#Le Garage Culinaire

[krautjunker]

Thai-Salat-Schälchen mit Hackfleisch vom Reh

Rezeptvorstellung von Yasmin Kochmann Dieses köstliche Fingerfoood ist ebenfalls eine Erinnerung an meine Jugendzeit in Asien. Der Salat wird in Thailand Larb (manchmal auch „Laab“) genannt und ist lauwarmes, scharf gewürztes Hackfleisch, welches in kleinen Salatblättern, die als essbare Schälchen dienen von der Hand in den Mund genossen wird. Abb.: Thai-Salat-Schälchen mit Hackfleisch;…

[cyrilaventures]

📝J9 Osaka vers Wakayama J'ouvre youtube. Je tapote les premières lettres de Wakayama, la dernière excursion avant le retour à Tokyo, la suggestion automatique me propose Waka Waka de Shakira, bingo. Ca fait 6 mois que tout le monde chante cette chanson à l'évocation de cette ville. Aujourd'hui, on rentre dans le coeur de la blague. J'entends au fond de l'appartement le traditionnel "j'arrete l'alcool". Déjà 45 minutes de retard sur le check out. Le voyage va être long. Les 4 heures de sommeil diminuent sensiblement la vitesse de croisière du crew mais comme le soleil d'Osaka nous raccompagne jusqu'à la gare, c'est plutôt agréable. Quelques heures de trains et quelques changements ratés plus tard, nous arrivons à Wakayama, hey ho ! La compagnie de taxi des fous rires nous envoie le doyen de la société. Les coups de torchons sur le pigeon qui fait du moonwolk sur le capot aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. Evidemment, le gars ne comprend pas grand chose. Les 3 chauffeurs aux alentours ont dû rappliquer. Au bout de 5 longues minutes de discussions animées, la voiture démarre. Inch Allah comme on dit pas du tout ici. Antouéno et la ceinture maudite s'aventurent dans les sables mouvants du fou rire. La voix de notre chauffeur quand il répond à un message cibi enseveliront notre compagnon pratiquement jusqu'à la fin du trajet. Notre auberge n'ouvre sa réception que dans 2 heures. Affamés, nous laissons les sacs dans le garage d'à côté pour aller manger un bout. Au Japon, on ne vole pas. Et quand tu oublies tes affaires à un endroit, ils te les envoient dans le suivant. A 200 mètres de là, nous passons sous les mini rideaux fanions disposés dans l'encadrure de la porte d'entrée du resto renommé pour l'occasion "Papy-Mamie-Panda-Sumo". Vu que le premier être vivant aperçu dans l'établissement est un chitsu avec une veste en satin rose, nous décidons de nous installer là pour déjeuner. Aux cuisines, le mari, au spectacle, sa femme un peu hystérique, sa fille, sa petite fille et son père sans dents. On les retrouve aussi dans les dizaines de photos encadrées au mur. A la télé se termine une émission sur un panda qui parle. Sur le plan de travail défilent salades, pickles et tranches de canard fumé. On ne demande rien, mais nous sommes quand même servis, tant mieux. Quand arrive l'émission sportive sur les sumos, c'est les okonomiyakis qui cuisent tranquillement sur les sortes de pierrades géantes incrustées dans la table du bar. La fin arrive, calumets de la cigarette roulée avec Maman et son rire démoniaco-rigolo. Elle aura passé tous le repas à fixer nos "big noses" et le comparer à celui de sa petite fille. Elle ira même jusqu'à pincer celui d'Antouéno pour dire au revoir. Fous rires sur le pont qui nous emmène au loueur de vélo. Vraiment géniale cette journée. Dans les rues de Wakayama est diffusée le superbe solo de saxophone "i'm left alone" de Mal Waldron trio. J'ai l'impression que cette ville est en forfait illimité de la déconne. A fond sur les vélos nous filons vers l'Onsen le plus près. Pour ceux qui ont la chance de connaître la piscine de Seclin, à titre comparatif, ça n'a rien à voir. Le Onsen est une source géothermale et comme l'île est volcanique, y'en un peu partout. Une dizaine de bains différents, du jaccuzi debout pour faire des torsions au bain glacé, du jet haute pression en passant par le bain en exterieur option TV match de baseball. De la grande marmite d'eau tiède en extérieur au hammam. Dans cet Onsen non mixte, pas besoin de speedo, c'est en tenue d'Adam qu'on y entre. Pour ceux qui n'ont pas révisé leur cathé, c'était festival de zgegs. Jamais vu autant de biloutes d'un coup. Au moins une cinquantaine. Ce n'est pas que j'ai peur des pénis, j'en possède un moi-même, c'est que de toute ma vie je n'en avais pas vu beaucoup d'autres. Certainement que Pierre Peret a écrit son tube en sortant de ce genre d'endroit. Pour bien comprendre le lieu, j'avais décidé de garder mes lunettes. Je vous laisse imaginer la tête des usagers qui voient peu d'étrangers dans cette bourgade reculée du Japon. 3 gaijins à poil, tout blancs, avec le bonus pèquenaud à lunettes pleines de buée. Ils ont du bien rigoler. Plaisir d'offrir, joie de recevoir. Pour célébrer la victoire de celui qui a la plus grosse, Henri aka French Baguette invite tout le monde au resto. Comme il se sent en veine, il choisit au hasard un restaurant au détour de rue, sans rien comprendre de la carte ni de ses prix. Sur l'insupportable album "Voices" de Mika Nakashima sorti chez Sony Music en 2007, nous dégustons une sublime fondue de poisson fugu et un très sympathique boeuf posé sur son pot de braises ardentes. L'orgasme culinaire n'est pas loin.

[juliettelenrouilly-blog]

Réflexions d’une agricultrice sur le bien-être animal

Nicole, 83 ans aujourd’hui, a été agricultrice de 1961 à 1995. Fille d’agriculteur, elle a également épousé le métier à 26 ans en se mariant avec François, qui aurait d’ailleurs préféré tenir un garage automobile. Leur ferme, à Vraiville en Normandie, était dite « polyvalente » : ils y cultivaient du blé, du maïs pour les vaches, de l’escourgeon, des petits pois et y élevaient des vaches laitières, des génisses pour la reproduction et vendaient les veaux mâles à un marchand de bestiaux. Celui-ci les envoyait en Italie : engraissement puis abattage.

En 2018, tout le monde a déjà entendu parler de bien-être animal et la société s’y sensibilise à mesure que les associations de défense des animaux font parler d’elles, notamment lorsqu’elles donnent à voir l’intérieur des abattoirs. De nombreux scientifiques, médecins et diététiciens s’accordent également à dire depuis quelques temps, que manger de la viande n’est pas nécessaire à notre corps. En effet, elle peut être remplacée par un mélange de céréales et de légumineuses dans votre assiette. Bref, nous sommes aujourd’hui beaucoup à penser qu’il n’est plus nécessaire de retirer la vie à un être vivant pour notre seul plaisir gustatif.

34 ans proche des vaches, 34 ans à vivre de l’exploitation animale et toute une vie à manger de la viande chaque jour, qu’en pense Nicole ?

Sa première réaction a le mérite d’être clair  : « C’était notre métier, qu’est-ce tu veux. On était agriculteurs, on était agriculteurs, c’était comme ça. En 1960 on ne parlait pas de tout ce qui se dit aujourd’hui, c’était un travail comme un autre ». Sans sensibilisation, on ne se remet pas en question, c’est évident. C’était comme ça, et c’était même très dur. Mais pas question pour Nicole de prendre la difficulté du métier comme argument de non-réflexion sur la cause animale. C’était surtout comme ça, point barre : « Je ne sais pas s’il aurait été impossible de changer de travail, mais on ne s’était jamais posé la question. On ne voyait pas l’agriculture autrement que ce qu’elle était à l’époque ».

Exploitation animale et non-sensibilisation certes, mais contre la maltraitance. La fourrure « c’est affreux ! Je n’ai d’ailleurs jamais eu de fourrure » ; Les poules « je ne les apprécie pas dans des cages » ; Le gavage des oies pour en faire du foie gras, « ça m’écoeure un peu, je n’aime pas cette façon de faire. Pauvres canards ». C’est ainsi que Nicole se rapproche de dires paradoxaux communs. Car du foie gras, elle en achète et en mange aussi. « C’est paradoxal oui. On aime pas ça pis on en achète. C’est de la bêtise ». Même discours en ce qui concerne la viande en général : « C’est clairement une contradiction, mais on était élevé comme ça. La viande on en mangeait tous les jours, et pourtant je n’aimais pas voir les veaux être emmenés pour se faire tuer plus tard, François non plus ». Mais encore une fois, « il n’y avait pas d’autres solutions. Comment le monde tournerait sans bétail ? ». Ce qui nous amène donc, au végétarisme et à la fin de la production de viande dans notre société : « J’en sais rien. Je n’ai aucun avis là-dessus. Chacun ses idées et ses vues sur les choses. Moi je voudrais que tout le monde soit heureux et que tout le monde puisse manger ». Or, la production de viande de masse, par l’utilisation de quantités gigantesques de céréales afin de nourrir et d’engraisser les bêtes, empêche des millions de personnes de profiter de ces ressources premières. Que répondre à cela ? « J’en sais vraiment rien » nous dit Nicole.

Quid des abattoirs évoqués plus tôt alors ? « C’était sûrement pire avant. Et je n’ai jamais voulu savoir ce qu’il s’y passait. Aujourd’hui des efforts sont faits mais je pense qu’on peut faire bien mieux. Il faudrait que toutes les bêtes soient assommées pour ne pas souffrir ».

Nicole représente finalement le comportement contradictoire de la plupart des gens : le bien-être animal est important mais « on en mange quand même ». Pour autant, beaucoup cherchent à faire des efforts de ce côté-là, à l’image de Nicole : « je mange moins de viande qu’avant. Une fois par jour toujours quand même, je n’aime pas manger trop de légumes tous seuls. Il me faut un accompagnement ». N’oublions pas l’aspect culturel et traditionnel que la nourriture animale représente dans notre société. Résultats : le fameux « mais qu’est-ce que tu manges si tu ne manges pas de viande ? » que chaque végétarien a entendu bien des fois. Ainsi, si la fin de la viande dans notre alimentation, résultant d’un souci de bien être animal, doit voir le jour chez nous, il nous faudrait refondre une partie de notre culture culinaire et agricole.

[onparledefilms-blog]

FICFA - Jour 3 - Séance 6 à 13

Dans le cadre de la 31e édition du Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA), nous allons publier chaque jour l`horaire des films et au moins une raison pourquoi vous devriez aller ce soir!

Cet après-midi, à 13h, à la salle 6 du Cineplex Dieppe :

BLACK FRIDAY

Canada (Québec), 2017, Drame, 17 min, v.o. française, s.-t. anglais

ET TOUJOURS NOUS MARCHERONS

France / Belgique, 2017, Drame, 24 min, v.o. française / autres, s.-t. français

LOST PARADISE LOST

Canada (Québec), 2017, Comédie dramatique, 24 min, v.o. française / anglaise, s.-t. français

RESTE, JE NE VEUX PAS ÊTRE TOUTE SEULE

Canada, 2017, Drame, 16 min, v.o. française, s.-t. anglais

LORRAINE NE SAIT PAS CHANTER

France, 2016, Comédie, 22 min, v.o. française, s.-t. anglais

Pourquoi y aller? Que ce soit une fenêtre sur la journée folle du Black Friday, un regard sur les sans papiers de Paris, un couple qui fonce dans l’inconnu dans une forêt avec un groupe mystérieux, un bris d’amitié en lieu de travail, ou la délusion d’être dans une comédie musicale, les courts-métrages présentés durant cette séance vous feront vivre plusieurs émotions.

Cet après-midi, à 13h, à la salle 7 du Cineplex Dieppe :

ON EST BIEN COMME ÇA

Tunisie, 2016, Comédie dramatique, 19 min, v.o. arabe, s.-t. français

ALI, LA CHÈVRE & IBRAHIM

Égypte / France, 2016, Comédie dramatique, 98 min, v.o. arabe, s.-t. français

Pourquoi y aller?  Le court-métrage On est bien comme ça se concentre sur un vieille homme malade qui se retrouve chez sa fille après avoir été trimballé de maison en maison. Le film a gagné Meilleur court-métrage au Festival international du film de Dubay en 2016. Suit celui qui a gagné Prix du Meilleur acteur (Ali Sobhi) au même festival, Ali, la chèvre & Ibrahim. Un film de roadtrip thérapeutique entre Alexandrie au Sinaï.

Cet après-midi, à 15h, à la salle 6 du Cineplex Dieppe :

VIRUS ÉLECTRONIQUE

Canada (Acadie), 2017, Comédie noire, 7 min, v.o. française

RODÉO

France, 2017, Drame, 19 min, v.o. française, s.-t. anglais

PEAU-ROUGE

France, 2017, Comédie dramatique, 23 min, v.o. française, s.-t. anglais

BATAILLES

Canada, 2016, Expérimental, 3 min, v.o. française, s.-t. français

SPLIT

Canada (Acadie), 2017, Drame politique, 7 min, v.o. française

FLORIDA-MONTRÉAL

Canada (Québec), 2017, Comédie dramatique, 16 min, v.o. française, s.-t. anglais

MAY DAY

Belgique, 2017, Comédie dramatique, 22 min, v.o. française, s.-t. anglais

RIOT

France, 2017, Animation/drame, 13 min, v.o. française, s.-t. anglai

Pourquoi y aller? Le réalisateur acadien André Roy nous amène au Québec après un vote de référendum avec Split. Virus Électronique, du réalisateur de Beresford, David Losier, nous débranche de la technologie. Les autres courts-métrages ne feront voir des guerres de territoires (Rodéo), un doute concernant la topographie d’un chantier (Peau-Rouge), la bataille qu’est la vie de nuit (Batailles), un accueil familial après une séparation (Florida-Montréal), une chronique de salon (May Day) et une émeute suite au meurtre d’un homme noir (Riot).

Cet après-midi, à 15h, à la salle 7 du Cineplex Dieppe :

LAISSEZ LES BONS TEMPS ROULER

Canada (Québec), 2017, Documentaire d'auteur, 7 min, v.o. française

MODIFIÉ

Canada (Acadie), 2017, Documentaire d'auteur, 87 min, v.o. anglaise/française, s.-t. français

Pourquoi y aller? Un documentaire sur l’Acadie en Louisiane, suivi d’un documentaire acadien sur les OGM (et pourquoi ils ne sont pas étiquetés au Canada et États-Unis) et le plaisir culinaire d’une fille et sa mère. C'est un regard sur l’identité de nos cousins, et de notre bouffe.

Ce soir, à 19h, à la salle 6 du Cineplex Dieppe :

CINQ ANS APRÈS LA GUERRE

France, 2017, Documentaire biographique/Animation, 16 min, v.o. française, s.-t. anglais

GARAGE DE SOIR

Canada (Québec), 2017, Comédie dramatique, 12 min, v.o. française, s.-t. anglais

AVANT LA FIN DE L'ÉTÉ

France / Suisse, 2017, Comédie dramatique, 80 min, v.o. farsi / française, s.-t. français

Pourquoi y aller? Il est toujours difficile de trouver sa place dans le monde. Encore plus lorsque ton père irakien est absent, mais que ta mère juive est omniprésente. Cinq ans après la guerre dresse ce portrait d’animation. On suit ce regard avec une comédie qui passe passe dans un garage entre deux frères sur une période de 12 mois; puis le film Avant la fin de l’été, où un dernier voyage à travers la France est de mise.

Ce soir, à 19h, à la salle 7 du Cineplex Dieppe :

HAPPY END

France / Autriche / Allemagne, 2017, Comédie dramatique, 107 min, v.o. française, s.-t. anglais

Pourquoi y aller? Ce film de l’Autriche concernant une famille bourgeoise européenne est a été une sélection officielle à Cannes 2017, mais est également le candidat du pays pour l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère 2018.

Ce soir, à 21h, à la salle 6 du Cineplex Dieppe :

LE SENS DE LA FÊTE

France, 2017, Comédie dramatique, 117 min, v.o. française, s.-t. anglais

Pourquoi y aller? On y verra un regard en coulisse d’un organisateur de fête professionnel qui organise un mariage dans un château du 17e siècle. Même s’il a tout fait pour que ça réussit, ça n’ira pas comme prévu.

Ce soir, à 21h, à la salle 7 du Cineplex Dieppe :

120 BATTEMENTS PAR MINUTE

France, 2017, Drame, 142 min, v.o. française, s.-t. anglais

Pourquoi y aller? C’est le Grand Prix de Cannes, le prix Fipresci et le Queer Palm. C’est le candidat de la France pour le Meilleur film en langue étrangère aux Oscars 2018. C’est un regard au début des années 1990 du SIDA et de Nathan, nouveau venu dans le groupe d’Act Up-Paris.

[krautjunker]

Landig Fleischwolf Pro-Star

Poetische Produktvorstellung Der eine Wolf hat einen schlechten RufEr frisst das Lamm mit Haar und Huf.Der andere Wolf hat einen guten RufEr frisst das Lamm mit Haar und Huf. ���Ein Gedicht mit Paradox, gleich zu Beginn?Mein Gott wo führt der Quatsch bloß wieder hin?“Ja wo führ ich euch hin? Ins Dickicht düsterer Geschichten?Ins krampfhaft reimetreue Dichten? Ein Helfer der besonderen Art sei…

[krautjunker]

Normandie: Gratinierte Austern à la Chandivert

Rezeptvorstellung Obwohl ich nur einmal als etwa 10jähriges Kind zum Urlaub an der französischen Atlantikküste war, beeindruckten mich Land und Küche bis heute. Abb.: Yport; Bildquelle: Roland Epple auf Unsplash Die Normandie ist nicht nur das Land, in dem Milch und Honig fließen, sie ist auch berühmt für Äpfel samt ihrer Verzauberung in Cidre und Calvados sowie natürlich Fisch und…

[krautjunker]

Knuspriger und zarter Schweinebauch Sous-Vide gegart und gegrillt

Rezeptvorstellung Nachbarn kann man sich oft kaum weniger aussuchen, als Verwandte, aber manchmal hat man auch Glück im Leben. Wie Oscar Wilde einmal bemerkte, ist das Leben nicht gerecht. Und für die meisten von uns ist das gut so. Aufgrund fortgesetzter Nachbarschaftshilfe bei Arbeiten in Haus und Hof stand ich gegenüber mehreren Nachbarn und einem Schäferhund, welche sich regelmäßig vor einer…