant de parents surprotecteurs, on ne vous a jamais vraiment tester ni expérimenter par vous-même de peur que vous ne vous blessiez. Rêvant pourtant de folles aventures vous avez toujours voulu explorer le monde. C’est donc ainsi qu’une fois votre majorité en poche vous êtes parti. Était-ce vraiment une bonne idée de quitter le confort et les gentilles attentions de Papa et Maman ? Vous n’allez tout de même pas dépendre d’eux toute votre vie ! Soyez courageux !! Vos amis seront un bon substitut…
Traits : Pitre, Maladroit, Membre d'un groupe de potes
Aspiration : Conservateur
Carrière : Militaire ou Juridique
Règles :
Compléter l'aspiration Conservateur
Atteindre le niveau 10 de la carrière Militaire
Compléter la compétence Pêche
Finir la collection des métaux ou des cristaux (au choix)
Être bon ami avec vos parents
Rejoindre un groupe/club à l'adolescence et se réunir au moins deux fois par semaine
Se marier et avoir des enfants mais finir par être parent célibataire
Génération Quatre : Le portrait de Dorian Gray - Oscar Wilde
Vous avez toujours été fasciné par l'art et ce depuis votre enfance. En grandissant vous prenez conscience de votre beauté et développez une profonde peur de vieillir. Vous faites alors tout pour rester jeune et beau, au détriment de la bonté de votre âme vous lançant à corps perdu dans les plaisirs de la vie sans vous préoccuper de ce que peut dire votre entourage. “Carpe diem” est votre devise.
Traits : Amateur d'art, Égocentrique, Réticent à s’engager
Aspiration : Fêtard
Carrière : Culinaire, branche mixologue
Règles :
Compléter l'aspiration fêtarde
Atteindre le niveau 10 de la carrière Mixologue
Compléter la compétence Peinture
Sortir au moins deux fois par semaine sur un terrain communautaire
Se fiancer mais rompre la veille du mariage
Boire une potion de jeunesse à la moitié de l’âge adulte pour retrouver votre beauté d'antan
Avoir un portrait peint de soi dans chaque pièce de votre maison
Génération Cinq : L'Étrange cas du Dr. Jekyll et Mr. Hyde - Robert Louis Stevenson
Voyant régulièrement vos parents tenter de défier le temps depuis votre plus jeune âge, vous vous êtes rapidement intéressé aux moyens qu’ils employaient et aux gens qu’ils engageaient pour atteindre leurs objectifs. C’est ainsi que vous avez découvert le monde merveilleux des sciences ! Si presque tout dans le Simworld peut être scientifiquement expliqué, presque tout devrait potentiellement être expérimenté, n’est-ce pas ?
Traits : Perfectionniste, Malveillant, Paranoïaque (peut être remplacé par Imprévisible)
Aspiration : Roi des bêtises
Carrière : Scientifique
Règles :
Compléter l’aspiration Roi des bêtises
Atteindre le niveau 10 de la carrière scientifique
Atteindre le niveau 7 dans 5 compétences
Créez un clone maléfique de vous-même avec la machine à cloner.
Se battre 3 fois avec votre clone. Celui qui perd meurt et le gagnant continue le legacy avec sa propre descendance
Se marier et avoir 3 enfants
Génération Six : Candide - Voltaire
“Incapable de dire non” et “faible” tel est ce que l’on dit de vous. Très différent du monde compétitif dans lequel vous avez grandi, vous aimez vous bercer d’illusions restant aveugle face à la réalité du monde. Si votre optimisme est votre force, votre naïveté est votre plus grande faiblesse et ça, les gens l’ont bien compris n’hésitant pas à profiter de vous à la moindre occasion.
Traits : Joyeux, Loyal, Bienveillant
Aspiration : Ami de tous
Carrière : Petits boulots
Règles :
Compléter l’aspiration ami de tous
Se faire expulser du domicile parental à l’adolescence avec 50$ pour seul argent
Être bons amis avec vos parents et frères et sœurs même s’ils vous ont jeté dehors.
Avoir 2 échecs amoureux qui vous quittent chacun en prenant la moitié des fonds du foyer à chaque fois
Vivre dans 3 mondes différents (le monde où vous avez grandi ne compte pas)
Compléter la collection des cartes postales
Adopter au moins un enfant
Génération Sept : Le Rouge et le Noir - Henri Stendhal
Dans ce cruel Simworld, la naïveté et la niaiserie de votre famille, bien que fort sympathique, est bien inutile et ne vous sauvera pas non plus de la misère. Contrairement à eux, votre ambition vous pousse à toujours chercher plus loin et vous élever plus haut. Professionnellement comme personnellement, vous êtes quelqu’un de passionné et ne savez vous contenter du minimum requis. Prenez garde à ce que les deux ne se mélangent pas ou vous risqueriez de détruire tout ce que vous avez si durement construit…
Traits : Romantique, Ambitieux, Rat de bibliothèque
Aspiration : Chef de bande
Carrière : Politique ou Éducation
Règles :
Compléter l'aspiration Chef de bande
Atteindre le niveau 9 de la carrière Politique ou Éducation mais ne jamais atteindre le 10
Compléter les compétences Charisme, Comédie et Recherche et débat
Avoir un job en étant adolescent
Sortir avec deux membres d’une même famille en même temps
Se marier
Avoir des enfants dont au moins un illégitime
Génération Huit : Le Comte de Monté-Cristo - Alexandre Dumas
Après avoir vu, enfant, les espoirs de vos parents partir en fumée et leur travail piétiné, vous vous êtes promis que jamais cela ne se reproduira. Vous avez vu les failles du système, en connaissez à présent les rouages et vous qui étiez trop jeune pour réagir à l’époque le pouvez enfin une fois adulte ! Vous devrez sûrement tout reprendre à zéro mais un jour vous reviendrez faire rayonner votre nom comme jamais auparavant. Que ceux qui ont osé se moquer fassent attention, vous êtes prêt à leur montrer de quoi vous êtes capable.
Traits : Actif, Froid, Sang-chaud
Aspiration : Ennemi publique
Carrière : Homme d'affaires
Règles :
Compléter l’aspiration Ennemi publique
Atteindre le niveau 10 de la carrière Affaires
Utiliser la Poupée vaudou sur 4 sims différents
Déménager dans un autre monde loin de votre entourage
Avoir une personne âgée pour seul ami et jusqu’à sa mort, ne pas se faire d’autres amis
Changer radicalement de style vestimentaire à chaque changement d'âge
Se marier en étant adulte
Génération Neuf : Les enquêtes de Sherlock Holmes - Sir Arthur Conan Doyle
Peu importe où vous alliez ou étiez, vous vous êtes toujours senti à part et différent. Trop différent. Vous préférez être seul plutôt qu’avec d’autres personnes que vous pensez souvent trop stupide pour mériter votre compagnie. Heureusement, votre Simmer vous a fait grâce de l’existence d’une bizarrerie ambulante : votre meilleur ami pour vous aider à plus aisément supporter de vivre dans ce médiocre Simworld aux imperfections et autres bugs des plus… étonnants.
Traits : Solitaire, Aime la musique, Méchant
Aspiration : Cerveau exceptionnel (ou études universitaires si vous avez le pack A la Fac)
Carrière : Détective (ou Agent secret si vous n’avez pas le pack Au Travail)
Règles :
Compléter l'aspiration cerveau exceptionnel
Atteindre le niveau 10 de la carrière agent secret ou détective
Compléter la compétence Logique.
Savoir jouer d’un instrument (de préférence violon).
Se faire un ennemi juré étant enfant et entretenir cette relation jusqu’à la fin de votre vie.
Vivre dans un appartement en colocation avec votre meilleur ami durant toute la période jeune adulte.*
*Possibilité de vivre sur un terrain 20x20 (taille maximum) si vous ne possédez aucun pack vous permettant de vivre en appartement.
Génération Dix : The Great Gatsby - F. Scott Fitzgerald
Ayant grandi dans une famille qui n'avait que peu de temps à vous accorder, vous vous êtes débrouillé seul et avez tout appris par vous même. Pour vous la vie ne s'arrête pas simplement à trouver l'âme sœur. Vous souhaitez la trouver certes, mais souhaitez également devenir l'homme le plus riche du Simworld, quitte à frôler l’illégalité. Arriverez-vous à rendre ces deux rêves compatibles ?
Traits : Extraverti, Matérialiste, Immature
Aspiration : Baron de l'immobilier
Carrière : Criminelle, branche boss
Règles :
Compléter l'aspiration baron de l'immobilier et la carrière criminelle
Compléter la compétence Charisme
Avoir un ou une petite-amie durant l’adolescence, puis rompre
Organiser une fête chaque semaine
Renouer contact avec votre ex et poussez votre amour de jeune à divorcer de son partenaire pour vous
Ne jamais se marier
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Février MMXXIV
Films
Maigret voit rouge (1963) de Gilles Grangier avec Jean Gabin, Michel Constantin, Vittorio Sanipoli, Paul Frankeur, Guy Decomble, Françoise Fabian, Paulette Dubost, Laurence Badie, Roland Armontel et Jacques Dynam
L’Étau (Topaz) (1969) d'Alfred Hitchcock avec Frederick Stafford, Dany Robin, Claude Jade, Michel Subor, Karin Dor, John Vernon, Michel Piccoli, Philippe Noiret et John Forsythe
Flic Story (1975) de Jacques Deray avec Alain Delon, Jean-Louis Trintignant, Renato Salvatori, Claudine Auger, Maurice Biraud, André Pousse, Mario David et Paul Crauchet
Poupoupidou (2011) de Gérald Hustache-Mathieu avec Jean-Paul Rouve, Sophie Quinton, Guillaume Gouix, Olivier Rabourdin, Joséphine de Meaux, Arsinée Khanjian, Clara Ponsot et Éric Ruf
Air Force One (1997) de Wolfgang Petersen avec Harrison Ford, Gary Oldman, Glenn Close, Wendy Crewson, Liesel Matthews, Paul Guilfoyle, William H. Macy et Dean Stockwell
Bob Marley: One Love (2024) de Reinaldo Marcus Green avec Kingsley Ben-Adir, Lashana Lynch, James Norton, Henry Douthwaite, Sevana, Hector Lewis et Tosin Cole
Sister Act (1992) d'Emile Ardolino avec Whoopi Goldberg, Maggie Smith, Kathy Najimy, Wendy Makkena, Mary Wickes, Harvey Keitel, Bill Nunn et Robert Miranda
Astérix : Le Domaine des dieux (2014) d'Alexandre Astier et Louis Clichy avec Roger Carel, Lorànt Deutsch, Guillaume Briat, Alexandre Astier, Alain Chabat, Élie Semoun, Géraldine Nakache, Artus de Penguern, Lionnel Astier et François Morel
Race for Glory: Audi vs. Lancia (2024) de Stefano Mordini avec Riccardo Scamarcio, Daniel Brühl, Volker Bruch, Katie Clarkson-Hill, Esther Garrel, Gianmaria Martini : Hannu Mikkola et Haley Bennett
Buster (1988) de David Green avec Phil Collins, Julie Walters, Larry Lamb, Stephanie Lawrence, Ellie Beaven, Michael Attwell, Ralph Brown et Anthony Quayle
Laura (1944) d'Otto Preminger avec Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb, Vincent Price, Judith Anderson, Dorothy Adams et Lane Chandler
Séries
Affaires sensibles
Présidentielle de 1995 : un scandale d'Etat - Michèle Mouton, le Groupe B et les Finlandais volants - Les Ecoutes de la République - La secte du temple solaire, le drame d’une société secrète - Munich 1972 : destin tragique d'un rêve olympique - Les révoltés des Jeux olympiques - Le crash de la Germanwings - Alexandre Litvinenko, victime d’un permis de tuer - Martin Luther King : la naissance d’une icône - Martin Luther King : du rêve au cauchemar - Dans l'ombre de Gérard Lebovici - Macron 2017, le traitre méthodique - Kurt Cobain, portrait d’une génération - Crash au mont Saint Odile
Maguy Saison 1
Rose et Marguerite, c'est le bouquet - Babar et Bécassine se mènent en bateau - Docteur j'abuse - L'union fait le divorce - L'annonce faite à Maguy - Le coupe-Georges - Amoral, morale et demie - Cinquante bougies, ça vous éteint ! - A visage redécouvert'' - Le serment d'hypocrite - Tu me trompes ou je me trompe ? - Comment boire sans déboires - Un veuf brouillé - Le père Noël dans ses petits souliers - L'emprunt ruse - Tous les couples sont permis - L'amant de la famille - Travail, famille, pas triste - Blague de fiançailles - Macho, boulot, dodo - Mi-flic, mi-raisin - Trop polyvalent pour être honnête - La traîtresse de maison - Les trois font la paire - Un grain peut en cacher un autre - La quittance déloyale - Belle-mère, tel fils - Manège à quatre - Comme un neveu sur la soupe - Toutou, mais pas ça ! - A corde et à cri - Jamais deux sans quatre - L'amant comme il respire - Le chômage, ça vous travaille ? - La faillite nous voilà ! - Le divin divan - Toubib or not toubib - L'écolo est fini - Loto, route du bonheur
La croisière s'amuse Saison 2
Un contrat en or - Le Magicien - Copie confuse - Un travail d'équipe - Accrochez-vous au bastingage - Le Célèbre Triangle - Joyeux Anniversaire : première partie - Il y a si longtemps déjà - Passion - Un coup de roulis - Docteur, vous êtes fou - La Petite Illusion - Donne moi ma chance - Qui vivra verra - Réunion de travail : deuxième partie - Méfiez vous de votre meilleure amie - Vague à l'âme - L'amour est aveugle - Chassé croisé
Downton Abbey Saison 6
À l'aube d'un nouveau monde - Le Piège des émotions - En pleine effervescence - Une histoire moderne - Plus de peur que de mal - En toute franchise - Aller de l'avant - Les Sœurs ennemies - Le Plus Beau des cadeaux
Kaamelott Livre IV
Le Jeu de la guerre - Le Rêve d’Ygerne - Les Chaperons - L’Habitué - Le Camp romain - L’Usurpateur - Loth et le Graal - Le Paladin - Perceval fait ritournelle - La Dame et le Lac - Beaucoup de bruit pour rien - L’Ultimatum - Le Oud II - La Répétition - Le Discours - Le Choix de Gauvain - Fluctuat nec mergitur - Le Face-à-face : première partie - Le Face-à-face : deuxième partie - L’Entente cordiale - L’Approbation - Alone in the Dark II - La Blessure d’Yvain - Corpore sano II - L’Enchanteur - Les Bien Nommés - La Prisonnière - Les Paris III - Les Plaques de dissimulation - Le Vice de forme - Le Renoncement première partie - Le Renoncement deuxième partie - L’Inspiration - Les Endettés - Double Dragon - Le Sauvetage - Le Désordre et la Nuit
Coffre à Catch
#153 : Finlay, le retour ! - #154 : Gloire aux Heels ! - #155 : Les débuts historiques de Sheamus ! - #156 : Les Bella Twins arrivent à la ECW ! - #18 ; CM Punk continue d'impressionner & quelqu'un fait du vélo ! - #12 : Le Push de CM Punk + Bsahtek le Bikini !
Castle Saison 4
Sexpionnage - Jeux de pouvoir - Une vie de chien - Le Papillon Blue - Pandore, première partie - Pandore, deuxième partie - Il était une fois un crime - Danse avec la mort - 47 secondes - Au service de sa majesté - Chasseurs de têtes - Mort vivant - Jusqu'à la mort s'il le faut
Les Brigades du Tigre Saison 1
Ce siècle avait sept ans… - Nez de chien - Les Vautours - Visite incognito - La Confrérie des loups - La Main noire
Alfred Hitchcock présente Saison 2, 6
Incident de parcours - Pièce de musée - Reconnaissance
The Grand Tour Saison 5
Trop de sable
La ville Noire
Première partie - Deuxième partie
Les Petits Meurtres d'Agatha Christie Saison 3
Mortel Karma
Spectacles
Monsieur chasse (1978) de Alain Feydeau avec Michel Roux, William Sabatier, Françoise Fleury, Yvonne Gaudeau, Pierre Mirat, Xavier Vanderberghe, Michel Mayou, Bernard Durand et Roland Oberlin
La Bagatelle (1977) de Jean Meyer avec Amarande, Patrick Préjean, Jacques Balutin, Brigitte Chamarande Bel, René Lefevre, Pierre Aufrey et Didier Roussel
Femmes en colère (2023) de Stéphane Hillel avec Lisa Martino, Gilles Kneusé, Hugo Lebreton, Nathalie Boutefeu, Fabrice de la Villehervé, Sophie Artur, Clément Koch, Magali Lange, Aude Thirion et Béatrice Michel
La Pélerine écossaise (1972) de Sacha Guitry avec Jean Piat, Geneviève Casile, Philippe Etesse, Robert Manuel, Raymond Baillet, Françoise Petit, Alain Souchères, Janine Roux et Ly Sary
Livres
Piège de chaleur de Richard Castle
Spirou et Fantasio, tome 15 : Z comme Zorglub de André Franquin, Jidéhem et Greg
Kaamelott, tome 1 : L'Armée du Nécromant d'Alexandre Astier, Benoît Bekaert et Steven Dupré
OSS 117 : Tactique Arctique de Jean Bruce
Astérix, tome 17 : Le Domaine des dieux de René Goscinny et Albert Uderzo
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BANLIEUE SUISSE GENEVE LE LIGNON Grands Ensembles Les Cités-dortoirs https://www.rts.ch/.../8406972-vivre-au-lignon-une-cite... C'est en 1962 que l'Etat de Genève décide de construire, sur le domaine agricole du Lignon une nouvelle cité aux lignes futuristes. Avec ses deux tours de 26 et 30 étages, ainsi que la barre d'immeuble de 15 étages d'une longueur de plus d'un km comme le sillon de st Herblain, la cité du Lignon est le plus long bâtiment du monde. Petite ville en soi, la cité du Lignon a tout d'une grande. On y trouve une école, deux églises, un centre commercial offrant de nombreux services aux habitants. Un club de boxe, un centre médical ainsi que des installations sportives complètent les infrastructures. Deux centres de loisirs reçoivent les jeunes, La Carambole et le Jardin Robinson, un club accueille les aînés. Le projet sera confié à Georges Addor, Dominique Julliard, Louis Payot et Jacques Bolliger. Les travaux débutent en septembre 1963 et la première phase du chantier s'achève quatre ans plus tard. 1'846 appartements sont alors construits et les premiers locataires viennent s'y installer dès décembre 1965. Une seconde étape entre 1967 et 1971 porte le nombre de logements à 2'780. Conçue pour 10'000 habitants, la cité abrite actuellement environ 7'000 résidents de 120 nationalités différentes. Ponctuée par deux tours la barre du Lignon offrent à tous ses habitants des appartements traversant sans aucun vis-à-vis. Un soin particulier a également été porté aux équipements extérieurs. La plus haute tour est équipée sur son toit de deux piscines et l'aménagement des terrains de jeux, cheminement et autres espaces verts ont été élaborés par un paysagiste. En 1975, le Lignon fête ses 10 ans d'existence et accueille environ 8'000 personnes. L'émission Un jour une heure dresse un portrait touchant de la cité à travers le témoignage de ses habitants. Liberté, campagne, lieux de rencontres pour les jeunes comme pour les moins jeunes, le "village" du Lignon est une banlieue où il fait bon vivre. En 1995, la cité du Lignon a trente ans ! Mais dans la bouche de ses habitants, toujours le même propos, au Lignon règne une insoupçonnable douceur de vivre même si la cité n'échappe pas aux problèmes de son temps. En 1967, l'émission religieuse Présence protestante visite le Lignon. La première phase de construction de cette immense cité s'achève alors et les habitants prennent leurs marques. Pourvue de nombreux équipements communautaires, la cité du Lignon compte également un temple protestant. Pensé par son pasteur comme un lieu de rencontre, il est ouvert à tous. Niché dans un des immeubles du Lignon, le centre social se trouve au coeur de la cité. Regroupant plusieurs services, il vient en aide aux habitants du quartier. En 1967, Madame TV qui consacre son émission au métier d'assistant social, part à la rencontre de celui du Lignon. Désigné pour aider les familles, il a contribué à la mise en place du club du jeudi, un espace ouvert pour les enfants. Des appartements réservés aux personnes âgées, c'est la formule adoptée dans la cité du Lignon. En 1967, la cité du Lignon organise une course à pied dans sa plus grande tour qui compte 30 étages. Au départ, les courageux sportifs semblent peu impressionnés par la hauteur du bâtiment. Tranche de vie au Lignon. En 1972 dans l'émission Courrier romand, c'est en grande pompe que la fanfare du Lignon et ses majorettes offrent aux habitants de la cité-satellite un spectacle haut en couleur. Le mal de ville L’augmentation de la population, les contraintes de la mobilité entraînent une transformation rapide du paysage urbain. https://www.rts.ch/.../temps.../5704817-le-mal-de-ville.html
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Ce matin, et c'est pas le cas tous les matins, on a la mise en bière d'une petite.
C'est comme d'habitude, mais en plus petit. On a quatre clous de moins sur le cercueil. Dans la salle, la table en marbre dépasse, parce qu'elle est calibrée pour une taille adulte. Est-ce que certains plus grands funérariums ont une salle dédiée à la mise en bière d'enfants avec une table adaptée, comme certaines plus grandes aires de repos ont des urinoirs à hauteur d'enfant ? Je ne sais pas, ça fait seulement deux ans que je fais ça, et c'est mon premier funérarium.
Au début, ça me dérangeait vraiment de voir les similarités entre les visages de la famille, et celui du défunt ou de la défunte. Et puis, je m'y suis fait.
Mais là, c'est revenu. On avait préparé la petite la veille. Et ce matin, quand on a ouvert, il y avait déjà les parents qui attendaient devant la porte. Et c'est chaud, la petite, c'était vraiment le portrait de son père. Les mêmes yeux, et le front, et tout, là. On aurait dit qu'il venait la chercher à l'école. C'était un sacré truc de lui amener un petit cercueil à la place. J'avais peur de le décevoir.
J'ai juste croisé son regard, et j'ai eu l'impression de voir les yeux de la petite, mais en vivants. Quoique.
Pourtant, j'en vois des trucs glauques, mais parfois, je repense à son regard mi-mort et ça me secoue.
J'ai connu Jed.
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*Ⓜ️ANNE QUOTIDIENNE* 🥐☕🌭
_Un guide de dévotion journalière_
*JEUDI 1️⃣9️⃣ DÉC. 2️⃣0️⃣2️⃣4️⃣*
*📡LA FAMILLE QUI CRAINT DIEU*
*📖TEXTE: PSAUME 128:1-6*
*🔑VERSET CLÉ*
*_«Heureux tout homme qui craint l'Éternel, Qui marche dans ses voies!»_(Psaume 128:1).*
*✍🏼Jonathan Edwards était un prédicateur puritain des années 1700, un grand prédicateur. Il a prêché un sermon inoubliable, Sinners in the Hands of an Angry God (Les pécheurs entre les mains d'un Dieu en colère). Edwards a épousé sa femme, Sara, en 1727, et ils ont eu onze enfants. Sur le plan familial, il fut un père influent. Il passait une heure chaque soir à converser avec sa famille et à prier pour chaque enfant. Cent cinquante ans après sa mort, Albert Winship a mené des recherches qui ont révélé l'importance de l'héritage qu'Edwards et sa femme, Sara, ont transmis à leurs onze enfants. Cet héritage comprend un vice-président des États-Unis, un doyen d'une école de droit, un doyen d'une école de médecine, trois sénateurs des États-Unis, trois gouverneurs, trois maires, treize présidents d'université, trente juges, soixante médecins, soixante-cinq professeurs, soixante-quinze officiers militaires, quatre-vingts titulaires de charges publiques, cent avocats, cent ecclésiastiques et 285 diplômés d'université. La liste est interminable. C'est le résultat du mode de vie pieux des parents.*
*Dans notre texte, le psalmiste parle des récompenses pour ceux qui craignent le Seigneur et marchent dans Ses voies. Il dit qu'ils mangeront les fruits de leur travail et que tout ira bien pour eux. Ils seront bénis par des familles stables et florissantes. Leurs femmes auront des enfants en abondance. Le Seigneur les bénira en leur accordant une longue vie pour qu'ils puissent voir les générations de leurs enfants, et ils récolteront la bonté de Dieu et la paix sur la terre.*
*Seul Dieu a le portrait d'une famille idéale et heureuse. La famille dite moderne, idéalisée par les médias populaires, est bien loin de cette image. En fait, les poules sont en train de rentrer à la maison pour s'y percher. Le rejet de Dieu dans la famille et les conséquences de la rébellion contre Sa parole dans la société hantent déjà notre monde.*
*🧠PENSÉE DU JOUR*
*_Semez la graine de la piété dans vos enfants et vous en récolterez les fruits plus tard_.*
*🗃️La Bible en UN AN*
*EZÉCHIEL 6-8.*
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Joachim Du Bellay : le cold case de Notre-Dame
https://justifiable.fr/?p=661 https://justifiable.fr/?p=661 #Bellay #case #cold #Joachim #NotreDame Joachim du Bellay, gentilhomme angevin [portrait frontispice], via Wikimedia Mi-septembre, la célèbre cathédrale parisienne est revenue dans l’actualité. Selon les conclusions d’une méticuleuse enquête, un cadavre anonyme retrouvé à Notre-Dame serait celui du poète ligérien mort en 1560. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage… Sous Notre-Dame, île de la Cité, on compte approximativement un millier de sépultures, principalement de vieux religieux morts entre les XIVe et XVIIIe siècles. Cette nécropole était tranquillement tapie sous terre, depuis la fin des sépultures sur le site religieux, au XVIIIe siècle, laissant passer les crues de la Seine, les travaux urbanistiques… mais pas l’incendie ravageur de 2019. En 2022, lors des recherches d’archéologie préventives liées aux travaux de réhabilitation de la cathédrale détruite (et confiées à l’Inrap par la loi du 30 juillet 2019), deux sarcophages de plomb anthropomorphes sont retrouvés à la croisée du transept, un endroit très prestigieux. L’un porte une épitaphe avec la mention d’Antoine de La Porte, chanoine de la cathédrale pendant plus de cinquante ans qui avait financé de sa poche la fin des travaux sur le chœur de l’édifice. Le deuxième est anonyme. Un mystère que les équipes de l’Inrap ont cherché à lever. Le saviez-vous ? Que le cadavre soit d’hier ou d’il y a quatre siècles, les processus d’identification des cadavres répondent aux mêmes directives, édictées par l’organisation internationale de police criminelle (Interpol), en charge entre autres de retrouver les personnes disparues ou d’identifier les cadavres anonymes. Bien sûr, les éléments d’identification primaires sont les éléments les plus fiables pour établir formellement l’identité d’une personne : les empreintes digitales (ou « analyse des crêtes papillaires »), les dents (odontologie médico-légale) et l’ADN (analyse génétique). Mais que faire quand le temps a tout balayé ? Alors ce sont des éléments secondaires, un faisceau d’indices, qui permettent d’arriver à une hypothèse, ou une conclusion. En 2014, sous le couvent des Jacobins à Rennes, Éric Crubézy, professeur d’anthropobiologie à l’Université Toulouse III avait travaillé sur la découverte sous le Couvent des Jacobins à Rennes du corps remarquablement conservé de la noble, Louise de Quengo, décédée en 1656 et ceinte dans un sarcophage de plomb elle aussi. Actu-Juridique a interviewé le passionnant scientifique sur l’origine de son hypothèse et qui prépare la sortie d’un livre sur le sujet, en janvier prochain, chez Odile Jacob. Actu-Juridique : En quoi les méthodes que vous utilisez dans ce type de recherches diffèrent de la médecine légale ? Éric Crubézy : Ce qui est intéressant c’est qu’il s’agit d’une identification d’un point de vue juridique. La question qui se pose dans un cas comme celui de Notre-Dame concerne les critères d’identification. Ces critères sont régulièrement revus par Interpol. Il y a les critères d’identification véritable, qui se basent sur les dents, les empreintes et l’ADN, qui font que quand quelqu’un disparaît et que l’on retrouve un corps, on compare l’ADN retrouvé sur le corps avec celui retrouvé sur la brosse à dents du disparu ou à un membre de sa famille proche. On tombe sur une identification certaine. Pour les populations du passé, c’est différent bien sûr. Déjà parce que retrouver la brosse à dent de Joachim du Bellay serait une idée poétique, mais aussi parce qu’il serait absurde de chercher à comparer l’ADN présent sur le squelette à d’éventuels descendants, sachant que 15 à 18 générations nous séparent de lui, qu’il n’avait pas de descendant direct connu et que les branches collatérales se seraient éteintes au XVIIe siècle. Quant à l’ADN autosomal (celui sur lequel se basent les tests ADN qui pullulent sur le marché), cela ne fonctionne pas au-delà de six générations : la seule conclusion que cela pourrait nous apporter, c’est de dire qu’il était Européen. AJ : Comment se passe l’identification en l’absence de ces méthodes ? Éric Crubézy : Nous allons travailler sur un faisceau d’arguments qui vont aboutir suivant Interpol à une identification de possible à très probable. Personnellement, je penche pour le très probable (d’autres scientifiques de l’Inrap sont plus dubitatifs, NDLR). Voici comment nous avons travaillé et enquêté : de façon fiable, nous savons que nous avons un squelette avec de la pathologie, quelqu’un qui montait à cheval, un âge entre 30 et 40 ans, car la clavicule est soudée et aucune trace d’arthrose sur la surface auriculaire et un sexe masculin. C’est intéressant car il y a vraiment très peu de personnes jeunes inhumées à Notre-Dame : sur un échantillon de 400 sujets, nous n’avons trouvé la trace que d’une épitaphe mentionnant une mort jeune. Ensuite, comme l’a découvert l’institut médico-légal de Toulouse, il est dans un cercueil en plomb dont la datation au carbone 14 nous donne le XVIe siècle (le poète est mort à 38 ans, en 1560). Les élites, auxquelles appartenait la famille Du Bellay (premier entourage royal et papal), étaient enterrées dans du plomb anthropomorphe pour que le squelette garde au maximum son intégrité quand l’ange sonnera la fin des temps. Dans l’esprit de l’époque, il fallait inhumer ses morts dans une église pour que ces derniers continuent d’entendre la messe et dans une cathédrale pour les familles d’un certain rang voulant honorer leurs morts avec prestige. Ensuite, le sujet avait des atteintes cervicales liées à la tuberculose et on a des études épidémiologiques qui montrent que ces atteintes de tuberculose méningée étaient très rares, à peine 3 sujets sur 1 000. Et nous avons des données dans la littérature de l’époque confirmant que Joachim du Bellay souffrait d’une telle condition. Donc on a un faisceau de présomptions, d’arguments. AJ : Comment savait-on que Joachim du Bellay était probablement enterré là ? Éric Crubézy : Le grand-père du Général de Gaulle, l’historien Julien Philippe de Gaulle, avait retrouvé l’acte du chapitre qui mentionnait le fait qu’au décès du poète, sa famille avait souhaité qu’il soit inhumé dans la chapelle Saint-Crépin auprès de son père adoptif, également son oncle. Nous savons qu’au XVIIIe siècle, des travaux ont concerné cette chapelle et nous avons trouvé des dizaines de secteurs avec des plaques sur les tombes, notamment celle de Louis du Bellay, mais aucune trace de celle de Joachim du Bellay. Le fait qu’il soit retrouvé à la croisée du transept peut laisser entendre deux choses : cela pouvait être une sépulture transitoire car nous avons trouvé un cas semblable dans la famille Du Bellay, dans l’Église du Mans, où un corps est resté dans la sépulture transitoire car les travaux du caveau avaient mis trop de temps à être accomplis (faute de fonds). On a finalement retrouvé l’oncle à la croisée des transepts. Il faut se dire que l’on est face à un Da Vinci code à la française… pour l’instant tous ces faisceaux d’indices et bien d’autres penchent vers l’identification formelle de Joachim du Bellay. AJ : Qui, au final, prendra la décision d’identifier ou non le corps ? Éric Crubézy : Les squelettes seront rendus par l’Inrap au ministère de la Culture qui sera à même de décider qu’en faire.
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Mary Colman Wheeler (1846 - 1920)
Au siècle, la voie des femmes est toute tracée : un bon mariage, une belle famille. Mais Mary Colman Wheeler, elle, rêve d'autre chose. D'enseignement. De voyage. De liberté. Des Etats-Unis jusqu'au village normand de Giverny, de l'enseignement jusqu'à l'art, la grande dame est bien décidée à mener sa vie comme elle l'entend. Portrait d'une peintre libre...
Mary Colman Wheeler naît le 15 mai 1846 à Concord, dans le Massachusetts (nord-est des Etats-Unis). Concord est alors un milieu progressiste et abolitionniste : le père de Mary est par exemple membre du Chemin de fer clandestin, un réseau de routes, refuges et itinéraires sûrs qui permettaient aux esclaves en fuite de gagner le Canada. Cet environnement familial a participé à forger le caractère libre et humaniste de Mary.
La mère de l’artiste, Harriet Lincoln Wheeler, par Mary Colman Wheeler, 1883, Collection Richard & Betty Ann Wheeler
Mary commence à dessiner jeune. Pour développer son appétence créative, elle suit plusieurs cours. Pour l'anecdote, elle partage des cours de dessin avec sa camarade et amie May Alcott, qui a inspiré à sa sœur Louisa May le personnage d'Amy dans Les Quatre filles du docteur March. Et en parlant d'inspiration, Mary a également été muse à son tour : son amie Anna Fuller s'inspire d'elle dans son ouvrage Pratt Portraits. L'héroïne, une professeure, doit choisir entre l'enseignement et le mariage, question à laquelle s'est retrouvée confrontée Mary. Dans le livre, le personnage choisit le mariage, mais la vraie Mary Colman Wheeler, elle, choisit de voyager et d'enseigner, comme nous allons le découvrir dans cet article.
Diplômée en 1864 de la Concord High School puis de la Abbot Academy deux ans plus tard, Mary obtient très rapidement un poste au lycée de Concord : entre 1866 et 1868, elle enseigne les mathématiques et le latin. Elle rejoint ensuite l'équipe éducative de la ville de Providence pour enseigner les mathématiques.
Sciences, langues... voilà une femme accomplie. Mais je vous ai présenté Mary comme une peintre et, exception faite de ses cours de dessins, nous n'avons pas encore parlé d'art. Comment cela se fait-il ? Et bien c'est simple : Mary n'a pas encore bifurqué. Cela sera chose faite en 1870. A cette époque, la sœur de Mary se marie et déménage en Allemagne. Mary, qui a toujours rêvé de voyages et de contrées lointaines, se saisit du prétexte pour se rendre en Europe. Elle en profite alors pour apprendre l'art en Allemagne, alors Prusse. Le problème, c'est que la guerre franco-prussienne fait rage... et Mary est victime de l'ambiance tendue de l'époque : alors qu'elle est en train de peindre dans une petite bourgade, deux soldats allemands la prennent à partie. La raison ? Elle est étrangère. Américaine, et non pas française, mais à l'époque, c'est presque du pareil au même. Les soldats sont alors intimement persuadés que Mary est un espion français... déguisé en femme. L'artiste est arrêtée, avant d'être finalement libérée grâce à l'intervention de son beau-frère. Une anecdote absurde et cocasse que Mary se plait beaucoup à raconter par la suite.
Un drôle de quiproquo
Cette drôle de mésaventure aurait pu éloigner Mary des pinceaux, mais elle continue d'apprendre, de travailler. Dans les années 1870, elle part ainsi étudier la peinture en Italie, puis en France. La consécration parisienne arrive alors : elle est acceptée avec une Tête d'étude en 1880 au Salon.
En 1882, elle revient finalement aux Etats-Unis. Elle retrouve Providence, mais enseigne cette fois-ci la peinture. Ses cours se destinent aux femmes de tous horizons, tous âges. La majorité de ses étudiantes se trouve néanmoins être les enfants de ses anciennes amies, désormais mères de famille. Mary ouvre finalement sa propre école, la Wheeler School, en 1889.
Les classes de Mary C. Wheeler
Mais Mary ne s'arrête pas là. Dès 1887, elle décide d'organiser des voyages d'été pour emmener plusieurs de ses élèves en France. A 40 ans, Mary est désormais complètement bilingue. Elle profite de son aisance avec le pays pour organiser pour ses étudiantes des cours de peintures ou de sculptures.
Si ces séjours sont évidemment profitables pour les jeunes femmes que Mary encadre, elle-même continue de se former, d'enrichir sa peinture. C'est lors d'un voyage français qu'elle découvre l'art de peindre en plein air. Car oui, peindre en plein air est un art, une façon de vivre : il ne s'agit pas simplement de planter son chevalet sous un arbre avant de se ruer sur sa palette. On prend au contraire le temps de découvrir le paysage, de se familiariser avec, en somme, on apprend à le connaître. De là vient l'inspiration. La libération, même, puisque Mary réalise plusieurs nus en plein air !
Nu, 1887-1904, Collection Emily Wheeler
Mary, alors quadragénaire, alterne entre cours, productions, voyages : c'est simple, elle ne s'arrête pas.
Autoportrait à 40 ans, Mary Colman Wheeler
En 1907, Mary organise un nouveau séjour d'été, mais cette fois-ci dans un lieu un peu spécial : elle se rend à Giverny. Ce petit village normand pourrait être tout à fait banal, si ce n'est la présence de Claude Monet, installé dans le village depuis 1883. La présence du maître a attiré une colonie d'artistes, pour beaucoup anglo-saxons. Quand elle arrive avec ses élèves, Mary n'est ainsi pas la première américaine à avoir foulé la terre givernoise. En revanche, elle parvient à se rapprocher de Claude Monet, pourtant très attaché à sa solitude, et peu désireux de se faire des fréquentations.
Il faut dire que Mary sait se faire remarquer : la façon dont elle s'occupe de ses jeunes élèves ne passe pas inaperçue, puisque Jean-Pierre Hoschédé, le beau-fils de Claude Monet, raconte dans son Claude Monet, ce mal connu que Mlle Wheeler était l'une de ses "peintresses" (terme qui n'a rien de péjoratif et avec lequel les habitants et artistes désignaient les femmes peintres), célèbre pour son école de peinture pour jeunes filles. Mary s'investit également dans la vie du village. Elle fréquente la famille Butler, peint avec d'autres artistes.
Cette époque givernoise est évoquée dans une toile conservée en France, la Fille au jardin. L'on y voit une femme, tout de bleue vêtue, assise à l'ombre. En fond, on reconnaît la végétation luxuriante de ce bout de campagne normand. Un tableau qui évoque le jardin loué par Mary, proche de la maison Monet, mais également une coutume, celle du partage de modèles. A l'époque, il peut en effet arriver aux artistes de peindre un même modèle lors d'une même séance de pose, solution économique puisqu'elle permet de partager les frais. Mary se prête non seulement volontiers au partage de modèle, mais n'hésite pas non plus à payer la part d'artistes moins fortunés qu'elle. On peut ainsi retrouver la dame ci-dessous dans les tableaux d'autres artistes, vêtue de la même robe, portant la même ombrelle, figée dans la même position.
Fille au jardin, Mary Colman Wheeler, 1910, Musée des impressionnismes Giverny
Il est alors important pour l'artiste d'avoir un style propre, qui lui permette de se démarquer. La touche vibrante et colorée de Mary est ainsi un atout.
Mary cesse ses voyages givernois en 1913, mais n'arrête jamais de peindre. Elle décède d'un malheureux accident en 1920 : elle glisse sur une rue gelée et les complications de cette chute ont raison d'elle.
Mary Colman Wheeler, alors septuagénaire, en pleine séance de travail
Mary Colman Wheeler a ainsi eu une vie remplie. Elle a participé à représenter l'art états-uniens à l'étranger, elle a voyagé, s'est formée tout au long de sa vie mais a aussi et surtout aidé des jeunes femmes à découvrir l'art, à affiner leurs goûts, à oser s'exprimer. En somme, Mary Colman Wheeler a eu la vie qu'elle voulait mener : une vie dédiée à l'enseignement et à l'art. Une vie dont on peut encore s'inspirer aujourd'hui, en nous rappelant qu'il n'est pas interdit de rêver.
Pour en savoir plus : - Mary Wheeler Art Gallery - The Wheeler Schoo - Claude Monet, ce mal connu, Jean-Pierre Hoscédé - Musée des impressionnismes - Giverny, site internet
Sauf mention contraire, toutes les images proviennent du site The Wheeler School
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Des nouvelles de Bernard Émond
Quatre histoires de famille -- Des nouvelles du grand cinéaste québécois Bernard Émond. Un livre moins exigeant que ses films, mais qui dégage beaucoup de charme.
Sauf erreur, les Quatre histoires de famille d’Émond n’ont pas fait grand bruit quand elles sont parues en 2022. Peut-être qu’on a regardé le cinéaste comme un intrus qui débarquait dans la cour des grands. Son attention au monde, à la nature, aux gens – bien connue parce qu’il a martelé son credo sur de nombreuses tribunes au fil des années – s’y exprime pourtant de façon aussi juste que dans…
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#Émond#Bernard Émond#Camarade ferme ton poste#Charlevoix#Cinéma québécois#doukhobors#Gabrielle Roy#Hemingway#Kapuskasing#La neuvaine#Le journal d&039;un vieil homme#Le temps et le lieu#Littérature québécoise#mennonites#Nouvelles#Ontario#Paul Claudel#Petite-Rivière-Saint-François#Pour vivre ici#Quatre portraits de famille#Québec#Stachura#Tchekhov#Une banale histoire#Une femme respectable
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0️⃣ La lettre d’infO
Sélection quotidienne à destination des réseaux sociaux et autres messageries instantanées en provenance directe de mon infolettre 📧
1️⃣ Les Journées, j’adOre
Aujourd’hui, vendredi 04/10/24, Journée nationale des aveugles et malvoyant·es 🧑🦯 et Journée mondiale des animaux 🐾
Pour info, saint François d'Assise est considéré comme le premier défenseur de la cause animale ℹ️
2️⃣ L’actu, point trop n’en faut
Premier jour de la Fête de la science 2024 qui a lieu jusqu’au lundi 14/10/24. L’évènement est coordonné par la Turbine Sciences sur toute la Haute-Savoie. De multiples propositions dans l’agenda 🔬
Deuxième jour (jusqu’à dimanche) de la Vél'optimiste solidaire : 8e édition de cette randonnée itinérante mixte destinée aux personnes ayant eu des problèmes de santé ou atteintes d'un handicap. Un itinéraire à vélo entre Annecy, Chanaz, Sevrier et Sillingy ❤️
Cinquième jour de la Semaine Bleue qui se déroule cette année du 30 septembre au 6 octobre 2024. L’évènement englobe la Journée internationale des personnes âgées (mardi) et la Journée nationale des aidant·es (dimanche) 🧓
Dernière ligne droite de la Semaine européenne du développement durable (SEDD) qui a lieu du 18 septembre au 8 octobre 2024 👍
3️⃣ L’agenda, l’agendalp pour les ancien·nes
🧺 Un marché le vend. à Annecy ➡️ Marché de la vieille ville📍Rue Sainte Claire ⌚️ 7h-13h ℹ️ Au cœur des vieux quartiers, flânez entre les étales du marché le plus typique : les produits du terroir sur le marché alimentaire mais également les produits textiles et manufacturés 🍴
👀 Avant-dernier jour❗️Installation : Cavités habitées de Sarah Battaglia ➡️ Explorez la biodiversité visible et invisible au sein de cet espace refuge qu’est le cimetière (proposition artistique multi-matériaux) ℹ️ Jusqu’au sam. 05/10/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 7h30-20h 📍 Cimetière des Glaisins (rue de la Frasse) 🪦
🖼️ Première semaine❗️ExpO : Joël Burger ➡️ À travers son art, l’artiste invite le spectateur à plonger dans un univers onirique et poétique, où chaque toile raconte une histoire et suscite une émotion ℹ️ Jusqu’au mercredi 30/10/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 8h30-12h & 13h30-17h 📍 Mairie déléguée d'Annecy-le-Vieux (Place Gabriel Fauré) 👨🎨
⛵ Championnat régional : Voile radio commandée - DF 65 ➡️ Compétition sportive : Comme chaque année, le lac d'Annecy accueille cet évènement régional ℹ️ Jusqu’au lun. 07/10/24 🎫 0€ 📆 Ven 04/10/24 ⌚️9h-18h 📍 Club de voile (31 rue des Marquisats) 🌅
🖼️ ExpO : Portraits de Martine Richard, une artiste pour qui la peinture est une véritable évasion ➡️ Passionnée par la magie de l'aquarelle, elle explore la fusion des couleurs et de l'eau, créant des œuvres où l'émotion guide chaque coup de pinceau ℹ️ Jusqu’au sam. 09/11/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 9h-12h & 14h-19h 📍 Le Mikado Novel (2 place de l'Annapurna) 👩🎨
3️⃣ L’agenda, l’agendalp pour les ancien·nes
☕ Coup de cœur annécien : un lieu d’accueil et d’échange ouvert quatre fois par semaine et géré par des bénévoles ℹ️ Boissons sans alcool, livres, jeux (après-midi jeux de société) 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h30-16h30 📍 Café du curé (6 quai de l’Évêché, vieille ville) ❤️
🖼️ Deuxième jour❗️ExpO collective : I say hi, You say low, You say why, I say I don’t know ➡️ Peintures, installations, vidéos et performances ℹ️ Jusqu’au mar. 03/12/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h-17h 📍 Le Mikado Novel (2 place de l'Annapurna) ❤️
🖼️ Deuxième jour❗️ExpO : Rouge ➡️ Le travail de Marcel Savy oscille entre le figuratif et une abstraction guidée, lui permettant d’aller à l’essentiel tout en laissant place au rêve dans ses toiles ℹ️ Jusqu’au sam. 16/11/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 10h-18h45 📍 Artekné (Centre Bonlieu) 👨🎨
🖼️ ExpO BibliO : Carnets de voyages d'une famille annécienne à la Belle Époque ℹ️ Rédigés entre 1883 et 1912, ornés de photos et dessins, voyage panorama de l'Europe avec Annecy comme pied à terre 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 12h30-18h 📍 Médiathèque Bonlieu (Centre Bonlieu) ❤️
🖼️ ExpO : Au fil de la nature - Émotions et créations ➡️ Découvrez l'univers captivant de Hayat Chebah, où la nature prend vie à travers des sculptures et œuvres plastiques uniques en matériaux recyclés ℹ️ Jusqu’au ven. 18/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 13h-18h 📍 Forum Exposition Bonlieu 🎨
🖼️ Premier jour❗️ExpO : Aïe ! la note est sucrée ! ➡️ Faire le point sur l'augmentation spectaculaire de notre consommation de sucre depuis un siècle et de ses effets néfastes sur notre santé. Nous pouvons doser ce plaisir qui cause bien des tracas, si simples à prévenir ℹ️ Jusqu’au ven. 25/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 13h30-18h 📍Médiathèque La Prairie (3 rue du Travail) 👨👩👧👦
🖼️ Premier jour❗️ExpO : L'effet Matilda ➡️ Dans le cadre de la FDS, une exposition proposée par le CNRS, le Quai des savoirs et l’association Femmes & Sciences ℹ️ Jusqu’au sam. 26/10/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 13h30-18h 📍 Médiathèque Novel (7 bis rue Louis Armand) 👩🔬
🖼️ Première semaine❗️ExpO : Les Temps changent ➡️ Lauréats de la commande nationale d'estampes initiée par le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en partenariat avec l'Association de développement et de recherche sur les artothèques (ADRA) ℹ️ Jusqu’au sam. 30/11/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Médiathèque Louise Michel (5 rue François Vernex) 🎨
🖼️ Avant-dernière semaine❗️ExpO : Anima, quand le dessin s'anime ➡️ Visite commentée à 14h30, tarif inclus dans le billet d'entrée ℹ️ Jusqu’au sam. 12/10/24 🎫 3€ & 0€ (-18 ans, étudiants -25 ans) 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 14h-18h 📍 La FabriC, Fondation Salomon (34 av. de Loverchy) 🎨
🖼️ ExpO : La nuit est encore debout c'est pour ça que je ne dors pas d'Annabelle Guetatra ➡️ Dessins aux fonds vaporeux travaillés au pastel sec ou à l’huile ℹ️ Jusqu’au sam. 23/11/24 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Le Point Commun (12 avenue Auguste Renoir) 👩🎨
🖼️ ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Artiste shanghaïen inspiré par la peinture traditionnelle chinoise le Shanshui ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 14h-19h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 👨🎨
🧒 ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) 🎫 5€, 3€ & 0€ (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 16h-18h 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🧠
🖼️ Première semaine❗️ExpO : Premières gammes ➡️ Sophie Maffard a découvert dans la peinture un moyen d'exprimer ses émotions et de canaliser son surplus d'énergie, ce qui était au départ un simple exutoire est rapidement devenu, avec le temps, une véritable nécessité ℹ️ Jusqu’au ven. 18/10/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 16h-18h30 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) 👩🎨
🧒 Jeux du moulin : jeux de manipulation et d'initiation pour les plus petits, jeux de constructions ou de société pour les plus grands ℹ️ Spécial famille, les enfants doivent être accompagnés 🎫 Accès libre 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 16h30-18h30 📍 Espace Jean Moulin (Place Jean Moulin) ♟️
👟 Octobre Rose : 24h ensemble contre le cancer ➡️ Venez ramer contre le cancer sur les machines pendant 24h en relais. À 20h30, concert avec le groupe Funk You Up ℹ️ Buvette et petite restauration. Jusqu’au sam. 05/10/24 🎫 0€ 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 18h 📍 Grand Annecy (Aviron de Sevrier, 429 route des Mongets, Sevrier) 🩷
🖼️ Vernissage❗️ExpO : Claude Marthe ➡️ Artiste plasticienne 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 18h30-21h 📍 L'Atelier 9 (9 avenue de la Mandallaz) 👩🎨
🎶 Rencontre : Tradiflette et bidoyon ➡️ Soirée musicale et conviviale autour de chants et de musiques traditionnels, animée par Pascale Porcherot. Musiques et airs savoyards et alpins à l'honneur ℹ️ Dans le cadre du festival des Empreintes Sonores ⏱️ 2h 🎫 0€ 📆 Ven. 04/10/24 ⌚️ 18h30 📍 La R'mise (1 chemin du Vieux Meythet) 🥰
🎭 3 Petites fugues mathématiques (Chiendent Théâtre) ➡️ Entre histoires réelles et fictives, ce spectacle joue autant avec les maths qu’avec le public ℹ️ Dès 11 ans (spécial famille avec enfants) ⏱️ 50 min 🎫 0€ 🎟️ Sur réservation 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 19h 📍 Médiathèque la Turbine (place Chorus) 🧮
🎼 Le mythe d’Orphée ➡️ Concert articulé autour de cantates interprétées par Sandrine Hudry, soprano solo, et de concertos exécutés par Meïke Augustin, violon solo ℹ️ L’ensemble baroque La Jupiter (Benoît Bératto) propose un nouveau programme baroque 🎫 10€ & 0€ (-18 ans) 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 19h 📍 Église des Bressis (1 avenue de Prélevet) 🎶
📽️ Annecy Outdoor Handi Fest' ➡️ Projection de films avec échanges avec les participant·es, les associations et le parrain de la soirée Paul Bonhomme, alpiniste, ultra traileur et skieur de pente raide ℹ️ Places limitées ⏱️ 3h30 🎫 Payant 🎟️ Réservation obligatoire en ligne 📆 Ven. 20/09/24 ⌚️ 19h 📍 Cinéma Mégarama (1 rue Tremblay) 🎞️
🎶 West My Jam : comme chaque premier vendredi du mois ℹ️ Une Jam est un partage musical organisé ou non, où plusieurs musiciens peuvent se joindre pour créer et partager de la musique 🎫 Scène ouverte gratuite 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 19h-23h 📍 Best Western International 🏨
🎶 Apéritif musical surplombant la ville (dansez sur la terrasse) : Aperomix Neefa (funk afro disco tropical house) ℹ️ 🎫 Entrée sur donation pour récolter des fonds pour l'aide à l'éducation des enfants au Bénin 🎟️ Happy Hour jusqu'à 20h : tous les cocktails à 8€ 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 19h-3h (summer closing) 📍 Restaurant Tizzo (Nouvelles Galeries) 🎚️
👟 Ligue 2 : le FC Annecy (7e avec 12 pts) reçoit le Red Star FC (14e avec 7 pts) ➡️ Allez les Rouges et Blancs ℹ️ Neuvième journée (sur 34) 🎫 À partir de 7, 9, 10 et 11 € (en fonction des catégories) 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 20h 📍 Parc des sports (1 rue Baron Pierre de Coubertin) ⚽️
🎶 Scène ouverte ➡️ Les scènes ouvertes sont de retour pour une nouvelle édition : venez encourager et applaudir des artistes qui vous feront découvrir leur talent et leur univers ℹ️ RDV au Théâtre de Poche ⌚️ 1h 🎫 0€ 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 20h 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) ❤️
🎭 Théâtre : Folies au Manoir ➡️ Un crime a été commis au manoir de Jean-Eude et Marie-Christine… Réussirez-vous à dénicher le coupable ? ℹ️ À partir de 9 ans ⌚️ 1h20 🎫 19€ & 10€ (-18 ans et étudiant·es) 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 20h📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) 🕵️
🩰 Danse : L’Oeil nu - Maud Blandel ➡️ Quelles traces la déflagration imprime-t-elle dans nos mémoires ? Après l’explosion de l’étoile, que deviennent les pulsars, nés de l’accident ? ⏱️ 1h 🎫 14-29€ (adu.) & 10€ (enf.) 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 20h30📍 Bonlieu Scène nationale (Grande salle) 💃
🎭 Spectacle : Entrez dans la transe ➡️ Pour son troisième spectacle en solo, invitation de Karine Lyachenko à découvrir l'Hypnose qui fait du bien, celle qui réveille ℹ️ Vu au festival d'Avignon 2024 🎫 18€, 16€ (+65 ans) & 12€ (enf. jusqu'à 12 ans) 📆 Ven 04/10/24 ⌚️ 20h30 📍 Théâtre Les Têtes de l'Art (36 avenue de Chambéry) 😵💫
4️⃣ La météO (pour celles et ceux qui veulent vivre)
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : le temps devrait être un peu moins perturbé mais un vent de nord toujours bien présent devrait garantir une bonne dispersion des polluants. La qualité de l’air ne devrait pas beaucoup évoluer et être moyenne sur la région 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est faible (niveau 1) ➡️ Ambroisies, graminées : niveau 1 ; saule, cupressacées, armoise, autre : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 28/09 au vendredi 04/10/2024 inclus 🤧
Personnes allergiques : le chlore irrite vos muqueuses fragilisées par les pollens, évitez les piscines 😷
5️⃣ Les dictons (maximes et autres proverbes)
Trois dictons du jour pour le prix de deux : « À la saint François d’Assise, si tu bâtis, sois prudent pour tes assises. » 🏗️ « À la saint François, on n’a pas envie de rester chez soi. » 🏚️ « À la saint François, vient le premier froid. » 🥶
Et trois autres dictons du jour pour la route : « À la saint François on sème, si l’on veut et plus tôt même. » 🌱 « Pour la saint François, fait le haricot, paysan. » 🫘 « Sème à la saint François, ton grain aura du poids. » ⚖️
Pour celles et ceux qui aiment les bécasses : « À la saint François, la bécasse est au bois. » et « À la saint François, la bécasse est au froid. » 🐦
Pour celles et ceux qui préfèrent les oies : « À la saint François, de la patte d’une oie, le jour décroît. » et « À la saint François, de la patte d’une oie, pour les Rois, fou qui ne s’en aperçoit. » 🪿
Pour celles et ceux qui suivent un minimum : « Ne sème point à la saint Léger (02/10) si tu ne veux point de blé trop léger. Sème au jour de la saint François il te rendra grains de bon poids. Mais n’attend pas la saint Bruno (06/10), ton blé serait abruné (noirci). » 🤔
Pour les scientifiques : « Autant de jours que l’oignon de lys fleurit après la saint Jean (24/06), autant de jours que la vendange sera retardée après la saint François. » 🧐
6️⃣ Les fêtes (rigolO est le calendrier)
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un excellent automne à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍂
Bonne fête aux François d'Assise (il ne doit pas y en avoir beaucoup) et demain aux Fleur 😘
Bon cinquième jour de la semaine à tous et à toutes 🌄
9️⃣ L’ours (nette préférence pour le dahu)
Par JamesO (Presse & Édition)
L’actu, les infos, les nouvelles…
📷 JamesO PhotO à Annecy le 27/09/24 📸
JamesO © AlPy News ® StudiO 147 ℗ 2SC ™
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Anjelica Huston
Anjelica Huston n'est pas seulement Morticia Addams et la fille d'un réalisateur connu. Cette femme est une de nos modèles. Créative, interchangeante, émotive, battante, elle a toujours incarné une certaine modernité et du charisme. Elle a écrit un livre poignant sur sa vie hors-norme.
Ses portraits ont suivi le cours du temps comme un hommage aux époques, aux femmes et à la fête.
Créative, réalisatrice, actrice phenomenale dans les films : L'honneur des Prizzi en 1985 avec Jack Nicholson, Les Arnaqueurs 1990, La Famille Addams 1991, The witches 1990, Crimes et Délits, La Famille Tenenbaum 2001 , La vie auqtique en 2004, À bord du Darjeeling Limited 2007. Elle a reçu des prix prestigieux au cours de sa carrière, dont un Oscar pour son rôle dans L'Honneur des Prizzi.
Images inspirantes et féériques qui suivent le long cours de sa vie devenue icône !
Portrait Bob Richardson, à droit Warhol Polaroid.
Revue de presse des Inrocks
"De son père John Huston à sa liaison avec Jack Nicholson, de son métier de mannequin dans le Swinging London au Hollywood des années 70, Anjelica Huston dit tout dans des mémoires doux-amers... Ce qu'il y a assez vite de jubilatoire à lire Suivez mon regard, c'est qu'il nous plonge dans le Swinging London et le New York et le Hollywood des années 1970, parmi une foule de gens tous plus extravagants et anticonformistes les uns que les autres... Il y a un endroit et un envers dans la vie d'Anjelica Huston, de quoi nous agacer et de quoi nous émouvoir : un côté face où tout arrive avec une facilité exaspérante pour cette enfant du sérail, mais un côté pile plus sombre, torturé, comme s'il y avait toujours un prix à payer. Sa mère, plus ou moins dépressive depuis que son mari a fini par la quitter, se tue dans un accident de voiture à la fin des années 60, alors qu'Anjelica n'a que 18 ans... Reste une vie hors norme, parce qu'elle est née du bon côté au bon moment - quand Hollywood était encore une fête. "
(Nelly Kaprièlian - Les Inrocks, mai 2015)
"Je suis née à 18 h 29, le 8 juillet 1951, au Cedars of Lebanon Hospital à Los Angeles. Un beau et gros bébé de quatre kilos. La nouvelle a aussitôt été télégraphiée à la poste de Butiaba dans l'ouest de l'Ouganda. Deux jours plus tard, un coureur aux pieds nus arrivait avec le télégramme à Murchison Falls : c'était autour de cette chute d'eau sur le Nil, au coeur du Congo belge, que se tournait L'Odyssée de l'«African Queen». Mon père, John Marcellus Huston, était un metteur en scène connu pour son tempérament audacieux et son goût de l'aventure. Le projet avait beau passer pour téméraire, il avait réussi à embarquer dans cette périlleuse entreprise non seulement Katharine Hepburn, une actrice dans la fleur de l'âge, mais aussi Humphrey Bogart, qui lui-même avait fait venir sa femme, la star Lauren Bacall. Ma mère, enceinte de plusieurs mois, avait dû rester à Los Angeles avec mon frère Tony, âgé d'un an à ce moment-là. Quand le messager a tendu le télégramme à mon père, celui-ci y a jeté un rapide coup d'oeil, puis l'a rangé dans sa poche. Katie Hepburn s'est exclamée : «Pour l'amour du ciel, John, enfin, qu'est-ce que ça dit ?» et Papa a répondu : «C'est une fille. Elle s'appelle Anjelica.»
Extrait du livre
Elle sublime les oeuvres des artistes, stylistes de mode et les grands photographes comme ce collier de Calder "The Jealous Husband necklace" . On la retrouve dans les soirées mondaines de New york avec Warhol, les films à la mode et au bras de Jack Nicholson pendant 17 ans. Elle collabore avec Mickael Jackson et Francis Ford Coppola pour un film 3D en 1986 pour Disney "Captain EO" elle est une méchante reine extraterrestre appelée « The Supreme Leader ».
Anjelica Huston par Richard Avedon,1976
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Littérature - “Rocky, dernier rivage” de T.Gunzig : dystopie et matérialisme seuls au monde
C’est un fait : l’argent façonne, répare, comble. Mais qu’en est-il dans un monde exempt de toute matérialité ? Qu’en est-il quand la dernière étincelle d’humanité s’est éteinte ? Ce sont les questions posées par Thomas Gunzig dans ce roman, que j’ai eu l’occasion de découvrir dans le cadre de ma participation au jury du prix Roman des étudiants de France Culture. A travers quatre personnages aussi antipathiques que caricaturaux, l’auteur dresse le portrait d’un monde post-apocalyptique où tout ce qui régnait sur notre société a disparu, et dénonce le caractère fallacieux, presque risible, des préoccupations contemporaines.
Un cocktail de virus a décimé l’humanité (petit clin d’oeil ironique à l’actualité des dernières années). Il ne reste plus que Fred, Hélène et leurs deux enfants, Jeanne et Alexandre, dans une maison paradisiaque sur une île déserte. Le dernier rivage, c’est eux, c’est cette famille déchirée où le dialogue est rompu, où l’intimité a fanée. Tous se sont plus ou moins accommodés à leur sort, chacun à leur manière : Hélène par les anxiolytiques, Jeanne par les teen series, Alexandre par les retraites sur la plage en musique et Fred par la constante vérification du bon fonctionnement des structures de la maison. La vacuité de leur existence n’a d’égal que les subterfuges qu’ils tentent de trouver pour tromper l’ennui. Par-delà ce fatalisme, on trouve Ida et Marco, leurs “employés” (terme qui va vite disparaître compte tenu du pied d’égalité sur lequel la fin de l’humanité les dépose), qui vont faire office de balance entre l’ancien monde et le nouveau. L’opposition entre Fred, homme privilégié symbolisant la réussite sociale et professionnelle, et Marco, subalterne issu d’un milieu défavorisé, illustre le rapport entre deux classes forcées de se côtoyer et de coopérer dans une situation de crise. On peut également noter le jeu de miroir plutôt pertinent entre Hélène qui ne cherche qu’à fuir sa propre existence et sa fille qui subit la frustration de ne pas pouvoir vivre la sienne pleinement.
Un roman percutant dont la sous-lecture caustique offre un regard piquant sur les rapports humains et comment la technologie et la modernité ont modifié leur nature, tout en pointant du doigt le gouffre des inégalités qui façonne le paysage sociétale.
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France
Les Inrockuptibles, 11/6/97
hallelujah
par Jean-Daniel Beauvallet
On n'oubliera jamais la première fois où l'on a entendu Jeff Buckley, il y a trois ans : à l'évidence, on assistait à la naissance fulgurante d'un artiste majeur. Surdoué à la fragilité impressionnante, il faisait immédiatement don d'un album appelé à devenir un classique et promettait d'aussi belles choses à venir. Elles ne viendront pas.
On avait très bien connu son père. Pour s'être trop souvent perdus dans la débauche de se "Happy time", de ses "Happy sad", on savait déjà que cette famille était infréquentable pour qui voulait gérer, à la baguette, ses émotions. Trop de liberté pour nos organismes habitués à la climatisation, trop d'espace pour nos oreilles domptées : on peut dire que la découvert de Tim Buckley nous fit gagner du terrain, mais aussi perdre les pédales. Pour la première fois, vague à l'âme s'écrivait divague à l'âme. Pour la première fois, un musicien portait son sexe, gigantesque, au milieu du front et n'avait pas l'air ridicule - un rien Jumbo l'éléphant - de Jim Morrison. Toutes les chansons de Tim Buckley dégoulinaient de sexe et donc de mort.
On n'a jamais été particulièrement à l'affût des dynasties, des Monaco aux Lennon, ces histoires de mauvais sang et de cuillers d'argent - même le fils de Leonard Cohen devra, on y veillera sévèrement, passer son examen de passage comme les autres. Mais lorsque débarquèrent les quatre titres de "live at Sin-é", le premier maxi de Jeff Buckley, enregistré au coeur de l'intelligentsia bohème de New York, on se prit immédiatement d'affection pour cette voix voltigeuse qui psalmodiait l'insensé, pendant qu'une guitare étranglée mais brutale s'offrait de spectaculaires torsades. Jeff Buckley y révélait déjà un goût prononcé pour le papillon en milieu hostile, prenant tous les risques de noyade sur des reprises gonflées de Piaf ou Van Morrison. On sentait déjà Jeff Buckley largement au-delà de la peur du ridicule, de la chute - il faut se détester pour se mettre à ce point sur la selette, pour s'exposer en première ligne aux balles. On connaît peu de premiers singles possédant une telle ferveur, un tel panache : il y avait là de quoi, déjà, haïr ou adorer Jeff Buckley ? Lui avait visiblement choisi son camp : se détester. Trop beau, Jeff Buckley ne parlait pourtant de son corps qu'avec dégoût, s'amusant constamment à s'enlaidir. Là où tout autre artiste aurait tenté de tuer le père - ce cher étranger dont, malgré les ordres stricts de sa maison de siques aux journalistes, il parlait d'autant plus volontiers qu'il ne le connaissait presque pas - , lui décida de se tuer. A 13 ans. "Pour l'état civil", nous confiait-il, "je suis Scott Moorehead. Mais ce nom appartenait au passé : c'était celui de mon beau-père. Et puis ce prénom, Scott, j'en avait assez de l'entendre chargé de reproches : "Scott, fais pas ci, Scott, fais pas ça." Il me fallait une nouvelle identité pour me détacher de cette première vie, un changement radical, devenir quelqu'un d'autre, devenir quelqu'un, tout simplement. Je n'étais rien. C'est là que je suis devenu Jeff Buckley."
Sur les premières photos de presse - il fallait alors supplier les labels pour obtenir les photos de Buckley, o tempora o mores - on reconnut, stupéfait, le portrait appris par coeur au dos des pochettes de "Greetings from LA" ou "Starsailor" : ce regard plein de morgue et de tristesse scellera, plus que tout test génétique, la filiation entre les deux hommes à la beauté énervante. Ainsi parlait alors Buckley junior : "Je me fiche d'être un chanteur de gospel ou un gospel de blues, mais il y a quelque chose dans ma musique qui ouvre les portes de mon subconscient. Quand je chante, c'est comme si un mystérieux individu s'insinuait en moi."
Sur le moment, on ne se posa pas la question : qui s'introduisait ainsi en Jeff Buckley ? Le père, le diable, ou le Saint-Esprit ? A l'époque uniquement distribué par le petit label Big Cat, ce maxi dormira longtemps dans les placards de la major Sony, qui avait entre-temlps hérité de l'enfant chéri des bas-fonds chic de Manhattan. Décente ou plus vraisemblablement ignorante, sa major américaine n'utilisera jamais les écoeurantes mauvaises manières du marketing pour "créer le buzz", "lancer le produit" : on évitera ainsi les stickers "Vous avez aimé le père ?Vous adorerez le fils" ou, plus élégant dans la dégueulasserie, "Jeff Buckley tue le père". Au début de l'été 94, sa filiale française distribuera, à tout hasard (personne ne pouvait alors imaginer que cet album exigeant obtiendrait un disque d'or ici même), quelques cassettes aux plus pressants quémandeurs. Pendant des semaines, on détesta "Grace". Mais avec cette suspicion admirative que l'on réserve à ceux dont on sait qu'ils nous domineront un jour, sans rémission.
Pendant ces quelques semaines d'été où "Grace" ne fut qu'une cassette, on s'amusa à résister à cette musique à la liberté affolante, bien décidé à ne pas céder à ses caresses griffantes, à faire monter le plaisir dans un prélude à l'érotisme déstabilisant. "Trop doux et enivrant, je me sens en déséquilibre" susurrait "Lilac Wine", première grande victoire de cet album qui allait infliger à nos réticences de lourdes pertes. Car tour à tour, chacune des chansons de "Grace" devint notre favorite, se vengeant sauvagement de ces quelques semaines où on leur avait fermé la porte, brisant toute paix intérieure, mettant les pieds sur nos convictions, humiliant nos discothèques. Curieusement, le même mois sortait "Dummy", l'album de Portishead. Si un jour on vous demande à quoi ressemblait la musique la plus belle et la plus capricieuse écritre dans les années 90, vous n'aurez qu'à répondre "Au mois de septembre 94." Lui aussi asservi par ce disque obsédant, Gilles Tordjman écrit, dans la chronique de cet album du mois des "Inrockuptibles" : "Pas besoin de trente-six écoutes pour deviner que ce Prométhée stupéfait ira aussi loin que sa course à l'abîme le lui permettra.Il est de ceux qu'André Suarès nommait "les grands vivants" : ceux pour qui la sensation d'exister ne se goûte que sur fond de risque permanent. Il est de ceux qui vont trop loin. Tout son disque proclame une logique de l'outrepassement, où le beau et le laid, le bien et le mal n'ont plus cours. Jeff Buckley est au-delà du goût. (...) La transe n'est pas prosélyte : on peut choisir de ne pas y entrer, pour goûter ailleurs des plaisirs plus raisonnables. Il est dès lors parfaitement concevable de ne pas entrer chez Jeff Buckley comme on se refuse, pour certains, à entrer chez Albert Ayler ou chez Oum Kalsoum. Mais il faut alors savoir ce que l'on perd : une certaine qualité du vertige sauvage, une cruauté de la joie, une algèbre des extrèmes."
On rencontra Jeff Buckley pour la première fois à Atlanta, la lugubre capitale d'un Etat - la Georgie - qui, partout ailleurs, n'est que beauté sur terre. Parfaitement inconnu en Amérique, où son nom est maudit, Jeff Buckley joue ce soir-là dans un chouette petit club tout noir du quartier latin de Little Five Points. On ressortira dans la nuit douce de Georgie passablement secoué : la température avait mystérieusement dégringolé de dizaines de degrés en moins d'une heure, la ville avait changé, la vie avait changé. Pas une de ces conversations débonnaires d'après-concert, aucune envie d'aller s'en jeter un dernier : Jeff Buckley nous avait donné de quoi tourmenter l'esprit pendant de longues heures. Car rarement jusqu'alors s'était-on pris un concert dans les tripes avec une telle violence : ce qu'on vit sur scène était insensé, proprement inhumain. La guitare priait, la voix faisait des ronds de fumée, la batterie était tour à tout caressée et massacrée, la basse fouettait, claquait. On y vit un Jeff Buckley tellement habité par ses chansons que ses yeux se révulsèrent, préférant fermer les volets que de tenter d'apprivoiser la tempête qu'il venait de semer. Quand il rouvrit les yeux, l'orage momentanément éloigné, on sentit qu'il était allé très loin - son air hagard en diasit long sur son jet-lag. On y commpris ce que les anciens appelaient transe, quand la musique devient ce poison complexe qui attaque les sens, se fraie un passage vers les zones les moins fréquentables du cerveau et tire les ficelles. "Pour moi, la transe, c'est la parfaite unité entre ce corps et cet esprit. Il n'y a plus la moindre séparation entre ce que je dis et ce que je ressens. C'est comme le sexe : il arrive un moment où on ne peut plus intervenir."
Jeff Buckley, ce soir-là, avait totalement perdu le contrôle, comme le chantait Joy Division. C'était fascinant mais aussi très inquiétant, car on savait qu'il ferait forcément de mauvaises rencontres sur la face cachée de sa cervelle. Impression confirmée lors d'un entretien difficile, où l'on sentit Jeff Buckley déjà un peu largué, un peu absent, plus Foudre Bénie que rock-star gérant sa carrière à l'économie. On écrivit alors "S'il résiste aux démons familiaux - mal vivre, drogues et excès - , Jeff Buckley faussera à jamais compagnie au père castrateur." Car l'entretien confirma, sans la moindre esbroufe de rigueur anglaise, sans le moindre goût pour le spectaculaire, que Jeff Buckley était prêt à tout, ennemi de toute idée de raison, sa musique et sa vie marchant précisément main dans la main sur la même corde raide : "Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours détesté le confort. J'étais un casse-cou qui refusait la stabilité." Ou, quand on lui demande s'il existe des moyens artificiels d'atteindre l'extase qui irradie son visage sur scène : "J'aime prendre de la drogue. Il n'y a rien de mal à ça, elle ouvre de nouvelles voies. Le danger, c'est de tout mettre sur le dos de la drogue, de ne plus accepter ses responsabilités en faisant porter le chapeau à l'héroïne. Là, on devient comme un aveugle qui ne peut plus sortir sans son chien. Et le chien ne sait pas forcément où traverser la route, comment éviter de se faire écraser. Je pourrais m'en passer mais entre elle et moi, c'est une vieille histoire qui remonte à l'enfance." Horriblement attachant, il saura traduire en quelques mots - ces mots simples que l'on cherchait, depuis des semaines, du mauvais côté du dictionnaire, vers la poésie - ce qui faisait de son disque une expérience aussi étrange, aussi perturbante : sa féminité. "Ma mère était magnifiquement tolérante, on passait de la joie de Sly and The Family Stone à Judy Garland sans se poser de questions. L'éclectisme, c'est une vraie qualité de femmes.Les garçons sont tellement sectaires." Il nous le confirmera un an plus tard : "Moi, je n'arrive pas à chanter comme un enfant : je chante comme une femme." A Atlanta, on avait cru au miracle, on s'était sentis les témoins privilégiés d'un concert qui dépassait totalement le frêle Buckley, qui l'avait submergé, doublé sur la bande d'arrêt d'urgence. Quelques semaines plus tard, au Passage de Nord-Ouest parisien, il rééditera le même exploit - effrayer, terrasser, séduire et brûler - avec un concert totalement différent mais tout aussi vital. Beaucoup y pensent encore quand on évoque, au nom de la musique, la liberté d'expression.
Son album à peine sorti, Jeff Buckley s'interroge déjà sur ses rapports avec une industrie qu'il sait inadaptée à ses besoins.à ses envies de durer comme ça, à son petit niveau, sans progresser, sans objectif autre que de survivre de sa musique. Car les choses sont immédiatement claires : il est la plus belle star que l'on ait rencontrée depuis des années mais, exactement comme Beck, se passerait volontiers de ce charisme - cette malédiction, ce boulet. Il a beau affirmer n'être là que pour la musique, se dégoûter lui-même physiquement et mépriser les gazettes de la mode, on sait déjà qu'une telle personnalité ne jouera pas éternellement pour les étudiants new yorkais du café Sin-é. Triste milieu, avec sa dictature du plan de carrière, où l'on est condamné à triompher ou à échouer mais jamais à simplement vivre son petit bonhomme de chemin - heureux Miossec ou Nick Cave, préservés de cette course au maillot vert de meilleur sprinter par leurs labels indépendants, ravis même quand ils arrivent dixième de l'étape, pourvu qu'il arrivent dix ans de suite dixième de l'étape.
En quelques mois, on revit souvent Jeff Buckley, devenu star en France, où son romantisme déglingué allait trouver son plus beau refuge sur terre. Il offrit ainsi, au Bataclan, un concert phénoménal, à la tension presque intolérable physiquement. La tournée "Grace", débutée en 94, durera deux ans - un des plus scandaleux pressage de citron jamais vu de l'histoire de la musique récente. Car Jeff Buckley n'est pas ce surhomme auquel, à longueur d'épuisantes tournées américaines, de faire le beau à la radio, puis de signer quelques albums chez le disquaire local avant d'affronter le mépris, l'hostilité ou, pire, l'indifférence de publics pour qui il est, trop souvent, la simple première partie, la bande-son des Budweiser d'avant-concert.
C'est à cette époque que l'on revit Jeff Buckley à Cleveland. Epuisé, recroquevillé, coincé dans une machine standardisée - celle à fabriquer les tubes, en pressant les hommes -, il ne parle plus en phrases, mais en murmures monotones. En moins de vingt mois, il a vieilli de dix ans, se sent pris au piège. Son regard est spectaculairement absent, fixant pendant toute l'interview un point de la pièce - on regarda après son départ : juste un mur, tout blanc.Lui qui ignorait jusqu'alors tout de la langue de bois se rend compte qu'au pays de Kurt Cobain, il vaut parfois mieux être économe de son soufre, radin d'une inadaptation que l'on a vite fait de transformer en argument promotionnel. Bref, Jeff Buckley TM échappe un tantinet à Jeff Buckley. "Tant de conneries sont racontées sur les morts mythiques du rock - et je suis bien placé pour en parler. Tant de lâches ont besoin d'artistes pour vivre, par procuration, le danger... Des gens, autour de moi, me poussent aux excès et ont l'impression de les vivre à travers moi. C'est si romantique et si confortable d'envoyer les autres au casse-pipe à sa place."/FONT>
Ce soir-là, en première partie humiliante de Juliana Hartfield, à l'Agora, triste hangar à musiques de Cleveland, on trouva Buckley le geste morne, le chant absent, le désir maltraité. Sa musique, autrefois faite d'étincelles et d'inouï, rentrait dans la norme, dans sa coquille, dans la routine.A aucun moment Jeff Buckley ne sembla traversé, transpercé comme à ses débuts, par ses propres chansons. Il les évite, les étire sans joie, les aligne comme autant de petites défaites contre lui-même. Lui que l'on avait trouvé guitariste ahurissant - alors qu'on ne regarde pas ces choses-là d'habitude - traite son instrument comme l'impose le rock : sans grande imagination, parce qu'il faut bien faire du bruit. Riend e cet amoureux, qui quelques mois avant nous confiait : "Pour moi, la musique est intimement liée à la guitare, il est normal que je cherche à en explorer toutes les possibilités." Comme si, après avoir épuisé le Kama-Sutra sonique, il n'accordait plus à sa guitare que quelques paresseuses baises en missionnaire."Depuis un an, je n'ai pas été capable d'écrire une chanson. Toujours en tournée, pas moyen de prendre la moindre distance. Mes muscles se sont atrophiés, la frustration devient physique. Je me sens cheap et inutile.Il faut que je me remette à écrire. Quand je me vois, j'ai honte : je ne suis qu'un pantin traîné de salle en salle."
On se mit alors en colère contre sa maison de disque américaine, esclavagiste sans foi ni loi qui mettait ainsi en péril ce que Buckley - scandaleusement gâché à faire le VRP de ses chansons - possédait de plus précieux : écrire et jouer. Son dernier concert parisien eut lieu quelques semaines après, dans un Olympia à la religiosité rare. Depuis, on ne communiqua plus avec Buckley que par dépêches : il était en studio, avait enregistré avec Pati Smith (son rêve d'enfant), avec Tom Verlaine, avec John Cale. On a attendu, attendu, mais la bonne nouvelle n'est jamais venue. Des sources incertaines nous affirmèrent qu'un album avait été achevé mais repoussé par sa maison de disques, à laquelle il fallait désormais du concret, de l'or massif. Il y a un mois à peine, son management nous téléphonait : Jeff Buckley, désormais trentenaire, pourrait nous recevoir cet été, sur le mixage d'un album qui devait sortir début 98. Il était, depuis février, en studio à Memphis.
Le jeudi 29 mai, il partit se promener au bord du Mississipi, avec son ghetto-blaster et sa guitare. Selon ses amis, il aurait été emporté, alors qu'il jouait sur les bords du fleuve malgré une pluie battante, par la vague provoquée par un navire. Une autre personne affirme pourtant l'avoir vu faisant la planche sur le dos, tout habillé, dans les mêmes eaux boueuses du Mississipi. Il chantait à tue-tête. Une de ses chansons disait : "Mon temps s'écoulé, je n'ai pas peur de mourir. La pluie tombe et je sais que mon heure est arrivée. Elle me rappelle le chagrin que je laisserai peut-être derrière moi. Et je les sens noyer mon nom."
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Une vie comme les autres - Hanya Yanagihara
Je n’ai qu’une seule règle lorsque je m’adonne à la lecture : tu finis ce que tu commences. Une seule fois, cette règle fut brisée, par le livre Hôtel Adlon de Philip Kerr. Le billet d’aujourd’hui ne porte cependant pas sur ce livre, mais sur celui qui aura passé proche d’être la deuxième exception : Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara. 816 pages de pure souffrance, autant pour moi que pour les personnages, une véritable ode à la douleur. Un 816 pages qui, en temps normal m’aurait pris une journée et demie à lire, m’aura pris 3 mois à terminer sans compter le 4 mois de pause supplémentaire.
La quatrième de couverture propose un récit croisé mettant en scène quatre amis à travers leur vie, débutant par leur temps à l’université jusqu’à la fin de leur vie. Les quatre jeunes homme auront à combattre amour, dépression, drogues et alcool. J’étais donc avertie, d’une certaine façon, du ton de ce roman, mais rien n’aurait pus me préparer à la gamme d’émotion que j’aurais à vivre au cours de ma lecture.
L’écriture en elle-même est magnifique. J’ai encore une fois assisté à une maitrise de la langue anglaise (j’ai originalement lu le roman en anglais) permettant de faire ressortir les émotions des personnages. S’il s’agissait seulement du niveau d’écriture, ce livre se mériterait un 5/5 en matière de citations possibles. Là où Hanya Yanagihara m’a perdu fut dans l’approfondissement des personnages. Il est clair que l’auteure a mis l’accent sur un personnage en particulier : Jules. Alors que J-B s’est retrouvé abaissé à son problème de dépendances aux drogues, Willem pris dans son rôle d’amoureux et que Malcom a lentement mais surement fondu dans le décor, Jules vivait tous les maux de la terre. Sérieusement, tout ce qui peut arriver de mal à un être humain lui est arrivé et même plus.
Je comprends que, d’un certain côté, ce choix probablement été fait pour représenter le fait que pas toutes les relations d’amitié durent dans la vie, et pour ce faire, l’auteure devait choisir un personnage plus central, mais, de l’autre côté, j’aurais vraiment aimé en savoir plus sur les trois autres amis.
Chacun des quatre amis a une facette à laquelle je pouvais m’identifier : l’incertitude de Malcom par rapport à son identité professionnelle, personnelle ainsi que sexuelle, le problème de dépendance aux drogues de J-B, la loyauté de Willem envers son meilleur ami et éventuel amoureux Jules, et les problèmes d’autodestruction et d’automutilation de Jules. À quatre, les personnages formaient un portrait semi complet de ma personne. C’est pourquoi j’aurais voulu en apprendre plus sur le cheminement de Malcom et la rémission de J-B.
La raison pourquoi j’ai passé proche de ne pas le finir était simplement parce que je n’en pouvais plus de Jules. Sur le moment, je me suis retrouvée à vouloir fermer le livre juste pour ne plus avoir à entendre parler de sa douleur. À chaque nouvelle souffrance, le livre devenait plus lourd et plus ennuyant. Je m’accrochais à la possibilité de lire un des autres personnages bientôt, mais cela ne venait que rarement. Je n’ai que découvert son importance pour moi qu’avec le temps et la rétrospection, et encore là, elle est basée sur les grandes lignes et les moments dont j’ai choisi de me rappeler, le livre lui-même, je vous le rappelle, n’est rien de moins qu’une ode à la souffrance.
D’une certaine façon, Une vie comme les autres m’a servie comme thérapie de la douleur, me forçant à sympathiser non seulement avec mes proches par l’intérim de la famille des personnages, mais avec moi-même également. Une fois remise de ma frustration, j’ai pu commencer à penser à moi et comment je pourrais m’améliorer. J’ai recommencé à prendre soin de moi-même et puis tout a porté fruit. Il y aura toujours des jours plus difficiles, mais je me sens mieux équipé pour les attaquer la tête haute et en ressortir sans trop de dommages collatéraux.
Cela étant dit, je suis quand même contente de l’avoir lu en anglais. La version française comptant 1124 pages, soit 200 pages de plus que la version anglaise, je ne suis pas sûr que je me serais accrochée aussi longtemps que je l’ai fait.
J’en profite également pour vous avertir officiellement : si vous compter lire ce livre bientôt, quitte à ce que soit juste le rajouter à votre PAL, vous n’y trouverez pas une once de plaisir qui ne sera pas taché par une nouvelle douleur dans les prochains moments. Il ne s’agit pas d’un livre à lire lorsqu’on veut se remonter la morale. Une vie comme les autres ira vous chercher au plus profond de votre être pour y faire remonter les sentiments les plus détestable. La magie, si magie pour vous il y aura, s’opèrera après la lecture.
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