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Des nouvelles de Bernard Émond
Quatre histoires de famille -- Des nouvelles du grand cinéaste québécois Bernard Émond. Un livre moins exigeant que ses films, mais qui dégage beaucoup de charme.
Sauf erreur, les Quatre histoires de famille d’Émond n’ont pas fait grand bruit quand elles sont parues en 2022. Peut-être qu’on a regardé le cinéaste comme un intrus qui débarquait dans la cour des grands. Son attention au monde, à la nature, aux gens – bien connue parce qu’il a martelé son credo sur de nombreuses tribunes au fil des années – s’y exprime pourtant de façon aussi juste que dans…
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Le capitaine 1
Dans le ciel bleu d'une nuit d'hiver, des traînées abordaient un dégradé vert. Aucun nuage n'était sorti, et pourtant, on ne pouvait pas voir à plus de 10 mètres devant soi. Un brouillard épais masquait la glace flottant sur l'eau salé de la mer. Je pensais aux cimetières... à tous ses morts étalés par terre... Et redevenue poussière... Ils s'étaient redonnés à la mère... Je lève les yeux et je m'aperçois que dans le ciel, il y a le même nombre d'étoile que d'être redevenue poussière. Telle la mère, je me nourris du spectacle offert par la mer en observant le reflet de ce paysage directement dans l'eau calme de la mer d'huile.
Puis, méchamment, horriblement, fracassant le silence, un bruit d'explosion retentit. Une fumée âpre tache le beau paysage. Une personne sortit de la fumée en toussant au même moment que je quitte mes pensées. De suite, je repris connaissance de la dure réalité. J'étais sur un bateau. Un très beau bateau avec trois mats et toute la voilure avec. La Voilure était tellement brillante, tellement blanche et tellement fine, qu'elle se montrait comme embrassé par le ciel du soir. Le bateau était vieux d'apparence, mais il venait de sortir du chantier naval. Le bois, les planches, la cale, la cabine, les quartiers de l'équipage... Tout était neuf. L'équipage de ce navire était composé de 3 dizaines d'hommes et de femmes tous volontaire, ou contraint par d'autre que moi. Oh, je ne me suis pas présenté, je suis Kaeya Capitaine du navire Anchor, pour vous servir. Un oiseau me fit reprendre corps à mes actions et je regarde de loin la trappe de la cale, "Qu'est-ce qu'il se passe ici ?" dis-je de ma voie forte et implacablement grave. D'une voix rocailleuse on me répondit : "Rien de grave capitaine, juste une petite poudre qui a pris feu", je donna l'ordre de nettoyer et de réparer et 5 matelots se mirent au travail.
Je me remit à observer le noir de la mer et le ver du ciel. Je savais que l'ont pouvait difficilement me voir à cause de ma peau mate. Mes cheveux, aussi sombre que l'eau bleu foncé de la mer. Avec le peu de lumière que nous laissât se nouveau jour, Seule mes vêtements était visibles. Mon assortiment de fourrure blanche et bleu sur les pointes tombant d'une de mes épaules, avec les motifs blanc et bleus de ma veste sans oublier mes épaulières et ses coutures en or; me rendait plus visible que mon bas simple noir. Pied nu, je ressentait le froid de l'air et du sol en bois de mon navire. Lui aussi avait froid, mais il ne se laissât pas abattre et restait dans l'eau froide sans broncher. Ce froid n'était pas assez froid pour qu'un capitaine reste terrer dans sa cabine au chaud. Aussi, il laissait chaque fenêtre ouverte dans sa cabine pour que le froid s'installe et qu'il puisse lui aussi, bénéficier des mêmes intempérie que son navire à quelques exceptions prêtes.
Il haïssait la chaleur, il haïssait les vêtements chaud, les maisons, les cheminées, la lumière jaune mais il aimait le soleil. Grace à lui, il possédait la peau bronzé et il pouvait observé de ses yeux bleues ses couchers et ses levers. Depuis son plus jeune age, il se couchait et se levait en même temps que celui-ci. Il lui adressait chaque jour un sourire que ses lèvres montrèrent fin, ce simple sourire suffisais à le remplir d'énergie pour passer la journée qu'elle soit pire ou plus mauvaise que la veille. Il toucha le diadème en or qu'il avait autour du coup, c'était un cadeau de Jean quand il a accepté de prendre le poste de capitaine de la garde de l'Ordre de Favoris.
JE regardait encore le ciel, je laissait mon regard vagabonder entre les différente étoiles, tantôt il regardait une naine jaune, tantôt il regardait une naine bleu... Tout ça pour se poser sur la lune qui était si grosse qu'elle paraissait à porter de main. JE tend la main ver elle, puis en tournant le poignet ver le haut, et je ferme mon poing. Ce geste n'avait rien de significatif pour lui. C'était un geste comme un autre. Je regarde une dernière fois le ciel, une dernière fois la mer et aussi le pont. Je finit tout de même par me faire violence et arracher mon regard de ma vie et de me tourner pour avancer de quelques pas. Je me trouve maintenant dans ma cabine. Sans aucun doute l'endroit le plus froid du navire.
Il n'y avait rien de bien exceptionnel dans ma cabine, seulement quelques tapisserie brodées en or, des tableau, des joyaux, de l'argenterie, des lames allant de l'épée à deux mains à la lance en passant par la simple lame et grimoire. D'autre tissue était étalé par ci et la, quelque sculpture plaqué or, de l'ivoire et bien d'autre babiole que j'ai amassé dans mes aventures. Mais rien de bien précieux à mes yeux. Ce que j'avais de précieux dans ma vie d'antan, je l'ai perdue en même temps que j'ai eu mon navire. Il représente tout pour moi. Mon navire, mon navire et encore mon navire. Nous sommes comme lié par le sang, il est mon corps, je suis son sang. C'est le pain, je suis le vin. Il est le corps, je suis l'esprit. En temps idem ou je pense cela, je ferme mes fenêtres. Perdue dans mes penser, je n'hésite pas à malmener quelques babioles pour me former un passage. De cette dernière penser qui me resta dans la tête, s'ensuit un mal-être et une incompréhension. Je m'allonge dans mon lit et en regardant le plafond, je me mit à penser. « C'est quoi l'esprit ? Qui est cet esprit ? À quoi il ressemble ? Comment il est ? Depuis quand il est la ? Depuis quand il existe ? » Toute ses questions sans réponse se répercute dans mon esprit et m'assomme. J'ouvre les yeux, perdu. Ma première question est « ou suis-je », question logique quand on ne sais pas ou on est.
Je n'aurais jamais penser que l'ont me répondrais, pourtant, une voie plutôt grave mais avec des consonance aiguë se fit entendre « tu es la ou tu es ». Cette réponse était vrai, mais elle ne m'apporta pas plus de précision sur ma question. Restant dans mon incertitude, je me demanda intérieurement « qui m'a répondue ». Et, ceci était tellement étrange que c'est une voie de femme qui me répondit « c'est moi, qui t'ai répondue ». Je me lève sans pouvoir prendre de repère, en effet, il n'y avait ni sol, ni mur, ni plafond, ni même de gravité. Cela devrait me faire peur, pourtant je reste calme intérieurement. Quelque chose me disait que je risquait beaucoup si je commençait à paniquer. Je regarde donc, le... Pardon, la nouvelle venue. Je tomba inconscient et tout devient noir.
Je me réveille difficilement, gardant les yeux fermé j'écoute ce qu'il ,se passe. La mer se déchaîne contre mes fenêtres, l'eau se déversa dans la cabine et ne tarde pas à mouiller mes draps. J'ouvre mes yeux et tente de me lever... J'ai bien dit « tenter » car je me retrouve à terre en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. En ignorant la douleur, je me lève et je cour ouvrir ma porte pour observer mes matelots s'affairer sur le pont et la mer en fureur. Je lance mes ordres et le contre-maître lance des insultes pour motiver les autres hommes. La mer n'est que vague et tempête, dans cet immense chaos le bruit et la violence des chutes d'eau je n'arrivais pas à m'y retrouver. Quels repère prendre ? Voilà la question de chaque tempête. On pouvait facilement s'effondrer inerte sur le sol quand la violence fait partit de la vague, ou encore se faire emporter, ce qui était bien plus violent. Car un navire ne va pas lui même mettre en danger son fragile équipage pour recueillir un seul d'entre-eux. J'entendis un matelot crier en se faisant emporter par une vague... Mais son cri s'éteignit. Je m'élance à la barre, poussant à terre le matelot qui s'y trouvait et regarda devant mon navire pour affronter cette tempête. « Capitaine, La Géante ! » un matelot s'était écrié en voyant la prochaine vague. Je tourne brusquement la barre en sens contraire du vent en criant « Ce n'est pas aujourd'hui que s'éteindra la légende du Prince Des Mers ! »... Et la vague se fracassa sur le pont et le navire se retrouva perpendiculaire au « sol ». La situation était désespérée, pourtant la géante était passer et le peu de matelot restant était en bonne forme. Après quelques heures encore ou l'on brave cette tempête, nous reussîmes à sortir de cette zone tumultueuse et nous regagnons aussitôt le ciel bleu et la mer calme des Arranges.
J'eus peur pour mon navire, aussi je dépêcha un marin me faire l'état des lieux. LE contremaître vient me voir après qu'il soit partit « on a eu chaud capitaine, j'ai rarement vu une Géante aussi grosse» dit-il, « oui, elle était exceptionnel celle ci. Heureusement pour nous nous sommes toujours la. JE plain les camarades que nous avons laisser dans la tempête. » répondis-je sur un ton grave, auquel on ajouta un silence pesant sur tout le pont. Ce silence vient d'être brisé par le matelot venue faire son rapport. Seulement la quille abîme, certaine voile arraché et un mat endommagé, franchement... Je pensait que les dégâts serait beaucoup plus important que ça. Enfin bon, tant mieux ça me coûtera loin cher. Le matelot prit congé pour se remettre à ses taches, le contre maître me parla d'une île comportant un village pas très loin de notre position. Je tourne la barre d'un grand mouvement et mit cap sur cette île, le contremaître n'avait pas mentit et bientôt j'aperçus l'ile... Le petit îlot pardon. Ce petit îlot comportait un quais suffisamment grand pour pouvoir accoster sans trop de difficulté. JE réussi ma manœuvre et sauta sur le quai tendit que le reste de l'équipage resta sur le bateaux pour assurer les canon et la poudre. Je quittait le ponton en bois pour gagner le sol en pierre de cette île. Je regarde tout autour de moi, mon regard analyseur ne chôme pas et chaque aspérité du terrain, chaque ombres, chaque recoins s'inscrit dans mon crâne. C'est une faculté difficile à mettre en place et aussi, à vivre.
Après quelque mettre, j'arrive devant une boutique ou je réussit à trouver le capitaine du port grâce au bicorne qu'il portait sur ça tête. C'était un vieil homme assez fin et fort avec ses muscles bronzé dessinés. Il portait comme vêtements une vielle chemise maronnasse avec une tache rouge, signe de son dernier repas ?, et comme pantalon, il portait un bermudas grossièrement découpé dans une voile de navire et qui n'était plus très blanche. Après mettre suffisamment approché, je pu distingué clairement son assez gros nez écrasé et les marques sous ses yeux blanc. L'odeur putride qui accompagnait tout cela me confirmait dans mes doutes... Le capitaine du port était bel et bien mort, suspendue à une branche par la corde d'un navire qu'il avait du réparer. Je restait planté la entrain de regardé le nouveau mort... En pensant à ce qui aurait pu le tuer... Le poids de la vie ? Il était assez vouté pour cela. Marre de vivre ? Il était vieux, il aurait clamsé un jour ou l'autre. Je me perdit dans mes pensés, une fois de plus, et c'est un gamin pas plus haut que trois pommes qui m'aborda sèchement « que voulez-vous, capitaine ? » il faisait la référence aux tricorne que je portait sur ma tête. Je lui dit que je cherchait le capitaine du port « Le voici devant vous, que vous faut-il ? » Je me mit à rire en le regardant car je trouvait cela drôle, ensuite, je le regarde « toi, capitaine du port ? Soit un peu sérieux mon garçon ». Il ne me répondit pas un peu vexé et je comprit alors qu'il était sérieux. Je le dévisage avant de le regardé de haut en bas, mains abimés, vêtement sale, carrure d'homme... Il en avait vu des vertes et des pas mures. Reprenant plus sérieusement la discussion, je lui confit la réparation du navire et je l émit sous la garde d'un homme. Pendant ce temps, je me dirige ver la taverne ou je massied sur une chaise.
« Hola, Tavernier ! À boire et pas de l'eau ! » dis-je en le hélant. Il me répondit « bien sur, lavette ! » en m'envoyant une bouteille de rhum, je ne fit pas suite à l'insulte qu'il m'a faite. Cela ne m'aurait rien amener de bon, il retourna bavarder méchamment en me regardant. C'est quand j'ouvre la bouteille qu'un gros pirate se leva et s'approcha mollement de moi en faisant rouler ses muscles. Il s'assied en face de moi et me dit « lavette, qu'est-ce que tu viens faire ici ? Tu n'es pas la bienvenue » auquel je répondit « je viens de traverser la tempête et une Géante, j'ai le droit de me reposer, et mon navire aussi. ». « Pas une lavette dans ton genre, tu n'as pas prouver ta valeur. Bat moi et je te laisserait tranquille » me lança t-il. Je ne me fit pas prier, je renverse la table d'un coup de pied, elle atérie sur la tête du pirate qui se releva avec la pointe d'une épée à la gorge. Cet homme qui la tenait n'était pas le Capitaine, mais le contremaitre qui dévisageait le pirate avec l'œil mauvais « pauvre fou, tu défies le Capitaine ? Tu veux défier celui que l'on appelle le Princes Des Mers ? » dit-il de sa grosse voie, comme je m'y attendait silence, comme toujours quand on entend se nom. « Messieurs, dis-je en regardant tout le monde, Que ceci soit le premier et dernier avertissement que je donne. Le prochain qui tentera de poser la main sur moi ou sur mon équipage, se retrouvera pourfendue de notre épée. La mort sera votre salut comparé à ce que je pourrais vous faire... » Sur la fin de ce petit discourt, ma voie avait été emplie de violence. Je me calme et m 'assoit sur ma chaise de manière théâtrale, en ayant récupéré ma voie normale je me commande à boire et attendit que l'on me serve. Ce qui ne tarda pas avec le tavernier qui s'amena avec l'une de ses meilleures bouteilles en me l'offrant en guise d'excuse. D'autre pirate remette la table sur pied et on vient me présenter des cartes au trésor. Je n'en avais pas besoin car je suis déjà riche. Je but à la bouteille, et une fois que ma bouteille était finit je me lève en partant.
Quittant la taverne je me dirige ou vont mes pas. Sans surprise, je finit par apercevoir une armurerie. Un petit bosquet à côté de c elle ci bougeât, mais je décide de ne pas m'arrêter en étant toutefois sur mes gardes. L'électricité dans l'air devient de plus en plus intense quand je m'approchait du bosquet. Je finit par le arriver à sa hauteur et le dépasser sans qu'il ne m'arrive rien. Tant mieux, ça m'évitera quelque mort sur la conscience. Je saisit la poignée d'une porte en bois abimé par le temps et l'eau et l'ouvrit. Quand j'entre une odeur pestilentiel couplé à une odeur de renfermé se dégage de l'intérieur de la boutique. Je me fit encore violence et m'avance au comptoir en appuyant sur la cloche car je ne voyait personne. Personne ne vient, je me demanda alors ce que je serais venue acheté. Il me faudrait une bonne épée et une paire de pistolet plus puissant. Je regarde un peu les modèles et j'opte pour une rapière assez longue mais de bonne qualité. Le protège main était draconien. C'était le signe d'un bon forgeage et aussi de puissance, de respect et de supériorité. Je prit cette épée sans demander l'avis de personne et je me dirige ver les étalages de pistolet. Deux pistolet me tapèrent dans l'œil, c'était des pistolet avec un garde gâchette et une crosse métallique le tout usiné de petite fresque précise. Du grand travail sans aucun doute, en plus de tout cela je prend aussi quelques munitions et deux ou trois tissue. Je sort enfin de la boutique en disant merci au vide, une fois dehors je me dirige ver le port et atteignit mon navire. En montant dessus à l'aide d'une échelle, je me dirige ver ma cabine et je m'assied sur une chaise avant de me relever et de m'affairer à ranger ce foutoir laisser par la tempête. J'ouvre aussi les fenêtres et je me pose sur mon lit, les pistolets et l'épée près de moi. Je fixe le plafond et je réfléchit. Je réfléchit beaucoup, pour tout et pour rien. Pour le meilleur et pour le pire. Mes yeux sont fatigués et s'alourdissent. Je m'endormit dans un sommeil sans fond.
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Hadja serait-il un prénom synonyme d’insoumission en Guinée ? Ce fut celui de Mafory Bangoura, militante de l’indépendance. Soixante ans après, c’est dans la lutte pour les droits des femmes que ce prénom de résistance vient nous rappeler sa charge symbolique. Un 8-Mars, sur Facebook, par la voix d’une Guinéenne de 18 ans à peine.
Sur le réseau social défilaient depuis le matin les folklores vides, mornes mais colorés de la Journée internationale des droits des femmes. Mi-Fête des mères, mi-Saint-Valentin, les posts de la matinée annonçaient la mascarade à suivre : des clichés de marches de femmes, vite suivis de selfies et autres preuves de l’allégresse féminine en Afrique. L’afrosphère aurait encore tourné en rond si elle n’avait été arrêtée nette par une injonction formulée dans deux vidéos, partagées 4 700 fois et qui ont cumulé 270 000 vues : « Halte aux VBG ! », pour « violences basées sur le genre ».
Au milieu de ses camarades, une jeune fille coiffée d’un foulard rouge demande que les textes visant à prévenir et à réprimer les violences faites aux femmes soient appliqués « ici et maintenant ». Ici, c’est en Guinée. Elle, c’est Hadja Idrissa Bah. D’un ton ferme, elle dénonce « les mutilations génitales, le mariage précoce, la violence domestique, la violence sexuelle, le harcèlement sexuel, la violence psychologique, les violences conjugales… »
Je l’appelle pour saisir les raisons de l’impératif. « On fait la fête, il paraît que tout va bien alors que c’est tout le contraire, explique-t-elle au téléphone. Regardez les statistiques, c’est nul ! »
« La honte doit changer de camp »
Selon l’enquête nationale sur les VBG, effectuée par le gouvernement et dont les résultats ont été commentés deux jours plus tôt à Conakry par trois ONG, 96 % des Guinéennes ont subi des mutilations génitales. Le pays occupe ainsi le deuxième rang au classement mondial derrière la Somalie. 63 % des unions sont des mariages forcés, 85 % des femmes ont subi des violences conjugales, 77 % des violences en milieu scolaire, 49 % des violences sexuelles… D’après les structures de prise en charge, l’année 2017 bat des records en matière de viols, maltraitances, harcèlement, séquestrations, coups et blessures…
Oui, c’est nul. Surtout, derrière les chiffres, il y a les histoires. Fin février, Aïcha Touré, 26 ans décédait après son accouchement. Pendant dix mois, la jeune mariée aurait été battue par son époux. Début décembre 2017, une adolescente de 14 ans a été violée à Conakry. Selon le site Guinéenews, le violeur aurait recouvré sa liberté après quelques heures de garde à vue, grâce à « un tonton dans l’armée ».
Des chiffres et des victimes, voilà ce qui a poussé Hadja et le Club des filles leaders de Guinée à sortir ce 8-Mars. « Il faut dénoncer les violences, c’est la seule manière d’arrêter ce cycle », scandait alors la jeune présidente d’association dans l’une de ses vidéos. Très exactement ce qui leur fut refusé ce jour-là.
Le club organisait un carnaval « pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la nécessité de lutter contre les violences que subissent les femmes et les jeunes filles », précisait la lettre transmise au gouverneur. Pour le coup d’envoi de 15 heures, les participantes et participants se rassemblèrent au Stade du 28-Septembre. Ce lieu où, neuf ans plus tôt, les troupes du capitaine Moussa Dadis Camara massacrèrent, selon les Nations unies, 156 personnes et violèrent 109 femmes, certaines ayant été emmenées de force dans des casernes puis réduites en esclavage sexuel pendant des jours.
« Filles d’aujourd’hui, femmes de demain » ; « La honte du viol doit changer de camp »…affichaient les pancartes. « Il y avait des filles, il y avait aussi des garçons », insiste Hadja au téléphone. Avec leurs slogans et leur fanfare, les jeunes gens préparaient le départ quand arriva un car de gendarmes. Les forces de l’ordre n’étaient pas venues escorter le cortège, comme on aurait pu le croire, mais le disperser à coups de gaz lacrymogènes. S’engagea alors une course-poursuite qui se termina pour les garçons « au poste », pour les filles dans les faubourgs de Conakry. Les vidéos, elles les ont tournées là, après la fuite. « Les femmes et les filles souffrent » et « on nous ignore complètement », s’indigne Hadja. Que lui répondre ?
« Un grand remaniement ministériel »
La Guinée a adhéré, adopté et ratifié la quasi-totalité des textes internationaux protégeant les droits fondamentaux des femmes. La Constitution consacre l’égalité entre les sexes ainsi que la non-violence. Pourtant, voici le discours que tint le président Alpha Condé lors de la Journée internationale des droits des femmes : « Aujourd’hui, j’ai commencé à écouter ce que nous appelons la majorité silencieuse : les femmes, les jeunes […] Quand j’aurai fini, je vais faire un grand remaniement ministériel et mettre des ministres qui sont à l’écoute des populations et qui s’occupent de leurs problèmes. » Autrement dit, écouter pour écouter encore… Face à l’urgence de la responsabilité, la gravité de la situation, un simple remaniement ministériel ? Faut-il faire « le gouvernement de l’écoute » pour qu’advienne celui de l’action ? Quand d’ailleurs ?
Lire aussi : Les Tibeb Girls, Ethiopiennes, super-héroïnes et féministes
A l’instar des associations féminines et des militantes guinéennes, Hadja et ses camarades se battent pour rendre audibles ces voix que l’on refuse d’entendre. Les filles ont monté leur club il y a deux ans avec l’appui d’une marraine, Fatou Baldé Yansané, présidente de la Coalition des femmes leaders de Guinée. Mais Hadja a des années d’engagement citoyen derrière elle puisqu’elle siège au Parlement des enfants depuis ses 13 ans. L’initiative du club vient de là, autant que de la conscience d’être une fille, bientôt une femme, dans cette société guinéenne.
Dans son univers, Hadja est bonne à marier. Le mariage constitue souvent pour les parents le moyen de se débarrasser d’une fille « trop agitée ». Elle a une chance folle : un père commerçant qui la soutient dans ses combats, une mère femme de ménage qui l’encourage. Hadja la bien-nommée est leur fierté, elle est désormais aussi celle de milliers de personnes à travers l’Afrique et le monde.
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Petite emmerdeuse
Elle écrit : «
J'ai en permanence l'impression de me battre contre moi même.
Comme si j'avais peur de tomber dans la folie si je laissais tomber ce combats.
Pourtant, la folie à quelque chose d'attirant pour une jeune femme de 20 ans, tiraillée entre ses désirs et ses exigences. La folie... quelle belle invention de l'homme qui cherche à se libérer de ses responsabilités.
Je suis paradoxale. C'est un fait... folie/pas folie. Solitude/pas solitude. Solitude/pas solution. D'ailleurs, je suis tellement paradoxale que je n'arrive plus vraiment à dire des généralités rassurantes sur moi-même et pourtant, je le fais quand-même.
J'ai beaucoup besoin de réfléchir, de tourner et retourner les problèmes dans ma tête pour leurs trouver des solutions ( je m'invente des problèmes quand je n'en ai pas) pour finalement m'auto flageller et me dire que trouver des solutions à mes problèmes ne sert à rien. Puis ressentir de la tristesse, de la colère envers moi-même d'être dans ce processus de création de problèmes inutile.
Et cette impression que la vie est désespérée... C'est insupportable. Je ne sais pas si ce que je dis à un sens, si ce que je dis est dictée par une humeur morose, si je me créée encore un problème là où il n'y en a pas. Je sais seulement que je ne sais rien de moi, que ça me fait peur/ mal de me dire que bientôt je n'aurai plus la force de rentrer chez moi ( non, chez mes parents, enfin chez mon putain de père), que je ne lutterai plus contre l'envie de se couper, de prendre du xanax en overdose tous les soirs et finalement de mourir. Je suis tellement pessimiste tout le temps et je me déteste pour tout ça et pour tout ce que je ne suis pas. Si ça se retrouve j'arrêterai tout ça? (Où est mon Prince et son Cheval Blanc? Tu es ton propre sauveur, n'oublie pas...)
Mon combat est bientôt fini. Je le sens. Mais je ne connait pas encore le vainqueur.
Je me rattache à ma psy et aux mecs qui ont le malheur de passer par là. Je suis un vrai vampire qui chercher le bonheur éphémère. «Tu la connais toi aussi? Cette sensation d'être plus forte, la plus belle, la plus heureuse de toutes? Bah cette sensation là c'est ma drogue.C'est ma raison de vivre.» Je suis une putain de camée. Ça fait peur.
Mon père, ma mère, mon frère, mes sœurs, mes études de psychologie, mon mode de vie, mes mecs, les mecs intéressés et intéressants, mes ex, ma psy, ma psychiatre (qui sert à rien), mes camarades de classes, mes potes, mes amies et même mes meilleures amies je ne les comprends plus, je ne les connais plus. C'est l'enfer comme dirait l'autre.
Mes crises de nerfs mes crises de boulimie d'anorexie de cutter et de larmes (« t'es toujours en train de t'auto flageller et de te plaindre hein?»)
Mes chagrins d'amour tout es deux jours, mes colères, mes terreurs, mon stresse, mon serpent noir, ce tableau noir, ce voile devant les yeux, mes idées noires, mes rêves, mes pulsions et mon autojugement toujours sévère, toujours là: rien ne lui échappe à cette enflure...
J'ai l'impression d'être 10 milliards dans ma tête et que chacun s'entre tue pour prendre le contrôle. D'ailleurs en parlant de contrôle j'ai développé une part de moi, comme une deuxième personnalité (ou peu être que c'est la première?) qui aime avoir le pouvoir sur l'autre et bien sur qu'aimer avoir du pouvoir est la seconde nature de l'homme mais je ne me suis jamais vu comme ça auparavant... Utilisant des jeux de séduction, de déni, de vampiration qui sont certainement des mécanismes de défense bien orchestrées et surtout bien ancrée dans ma petite tête. Ça me vaut d'ailleurs un peu plus de culpabilité chaque jour: «la culpabilité ça n'existe pas» «nianiania. Ferme ta gueule et reste à ta place au lieu de me donner des leçons de vie qui sont même pas applicables. Tu la connais toi? La putain de vraies vie?»
C'est l'enfer comme dirait l'autre. Putain faut que j'arrête d'utiliser les expressions de ce con . On jouait le jeux du «tu me fuit je te suis je te fuis tu me suis» quelle belle connerie ça encore, bien sûr que ça a mal fini.« Mais t'inquiète pas pour moi... jouer avec les autres m'est devenu habituel... Je ne serai pas la plus blessée dans cette histoire...» (hélas?) (En fait c'est plutôt le jeux de «qui va finir le plus en miettes?»).
Et puis toujours cette égo surdimensionné hein, «j'ai toujours besoin de marché la tête haute car au fond c'est tout ce qu'il me reste: un visage muet et un sourire qui t'encule. Quoi? quoi? quoi? Je te fais peur maintenant? Oh... tu a vu ma tête et tu t'ai dis que j'étais une personne gentille, douce, intelligente, humble, mignonne et même un peu sexy. Une fille bien en gros!/gros con je te déteste pour n'avoir vu en moi que ce que je veux monter aux gens insignifiants. Tu mérites d'être baiser et jetter (Hop poubelle. Ahahaha).
Monologue de folle dans un monde de fou sur cette plateforme chelou qu'est tumbler où tu peux voir des gens dépressifs comme du porno. Putain putain putain. Putain, mon cerveau tourne à mille à l'heure et je dois surtout apprendre à fermer ma gueule.
»
Elle a enfin fini de cracher sa colère alors elle la post et elle attend de voir...
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Je vis en ville et je vois beaucoup de monde dans les rues et dans les métros. Partout, tout le temps. Parfois, ça me donne une sorte de phobie des gens : peur des pickpockets et peur des SDF pas nets. Je me suis donc mise à détester voir des gens. J’ai commencé à ne plus avoir d’amour, mais plutôt beaucoup de méfiance : la peur des inconnus, et de mes prochains…
C’est vrai que l’on pourrait avoir tendance à être en colère contre les gens autour de nous, comme lorsque notre professeur ou un ami dit quelque chose de méprisant sur le christianisme ou sur Jésus. Ça t’est déjà arrivé ? Ça nous indigne, et c’est compréhensible car nous appartenons à Jésus. On serait vite tentés de mal interpréter ces situations, mais qu’en dit la Bible ?
Notre véritable ennemi : le Diable
Si tout cela nous donne de la haine contre les autres, alors c’est dommage, car nous ne menons pas le bon combat ! Notre ennemi, ce n’est pas le non-chrétien qui rejette Dieu, mais c’est le Diable ! Comme le montre Éphésiens 2.1-2 : nous étions comme eux avant de connaître Dieu. Il s’agit donc de les voir sous une autre perspective, celle de Dieu. Car, celui qui les aveugle, qui essaie de les maintenir dans son camp, c’est Satan. C’est ce que l’on apprend aussi avec Éphésiens 6. Ce texte a vraiment changé ma vision des choses : je n’avais plus d’amour pour les autres, et mon combat était mal orienté !
N’aie pas de haine contre les autres, même s’ils sont injustes (Éphésiens 6.12)
J’avais raconté à ma grand-mère qu’un de mes professeurs démontrait par toutes sortes de raisonnements que le christianisme est faux, ce qui m’énervait beaucoup. J’avais l’impression que mon professeur m’avait mise dans une boîte et qu’à chaque cours, il me collait des post-it : « chrétiens », « dogmatisme », « dolorisme », « fou », « faux », … Mais ma grand-mère m’a reprise : « Ce n’est pas toi que ton professeur met dans une ‘boîte’, c’est Jésus ! » La haine ou les moqueries qui s’expriment contre nous sont en fait l’expression du rejet de Dieu, à qui nous appartenons, et le signe tangible que ceux qui s’y adonnent sont sous la domination de celui qui « agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2.1-3).
Aimons ces hommes autour de nous, aveuglés et perdus par Satan ! Le texte d’Éphésiens 6.12 dit : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » Notre combat N’est PAS contre les hommes ; c’est une dimension spirituelle qui est en jeu, un combat spirituel et nous avons besoin de puiser des forces solides pour cette lutte.
Où donc puiser nos forces ?
Revêts-toi de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable (Éphésiens 6.11)
Dieu ne nous laisse pas seuls dans ce combat ! Au verset 10 de ce texte d’Éphésiens 6, on voit qu’en Dieu, nous avons tout ce qu’il nous faut pour lutter :
« Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Évangile de paix; prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin ; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » (Éphésiens 6.13-17)
Quoi de plus complet et de plus rassurant, de la part de celui qui n’a rien au-dessus de lui (Éphésiens 1.20-23) !
Prie avec persévérance (Éphésiens 6.18-20)
Et prions ! La prière est tellement importante ! Parlons à Dieu de ce que nous vivons, pour que nos amis, camarades, professeurs rencontrent un jour Jésus ! Nous savons que Satan est déjà anéanti, comme il est écrit dans ce verset où Jésus dit :
« Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des afflictions. Mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16.33)
Il a déjà tout accompli à la croix ! Agissons donc pour Jésus, car il revient et il détruira le mal et le Diable pour toujours
Quelle attitude ce texte nous conduit-il à avoir ?
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Challenge 100 Bébés : Prologue
Version modifiée du challenge avec un homme à la place d’une femme. Un moment que je voulais me lancer mais c’est finalement en lisant celui de Creamounette que j’ai sauté le pas.
Dans cette version, seuls les enfants de sim non alien ou vampire seront comptés.
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Année 20xx lors de la fête du lama, jour férié national à Simcity. Ce jour fatidique restera dans les mémoires comme celui où l’humanité avait failli être intégralement éradiquée…
Deux évènements majeurs avaient démarré ce jour-là : une guerre entre les deux plus puissantes familles vampires et le terrible virus venu de Sixam qui s’était échappé d’un laboratoire à cause de la négligence d’un scientifique. Si, heureusement, tous deux avaient pris fin, cela n’avait pas été sans de terribles pertes qui mettaient gravement en péril la survie de l’espèce humaine.
Le nombre de victimes du virus a été élevé, notamment à San Myshuno où les habitants étaient réunis pour le festival de l’Humour et qui a été mise en quarantaine pour une durée indéterminée le temps de sa décontamination totale. Il n’y avait quasiment pas eu de survivants… Oasis Springs avait elle aussi reçu le virus de plein fouet mais par chance, certains habitants avaient pu se calfeutrer chez eux ou atteindre un bunker mais d’autres avaient perdu la vie alors qu’ils étaient en train de bronzer sur la plage.
Si Willow Creek et Winderburg n’avaient que très peu été touchées par la terrible épidémie, le conflit entre le clan Straud et le clan Vatore avait entraîné de sacrées pertes. Les habitants avaient eu le choix ou non de rejoindre l’un des deux camps en devenant des vampires mais cela ne leur garantissait pas pour autant d’avoir la vie sauve, notamment au soleil. Beaucoup d’entre eux perdirent bêtement la vie en oubliant ce détail ou bien parce que Vladislaus Straud n’avait plus besoin d’eux.
La domination vampire posant grandement problème, la guerre avait cessé mais la population humaine avait bien souffert… surtout face au constat que les quelques humains restants étaient surtout des hommes et que les quelques femmes qui avaient échappé à ces deux catastrophes étaient des seniors ou des enfants que les autorités avaient pu mettre en sécurité…
Année 20xx, un mardi au bunker N154.
—… Et voilà pourquoi j’ai été env-
—Sérieux Paolo, au lieu de critiquer mes blagues, apprend à chanter juste !
—Pas de ma faute si t’es pas drôle Johnny !
—Fred, tu pourrais nous laisser l’ordinateur plus souvent ! J’en ai besoin pour mes romans !
—Salim, tu joues à Blic-Bloc sans arrêt j’te signale !
—On t’a pas sonné J !
—Calme. Zen.
—Je ne pense pas qu’ils t’écoutent Bob…
Un profond soupir de dépit échappa à la seule femme de l’assemblée face à ces hommes qui se comportaient comme des gamins de six ans. Et dire qu’ils étaient le meilleur espoir de l’humanité… Pourquoi fallait-il que ce bunker soit le seul avec un laboratoire encore en état de fonctionnement ?
—MESSIEURS !!! Vous m’avez écoutée ?!
—Pardon, vous disiez ? C’est que vous êtes si mignonne…
—J Huntington III, je vous arrête pour har-
—Tout doux Will ! On est pas au poste de police !
—Ah oui mince.
—DJ du dimanche !
—Et pour mon ro-
—SILENCE !!!
Il avait fallu qu’elle hausse fortement le ton pour que cette bande de gamins plus que dissipés daignent enfin prêter attention à ce qu’elle disait. Mais quelle galère…
—Je disais donc que, vu qu’il y a eu une chute drastique parmi la population de femmes pouvant procréer, il avait été décidé de recourir aux appareils de ce bunker pour modifier génétiquement l’un de vous afin d’assurer la survie de l’espèce humaine…
—Ben et les Caliente ?
—A priori mortes à cause du virus.
—Mes copines de Winderburg ?
—Probablement victimes de la guerre des vampires.
—Comme Eliza quoi…
Oui, Bob Pancakes avait perdu sa femme à cause des vampires : celle-ci avait été mordue par Straud et avait pris part à la guerre mais durant l’alerte signalant aux habitants d’aller se réfugier dans les bunkers, celle-ci avait préféré engueuler son mari… dans la rue à midi pile. Autant dire que son conjoint avait vite rejoint un abri en assistant à cela.
—Sonia Gothik ?
—Tous les Gothik sont devenus des vampires alliés à Straud.
—Les filles de San Myshuno ?
—Les gars, j’vous rappelle que je suis le seul survivant…
Salim Benali était, jusqu’à preuve du contraire, un des rares survivants au virus qui avait ravagé San Myshuno, tout cela parce qu’il était à la bibliothèque de Willow Creek pour ramener un livre qu’il avait emprunté quand la ville avait été mise en quarantaine.
—Punaise… Hey J, tu vivais pas avec une fille ?
—Heu… J’pense qu’elle a succombé au virus avec mes colocs…
—Et vous mam’zelle ?
—Impossible.
—Quoi ? A d’autres ! Vous êtes une belle nana !
—J’ai dit que c’était impossible !
—Allez. Pas besoin de trucs bizarres pour vous et puis tous les mecs adorera-
En ayant assez de cette bande de guignols qui mettaient son sang froid à rude épreuve, Lilith Vatore dévoila sa vraie nature à l’assemblée masculine qui, tout à coup, était beaucoup moins à l’aise en sa présence…
—Bien ! Dois-je vous faire un dessin ?
—Heu… Vous êtes pas un peu pale ? C’est important la vitam-
—LA FERME OU JE TE BOUFFE !
Un cri apeuré échappa à Fred Worst qui n’était visiblement pas tenté par l’idée de se faire sucer tout son plasma… En même temps, qui pourrait le regretter lui qui n’avait aucune famille et aucune carrière ? C’était le seul ici qui n’avait absolument aucune attache.
A présent, les hommes avaient enfin compris le problème et prenaient la chose plus au sérieux…
—On pourrait désigner Don ! Comme ça, pas besoin de nous y coller !
—J, tu es sûr qu’il a échappé au virus et aux vampires ?
—Et puis il n’est pas parmi nous donc sauf s’il est dans un des bunkers les plus proches, ce n’est pas possible.
—Mince…
Lilith leva les yeux au ciel en entendant cela. J Huntington III était le seul survivant de son foyer… parce qu’il avait préféré fuir plutôt que de prévenir ses colocataires du danger. Résultats : tous tués par le virus. A l’inverse, William Padepo avait fait son job de policier en guidant ses camarades vers le bunker pour les mettre en sécurité…
—Bon, je vais aller inspecter l’équipement du laboratoire et tout préparer. Pendant ce temps, décidez lequel d’entre vous passe sur la table d’opération histoire qu’on fasse ça vite car je commence à avoir une sacrée migraine avec vos bêtises !
Sur ces mots, Lilith quitta la pièce de vie du bunker en claquant la porte, laissant les hommes entre eux…
—Bon les mecs, faut qu’on choisisse quelqu’un. Un volontaire ?
—Certainement pas ! Engrosser une nana, c’est une chose mais se faire engrosser…
—Même pour sauver l’humanité, je refuse de mettre ma langue dans la bouche d’un autre mec !
—Paolo, t’es pas obligé d’aller jusque là tu sais…
—Oui, c’est l’étape bébé qu- Heu Fred, tu fiches quoi sur ton téléphone ?
—Ben j’essaie de voir si on a enfin du réseau ! J’veux savoir quand est la prochaine fête !
—Tiens d’ailleurs, c’est quand le prochain Festival de l’Hum-
—Ta gueule Johnny !
Exaspéré par l’attitude de ses collègues, Bob parti dans la cuisine et revint avec une boite de mouchoirs vide et des feuilles de papier blanc.
—C’est quoi ça ? T’as un rhume ?
—Non. On va chacun écrire qui on veut envoyer dans le labo et mettre le papier dans la boite.
—Ah d’accord ! Et celui qui a le plus de voix s’y colle !
—C’est ça. A moins qu’on soit vraiment nuls, pas moyen d’avoir une égalité entre nous tous.
Ce fut ainsi que les sept occupants du bunker prirent chacun un stylo et une feuille blanche pour y inscrire le nom de leur camarade qu’ils jugeaient le plus à même de sauver l’humanité… et leurs fesses accessoirement.
Sauf qu’après le dépouillement, ils réalisèrent avec effroi que chacun d’eux avait reçu une seule voix, créant une égalité parfaite entre eux sept !
—Bon ben on est vraiment nuls !
—Nan mais sérieux, comment c’est possible ! Je pensais qu’on serait au moins trois à voter pour cette tête à claque de J !
—C’était donc toi Paolo…
—Les mecs, calmez-vous ! Faut qu’on se décide afin qu’elle revienne…
Une heure, puis deux heures, puis trois… Ils n’étaient toujours pas tombés d’accord quand Lilith revint les voir.
—Bon, vous avez choisi qui ?
—Heu… Comment dire…
—On arrive pas à se mettre d’accord…
Lilith soupira avec force, très agacée par cette bande de guignols.
—Puisque c’est comme ça, je vais choisir pour vous vu que vous n’êtes pas assez intelligents pour le faire vous-même !
D’office, Lilith écarta Bob Pancakes et Paolo Rocca, tous deux ayant perdus des proches à causes des vampires et pouvant potentiellement faire capoter la sauvegarde de leur propre espèce à cause de cela. Il lui restait donc cinq prétendants au titre de sauveur de l’humanité : J Huntington III, Salim Benali, Fred Worst, Johnny Zest et William Padepo.
Qui allait-elle choisir ?
Pour aider Lilith, vous pouvez voter ici : https://goo.gl/forms/5mmdV0H7Ee84Zx2G2
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Le silence, le nécessaire silence est évité comme la peste et pourtant qu'y a-t-il de plus expressif que le visage d'une personne qui se tait, qui cherche ses mots, qui n'arrive pas à dire, qui ne dit plus rien?
Bernard Émond, Camarade, ferme ton post et autres textes.
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Meru+F 12/01/2017
こんばんは☆ Bonsoir☆
若ちゃんの卒業公演終わりました! 来てくださった皆さん、ありがとうございました💕 Le dernier stage de Waka-chan est terminé ! Merci à ceux qui sont venus💕
若ちゃんとは、着替え場所が隣同士だったり、後半MCも一緒だったり スキ!スキ!スキップ!のラインダンスで隣だったり…。 先輩の中でも、近く��いる事が多い方だったので、これからいない…というのが想像できません。 J’ai été à côté de Waka-chan lors qu’on se change, on était ensemble qu’an on a parlé sur le stage comme la 2e partie Et on se mettait à côté lors de la danse en ligne de Suki! Suki! Skip! Elle était spécialement proche de moi parmi les 1er générations, donc je n’arrive pas imaginer qu’elle ne sera plus là...
若ちゃんは、頼もしくてしっかりしてるから あまり弱音を吐いたり、人に甘えたりしてる姿を見た事がないです。 Waka-chan fiable et ferme Je ne l’ai pas vu son gémissement ni sa dépendance à quelqu’un d’autre.
誰かのために泣いてる姿の方が多かった気がします。 若ちゃんの優しさゆえです。 Elle pleurait souvent pour quelqu’un d’autre. C’est sa gentillesse.
きっとこれからも、若ちゃんはそうなのかな?って思います。 Je pense qu’elle sera toujours comme ça dans le futur.
でも、我慢しすぎず時には息抜きして若ちゃんらしく夢に向かって突き進んでください。 これから、遠くにいても大切な仲間な事は変わらないので いつでも、遊びに来て欲しいです^ ^ Mais, il ne faut pas que tu sois trop patient, tu te reposes de temps en temps et avance pour ton rêve comme tu es. Ça ne changera jamais qu’on est des camarades importants Viens nous voir quand tu veux^ ^
若ちゃんと次会うのは、握手会の時ですね。 もう劇場のステージで会えないって思うのは、まだ実感できません。 きっとこれからの劇場公演でふと実感するんだと思います(..) リクアワで最後に一緒に歌えるといいなぁ。 La prochaine fois que je la verrai et lors de l’Akushukai. Je doute toujours qu’elle ne soit plus sur le stage. Je vais le savoir aux prochains stages(..) J’espère qu’on pourra chanter ensemble à Request Hour.
ファンの方が持っていた、タオル。 夢��の切符が描かれていて、素敵でした。 Les serviettes que les fans avaient. C’était magnifique leur dessin.
若ちゃん、行ってらっしゃい。 Waka-chan, bon voyage.
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