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#Les Ombres chinoises
innervoiceart · 9 months
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Les Ombres chinoises (1908) The Chinese Shadows (Pathé)
Director: Segundo de Chomón Production Company: Pathé frères 
Country: France
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datura21 · 2 months
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Avec Ola nous nous amusons en ombres chinoises dans le fond du jardin.
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yama-bato · 2 years
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Francisco Gonzalez Camacho
“ Fasciné par les œuvres du Japonais Masao Yamamoto, Francisco Gonzalez Camacho construit à son tour des compositions minimalistes, où les êtres vivants et les éléments deviennent des ombres chinoises, perçant l’horizon lointain de leurs silhouettes abruptes, graphiques. Ainsi, dans cet univers onirique, toute certitude s’efface, et le 8e art convoque la peinture et l’estampe, comme autant de tableaux abstraits bâtis à coup d’émotions. Un rapport à l’environnement évoquant également les sublimes compositions de Paul Cupido ou encore du duo Albarrán Cabrera. “( https://www.fisheyemagazine.fr/rdv/livre/francisco-gonzalez-camacho-reve-dune-nature-paisible/ )
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satinea · 1 month
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L'amour est blanc parce qu'il est la somme de toutes les couleurs, parce qu'il est la gomme qui m'efface, m'épelle et fait valser l'alphabet de mon identité, parce qu'il est le trou au travers de mon corps, le cerceau par où le jour entre et sort, bondit et se propage en rugissant dans ma chair nue.
L'amour est blanc comme la nuit, l'aube entre parenthèses, les pointes des parenthèses tendues pour se rejoindre, tracer l'oeil aveugle du voyant. L'amour est blanc comme le premier lange de la vie, et son linceul recommencé, la robe des communiants et la couronne de fleurs sur la tête des vierges qu'on mène à la déflo­ration, l'amour est blanc comme la chemise de l'homme que je veux, les draps entre lesquels je l'imagine, car de n'importe quelle couleur les draps sont toujours blancs, où dansent nos corps en ombres chinoises, les draps sont blancs comme les pages tissées de toute éternité par les fileuses de destins, blancs comme l'écume laissée sur la plage, et la crête des vagues quand au matin on les secoue sur l'île désertée du lit.
Les draps sont blancs parce que si longtemps les femmes les ont empilés dans de sombres armoires comme une lumière secrète, parce que je les ai vus étendus par terre au soleil comme des offrandes, où ils étaient l'image même de l'Amour couché sous le Ciel, ouvert, extasié sous le poids du divin dans l'herbe scintillante des prés.
L'époque est sombre et j'ai envie de lumière, de vies tissées d'envies de vivre, de désirs solides et joyeux, je veux des choses concrètes, anciennes et humaines, comme les rêves, la pensée, la musique, la danse, les livres et le plaisir. Je veux de l'amour.
REYES ALINA - Les draps blancs (Extrait "Politique de l'amour")
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detournementsmineurs · 9 months
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"Les Contes de la Nuit" dessin-animé en ombres chinoise de Michel Ocelot (2011), janvier 2024.
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sloubs · 1 year
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très marrant le petit message d'alexandre juste avant le ciné-concert pour nous demander de respecter les règles et pas être des gros cons pendant le spectacle
c'est d'autant plus marrant quand on sait comment s'est passé le tout premier ciné-concert kv1 à lyon et comment il a pété un câble parce que des blaireaux placés devant la régie s'amusaient pendant toute la séance à passer leur main devant le projo pour faire des ombres chinoises sur l'écran 💀
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Les mots entre parenthèses sont les titres des œuvres de Jacques Prévert.
Venez donc découvrir la piste et ses artistes.
Le spectacle est offert, même les ''Cancres'' sont acceptés, surtout eux ! Je me présente, ''Barbara'', c’est moi qui détiens les ''Clés de la ville''
et sous ce chapiteau, je fais '' La pluie et le beau temps'' alors prenez place sur les strapontins et écoutez donc ma complainte.
Ce soir ''Les enfants de la bohème'' sont parmi nous, Il est hors de question de voir que '' Le désespoir est assis sur un banc''.
Il vont faire jongler vos soucis et les envoyez aux cieux, rejoindre les ''Pages d’écritures'' qu’ils ne feront jamais. A gauche, vous pourrez apercevoir,'' Fatras'', ''Ma petite lionne'', qui nous reviens de son ''Voyage en perse''. Elle à connu "Le temps des noyaux", mais aujourd’hui, c’est'' Le temps des festins'' car ici ''Les animaux ont aucun soucis''.
Puis à coté de Monsieur Loyal, ''Les mystères de la chambre noire'',qui le feront disparaître peut-être a jamais. Prenez place a ces cotes, si vous l’osez! '
'Les visiteurs du soir'' seront ''Les enfants du paradis'', ils nous feront les ombres chinoises des temps modernes, puis, certaines ''Choses et autres''aprés, ils repartiront pour un autre spectacle.Si cela vous intéresse, ils seront ''Quais des brumes''.
Vers minuit, sous le soleil de nuit, ''Les feuilles mortes'' disparaîtrons dans une piste aux ''Sables mouvants''. Spectacle unique au monde qui ne s’apprend pas '' L’école des beaux arts'' ! Pour les amoureux, nous les emmènerons '' Rue de la seine'', nous leurs présenterons'' Les temps modernes'', Nous vous assurons que ''L’affaire et déjà dans le sac''.
Monsieur Merlin l’enchanteur se fera un plaisir de vous faire disparaître dans cet autre temps. Ici il n’y a pas de '' Désespoir ni tristesse à notre fête foraine, venez et un jour, '' L'orgue de barbarie'' vous fera écouter les bruits de la nuit, il vous emportera vers le ''Ciel bleu de méthylène''. Vous pouvez voyager partout.
Garder votre imaginaire le plus longtemps possible, alors, entre ''Noces et banquets'', nous ferons la transhumance du bonheur,
 Avec ''Monsieur Prévert'', je vous offres SES mots.
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alexar60 · 2 years
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Transylvanie express (41)
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Précédents épisodes
Sur le coup, je ne vis ni n’entendis le feu crépiter dans la cheminée. Il ne semblait pas chauffer tellement j’avais froid. Les murs présentaient aussi un aspect lugubre par leur éclat gris et terne. Ils s’associaient aux rideaux de la fenêtre qui, ne laissait rien passer de la lumière du jour. Une vieille armoire, une commode sale ainsi qu’un bureau en mauvais état, décoraient aussi les lieux. J’approchai du lit  recouvert d’une immense fourrure, tout en faisant craquer un parquet délabré.
Mon esprit fut soudainement attiré par un miroir accroché au-dessus de la commode. J’aperçus une ombre furtive passer devant. Dès lors, je m’approchai sans réaliser sur le coup, qu’un bruit de train vibra dans la pièce. Il sembla venir de l’extérieur. Le rideau cilla très légèrement. Pourtant la fenêtre était fermée et les carreaux intacts. J’approchai doucement de la glace. Petit-à-petit, une forme apparut. Elle représentait une jeune femme. D’abord entièrement noire telle une ombre chinoise, sa peau se mit lentement à rosir. Son visage se dessina clairement ; il était maquillé comme les vieilles poupées de porcelaine. Quelques boucles brunes qu’un reflet teintait en roux, s’échappaient de son épais chignon. Elle marcha, tout en laissant glisser une robe de soirée à froufrou qui, cachait aussi une guêpière écarlate.
Un frisson envahit la chambre en même temps qu’un semblant de nuage. Le brouillard s’invita dans le miroir. La jeune femme remonta à genoux le lit. Cependant, il n’y avait personne dessus. Seul son passage déplaçait avec légèreté la fourrure. Les genoux, les poings invisibles s’enfonçaient dans la couverture formant de rapides trous qui disparaissaient dans l’immédiat.
J’observai avec attention la femme du miroir. Sa tenue rappelait les prostituées des bordels parisiens. Des jointures marquaient ses épaules et ses coudes à l’apparence trop lisse. Plus, je détaillais son apparence, plus j’étais convaincu qu’elle n’était qu’une marionnette. Elle s’arrêta, leva la tête pour admirer un tas de vapeur inerte sur les coussins. Brusquement, la brume se transforma en une créature humaine ; il ressemblait au comte. Elle profita de sa nudité et commença à le combler de caresses et de baisers.
Nichifor Dosza soupira à chaque contact de ses lèvres. Son souffle se mêlait, au frottement des roues du train fantôme sur des rails inexistants. Il se détendit jusqu’à écarter les jambes, invitant la jeune femme à profiter au mieux de son membre viril. Pendant ce temps, le matelas du lit ressemblait à une route abimée en se marquant de nid de poules temporaires. Je tournai la tête au chuchotement derrière mon oreille :
-          Est-ce que tu me trouves belle ?
Dès lors, je m’éloignai du miroir en me collant au mur. La jeune femme me regarda avec insistance. Sous le maquillage se cachait le visage de Ludmilla. Elle mordit sa lèvre supérieure avant de retourner s’occuper du comte. Il soupira encore. Ses mains enlacèrent ce corps que je connaissais. Il caressa son chignon pendant qu’elle le suçait. Il frôla du bout des doigts sa peau blanche, délaçant son corset. Puis, se sentant prêt, il prit fougueusement Ludmilla pour la retourner et s’enfoncer entre ses cuisses.
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
Je restai immobile à regarder dans le miroir, les fesses du bellâtre qui remuaient au rythme du train. Les ongles de Ludmilla s’enfoncèrent dans son dos tout en le marquant de crevasses rouges. Elle jouissait. Elle était devenue une poupée soumise et acceptait tout de son nouveau maitre. L’angoisse associée à la jalousie s’amusaient à me torturer. Je sentais mes tripes se retourner comme transpercées par une lame.
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
Les doigts de mon amie s’enfoncèrent si bien dans la peau du comte que je ne vis plus ses mains. En fait, le corps de Nichifor fondait à vue d’œil. Je fus soudainement pris de terreur lorsque je compris que les corps fusionnaient. Les jambes de Ludmilla sortaient des hanches de cette créature à deux têtes. Il se releva, marcha sur les quatre pattes, tandis que ses mains inspectèrent le miroir. La figure du comte n’avait plus rien d’angélique. Il ressemblait à une poupée à moitié fondue. Par contre, celle de Ludmilla gardait sa beauté. Elle tourna la tête et, sans ouvrir bouche, prononça ces mots :
-          Et maintenant, est-ce-que tu me trouves belle ?
Je ne répondis pas, préférant sortir de la chambre. Mais au moment d’ouvrir la porte, je me retrouvai nez-a-nez avec un vide noir. Un vent violent frappa ma joue. Une locomotive siffla. Je n’étais plus dans le château mais dans un train. Aussitôt je refermai la porte afin d’empêcher le courant d’air d’entrer.
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
Je n’avais aucune raison de répondre. Un bruit de vitre cassé retint mon attention. Une main venait de sortir du miroir. La chose essayait d’entrer dans la chambre. Elle profita de la faille pour faire passer les deux têtes. Celle de Nichifor Dosza était encore plus horrible avec sa peau tombante telle une couche de fromage fondu ; Une effroyable grimace déformait le visage de Ludmilla.
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
Mon cœur battait de plus en plus fort. Il était aussi bruyant que le train fantôme dans la chambre. Je continuai à raser le mur. J’approchai la cheminée, une buche refroidissait lentement, et dégageait une étrange fumée opaque. Pendant ce temps, le monstre à deux têtes passa le buste à travers le miroir. Il n’avait pas de poitrine mais un dos de chaque côté. Je reconnus le grain de beauté de Ludmilla situé sur l’omoplate gauche.
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
J’angoissai de plus en plus. Je me précipitai vers la fenêtre mais elle demeurait fermée. La chose s’appuya contre la commode pour mieux entrer dans la chambre. Elle réussit mais tomba maladroitement sur le parquet. Elle se releva, essaya de marcher, puis s’arrêta pour me regarder. Ludmilla sourit affichant des dents aiguisées :
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
La fenêtre ne s’ouvrait pas. La poignée tournait dans le vide. Alors, je pris une chaise et la tendis en direction du monstre qui avançait péniblement. Il y avait le lit entre lui et moi. Le comte respirait mal, sifflant à chaque inspiration. Ma compagne souriait bêtement, son maquillage commençait à couler. La créature allongea les bras comme pour m’étreindre :
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
Sans attendre, je lançai la chaise dans la fenêtre. Les carreaux explosèrent subitement me blessant légèrement au bras. Un vent fort et glacial s’infiltra, en même temps que le bruit d’un train en pleine vitesse. Le jour avait disparu pour laisser place à une nuit effroyablement noire. En agrippant les bords tranchants de la fenêtre, je me coupai les mains. Je posai le pied, un dernier regard vers le monstre qui approcha.
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
Ni une ni deux, je sautai, sans me poser de question, dans un vide sans fond. Pourquoi avais-je fait ça ? Pourquoi avais-je sauté ? Je savais que j’étais en haut d’une tour. Je flottai, je chutai, je me sentis partir. Le train continuait de rouler. Il n’y avait aucun moyen d’atterrir. Je tombai avec le même chuchotement derrière l’oreille :
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
Une lumière blanche apparut au-dessus de ma tête. Toujours en train de chuter, j’essayai de la toucher avec mes mains ensanglantées. Ensuite, vint le fracas de mon corps sur le sol. Je restai allongé pendant que la lumière grandissait ; elle m’aveuglait au point de ne voir qu’un immense mur blanc devant moi. Le train s’éloigna. Il siffla une dernière fois.
-          Et maintenant, est-ce que tu me trouves belle ?
Une main glacial frotta mon front. Je fermai les yeux avec l’image de ce mur blanc, le visage ou plutôt les visages du mutant, envahirent mes pensées. Et un étrange chut comme un murmure aux creux de mon oreille. Lorsque j’ouvris les paupières, j’étais allongé dans une baignoire. L’eau chaude reposait mon corps meurtri tandis que la vapeur dansait autour de moi. Assise dans un coin de la pièce, Ludmilla regardait son visage dans un miroir.
Alex@r60 – Décembre 2022
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malevolat · 2 years
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à la clarté des cierges, épuisés d’exister, Il y a trois siamoises entées au nombril. elles traînent leurs ombres Chinoises sur les tentures lubriques de l’empereur.
extravagante silhouette aux bijoux sonores L’orient imaginaire n’est plus une légende une trentaine de phalanges et de mantras Six mains endiablées Six paumes divines
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andrewrossiter1 · 16 days
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Palpitations du cœur
Esaïe 35.4-7, Marc 7.31-37
Esaïe annonce son message pour combattre la peur et pour redonner du courage au peuple.
Dans le petit théâtre Kibelé (Paris X) le spectacle «Histoires pour donner du Courage» par Nathalie Bentolila a connu un grand succès en 2014. Le spectacle dure une heure et elle raconte de très anciennes histoires du Soufisme avec l’aide de quelques ombres, des marionnettes et un être humain. Le petit espace accueille 50 personnes de tous les âges. La scène est baignée d’une lumière douce des bougies, et contient un grand panneau circulaire transparent qu’un faisceau de lumière éclaire de derrière. C’est dans ce cercle que les marionnettes racontent leurs histoires en ombres chinoises.
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Nathalie Bentolila amène son auditoire dans un voyage d’histoires à travers nos limitations, peurs, doutes et rêves pour atteindre les rives de l’espoir.
On découvre 
un roi qui ne croit pas aux rêves ni aux métaphores
un aigle qui se prend pour une poule jusqu’au moment qu’il s’en vol
une vache qui fait de la trottinette…
Toutes ces histoires nous rappellent notre incroyable étendue de resources intérieures.
C’est ainsi que j’imagine Esaïe, avec ses paroles, ses gestes en mouvement devant le peuple rassemblé. Il arpente un petit monticule d’herbe pour rappeler à son auditoire les incroyables ressources intérieures qu’ils possèdent. Il parle du coeur au coeur.
Nos traductions rend le verset 4 ainsi: «Dites à ceux qui ont le cœur troublé… de ne pas avoir peur».(Ségond) Malheureusement le mot cœur est absent dans la plupart de nos traductions, «dites a ceux qui perdent courage…»(PDV) ou encore, «Dites à ceux qui s’affolent…» (TOB). La traduction la plus littérale serait: «Dites à ceux qui ont des palpitations du cœur…».
Son discours est rempli d’images corporelles, il parle de la vision, des yeux, de la surdité et des boiteux. Nous n’entendons pas assez ces références au corps, notre esprit nous fait passer trop vite sur les détails. Après tout, ils ne sont que des métaphores, des images d’un usage poétique sans grand intérêt pour le message qu’Esaïe veut faire passer. Et nous avons tort!
Les Jeux Paralympiques qui se déroulement actuellement font sortir le corps, ce corps autre que normal, des coulisses sur le devant de la scène. Nous assistons à des incroyables élans et de force cachés dans des corps; sans yeux, sans jambes, bras articulés mécaniquement, qui virevoltent à une vitesse vertigineuse. Le message que nous recevons c’est que le corp mutilé et amputé n’est pas une barrière à la réussite.
Car le message est le vecteur. Esaïe emploie tout ce qui est lui pour communiquer avec son peuple. La réalité d’un cœur qui se bat se trouve à l’intérieur de chacun de nous. Cette réalité est là, entre nos cotes, elle pousse le sang dans nos veines à travers tout notre corps.
Ressentez votre cœur. Ecoutez-le si vous le pouvez. Des palpitations, qui n’a jamais eu des palpitations? Vous connaissez le cœur qui se bat à la chamade, qui tombe amoureux, qui a peur, qui est essoufflé, qui veut sortir hors de vous. Nous savons aujourd’hui que le cœur qui bat à «19 le douzaine» est normal dans le fonctionnement de notre corps, c’est pour que l’hormone adrénaline course dans notre sang. L’adrénaline stimule les muscles et accélère les métabolismes. Elle affecte tous nos sens, les mettant en grand alerte, nous n’entendons pas comme avant et notre vison est réduit au tunnel. Le tout c’est pour mieux nous préparer au combat. Notre corps se focalise sur les ressources dont nous avons besoin pour mener la bataille ou pour fuir: pour dépasser la peur.
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Elle peut-être dangereuse, surtout pour les cardiaques: il faut ralentir, il faut se reposer, il faut prendre des médicaments. Il y en a dans ce temple ce matin pour qui entendre et sentir le cœur battre est synonyme de peur: peur de ne pas bien faire, de ne pas faire assez, ne de pas être à la hauteur et de décevoir les autres. Il y en a ici ce matin pour qui les palpitations du cœur sont liées à la course, où on ne s’arrête pas, sautant d’une occupation à une autre, d’un souci à l’autre.
Il y en a aussi qui sont ici ce matin où les battements du cœur annoncent une bonne nouvelle, un espoir renouvelé, un amour retrouvé.
Ce sont ces palpitations dont parle Esaïe, les battements qui fournissent l’énergie de la foi et de l’espoir. Les cœurs des Israélites battaient dans l’espoir de retrouver leur terre, leur pays, leur temple. Esaïe prépare son peuple pour la bataille, non pas militaire d’une reconquête de leur pays, mais d’un retour vers un pays en friche, vers une religion qui a perdu son chemin et pour un peuple qui attend une direction.
Mais juste avant de se mettre en route, il faut aussi entendre un autre mot… un mot que j’aurais préfère ne pas avoir dans nos textes bibliques: vengeance, la vengeance de Dieu.
Dieu vient vous venger, nous dit la traduction de La Bible Parole de Vie. Dieu va venir pour la rétribution, nous annonce la TOB.
Je ne sais pas pour vous, mais ma première réaction est de ne pas m’arrêter sur cette phrase, de faire en sorte que je ne l’ai pas vu. Mais dans ma deuxième lecture de ce passage je me suis trouvé trébuchant sur le mot, au point que je me suis arrêté, comme si tombé par terre. Pourquoi est-il là, ce mot? Dans un passage plein de promesse et de beauté, pourquoi le gâcher?
Le mot naqam est rendu par vengeance ou rétribution, mais en hébreu naqam veut dire «rétribution par une autorité habilitée ou compétente», pour mettre fin à l’oppression et l’injustice et pour rendre la liberté. Nous pouvons parler d’une justice réparatrice, où la punition est remplacée totalement ou partiellement par une justice relationnelle ou restauratrice et participative.
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La victime a l’occasion de s’exprimer sur les effets de son tort devant son agresseur, et le criminel peut remettre les choses droites avec la victime (dans les limites du possible) par certaines formes de compensation.
Naqam est l’idée que la rétribution de Dieu est la réponse de Dieu. Donc Esaïe exhorte de tout son cœur le peuple d’accepter cette réponse de la part de Dieu et de vivre dans l’expectation de cet espoir. Il les incite d’ouvrir leurs yeux, reprendre la route et entendre le message. 
Ouvrez vos yeux!, c’est ce que Jésus a dit aussi dans le texte de l’Evangile. Effata! Ouvre-toi!
Et c’est salutaire de noter que Marc indique que Jésus lève les yeux au ciel au moment de prononcer ce mot. Comme s’il
suppliait une intervention divine
ouvrait la communication entre le ciel et la terre
établissait un canal pour créer une relation.
Effata! n’est pas juste une parole pour cet homme, pour son infirmité mais plutôt une parole fracassante pour les gens autour, pour les disciples et bien entendu aussi pour cet homme afin de le ré-établir dans les fonctions de pouvoir communiquer: de recevoir et d’émettre.
Et là, nous trouvons toute la force de la promesse d’Esaïe. Esaïe aussi cherche à ré-établir la communication rompue avec Dieu, de réparer la relation cassée entre le peuple et Dieu. Et sa parole est une parole pour nous tous. Effata - ouvres-toi aux ressources cachées, inespérées, inimaginées que Dieu a placé en toi.
Notre réponse à l’initiative de Dieu dans nos vies nous donne des palpitations pour réaliser des choses extraordinaires.
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muzukashiidesune · 2 months
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絵金祭り (festival d’Ekin)
Je file entre la mer de festivaliers, épaule en proue, traçant mon chemin jusqu’à Ryan et notre amie Roisin.
« Ici, » je les interpelle.
Ryan se retourne, au milieu de la foule — sur son visage, surprise et joie de s’être enfin retrouvés. Il fait deux bonnes têtes de plus que le citoyen moyen de ce petit village d’Akaoka, j’ai donc un avantage pour le repérage.
Alors qu’on se salue, how are you, how pretty, câlin à Roisin, la foule avance lentement autour de nous. Elle s’ouvre et se referme en un courant stable, des deux côtés. Nous sommes une île triangulaire.
C’est un soir d’été chaud, aux vapeurs de viande grillée, de gaufres, et de barbe à papa. Ekin Matsuri, seul moment de l’année où les œuvres du peintre du même nom sont exposées à la vue de tous. Elles arborent les rues du village au coucher du soleil, en de grand panneaux de bois à demi repliés sur eux-mêmes. Une chandelle allumée, près de leur centre. La flamme fait danser les ombres des passants sur la peinture.
Les lanternes, qui parsèment le long des rues, commencent à s’allumer. Monstres et fleurs, en ombres chinoises. Le ciel change lentement de couleur, jaune orangé, et nous retrouvons enfin Saki, dernière amie à nous rejoindre.
Un tier de la foule est habillée en yukata, version estivale du kimono. Les motifs colorés de ces fins tissus chatoient dans l’ombre grandissante.
« Un frite? » me propose Ryan, et je tends la main.
L’éclairage doré de l’intérieur des boutiques ponctuent les rues de lumière. La fumée salée qui s’élève des stands de yakiniku, blanche-argentée, aussi. Devant l’étalage d’une boutique d’éventails, Saki et Roisin rigolent.
Je demande à Ryan comment s’est passée sa journée.
« La marche? »
« Longue et brûlante, » me répond-il.
La parade de fierté qu’il prévoit organiser à l’automne, avec Roisin et un comité des droits LGBT+ de la préfecture de Kōchi, nécessitait une ronde de pratique.
« C’est fait, » continue-t-il. « En octobre, ce sera plus endurable, et ça en aura valu la peine. »
La préfecture de Kōchi n’a jamais organisé d’événement de cette envergure pour la fierté — c’est Ryan qui leur a lancé l’idée par Zoom il y a trois mois.
Quand nos collègues de Muroto lui demandent s’il aime les japonaises, dans les partys de bureau, il répond du tac au tac qu’il préfère les japonais. Et lorsqu’un peu ébahis, ses interlocuteurs lui avouent n’avoir jamais rencontré d’homosexuels avant lui, il leur rit au nez. Surely you have, but just didn’t know about it. Une répartie de béton.
Lors d’un trajet de voiture, au volant de sa __ bleue, il me raconte ne pas avoir été outé dans les meilleures conditions. Les essuie-glaces balaient le pare-brise, la mer est grise-noire à notre gauche. École rurale d’Ontario, meilleur ami de perdu, tous les autres dans la volée — deux ans à vivre sur internet pour compenser le vide soudain autour de lui. Les gouttes filent le long des vitres en de fines traînées, rapides. J’écoute avec attention. Ryan est vulnérable comme un mur de ciment — ces moments d’ouverture prennent par surprise. Une fissure dans une matière dure, rèche. Le bout des doigts qui s’y écorchent.
Il ne s’apitoie pas sur son sort. En 2016, a organisé la première parade de fierté de sa petite ville rurale d’Ontario en 2016. Justin Trudeau y est venu, lui a serré la main. Il n’avait que 16 ans.
« Otsukare, » l’encourage-je, en lui prenant une autre poignée de frites. Bon travail.
« Il n’est pas trop tard pour t’impliquer, tu sais, » me rappelle-t-il. « Je peux leur parler, au retour des vacances. »
Je hausse les épaules, échangeant cent yen pour une bouteille d’eau fraîche. Roisin parle d’une kakigori, glace japonaise, et nous faisons tous demi-tour pour tâcher d’en trouver une parmi les étalages.
Il y a ce jeu, un peu à l’écart, tenu par une vieille dame, qui implique de ramasser le plus de petits poissons rouges dans un bol à l’aide d’une passoire en feuille de riz. La feuille se désintègre au fil des essais. J’ai toujours voulu l’essayer.
« Allez, » je secoue Ryan par le bras, comme une enfant. Il secoue la tête, kakigori fraîchement en main. « Je t’écraserai, allez. »
C’est à peine s’il lève un sourcil, peu impressionné, rangeant sont portefeuille au fond de sa poche. Tout à fait insensible à la provocation. « Non merci. »
Mur de briques, allez.
Je ne sais pas si nous aurions eu la patience mutuelle d’apprendre à nous connaître, si les circonstances ne nous y avaient pas forcés. Sous la lune, au milieu de la foule, ombres et lumières, Ryan me propose plutôt muettement une cuillerée de sa glace japonaise — avant même d’y avoir goûté lui-même. Il se remet d’un rhume. Plein d’une considération subtile. Il m’aura fallu du temps à la remarquer.
C’est Saki qui accepte de jouer avec moi au final — et qui m’aurait aisément battue si je n’avais pas triché, remarque Ryan derrière nous.
Je lui souris, tout grand, accroupie près des poissons rouge. À contre-jour, il me sourit en retour.
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ondessiderales · 3 months
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Le soleil a rendez-vous avec la lune
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Paroles
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi Quand j'attends ta venue mon amie Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi Tous les chats tous les chats tous les chats Que dit-on sur les toits que répètent les voix De ces chats, de ces chats qui s'ennuient Des chansons que je sais que je traduis pour toi Les voici, les voici, les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là La lune est là, mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver, il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui
Des savants avertis par la pluie et le vent Annonçaient, un jour la fin du monde Les journaux commentaient en termes émouvants Les avis, les aveux, des savants Bien des gens affolés demandaient aux agents Si le monde était pris dans la ronde C'est alors que docteurs, savants et professeurs Entonnèrent subito tous en chœur
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là La lune est là, mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver, il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui
Philosophes, écoutez cette phrase est pour vous Le bonheur est un astre volage Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous Il s'efface, il se meurt devant nous Quand on croit qu'il est loin, il est là tout près de vous Il voyage, il voyage, il voyage Puis il part, il revient, il s'en va n'importe où Cherchez-le, il est un peu partout
Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là, la lune est là La lune est là, la lune est là mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil attend Papa dit qu'il a vu ça lui Papa dit qu'il a vu ça lui
« Dans la philosophie chinoise et notamment le taoïsme, le yin et le yang sont deux catégories qui, par leur complémentarité et leur opposition, se prêtent à une première analyse de tous les phénomènes de la vie et du cosmos. Il ne s'agit pas de substances fondamentales, ni de forces ou énergies, mais simplement une paire de concepts susceptible de préciser les composantes d'une quelconque dualité.
Le symbole du Yīn et du Yang, le tàijí tú, est bien connu dans le monde entier. Le Yin, représenté en noir, évoque entre autres, le principe féminin, la lune, l'obscurité, la fraîcheur, la réceptivité, etc. Le Yang quant à lui, représenté en blanc, représente entre autres le principe masculin, le soleil, la luminosité, la chaleur, l'élan, l'action, etc.
Liés par leur étymologie à des oppositions concrètes entre ciel couvert et ciel dégagé, ombre et lumière, le yin et le yang deviennent plus abstraits quand vers le troisième siècle avant notre ère, ils deviennent pertinents dans le champ de la cosmologie en tant que « puissances d'animation qui président au dynamisme de la nature et à la transformation des êtres et des choses » (Kalinowski, 2010). »
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lesouffleurdemots · 4 months
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Presque incognito
Je flanais dans les bois. Le temps était gris. Rien n’était propice pour des photos de couleurs. J’entendais les oiseaux gazouiller pleins tubes. J’aperçus de temps en temps des silhouettes d’oiseaux. Et là, je saisis une occasion de jouer juste avec les ombres chinoises. Tous simplement, juste le bon moment pour le distinguer des feuilles de chênes.
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mpsevilla · 5 months
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ALMA
CHAPITRE I Alma songe, les yeux dans le vague. Son profil se détache en ombre chinoise sur le mur de la chambre, dont le faible éclairage provient d’une simple lampe près du lit. Elle pense à sa vie, au crépuscule d’une existence riche, mêlée d’aventures, d’obstacles, de passions, de moments magiques ou moroses. Alma semble apaisée, mais nostalgique. Pourtant, rien n’a jamais été simple pour…
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detournementsmineurs · 9 months
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"Les Contes de la Nuit" dessin-animé en ombres chinoise de Michel Ocelot (2011), janvier 2024.
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tiephenc · 5 months
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Le soleil se couche au loin, la fenêtre joue aux ombres chinoises
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Tiéphen !
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