#Paillettes épaisses
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L’American Dream n’est plus qu’un lointain souvenir. Les rêves croulent aujourd’hui sous le poids d’une réalité trop dure à supporter, trop difficile à encaisser. Il y a des années déjà que le vernis de superficialité qui recouvre la Cité des Anges a commencé à s’écailler. Il suffit de gratter un peu plus, un rien seulement, pour que réapparaissent le désert et la crasse qui caractérisaient si bien la ville, avant qu’on ne tente de l’étouffer sous une épaisse couche de paillettes. La misère rampe à nouveau le long des avenues. L’opportunisme se fait suprême vertu, tant derrière les hautes grilles des grandes demeures perchées sur les collines que sous les fenêtres des maisons délabrées des quartiers les moins privilégiés. Tout s’achète et tout se vend, jusqu’à l’âme des habitant qui ne peuvent que constater, impuissants, la noirceur qui ronge lentement les boulevards qu’ils pensaient connaître. Et quand leur regard se porte sur les institutions qui auraient dû ou pu les protéger, une évidence similaire vient écraser tout espoir : Los Angeles suffoque. Étranglée de corruption. Asphyxiée par les organisations criminelles et gangs qui nécrosent ses rues.
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Canne à sucre et son noeud
La canne à sucre et son nœud
Un gabarit de canne à sucre à finaliser avec de multiples idées de finitions. Il vous faudra découper la canne à sucre et le nœud pour finaliser la réalisation . C'est une réalisation que j'ai créé après une demande sur ma page. Voici quelques idées de finitions : - Déjà imprimer le dessin sur une feuille un peu épaisse pour une meilleur utilisation - Vous pourrez peindre et mettre des paillettes - Vous pourrez coller sur la canne à sucre du papier crépon de deux couleurs comme rouge et blanc en utilisant pourquoi pas du coton. - Peindre avec différentes techniques en utilisant le coton tige - Un fois la canne à sucre finaliser, vous pourrez faire la même chose sur le nœud que vous collerez sur la canne à sucre. - N'hésitez pas a venir montrer vos œuvres sur le groupe afin que je les rajoute en démonstration ici Vous appréciez mes partages ?? cliquer sur la pub, c'est une belle façon de me dire MERCI Pour télécharger le fichier pdf cliquez sur l'image ci-dessous.
N'hésitez pas à venir nous rejoindre sur le groupe de bricolage et activités pour les tout-petits pour nous montrer vos réalisations d'activités et pour ceux qui aurez envie d'apprendre le ukulélé et des comptines vous pouvez nous rejoindre sur le groupe de comptine ukulélé qui s'appelle ukupitchoune et que vous trouverez ici : le groupe ukupitchoune à très vite Veronalice Read the full article
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POCAHONTAS
PRINCESSE
Pocahontas était la fille du roi Powhatan, qui siégeait assis sur un trône fait en manière de lit, et couvert d’une grande robe cousue de peaux de raton, dont toutes les queues pendaient. Elle fut élevée dans une maison tendue de nattes, parmi des prêtres et des femmes qui avaient la tête et les épaules peintes de rouge vif et qui l’amusaient avec des hochets de cuivre et des sonnettes de serpent. Namontak, un serviteur fidèle, veillait sur la princesse et ordonnait ses jeux. Quelquefois on la menait dans la forêt auprès de la grande rivière Rappahanok, et trente vierges nues dansaient pour la distraire. Elles étaient teintes de diverses couleurs et ceintes de feuilles vertes, portaient sur la tête des cornes de bouc, et une peau de loutre à la taille, et, agitant des massues, elles sautaient autour d’un feu qui crépitait. La danse terminée, elles éparpillaient les flammes et reconduisaient la princesse à la lueur des tisons.
L’an 1607, le pays de Pocahontas fut troublé par les Européens. Des gentilshommes décavés, des escrocs et des chercheurs d’or, vinrent aborder dans la rivière de Potomac, et bâtirent des cahutes en planches. Ils donnèrent aux cahutes le nom de Jamestown, et ils appelèrent leur colonie la Virginie. La Virginie ne fut, en ces années, qu’un misérable petit fort construit dans la baie de Chesapeake, au milieu des domaines du grand roi Powhatam. Les colons élurent président le capitaine John Smith, qui avait jadis couru l’aventure jusque chez les Turcs. Ils erraient sur les rochers et vivaient des coquillages de la mer et du peu de froment qu’ils pouvaient obtenir par trafic avec les indigènes.
Ils furent d’abord reçus en grande cérémonie. Un prêtre sauvage vint jouer devant eux d’une flûte de roseau, ayant autour de ses cheveux noués une couronne de poils de daim teinte en rouge, et ouverte comme une rose. Son corps était peint de cramoisi, sa figure de bleu ; et il avait la peau parsemée de paillettes d’argent natif. Ainsi, la face impassible, il s’assit sur une natte, et fuma une pipe de tabac.
Puis d’autres se formèrent en colonne carrée, peints de noir, et de rouge, et de blanc, et quelques-uns à mi-couleur, chantant et dansant devant leur idole Oki, faite de peaux de serpents bourrées de mousse et ornées avec des chaînes de cuivre.
Mais peu de jours après, le capitaine Smith explorant la rivière dans un canot, fut soudain assailli et lié. On le mena parmi de terribles hurlements à une maison longue où il fut gardé par quarante sauvages. Les prêtres, ayant leurs yeux peints de rouge et leurs figures noires traversées par de grandes barres blanches, encerclèrent deux fois le feu de la maison de garde avec une traînée de farine et des grains de blé. Ensuite John Smith fut conduit dans la hutte du roi. Powhatan était vêtu de sa robe de fourrures et ceux qui se tenaient autour de lui avaient les cheveux décorés avec du duvet d’oiseau. Une femme apporta au capitaine de l’eau pour lui laver les mains, et une autre les lui essuya avec une touffe de plumes. Cependant deux géants rouges déposèrent deux pierres plates aux pieds de Powhatan. Et le roi leva la main, signifiant que John Smith allait être couché sur ces pierres et qu’on lui écraserait la tête à coups de massue.
Pocahontas n’avait que douze ans et avançait timidement la figure entre les conseillers barbouillés. Elle gémit, s’élança vers le capitaine et mit la tête contre sa joue. John Smith avait vingt-neuf ans. Il portait de grandes moustaches droites, la barbe en éventail, et sa face était aquiline. On lui dit que le nom de la fillette du roi, qui lui sauvait la vie, était Pocahontas. Mais ce n’était pas son vrai nom. Le roi Powhatan conclut la paix avec John Smith et le mit en liberté.
Un an plus tard, le capitaine Smith campait avec sa troupe dans la forêt fluviale. La nuit était épaisse ; une pluie pénétrante abattait tout bruit. Soudain, Pocahontas toucha l’épaule du capitaine. Elle avait traversé, seule, les affreuses ténèbres des bois. Elle lui chuchota que son père voulait attaquer les Anglais et les tuer pendant qu’ils seraient à souper. Elle le supplia de fuir, s’il tenait à vivre. Le capitaine Smith lui offrit des verreries et des rubans ; mais elle pleura et répondit qu’elle n’osait. Et elle s’enfuit, seule, dans la forêt.
L’année suivante, les colons mirent le capitaine Smith en disgrâce, et, en 1609, il fut embarqué pour l’Angleterre. Là, il composa des livres sur la Virginie, où il expliquait la situation des colons et racontait ses aventures. Vers 1612, un certain capitaine Argall, étant allé faire du commerce parmi les Potomacs (qui étaient le peuple du roi Powhatan), enleva par surprise la princesse Pocahontas et l’enferma dans un navire comme otage. Le roi, son père, s’indigna ; mais elle ne lui fut pas rendue. Ainsi elle languit prisonnière jusqu’au jour où un gentilhomme de bonne façon, John Rolfe, s’éprit d’elle et l’épousa. Ils furent mariés en avril 1613. On dit que Pocahontas avoua son amour à un de ses frères, qui vint la voir.
Elle arriva en Angleterre au mois de juin 1616, où il y eut, parmi les personnes de la société, grande curiosité pour la visiter. La bonne reine Anne l’accueillit tendrement et ordonna qu’on gravât son portrait.
Le capitaine John Smith, qui allait repartir pour la Virginie, vint lui faire sa cour avant de s’embarquer. Il ne l’avait pas vue depuis 1608. Elle avait vingt-deux ans. Lorsqu’il entra, elle détourna la tête et cacha sa figure, ne répondant ni à son mari, ni à ses amis, et demeura seule pendant deux ou trois heures. Puis elle demanda le capitaine. Alors elle leva les yeux, et lui dit :
— Vous aviez promis à Powhatan que ce qui serait à vous serait à lui, et il a fait de même ; étant étranger dans sa patrie, vous l’appeliez père ; étant étrangère dans la vôtre, je vous appellerai ainsi.
Le capitaine Smith s’excusa sur l’étiquette, parce qu’elle était fille de roi.
Elle reprit :
— Vous n’avez pas craint de venir au pays de mon père, et vous l’avez effrayé, lui et tous ses gens, — excepté moi : craindrez-vous donc qu’ici je ne vous appelle mon père ? Je vous dirai mon père et vous me direz mon enfant, et je serai pour toujours de la même patrie que vous… Ils m’avaient dit là-bas que vous étiez mort…
Et elle confia tout bas à John Smith que son nom était Matoaka. Les Indiens, craignant qu’on s’emparât d’elle par maléfice, avaient donné aux étrangers le faux nom de Pocahontas.
John Smith partit pour la Virginie et ne revit jamais Matoaka. Elle tomba malade à Gravesend, au début de l’année suivante, pâlit et mourut. Elle n’avait pas vingt-trois ans.
Son portrait est entouré de cet exergue : Matoaka alias Rebecca filia potentissimi principis Powhatani imperatoris Virginiæ. La pauvre Matoaka avait un chapeau de feutre haut, à deux guirlandes de perles ; une grande collerette de dentelle roide, et elle tenait un éventail de plume. Elle avait le visage aminci, les pommettes longues et de grands yeux doux.
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Démonstration de Bodypainting lors des portes ouvertes de l’école Metamorphoses à Montpellier. Au programme : Collage de paillettes, dégradés de couleurs au pinceaux et travail de textures à l’aérographe. Photo : Guilhem Canal Modèle : Manon Htbz Coiffure : Linda Barkallah Bodypainting : Stéphanie BERNARD Produits utilisés : SB Makeup, FAB, Mehron, SB Makeup by Superstar, Bad ass stencils et Amerikan body art
eShop : www.Majama.fr
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La Baguette
Aujourd’hui je vous parle d’un outil rituel très popularisé par des oeuvres de fiction comme Harry Potter : la baguette. Loin d’être le cliché de la baguette magique qu’on agite en l’air pour faire jaillir des paillettes et de la lumière, dans les faits : de quoi il s’agit, à quoi ça sert ?
Faite généralement de bois (j’ai déjà vu quelques rares cas en os), cet outil sert à concentrer et canaliser l’énergie émise par le praticien, ou encore afin de démontrer sa puissance de commandement sur les entités et forces qui peuvent l’entourer lors d’un rituel.
Elle est associée à l’élément feu - parfois on peut voir au contraire qu’elle est liée à l’élément air (inversement avec l’athamé), en fait il y a deux écoles, mais je préfère pour ma part la correspondance liée au tarot, où les bâtons sont feu.
Telle l’extension du bras de la personne, elle concentre son pouvoir, son énergie et sa volonté avant de la projeter dans une direction : un objet, une personne, le Ciel, la Terre, etc. On l’utilise avec sa main émettrice/projective ; en général c’est la droite, mais chez certain.e.s le sens des mains peut être inversé (big up les gauchers).
Créer sa baguette
On s’accorde à dire qu’il est préférable de la créer soi-même, bien qu’il existe de très beaux modèles déjà tout faits disponibles sur etsy si vous ne vous sentez absolument pas manuel.le.s. Faites à votre guise : l’avantage de la faire soi-même c’est que pendant toutes les étapes de sa fabrication on peut la charger énergétiquement, et aussi de pouvoir la façonner entièrement à son image, selon des correspondances précises et personnelles qu’on aura choisi.
Pour ce faire, on ira en forêt pour récolter nos matériaux. Personnellement je ne me vois pas couper un arbre pour la créer, l’idéal serait de trouver une branche déjà tombée au sol. On recommande de les faire assez droites et assez longues (environ la taille de votre coude à votre majeur tendu), mais, dans les faits, il y a tellement de baguettes différentes ! Certain.e.s trouvent qu’elles sont plus agréables à manier en étant plus courtes, d’autres aiment le charme des branches nouées ou légèrement biscornues... Ce qui compte, c’est que l’énergie de la branche vous parle. A noter que les bois d’arbres résineux seraient moins recommandés pour en faire une baguette à cause de leur résine qui bloquerait les flux énergétiques.
Sureau, peuplier, chêne, orme, bouleau, noisetier, érable... Pour personnaliser votre baguette, vous pouvez choisir des essences de bois en accord avec la symbolique des arbres, ou votre arbre de naissance dans la tradition celtique. Je vous rajoute aussi un petit extrait du grimoire de Morigane concernant les correspondances magiques des essences de bois :
Autre option valable : la bonne vieille stratégie de se laisser guider à l’instinct en forêt jusqu’à se faire “appeler” par une vieille branche, sans forcément choisir un arbre spécifique (ou la méthode du « nique les correspondances, l’intuition sait ce qu’elle recherche »).
Les baguettes les plus complexes à réaliser sont celles en sureau avec un condensateur (fil de cuivre) encastré à l’intérieur. Comme vous vous doutez bien que c’est délicat à faire, je n’en parlerais pas plus que ça ici, il y a des explications trouvables sur internet en creusant bien. Je suis plus partisan.e du Less is More haha, donc mon coeur bat pour les baguettes très simples.
Décorer votre baguette
Cette étape est totalement facultative. Vous pouvez très bien utiliser votre baguette sans l’avoir retravaillée manuellement (à part peut-être enlevé l’écorce, et les feuilles et brindilles qui dépassent évidemment) et elle marchera tout aussi bien. Mais si vous n’êtes pas ultra-minimaliste, vous pouvez aussi :
la décorer de runes, sigils, symbole personnel ou écritures (mots de pouvoir, votre nom sorcier en alphabet thébain..) à la dremel ou au pyrograveur
la peindre, avec des symboles ou selon les correspondances de couleurs que vous recherchez, et la vernir pour lui permettre de durer dans le temps
l’orner pourquoi pas d’autres matériaux (pierres, cristaux, os, fil de cuivre, lanières de cuir...)
la teinter (au broux de noix par exemple) ou l’oindre d’une huile magique spéciale si vous en avez une.
Etape finale (comme pour tous les outils) : un rituel de consécration et c’est fini !
Quelques exemples de baguettes trouvées sur etsy pour vous inspirer :
Cette baguette longue et fine par CelticDraiochta. J’aime bien le contraste bicolore avec l’écorce laissée à l’endroit de la prise en main.
Un exemple de baguette courte et très travaillée, par Lucatpt. Entièrement sculptée en torsade, avec un fil de cuivre, et des cristaux sertis à chaque extrémité.
Ces baguettes très “nature” par EccentricMagick. La décoration est présente mais subtile, et j’aime bien le fait qu’elles ne soient pas toutes droites.
Une baguette peinte inspirée de la Golden Dawn, par MagicalImplements.
Un exemple de baguette plus épaisse, par MyMothersDaughterUSA.
Comme vous pouvez le voir, les possibilités de style sont infinies.
En avoir une ou plusieurs ?
Il n’existe pas à ma connaissance de règle qui dit qu’on ne doit en posséder qu’une seule. J’ai rencontré des personnes qui en utilisaient plusieurs, chacune à des fins spécifiques, d’autres qui n’en avaient qu’une seule dédiée à tous les usages, et encore d’autres qui pratiquaient sans. C’est vous qui voyez, en fonction de vos affinités.
Autre cas : le bâton
Le bâton est un autre équivalent de la baguette. Il doit être à peu près de votre hauteur (ou au moins arriver jusqu’à votre épaule), et s’utilise avec la main captatrice - généralement la gauche, mais idem encore une fois il y a des personnes pour qui elles sont inversées. Il peut tout à fait être décoré de la même manière qu’une baguette l’est.
Enfoncé dans le sol, il peut puiser l’énergie tellurique d’un lieu. Il est parfois utilisé lors de séances chamaniques, ou dans des cérémonies druidiques.
Bâtons et baguettes sont des canaux d’énergie qui marchent dans les deux sens, mais en général on se servira plus du bâton pour capter l’énergie alors que la baguette servira à la projeter.
#baguette#bâton magique#outils rituels#magie#sorcellerie#wicca#paganisme#Occultisme#ésotérisme#french witchblr#french witches
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L’alchimiste
Je t’ai vu passer. T’étais en t-shirt. J’ai trouvé ça audacieux, un 17 décembre. Le choc a été d’autant plus fort que moi, j’ai rien trouvé de mieux que de m’emmitoufler sous une superposition de couches, débardeur, chemise, pull, veste, écharpe excessivement épaisse, tout ça rapport à la maladie que je me paye depuis quelques jours, sale gastro couplée à des maux de têtes façon clocher de campagne, courbatures à chacune de mes articulations, la maladie comme impératrice de mon corps. C’est drôle, je voulais écrire empereur, mais un fond féministe m’a guidé vers ce changement de dernière minute. Maintenant, j’ai l’impression que ma maladie est une grande courtisane, puissante, goulue. Si j’avais gardé la forme masculine du mot, l’image mentale aurait été toute autre. Un genre de noblesse, une condescendance du bien-né face à mon petit corps de prolétaire faiblarde même pas capable d’affronter ses attaques.
Bref, Mère Gastro et moi, de sortie dans la ville. J’avoue, ça faisait un bail. Je sais plus trop les arpenter, ces rues, depuis notre dernier échange. L’inquiétude monte avant même qu’un seul de mes orteils ne se pose sur le trottoir, au pas de ma porte. L’angoisse se répand, qui depuis quelques années semble avoir trouvé un refuge solide au creux de mon ventre. Depuis un mois et demi, je l’écoute et tais mes envies. Je sors plus dans les endroits où l’on pourrait se croiser. Fini le centre-ville. Terminé tous les bars où on laissait nos carcasses profiter des rayons gras d’un soleil toujours chaud, même l’hiver, une bière sur la table, ton paquet de clope à disposition de nous deux, partage équitable des addictions “quitte à s’abandonner aux petites dépravations, autant le faire à deux, hein, ma chérie?”. Je bois un peu plus que toi, mais j’atteins pas ton endurance côté cigarettes. C’est le bel équilibre malheureux qu’on a su trouver, sourire aux lèvres, sur dents de moins en moins blanches, mais vraiment pas encore dégueu, ça, je pouvais le constater à chaque fois que tu prenais le temps de sourire à nous. Et c’était vraiment pas rare. On s’en sortait pas mal, hein?
Un mois et demie que je t’ai pas vu.
Le premier mois, ça m’allait bien. J’étais comme en overdose de toute la violence sourde de notre histoire. Tout ce que j’avais pas su dire pendant des mois et que je laissais remuer en moi, autant de vers solitaires, esseulés, qui, à défaut de se nourrir d’une terre neuve, fraîche, lourde de vie, devaient se contenter d’un corps meurtri, de plus en plus blessé. A force, ils ont commencé à se gaver de leurs propres déchets, urées et autres excréments. Bref, au bord de la septicémie, j’étais. Instinct de survie, appel du ciel, ou juste, bordel de merde, juste comme ça, j’ai tout vomi. Là, d’un coup, quand tu t’y attendais le moins, mais quand c’était plus possible pour moi de garder tout ça, de ronger mon frein, tout est sorti.
Je t’ai trompé. Je t’ai quitté. Je ne t’ai plus donné de nouvelles.
Un mois et demie que je t’ai pas vu. C’est y a quinze jours que ça s’est remis à piquer pour de bon. Les émotions sont remontées, en flashs imprévisibles qui prenaient la forme de souvenirs bordéliques, très vivants. La journée où tu m’as envoyé des “je t’aime” toutes les heures, en image, comme si le temps avait calé son rythme sur celui de l’expression de tes sentiments. Un gong régulier qui frappait à ma porte, enfin, au creux de ma poche, surtout, puisqu’un océan nous séparait encore. Si ça se trouve, huit mille kilomètres de distance, c’est le lubrifiant parfait pour pimper une relation amoureuse. Ça, et le premier réveil chez toi, y a maintenant quatre ans. Je suis sur le côté droit du lit. Je me réveille, je vois ton profil. Je me dis t’es beau. Puis je pense je suis bien. Faut que je sorte du lit mais j’ai pas envie. Alors je glisse le plus discrètement possible jusqu’à toi, embrasse ton cou, ta joue, ton oreille. Tu grognes, souris. Tu gardes les yeux fermés quand tu me parles, on dirait qu’il y a baston entre ton besoin de sommeil et ton désir d’être là, avec moi. Le désir gagne. C’est beau, la force du mental. Et la visite au musée, et le thé après ça, tous les rendez-vous ratés, le dessin animé sous ta couette, en un instant, l’hiver devient ma saison préférée, juste pour ce moment où rien n’existe que nos mains emmitouflées sous l’énorme édredon, ton odeur qui flotte partout autour de moi, merci aux vêtements super conforts que tu m’as prêtés et là, je le sens, merde, si je suis aussi émue pour ces presque riens, c’est que ce mec me fait me sentir à la maison.
Voilà. Deux semaines que je pense à nous, au meilleur de nous. Aux moments cristal et lumière. Ceux qui ont tellement donné envie d’en vivre plus, d’en voir plus, de tout tenter, plus.
Deux semaines que j’oublie tout ce qui nous a fait souffrir. Affreusement souffrir, salement souffrir. Et voilà que rien d’autre ne se fige sous ma rétine que les bons souvenirs. Oubliés, les abandons. Mises au ban, les tensions profondes. Niées, les trahisons. Faut que je vérifie la marque des lunettes que je porte, à croire qu’elles viennent avec un supplément “paillettes”. Tout est beaucoup plus brillant, ces jours derniers, quel que soit l’endroit où se pose mon regard. Je nous fige dans un éternité romantique, le seul endroit où j’ai encore une espèce de pouvoir. Je me dis, on a été beaux façon image d’Epinal à un moment, c’est déjà ça.
Puis, aujourd’hui, je te croise. Parce que bon, faut bien que la vie continue, à ce qu’ils disent, alors me voilà à nouveau dehors. J’ai pensé, éloigne-toi de tes propres microbes, tu dépéris, l’air frais, c’est encore la meilleure solution face à celui, vicié, de ton lit. Aère, ta maison, ton esprit, dégourdis les jambes. Mon cerveau, bien sûr, a entendu le warning qui criait “il se peut que tu tombes sur lui!” mais la raison a pris le dessus, en compagnie de ses amis du jour, la bien nommée "nécessité physique” et l'ambitieux "dépassement de soi”. Je sors, marche à la vitesse d’un escargot un jour où il n’a pas plu, mon sac sur le dos, je veux en profiter pour travailler pour la classe, je veux le faire dans le petit café cosy, là, dans la rue perpendiculaire à la tienne, je pense je parle trop souvent de la notion de liberté pour m’interdire un endroit dans la ville, sous quelque circonstance que ce soit, je me répète j’ai le droit, je me le dois à moi-même, faut que j’y aille.. Là, à dix mètres de l’arrivée, en train de me persuader que j’étais tout à fait prête à t’affronter -parce que ça aurait clairement été un combat entre moi et moi en te voyant- mais en réalité tellement soulagée qu’on ne se soit pas croisés, là, en expirant un peu plus fort l’air contenu trop longtemps dans mes poumons, je t’ai vu.
Enfin, je crois que je t’ai vu. J’ai surtout observé une silhouette de loin. J’ai cru te reconnaître à cause des cheveux, et aussi cette façon que t’as de balancer tes bras, on dirait que ce sont eux qui mettent en branle tout le mouvement de marche, les jambes vaguement arquées, j’imagine tes pieds dans les baskets, les orteils qui se posent l’un après l’autre, comme quand tu marches en tongs, l’été, tranquille, sûr d’eux. A chaque fois, ça m’irrite en même temps que ça me plait ce geste qui se décompose, chaque orteil indépendant l’un de l’autre. Aujourd’hui, presque, ça me manque. Puis la tenue, aussi, m’a faite tiquer: t-shirt noir et jean brut. Un peu ta tenue de prédilection, le “sans débordement”, le “discret”.
Si je t’ai vu, si c’était toi, ça a duré moins de trois secondes.
Je t’ai croisé peut-être, et mon cerveau, roue libre, n’a plus rien su faire d’autre que m’envoyer des images de nous, sublimes et datées.
Je t’ai trompé. Avec une femme. Ça a au moins le mérite d’être exotique. Puis je t’ai quitté. Parce que je respirais plus. Parce que je savais plus nous regarder, nous voir, nous aimer, croire en l’avenir de nous. Je t’ai quitté parce que je ne t’aimais plus absolument. T’as valeur d’unique. Avant toi, je m’autorisais même pas à imaginer que ça pouvait exister, cette arrogance d’amour. Retourner auprès de toi, c’était me rappeler à quel point je ne savais plus, je ne pouvais plus, je n’étais plus capable d’aimer absolu, d’aimer tout, d’aimer toujours. Retourner auprès de toi c’était comme aller chaque jour à l’enterrement d’un sentiment que j’avais vu mourir sous mes yeux, impuissante, inutile, fragile, neuf mois plus tôt. Je t’ai aimé comme je n’ai aimé personne d’autre. Je t’ai aimé comme je n’aimerai personne d’autre. Mais je n’aime plus comme ça. Maintenant je le sais et je le pleure encore un peu.
Je suis en colère, contre qui je crois que tu as été, contre qui je crois que tu ne seras jamais, avec moi. Je suis en colère contre mes espoirs stupides et mes désirs insatiables. Je hais l’impuissance de mes mots, qui ne racontent jamais assez les beautés, les peines, les douleurs, les sublimes de nous. Je hais que tu sois autre, que tu restes autre à jamais, que j’ai pu t’aimer si intime, si loin, si fort, me sentir si près de toi et toi pareil, et que ça n’ait pas suffi. Je suis en colère d’avoir été touchée, embrassée, contenue par un amour si intense pour finalement le perdre, comme tout peut se perdre, au point de devoir en faire rien qu’une histoire d’amour comme les autres. Si je l’avais laissée sublime, immense, inaltérable, notre histoire, alors j’aurais dû en mourir. L’instinct de survie a joué sa partie. J’ai appris à repenser le monde joyeusement sans toi. Je suis en colère parce qu’il m’a fallu renoncer au merveilleux de nous pour accepter notre fin. Je t’en veux de n’être qu’un homme, faillible et imparfait. Et je déteste t’avoir renvoyé la même chose chez moi.
Bon, mais voilà. Hier j’ai mangé un poulet au curry, chez les meufs, au quai d’Alger. Y avait de la cardamome, dans le plat. Deux graines, dans mon assiette. J’ai pensé à toi, quand tu en croques une, quand ça se répand dans ta bouche, ce goût puissant qui s’étale partout, langue, palais, dents. J’ai pensé au plaisir que tu décris à chaque fois: la surprise, la puissance, l’intensité. Je les ai mises de côté pendant que je finissais mon assiette. Je voulais les garder parce que d’abord j’aime pas trop leur goût, moi, une fois éclatées, puis de toute façon je voulais pas me séparer du souvenir qu’elles m’offraient, une surprise d’une autre forme. J’ai souri.
Alors voilà. Je t’ai trompé, oui. Je t’ai quitté. Je ne t’ai plus jamais donné de nouvelles. Je vois pas comment je ferais sans nous blesser encore plus fort, et, faut le reconnaitre, chacun de nous a reçu une belle dose de douleur, déjà.
Pourtant t’existes. Et même quand t’es pas dans ma vie, t’es sublime, t’es vivant, t’es drôle. Et la vie, c’est mieux avec l’idée de toi en train de te recoiffer à la vitre d’une voiture, la vague de ta chevelure comme la plus parfaite imperfection. Ne me reste donc qu’à faire la paix avec les beaux souvenirs de nous. Trouver ça encore un peu dingue, et le sublime, et le dramatique de tout ça. Laisser venir à moi le beau, le sensible, abandonner la culpabilité de l’échec, j’ai fait de mon mieux, je crois, vraiment. Toi pareil. Et ça n’a pas été assez. Ou c’était trop. Pas facile de savoir.
Peut-être, un jour, on sera suffisamment forts, sages, inconscients ou extraordinaires pour se regarder en tendresse et se saisir et se porter et s’aimer à nouveau, quelle que soit la forme.
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septembre,
je me suis fait tatouer avec la fille au sourire paillettes, le même oiseau magicosmique s’envole sur nos bras. avec l’amoureux, on s’est perdus dans les rues de lyon, on a traversé des passages secrets, on est partis à la recherche de petites cours cachées et on a mangé une glace miel-romarin et lavande (j’ai goûté potiron-châtaigne mais c’était bizarre, la texture était épaisse comme la soupe).
on a profité du calme du jardin botanique, on s’est promenés dans le jardin éphémère et on a mangé sur les quais. on a fêté les seize ans de ma chienne, je lui ai préparé un steak haché d’anniversaire et je lui ai même mis une bougie licorne (elle a voulu la manger).
j’ai plein de livres pour l’automne, je suis prête pour les couleurs, les feuilles mortes, la brume un peu mystérieuse, les collants, les petites jupes qui volent dans le vent, la lecture à la lumière des bougies.
on a déménagé en pologne dans une petite (une grande en fait mais petite c’est si mignon si affectueux) chambre sous les toits avec des poutres en bois. on a déjà bougé tous les meubles, installé une guirlande lumineuse géante et des jolies bougies pour en faire un petit cocon-havre de paix.
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Île de Ré, le 10 Août
Cher monsieur Roland,
Veuillez excuser mon oncle, la paresse qui m’a fait vous écrire si peu pendant le mois de Juillet. Plus encore que les cartes postales, ce sont les lettres de quatre pages sur papier léger que je regrette de ne plus écrire et de ne plus recevoir. Le charme des années quatre-vingt-dix c’était aussi l’écriture arrondie des petites amoureuses, à l’encre bleue clair, et les cœurs sur les “i”. On ne reçoit par voie postale de nos jours plus que des factures, toutes en points elles. Ainsi jusqu’au point final?
Ces vacances insulaires attendues toute l'année sont peut-être les dernières. Une atmosphère de lassitude flotte dans l'air, une certaine pression antivitale semble exercer son poids sur les épaules des gens de la bourgeoisie, jeunes et vieux, que je ne vois plus fleureter comme il y a seulement un an, ni s'habiller décemment, ni se parfumer, ni plus rien faire de leurs privilèges. Quelque chose écrase cette "bourgeoisie blanquette de veau" dont je ne suis pas, que je côtoie à la marge, et pour laquelle je n'ai pas cette haine des refoulés à l'entrée puisque vous m'y avez si souvent accueilli. Ce n'est pas pour vous ménager mon oncle! Si j'ai toujours béni le ciel de vous avoir pour protecteur c'est aussi sur des critères esthétiques. Vous êtes l'un des derniers représentants de cette classe de Français qui a terminé ses études avant mai 68, et j'aime tout de ce que vous m'avez appris à votre insu. Vos imparfaits du subjonctif et vos jurons, le Gaffiot et le Littré aux reliures défoncées posés sur la table basse, et l'intégrale de Tintin et Milou sur l'étagère, au milieu des "Pléiades" et des "Belles Lettres". C'est vous qui m'avez donné à voir ce que la France a produit de plus beau, comme technique de vie pratique incarné dans les manières, les bâtiments et les jardins, ce côté Septième arrondissement, Quai d'Orsay, le feutré mais aussi le direct, les beaux appartements anciens si bien pensés, mais aussi la cuisine de brasserie au Saint-Estèphe, tout ce savoir accumulé que l'on retrouve en tout ce que vous touchez familièrement, concentré, vibrant, pertinent (vous avez certainement bon goût). Le Littré donne au mot usage une "pratique acquise par l'expérience". Depuis l'enfance je n'ai aimé que l'usage, les sentences des vieux, préférant sans même le comprendre, le classique à la mode. Par exemple le poli de la rampe d'escalier de votre immeuble de Guynemer, éclairé seulement par la verrière quand on éteint la minuterie, me laisse tout à fait rêveur et ce depuis l’âge de cinq ans. Je pourrais passer des heures à scruter les avenues du plan Truchet & Hoyaux encadré dans votre corridor. Une jeune fille bien habillée m'interpelle davantage qu'une jeune fille bien balancée. Le musée Guimet, l'aile Denon, les hauts volumes du palais de Chaillot, les détails ornementaux de la salle Pleyel, le laconisme, la citation sibylline, la diète, me semblent depuis que j'ai 5 ans les fragments des trois cariatides que j'ai trouvé chez Céline à 25 ans: la Légende, le Mystère, la Grandeur.
Si De battre mon cœur s'est arrêté dont je vous rebattais les oreilles en 2005 m'avait tant secoué c'est qu'il s'agissait du seul film où l'on pouvait apercevoir ce que j'avais entrevu chez vous, enfant. Du point de vue esthétique, des choix parfaits, sous-exprimés, voilés. Quant au personnage principal il représente le type même du Français tel que je me le suis toujours figuré, un Athos que sa sensibilité déchire parce qu'il vit dans un monde de brutes épaisses et de destructeurs, un fils qui aime son père contre un monde parricide, un artiste capable de prendre des risques physiques. Ce film prend quelques libertés avec la doxa, et les étrangers qu'on y voit sont tous des figures hostiles: le restaurateur carthaginois, le professeur de musique levantin, l'affairiste russe au nom de ville (Minsk-off, je crois que vous comprenez), autant de choix conformes à la réalité de terrain, et qui ne résisteraient pas à un décryptage vigilant. Dans ce monde où tout est contre lui, le personnage principal garde en-dedans sa ferveur pour la musique classique et ne se vend pas au monde, il reste dans la vigilance et dans une certaine santé xénophobe. Ces traits de caractères qui outragent le commun sont à bien y regarder autant de hautes vertus et les gens d'école de commerce m'ont toujours semblé des "brutes en tam-tam" fin prêt pour la colonisation par l'Afrique, à laquelle ils n'ont jamais rien trouvé à redire du reste. Lorsqu'à dix-huit ans on est à la fois de gauche sociétale et d'extrême-droite du fric on est déjà un vieux con et un N* mental, et comme j’avais dès cet âge l'instinct de cette dichotomie je truandais chaque année l'entrée du gala de l'école de commerce de Grenoble pour voler le champagne par caisses de douze en me faisant passer pour un renfort BDE, remplir les flûtes d’un liquide jaune et rosser les étudiants. J'avais contre eux une vraie haine et éprouve aujourd'hui encore davantage d'empathie pour la racaille que pour l'étudiant en école de commerce.
Je cherchais le monde des grandes personnes que j'avais entrevu enfant et il n'existait plus. Derrière vous il y avait la stabilité classique, lorsque les bourgeois français traduisaient Sophocle et Virgile pour entrer rue Saint-Guillaume, puis soudain partaient au combat outre-mer dans les guerres des années 50, comme vous l'avez fait. Quelqu'un a dit que "l'adolescence, dans les classes aisées, est fasciste d'instinct". Ce quartier vieillot de la rive gauche sera toujours pour moi le lieu de la plus pure jeunesse, et idem de ses comptoirs du littoral de l'ouest d'où je vous écris.
Je pardonne tout à la bourgeoisie blanquette de veau mais pas qu'elle se déboutonne, pas qu'elle s'encanaille, pas qu'elle souffle dans le didgeridoo et attrape un herpès. J'ai besoin de voir des gens qui se tiennent bien, et qui en étant exigeant pour eux-mêmes rehaussent les standards du maintien pour les autres, à une époque qui ne fait que s'avachir, et jouir de s'avachir toujours davantage. J'ai écouté du rap entre 1997 et 2001 pendant sa phase classique, où le fond était certes stupide, mais la rime exigeante (Akhenaton, Luciano...). Il aura donc fallu 20 années pour que ce mouvement marginal se répande aux adolescents de la bourgeoisie au point qu'ils n'écoutent plus que cela, même en vacances, même sur enceintes portatives, et qu'ils en adoptent les codes oraux. Mais il faut les plaindre plus que les détester car en se configurant ainsi aux racailles, loin de les neutraliser mentalement ils s'en font des donneurs d'ordre. Comment tout cela finira-t-il? On sent venir la dictature prédite par Céline, Morand, par tous les grands anciens. "Le côté obscur brouille tout" répond Yoda à une question sur l'avenir.
Quarante jours sur les routes de France chaque été m'ont déniaisé de la campagne. Oh certes, elle est superbe, et beaucoup plus belle que la campagne italienne (trop sèche) et que l'anglaise (trop mouillée), beaucoup plus variée aussi. Mais je ne puis supporter le saccage forcené, le quadrillage par stries métalliques du moindre horizon ouvert. Toute la Picardie ravagée de métal, éoliennes à perte de vue sur centaines de kilomètres. Les bords de Loire câblés de treillage imbécile, les hauteurs de Saumur, Montsoreau, toutes massacrées. Vierzon, Bourges: des ruines et des hangars, et des "migrants" à profil en escalier. Partout le singe, ou le robot. Il y avait un pré? Il n'y en a plus. Ici d'énormes pancartes: "Terrains viabilisés, 4 EUROS LE MÈTRE CARRE", c'étaient des mercantis qui faisaient un rabais sur la vente de leur propre mère à la criée.
"Mais quand l'astre du jour a banni ces vains songes, et que sa vive lumière ramène l'ordre dans les pensées et les actions des hommes, qu'elle les réveille et les met en mouvement selon l'expression de Démocrite, alors, ranimés par l'éclat nouveau du jour, et pris d'un vif désir de se voir et de s'entretenir les uns les autres, de renouveler un commerce qui fait le plus doux assaisonnement de la vie, ils se lèvent promptement pour vaquer, chacun de son côté, à leurs occupations particulières".
Plutarque, emprunté dans votre bibliothèque (je vous le rends bientôt!).
Les jours où je vais bien tout ce fatras est déposé au sol et la lumière penchée du soleil matinal me frappe en pleine face quand je m'extrais de la tente. Un thé et direction la plage en chantant Les Cosaques. Le ciel est bleu uni, les rais de lumière dans l'eau sont tantôt réfléchis en paillettes, tantôt traversent jusqu'au fond, et ce spectacle suffit à nous sentir enfin en vacances quand nous renouons avec la civilisation des thermes et du baptême par immersion. Ces aspersions d'eau lustrale nous recréent, l'eau nous soutient et nous entraîne, et nous flottons sans effort dans un monde prénatal où les sens sont d��trompés. L'eau paraissait froide, elle est fraîche et tonique. La mer semblait obscure, elle est claire et nettoyée. La baignade nous sauve de l'abrutissement calorifère et de l'empâtement calorique, et lorsqu'après le plongeon nous crevons à nouveau la surface c'est pour renaître, et nous haletons et sourions dans les flots vert clair.
Les jours où je vais mal je manque dix fois de me faire massacrer dans une marave, de me noyer pendant une baignade trop hardie au-delà des bouées, d'être arrêté pour actes de ********. Ainsi de tous les hommes pressés, compressés dans ce sale carcan où le quidam se contraint de bonne grâce. Sustine et abstine? Tout m'agresse ici bas, je ne fais aucun progrès en sagesse, et ne puis passer un jour sans répliquer aux coups reçus par des coups donnés. Une journée réussie sous mes latitudes comporte au moins une heure de Sénèque, deux entraînements, une empoignades, trois réconciliations, un attentat sur pseudo-monument public, et un seul repas. Tout ce que vous ajouterez ou retrancherez d'un tel agenda m'est de la pâtée pour chiens d'un esclave soumis au Temps, et moi je veux soit n'avoir pas le temps, soit avoir tout le temps. Vous connaissez le démon qui est en moi quand il est réveillé? Ce n'est qu'après un minimum d'horreurs traversées en périlleux équilibre que je commence à regarder un tout petit peu le paysage. Vous connaissez le démon qui est en moi quand il est réveillé? Et le doigt pointé contre la poitrine, le doigt accusateur qui chaque matin vous redemande les intérêts du capital reçu à la naissance? "Prouve encore aujourd'hui que tu es un homme", voilà ce que ça dit chaque matin. Etre un homme et le rester me semble très au-dessus de mes forces. Regardez les statistiques du chômage, des dépressions, des suicides, des asiles, des accidents du travail, des accrocs aux drogues, des sans-domicile fixe... Bien examinés, ces chiffres disent tous qu'être un homme est 3 à 10 fois plus difficile qu'être une femme. Alors être un Blanc... J'ai tous les inconvénients du Blanc et aucun avantage de l'immigré (passerai-je les 40 ans à votre avis mon oncle?). C'est une chose terrible que d'exiger pour soi un certain maintien, mais c'est une chose bien plus terrible que de se déboutonner. Regardez le relâchement chez les femmes après 25 ans! Leur voix tabagique, leur langage ordurier, leur vêture, leur peau craquelée, boucanée, ravagée de bronzage "merde de chicanos", leur vulgarité, leur saleté... L'état de leurs jambes, l'état de leurs pieds! Et leurs petits compagnons chiens-chiens qui font la vaisselle pour ne pas divorcer, misère de l'homme pris au hameçon du Génie de l'Espèce! "Tu jetteras beaucoup de semence dans ton champ, et tu en recueilleras peu"... Misère de ces hommes rampant sous shit et whisky pour supporter l'esclavage de ces tyrans domestiques. Misère de ces hommes "ruisseau dans l'égout" qui rivalisent de "trail" et de "prote", esclaves de "muscu" qui se harnachent de lourdes charges pour un mollusque appelée compagne qui elle, engraisse, et coule comme une fin de cierge. Misère de l'homme seul, mais misère aussi de l'homme en couple, et du jaloux, et du repu, de l'eunuque, du queutard, misère de la fonction masculine toute entière dans une société femelle de mensonge et de manipulation où celles-ci ont tous les droits et ceux-ci tous les devoirs. Ils croient agir? Ils sont agis. Je veux bien mon oncle, être un fasciste, si c'est par romantisme, et je veux bien être un romantique, si c'est par quête d'une vérité perdue, cachée, confisquée, à la façon Baudelaire. Je veux bien "prendre des risques physiques pour la cause" mais en tant que poète et seulement ainsi. Je veux bien publier ici et là en rime et prose, mais en tant que combattant et seulement ainsi. De huit années de collège et de lycée je n'ai retenu que Cyrano, et je n'ai pas de distance critique avec la double fonction de Cyrano. Tout cela doit se vivre et s'incarner dans nos vies plutôt que se discuter. Mais vous savez tout cela mieux que moi et l'avez assez prouvé...
Je passe vous voir sur le chemin du retour, le 22 et 23. Vous qui savez prendre les gens par les sentiments, m'invitez-vous au Petit Vendôme que l'on se tape la cloche?
Affectueusement,
LD
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Vegan Burger & Peri Peri Sauce 🍔🌶🌿 Un combo qui satisfera votre palais! La sauce épicée Peri Peri est utilisée dans la cuisine portugaise, africaine et brésilienne. Piri-piri est un mot africain pour le piment oiseaux🌶Cette recette très rapide et facile à faire avec comme ingrédient principal les tendres carrés aux petits pois et courgettes bio, vegan et délicieux de chez @cereal_france_ 😉 Voici la recette 👇à vous de jouer 😘🤘(Recipe in english in the comments) . . Burger sauce Piri-Piri (2 personnes) Ingrédients : .2 @cereal_france_ Tendres carré de blés aux petits pois et courgettes .2 petit pains à burger .2 tranches épaisse d’oignon rouge .2 càc de mayonnaise .Feuilles de salade Ingrédients pour la Sauce Piri-Piri : .1 Poivron rouge grillé .3 càs de graine de tournesol .1 càs d’huile d’olive .2 càs de levure de bière en paillette .1 pincée d’oignon en poudre .1 pincée d’ail en poudre .1 pincée de paprika en poudre .1 pincée de piment en flocon .Le jus d’ un demi citron .2 càs d’eau .Sel et poivre à votre goût Méthode 👉1. Préparez la sauce Piri-Piri. Passez au blender tous les ingrédients afin d’obtenir un mélange onctueux. 👉2. Faites griller les Tendres carré de blés aux petits pois et courgettes @cereal_france_ avec les 2 tranches d’oignon rouge à la poêle, jusqu’a ce qu’ils soient dorés. 👉3. Assemblez les burgers avec mayonnaise, salade, Tendres carrés de blé, sauce Piri-Piri, tranches d’oignons, parsemez d’herbes (par exemple de coriandre), c’est prêt! 🤝 Bon appétit 😊 #recipe #burger #saucepiripiri #periperisauce #add #partenariatrémunéré #veganeats #recettecéréalbio #recettecerealbio #desgrainesetdugout #vegan #foodshare #veganfood #food #foodporn #foodpic #foodpics #yummy #instagood #healthyfood #eathealthy #instahealth #healthylifestyle #whatveganseat #vegansofig #govegan #plantbased #vegetalien https://www.instagram.com/p/CBvB_zMDYbR/?igshid=1u7g76zmh7rq8
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TRADUCTION FRANÇAISE (de moi)
VOLSKRANT.NL 31/01/20
par Mennon Pot
https://www.volkskrant.nl/cultuur-media/conchita-wurst-sorry-dat-ik-zo-n-wandelend-clich
(Conchita) Wurst: "Je suis désolé, je suis un cliché ambulant".
Par-dessus tout, nous connaissons Conchita Wurst en tant que chanteuse barbue «féminine» qui a remporté l'ESC en 2014. Mais nous avons évolué et sommes un peu plus avisés. C'est juste Wurst maintenant, mais la barbe est toujours là.
En sautillant, Thomas Neuwirth (31 ans) entre dans la salle de conférence de l'hôtel à Groningen où il séjourne: des bottes de combat noires, un pantalon en cuir noir, un t-shirt noir moulant, la barbe noire et les cheveux noirs de jais courts et parfaitement coupés.
Il se présente comme Tom. Il n'est pas difficile de reconnaître la drag queen barbue Conchita en lui. (Kopenhagen, 2014, vous vous souvenez?) Mais la robe et la perruque sont rangées pour un certain temps. Conchita a une sorte de congé sabbatique, pour ainsi dire.
Neuwirth est en tournée en tant qu'homme. Nom de scène: Wurst. Hier soir, il a joué à Groningen; le prochain concert aura lieu le 7 février au Melkweg d'Amsterdam. Son nouvel album «Truth over Magnitude» porte également le nom de l'artiste Wurst.
Soyons clairs: lorsque le sujet est Conchita Wurst, le mot «transgenre» revient parfois. À tort. Neuwirth est un homme (`` mais incroyablement gay, bien sûr '') qui a désormais le choix: être en tournée en drag queen (Conchita) ou en homme (Wurst).
«Beaucoup de plaisir, d’être un personnage de scène masculin», dit-il. Conchita reviendra quelque part ailleurs.
La Hollande a apprécié «Rise like a Phoenix» de Conchita avec le score le plus élevé, il y a presque 6 ans.
Neuwirth n'a pas oublié: douze points de la Hollande pour la diva barbue d'Autriche.
Puis des années mouvementées ont suivi. 'Après l’Eurovision, je pensais que je devais en profiter maintenant, bâtir ma renommée et encaisser les revenus. Je me suis donc entouré de toutes sortes d'experts, managers, stylistes, maquilleurs, tout le cirque. Après 3 ans, j'étais épuisé. Je ne pouvais plus le faire. Je disais à mon public tous les soirs, soyez vous-même, croyez en vous. Mais en cours de route, je me suis oublié.´
Il s'est débarrassé du cirque des experts et fait maintenant une tournée détendue, avec un petit entourage. Il se sent bien à nouveau, bien qu'en 2018 il ait dû annoncer qu'il était infecté par le virus VIH. Son manager demande poliment, presque humblement, de ne pas en parler.
Tom ne semble pas très péocccupé par ce sujet. Il y a rarement eu une star qui commence une interview aussi joyeusement. «Une superbe séance photo et après cela, je parle de choses que je trouve belles et amusantes.
Super, je l’attendais déjà avec impatience quand je suis sorti du lit.´
‘curriculum vitae'
1988 - Né sous le nom de Thomas Neuwirth à Gmunden, Autriche
2007 - Candidat à l’émission de talents Starmania, et dans le boysband Jetzt anders!
2011 - Débuts en tant que personnage féminin Conchita Wurst, le premier single `I´ll be there´
2012 - Deuxième place à la sélection autrichienne pour l’Eurovision
2014 - Gagnant de l'Eurovision avec «Rise like a Phoenix»
2015 - Premier album «Conchita», co-présentateur de l’Eurovision
2018 - Deuxième album «From Vienna With Love»
2019 - Début en tant que personnage de scène masculin «Wurst», troisième album «Truth Over Magnitude»
2020 - Wurst «Truth Over Magnitude» Sony Music
Wurst se produira au Melkweg d'Amsterdam le 7 février
BANDE SONORE
Musique du film Titanic ... 1997
«Mon premier CD. J'avais 9 ans quand je l'ai acheté. "My Heart Will Go On" a changé ma vie ". Pour ainsi dire, Céline Dion m'a donné la permission d'être complètement dramatique et d'en faire trop. Quand je suis sorti du placard, j'entendait cette chanson dans ma tête.
C'était aussi une libération pour moi en tant que chanteur. Ma maman chantait toujours avec une voix claire et aiguë de fausset. Je pensais que c'était ainsi qu’in devait chanter. Dion m'a appris, vous pouvez crier aussi fort que vous le pouvez, avec tout le pouvoir que vous avez en vous. Lorsque vous chantez si fort, vous ne pouvez pas faire semblant. Le son que vous poussez hors de votre corps est le son de votre corps, unique et par définition authentique. Céline Dion m'a appris que chanter est quelque chose de vraiment physique.´
SERIE
The Crown ..Netflix ..., 2016 à 2019
«Pour moi, il devient difficile de regarder un film jusqu’à à la fin. Je suppose que c'est à cause de toutes les séries sur Netflix et HBO. Mon préféré est «The Crown». «L'introduction seule est si belle, cet or liquide qui forme une couronne, tellement artistique. A une époque, je la regardais deux fois. Ça explique le fait que je ne peux pas choisir entre les deux femmes qui jouent Elizabeth et les deux hommes qui jouent le prince Philip. Tous les acteurs sont super. Les costumes, les histoires, les palais, c'est tellement délicieux. L'histoire m'intrigue également, après chaque épisode, j'ai vérifié sur Wikipedia si c'était vraiment ce qui s'était passé.
FÊTES
«À Noël, je reviens toujours à Vienne. J'adore les lumières, les paillettes et les décorations, ma Mariah Carey intérieure l'attend chaque année avec impatience. Noël 2019 a été très spécial car cela faisait longtemps que toute la famille ne s'était pas réunie chez ma grand-mère.´
J'aimerais que ce soit comme ça chaque année ... Quelques jours ensemble dans une même maison. Parler, apprendre à vraiment connaître ma famille. Peut-être que maintenant vous pensez, des jours entiers avec des oncles et des tantes, quelle horreur! Il est facile de dire que je n'ai pas vraiment beaucoup de points communs avec ces personnes. Mais si, vraiment. Ils ont tous une histoire et des similitudes avec vos histoires. Interrogez-les sur votre vie et parlez-leur de vous. »
C’est ce que Noël est pour moi. Pour moi, la naissance de Jésus n'a pas grand-chose à voir avec cela.´
ÎLE
J'ai un accord avec mes meilleurs amis pour partir en vacances au moins une fois tous les deux ans. Nous sommes allés à Mykonos plusieurs fois, l'île particulièrement gay. Je suis désolé, je ressemble à un cliché ambulant.´
Le soleil, la mer, les plages, les petites rues, si agréables. Nous louons une maison avec piscine et pendant une semaine ou deux nous vivons dans notre propre petit paradis, en étant en fait un peu éméché tout le temps. Faisant les courses et la cuisisne.’
`Ce qui est également très important, à Mykomos, le vent souffle toujours dans le bon sens. J'adore regarder les femmes, car leurs robes et leurs cheveux flottent si joliement.´
ICÔNE DE STYLE
Victoria Beckham
J'étais et je suis toujours un grand fan des Spice Girls et j'admire particulièrement Victoria Beckham, car elle vit sa vie comme elle le souhaite. Elle apparaît tous les jours dans les tabloïds, mais a survécu à une crise dans sa relation et est restée heureuse avec l'amour de sa vie et de sa famille. Je pense que c'est vraiment fort.´
En ce qui concerne son style, elle peut aller de très chic à très trash, j'aime ça. Un jour, elle porte une robe de créateur, le lendemain, elle et David Beckham marchent dans des tenues de jogging identiques. Elle s'en fiche complètement. Je pense que c'est inspirant.´
«Je pense qu'elle est tout à fait authentique, faisant fureur à travers le glamour. Bien que je ne l'ai jamais rencontrée, je suis sûr que je pourrais m'amuser avec elle. J'aimerais boire de la tequila avec elle pendant un après-midi environ.´
ÂGE
30
«Je pensais qu’avoir 30 ans était vraiment spécial, j'ai perdu mon comportement tout-fou, je suis devenu plus calme. D'une manière ou d'une autre, je pense beaucoup à certaines choses que ma mère a dites: dans la vingtaine, j'ai ignoré ces leçons, mais maintenant j'ai 30 ans, je me suis soudain rendu compte qu'elle avait raison, par exemple à quel point la famille et les amis sont importants.
J'ai 31 ans maintenant, j'ai la paix intérieure et ma vie en ordre, mais je me sens encore jeune. Je suis convaincu que c'est la meilleure période de ma vie ». Mon conseil à tout le monde ... ayez 30 ans’
ALBUM
Recomposed’par Max Richter / The Four Seasons ..2012
Je ne joue pas d'instruments et jusqu'à il n'y a pas si longtemps, je ne connaissais pas grand-chose à la musique. J'ai vraiment trouvé ça dommage parfois. Heureusement, mon meilleur ami Martin étudie à l'École des arts musicaux ... !! Il étudie intensément l'histoire de la musique et me parle de beaucoup de grands compositeurs. J'apprends beaucoup de cela. »« Je n'ai jamais compris la musique classique et je n'en savais rien, mais grâce aux séances d'écoute avec Martin, je suis tombé amoureux de Vivaldi ..
L'artiste pop des artistes classiques.
«Max Richter a interprété les Quatre saisons de Vivaldi et l'a composé de façon moderne. C'est une pièce moderne et post-minimaliste, complètement différente de l'original, mais vous la reconnaissez toujours. Bravo, pour le moment c'est mon album préféré.´
LIVRE
Friedrich Schiller. « Ueber die esthetische Erziehung des Menschen » ..A propos de l'éducation esthétique des gens..´
«Un bon ami m'a conseillé de lire l’ensemble des lettres philosophiques de Friedrich Schiller .. Lettres, 1794-1795)
C'est un travail difficile à faire. À cause de l'allemand ancien, j'ai dû lire des phrases 5 fois. Vous devez toujours vous battre à travers une épaisse couche de sexisme du XVIIIe siècle.
«Mais plus loin, vous trouverez quelque chose de beau. Schiller écrit beaucoup sur la recherche de votre beauté intérieure et de votre propre vérité. Osez être vous-même. Embrassez vos côtés les plus sombres. Ils sont également importants.´
«En même temps, il prêche la perspective de soi. Ne vous prenez pas trop au sérieux, vous n'êtes pas le centre de l'univers. Ça a beaucoup de sens pour moi. C'est parce que je pense que je suis le centre de l'univers, haha.
`Cependant ça reste très sage de sa part d'envoyer un message de 1795 à une drag-queen du 21e siècle qui se prend pour Mariah Carey.´
CLUB
Le Circus à Vienne
«L'Arena est un immense complexe à Vienne, un bâtiment pour des concerts avec une méga discothèque. Deux fois par an, ils organisent le Circus, ma soirée club gay préférée. J'y vais toujours avec mon groupe d'amis les plus proches, mais c'est en fait un peu une règle que nous nous perdions et disparaissions dans la foule.´
«Je me promène toute la nuit - Chaque salle, chaque étage a son propre thème musical et sa propre décoration. J'adore les types de gens que je rencontre là-bas, leurs vêtements, leurs fétichismes, tout.´
… .Arena Vienna, Baumgasse 80, Vienna
VILLE
Amsterdam
«J'habite à Vienne, j'adore Vienne et j'y reviendrai toujours, mais la ville la plus formidable où je suis allé est Amsterdam - depuis, j'ai voyagé partout dans le monde, donc je sais de quoi je parle.
"De toutes les villes que j'ai visitées, Amsterdam est la seule où je voudrais vivre un certain temps. C'est donc ce que je vais faire, cet été, pour quelques mois pour commencer.´
«Je constate qu'Amsterdam possède également les magasins phares de toutes les chaînes de magasins connues. Et beaucoup de touristes, comme chaque ville spéciale. Mais je vois toutes ces petites bijouteries où ils vendent leurs bijoux faits maison. Petites boulangeries. Rues agréables. Et beaucoup d'eau. J'aime l'eau. J'adore les villes avec beaucoup d'eau.´
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Les deux étoiles
Les deux étoiles
Deux étoiles différentes sur le thème de Noël à la demande d'une personne sur mon groupe FB. Elle peuvent être utilisées en pochoir ou en gabarit pour création d'étoiles de noël. Les idées pour ce gabarit : - 1 imprimé le gabarit afin de l'utiliser sur du carton ou feuilles un peu épaisse a peindre et vous pourrez rajouter des paillettes ou autres techniques de décors. Vous découperez bien entendu l'étoile pour travailler dessus. une fois finalisé on y ajoute un petit ruban au pistolet à colle pour accrocher l'étoile. - utiliser les étoiles comme pochoir en découpant le contour pour n'avoir que le centre. surtout venez partager vos réalisations que je rajouterai ici. Vous appréciez mes partages ?? cliquer sur la pub, c'est une belle façon de me dire MERCI Pour télécharger le fichier pdf cliquez sur l'image ci-dessous.
N'hésitez pas à venir nous rejoindre sur le groupe de bricolage et activités pour les tout-petits pour nous montrer vos réalisations d'activités et pour ceux qui aurez envie d'apprendre le ukulélé et des comptines vous pouvez nous rejoindre sur le groupe de comptine ukulélé qui s'appelle ukupitchoune et que vous trouverez ici : le groupe ukupitchoune à très vite Veronalice Read the full article
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Modèle : Laeti Willmann Photos : Cédric BOURION Coiffure : Linda BARKALLAH Maquillage : Stéphanie BERNARD Produits utilisés : SB Make-Up et Diamond FX eSHop : www.Majama.fr Pour + d’infos sur Stéphanie BERNARD et SB Make-Up : www.SBMakeUp.fr Vous cherchez une formation en maquillage professionnel , www.MetaMake-Up.com
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Le chat du Bengal est un chat grand, élégant et très musclé avec une queue épaisse qui est portée bas. L'apparence sauvage du chat du Bengal est renforcée par son pelage épais et luxueux tacheté ou marbré. Sa tête large a de petites oreilles et des moustaches prononcées et ses yeux sont cerclés de noir et en forme d'amande. La queue est épaisse, se rétrécissant à une pointe noire. Il n'y a pas d'autre race de chat qui affiche l'effet de saupoudrage d'or ou de perle (paillettes) trouvé sur certains chats du Bengal et peut être très exigeant en raison de niveaux d'activité élevés, découvrez plus sur cette souche...
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Le rideau de soie pourpre fait valser la poussière puis disparaît, laissant apparaître le décor de l’œuvre. Le plancher de la scène est recouvert d’une épaisse couverture mente à l’eau. Recroquevillées en cercle, des danseuses immobiles. Une douce mélodie se propage dans la salle, un rayon de lumière vient alors éclairer un petit homme assis par terre, jouant le marimba. Une petite fée entre, ses ailes flottant derrière elle, elle porte dans ses bras un bâton de pluie, qu’elle manie gracieusement, tout en volant autour des muses. Ces dernières se lèvent tout doucement, puis se balancent adagio, leurs robes de mousseline sable et vanille oscillant parmi leurs jambes claires. Le sol est maintenant parsemé de paillettes qui se soulève sous leurs ballerines, et brillent tout autant que les étoiles qui semblent suspendus dans les airs. Une bourrasque les fait trembler soudainement, certaines tombent tragiquement, mais le musicien s’empare alors d’une conga et s’emporte dans sa détermination. Peu à peu, chaque fleur se relève et l’on chuchote tout bas et durement : « Fragilité ? Qui ose ? ». Les spectateurs ne quittent pas des yeux l’opéra, semblent autre part, comme plongés dans le drame. La symphonie ralentit peu à peu, la petite magicienne passe ça et là, ses nuages humides sur les épaules, puis le calme reprend. On entend une douce brise et les bayadères se réunissent à nouveau, leurs bras s’entremêlent, elles sont là, telles des sirènes louvoyant dans les vagues. La lumière fane peu à peu, elles s’unissent en un cocon et dans un dernier mouvement délicat et exquis, s’effacent dans l’obscurité rassurante.
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