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#Paris est une histoire d’amour
revuetraversees · 2 years
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Éric Dubois, Paris est une histoire d’amour, suivi de Le complexe de l’écrivain, éditions Unicités, 55 pages, 2022, 13€
Une chronique de Lieven Callant Éric Dubois, Paris est une histoire d’amour, suivi de Le complexe de l’écrivain, éditions Unicités, 55 pages, 2022, 13€ Eric Dubois nous propose deux récits où l’on appréciera la limpidité lucide de son style, sa franchise, son humour et le désir de laisser le lecteur libre de voyager dans des lectures à plusieurs niveaux.  Le premier récit est celui d’une…
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Le vendeur de roses
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© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour – fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait dégoté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Dédé ANYOH //
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sarahaubel · 11 months
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Concombre et fentanyl.
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En route pour Paris. Encore. Et quelle impatience. Toujours. Je suis partie en lui disant « je suis sûre d’avoir oublié quelque chose ». Et maintenant là sur le quai je sais. Mes chaussettes. Par contre j’ai pris 3 livres. Au cas où. 3 livres pour une nuit mais aucune paire de chaussettes. Je devine mon sens des priorités. M’évader en puant des pieds. Quelle vie de bohème je mène. / Voiture 15 place 48. Je le note là pour pas oublier. / Le chien des douanes ne s’arrête jamais sur moi. Non pas que je transporte 3kg de fentanyl mais j’aimerais tout de même qu’il me témoigne de l’intérêt. Sa truffe humide me méprise. Il me dépasse sans un regard. Ça me vexe à tous les coups. Il n’a pas vu la hors-la-loi qui sommeille en moi. / À chaque voyage, témoin de cette scène, je m’interroge : « je suis voiture 15 place 22 » « moi aussi » elle souffle « c’est de pire en pire ». Et l’un l’autre se mènent un duel sans merci à qui a raison, à qui sortira son billet le premier, mais si regardez c’est écrit là je vous dit, et l’autre de vérifier à son tour parce qu’il doute soudain. Ils se font monter la moutarde au nez alors que le wagon est presque vide. Ce n’est plus une histoire de sièges mais de faiblesse et d’autorité. L’être humain dans toute sa splendeur. / Sinon cette nuit j’ai rêvé qu’une ancienne copine de lycée, devenue actrice depuis me présentait son nouveau-né. Il s’appelle Concombre me disait-elle les yeux pleins d’amour. Entre nous je peux feinter devant une Clitorine ou un Robert mais la garce, elle m’avait coincée avec son Concombre.
Bref voilà. Je suis dans le train pour Paris. Je vous embrasse.
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mmepastel · 3 months
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Grand grand plaisir de lecture.
Je n’avais pas envie de les quitter, ni Natàlia, ni Silvia, ni Marius, ni Joan, ni Encarda, bref, toute cette famille espagnole compliquée qui vivait sans le savoir les dernières heures du franquisme.
Roman catalan débordant de vie. Galerie de personnages plus vrais que vrais, avec des scènes incroyables (la séance Tupperware des femmes au foyer qui dégénère), drôles ou émouvantes.
Natàlia est partie de Barcelone en 1962, très jeune. On comprend que c’est en raison d’un conflit avec son père (happé par le dogme puritain de l’époque qui condamne tout dérapage), et d’un grand désir de liberté. Elle a vécu à Paris, puis Londres, s’est forgé son lot d’expériences, sa façon de se construire une féminité bien à elle, qui l’empêchera d’être corsetée comme la femme de son frère Lluis par exemple, malade de frustration. Elle revient douze ans plus tard, en 1974, et constate que ses proches ont changé, par exemple, sa tante, qui a perdu son mari s’en trouve étonnamment apaisée, libérée, que la bonne de la famille, assez âgée, a décidé de se marier… un vent de liberté se lève, imperceptiblement.
Ce qui est génial dans ce livre, c’est l’énergie qui circule, la vie même. Les dialogues, piquants, sont insérés dans la narration, englobés, et ça rend le récit plus vif, enlevé, rythmé de paroles qui sonnent justes.
On découvre des pans des histoires de plusieurs personnages, dont celle du père de Natàlia, et de son mariage d’amour avec l’étonnante Judit. Rien n’est lisse, simple, ni caricatural, tout est mouvement, paradoxe, surprise. Voilà sans doute pourquoi on s’attache vite et fort aux personnages.
Natàlia n’écrase personne avec des idées arrêtées sur l’existence, elle écoute, simplement, observe. D’ailleurs elle est photographe. Elle est finalement le personnage révélateur, comme un bain d’étape dans le développement d’une photo, des personnalités autour d’elle. Son exil a contrarié ou a été condamné, ou jalousé. Mais son retour, sans changer radicalement la donne, aide à des ajustements, des épiphanies. Et le secret qu’on voulait lui cacher, une fois révélé, donne lieu à un bel épilogue, qui célèbre l’amour et le pardon.
Superbe livre, qui a été traduit très récemment en français pour la première fois par les éditions La Croisée, qui décidément, ont le chic pour dénicher des voix fortes dans la littérature de partout.
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Lestat Le Vampire
“Cela fait maintenant plus de deux siècles que je n’ai pas contemplé un coucher de soleil.”
En fouillant dans les bibliothèques de mon père, j'ai retrouvé ce roman. Avec la série “entretien avec un vampire “,qui vient de sortir il y a moins de deux mois et qui partage le même univers que Lestat le vampire, je me suis dit que c'était la bonne occasion pour commencer à le lire !
Le livre ?
Quatrième de couverture
“Cela fait maintenant plus de deux siècles que je n’ai pas contemplé un coucher de soleil.
Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au Diable, ivre d’amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l’Égypte ancienne pour se conclure aujourd’hui à San Francisco où, devenu chanteur de rock, il se lance un défi suprême aux “puissances des ténèbres”.
Lestat le vampire, “The vampire Lestat” en anglais, est le deuxième roman de la série “Chroniques des vampires” comprenant 13 tomes, d’Anne Rice, publié en 1985 aux USA puis en 1988 en France. La version que je possède est l’édition Albin Michel 1998.
Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce livre, lequel est sorti il y a plus de 20 ans. Je craignais un livre avec des thématiques qui ne me parleraient pas ou ne seraient plus d’actualités.
Mon avis
Ce ne fût pas le cas, et je me suis surprise à apprécier ma lecture.
L'histoire
En ne me basant que sur la quatrième couverture, je m’attendais à une histoire de vampire “moderne”. À la place, j'ai eu une vision très intéressante du passé de cet univers, quasiment semblable au nôtre.
L’originalité du livre est pour moi le choix de l’auteur de nous conter cette histoire en changeant de narrateur selon les époques traversées. Chacun des narrateurs nous donnent accès à une vision subjective du passé sans pour autant dévoiler tout, car chaque narrateur omet, sans s’en rendre compte, des éléments importants.
Lestat surtout, qui voit le monde de son regard d’homme prisonnier de sa solitude, retranscrit les événements sous les lentilles qui lui sont propres. C'est notamment ce fait-là qui m’a fait apprécier ce roman car sa trame scénaristique en elle-même est assez basique et typique d'un roman à suspens et d’énigmes. Une fois lancé sur le cheminement de l’intrigue, et les premières clefs en main pour solutionner le mystère, il n’y a pas de grandes surprises. Le long du roman, je me disais “c’est logique”.
Le personnage
J'adore le personnage de Lestat. Je me suis accrochée à lui après seulement quelques pages. Son envie d’amour et son imposante solitude ont tôt fait de me le rendre sympathique.
J'ai souffert avec lui lors de ses relations avec Nicolas et Gabrielle, sa mère. Lors de son deuil aussi.
Il n’a pas évolué dans le sens où son caractère, sa personnalité, sont toujours les mêmes à la fin du récit. Ce qui a évolué, c'est sa connaissance. A l’origine, jeune noble insignifiant, il devient un des rares vampires à connaître la vérité sur son espèce, sur leur origine à tous.
L’un des seuls point négatif chez Lestat est, je trouve, la misogynie subtile et quasi omniprésente qu’il partage avec tous les personnages du roman, qu’ils soient hommes ou femmes. De ce que j’ai trouvé dans mes recherches sur cette série, il me semble que ce problème soit plutôt dû aux idées de l’autrice à cette époque, que d’un choix prit consciemment.
Queer~
Lestat est un personnage qui est, je trouve, très rafraîchissant. Ce personnage est décrit comme sensuel et attiré par la beauté. Là où dans mes autres lectures, ce protagoniste masculin n’aurait été attiré que par la beauté féminine, Lestat est, si je peux le dire, un Bi disaster~ (même si ce n’est pas vraiment la friendzone son problème, plutôt la ennemi-zone) . Ce qui est conforme à sa description : il est quelqu'un de sensuel et appréciant la beauté.
Lestat a eu, pendant le récit, plusieurs relations avec des hommes comme avec des femmes. Ses deux grandes relations, cependant, sont celles qu'il a eues avec Nicolas et Louis. Nicolas, son premier grand amour, est décédé tragiquement. Louis, quant à lui, l’a trahi, mais, à la fin, il le retrouve.
Dans mes lectures jusqu’ici, je n’avais que très rarement des personnages principaux dont on peut dire qu'ils sont LGBT+.
Conclusion
En commençant ce livre, je m’attendais à une lecture correcte et sympathique mais sans plus. Mes attentes ont été dépassées et je suis ravie de m’être trompée. Je le conseille vraiment, qu’on soit fan de la série « Interview with the vampire » ou qu'on n’y connaisse rien en folklore vampirique.
Le seul conseil que je peux donner, c'est de lire d’abord le premier tome de la série Chronique des vampires, histoire de ne pas faire comme moi et de se lancer tête baissée dans un univers dont on ne possède pas tous les référents…
Aux éditions Albin Michel : https://www.albin-michel.fr/lestat-le-vampire-9782226194084
Bonne lecture !
(Ma vidéo de critique sur Tiktok, si vous voulez aller lui jeter un œil :) : https://www.tiktok.com/@j.enjoie_mes_codices/video/7199317358102514950)
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ebooks-bnr · 18 days
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Cather Willa - Prochainement Aphrodite
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Cather Willa - Prochainement Aphrodite: Don Hedger, un peintre, la quarantaine, vit dans un studio bohême au dernier étage d’une vieille maison de Washington Square. Il a du talent mais le succès ne le trouve pas, pas plus qu’il ne souhaite le trouver. Il se cantonne à sa vie solitaire avec son fidèle bull-terrier César. Mais voici qu’une nouvelle locataire s’installe, avec son piano, dans l’appartement mitoyen. D’abord mécontent, car il est dérangé dans ses habitudes. César devient un sujet de friction. Puis il est peu à peu fasciné par cette toute jeune femme, belle et intelligente. Elle, Eden Bower, vit sa première liberté, échappée d’un milieu conventionnel dans l’Illinois. Le chant et la musique sont sa passion. Elle rêve de Paris.   Ils finissent par se rejoindre et s’aimer. Puis tous deux trouveront le succès. Mais… Une histoire d’amour douce-amère et tendre, écrite par une femme qui vécu sa passion de l’art littéraire. On peut considérer l’expression artistique comme le troisième personnage de ce roman avec César. Willa Cather nous plonge, avec ce roman, dans l’ambiance de vie décotée et passionnée de ces jeunes artistes du New-York des années trente. Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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oliveintheclouds · 2 months
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Ma chère,
Il ne reste plus que quinze jours avant le début des Jeux Olympiques de Paris. Bien que le sport ne m’intéresse pas particulièrement, je n’aime ni en faire, ni regarder les gens en faire, j’ai décidé de te parler de tennis.
En avril 2023, un trajet en train vers Poitiers m’avait fait découvrir l’auteure américaine Taylor Jenkins Reid, et plus particulièrement son best-seller Daisy Jones and The Six. Écrite sous la forme de longues interviews, l’histoire retrace l'ascension et la chute de Daisy Jones and The Six, un groupe de rock américain fictif des années 1990. Ayant beaucoup aimé ce livre, que j’ai relu depuis, j’ai décidé de m’intéresser d’un peu plus près aux autres œuvres de TJR.
J’ai prévu de lire trois de ses livres, bien que tous n’ont pas encore été traduits en français. Il y a d’abord Forever, Interrupted, qui aborde des thèmes comme l’amour et le deuil d’un conjoint. Et je suis sûre que Malibu Rising fera une lecture parfaite pour l’été. Enfin, la nuit dernière, j’ai achevé la lecture de Carrie Soto is back.
Titre : Carrie Soto is back
Auteure : Taylor Jenkins Reid
Éditeur : Penguin Books
Date de publication : 30 Août 2022
Genre : Roman Contemporain
Thèmes : Fiction, sport, tennis, célébrité
Pages : 384
Prix : 13,50
Résumé :
Carrie Soto est féroce, et sa détermination à gagner à tout prix ne l'a pas rendue populaire. Mais lorsqu'elle se retire du tennis, elle est la meilleure joueuse que le monde ait jamais vue. Elle a pulvérisé tous les records et remporté vingt titres du Chelem. Et si vous demandez à Carrie, elle mérite chacun d'entre eux. Elle a presque tout sacrifié pour devenir la meilleure, avec son père comme entraîneur. Mais six ans après sa retraite, Carrie se retrouve dans les gradins de l'US Open 1994, à regarder son record lui être arraché par une joueuse brutale et éblouissante nommée Nicki Chan.
À trente-sept ans, Carrie prend la décision monumentale de sortir de sa retraite et d'être entraînée par son père pour une dernière année afin de tenter de reconquérir son record. Même si les médias sportifs disent qu'ils ne l'ont jamais aimée de toute façon. Même si son corps ne bouge plus aussi vite qu'avant. Et même si elle doit ravaler sa fierté pour s'entraîner avec un homme à qui elle a presque ouvert son cœur : Bowe Huntley. Comme elle, il a quelque chose à prouver avant d'abandonner le jeu pour toujours.
Carolina Soto, dite Carrie, est une joueuse de tennis américaine initiée au jeu par son père dès son plus jeune âge. Elle est la fille de Javier, un ex-champion de tennis de Buenos Aires devenu lanceur dans des clubs de tennis en Amérique, et d’Alicia, une professeure de valse et de foxtrot qu’il rencontre à Los Angeles. C’est de cette histoire d’amour que naît Carolina.
Elle montre dès son plus jeune âge un vif intérêt pour le tennis. Lorsqu’il arrive à son père de l’emmener au club où il travaille, elle s’intéresse activement au jeu et ne quitte plus la balle des yeux. Si quiconque la déplace dans ces moments-là (elle est encore un bébé), elle se met à pleurer jusqu’à ce qu’on lui permette à nouveau d’assister au match.
Un jour, Javier jure de faire de ce bébé le plus grand joueur de tennis que le monde aie connu. Alicia rétorque qu’elle préfèrerait que leur enfant soit gentille et heureuse. « Alicia, personne ne raconte jamais d’histoires à propos de cela », répond Javier. Et je pense que cette phrase résume assez bien le ton de l’histoire. Tout au long du livre, on retrouve l'opposition entre la victoire, la seule issue qui vaille la peine d’être obtenue à la fin d’un match selon Carrie, et les sentiments, ou la frustration et la rage qui l’envahissent dès qu’elle ne gagne pas. Carrie ne joue pas pour être heureuse, mais pour être la meilleure. Meilleure que les autres et meilleure qu’elle-même.
À huit ans, tandis que ses camarades vont manger des glaces et sont invités à des fêtes d’anniversaire, Carrie s’entraîne quotidiennement à faire des services, à améliorer son jeu. Elle va à la plage avec son père, puisque courir sur le sable lui permet de muscler ses jambes et de gagner en endurance. Très vite, elle se met à gagner des compétitions junior, puis adulte, et à monter dans le classement. Son jeu s’améliore, sa technique aussi. Son objectif : faire mieux que la fois précédente. Elle veut sortir victorieuse d’un jeu ou ne pas jouer du tout.
Solitaire, que cela soit dans sa vie sociale ou amoureuse, Carolina n’est pas tout à fait seule pour autant. De nombreux personnages secondaires gravitent autour d’elle, dont Bowe Huntley, un joueur charmeur et impulsif dont elle aurait pu tomber amoureuse ; Nicki Chan, sa némésis tant menaçante que magnétique et surtout son père, Javier. J’ai d’ailleurs trouvé que la relation père-fille entre Javier et Carolina était touchante, car très fusionnelle. Ces deux-là ne se disent pas qu’ils s’aiment, mais il est certain qu’ils tiennent l’un à l’autre, à leur manière. Javier note par exemple dans un carnet un tas de remarques et d’observations sur le jeu de Carrie, mais aussi celui de ses adversaires.
Carrie devient le joueur de tennis le plus décoré dans tous les domaines. Elle obtient par exemple le plus grand nombre de titres du Grand Chelem en simple, le plus grand nombre de semaines à la première place pour un joueur dans l'histoire du circuit. Elle a le record du plus grand nombre d'années passées à la première place et réussit à devenir l’athlète féminine la plus hautement payée de tous les temps.
Dans Carrie Soto is back, on trouve de la détermination, du dépassement de soi et on comprend ce que cela fait d’avoir un esprit sportif (j’ai détesté le sport toute ma scolarité, tu sais que les ladies ne courent pas). L’auteure retranscrit aussi assez bien les tensions liées au sport de haut niveau, notamment les doubles standards, c’est-à-dire les attendus dans plusieurs domaines qui diffèrent en fonction du genre des joueurs. Cela m’a un peu rappelé le livre Le Jeu de la Dame, dont j’ai beaucoup aimé l’adaptation en série.
Carrie est donc un personnage orgueilleux, ambitieux, franc et terriblement conscient de ses propres capacités. Elle n’est pas modeste dans ses victoires et réagit très mal face à la défaite. Ses relations avec les autres joueur·euse·s sont tendues, sinon inexistantes. Elle ne voit pas le but de se lier d’amitié avec quelqu’un qu’elle va battre. Ses interviews laissent souvent les journalistes sans voix, puisqu’elle y affirme souvent sa certitude de gagner des matchs futurs et sa volonté d’écraser ses adversaires.
Ces propos seraient-ils moins marquants si Carrie était un homme ? À côté du récit, le livre contient des extraits d’entretiens avec des journalistes et des commentateurs sportifs qui ne sont souvent pas tendres avec Carrie. La Hache de Guerre. Une joueuse glaciale au cœur froid. Une connasse. Les surnoms ne manquent pas. Taylor Jenkins Reid sensibilise aussi ses lecteurs sur les conditions à réunir pour être sponsorisé par telle ou telle marque. Le genre du joueur a son importance, tout comme son ethnie, la couleur de la peau ou son âge. Seules les joueuses jeunes, blanches et européennes ont des contrats avec des agences de mannequinat, par exemple. Et les sponsors sont prêts à abandonner Carrie lorsque la qualité de son jeu est trop incertaine. On s’attache aussi aux adversaires de l’héroïne. L’auteure nous laisse peu à peu découvrir que Carrie n'est pas si froide que ce que l’industrie du sport voudrait le faire croire.
Je me souviens qu’il nous est déjà arrivé de regarder Roland-Garros à la télé, toi et moi, en compagnie de papy. Jusqu’ici, je m’étais juste contentée de fournir un enthousiasme modéré en suivant la balle des yeux. Je n’y connaissais rien et je n’avais pas envie d’en apprendre plus (les raquettes sont super lourdes en plus). Si je craignais de m’ennuyer en lisant ce livre, ce ne fut pas le cas. La description des matchs m'a tenue en haleine et j’en ai beaucoup appris sur le jeu et sur la préparation avant un match.
⭐️ C’était donc une très bonne lecture. > 4,5/5
J’ai cru comprendre que tu avais repris l’athlétisme. C’est génial ! J’espère que, à l’inverse de Carrie, tu n’oublieras pas de t’amuser avant de te focaliser sur la victoire.
Bisous,
Olive
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o-link · 3 months
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Yves Montand, l’ascension avec les conseils d’Edith Piaf
C’est un coup de foudre.
Mais une histoire d’amour interdite qui dura peu de temps et se termina mal. Pourtant, l’idylle entre Edith Piaf et Yves Montand a permis à ce dernier de connaître le succès.
Et pour cause, le jeune immigré italien arrive à Paris de Marseille avec des rêves plein la tête mais un talent encore perfectible. En 1944, Yves Montand rencontra Edith Piaf grâce à Emile Audiffred. Le monde du spectacle s’ouvre à lui.
youtube
La Môme lui fait travailler son accent méridional qu’il perd, lui apprend à occuper l’espace sur scène, lui écrit des chansons, et surtout, lui offre ses premières parties. Alors que le chanteur prend enfin son envol, Edith Piaf met fin à leur relation. Devenue un peu jalouse, elle craint de voir Yves Montand lui faire de l’ombre. Pour Ivo Livi, son vrai nom, sa grande carrière est lancée.
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christophe76460 · 4 months
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11-383 Les personnes avec des roses
L'adresse est : https://soundcloud.com/jlgaillard/les-personnes-avec-des-roses
Philippe Naigeon se leva de son banc, arrangea son uniforme militaire et étudia la foule qui se déplaçait dans la Gare de Lyon à Paris. Il cherchait la fille que son cœur connaissait, mais dont il ne connaissait pas le visage, ‘la fille à la rose’.
Il avait commencé à s’intéresser à elle treize mois plus tôt, dans une bibliothèque à Bordeaux. En prenant un livre sur un rayon, il fut intrigué non par le texte du livre, mais par les notes écrites au crayon dans les marges. L’écriture agréable reflétait une âme réfléchie et un esprit perspicace. Au début du livre, il découvrit le nom du premier propriétaire : Mademoiselle Roselyne Dupuis.
En y mettant le temps et les efforts, il trouva son adresse. Elle vivait à Marseille. Il lui écrivit une lettre pour se présenter et l’invita à correspondre. Malheureusement, le lendemain, il reçut un ordre de convocation pour partir à la guerre en Indochine. Au cours des treize mois suivants, les deux apprirent à se connaître par correspondance. Chaque lettre était une semence tombant dans un cœur fertile. Une histoire d’amour était en train de germer.
Naigeon lui demanda une photographie, mais elle refusa. Elle pensait que s’il s’intéressait vraiment à elle, son apparence n’aurait pas d’importance.
Lorsque le jour arriva enfin pour lui de rentrer en Europe, ils fixèrent leur première rencontre. À 19 heures, Gare de Lyon, Hall central de la Gare. « Tu me reconnaîtras, écrivait-elle, à la rose rouge que je porterai sur le revers de ma veste ». Alors à 19 heures, il était dans la gare, cherchant une fille dont il aimait le cœur, mais dont il n’avait jamais vu le visage. Je vais laisser Philippe Naigeon vous raconter ce qui s’est passé.
‘Une jeune femme se dirigeait vers moi, grande et mince. Ses cheveux blonds étaient tirés vers l’arrière et bouclés, dégageant ses oreilles délicates. Ses yeux étaient aussi bleus que des fleurs. Ses lèvres et son menton étaient d’une fermeté agréable. Et, dans son costume vert pâle, elle incarnait le printemps. Je marchais à sa rencontre oubliant complètement qu’elle ne portait pas de rose. Pendant que j’avançais, un petit sourire provocateur se dessina sur ses lèvres.
« Tu viens avec moi marin ? » murmura-t-elle. Presque malgré moi, je fis un pas de plus vers elle et alors je vis Roselyne Dupuis, une femme de plus de quarante ans, aux cheveux grisonnants. Elle était plus que grassouillette. Ses pieds aux chevilles fortes enfoncés dans des chaussures à talon plat. La fille en costume vert s’éloignait rapidement. J’avais l’impression d’être divisé en deux. J’avais un désir ardent de la suivre, mais je désirais profondément la femme dont l’esprit avait réellement accompagné et soutenu le mien. Elle était là. Son visage pâle et grassouillet était doux et sensible. Ses yeux gris avaient une brillance chaleureuse et douce. Je n’ai pas hésité. Mes doigts ont saisi le petit livre usé, à la couverture de cuir bleu qui devait m’identifier. Ce ne serait pas l’amour, mais ce serait quelque chose de précieux, quelque chose de peut-être, encore mieux que l’amour. Une amitié pour laquelle j’avais été et je devais toujours être reconnaissant. Je redressais les épaules, fit un salut et montrai le livre à la femme alors, tout en parlant, j’étais sous le coup du choc et de l’amertume de ma déception.
« Je suis le lieutenant Philippe Naigeon êtes-vous Roselyne Dupuis ? Je suis tellement heureux que vous ayez pu m’accueillir. Puis-je vous inviter à dîner ? »
Le visage de la femme esquiva un sourire tolérant.
« Je ne comprends pas ce qui se passe » répondit-elle.« Mais la jeune femme qui porte un ensemble vert et qui vient de passer m’a supplié de porter cette rose sur mon manteau. Elle a dit que si vous m'invitiez à dîner, je devrais vous dire qu’elle vous attend dans le grand restaurant, de l’autre côté de la rue. Elle a dit que c’était une sorte de test ».
Il n’est pas difficile de comprendre et d’admirer la sagesse de mademoiselle Roselyne Dupuis.
#365histoires #philippe #uniforme #militaire #foule #garedelyon #rose #bibliothèque #guerre #indochine #treizemois #semence #lettre #joliefemme #printemps #grassouillette #test #amour #amitié
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juliendorcellove-blog · 4 months
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Son bac en poche, Alex débarque à Paris chez son cousin Arnaud afin de s’inscrire à l’université. Celui-ci est en couple avec Toussaint, un jeune black aux yeux de braise et au sourire ravageur. Un homme aussi séduisant que mystérieux, qui va attirer Alex. Mais Paris peut s’avérer dangereux pour un jeune provincial et les pièges ne vont pas manquer sur sa route. D’autant plus qu’un de ses anciens amis, Paul, arrive de son Auvergne natale, bien décidé à lui déclarer sa flamme. Le fil rouge de cette romance est le pantalon de notre héros, d’un rose éclatant, qui va attirer bien des regards ....
« Le Pantalon Rose » est une tendre histoire d’amour, qui vous fera vite perdre la tête.
Écrite par Julien Dorcel, l’auteur de « Plage de Mecs », cette nouvelle romance gay MM nous fait découvrir les premiers émois d’un jeune homme qui hésite sur son orientation sexuelle et qui se pose des questions sur sa vie d’adulte. Une histoire qui rappelle l’ambiance des films de Jean-Daniel Cadinot, comme « le jeu de piste », « le désir en balade » ou « les minets sauvages », décrivant les ébats de jeunes éphèbes au corps de rêve. Entre rêve et romance, vous dévorerez « Le Pantalon Rose » comme un gros pain au chocolat encore tiède ou un fondant aux amandes appétissant…
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eclecticluminaryfury · 6 months
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Reculez avec style : maillots de football vintage en France
Au cœur de la France, où la passion du football s'accompagne d'un amour indéfectible pour le style intemporel, les maillots de football vintage occupent une place à part. Ces vêtements emblématiques représentent non seulement la riche histoire de ce merveilleux jeu, mais constituent également de précieux souvenirs pour les passionnés et les fans. Qu'ils soient des modes emblématiques ou des souvenirs mémorables, les maillots de football vintage en France vous ramènent aux classiques. Dans cet article, nous discuterons de l'attrait des maillots de football vintage en France en mettant l'accent sur les classiques les plus populaires de l'Argentine, du Brésil, de l'équipe de France des Pays-Bas, et même un clin d'œil au potentiel maillot du Real Madrid de Mbappé.
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Embrasser l’héritage intemporel du football
Les maillots de football vintage sont plus simplement des vêtements. Ils représentent un lien tangible avec la longue et riche histoire du football. Chacun d’eux raconte une histoire de chagrins, de triomphes et de moments mémorables sur le terrain. Des couleurs emblématiques aux symboles historiques, ces maillots représentent l'essence des équipes et des joueurs qui ont laissé une impression durable sur le jeu.
Explorer le marché vintage français
Le marché des maillots de football vintage en France est une éblouissante symphonie de nostalgie et d’amour. Des marchés aux puces animés de Paris aux boutiques de joyaux cachés à la campagne, ceux qui collectionnent ont de nombreuses options à explorer. Si vous recherchez des classiques, un club français à proximité ou des favoris étrangers, le marché vintage en France promet un voyage plein d'émotions et de découvertes.
Designs classiques du monde entier
Examinons quelques modèles emblématiques qui occupent une place particulière dans le cœur des amateurs de football :
Maillot Argentine Copa America : Les maillots argentins de la Copa America sont ancrés dans la tradition et l'histoire. Ils arborent les rayures emblématiques blanches et bleues ainsi que l'écusson argentin. Des jours glorieux de Diego Maradona à la période moderne avec Lionel Messi, les maillots argentins représentent la fierté et l'enthousiasme.
Maillot Bresil : Les maillots brésiliens sont synonymes de flair, d'habileté et de l'esprit du jogo bonito. Avec leurs couleurs jaunes et vertes vibrantes et l'emblème emblématique des Canaries, les maillots du Brésil représentent l'héritage footballistique du pays et le succès inégalé qu'il a remporté sur la scène internationale.
Maillot Equipe De France : Les maillots de la France sont élégants et stylés, avec la couleur bleue emblématique ainsi que le logo audacieux du coq. Des triomphes de la Coupe du monde de 1998 à l'ère actuelle de superstars comme Kylian Mbappe, les maillots de la France célèbrent leur héritage d'excellence et de style.
Maillot Pays Bas : Les maillots des Pays-Bas sont célèbres pour leur couleur orange distinctive et le logo emblématique du lion. Ils ont été utilisés depuis l'époque du football total de Johan Cruyff jusqu'à la période moderne dirigée par Virgil van Dijk, les maillots des Pays-Bas représentent l'ingéniosité et l'innovation sur le terrain.
Maillot Mbappe Real Madrid : Bien qu'il ne s'agisse pas encore d'un classique à l'ancienne, la possibilité d'un maillot Mbappe Real Madrid présente un immense attrait pour les collectionneurs et les fans. Avec des rumeurs sur un transfert potentiel et un maillot Mbappe du Real Madrid, ce serait un nouveau chapitre dans l'histoire du football.
Visitez notre boutique : https://footdealer.co/
En France, c'est un voyage vers les classiques : porter des maillots de football vintage n'est pas uniquement une question de nostalgie. C'est une célébration de l'héritage durable du football et de sa capacité à transcender les frontières du temps et de l'espace. Si vous êtes un collectionneur à la recherche de trouvailles rares ou un amoureux cherchant à revivre la gloire d'antan, le monde des vieux maillots de football en France offre l'opportunité de faire partie de l'histoire, de la culture et de la mode diversifiées de ce sport. Alors pourquoi ne pas profiter de l'attrait intemporel des designs intemporels et ajouter dès maintenant un peu du passé du football à votre collection ?
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deuxcentimes · 7 months
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histoire. la morris, hyène de la gestapo : de jeune fille de bonne famille à collaboratrice, drame en trois actes
Il y a dans l'histoire de ces personnages qu'on a peine à croire aient un jour habité un corps de chair tant ils paraissent tout droits sortis d'un roman. Violette Morris en fait partie.
Première championne olympique de lancer de disque et de poids, sportive-star et garagiste devenue chanteuse de music-hall, figure controversée de “femme à pantalon”, collaboratrice et icône de la vie parisienne, Violette Morris est l’athlète vedette de la presse des années folles.
Lorsque la guerre éclate, Émilie Paule Marie Violette Morris est une jeune fille de bonne famille qui n’a pas vingt ans. En 1916 elle décide, premier acte de la longue liste de défiances qu’elle aura envers les mœurs assignées à son sexe, de se porter volontaire pour assurer des liaisons en motocyclette pour l’armée anglaise. L’armistice signée, elle se lance bientôt dans une carrière sportive prolifique qui aboutit à sa participation aux premières olympiades féminines en 1921.
Acte I : Violette, un homme comme les autres
Tout au long de sa carrière, l’athlète est poursuivie par la presse. Mais, davantage que ses exploits sportifs, ce sont les « excentricités » de « la Morris » qui font couler beaucoup d'encre. On ne manque pas, dès que possible, de relater chacune de ses apparitions dans la presse, mais surtout de la comparer à ces homologues masculins, ce qui lui vaudra en réponse ces paroles célèbres devenues sa devise « Ce qu’un homme fait, Violette peut le faire ! ». Dans la seconde partie des années 1920, non satisfaite de ses exploits en athlétisme, Violette Morris se prend d’amour pour la course automobile. On est en 1927, et c’est déjà bien établie comme figure du sport contemporain et juste avant de gagner l'épreuve du Bol d'Or automobile sur le circuit de Fontainebleau, qu’elle prend la pose au volant pour l’agence Roll, arborant fièrement un complet d’homme, les cheveux courts et le cigare à la bouche. Le regard droit qui vise à l’extérieur de l’image, résolument tournée vers un avenir pourtant incertain, la sportive ne semble guère faire cas des hommes en habit du dimanche qui l’observent en arrière plan.
Violette Morris se distingue dès le début de sa carrière par ses performances remarquables dans des disciplines aussi variées que l'athlétisme, le football, la natation et la boxe. Ses exploits sont souvent attribués à sa stature, réputée impressionante pour une femme de l’époque : 1 mètre 66 pour 70 kilos, une musculature indéniable et des bras qui n’ont rien à envier à ceux de ses sparing partners, la Morris en impose. En 1929, elle choisit de subir une double masectomie afin de pouvoir conduire plus aisément sa voiture de course, ce qui ne manque pas de faire à nouveau jaser les rédactions parisiennes. Le Petit Journal titre “l’amazone du vingtième siècle” ; la revue Comoedia s’écrie : “Vous n'êtes plus une violette, M...ademoiselle !”. Ce cliché d’elle conduisant fièrement une voiture de course dernier cri marque autant un tournant dans sa biographie que dans l’histoire du sport et des compétitions sportives. C’est en 1920 que germe l’idée d’organiser un véritable rallye féminin. Le journal L’Auto, ancêtre de l’Equipe, s’en ouvre à ses lectrices, qui répondent à l’appel : intitulée la « Coupe des dames », l’événement tient plus du gala que de l’événement sportif, mais les compétitrices en auto, moto et sidecar font forte impression. Ce n’est que sept ans plus tard que se tiendra le premier véritable rallye automobile féminin, où Morris tiendra tête à Colette Salomon la “danseuse bolide” et sa Bugatti T35. Le championnat deviendra ensuite annuel.
Acte II : Violette, une des premières stars françaises queer ?
Dans les années 30, une Violette Morris devenue mondaine fréquente les hauts lieux lesbiens de Paris et côtoie les grands intellectuels et artistes de l’époque. Elle fréquente Joséphine Baker, on lui imagine une liaison avec Arletty, elle héberge Jean Cocteau sur sa péniche quai de la Muette, finance la représentation de sa pièce Les Monstres sacrés et vit même brièvement avec son actrice fétiche, Yvonne de Bray. Ouvertement bisexuelle, il faut dire qu’elle n’a jamais cherché à couvrir ses infidélités à son mari, dont elle a divorcé seulement quelques années après la noce. Toujours sous couvert de sa devise, elle affronte les hommes en boxe dans les tenues réglementaires : un short et un marcel qui laissent apparaître toute sa physionomie féminine.
Mais son attitude masculine, son habitude de se travestir à la ville et sa coupe à la garçonne lui valent, outre des critiques acerbes et incessantes de la presse, des ennuis pour sa carrière. En 1928 et alors qu’elle s’apprête à participer aux premiers Jeux Olympiques féminins, la Fédération française sportive féminine lui révoque sa licence au motif d’outrage aux bonnes mœurs. On lui reproche ses attitudes, ses tenues, ses altercations avec les arbitres où dit-on elle n’hésite pas à jouer du poing, et son goût supposé pour les nymphettes dans les vestiaires des filles... La sportive porte plainte contre la fédération. Le procès qui en suit est très médiatisé. Mais si elle est jugée pour ses mœurs, la question de l'homosexualité de Violette Morris n'est pas abordée explicitement, l’argumentation se concentrant vite sur son port du pantalon, ce qui donnera a posteriori au procès le nom de “‘l’affaire du pantalon”. Sans surprise, elle est déboutée par le tribunal, qui estime que la Fédération est dans son bon droit d’interdire le port de vêtements dont l’usage n’est pas admis pour les femmes par la loi. Interdite de stade, elle change de vie. On la retrouve d’abord à la tête d’une boutique de pièces détachées automobiles, puis, peut être inspirée par ses conquêtes, chanteuse sur les planches du music-hall. En 1937, l’olympienne défraie encore la chronique : elle est accusée d’avoir assassiné un légionnaire qui aurait tenté de l’attaquer sur sa péniche à Neuilly sur Seine. L’affaire se solde par un non lieu, l’instruction ayant établi que Morris avait agit en légitime défense.
Acte III : Violette, la collabo.
Qualifiée de ‘solide gaillard” par Le Figaro, puis d’émule de Rigoulot par le Miroir des Sports en référence au champion d’haltérophilie et pilote de course, on trouve en 1944 à la sulfureuse sportive un dernier surnom qui préfigure sa chute : la “hyène de la Gestapo”. Depuis deux ans, la Morris est suspectée d’avoir commencé à entretenir des rapports plus que cordiaux avec les autorités allemandes à la suite des jeux de 1936. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Violette Morris est la chauffeuse de Christian Sarton du Jonchay et dirige le garage de la Luftwaffe sur le boulevard Pershing à Paris. Des rumeurs planent sur son emploi par le chef des services du renseignement SS à Paris Helmut Knochen. Le 26 avril, alors qu’elle roule sur une petite route de l’Eure, la championne est abattue par un groupe de résistants maquisards normands. Le trouble qui entoure sa disparition suscitera une dernière salve d’articles dans la presse à scandale, retraçant autant ses prouesses physiques et sportives que ses présumées conquêtes et ses démêlés avec la loi.
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La belle étoile
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#4 - Les mots de Brigitte
Je voudrais dormir à la belle étoile. C’est l’expression la mieux appropriée aux nuits parisiennes. La nuit, à Paris, le ciel est tellement sombre que tu dors vraiment sous une étoile. Une seule. Et c’est pour ça qu’elle est belle : parce que c’est la seule.
Parfois, la beauté surgit de la rareté. Quand t’as pas le choix, c’est beau, tu fais pas la fine bouche, tu dis merci.  S’il y avait que du sombre, ce serait moche, alors forcément, la première étoile, la seule, elle est merveilleuse.
C’est comme quand t’as connu qu’une seule histoire d’amour : c’est forcément la plus belle. Tu sais pas si les autres auraient été plus intenses, plus lumineuses, plus drôles, plus poétiques, moins cabossées, moins bizarres, plus simples, plus mélodieuses, plus sauvages, plus tordues, plus enivrantes, tu sais pas, mais tu t’en fiches, t’as vécu celle-là et ça t’a remué les tripes, alors tu dis juste merci, merde parfois quand t’y repenses, mais surtout merci.
Alors, une étoile, même une seule, c’est de la chance. Et si un soir t’en vois pas du tout, tu peux l’imaginer, avec toutes les autres qu’on voit jamais.
Je l’ai adoptée cette étoile, qui est belle parce qu’elle est seule, comme d’autres sont beaux parce qu’ils sont amoureux ou insouciants ou enfants. Elle change de nom toutes les nuits. Tel un caméléon du ciel, elle s’adapte à tous les caprices de mon imagination. [Fragment d’un roman en cours d’écriture]
// Dédé ANYOH //
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undercaine · 11 months
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88 - Mon rêve dans une petite boîte
À travers ce hublot bien froid,
Une myriade de nuages en bonbon,
Que tu as l’habitude de vouloir manger !
Aux alentours du sud de l’Italie,
Eaux azures colorées des pulpes d’olives,
Gentil bruit d’un moteur de vieille voiture,
Une brise au goût de sel te caresse la peau
Sous cette ombrelle d’il y a 60 ans,
Et puis, pendant que je lis du côté de chez Swann,
Tu t’es endormie sur ma poitrine !
En avril, quand des pétales de cerisier,
Jouent au chat et à la souris dans les airs,
Nous nous promenons, main dans la main,
Alors que des odeurs de matcha s’infiltrent dans Tokyo,
Nous nous arrêtons au comptoir où le saké est bon,
Dans des cyber feux d’artifices au couleurs néons,
Ojii-san nous raconte ses histoires d’amour,
Un peu plus tard, là où les bateaux sont ivres,
Tu m’emmènes aux Caraïbes en tournicotant,
Quand les libellules vibrent et s’éclatent,
En même temps que des palmiers sifflent,
Alors nous dansons sur du vieux jazz,
Où ta robe blanche se mêle,
Pendant que ma chemise se trempe !
Mais, quand viennent les élans,
Aux abords de cet immense lac canadien,
L’été est un peu froid,
Et même si ce petit feu que j’ai créé,
Nous réchauffent les mains,
Quand les élégies de Duino sont récitées en ronde,
Les aurores boréales chantent notre opéra en privé,
Un, deux, trois, les feux tournent au vert !
Nous traversons en pas cadencés,
À New York, les choses vont vite,
La tête tourne et nous nous prenons pour des artistes,
En quête de fun-fun, sans se prendre au sérieux.
En Chine, où les légendes sont contées à la flûte,
Le vert, en mille lieux tout autour de nous,
Bambous en grands esprits,
Au sommet de la colline, en amont du fleuve jaune,
Je te montre ce temple millénaire,
Où je venais prier enfant, avec mon grand-père,
Un temps où je n’avais pas encore de pivoine,
Et même si nous nous évanouissons presque de chaud,
Nous rions de nos coups de soleil !
Mais à Paris, quand un peu d’art fait du bien,
En bonnes taupes des librairies,
Quand je fais tomber les lettres à Milena du haut de cette étagère,
Sur ma pauvre tête d’idiot,
Et que tu te moques gentiment de mon ridicule,
Les nuits en satin blanc sont apaisantes,
Quand je vois le reflet de la lune dans tes yeux de saphir,
Et puis un jour, un peu plus âgés,
Là où il fait un peu plus chaud, où les arbres sont calmes,
Où tranquillité d’âme t’es offerte,
Où les pleurs sont de joies et non de bleu,
Alors que tu peins des couleurs et non des cicatrices,
Je reviens de l’école, où, dans l’après-midi,
Nos enfants ont appris à lire en choeur,
Quand tu les appelles par deux jolis noms,
Que tu as su si bien choisir,
Parce que, bon, moi, je suis nul en noms !
Viennent alors les vieux jours,
Nous sommes un peu plus lents, c’est bien normal,
Mais, dans des murmures d’écume,
Nous regardons ce dernier arc-en-ciel,
À deux, reflet du soleil et de la vie.
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azulpressagadir · 1 year
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L’hommage de Christine-Daure Serfaty au Haut Atlas..La femme d'Ijoukak
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- Mohammed Bakrim // Ijoukak, longtemps un hameau tranquille, paisible sur la route de Tizi N’test, a fait brutalement irruption dans l’espace public par la force d’un événement quasi tragique, le séisme du 8 septembre. Le village plus connu pour les familiers de la route 203 (rebaptisée la RN 7) par Imi Nougerzi) est devenu un site hyper-médiatisé. Avec Talat N’Yaakoub dont il relève administrativement, et Ighil, l’épicentre du séisme, ils forment le triangle de la désolation et de la mort. Et pourtant cette route chargée d’histoire, c’est le point de passage de grands événements qui ont contribué à forger la nation marocaine, ces villages, ces douars ont une valeur qui ne se réduit pas à la seule dimension exotique. Un livre, en l’occurrence un roman a déjà ouvert la voie à une approche plus humaniste de ces montagnes quasi inaccessibles. C’est La femme d’Ijoukak de Christine Daure-Serfaty (première édition Paris 1997 ; réédité à Casablanca en 2008). « Ce roman est le préféré de mes livres" avoue Christine Daure-Serfaty. Nous la rejoignons pour souligner d'emblée que c'est un récit d’une lecture tonique effectivement qu'elle nous offre ici. Un récit de mémoire et de souvenirs (une autofiction plus qu’une autobiographie) à l'image de l'époque qui l’a vu naître ; une année charnière dans une décennie décisive du Maroc moderne. Un Maroc que Christine Daure-Serfaty a porté dans son cœur comme dans son esprit de militante des droits de l'homme. Ce Maroc des années soixante du siècle dernier qu'elle découvre en tant qu'enseignante avant d'épouser sa cause en s'engageant auprès des militants motivés d'utopie, montant à l'assaut du ciel. La femme d'Ijoukak est une histoire d’amour ; amour de cette région montagneuse au cœur du Haut Atlas entre Amizmiz et Ijoukak à l'ombre du col de Tizi n'test, le plus haut d'Afrique, nous apprend-on dans les livres de géographie. Mais amour aussi déclarée, tue, avortée entre des êtres emportés dans les tumultes d'une histoire qui a mis en scène des acteurs aux appartenances multiples. Tout commence par une rencontre en France entre la narratrice, Mathilde et un Monsieur d'un certain âge. Une rencontre brève mais chargée d'émotion et de signes énigmatiques ; signes et indices qui vont déclencher un retour en arrière. Un long flashback vers ce Maroc des temps des Français, dans cette belle région de Tizi n'test. Retour sur l'enfance, sur les origines traversées de doutes et d'interrogations. Le récit est bien ancré dans cet espace chargé d'histoires non écrites, où la narration orale tient lieu de catharsis. Mathilde va être confrontée à cette part de vérité, traditionnellement confinée dans la boîte noire de la mémoire collective des sociétés et des familles. Mais elle persiste à restituer les détails de l'histoire. C'est Icare et son voyage vers le soleil…elle tient à compléter son histoire :"car on raconte aussi pour ne pas mourir ou parce que on est déjà mort ; on raconte pour guérir" écrivait le critique de cinéma, Serge Daney. Cette référence cinéphilique n'est pas fortuite ; le livre de Daure-Serfaty me semble être porté par une écriture cinématographique non seulement dans sa structuration narrative polyphonique où chaque acteur prend en charge une part du récit ; il n'y a pratiquement pas de figuration ; chacun à sa part de "responsabilité narrative" dans la restitution de ce puzzle, mais aussi dans son rapport au temps avec des aller-retour entre le temps de la narration et le temps de l'histoire. Potentialité cinématographique surtout dans son rapport à l'espace. Le roman est à ce niveau très visuel quasiment tactile. On imagine aisément un plan large à partir de Targa, la maison de Mathilde dans la banlieue de Marrakech embrassant le Haut Atlas seigneurial. Pour ceux notamment qui connaissent la région, c'est une plongée aux sensations multiples dans un décor ouvert sur tous les possibles narratifs. Jeune, je traversais le col de Tizi N'test avec ma famille au rythme de récits fantastiques où il était question d'une folle qui hantait les lieux. A l'aube on prenait un petit déjeuner frugal, café et askif (soupe amazighe) chez Touda à Ijoukak. Cet univers perdu à jamais est restitué par l'écriture fluide, poétique, limpide de Christine-Daure Serfaty. Cette folle d’Ijoukak qui hantait les récits des voyageurs qui traversaient la nuit ces montagnes sobres et énigmatiques n’est autre que La femme d’Ijoukak, réhabilitée par la fiction, une tragédienne victime d’un amour impossible. La victime symbolique de la rencontre entre deux mondes. Rencontre violente, car née d’une agression (le protectorat), entre deux mondes. Demain, un projet d'adaptation pour le cinéma ? Ce serait magnifique. Une autre manière de réhabiliter Ijoukak, deux fois victimes, du séisme et des choix des hommes.
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SAMEDI 11 FEVRIER 2023 (Billet 2 / 3)
« TITANIC » (3h14)
Un film de James Cameron, avec Leonardo DiCaprio, Kate Winslet, Billy Zane, Kathy Bates, Bill Paxton…
Il y a des films qui durent à peine 1h30 et dans lesquels on peut s’ennuyer terriblement et d’autres, comme celui-ci, où, nous vous le jurons, nous ne nous sommes pas ennuyés une demi-seconde !
D’abord, depuis 25 ans, nous avions oublié beaucoup de choses. A tel point qu’on a cru que Cameron avait rajouté quelques scènes, qu’au demeurant nous avons trouvées très bien. Et non, pas le moindre nouveau petit plan n’a été intégré au film.
Ce qui est complètement fou, c’est que le film n’a pas du tout vieilli, il aurait pu sortir tel quel en 2023 ! Tout est parfait : la reconstitution du bateau, les décors, les costumes, le scénario, le jeu des acteurs et bien sûr, surtout, celui des deux jeunes héros, éblouissant !!!
La vraie nouveauté c’est la 3D qui a été rajoutée. Nous ne sommes pourtant pas du tout fans de 3D, les personnages semblent plus petits et les lunettes assombrissent l’image. Jusqu’à présent, nous n’avions noté qu’une exception, « AVATAR » de ce même metteur en scène. Malheureusement JM, s’étant planté lors de la réservation, a vu le second « AVATAR » en 4DX, qui est davantage une attraction de fête foraine qu’un plus pour la projection d’un film.
Evidemment, nous avons « fonctionné » comme la première fois à cette superbe histoire d’amour et une des dernières séquences, quand Rose s’aperçoit, lui tenant encore la main, que Jack est mort, fait venir les mêmes larmes (glacées) qu’en 1998 !
Quant au naufrage lui-même, il apparait toujours comme une véritable prouesse. A l’époque en effet, pas d’effet numérique, juste une ENOOOOOOORME mise en scène en studio.
Parce que 25 ans plus tard nous n’avons pas été déçus, même d’un millimètre et l’avons encore mieux apprécié que la première fois, tout-à-fait exceptionnellement, nous accordons tous les deux à « Titanic » ❤️❤️❤️❤️❤️❤️ sur 5 !
Notre conseil : si c’est votre intention, n’allez le (re)voir qu’en 3D, autrement, économie pour économie, achetez le DVD, ce sera moins cher !
Ci-dessous 2 petits articles dont celui de Télérama. Et oui, même Télérama a aimé cette ressortie !
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Vingt-cinq ans après sa première sortie en salles, « Titanic », de James Cameron - et l'un des plus gros succès de l'histoire du cinéma – est ressorti ce mercredi 8 février dans une version remasterisée 3D et 4K HDR (High Dynamic Range). Que réserve ce retour sur grand écran aux spectateurs ? Pas de scène rajoutée, ni de nouvelle fin : le célèbre transatlantique coule toujours comme le 14 avril 1912. 
En revanche, l'image remasterisée offre un spectacle décuplé, avec des couleurs et une qualité visuelle affinées. D'un point de vue commercial, l'idée est aussi de ressortir le film juste avant la Saint-Valentin - le 14 février, à la même période où Titanic avait réalisé ses meilleurs scores il y a 25 ans. Et si le long-métrage reste culte, c'est qu'il offre un très grand moment de cinéma. 
Visuellement, le travail de James Cameron en matière d'effets spéciaux et visuels est considérable : le réalisateur passionné, connu pour son perfectionnisme, avait reproduit une grande partie du paquebot en studio, soucieux du réalisme de sa fiction. Un effort qui avait suscité des moqueries de la part de certains, qui lui prédisaient un échec en salles. Outre un pari technique et artistique, le film misait sur Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, un duo d'acteurs qui n'étaient pas encore les favoris des studios. Autre recette du succès : l'histoire d'amour au cœur du scénario reste bouleversante. 
Pour preuve, malgré ses multiples rediffusions à la télévision, Titanic est encore un poids lourd de l'audience. Véritable phénomène, le long-métrage est le plus gros succès du cinéma en France, en plus d'être le 3e film le plus vu au monde. Il a remporté 11 oscars à Hollywood.
(Source : « rtl.fr »)
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Faut-il (re)voir « Titanic » au cinéma ?
Vingt-cinq ans après, « Titanic » est de retour en salles dans une version remastérisée. Mais alors, le chef-d’œuvre de James Cameron est-il toujours intact, même des années plus tard ? Nos critiques répondent.
Titanic reste le film le plus vu de l’histoire du box-office français malgré les immenses succès de ces dernières années : les Marvel, Avatar, Intouchables. Sorti en 1998, le film avait remporté 11 Oscars dont le meilleur film et le meilleur réalisateur.
Un succès qui tient aussi à l’interprétation des deux acteurs principaux : Leonardo DiCaprio qui joue Jack, un jeune Anglais fauché qui embarque sur le paquebot pour vivre une vie meilleure aux États-Unis, et Kate Winslet, qui interprète Rose, une jeune fille issue d’une bonne famille promise à un mariage avec un homme qui ne lui porte pas d’attention.
Si « Titanic » est un film d’amour, c’est également un film catastrophe qui tient en haleine jusqu’à la fin. Et les scènes du naufrage du paquebot sont, vingt-cinq ans après, toujours aussi époustouflantes.
(Source : « telerama.fr »)
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