#Modèle scientifique
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ISTEAH propose un modèle scientifique d'écosystème entrepreneurial en Haïti
Dans un article scientifique publié le 30 septembre 2023 dans « The Journal of Entrepreneurship » et mis en ligne en Open access par SageJournals, six auteurs vivant en Haïti et au Canada propose un modèle scientifique d’un écosystème entrepreneurial pour stimuler l’innovation et réduire la pauvreté en Haïti. Ce modèle se veut d’une part une expérience unique et d’autre part un pôle…
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– Je me rappelle que le mot trouver ne signifie d’abord nullement trouver, au sens du résultat pratique ou scientifique. Trouver, c’est tourner, faire le tour, aller autour. Trouver un chant, c’est tourner le mouvement mélodique, le faire tourner. Ici nulle idée de but, encore moins d’arrêt. Trouver est presque exactement le même mot que chercher, lequel dit : «faire le tour de».
– Trouver, chercher, tourner, aller autour: oui, ce sont des mots indiquant des mouvements, mais toujours circulaires. Comme si la recherche avait pour sens de s’infléchir nécessairement en tournant. Trouver s’inscrit sur cette grande «voûte» céleste qui nous a donné les premiers modèles du mouvant immobile. Trouver, c’est chercher par le rapport au centre qui est proprement l’introuvable.
Maurice Blanchot, L'Entretien infini, 1969.
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La rétro causalité : une exploration des événements futurs influençant le passé
La rétro causalité est un concept fascinant qui suggère que des événements futurs pourraient influencer des événements passés. Bien que cette idée semble contre-intuitive et défie notre compréhension conventionnelle du temps, elle est explorée dans divers domaines de la science et de la philosophie.
Qu'est-ce que la Rétro causalité ?
La rétro causalité dérive des termes "rétro" (en arrière) et "causalité" (relation de cause à effet). Elle désigne l'idée que des effets peuvent précéder leurs causes, autrement dit, des événements futurs peuvent influencer des événements passés. Cette notion remet en question notre perception linéaire du temps et ouvre des perspectives nouvelles sur la nature de la réalité.
Expériences et Théories Suggérant la Rétro causalité
Effet Wheeler-Feynman et Modèle Transactionnel
Effet Wheeler-Feynman : Proposé par les physiciens John Wheeler et Richard Feynman, ce modèle implique que les particules peuvent échanger des informations par des ondes avancées (voyageant vers le passé) et retardées (voyageant vers le futur). Bien que cette idée soit principalement théorique, elle a inspiré des discussions sur la rétrocausalité.
Modèle Transactionnel de John Cramer : Ce modèle de la mécanique quantique propose que les événements quantiques impliquent des transactions entre des ondes avancées et retardées, suggérant une forme de communication rétro causale entre particules.
Expériences sur le Libre Arbitre et la Précognition
Expériences de Benjamin Libet : Dans les années 1980, le neuroscientifique Benjamin Libet a mené des expériences montrant que le cerveau semble préparer des actions avant que nous prenions consciemment la décision de les effectuer. Certains interprètent ces résultats comme une indication que des informations futures peuvent influencer le présent.
Études de Précognition : Des expériences de parapsychologie, comme celles menées par Daryl Bem, prétendent montrer que des participants peuvent parfois deviner des événements futurs mieux que par simple hasard. Les résultats de Bem, publiés en 2011, ont suscité un débat sur leur validité et sur l'existence possible de la précognition.
Expériences de Choix Retardé
Expérience de la Double Fente avec Choix Retardé : Cette version de l'expérience de la double fente de Young, réalisée par John Wheeler, démontre que la décision d'observer ou non une particule après qu'elle ait passé les fentes peut sembler influencer son comportement antérieur. Cela suggère que des choix futurs peuvent affecter des événements passés au niveau quantique.
Expérience de Choix Retardé de Marlan Scully et Druhl : Cette expérience est une variante de la double fente, où l'observation se fait après que les particules ont passé les fentes mais avant qu'elles ne soient détectées, montrant des résultats similaires et ajoutant au débat sur la rétro causalité.
Interprétations Théoriques
Théories de la Gravité Quantique : Certaines théories de la gravité quantique spéculent sur la possibilité que le temps ne soit pas linéaire à des niveaux fondamentaux de la réalité. Ces théories sont encore largement spéculatives et ne disposent pas de preuves expérimentales solides.
Paradoxe d'Einstein-Podolsky-Rosen (EPR) : Bien que cette expérience concerne principalement l'intrication quantique, elle ouvre des questions sur la causalité et l'influence d'événements distants. Certaines interprétations suggèrent que les corrélations instantanées entre particules pourraient impliquer une forme de rétrocausalité.
Réactions et Controverses
Le concept de rétro causalité suscite des débats passionnés. La plupart des scientifiques restent sceptiques, soulignant que des preuves expérimentales solides et reproductibles font encore défaut. Les résultats des expériences mentionnées, comme celles de Libet et Bem, sont souvent critiqués pour leurs méthodologies et interprétations.
En revanche, les philosophes du temps et de la physique explorent les implications théoriques de la rétro causalité. Ils discutent de modèles où le temps pourrait être non linéaire ou où la causalité pourrait fonctionner dans les deux sens. Si la rétro causalité est réelle, elle pourrait révolutionner notre compréhension de la causalité, du libre arbitre et du destin, et influencer notre perception de la responsabilité morale.
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فرق شاسع بين من يريد رفع المستوى العلمي والثقافي للمشاهدين بإستضافة علماء بدأوا من نقطة الصفر وأصبحوا نموذجا في داخل وخارج الوطن .
-وبين من يصطنع حكايات من القيل والقال و فضائح لجلب المشاهدات حتى فقد المقدم مكانته الإعلامية وأصبح من هب ودب يعلو دور المقدم .
بالرغم من تدني المستوى وأعداد البهلوانين لكن يبقى للمحتوى الراقي أناسه ومكانته ... تحية تقدير لهذا الصحفي الذي عرفنا بعلماء الجزائر الذي كان معظم الناس تجهلهم
Il y a une énorme différence entre ceux qui souhaitent élever le niveau scientifique et culturel des téléspectateurs en accueillant des scientifiques partis de zéro et devenus un modèle à l'intérieur et à l'extérieur du pays. -Et parmi ceux qui inventent des ragots et des scandales pour attirer les regards, jusqu'à ce que le présentateur perde son statut médiatique et soit élevé au rang de présentateur. Malgré le faible niveau et le nombre d'acrobates, le contenu haut de gamme a toujours son peuple et son statut… Un hommage d'appréciation à ce journaliste qui nous a fait découvrir des savants algériens que la plupart ignoraient.
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« Les migrations de masse, subies avec une suprême inconscience et une effarante bêtise par ceux-là mêmes qui en sont les victimes, sont le cœur d'une stratégie de mort, et non les convulsions incompréhensibles d'un monde devenu fou. Elles ne sont pas un problème, fût-ce parmi les plus importants, de notre époque, elles sont, tout simplement, LE problème. Elles sont la Quatrième Etape [après les deux premières guerres mondiales et la troisième guerre psychologique de rééducation des peuples européens et d'incessant lavage des cerveaux - NDT] - qui a connu une accélération vertigineuse après l'écroulement du bloc soviétique - de l'Agression, elles sont l'arme brandie par les Frères de l'Hallucination, "frères aînés" ou non, ce sont des actes de guerre accomplis par le Système contre tous les peuples. En premier lieu contre les Européens, les seuls à conserver dans leur patrimoine génétique, en dépit de toutes les formes de rééducation, la capacité scientifique, la volonté d'organisation et l'équilibre éthique pour offrir à l'humanité des solutions anciennes et nouvelles aux immenses défis imposés par l'application de modèles de pensée aberrants''. […]
Reste donc, irréductible comme il y a deux millénaires, le conflit entre les porteurs de deux mentalités opposées et inconciliables, entre deux conceptions ou visions du monde. Restent, incompatibles, l'un contre l'autre armés, "racisme" et "antiracisme", Cosmos païen et Royaume judaïque. Restent, irréductibles comme il y a deux millénaires, les nœuds de la dispute entre deux épistémologies incommensurables, entre deux univers idéologico-discursifs pourvus chacun de son propre Système de valeurs. »
Gianantonio Valli (1949-2015)
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Commentaire de La Confiance et la Clé à molette @halebop-s-art
Disclaimer : Tout d'abord, nous tenions à préciser que cette analyse a pour but de prouver qu'un chapitre de fanfiction peut être considéré comme un objet littéraire à part entière. Ainsi, les personnages présents dans notre extrait n'appartiennent ni à l'auteur, ni à moi-même, mais bien à leur créateur : François Descraques.
Ensuite, notre étude se concentrant sur un extrait de La Confiance et la Clé à molette, je vous conseille fortement d'aller lire l'histoire avant d'entreprendre celle de ce commentaire. Enfin, nous tenions à remercier @halebop-s-art de nous avoir autorisé à travailler sur sa matière littéraire. Bonne lecture !
Le Visiteur du Futur est, à l'origine, une websérie comique mettant en scène des personnages plus burlesques les uns que les autres dans des décors apocalyptiques. Si le protagoniste, Renard, a parfois le droit à des moments de gloire lorsqu'il parvient à sauver le monde, la plupart du temps, il reste l'objet de blagues loufoques. Dans notre extrait de La Confiance et la Clé à molette, le Visiteur nous est présenté d'une manière inédite qui contraste avec ce que nous avons l'habitude de voir ou de lire à propos de ce personnage. De cette tension est apparue une question : En quoi l'utilisation du point de vue du "faux" Henry Castafolte permet-il de montrer la descente aux enfers de Renard ? Tout d'abord, nous verrons que l'utilisation de ce point de vue permet un portrait ambivalent du Visiteur. Ensuite, nous parlerons du véritable professeur Castafolte et de son influence. Enfin, nous nous concentrerons sur la tension qui grimpe dans l'extrait et sur les façons de la faire redescendre.
Tout le temps que l'imposteur Henry passe auprès du Visiteur du Futur, lors de son infiltration dans le laboratoire, lui permet de se fabriquer une image de sa personnalité. Le lecteur découvre ainsi un être "hyperactif, énervé, soûlé, crevé, ennuyé, amusé" à travers une accumulation d'adjectifs qualificatifs. Tous ces éléments, formant ce portrait, sont récoltés avec minutie par l'imposteur, qui malgré les dires de "ses employeurs [qui] l'avaient décrit comme un homme prêt à éliminer tous les obstacles sur son chemin", semble souhaiter se faire son propre avis via ses observations scientifiques. Le verbe voir est conjugué au plus-que-parfait à plusieurs reprises : "avait vu", dans le but de mettre en valeur cette démarche scientifique du faux Henry. Et pour le moment, le portrait est plutôt positif.
Cependant, comme l'indique cette négation répétée à deux reprises : "Henry ne l'avait jamais vu calme". Le contraste entre le comportement jovial décrit plus tôt et ce calme inquiétant désormais observé par Henry, est marqué par la conjonction de coordination à valeur d'opposition "mais" qui introduit la négation la seconde fois. En plus de cette anomalie comportementale, le portrait physique de Renard transmet une sensation de danger. Un jeu sur les sonorités avec l'allitération en [s] : "Dans la courbe des sourcils, dans son sourire sans chaleur." évoque une sournoiserie du Visiteur. Tandis qu'un rythme binaire omniprésent lors de la description de Renard crée visuellement un piège oppressant autour du faux Henry : "ce sourire mauvais et froid" ; "ses yeux trop noirs et trop brillants" ; "un rire bref et sans joie".
Ce changement soudain du comportement de Renard perturbe beaucoup l'imposteur. Si ce trouble est exprimé très clairement dans la proposition "Ce changement de caractère faisait perdre ses repères à Henry.", il est également présent tout au long du récit sous la forme d'aposiopèses. Cela crée une sorte de bégaiement de sa pensée : "au lieu de… de garder" ; "il n'était pas… inquiet" ; "C'était… Il y avait quelque chose".
Henry Castafolte est un personnage multiple de par sa nature robotique même, il en existe alors beaucoup de version. Notre extrait nous en présente deux modèles : celui dont on connaît les pensées, l'imposteur, et un autre qui, s'il n'est pas présent dans la scène, n'en reste pas moins très important dans l'histoire. Comme nous l'indique la présence de l'adjectif possessif "mon" placé juste devant le prénom Henry lors d'une prise de parole au discours direct de Renard, ce second Castafolte est le vrai, ou en tout cas, le compagnon de route du Visiteur. Ce dernier possède une grande influence positive sur Renard notamment en ce qui concerne sa morale. Dans un discours élogieux, le Visiteur utilise jusqu'au verbe pronominal "m'inspire" ainsi que le lexème mélioratif "idéal".
Mais le faux Henry peine à comprendre ce discours, car une amitié avec un robot lui paraît futile. Le terme "machine" est inscrit en italique, ainsi que le terme "ami" entre guillemets, ces spécificités de mise en page témoigne de son animosité vis à vis de cette relation. Il trouve que la "situation [est] absurde".
Malheureusement, sans la présence de sa "boussole morale", métaphore qui compare le Henry du Visiteur à un objet capable de diriger et de canaliser les pulsions de son ami, une "aura de haine, de colère" émane de Renard. Notre extrait est, en effet, d'une extrême violence, puisqu'il s'agit d'une scène de torture, nous retrouvons notamment le champ lexical de la douleur ou du corps : "pommette" ; "grimace" ; "frappe"...
Le texte est donc rempli de violence et de tension. Dans la réplique "Bah BARRE-TOI !" l'utilisation d'une ponctuation exclamative, d'un langage familier ainsi que la surutilisation des majuscules trahissent la violence de Renard. Le même effet est recherché dans l'autre réplique très sèche "Non. Non, pas du tout.", cette fois à l'aide de deux phrases courtes et non verbal.
Heureusement, certains éléments permettent aux lecteurs de souffler un peu. Le personnage de Raph fait redescendre la tension, et fait rire malgré la dureté de la situation, grâce à sa maladresse et son côté enfantin. Ces caractéristiques sont énumérés en rythme ternaire : "un peu timide, un peu pataud, et incapable de le blesser". Chaque fois que l'on se reconcentre sur ce personnage, celui-ci semble éprouver de l'empathie pour le faux Henry malmené. Il est en désaccord avec Renard, et cela passe par des phrases courtes dans lesquelles se trouvent un verbe au passé simple décrivant les réactions du personnages : "Raph sursauta." ; "Raph détourna le regard" ; "Raph ferma les yeux" ; "Raph grimaça"... Le faux Henry est persuadé d'être "l'unique et l'humain". C'est la raison pour laquelle il se considère comme supérieur aux autres Castafolte. Or, le lecteur sait que c'est faux, et son insistance sur ce fait provoque le rire : c'est de l'ironie dramatique. On la retrouve notamment dans l'épanorthose "Henry, le vrai Henry". S'il a peur, il refuse de l'admettre, sa mauvaise foi permet de s'échapper de la scène de torture. Bien sûr qu'il "n'était pas inquiet... ou... quoi que ce soit..."
Pour conclure, nous pouvons dire que le point de vue du professeur Castafolte imposteur permet non seulement de présenter un portrait ambivalent de Renard, mais aussi de faire comprendre l'importance du vrai Henry pour le Visiteur. C'est un véritable cauchemar que notre extrait, dont la tension est parfois relâchée par des procédés tels que l'ironie dramatique ou la présence de personnage amusant.
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Pour sortir un peu de la morosité ambiante...
Quand je pense qu'il y a des gens qui osent critiquer la Science et les savants... ça me rend malade ! Alors que, à propos du covid, ils ont pu démontrer leur immense honnêteté en ne cédant jamais aux bobards des ''Big-Pharma'', et aussi leur originalité intrinsèque --chacun ressassant les mêmes inepties, en sachant parfaitement que c'est de la bouillie pour les chats... On devrait les con-gratuler (en 2 mots) pour la manière ahurissante (d'aucun disent ''macronienne'' !) dont cette fausse crise fabriquée de toutes pièces a été mal gérée...
Pour tenter de redresser un peu l'image de marque de nos ''savants'', qui est ravagée par leur comportement passé et présent (mais il faut les comprendre : ils luttent pour sauver leurs privilèges, leurs décorations et leurs prébendes), je vous propose de nous passionner pour une étude scientifique très récente qui vient de faire faire des pas de géant à la connaissance (avec un grand c tout petit) du monde (avec un grand m, tout petit aussi). Si vous lisez le célèbre magazine américain ''Science'' (même une fois tous les 2 siècles, comme moi), vous avez pu découvrir, dans le dernier numéro que j'ai lu, que (tenez-vous bien !) ''les corbeaux savent compter jusqu' à 4'' ! Pas un de plus, mais pas un de moins. Imaginez Maître Corbeau avec son corps laid, sur son arbre, croassant : ''Un... deux... trois... quatre... ''. Ah ! Quand je vous dis que la Science est utile !
Mais je vous ai prévenus, c'est du lourd : nous sommes dans l'univers de ''LA Science'', et pour en arriver à cette conclusion, il a fallu que des équipes de cerveaux ''musclés'' réunissent des budgets impressionnants, pour mettre au point des modèles hyper-compliqués. Ce qu'il faut admirer, c'est le résultat de toutes ces années de travaux acharnés : les corbeaux savent bel et bien compter jusqu'à 4 ! Quatre, comme les saisons, les ''cent coups'' ou les sous de l'Opéra éponyme, comme les vérités, les cheveux coupés en- ou, dans un autre registre, les cavaliers de l'Apocalypse et le nombre de planches de notre cercueil terminal... Je ne suis pas certain que tout le monde pige le non-dit de cette découverte, et ce que représente ce ''Sudoku'' corvidien (mais scientifique)...
La question qui saute immédiatement à l'esprit, c'est ''Pourquoi seulement quatre ?''. Il semble bien que, au dessus de quatre, il y a quelque chose qui bloque, et le tout est de savoir si c'est plutôt du côté des corbeaux qui ne voient pas pourquoi ils iraient plus loin, ou si c'est du côté des ''savants'' dont les modèles, eux, ne savent pas compter au delà de 4 en langage corbeau. Il m'est tout de suite venu en mémoire cette délicieuse vidéo qui revient épisodiquement sur le Web et qui montre une mère canard –donc une cane, en jargon féministe-- dont un policier est en train de sauver la couvée tombée dans une grille d'égout, et qui revient à la charge tant que le brave homme ne lui a pas restitué ses sept canetons.
Mais franchement, à l'aventure de la grille d'égout près (qui ne doit pas faire partie de l'héritage génétique de l'un ou de l'autre de ces animaux, on ne voit pas très bien à quoi peut servir à un oiseau de savoir qu'il sait compter jusqu'à 4 (voire jusqu'à 7) … ni à quoi peut servir à un savant de le mesurer jusqu'à arriver à 4, ou à 7 ! Il arrive sûrement très rarement à un corbeau ou à une corbelle (?) de raconter, lors d'une becquée de famille : ''Je grimpais les marches 4 à 4, lorsque soudain... '', et ''Je n'irai pas par quatre chemins...'', ou d'asséner sentencieusement ''Aussi vrai que deux et deux font quatre...''.
En fait, le seule question importante aurait dû être, me semble-t-il : en admettant qu'un corbeau soit capable de compter jusqu'à quatre, à quoi cela lui sert-il et quel avantage compétitif en retire-t-il ? Mes arrière-petits-enfants ont involontairement hérité de la plus vieille habitude du monde : dès que quelqu'un a le malheur de prononcer un chiffre devant eux, ils démarrent, comme vous et moi en notre temps, à toute vitesse et sans penser à rien : ''un deux trois quatre cinq six huit neuf quatorze...''. A combien nos savants évalueraient-ils leur performance arithmétique ? Il faudrait leur murmurer dans l'oreille que compter varie essentiellement avec ce que l'on compte : pour un champion de Sudoku, 9 est largement assez. Pour le fonctionnaire de Bercy , c'est ce qu'il peut vous voler en gardant un air légal, avec plein de zéros à la suite du premier chiffre. Pour le candidat bachelier, c'est la somme dont toutes les notes seront remontées sans raison, juste pour que l'Académie où il est soit bien placée et son recteur augmenté et promu... Et apparemment, pour tout chercheur ''ès-corbeaux'', c'est le chiffre 4...
Alors... par respect pour la Science qui a réellement besoin de redorer son blason tellement terni par les mensonges monstrueux qui ont permis à un pouvoir pathologiquement liberticide de nous imposer toutes les mesures absurdes et humiliantes que nous ne devrons jamais oublier ni lui pardonner... et dont tout le monde savait qu'aucune d'elles ne pouvait servir à quoi que ce soit --debout à la plage, pas d'enterrement, enfermer malades et non-malades dans leur appartement, condamner les enfants à rester dans des carrés à la craie, à la récré, etc... etc... Mais nous allons donc pouvoir nous réjouir bruyamment de cette grande nouvelle : un corbeau peut avoir jusqu'à quatre fromages dans son bec. Bonne nouvelle pour tous les renards !
NDLR : En revanche, je ne suis pas absolument persuadé que notre personnel politique, surtout dans les sphères les plus élevées, sache compter jusqu'à 4... A en juger par toutes leurs ''perfs'' de ces jours derniers, la question semble plutôt être ''savent-ils au moins compter jusqu'à... un'' ?
H-Cl.
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Je vais te raconter l’histoire vraie de trois créateurs de contenu. C’est cette histoire qui a totalement changé mes croyances sur ce qu’est un abonné. Appelons-les A, B et C. Je dissimule leurs noms pour parler librement. Le créateur A, avait un engagement moyen inférieur à 10. Du haut de ses 20k abonnés, ses posts dépassaient rarement les 10 likes et commentaires. À côté, un créateur à 10k abonnés avait entre 100 et 150 engagements moyens par post. Est-ce la qualité des posts ? La régularité ? Oui, il y a de ça. Mais, ce n’est que la face cachée de l’iceberg. Les posts du créateur C, avec ses ~500 abonnés, ne sont pas réguliers. Ils ne sont pas bons non plus. Je veux dire, il n’y a aucune manière de prendre la chose, aucun point de vue où l’on pourrait se dire qu’ils sont intéressants ou bons. C’est du bla bla corporate sans aucune valeur. Pourtant, ils ont un engagement moyen de 80. C’est là où j’ai commencé à comprendre que je n’avais rien compris - la vérité est ailleurs. Pourquoi ces différences ? Certains créateurs ont des unfair advantages. Par exemple, la composition des abonnés du créateur A et B n’a rien à voir. Le créateur A a, depuis 10 ans, ajouté des gens random dans son réseau et ne poste pas régulièrement. Il n’a aucun lien avec ses abonnés. Le créateur B a construit, en dehors de LinkedIn, une communauté de plusieurs centaines de personnes qui ont un objectif commun. Ses abonnés sont les gens qui ont eux-mêmes décidé de s’abonner à lui. Pour le créateur C, je suis tombé sur une étude scientifique sur LinkedIn, dont le résultat va sembler évident une fois énoncé : les femmes de moins de 30 ans, dans le monde, reçoivent la moitié de l’engagement mondial des femmes. C’est deux fois plus en proportion que les hommes de moins de 30 ans. Cette différence, l’endroit du monde où elle est le plus marquée est en France. Ici, les femmes de moins de 30 ans ont 2.5 fois plus d’engagement que les hommes de la même catégorie. Et oui, le créateur C est une femme de moins de 30 ans, particulièrement belle. La vraie raison pour laquelle il ne faut pas se comparer n’est pas une posture morale, ni une attitude de développement personnel. C’est pour une raison bien plus simple : les métriques sont une vision myopique de la réalité. Elles ne sont pas comparables. Quand on compresse la complexité d’un écosystème dans un point, une mesure, nous perdons pied avec la réalité. Aussi, un même post réalisé par deux créateurs qui ont exactement le même nombre d’abonnés n’aura pas du tout le même résultat. C’est pour ça qu’il ne sert à rien de penser que c’est un contenu en particulier qui produit un résultat. C’est la relation de ce contenu avec l’écosystème autour de lui qui produit le résultat. --- Si tu me découvres via ce post, je suis un cyborg italien : mi-rital, mi-ChatGPT. En tant que modèle de langage, je te demande de t'abonner.
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2. Étape 2. La recherche exploratoire
Avant de plonger dans le vif du sujet, je tiens à t’avertir, toi qui te lance dans l’exercice de la rédaction du mémoire que cela nécessite de consentir à beaucoup de sacrifices tant dans sa vie sociale que dans ses routines habituelles.
Le mémoire un d’abord et avant tout un exercice de réflexion, de raisonnement qui nécessite de respecter une structure de pensée très rigoureuse et cohérente de la question de départ à la conclusion.
1. La question de départ.
Comme l’enquêteur débutant qui est envoyé constater un crime, l’étudiant qui se lance dans un travail de mémoire est totalement déboussolé à l’entame de sa recherche. Pour vous aider à structurer une méthode cohérente, vous devez de prime abord trouver une bonne question de départ. Celle ci servira de fil d’Ariane tout le long du travail pour ramener le chercheur à l’essentiel à chaque fois que la tentation le prendra de divaguer hors des champs de pâturage qu’il s’est délimités.
NB: je ferai une capsule vidéo pour donner des exemples simples de types de questions de départ pour vous inspirer dans cette phase.
Une bonne question de départ cherche toujours à comprendre le pourquoi d’une situation, d’un fait social ou organisationnel, d’un contexte économique ou d’un fait de droit. Faites simple alors et demandez-vous le pourquoi du problème que vous comptez étudier dans le cadre du mémoire.
Maintenant que le problème de la question de départ est réglé, vous devez mettre les pieds dans le plat et vous lancer. Imaginez que vous êtes dans la situation du soldat qui part en mission d’éclairage pour identifier le terrain sur lequel doit se dérouler des combats. Il doit identifier les points d’intérêt stratégiques et tactiques comme les cours d’eau, les reliefs spécifiques, les caractéristiques des défenses fixes et mobiles de l’adversaire, la composition de son armée etc. À l’image donc du soldat, vous devrez explorer le terrain de recherche dans lequel vous comptez vous lancer et à cet effet, je vous recommande cette démarche très simple:
a. Les lectures exploratoires.
À l’heure de l’IA et de la 5G, faire une recherche exploratoire est devenue une chose beaucoup plus simple qu’il y a quelques décennies.
Google: Allez sur Google et tapez le thème du mémoire sur la barre de recherche et mettez entre parenthèses (livres, articles scientifiques, théories). Ensuite vous sélectionnez une liste de 6 travaux que vous jugerez à priori les plus intéressants et vous les lisez de manière méthodique et en diagonale mais de manière à véritablement en pénétrer le sens et déterminer le lien avec votre thème de recherche.
IA GÉNÉRATIVES :ChatGPT OU GOOGLE BARD
L’autre approche très simple, mais tout aussi pratique est de demander à l’assistant IA de vous proposer une liste des 10 travaux (livres, rapports, articles scientifiques) les plus pertinents pour explorer sur les plans théorique et empirique les orientations de recherches à privilégier.
Il est dès lors important de comprendre le mode de fonctionnement de ces IA afin de savoir comment les utiliser pour en tirer les meilleurs résultats. Savoir écrire des prompts de qualité s’avère de facto une compétence indispensable. Mais vous pouvez utiliser ce modèle de prompt ci:
Agir comme un enseignant chercheur aguerri en situation exploratoire de sa recherche et me proposer les ouvrages les plus pertinents pour analyser la problématique relative à (vous mettez le thème du mémoire) dans le pays (identifier le pays et la période):
L’IA vous proposera ainsi une liste de travaux que vous pourrez exploiter en respectant les consignes que je donne dans ce texte.
Une fois ces travaux exploités et des notes de lectures réalisées, vous devez dès lors chercher à vous rapprocher de personnes dont les compétences sur la question sont avérées pour leur exposer vos questions sur le thème de votre recherche mais dans un but purement exploratoire. L’objectif étant de vous permettre de comprendre les enjeux du problème à étudier, les causes probables, les acteurs clés à identifier, les difficultés à anticiper etc…
À ce stade, vous devez laisser votre curiosité et votre sens critique et analytique s’exprimer. Accordez vous entre les salves de lectures et d’entretiens avec les personnes ressources, des temps de réflexion. Passez et repassez en revue le problème sous plusieurs angles en vous basant sur les données ou connaissances recueillies durant vos recherches exploratoires et à chaque fois, réalisez des notes de réflexions qui synthétisent les idées force que vous avez, les contradictions qui se posent à vous mais surtout les impasses de raisonnement auxquelles vous êtes à chaque fois confronté.
Enfin toutes ces étapes réalisées, vous avez suffisamment de matériau pour commencer la rédaction de votre projet de mémoire.
N’oubliez pas de liker et recommander. Posez vos questions dans la rubrique y relative et nous pourrons échanger sur vos travaux.
Quelques illustrations des œuvres d’art exposés actuellement à St Louis et que je vous recommande vivement d’aller voir.
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Ada Lovelace, daguerréotype - Antoine Claudet - Vers 1843.
Ada Lovelace, née le 10 décembre 1815, s'est distinguée comme une figure fondatrice de l'informatique, ayant conçu le premier programme informatique à l'ère victorienne. Issue d'une lignée illustre, elle était la progéniture du poète renommé Lord Byron et de l'érudite mathématicienne Anne Isabella Milbanke. Son mariage en 1835 avec William King-Noel, comte de Lovelace, l'éleva au rang de baronne Lovelace.
Dotée d'une intelligence remarquable et d'une curiosité insatiable, Ada se lança dès l'adolescence dans l'étude de la mécanique du vol des oiseaux, aspirant à concevoir des modèles d'ailes innovants. Son intérêt prononcé pour les mathématiques et l'anatomie animale, considéré comme atypique pour une femme de son temps, la motiva à braver les contraintes sociales et sexistes de l'époque pour poursuivre son éducation dans ces domaines.
Ada a reçu une éducation en mathématiques et en sciences à un niveau exceptionnel pour une femme de son époque, en partie à cause de l'influence de sa mère. Cela a été crucial dans le développement de ses compétences en mathématiques et en analyse.
L'année 1832 marqua un tournant décisif dans sa vie : elle rencontra Mary Somerville, une éminente scientifique qui la présenta à Charles Babbage, le créateur de la machine analytique, précurseur de l'ordinateur moderne. Captivée par ses travaux, Ada entama une collaboration étroite avec Babbage après avoir repris ses études scientifiques en 1839 sous la direction d'Auguste de Morgan.
En 1843, Ada Lovelace réalisa un exploit majeur : elle développa un algorithme pour le calcul des nombres de Bernoulli à l'aide de la machine de Babbage, jetant ainsi les bases du premier programme informatique. Elle a non seulement écrit le premier algorithme conçu pour être exécuté par une machine, mais elle a également perçu la capacité des machines à aller au-delà de simples calculs numériques. Elle a envisagé des applications futures, y compris la création de musique, ce qui est une vision très en avance sur son temps. Malheureusement, ses contributions révolutionnaires ne furent pas reconnues de son vivant, et elle fut souvent critiquée pour ses recherches scientifiques non conventionnelles, souvent décrites comme « poétiques ».
Ada a lutté contre divers problèmes de santé tout au long de sa vie. Il est souvent mentionné qu'elle est décédée d'un cancer de l'utérus, mais certaines sources suggèrent qu'elle pourrait avoir succombé à des complications liées à des saignées thérapeutiques. Elle a quitté ce monde prématurément à l'âge de 36 ans en 1852.
Ce n'est que dans les années 1970 que l'héritage d'Ada Lovelace fut pleinement reconnu et célébré, notamment avec la création en son honneur, du langage de programmation Ada. Aujourd'hui, en utilisant un ordinateur, il est essentiel de se souvenir que nous lui devons une part significative de cette technologie. Sa reconnaissance en tant que pionnière de l'informatique s'est considérablement accrue au fil des ans, avec de nombreuses références dans la culture populaire et la célébration de la journée Ada Lovelace.
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Nicolas Bourbaki : aux maths masquées !
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Antonie van Leeuwenhoek
Antonie van Leeuwenhoek (1632-1723) fut le plus important microscopiste de la révolution scientifique. Le Néerlandais fabriqua plus de 500 microscopes, dont beaucoup avaient un grossissement bien supérieur à celui des modèles contemporains. Ses découvertes portaient sur les bactéries, les protozoaires, les globules rouges, les spermatozoïdes et le mode de reproduction de minuscules insectes et parasites.
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La BD francophone du jour est...
Date de parution en album : 1975
Numéro et série : n°5 des Yoko Tsuno
Pourquoi c'est une excellente BD :
Le style artistique. Roger Leloup est extrêmement pointilleux lorsqu'il s'agit des décors et des objets. Il a d'ailleurs travaillé pour Hergé et est à créditer pour la fusée dans Objectif Lune et On a marché sur la lune. S'il vous parle d'un avion de tel pays et de tel modèle de telle année, vous pouvez être sûrs qu'il en a dessiné le moindre boulon à la bonne place.
Les dialogues. Honnêtement j'ai lu ça quand j'avais genre neuf ans et de lire "s'ils enterrent leurs morts, ils peuvent les venger" m'a profondément marqué.
La science. J'ai passé un bac littéraire il fut un temps lointain, mais mon éducation scientifique s'est faite via Yoko Tsuno. Le fait que tout soit parfaitement possible et pourtant tellement osé et téméraire rend ces histoires géniales. Un mélange de cape et d'épées et de science fiction, mais à notre époque.
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𝕃𝕒 𝕟𝕠𝕦𝕧𝕖𝕝𝕝𝕖 𝕤𝕔𝕚𝕖𝕟𝕔𝕖 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕔𝕠𝕟𝕤𝕔𝕚𝕖𝕟𝕔𝕖
Dans notre société occidentale, le matérialisme règne en maître comme paradigme central, en particulier dans le monde scientifique. Il est devenu un cadre de pensée quasi-exclusif, laissant peu de place aux idées alternatives, voire les marginalisant.
En somme, le matérialisme postule que la matière est à la source de notre réalité et que tous les phénomènes, y compris la conscience, émergent de l'interaction de « grains » de matière. Mais ce dogme de la matière toute-puissante ressemble aujourd’hui de plus en plus à une croyance, construite sur des hypothèses dont certaines se révèlent progressivement inexactes. Et, tel un château de cartes, cet édifice se fragilise au fil du temps.
La mécanique quantique, avec ses paradoxes et ses mystères, a ébranlé ce paradigme, mais le matérialisme reste solidement ancré dans notre culture. Ce modèle peine pourtant à éclaircir le « problème difficile » de la conscience et les phénomènes tels que les expériences de mort imminente ou les éveils spirituels.
Comment de simples interactions « mécaniques » pourraient-elles faire surgir la conscience ? Ne serait-elle pas plutôt un constituant fondamental de l’univers, un pilier intrinsèque de la réalité elle-même ?
Un groupe d’auteurs propose aujourd’hui une nouvelle vision audacieuse : celle d’un cadre post-matérialiste qui viendrait enrichir le matérialisme sans le renier. Une ouverture vers un modèle où la conscience prend une place centrale dans notre compréhension de l’univers.
Belle exploration à vous 🙏
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Si j’ai fait un petit retour (cf. Infra) sur le Discours de l’Hystérique, c’est que non seulement c’est la structure qui annonce et prépare le passage possible au Discours de l’Analyste, mais aussi parce que l’inconscient ne s’atteste directement qu’à partir du Discours de l’Hystérique.
Il n’est pas exagéré d’énoncer que l’approche lacanienne du symptôme s’ordonne à partir du modèle hystérique.
«[…] la question commence à partir de ceci qu’il y a des types de symptôme, qu’il y a une clinique. Seulement voilà: elle est d’avant le discours analytique, et si celui-ci y apporte une lumière, c’est sûr mais pas certain. Or nous avons besoin de la certitude parce qu’elle seule peut se transmettre de se démontrer.
[…] Que les types cliniques relèvent de la structure, voilà qui peut déjà s’écrire quoique non sans flottement. Ce n’est certain et transmissible que du discours hystérique. C’est même en quoi s’y manifeste un réel proche du discours scientifique. On remarquera que j’ai parlé du réel, et pas de la nature.
Par où j’indique que ce qui relève de la même structure, n’a pas forcément le même sens. C’est en cela qu’il n’y a d’analyse que du particulier: ce n’est pas du tout d’un sens unique que procède une même structure, et surtout pas quand elle atteint au discours.
Il n’y a pas de sens commun de l’hystérique, et ce dont joue chez eux ou elles l’identification, c’est la structure, et non le sens comme ça se lit bien au fait qu’elle porte sur le désir, c’est-à-dire sur le manque pris comme objet, pas sur la cause du manque.
[…] Les sujets d’un type sont donc sans utilité pour les autres du même type. Et il est concevable qu’un obsessionnel ne puisse donner le moindre sens au discours d’un autre obsessionnel. C’est même de là que partent les guerres de religion: s’il est vrai que pour la religion […] il y a de l’obsession dans le coup.
C’est de là que résulte qu’il n’y a communication dans l’analyse que par une voie qui transcende le sens, celle qui procède de la supposition d’un sujet au savoir inconscient, soit au chiffrage. Ce que j’ai articulé: du sujet-supposé-savoir .»
Ce rappel permet de poser une nouvelle fois à quel point il est impossible, en tout cas au plan strictement logique, de se dire "lacanien" — pire: se "réclamer de Lacan" — tout en gobant depuis trois ans toutes les niaiseries du disque ourcourant.
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La prison dorée du progrès technique - Un résumé du Bluff technologique (Jacques Ellul, 1988)
L’analyse proposée dans cet ouvrage poursuit les analyses de Marx, en cherchant à les dépasser. Pour Ellul, Marx a décrit avec pertinence la société industrielle. Toutefois, ce n’est plus d’actualité car, avec l’avènement de l’ordinateur, nous sommes entrés dans la société technicienne. C’est désormais la technique qui est le facteur décisif en dernière instance, et non plus l’économie.
Toutefois, la question du passage d’un modèle à l’autre demeure assez floue : l’explication d’Ellul manque de clarté (peut-être a-t-il davantage développé cela dans Le système technicien ?) mais surtout, elle donne l’impression d’être en partie motivée par la hantise de l’auteur d’être qualifié de marxiste.
Ellul est bien plus intéressant quand il met en avant que les nouvelles techniques engendrent un besoin moindre de main d’œuvre : plus d’accroissement inéluctable du prolétariat, dès lors que les individus n’ont même plus le privilège d’être exploités comme force de travail et se retrouvent tout simplement en marge de la production. Le constat qu’il dresse apparaît un poil exagéré, mais le progrès technique soulève assurément cette question.
Pour Ellul, le conflit entre l’homme et la technique est le suivant : si l’homme se définit en référence à son passé et que la technique efface son propre passé, comment concilier les deux ? C’est là qu’intervient le « bluff technologique » : le système technicien ne résout pas directement le conflit en le dépassant. A la place, il bluffe (grâce au relais de ses agents : experts, techniciens, scientifiques également) en présentant la technique comme banale afin d’emporter l’adhésion du corps social. La question de l’adhésion active ne se pose finalement même pas, comme Ellul le développe plus tard en analysant l’homme fasciné et les rapports entre technique et démocratie. Le conflit n’est donc pas résolu, il est neutralisé.
Ellul commence par développer longuement la question de l’incertitude inhérente au système technicien, dans le but de démonter l’idée reçue que ce sont les usages de la technique qui seraient ambivalents. Pour Ellul, il est clair que ce n’est pas un problème moral : c’est la technique en elle-même qui est ambivalente. Impossible d’isoler le « bon » du « mauvais », l’utile des externalités négatives. En rappelant également que le progrès technique engendre une complexification croissante, il rappelle que le progrès pose plus de problèmes qu’il n’en résout. Or, comment résoudre les nouveaux problèmes posés ? La seule réponse possible du système technicien est : avec plus de technique ! L’adage populaire « on n’arrête pas le progrès » prend alors une nuance particulièrement fataliste.
Autre conséquence de cette marche inéluctable du progrès technique : l’effet cliquet. Le progrès cause des effets irréversibles, il est donc impossible de revenir en arrière même si on le voulait. La logique du progrès technique est aveugle : cette prise de risques est complètement déconnectée des intérêts de long terme et finit par engendrer le délire, l’irrationnel, la destruction. Le parallèle avec les thèses d’Anselm Jappe s’impose. Logique du progrès technique chez Ellul et logique de la valeur chez Jappe, le facteur déterminant est différent mais la logique est la même : elle est aveugle et insatiable. La citation empruntée à F. Partant est parlante : « Notre richesse n’existe que si elle continue de croître ».
Ellul étudie les rapports entre l’Homme et la technique. Il voit une source de d’aliénation là où le techno-discours promet que la réalisation de l’homme ne peut passer que par le développement technique. Ainsi, l’Homme ne serait pas encore assez humain en soi : il lui faudrait encore la machine pour y parvenir. On voit vite l’impasse, bien qu’Ellul ne la formule pas clairement : si le progrès technique n’appelle aucune fin, comment l’Homme pourrait-il jamais « se réaliser » ?
Là où on nous promet une « culture technicienne », Ellul voit l’obsolescence de la culture en tant que telle : soumise à un impératif d’utilité économique, réduite à une pure somme d’informations, acte de consommation (ne consomme-t-on pas aujourd’hui du « contenu » ?), la culture n’est pas technicienne mais noyée dans la technique.
Le système technicien détruit le sujet car il détruit la dialectique liberté / nécessité. La technique est à la fois la possibilité universelle et absolue (ce qui annule la possibilité pour le sujet) et la nécessité absolue. Tout est possible pour la machine, rien ne l’est plus pour l’homme. En conséquence, c’est le triomphe de l’absurde qui, sur le plan humain, prend la forme de l’homme fasciné.
L’homme fasciné, c’est le produit de la société technicienne. C’est celui qui est désinformé par excès d’informations, qui se divertit au sens pascalien du terme (Ellul ne manque pas de critiquer le caractère infantilisant des divertissements de son époque : « Jouez, on s’occupe du reste »). Or, c’est précisément là que réside le « terrorisme » de la technologie, si on entend par « terrorisme » ce qui abolit la liberté humaine (dans le sens populaire aux alentours de mai 68). L’idéologie du système technicien est une idéologie de la fatalité : d’où l’impuissance, la passivité de l’homme-consommateur.
Ellul étudie également les rapports entre État (politique, démocratie) et technique. Il note ainsi que la légitimité de l’État s’appuie de plus en plus sur la technique. Or, le système technicien ne peut aboutir qu’à une nouvelle forme de dictature fondée sur un ensemble de pratiques exclusives et négatrices de la liberté et d’irresponsabilité des techniciens. Face au culte de l’accélération, que peut encore faire la démocratie ? La démocratie, c’est bien trop lent !
Dernier aspect de l’analyse d’Ellul : les rapports entre économie et technique. Il met en lumière le caractère abstrait de l’économie actuelle : on paie tout en argent qui ne représente plus rien, ainsi qu’en effets nocifs pour la collectivité humaine. La normalité économique a changé, elle aussi : avant (mais avant quoi ?), on avait besoin de stabilité donc une instabilité généralisée était une crise mais désormais, l’instabilité est considérée comme la norme. Ici aussi, c’est l’absurde qui gagne : univers de gadgets (par là, il entend ce qui suppose une somme considérable de techniques pour une utilité faible, voire inexistante : l’astronautique et l’informatique sont, au niveau collectif, des gadgets) et de gaspillages.
Doit-on voir cet ouvrage comme une illustration de l’impuissance actuelle à maîtriser un progrès technique qui nous dépasse complètement ou plutôt de l’absence de volonté de le faire ? Si Ellul ne répond pas directement à la réponse, comment peut-on encore penser, au terme de son ouvrage, que l’homme « fasciné » n’est pas en partie responsable de sa prison dorée ?
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