#Libre dans ma tête
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LE MOIS MOLIERE, à Versailles
Le mois Molière à Versailles : Un, deux, trois, Vive le théâtre ! Depuis vingt-huit ans, le mois Molière à Versailles est devenu un rendez-vous incontournable des amoureux du théâtre, qu’ils soient versaillais ou de la région, tant les propositions sont alléchantes. Des créations, des reprises sont suivis par un public nombreux et familial. Les tarifs sont très bas ou offrent des prix…
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Ph. La bouquiniste
"Un jour qu'il était ivre dans ma chambre, nous nous sommes mis à nous battre comme deux hommes. il ne m'épargnait aucun coup bas. Nous étions allongés par terre, nous contorsionnant dans toutes sortes de poses. Il m'avait plaquée au sol, avec mes jambes accrochées à son cou, puis sur le lit, avec la tête qui touchait presque par terre. J'ai cru que mon dos allait se briser. J'aimais sa force et son poids sur moi. je pouvais sentir son odeur lorsqu'il se pressait contre moi. Nous étions hors d'haleine. Je me cognai la tête contre le pied d'une chaise. La bagarre avait duré longtemps. " Avec mon mari, j'avais toujours eu honte de ma taille et de ma force. Cet homme, au contraire, s'en servait et s'en amusait. Je me sentais libre. Il me dit : "Tu ressembles à une tigresse. J'aime ça."
P.85
Anaïs Nin "Les petits oiseaux - Erotica 2 " Ed. Stock
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Saint-Just's letter to Camille Desmoulins in (May?) 1790
He mentions the Assemblée de Chauny, which took place in May 1790 according to this site.
ORIGINAL FRENCH
Monsieur,
Si vous étiez moins occupé, j'entrerais dans quelques détails sur l'Assemblée de Chauny, où se sont trouvés des hommes de toutes trempes et de tout calibre. Malgré ma minorité, j'ai été reçu. Le sieur Gellé, notre confrère au bailliage de Vermandois, m'avait dénoncé. On l'a chassé par les épaules. Nous avons vu là vos compatriotes MM. Saulce, Violette et autres, dont j'ai reçu beaucoup de politesse. Il est inutile de vous dire (car vous n'aimez pas la sotte louange) que votre pays s'enorgueillit de vous.
Vous avez su avant moi que le département était définitivement à Laon. Est-ce un bien, est-ce un mal pour l'une ou l'autre ville ? Il me semble que ce n'est qu'un point d'honneur entre les deux villes, et les points d'honneur sont très peu de chose presqu'en tout genre.
Je suis monté à la tribune, j'ai travaillé dans le dessein de porter le jour dans la question du chef-lieu : mais je ne suivis rien ; je suis parti chargé de compliments comme l'âne de reliques, ayant cependant cette confiance qu'à la prochaine législature je pourrai être des vôtres à l'Assemblée nationale.
Vous m'aviez promis de m'écrire, mais je prévois bien que vous n'en aurez pas eu le loisir. Je suis libre à l'heure qu’il est. Retournerai-je auprès de vous ou resterai-je parmi les sots aristocrates de ce pays-ci ?
Les paysans de mon canton étaient venus, alors de mon retour de Chauny, me chercher à Manicamp. Le comte de Lauraguais fut fort étonné de cette cérémonie rusti-patriotique. Je les conduisis tous chez lui pour le visiter. On nous dit qu'il est aux champs et moi cependant je fis comme Tarquin ; j'avais une baguette avec laquelle je coupai la tête à une fougère qui se trouva près de moi, sous les fenêtres du château, et sans mot dire nous fines volte-face.
Adieu, mon cher Desmoulins. Si vous avez besoin de moi, écrivez-moi. Vos derniers numéros sont pleins d'excellentes choses. Apollon et Minerve ne vous ont point encore abandonné, ne vous en déplaise. Si vous avez quelque chose à faire dire à vos gens de Guise, je les reverrai dans les huit jours à Laon où j'irai faire un tour pour affaires particulières.
Adieu encore, gloire, paix, et rage patriotique. Saint-Just.
Je vous lirai ce soir, car je ne vous parle de vos derniers numéros que par ouï-dire.
ENGLISH TRANSLATION
I found a translation here, which I used as a basis for mine, but there are some mistakes I corrected and I made some stylistic changes.
Monsieur,
If you were less busy, I would give you more details about the Assembly of Chauny, where one can find men of considerable calibre and quality. I was received in spite of my minority. Sieur Gellé, our compatriot from the bailliage of Vermandois had denounced me. He was grabbed by the shoulders and thrown out. We saw your compatriots, M. Saulce, M. Violette and others, by whom I was received with great courtesy. There is no point telling you (because you don't like foolish praise) that your region is proud of you.
You have known before I did that the département is definitely fixed at Laon. Is that good or is that bad for one or other of the towns? It seems to me that it is no more than a point of honour between the two towns and points of honour are of little importance.
I took the tribune; I worked with the intention of carrying the [order of the] day on the question of the chef-lieu: but I did not follow on; I left, weighed down with compliments like the donkey burdened with relics (1), having however the confidence that at the next legislature I could be among you at the National Assembly.
You had promised to write to me, but I can well anticipate that you had no such leisure. I am free as of now. Should I return to you or remain amongst the foolish aristocrats in this part of the country?
The peasants from my canton came, when I returned from Chauny, to look for me at Manicamp. The Comte de Lauraguais was greatly astonished by this rustico-patriotic ceremony. I led them all to his home for a visit. They said that he was out in the fields and I, however, did like Tarquin, I had a cane [baguette (2)] with which I cut off the head of a nearby fern, beneath the windows of the castle, and without a word we left and returned.
Farewell, my dear Desmoulins. If you have need of me, write to me. Your latest issues are full of excellent things. Apollo and Minerva have not yet abandoned you, whether you like it or not. If you have anything to say to your people in Guise, I will be seeing them again within the next eight days in Laon where I will be going for particular matters.
Farewell again, glory, peace and patriotic rage.
Saint-Just
I will read you this evening, since I only tell you about your recent issues from hearsay.
(1) This is a reference to a fable by La Fontaine.
(2) The baguette (direct translation: stick - the word existed before the bread style!) was a very thin cane, very fashionable to carry at the time. You can see some examples here. I'm not sure how he managed to cut a plant with it though... I've never tried to do that lol. So I don't know if it implies it was a sword-cane or if it was thin enough to do it on its own.
He compares his gesture to that of Lucius Tarquinius Superbus who, according to Livy, silently cut off the heads of the tallest poppies as a demonstration to what his son had to do.
(This is, by the way, the scene we see reproduced at the beginning of Saint-Just et la force des choses, and why they changed the fern to poppies - so the allusion would be clearer.)
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Automne 1928 - Champs-les-Sims
4/5
En parlant de Mademoiselle Laroche, il me semble qu'elle et mon frère soient passés à une nouvelle phase de leur relation. Une phase dont la discrétion laisse à désirer mais je n'ose vraiment en parler frontalement à Antoine, de peur de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Si ils se tournent toujours autour comme deux oiseaux en pleine parade nuptiale, il leur arrive de plus en plus fréquemment de se lancer de petites piques en ma présence ou celle d'Oncle Adelphe. Même Jean-François m'a évoqué son "sentiment de gêne" dans sa dernière lettre. Mon jeune frère a un côté pudique et convenable à l'excès que Grand-Mère adore, et quand il rentre nous voir, Antoine l'appelle "Grand-Père".
Bref, en écrivant ces lignes, je me rends compte que ce n'est pas vraiment la réalité. C'est Antoine qui la provoque bien davantage que l'inverse, et elle a souvent l'air profondément confuse, même si elle répond toujours pas une répartie bien sentie. Je ne sais pas vraiment à quoi joue mon frère, mais j'ai parfois l'impression qu'il ne réalise pas que dans cette relation, Mademoiselle Laroche est bien moins libre que lui. J'en suis un peu inquiète, car j'ai peur qu'il finisse par tout gâcher sans s'en rendre compte, et j'aimerai que leur histoire finisse bien. Que veux tu ? Cléopâtre et son indécrottable et ardent romantisme m'ont contaminés !
Transcription :
Aurore « Mais qu’est-ce qui vous a pris ? »
Marc-Antoine « De quoi... »
Aurore « Tous ces sous-entendus quand je parlais à votre sœur ! Vous voulez vraiment que je me fasse renvoyer ? »
Marc-Antoine « Mais non ! Et vous n’êtes pas non plus toute blanche dans cette affaire il me semble ! De toute façon, je pense qu’elle se doute de quelque chose depuis un moment car elle m’a dit qu’elle parlait de nous dans ses lettres à Cousin Lucien. J’imagine qu’il s’agit de... »
Aurore « Votre cousin ? Même votre cousin du Canada est au courant ? Et j’ai toujours mon emploi ? Mais dans quelle famille j’ai atterri au juste ? »
Marc-Antoine « Les Le Bris sont un peu particuliers c’est vrai. Ceux de France en tous cas. »
Aurore « Une maîtresse de maison qui laisse, comme ça, son frère flirter avec la bonne, c’est sur que ce n’est pas commun. »
Marc-Antoine « Si ça vous gêne, on peut arrêter. »
Aurore « Non, j’apprécie bien nos échanges. »
Marc-Antoine « Vraiment ? Alors je vous manque quand je suis à Paris ? »
Aurore « Je fais mieux mon travail quand vous n’êtes pas là mais… oui, vous me manquez. Faites juste en sorte que ce soit un peu plus discret, ne me cherchez pas comme ça devant votre sœur, même si elle est au courant. Et surtout pas devant Madame Eugénie ! »
Marc-Antoine « Pas besoin de me le dire, je tiens à garder ma tête encore un peu de temps ! Vous savez, tout le monde au village se souvient de la façon dont elle a réagit quand son fils aîné s’est fiancé à la gouvernante quand il était jeune. Je n’ai pas vraiment envie qu’il m’arrive la même chose. »
Aurore « Oh… et il lui est arrivé quoi au juste ? »
Marc-Antoine « Heu… je ne connais pas les détails, mais tout le monde s’accorde pour dire que ça a été terrible. Après tout, on s’en souvient encore même si seulement deux personnes seulement sont assez vieilles pour encore s’en souvenir. »
Aurore « Je vois... »
Marc-Antoine « Ne tirez pas cette mine ! Ils ont pu se marier finalement. »
Aurore « Comment s’appelait ce Monsieur ? »
Marc-Antoine « Il me semble que… Matthieu oui, c’est ça. Mon grand-oncle Matthieu. Mais… qu’est-ce qu’il y a ? »
Aurore « Il fait partie de ceux qu’il est rigoureusement interdit de mentionner en présence de votre grand-mère. Votre mère m’a donné une liste quand je suis arrivée. C’est que ça n’a pas du se terminer si bien que ça. »
Marc-Antoine « Ma famille est compliquée, c’est tout. »
Aurore « Je ne veux juste pas que ça vous créer des histoires. »
Marc-Antoine « Non, ça n’en créera pas Aurore… enfin, Madamoiselle Laroche. Ecoutez, je vous aime beaucoup, et même si c’est encore un peu tôt, j’aimerai tout de même que vous me laissiez une chance de vous prouver que je ne suis pas là pour jouer avec vos sentiments ou simplement pour m’amuser. Tout le monde vous dira de moi que ce n’est absolument pas mon genre ! »
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Chaque geste de notre vie peut devenir bonheur
L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours
En attente du résultat d'un acte, d'un événement,
projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement,
sur l'arrivée,
En attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre,
de mieux, d'ailleurs...
J'escalade la montagne en ne songeant
qu'à ce que je verrai du sommet.
Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus,
pour connaître la suite,
Toujours la suite, toujours plus avant.
Je pose la question :
"Comment est-ce que ça se termine ?"
J'attends le train, je ne vis pas.
Je suis tendue vers l'arrivée du train,
le cou tendu vers le tournant où il va apparaître.
"Il arrive ? Il arrive ?
" Et bien sûr, une fois dans le train,
je n'ai qu'une hâte : arriver !
Au travail, j'attends la pause,
la fin fin de la journée,
le week-end, les vacances, la retraite...
Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...",
"Quand les enfants seront grands", "
Ah, si j'étais libre",
"Quand j'aurai de l'argent", "
"Quand j'aurai déménagé", "
"Quand j'habiterai à la campagne",
"Quand j'aurai le temps...",
Ou alors, c'est
"Ah, si j'avais su...",
"Avant c'était mieux !",
"Ah, quand il/elle était là !".
Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...
Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'mais faire le ménage
Et chaque acte est devenu un véritable plaisir :
laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide...
Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, Chaque instant, chaque seconde (ou presque !),
ne serait-ce que respirer...
Alex, L'Âme et le Coeur
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Journal
Hier, je vous parlais du peu de passion que j'ai pour le ménage. Aujourd'hui, je veux vous parlez du peu d'aide que je reçois de la part de mon fils et mon mari concernant l'entretien de la maison. Mais tout d'abord, je dois prendre mes responsabilités. Je n'ai jamais voulu les obliger à m'aider. Quand j'étais enfant, ma mère travaillait et nous laissait à ma sœur et moi, une liste de choses à faire avant son retour. A l'époque, je trouvais cela complètement injuste que mes matinées de libres soient en partis occupées à étendre le linge, passer l'aspirateur, débarrasser le lave-vaisselle etc. J'ai donc décidé qu'une fois que j'aurais des enfants, je ne leur demanderai rien. Il se trouve que j'ai toujours été une femme à la maison, par choix, parce que je voulais être présente pour mes enfants, contrairement à mes parents qui bossaient énormément. J'avais dons le temps de faire le ménage sans trop rien leur demander, si ce n'est de faire la vaisselle à tour de rôle. A cette époque, les 4 enfants étaient tous à la maison. Maintenant, nous sommes 3 dans le même appartement. J'ai pris de l'âge et parfois, j'ai besoin qu'on m'aide pour faire certaines choses. Exemple du jour, accrocher les rideaux ou nettoyer les lustres. Ce que Monsieur a fait en râlant et en me disant qu'il ne voyait pas pourquoi je faisais ce genre de chose que personne ne remarque. Il doit, depuis des semaines, nettoyer les alarmes incendies qui sont tachées de cacas de mouches. Il est assez grand pour le faire sans monter sur une chaise, moi pas ! Mais bien que je lui demande gentiment tout les jours, rien n'est fait. Autre exemple, la poudre de café qu'il laisse derrière lui quand il remplis la machine, alors que je lui ai demandé de nettoyer le cas échéant, vu qu'il est le seul a s'en servir. Alors je nettoie devant lui mais ça ne le dérange pas plus que ça. Mon fils, quant a lui, ne sort pas de sa chambre. Quand je lui demande de la ranger un peu, il soupire en disant que personne n'y vient à part lui. Concernant son linge sale, j'ai mis un panier au pied de son lit car il avait la flemme de le mettre dans celui près de la machine. Mais chaque fois que je vais chercher son linge sale, il est sur son lit et pas dans le panier. S'il se coupe une tranche de pain, il laisse les miettes. Si mon mari enlève un coté du plaid sur le canapé en se vautrant dessus, il attend que je le remette en place. Il y a cette petite voix qui me répète: " C'est bien fait pour toi ! Tu n'avais qu'a les "dresser" dès le départ, gueuler comme le fait ta mère, créer un climat de tension ménagère, histoire que tout le monde en fasse un minimum !" Mais je déteste les conflits ! Et comme je suis une femme au foyer, je me dis que c'est mon job. Mais ça me pèse de plus en plus, de voir qu'en plus de ce "job", je suis quand même souvent leur bonne ! En fait, être une femme au foyer, c'est nettoyer le bordel des autres, sans jamais être payé, sans jamais être en vacances, ni en weekend. C'est aussi renoncer à des tas de choses, parce que financièrement, je n'ai jamais été autonome. C'est avoir constamment en tête que l'on dépend de l'autre. Alors oui, j'ai eu l'immense bonheur de pouvoir élever mes 4 enfants, d'être là pour eux à chaque moment. J'ai été une mère avant tout et c'est ce que je voulais. Mais mon dernier aura 18 ans dans quelques mois, il finira par quitter la maison, comme ses frères et sa sœur avant lui. Et moi, je serais là, proche de la soixantaine, à encore me dire que c'est normal que je passe derrière mon mari, parce que c'est lui qui rapporte le salaire qui nous permet de vivre.
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J'ai fait une paralysie du sommeil cette nuit. J'étais angoissée et impossible de me rendormir. C'était presque une nuit blanche. Puis, je suis sortie de mon lit et j'avais un mélange de peine et d'anxiété dans le ventre. J'ai pas aimé cette journée. Comme les autres. Les mêmes questionnements me fracassent la tête. J'ai l'impression que je ne vais pas tenir cette année scolaire, encore moins cette relation. Je suis vide de passion, la seule chose que je fais c'est créer du bordel, le ranger, pas dormir, un peu manger, faire des allées retours, regarder mes mails sans cesse, ne pas être intéressée, m'embrouiller avec mon mec, dire des mensonges à mes parents. En soi, rien ne distingue vraiment cette année des autres. On a souvent les mêmes sujets centraux. La solitude est pénible. Le temps à occuper aussi. Les respirations à prendre pareil. Les embrouilles qui me nouent l'estomac n'en parlons pas. Et les deadlines c'est peut-être le pire. En soi, rien de très grave. Rien n'a jamais été très grave, j'ai juste un faible seuil de tolérance je crois. En ce moment, la mutilation tourne en boucle dans ma tête, j'y pense quotidiennement mais là c'est percutant. Je serais plus capable de quitter mon copain pour pouvoir accéder à ces pensées intrusives que pour les réelles raisons, son insuffisance. Je pense qu'il ne retrouvera pas une fille aussi intelligente que moi car je fais déjà partie de la moyenne basse qui l'a accepté et qui a accepté tant de choses. Le ratio contribution rétribution ne cesse d'être alarmant. J'ai de moins en moins faim. Je regarde beaucoup mon téléphone. Les heures de creux s'enchaînent. Les prises de notes sont incomplètes. Les sourires défectueux. Les mensonges toujours très aboutis. Les nuits toujours éparpillées. Je dissocie tous les jours et je vois que de plus en plus de monde commence à comprendre que j'enregistre pas tout de mes journées. C'est dur à cacher. Je ne me souviens de rien, ou pas grand chose, peu importe la valence des événements. J'étais une gamine triste, je suis maintenant une adulte triste qui sait que c'est les années les plus libres qu'elle vit et pourtant, je suis enfermée dans beaucoup de choses. Je passe à côté de moi, de mes valeurs, de ce que j'aimerais faire j'imagine même si au fond, je sais pas trop ce qui serait plus supportable. Quand tout est difficile, la facilité c'est de se dire que n'importe quoi d'autre serait mieux, plus aisé. J'ai toujours fonctionné comme ça et pourtant, je me rends bien compte que non. C'est pas l'inconnu en soi le problème, c'est de partir dans l'urgence de situations qui nous déplaisent pour se jeter dans le reste. Je regrette et si je devais dire quoi, je ne saurais pas tout énumérer. Je ne me suis jamais sentie foncièrement mieux depuis l'hôpital mais j'ai fait comme si c'était reparti. La vérité c'est que je suis transie de tout, paralysée devant la ligne de départ. Je suis terne, amère et désagréable parce qu'au fond je ne sais pas comment gérer cet inconfort permanent lié au simple fait d'exister. Des fois, je me dis qu'il faudrait aller revoir un psy mais visiblement j'ai toujours la réponse à tout. Mon père m'a toujours appelée la moralisatrice, j'ai toujours été vexée mais finalement, ça doit être ça. Trop faible pour faire comme il faut alors j'emmerde les autres pour qu'il réussisse là où j'ai échoué. Personne ne me demande rien. Je me sens tellement triste et ça passe jamais et je me répète toujours. Je suis rongée par des insécurités qui ont lieux d'être mais qui sont bruyantes. Relationnellement parlant je ne sais pas comment faire et finalement je sais même pas si un jour j'ai su. Je sais pertinemment que si j'avais la chance de repartir à zéro, il faudrait très peu de temps pour que je revienne dans ces cercles vicieux. Je me demande vraiment si je suis emetophobe à force de ravaler chaque fois mon vomi.
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N°1753 – Jeudi 11 février 2021
Beaucoup croient que le bonheur vient de l'extérieur. Beaucoup pensent qu'il suffit de posséder des biens matériels pour arriver à se sentir bien. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'il se leurrent. Le bonheur ne vient pas si nous possédons plus que le voisin. Il ne vient pas quand on ne fait aucun effort de notre côté et que l'on en demande beaucoup des autres.
« Le bonheur vient de la capacité à ressentir profondément, à apprécier simplement, et à penser librement. »
- Storm Jameson -
Les biens matériels contribuent au bien être à un certain degré. Dire le contraire serait un mensonge. Ceci dit, chacun y voit à sa façon. Il y a des personnes qui vont se sentir bien avec beaucoup d'objets, quels qu'ils soient, et d'autres vont se sentir plus léger, plus libre s'ils possèdent peu. Pourtant, miser tout son bonheur là-dessus, c'est risqué. Au cas échéant, nous ne sommes pas satisfaits et nous en voulons toujours plus, jusqu'au jour où nous devenons comme lassé. C'est un peu comme si, sur une course de chevaux, nous misons tout sur le même cheval. Cela réduit nos chances de gagner. Là, c'est pareil. Nous risquons et nous diminuons nos chances d'être heureux, si nous misons que sur notre bien-être matériel pour cela. Le jour où tout disparaît, que nous reste-t-il ?
Ça commence à l'intérieur de nous. Gérer les doutes, les mauvaises réflexions. Arrêter de se rabaisser sans cesse et commencer à prendre, peu à peu, confiance en soi. Le but n'est pas de tout arrêter, car cela est presque impossible. Ne jamais douter, ne jamais avoir des pensées négatives, c'est comme nier le côté obscur qui se trouve en nous. Il vaudrait mieux l'accepter, apprendre à le gérer et aussi, augmenter tout ce qu'il y a de positif en nous. Tout ça, ça sera déjà un très bon début. Les efforts se feront connaître d'eux-mêmes. Le bien-être psychologique est une des choses les plus importantes, pour être heureux et bien dans ses baskets. Tout aussi important que la santé. Qu'elle soit mentale ou physique. En prenant son temps et en travaillant tous les jours, nous pouvons dompter notre esprit et acquérir une paix antérieure, qui nous est propre. Elle ne sera pas totale. Elle se fera avec le temps. Même si nous traversons des moments difficiles, cela ne veut pas dire que tout disparaîtra au moindre malaise.
Nous finissons au bout d'un moment par vivre une vie comme nous le souhaitons. Nous finissons par ne plus nous cacher derrière des biens matériels, ou même pire, derrière es illusions. Être soi-même est une des finalités. Elle permet de vivre et d'organiser son existence en fonction de nous et non de la société ou de notre entourage. Nous nous ne sommes plus influencés par qui que ce soit. Cela devrait faire partie de notre apprentissage. On devrait tous suivre des cours pour apprendre à nous connaître, durant l'adolescence, qui est une période si difficile pour beaucoup d'entre nous. Nous serions plus à même de faire face à la vie, qui n’est pas toujours aussi simple qu'on l'imagine. Ces cours nous permettraient de ne pas passer à côté de l'essentiel : S'écouter. S'aimer. Se faire confiance.
« Au fur et à mesure que je modifie mes pensées, le monde autour de moi se transforme. »
- Louise L. Hay -
Depuis plusieurs années, j'ai arrêté de penser que ce sera les autres qui m'amènerait le bonheur. J'ai arrêté de penser qu'il fallait que je me cache et que je me fonde dans la masse, au risque de m'en prendre plus dans la tête. Comme si c'était une protection sûre et fiable. J'ai arrêté de penser que les autres penseraient à moi, à ma place et que je pourrais m'occuper des autres, avant moi. J'ai arrêté de ne faire qu'exister, maintenant, je vis. Rien n'est parfait. J'ai des moments de doutes, des moments d'angoisses. J'ai des hauts et des bas, comme une grande partie de la population. C'est notre cerveau qui fait cela. Il a des mécanismes automatiques qui, parfois, nous font plus de mal que de bien. Cela peut se régler. Mais malgré cela, même si tout n'est pas rose, je me sens bien avec moi-même. Je me sens en paix avec la plupart des choses qui réside en moi. J'ai façonné mon esprit. J'ai changé sa façon de percevoir le bien-être. De voir qu'il peut venir d'ailleurs, notamment de l'intérieur. Je l'ai fait évoluer à fin qu'il regarde la vie, mon existence d'une autre manière. C'est tout aussi bien de voir les choses sous un autre angle. Nous pouvons prendre conscience de beaucoup de choses. Des choses qui ne sont pas toujours flagrantes de suite. Mon bonheur passe en priorité dans ce que je ressens. Mes envies réelles et fondées. Cela passe en priorité dans ce que je vis et avec qui. Désormais, grâce à tout ce travail, je pourrais rester seule avec moi-même. Cela ne me dérange pas. Même quand mes pensées négatives me submergent, je sais que, même si c'est très dur sur le moment, et que je n’ai personne à qui en parler, je pourrais y faire face.
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saga: Soumission & Domination 322
WE à Paris-2
Le vernissage est terminé et je me retrouve le pantalon sur les chevilles, dans le bureau de Bo-gosse avec l'artiste à mes genoux en train de me pomper grave.
C'est à ce moment-là que je propose à Bo-gosse de finir la soirée chez lui avec son nouveau peintre.
C'est aussi à ce moment-là que Ludovic entre, à ma recherche. Il n'est pas étonné, PH à qui il avait demandé où j'étais, lui avait répondu " probablement en train de me faire pomper par l'artiste ". Il passe sa main sur la tête du pompeur et me demande s'il est meilleur que lui. Je l'attrape par le cou, lui roule une pelle et lui dit qu'il n'y a pas comparaison, il est le meilleur. J'attends un peu et ajoute " avec PH, Ernesto, Jimmy et une demi-douzaine d'autres mecs, mais toi, je t'aime ".
Il me roule une nouvelle pelle et d'un petit coup de bassin pousse la tête de l'artiste sur ma bite enfonçant mon gland dans sa gorge à l'étouffer. Petite vengeance ?!
Bo-gosse met fin aux hostilités. Il nous entraine vers les autres (après que je me sois réajusté). Regroupés, il nous propose de finir la soirée chez eux (lui et Moitié). Les provinciaux sont partants et Alban ne laisse pas son Ric filer sans lui. Bras dessus bras dessous, nous prenons toute la largeur des trottoirs jusqu'à leur appartement.
C'est la première fois que j'entre chez eux, les autres fois nous avions baisé dans son bureau !
Bel appartement donnant sur l'église de La Madeleine, dans les 400m², l'intérieur est très moderne. Le mobilier actuel est ponctué par des pièces anciennes de toute beauté. Notamment une commode Louis XV avec bronzes dorés qui se détache du reste du salon avec une glace avec cadre en bois doré de bien 20cm de large.
On joue les curieux et furetons dans tous les coins. Evidemment quand nous arrivons à leur chambre, la pose est plus longue.
Je crois bien que c'est Ludovic qui a poussé Bo-gosse en avant pour qu'il chute sur le lit. Quand ça commence comme ça, tout le monde se retrouve à poil rapidement. Moitié ouvre le tiroir à Kpotes et gels et ça part pour une nuit de débauche.
Je n'ai pas le temps de faire attention aux autres. Moi je me retrouve à enfiler ma queue dans le cul de Moitié. Il prend toujours aussi bien et aussi facile à la pénétration. Par contre une fois dedans il sait vous serrer la bite comme moi, c'est-à-dire que s'il le veut on ne peut plus bouger, compressé par sa rondelle. En attendant il me libère et je peux coulisser dans son cul. Une impression soyeuse parcourt ma hampe pourtant couverte d'un préservatif. Peut-être que c'est dû à la marque. Je le lime un bon 1/4 d'heure avant de trouver ma rondelle bien vide. La bite de Ludovic est libre. Couché sur le dos, ce dernier se fait bourrer la gueule par Alban et le cul par Bo-gosse. Ernesto et PH sont occupés à faire monter en pression Ric. Comme je me dégage de Moitié, je suis remplacé par notre ibère qui n'attendait que ça. PH lui occupe l'avant et enfile ses 19cm derrière la glotte de notre ami.
Je vois Ric enjamber le corps de Ludovic et s'assoir sur son sexe. Il fait face à Alban et je les vois se rouler des pelles. Orphelin, je repousse Bo-gosse et m'intercale entre lui et Ludovic.
J'ai juste le temps de m'enfoncer dans son cul avec toujours autant de délice, que Bo-gosse me défonce le cul. Son arrivée intempestive m'écrase contre les fesses de Ludovic qui poussé, s'étrangle avec le gland d'Alban.
Le temps de trouver tous nos rythmes et de les faire coïncider, Ludovic trinque ! Il s'étrangle plusieurs fois mais c'est bon pour moi. Quand il manque de s'étouffer, il se contracte de partout et sa rondelle spasme sur ma bite, la bloquant dans son évolution. Chaque pression bloquante, m'envoie dans le cerveau un coup de pression qui me chauffe, mais me chauffe !! Du coup je répercute à mon occupant et Bo-gosse me gueule dans les oreilles que c'est trop bon.
Ludo encaisse mais il bande dans le vide. Je me dégage de son cul et le retourne. En 69 nous nous faisons du bien. Alban n'a pas perdu au change, une kpote et il défonce mon mec ! Malgré ma bite dans le fond de sa bouche, la pénétration d'Alban lui arrache un gémissement long, long, enfin aussi long que les 21cm qui lui rentre dans le cul. Il ne peut y échapper, de toute manières il ne le voulait pas non plus, car je le bloque, menton posé sur son pubis et mon nez entre ses couilles remontées.
Chacun nous profitons d'une belle queue dans le cul qui s'active avec maestria et chacun nous nous occupons amoureusement de la bite de son amour ! Excité par les frottements sur ma rondelle, je pompe comme un malade sa bite. Je m'enfile son gland dans la gorge et dégluti pour le masser. J'alterne en le gardant en bouche et en passant ma langue râpeuse sur toute sa surface, dessous de couronne comprise, j'excite chaque mm² de la peau fine couverte de terminaisons nerveuses.
Je ne suis content que quand je sens qu'il lâche les vannes et que je sens rouler sous ma langue ses spermatozoïdes qui nagent dans son jus. J'en garde le plus en bouche pour noyer son gland dedans. Dans le lointain, j'entends Alban rugir alors qu'il doit remplir sa kpote. Puis c'est à mon tour de prendre mon plaisir. Je m'enfonce une dernière fois dans sa gorge et y lâche mon premier jet direct vers l'estomac !
Je recule le bassin pour larguer le reste dans la bouche de Ludovic qu'il puisse à son tour goûter mon sperme. Le mouvement m'enfonce bien profond les 24cm de Bo-gosse dans le cul.
Je sens les mains qui me tenaient les hanches me serrer plus fort, mon enculeur vient de juter à son tour.
Je me dégage. Je serre bien les lèvres en quittant la bite de Ludovic pour ne pas laisser échapper de sperme et je sens que Ludo fait de même. Nos enculeurs respectifs s'écartent et je me retourne pour rouler une pelle juteuse à mon dernier amour. Nos spermes se mélanges, je suis sûr que nos spermatos se battent entre eux, s'entortillent leurs flagelles comme nos langues s'affrontent.
Nous nous décollons que quand le partage est terminé et que nos dents brillent.
Nos deux enculeurs nous traitent affectueusement de salopes insatiables. Cette appréciation trouve un écho de la part du trio qui a fini, lui aussi.
Bo-gosse s'absente le temps de ramener des bouteilles d'eau. On en vide quelques une avant d'aller nous doucher. On a eu un peu chaud pendant un moment !
Comme ils ont une douche à deux pommes nous arrivons à nous y entasser tous. L'avantage c'est qu'on fait tomber un peu de gel douche sur nos tête et quand il coule, à partir des épaules, il nous suffit de nous frotter les uns contre les autres pour nous savonner efficacement. Evidemment nous sommes bruyant et même trop puisque ça tape contre le mur mitoyen avec l'appartement d'à côté. Donc, on se calme un peu !
Ça bataille encore un peu quand on recherche nos habits. Les slips et shortys volent dans tous les sens. Jusqu'à ce que chacun récupère le sien. Les chemises sont reboutonnées mais les cravates glissées dans les poches.
Nous rentrons à pied. Ric et Alban tournent vers l'atelier et nous nous dirigeons vers l'appart de Kev. L'air frais nous réveille tous et quand nous passons devant l'immeuble d'Henri, nous voyons son étage allumé et nous nous invitons. Kev nous ouvre, il a la clef. Nous trouvons Henri en peignoir sur son canapé à étudier des dossiers. Il nous accueille chaleureusement sans se soucier de l'heure. Il nous remercie même de le distraire de son travail.
Kev sort les alcools et sert tout le monde. Le choix est consensuel et se fixe sur un Jet 27 sur glaçon. Henri parle avec tout le monde et même plus avec Ludovic. Il sait bien qui il est et comment il se situe dans notre couple à 6 ! Henri est adorable et bienveillant comme toujours, comme il l'a été avec moi, même quand je n'étais encore que l'escort d'Emma.
C'est son seul ami qui sait presque tout. Et c'est pour ça aussi que je lui ai mis Kev entre les mains. Les amis, ça se bichonne non ?
Henri me demande comment marche ma société. Je lui brosse le tableau en quelques chiffres : CA, nombre d'employés et masse salariale, résultats nets et impôts, de la maison mère française. Ernesto sort ceux de la filiale espagnole.
Henri les analyse en quelques secondes. Il trouve que la masse salariale est trop importante. Il ajoute même si mon salaire est compris dedans. Kev est d'accord avec lui. Il me le dit plus crument : je paye très/trop cher mes collaborateurs.
Ma réponse est nette, je n'ai pas besoin de réfléchir. Je leur dit qu'il suffit que cela m'assure un salaire très confortable et que cela paye le blockhaus et mes 3 beurs de services (et oui y'a aussi Jimmy qui s'occupe de la campagne à l'année), ça me va. En plus je ne travaille qu'avec des jeunes qui, eux, ont besoin de cet argent pour vivre, donc si je peux donner un coup de pouce, je ne vois pas pourquoi je me priverais.
Kev me prend dans ses bras et me roule une pelle. Il me dit qu'il me reconnait là. Henri, lui, me dit qu'avec cette philosophie, ma société tourne alors idéalement !
PH connait mes comptes mais Ernesto et surtout Ludovic apprennent les chiffres totaux.
Ludovic en reste sur le cul. Il ne voyait pas ma société aussi importante. Ernesto me dit qu'il lui reste du boulot pour que la filiale espagnole rejoigne le niveau de la maison mère !
Ludovic trouve que je paye quand même énormément d'impôts. Je reconnais là le côté " droite terrienne " de sa famille. Je lui dis que moi, je suis content d'en payer autant. Qu'il n'oublie pas que c'est la prise en charge de la santé de tous, des infrastructures qui nous entourent. Et oui, je sais qu'il y a de la gabegie et qu'on pourrait sûrement faire mieux sans penser que nous en tant qu'homo, nous bénéficions de la totalité des impôts des hétéros sans avoir droit à tous leurs avantages. Mais je ne transfèrerais pas mon siège social ailleurs !
Henri qui est dans la même situation avec sa société basée en France, m'approuve. Il nous dit qu'il pense comme moi. La seule entorse qu'il a faite étant célibataire a été d'adopter Kev pour pouvoir économiser un peu sur les frais de succession.
Kev me donne les clefs de son appart et me glisse qu'il va rester cette nuit (enfin ce qu'il en reste) avec son mec/père. Il ajoute qu'ils nous attendent pour le brunch du dimanche.
La nuit sera calme. Tous éreintés par notre folle journée.
Réveils vers 11h ! Sans nous presser, nous nous câlinons sans sexe jusqu'à avoir les yeux en face des trous. Rasages, douches, quelques vêtements sur les fesses et nous débarquons 2 n° plus loin, chez Henri.
Je ne sais depuis combien de temps ils sont réveillés mais quand nous arrivons, un véritable buffet excite nos appétits. Les viennoiseries font concurrence aux plats plus anglo-saxons (sans aller jusqu'au red-beans). Nous ne nous faisons pas prier et pillons allègrement la table. Henri est un hôte charmant et nous avons plaisir à être avec lui malgré la différence d'âge.
Il nous demande ce que nous pensons de l'artiste dont nous avons vu les oeuvres la veille.
Je suis clair, je lui dis que sa bouche et son cul sont meilleurs que ses toiles.
Mes amis se récrient que je suis dur. Y'en a quand même pas mal qui ont aimé vu les commentaires que son oeuvre suscitait. Bof ! Moi j'aime pas.
Ernesto est le premier à nous quitter. Son avion pour Barcelone part vers 16h alors que notre train est en début de soirée.
Henri me lance les clefs de sa voiture pour que nous soyons ensemble un peu plus longtemps. Ernesto lui roule un gros patin de remerciement et nous le laissons tout bandant j'en suis sûr !
La C6 a toutes les options, quel confort ! On est dimanche et la circulation est fluide. Nous arrivons rapidement à Orly. Dans le hall, un peu de monde. Comme d'habitude, notre passage fait se retourner plus d'une femme et d'un homme. Nos embrassades alors qu'Ernesto doit passer en salle d'embarquement, en détourne pas mal. Faut dire qu'on met la langue dans nos bisous d'adieu !!
Retour à Paris. Henri nous demande de venir plus souvent les voir. Il sait que Kev est trop content quand nous sommes là. En plus ça lui permet de " choquer " en s'affichant avec nous. Il me dit que la prochaine fois nous devrions venir avec Emma et qu'on se fera un théâtre ou un opéra.
Je n'en ai vu qu'un d'opéra mais je me souviens bien de l'acteur/chanteur principal, un anglais à croquer !
Je lui dis qu'il nous fasse signe quand il y aura quelque chose à ne pas louper.
Kev nous ramène à Montparnasse juste à temps. Nous courrons et n'avons même pas le temps de composter. Du coup alors que le train démarre, je cherche le contrôleur pour lui expliquer notre cas. Je le trouve. Dans les 25/30ans pas avantagé par son uniforme alors qu'il parait pas mal.
Je lui explique que nous sommes 3 à ne pas avoir eu le temps de composter et je nous excuse d'avance. Il me demande où nous sommes. Je lui dis que mes amis ont dû prendre leurs places en premières. Je lui montre mon billet et alors qu'il le poinçonne, nous nous dirigeons vers les places. Quand nous arrivons, j'ai la surprise de voir Ric en train de discuter avec eux. Sourires avenants et contrits de mes amis qui présentent à leur tour leur billet. Ludovic déshabille le contrôleur de ses yeux et ce dernier ne peut que le remarquer. Je le vois rougir, teinte pivoine, et bafouiller pour nous dire que c'était pas grave et que nous avions eu le bon réflexe de venir le trouver.
Ludovic que je ne maitrise plus, si jamais j'ai pu un moment le diriger (je m'aperçois qu'il s'est émancipé), lui demande carrément s'il n'avait pas une cabine privé. De pivoine il passe tomate et il s'étouffe. Je lui tape dans le dos pour relancer sa respiration. Mais il a un mouvement de recul brusque. Quand j'en regarde la raison, je vois la main de Ludovic serrer la queue bandante du contrôleur dans son pantalon. Il est infernal ! Je lui dis de lâcher ce monsieur et de le laisser faire son travail. Au contrôleur, je lui exprime mes excuses pour le comportement déplacé de mon ami.
Quand il m'entend, il se défend que c'est pas lui qui a une trique de ouf. Qu'il essayait juste de rendre service ! PH entre dans le jeu. Il dit qu'effectivement, on ne peut décemment laisser repartir ce monsieur dans cet état. Avec tous les yeux des passagers au niveau de son bassin, tous vont s'apercevoir qu'il bande à mort. Il se lève et se place dans l'entrée de la cabine à 4. Ludovic ne perd pas de temps et dégrafe son pantalon. Ce dernier tombe immédiatement sur ses chaussures noires et laisse apparaitre un slip quelconque. Par contre, ce qui ne l'est pas c'est ce qu'il ne cache plus, un gros sexe de plus de 20cm épais. Vu le gabarit moyen du mec, c'est impressionnant. Même si je sais que les queues c'est pas proportionnel à la taille du mec !
Encore sous le choc notre jeune contrôleur ne réagit pas.
Il ne reprend ses esprits que lorsque Ludovic avale son gland. Il essaye alors de reculer mais ma présence dans son dos l'en empêche.
Je pose mon menton dans sa salière droite et lui souffle de se laisser faire. Que je connais mon Ludo, il va lui faire un bien fou.
Désireux je pense de ne pas faire d'esclandre, il serre les lèvres et se laisse pomper. Je rejoins PH pour faire écran avec le reste du wagon. Dans notre dos, passent des voyageurs qui cherchent leurs places où vont au wagon restaurant.
Notre contrôleur prend des initiatives. Il pose ses mains sur la tête de Ludovic et gère le rythme de pompage. Ludo se fait aux modifications des va et vient les mains posées sur le fessier cheminot pour éviter tout retrait intempestif.
Il ne relâche la pression que quand, dans un souffle, notre controleur l'informe que ça monte. Deux coups de poignet et il jute dans le mouchoir en papier que je tends à Ludovic.
Il se rajuste rapidement et nous souhaite un bon voyage. Il part, laissant derrière lui une odeur de sperme frais ! On éclate de rire quand la femme qui est installée face à notre porte plisse le nez. Nous ne reverrons plus notre contrôleur qu'à 10mn de l'arrivée. Il passe devant nous avec un sourire et un clin d'oeil. C'est seulement là que je note l'alliance qu'il porte à l'annulaire gauche.
Jardinier
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"Harmonie"
D'abord je la regarde, un peu à la dérobée.
J'en profite, à chaque fois qu'elle me tourne le dos.
Je contemple ces quelques centimètres de peau, là, juste sous les cheveux, ces quelques centimètres que j'aime tant.
Même assis dans mon fauteuil, à la regarder ainsi (Dieu, qu'elle est belle!) je m'imagine déjà l'embrasser à cet endroit précis. Si je cédais à ma pulsion, je foncerais sur elle, quitte à la bousculer, je la renverserais au sol, avec autant de douceur que de désir, pour dévorer sa nuque de baisers.
Mais non, je m'impose à moi-même de me lever doucement, de marcher, à pas lents, vers elle. Perdue dans ses pensées ou peut être complice, elle semble m'attendre, me tournant toujours le dos, la tête légèrement penchée en avant.
Ma main effleure sa peau, soulevant avec délicatesse quelques mèches blondes. Je ne sais pas lequel de nous deux est le plus fragile, à cet instant précis. Mes lèvres, encore suspendues à quelques millimètres de son épiderme, franchissent ce peu de désert, avec tendresse. Sans nous voir, nous fermons les yeux, perdus ensemble dans la douceur du baiser.
Ses doigts heurtent les touches du piano, s'y appuient, provoquant des notes issues du désir. Mes lèvres, ma langue, s'appliquent à d'autres arpèges sur sa nuque. Harmonie, chacun dans son langage.
Ma main libre passe au devant de son corps, enserre le plein d'un sein. Elle y pose sa propre main libre, et nous restons ainsi prisonniers consentants l'un de l'autre.
L'instant s'échappe, après avoir été savouré pleinement. Lèvres et peau, après s'être abandonnés l'un à l'autre, se séparent, non sans regret. Je passe mes bras sur sa poitrine et sa taille, l'enserre. Elle pose sa tête sur mon épaule, s'y frotte doucement.
Parfois nous cédons à la gourmandise l'un de l'autre.
Parfois des instants comme cela nous suffisent.
Je la respire, me perds dans son parfum.
Elle me sourit.
Nos corps se disjoignent, et nos mains traînent sur nos bras respectifs, se disent au revoir en dernier, jusqu'aux prochaines retrouvailles.
Lucas Heller
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De nouveau merci à @ladyniniane pour le tag !
Pourquoi avoir choisi ton url ? J'ai toujours utilisé ce pseudo "Lilias42" où que je sois depuis toute petite alors, j'ai continué. ça vient du pokémon Lilia car je trouvais son nom joli mais, ça devait être déjà pris alors, j'ai rajouté un "S"
Des blogs annexes ? Aucun. J'avais pensé à un moment de m'en créer un pour poster les fiches que j'avais faites pour mon master, ça aurait centralisé toutes les informations en français mais, étant donné que j'ai des photos sous licence, ce serait limite-limite niveau légalité et droit d'auteur et je n'ai plus vraiment l'énergie pour le faire. Un jour peut-être alors.
Depuis combien de temps es-tu sur Tumblr ? D'après mes archives, juillet 2021... nom d'une aile que le temps passe vite !
Avez-vous une balise de file d'attente / queue tag ? J'ai pas mal de brouillons mais, pas de fil d'attente en cours ou de tag spécifique pour ça. Sinon, je note toujours mon travail avec un tag "écriture de curieuse" / "dessin de curieuse" / "[insérer type de sujet de billet possible] de curieuse" ... histoire de retrouver ce que j'ai fait auparavant
Pourquoi as-tu commencé ton blog ? Je crois que je voulais accéder à certains blogs bloquant les anonymes et pour rebloguer des billets que j'aimais bien
Pourquoi as-tu choisi ton icône / pfp ? Il s'agit d'Aura, mon plus vieil OC que j'utilise aussi souvent pour me représenter. Avant, c'était Castti Florenz, mon personnage préféré d'Octopath Traveler II. C'était une image officielle que je trouvais joli, et ça m'évitait d'avoir de potentiels ennuis en reprenant un fanart, hors de question de voler quelqu'un.
Pourquoi avoir choisi ton en-tête ? C'est une image officielle de Sothis dans Fire Emblem Three House. Son personnage a un TAS de problème mais, je trouvais cette image cool, elle est officielle en accès libre et comme mon blog parle surtout de ce jeu et de mes fanfics autour, ceci explique cela !
Quel est ton article avec le plus de notes ? Alors là... aucune maudite idée... peut-être mon billet sur l'origine de Pan vu qu'il a été reblogué par le compte officiel de la semaine spécial OC. Mes dessins semblent plus intéressé que mes écrits en tout cas mais, c'est surement parce que c'est plus facile à comprendre que des billets de plus de 50 pages de Word écrit en français, les dessins sont plus universels...
Combien de mutuelles avez-vous ? Les mutuels, c'est les gens qui sont abonnés à nous et où on est nous-mêmes abonnés à eux , c'est ça ? Alors... tatata... on est 6 !
Combien d'abonné as-tu ? On est 18 à bord ! Aucune idée de comment on a pu être aussi nombreux sur un blog avec surtout du texte, des dessins de personnes tordues et écrit en français mais, je trouve ça déjà énorme ! Merci beaucoup tout le monde !
Combien de personnes suivez-vous ? 88 abonnement en tout ! J'essaye de ne pas suivre trop de monde afin de ne pas encombré mon fil d'actualité et pouvoir en lire un maximum, d'où le fait que je ne m'abonne pas souvent à ceux qui me suivent.
Avez-vous déjà écrit un shitpost ? Des billets critiques assez énervées au sujet d'une scène ou d'un élément de 3nopes d'une histoire que je trouvais mal fait, oui, c'est déjà arrivé, même si j'argumente toujours et je ne crache pas sans raison sur un truc. Mais écrire quelque chose d'énerver, pour troller gratuitement des gens qui n'ont rien demandé ou juste cracher sur quelque chose sans argument ? Non, et je n'ai pas envie d'en faire, je trouverais ça profondément crétin de juste cracher sur quelque chose sans justifier pourquoi je pense que c'est mauvais, encore plus si c'est juste pour énerver les gens, pour ensuite retomber dessus et me dire que j'ai craché ma haine stupidement juste pour cracher. Je préfère garder mes billets et mon énergie pour des trucs que j'aime ou que je trouve drôle. Quitte à m'énerver, je m'énerve dans mon coin et ça en reste-là, ça reste pas gravé dans les méandres d'internet.
A quelle fréquence utilisez-vous Tumblr chaque jour ? Plusieurs fois par jour, surtout que c'est le seul "réseau social" que j'utilise et où je poste.
Vous êtes-vous déjà disputé avec un autre blogueur ? Non, et je n'espère pas que ça arrivera. De toute façon, dès que je voie certains utilisateurs qui ont l'air d'être nerveux ou juste là pour se battre avec tout le monde, je les bloque à vue histoire de rester tranquille. En plus, la plupart des temps, c'est des anglophones que je bloque alors, se disputer dans deux langues différentes en devant traduire un drama, ce qui apporte toooouuus les risques de mal interprété les choses car, certains mots n'ont pas la même portée en français qu'en anglais... c'est bon, ce serait une pure perte de temps et j'ai des choses plus intéressantes à faire de mon temps que me battre sur internet avec des gens à l'autre bout de la planète que je ne connais même pas, tout en sachant que de toute façon, ça finira avec personne qui ne bouge sur ses positions.
Que pensez-vous des messages du type "tu dois rebloguer ceci" ? Quand c'est des gens que je ne connais pas, c'est de l'eau sur les plumes d'un canard, ça ne me fait ni chaud ni froid et de toute façon, soit j'aurais la flemme d'encombrer mon blog avec, soit j'oublierai. Déjà que je reblogue rarement...
Aimez-vous les jeux de tags ? Oui !
Aimez-vous les jeux de questions ? Evidemment ! Aucune idée où les trouver directement sur Tumblr à part au petit bonheur la chance et quand j'en trouve un, j'oublie souvent de le rebloguer en le mettant dans mes favoris ou en brouillon mais, j'aime bien ça !
Lequel de vos mutuels est célèbre sur Tumblr ? Vu qu'on ne peut pas voir le nombre d'abonné des gens, aucune idée. J'aurais bien ma petite idée sur qui pourrait l'être mais bon, c'est un peu le cadet de mes soucis. En plus, est-ce que c'est si important que ça ? On est là pour s'amuser et parler de fandom, ce n'est pas une course à la popularité.
Vous avez le béguin pour un mutuel ? Non.
Des tags ? Alors... voyons... allez @mwezina , @fuckingferalhawks , @sinniel ! C'est déjà pas mal ! Et évidemment, tout ceux qui ont envie de faire le test, n'hésitez pas !
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RPG sur www.hellmouth.forumactif.com
FAITH LEHANE :
Cette maison me rappelle tellement de souvenirs. Mon tout premier Noël en famille, avec Joyce. La seule et unique femme à m'avoir fait aveuglement confiance. J'ai bien failli la tuer, je n'en reviens pas encore que j'ai menacé de mort la mère de Buffy, alors qu'elle était ma seule et véritable amie. Mon stress grandit à chaque pas que je fais vers la porte. Tant de choses se sont passées depuis la dernière fois que j'ai vu Buffy. J'ai changé, grandi, évolué, mais les souvenirs de notre passé me hantent toujours. J'espère qu'elle me pardonnera pour tout ce qui s'est passé. Mon poing se lève lentement, et je cogne à la porte. Le bruit résonne dans le silence de la nuit, et j'entends mon propre souffle s'accélérer. Les secondes semblent durer une éternité, et j'attends anxieusement que Buffy apparaisse devant moi. Soudain, la porte s'ouvre, et c'est elle. Buffy, debout là, les yeux écarquillés de surprise.
Hey, B Essayant de cacher mon propre émoi derrière un sourire timide. Ça fait un moment. J'ai entendu dire que tu avais besoin d'aide.
BUFFY SUMMERS : Ça ne faisait pas longtemps que j'étais rentrée à la maison. La semaine avait été longue, mais c'était enfin vendredi soir. Les week-ends, comment pourrais-je vivre sans ? C'est les seuls deux jours de la semaine où je peux être libre de mes fonctions de policière. L'autre nuit, j'avais envoyé ma fille, au Bronze, mettre Faith au courant de ce qui était entrain de ce passer à Sunnydale. Je me demandais ce qu'elle en pensait. Malgré notre passif assez agressif, elle est la seule alliée dans cette guerre qui est capable de livrer bataille avec la même force et la même expérience que moi. Je n'ai pas le choix de piler sur mon orgueil et de la faire participer à cette guerre, malgré tout ce qu'elle m'a fait.
Ça cogne... J'ouvre, et devant moi se tient Faith. Mon cœur bat fort, mais je n'arrive pas à masquer ma méfiance. La voir ici, devant ma porte me fait ressentir encore plus cette plaie sur mon front entrain de cicatriser. J'avais eu de la difficulté à vaincre un Turok-Han, un peu plus tôt. Je n'avais jamais rencontré de vampires aussi forts qu'eux. Ils sont presque invincibles et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ne sont pas la plus grande menace, en ce moment. Nous avons la reine des enfers qui veut notre peau et celle de nos enfants sans oublier la grande annonce de @Willow Rosenberg, concernant des tueuses venues tout droit des enfers.
Je ne suis pas contente de la revoir après tout ce temps. Vingt-deux années dans une tombe ont fait remonter beaucoup d'émotions, y compris la rancune envers Faith pour tout ce qu'elle a fait par le passé. Elle s'est invitée dans ma famille, elle a essayé de me voler mes amis, ma vie, de tuer Willow et Alex sans oublier Angel. Cette fille, je la déteste, mais je dois admettre que je suis contente qu'elle soit là.
Faith... dis-je d'une voix froide, gardant mes émotions sous contrôle. Oui, vingt-deux ans pour être exacte. Lui lançais-je sur un ton sèche en hochant la tête sur la gauche. Aurais-tu pu choisir un moment pire pour revenir?
Je m'écarte de la porte légèrement pour la laisser entrer et la suivre dans la cuisine. Faith n'avait pas changé. Sa façon de bouger, de parler... Elle faisait comme si elle était déjà comme chez elle. Mes yeux tournèrent vers le plafond. Je prend place derrière le comptoir de la cuisine en sortant une bouteille de sauvignon blanc et deux coupes de cristal. Si j'ai à affronter une conversation avec Faith Lehane, je vais avoir besoin d'un verre et sans doute que elle aussi.
Oui, j'ai demandé à Aube de te parler des dernières nouvelles. Dis-je en gardant une distance émotionnelle. Mais ça ne signifie pas que je te fais confiance ou que je te pardonne pour tout ce que tu as fait.
Je sens le regard de Faith sur moi et ça me perturbe de la savoir ici, dans ma maison. Je sais qu'elle veut retrouver sa place dans notre équipe, mais je ne suis pas prête à lui accorder rapidement. Le ressentiment est profond, et il faudra du temps pour le surmonter, si c'est possible. Je reste sur mes gardes, ne lui accordant qu'une attention minimale. Je sais que nous avons besoin de toute l'aide possible, mais cette fille, elle me travaille les entrailles. Chaque fois que je croise ses yeux, j'ai envie de lui en mettre une.
La guerre approche, et nous devons nous concentrer sur cette menace. Je suis prête à mettre de côté mes sentiments personnels pour l'instant, mais je ne sais pas si je pourrai un jour te pardonner pour tout ce que tu m'as fait, Faith. La blessure est trop profonde. Je ne crois pas qu'un jour, toi et moi, nous serons amies.
Après avoir versé le vin dans les coupes, j'en fais glisser une devant elle en levant mon verre pour qu'elle puisse le cogner contre le mien. J'ai la quarantaine, je suis capable de faire la différence entre une amie et une alliée. J'ai besoin d'elle dans cette guerre et je veux lui faire comprendre. Je cogne mon verre contre le sien et je bois une gorgée avant de la relancer.
J'ai entendu dire que tu es la nouvelle propriétaire du Bronze. L'ancien propriétaire est disparu, la police de Sunnydale n'a toujours pas retrouvé le corps. Je le sais, parce que j'en fais partie maintenant. Lui dis-je en sortant mon badge, pour regarder sa réaction. Faith était toujours recherchée par la police de Los Angeles. Je voulais qu'elle stresse un peu.
T'en fait pas Faith. Je garderai tes petits secrets.
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Les rochers finissent par tomber, les cris de joie acèrent l’air, les ennemis s’enfuyant à toute vitesse, pendant qu’un roi marche avec difficulté sur une colline. Derrière lui, le fils d’un traite : Gareth et l’une des filles Karadoc: Mhegan terrifié par l’objet entre ses mains.
-Sire, est ce que vous pouvez récupérer votre épée, ce n’est pas qu’elle me dérange, mais elle me-
Mehgan n’eut pas le temps de terminer ses explications. Elle venait de se prendre Gareth de plein fouet. Dans une incompréhension totale, les deux adolescents (une fois atterris par terre) regardèrent la source de leur chute.
- Dame Guenièvre ! S’exprimèrent-ils ?
C’était un effet domino. La reine se jetant au bras de son homologue, le fit tomber et à son tour bouscula les jeunes. On peut espérer par là une preuve maladroite bienveillance de Guenièvre, mais les injures sortant de la bouche de ses majestés nous indique le contraire.
- Mais ça va pas bien !
- C’est vous ! Vous m’avez vue de loin, vous auriez pu vous préparer pour un enlacement.
- Un enlacement, ça ? Désolé, mais c’est une attaque. Et puis à quel moment vous voyez un boiteux avec les bras siphonner depuis plus d’une semaine peut vous rattraper !
- Bah, vous auriez pu me crier, c'était impossible...pour ma défense, hier, il a bien fallu des bras pour mon-
Arthur avait fini le monologue de sa femme par un baiser.
Plus un mot maintenant, j’aime votre voix, mais pas sur ce ton.
Le baiser fut bref et en plein air. Lui, qui est plutôt discret, avait oublié la présence des gamins.
- Voilà vous êtes contente ? Vous l’avez votre enlacement.
Guenièvre était figé d’une première par ce manque d’habitude à ses marques d’affection et la deuxième, ce fut la seule qui se rappela de la présence de Gareth et Mhegan. Arthur inquiet de son silence tourna la tête guidée par son regard.
Résultat nous nous retrouvons avec une histoire de quatre personne tous et toute embarrassé par ce qui vient de ce passer. Comme cela n’est pas assez, L’autrice inséra discrètement les voix lointaines mais audible de Merlin et ses troupes dans cette scène absurde.
- Pardon Sir du retard, il faut dire que j’ai beau être en robe aussi, je n'ai pas cardio de la reine.
Mhegan, Gareth, Guenièvre et Arthur étais tous debout même si ce dernier se reposait sur l’appui de sa femme afin de rester l'immobile et sans un mot de plus ils rejoignirent les troupes espérant chacun de leur côté d’oublier cette scène.
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1) je l’ai écrit sur un cou de tête et je suis fatigué donc : présence sûrement d’incohérence et de faute de français
2) je suis nul a écrit donc soyez indulgent
3) « Plus un mot maintenant, j’aime votre voix, mais pas sur ce ton. » j’assure qui je l’ai écris innocemment avant de m’en rendre compte…interprétation libre ✨
Voilà Bonne nuit bisous au revoir les petits ce qui ont la réf j’espère que votre enfance à bien été trauma par les YTP byyyye.
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Eté 1925 - Champs-les-Sims
4/6
J'ai aussi beaucoup réfléchis au sujet de ton envolée de dernière page. Sur mes choix, mes responsabilités. J'avoue n'avoir jamais vraiment pris la question sous ce prisme, mais pour répondre d'emblée �� ta question, oui je désire reprendre l'affaire familiale. Et ce n'est pas pour autant que je suis libre de soucis ou de responsabilités. J'avoue que j'aimerai moi-même tenter d'apprendre à pêcher, mais bon, comme tu dis, il faut faire des choix, et je suis donc libre de me dire que je peux bien sacrifier quelques petites choses en suivant mes envies. Grand-Mère m'a dit un jour qu'elle avait beaucoup sacrifié pour faire de moi celle que je serait plus tard : une femme d'affaire. J'avoue en effet ne pas avoir choisi la voie la plus facile.
Oui, il est vrai que quand je vois Cléo s'épanouir à Paris, Sélène devenir de plus en plus vive sur un cours ou Antoine se forger des amitiés dans des bars brumeux de fumée de cigarette, je me pose des questions. Puis je regarde autour de moi, et je réalise que je suis là où j'ai envie d'être, avec Oncle Adelphe pour me seconder et un foyer à construire.
Transcription :
Constantin « Quand j’ai annoncé que nous partions pour Alexandrie, j’ai vu ce drôle d’air sur ton visage. Je n’ai pas osé te demander ce qu’il signifiait alors j’ai retourné le problème dans ma tête pendant des jours. »
Adelphe « Oh, il ne faut pas y faire attention. J’étais surpris voilà tout. »
Constantin « Non, ne me mens pas, je déteste quand tu essaies de me mentir ! Je veux juste que tu saches que ce n’est pas contre toi. »
Adelphe « Mais je ne l’ai jamais cru ! Où vas-tu chercher cela ? »
Constantin « Ton drôle d’air. Albertine m’a confirmé que cette annonce ne t’a pas fait plaisir, bien au contraire. »
Adelphe « Bénie soit Albertine et sa parfaite lecture de l’être humain... »
Constantin « Tu m’en veux, c’est bien cela ? »
Adelphe « Non, Constantin. Je ne t’en veux pas. Je t’ai toujours encouragé à mener ta vie comme tu l’entendais, et même à te détacher de moi autant que possible. »
Adelphe « La vérité, c’est que je suis un sale hypocrite. »
Constantin « Bien sur que non ! »
Adelphe « Laisse moi finir. Oui, je t’ai toujours encouragé à couper le cordon, car je savais que c’était ce qu’il y avait de mieux pour toi. Mais j’avais aussi l’absolue certitude que tu n’y parviendrai jamais totalement. Cela m’a conforté dans mon habitude de t’avoir depuis toujours avec moi, ou dans mes alentours. Même parti, tu finissais toujours pas revenir. J’ai vécu auprès de toi pendant cinquante ans Tintin. Au final, j’ai toujours pensé que tu étais de nous deux le plus dépendant. Quand tu as annoncé votre départ, j’ai ressenti une blessure profonde, comme une trahison. »
Constantin « Alors c’est bien vrai, tu m’en veux de partir. »
Adelphe « C’est bien plus compliqué que cela, et quoi qu’il arrive, ce n’est pas de ta faute, mais de la mienne. Ce soir là, j’ai surtout fini par comprendre c’était bien moi le plus dépendant, celui qui avait toujours refusé de ta voir partir, et pas l’inverse. Moi le grand-frère qui prend comme un affront personnel que le cadet n’ait plus besoin de lui. C’est une terrible blessure d’égo. »
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Pensée 5 24min
Ma soeur me dit depuis un certain temps qu'elle n'arrête pas de voir des couples. Dans la rue, dans le métro, dans sa classe, partout ! Cependant si vous voulez mon avis (vous n'avez pas réellement le choix de m'écouter ou non mais c'est mignon de le penser), elle les voit surtout dans sa tête. Encore une fois aujourd'hui, elle a essayé de me démontrer qu'elle avait raison (elle adore avoir raison) en me montrant un jeune couple très mal habillé (ce n'est pas la question mais ce détail rend la scène plus imaginable à vos yeux). Cette psychose frappante m'inquiète sur son état émotionnel. En effet ce n'est pas la grande gloire en amour en ce moment pour elle (ni pour moi mais nous en parlerons plus tard). Ses dernières tentatives, pour les résumer, s'illustrent par un ami des plantes, un psychopathe et le dernier en date : M. Couple-Libre. Donc ce n'est pas fameux tout ça. Vient maintenant ma théorie à son sujet. Due à un manque d'affection compréhensible par vous et moi, son cerveau a besoin de sécréter de l'ocytocine (l'hormone de l'amour). Ce cerveau ne trouvant pas à sa disposition assez de matière personnelle pour la produire, il lui fait voir des mirages amoureux qui augmentent l'hormone citée ci-dessus. C'est la fin de mon diagnostic médical. Je suggère de prendre une à deux séances de discussion avec Marc Molk, alias Docteur love.
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Noël ensemble
Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gray x Juvia
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : passer les fêtes ensemble.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Gray regarda à nouveau vers la vitre. Les nuages étaient blancs, la neige allait bientôt tomber. Il espérait que cela n’allait pas retarder leur retour à Magnolia. Il ne le dirait à personne, mais il était impatient de rentrer, en particulier pour retrouver Juvia. Les vacances de Noël approchaient et Gray voulait les passer avec elle.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@yearoftheotpevent
AO3 / FF.NET
Le train roulait à pleine vitesse. Gray regardait le paysage défiler. Il restait encore une heure avant d’arriver à Magnolia. L’équipe Natsu revenait d’une mission qui avait duré plusieurs jours. Il regarda vers ses compagnons. Erza dormait à côté de lui. Wendy, qui était assise en face de lui, tenait sa tête entre ses mains, essayant d’ignorer son mal des transports. Carla avait sa patte posé sur son bras, tentant de lui apporter un peu de réconfort. La pauvre Wendy, pensa Gray. Si seulement il connaissait un moyen de l’aider à se sentir mieux. Par contre, il ne ressentait aucune empathie pour Natsu qui gémissait sur la banquette à côté de la sienne. Plus le train avançait et plus il était malade. Sa tête était posée sur les genoux de Lucy, qui lui caressait les cheveux. Happy lui faisait de l’air avec un magazine que la constellationniste avait acheté à la gare.
Gray regarda à nouveau vers la vitre. Les nuages étaient blancs, la neige allait bientôt tomber. Il espérait que cela n’allait pas retarder leur retour à Magnolia. Il ne le dirait à personne, mais il était impatient de rentrer, en particulier pour retrouver Juvia. Ces derniers temps, il pensait souvent à elle. Il avait l’impression qu’elle était constamment dans sa tête et dans son cœur. Ses sentiments ne faisaient que s’accentuer depuis les six mois qu’ils avaient passé ensemble avant qu’il n’infiltre Avatar. Les vacances de Noël approchaient et Gray voulait les passer avec Juvia.
Le train arriva en gare et lorsqu’il s’arrêta, Natsu sortit en courant. Gray se leva de la banquette et sortit sur le quai. Ils étaient enfin rentrés. Il sourit et se dit qu’il était temps pour lui de retrouver Juvia.
******
Après avoir fait leur rapport à Makarof, l’équipe Natsu était enfin libre de fêter Noël. La guilde avait été décorée pour l’occasion. Il y avait des guirlandes, des lumières, des figurines de rennes, de Père Noël et de bonhommes de neige. Un grand sapin était installé au centre de la salle. Une atmosphère joyeuse et festive régnait dans la guilde. Gray était assis à une table avec Erza. Il n’avait toujours pas touché à la chope que Mirajane lui avait servi. Il était occupé à regarder les personnes qui entraient dans la guilde.
« Elle ne va pas tarder à arriver, dit Erza. »
Gray sursauta. Il était tellement concentré sur la porte de la guilde, qu’il avait oublié qu’Erza était avec lui. Mais il ne lui avouerait jamais. Il avait bien trop peur qu’elle se vexe.
« De qui tu parles ? Demanda-t-il en feignant l’ignorance.
-De Juvia. C’est elle que tu attends. »
Gray rougit. Il ne pouvait pas la contre-dire. Erza ne put s’empêcher de rire légèrement.
« C’était évident, dit-elle en buvant une gorgé. »
Gray écarquilla les yeux. Est-ce qu’il était si transparent ? Il sentit soudain quelqu’un s’approcher de lui et des bras l’enlacer par derrière. Un parfum qu’il ne connaissait que trop bien l’enivra.
« Gray-sama ! Juvia est tellement heureuse de vous voir. Vous lui avez tellement manqué. »
Gray sourit. Il posa sa main sur la sienne et la serra.
« Tu m’as manqué aussi. »
Il n’aurait jamais cru que Juvia lui aurait manqué à ce point. Alors qu’elle avait ses bras autour de lui, il avait l’impression d’avoir trouvé sa place, que c’était le seul endroit où il se sentait bien. Erza s’en alla discrètement pour leur laisser plus d’intimité. Juvia s’assit à côté de Gray et un immense sourire illumina son visage lorsqu’elle se rendit compte que le mage de glace ne lui avait pas lâché la main. Elle lui posa des question sur sa mission et Gray lui répondit.
Une musique de Noël se fit entendre. D’habitude, Gray se moquait de Noël. Pour lui, ce n’était qu’une journée comme les autres. Mais pour la première fois de sa vie, il avait envi de le fêter.
« Est-ce que tu as prévu quelque chose pour Noël ? Demanda-t-il. »
Juvia secoua négativement la tête.
« D’habitude, Juvia le fête avec Gajeel. Mais cette année, il a prévu de le fêter avec Levy.
-Alors… Est-ce que ça te dirait qu’on passe les fêtes ensemble ? »
Il rougit et détourna le regard, gêné. Il n’avait pas l’habitude de faire ce genre de demande. Il jeta un coup d’œil vers Juvia. Elle avait ses mains devant sa bouche et était émue.
« Juvia en serait très heureuse. »
Elle se jeta dans ses bras. Gray réussit à se rattraper pour ne pas tomber de sa chaise et il passa ses bras autour de sa taille. Cette année, pour lui Noël sera spécial grâce à Juvia.
Fin
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