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#HistoireDeVie
dmhope · 2 years
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Chocolat - Chocolat #5 (on Wattpad) https://www.wattpad.com/1282031095-chocolat-5?utm_source=web&utm_medium=tumblr&utm_content=share_reading&wp_uname=TatooDM&wp_originator=9rC6y%2FroqR8OLCXf4J2S35Z8jexKtUU64pIkWfYEgqFIquFCUuwqOs%2FLRPXQqovXrse0Tecd6YkdHw2QohS4Ku8nxGI2tIjfWAZvPmJ4WnsZhEoUHi78tFCmqYIRp7bb Assise une dernière fois à la terrasse de son café préféré, Elina, décortique ses souvenirs d'avant, tout en attendant de voir ce que lui réserve l'après. Avant la loi du 20/80 avant le tri génétique. Elle se souvient de Gus, son ami, son amour, son âme sœur. Du café et de l'ambiance, tout en attendant d'être appelée... La queue devant le hangar de tri s'est formée et une rencontre improbable va changer le cours de son existence.
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chaquevie · 2 years
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Le bout d'une vie d'une collègue me fait penser au film la couleur des sentiments de Spielberg.
C'est l'heure du goûter à l'EHPAD, on est dans la salle à manger, table en bois, assise sur son fauteuil, une résidente chante à tue-tête. Je me dis que c'est son truc qu' elle a trouvé pour se sentir, se rassurer. Ma collègue une belle grand camerounaise se lève, me parle: j'habite très loin d'ici, ce sont les formateurs qui ont choisit de m'envoyer ici, j'ai déjà fait un stage près de chez moi, j'étais la seule femme de couleur. Un jour je voulais aller aux toilettes et une aide soignante en sortait, elle m'a dit "toi tu ne peux pas utiliser ces toilettes tu vas nous refiler tes microbes, utilisent celles avec les résidents." sachant qu'il y a un résident qui était porteur d'une infection urinaire.
Quelques jours sont passés, j'ai pris des pâtisseries pour tout le monde, je suis hypocondriaque je fais souvent des prises de sang, je l'ai prise au mot j'ai ramené le papier qui prouve que je n'ai rien à refiler comme microbes. Le jour même je lui ait montré mon papier, je l'ai allumé devant tout ses collègues en rapportant les faits. Elle s'est excusée, la direction s'est excusée, j'ai dit à la fameuse personne "un seul regard travers et ça finira à la police, je ne suis pas née ici mais je paye mes impôts"
Moi: non mais attends, on est en 2019!
C: c'était en 2018
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Emprunté à la Médiathèque de Guingamp [Livre coup de cœur ♥]
• Auteur : Eve Pourcel • Illustrateurs : Frédéric Rébéna ; Lucie Durbiano ; Jeanne Detallante ; Donatien Mary • Éditeur : Bayard Jeunesse • 312 Pages
Proposé sur les étagères du dispositif "facile à lire", « Les Formidables » est un livre accessible. Les histoires sont simples, fluides et ne dépassent pas les 1 à 2 pages (ce qui permet de vraiment le lire tranquillement.) De plus, la mise en page est agréable : les paragraphes sont espacés, les titres bien mis en avant et chaque histoire est accompagnée d'une illustration d'artistes représentant la personne.
Les Formidables est un livre merveilleux ! C'est un livre lumière qui remet du positif dans nos esprits, rappelant qu'on peut tous être le vecteur de quelque chose. Que les belles choses aussi éclosent ci et là à travers le temps et à travers le monde. C'est un livre qui rappelle l'humanité, la volonté, le potentiel. Qui rappelle que celui qui écoute l'appel de sa petite voix intérieure à accomplir se qui résonne profondément en lui, trouvera là sa mission de via, aka le sens de son existence.
L'écriture du texte se veut bienveillante et positive, sans en omettre pour autant les obstacles ! Ici, contrairement aux habitudes des médias, on s'attarde davantage sur le meilleur que sur le mauvais. Ce qui transcrit que oui la difficulté est bien présente quand on suit sa voie, que le chemin est parfois long, mais qu'à la fin tout fait sens et qu'on ne regrette rien.
Enfin et surtout, ce livre tient sa richesse dans la diversité qu'il permet : parmi ces histoires, il est question de personnes issues de tout continent, de tout âge, de toutes classes sociales, de toute religion... Une diversité telle qu'elle nous fait intégrer et conscientiser que chacun de nous est capable d'apporter sa lumière au monde ! Oui, même toi ♥
Ce livre est une véritable ode à l'espoir, à la positivité ♥
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parendeveloppement · 3 years
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Un peu de contexte : rencontre et vie de couple
Avant de devenir parents, il y a d'abord le couple... C'est donc parti pour les présentations !
Mon mec et moi nous sommes rencontrés au lycée. Nous n'étions pas dans la même classe en seconde, mais il se trouve que je lui ai tapé dans l’œil et qu'il partageait une option avec un garçon de ma classe. Ce garçon a donc servi d'intermédiaire et nous a permis de commencer à parler ensemble... ça a pris du temps, mais après de nombreuses pause du midi passées ensemble (avec un groupe de potes commun) et un mois de juin où il venait presque tous les jours me voir, j'ai fini par succomber à ses charmes (pour rappel : le mois de juin en seconde est relativement libre puisque le lycée et les profs étaient occupés avec les épreuves du BAC des premières et terminales). J'ajoute que c'était un vrai investissement pour lui de venir me voir car nous habitions à 20km l'un de l'autre (soit une bonne demi heure en mobylette ou 1h en vélo...).
Pour la petite histoire, j'étais en vadrouille pendant juillet et aout...Nous sommes donc "officiellement" sorti ensemble pendant 1 semaine avant que je m'absente pendant 2 mois... Je lui ai écris des lettres, nous échangions des sms (grâce à mon magnifique 3310, les vrais savent ^^) et nous appelions régulièrement. Cela dit, je n'en menais pas large à la rentrée car je n'avais pas spécialement annoncé cette nouvelle à mes copines, que je connaissais peu ses copains et que nous n'avions jamais encore été ensemble avec les autres au lycée...(Et il faut dire que j'avais eu quelques déconvenues avec des garçons qui "sortaient avec moi" mais m'ignoraient complètement en société...).
Je vous épargne toutes les anecdotes du lycée, même si certaines valent le détour ! Quoiqu'il en soit, nous avons emménagé ensemble vers 20 ans, dans une chambre étudiante. Nous rentrions chez nos parents respectifs le weekend, ce qui me permettait d'aller bosser à mon job étudiant mais également de laver notre linge et de ramener des tupperwares (toi même tu sais). Puis mon mec a commencé à travailler (ses études étant plus courtes que les miennes) et nous avons déménagé pour un logement un peu plus grand. Notre premier "vrai" chez nous. L'indépendance ! Au bout d'un certain temps, les inconvénients du logement et du secteur se sont fait sentir et nous avons à nouveau cherché à déménagé. Et nous sommes parti en colocation avec un autre couple d'ami.
C'est au moment de la colocation que mon désir d'enfant s'est fortement fait sentir. Pour plusieurs raisons, que j'ai déjà pu évoquer, le projet ne s'est pas concrétisé. D'abord le fait que l'on soit en colocation, ensuite le fait que je n'ai pas terminé mes études mais surtout parce que mon homme n'en voulait pas à ce moment là.
Je pense que c'est une des plus grosses crises que nous avons traversé. J'interprétais son absence d'envie d'enfants comme un manque d'amour. La communication a été difficile pendant quelques temps. Puis nous avons trouvé un compromis : j'arrêtais la pilule et il gérait la contraception.
Ce n'était pas fait dans l'objectif de lui mettre la pression. C'est juste que je gérais la contraception depuis le départ (et ça faisait à ce moment là 7 ou 8 ans que nous étions ensemble), que cela me pesait et que l'on s'est dit que c'était son tour de gérer. L'avantage étant que s'il souhaitait un enfant, il devenait acteur dans la démarche dès le départ en arrêtant la contraception. Bref, les tensions se sont apaisées, nous avons adopté un chat et j'ai patienté. Nous avions trouvé un nouvel équilibre.
Et puis nous nous sommes lancé dans un nouveau projet : l'achat d'une maison avec des travaux ! ce qui nous a occupé par intermittence pendant ces 6 dernières années...
Tout ce pavé, encore une fois, pour dire que nous avons eu, comme dans tous les couples je crois, des hauts et des bas. Et que jusqu'ici nous avons réussi à traversé les crises et à en ressortir plus soudés que jamais. Et j'espère que cette nouvelle aventure qu'est celle de concevoir un enfant ensemble aura le même effet !
Et vous ? Quelles expériences de votre vie amoureuse vous ont le plus marquées ?
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lescapsulesdecora · 5 years
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Eurostar
Dans ce terminal, six ans les séparent. L’une a le visage anxieux. Elle a l’esprit tourné vers ce rêve. Elle part. Débuter sa vie ailleurs. Objectifs précis. Tête de classe. Tout bien planifié. Millimétré. Elle s’en va. Laissant sur place ceux qu’elle aime. Recommencer. Gouter à une autre vie. À une autre ville. Apprendre. Enseigner. Dans le terminal, l’autre sourit. Assise pas si loin. Elle a plein d’envie. Plein d’espoir. Elle part. Respirer. S’entourer. Prendre le temps d’exister. Seule, ensemble.
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L’une est sereine. Elle sait que ces retrouvailles seront douces. Tant d’eau a coulé. Tant de choses ont changé. Voyager. Pour prendre le temps. Consciemment. Sans essayer de tout voir. En tentant de vivre chaque instant. L’autre avance vers l’inconnu. Vers l’aventure. Pressée de vivre, de découvrir. Cherchant la complétude. Fixée sur ce qu’il faut atteindre. Ce qu’il y a à accomplir. L’une ne reviendra pas. Etouffée des suites de ce bonheur sur commande. De ce voyage si occidental. L’autre naitra. Et renaitra. De ce voyage au présent. De ce voyage sans autre attente, Seulement vivre, Seulement se retrouver, Là où on s’était oubliée. 
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eliseshootthelife · 6 years
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#lifestory #histoiredevie #catandbird #dialoguedesourds #miscommunication #fatigue https://www.instagram.com/p/BtHAsAXjZ2G/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1385vug90ld23
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histoiresdevies · 4 years
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La Mère - Série Métro, Première
Paris, Ligne 4 du Métro, 06h52
Cette histoire, c’est celle de beaucoup d’autres femmes, celle des invisibles qui se fondent dans les sièges sales du métro. Toujours avec un sac, un panier, un cabas de Franprix souvent, de Carrefour parfois. Le sac n’est pas tout neuf, comme elle, il a servi plus d’une nuit. Il comporte d’autres sacs plastiques avec une myriade de choses, des petits riens. Des médicaments, une petite bouteille d’eau accidentée et à moitié vide, des documents dans des pochettes plastiques chipées aux enfants, des mouchoirs, un vêtement ou deux, le trésor de ceux qui n’ont rien. 
La Mère est digne, épuisée, mais digne. On dirait un Vermeer, avec son tissu sur la tête, soigneusement noué. On aurait presque l’impression qu’il pourrait tomber à tout moment et, en même temps, que cela est impensable. C’est peut-être là, le charme des choses que l’on pense fragiles. Elle serre, dans sa main gauche, un petit mouchoir tout fripé. Elle desserre la main, pour le faire tourner un peu, puis le froisse de nouveau. Elle a le regard un peu vide, le corps ankylosé, la peau noire, le vêtement coloré. Son visage est beau, ses cernes sont creusées, ses lèvres sont très sombres, surtout celle du bas, certainement tatouée. Elle a l’air un peu maigre, mais son pagne lui donne de la prestance, une seconde peau, une armure. En travers de son corps, une bandoulière au bout de laquelle flotte un petit sac noir en skaï. La lanière raye le grand châle épais qu’elle a jeté sur ses épaules.
La Mère sort d’une nuit de travail, elle a nettoyé des bureaux, des administrations, un hôpital, plusieurs ? Des yeux, elle balaye brièvement les lieux. Elle sonde les gens dans le wagon puis s’autorise à laisser tomber ses paupières, juste quelques instants. Mais ne vous y méprenez pas, la Mère ne dort pas, elle s’assouplit seulement, elle sait tout, elle voit tout. Même derrière le tissu de ses paupières, elle connaît l’endroit, elle le fréquente tous les jours.  
La Mère est un voyageur francilien assidu. Elle prend, chaque jour, plusieurs métros avec ses affaires, sa fatigue, son châle, ses pensées. Je vois qu’elle touche le lobe de son oreille. Ce lobe est percé à plusieurs endroit, déchiré à certains autres. Les cicatrices sont bien nettes et laissent paraître, au milieu de des chaires, des petits faisceau de vide. C’est certainement le poids des boucles d’oreilles, celles qu’elle porte sont assez imposantes. Elles pendent au bout d’un trou déjà bien éprouvé par le poids. Avec son épaisse chaîne autour du coup, c’est certainement, parmi ce qu’elle a, sur elle, qui a le plus de valeur. Je me dis que ces bijoux lui ont sûrement été offerts à son mariage. Il faudrait que j’arrête de la scruter autant même si c’est plus fort que moi. J’arrête. Je la regarde par intermittence. Ce qui est piégeux, c’est qu’elle ouvre les yeux de manière alternative, parfois à des moments très proches dans le temps. Je pense qu’elle sent mon regard. Je me tourne légèrement sur la gauche pour l’observer dans le reflet de la vitre
La Mère me regarde aussi. À son tour après tout ! Je sens son regard de mère, ceux qui sont appuyés. Elle toise avec bienveillance, mais elle toise quand même. Elle pense, un moment, au milieu de deux assouplissements. Elle regarde mes chaussures, et analyse de haut en bas. C’est efficace, méticuleux, plus organisé que moi. C’est un regard de mère. Une fois que c’est fait, c’est fait. Elle n’a sûrement plus rien à regarder.  Elle regarde les autres passagers, elle pense si fort qu’on l’entendrait presque dire “ah ! la jeunesse ! et tous ces jeunes ivrognes dépravés qui rentrent de soirée après avoir vomi des chips. vos parents ne vous ont-ils pas appris mieux que ça ?”. Elle a sûrement raison d’ailleurs. Peut-être qu’elle pense juste à un café, mais cette pensée a moins d’intérêt à raconter. Par accident, je lève les yeux en même temps qu’elle, elle me sourit, je lui souris, elle tourne lentement la tête vers la vitre, fouille dans sa petite sacoche. Je me demande comment est-ce-que l’on peut véritablement fouiller dans quelque chose d’aussi étique. Sa manière de faire me fait sourire. Elle se penche sur la droite, elle gratte avec le bras gauche au fond de sa besace en tournant les yeux sur la droite en ma direction. Elle a presque l’air de mépriser le contenu de cette sacoche. Elle s’agace un peu et expire un peu plus fort qu’à l’habitude. 
La Mère sort son petit bigo noir, elle l’éloigne de son visage. La tête en arrière, les épaules en retrait, elle fronce les sourcils et plisse les yeux. Sur son petit téléphone prépayé, elle regarde l’heure. Pour le déverrouiller c’est d’abord sur l’astérisque, en bas à gauche, puis l’option “déverrouiller” qu’elle active grâce au petit bouton, en haut à droite du clavier. Son téléphone, c’est ce dont elle se sert le plus dans le métro. Elle lit l’heure puis le repose sur son genou, dans sa main droite. Chaque fois, elle rabat ensuite son châle sur elle. Elle relit l’heure plusieurs fois, elle attend, reprend son téléphone, souffle puis chuchote, regarde de nouveau, le repose sur son genoux, le reprend encore, rabat son châle. Toujours le même geste, la même énergie. Je me demande ce qu’elle attend. Elle n’a pas l’air surprise de voir que l’heure n’a pas beaucoup changé entre temps. 
La Mère appelle quelqu’un, il est huit heures passées. Le métro marque l’arrêt, à la station, les portes restent ouvertes quelques minutes. J’entends la tonalité de son téléphone puis une petite voix qui répond. La Mère ne parle pas ma langue mais cet appel me semble familier. J’entends à peine la petite voix mais je reconnais du français. Je pense que c’est sa fille. La Mère confirme plus qu’elle converse, elle interrompt, demande ce qu’il faut demander. Quelques mots suffisent pour savoir ce qu’elle veut savoir, pas le reste. Je tends l’oreille. J’entends sa fille dire qu’elle a “posé le petit déjeuner pour les petits”. La Mère acquiesce d’un mouvement de tête vers le haut. J’imagine qu’elle vérifie que les enfants sont bien réveillés, certainement pour aller à l’école. J’ai l’impression de voir ma propre mère, soucieuse de savoir, quand elle n’est pas là, si son omniprésence à la maison ne manque pas trop, si les opérations tournent bien. Après tout, rien d’original. C’est un acte normal pour les gens normaux. Pas pour ceux qui, comme moi, viennent de passer la journée entière, puis la nuit, dehors.
La Mère est toujours présente. Là sans être là, elle dort sans dormir. Elle sait sans savoir, lire, écrire ou parler. Compter ? Elle sait, ça. Elle fait partie du métro et en même temps elle a quelque chose de si particulier, la Mère. Elle a son histoire, le poids de sa vie, mais elle le porte mieux que moi, mieux que nous. Elle a dans les yeux, ce petit quelque chose qu’on ne sait pas, qu’elle ne dit pas, qu’elle pense pourtant très fort mais que l’on ne peut imaginer. Dans sa main, c’est plus que ce petit mouchoir qu’elle sert pour rester éveillée. Sur son téléphone, c’est plus que l’heure qu’elle regarde. Autour de son cou et à ses oreilles, ce sont plus que des bijoux qu’elle porte. Elle me rassure et m’impressionne en même temps. La Mère, je la croise souvent dans le métro et pourtant, à chaque fois, je la regarde. J’ai envie d’imaginer ce qu’elle pense, ce qu’elle me dirait si on parlait. Je lui parle parfois, pour lui indiquer son chemin. C’est rare, elle sait tout, la Mère. J’aime bien lui sourire, être là, pas loin. La regarder faire ses affaires, ces petites choses qu’elles font toutes. Ce qui m’intéresse c’est les aspérités de chacune d’entre elles. 
La Mère se redresse un peu et je prends mon téléphone pour écrire quelques idées, rassembler un maximum d’informations, des mots, des détails, je relève les yeux, regarde ce qu’il y a dans son sac, je liste tout. Je ressens une urgence, il faut que je gribouille quelque chose pour écrire sur elle ensuite. Je suis fatigué et lent, mon téléphone n’a plus beaucoup de batterie, je veux tout de même avoir du matériel, des choses à dire, tout ce que j’ai vu. J’écris avec des tirets, plus rapide. Je fais une longue liste, la voix du métro annonce “Gare du Nord”, je réalise que je descends à la prochaine station. J’accélère. 
Les portes se referment derrière cette sirène horrible. Je pense, à ce moment, que cette sirène est sûrement stridente pour réveiller la Mère, à chaque station. J’écris ça. Je cherche quelque chose d’intelligent à dire dessus. Je me perds. Je relève les yeux pour prendre plus d’informations, sur ses affaires, son visage, ses mains peintes de henné très noir. Je n’ai pas parlé de ses mains. Trop tard, la Mère n’est plus là. Elle est sortie, partie se noyer dans la mer de mères, happée par les vagues. 
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redamanita-blog · 7 years
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Party girl life, chapitre premier
Par où on commence?..
Peut être par comment j'en suis arrivée là? Peut être par le premier jour.
Commençons par le premier jour. Par mon premier client. J’ai mentis, c'est le deuxième jour enfaite(fail!!!!). La veille, un vendredi, je n'ai eu aucun client. Mais j'ai eu un aperçut de comment ça se passait. Du coup aujourd'hui, je suis un peu moins stressée.
J'ai des escarpins noirs, ce qui me fait bizarre parce que ça fait un an que je n'ai pas porté de talons, j'étais pas très douée de base avec ça de toute façon. J'ai très peu de maquillage. ça fait aussi longtemps que je n'en porte plus(traveller life, tmtc).On rentre dans un des salons privés, il y a 4 hommes assis sur le canapé. Tous asiatiques, bien habillés, séduisants. 3 d'entres eux choisissent des filles. On ressort. 5min plus tard, on nous demande de revenir.Je souris en rentrant dans la room. Je suis de bonne humeur. Le dernier homme me regarde et me fait signe de venir. Il m'a choisit. C'est mon premier client.(Yayyyyy)(Money money!!)
Il s'appelle Atsuo(j'ai changé son prénom au cas où et celui là signifie époux fidèle(ce qui lui va très bien vous comprendrez pourquoi)), il est japonais/australien, 40ans. Il fait beaucoup plus jeune. Il est beau, charismatique, etc.. Vous voyez le topo je vous fais pas un dessin.
Il me demande depuis combien de temps je travaille ici et je lui avoue que c'est mon deuxième soir et qu'il est mon premier client. Je me sens plutôt à l'aise mais je ne sais pas trop comment ça va se passer. Je sais que ça peut éventuellement être compliqué mais Atsuo est gentil et il m'explique 2/3 trucs. 
(BREAK)C'est étrange pour moi d'écrire ces lignes maintenant. Cette rencontre a eu lieu il y a plusieurs mois et beaucoup de choses ce sont passés entre temps. J'ai souvent revu Atsuo et pour dire les choses simplement, ça ne s'est pas passé comme je l'avais prévu(comme souvent enfaite). 
Bref, à ce moment là, en juillet 2017 je me sens bien. Il est intelligent, il voyage beaucoup, il est gentil, charmant, souriant, easy going. On boit de l'alcool, beaucoup. Je fume des cigarettes, beaucoup. On se câline et on finit par s'embrasser, beaucoup. Ma robe n'est pas moulante et a un dos nu, il passe ses mains dedans, touche ma poitrine et mon ventre, mon dos. Embrasse mon cou, mes épaules. J'ai envie de lui mais j'ai peur. Mon job n'est pas de coucher avec les clients. Je refuse de me laisser aller, on est des adultes(surtout lui) capable de se contrôler. Si je couche avec un client dès le départ ce sera clairement la fin des haricots, faut pas non plus déconner. Il me demande mon numéro de téléphone. No way. Je vois clairement qu'il n'a pas l'habitude d'entendre non. Je kiff. En même temps je me sens un peu mal, je vois qu'il est déçu et je n'aime pas décevoir les gens. Je suis comme ça. Mais il faut que je sois forte(I can do it!), je vais en avoir plein d'autres des clients après celui là, on va peut être pas tous leur donner mon phone number non plus. 
Pendant une demi heure il s'en va, il a une fête prévu quelque part mais il promet de revenir et me demande de l'attendre. Ses amis s'occupe de moi, m'offrent des cigarettes, parle un peu avec moi. Tom(j'ai aussi changé son prénom) me montre des messages de Atsuo disant qu'il revient bientôt. Il arrive finalement et on continue de faire la fête. Je suis contente. Le courant passe bien entre nous.
(BREAK) Et c'est à ce moment là, que j'ai envie de me mettre une droite et de me secouer comme jamais. Qu'est ce qu'on peut être naïf des fois, s'en est même drôle. Juste pour info meuf, le mec paye des nanas pour passer la soirée avec lui. Si tu crois que ce qu'il fait avec toi il ne l'a fait avec personne d'autre avant, je peux plus rien pour toi. Oh pardon, tu as vraiment cru que tu étais unique?! *drop the mic* I'm out bitch.
Quand il est 4:30, mon client me redemande si je suis sûre que je ne veux pas lui donner mon numéro. Je suis bourrée mais toujours sûre de ça, t’inquiètes. Je lui dit non, et il me dit que la soirée est fini mais qu'il espère me recroiser à l'occasion. Je m'en vais contente mais un peu triste. (T'inquiètes pas tu auras d'autres raison d'être triste plus tard. Saloperie de robe dos nu) Enfin bref, ça c'était la première soirée de ma vie de party girl. Y'en a eu plein d'autres après. J'ai rencontré plein de gens de partout. Des gens bien, moins bien, des hommes et des femmes de tous âges.J'ai eu des coups durs et d'autres moments où je me sentais comme la reine du monde(ça dur jamais hyper longtemps mais c’est sympa)
En tout cas je vous promet qu’on ne s’ennuie pas.(DRAMAAAAAA)
See you next time
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dmhope · 2 years
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Chocolat #1 (on Wattpad)
https://www.wattpad.com/1213670399-chocolat-1
Assise à la terrasse de son café préféré, Elina, décortique ses souvenirs d'avant tout en attendant de voir ce que lui réserve l'après. Elle se souvient de Gus, son ami, son amour, son âme sœur. Du café et de l'ambiance tout en attendant d'être appelée…
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lemagdalexia-blog · 7 years
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Chronique#43 de Miss you de Kate Eberlen
Chronique#43 de Miss you de Kate Eberlen
Hello mes lous,
Je vous présente ma seconde chronique du jour. Il s’agit du roman “Miss you” de Kate Eberlen que j’ai pu découvrir grâce au service Netgalley.
Dernier article: Chronique de l’interphone ne fonctionne toujours pas
Informations sur le livre
Titre: Miss you
Auteur: Kate Eberlen
Editeur: Nil éditions
Genre: romance
Format: papier et numérique
Nbre de pages: 464
Prix: 15,69(papier)…
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anorak-sic-blog · 8 years
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Histoire de colère
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Chaque matins je me réveille avec une colère sourde et tenace. Je la sens au plus profond de mes entrailles. Chacun de mes pas est empreint d'elle, de cette rage dévastatrice qui pourrait brûler l'asphalte et qui si je la libérais emporterait tout sur son passage. 
Je suis en colère contre tout, contre la famille, contre le monde entier du matin au soir et dans mes nuits d'insomnies. Elle hurle, elle gronde cette colère qui laisse un goût âcre dans ma bouche. Elle rugit de toutes ses forces sans que jamais je ne puisses comprendre à quoi elle est liée.
 Aujourd'hui je n'arrive même plus à savoir quand est ce que j'ai commencé à être en colère. Comme-ci j'étais naît ainsi, comme-ci dès le départ j'avais été remplie de colère contre l'univers. Peut être est-ce cela, peut être mon premier cri n'a pas été un cri de vie mais un cri de colère et de rage. Et le pire c'est que personne n'arrive à éteindre cet incendie. 
Alors parfois j'aurai envie de leur hurler à tous « je vous emmerde ». Parce que c'est vrai, je les emmerde tous avec leurs petites routines et leurs faux espoirs. Je les emmerde ces adultes remplis de venins acerbes et belliqueux. J'emmerde ces travailleuses et ces travailleurs qui en oublient leurs enfants. J'emmerde ceux qui trompent, qui mentent, qui tuent, qui violent, qui fracassent des existences et qui promettent sans jamais respecter leurs foutues promesses. J'emmerde ce monde en somme, ceux qui pensent que personne n'est assez dure avec ma génération alors que mes amis se pendent au bout de cordes pour oublier leurs souffrances. J'emmerde ceux qui ont décidé de cesser de réfléchir et de devenir des moutons courbant l'échine et acceptant tout. Et dans ce cri de rage souvent je voudrais écraser ce monde, être Camille dans Horace disant « voir le dernier Romain à son dernier soupir moi même en être la cause et mourir de plaisir ».
 Je rêve que mon souffle détruise tout sur son passage permettant ainsi d'éradiquer cette fausseté et tout ce mensonge. C'est la colère au fond de moi qui parle. Cette haine dévastatrice de cette société qui nous transforme en clone un à un. Je suis en colère contre l'école, les institutions tout ce qui a été créé par la main de l’homme voulant formater le peuple. Je voudrais démolir cette école qui n'admet qu'une façon de penser, qui exècre ceux qui ne rentrent pas dans ses petites cases bien établie. Cette école qui trouve plus simple de mettre de côté plutôt que de tendre la main. Je les hais ces institutions qui forment aux mensonges et à la trahison. Je déteste ce conditionnement dans lequel on nous jette depuis notre enfance, ces fausses libertés qu'on nous laisse miroiter pour être sure de nous embrigader. On nous détermine parce qu'enfant on est malléable « tu seras tel ou tel parce que tu es nul en ci ou en ça ». Et  si c'était faux ? Et si j'étais autre malgré ma pseudo nullité ? Et si j'avais le choix réel et si je pouvais être qui je veux comme je le veux ? 
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tcrouzet · 5 years
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#repost from @histoiredevies À la mort de son père, l’auteur hérite d’une lettre qu’il n’ose ouvrir par peur de ce qu’il pourrait y lire. Comme pour exorciser le souvenir de cet homme profondément violent - qui pourtant contiendra tant bien que mal cette violence toute sa vie, Thierry Crouzet met des mots sur la guerre d’Algérie qui transforma son père à jamais : il y deviendra « Jim », un tueur, un vrai. Les récits ne changent pas le passé mais ils permettent parfois de l’appréhender de manière différente : ils permettent de comprendre. Et peut-être d’ouvrir la lettre... Le texte habilement rythmé se lâche difficilement avant son dénouement. Percutant. #recit #monpere #guerredalgerie #thierrycrouzet #coupdecoeurlitteraire #heritage #transmission #histoiredeviesetderacines https://ift.tt/2N84xBJ
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fcleadership · 2 years
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Vous êtes cadre, dirigeant d'entreprise ou bien vous occupez simplement un poste de responsabilité, vous êtes simplement un professionnel ? " Insomnie et stress constant. Ce sont les deux mots qui décrivent exactement ce que je vis actuellement au quotidien. " Vous vous retrouvez peut-être dans ces dires de ce cadre que l'on a interrogé ? Vous voulez vous reconvertir dans un autre domaine que vous jugez moins stressant? Eh bien! Je suis désolé de vous dire cela, mais ça ne changera en rien votre situation. Si vous êtes stressé maintenant, vous allez rester stressé dans votre nouveau travail. En fait, le stress est une émotion normale ! Les problèmes surviennent lorsque vous n'arrivez pas à le gérer efficacement! Parce que des éléments subtiles venant de votre subconscient vous bloquent. Je m'appelle Fadler et je fais en sorte que les dirigeants, cadres et professionnels qui souhaitent avoir une vie inspirante, plus équilibrée, à être plus productifs, performants au travail, à augmenter leur vitalité et à passer plus de temps avec leur famille. Fort de mes 15 années d'expérience en tant qu' accompagnant de l’humain, coach facilitateur de changement, j'ai fait une formation gratuite que vous pouvez voir en cliquant sur ce lien : https://ti.fcelestin.com/demarrez-une-nouvelle-vie Titre de la formation : Comment surmonter vos inquiétudes liées à votre reconversion professionnelle? FAITES SIMPLE, AGISSEZ MAINTENANT ! Ma joie est dans votre réussite. Alors, à très vite #carrière #livre #leadershipcroissance #croissance #vieintentionnelle #leadership #transformation #changement #change #coaching #leader #développementpersonnel #croissancepersonnelle #histoirepersonnelle #histoiredevie #liberté #êtresoi #confianceensoi #développementdesoi #succès #business #change #changement #saison #succès #relation #podcast #formation https://www.instagram.com/p/CiQDMRatt8-/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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eliseshootthelife · 6 years
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