#Intimité intérieure
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Le lapin, série Chimères, par Linda Tuloup
#allure#animal#nature#Intimité intérieure#nude portrait#fine art nude#photographic nude#femme photographe#female photographers#autoportrait#selfportrait
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Sans titre, 2022
Série "Intimité"
Diptyque, impression sur papier 300g, format A3, papier mat
Dessin numérique, 10 exemplaires
#art print#french artist#dessin#maillot#beauty#corps humain#arts plastiques#couleurs#pastels#intérieur#espaces#living spaces#intimité
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Le 05 Novembre 2024
Aujourd’hui nous avons quitté Muktinath et cet hôtel vraiment supérieur. Belle décoration de la salle à manger ainsi que les chambres avec de grands lits , on avait des serviettes, un luxe . Juste une parenthèse . Il faut savoir aussi qu’il n’y a pas de chauffage , heureusement nos duvets font l’affaire avec une couverture supplémentaire …mais avant de reprendre notre chemin qui nous conduira à Lupra , nous sommes allés sur le lieu de pèlerinage des hindous , un lieu sacré où ils viennent se purifier le corps et l’esprit , ils sont très nombreux; pour y accéder , il faut gravir quatre cent marche . Certains d’entre eux se font porter par des chaises à porteur . Une fois arrivés , ils se déshabillent et rentrent dans une eau assez fraîche . Pour cela il y a deux bassins .Bien sûr ils gardent leur intimité ,ça crée beaucoup de mouvements , de cris de joie…. Hommes , femmes, jeunes adultes participent de concert à cette purification. Juste à quelques pas le monastère bouddhique que nous visitons contraste par le silence du lieu , peu de monde . Nous pouvons prendre des photos. Un bouddha par sa taille imposante domine à l’extérieur, face a la chaîne des Annapurnas . Après cette visite nous prenons un sentier qui nous fera passer par un col à 3900 mètres , un dénivelé de deux cents mètres , on a connu plus dure. Une fois passés, nous descendons sur Lupra , trois heures pour y arriver .En cours de trajet nous rencontrons un petit garçon derrière un grillage. C’est un orphelin de père qui travaille avec sa mère dans une exploitation de pommes. Nous lui donnons un peu d’argent et un snicker. Que faire d’autre?On découvre un petit village avec ses maisons encore une fois typiques et son monastère . Nous déjeunons sur place . De hautes falaises impressionnantes enserrent le lieu. C’est la fin de notre treck , une jeep nous attend pour rejoindre Jomsom . Cela nous évite de marcher sur la piste . De plus aucun intérêt. De toute façon , nous sommes légèrement épuisés pour ne pas dire plus . En un quart d’heure nous arrivons à notre hôtel et là, après la douche on essaye de récupérer en se mettant sous la couette. Pendant ce temps Ramji , s’occupe de réserver nos places d’avion pour Kathmandou. Nous prenons deux vols intérieurs , Pokora puis Katmandou . Vers 19 h nous dînons , ce sera le dernier repas avec Dépendra , il nous quitte demain . Nous lui remettrons une enveloppe pour le remercier d’avoir été un garçon adorable , toujours attentionné .On est un peu sur les rotules après ce trek, pas sûr qu’on aurait pu continuer plus longtemps mais ça valait le coup.
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2 juillet
dernier matin seule dans la maison, maman est en vacances demain. j'aurais du mettre me réveil à huit heures et profiter de chaque seconde. hier maman m'a dit que j'en avais assez profité non? oui, mais mes matins seule à la maison sont ce que j'ai eu de plus précieux, de plus sacré ces dix dernières années, et je les aime comme au premier jour, quand j'avais quatorze ans et que je séchais les cours pour rentrer. une vie entière ne suffirait pas pour profiter des matins tranquilles à la maison. cette nuit j'ai rêvé que je me réveillais dans la même chambre que n. et ses deux colocs, je dormais dans un lit superposé et un des deux colocs dormait au dessus de moi et quand il grimpait sur l'échelle tout le lit se mettait à trembler. on dormait à l'intérieur d'une espèce de grand sac de couchage relevé par dessus la tête pour protéger son intimité et je regardais par le trou du sac de couchage au dessus de ma tête et je me disais que malgré tout, il valait mieux ça que de rentrer à la maison. hier n. m'a écrit que si j'étais encore là dans un an on pourrait participer aux 48h neukölln et j'avais envie de lui répondre que oui je serais là parce que de toute façon je peux pas être ici. pas le choix. je lui ai dit i'm going batshit crazy here et elle m'a dit qu'elle était encore plus contente que je vienne alors. c'est la deuxième fois qu'elle me sauve la vie en un an. la première fois c'était de r. cette fois c'est de maman.
je suis retombée sur le post de l'article sur grey gardens et dans les commentaires tout le monde s'indignait de la lecture complètement erronée et romantisée du film par la journaliste et j'avais un peu honte de m'être laissée avoir par sa vision de l'histoire, parce que je l'ai vu ce film et il est terrifiant. la mère de little edie est un monstre qui veut pas que sa fille aille vivre sa vie à new york, little edie qui rêve d'amour et de devenir une star à broadway mais elle est prisonnière de sa mère dans leur manoir qui tombe en ruines, isolées du reste du monde. depuis que j'ai vu ce film mon pire cauchemar c'est de finir comme little edie et sa mère, même si on habite pas dans un manoir délabré et que maman n'est pas folle. parfois maman m'apparait comme un monstre auquel je dois échapper. le dimanche dans la forêt quand je l'entends derrière moi qui me rattrape parce qu'elle court et moi je marche, ça devient littéral. je suis remplie de colère contre elle. j'ai tellement de colère à l'intérieur de moi que ça me fait peur. je vois probablement que la pointe de l'iceberg en plus.
hier on a fait une séance de yoga à la maison avec a. et dès le début quand elle nous a fait faire des micro mouvements avec les pieds j'ai senti les larmes me monter aux yeux et je me suis dit oh putain le trauma, je l'avais oublié celui-là. enfin bof pas trop, mais ça faisait un moment qu'il s'était plus manifesté à travers le corps. j'ai pensé à la phrase your body is a library of pain, perfectly filed. j'ai senti que mon corps contenait un océan de douleur. je contiens un océan de douleur et de colère. c'est-à-dire une tempête. avec des vagues scélérates. mais c'est un océan intérieur comme dans voyage au centre de la terre, un océan souterrain dont rien ne parait à l'extérieur, sauf parfois des larmes, comme des gouttelettes d'eau de mer qui suinteraient à travers la croûte terrestre. à la fin a. a posé la paume de sa main chaude sur mon dos pour que je sente comment ma cage thoracique était plus grande d'un côté que de l'autre et j'ai de nouveau eu envie de pleurer. je lui ai dit que je voulais trouver un truc de thérapie par le mouvement à berlin mais j'ai trop peur d'exploser.
bon finalement c'est pas plus mal que ce soit la fin de mes journées seules à la maison parce que j'ai encore éclaté en sanglots au milieu de l'après-midi comme ça sans prévenir. je pleurais comme kate winslet, avec mes sanglots de désespérée. c'était théâtral et pathétique et j'ai du regarder un épisode de curb your enthusiasm en mangeant du chocolat pour me calmer parce que j'étais trop déprimée pour continuer à travailler. le TEMPS qu'il me vole depuis un an ce mec, c'est vertigineux, c'est criminel, je pourrais le poursuivre en justice, et ce serait même pas la première fois qu'il se retrouverait au tribunal. je me demande s'il a parlé de moi à son psy, par rapport à son complexe de connard, et si son psy lui a conseillé de me laisser tranquille pendant quelques temps, pour me laisser le temps de me sevrer et de guérir proprement. l'autre hypothèse, plus probable: il est trop occupé par la personne avec qui il discutait sur whatsapp l'autre jour pendant que je lui envoyais des passages de heart of a dog et je suis tout simplement passée au second plan.
hier a. m'a dit que je devais faire du core strengthening pour renforcer ma colonne vertébrale et développer mes abdos pour qu'ils aident à la soutenir. peut être que si je fais ça je me laisserai moins aplatir par les gens. j'ai toujours eu l'impression que mon maintien bancal était lié à mon estime de moi bancale. j'ai vu qu'il allait faire 33 degrés à berlin la semaine prochaine. j'ai peur de me retrouver clouée à l'appart étalée sur mon lit sans pouvoir bouger avec les jambes lourdes et la tête qui fourmille satané réchauffement climatique il va me foutre en l'air tous mes plans de réinvention de moi-même. peut être que dans un premier temps je pourrai me concentrer sur l'écriture. me concentrer dessus pleinement je veux dire. et puis je sortirai le soir. c'est bien aussi. c'est très bien même, vu que ça avance pas trop trop ces derniers temps.
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Scène 13 "Une femme mure sur la plage"
C’était Titouan qui attendait sur son vélo derrière le portail. Julie apparu sur la terrasse, de loin elle lui faisait
- Entre Titouan ! c’est ouvert, tu peux poser ton vélo dans le jardin ! Elle restait sur la terrasse vêtue de sa robe portefeuille bleu foncée, ses bras croisés sous la poitrine
Titouan marquait un temps d’arrêt en la découvrant avant de refermer le portail derrière lui et la rejoindre
- Viens Titouan ! tu as mis une chemise blanche, ça te va bien tu es beau ! Ajoutait Julie en le voyant se diriger vers elle
- Merci Julie ! vous êtes belle aussi, cette robe est très jolie elle vous va bien ! Répondait Titouan surpris de voir Julie dans cette petite robe qui dévoilait presque profondément le sillon de sa poitrine et ses jambes à mi-cuisses
Pour la première fois, il voyait Julie dans une tenue assez moulante qui mettait en valeur ses formes, sa poitrine paraissait plus volumineuse et ses jambes donnaient envie de découvrir ses cuisses. Elle avait mis des escarpins beiges clair, un sourire radieux illuminait son visage
- Merci mon prince c’est gentil ! Reprenait Julie en ajustant machinalement sa robe pour lui donner quelques centimètres de plus avant de lui tendre la main pour l’inviter à rentrer
Titouan montait les 3 marches qui menaient à la terrasse, mettait son sac sur son épaule avant de prendre la main accueillante de Julie
Il était rassuré de retrouver Julie telle qu’elle était en la quittant. Il craignait toujours que sa raison reprenne le dessus, qu’elle lui annonce qu’elle ne pouvait pas se permettre une relation avec un homme de son âge, ou une quelconque décision qu’il n’aurait pu contester. Depuis cette soirée à échanger des sms et leurs échanges réguliers, il avait du mal à réaliser ce qui lui arrivait, encore plus après cette journée à la plage, cette intimité partagée, ces caresses intimes il avait la sensation d’un rêve éveillé et se demandait ce qu’elle pouvait ressentir pour lui.
Avant de prendre la main tendue de Julie, Titouan sortait la bouteille de champagne de son sac en lui tendant le gâteau
- Je voulais pas venir les mains vides quand même ! C’est votre anniversaire
- Oh c’est gentil, ça me touche beaucoup. Entre Titouan
Elle prenait le gâteau d’une main et prenait celle de Titouan de l’autre en le précédent. Titouan se laissait entrainer derrière Julie, main dans la main il admirait Julie qui ondulait dans sa petite robe, ses fesses paraissant plus charnues et larges qu��en maillot. Il découvrait son intérieur, une grande pièce ouverte sur la terrasse et le jardin avec le salon et la cuisine derrière un muret séparant les 2 espaces. Au fond de la pièce, un escalier en bois blanc montait à l’étage, derrière un couloir avec probablement d’autres pièces au rez de chaussé. L’ensemble était coquet et chaleureux malgré la lumière de fin de journée provenant du jardin, un rayon de soleil traversait la pièce de part en part
En passant devant le canapé, Julie me lâcha la main en m’invitant à m’assoir pendant qu’elle se dirigeait vers la cuisine. Sur la table basse, elle avait préparé 2 flûtes de champagne et de quoi grignoter en buvant
Assieds toi mon prince ! Je vais mettre ta bouteille au frais. Ca nous en fera 2, j’en ai une dans le frigidaire, j’ai hâte de trinquer j’adore le champagne ! Disait-elle en traversant la pièce pour rejoindre la cuisine ouverte
Oui avec plaisir Julie ! Je la regardais se déplacer, la bouteille à la main et profitait d’une légère transparence de sa robe quand elle traversait le rayon de soleil qui inondait toute la partie cuisine
J’en profitais pour poser un petit galet en forme de coeur sur la table basse. Je l’avais trouvé sur la plage il y a quelques jours lorsque j’étais allé sur la plage des blockhaus. J’avais été pris de cours pour acheter un cadeau et l’idée que Julie garde précieusement ce galet me plaisait, comme un secret entre nous qui lui rappelait notre relation singulière.
Je la regardais se baisser devant le frigidaire, son postérieur tourné vers moi je ne pouvais m’empêcher de l’admirer comme si je le voyais pour la 1ère fois. Je profitais de cet instant furtif en découvrant sa robe glisser sur son fessier et voir sa cuisse se dévoiler
Elle se redressait, passant sa main sur sa hanche pour réajuster sa robe avant de revenir vers moi avec la bouteille de champagne
- Tu veux bien l’ouvrir Titouan, j’ai envie de fêter cette journée mémorable ! Elle me tendait la bouteille et s’asseyait sur le canapé à ma gauche
Je prenais la bouteille, elle était assise tout proche je pouvais sentir une odeur agréable et parfumée qui enveloppait notre espace, ses jambes serrées l’une contre l’autre laissaient remonter sa robe à mi-cuisses et son décolleté mettait en valeur sa poitrine pigeonnante formant un sillon encore plus large qu’avec son maillot. Elle replaçait soigneusement le pan de sa robe portefeuille avant de poser ses mains sur ses genoux, elle se tenait droite sans s’adosser assise sur le bord du canapé sa flûte à la main, impatiente d’être remplie.
Quelques secondes plus tard et un long pschittt de gaz, nous trinquions avec enthousiasme en nous souriant
- Joyeux anniversaire Julie, si j’avais su plus tôt que votre anniversaire était aujourd’hui, j’aurai aimé vous offrir un cadeau mais j’espère que ce petit galet symbolisera ces derniers jours et qu’il vous portera bonheur ! Ajoutais-je en prenant le galet qu’elle n’avait pas remarqué, lui tendant comme un bijou précieux pour le poser dans sa main
Elle regardait le galet attentivement en le caressant avec son pouce tout en le gardant dans sa main, elle semblait étonnée comme si elle ne revenait pas de sa forme en coeur
- Oh merci mon prince ! Tu es trop mignon c’est touchant ! Elle réagissait, surprise par ce cadeau qui n’avait comme valeur que notre relation secrète
Elle se penchait vers moi, posant sa main sur ma cuisse et tendant ses lèvres comme si elle m’invitait à les embrasser
- Il a l’air naturel, où l’as tu trouvé mon prince ? Demandait-elle en laissant sa main affectueusement sur ma cuisse tout en regardant à nouveau le galet
Je lui expliquais timidement que je l’avais trouvé le jour où j’avais été sur la plage des blockhaus pour m’aérer. J’étais sur cette plage quand elle m’avait envoyé pour la 1ère fois un sms pour me proposer de nous retrouver à la plage en fin de journée. Elle réfléchissait un court moment
- Ah oui ! Ce fameux jour où je t’ai fais passer pour mon fils à cause de ce type qui me collait ? Demandait-elle avec un air faussement embarrassé
Je me rappelais de tout dans les moindres détails et confirmais d’un signe de la tête avec un sourire amusé. Elle serrait son galet dans la main, hésitante avant de m’interroger sur ce que j’avais ressenti quand elle m’avait fait passer pour son fils.
Je sentais qu’elle avait envie de parle, de ce que je ressentais. Elle semblait curieuse et étonnée quand j’évoquais ce galet que j’avais ramassé en pensant à elle.
- Je ne m’y attendais pas, ça m’a fait bizarre de passer pour votre fils pour vous débarrasser de cet homme mais je comprend, c’était peut-être la meilleure chose à faire !
- Ca ne t’a pas trop vexé ? Elle prenait un air désolée en imaginant que ça aurait pu me contrarier
- Non Julie ! Ca m’a surpris sur le coup c’est vrai mais j’ai pris ça plutôt pour de la connivence et j’étais assez fier de vous servir d’alibi
Elle m’adressait un sourire bienveillant tout en caressant ma cuisse d’un geste plein de tendresse
- Et vous Julie qu’avez-vous ressenti ?
Elle prenait une gorgée de champagne en levant les yeux au ciel comme si elle se replongeait dans l’instant
- Et bien si tu veux savoir, je me suis dis que tu étais très conciliant et attentionné et que tu ferais un bon fils ! Reprenait t’elle après un moment, comme une pirouette et puis elle ajoutait plus sérieusement
- J’ai réalisé à ce moment que ta présence m’était précieuse et je me souviens aussi de ce détail quand je me suis arrêtée pour remettre ma tunique
- Quel détail Julie ?
- Ton expression quand j’ai réajusté mon maillot en replaçant ma poitrine, tu avais l’air de quelqu’un qui n’avait jamais vu une femme remettre ses seins en place. A ce moment j’ai compris que je te troublais même si je me demandais ce que tu pouvais trouver à une femme de mon âge mais depuis j’ai compris je crois
- C’est vrai Julie, je crois que vous m’avez troublé dès que je vous ai vu aller vous baigner le 1er jour
- Tu m’observais de loin ? Tu regardais mes fesses ? Ajoutait-elle naturellement comme si elle parlait avec quelqu’un d’intime
- Vous m’en voulez Julie ? Me contentais-je de répondre
- Si je t’en voulais je n’aurai pas continué à te voir Titouan mais je ne sais pas ce que je représente pour toi ? As-tu déjà eu une relation avec une femme mure ou c’est par curiosité ou peut-être un fantasme ?
Sa manière de parler aussi directement me déstabilisait, me renvoyant une image de moi que je n’aimais pas mais elle avait raison, notre échange était intime et sincère
- Non jamais Julie ! Je suis désolé si je vous ai paru incorrect mais je vous trouve belle, vous êtes douce et ça me trouble énormément. Je sais que ça peut vous paraitre idiot, même immature peut-être mais je vous me fascinez, je me sens bien en votre compagnie
- Tu ne réponds pas tout à fait ! Tu sais Titouan, je ne suis pas le genre de femme à avoir des aventures. Jusqu’à présent j’avais des croyances et des principes que je pensais solides même immuables mais depuis cet épisode sur la plage, je me sens perturbée par le regard que tu me renvois. J’avoue que c’est agréable même flatteur et en même temps j’ai eu du mal à imaginer que notre relation puisse devenir aussi intime, pourtant ces moments à la plage l’étaient
- Je vous ai choqué Julie ? Je sais que j’ai été au delà du raisonnable et dépassé votre « un peu » mais c’était difficile de résister et encore plus quand on s’est baigné nus. Je ne veux pas me vanter mais … ! J’hésitais à poursuivre ne voulant pas être maladroit en parlant de mon éjaculation rapide
- Je crois que je n’ai jamais autant excité, je ne pensais pas jouir aussi vite ! En disant ça je commençais à sentir l’effet que me faisait notre échange sur nos ressentis. Je n’avais pas l’habitude de parler aussi franchement et ouvertement de mes ressentis mais c’était peut-être la maturité et la différence avec les filles de mon âge
- Tu veux bien nous resservir du champagne mon prince ? Ca va peut être nous faire tourner la tête mais j’ai envie de profiter de ce moment et si ça peut te faire déculpabiliser j’étais aussi très excitée même si je sentais bien que tu avais besoin de te libérer depuis le temps que tu étais à l’étroit dans ton short
- Vous êtes merveilleuse Julie, vous me faites énormément d’effet je n’ai jamais été aussi troublé et sensible à une femme ! Je ressentais un soulagement, cet échange direct et l’effet du champagne commençait à me désinhiber
Je remplissais notre 2ème verre tout en repensant à ce moment qu’on évoquait, quand elle masturbait mon sexe contre ses fesses. Nnous étions intime mais je ressentais cette retenue érotique et sensuelle. Je découvrais pour la 1ère fois l’intimité avec une femme mure, une femme d’expérience qui sait donner du plaisir sans faix semblant, sans jeu ni calcul
- Tu sais Titouan, je ne me serai jamais cru capable de faire ça mais parfois le désir amène à se surprendre soi-même ! Concluait-elle en me remerciant avant d’entamer sa 2ème flûte de champagne
Je la regardais, son décolleté dévoilait le sillon profond de sa poitrine, sa robe marquait ses hanches, ses cuisses dévoilées, ses bras potelés et son visage plein de charme et de douceur, je sentais mon sexe réagir et se comprimer dans mon jean. Même si c’était moins visible qu’en short je ne m’inquiétais pas, je savais qu’elle devait s’en douter et ne s’en offusquerait pas. Je la regardais sans détour, on buvait silencieusement, le désir nous enveloppait, nos regards se croisaient, un sourire attendrissant sur ses lèvres me laissait comprendre son envie. Elle se bougeait sans changer de position, je me rendais compte moi aussi de ces mouvements que l’excitation me provoquait
Julie reposa sa flûte, elle s’avançait vers la table, sans rien dire enleva ses escarpins avant de replier ses jambes sur le canapé, laissant sa robe découvrir naturellement le haut de ses cuisses. En me regardant elle tendit le bras vers moi en disant
- Viens !
Sans répondre je posais mon verre à mon tour et attrapais sa main. Elle m’attirait vers elle en accompagnant ma tête dans le creux de son ventre. Je me laissais faire sans résistance et posait me posait sur ses cuisses contre son ventre douillet, laissant mes jambes repliées sur le bord du canapé
- Installe toi bien Titouan, tu peux poser les pieds sur le canapé ne t’inquiète pas si tu veux enlever tes chaussures aussi tu seras mieux ! Ajoutait-elle de sa voix douce
Je quittais à regret son ventre douillet juste le temps d’enlever mes chaussures et revenir me pelote dans ce nid douillet qu’elle m’offrait
- Tu es bien comme ça mon bébé ! Disait-elle en me regardant contre son ventre, commençant à caresser mes cheveux
- Oh oui Julie je suis trop bien ! Répondais-je en levant les yeux vers elle tout en passant mon bras autour de sa hanche. Elle ria légèrement en m’entendant en reprenant ses caresses sur mon crâne
Mes doigts pouvaient sentir la couture de sa culotte sous sa robe et les douces rondeurs de ses formes. Elle me parlait la tête penchée vers moi, chuchotant presque mais j’entendais sa voix qui me disait
- J’ai envie de rester comme ça un moment, de te regarder en caressant ton visage mon bébé, te sentir contre mon ventre
Je ne disais rien, je fermais les yeux en savourant ses caresses plus maternelles que sexuelles, ses doigts se faufilant dans mes cheveux. Je vivais l’instant, laissant ma main caresser sa hanche, sentant la douceur de sa robe qui couvrait son corps. Elle se pencha pour m’embrasser le crâne, je posais sentir sa poitrine venir se comprimer contre ma tête. Ma main la caressait au même rythme que la sienne, je sentais sa cuisse se découvrir au fur et à mesure de mes caresses
Je fermais les yeux, ses caresses se faisaient plus insistantes, plus appuyées, allant de mon crâne jusqu’à mon cou. Son index suivait l’intérieur de mon col de chemise finissant par se faufiler petit à petit dans l’ouverture. Sa main retrouvait son index pour venir caresser ma peau par l’ouverture de ma chemise, après quelques aller-retour, ses doigts se recroquevillaient sur le premier bouton fermé, cherchant à l’ouvrir pour descendre sur mon torse et caresser mon pectorau. Ses mains étaient douces, ses caresses lentes, progressives, et si sensuelles qu’elles me provoquaient des frissons faisant pointer mes tétons.
Ma main suivait le cadencent de ses caresses, posée sur sa hanche, s’allongeant jusqu’au galbe de sa fesse. Sa robe glissait sur sa peau au fur et mesure des passages entre sa hanche et sa fesse, mes caresses descendaient sur sa cuisse découverte, ma main se hasardait sur sa peau douce, tout comme la sienne à l’intérieur de ma chemise. Le bout de mes doigts s’insinuaient sous le tissus jusqu’à rencontrer l’élastique de sa lingerie. Mon doigt suivait la frontière jusqu’à sentir ses fesses couvertes par le fin tissus, se perdant sur l’arrière de ses cuisses pour longer sa culotte et remonter sur son autre fesse. Mes doigts dessinaient ce chemin de bout en bout, lentement, sensuellemment en même que les siens allant de mon torse à mon épaule
Elle déboutonnait un autre bouton pour glisser sa main jusqu’à mon ventre, remontant en massant mes pectoraux l’un après l’autre, écartant délicatement le tissus en polissant l’arrondi de mon épaule. Je gardais mes yeux fermés, je ne la voyais plus, je la sentais si proche, si fusionelle, aucun son ni paroles superflues ne venaient troubler ce moment d’intimité, on entendait distinctement le bruissement de nos caresses et le frottement de nos vêtements sur nos mains. On s’offrait ce mélange enivrant de tendresse révérencieuse et d’intimité retenue, chez elle, sur son canapé sans crainte d’être dérangés par quiconque. Nos caresses gardaient une réserve, pour ma part le respect de son âge et la découverte de sa maturité, pour elle, je devinais sa retenue pour ce que je représentais à ses yeux, un jeune homme ayant l’âge d’être son fils. Je ressentais l’harmonie de nos pensées, de nos caresses explorant les recoins encore inexplorés. Nous savourions ensemble l’érotisme de l’instant, comme si nous voulions d’un comme accord le faire durer
Je remontais sur sa hanche, sentant le bout de mon majeur glisser sous l’élastique de sa culotte, rejoins par mes doigts, ma main remontait sous sa culotte pour sentir sa peau, descendre sur sa fesse jusqu’à rencontrer le sillon de ses fesses. De sa main, elle écartait ma chemise, comme pour laisser plus d’espace à ses caresses qui parcouraient mon torse, allant jusqu’à mon aisselle où ses doigts s’attardaient. Mes doigts s’arrêtaient sur sa raie des fesses, la dessinant du bout des doigts jusqu’à cette petite grotte sombre qui se formait au bas de son sillon. Mes doigts palpaient avec curiosité et délicatesse cet endroit si intime où je sentais ses poils pubiens qui remontaient à l’intérieur de sa raie.
Elle se pencha sur moi, je sentais ses lèvres se poser sur ma tempe et venir s’ouvrirent dans le creux de mon oreille, je contractais mes épaules en savourant ses petits baisers qui s’interrompaient pour l’entendre à mon oreille
- Tu veux qu’on aille dans ma chambre mon Titouan ?
J’ouvrais les yeux en tournant mon regard vers elle, abasourdi comme je ne revenais pas de ce qu’elle me soufflait à l’oreille. Elle répétait tout bas en s’approchant de ma bouche
- J’ai envie qu’on aille dans ma chambre mon bébé ! Et déposait un baiser sur mes lèvres
J’étais circonspect et sans voix en l’entendant me répéter son envie, d’un air embrumé par nos caresses je répondais à son baiser à mon tour en disant
- Oui j’ai envie Julie, vous me faites vivre un vrai fantasme Julie ! Elle souriait en soupirant avant d’ajouter
- Je crois que tu m’as entrainé dans ce fantasme Titouan ! Se contentait-elle de rajouter en se redressant laissant sa main posée sur ma tempe. Mon coeur battait fort en l’entendant, je vivais des émotions plus que fortes ces derniers jours mais l’entendre me dire ça, me faisait littéralement chavirer !
Elle déplia ses jambes en prenant ma main qui restait collée à ses fesses, m’incitant à la suivre
- On prend le champagne avec nous ? Elle attrapait sa flûte au passage sans attendre ma réponse
Je prenais la mienne, lâchait sa main pour m’emparer de la bouteille avant qu’elle prenne mon bras en se dirigeant d’abord vers la terrasse. Elle s’arrêta au niveau de la baie en me tendant son verre
- Je vais fermer la baie vitrée quand même, personne ne vient mais on sait jamais
Je la regardais dans sa robe tout en remplissant sa flûte puis la mienne.
- A nous mon prince, à notre rencontre et ces moments de douceur, tu me dévergondes tu sais ! Enchainait-elle en levant sa flûte pour la faire tinter contre la mienne
- A nous Julie, à votre anniversaire et ces inoubliables moments en votre compagnie
- Peut-être que tu me tutoyer maintenant Titouan tu ne crois pas ? je me sentirai moins décalée par rapport à toi
- C’est comme vous … pardon ! comme tu préfères Julie, je risque de me mélanger mais je vais essayer
- Tu fais comme tu as envie Titouan, je trouve ça charmant aussi ce vouvoiement alors reste naturel
Nous restions sur le pas de la terrasse en buvant notre 3ème flûte, la bouteille était pratiquement vide. Nos regards se portaient alternativement sur l’extérieur et des oeillades en se souriant, chacun dans nos pensées on dégustait l’instant quand elle me posa la question naïvement
- Tu penses à quoi Titouan ?
Instantanément je répondais
- Je pense à ce moment présent et ces derniers jours où je vous connaissais pas encore, tout ce que vous représentez pour moi … arfff ! Tout ce que tu représentes pour moi ! Me reprenais-je, ayant du mal à la tutoyer
- Ne t’embêtes pas à me tutoyer si tu n’as pas l’habitude, ça viendra peut-être quand nous .. nous serons plus intimes ! Elle hésitait cherchant la manière de dire les choses mais j’avais compris le sens de ce qu’elle voulait dire
- D’accord Julie, vous avez raison ça viendra mais je me sens plus à l’aise en vous vouvoyant ne m’en voulez pas
- Ca ne me dérange pas Titouan je trouve ça troublant même pour tout te dire ! Elle me regardait en mimant une posture hautaine et se mettait à rire en voyant ma réaction
Je lui souriais sans rien répondre, voyant sa flûte presque vide, je finissais la bouteille en partageant le reste de champagne
- Oh je vais être pompette Titouan, une bouteille à 2 ça me tourne la tête mais tant pis je passe un moment délicieux mon prince et puis c’est mon anniversaire !
- Moi aussi je crois j’ai pas l’habitude de boire du champagne à cette heure mais c’est votre … ton anniversaire … Oh et puis zut ! j’abandonne le tutoiement, vous m’en voudrez pas ? moi aussi ça me trouble et encore plus que vous Julie
Elle me regardait d’un air amusé, ses yeux brillait je la sentais taquine, coquine même. Elle se collait à moi comme si elle me cherchait, je la sentais joueuse et presque autant excitée que moi. Elle baissait le regard en m’inspectant presque avant d’ajouter de but en blanc
- Mes fesses te font toujours autant d’effet j’ai l’impression ! Ses yeux restaient fixés sur mon jean, elle pouvait bien évidemment constater la bosse qui me compressait
- Comment avez-vous deviné Julie ! Je rentrais dans son jeu en confirmant d’un air penaud ce qu’elle me disait avec tant de légèreté
- Alors tu as toujours envie que je te montre ma chambre mon prince ? Sans attendre ma réponse, elle rentrait dans la maison en attendant que je passe pour refermer la baie vitrée
Je m’exécutais sans broncher, terriblement excité par cette complicité qui s’installait, je savais que le moment qui suivrait me laisserait des souvenirs qui resteraient pour toujours et que je sortirai grandi de cette soirée d’anniversaire chez Julie
Julie me prenait la main en se dirigeant vers les escaliers, nos flûtes étaient vides et nous avions déjà assez bu. Arrivée au pied de l’escalier elle s’arrêta un moment, je la sentais hésitante et sans dire plus elle se pencha passant ses mains sous sa robe en faisant glisser sa culotte jusqu’à ses chevilles et finir par la retirer devant moi. Je restais médusé, ravalant ma salive je la regardais
- Je crois que tu fantasmes beaucoup sur mes fesses non ?! Osait-elle dire avec sa culotte dans la main
- Oh oui Julie ! Enfin pas que vos fesses mais depuis le 1er jour sur la plage oui elles me font fantasmer
Elle me souriait d’un air conciliant et tendre comme si elle avait envie de découvrir mes fantasmes pour les réaliser
- Suis moi mon prince, ma chambre est là-haut ! Elle m’emboitait le pas commençant à monter les premières marches en attendant que je la suive
Après quelques marches, elle passa ses mains sur ses fesses et souleva sa robe sachant que j’étais à 2 marches derrière, elle m’offrait son fessier mature et charnu qui ondulait langoureusement en montant les escaliers jusqu'à sa chambre ...
A suivre ... (Scène 14 le 2 avril 2024 à 6h00)
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Store Marseille
Store enrouleur bambou naturel, store occultant en bambou extérieur intérieur Stores à rouleaux Marseillais, protection solaire intimité isolant contre la chaleur
LE STORE MARSEILLAIS
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Reverência, par Marat Safin
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Elle est vraiment sans filtre avec moi, et c'est ça que j'aime. Cette intimité par défaut, dès qu'on est ensemble. Pas besoin de l'organiser. C'est tout de suite là.
Je suis dans le car pour Mayence. Elle y est pour encore quatre mois, alors on essaie de se voir de temps en temps. Je le prends à Bordeaux et puis zou jusqu'à Mayence.
Elle n'a aucune tactique avec moi, c'est que de la vulnérabilité. Et moi pareil. Ça circule librement entre son intérieur et le mien.
Le car vient de Pamplone. A la gare routière, ça monte et ça descend. On se croise, on de frotte entre inconnu.es. Il y a à côté de moi une femme avec un sandwich triangle sur lequel c'est marqué les apports nutritionnels en espagnol.
Le truc fait Pamplone-Berlin normal. C'est un car de 52 places et ça fait un trajet des Aventuriers du Rail.
Le chauffeur quinqua écoute Skyrock. Je me dis que ça raconte quelque-chose sur lui. L'heure affichée en rouge n'a toujours rien à voir avec l'heure réelle, ni les heures, ni les minutes, même en reflet dans la vitre quand il fait noir, toujours rien à voir. C'est une heure laissée à la dérive, qui se donne du mal chaque minute pour rien.
Je lui raconterai ça, ça lui plaira. Mais avant, je me le note pour moi dans ma tête. Nourrir mon intimité avant de la lui proposer.
C'est chacun.e dans sa bulle, pourtant nos cuisses se touchent parfois. Aucune intimité. Extrême promiscuité.
Avec Elle, c'est l'inverse. La relation est à distance, et pourtant presque palpable. Je sais exactement son sourire quand elle reçoit mon message dont elle sait lequel de mes sourires il traduit.
Tout ce trajet pour retrouver une personne. Il y a pourtant tant de gens sur le trajet, mais on décide de ne pas nous montrer nos beautés.
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Écouter : l'art de se mettre en veilleuse...
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un. D’une certaine façon, c’est lui dire : « Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là. Je suis disponible à ta présence. Je me sens touché par ce que tu es, parce que tu dis. »
Écouter, c’est commencer par se taire. Avez-vous remarqué combien de tentatives d’échange ou de pseudo-dialogues sont remplis d’expressions du genre : « Ah oui, c’est comme moi ! » ou « Moi aussi, j’ai eu affaire à telle situation. » Cette pseudo-compréhension, qui s’approprie le dit de l’autre pour mieux le phagocyter, n’est qu’une occasion pour parler de soi, pour s’emparer du discours de l’autre et développer le sien.
Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser rejoindre et peut-être transformer par l’autre. C’est accepter qu’autrui entre dans notre intimité et mette en veilleuse nos pensées, nos ressentis, comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises, en sollicitant notre attention pour lui seul.
Écouter, c’est accepter. C’est laisser tomber ce qui nous occupe pour donner son temps à l’autre. L’écoute ouverte est semblable à une promenade avec un ami. On marche à son pas, proche mais sans gêner, on se laisse conduire par lui, on s’arrête à sa discrétion, on repart avec lui, on est là pour lui. Cela s’appelle cheminer en compagnie.
Écouter, ce n’est pas chercher à répondre à celui qui se cherche, se dit ou résonne devant nous. Il convient surtout de lui permettre de s’entendre, de se reconnaître, de se retrouver dans les errances ou le labyrinthe de ses pensées. C’est refuser de penser à sa place, de donner des conseils, et même de vouloir comprendre. C’est simplement entendre.
Écouter, c’est accueillir l’autre, le reconnaître tel qu’il se définit, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. Bien sûr, il y a différents niveaux d’écoute. L’écoute active sera celle qui permet à celui qui parle d’entendre ce qu’il dit. L’écoute miroir, la plus rare et donc la plus recherchée, sera inconditionnelle; elle permet de vider les trop-pleins d’amertume et de regrets. L’écoute résonance sera celle qui amplifie le dit de l’autre en restant ouvert et positif à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à celui qui s’exprime le temps et l’espace de trouver sa voie.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à se positionner silencieusement dans ce léger décalage entre ce qui est dit et ce qui est entendu.
Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son chemin pour s’en libérer ou continuer à la porter.
Apprendre à écouter dans cette liberté d’être, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos détresses, en retrouvant la part d’universel dans l’unicité de chacun.
Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence bienveillante. C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, dans notre corps, dans nos émotions. C’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie ardente. C’est devenir un poète de l’« humanitude », qui sent le cœur et voit l’âme des choses.
À celui qui sait écouter est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure du vivant, il commence à découvrir l’infini qui vit à la fois la richesse et l’originalité de l’autre. C’est alors qu’il entrevoit combien la rencontre est source d’être et non pas d’avoir.
Jacques Salomé
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Photo par Jameson Baldwin
#Jameson Baldwin#sur le vif#artists on tumblr#nude portrait#allure#photographic nude#intimité#Intimité intérieure
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Pour Lacan, un athée c’est quelqu’un qui se contredit à tout bout de champ.
Au «Dieu est mort» de Nietzsche, Lacan préfère la formule «Dieu est inconscient», qu’il considère comme l’expression de l’athéisme authentique, dans la mesure où la notion d’inconscient fait émerger une présence/absence, une faille intérieure, une fêlure intime, une béance interne au sujet, dans une formulation qui reste congruente à celle d'Augustin: «Dieu est l'intimité de mon intimité».
Par l’observation que cette intimité est en définitive une «extimité», Lacan signale qu'au plus intime de lui-même, l'homme découvre quelque chose qui lui est le plus extérieur, l’Autre lui-même, dans sa radicale altérité (puisque qu’il est un lieu et non un homme). Cette étrangeté intériorisée, ce savoir qui ne se dit pas, ce dire qui ne se sait pas, c’est ce qui fait naître les contradictions du sujet…
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Le monstre re·trouvera toujours sa forêt
L'identité est abstraite, tout le monde a besoin de représentations pour se comprendre. Le cinéma est aussi là pour ça : voir pour se voir. Il permet de construire, à travers les yeux d'autres, son propre regard. Tu y captes les dynamiques extérieures que reflètent les corps dans la société (origines, genre, âge, etc). Petit à petit, tu piges les privilèges des autres puis les tiens te sautent au visage. Tu apprends aussi où vont tes désirs et de quoi ils sont faits. Tu découvres qui tu es dans le regard des autres, en essayant de pas y conformer trop ton miroir intérieur. À toi maintenant d'en faire un usage réfléchi, de représenter les tiens et les tiennes.
Chez Park Chan-Wook, l'homosexualité est montrée comme échappatoire à la perversité masculine des riches dans Mademoiselle (2016). Les réalisateurs sud-coréens qui s'exportent évoquent souvent la lutte des classes par celle d'en bas. Romantisation de la pauvreté ou tuto ? En salle, devant Parasite (2019), il suffisait de voir qui rigolait pendant que les bourges en prenaient plein la gueule dans ce film humide (Bong Joo-ho prend la palme d'or à Cannes avec), pour savoir qui n'avait pas de résidence secondaire. Être pauvre ou instable, c'est déjà être à part. Dans Decision to Leave (2020), un flic déménage en pensant tout laisser derrière lui mais l'amour d'une suspecte étrangère le rattrape. La solitude face au sentiment amoureux dans ce quasi-road trip - où l'intrigue ne se passe jamais à un seul endroit/temporalité à la fois - met le spectateur dans une situation de rejet. Puis il y a toutes ces scènes de voyeurisme à la jumelle, avec l'excuse du travail, qui scelle l'amour des protagonistes. On ne sait pas vraiment à quel moment elle se sait regardée. Pourtant, c'est ce regard qui les lie, dans deux solitudes voulues qui se rejoignent. La honte se mêle à leurs désirs d'indépendance, honte de se trouver enfin, au mépris (adieu Jean-Luc) des conventions sociales et des parcours professionnels. Se sentir différent, c'est aussi la solitude tout court, l'impression d'être à part. Comme pour l'héroïne de Rien à Foutre (2020), à qui il manque l'ambition que voudrait lui imposer la logique patriarco-capitaliste. Pourtant l'étrangeté de ces héros apparait tard dans les âges de la vie. Pourquoi ? Surement parce que ces gens ont encore le droit à une intimité partagée hétéro-normée. Iels ont la possibilité d'imaginer et se créer un espace à deux ou plus qui reprend des topos binaires ; comme la séquence de drague alcoolisée qu'Exarchopoulos partage avec Egloff dans une esthétique comme éclairée frontalement avec un flash de portable empruntée par Marre et Lecoustre aux gonzos porn du début de notre siècle. Cette intimité est refusée à Marillier dans Grave (2016) où ses envies différentes (et sanglantes pour l'allégorie) l'ostracisent avant que ses parents lui expliquent. Les hétéros ne sont bons qu'à crever plein de souvenirs dégoulinants dont plus personne ne sait plus quoi faire. C'est au milieu de la maladie et des mensonges routiniers que le terrible Vortex (2021) de Noe prend vie. L'amour qui se prolonge est forcément un drame, Argento aurait dû laisser Lebrun remplir leur appartement parisien de gaz. Ils amassent des souvenirs à deux, le montage en split-screen ajoute à la réflexion de ce qu'il restera de leur vie commune. Et leur gamin junkie parait en comparaison bien moins chaotique que ses vieux. C'est lui qui est tatoué, père séparé, accro, bizarre en somme, pourtant il n'y a plus que lui pour faire les cartons. Stable en fait, ce héros caché et peu sûr de lui c'est nous, les monstres qui vont devoir prendre les choses en main car on a arrêté de rêver il y a longtemps.
Plus pailleté, Mandinco nous chante Kate Bush qui se planque dans la forêt. Comme la chanteuse, son héroïne s'y cache pour ne plus être stigmatisée et même pourchassée. Fétichisation des porteuses de chapeau ? On se demande toujours qui fuit et dans son Paradis Sale (2022), il n'y a que des femmes pour reproduire les rapports de force sociaux et corporels de notre bonne vieille planète bleue si lointaine. La civilisation s'est barrée ailleurs faire des maisons en béton effet drapé pour continuer d'exister. Dans ce western, les pointées-du-doigt sont les seules à mériter la caméra qui les suit dans un road-trip acidulé. Elles sont condamnées, excommuniées et vivent leur sexualité où l'expérience fait spiritualité. Tout boue. Et à tout âge : l'adolescence suintante d'une jeune fille confronte ses désirs au monde extérieur que lui montre sa mère. Kate s'en fout, elle veut baiser la mère et la fille et repartir. Les autres tableaux font des portraits qui en resteront là, sur le bord de la route de leurs haineuses banalités, enfermées et robotiques. Ne restera au final que la narration enchevêtrée dans les souvenirs de cette jeune adulte qui se branle sous le plancher. Essaie aussi de te procurer Amours & Métamorphoses (2014). Yariv y reprend les mythes d'Ovide autour du genre et de la sensualité. Tout y beau et tu veux déjà l'affiche de Brigade_Cynophile dans ton salon. Je ne me souviens pas qu'elle y parle de Lycaon, que Zeus transforme en loup mais les Twilight et compagnie font résonner encore dans nos cœurs d'inadaptés ces humains poilus bavant à la lune. Hurlements (1981) de Joe Dante est ressorti en 4k restaurée cet été. C'est l'histoire d'une journaliste qui fouille le traumatisme d'un viol vécu avec un loup-garou dans un sex-shop. Son enquête se poursuit dans la secte pro-sexe d'un psy, où se consomme quantifiablement le charnel en échappant un peu le modèle du couple nucléaire normalisé. La nature animale du désir est au centre de cette thérapie, avec plusieurs pistes de lecture. La figure du monstre se joue encore en dehors de la société et les effets spéciaux, prodigieux de l'époque et sans effet de montage, montrent la transformation sans pudeur. Comme le prouvent ces films, les corps vont alors être aussi déterminants pour le regard de la société, au-delà de la sexualité. Le cinéma sait aussi montrer les violences qui en découlent et donne des hypothèses cathartiques pour la dépasser. Avec Jackass 4.5 (2022), par exemple, on joue l'ambiguïté homo-érotique moins frontale où la diversité des enveloppes charnelles ne sont montrées que pour l'effet humoristique adolescent et peut-être au nom d'une diversité bafouée. Le harcèlement y est quasi-documentaire. Je vous conseille un très beau texte de Marguerin sur ce sujet qui redore le blason de Mickael Youn (Les Lois Fondamentales de la Biologie, 2017, page 240 dans Anthologie Douteuses chez Rotulux Press, 2021).
Pour s'éloigner encore de ces cases où on range les sexualités, dans un flou traumatique Robuste (2021) de Meyer, observe les corps qui ne rentrent pas dans les diktats contemporains. "On peut être difforme et beau quand même" dit le vieux "Georges" Depardieu à la jeune lutteuse/garde du corps Lukumuena en regardant des poissons-lanterne dans un aquarium de bourgeois. Plans serrés pour ne jamais vraiment voir leur gras. Leur monstruosité c'est que personne ne peut vraiment les aimer. Ils sont tout en antithèse dans leur rapport au monde comme avec celui-ci. Leur sexualité est montrée timidement car ce sont des amours à sens unique où on ne se dit rien. Relecture traumatique de la fan que la réalisatrice a aussi été, avec une scène gênante ; on y voit une femme éblouie par l'idée qu'elle se fait du héros, bien loin la réalité du vécu difficile du héros incompris, riche et borderline. Le poids de la société se sent aussi avec l'outing montré dans Tremblements (2019). C'est aux personnes concernées de laisser voir leur manière d'aimer et de se découvrir. Il a heureusement une relecture de l'Histoire dans le cinéma actuel. Le XIXe est montré avec sa culture queer censurée mais plus oubliée ou à demi-mot, avec First Cow (2019) ou Tabou (1999) par exemple. Ce ne sont pas des utopies, mais des souvenirs fiévreux qui donnent envie de les réapproprier. Et on peut aussi trouver son bonheur sans honte ni censure dans l'histoire du Cinéma avec Les Marguerites (1966) par exemple où un couple de femmes michtonne les riches et fait des bêtises avec la nourriture. Libérateur et beau. Par contre si t'as cru que j'allais parler du Rocky Horror, c'est micro-baisé !
L'autre coup, après le tournage d'un clip cheaposse, un type 6-7 me demande de définir le terme queer. Il a dit qu'il était en période de découverte et voulait ce terme pour lui alors qu'il se disait "normal", comme en opposition - ew - mais avait déjà embrasser un pote. Les queers sont normaux aussi. Iels n'ont juste pas choisis de se faire exclure par ce genre de discours essayant trop maladroitement de ne pas juger. Une fois encore, c'était mon ex-belle-mère qui m'avait demandé. Et s'était empressée de chercher sur google avant la fin de ma réponse, elle croyait pas que ça vienne d'une insulte. Être queer c'est être en minorité risible, se faire juger avec ou sans les mots alors qu'on essaie juste d'aimer (les autres et même avoir l'outrecuidance de se laisser un peu de kiff pour soi-même). Être queer c'est chercher une représentation au cinéma, même quand elle est censurée. C'est donc choisir, parfois sans le vouloir, le mauvais goût des masses comme refuge. Être queer c'est se trouver un espace pour les sien·ne·s là où les autres ne veulent pas regarder. Et puis souvent, les hétéros nous piquent nos endroits/mots quand ces lieux/termes deviennent instagramables, tant mieux : c'est le moment de se casser pour se retrouver un petit coin à nous. Aimer, ailleurs, encore.
Identités Queer / Monstruosités, zine carriola, octobre 2022
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Bien-Aimé(e) de Dieu , le Cœur de l' Homme a besoin d' Amour pour être véritablement épanoui ; nous avons Tous besoin d' être aimés et d' aimer . L' Amour est le véritable sens de l' Existence et de la Vie de tout être humain.
Dès notre plus tendre Enfance , l' Amour est indispensable à notre Bon Développement et à notre Bonne Croissance ; nous avons besoin de l' Affection de ceux qui nous entourent pour être Heureux et Grandir sereinement.
C' est dans l' Amour que l' Homme s' accomplit vraiment . Etre Aimé et Aimer , c' est quelque chose qui est indispensable à notre Survie et à notre Vie.
Nos semblables peuvent nous aimer , Mais le plus Grand Amour que nous puissions recevoir sur cette Terre des Vivants et au-delà , C' est l' Amour de notre Créateur , C' est l' Amour de Dieu , C' est l' Amour du Seigneur Jésus Christ de Nazareth.
Car, la plus Belle et Grande Histoire d' Amour qu' un Homme puisse vivre , c' est l' Histoire d' Amour avec son Dieu , c' est l' Idylle entre lui et le Seigneur Jésus Christ de Nazareth.
Oui , Bien-Aimé(e) , quel que soit tout ce que les Hommes peuvent appeler ou considérer comme de l' Amour sur cette Terre ; l' Amour de Dieu , le Créateur de tout ce qui existe , dépasse infiniment tout Cela : C' est l' Amour qui s' étend jusque dans l' Eternité , l' Amour Parfait , l' Amour qui ne faillit pas , l' Amour qui ne trompe jamais .
L' Amour de Jésus Christ est celui qui procure la Vie , la Paix , et la Joie Éternelles au Cœur de tout Homme qui s' approche du Seigneur et vient boire à la Source Intarissable de sa Divine Sainteté et de sa Sublime Bonté.
Au milieu des Tourments de ce Monde d' Ici-Bas , Jésus Christ est Celui qui apporte l' Apaisement , la Consolation , et le Réconfort , aux Âmes qui se confient en Lui et s' attachent à sa Merveilleuse Personne.
Chaque Jour , Jésus renouvelle ses Grâces , ses Faveurs , et ses Bienfaits dans la Vie de Tous ses Rachetés , de Tous ceux qui sont appelés de son Nom et partagent sa Précieuse Intimité.
Les Instants les plus Précieux sont ceux qu' on passe dans sa Sainte Présence ; À ses Pieds , on se ressource et on prend des Forces , afin de poursuivre , avec Lui , le Voyage vers le Ciel et la Félicité Éternelle.
Christ Jésus est le Tendre Ami , qui nous connaît mieux que tous ceux qui sont autour de nous , qui nous décharge de tous nos Lourds Fardeaux et nous donne du Repos , le Compagnon Fidèle qui connaît tous nos Besoins et pourvoit pour nous de tous ses Trésors , selon l' Immense Richesse de sa Générosité.
Le Seigneur sait Prendre Soin de Toutes ses Fragiles Brebis , et , dans ses Bras de Bon Berger , celles-ci trouvent l' Affection et la Sécurité qui viennent d' En Haut , d' auprès de son Trône de Grâce , de Miséricorde , et de Compassion.
En Vérité , Jésus ne se lasse point d' Aimer , de Chérir , de Chouchouter , de Bénir Tous ses Élus.
Il est la Magnificence que Tous les Saints adorent , et après laquelle Tous leurs Cœurs soupirent en tout Temps.
Car , sans Lui , nous ne savons pas exister et nous ne sommes rien ; sans Lui , la Vie n' a pas de Sens ; sans Lui , nous ne pouvons rien et nous ne comprenons rien , malgré notre Intelligence et nos Biens.
Son Amour Saint nous rend Sereins et , avec Lui , nous ne craignons plus nos Lendemains.
Il soutient Tous Ceux qui sont Faibles ,
Redresse ceux qui sont courbés ,
Redonne de l' Espoir à Tous les Désespérés de la Vie ,
Console Tous les Affligés ,
Et a Pitié de Tous les Malheureux et de Tous les Opprimés.
Ô que le Cœur du Seigneur Jésus est Grand !
Il y a , à l' Intérieur , une Place pour chaque Pécheur qui se repent.
Le Seigneur ne rejette aucun de Tous ceux qui viennent humblement à Lui.
Parce que son Désir est que Tous les Hommes soient Sauvés et parviennent à la Connaissance de la Vérité.
Ô quel Immense Amour , qui efface les Traces de nos Douleurs , qui guérit nos Blessures , qui nous délivre des Ténèbres de Satan , qui nous libère de la Condamnation du Péché , qui nous donne la Vie Éternelle !
Oui , Dieu est vraiment Amour !
Dans la Bible , il est ��crit Ceci :
10 Quand les montagnes s'éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s'éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l'Éternel, qui a compassion de toi.
[ ESAIE 54 , 10 ].
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7 Je publierai les grâces de l'Éternel, les louanges de l'Éternel, D'après tout ce que l'Éternel a fait pour nous; Je dirai sa grande bonté envers la maison d'Israël, Qu'il a traitée selon ses compassions et la richesse de son amour.
[ ESAIE 63 , 7 ].
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9 Dans toutes leurs détresses ils n'ont pas été sans secours, Et l'ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours.
[ ESAIE 63 , 9 ].
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3 De loin l'Éternel se montre à moi: Je t'aime d'un amour éternel; C'est pourquoi je te conserve ma bonté.
[ JÉRÉMIE 31 , 3 ].
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4 Je réparerai leur infidélité, J'aurai pour eux un amour sincère; Car ma colère s'est détournée d'eux.
[ OSÉE 14 , 4 ].
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17 L'Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve; Il fera de toi sa plus grande joie; Il gardera le silence dans son amour; Il aura pour toi des transports d'allégresse.
[ SOPHONIE 3 , 17 ].
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9 Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.
10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.
[ JEAN 15 , 9 - 10 ].
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8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
[ ROMAINS 5 , 8 ].
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3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!
4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,
5 nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté,
6 à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé.
7 En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce,
8 que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence,
9 nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même,
10 pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
11 En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté,
12 afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ.
[ ÉPHÉSIENS 1 , 3 - 12 ].
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4 Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,
5 nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés);
6 il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ,
7 afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ.
[ ÉPHÉSIENS 2 , 4 - 7 ].
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12 Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière,
13 qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour,
14 en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.
[ COLOSSIENS 1 , 12 - 14 ].
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3 Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous haïssant les uns les autres.
4 Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés,
5 il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit,
6 qu'il a répandu sur nous avec abondance par Jésus Christ notre Sauveur,
7 afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle.
[ TITE 3 , 3 - 7 ].
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1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu.
[ 1 JEAN 3 , 1 ].
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9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
[ 1 JEAN 4 , 9 - 10 ].
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16 Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
17 Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement.
18 La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour.
19 Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.
[ 1 JEAN 4 , 16 - 19 ].
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C' est sur les Ailes de ce Divin Amour que Tous les Chrétiens et Chrétiennes du Monde Entier prennent leur Envol vers le Royaume Céleste , à la Rencontre de l' Éternel Dieu qui leur a aménagé une Merveilleuse Place dans sa Demeure.
JÉSUS CHRIST REVIENT BIENTÔT !
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MERCI, POUR TOUT, JÉSUS CHRIST !
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Rideau en Macramé de Porte : Élégance et Fonctionnalité
Les rideaux en macramé de porte sont une excellente façon d'ajouter du style et de la fonctionnalité à votre intérieur. Ils permettent de délimiter les espaces tout en laissant passer la lumière et l'air. Voici quelques conseils pour choisir ou créer le rideau en macramé de porte parfait pour votre maison.
Avantages des Rideaux en Macramé de Porte
Décoration Bohème : Ajoutent une touche artisanale et naturelle à votre décor.
Polyvalence : Peuvent être utilisés dans les entrées, les placards ou comme séparateurs de pièce.
Aération : Permettent une bonne circulation de l'air tout en offrant une certaine intimité.
Comment Choisir le Bon Rideau
Matériaux : Optez pour des fils de coton de haute qualité pour une meilleure durabilité.
Design : Choisissez un motif qui complète votre style intérieur.
Dimensions : Mesurez soigneusement l'espace pour un ajustement parfait.
Créez votre Propre Rideau en Macramé
Pour les amateurs de DIY, créer votre propre rideau en macramé peut être une activité gratifiante. Utilisez des tutoriels et des kits pour débutants pour vous guider dans la réalisation.
Où Trouver des Rideaux en Macramé de Porte
Pour découvrir une variété de rideaux en macramé de porte et des kits DIY, visitez "passion-macrame.com". Vous y trouverez tout le nécessaire pour ajouter une touche élégante et artisanale à votre maison.
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"Top Villas and Tips for a Perfect Stay on the French Riviera"
La Côte d'Azur, aussi connue sous le nom de French Riviera, est un joyau étincelant de la Méditerranée, réputée pour ses plages magnifiques, son style de vie glamour et ses hébergements luxueux. Pour ceux qui planifient une escapade dans cette destination enchanteresse, trouver la villa parfaite est essentiel pour une expérience inoubliable. Voici quelques-unes des meilleures villas et des conseils pour garantir un séjour parfait sur la Côte d'Azur.
Les Meilleures Villas de la Côte d'Azur
Villa Ephrussi de Rothschild Située à Saint-Jean-Cap-Ferrat, cette villa historique offre des vues imprenables sur la Méditerranée. Avec ses jardins luxuriants et ses intérieurs opulents, elle offre un avant-goût du luxe aristocratique.
Villa Les Cèdres Également à Saint-Jean-Cap-Ferrat, la Villa Les Cèdres est connue pour ses magnifiques jardins botaniques et son charme historique. Cette propriété exquise offre intimité et élégance, idéale pour les voyageurs exigeants.
Villa Eilenroc Perchée sur le Cap d'Antibes, la Villa Eilenroc dispose de vastes jardins et d'une plage privée. Son architecture classique française et ses commodités luxueuses en font un choix de premier ordre pour un séjour somptueux.
Villa Mauresque Située à Saint-Raphaël, cette villa combine architecture mauresque et luxe moderne. Avec ses vues imprenables sur la mer et son accès direct à la plage, elle est idéale pour une retraite sereine et élégante.
Villa La Coste Au cœur de la Provence, la Villa La Coste allie design contemporain et beauté naturelle. Entourée de vignobles et d'installations artistiques, elle offre une escapade unique et paisible.
Conseils pour un Séjour Parfait
Réservez Tôt : La Côte d'Azur est une destination prisée, surtout en été. Pour garantir la villa de vos rêves, il est conseillé de réserver longtemps à l'avance.
Considérez l'Emplacement : La Riviera a de nombreux charmants villages et villes, chacun avec son propre attrait unique. Que vous préfériez l'ambiance animée de Nice ou l'élégance tranquille de Saint-Tropez, choisissez un emplacement qui correspond à vos préférences.
Explorez la Cuisine Locale : La Côte d'Azur est un paradis gastronomique. Ne manquez pas les spécialités locales comme la Bouillabaisse à Marseille ou la Socca à Nice. De nombreuses villas proposent des chefs privés qui peuvent préparer des repas gastronomiques avec des ingrédients frais et locaux.
Planifiez des Activités : Des excursions en yacht et la détente sur la plage à l'exploration des sites historiques et des musées d'art, il n'y a pas de pénurie d'activités sur la Riviera. Assurez-vous de planifier votre itinéraire pour profiter au maximum de votre séjour.
Adoptez le Style de Vie : La Côte d'Azur est synonyme de luxe et de détente. Prenez le temps de profiter du rythme plus lent, de siroter des vins locaux et d'admirer les vues imprenables.
Pour plus d'informations détaillées et pour explorer davantage de villas luxueuses, visitez voyagerfrance.fr/cote-dazur-villas.
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Lierre Artificiel à Prix Mini
Chez Le Lierre Artificiel, nous croyons que la décoration intérieure et extérieure ne devrait pas coûter une fortune. C'est pourquoi nous offrons du lierre artificiel à prix mini sans compromettre la qualité. Découvrez pourquoi notre lierre artificiel est le choix parfait pour une décoration esthétique et économique.
Avantages de Notre Lierre Artificiel à Prix Mini
Prix Abordables : Nous nous efforçons de proposer les prix les plus compétitifs du marché, rendant le lierre artificiel accessible à tous les budgets.
Qualité Exceptionnelle : Malgré nos prix mini, nous n'avons pas fait de compromis sur la qualité. Nos produits sont fabriqués avec des matériaux résistants et durables, conçus pour imiter parfaitement l'apparence du lierre naturel.
Facilité d'Installation : Nos lierres artificiels sont simples à installer, que ce soit sur des murs, des clôtures, des balustrades ou d'autres structures, permettant une transformation rapide et sans effort de vos espaces.
Aucun Entretien : Profitez de la beauté du lierre sans les tracas de l'entretien. Nos produits ne nécessitent ni arrosage, ni taille, ni soins spécifiques.
Durabilité : Nos lierres artificiels sont résistants aux UV et aux intempéries, garantissant une longue durée de vie et une conservation de leur apparence au fil du temps.
Nos Produits Vedettes
Treillis Extensibles à Prix Mini
Nos treillis extensibles sont parfaits pour créer des murs végétaux élégants à moindre coût. Ils s'adaptent facilement à différentes tailles d'espaces et ajoutent une touche de verdure luxuriante.
Guirlandes de Lierre Abordables
Les guirlandes de lierre artificielles sont polyvalentes et peuvent être utilisées de nombreuses manières : enroulées autour de balustrades, accrochées sur des murs ou suspendues au plafond. Elles offrent une décoration naturelle et élégante sans les contraintes des plantes réelles.
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