#MAMAN AIDE MOI
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ernestinee · 2 months ago
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C'est difficile le boulot en ce moment. Pour l'instant, beaucoup de situations dépassent la simple rééducation du langage.
Grande demoiselle de 12 ans qui arrive épuisée un mercredi soir. La raison : on fête Saint Nicolas dans son école, et tout le monde sera obligé de s'asseoir sur ses genoux pour la photo. Elle trigger de devoir s'asseoir sur les genoux de ce gars costumé, elle n'en dort pas depuis le début de la semaine. Au lieu de faire de la compréhension à la lecture, on s'est entraînées à dire des phrases avec la voix franche et déterminée, pour refuser qu'on lui impose ce contact physique.
Je trouve ça dingue que des adultes en charge d'enfants et de jeunes adolescents soient si peu attentifs à leur consentement. A la fin de l'heure, elle était en mode warrior et comptait bien défendre sa position et celle des autres.
Petit bonhomme de 8 ans, très très sensible, très très tdah, subit du harcèlement depuis des semaines, refuse d'aller à l'école, notes en chute libre. Réponse de son instit : c'est des enfants, ils s'amusent. Du coup j'étais énervée. Soutenue par la directrice de l'école, du coup j'étais surénervée. Elles refusent également une partie des aménagements demandés parce que "c'est dans le programme". Du coup j'étais à un niveau d'énervement vreuuumeeeent
Bon du coup j'ai profité de cet énervement assez high level pour dire ma façon de penser et préciser aux gamins que si j'apprends encore qu'ils ennuient mon petit poulet, c'est moi qui viendrai décider de la sanction. On verra si ça change quelque chose mais cet enfant a besoin d'avoir des adultes de son côté.
Petite maman de deux enfants tdah de 4 et 8 ans. Le papa vient de faire un AVC, il a une hémiplégie et est hospitalisé depuis qqs semaines. Les beaux-parents donnent un coup de main et se mêlent de tout. Son boulot est difficile et a des horaires instables puisqu'elle est garde d'enfants malades. Le quotidien est un cauchemar à gérer. Le petit réagit très mal à ce changement de vie, le grand gère pas trop mal mais les difficultés scolaires s'intensifient notamment parce que les devoirs sont faits avec les grands parents, c'est moins cadrant. L'instit s'inquiète, appelle le psycho-medico-social lié à l'école, c'est une ergo qui vient voir au lieu de l'assistante sociale. Elle décide en l'ayant vu 30 minutes que le gamin serait mieux sur tablette et sans concertation avec l'équipe, elle lance les démarches. La maman se retrouve avec une vague supplémentaire de démarches administratives à faire pour officialiser l'utilisation d'une tablette à l'école, obtenir une aide financière et avancer les 1000 euros nécessaires. Elle se retrouve aussi avec l'obligation d'apprendre à son gamin l'utilisation de la tablette et donc mettre en route une prise en charge chez une ergothérapeute parce que quand c'est dans le cadre scolaire, tout doit être officialisé vu que ça entrera en compte dans la passation des épreuves certificatives. Le tout en moins d'une semaine parce que l'école insiste sur l'urgence de tout ça.
Coup de fil bien énervé au directeur de l'école pour lui demander des comptes et lui dire que prendre des décisions pour mon patient sans m'en parler, c'est non et ajouter une telle charge mentale sur cette maman, c'est non aussi. L'école n'est pas l'urgence en ce moment. L'école n'est jamais l'urgence, il faut dédramatiser les résultats scolaires et prioriser le bien-être, si la maman lâche maintenant c'est tout le bateau qui coule.
Petit loulou de 11 ans, famille séparée. La copine du papa est psy et dit que le gamin est autiste. Il n'est pas autiste, il a subi le décès de son papy, qui était une personne très importante pour lui, alors qu'il était en pleine émergence du langage, vers ses 2/3 ans. Je le sais bien, j'y étais. Il a développé un mutisme sélectif, on a réglé ça petit à petit et c'est devenu un moulin à paroles mais son non-langage de quelques années l'a rendu plutôt contemplatif, très attentif aux details et très capable de lire dans le non-verbal des gens. C'est suffisant pour que madame neuneu le prenne pour un autiste (d'autant qu'il a décidé de ne pas lui adresser la parole) et mette ses copines sur le coup pour affirmer son diagnostic qui ne tient à rien. En plus d'être dangereux pour sa santé mentale, c'est totalement anti-déontologique. Il n'est pas autiste, il n'a même pas un début de symptôme d'autisme. Du coup on est 8 ans plus tard et je vais faire passer un testing à mon petit poussin devenu grand pour prouver au monde entier et surtout à lui-même qu'il n'y a rien qui cloche chez lui.
Petite choupinette de 6 ans avec une agénésie du corps calleux, elle est passée par toutes les hypothèses depuis ses 3 ans. TSA d'abord, vite mis de côté grâce à la courbe de progression qu'elle a montrée lors des séances (elle est passée de jargonophasie à un langage normal en moins de 2 ans), tdah ensuite, mais je n'y crois pas une seule seconde. Puis dysphasie pragmatique. La pragmatique c'est cette branche du langage qui est suffisamment floue pour que beaucoup de professionnels lui tombent dessus. Ça fait 3 ans que je travaille avec, en collaboration avec sa psy. Elle a un profil HP et une angoisse liée à ce profil, c'est ce qui induit les comportements parfois bizarres qu'elle peut avoir, dans sa gestion propre de sa sensibilité et de ce qu'elle comprend du monde et des gens du haut de ses 6 ans. Mais des personnes qui la voient 20 minutes ont administrativement + de poids sur son diagnostic que sa psy et moi, qui la voyons depuis 3 ans.
Du coup on entame le parcours du combattant qui dit "Désolée madame la neuropediatre hyper reconnue, mais votre diagnostic n'est pas le bon"
Voilà voilà. Sinon ça va hein. Faut juste bien s'accrocher.
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selidren · 19 days ago
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Eté 1934 - Champs-les-Sims
2/5
!! Ces dialogues ont été écrits pour essayer de retranscrire le niveau de langage d'un enfant de trois ans. Navrée si il n'est pas très clair. Une version plus lisible est dispo en bas. !!
Tu as sans doute déjà remarqué que j'ai également répondu à ta petite soeur. C'est une jeune femme adorable qui a simplement besoin de s'épancher un peu, et je suis contente de voir que cela lui fait plaisir. Je sais que c'est parfois difficile de le faire avec ses proches. Ma propre mère m'a parfois reproché de ne pas assez me confier à elle. Je pense qu'elle aurait aimé davantage de proximité. Il faut dire qu'en face, elle avait Oncle Adelphe, qui avait autrefois une relation presque fusionnelle avec ses enfants, surtout avec Alexandre, ce qui est difficile à imaginer aujourd'hui.
D'ailleurs, il semble qu'Antoine et Ange se soient lancées dans une espèce de compétition de meilleur père en imitant Adelphe. Cela reste amical heureusement. Je n'ai jamais vu des hommes aussi investis dans la vie de leur progéniture. Quand il rentre le soir, Antoine demande à Louise de lui raconter sa journée en détail, et il fait preuve d'une infinie patience pendant que la petite bégaye, bute sur les consonnes ou cherches ses mots pendant de longues secondes. Même Ange n'a jamais eu une telle patience.
En réponse, mon mari s'est lancé à corps perdu dans les études de nos filles et a fait des mathématiques son nouveau cheval de bataille. Cela a valu aux filles les félicitations de Mademoiselle Yvain.
Antoine a surenchérit en faisant apprendre à sa fille des mots comme "prolétariat", "capital" ou encore "Lénine". Louise a encore du mal à prononcer les sons en "l", alors ça a été assez laborieux. C'est une plaisanterie plus ou moins amicale entre Antoine et Ange, le premier reprochant au second son manque de conscience politique. Aurore y a mis fin quand la petite s'est mise à bégayer "Vive le camarade Staline." Ma belle-soeur n'aime pas qu'on répète des choses qu'on ne comprend pas, exactement ce qu'était en train de faire Antoine avec leur fille.
Transcription :
Louise « Puis on a lu l‘histoire et Maman a dit d’aller jouer avec Elisabeth. »
Marc-Antoine « Et bien dis moi, ça en fait une journée bien remplie. Et ça t’as plu ma grande ? »
Louise « Oui. Et Papa y fait quoi au travail ? »
Marc-Antoine « Moi ? Oh, tu sais ce n’est pas très intéressant. »
Louise « Pourquoi tu vas au travail alors ? Maman dit que c’est important ton travail. »
Marc-Antoine « Bon alors si Maman le dit… Et bien, Papa aide les gens. Enfin, il essaie. Mon travail, c’est d’essayer de régler les problèmes au village. »
Louise « Pourquoi ? »
Marc-Antoine « Il faut bien que quelqu’un le fasse non ? Je pense que je suis assez utile. Et puis, Papa veut que tous les gens aillent bien. »
Louise « Tu fais comment ? »
Marc-Antoine « Il faut que personne ne sois dans le besoin. Et dans l’idéal, il faudrait que chacun ait droit à la même chose. Tu sais, comme quand tu prend le goûter avec tes cousines, vous avez droit à la même chose. »
Louise « C’est pas vrai ! Pourquoi moi je peux pas avoir la fourchette ? »
Marc-Antoine « Tu es encore trop petite mais… oh ce n’est pas un bon exemple… Tu es peut-être encore un peu petite pour comprendre. Mais dis toi simplement que Papa veut que tous les gens puissent être égaux et qu’il n’y ait plus ni riches ni pauvres. »
Louise « Et c’est bien ça ? »
Marc-Antoine « Oui, c’est bien. Demande à Maman si tu veux. »
Louise « Maman elle pense ça aussi ? »
Marc-Antoine « Oui. Maman et Papa sont mariés parce qu’ils s’aiment mais aussi parce qu’ils pensent la même chose. »
Louise « … »
Marc-Antoine « Louise ? »
Louise « Maman elle pense que je peux avoir une fourchette aussi pour manger. Alors, tu es d’accord ? »
Marc-Antoine « Petite futée… C’est bien la fille de son père celle-là... »
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cestvraimentpasdrole · 1 year ago
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Un homme d'affaires doit se rendre à l'étranger pour quelques jours;
>il convoque le bon Saïd, son fidèle domestique, et lui explique la situation :
> - Tu vois, je dois aller à l'étranger quelques jours ; fais bien attention à ce que tout se passe bien ici, et pour n'importe quel problème, appelle-moi.
> - Oui monsieur, toi pas faire de soucis.
> Après quelques jours, l'homme d'affaires, n'ayant pas de nouvelles, appelle Saïd :
> - Ciao, Saïd, comment ça va ?
> - Tout très mal !
> - Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
> - Manche de la pelle cassé.
> - Mais Saïd, sacrebleu, tu m'as presque flanqué un infarctus. Tu me dis que ça va mal, et ce n'est que le manche de la pelle qui est cassé !?
> Mais, pris de remords, il pense que Saïd pourrait se froisser, et il cherche alors à adoucir le ton :
> - Comment c'est arrivé ?
> - Oh rien, j'enterrais le chien.
> - Quoi ?! mon chien, que j'aime comme un fils ?! Mais comment s'est arrivé ?
> - Tombé dans piscine !
> - Mais Saïd, c'est un Terre-neuve, un chien qui nage; comment a-t-il pu se noyer dans la piscine ?
> - Pas d'eau dans piscine, et lui tombé, mort.
> - Mais comment ça, il n'y avait pas d'eau dans la piscine ?! Mais puisque la semaine dernière on a fait le nettoyage et mis l'eau pour l'été !
> - Oui mais l'eau prise par pompiers pour éteindre incendie.
> - Incendie, mais quel incendie Saïd ?
> - La maison a pris feu !
> - Ma maison ?! Mais comment ça s'est passé ?
> - Chapelle ardente de madame maman, une bougie près de tenture, tout brûlé.
> - Chapelle ardente, ma mère est morte ? Mais on a fêté l'autre jour ses 70 ans, et elle était en pleine forme !
> - Oui, mais hier nuit votre mère n'arrivait pas à dormir, alors allée demander aide à votre femme, mais l'a vue dans le lit avec votre meilleur ami, et elle morte d'infarctus.
- Mais enfin Saïd, ma femme me trahit avec mon meilleur ami? Saïd, je m'absente 4 jours et ma vie est foutue!... Il n'y a vraiment rien de positif ?
- Si, patron, vous souvenir que l'autre semaine, vous faire test pour Sida ?
- Oui.
- Voilà... ça positif !
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swedesinstockholm · 1 year ago
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20 février
en revenant du dentiste je suis passée au workshop d'afterwork du casino, j'étais en retard et je me suis trompée d'endroit et je suis arrivée toute échevelée. y avait deux médiatrices (mon ancien job, si j'avais pas tout gâché avec mon autosabotage j'aurai peut être fini par avoir un vrai poste fixe au casino, je me demande si la femme à l'accueil m'a reconnue) et donc y avait les deux médiatrices et un type qui s'amusait tout seul avec un synthé moog, il parlait anglais et d'après ce que j'ai entendu il était étudiant. il est parti avant la fin parce qu'il était invité à une fête qu'il appelait steak party mais je sais pas si c'était une blague ou pas. la médiatrice non plus elle savait pas. il leur a demandé ce qu'elles faisaient après le travail et la blonde a dit: rentrer chez moi, manger, dormir et recommencer le lendemain d'un ton très lassé de la vie. la brune devait déménager ses quinze paires de chaussures et ses trois cent kilos d'habits dans son nouvel appartement depuis chez ses parents.
j'aurais aimé leur demander ce qu'elles faisaient à côté de leur job de médiatrice, comment elles payaient leur loyer, pourquoi elles y étaient arrivées et pas moi, mais j'ai pas levé la tête de mon moog. de son moog. c'était le moog de la brune, elle s'en sert dans ses perfs, je sais qui c'est maintenant, elle avait fait une perf dans la cave du casino pour la nuit des musées mais on était pas rentrées parce que c'était trop cher. je crois qu'elle est curatrice aussi. elle a racheté le moog à un ami à moitié prix (300 euros). je lui ai dit que je voulais m'acheter un synthé moi aussi. j'aurais bien aimé lui demander ce qu'elle faisait comme musique aussi, mais mes capacités sociales sont au plus bas et je savais pas comment m'y prendre. j'arrivais même pas à parler clairement, sans bafouiller. c'était plus simple de rester plongée dans mes expérimentations sonores sur le moog, j'avais l'impression d'être une magicienne en tournant tous les petits boutons qui faisaient des sons trop COOL je suis obligée de m'acheter un korg maintenant.
mais je dois aussi me faire extraire une dent et ça coûte 650 euros et j'avais envie de pleurer dans la voiture quand maman m'a dit que je devrais vraiment trouver un moyen de gagner de l'argent, ça me semble tellement impossible comme tache que j'ai dit ou je peux sauter d'un pont, ce serait plus simple. j'ai pas réussi à contrôler mes pulsions morbides, elles m'ont échappé et elles se sont déversées sur l'autoroute de la frontière belge. elle m'a dit de me RENSEIGNER pour voir si je pouvais pas avoir des aides c'est pas COMPLIQUÉ quand même et dans ma gorge ça poussait parce que j'arrivais pas à lui expliquer que si c'était compliqué, que ça faisait partie du problème, que j'arrivais pas à faire ces choses-là parce que quelque chose cloche très profondément dans mon fonctionnement, c'est pas juste de la phobie administrative ou de la flemme ou que sais-je, j'avais envie de lui crier oui mais pour pouvoir faire ça d'abord il faudrait que j'aie envie de vivre! c'est de l'autosabotage comme avec tout le reste. je veux pas vraiment me sortir de La Situation. y a quelque chose à l'intérieur de moi qui veut pas, qui veut pas avancer.
j'avais l'impression d'être complètement à l'ouest chez le dentiste en plus. j'étais pas à l'ouest, mais je donnais cette impression. j'avais l'impression que la secrétaire avait pitié de moi. sinon j'ai bien aimé sentir les doigts du dentiste me tenir la mâchoire, quand la machine dans ma bouche commençait à devenir trop désagréable je me concentrais sur la sensation de ses doigts contre ma peau. ce weekend j'ai lu un livre qui s'appelle vierge de constance rutherford, j'ai lu jusqu'à trois heures du matin puis toute la matinée pour le finir. l'écriture était pas terrible terrible et j'y ai trouvé plein de maladresses mais je pouvais plus m'arrêter. ça parle d'une fille de 25 ans qui habite avec sa grand-mère et qui est toujours vierge, mais elle finit par se rendre compte qu'en fait elle est lesbienne et quand elle s'en rend compte elle couche avec une fille et hop c'est fait elle est plus vierge et elle se sent normale et on la respecte à son travail elle prend des initiatives et elle décide de quitter sa coloc avec sa grand-mère et elle arrive enfin à jouer la scène de théâtre qu'elle arrivait pas à jouer parce que la prof lui disait qu'elle était pas assez sensuelle. elle s'est inscrite à des cours de théâtre parce qu'on lui disait qu'elle avait pas de corps. mais à la fin c'est le sexe qui lui a donné un corps.
tout d'un coup j'ai été prise d'un énorme doute concernant cette histoire de perf. non mais pour qui je me prends? j'ai pas de corps moi non plus. enfin personne m'a jamais confirmé que j'en avais un en tout cas. ça me fait penser à une interview de vincent dedienne où il disait que son premier spectacle était pas terrible parce qu'à l'époque il avait jamais fait l'amour et donc il avait pas de corps lui non plus. ça me semble être un passage obligé pour monter sur scène. est-ce que ça veut dire que je dois trouver quelqu'un qui veuille coucher avec moi avant de pouvoir considérer cette histoire de show? mais avant de pouvoir coucher avec quelqu'un je dois faire une psychothérapie. et avant de pouvoir faire une psychothérapie je dois trouver une psy qui prend des nouveaux patients. autrement dit c'est pas près d'arriver.
dans le livre sa vulve se met à chanter pour lui signifier qu'elle en peut plus et que ça commence à être une question de vie ou de mort. moi la mienne elle chante pas mais elle se manifeste sous forme de flash visuels. des flash intempestifs dans lesquels je me jette sur des gens pour les embrasser à pleine bouche et presser mon corps nu contre le leur. pas le dentiste, mais beaucoup de gens. principalement r. ces derniers mois. parfois je le mords. c'est son premier roman, elle l'a écrit dans le cadre de son master de création littéraire à paris 8. je me suis dit que je pouvais faire mieux. depuis j'ai commencé drifts de kate zambreno, c'est un peu chiant (je peux faire mieux) mais j'ai appris que les jours où elle travaillait pas à l'université, son quotidien ressemblait trait pour trait au mien: beaucoup de canapé et d'internet et de lecture et de email checking et de masturbation et de vidéos d'actrices interviewées dans des talk shows et même des séries, ce que je m'interdis pendant la journée, et parfois au milieu de tout ça, des moments d'écriture.
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icariebzh · 4 months ago
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" J’sais pas comment sauver l’monde et, si j’savais, j’suis pas sûr qu’j’le ferais J’ai pas grand-chose à t’offrir, à part te dire qui j’suis et c’que j’sais J’ferai jamais c’qu’on m’dit en premier, les mensonges circulent plus vite qu’le vrai J’ai couru après l’bonheur sans prendre le temps d’savoir c’que c’est J’essaie d’avoir un enfant, j’essaie d’avoir autre chose que des regrets Quand il verra 2022, j’comprendrai qu’il s’mette à pleurer Ils disent que tout va s’effondrer, qu’on va y passer dans 3 degrés J’pensais qu’la science allait nous sauver mais j’ai d’moins en moins confiance au progrès J’sais même pas pourquoi j’pense à ça, j’y connais rien, qu’est-c’que j’y connais ? Que d’la data pour les GAFA, bâtard, t’es rien d’autre qu’une donnée J’ai quelques éclairs de génie mais, la plupart du temps, j’suis teu-bé J’connais qu’les mauvais alcools qui donnent l’alcool mauvais J’avais peur d’avoir rien compris, maintenant, j’ai peur qu’il y ait rien à comprendre Piégé dans notre propre système, prisonnier dans une sauvegarde bloquante J’viens d’là où les darons ressemblent à Coluche, j’viens d’la campagne normande Ils aiment juste les bonnes affaires, tout c’qu’ils veulent, c’est voir l’émission d’la brocante Maman m’a dit : “S’il y a des pauvres, c’est qu’ils ont mal travaillé à l’école” C’est pas d’sa faute, sa mère racontait l’même genre de merde à ses gosses C’est pas d’sa faute, sa mère… bref, faut qu’on brise ce putain d’cercle Il est vicieux, c’putain d’cercle, j’peux pas l’faire tout seul, faut qu’tu m’aides
 Aide-moi Marche Marche avec moi, apprends-moi Méga, méga, méga, méga
 J’peux pas l’faire tout seul, faut qu’tu m’aides, soyons d’accord de pas toujours l’être Traite-moi comme tu voudrais qu’j’te traite, réussir sans faire le bien, c’est perdre Apprends-moi la franchise, me juge pas, j’aurai moins envie d’mentir On m’a dit : “Sois fort, faut devenir un homme”, rappelle-moi qu’ma force c’est d’être sensible Quand la vie n’a pas d’sens, aide-moi à lui en donner un, écarte- moi des mauvais chemins Rappelle-moi qu’on peut croire qu’on est personne à trop vouloir devenir quelqu’un Aide-moi à trouver l’équilibre, grandir n’est jamais fini Je sais mieux donner les conseils que les suivre, un jour, on va mourir, tous les autres, on va vivre Oublie l’futur, c’était avant, oublie l’futur d’avant C’est pas sûr qu’on soit d’dans, apprends-moi l’pardon, la patience Faut qu’on soit meilleurs qu’nos parents, faut qu’on apprenne à désapprendre J’veux pas croire qu’le temps est à vendre, qu’on soit juste une valeur marchande Avant, j’rêvais d’quitter la France, j’vais rester, j’préfère qu’on la change Mélange vieilles et nouvelles croyances, mélange humanisme à la science Evidemment, c’est plus comme avant, faut t’faire une raison, c’est l’concept du temps Le monde est en mouvement, porte-moi dans l’courant, prends mon pouvoir, la tentation est trop grande Prends mon ignorance, j’dois mettre un nom sur les choses pour les comprendre J’essaie d’avoir un enfant, j’essaie d’avoir une civilisation, j’peux pas l’faire tout seul, va falloir qu’on l’fasse ensemble
 Tout s’transforme, rien n’se perd J’ai pas fait qu’des choses dont j’suis fier, j’peux devenir meilleur, j’peux pas revenir en arrière J’étais tout seul, on est des milliers, bientôt, vous allez tous m’oublier Désolé mais j’vais devoir vous quitter, dis-toi seulement qu’on a kiffé Hier, c’était hier, aujourd’hui, j’efface les dettes, hein J’échangerai pas c’que j’ai contre la jeunesse éternelle, hein On a fait c’qu’on a fait comme on l’a fait mais on l’a fait, hein Tout s’transforme rien n’se perd, ombre et lumière"
Orelsan "Civilisation" 
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homyparots10 · 1 year ago
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Bonjour a tous
Yne petite virée avec nous ?? 😉
Voici l histoire de c'est 2 pti bout ...
Ce jeune agneau est arrivé au sanctuaire il y a 1 mois pour de gros problème de santé dû à l abandon de sa maman des sa naissance , j ai donc accepté de le recueillir pour tenter de le sauvé.
Je suis époustouflée de voir l évolution de notre petit agneau , arrivé ici les membres tordus ,une facture à l antérieur gauche , en colique depuis sa naissance , des retards de croissance énorme, aucun muscle , sa situation était dramatique et inquiétante avec un pronostique vital engagé, le voir aujourd'hui joué avec les chats, perroquets ,toujours à m accompagné partout temp qu il n est pas prêt au sevrage , c est un vrai battant ce petit bonhomme 💪👊.
Mais il y a également cette petite crevette arrivé il y a 4 jour dû à une malformation des membres pour lui éviter l abattage son propriétaire l a confier au sanctuaire, , après 48h d un posage de bande aux membres ,contrôlé toutes les heures ainsi que 2 a 3 séance par jour de rééducation en piscine , cette petite boule marche enfin après 7 jours d existence , pour les 2 le pronostique vital n est plus engagé, ils sont sortis d affaire alors quoi de mieux qu offrir une petite viré à ses 2 orphelins 😍
Cette petite oie a encore 5 jours de strapping et elle n aura plus besoin d artifice pour se tenir debout , aujourd'hui elle tiens quelques heures sans aide ,mais nous préférons éviter tout risque de malformation à venir donc encore 4jours et 5 nuit et si tout va bien cette histoire sera vite loin derrière elle , elle restera avec notre jard "beauty", et "n'abelle" l oie sauvage sauvé d abattage également .
Il y a trop souvent de jeunes oies ,poules ,canard , abattus pour cause de malformation des membres à la naissance, ce qui est dramatique c est que ce n est pas irrémédiable, nous avons entre 48 et 72h après naissance pour intervenir afin de corriger les malformation, passé ce délai les os se figes pour prendre l emplacement définif , donc pourquoi les condamné si tôt... donnons leurs une chance 😉 la preuve ,cela fonctionne très bien .
Allez je file c est l heure des biberons ,et du nourrissage des perroquets.
Si vous avez des idées de prénoms pour nos 2 pti jeunes n hésitez pas a laissé en commentaire 😉.
Je vous souhaite une très bonne soirée a tous ,à bientôt
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Perroquets prêt a être adopter si vous êtes intéressé laisser nous un message
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ongatheringsimsandstories · 2 years ago
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NSBC • Chapitre 15
Je n’ai pas voulu garder ça pour moi, alors j’en ai parlé à Ed. Il m’a rassurée, en me disant que c’est parce que j’y pensais trop, et que ça viendrait naturellement, comme pour Gabriel et Raphaël.
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« Je me doute que c’est difficile pour toi, ma chérie, mais on y arrivera, ne t’en fais pas. »
Il a vraiment un don pour me faire me sentir bien…
Côté professionnel, au moins, ça marche mieux. Thierry est parti à la retraite, et il m’a choisie pour le remplacer au poste de « Pionnier des Nouvelles Technologies ». J’ai donc mis à profit mon nouveau titre…
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J’en ai parlé à Victoria, aussi. Elle m’a dit qu’elle s’en fichait, et qu’elle était très bien à son poste actuel. Bon, et bah tant mieux, hein !
« Tu es brillante, Solange. Tu le mérites, a-t-elle rajouté avant de retourner à ses tâches quotidiennes. »
Le rouge m’est monté aux joues très rapidement. Venant d’un génie comme elle, ça me fait extrêmement plaisir… !
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Et vous savez quoi ? Edward avait raison. J’ai arrêté de me prendre la tête, et c’est bon, je suis de nouveau enceinte ! Si vous saviez comme je suis heureuse !
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Vous savez quoi ? Même si ce n’est pas une fille, je l’aimerai de tout mon cœur, ce bébé, tant il a été compliqué à concevoir.
Les semaines qui suivent me montrent également qu’il me rend moins malade que les deux précédents. J’ai toujours des nausées, bien sûr, mais je n’ai pas vomi une seule fois pour l’instant ! La classe !
Et c’est déjà l’anniversaire de Raphaël. Bientôt le mien, mais j’essaie de ne pas y penser… Pour l’instant, on fête la poussée de croissance de mon petit bout !
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Mon ventre est déjà bien rond… J’espère que je n’aurai pas de… multiples surprises à la naissance…
Ne pensons pas cela ! Observons plutôt mon deuxième bébé qui est déjà un beau garçon !
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Et malheureusement pour eux, le temps est venu pour les aides aux devoirs groupées ! Je vois bien qu’ils ont envie d’aller jouer dehors, mais ce n’est pas le moment.
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Nous avions préparé la chambre à l’étage pour Raphaël, et il a eu l’air d’aimer son cadeau. Il s’y est senti suffisamment bien pour y dormir dès la première nuit.
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Et contrairement à ce que j’avais pensé à un moment donné, nous n’allons pas tout de suite vendre le petit lit de bambin présent dans notre chambre…
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Aujourd’hui, c’est le Jour de l’Amour, et je ne l’ai pas oublié !
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Et apparemment, Edward non plus…
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« Mon amour, la femme de ma vie… Je ne suis vraiment pas doué pour les grandes déclarations, mais il y a au moins une question que je peux te poser… Veux-tu m’épouser ?
— Pendant le jour de l’Amour ? Quel cliché, mon chéri… Mais comment veux-tu que je dise non, face à un aussi gros diamant ? »
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« Toujours fidèle à toi-même, à ce que je vois…
— Évidemment… Je t’aime tellement, Edward.
— Moi aussi, mon ange… »
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Et dans la lignée des surprises, mon petit dernier m’a offert une fleur quand je suis rentrée du travail. Quel amour !
« Pour la plus belle des mamans ! »
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Alala, il sait comment parler à sa mère, celui-là ! Mais s’il croit qu’il va échapper aux devoirs comme ça, il se trompe ! Cependant, laissons-le croire que ça fonctionne, pour l’instant… Hihi.
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seaphoam-writes · 2 years ago
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A Father's Duty (14/?)
A Father's Duty on AO3
Summary: An encounter with a quantum fissure leaves Picard with more responsibility than he asked for, but he'll do what he always does—his duty.
Chapter 14
It’s dark, their quarters are filled with smoke and—and fire. The flickering light illuminates the room in a confusing dance of shadow and bursts of orange.
Louis is sitting on the floor. The ceiling collapsed. There’s debris everywhere. Furniture destroyed.
Someone’s lying next to him.
Maman.
Her eyes are open but she’s…she’s not looking at him. She’s covered in blood. So much blood. And his hands—
He lifts them and looks at them. They’re covered in blood too. His blood? One of his eyes won’t open and that side of his face feels wet.
“Nella! Louis!”
Uncle Will materializes from the dark and the smoke and the fire. He picks Louis up and it hurts. Louis screams, not because of the pain but because they’re leaving maman behind. But his screams don’t wake her up. She’s getting farther and farther away, and then he can’t see her anymore.
Tears blur the vision in his other eye and he can’t see anything anymore. Uncle Will is clutching him tight. Too tight. They’re running and the bouncing makes the pain worse. His head, his chest—
“Data!”
Uncle Will’s arms loosen and he’s transferred into someone else’s arms. They’re just as strong but they don’t squeeze him as much.
“Take him,” Uncle Will says. “Get in an escape pod and get him out of here. Take him somewhere safe.”
“Sir?”
“I SAID GET HIM OUT OF HERE!”
They’re running again. Somewhere behind them, Uncle Will’s yelling, but he’s getting farther and farther away too, just like maman.
“Louis!”
His father’s voice. But his father isn’t here. His father is on the Borg ship. His father is never coming back.
“Louis!”
Louis blinks. It is his father. Louis isn’t with Data anymore, he’s sitting on the ground. There’s no fire or smoke, but he feels hot, feels sweat inside his collar and down his back. There’s no smoke but he feels like he can’t breathe. His chest hurts, a throb in his side but also a sharp pain in his heart.
Papa, aide-moi!
Help me!
He tries to speak, but his own heartbeat chokes him, and before he can stop it, he vomits.
-/-
Picard blames himself. He let his guard down, got comfortable, distracted, and it’s his lack of vigilance that got them into this situation: he’s never had a panic attack himself, but he recognizes the symptoms.
Deanna hands him a towel and he takes it, uses it to gently wipe Louis’s mouth and chin then lays it over the puddle he’s practically kneeling in.
“Louis,” he says, firm but gently. “Louis look at me.”
Louis focuses.
Where was he? Picard can’t help but wonder. What horror was he just reliving?
Were he to speculate—
No.
It doesn’t matter.
What matters is calming Louis down. Picard has only a vague sense of what he needs to do. The breathing, he thinks, needs to be addressed first. If he can slow Louis’s breathing, he can slow his heart rate as well.
“Louis, I want you to listen to the sound of my voice. Can you do that?”
The only response is a blink and a twitch of his head that might be a nod.
“Ok, I need you to take a deep breath. Like this—watch.” He models breathing in long and deep through his nose, holding it, then letting it out slowly. “Do it with me. In…hold it…out.”
It takes several iterations, but eventually Louis is breathing along with him. Gradually his trembling stops, gradually the tension eases from his face, from the fingers gripping his shins.
“Good, good,” Picard encourages quietly. “Keep going. In…out…in…out…”
He’s aware of Beverly joining them, but he doesn’t take his eyes off Louis. She kneels next to him and removes her medical scanner from her pocket, passes it through the air around Louis’s head and then his chest.
“Let’s take him back to your quarters,” she orders quietly, tucking her tricorder away.
Picard decides he’ll carry the boy. He doesn’t know if Louis is small for his age or if 8-year-olds are just small in general, but it takes less effort than he expected to lift Louis off the floor and hoist him onto his hip.
Outside, Guinan’s waiting to guide them to her office; it’s adjacent to the bathroom and it has a second door that leads directly to the corridor. From there, they walk to the Turbolift.
No one speaks. Picard concentrates on Louis’s chest pressed to his, the heart beating alongside his own.
Head resting on Picard’s shoulder, Louis whispers, “I missed you.”
He knows he’s not the version of his father that Louis misses, but still he tightens his arms, brushes his cheek against Louis’s and says, “Je suis là.”
I’m here.
Back in their quarters, he goes directly to the bathroom and sets Louis down. Beverly follows. They work in tandem to get Louis out of his vomit-streaked clothes, cleaned up, and in another outfit. Picard murmurs directions to Louis in French. The boy’s attempts to help are clumsy and lethargic but Picard accepts them, recognizing Louis’s need to feel some measure of control.
When they’re finished, Beverly gives Picard a pointed look. “You should change too.”
He considers his stained shirt and pants, nods tiredly in agreement. He expects Beverly to withdraw, but instead she guides Louis to sit on the edge of the tub, which he takes to mean that the only privacy he’ll be allowed is her turned back.
Suppressing a sigh, he crosses to where he keeps his clothes in drawers, removes what he needs, then retreats further into the bathroom, hoping Deanna has more respect for his person than the doctor does—she does, joining them only when it’s clear Picard’s dressed and presentable once again.
Beverly’s kneeling in front of Louis, tricorder out. “I’m just going to check your vitals,” she’s telling him.
After a moment, Louis’s brows scrunch. “What are my vitals?”
“Temperature, pulse rate, and respiration rate,” Beverly replies. “Your temperature is—”
“Température,” Louis pronounces. “It’s how warm my body is.”
“Yes, exactly.” She’s smiling a particularly fond smile that Picard, uncertain if he’s ever seen one quite like it on her before, memorizes and stores it away for later. “How about pulse and respiration? Do you know those?”
“Non.”
“Your pulse rate is also your heart rate; it’s the number of times your heart beats in a minute. And your respiration rate is how many breaths you take in a minute.”
Examination complete, Beverly closes her tricorder.
“Am I okay?” Louis asks softly.
“Your vitals are all within normal parameters. How do you feel?”
“Pas bon.”
“Not good,” Picard translates.
Beverly puts her hands delicately on Louis’s knees. “Can you tell me what hurts?”
“My stomach and my head.”
“Do you feel dizzy?”
Louis’s gaze flicks up to Picard, who supplies, “Vertigineux.”
“Oh. Oui.”
“Do you feel like you could eat something?”
Louis pales at the suggestion. “Non.”
Beverly turns to address Picard. “He should rest. And then he should eat something. The after effects should already be dissipating, but if he doesn’t feel better within an hour I can treat the symptoms directly.”
Picard nods, gathers Louis, and gives him a nudge towards the bedroom.
“Allez. Au lit.”
To bed.
But Louis resists the hand Picard has between his shoulder blades. “No. I don’t want to sleep.”
He shakes his head frantically for emphasis, and Picard understands. Louis is afraid he’ll dream, afraid he’ll be plunged right back into whatever memories seeing Will dredged up.
“You don’t have to sleep,” Picard reassures him. “But you should lie down and let your body rest.”
“Non.”
“Captain.” Deanna is standing near his desk now. “Why don’t we all play a game together? It would be a fun…distraction.”
A quick glance at Beverly confirms her support for Deanna’s suggestion.
A distraction. Right.
“How about a card game?” he proposes. He moves his hand, runs it once through Louis’s hair before settling it on the boy’s shoulder and repeating his proposal in French.
Louis nods. “D'accord.”
Deanna and Beverly prepare the coffee table for cards; Beverly moves the anatomy book and Louis’s drawings to Picard’s desk, inspecting the drawings with a small smile.
Despite how drained he’s beginning to feel—he assumes from his own adrenaline crash—Picard takes the opportunity to appreciate that smile, appreciate her reaction to something Louis created, before filing that smile away alongside the one from earlier.
It seems wrong, somehow, to indulge in any emotion other than his worry for Louis.
They play a round of Kings in the Corner, which they have to teach to Louis; he catches on quite quickly, and when they reset, he demonstrates a creditable shuffle.
(Picard will have to…discreetly ascertain how skilled the boy is at poker.)
The adults carry the conversation—well, Deanna and Beverly carry the conversation. Picard has mentally retreated somewhat. He feels at a distance from everything that’s happening. Louis is behaving similarly, responding when necessary but otherwise disengaged.
Patience, Picard reminds himself. Don’t be angry.
He’s not angry with Louis, of course. He’s still angry with himself.
And yet he feels helpless, too. Helpless in the face of the boy’s trauma. Trauma he has an acute sympathy with.
He remembers the first time they encountered the Borg after he recovered from his assimilation; the flood of terror, completely overwhelming. Inevitably that fear gave way to anger—his own trauma response, he supposes, a nigh uncontrollable rage. He’d managed to overcome it in that instance because he couldn’t deny the Hugh’s individuality, his innocence…but Gul Madred—if Picard saw Gul Madred now, he doesn’t think he’d be able to stop himself from committing an act of extreme violence.
No matter how vigorously he may insist to the contrary, Picard's not recovered. Neither from his assimilation nor Gul Madred’s torture.
He knows this.
Knows this, and doesn’t want Louis to be like him, doesn’t want Louis to be afraid or angry like he is. Doesn’t want him to be alone in his pain.
Laying his cards down, Picard turns to Louis. The boy is rigid, holding himself very carefully folded inside his own personal space, but it takes only one hand laid gently on Louis’s elbow to get the boy to face him, one squeeze of his fingers for the boy to take the invitation, to surge into his arms with a force that nearly knocks Picard backwards.
Louis’s arms circle his neck. His chest is pressed to Picard’s, his heart once again beating beside Picard’s. Picard clutches the small body close.
“I’m not the father you lost,” he says, in French because he wants no misunderstandings. “But I am a version of him. I am…him. And I’m going to take care of you. You’re not alone, Louis. Whatever makes you sad, whatever frightens you…we can face it together.”
-/-
Beverly doesn’t understand what Jean-Luc just said, but she sees the effect his words have on Louis, an immediate draining of some inner tension, an unclenching of something long held clenched unbearably tight; his face crumples, and a single tear slides down his cheek to cling to his jaw.
Jean-Luc holds him, their arms tight around each other, heads touching, chests rising and falling in unison, as if their bodies are aligning, each reaching some sort of equilibrium with the help of the other.
Beside her, Deanna lets out a soft sigh of relief. The sound seems to rouse Jean-Luc; his gaze meets Beverly’s, then he addresses Louis in English.
“Now, the three of us are very worried about you. We think it would help you feel better if you got some rest. Will you please lay down? I promise I’ll watch over you.”
Eyes still closed, Louis nods into Jean-Luc’s shoulder. “Oui, papa.”
Jean-Luc stands with Louis still in his arms. Beverly expects him to take Louis to the new room she glimpsed when they came in, but instead he takes Louis to his room. Deanna discreetly excuses herself, but Beverly stays and follows Jean-Luc, unable to help herself; she’s drawn to the two of them, to the sight of that head of golden brown hair nestled against Jean-Luc’s neck, to the sight of how tender Jean-Luc is with Louis as he lays him down and tucks a stuffed fox beneath the blankets with him.
Her chest aches, and it’s partially remembering Jack tucking Wesley in and partly remembering when Jack was no longer there to tuck Wesley in and it’s the thought of that little boy with Jean-Luc’s eyes having both his parents ripped from him—the sudden fear that Jean-Luc could easily be ripped away from him again—
Beverly swallows past the burn of impending tears in her throat and crosses Jean-Luc’s quarters to the replicator, where she directs the computer to prepare two of Jean-Luc’s aunt Adele’s hot milk toddies, which she carries back to Jean-Luc’s bedroom.
“Here, drink these,” she instructs. When both father and son have taken their glasses, Beverly brushes her hand against Jean-Luc’s shoulder. His eyes find hers, his attention piercing.
“I’m going to go back to my quarters and change,” she says. “I’ll come back after.”
Abruptly, there are fingers covering hers—she apparently still has her hand on Jean-Luc’s shoulder. He squeezes them, and his thumb traces a line across her palm once, twice.
“Thank you, doctor,” he says. His hand lingers on hers, tightens, and for a split second—
No, she growls at herself. Jean-Luc Picard was not about to kiss your hand.
She slides her fingers from his grip, turns to Louis and smiles. He smiles back, a smear of milk foam on his upper lip that’s just…adorable.
As she nears the doorway she hears the sound Jean-Luc makes when he sips his toddy and realizes there’s whiskey in it, nearly choking on his surprise; she turns, and parries his glare with a wink before taking her leave.
-/-
When asked if he would like to be read to, Louis requests Sherlock Holmes.
Picard’s barely two pages into The Adventure of Silver Blaze, idly wondering if Louis has ever ridden a horse, when he glances up from the book and sees Louis is asleep. He continues for several more pages, just to be certain Louis is well and truly asleep, then he closes the book, sets it on his bedside table, and joins Beverly on his sofa.
They sit and chat, the whiskey Beverly put in Picard’s milk toddy still warm in his belly. They talk about work and what she ate for dinner and something amusing one of her nurses told her—innocuous subjects.
The hours pass. Picard loses himself in the sound of Beverly’s voice, in the comfort her presence provides. Will sends him a message, apologizing for his existence, essentially; Picard replies that his apologies are unnecessary, that as soon as it’s possible he’ll meet Louis, that Louis referred to him as “uncle”. Guinan visits to check on Louis, and Picard explains to her the entirety of the situation.
“I’ll admit,” she says, “I was imagining his origins were something a little more…romantic.”
Picard can only offer her a grim smile.
Eventually, the hour late, Beverly departs. She keeps her distance this time when she says goodnight, and Picard wonders if he overstepped earlier, if he let his hand linger on hers for too long, if he somehow let his desire to bring that hand to his lips show.
He vows to do better in the future. He must. For the sake of their friendship, too precious to him to risk losing.
His bed occupied, he dozes on the couch—only to be shaken awake what feels like seconds later, his eyes barely focused before Louis speaks, the boy’s statement sending a cold wave of alarm crashing through him.
“Papa, I want to see Data.”
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christophe76460 · 1 month ago
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16-572 Sa grâce est suffisante
L'adresse est :https://soundcloud.com/jlgaillard/sa-grace-est-suffisante
« Je puis tout par Christ, qui me fortifie.» Philippiens 4:13
Le pasteur DUBOIS prêchait un jour à Chicago, quand au milieu de la foule, un ouvrier l’air accablé de fatigue, s’approcha et lui dit devant tout le monde :
— Vous pouvez bien raconter que le Christ vous est cher et qu’il est votre aide ; mais si votre femme était morte, comme c’est le cas pour moi ; si vous aviez des enfants appelant en criant leur maman qui ne répond jamais, vous ne pourriez pas parler comme vous le faites !
Peu de temps après, le pasteur DUBOIS perdit sa noble épouse dans un accident de chemin de fer, et son corps fut transporté à Chicago dans l’un des baraquements de l’Armée du Salut, pour un service mortuaire.
Après que d’autres eurent commencé le service, il se tint près du cercueil, jeta un regard sur le visage silencieux de son épouse, la mère de ses enfants et déclara :
— L’autre jour, ici même, un homme est venu me dire que si ma femme était morte et mes enfants en train d’appeler leur mère en criant, je ne pourrais pas dire que Christ est suffisant pour moi. Eh bien, si cet homme est ici, dites-lui que Christ est suffisant. Mon cœur est brisé, mon cœur saigne, mais dans mon cœur, il s’élève un chant et c’est Jésus qui le met ; si cet homme est ici, je puis lui dire, quoique ma femme ne soit plus là, et que mes enfants soient orphelins, Christ me réconforte maintenant même.
Cet homme était là ; il descendit du bas-côté et se jeta devant le cercueil en disant :
— Vraiment, si Christ est un tel soutien, je veux m’abandonner à Lui.
« Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai » , nous dit Esaïe 66: 13.
#décès #veuf #seul #mort #détresse #accident #365histoires #cercueil #cœur #orphelin #drame #soutient #Jésus
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ramomarpicette · 2 months ago
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J'ignore qui et combien en manquait aux Principe fondamental, avant de se mettre en chemin et en chasse ouvertes comme, le vœu le commun des terriens
Nous vivons dans un monde bien trop sombre, des fois il est vrai de peur et de quelle raison il faudrait attendre une naissance des biens plus banale il n'y a rien au-delà du mur de l'hôpital
Juste à peine de quoi voir ses pieds assez pour tracer son chemin plus distingué il n'y a pas de secret tenu à l'homme autant. Il y en aurait pour le ciel
Aujourd'hui nous vivons une nouvelle époque, une époque où l'homme peut désormais voir en quoi il peut croire.
une époque ou les fauves peux dessormais se plaire-être peut-être pas égal, mais plutôt pareil au bon gens
une époque ou le Rideau de ferré ne plus que souvenir désormais, voilà, nous sommes comme livrés à nous-mêmes
Voice un mode ou la jalousie des plus pretendues nexiste plus ou attender a guérir de tout sorte de malediction
Payer pour voir ses enfants et parler pour mieux mange ne rien savoir et se taire À tout jamais craindre de soit
Et ne pas mourir mais de disparaître et laisser faire les otres.que aimer et que détruire si set pas deja fait par nos propre enfants pensent gère le monde il nous tue en douceur.
Et nous las a regarde leur yeux sans crainte et rassure comme des vrais anges oui mon fils tue es un ange ,oui ma fille tu est un ange .
Mon dieu je suffoque je ne vois plus yas tille des extraterest par mis nous qui change les cerveaux,mais mon bebe rentre se soir je sais plus ouvrir la bouche ni même comment
Savoir le touche si se nais pas de luit prendre les deux main et de luit les embrasser une tempête a abattue ma maison mon dieu
Rend moi digne de ta lumière je veux que tu puis m’aider a dissiper le voile du doute aide moi mon dieu ton serviteur par ou commencer
Je trepie un peux plus-bas chaque fois je leve les yeux ver le ciel,entende mas voix elle te crie au abois.
Mais ou est passe mon miracle ou est danc tout mes bénédiction je ne pence pas me souvenir de quelle que bénédiction que se soit mon fils il t’en tout pris.
Et pas de la meilleur magner il ton insulter bien avant que tu puis venir au monde regarde moi quant je te parle je veux que tu sache que tu nais pas comme tout les autres.
Tu est D’un genre plus augette nettement plus vive que d’autres tu est la sentinelle dan la nuit,tu es fortifier dans l’éternelle,dans mon soupire je puis a te découvrir,
Tu est a pain a moi tu es façonner dans de l’or venue du ciel.sache que je ne voudrais qu’il ne te arrive rien de méchant un jour tu ouvriras les yeux.
Et je espère que tout seras mieux pour toi et que tes enfants a toi vivren une vie bien plus joyeux et plus prompt a voir le jour ce lever sans fourberie.
Rien nas été facile a croire a des plus petit que soit a mourir de soit.
Pencer a dieux ne voulais pas dire grand chose en présence de ses Frères ou Père encore moins chez Maman.
Le monde avais déjà change le monde avais deja disparue mon enfant regarde moi a listent ou je te parle je ne suis deja plus la,autemp le monde Évolue pour-luit et ses priorités je me fais loin comme les étoles du ciel loin loin loin touseul a parler,je douterais a me fair résonne sans personne autour .
Je suis comme opselet peut-être vieux et sage je suis pas plus âge que toi l’arbre qui ma protégé du sole de mon enfance a été coupe autemp l’église de mes parent
Autant ton établissent remplie de facilite et de bien voulloire.voici qui est humain de faire tomber le voile de lobscurite cette dans la lumière que nous percevons
Le plus souvent les obscurité ains ta lumière illumine tou ce dans l’ombre fait de toi ce qui peu te sauver fait de toi ce luit qui pourrais très bien te dépasse
Vie aumoin trois ans en avant,oublie pas tes gens garde les au pré de toi et de la vérité,pence pas au sole mais plus tôt a tes pied sans trop savoir ce que sa-soit une sentinelle soit la flamme qui guide
Les plus audacieux les plus brave ne perd pas ton temp a chercher te dirais trop de gens tu l’as dégas je te die permet toi de croire en toi le jour pour les jours ne garde pas la nuit
Sur le bout de ton nez et prend garde pour toi et pour toi seul aime toi avant les otres avant tou le monde sans que qui que se soit ne peu
le savoir.
Je taim mon amour je ne peux te avouer que tes tout ma vie mes soit certain tu es la meilleur chose dans ce monde.
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actu-juridique · 3 months ago
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Cassandre Huchet, future bâtonnière du barreau de l’Essonne
https://justifiable.fr/?p=554 https://justifiable.fr/?p=554 #barreau #bâtonnière #Cassandre #future #Huchet #lEssonne Élue en juin dernier, Maître Cassandre Huchet succédera à Maître Ibrahima Boye pour le mandat 2025-2026 du barreau de l’Essonne. Avocate associée au sein du cabinet CPH, elle est spécialiste en droit des sociétés, ainsi qu’en droit commercial des affaires et de la concurrence. Elle est également formatrice pour l’École nationale de droit et de procédure. Rencontre. Actu-Juridique : Pourquoi être devenue avocate ? Cassandre Huchet : Je suis devenue avocate un peu par hasard. Ce n’était pas une vocation d’enfant mais une découverte sur le tard. J’avais commencé le droit pour devenir profiler, profession très à la mode à l’époque, ou plus raisonnablement commissaire de police, après un cursus en criminologie. Mais je suis devenue maman durant mes études et partir à l’école de commissaire de police était exclu. Durant ma licence, j’ai par ailleurs découvert que je n’étais pas forcément douée dans les matières que j’aimais ou qui m’attiraient initialement, mais je découvrais d’autres matières qui me plaisaient. J’ai ensuite cherché les autres débouchés du droit, car ces études me plaisaient beaucoup, mais j’avais envie de pratiquer et intégrer le monde du travail. C’est ainsi que j’ai intégré le master juriste d’entreprise d’Évry. Dans ce cadre, j’avais un stage obligatoire, que j’ai réalisé dans un cabinet d’avocat. C’est le cabinet où je suis toujours aujourd’hui. C’était une rencontre avec la profession et avec mon mentor. Je suis restée pour apprendre tout ce que je pouvais apprendre auprès de lui. Par rapport à la carrière de juriste d’entreprise, je trouvais le métier d’avocat plus varié, avec une richesse dans la diversité des clients et des dossiers. C’était beaucoup plus riche humainement pour moi, et je ne regrette pas mon choix. AJ : Vous êtes restée dans le même cabinet, pourquoi ? Cassandre Huchet : J’ai évolué et je suis devenue avocate associée très rapidement. Je suis entrée en 2009, j’ai prêté serment en 2012 et suis passée associée en 2015. Je suis valorisée et accompagnée. Quand on est bien, on ne part pas. J’ai toujours eu conscience de la chance que j’avais, et que j’ai encore, d’être dans ce cabinet. AJ : Y a-t-il des dossiers qui vous marquent plus que d’autres ? Cassandre Huchet : Ils sont tous importants. Ils ont tous quelque chose : soit une histoire de vie, soit une opération unique, très intéressante techniquement. J’ai par exemple un dossier de droit des affaires qui a terminé au pénal. Quand un dossier de conflit d’associés finit en meurtre, ça marque. AJ : Vous êtes née en Essonne, vous y avez grandi et fait vos études. Aujourd’hui vous y travaillez. Comment décririez-vous le département ? Cassandre Huchet : Le territoire est riche dans le sens de la diversité. Nous avons des bassins économiques intéressants. Nous pouvons avoir une population aisée et au contraire une population très pauvre avec un besoin en aide juridictionnelle. Le barreau, lui, est dynamique, familial et convivial. En tant que bâtonnière, j’ai à cœur de conserver ces caractéristiques qui font que c’est un lieu d’exercice agréable, avec beaucoup de potentiel de développement pour les confrères. AJ : Vous avez un cabinet à Évry et un cabinet secondaire aux Ulis. Est-il important d’être présente à ces deux endroits du département ? Cassandre Huchet : C’était cohérent avec mon activité. Aux Ulis, il y a beaucoup d’entreprises et j’avais déjà plusieurs clients là-bas. C’est une zone économique intéressante. C’était aussi un choix de développement. Aux Ulis ou ailleurs, c’est important pour les avocats de l’Essonne d’occuper le territoire. Même si cela concerne moins mes spécialités, l’Essonne est un territoire vaste et il est important qu’il n’y ait pas de désert judiciaire et que les avocats soient proches des justiciables. Les tribunaux sont de plus en plus parsemés mais les cabinets d’avocats peuvent faire ce maillage territorial. AJ : Vous exercez exclusivement en droit des sociétés, droit commercial, des affaires et de la concurrence. Pourquoi ces matières ? Cassandre Huchet : C’étaient les matières de mon mentor et la clientèle était déjà là. Ce sont des matières techniques passionnantes, qui n’empêchent pas ce relationnel important avec les clients, que j’apprécie beaucoup. Surtout, j’aime accompagner les entrepreneurs dans la création, le développement et parfois la fin de leurs projets. AJ : Votre métier a-t-il changé depuis vos débuts ? Cassandre Huchet : Nous nous adaptons en permanence aux évolutions. Le droit est en constante évolution, et c’est toute la plus-value de l’avocat qui est spécialement formé pour y répondre. Dans mon domaine, ce sont vraiment les années de crise sanitaire qui ont transformé le métier. Toutes les entreprises se sont mises au télétravail et on n’envisage plus une signature de transmission d’entreprise, par exemple, en présentiel. Mon activité se prête également totalement au télétravail, ce qui n’est pas le cas de tous mes confrères et consœurs. AJ : Vous avez été élue bâtonnière pour la mandature 2025-2026. Qu’est-ce qui vous a motivée ? Cassandre Huchet : C’est un peu un concours de plusieurs choses. C’était l’aboutissement de plusieurs années d’investissement syndical, ordinal et à la CARPA. Je me retrouvais peut-être en bonne position pour la connaissance des dossiers en cours. J’ai aussi derrière moi les présidences de quatre ou cinq commissions. Ce sont beaucoup de travaux suivis et dirigés. Finalement, je me suis dit que je pouvais sauter le pas du bâtonnat, que ce serait plus lourd mais peut-être pas autant que si je n’avais pas eu ce parcours. C’est un cheminement de plusieurs années. AJ : Comment vous placez-vous par rapport à votre prédécesseur ? Dans la continuité ou dans la rupture ? Cassandre Huchet : On ne peut pas être dans la rupture totale. Le mandat est seulement de deux ans, donc il y a forcément de la continuité, et chacun apporte sa touche personnelle. Je pense avoir un brin de modernité et de jeunesse. Je suis mieux placée pour certaines révolutions numériques et des outils qui doivent changer. Je me sentais capable de relever les enjeux actuels du bâtonnat, avec la notion d’accompagnement du personnel et des outils numériques. Il faut être proche des équipes que je connais déjà. J’espère apporter quelque chose en plus, sans aucunement renier mes prédécesseurs. AJ : Quels sont les enjeux de votre mandat ? Cassandre Huchet : Je vais par exemple poursuivre le travail effectué auprès des partenariats. C’est un travail continuel de les entretenir. J’ai suivi ces travaux de près et je vais pouvoir les reprendre. Il y a d’autres enjeux que je maîtrise moins à l’avance et que je prendrai au fur et à mesure, comme les relations avec les juridictions ou l’accès au droit. Ce sont des sujets récurrents. Nous avons en ce moment aussi beaucoup de menaces au niveau de notre profession et cela fera partie des enjeux du bâtonnat avec une voix à porter parmi tous les barreaux de France. Il faut être capable de répondre unanimement et de faire bloc sur ces sujets-là. AJ : Quelles sont les actualités dans le monde judiciaire et juridique qui vous interpellent ? Cassandre Huchet : Il y a la réforme de procédure civile en préparation, qui est tantôt activée, tantôt mise sur pause, tantôt on nous consulte… Il y a aussi des avocats qui demandent de revenir en arrière sur la réforme de la procédure d’appel, qui n’arrange finalement pas le délai de sortie des décisions. Je crois que les juridictions finissent par le reconnaître. Il faudra être vigilant pour saisir les opportunités à ce sujet. Je suis évidemment interpellée par la situation des avocats dans le monde et en France. Notre consœur Sonia Dahmani a été condamnée à deux ans de prison sans procès (en Tunisie, NDLR). C’est assez terrible de voir que c’est encore possible en 2024. Il y a eu en France la publication de la liste « des avocats à éliminer », au sortir des élections législatives, accompagnée d’images extrêmement choquantes de mise à mort (par le site d’extrême droite Réseau libre, NDLR). Les avocats sont sur le devant de la scène en ce qui concerne les libertés publiques et sont des cibles à abattre. Il faut que l’on continue de faire corps pour montrer l’unité de la profession sur ces sujets-là.
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80roxy08 · 3 months ago
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Writevember jour 5 - La suite de "Le châtelain"
“Alors ? La livraison s’est bien passée ?” lui demande son père lorsqu’Emilie gare la camionnette dans la cour de la boulangerie. 
Elle claque la porte du véhicule, et grimace en voyant les traces de terre maculant les portes arrière. Rouler en rase campagne, ça ne passe pas inaperçu…
“Ça va, je suppose. On a failli se perdre, le GPS déconnait, mais on a fini par trouver et livrer à temps les viennoiseries,” répond-elle.
“Ah, vraiment ? C’est vrai que je n’ai jamais utilisé de GPS pour aller jusqu’au château,” marmonne-t-il.
“Tu as déjà déposé le fils Dubois ?” lui hurle sa mère depuis l’intérieur de la boutique.
“Oui, maman, c’était sur le chemin, donc j’ai laissé Chris devant chez lui,” grommelle Emilie tout en déchargeant les caisses vides de la camionnette. 
“Eh beh, il pourrait au moins payer le plein…” rouspète sa mère tout en lui tenant la porte ouverte.
“Sarah…” intervient son père.
Emilie se contente d’un soupir. 
Sa mère n’a jamais apprécié Christopher - quand bien même ils se connaissent depuis la primaire. Elle le considère comme une “mauvaise influence” - et peut-être n’a-t-elle pas complètement tort, puisque les choses les plus stupides qu’elle a faites ont souvent eu lieu en compagnie du jeune homme.
Ceci étant, si Chris a une mauvaise influence sur Emilie, c’est réciproque…
“Mais assez parlé de ce petit teigneux, je suppose que tu as rencontré Louis ? Alors ?” reprend sa mère.
“Le châtelain ? Oui maman, ne t’inquiètes pas, la livraison s’est bien passé, je n’ai pas fait honte à la boulangerie - “
“C’est pas ça que je te demandes ! Qu’est-ce que tu penses de lui ?”
“Euh… Il a l’air sympa ?”
“Et..?”
“De quoi, et ? Qu’est-ce que tu - Maman !” s’exclame soudain Emilie lorsqu’elle comprend où sa mère veut en venir. “Tu peux arrêter d’essayer de me caser avec tous les types du coin ?!”
“Roooh, tout de suite ! Et puis Louis est un jeune homme bien comme il faut, tu sais, et avec un bon pedigree, ce qui est un avantage non négligeable de nos jours.” 
“Chérie, tu parles de Louis comme d’un chien,” soupire son père - sans pour autant décourager sa femme de chanter les louanges du châtelain à leur fille dans l’espoir d’un bon mariage.
Emilie lui jette un regard noir pour cette trahison - mais son père se contente de hausser les épaules. De toute évidence, il est complice et impliqué dans le plan ridicule consistant à envoyer Emilie faire des blind-date tous les weekends.
“N’empêche, tu devrais y réfléchir ! Il passe en ville de temps en temps, il suffirait que tu te débrouilles pour l’accoster, lui proposer un verre - ou non, tiens, du pain frais plutôt ! Le chemin pour atteindre le cœur d’un homme passe par son estomac.”
“Ta mère n’a pas tort.”
“Papa, ne t’y mets pas toi aussi ! Et c’est hors de question que j’ailles draguer le châtelain comme ça !” proteste Emilie.
“Et pourquoi pas, qu’est-ce qui ne te plaît pas chez lui ?” 
“Il porte une alliance, et je n’ai pas particulièrement envie de jouer les briseuses de couple,” tacle Emilie, se souvenant très bien de la bague en or sertie de pierres précieuses qui ornait l’annulaire de Louis lorsqu’elle lui a serré la main.
“Oh,” répond son père, l'air soudainement peiné.
“Ah,” ajoute sa mère, comme si elle venait de se rappeler de quelque chose.
“Je sais que tu es désespérée d’avoir enfin des petits-enfants, mais de là à me jeter dans les bras d’un homme marié, quand même…”
“C’est vrai qu’elle ne peut pas être au courant, comme elle vient de rentrer…”
“Hmmm, effectivement je n’ai pas pensé à la prévenir…”
“Prévenir de quoi ? C’est quoi ces messes basses ?” grommelle Emilie en voyant ses parents s’échanger des regards indécis. 
“Eh bien…” commence sa mère.
▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁
“Alors, ça s’est bien passé la livraison au château ?” lui demande sa mère lorsque Christopher déverrouille la porte arrière. “Tiens, tant que t’es là, aide moi à bouger ça,” ajoute-t-elle avec un geste en direction d’un fût de bière.
“Ouais, on a failli se paumer en cherchant le château entre deux bleds du coin, mais sinon mission accomplie,” répond Chris en s’exécutant - et grognant quand il se rends compte que le fût en question est plein. Et donc bien lourd.
“C’est vrai que c’est pas très bien indiqué par ici. Je crois qu’il y avait un panneau, avant, mais un crétin s’est emplafonné dessus l’année dernière et la mairie ne l’a toujours pas remplacé. Pose-le là, ça sera bon.”
Avec un dernier grognement, Chris hisse le fût sur une étagère dans la zone de stockage.
“Tu veux un truc à boire ?” lui demande sa mère.
“J’ai le droit à de l'alcool ?” 
“Seulement si tu payes.”
“Evidemment. Dans ce cas, file-moi un Schwepps,” répond-t-il.
Sa mère sort une bouteille du réfrigérateur et un verre propre, et lui sert alors qu’il s'assoit au bar. 
Il prends une gorgée, appréciant la boisson fraîche et les sensation des bulles - 
“Et donc, Louis ? Pas mal, hein ?” questionne sa mère avec un regard appuyé.
- Et s’étouffe promptement avec son Schwepps.
“Respire,” ricane sa mère en lui assénant une claque dans le dos.
“D’où est-ce que tu… C’est quoi c’te… Nan mais ça va pas ?” bredouille finalement Chris après une dernière quinte de toux.
“Bah quoi, j’ai rien dit de mal ?”
“Ben t’a rien dit de bien non plus.”
“Il est poli, doit avoir un petit pactole pour gérer son château, et en plus il n'est pas désagréable à regarder… moi je dis bingo,” argumente sa mère.
“T’as qu'à aller tenter ta chance, dans ce cas…”
“Ah, si j’avais vingt ans de moins ! Ou même dix, tiens, je suis toujours très fraîche, je suis sûre que j’aurais pu avoir ma chance même avec un beau jeune homme comme ça il y a dix ans,” soupire-t-elle.
“Euh… Je plaisantais, hein ! Vas pas me ramener un type qui aurait l’âge d’être ton fils comme nouveau beau-père, ni moi ni les frangins ne seraient d’accord !” panique Chris. 
“C’est pour ça que je vais pas tenter ma chance. Mais toi tu pourrais tenter la tienne !” 
“Tu ne sais même pas si j’ai une chance - “
“Je sais pas s’il est gay, mais je sais de source sûre qu’il a déjà eu une relation sérieuse avec un homme. Et même si clairement, il mérite mieux, en ramenant Louis à la maison tu relèverais le niveau affligeant des partenaires auquel toi et ton frère m’ont habitué jusque-là,” bougonne-t-elle.
Christopher n’a rien à répondre à cela ; pour le coup, sa mère a raison. Ni Chris ni Jean n’ont fait preuve de beaucoup de goût sur leurs (quelques) relations qui ont été présentées à leur mère jusqu’à maintenant.
Quant à ceux qui ne sont même pas allés jusqu’au dîner en famille… Moins on en parle, mieux il se porte.
“Alors c’est quoi ton plan, au juste ? M’envoyer avec une bouteille de pinot toquer à sa porte et espérer qu’il trouve ça mignon ?” tente-t-il de raisonner.
“Ah non, il boit pas de pinot ! Le seul alcool que je l’ai vu consommer c’est du champagne à la soirée d’élection du maire. Sinon je suis presque sûr que ses commandes habituelles sont pour les visiteurs du château. Tu auras plus de succès avec un bon jus de pomme local, ou quelque chose comme ça.”
“Ah parce qu’en plus c’est un de tes clients ? Tu es en train d’essayer de me caser avec un de tes clients ?!” râle Christopher. “Non mais et puis quoi encore - “
“T’écoutes ce que je dis, ou bien ? C’est pas un poivrot comme les autres cons du coin, donc oui, j’aimerais bien te caser avec lui ! Dieu sait que t’en trouveras pas un comme ça par tes propres moyens.”
“D’abord, merci du vote de confiance, et ensuite, eh bah c’est mort de toute façon. Quelqu’un lui as déjà passé la bague au doigt, à ton bon parti,” réfute Christopher - il avait noté la belle bague que Louis portrait lorsqu’il lui as serré la main.
Cela a le mérite de faire taire sa mère - mais son expression n’est pas celle de quelqu'un embarrassé. Plutôt triste.
“...Qu’est-ce que j’ai dit ?” marmonne Christopher avec un regard suspicieux. 
Le regard de sa mère se perd dans le vide pendant un instant - 
“Il y a quelque chose que j’ai oublié de te dire au sujet de Louis…”
▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁
“Il n’est plus marié ; il est veuf.”
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loiclefebre · 5 months ago
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Avis sur le Guide de Grossesse d'Albert Duval : Une Ressource Incontournable pour une Grossesse Épanouie
Avis sur le Guide de Grossesse d'Albert Duval : Une Ressource Incontournable
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17 septembre 2024
Si vous attendez un heureux événement ou si vous planifiez de concevoir, le guide d'Albert Duval sur la grossesse mérite toute votre attention. Ce programme complet, intitulé « Découvrez les Secrets d'une Grossesse Sereine et Épanouie », se positionne comme une ressource indispensable pour accompagner les futures mamans tout au long de cette aventure unique.
Points Forts du Guide :
Préparation Détaillée et Pratique
Le guide commence par une préparation complète dès les premiers mois de grossesse. Il fournit des conseils pratiques sur les rendez-vous médicaux essentiels, offrant une feuille de route claire pour les étapes cruciales. Cette approche proactive permet de se préparer efficacement à chaque phase de la grossesse.
Nutrition et Bien-Être
Un des aspects les plus appréciables du guide est sa couverture approfondie de la nutrition et du bien-être. Duval offre des recommandations précises sur les aliments à privilégier et les exercices doux à adopter. Il aborde également la gestion des nausées et des inconforts physiques, ce qui est particulièrement utile pour de nombreuses femmes enceintes qui cherchent des solutions pratiques pour améliorer leur quotidien.
Compréhension des Changements Physiques et Émotionnels
Le guide excelle dans l'explication des changements que subit le corps et l'esprit pendant la grossesse. Cette compréhension approfondie aide les futures mamans à naviguer à travers les diverses transformations avec une meilleure perspective et moins de stress.
Préparation à l’Accouchement
Albert Duval aborde les différentes méthodes d'accouchement avec clarté, en détaillant les avantages et inconvénients de chacune. Ce contenu est crucial pour aider les futures mamans à faire des choix éclairés sur la manière dont elles souhaitent vivre l'accouchement.
Suivi de la Santé du Bébé
Le guide offre également des informations précieuses sur les tests prénataux et le développement fœtal. Cela permet de surveiller la santé du bébé tout au long de la grossesse et de se rassurer quant au bon déroulement de celle-ci.
Points à Améliorer :
Bien que le guide soit très complet, certains pourraient apprécier une section plus interactive ou des ressources supplémentaires, telles que des vidéos explicatives ou des forums de discussion pour échanger avec d’autres futures mamans.
Conclusion :
En résumé, le guide d'Albert Duval « Découvrez les Secrets d'une Grossesse Sereine et Épanouie » est un excellent investissement pour toute femme enceinte ou en préparation. Sa richesse en informations pratiques, associée à une approche compréhensive des aspects émotionnels et physiques de la grossesse, en fait un outil précieux pour vivre cette période avec sérénité.
Avec une offre spéciale et une garantie de remboursement de 60 jours, il n’y a pas de raison de ne pas essayer ce guide. Il est clairement conçu pour soutenir les futures mamans à chaque étape, rendant la grossesse non seulement plus facile à gérer mais aussi plus épanouissante. Si vous êtes prête à aborder cette aventure avec confiance, ce guide est fait pour vous.
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swedesinstockholm · 1 year ago
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27 octobre
hier soir à la konschthal je me suis fait une nouvelle fan que je trouvais adorable, elle avait des taches de rousseur discrètes et elle portait une robe-tunique à capuche en lamé argenté qui brillait de mille feux par dessus son pantalon et quand je lisais elle se mettait tout près de moi pour bien m'entendre, elle souriait en m'écoutant et parfois elle réagissait à voix haute. à la fin elle m'a dit qu'elle était désolée mais qu'elle pouvait pas s'en empêcher. avant d'oser me parler elle m'a regardée pendant un moment en me souriant. à l'open mic plus tard j'ai lu marrons glacés pour la première fois et une version non chantée de ma chanson de saturne accompagnée par les musiciens. je crois que je préfère la version non chantée. je meurs d'envie de la poser sur du synthé. j'ai noté que j'étais la seule à avoir eu droit à une acclamation vocale, avec les musiciens, validation validation validation. aimez-moi aimez-moi aimez-moi. mais en regardant les musiciens jouer, en voyant l'engouement qu'ils suscitaient, je me disais que vraiment, aucun artiste n'a de chance face aux musiciens. zéro chance. non pas que ce soit une compétition, ou même qu'il y ait un intérêt à les comparer, mais la musique est la magie ultime de la vie sur terre, ou de l'univers je sais pas, et les musiciens détiennent un pouvoir que nul autre ne possède, c'est tout.
à la fin de la soirée j'étais assise par terre sur un coussin avec la tête allongée sur le rebord de la fenêtre pour me laisser bercer par le musicien qui jouait de l'oud et du violon quand c. m'a fait signe de le rejoindre sur un banc où il discutait avec une fille, il m'a dit t'étais toute seule là-bas... comme si c'était triste, et puis il s'est levé et il m'a laissée seule avec la fille qui, il s'avérait, travaillait DANS UN STUDIO D'ANIMATION. j'ai sauté sur l'occasion pour lui parler de mon scénario et elle m'a donné plein de conseils (quels studios contacter pour la 2D, les rencontrer pour discuter avant de leur envoyer le scénario pour voir où je mets les pieds, bien leur dire que je suis luxembourgeoise parce que ça aide, aller aux journées de l'animation du lux film fest en mars pour rencontrer les gens qui comptent et OSER).
voilà je me suis forcée à commencer par les trucs positifs mais: derrière le micro je sentais que je me faisais engloutir par la timidité de nouveau. la danseuse argentine de bruxelles m'avait dit que ma timidité faisait partie de ma performance, que j'en jouais et que ça marchait à fond, mais là je sentais que j'avais aucun contrôle dessus, je me faisais manger. j'ai dit mon texte comme je voulais le dire, ma diction et mon rythme sont bons, et j'ai aucune gêne à leur parler de masturbation cryptée et de ce qui se passe entre mes cuisses, mais physiquement je suis pas à l'aise, pas libre, je reste rigide, j'arrive pas à regarder les gens et à la fin je disparais très vite de la scène comme si j'avais honte, comme si je méritais pas les applaudissements, encore cette histoire de je le mérite pas.
maman est venue me chercher parce qu'elle voulait entendre l'oud, encore une fois les musiciens l'emportent sur l'écriture, elle voulait voir l'oud mais pas moi sa propre fille, et puis dans la voiture la conversation a glissé vers Le Gros Truc Qui Cloche et je me suis de nouveau dit que j'arriverai à rien tant que je me serai pas réglée, parce que je prends toute la place, je suis occupée par ce truc, ce mystère, cette chose qui me dérègle depuis que j'ai à peu près dix ans, et ça m'empêche de me concentrer sur autre chose. comme les autres par exemple. hier soir j'ai participé à l'atelier d'écriture de c. sans vraiment y participer et je gribouillais des trous sur ma feuille en écoutant les musiciens et j'ai commencé à écrire un texte sur un trou, UN TROU, tous mes textes parlent du trou, d'une manière ou d'une autre, parce qu'il aspire tout, c'est un trou noir. je suis occupée par un trou noir.
29 octobre
hier à bruxelles j'étais censée aller à une lecture d'ariana reines avec une femme de 45 ans qui avait répondu à mon appel sur ig et elle avait l'air vraiment super cool, elle devait aller à la manif pour la palestine avant et je devais la rejoindre à la librairie, mais un peu après six heures je lui ai envoyé un message enroulée dans le plaid sur le lit de m. en train d'écouter le nouvel album de taylor swift pour lui dire que je pouvais pas venir parce que je commençais à avoir des crampes et elle a dit ah zut et je m'en voulais tellement, mais 1. c'était au dessus de mes forces de prendre le bus pour traverser la ville et puis de rentrer seule la nuit alors que je le fais tout le temps puisque je suis tout le temps seule, mais là je savais que j'avais aussi la possibilité de passer tranquillement la soirée au resto avec maman et m. et j'ai pas su résister, et puis 2. j'étais un peu intimidée par elle et j'avais peur de pas savoir quoi dire et de passer pour une idiote inculte. à chaque fois que je fais un truc comme ça, que je me défile, je me dis que j'arriverai jamais à me construire un réseau social si je continue à choisir le confort à chaque fois, mais c'est pas vrai, je choisis pas le confort à chaque fois.
toujours est-il que je suis allée manger des tapas avec maman et m. et en rentrant j'ai commencé à avoir DES CRAMPES et ça a fait qu'empirer jusqu'à ce que ça devienne grave comme les crampes des shiitakes et j'étais là allongée sur mon matelas par terre à souffrir le martyre avec les ronflements de maman et de m. qui se croisaient au dessus de moi à me dire que c'était le karma, peut être même que c'est ariana reines elle-même qui m'a punie, elle est très ésotérique. à savoir que mes mensonges à la con viendraient une fois de plus tout gâcher j'aurais tout aussi bien pu rester à la maison et ainsi m'éviter l'ennui abyssal de ce matin pendant qu'elles montaient les nouvelles étagères de m., je m'ennuyais tellement que j'ai crée un compte ig pour y mettre toutes mes photos bizarres et rigolotes de la cuisine et ça m'a obsédée toute la journée. r. m'a demandé qui se cachait derrière ce compte et quand il a compris que c'était moi il a dit que ça le rendait encore plus drôle.
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ivre-d-insolence · 6 months ago
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puis pour pas arranger les choses, après quelque années sans perte, 2023 a pas été sympa, mamie à déclaré un leucemie, c’est allé vite, 1 mois et elle est partie, j’ai fais de mon mieux, je l’ai aidé, je lui ai dis comme je l’aimais fort, qu’on s’occupe de son chat (je l’ai récupéré depuis 1 an et demie la pupuce) je l’ai aidé a boire a manger, j’ai dormis contre elle sur son lit d’hôpital, presque tous les jours, puis on m’a appelé et tu étais parti, je me suis effondrée, je suis venu et je t’ai vue la, sans vie, et je me suis re pris une claque apres le deces de tati, de papi, le suicide de mon pote, je voyais que la mort ne m’avait pas laissé en paix, et pour ne rien arranger 8 mois plus tard ma mère frôle la mort, elle fait un double AVC, mise dans un coma toute la nuit, des nouvelles que le lendemain, toi qui me criait dessus sans cesse pour la 1ere fois de ma vie je ne t’ai pas entendu parler pendant 1 semaine, j’aimais pas cette ambiance d’hôpital, puis t’etais plus pareil, j’étais si triste car notre relation commençait enfin a devenir bien, déménager avait fait du bien, je te manquais, tu m’appelais, on parlaient, puis apres l’accident tu ne parlais qu’avec oui et non, je ne pouvais pas parler avec toi, j’ai du prendre le relais de m’occuper de mamie a ta place, elle qui a complètement perdu la tete avec la maladie, tatie, mamie qui devient folle, toi.. pourquoi on a pas voulu mes laissé rien qu’une seul figure maternelle dans ma vie ? pourquoi les 2 femmes qui t’ont remplacé n’existe plus, ne sont plus comme avant, et maintenant que je t’avais près de moi comme j’ai toujours voulu, comme une maman, il t’arrive ca ? ca m’a rendu si triste
on est 10 mois après et tu as tellement progressé, tu parles mieux, tu commences a re marcher petit a petit meme si c’est qu’en exercise pour le moment, on s’est disputé tous les 3 avec papa par ce j’avais du mal a faire semblant avec toi a devoir être un soutiens alors que de toute ta vie tu n’étais pas la pour moi, pourquoi je devais etre la ? beaucoup trop de rancoeur de toute mon enfance meme si notre relation avait un peu évolué il y avait quand meme des soucis, on rattrape pas 15 ans en 6 mois, la je suis devenu ton aide a domicile et je devais agir comme si notre lien avait été toujours super complice, alors que c’était pas naturel pour moi, t’as jamais été caline, maintenant oui, je comprenais rien, mais j’ai compris qu’en frôlant la mort t’as compris l’importance de ta vie et des gens qui t’entoure, maintenant on fait des efforts pour que ca aille, mais je vous jure, la vie elle me tabasse d’épreuve et ca devient éprouvant, j’ai l’impression de ne pas avoir commencé vivre tellement j’en prend plein la gueule
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exutoiredepenser · 8 months ago
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youtube
Bonsoir, Monsieur, Madame, aujourd'hui, j'te dis tout
J'préfère parler en "tu", car je n'aime pas le "vous"
J'trouve que ça vieillit et moi j'veux rester petit
Un gamin pour la vie, sans mouchoirs ni cris
Alors vas-y, j'te dis tout sur le drame que j'vis
Au quotidien, en enfer, voilà où j'suis
J'voudrais m'en aller, m'évader loin de tout
De ce monde de fous, et partir, je n'sais où
Ce monde m'étrangle, m'écrase et me brûle
Me détruit, m'empêche de vivre dans ma bulle
Alors, j'voudrais partir, loin de tout, juste m'enfuir
Laisse-moi courir loin, laissant c'monde à bannir
Si Dieu dit que l'suicide est un péché, alors
Qu'il dise comment je pars sans lui faire de tort
Qu'il me transforme en c'que les médecins appellent "fou"
Et, peut-être, qu'ainsi, j'y verrai dans le flou
Alors, cher Monsieur "D", aide-moi, aime-moi
Moi j'n'y arrive pas dans ce monde que je vois
Dans ce monde de lutte où l'homme n'est qu'une brute
Où l'amour n'est plus rien que querelles et disputes
J'voudrais m'écrire un monde, une planète rien qu'à moi
Une planète sur laquelle je me sentirais moi
Un renouveau sans chaînes, dépourvu de haine
Une planète sur laquelle tu me donnerais des ailes
Un nouvel univers où les larmes, les peines
Ne seraient qu'un mythe, qu'une putain de légende urbaine
Alors, laisse-moi partir
Dis-moi comment m'enfuir
Assez d'questions posées, laisse-moi, j'veux tout quitter
La seule chose que j'aime en ta création, l'Homme
C'est qu'il peut rêver chaque nuit comme les mômes
Qu'on soit vieux, jeune, vilain, gentil ou encore moche
On a le droit d'rêver sans même rien dans les poches
Mendiant, j'implore le soir, je mendie de l'espoir
Mais la nuit est radine, madame garde sa morphine
Parce que j'ai pas payé, ou du moins pas assez
Né d'parents sans fortune, elle me refuse la lune
Puisque, certes, dans ce monde, on n'peut vivre sans ces nombres
Que tes enfants ont transformé en méchants monstres
Chaque mois, tu en gagnes
Chaque jour, tu en perds
L'addition est sévère
J'rends la note, j'quitte l'enfer
C'est vrai, je m'avoue peut-être vaincu, j'l'avoue, j'l'assume
La vie m'bouffe avec un sale goût d'amertume
Alors entends-moi hurler, gerber toutes mes tripes
Dans ce son qui conte la vie d'un con pessimiste
J'me sens seul, putain
Personne me tient la main
Personne avec qui partager cette gloire, putain
J'marche seul sur un chemin qui semble sans lendemain
J'accélère, mais personne ne m'attend à la fin
Alors, chaque soir, je bois, je me tronche la gueule
Pour oublier qu'au fond, le succès, ça rend seul
Peu d'amis, peu de vie, j'suis enfermé sous vide
Plein d'ennemis, plus d'sorties, Dieu, j'ai besoin d'un guide
Certains bouffons diront que j'abuse, qu'j'exagère
Mais j'les emmerde ces cons, car j'suis jeune et j'galère
Dans ma tête, c'est l'bordel
Qui a éteint la lumière?
Maman, j'n'y vois plus clair, j'ai besoin qu'on m'éclaire
D'abord, c'est le bonheur quand tu donnes à ton cœur
À bouffer à l'amour qui calme tes douleurs
Tu oublies ton malheur, mais au fond ce n'est qu'un leurre
Dans cette génération d'cons remplie de menteurs
Une fois le cœur brisé, pas besoin d'l'appeler
La solitude débarque, elle vient vite te trouver
Elle n'attend pas qu'tu ouvres, non, elle entre sans frapper
Tes coups d'blues sont, pour elle, un quatre heures à bouffer
Alors, toi qui es-tu? Au fond, le sais-tu?
Car moi, je n'sais plus qui je suis, j'suis perdu
Mon ambition est grande, dure à satisfaire
Mon bonheur a le goût d'une saveur amère
Alors Monsieur, Madame, j'l'avoue, j'suis malheureux
Et, pourtant, je vis de mon rêve de morveux
Mais, c'est plus fort que moi, il me manque encore ça
Ça et ça, là-bas, toujours plus, j'suis comme ça
Alors, j'espère qu'un jour, je pourrais faire l'amour
À une personne sincère qui n'me jouera pas d'tour
J'en ai vraiment assez de donner sans retour
J'suis soulé d'm'aimer moins, sans l'âme-sœur, c'est lourd
Mais sachez tout de même que sur scène, grâce à vous
J'ai l'impression d'être loin de ce monde de fous
Car j'écris quand j'me plante
Et je ris quand je danse
Et je vis quand je chante
Et, pour tout ça, j'te dis merci
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