#Les femmes sculptrices
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J’ai fini cette merveille hier soir. J’avais lu les deux premiers volets de son autobiographie il y a un an ou deux je ne sais plus, et j’avais adoré, puis j’avais attendu que le troisième sorte, puis j’avais oublié.
Donc j’ai rattrapé mon oubli, et je ne regrette pas, c’est peut-être mon préféré. Sans doute parce qu’il parle du désir de maison. Elle approche la soixantaine, et voudrait poser ses valises, fantasme sur une cheminée ovale, achète un bananier, recense ses possessions.
Mais elle ne peut changer ce qu’elle a toujours été, une nomade, voguant soit à Paris, soit à Berlin, soit en Angleterre, soit en Grèce. Elle essaie de comprendre qui elle est, qui sont les femmes d’un certain âge (comme dirait Neil Hannon), pourquoi leurs vies semblent toujours secondaires, pourquoi elles essaient toujours d’avoir l’air aimables et elles sont toujours empêchées de monter sur « leurs grands chevaux ».
J’ai particulièrement apprécié les passages où elle parle de celle qui loue le deuxième cabanon d’écriture, une vieille femme qui est pleinement elle-même avant tout, qui lui lit Le Cornet acoustique de Leonora Carrington dont j’ai ainsi fait la découverte. Pas étonnant que cette artiste peintre, sculptrice, écrivaine anticonformiste, née en Angleterre en 1917 lui ait plu… les passages cités dans le livre de Levy sont désopilants et intrigants. Alors, le livre fermé, j’ai plongé dans internet et j’ai surfé, en admirant ses tableaux surréalistes (pour dire vite, car ils sont aussi composés comme des scènes du Quattrocento) et ses personnages à têtes de fleurs ou ses chevaux blancs (sur lesquels elle n’a pas dû refuser de monter tant sa vie a été une épopée à travers le XXe siècle et ses crises), et j’ai eu envie de la lire. J’ai donc fait l’acquisition d’un très beau recueil qui réunit 4 de ses romans quasi introuvables à l’unité et tout juste réédités.
Bref, j’ai encore une fois adoré le ton de Deborah Levy, son humour, son intelligence, sa lucidité, et je viens de voir dans le Télérama reçu aujourd’hui qu’elle va sûrement sortir un quatrième tome de son autobiographie (chouette !), et en attendant, un nouveau livre sort mi-mai, La position de la cuillère, et je vais me jeter dessus.
Je la « range » dans les autrices qui font ce qu’elles veulent de leur fil narratif, fonctionnent par associations d’idées, comme Sigrid Nunes, Jakuta Alikavazovic et Zadie Smith. Elles sont précieuses, ces quatre là.
#littérature#livres#litterature#livre#deborah levy#leonora carrington#zadie smith#Jakuta Alikavazovic#sigrid nunez#femmes#autobiographie
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Isabel Townsend Pell
née le 28 septembre 1900 et morte le 5 juin 1951, est une mondaine et socialite américaine, personnalité lesbienne. Elle est connue pour avoir combattu avec la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale.
En France durant la Seconde Guerre mondiale, Pell prend le nom de "Fredericka" et rejoint le maquis. Elle déménage à la montagne et sert durant quatre années jusqu'en septembre 1944. Elle est connue comme "la fille avec la mèche blonde". Pell est capturée par des soldats italiens et internée à Puget-Théniers. Elle continue néanmoins à faire parvenir des informations à la Résistance durant ses promenades quotidiennes au camp. Relâchée, elle se déguise en paysanne et se rend dans une forêt de montagne avec son amante, la Marquise Claire Charles-Roux De Forbin (1908–1992). En 1944, Pell sauve un contingent de soldats américains entourés d'ennemis à Tanaron, une petite ville française. Pell, arborant le badge de la France libre, sortit de sa cachette pour les mener en lieu sûr.
Des photos montrent Pell pratiquant des sports seule ou avec des héritières célèbres, comme Margarett Sargent (1892–1978) et Eleonora Sears (1881–1968), que la rumeur présente comme ses amantes. Sargent dit qu'Isabelle est « belle, merveilleusement belle ». Pell rend visite à Sargent dans sa propriété à Prides Crossing, Beverly, Massachusetts et connait bien son mari Quincy Adams Shaw McKean (1891–1971) et ses enfants, qui l'appellent « cousine Pell ».
En 1933 Pell et la femme de Henry T. Fleitmann, un partenaire de la De Witt, Fleitmann & Company, sont sauvées après le crash aérien dans la mer d'un vol entre Copenhague et Falkenberg. Elles sont récupérées par un navire de fret allemand et emmenées indemnes à Copenhague. Pell devient l'amie d'Eva Le Gallienne.
Pell a une aventure avec Renée Prahar, une sculptrice et actrice américaine d'origine bohémienne. Elle est obligée de quitter New York après que sa liaison avec une soprano du Metropolitan Opera soit révélée. Pell déménage à Paris, rejoignant d'autres héritières excentriques qui cherchaient à se libérer de leur cage dorée. Esther Murphy, la jeune sœur de Gerald Murphy, raconte comment Pell, avec Natalie Clifford Barney, infiltre un couvent du XIIIe siècle pour rencontrer Alice Robinson.
En France, Pell débute une relation amoureuse avec Claire Charles-Roux, Marquise De Forbin. La Marquise naît à Avignon mais grandit au Maroc. Pell et la marquise déménagent à Auribeau-sur-Siagne. Durant l'occupation de la France en 1940, elles rejoignent toutes deux la résistance française et ensuite la 1st Airborne Task Force (Allied) dirigée par le Major General Robert T. Frederick, qui dit : « je crois qu'elle est venue ici parce qu'elle voulait un uniforme. Et bien nous lui dîmes que nous n'avions pas d'uniforme de femme. »
Pell devient une attachée de la task force civile de l'armée américaine et assure la communication entre forces françaises et américaines.
Pell est une amie proche de Mercedes de Acosta. Après la guerre, De Acosta lui rend visite en France et entame une relation avec la compagne de Pell, Claire de Forbin.
De retour à New-York après la guerre, Pell vit au 30 East End Avenue. Elle meurt à l'âge de 51 ans durant un dîner avec son amie Anne Andrews au restaurant La Reine, situé au 139 East 52nd Street.
source : wikipedia
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Plaque en hommage à : Paul et Camille Claudel
Type : Lieu de résidence
Adresse : 31 boulevard de Port-Royal, 75005 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Dans cet immeuble vécurent l'écrivain Paul CLAUDEL et sa sœur Camille CLAUDEL, sculpteur, de 1886 à 1892
Quelques précisions : Paul Claudel (1868-1955) est un poète et dramaturge français. Après une carrière dédiée au droit et à la diplomatie, il commence à se consacrer véritablement à la littérature dans les années 1930. Il adopte dans ses écrits et ses relations des positions relativement controversées, notamment vis-à-vis du régime franquiste et de l'Allemagne nazie (qu'il juge initialement peu dangereuse, s'inquiétant davantage de la Russie). D'abord favorable au maréchal Pétain, il est effaré des conséquences de la Collaboration avec les Allemands et rejette profondément cette idée. Il rejoint l'Académie française peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Sa sœur Camille (1864-1943) est quant à elle une sculptrice française (également honorée par une autre plaque commémorative à Paris). Bien que surtout connue du grand public pour l'intense liaison amoureuse qu'elle a entretenue avec le sculpteur Auguste Rodin, elle a produit de nombreuses œuvres originales ayant remporté de grands succès. Trop nombreuses pour toutes être citées, elles incluent par exemple La Jeune Fille à la gerbe, déclarée trésor national en 2003. Elle continue à sculpter après sa rupture avec Rodin mais commence à souffrir de troubles psychologiques et paranoïaques qui conduiront à son internement (sur demande de son frère, qui ne lui rendra que rarement visite) en asile psychiatrique où elle mourra. Les années 1980 sont l'occasion d'une redécouverte de sa vie et de son œuvre par le grand public et elle reçoit de nombreux hommages en tant que femme artiste. Une autre plaque commémorative en son honneur peut être trouvée à Paris, sur le quai de Bourbon.
#collectif#famille#residence#ecrivains#artistes#sculpteurs#france#ile de france#paris#camille claudel#paul claudel#non datee
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DANS LA MAISON D'AMOUR
D'individu
A individu
Je communie
Avec une sculptrice
Qui en femme de la nouvelle heure
Venge Camille Claudel par ses œuvres
Elle qui façonne
Le désir qui impressionne
Vendredi 4 octobre 2024
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Yayoi Kusama, artiste du siècle
Femme artiste rebelle qu'on admire. Toujours dans l'air du temps car toujours bien vivante. Yayoi Kusama, artiste peintre, performeuse, écrivaine, sculptrice, avant gardiste japonaise du 20ème siècle a marqué le temps de ses petits points.
Petit portait en perspective.
Née en 1929, elle dessine depuis l'âge de 10 ans.
Marquée par la guerre de 1945 du coté japonais, par la société patriarcale japonaise et sa famille toxique, elle entreprend des études d'art et s'affirme dans ses prises de positions anti conventionnelles.
Prise d'hallucinations « self obliteration » celles-ci seront le fruit de son œuvre, des visions remplis de tâches colorées, de points de ses visions incontrôlables. Elle exorcise ses névroses par l'art.
Sa vie d'artiste à New York en 1958 la propulse dans le mouvement pop art et le psychédélique.
« Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d'autres pois… ».
"En 1966 à New York se déroule le premier happening de Yayoi Kusama, 14th Street Happening, qui a lieu en bas de son loft sur East 14th Street. L’artiste est allongée au beau milieu du trottoir sur un matelas recouvert de formes phalliques protubérantes elles-mêmes couvertes de pois." wiki
Films, performances s'enchainent dont une avec du body painting.
Elle retourne au Japon en 1973 très malade. Elle fonde la « Kusama Fashion Company Ltd » autour de la mode, Elle s'exporte, écrit des livres et se repose, suivi par Warhol et les artistes de l'époque.
De 1986 à 93, elle enchaînent des expositions et en 94 crée des sculptures en plein air.
Rétrospective de son oeuvre en 1999 qui tournera dans les grands musées.
En 2004, son exposition personnelle "KUSAMATRIX" a débuté au Mori Museum de Tokyo. Cette exposition a attiré 520 000 personnes.
En 2006, elle collabore avec Marc Jacobs, Louis Vuitton... lire sa bio
Voici des vidéos de ses performances:
"Pour Kusama, la peinture est une passion, mais créer est aussi pour elle opérer une catharsis des angoisses dont elle est victime. Elle dit faire de « l’art psychosomatique». Elle crée à partir de sa maladie, de ses névroses. Elle reproduit en des centaines, en des milliers d’exemplaires ce qui l’effraie (les formes phalliques, les pois qui représentent la disparition ou la mort du moi dans l’environnement) pour ainsi se débarrasser de ce sentiment d’effroi. Elle parvient ainsi à exorciser ces angoisses." lire l'article de wiki
C'est une femme artiste unique qui fut récompensée, à méditer. Que faire de sa maladie, peut être un chef d'oeuvre?
En savoir plus : http://yayoi-kusama.jp/e/happening/
Article formidable par Formidable mag bien détaillé.
Portrait récent
Pumpkin, 1990
Happening
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HANNA ORLOFF -
Le musée Zadkine présente la première exposition parisienne monographique dédiée à Chana Orloff, depuis 1971. Rassemblant une centaine d’œuvres, elle invite à (re)découvrir une artiste remarquablement célébrée de son vivant mais injustement méconnue aujourd’hui, dont l’œuvre est pourtant bien représentée dans les collections françaises et internationales, notamment en Israël.
Le musée Zadkine situé à deux pas de l’atelier qu’occupa l’artiste rue d’Assas au début de sa carrière, semble tout indiqué pour lui rendre cet hommage : les sculptures de Chana Orloff dialoguent ponctuellement avec celles du maître des lieux, le sculpteur Ossip Zadkine, qui connaissait l’artiste dont il était l’exact contemporain. Leurs parcours présentent d’ailleurs de nombreuses similitudes : ils sont tous les deux d’origine juive et nés dans l’Empire russe, elle dans l’actuelle Ukraine et lui dans l’actuelle Biélorussie. Parisiens de cœur, familiers du quartier de Montparnasse, Chana Orloff et Ossip Zadkine ont mené une route parallèle et indépendante.
L’exposition Chana Orloff dévoile une figure féminine forte et libre, dont le travail emblématique de l’École de Paris marqua son époque. Elle met en avant les grands thèmes chers à Chana Orloff : le portrait grâce auquel l’artiste s’est fait connaître et a acquis son indépendance économique, mais aussi la représentation du corps féminin et de la maternité – thèmes classiques de la sculpture occidentale.
Une artiste emblématique au parcours hors du commun
Rien ne prédestinait Chana Orloff, née en 1888 dans l’actuelle Ukraine, à devenir l’une des sculptrices les plus renommées de l’École de Paris. Élevée dans une famille juive émigrée en Palestine, la jeune femme arrive à Paris en 1910, pour obtenir un diplôme de couture. Mais, dans une capitale en pleine effervescence, Chana Orloff se découvre une vocation pour la sculpture. Au contact des artistes de Montparnasse, dont beaucoup, tels Modigliani ou Soutine, deviennent ses amis, Chana Orloff se forge un style personnel et inimitable. Ce sont surtout ses portraits, à la fois stylisés et ressemblants qui lui assurent le succès : avec eux, l’artiste entend « faire l’époque ».
La réussite de Chana Orloff dans l’entre-deux-guerres est impressionnante : elle expose en France et à l’étranger et, en 1926 elle obtient la nationalité française après avoir reçu la Légion d’honneur l’année précédente. La même-année, elle se fait construire par l’architecte Auguste Perret une maison-atelier sur mesure, près du parc Montsouris dans le 14e arrondissement de Paris, qui se visite toujours aujourd’hui.
Preuve de son renom, Chana Orloff est l’une des rares sculptrices à prendre part à la grande exposition des Maîtres de l’art indépendant organisée au Petit Palais à Paris en 1937.
Cependant, la Seconde Guerre mondiale vient interrompre brutalement son succès. Persécutée en raison de ses origines juives, Chana Orloff échappe de peu à la rafle du Vel d’hiv avec son fils et parvient à fuir en Suisse. De retour d’exil en 1945, elle découvre sa maison-atelier saccagée.
Elle se remet pourtant à la sculpture et partage sa vie entre la France et Israël où elle réalise plusieurs monuments, comme l’émouvante Maternité Ein Gev, dont le modèle à grandeur est présenté dans l’exposition. Elle disparait en 1968, un an après Zadkine.
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Le Monde – « Leonora Carrington. Pionnière du surréalisme », sur Arte.tv : itinéraire d’une femme dont l’art fut le seul pays
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Peinture exposée lors d'un concours representant que des femmes artistes de peinture/sculpture en juillet dernier. Pas gagnante. Le thème imposé fut l'agriculture d'hier et d'aujourd'hui. Je trouvais qu'il était plus important de parler de l'agriculture d'aujourd'hui. Les productions massives pour nourrir les 8 milliards d'humains (et encore pas tous), le fait de l'utilisation des pesticides et Ogm qui tue la faune et la flore, le calibrage des fruits et légumes imposé en commerce dont perte de production et gaspillage alimentaire, les conflits entre les nations pour s'octroyer l'eau, le problème du climat, etc. Tout cela représenté avec Dame Nature et sa corne d'abondance qui laisse échapper des denrées pourrissantes. Je suis bien consciente que ma technique en peinture semble bien faible comparé à d'autres artistes sur les réseaux sociaux. Il y a des artistes bien plus talentueux que moi. Mais lors de ce concours, j'ai vécu un déséquilibre entre les concurentes. Beaucoup de mes consœurs avaient certes une technique plus académique et classique mais dans leur tableau, je ne trouvais aucunement le thème qui a été imposé et comme dans un plat, il manquait du sel. Alors ce n'est juste que mon humble avis, après tout l'art n'est que subjectif avant d'être objectif. Et quand au goût et aux couleurs, on ne peut discuter. Après pour en dire autant sur celles qui ont gagné, ces dernières ont juste eu pour mission de peindre des vaches. Me serais-je trop trituré l'esprit pour évoquer un argument ou une discussion constructif autour de mon art alors que ces dernières ont fait simplement du beau? Ce concours représentait Hélène Bertaux. Une sculptrice féministe du XIX eme siècle qui s'est battu pour que les femmes puissent rentrer dans les écoles d'art et qu'elles puissent devenir aussi sculptrice tout comme leurs confrères à cette epoque. Ce concours était fort en messages, on pouvait évoquer pas mal d'idées. Pour moi quand on parle de féminisme, je pense toujours au mot innovation, plus qu'au mot égalité, je pense au mot équité pour l'autre. Voilà ce que me fait penser le mot féminisme. Déception mais une bonne expérience.
"Painting exhibited during a competition representing only female painting/sculpture artists last July. Not winning. The imposed theme was the agriculture of yesterday and today. I thought it was more important to talk about agriculture today. The massive productions to feed the 8 billion humans (and still not all), the fact of the use of pesticides and GMOs which kills the fauna and flora, the grading of fruits and vegetables imposed on trade including loss of production and food waste, conflicts between nations over water, the climate problem, and others... All this represented with Mother Nature and her cornucopia which lets out rotting foodstuffs. I am well aware that my technique in painting seems very weak compared to other artists on social networks. There are artists much more talented than me. But during this competition, I experienced an imbalance between the competitors. Many of my colleagues certainly had a more academic and classic technique, but in their painting, I couldn't find the theme that was imposed and, like in a dish, missed something tastier. So it's just my humble opinion, after all art is only subjective before it's objective. And when the taste and colors, we can't discuss. Afterwards, to say the same about those who won, they just had the mission of painting cows. Would I have tormented my mind too much to evoke an argument or a constructive discussion around my art when the latter have simply good? This competition represented Hélène Bertaux. A feminist sculptor of the 19th century who fought so that women could enter art schools and so that they could also become a sculptor just like their colleagues at that time. This contest was strong in messages, we could evoke a lot of ideas. For me when we talk about feminism, I always think of the word innovation, more than the word equality, I think of the word equity for the other. This is what the word feminism makes me think of. Disappointing but good experience."
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Destin de femme : Sarah Bernhardt (1844 – 1923) : La Divine
Photo Nadar Tout a été dit, écrit sur la Divine Sarah Bernhardt : qu’elle a fait le tour du monde dans le costume de Phèdre, qu’elle dormait dans un cercueil, qu’elle collectionnait les fauves et les amants, qu’elle était célèbre dans le monde entier grace tant à son immense talent, qu’à son insatiable et scandaleuse soif de vivre…Icône de la mode, comédienne, peintre, sculptrice, écrivaine,…
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SAMEDI 27 MAI 2023 (Billet 1 / 3)
« SARAH BERNHARDT / Et la femme créa la star »
Nous y sommes allés mardi dernier à l’heure du déjeuner et nous avons beaucoup aimé cette Exposition consacrée à Sarah Bernhardt, une figure emblématique du théâtre français de la fin du XIXe au début du XXe siècle. Elle fut l'une des plus grandes actrices de tous les temps, une interprète mythique des plus grands dramaturges comme Racine, Shakespeare ou Edmond Rostand. Jean Cocteau inventa pour elle l’expression « monstre sacré ». Célèbre pour son talent exceptionnel mais aussi pour son style de vie flamboyant.
L'Exposition est organisée de manière chronologique, permettant de suivre l'évolution de sa carrière depuis ses débuts jusqu'à sa consécration en tant que comédienne renommée. Des photographies, des affiches, des costumes et des objets personnels (plus de 600 œuvres) sont exposés, offrant un aperçu captivant de sa vie sur scène et en dehors.
Mais l'Exposition ne se limite pas à sa carrière théâtrale, elle explore également ses talents multiples en tant que sculptrice et peintre. Des sculptures et des tableaux créés par elle sont exposés, révélant son talent artistique et sa créativité.
De plus, l'Exposition met en évidence l'influence durable de Sarah Bernhardt sur le monde du théâtre et de la culture en général. Son style de jeu novateur, son charisme et sa personnalité extravagante ont fait d'elle une icône et ont inspiré de nombreux artistes par la suite.
L'Exposition met également en évidence l'influence de Sarah Bernhardt en dehors du monde du théâtre. Elle était une femme engagée et avant-gardiste, qui s'impliquait dans des causes sociales et politiques importantes de son époque. On découvre comment elle a utilisé sa renommée pour défendre des idéaux tels que les droits des femmes, la liberté d'expression et la justice sociale.
Notre conseil : Si vous voulez apprécier au mieux cette Exposition, nous vous conseillons formellement 1. de ne surtout pas venir un week-end, 2. de choisir plutôt l’heure du déjeuner et enfin, 3. d’opter pour une visite guidée. C’est ce que nous avons fait et ne l’avons pas du tout regretté.
Il y a beaucoup d’œuvres exposées et notre guide (c’était une femme, elle a un micro et nous un casque, ce qui est très pratique car on peut bouger et s’éloigner un peu du petit groupe, nous étions 5…), a déjà fait une sélection des œuvres qu’elle va commenter. Malgré cela, la visite a quand même duré 1 heure et demi. Mais rien ne vous empêche ensuite de retourner dans l’Exposition et de vous attarder ici ou là…
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MUSÉE DU PETIT PALAIS, Paris 8e Du 14 avril 2023 au 27 août 2023 Tarifs : Entrée 15€ / Supplément visite guidée : 7€ Tous les jours (sauf lundi et jours fériés) 10h-18h, vendredi et samedi jsq 20h
La réservation sur Internet : fortement conseillée.
Station de Métro : Franklin Roosevelt
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Après la visite nous avons voulu déjeuner dans le charmant petit salon de thé du Petit Palais. Ils ont changé la carte et les propositions salées ou sucrées sont très sympas. Malheureusement, à 14h30, il y avait un monde fou qui faisait la queue.
Du coup, nous avons remonté les Champs pour retourner à l’« Alsace », pas très loin de notre station de Métro, mais le fond de l’air était trop frais pour manger sur la terrasse, même couverte du restaurant.
Finalement nous avons atterri à l’« Entrecôte », rue de Marignan, juste en face de l’ex-Pizza Pino, en plein travaux. L’« Entrecôte » est une imitation du « Relais de l’Entrecôte », rue Marboeuf… et c’est UNE CATASTROPHE ! La formule semble la même : une entrecôte découpée, servie avec des pommes allumettes, accompagnée de la fameuse sauce dont la recette est secrète… mais qui n’a rien à voir avec l’original ! Heureusement les pommes allumettes n’étaient pas trop mauvaises, c’était déjà ça !
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Culture : une « Araignée », sculpture de Louise Bourgeois, vendue plus de 32 millions de dollars à New York, un record pour une enchère.
See on Scoop.it - JamesO
« Chef-d'œuvre du XXe siècle » : c'est un record pour une sculpture réalisée par une femme. Une « Araignée » de la sculptrice française Louise Bourgeois s'est vendue 32 millions de dollars le jeudi 18/05/23, lors d'une vente aux enchères de la maison Sotheby's à New York (États-Unis).
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse (temps de lecture : 1 minute) publié par Franceinfo (France Télévisions) avec agences le vendredi 19/05/23.
☀️ Le quotidien d’Annecy 🌕
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#culture #sculpture #art #artistes
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La culture, le divertissement et les loisirs.
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Hiver 1887, Hylewood, Canada (2/2)
Guidée par sa Muse, ma sœur cadette semble vouloir vouer sa vie à l’art. Elle négocie avec notre père l’autorisation d’aller étudier la sculpture à Paris. Son talent est grand, mais notre père souhaite qu’elle améliore encore sa technique avant de l’envoyer au loin pour lui garantir de trouver un maître qui assurera sa réputation et son succès.
Que Hermès guide cette lettre à bon port et qu’elle trouve son chemin, afin que tu puisses me transmettre au plus vite des nouvelles de ton antique et brillante famille.
Virgile
[Transcription]
Marie Le Bris : Que pensez-vous de cet atelier ? Il propose une section féminine et des sculptrices talentueuses y ont été formées.
Auguste Le Bris : Je ne sais pas, cela me semble en-dessous de vous… Et l’école des Beaux Arts ? Ne pouvez-vous donc pas y prétendre ?
Marie Le Bris : Hélas, Papa, l’école des Beaux Arts ne prend pas de femmes.
Auguste Le Bris : Il faut une première fois à tout. Mais si vous souhaitez vraiment rejoindre un atelier privé, je veux que celui-ci ait assez de prestige pour vous ouvrir les portes qui vous seraient refusées à cause de votre sexe. Entrainez-vous davantage. Nous reprendrons cette conversation dans quelques années.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3#Virgile Le Bris#Auguste Le Bris#Marie Le Bris II
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Niki de St Phalle : est une plasticienne, peintre, sculptrice mais également réalisatrice de films.
J’ai découvert cette artiste et son œuvre en 2014, lors d’une des premières expositions que je voyais, à Paris. Je me souviens avoir été très touchée par sa biographie mais également par ses engagements. Son investissement dans de nombreuses luttes telles que la libération des femmes du patriarcat et contre le racisme, m’ont ouvert à une nouvelle vision du monde et m’ont poussé à m’y intéresser et à m’engager dans ces mêmes luttes.
Parmi les œuvres de Niki de St Phalle, la série de sculptures nommée Nana est probablement celle qui m’a le plus touché. Il s’agit de nombreuses sculptures faites durant une dizaine d’années par l’artiste, représentant des femmes gigantesques, rondes et très colorées. Ces « nanas » mesurent en moyenne plus de 4m de haut, en effet cette volonté de grandeur par l’artiste n’est pas anodine, elle voulait rendre ces femmes imposantes et fortes face aux hommes. De plus, ces femmes sont dansantes, joyeuses et pleines de couleurs luisantes, elles sont dominantes et gaies. Ces sculptures font évidemment écho au mouvement de libération de la femme dans lequel Niki de St Phalle est très engagée.
Ses œuvres m’ont donc ouvert à cette lutte féministe, mais l’univers créatif de l’artiste dans sa globalité m’a également beaucoup inspiré dans mes propres créations artistiques souvent engagées dans ce mouvement féministe.
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A New York, la «Fearless Girl», installée en face de la Bourse, porte un masque chirurgical. Mains sur les hanches, elle défie le monde depuis 3 ans. En ce printemps si particulier marqué par la pandémie de coronavirus, la «Fearless Girl» de New York la Fille sans peur n’échappe pas aux gestes barrières. Création de la sculptrice Kristen Visbal, installée en face de la Bourse de New York, elle porte actuellement un masque chirurgical. Certains passants, masqués eux aussi, en profitent pour immortaliser cette période troublée. La statue avait été posée à Wall Street, dans un autre endroit, en mars 2017, veille de la Journée internationale des droits des femmes, pour dénoncer le manque de femmes dans les conseils d'administration des grandes entreprises
#fearless girl#statue#art#nyc#coronavirus usa#usa#masque de protection virus#face mask#masque#mask#kristen visbal
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Femme à la cour, Sophie Simonet
Présentés à Paris à l'occasion de l'exposition : En liberté, 14 regards de Femmes Cette exposition a réuni 14 artistes femmes sculptrices, peintres et plasticiennes pour donner leur vision de la liberté féminine. J’y ai participé en tant que artiste peintre et commissaire d’exposition. Pour ma part je me suis attachée à mettre en évidence un regard interrogatif et scrutateur chez les femmes que j'ai choisi de représenter. Ce regard, reflet de l'âme, contraste avec la théatralisation des corps soumis aux pressions soumis aux pressions de la religion, de la société, des addictions comme le sont l'alcool, la drogue.... Femme à la cour, en représentation, engoncée dans ses vêtements, offre un regard qui cherche à transmettre une autre attente. Ce tableau a également été sélectionné par le Salon d'Automne en 2016 pour être exposé dans la catégorie "Figuration subjective" En savoir plus sur l'expo En liberté : https://www.sophiesimonet.fr/2016/02/02/exposition-en-liberte/
https://www.saatchiart.com/art/Painting-Femme-la-cour/620333/3019663/view
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Niki de Saint Phalle
1930-2002 Sculptrice et peintresse France, Etats-Unis
Impossible d’ignorer le style incomparable de Niki de Saint Phalle, ses femmes plantureuses aux milles couleurs, ses monstres ou ses tirs. Féministe et militante, elle marque l’art moderne du XXe siècle. Catherine Marie-Agnès Fal de Saint-Phalle, comme son nom l’indique, vient d’un milieu aristocratique dont elle garde les codes, mais veut s’extraire. Son père, banquier, est ruiné par la Crise de 1929. Mise en garde chez ses grands-parents dans la Nièvre alors qu’elle n’est qu’un nourrisson, elle y reste deux ans avant de rejoindre ses parents aux États-Unis, pays de sa mère.
À onze ans, se joue le « drame qui a joué un rôle si déterminant dans [sa] vie ». Son père la viole. Elle sombre dans la folie. Personne n’en sait rien jusqu’à l’automne de sa vie où elle raconte son « secret ». Scolarisée dans une école religieuse, à l’âge de quatorze ans, elle peint en rouge le sexe des statues de l’école. À dix-huit, elle a un premier mari qu’elle suit en France. Au début de la vingtaine, elle fait une grave dépression nerveuse et se fait hospitaliser. Pour exorciser sa détresse psychologique, Niki de Saint Phalle se met frénétiquement à peindre.
Dans les années 1950, elle découvre Gaudì et le Facteur Cheval. Sans formation artistique mais d’une grande culture, elle se joint à un groupe artistique au début des années 1960 à Paris : Les Nouveaux Réalistes. Elle en est la seule femme. À cette époque elle injecte sa violence dans des œuvres performances, Les Tirs : sous la surface d’une œuvre-cible blanche, elle dispose des poches de couleurs qui explosent à l’impact de balles. Elle souffre de la renommée internationale qui accompagne cette création.
Elle s’inspire de sa vie pour créer : ses nanas qu’elle commence à réaliser à la fin des années 1960 sont une armée de femmes qui envahit l’espace. Elles sont grandes, dansent, leurs couleurs sont puissantes, leur regard féminin modifie un art ultra dominé par les hommes. Davantage que de simples statues colorées, elles sont politiques. Sa gigantesque sculpture éphémère Hon/Elle est une maison où l’on entre par le vagin : elle force ainsi les hommes à retourner à leurs origines.
Elle collabore avec le sculpteur Jean Tinguely qui devient son mari. Elle s’essaie à la filmographie avec Daddy, qui interloque, nul ne sait que c’est de son père qu’elle parle. Courtisée par le mouvement féministe, elle ne le rejoint pas, préférant lutter à sa manière.
Après un nouvel épisode dépressif, elle se lance en 1979 dans le chantier titanesque du Jardin des Tarots en Toscane, achevé quatorze ans plus tard, non sans difficultés : elle souffre d'arthrite et de problèmes respiratoires dus à la découpe du polyester de ses œuvres. Les sculptures abritent des maisons, dont la sienne, dans le corps de l'impératrice. La chambre est dans un sein. Toutes sont recouvertes minutieusement de mosaïques cuites sur place et de miroirs. Une manière de reprocher à sa mère d’avoir détourné le regard. Ses problèmes de santé lui inspirent ses Skinnies aériennes.
L’œuvre monumentale de Niki de Saint Phalle privilégie l’espace public aux musées : elle crée une statue toboggan à trois langues pour un jardin d’enfants en Israël, et laisse également aux pieds du Centre National d’Art et de Culture Georges Pompidou une fontaine que tous les parisien·nes connaissent.
À sa mort en 2002, elle laisse trois-mille-cinq-cent créations, soit, selon sa biographe Catherine Francblin, deux œuvres créées par semaine.
Photo : Jack de Nijs / Anefo - CC0 1.0 universel (CC0 1.0) Transfert dans le Domaine Public
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