#Le Livre du Voyage
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difunttichronicles · 7 months ago
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Le Livre du Voyage
Le Livre du Voyage, Bernard Werber PrésentationImaginez un livre qui serait comme un ami de papier. Imaginez un livre qui vous aide à explorer votre propre esprit. Imaginez un livre qui vous entraîne vers le plus beau, le plus simple et le plus étonnant des voyages. Un voyage dans votre vie. Un voyage dans vos rêves. Un voyage hors du temps. Ce livre vous le tenez entre vos…
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aainaalyaa · 10 months ago
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“Oui, j'étais fugueuse, et j'étais têtue et fabuleuse - beaucoup d'autres filles verraient cela comme de l'assurance. Je ne l'ai fait qu'habillée comme un mannequin. Je n'ai pas abandonné l'école. Contrairement à beaucoup d'autres qui ont réussi grâce à la séduction, à la manipulation et à la diffusion de l'information.
Ne commandez pas de champagne et cueillez du raisin pour le faire vous-même!
— Mle. AainaA-Ridtz A R, Entre les Souffles, Biographie
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marionbulot · 1 year ago
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Wig ha wag, Samain approche... comme chaque année, ce sera le moment de se raconter des histoires de fantômes auprès du feu. Et en Bretagne, aux légendes de l'Ankou, le passeur d'âmes, de sortir du Yeun Elez pour venir s'y faufiler... L'occasion de vous présenter l'illustration de couverture que j’ai eu le plaisir de réaliser pour le dernier livre d’Erik L’Homme « le Grand Voyage » aux éditions Gallimard Jeunesse :)
Résumé : "Une légende bretonne raconte qu'à la période d'Halloween le monde des vivants rencontre celui des morts, gardé par le terrible Ankou. Victor, 12 ans, est prêt à tout risquer pour retrouver sa mère disparue. Il entraîne ses amis Fanch et Léonie dans un grand voyage dont personne n'est encore jamais revenu..."
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urween · 1 month ago
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Precious | Loki x ftm!reader
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résumé : Loki s'est attaché à un humain durant ses voyages sur Terre, le poussant à le ramener avec lui à Asgard. Malheureusement les lois n'acceptent pas les Hommes sur ce territoire, son petit protégé deviendra alors son précieux secret.
notes : reader opéré du torse
⚠︎ warnings : smut très vanilla et soft, tendances dépressives, cicatrices, mention de dysphorie
- Description à la deuxième personne
- 2 966 mots
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Un endroit comme Asgard sortait tout droit des plus beaux livres de contes que tu n’ais jamais vu. Spacieux, accueillant et harmonieux. Ton appartement de quinze mètres carrés était loin derrière toi, perdu dans une vie qui ne semblait même plus t’appartenir. Tout était différent maintenant, mieux et luxuriant. Et pourtant, il fut un temps où se nourrir était la plus haute marche de ta vie. Un temps où, le soleil ne t’attirait plus et la nuit ne t'effrayait plus, où tu aurais été prêt à t’empaler volontiers sur le premier couteau brandie. Un temps où la vie n'était qu'une lourde tâche à supporter.
Mais un jour, un flash multicolore a transpercé le ciel à quelques rues de chez toi. La lumière aveuglante avait éclairé tout un quartier avec la nuit noire, et ton sommeil de piètre qualité t’avait permis de voir ce spectacle. Deux hommes – que tu avais supposé être en tenues médiévales – se dirigeaient vers ton immeuble. L’un avait défoncé la vitre à l'étage en dessous du tien, avec ce qui était d'après toi un marteau, très lourd et imposant. Puis, pendant que celui au marteau était en train de grimper l’immeuble, l'autre homme attendait sagement en bas. Sa tenue t’avait semblé plus sobre, avec moins de formes extravagantes – et ridicules – on aurait pu penser à un uniforme sorti d’un pays lointain, rien qui ne provoque le rire mais quelque chose qui reste malgré tout surprenant. Par précaution, tu avais laissé tes lumières éteintes pour ne pas qu’ils t’aperçoivent à travers la fenêtre, et grâce aux quelques lampadaires fonctionnels dans la rue ci-contre tu parvenais à détailler un minimum leurs faits et gestes. Le premier, celui avec le marteau, n'était plus visible car il avait déjà atteint l'étage voulu et s'était très certainement introduit dans l’appartement de ton voisin. Un vieux fou, scientifique avec des idées délirantes. Tu ne lui adressais presque jamais la parole puisqu’il ne sortait jamais de chez lui. Selvig, c'était son nom de famille et à peu près tout ce que tu savais sûr lui. En cet instant, tu aurais pu appeler la police mais tu n’avais pas de téléphone, trop cher et inutile. Alors tu as continué à observer la scène en espérant – par souci de morale – qu’un autre voisin ait remarqué le fait et puisse joindre les autorités.
Ce jour-là, l’homme resté en bas t’avait remarqué mais n’avait rien dit à son frère. Il avait vu quelque chose dans tes yeux, quelque chose qu’il ne voulait pas partager. Un mois plus tard il était revenu, t’avait suivi durant plusieurs jours pour apprendre ta vie et savoir si tu avais des attaches. Comme son instinct le lui avait prédit, tu n’avais rien ni personne, tu vivais sans vivre. Alors il était venu te voir, dans un costard impeccable et noir il t’avait demandé si tu souhaitais venir avec lui, et tu avais accepté. Les raisons sont encore au jour d’aujourd'hui floues à tes yeux, peut-être te donnais-tu une dernière chance avant de laisser tomber, quitte à suivre un inconnu sur une autre planète.
Voilà comment tu étais arrivé ici, dans cet endroit fantastique. Loki t’avait d’une certaine façon recueilli, dans un palais magnifique où vivait la famille royale. Tu logeais dans une pièce secrète camouflée  dans la chambre de ton ami. Tu avais un lit gigantesque, des tenues splendides et de la nourriture à volonté.
Le seul hic dans cette histoire était que tu n'étais pas censé être là. Un être humain n’avait rien à faire sur Asgard, terre des dieux. Loki n’aurait jamais dû ramener un humain au palais, jamais dû tisser un lien avec lui, et surtout, jamais dû tomber amoureux de toi. Si Odin l’apprenait tu serais renvoyé sur Terre au mieux, ou tuer au pire. Si le peuple l’apprenait, apprenait que le prince Loki, celui qui était désiré par bien des personnes, était en relation avec toi. Ils te traiteraient de sorcier, d'envoûteur et de danger à la souveraineté. Un être humain n’avait rien de plus qu’un Asgardien pouvait avoir, s’il était parvenu à se lier d’amitié avec l’un d’eux, de plus un prince, c’est qu’il s'agissait de magie et de manipulation. Alors pour ces raisons, Loki te protégeait en te gardant secret. Il avait créé plusieurs pièges grâce à ses pouvoirs pour dissimuler l’entrée de ta chambre, et vous ne sortiez dehors qu’en pleine nuit par des passages dérobés. Il regrettait de devoir te cacher de la sorte, comme un vulgaire animal de compagnie, il s'en voulait sincèrement mais c'était la seule solution. Tu étais trop précieux pour lui, trop important, il ne pouvait pas risquer que tu te retrouves en danger par sa faute.
Il y avait malgré tout une personne qui soupçonnait ta présence : Frigga. Une mère obtient lors de la naissance de ses enfants des pouvoirs bien plus puissants qu’un dieu, l’instinct maternel peut faire des miracles et tu en avais été témoin. Elle avait remarqué le changement progressif chez son fils adoptif, ce sourire sincère et ce cœur battant. Elle l’avait vu vivre de nouveau sous ses yeux, alors que personne ne semblait y prêter attention. Au départ elle avait tout simplement songé à une jolie femme, peut-être même Tif, et puis un jour la réalité l’avait percuté de plein fouet. Les regards désintéressés, les reculs inconscients et les soupirs agacés de Loki ne passaient plus inaperçus au yeux de sa mère. Il ne prêtait attention ni aux femmes ni aux hommes, pas même aux plus magnifiques. Il regardait toujours les fleurs, les oiseaux, l’eau. Il sentait les parfums du printemps, souriait aux feuilles d’automne. Frigga s'était rendu compte de quelque chose de simple, et de si doux que Loki ne s’en était lui-même sûrement pas rendu compte. Il cherchait ta beauté dans la Nature. Il te rapportait les plus beaux bouquets de fleurs, les plumes colorées tombées des nids d'oiseaux ou encore les nénuphars cristallisés de la rivière. Il t’amenait avec lui partout où il allait, et faisait en sorte de t’offrir un souvenir de ce voyage imaginaire. Frigga avait alors compris que peu importe le genre de cette personne, celui ou celle qui faisait battre le cœur de Loki devait être doté d'une âme divine et d’une beauté florale. Et ce fut tout ce qu’il fallait pour la rassurer.
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Il était rare que des personnes se rendent dans la chambre de Loki, mais le peu de fois où ça arrivait tu entendais tout, que tu le veuilles ou non. La plupart du temps il s’agissait de Frigga justement, elle semblait être la seule autorisée à entrer dans cette pièce. Mais quelquefois Tif venait, ou Thor passait en coup de vent. Alors petit à petit d’une certaine façon tu as appris à les connaître, à travers le son de leurs voix et les bruits qu’ils amenaient avec eux.
« C’est extraordinaire »
Ta propre voix te ramena progressivement dans la réalité, celle où Loki était assis à tes côtés au bord de sa fenêtre. La nuit était tombée depuis plusieurs heures maintenant, ça avait été ton signe pour sortir et enfin rejoindre le jeune prince.
« Ils ne le savent pas mais j’ai la meilleure vue du palais, te répondit-il en souriant »
Devant vous se jouait un spectacle merveilleux. Le ciel ne semblait même plus noir tant un arc-en-ciel de couleurs et de dégradés dansaient à travers les étoiles. Loki t’avait expliqué le caractère spécial d’Asgard, bien différent du système solaire que tu avais l’habitude de voir sur Terre, mais l’observer de tes propres yeux était toujours aussi spectaculaire. Les aurores boréales du nord paraissaient bien ridicules à côté de cela.
Tu lâchas malgré tout du regard le ciel pour attraper quelques graines de grenades fraîchement épluchées par vos soins. Loki te rejoignit et en prit à son tour.
« La journée n’a pas été éprouvante ? Te demanda-t-il en attrapant ton regard, j'aurais aimé être plus présent »
« Non ça va, le jeu que tu m'as apporté à fait l’affaire, lui souris-tu »
Par soucis de discrétion vous n’aviez allumé que deux bougies dans la chambre, chacune assez éloignée pour n’offrir qu’une tendre lumière. Tu parvins à capter le vert des yeux de l’homme en face de toi, par habitude et par besoin sûrement. Tout semblait s’effacer avec lui, s’estomper. Toutes tes craintes ou angoisses devenaient muettes pour ses iris, tu n’avais jamais connu ça auparavant. Peut-être que c’était quelque chose de courant, un petit don en plus que les Asgardiens possédaient, peut-être que si tu regardais Thor le résultat serait le même. Mais même si l’occasion se présentait à toi, Thor n'était pas Loki, Loki était précieux. Même s’il ne s’agissait au final qu’un tour de passe-passe, tu étais prêt à laisser cette magie guider le reste de ta vie. Loki t'avait sauvé, il n’y avait plus que lui à présent pour toi.
« J’espère que ces larmes ne sont pas mauvaises ? Intervint la douce voix du prince »
Tu ris faiblement, secouant la tête de gauche à droite avec un sourire incontrôlable. Loki était devenu ta raison de vivre, ton sens de vie. Comment avais-tu pû passer à côté de ça.
Votre relation n'était pas définie, rien ne semblait vraiment l'être sur ces terres. Il t’offrait des présents, tu lui offrais ton soutien. Il te livrait ses pensées, tu lui redonnais confiance. C'était du donnant donnant, naturel et sain. Mais pourtant il y avait quelque chose en plus qu’une simple amitié. Tu avais besoin d’un contact physique avec lui alors qu’auparavant le peau à peau t’effrayait. Tu ressentais le besoin de lui montrer tes cicatrices, de le laisser les embrasser, les guérir. Tu avais envie d'être libre avec lui, et ton corps n'était pas devenu une barrière à ça. Ton genre n'était plus une norme à cochée en sa présence, tu n’étais presque qu’une âme avec lui, pas de genres et de stéréotypes. Et pourtant il adorait ton corps, il te faisait l’adorer en retour. Il te faisait t’aimer et par conséquent, l’aimer. Tu aimais Loki, et il t’aimait.
« Loki, commença ta voix tremblante »
Une main se posa sur ta joue, et une chaleur rassurante se rapprocha de toi. Il t'attendait.
« J’ai..enfin je sais pas comment le dire, je.. »
De nouveau, le vert de ses yeux apparut devant toi, et alors ton peu de lucidité te quitta. Chez-soi, ses yeux te faisaient te sentir chez toi. Toute la tendresse du monde était concentrée dans ses iris, et elle-même n'était que pour toi.
Vos lèvres se rencontrèrent, et à ce moment précis tu sentis ton corps s’illuminer, comme si l’on venait d’ouvrir des portes au plus profond de toi, comme si c'était la chose à faire.
À partir de là, tout semblait devenir flou et brouillé, parce que tout fut simple et fluide. Vous vous retrouvâmes l’un sur l’autre dans les draps flottants de son lit, enveloppés dans un cocon imperméable. Tu embrassas la moindre trace de chair que tu eus à portée de lèvres, pinçant du bout des dents les endroits sensibles pour arracher de doux bruits à ton amant. Sa tunique tomba, la tienne aussi, vos mains s'entrelacèrent et vos souffles se mélangèrent. Tu ne t'étais jamais senti aussi complet.
« Tu es sûr ? On est pas obligé de faire ça pour en profiter, ton hochement de tête souriant lui répondit pleinement, arrête moi à n’importe quel moment si tu en as besoin »
Sa main, aussi légère qu’une plume, reposait au-dessus de ton flanc dénudé. Il n’approchait ni de trop près, ni de trop loin. Le parfait dosage était complexe à trouver, et tu aurais pensé ne jamais avoir l’occasion de tenter ta chance tant un simple mouvement pouvait tout faire s’écrouler. Un mot de trop et tu retombais dix en arrière, seul avec ce corps inconnu.
« Loki ? Un vague d’inquiétude traversa l’homme au dessus de toi, merci, puis s’en alla aussi vite qu’elle ne vint »
Ses doigts trouvèrent une courbe moelleuse sur ta hanche, ils s’y agrippèrent et tandis que ses lèvres rencontrèrent de nouveau les tiennes, tu sentis ton corps fondre sous son touché. Comme si ce contact créait une combustion, une alchimie. Comme si sa main était destinée à être placée ici, sur ta hanche. Comme si ses lèvres étaient sculptées dans le même arbre que les tiennes.
En manque de souffle, tu coupas votre baiser avec un sourire qui en dit long sur sa qualité. Loki caressa une mèche de cheveux reposant à quelques centimètres de son autre main, il t’observa comme on observait les étoiles.
« Splendide, murmurant-il »
Quelques minutes s’écoulèrent ainsi, vos quatres yeux détaillant l’autre. Jamais tu n’avais vu son corps de si près, c'était comme avoir une boîte magique que l'on décidait de seulement entrouvrir par peur de faire disparaître son contenu. Chaque trace, cicatrice, tâche, tu les dévoras du regard en espérant pouvoir graver des images dans tes cellules oculaires.
Puis, doucement une danse commença, alimentée par de tendres rires et mots. Il t’aida à trouver une position confortable, où tu te sentais à l’aise. Il recouvrit certaines parties de ton corps comme tu le souhaitais, en profitant pour noter dans son esprit les couleurs faisant ressortir ta peau. Tu passas ta main dans ses cheveux noirs, leur redonnant la forme naturelle bouclée et épaisse qu’ils avaient. Tu eus une pensée à ce sujet, sur le fait que jamais il ne laissait ses cheveux au naturel et que tu étais le seul à les voir ainsi.
Sous un accord commun, Loki commença à préparer ton corps pour la suite des évènements. Un peu timidement au départ puis encouragés par ton partenaire, de petits sons quittèrent ta bouche. Tu murmuras tes inquiétudes par rapport au bruit et au fait d’alerter quelqu'un, ce à quoi il te répondit contre l’oreille : “Ma magie ne s’arrête pas aux formes physiques, personne ne nous entendra trésor je te le promets”. Peu à peu tu laissas tes muscles se relaxer, assez pour ne pas ressentir de douleur ou d’inconfort. Loki te demanda encore une fois ton approbation avant de passer au stade supérieur. Tu hochas la tête, avec un enthousiasme qui le fit sourire. Il ramena une de tes cuisses contre ton ventre, embrassant ta cheville, caressant ta peau plus bas et récoltant le doux fluide lubrifiant. Il l’apporta à ses lèvres, te faisant rougir de plus belle, puis commença à pénétrer ton corps bouillant. À son tour un gémissement le quitta, moins pudique que les tiens, et à ton sens aussi addictif que la plus dure des drogues. Ta bouche s’ouvrit inconsciemment d’un mélange de plaisir, bonheur, amour et tout ce que tu pus trouver pour décrire ce moment. La sienne fit de même, laissant échapper quelques mots brouillés. “Si doux” “parfait”. Ton corps réagissait sans que tu ne le remarques, resserrant les murs chauds autour de Loki à chaque coup d’œil que tu lui jetais. Il était magnifique, à couper le souffle. Sa mâchoire parfaitement dessinée se présentait à toi depuis bien trop longtemps, tu décidas donc d’y goûter. Timide et prudent, tu exploras de tes lèvres cet angle avant de descendre sur son cou et ses clavicules. Plusieurs soupirs plaisants t’encouragèrent à continuer, avant qu’à ton tour un gémissement ne soit arraché de ta gorge lorsque Loki se mit à faire de lents mouvements. Tu laissas retomber ta tête dans les coussins, appréciant plus que tu ne l’aurais imaginé le moment.
Tout semblait se faire avec une telle douceur que tu oublias l'espace de cet instant le caractère extraordinaire de ta situation. Suspendu au bout des lèvres d’un prince magicien d’Asgard, une planète avec des chevaux ailés et un dieu du Tonnerre. Tu te revis dans ton plus jeune âge, en boule sous ta couette à écouler toutes les larmes de ton corps à cause d’une enveloppe corporelle qui ne collait pas à ton Toi intérieur. Et en pensant à ça, une nouvelle larme roula contre ta tempe, car cette époque semblait si lointaine. Loki l’essuya avec un sourire sans précédent, il était fier de toi.
Il te murmura des encouragements, accélérant progressivement ses mouvements jusqu’à entendre pleinement ta voix s’exprimer. À son tour, il eut l’impression que sa vision allait se brouiller de larmes. Tu étais si beau, si confiant, si doux. Rien que pour lui, tu laissais toutes tes barrières s’écrouler et ça valait toutes les plus belles richesses de cette galaxie à ses yeux.
Ton bas du ventre commença à se contracter, exprimant une sensation que tu n’avais plus ressenti depuis des années. Tu bafouillas timidement que tu n'allais pas tenir très longtemps, ce à quoi Loki répondit avec un léger rire : “moi non plus”. Il sentit physiquement parlant qu’en effet ton point culminant approchait à grands pas, ce qui ne fit que l'encourager à accélérer ses mouvements de bassin. Sa main, qui ne supportait pas son poids, trouva repère entre tes cuisses pour que dans de petits cercles son pouce accompagne ton orgasme le plus loin possible. Ce qui devait arriver arriva, et dans un faible cri ton corps fut traversé de spasmes. Loki ne tarda pas à te suivre en sentant que tu te contractait autour de lui. Sa voix résonna quelques timbres sous le tien, avant d'être vite remplacée par une respiration saccadée.
Un rire nerveux quitta vos lèvres au même moment, l’agréable pression retombant par la même occasion alors que l’homme à la crinière ténébreuse t’entraîna avec lui dans une étreinte chaleureuse. Vos deux corps recouverts d’une fine couche de transpiration reprirent doucement un rythme cardiaque normal, et tu souris une dernière fois avant que le moelleux des coussins mélangé à l’odeur hypnotisante de Loki ne te plongent dans un profond sommeil.
Au dehors, les lumières étaient toujours aussi belles, et pourtant Loki préféra passer ses dernières secondes éveillé à te regarder.
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frenchlitclub · 5 months ago
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Voici les livres nominés par le groupe de lecteurs avancés pour le mois prochain:
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- Voyages dans la Lune, de Cyrano de Bergerac
- Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostang
- Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne
- Le monstre, de Camille Bodin
- La vagabonde, de Colette
Pour voter, rejoignez le club sur discord ici:
⚪ Si vous débutez en lecture de littérature française, n'hésitez pas à rejoindre le 2e groupe et à faire des propositions de livres ! Aucune proposition n'a été faite pour Octobre jusqu'à présent.
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satinea · 9 months ago
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Vieillir, c'est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant,
c’est insupportable,
c’est douloureux, c’est horrible,
c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –
mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect »,
« En hommage respectueux »,
« Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?
Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler....
Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
«Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-
- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages,
Ni aux spectacles, ni aux livres,
Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant
soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Les mots de ma vie de Bernard Pivot.
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iranondeaira · 3 months ago
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2019
Je pense que nous sommes juste passés à côté de quelque chose de bien
Son amour pour moi avait fait ses cartons
Tout était soigneusement disposé, rangé dans les pièces et les couloirs de sa mémoire ...
Des souvenirs, des moments, des instants, des photos ...
Éparpillés partout sur le sol,
une vie , nos corps à corps , la tempête qui nous avait encore plus soudés l’un à l’autre et qui nous avait, ironie de la vie, au final séparés ... nos rêves de balades, de voyages ... nos éclats de rire, nos peurs, des chansons , nos quelques espaces tel un couple normal , nos prises de bec , nos fantasmes et nos jeux érotiques , nos quotidiens entremêlés... nos pas de deux ...
Tout notre fouillis d’amour était désormais bien rangé, empilé, répertorié, prêt à recevoir la poussière des années ...
Je restais là... seul ... à vouloir tout garder d’elle : sa force, son humanité, son romantisme, sa sincérité, sa sensibilité, son museau de petit lapin, sa chevelure , sa force érotique, sa sensualité... mes doigts gardaient en eux le contact de sa peau ... j’avais la mémoire de son corps dans mes bras... son poids sur moi ...
nous nous étions tombés dessus ... la soudaine rencontre de deux âmes et de deux corps, une cohésion inattendue qui se transforme parfois en terreur et en détresse car elle libère trop d’énergies inconnues ...
La pluie et le froid tombait sur ma vie, je contemplais l’océan où j’allais errer, la plage immense où j’allais y chercher le petit grain de sable qu’elle disait être...
Me lever le matin désormais sera avec un vide dans la poitrine, j’étais imprégné d’elle,ce n’était pas la force de gravité qui me maintenait au sol c’était elle; là où elle était je voulais être , respirer le même air , bouger si elle bougeait ...
Il me restait mes chansons, mes livres, les petits vices de la vie comme disait le colonel Lawrence dans le désert , de simples plaisirs tel le café brulant à l’odeur de cannelle, une douche brûlante pour dénouer les muscles , courir ... m’enivrer le corps pour que l’esprit ne pense pas ... plus ... au-delà des responsabilités qui étaient les miennes ...
J’avais essuyé de trop nombreuses tempêtes et traversé assez de batailles pour savoir que l'amour était presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une époque où le monde était à la fois plus jeune et plus sage.
Le chemin du jardin de mon cœur en était caché, perdu pour ne plus laisser une autre me séduire, me conquérir, s’installer dans ce lieu .
Elle était mon dernier amour ... celui que je cherchais depuis ... que ce mot avait planté ses racines en moi ...
Je ne sais pas si je pourrais
De nouveau tout recommencer
Elle aurait du mal la prochaine
A comprendre ce qui m’enchaîne
Une autre peau, une autre odeur, une autre personnalité ... changer de lit changer de corps ... à quoi bon ...
Il ne me restait plus qu’à plonger en moi-même pour aller au bout de la douleur, espérer qu’avec le temps ... va ... je pourrais contenir la brûlure de l’absence .
Comment l’évacuer de ma vie ... comment lui barrer le chemin de mes pensées... Cette petite chaîne en or, ce pull, cette dernière bouteille de parfum qu’elle m’a ramené de voyage ... ces tout petits riens qui impitoyablement la faisaient surgir ... elle avait façonné une part de ma vie... sans doute bien plus grande qu’elle ne pouvait l’imaginer ... je pouvais parler d’intrication assurément ... elle avait réussi ce tour de force de s’immiscer partout ... elle avait été telle l’eau qui gèle dans le rocher et le fait éclater ... elle était allée là où personne n’avait pu aller avant , elle avait même réussi à apposer une fissure tout au fond ...
J’étais tel Narcisse devant la glace de la salle de bain à chercher son image ... plus d’une fois l’idée que nous étions frère et sœur était venue aux gens... elle était non seulement mon âme sœur mais bien plus ... si j’étais né fille j’aurais aimé être elle ...
Elle avait beau tenir mordicus que nous étions différents... je ne pouvais que sourire ... à croire qu’elle essayait de se convaincre ... c’était sans doute ce qu’elle faisait d’ailleurs ... pour pouvoir se détacher de moi ... Elle ne voyait pas que nos différences se reflétaient ...
Pourquoi est-elle partie...
Elle disait qu’elle était une sale gamine ... oui je crains qu’elle n’eut été lucide envers elle-même ... bien qu’il m’en coûte de le reconnaître ...
Les vides, les espaces entre les lignes, les non-réponses, les non-dits ... éparpillés dans nos échanges épistolaires quelque soit le support ... me laissent exsangue.
Je suis comme un marin devant l’océan à qui on reprocherait la tempête qu’il a traversé ... elle n’a pas supporté ... et la voilà elle dans sa propre tempête et je sais au fond de moi que je ne peux rien faire ...
Certains chemins s’arpentent seul ... elle a fait des choix et les conséquences la submergent ... nonobstant la peur desdites conséquences, possibles ou probables , bien que ce que l’on désire ou ce à quoi on aspire se trouve juste de l’autre côté de la peur ... il y a aussi elle, elle avec elle-même ... telle une lame de fond ... mais oui hélas c’était bien une lame de fond de son passé qui remontait ... dont je ne connaissais que trop bien la force ...
Elle avait aimé celui que j’étais ...
J’aurais voulu être lui encore ... rester moi ... cet autre moi que je n’étais plus ... du moins plus complément ... j’étais sorti de ma tempête et je pouvais dire qu’elle m’enveloppait comme un manteau que j’acceptais comme une évidence ... je savais que j’allais voyager en solitaire ... mais en y réfléchissant je l’avais toujours été... quand à elle, elle était trop sauvage ... il lui fallait faire la paix avec elle-même ... On ne pouvait rien changer au cours des choses; autant jeter des pierres à la lune ...
je me sentais comme une maison qui se chercherait son fantôme et qui l’avait trouvé ... je me sentais hanté de sa présence ...
Quelle ironie , la vie redevenait supportable et se transformait en une chose qui méritait d’être vécue avec passion, énergie et un espoir dont le plaisir ne dépendait plus de la simple fatalité ... et elle me laisse ... là... presque comme si elle avait été qu’un rêve ...
Une vieille légende raconte que quand les dieux veulent vous punir ils exaucent vos prières ... je désirais trouver celle qui me ferait toucher ce qui se cachait au sein des vieilles histoires telles Tristan et Iseut, Lancelot et Guenièvre ... même malgré la morale des autres ...
Elle ne l’aime plus
C’est du passé
N’en parlons plus
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valerielemercier · 8 months ago
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" Il arrive qu'un journal illustré, entrouvert il y a des années, laisse en nous des traces aussi profondes qu'un grand livre ou qu'une rencontre mémorable. À l'époque où Life était l'hebdomadaire américain par excellence, dans un numéro tourné probablement par une main négligente ( toujours ce qu'on s'attendait à voir : la guerre du Vietnam ou celle de Corée, mêlée à des vedettes de cinéma, du sport, ou de la politique du moment ), je tombai sur la dernière page, réservée d'ordinaire à la "photographie de la semaine", sans référence  aux événements d'actualité, élue seulement pour ce que l'image présentait  d'exceptionnel, de beau ou de saisissant. Cette fois, c'était, en pleine page, un instantané de femme vue de dos. Une dame quelconque, un peu épaisse, sans doute située entre la quarantaine et la soixantaine, un manteau de voyage qu'on devinait beige, souliers de ville à talons mi-haut, petit chapeau sûrement acheté dans un grand magasin, sac volumineux, serré sous le bras avec ce geste possessif qu'ont souvent les femmes un peu mûres, et qui contenait à n'en pas douter le porte-monnaie, quelques billets de banque, l'assurance-santé, le portrait des enfants ou des petits-enfants, peut-être un de ces petits carrés de papier de soie imprégnés de produit chimique qui donnent à l'Américain en voyage l'impression de s'être lavé les mains. Une rombière américaine telle qu'on les rencontre, innombrables, dans les magasins de souvenirs et les restaurants convenablement bien côtés. Celle-ci était debout devant une mer calme ; une vaguelette léchait le sable à quelques mètres de ses souliers. Cette photographie prise sans doute au cours d'un petit voyage en Californie, par un mari ou un fils un peu en retrait sur la plage, avait eu les honneurs de la semaine parce que, l'instant qui suivit le déclic, une énorme lame de fond emporta la femme, le chapeau du grand magasin, le manteau, le sac, les papiers d'identité avec les portraits des enfants ou des petits-enfants, en fait, toute une vie. Ce qui avait été une forme, une forme reconnaissable, chérie peut-être, ou détestée, ou l'objet pour les siens d'une tranquille indifférence, tricotant ou jouant ou jouant au bridge, aimant la glace aux framboises, en parfaite santé ou atteinte de varices ou peut-être d'un cancer au sein, et jusqu'aux accessoires et au tout-fait de la société de consommation, s'était d'un seul coup amalgamé à la mer informe. Mrs Smith ( si c'était son nom ), ou Jones, ou Hopkins, avait disparu dans le primordial et l'illimité. J'ai repensé plusieurs fois à elle. J'y pense encore. À l'heure qu'il est, je suis peut-être la seule personne sur la terre à me souvenir qu'elle a été. " M. Yourcenar
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yoursassybookwormfriend · 2 months ago
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here’s the quiz at the back of the second graphic novel!
[ID: photo from the nevermoor graphic novel with a photo of fen in the middle and morrigan riding fen at the bottom of the page. the writing says: Personnage mystère
Trouveles réponses aux questions posées. Chaque réponse correspond à une lettre en bleu) qui, à la fin, révélera le nom d'un personnage essentiel à l'histoire!
1- Quel objet Jupiter a-t-il offert à Morrigane et qui s'avère un outil précieux?
A- Un livre
U-Une clé
E- Un parapluie
2- Quel est le don de Cadence?
Z- Manipuler l'esprit des gens
X- Chanter merveilleusement bien
Y- Parler aux chiens
3-Pourquoi l'inspecteur s'intéresse-t-il à Morrigane?
S-Car elle a triché aux épreuves
R- Car elle est venue illégalement à Nevermoor
T- Car elle s'est enfuie de chez elle
4- Qui est Jupiter pour Morrigane?
E- Son parrain
I-son patron
A- Son mécène
5- Qu'est-ce que la ligne Gossamer?
S- Un réseau invisible qui permet de voyager
C- Un réseau invisible qui permet de trouver
des informations sur tout
P- Une ligne qui permet de voyager suspendu à un parapluie
6- De quel lieu Morrigane est-elle originaire?
K- Nevermoor
C- Neverland
Q-Jackalfax
7- Quel animal sert de monture à Morrigane pendant l'épreuve du Parcours?
O- Une licorne
U- Une magnifichatte
E- Un rhinocéros
8- Quel pouvoir a la pièce aux ombres ?
U- Réveiller les fantômes du passé
A-Donner vie aux ombres créées par ses visiteurs
O- Supprimer toute lumière introduite dans la pièce
9- Que doivent faire Morrigane et Hawthorne pendant l'épreuve de la Peur?
E- Suivre les sorcières
M- Suivre le chat noir
L- Suivre la lumière
10- Qui est finalement le fantôme chantant qui hante le Deucalion?
S- Le vampire nain
L-Monsieur Jones
E- La cantatrice, Dame Chanda
Personnage mystère:
End ID]
Who is the mystery person? Can you find out?
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les-cris-des-fendues · 28 days ago
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Ph. La bouquiniste
Il y a quelques jours en arrière, j'ai mis les pieds pour la première fois dans le Camp de Rivesaltes. Oui, ce type de camp-là. Parce qu'on n' a pas fait que boire du Muscat à Rivesaltes en dansant la sardane, à une trentaine de bornes de chez moi...
Sur ces plus de 600 hectares non clôturés, il y eut d'abord l'armée française, puis les réfugiés espagnols, ensuite les juifs, les gitans, les manouches, les gens du voyage enfin tous ces "indésirables" comme ils se faisaient appeler en transit la plupart du temps vers Auschwitz-Birkenau. Puis à la fin de la guerre, les "collabos" y furent parqués en attendant d'être jugés et pour finir les harkis lors de la guerre d'Algérie.
Toute cette souffrance et toute cette force, ce courage aussi ...
Au bout de plus de deux heures, je ne pouvais plus regarder alors je reviendrai. Plus tard. C'est important pour moi, personnellement, de dévisager chaque être qui s'est battu ici. Chacun, chacune est important. Tous ont une histoire singulière.
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Ph. La bouquiniste - Acheté au camp
"Jusqu'ici, nous étions encore des êtres humains. Nous ne sommes plus rien."
P.22
"J'espère que vous ne pensez pas que j'ai exagéré, au moins?"
P.91
Ginette Kolinka "Retour à Birkenau" Livre de Poche
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Ph. La bouquiniste - Achetés au camp
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unistoujourszine · 3 months ago
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🎉 C'est l'heure du bilan final d'Unis toujours !
Cela fait désormais un an et demi que nous avons lancé ce projet, et il a de loin dépassé toutes nos espérances, en terme d'engagement de la communauté comme en termes numéraux. Vos retours sur le zine, via message, story ou de vive voix ont été nombreux et très positifs. C'est un vrai plaisir d'avoir pu mener ce projet à son terme et de le savoir entre tant de mains enthousiastes !
Nous savions dès le début, et nous l'avons indiqué dans le livre également, que tout l'argent récolté en excédent serait redistribué à une association, ici l'association des bibliothécaires de France. Notre objectif initial n'était pas de faire un gros don, nous n'étions à vrai dire même pas sûr.e.s que la balance finale soit excédentaire.
Nous avons donc mis un point d'honneur à proposer un maximum d'objets par packs, à un prix qui puisse rester abordable, tout en étant économiquement viable de notre côté, car il fallait équilibrer au mieux les coûts de production. Il est indéniable que ce zine existe grâce à vous et votre soutien, et nous ne saurons assez vous remercier. Mais nous le ferons quand même.
Merci à nos artistes, merci à nos cosplayeur.euses, merci à nos auteurices, merci à nos familles, nos amis, nos aides pour l'envoi des paquets, merci à vous d'avoir soutenu ce projet, d'avoir acheté le zine ou simplement suivi son développement de loin. Merci de lui avoir permis d'exister. C'est un beau voyage qui s'achève pour nous aujourd'hui, et il nous restera longtemps en mémoire. Merci. 💛
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fieriframes · 1 year ago
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[Farewell vicious night. The Ancient Fire calls your name. The invisible spiral will always remember the responders to the Midnight Caller. The ones who write the stories. And to whom the stories go. Perhaps the eternal moon will rise again. Perhaps the darkness has reached its end.]
XIV - La Ville Invisible
Après être arrivé au lieu où se confondent existence et non-existence, une porte verte est apparue, invoquée là depuis les plaines pastorales de la plus ancienne Arcadie. J'ai chanté à la porte ces paroles qui précédaient les ténèbres : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus.
Des années de mystère m'avaient amené à ce seul paragraphe. Un voyage où, à chaque étape du chemin, j'espérais une conclusion, mais j'ai reçu davantage de questions à la place. Cette fois ne faisait pas exception.
Je l'ai répété encore et encore dans mon esprit. C'était enivrant. Ça ressemblait à une incantation pour des esprits puissants, comme écrit dans les livres. Mais les esprits ne sont jamais venus à moi. Même mes rêves avaient commencé à échapper à ma mémoire, comme l'amnésie dans une berceuse.
J'ai appris autant que possible sur la partie la plus significative du paragraphe : Daphnis ego in silvis, hinc usque ad sidera notus. Je fus Daphnis, habitant des bois, d’où mon nom s’est élevé jusqu’aux cieux. Cette épitaphe qui apparaît sur de nombreuses pierres tombales arcadiennes. Les origines mêmes de l’expression Et In Arcadia Ego. Les mots qui ont précédé les ténèbres.
J'ai appelé Mars Éditions encore et encore, personne ne répondait. Je suis allé au 12 Rue Jacob, mais l'enseigne au néon était éteinte et il n'y avait personne à l'intérieur. J'ai appelé The Library of Babel à Londres où j'ai acquis Nuit Sans Fin, sachant exactement à quoi m'attendre. C'est-à-dire pas de réponse.
Il me semblait que j'étais vraiment seul.
Dès le début, on avait eu l’impression que quelqu’un, ou peut-être l’univers, essayait de parler sans voix. Si j'étais honnête avec moi-même, aussi fou que ça puisse paraître, j'avais l'impression que Leonora elle-même essayait de me dire quelque chose. Chaque fois que j’arrivais dans une impasse, j’avais l’impression de la laisser tomber.
Cette ultime impasse n’a fait qu’intensifier mon intérêt pour cette phrase latine particulière et tout ce qui l’accompagnait. J'ai plongé non seulement dans le monde de l'épopée romaine et de la mythologie celtique, mais aussi dans celui de Leonora et d'autres artistes surréalistes. Livres, expositions, cours du soir, documentaires, tout ce que je pouvais trouver.
Je dois admettre que le rayon de ce nouvel intérêt s'est élargi de jour en jour et j'ai découvert de nouvelles avenues et de nouveaux mystères à explorer. Remedios Varo, Dorothea Tanning, Noëmi Manser, Kati Horna, Hilma af Klint, Julia Soboleva ont tous transformé ma vie en un rêve ambulant et ont ajouté une touche de magie à ma façon de penser et de voir le monde. Comme si mes yeux s'étaient ouverts sur “l'autre Paris”, l'invisible, les passages secrets entre les couches.
Malgré cela, Leonora ne m'a jamais quitté. J'ai une obligation envers elle que je n'ai pas remplie. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais j'espère plus que tout qu'un jour je pourrai répondre à l'appel. Que si je peux enfin être là pour elle. Pour son esprit. Pour jouer mon rôle. Il y a une raison pour laquelle elle m'a trouvé, mais je ne la connais pas encore.
En attendant, je la garde dans ma vie. Dans mes rêves, en cette nuit sans fin. 𑁍
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aainaalyaa · 1 year ago
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Un véritable ami est celui qui apprend, après d'innombrables batailles, que ce qui reste à l'extérieur (le monde) est le reflet de la durée de la bataille (en soi-même) doit durer pour que l'on finisse par s'asseoir côte à côte sans dire un mot et être en paix.
Puis la structure (la lucidité) est clarifiée, et le monde change.
On ne se bat jamais contre l'autre dans le monde extérieur et proclame sa soumission à Dieu — la relation de l'un avec l'autre reflète sa relation avec Dieu.
— Mle. AainaA-Ridtz A R, Les Sables du Temps
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petit-atelier-de-poesie · 3 months ago
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Quelques trucs bien. Octobre 2024
Ces “Quelques trucs bien” s'inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, ou des "Notes de chevet" de Seï Shonagon. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d'optimisme.
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Aller au musée des femmes artistes avec mon amie Béa. Profiter du soleil d’automne en terrasse et prendre soin de notre amitié
Avoir la visite d’une bergeronnette printanière 
Jouer à cache-cache avec mon petit Mateo. Rire ensemble 
M’inscrire sur un groupe de rencontres 
Être honorée d’être sélectionnée sur la liste des jurés titulaires pour l’année prochaine 
Jouer aux cartes avec mon fils. Gagner à être perdante 
Prévoir un week-end d’escapade chez mon amie Monique 
Me rappeler que ma sœur et moi avions souhaité élever et faire grandir nos enfants ensemble. Suppléer son absence quand elle est en vacances, c’est à dire faire le taxi pour mes nièces 
Me faire draguer par un charmant sportif de plus de 10 ans de moins que moi lors du rdv pour test d’effort en cardiologie. Remercier en moi-même ma fille de m’avoir prêté un legging. Épreuve réussie à 100%
M’essayer au caviardage en poésie. Tenter de relancer la créativité 
Chanter l’hymne à l’amour dans ma voiture... et pleurer
Faire la sieste pour récupérer le manque de sommeil 
Partager une pizza duo avec mon collègue de travail
Réfléchir encore et en équipe à une bonne pratique professionnelle. Entre intuition et philosophie 
Avaler des kilomètres pour essayer de laisser derrière moi le quotidien. Faire une halte chez mon amie Lauriane 
Recevoir un cadeau de ma nièce de retour de son voyage scolaire à Venise 
Profiter de l’alerte météo pour laisser libre cours à la créativité 
Avoir une pensée émue pour mon ami Vincent qui manque toujours, même après de 14 ans de deuil 
Féliciter Mateo qui s’enhardit à se lâcher pour avancer debout vers un autre appui 
Tenir la petite main de Mateo pour l’accompagner dans ses premiers pas debout. Verbaliser pour lui que son regard sur le monde est désormais différent 
Porter du jaune quand j’ai besoin de soleil 
Participer à une réunion d’équipe de scolarisation. Sentir que je suis un vrai soutien pour ma collègue, la maîtresse et la maman 
Avoir la surprise d’un arc en ciel après l’alerte météo pour pluies et inondations
Aller au cinéma pour voir un film érotique. Regretter l’absence de désir 
Saluer le retour du berger et de son troupeau sur le terrain. L’automne est lui aussi de retour 
Sentir venir le fou rire en entendant maman évoquer l’idée d’héberger tatie Lulu, 88 ans pour ne pas qu’elle soit seule
Aller au Festival du livre où ma nièce tient le stand de l’atelier d’écriture de son lycée. Me faire dédicacer le bouquin par une troupe d’ados. Savoir que la relève est assurée 
Lire Mona Chollet et me sentir « sorcière » moi aussi 
Rencontrer un jeune adulte venu donner de ses nouvelles à l’équipe qui l’a accompagné. L’entendre raconter son parcours avec gratitude et maturité puis dire que son handicap (TDAH) est aujourd’hui une force. Comprendre ce ressenti et avoir de l’espoir pour les enfants que j’accompagne aujourd’hui 
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codumofr · 5 months ago
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Le Bento ou Ô-Bento est un repas traditionnel au Japon consommé dans une boîte. Le trait le plus caractéristique de ce repas traditionnel est la “Bento Banko” qui est la boîte contenante en soit, le repas. Ce nom pourrait être grossièrement traduit par “Gamelles”. En elle-même, la boîte n’est apparue que durant l’époque Azuchi-Momoyama, s’étalant de 1568 à 1600. Cette période, courte, est dominée par une école d’art du nom de Kano (Kano-Ha) fondée par Kano Masanobu, Peintre en chef du Shogunat Ashigaka. Laïque et professionnelle, cette école d’art perdura jusqu'au vingtième siècle où l’atelier devenu intenable déclina et disparut progressivement. Ainsi, le repas est traditionnellement consommé durant la période de l’Hanami où les Cerisiers du Japon perdent leurs feuilles ou bien durant une cérémonie du thé. Ce n’est qu’avec la récente popularité de la cuisine Japonaise et ainsi, l’extension de cette dernière dans le monde entier que le mot “Bento” est devenu le terme quasi-universel pour désigner les repas à emporter Japonais. Nous retrouvons la consommation de telle préparation, mais avec un nom de boîte différent durant l’ère Heian, période particulièrement riche en termes de culture et d’art, s’étalant de 794 à 1185. Ainsi, lors de l’Osechi Ryori, repas du Nouvel An Japonais, le repas est dans une boîte du nom de “Jubako”. Se composant à l’origine d’un plat mijoté avec du Saké ou de la Sauce Soja du nom “Nimono” accompagné de Légumes, Fruits de Mers, Poissons ou bien de Tofu. Au fil du temps et de l’évolution de la société, une variété plus grande plats ont été développée pour l’Osechi Ryori et donc, les “Boîtes Jubako” se sont aussi développées. Nous pouvons ainsi retrouver : l’Ichi-no-Ju composé de mets se mariant avec une consommation de Saké ; le Ni-no-Ju composé de plats dit “Yakimono” et “Sunomono”, respectivement signifiant de la nourriture cuite à la grille et de la nourriture marinée ; le San-no-Ju qui est un repas avec des produits provenant de la Mer ou de la Montagne ; le Yo-no-Ju composé de plats mijotés et le Go-no-Ju qui est une boîte laissé vide, symbolisant ainsi le besoin de bonheur qui devrait prendre place dans la boîte et donc le besoin de ce dernier.
Ce n’est qu’au début du huitième siècle qu’un livre d’histoire compile différentes notes où sont décrits des gens transportant du “Hoshi”, riz cuit à la vapeur et séché dans le but d’être utilisé comme repas portable lors de voyages plus ou moins longs. Les Japonais ne prenaient que deux repas par jour jusqu’à la fin du dix-septième siècle et les deux repas étaient un simple petit-déjeuner et un dîner. Ce n’est qu’au milieu de l’Époque Edo s’étalant de 1600 à 1868 que les trois repas par jour se généralisent grâce à l’introduction des lampes à huile et de leur lumière au niveau du début du dix-huitième siècle. Ainsi, la durée d’éveil et d’activité des travailleurs s’étalant, ils devinrent quasiment nécessaires d'apporter un repas du soir pour pouvoir tenir la cadence. Les agriculteurs de cette époque remplissaient d’aliments tels que du Riz d’Orge ou des Prunes Salées des récipients en bois courbé du nom de “Menpa” et les emportaient avec eux au travail. Excellents pour absorber l'humidité et assurer la ventilation, ces récipients permettaient donc de conserver les repas frais et délicieux même lorsqu’ils avaient refroidi. Toutefois, pour les travaux de plus grosse nécessité, un “Oke” qui est un grand seau de bois traditionnel était rempli de boulettes de riz et d’un plat d’accompagnement du nom “d’Okazu” et servait donc pour un repas collectif. Pour les pêcheurs, le travail en mer étant moins facile à terme de nourriture, ils apportent une quantité de riz mesurais dans une unité correspondante à une tasse japonaise d’environ 180 millilitres de riz, cette unité est le “Go” et ils en apportent en mer 7 go de Riz. Une quantité d'environ 1260 millilitres de Riz. Ce riz était entreposé dans une boîte à deux étages fabriquée en Cyprès Japonais du nom de “Funabento” et l’accompagnement (Okazu) est dans ce cas du poisson péché par le pécheur lui-même. Le Funabento n'avait pas qu’une utilisation de transport de repas, mais pouvait aussi servir de bouée de sauvetage pour les pêcheurs tombés à l’eau, de seau lorsqu’il est nécessaire d'écoper le bateau lors de fuite d’eau. Pour finir, le rôle du “Bento” n’avait pas qu’une dimension pratique et fournisseur d’énergie aux travailleurs. On peut le retrouver utilisé dans l’agrément d’occasions spéciales d’elle que le Hanami (Coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs.) et été à l’époque réservé aux nobles et aux samouraïs. Ce n’est qu’au milieu de l’époque Edo (1603 à 1867) que la pratique se développera et atteindra les couches populaires. À cette époque, le repas classique du Bento ��tait des Onigiris en étant enroulée dans des feuilles de bambou et ce n’est que pendant l’ère Taisho, qu’une évolution significative sera faite. Les Boîtes d’Aluminium de par leurs apparences argentées et de sa facilité de nettoyage devient un symbole de luxe.
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lesdamesmures · 11 months ago
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Scène 1 "Une femme mure sur la plage"
Déjà presque une année écoulée depuis ces vacances passées chez mes parents dans le sud-ouest de la France. C’était en pleine saison au mois d'août, je me souviens encore des senteurs et sensations d’aller courir chaque matin avant d’aller piquer une tête dans l’océan pour conclure cette activité de remise en forme. Ces sensations qui restent dans la mémoire comme des moments marquants de la vie où tout est calme, où on ressent la sérénité du présent, où la vie semble sans contraintes. 
J’avais passé l’âge de passer des vacances chez mes parents mais cette année là les voyages étaient encore limités et j’avais à coeur de voir mes parents après cette période surréaliste où la moitié de la planète avait passé plusieurs mois confinée. Ce virus COVID-19 qui a touché tous les pays du monde et cette mise en quarantaine qui nous a coupé de nos proches pendant plusieurs semaines et tant de victimes. Comme la plupart des gens, les vacances d’été se réduisaient à des distances accessibles en train ou en voiture, les vols à l’autre bout de bout monde encore déconseillés.
J'aimais me lever tôt pour aller courir, profiter de la fraîcheur matinale et du calme avant le trafic des vacanciers qui abondaient sur les plages et les coins touristiques. 
Depuis quelques jours j’avais remarqué cette femme venant profiter de la plage, comme moi elle semblait préférer la tranquillité avant l'arrivée de la foule. La 1ère fois que je l’avais aperçu, étant seul sur la plage avec elle, je me disais qu’elle m'avait obligatoirement remarqué. Je me souviens comme si c’était hier, je voulais me rafraichir après mon footing matinal, je n’avais pas résisté à l'envie de rester sur la plage alors que je n'avais ni serviette ni affaires de rechange. J'étais étonné de voir cette femme seule à cette heure, comme si elle commençait sa journée de plage, installée sur sa serviette, en maillot de bain avec un petit haut couvrant son buste de la fraîcheur
Elle lisait et avait tourné la tête en me voyant passer pour aller me baigner. J'avais posé mes runing, mon short et mon tee-shirt au bord de l'eau avant de plonger dans la mer encore fraîche. Je lui tournais le dos, elle était installé à une 20aine de mètre plus haut sur la plage, je n'avais pas osé me retourner mais bien qu'étant allongée sur le ventre, tournant le dos à la mer, j’avais imaginé qu’elle avait tourné la tête pour me regarder me dévêtir avant de plonger en boxer dans l’eau calme comme si la mer accueillait son 1er baigneur de la journée. Quand je revenais vers le bord, elle avait changé de position, assise sur sa serviette, le regard plongé dans son livre mais elle s'était retournée, peut-être pour profiter de l'océan et me regarder nager. Je trouvais cet instant troublant et la situation presque intime.
Depuis ce jour là, je revenais tous les matins, à la même heure, espérant retrouver cette femme qui lisait sur la plage. Avait-elle remarqué que je la regardais ? Pensait-elle que je venais dans l'espoir de l'aborder, la draguer ? Raisonnablement je n'y croyais pas trop, j'étais beaucoup plus jeune qu'elle, et visiblement ce n'était pas le genre de femme qu’on aborde facilement. C'était l'impression qu'elle me donnait. 
Une belle femme mure, qui devait avoir 55 ans bien sonnés, des formes matures, des cuisses charnues, un belle peau soignée. Malgré le soleil estival, sa peau à peine hâlée, encore assez blanche me laissait imaginer qu'elle avait dû arriver depuis peu. Un détail avait capté mon attention plus particulièrement, cette femme aux airs et attitudes un peu « bourgeoises » semblait prendre soin d’elle, elle n’était pas grosse mais des formes qui s’arrondissent avec les années de manière plus ou moins harmonieuses mais pleines de charme. Un visage assez fin encore mais quand elle s’était levée pour aller se baigner, son fessier m’avait captivé, il était large, charnu et marqué par les années tout en étant très agréable au regard. Un cul assez gros pour dire les choses de manière trivial mais un cul comme je les aimais et qui me faisait rêver surtout chez une femme mure. J'avais remarqué cette femme il y a 3 jours, depuis je suis repassé le matin à la même heure, elle était là au même endroit. Depuis je m'étais calé sur son horaire pour venir profiter de la plage et de sa présence qui agrémentait mes sorties footing et ma baignade matinale
Est-ce qu'elle se demandait ou se doutait qu'elle me faisait fantasmer ? moi un jeune homme de 27 ans qui venait tous les matins en même temps qu'elle, toujours au même endroit, un peu en retrait à quelques 10aines de mètre d'elle. Suffisamment en retrait pour ne pas l'agresser, comme si je voulais faire parti de son décors, l'habituer à ma présence pour me donner le droit de lui dire « bonjour ! », de lui parler comme un habitué de la même plage, à la même heure. Comme pour partager cette discrète complicité et la rassurer de ma présence à quelques mètres d'elle. Pour vivre ce moment, à la surprise de mes parents, j’avais pris cette habitude de me lever tôt tous les matins, pour profiter de ce moment privilégié qui devenait onirique et alimentait mon fantasme pour les femmes mures.
Chaque matins elle allait se baigner, faire quelques brasses et revenait sur sa serviette en profitant de l’océan calme avant de se replonger dans son livre le temps que les 1er touristes arrivent bruyamment sur la plage. Je n'avais pas encore osé aller me baigner en même temps, lui parler ne serait-ce que lui dire bonjour comme si elle devait forcement me reconnaitre. Je ne savais pas combien de temps elle resterait mais elle était en vacances et j'avais la sensation que j'avais le temps, qu'elle resterait indéfiniment le temps de mes vacances. Je sentais qu'elle s'habituait à ma présence, que je faisais parti de ce moment qu'elle s'octroyait tous les matins, avant que les vacanciers viennent encombrer la plage.
Depuis 3 matins elle était là, entre 7h30 et 7h45, l'heure où les gens dormaient encore, où l'eau est encore froide et chaque matin depuis 3 jours j'étais là en espérant la retrouver à la même place sans personnes aux alentours. Je ne savais pas comment l'aborder à part un simple bonjour mais elle était trop loin pour lui parler et je n’osais pas aller l’aborder et pour quelle raison d’ailleurs ! je voulais pas qu'elle se sente agressée. Je m’encourageais en me disant que je devrais aller me baigner en même temps qu'elle, ça serait plus facile de discuter, lui parler de la température de l'eau, du calme, de l'heure matinale ... des choses banales, anodines qui me permettraient de créer un contact, d'entendre sa voix et sentir si elle était ouverte à la discussion. "Demain je le ferai" me disais-je ! comme un défi à relever mais ça faisait 2 jours que j'essayais d'imaginer un moyen de l'aborder et que je finissais par me convaincre que ce serait mieux le lendemain. Comme si j'espérais que l’initiative vienne d’elle, considérant que mon âge ne me permettait pas d’aborder cette femme devenant de plus en plus inaccessible.
Je la regardais du coin de l'oeil, elle se levait pour aller se baigner, j'hésitais à me lever, attendre un moment pour la rejoindre mais je craignais de casser la magie de ce moment matinal qui agrémentait mes vacances et j'avoue aussi mes soirées. J’étais troublé en pensant à elle le soir en me couchant. J'imaginais des situations qui finissaient par réveiller mon sexe au point de me caresser en échafaudent des plans que je savais pertinemment irréalisables mais ces rêves érotiques étaient des plus agréables. J’essayais de l’imaginer, telle que je l’avais vu, je me remémorais régulièrement ce moment qui m’avait marqué et ému : son cul qui ondulait quand elle se dirigeait vers la mer pour aller nager. 
Ce matin encore en la voyant nager, je me résignais, me promettant que demain j'irai me baigner en même temps qu'elle, que je l'aborderai. Je me détendais en gagnant ce nouveau délais. Elle nageait à quelques mètres du bord, je la regardais, elle avait l'air sereine, douce, sensuelle, comme si elle savourait l'instant, je me réjouissais et me consolait en me disant que je faisais parti de ce moment, de ce décors qu'elle garderait en tête comme ses bons moments de vacances.
Ces moments matinaux alimentaient de plus en plus mes fantasmes nocturnes et mes pensées en journée. Je retournais parfois sur la plage pour tenter de la retrouver mais depuis que j’étais arrivé je n'avais pas encore eu l'occasion de la voir ou la croiser ailleurs que sur la plage le matin tôt. Il m'arrivait de parcourir les lieux où les touristes se promenaient, j’avais même fait le tour du marché en matinée, espérant la croiser, me demandant qui elle était, si elle était seule, en couple, avec sa famille, des amis mais étant seule chaque matin je l’imaginais seule. 
Toutes ces questions occupaient maintenant mon esprit et une bonne partie de mon temps. J'avais envie de savoir, de découvrir cette femme qui nourrissait mes fantasmes depuis que je l’avais vu ce 1er matin sur la plage.
Qui était cette femme mure sur la plage, venant seule tous les matins vers 7h30 et repartait avant l'arrivée des touristes. Jusque là, je n’avais pas osé quitter la plage en même temps qu'elle, je ne voulais pas lui paraitre entreprenant ou passer à ses yeux pour un dragueur de plage en quête d’aventure sans lendemain. Je ne savais pas si elle venait à pied, à vélo ou  en voiture mais je commençais à échafauder des plans pour en savoir plus.
Peut-être venir un peu avant 7h30 pour voir d'où elle venait ? peut-être attendre d'être hors de vu et la suivre de loin pour en savoir plus, savoir ou elle habitait. Ces plans tenaient en haleine mon esprit une partie de la journée mais je ne faisais que repousser la moindre initiative pour l'aborder. D'abord en savoir plus et aller me baigner en même temps qu'elle. Je me sentais presque rassuré d’obtenir ce délais tout en redoutant qu’elle ne vienne plus et disparaisse à jamais sans avoir rien tenté ni entendu le son de sa voix.
Le lendemain était un samedi, un jour de turn-over pour les touristes. J’angoissais presque en imaginant qu'elle risquait de disparaitre, que je n'en saurai pas plus sur elle et que j'aurai raté l'occasion de l'aborder. Je m'arrêtais un moment, j'hésitais entre me changer les idées en allant voir un copain et continuer à errer dans les alentours de la plage en espérant la croiser. Je me sentais comme un détective privé à la recherche d'informations sur une femme sur laquelle je menais une enquête.
Ces moments excitaient ma curiosité, je finissais par décider de retourner sur la plage en scrutant les environs mais il y avait tellement de monde à cette heure que mon espoir de la retrouver dans cette foule s'estompait vite. Pourtant je restais un moment à scruter du regard la foule peuplant cette plage si tranquille le matin. Je décidais d'aller voir un copain en projetant de repasser en début de soirée quand la foule aurait quitté les lieux.
A suivre ... (Scène 2 le 21 mars 2024 à 06h00)
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