#Faits et Documents
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lounesdarbois · 10 months ago
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Compte de la 1ère influençeuse noire patriote américaine. Plus d'1 million de vues grâce à deux sources. D'abord l'enquête de F&D. Puis les dossiers de Mar-a-Lago détenus par Trump. Cette Candace Owens est soutien de Trump depuis plusieurs années et est demeurée solide lors du grand test de l'affaire Floyd/BLM de l'été 2021. C'est toujours par les actes en période de crise que l'on reconnaît qui est qui. Quant aux soupçons sur le "couple présidentiel" ils vont beaucoup plus loin que ce que l'on peut en dire. Aucun de ces deux-là n'est vraiment celui qu'il dit être.
Ce qui compte pour nous c'est l'intérêt supérieur du pays, libérer le pays de la tyrannie des canailles décrites par les Drumont, Bernanos, Morand, Céline, Coston, Ratier, nos repères, nos boussoles et principes directeurs dans les brouillards actuels. Relire ces grands anciens là nous mettra tous d'accord et nous fera voir plus loin.
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postec · 2 years ago
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sabinerondissime · 4 months ago
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Le mariage est passé et la pression qui l'entourait aussi. Me voilà avec un nouveau nom et pas mal de paperasse à faire. Cette journée de samedi 07 septembre restera dans ma mémoire. Même si mon mariage était petit, il était à mon image. Pourtant, je n'y suis pas pour grand chose, ce sont mes enfants et en particulier ma belle-fille et ma fille qui se sont occupées de tout. Ma fille m'a coiffé et elle m'a rendu plus jolie et plus sûre de moi dans ma robe champêtre. Mon mari quand à lui, était tellement paniqué à l'idée de ne pas porter de veste sur sa chemise, qu'il est allé en acheté une 1 heure avant la cérémonie. Il a aussi prit une autre chemise, celle que nous avions choisit étant trop cool pour être porté avec une veste de costume. Nous avons rejoins nos invités sur le parking de la mairie et tous mon complimenté sur ma robe, pourtant simple et peu cher (acheté sur Temu, c'est dire ! ) mais qui m'allait à ravir et me correspondait tout à fait. Nous avions demandé aux invités de ne pas s'habiller exprès mais les témoins étaient magnifiques. Mes fils en chemise rose pale et nœud papillon bleu et ma fille et ma belle-fille en robe longue rose. Avant que la cérémonie ne commence, je me suis renseignée sur un point avec l'adjointe au maire qui me regarde et me dit : Mais ce n'est pas vous la mariée ? ... Pour elle, une mariée doit forcément porter une robe blanche et être âgée de moins de 50 ans, je présume. Ensuite, elle s'est trompée dans le prénom du mariée et elle n'a pas vu que les 4 témoins n'ont pas tous signés sur les documents. Mais elle nous a fait une belle photo avec mes 12 invités alors, je lui pardonne ! Nous sommes allés boire un café et faire des photos avant d'aller au restaurant à midi. Les enfants avaient préparé une voiture ballait, celle qui ferme le cortège, avec des plumeaux colorés sur les rétroviseurs et un déambulateur gonflable sur le coffre ! Après un délicieux déjeuner, nous étions tous invités chez mon fils et ma belle-fille pour manger les gâteaux préparé par ma belle-fille. Mon mari a fait duré le plaisir en passant en voiture dans le centre ville, tout en klaxonnant. Les autres ont suivit. Un petit cortège mais un cortège bruyant tout de même . Chez mes enfants, le salon avait été merveilleusement décoré, dans les tons rose et or. Il y avait des ballons partout, une table avec des gâteaux dont une pavlova en forme de cœur, un livre d'Or, deux mariées en résine (encore plus vieux que nous), un coin photo avec des accessoires pour se déguiser et un fond musicale année 80. C'était vraiment génial et l'ambiance était super. Ma tant redouté belle-mère, la femme de mon père, m'a même dit s'être plus amusée à mon mariage qu'à celui de sa petite-fille, quelques semaines auparavant. Ce fut un mariage tout simple, à notre image, entouré des gens que nous aimons, même si tous n'ont pas pu être présent, car nous vivons très loin de ma famille. Mais mes enfants étaient là, mon petit fils aussi, mon père avait également fait le déplacement ainsi que la sœur de mon mari et tous ont contribués à faire de ce jour une belle réussite que nous garderons à jamais dans nos cœurs.
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empiredesimparte · 4 months ago
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⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°23 | Francesim, Paris, 1 Fructidor An 230
At the Tuileries Palace, Ernest informs Emperor Napoleon V of a plot involving anti-monarchist extremists financed by public figures. The Minister of Justice, Jeanne Chautemps, with prudent wisdom, advises rigor and caution in the investigation, while Napoleon V insists on the need not to provide their enemies with ammunition.
Meanwhile, the Emperor's grandfather Louis sought legal advice. His lawyer reassures him of his right to take legal action, promising to handle the matter discreetly. With this procedure, Louis could gain access to secret defense documents.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Au palais des Tuileries, Paris, 1er arrondissement.
(Ernest) Le témoignage de Madame Mère n’a pas beaucoup aidé à l’enquête
(Ernest) Manifestement, ces extrémistes font partie de groupes anti-monarchistes financés par des personnalités publiques
(Ernest) L’assassinat de feu votre père n’est donc pas totalement d�� à l’évolution d’un groupe de manifestants enhardis
(Napoléon V) Intéressant (Jeanne) L’empereur Napoléon IV a déjà échappé à plusieurs attentats durant son règne
(Ernest) L’enquête nous révèlera des noms et des adresses. Nous pourrons alors dissoudre légalement ces groupes dangereux
(Jeanne) Le ministre de l’Intérieur s’en fera une joie, M. de Tour
(Jeanne) D’ici là, poursuivez consciencieusement l’enquête. Nous ne devons faire aucun faux pas et être irréprochables
(Napoléon V) Ne donnons pas raison à nos opposants.
À Paris, 7e arrondissement.
(Louis) Merci, Maître.
(Louis) Je crains que mon petit-fils, le nouvel empereur, ne soit pas d'accord avec cette démarche. Que puis-je faire ?
(Jean) En tant que père de la victime, vous avez tout à fait le droit de vous constituer partie civile.
(Louis) Oui, mais mon petit-fils détient maintenant le pouvoir. S'il s'y oppose... Je ne souhaite pas d'affrontement, mais je veux que justice soit rendue pour mon fils.
(Jean) Je comprends vos réticences. Cependant, la justice doit suivre son cours, indépendamment des dynamiques familiales. Nous nous en assurerons ensemble.
(Jean) Avec votre accord, je m'occuperai personnellement de la rédaction et du dépôt de cette plainte.
(Louis) Et que se passera-t-il ensuite ?
(Jean) En tant que partie civile, vous aurez accès au dossier et pourrez demander des actes d'instruction supplémentaires. De plus, vous pourrez assister aux auditions et aux confrontations, et demander réparation pour le préjudice moral et matériel subi.
(Louis) Très bien, Maître. C'est parfait.
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raisongardee · 1 month ago
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"Passée inaperçue pendant la levée de boucliers anti-RN des dernières élections législatives, la contribution d’Ariane Mnouchkine mérite d’être lue. Personnalité tutélaire du théâtre subventionné, celle qui fut, pendant des lustres, de toutes les pétitions et de tous les collectifs pour les "sans-papiers" et contre le Front national, essentiellement, en raison de ses origines juives ashkénazes ("je m’appelle Mnouchkine, pas Dupont", Ras L’Front, septembre 1996) fait son mea culpa dans une tribune publiée sur le site de Libération : "Macron est bien trop petit pour porter, à lui seul, la totalité du désastre. Je nous pense, en partie, responsables, nous, gens de gauche, nous, gens de culture. On a lâché le peuple, on n’a pas voulu écouter les peurs, les angoisses. Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient, on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient. Ce n’était qu’un sentiment trompeur, leur disait-on. Puis, comme ils insistaient, on leur a dit qu’ils étaient des imbéciles, puis, comme ils insistaient de plus belle, on les a traités de salauds. On a insulté un gros tiers de la France par manque d’imagination. L’imagination, c’est ce qui permet de se mettre à la place de l’Autre. Sans imagination, pas de compassion. Il n'y avait autrefois aucun professeur qui votait FN. Comment se fait-il qu’il y en ait aujourd’hui ? Et tant d’autres fonctionnaires, si dévoués pourtant à la chose publique, qui votent RN, chaque fois davantage ? Aujourd’hui, je ne suis pas certaine qu’une prise de parole collective des artistes soit utile ou productive. Une partie de nos concitoyens en ont marre de nous : marre de notre impuissance, de nos peurs, de notre narcissisme, de notre sectarisme, de nos dénis.""
Faits & Documents n° 534, octobre 2024.
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clhook · 11 days ago
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À la médiathèque on laisse une boîte dans un coin dans laquelle on met les livres ou les magazines qu'on désherbe pour que les usagers se servent s'ils le veulent, ce matin un type vient me voir pour me demander s'il peut prendre un livre dans la boîte donc je lui explique le principe, que ce sont des documents supprimés des collections etc et il me sort : "ah oui comment vous appelez ça déjà, l'effeuillage ?" euh non c'est pas tout à fait la même chose mdr 😬😬😬
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ainsleywsin · 4 months ago
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Je voulais réagir là où ça été soulevé récemment mais un poste à part entière me semble finalement plus pertinent. 
Quand on vient à parler de sexualité, de la jouer ou non en rp, et comment, il revient toujours à un moment donné dans la conversation des contre-arguments fallacieux. Et ici je voudrais parler de l’inceste. 
Et il n’y a pas d’autres façon de le dire que : 
L’inceste ne peut pas être une sexualité ou un acte sexuel consenti. 
On peut se cacher derrière le fait de parler d’adultes consentants quand on parle d’inceste, mais les modalités mêmes de l’inceste et de son existence empêchent toute notion de consentement.  Il existe des ouvrages, des podcasts et des émissions qui détaillent avec précision tous les mécanismes de l’inceste, aussi je vais me contenter d’énoncer brièvement et sans développer : 
Que l’on soit enfants ou adultes, les modalités qui permettent à l’inceste d’exister et de perdurer sont la violence (physique ou psychique), la manipulation, le secret et le silence. C’est la culture du silence qui permet à l’inceste de perdurer et qui permet l’emprise. L’inceste, c’est de la violence, de l’abus de pouvoir, une agression sexuelle, du viol. 
On ne peut pas parler d’amour dans l’inceste. C’est une relation de pouvoir, de domination (au sens sociologique du terme), c’est quelqu’un (le plus souvent un aîné) qui profite de quelqu’un d’autre de plus vulnérable que lui, un régime de terreur, d’écrasement et de silence imposé par l’incesteur à l’incesté. Les modalités de l’inceste entretiennent la confusion avec l’amour. 
Dans une telle configuration, il ne peut pas y avoir de consentement. On ne peut pas associer l’inceste à une sexualité réfléchie et consentie (la sexualité est de l’amour, du plaisir, du consentement, ...). 
Pour en revenir au RP : on peut jouer des configurations de relations toxiques, chacun·e trace la limite avec ses partenaires. J’entends et je vois parfaitement l’effet cathartique de jouer et d'interpréter ces dynamiques. J’ai pas envie de faire la police des mœurs, chacun trace sa propre ligne de ce qui lui semble éthique ou moral à jouer. Mais si on s’engage dans ce genre de jeu avec des relations toxiques, que ça soit de l’inceste ou autre, on ne peut pas nier la réalité ; on ne peut pas romantiser, il faut voir comme elles sont : des relations toxiques et néfastes. 
On peut aussi se poser la question des motivations à jouer de l’inceste et avoir en tête que le mythe de l’inceste heureux envahit la (pop)culture : GOT, The Borgias, Twin Peaks, House of Dragon, Gainsbourg, Dexter… Ce sont des représentations fantasmées et faussées, qui reprennent les codes de brouillage de l’inceste entre amour et abus. (A ce sujet, je conseille vraiment de lire Dussy, qui explique comme même dans la façon de parler de l’inceste on utilise le vocabulaire de l’affection et de l’amour.)
Si vous voulez vous documenter sur le sujet, je vous conseille  :
BEDEAU, Johanna et CIBOULET, Marie-Laure, « L’Inceste », LSD, la série documentaire, France Culture 
BIENAIMÉ, Charlotte, « Inceste et pédocriminalité : la loi du silence », Un podcast à soi (podcast)
BREY, Iris  et al. - Culture de l’inceste
DROUAR, Juliet -  La culture de l’inceste (article médiapart)
DUSSY, Dorothée-  Le berceau des dominations, anthropologie de l’inceste
https://facealinceste.fr/
https://incestearevi.org/
KOUCHNER, Camille  - La familia Grande
MCDANIELS, Tiffany - Betty 
PUDLOWSKI, Charlotte - Ou peut-être une nuit (+ version podcast)
ROJZMAN, Théa - Grand silence
SINNO, Neige - Triste Tigre
TUAILLON, Victoire - La loi de l’inceste (podcast)
TUAILLON, Victoire  Qui sont les incesteurs (podcast)
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code-lab · 7 months ago
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Conditions d'utilisation du Blank Theme
Le Blank Theme est gratuit et le restera à jamais ✨
Les codes de base du Blank Theme sont 100% personnalisables ! Il n'y aucun problème à ce que l'on ne reconnaisse plus le Blank après vos modifications (et si c'est le cas, gg!)
Il est possible d'utiliser partiellement Blank Theme (juste un template ou un élément CSS).
Offrez-vous un peu de visibilité en partageant votre forum sur le Blank 👏 J'adore voir vos créations ! Plus, ça permet de me garder motivée en voyant mon travail utile à d'autre.
En plus de la documentation, il existe une section tutoriel qui regroupe plein de truc et astuce pour vous aider à customiser vos thèmes.
Vous pouvez partager vos propres tutoriels à la communauté ! Pas besoin d'être professionnel. Tout créateur.rice.s de forum à des petits codes sous le coude qu'iels utilisent de projet en projet, c'est l'endroit où les partager pour qu'ils servent au plus grand nombre.
Vous avez le droit de : - créer des maquettes basées sur le Blank Theme - créer vos propres libre-service basées sur le Blank Theme - vendre vos créations (commission, libre-service, ...) en utilisant le Blank Theme
Peu importe ce que vous créez avec le Blank Theme, vous pouvez me contacter pour me le montrer/m'en parler. Je me ferais une joie de repartager votre travail.
Évidemment que vous avez le droit de proposer une alternative au Blank Theme, l'idée ne m'appartient pas ! J'ai moi-même eu l'idée grâce aux thèmes de base de Tumblr.
Créditez le Blank Theme en le mentionnant où vous voulez avec un lien de renvoi vers son site. Pas besoin de mettre mon pseudo! c'est simplement pour le faire profiter à d'autre qui en aurait besoin comme vous. 🙏
Créditez tout les codes extérieurs utilisés par le Blank Theme. C'est aussi grâce à au travail de ces personnes que j'ai eu l'idée de ce libre-service !
Je me rendre disponible pour échanger, aider ou partager alors n'hésitez pas ! Ca me fait toujours plaisir !
Et enfin, si vous le souhaitez, vous pouvez également me soutenir avec un KoFi. ☕
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thebusylilbee · 6 months ago
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" Après 2024, 2030 sera-t-elle une nouvelle année olympique en France ? Le Comité international olympique (CIO) a désigné mercredi 24 juillet les Alpes françaises comme site organisateur des Jeux olympiques d’hiver. Après plusieurs semaines d’incertitude liée à l’actuelle vacance du pouvoir, c’est une victoire pour Emmanuel Macron qui a défendu personnellement la candidature de la France devant le comité mercredi 24 juillet au matin. 
Le CIO conditionne néanmoins la validation définitive de ce projet à la présentation des garanties financières et juridiques par lesquelles le pays hôte s’engage à couvrir les éventuels déficits de l’événement et à livrer les équipements en temps voulu. [...]
À quarante-huit heures de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024, le sujet des Jeux d’hiver apparaît lointain. C’est pourtant maintenant qu’il faut s’en préoccuper, tant qu’il est encore temps de les arrêter. Coûts financiers, flou budgétaire, impact environnemental et verrou dans un modèle économique mortifère pour l’écosystème alpin : les problèmes posés par d’éventuels JO dans les Alpes sont nombreux et sérieux.
Si les plans climat et les schémas bas-carbone adoptés tant bien que mal par nos institutions ont un sens, si le souci budgétaire affiché par l’exécutif est réel, le projet de JO 2030 devrait être remis en question. Mettre en suspens la candidature et offrir aux citoyennes et citoyens la possibilité de se prononcer sur sa pertinence serait un signe de santé démocratique.
Ce serait aussi un geste de confiance envers la population, trop peu consultée sur les grands projets. Ceux-ci engagent pourtant les habitant·es, riverain·es et contribuables pour des années dans des trajectoires souvent polluantes et coûteuses.
Un demi-milliard de dépenses publiques
Le budget de fonctionnement annoncé pour les JO d’hiver s’établit à 2 milliards d’euros, selon le rapport du mois de juin de la commission de futur hôte – document qui comprend l’analyse du projet par un jury désigné par le CIO.
Cette enveloppe représenterait un coût de 462 millions d’euros pour la puissance publique – à partager entre l’État et les régions organisatrices. C’est autant que l’aide exceptionnelle débloquée par le gouvernement en février pour les hôpitaux. Ou que les financements annoncés en 2023 pour le plan logement devant permettre aux personnes sans domicile d’accéder à des solutions de logement pérennes. Ou encore que le fonds annuel de rénovation du bâti scolaire. C’est donc beaucoup d’argent, surtout dans le contexte du plan d’économie de 10 milliards d’euros décidé par Bruno Le Maire en février 2024.
Est-ce le meilleur usage à faire des subsides publics ? La question est d’autant plus pertinente que le montant à débourser sera en réalité sans doute beaucoup plus élevé : 2,4 milliards d’euros au total, pour une dotation publique comprise entre 800 et 900 millions d’euros, selon un rapport de l’Inspection générale des finances non publié, mais cité par le media La Lettre. Matignon, qui a commandé ce rapport, n’a pas répondu aux questions de Mediapart.
Une forte contribution de l’État
Dans le détail, les quelques informations publiques sur le volet budgétaire de cette candidature interrogent. La part de financement public, autour de 23 %, est beaucoup plus élevée que dans les dossiers d’autres pays, a remarqué Delphine Larat, membre du collectif No JO : 0 % pour la Suède pour les JO de 2026 – et retoqué de ce fait, 4 % pour l’Italie, 6 % pour la Chine (2022), 14 % pour le Kazakhstan (2022). Le montant et la part de provisions pour imprévus sont également « hors norme », autour de 258 millions d’euros pour la France, ajoute-t-elle.
Or les économistes des infrastructures ont bien documenté la sous-estimation systématique du coût des JO, dont les budgets ne prennent pas en compte tout un ensemble de dépenses plus ou moins cachées : les exonérations fiscales (nombreuses), les dépenses de sécurité ou de transports publics, etc.
Les rapporteurs de la commission de futur hôte s’inquiètent d’ailleurs à plusieurs reprises de la soutenabilité financière du projet, citant la construction des villages olympiques et d’une patinoire à Nice (Alpes-Maritimes).
Constructions massives dans les Alpes
Tout en promettant de « s’attaquer aux conséquences du changement climatique », le dossier des JO 2030 prévoit des constructions massives. Pas moins de cinq villages olympiques sont annoncés, avec 700 lits en projet au Grand-Bornand (Haute-Savoie), 700 supplémentaires à Bozel (Savoie), 1 500 à Nice – où la patinoire pourrait coûter 50 millions d’euros. Celle-ci pourrait prendre place sur des terrains destinés initialement à construire des logements sociaux. Et le projet serait particulièrement énergivore compte tenu du climat méditerranéen de la ville – un choix baroque pour des Jeux d’hiver.
Un « réseau routier olympique » devra par ailleurs être mis en place, notamment pour pallier les routes « étroites » dans les zones de montagne. L’empreinte carbone de l’ensemble est estimé entre 700 000 et 800 000 tonnes équivalent CO2 – sans aucun élément pour le v��rifier –, soit autant que la consommation annuelle moyenne de 80 000 personnes en France.
Avec le réchauffement des températures, la neige tient de moins en moins en petite et moyenne montagne. Lors de l’édition 2022 de la Coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand, en Haute-Savoie, elle a dû être livrée par camion avant la tenue des épreuves. Comment imaginer que la situation sera différente en 2030 ? Les canons à neige et retenues collinaires sont très consommatrices en eau, et, de ce fait, remis en cause par les défenseurs des écosystèmes. En 2022, la justice a suspendu l’autorisation d’une retenue d’altitude à La Clusaz, en Haute-Savoie, que la mairie voulait construire pour produire de la neige artificielle. C’est l’un des lieux choisis pour les JO de 2030.
Opacité antidémocratique
En l’absence de consultation et de référendum sur la tenue de JO d’hiver en France en 2030, il n’y a pas eu d’information correcte du public : le budget n’est pas publié en détail et le dossier de candidature n’est pas consultable en ligne. La clé de répartition entre État et régions n’est pas connue. Il n’y a pas eu d’étude alternative à la construction des nouvelles infrastructures, ni de contre-expertise du budget présenté par la France.
Avoir des JO dans les Alpes en 2030 « serait formidable pour inventer le modèle de Jeux d’hiver de demain qui doit être plus durable, qui doit s’adapter aux changements climatiques », a encore déclaré Emmanuel Macron au JT de France 2. Le chef de l’État semble se tromper de priorité : plutôt que le business olympique, c’est la montagne, son milieu naturel et les personnes qui y vivent qui doivent être défendus pour avoir une chance de perdurer.
La bonne question à poser est simple : cela est-il compatible avec des JO d’hiver ? Car, au vu des investissements nécessaires, ils enfermeraient ces territoires en plein bouleversement climatique dans un modèle touristique inadapté et dépassé.
Jade Lindgaard "
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e642 · 1 month ago
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J'écoutais un podcast d'une meuf qui parlait de ses expériences avec les hommes et elle mettait en exergue les nombreux désavantages à fréquenter un homme. À la fin, elle a conclu en disant "c'est pas vrai, les hommes n'aiment pas les femmes". Ça m'a fait réfléchir parce que moi aussi je me suis souvent fait cette remarque. Tout comme la remarque les femmes n'aiment pas vraiment les femmes. C'est vrai que quand je regarde mon passif avec les hommes et même quand je regarde autour de moi, que je me documente sur certains sujets, je me dis que les hommes aiment la projection de leur désir sur les femmes. Ils aiment ce qu'elles peuvent leur apporter, le désir qu'elles vont leur faire exprimer, l'idylle qu'ils pensent qu'une femme doit être, la possibilité de se sentir puissant, mais dans le fond.. si on parle d'un amour intrinsèque à la personne, je n'ai jamais eu l'impression que les hommes pouvaient aimer en ce sens. Contrairement aux femmes qui aiment elles de manière profonde et bien plus complète. Elles œuvrent pour un vrai confort mental, un respect parfois sans faille, un amour singulier et adéquat avec un reflet de leurs intentions. De plus, quand on voit l'avancée pitoyable des droits des femmes, du manque d'accès aux mêmes choses, mêmes traitements, mêmes vies, bloqués par les hommes avant tout, on peut se demander pourquoi ? Pourquoi prétendre aimer les femmes si au final, il n'y a aucune réelle conviction ni volonté de faire évoluer leur vie et leur bien-être ? En fait, la plupart ne veulent pas faire baisser leur image, droit, qualité de vie, en revanche, ils ne veulent pas l'augmenter non plus. L'inaction de tous les hommes, leur engouffrement récurrent dans des schémas que l'on sait toxiques, violents, sexistes, invisibilisants ne me fait pas me dire qu'ils ont des intentions louables à notre égard. J'ai plutôt l'impression qu'on est enfermées avec des hommes qui au mieux ne feront rien pour anéantir le peu de chose qu'on a, juste nous maintenir dans ça, et au pire, d'autres qui s'efforceront de récupérer chaque miette de privilèges pour finir d'assoir leur droits abusifs et restrictifs. Maintenant, la part de volontaire reste à déterminer mais il n'en reste pas moins certain que j'ai du mal à considérer leur amour avec de la valeur. Même le peu d'émotions qu'ils ont, ont un goût factice, perfide et persuasif. J'ai toujours ce sentiment désagréable de redevance, que si j'étais aimée par un homme, je lui devrais quelque chose. Presque lui dire merci de ne pas restreindre mon existence même s'il ne l'élève pas. Sûrement que je manque de critères et que je gagnerai à les rehausser mais qu'il resterait toujours ce moment où je me rendrais compte qu'il n'a aucune volonté d'être à mes côtés en étant mon égal et en prenant au sérieux les enjeux actuels. Si les hommes nous "aiment" de cette manière c'est parce qu'ils savent que sans leur action, leur aval presque, rien ne changera. Ça ne les culpabilise pas à échelle individuelle, ils nient même, mais finalement ils participent juste à l'emprisonnement des femmes. J'étais donc d'accord avec elle mais le constat m'angoisse à chaque fois.
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mochademic · 9 months ago
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100 Days of Productivity [Day: 83] || 100 Jours de Productivité [Jour: 83]
this was my first year doing documentation for a company audit. I've never done this kind of stuff before but I'm exhausted. you don't really realize how hard back-tracking is when it's from before you started working there. that being said, everything went well, we've been cleared, & no one is getting fired or taken to court for fraud lol.
my sweet mum also sent me a care package & in it sent me some of my favourite bottled/canned coffee drinks. this made my cry so hard for some reason. though I love it here, I still struggle with missing home.
academic work:
-finish unit 1.2 - 1.4 of independent course -listen to podcasts in slow french -re-write course notes [focus on accents] -start comparison notes between different French varieties [ie. Cajun, Belgian, Canadian, Swiss etc.]
freelance work:
-make ivory paper -start putting together round-back book for binding -take books out of press & cut signatures for new ones
office work:
-enter payroll -start data sheet for last month's write-offs -edit spreadsheets -answer all emails
currently listening // Two Lives by MARION
C'était ma première année de documentation pour un audit d'entreprise. Je n'avais jamais fait ce genre de choses auparavant, mais je suis épuisée. on ne se rend pas vraiment compte à quel point il est difficile de rassembler des informations lorsqu'elles datent de plusieurs années avant que l'on ne commence à travailler dans une entreprise. cela dit, tout s'est bien passé, nous avons été blanchis, et personne n'a été licencié ou poursuivi en justice pour fraude lol.
ma douce maman m'a également envoyé un colis et, dans celui-ci, quelques-unes de mes boissons au café préférées en bouteille ou en boîte. cela m'a fait pleurer très fort pour une raison ou une autre. bien que j'aime être ici, j'ai toujours du mal à m'ennuyer de chez moi.
travail académique :
-Finir l'unité 1.2 - 1.4 du cours indépendant. -écouter des podcasts en français lent -réécrire les notes de cours [accent sur les accents] -commencer les notes de comparaison entre les différents français -commencer les notes de comparaison entre les différentes variétés de français (cajun, belge, canadien, suisse, etc.).
travail en freelance :
-faire du papier ivoire -commencer à assembler un livre à dos rond pour la reliure -retirer les livres de la presse et découper les signatures pour de nouveaux livres
travail de bureau :
-saisir les salaires -commencer la feuille de données pour les amortissements du mois dernier - éditer les feuilles de calcul -répondre à tous les courriels
chanson // Two Lives par MARION
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lounesdarbois · 9 months ago
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camisoledadparis · 2 months ago
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Soumission & Domination 335
Le tatouage d'Emma, nouveau plan pour Amaury
Début Janvier, j'emmène Emma chez mon tatoueur. Il est surpris de savoir que cette encore jeune femme est ma mère. Pour définir le travail à faire, elle se met quasiment nue puisque le dragon partira du sillon entre ses deux fesses jusqu'à son sein droit. Le tatoueur admire la plastique irréprochable d'Emma. Je crois bien que ça le fait même bander ! Je me dénude à ses côtés et lui dis que ce que nous voulons c'est le même mais qui passe sur la taille d'Emma avant de remonter vers son sein. Donc ce sera le même dragon mais dans une autre position. Le tatoueur souligne que le passage sur le flanc d'Emma va être douloureux pour elle. Cette partie du corps est fortement innervée, c'est bien pour ça que les chatouillis y sont pratiqués. Et sur les côtes, la faible masse musculaire qui les recouvre amortie peu les sensations des aiguilles. Emma balaye d'un geste ces considérations. Elle lui demande juste de faire tenir la " bête " dans les délimitations de son maillot une pièce. Pour cela elle enfile celui qu'elle avait amené pour qu'il se rende compte. Il la prend en photo et mesure les dimensions de la partie couverte. Il prend en photo aussi mon dragon car il ne garde pas les documents propres à chaque tatouage afin de ne faire que des oeuvres différentes. Je suis le premier à lui avoir demandé une réduction de mon dragon pour l'épaule de Marc et une nouvelle mouture pour Emma.
Une semaine plus tard, il nous téléphone de venir voir son travail. Il nous présente deux versions. La première avec la tête du dragon entre les seins mais du coup elle sort de la zone couverte, la seconde, à l'aide d'une torsion supplémentaire de son corps place la tête du dragon sur les côtes avec sa gueule ouverte autour du téton. Cette deuxième version entre dans les critères mais rend quand même moins bien. Dans les deux cas, la tête du dragon est déformée par le galbe du sein. Emma s'en rend compte et est un peu déçue du résultat. C'est à ce moment-là que le tatoueur sort un troisième projet. Il a placé la bestiole comme sur ma propre peau en dégageant un peu plus le cou d'Emma pour permettre des décolletés larges. Le corps du dragon passe en partie sur l'épaule et de l'autre côté, la patte, qui sur moi s'agrippe à ma clavicule gauche, là, lui enserre l'autre épaule. Le résultat est nettement plus lisible, la tête trouvant sa place sur l'aplat au-dessus du sein.
Des trois, c'est le plus beau des placements. Emma n'hésite pas longtemps même si quelques soit le maillot de bain, à moins de revenir à ceux du début XXème siècle, il sera impossible de le cacher. Elle choisit la troisième proposition. Il avait prévu cette éventualité et le calque est prêt. C'est au transfert que l'on peut se rendre vraiment compte. Le tracé laisse effectivement le cou d'Emma bien dégagé, suffisamment pour les décolletés qu'elle porte en publique.
Nous sortons de la séance avec le tracé noir totalement réalisé et un rendez-vous deux semaines plus tard pour la colorisation. Je l'accompagne encore d'autant plus que pour faire un sosie de mon dragon, il vaut mieux que le tatoueur l'ait sous les yeux. Le résultat quelques heures plus tard est parfait. Puis il est recouvert de cicatrisant puis de film alimentaire. Emma à l'air d'une momie ! Je la reconduis chez elle. Elle est assez fatiguée d'avoir combattu la douleur pendant autant de temps. Je la confie à Pablo pour les jours à venir. Heureusement qu'avec lui elle a plus qu'un simple cuisinier. Elle sait qu'elle peut lui demander plus (sans sexe) sans qu'elle soit jugée. Moi, je sais qu'il va prendre soin de sa cicatrisation et l'enduire deux fois par jour de Cicatryl. Après moi, il est le premier à voir le tatouage. Il le trouve superbe et trouve les modifications par rapport au mien sans effets néfastes. Elle cicatrise vite et dès le 10ème jour, après contrôle par le tatoueur, elle est autorisée à laisser tomber le cicatrisant. Son habitude de s'hydrater la peau suffira. Les couleurs brillent, elle est superbe. Nous fêtons ça par une soirée chez elle, PH, Ludovic et moi. Depuis 25 jours qu'elle n'avait fait l'amour, c'est elle qui nous a mis sur les genoux et tous les trois !
Mes deux acolytes trouvent le tatouage superbe et je vais avoir du mal à les retenir d'y passer aussi.
Ludovic qui déjà adorait s'écraser sur mon dos pour coller mon dragon et essayer en vain de prendre sa position, trouve ça plus facile sur Emma. C'est évident, elle est plus petite que moi plus une poitrine plus " développée " et du coup il arrive à lui prendre le téton entre les dents ! Un par un ou ensemble, nous la pénétrons pour calmer sa faim de sexe. Ernesto étant absent, j'aurais dû anticiper et demander à Jona et François de nous rejoindre. Peut-être qu'à 5 nous aurions réussi à satisfaire complètement. Là, nous l'avons finie à l'aide de godes.
Bon, elle n'a pas regretté quand même. Nous avons réussi quand même à la maintenir presque une demi-heure d'heure d'affilé au sommet de la jouissance par une triple prise : 1 anale et 2 vaginales. Explications : - Moi sur le dos ma bite enfoncée dans son anus, Emma couchés sur    mon torse, - Ludovic la sienne dans la chatte, ses jambes de chaque côté de nos tailles pour dégager au maximum l'espace entre nous deux, de plus la position le maintien enfoncé au maxi dans Emma, - PH debout, ses jambes de chaque côté des miennes, a donc la place d'enfoncer son gland à côté de celui de Ludovic. Le résultat : je suis super comprimé par les deux queues qui prennent de la place dans le ventre et sans avoir à bouger, l'excitation reste permanente par les va et vient de PH. C'est pareil pour Ludovic qui bénéficie en direct de PH.
Nous en sortons exténués et vidés pour un moment ! Mais Emma elle a trouvé cela trop bon. Je suis sûr qu'elle imagine ce que cela donnerais avec les 24x6 d'Ernesto en remplacement d'un de nous. Par contre, deux dans chacun de ses trous ça va être impossible à faire !
Le matin qui a suivi cette nuit de folie, Pablo nous avait préparé un petit déjeuner roboratif. Après avoir avalé de quoi nourrir un régiment entier revenant d'opération sur le terrain, nous sommes partis en cours chacun de son côté. J'ai somnolé une bonne partie de la matinée. Evidement je me suis fait moquer par Morgan et Amaury qui se demandent bien ce que j'ai pu faire la nuit précédente.
Amaury me prend à part et me demande quand il aura droit à un nouveau plan hard multi partenaire. Il me dit d'en parler avec Samir. Je fais le point avec ce dernier. Il me dit qu'effectivement, même si Ammed devient dominateur avec lui sur Amaury, il voit bien que ce dernier demande plus. Pas dans le remplissage de sa rondelle, ça ils y arrivent sans peine, leurs deux bites de 19.5 x 6 et 19.2x5.6, réunies ensemble assurent. Les séances de godage et même de fist le font jouir surtout quand sa bite est contrainte dans sa cage. Mais c'est le côté psy qui pêche de temps en temps. Il recherche le service " vidage de bite par tous ses trous " qui lui apporte l'avilissement total dont il a besoin. 
Mes clients habituels sont trop proprets pour arriver à lui faire passer ce genre de sensation. En plus, je ne voudrais pas qu'ils reproduisent ça sur mes Escorts " classiques ". Je charge Samir de rechercher qui pourrait satisfaire la demande de mon Escort particulier.
Il met une semaine pour me trouver plusieurs options.
Larvage en cave dans la cité craignos du coin. Là une bonne quantité de jeunes Beurs et blacks en manque de meufs pourrait faire l'affaire mais le rapport sera faible et les risques de dérapage importants.
Le faire taffer un soir en foyer de travailleurs. Là leur pouvoir d'achat est un peu supérieur et la quantité d'homme sevré de femme sera importante. La moyenne d'âge plus élevée, la forte majorité d'immigré assurera un effet dépravation supplémentaire. Il a repéré deux foyers Sonacotra qui seraient idéaux pour ça.
Dans les deux cas, il faudra encadrer Amaury pour limiter au maximum le risque pour sa santé. Fournir les kpotes et le gel sera indispensable et surtout rester pour s'assurer que les " utilisateurs " les utiliseront. Et vu la population même les pipes devront se faire sous kpote. Il ne veut pas qu'Amaury y attrape une chtouille ou même plus.
Là-dessus je suis totalement en accord avec lui. Il serait bien de voir s'il n'y a pas un ou plusieurs " chefs " qui seraient capable de gérer leur groupe ethnique. Je lui dis de voir aussi avec Jona et François. Ils ont des entrées particulières de renseignement et en plus nous aurons besoin d'eux pour la sécurité. Entre Ammed, PH, eux deux plus nous deux, et notre pratique des arts martiaux, on ne devrait pas rencontrer de problème. Au pire s'il y a trop de participants potentiels, rien ne nous interdira de refaire une séance. Quant au tarif, il faudra probablement s'aligner sur les putes bas de gamme. La sodo simple à 50€ et celle après une pipe à 70, ça devrait le faire. A confirmer avec nos agents de renseignement !
La semaine suivante, nous avons les infos. Samir a rencontré les meneurs des trois groupes ethniques du premier foyer, blacks, algériens et turcs. Ils ont sondé leurs ouailles et il en ressort qu'une cinquantaine serait partante au tarif proposé. Samir me présente même une prévision à 20 sodos simples et 30 sodos après pipe. Soit une soirée à plus de 3 100 quand même ! Il me dit qu'il a rencontré quelques futurs bénéficiaires de notre plan " Dégorgement des couilles immigrée ", Amaury ne devrait pas être déçu. En plus du nombre, quelques bites devraient lui donner des sensations intéressantes. Il a négocié avec les trois hommes que leurs séides soient propres et douchés avant de venir. Le port de kpote aussi a été acté. Si ce n'était pas le cas, le mec serait sorti de la liste. Ils ont même tiré au sort la succession des ethnies. Le premier sera Turc, le deuxième Black et le troisième donc Algérien et reprise Turc, Black, les sodos simples au début et celles après pipe après... jusqu'au dernier.
L'affaire a l'air de rouler ! Nous la proposons à Amaury. Il s'y projette vite et nous demande de la programmer au plus tôt. Je lui dis qu'il devra quand même, par sécurité complémentaire à l'utilisation systématique des kpotes, suivre un traitement post exposition au HIV. Il en comprend la nécessité. De même il se fera dépister des autres MST avant de se permettre de nouveaux plans en réel. Il est d'accord avec toutes ces contraintes supplémentaires. Il avait pensé lui aussi au TPE mais pas aux autres MST.
Nous profitons d'un WE où Ludovic se fait une super chasse chez son paternel pour organiser cette affaire. Quand nous arrivons dès 13h30, nous rencontrons les 3 délégués. Ils nous remettent chacun les participations de leurs compatriotes. Je m'isole pour compter. Le montant prévu est là. Je rejoins les autres qui ont mis Amaury en situation. Ils ont réquisitionné un des T2 du rez-de-chaussée. Le Turc nous remercie de lui avoir mis une cage. Il n'en avait pas parlé mais certains de ses collègues lui avaient dit qu'ils espéraient que la " pute " ne banderait pas.
Amaury est à 4 pattes sur le lit, les fesses à l'aplomb du bord pour que les mecs puissent l'enculer direct, debout. Jona et François sont avec lui de chaque côté du lit prêts à intervenir. Samir et Ammed sont avec les trois " gérants " ils vont devoir gérer les participants en amont. Notamment ils ont la charge de fournir la kpote adaptée (à la taille du sexe).  Avec PH nous servons de renfort.
Amaury est prêt pour le premier assaut. Samir lui a préparé la rondelle afin qu'il soit performant dès la première saillie.
Les instructions ont été suivies. Dans le couloir qui sert pour la file d'attente, pas d'autres odeurs que celle des différents gels douche utilisés. Les mecs sont en majorité en jogging et T-Shirt. Ils sont propres aussi. Quelques-uns sont en shorts. Plus je remonte la file vers l'appartement, plus le silence se fait et les joggings se tendent. A la porte d'entrée je comprends. En provenance de la chambre, arrivent les gémissements d'Amaury. Entrecoupés de " vas-y, fuck, plus fort... ", ils font bander les 15 qui attendent leur tour. Je rentre dans l'appart. Dans le séjour, le trio vérifie que le mec fait bien partie de ceux qui ont payés et ils le font même mettre le pantalon aux genoux pour vérifier la propreté. Ça permet à Samir ou Ammed de donner la bonne taille de préservatif. Le mec rentre alors que le précédent sort. Il encule Amaury directement et le secoue jusqu'à jouir. Ce qui ne prend environ que 5 à 6 minutes. Quand il part, il retire son préservatif et le jette dans une grande poubelle, remonte son jogging ou son short et se casse. Durant cette première partie, je vois deux ou trois mecs ttbm qui arrivent à tirer des gémissements plus prononcés à Amaury. On fait une pause avant le second groupe (de ceux qui ont payé pour la pipe avant la sodo). Pour délasser Amaury et qu'il se détende les jambes, au milieu de la première série, on l'a installé sur une table. Entre le plateau et son dos on a plié une couverture et les jambes levées, il s'était fait ramoner jusqu'à la pause. Alors qu'il continuait ses demandes (fuck me, plus fort....) j'ai remarqué que les enculeurs étaient plus respectueux. Avant alors qu'ils ne voyaient que son dos et sa nuque, ils le traitaient comme un sac à foutre, une truie à engrosser. Là, depuis qu'ils le voient de face, ils sont plus doux et prévenants.
Avant de reprendre, les trois intermédiaires passent sur Amaury. Le black est très fortement membré mais pas tant que mes deux hommes de services réunis. Néanmoins, après la pause et le passage des deux petites bites de ses collègues, il doit forcer un peu. Je reste mater. C'est vraiment beau. Amaury est blanc et ses fesses le sont encore plus. Le black l'est de façon très foncée. La jonction de leur deux corps accentue le contraste. Le piston black qui défonce le cul bien blanc.... Quand ils sont collés on dirait les deux faces d'un domino.
Puis la seconde période commence. La seule différence avec la première c'est que celui qui attend pour enculer se fait pomper alors que le précédent est encore à chercher à jouir. On gagne du temps car les mecs arrivent tellement excité à la sodo qu'il faut encore moins de temps qu'aux premiers pour juter ! Sauf deux ou trois qui ont pris un quart d'heure, les autres se sont vidés après 4 ou 5 coups de rein. Du coup on est sorti du foyer après seulement 6 heures de prestation. Pas de problème de sécurité. Tous se sont pliés sans rechigner au port de la kpote, même pour les pipes. Amaury nous a dit n'avoir pas trop apprécié les pipes sous emballage mais c'était quand même plus sécure !
Retour au blockhaus il est 21h30. Amaury est fatigué mais il arrive encore à marcher. Dimanche matin. Je descends au premier voir Amaury qui est resté sur place, pris en charge par Samir. Il est plus courbaturé que la veille. C'est surtout les muscles internes des cuisses qui lui font mal. Quand j'arrive, il est en train de se faire masser par Ammed et ça lui fait du bien. Je m'installe à sa tête et on parle de sa prestation. Il me dit qu'il avait trop aimé la sensation de n'être qu'un trou à boucher. Même si la levrette le faisait sentir plus " chienne ", c'est sur le dos, avec la vue des visages de ses enculeurs qu'il a vraiment pris du plaisir. Comme pour le gang bang que j'avais organisé, les couleurs de peaux foncées ajoute à son plaisir. Je rigole et lui dis que c'est surtout parce que ce qu'ils ont entre les cuisses sont en général plus gros que ce que nous avons-nous autres blancs ! Ça le fait rire et il me dit que c'est peut être ça aussi.
Je lui souhaite un bon dimanche lui dit de ne pas oublier de passer à l'hôpital voir Blond2 (mon escort étudiant en 7ème année de médecine), il est prévenu pour ses analyses et son traitement post exposition. Il me promet d'y passer en rentrant chez lui.
Jardinier
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armageddon-rpg · 3 months ago
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...//PENT//SEC//CULT_133.log
[ CULT OF THE FALLEN ] PHÉNOMÈNE ÉMERGENT identifié dans les strates inférieures de la société. Une sous-culture juvénile préoccupante qui s'articule autour d'une sacralisation des ancien·ne·s super-héro·ïne·s.
[ PARTAGE ] Cette culture se propage via des manuscrits clandestins appelés "COMICS" - documents illustrés hautement subversifs présentant les ennemi·e·s du régime comme des "protecteur·rice·s" et martyr·e·s. On retrouve également des graffitis mettant en scène les vigilant·e·s.
[ PRIÈRE INTERCEPTÉE - LADY REPLIKATE ]
"Par milliers les voix résonnèrent, Par milliers les corps s'élevèrent. Sans fin son être se fragmenta, écrasant la Peste dans ses milles bras."
NOTE : Cette "prière" fait référence à l'attaque massive qui causa des pertes significatives dans nos rangs.
// FIN TRANSMISSION
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mrsines · 1 month ago
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Law & Love
Chapitre 1 : Le bal des masques
-ˋˏ✄┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
La grande salle de réception de Westview scintille de mille feux. Sous les lustres imposants, des invités en tenue de soirée s'échangent sourires et accolades, leurs conversations ponctuées par le tintement délicat des coupes de champagne. Le bureau du procureur organise cette soirée pour célébrer ses récentes victoires juridiques, et l'élite de la ville est présente.
Agatha Harkness, vêtue d'une robe noire élégante à dos nu, fait une entrée remarquée au bras de son mari, Jonathan, le procureur de Westview. Lui, dans un smoking parfaitement ajusté, salue les invités avec son charisme habituel, tandis qu'Agatha arbore un sourire maîtrisé, jouant son rôle de femme parfaite. Mais derrière ce masque social, elle ressent un léger malaise, une dissonance qu'elle ne parvient pas à ignorer.
Alors qu'elle se mêle aux invités, Agatha capte une conversation dans laquelle un nom retient son attention : Victoria Grant. Une voix audacieuse et assurée s'élève derrière elle :
« Si seulement le bureau du procureur s'attaquait aux vraies injustices au lieu de faire du spectacle... »
Agatha se retourne et découvre Victoria pour la première fois. L'avocate est resplendissante dans une robe bleu nuit, ses cheveux coiffés avec une élégance nonchalante, et son regard perçant dégage une confiance inébranlable. Elle est entourée d'un petit cercle d'invités, captivés par sa verve et son humour acéré.
Leurs regards se croisent, et un courant électrique semble traverser la pièce. Agatha, habituée aux joutes verbales, s'avance avec un sourire glacé.
« Madame Grant, je suppose. Vous semblez avoir des opinions bien arrêtées sur les affaires de mon mari. Peut-être voudriez-vous en discuter avec lui directement ? »
Victoria répond avec un sourire amusé, le genre qui pique autant qu'il charme.
« Ce serait dommage. Je préfère de loin discuter avec des personnes qui comprennent réellement le droit, pas seulement la politique. »
Leur échange attire les regards, et un murmure parcourt la salle. Jonathan intervient, posant une main sur le dos d'Agatha pour apaiser la tension. Mais Agatha n'a d'yeux que pour Victoria, partagée entre irritation et une étrange fascination.
Un peu plus tard dans la soirée, Agatha, cherchant un moment de répit, s'éloigne dans un couloir adjacent. Elle surprend alors Jonathan en pleine conversation avec une femme élégante, sa main effleurant brièvement son bras. Agatha s'immobilise, son cœur se serrant. L'attitude de Jonathan est trop intime, trop familière.
Elle revient dans la salle, le visage impassible mais l'esprit tourmenté. Alors qu'elle croise de nouveau Victoria, un éclat de défi dans son regard, elle se surprend à penser que cette femme pourrait être plus qu'une simple rivale.
« Les lacunes, dites-vous ? » Agatha pencha légèrement la tête, son ton aussi tranchant qu'un scalpel. « Vous parlez de l'affaire où votre cliente a volontairement omis de transmettre des documents cruciaux au tribunal ? C'est fascinant comme certaines personnes confondent omission et stratégie. »
Victoria esquissa un sourire, nonchalante, presque amusée. Elle s'avança d'un pas, réduisant imperceptiblement la distance entre elles, une coupe de champagne à la main. « Voyez-vous, Madame Harkness, dans ce métier, tout est une question de perspective. Ce que vous appelez 'omission', j'appelle cela protéger mes clients des excès de zèle d'un bureau du procureur qui aime trop les projecteurs. »
Leurs regards se croisèrent, un duel silencieux mais palpable. Autour d'elles, les invités, trop polis pour s'immiscer mais trop curieux pour s'éloigner, observaient la scène. Jonathan, occupé avec un collègue, ne semblait pas avoir remarqué l'intensité de cet échange.
Agatha s'avança à son tour, son sourire glacé et parfaitement maîtrisé. « Peut-être que vos clients devraient moins compter sur vos talents de magicienne et davantage sur la transparence. Mais je comprends. Quand on n'a pas la loi de son côté, il reste toujours la diversion. »
Un éclat passa dans les yeux de Victoria, mais au lieu de se laisser désarçonner, elle rit doucement. Ce n'était pas un rire d'amusement, mais plutôt un geste calculé, une manœuvre subtile pour reprendre le contrôle. « Vous êtes aussi redoutable que je l'imaginais, Agatha. Je dois avouer, c'est... rafraîchissant. »
La manière dont elle prononça son prénom — avec une familiarité provocante — fit tressaillir Agatha. Elle garda son masque impassible, mais quelque chose en elle vacilla. Était-ce de l'irritation ? Ou autre chose ?
« Et vous êtes aussi agaçante que je l'imaginais, Victoria, » rétorqua Agatha, sa voix douce mais pleine de piques. Elle se redressa légèrement, décidée à mettre fin à l'échange avant qu'il ne prenne un tour plus personnel. « Mais je suppose que ce serait trop demander qu'une avocate de votre réputation soit aussi dotée d'un sens de la modestie. »
Victoria sourit, un sourire qui semblait murmurer : Touché. « Ah, la modestie. Je la laisse à ceux qui en ont besoin pour compenser autre chose. »
Agatha serra les mâchoires, mais avant qu'elle ne puisse répondre, une voix annonça au micro que Jonathan allait prononcer son discours de remerciement. L'attention des invités se détourna vers la scène, mettant fin à leur échange.
Alors que Jonathan parlait, Agatha sentit le regard de Victoria sur elle. C'était déstabilisant, comme une chaleur discrète mais insistante. Elle voulut se retourner, mais se retint. L'étrange fascination qu'elle avait ressentie au début ne faisait que s'intensifier, et cela la troublait.
Lorsque la soirée s'acheva, Agatha quitta les lieux au bras de Jonathan, son sourire parfait toujours fixé sur son visage. Mais dans la voiture, les mots de Victoria tournaient en boucle dans son esprit. Pas seulement ses mots, mais son regard, son attitude, cette confiance audacieuse et cette présence qui l'avait autant agacée qu'attirée.
« Tu étais parfaite ce soir, » murmura Jonathan, ses yeux rivés sur la route.
Agatha répondit par un vague hochement de tête, son esprit ailleurs. Victoria Grant n'était pas qu'une adversaire. Elle était une énigme, et Agatha sentait que ce ne serait pas la dernière fois qu'elle se retrouverait face à elle.
Alors que le discours de Jonathan se termine sous une salve d'applaudissements, Agatha s'éclipse discrètement pour chercher un moment de calme. La chaleur de la salle, les regards et les conversations incessantes commencent à peser sur elle. Elle se dirige vers un couloir adjacent, un espace plus sombre et moins fréquenté.
C'est là qu'elle les voit.
Jonathan est appuyé contre un mur, penché légèrement vers une femme qu'Agatha ne reconnaît pas immédiatement. Elle est élégamment vêtue, une robe bordeaux qui épouse ses formes, et elle rit doucement, presque en chuchotant. Jonathan murmure quelque chose, et sa main effleure brièvement le bras de la femme, un geste subtilement intime.
Agatha s'arrête net, l'ombre du couloir la dissimulant. Une étrange sensation l'envahit, un mélange de colère, de doute et de trahison qu'elle n'arrive pas à réprimer. Elle se concentre sur leurs expressions, sur la manière dont la femme incline légèrement la tête vers Jonathan, dont il répond par un sourire qu'elle connaît bien — un sourire qu'il lui réservait autrefois, il y a longtemps.
Les murmures sont trop bas pour qu'elle puisse saisir leurs mots, mais l'atmosphère parle d'elle-même. Cela pourrait être une conversation anodine, mais quelque chose dans leur posture, dans cette proximité, éveille en Agatha une certitude qu'elle n'ose formuler.
Elle inspire profondément, refusant de céder à une impulsion qui l'inciterait à les interrompre. Pas ici. Pas maintenant. Elle n'est pas une femme qui fait des scènes, encore moins en public. Pourtant, l'idée d'une confrontation lui brûle la gorge.
Agatha détourne les yeux et retourne à la soirée, ses talons claquant légèrement sur le marbre. Son masque est toujours en place lorsqu'elle rejoint les invités, mais à l'intérieur, tout vacille. Chaque mot échangé, chaque geste de Jonathan ce soir, prend une nouvelle signification dans son esprit.
Lorsque Victoria Grant l'aborde quelques instants plus tard, c'est comme un coup du destin.
« Vous semblez ailleurs, Agatha, » dit Victoria, son sourire un mélange d'amusement et de curiosité.
« Peut-être que je réfléchis à notre prochaine rencontre devant le tribunal, » réplique Agatha avec une froideur maîtrisée.
Victoria penche la tête, un éclat dans ses yeux. « Ou peut-être que quelque chose d'autre occupe vos pensées. Mais je ne vous retiendrai pas. Il serait dommage que vous manquiez quelque chose... d'important. »
Le sous-entendu est subtil mais perçant, et Agatha sent sa patience s'éroder. Pourtant, elle ne répond pas, consciente qu'un autre duel verbal avec Victoria ne ferait qu'attirer davantage l'attention.
La soirée continue, mais pour Agatha, tout semble flou, comme un rêve étrange dont elle ne parvient pas à s'éveiller. Plus tard, dans le silence de leur chambre, lorsqu'elle s'allonge aux côtés de Jonathan, ses pensées tournent en boucle.
Jonathan est-il fidèle ? A-t-elle imaginé cette complicité entre lui et cette femme ? Pourquoi Victoria Grant, avec ses remarques énigmatiques, occupe-t-elle soudain autant de place dans son esprit ?
Les réponses ne viennent pas, mais une chose est sûre : ce n'est que le début.
༻﹡༺
Le lendemain Victoria Grant était plongée dans un article de presse en ligne lorsque Diane Lockhart fit son apparition dans son bureau, comme une tempête élégante. Victoria, vêtue d'un tailleur impeccable, releva à peine les yeux, prenant une gorgée de café noir, son expression neutre.
« Diane, vous savez que je ne suis pas du matin, » lança Victoria avec un sourire mi-amusé, mi-irrité.
Diane, quant à elle, était impeccable, comme toujours. Sa tenue crème et ses lunettes subtilement imposantes lui donnaient un air d'autorité naturelle. Elle posa un dossier épais sur le bureau de Victoria, le faisant glisser vers elle.
« Désolée de perturber votre méditation matinale, » rétorqua Diane avec une pointe de sarcasme, « mais nous avons une affaire qui mérite toute votre attention. »
Victoria posa sa tasse de café, enfin intéressée. Elle ouvrit le dossier, ses yeux s'attardant sur la photo d'une femme au visage marqué par la fatigue et le désespoir.
« Heather Collins, » expliqua Diane, croisant les bras. « Trente-sept ans, infirmière. Accusée d'avoir tué son ex-mari, Michael Collins. Un homme avec un passé trouble, mais ça, ce n'est pas la question. La police l'a arrêtée hier soir. Le problème ? Elle est innocente. »
Victoria fronça légèrement les sourcils, feuilletant les pages. « Innocente, vraiment ? Vous savez comme moi que ce mot n'a pas beaucoup de valeur tant qu'on n'a pas les preuves pour le soutenir. »
Diane sourit légèrement, comme si elle s'attendait à cette réponse. « C'est là que vous entrez en scène. L'ex-mari était violent, c'est vrai, mais Heather affirme qu'elle n'était pas sur les lieux du crime. Elle a un alibi — du moins, c'est ce qu'elle dit. Mais les preuves circonstancielles l'accablent. Des empreintes, un motif, et bien sûr, le fait qu'elle ait été vue près de chez lui peu de temps avant le meurtre. »
Victoria haussa un sourcil. « Pourquoi est-elle venue dans notre cabinet, alors ? Nous ne sommes pas exactement connus pour défendre des cas comme celui-ci. »
Diane s'assit dans le fauteuil en face de Victoria, adoptant un ton plus sérieux. « Parce qu'elle a besoin de quelqu'un qui peut non seulement prouver son innocence, mais aussi manipuler les médias qui commencent déjà à en faire une 'veuve noire'. Elle veut quelqu'un qui sait comment gagner, coûte que coûte. »
Victoria passa une main dans ses cheveux, réfléchissant. Le cas semblait complexe, mais elle aimait les défis. Et puis, une femme injustement accusée... cela éveillait en elle une fibre qu'elle ne montrait pas souvent : une envie de justice.
« D'accord, » dit-elle finalement en refermant le dossier. « J'accepte. Mais dites à Heather que si elle me cache quoi que ce soit, je lâche l'affaire immédiatement. Je n'ai pas de temps pour des mensonges. »
Diane se leva, un sourire satisfait sur le visage. « Je n'en attendais pas moins de vous. Elle est en salle de réunion, si vous voulez la voir. »
Alors que Diane quittait la pièce, Victoria se leva, emportant son café et le dossier. Mais avant de sortir, elle s'arrêta un instant, le regard perdu dans le vide. La veille, lors de la soirée du procureur, une certaine avocate avait réussi à occuper un coin de ses pensées. Agatha Harkness.
Un léger sourire en coin apparut sur ses lèvres avant qu'elle ne le chasse d'un geste impatient. Ce matin, il n'y avait pas de place pour des distractions. Une femme accusée de meurtre comptait sur elle, et Victoria aimait l'idée de prouver, encore une fois, qu'elle était la meilleure dans ce métier.
Elle inspira profondément, ajusta son tailleur, et sortit de son bureau. « Allons sauver une innocente, » murmura-t-elle pour elle-même, avant de rejoindre Heather Collins.
Victoria entra dans la salle de réunion où Heather Collins attendait, les épaules affaissées, un gobelet de café dans les mains. Diane l'avait briefée rapidement avant son arrivée. Victoria s'assit face à elle, posant le dossier sur la table sans un mot. Elle observa Heather un instant, étudiant chaque mouvement, chaque expression.
« Heather, » commença Victoria d'une voix calme mais ferme, « avant qu'on aille plus loin, je vais être franche : si vous me cachez quoi que ce soit, si vous me mentez, je ne pourrai pas vous défendre. J'ai besoin de toute la vérité, même celle que vous n'avez pas envie de partager. »
Heather hocha frénétiquement la tête, les yeux embués. « Je vous promets, je ne mens pas. Je n'ai pas tué Michael. Je n'aurais jamais fait une chose pareille. »
Victoria la scruta encore un instant avant de se redresser. « Très bien. Nous allons commencer à monter votre défense, mais cela signifie aussi que nous devrons enquêter sur vous, sur votre vie et sur tout ce qui pourrait se retourner contre vous. Je vais être honnête : ce ne sera pas agréable. Êtes-vous prête à faire face à ça ? »
Heather serra son gobelet, luttant pour ne pas céder à ses émotions. « Oui, faites ce que vous avez à faire. Je veux juste qu'on sache que je suis innocente. »
Victoria se leva, rassemblant le dossier. « Parfait. Nous allons commencer immédiatement. »
Elle quitta la salle, son esprit déjà concentré sur la stratégie à venir. Quelques minutes plus tard, elle était de retour dans son bureau, où elle décrocha son téléphone et composa un numéro connu.
« Alice, » dit-elle dès que la ligne décrocha.
Alice Wu, la détective privée du cabinet, était une experte en filatures, renseignements et recherche d'informations que personne d'autre ne pouvait trouver. Victoria savait qu'Alice était exactement la personne qu'il fallait pour creuser dans la vie de Heather et de son défunt ex-mari.
« Victoria, » répondit Alice, sa voix calme mais toujours alerte. « Je suppose que si vous m'appelez, c'est que vous avez une affaire intéressante. »
Victoria sourit légèrement. « Très. Une femme accusée du meurtre de son ex-mari, mais elle clame son innocence. Elle dit qu'elle n'était pas sur les lieux du crime, mais tout semble jouer contre elle. Je veux que vous creusiez, et pas seulement sur elle. Fouillez dans la vie de son ex-mari. Je veux savoir qui il était, qui il fréquentait, et surtout, s'il avait des ennemis. »
Alice prit quelques notes. « Compris. Est-ce que je commence par Heather ou Michael ? »
« Les deux, » répondit Victoria sans hésiter. « Concentrez-vous d'abord sur l'alibi de Heather. Elle affirme qu'elle n'était pas sur place au moment du meurtre. Si c'est vrai, on doit le prouver. Ensuite, trouvez tout ce que vous pouvez sur Michael : finances, relations, dettes, conflits. Je veux tout. »
Alice hocha la tête de l'autre côté de la ligne. « Très bien. Je vais commencer dès maintenant. Je vous tiens au courant. »
Victoria raccrocha et se laissa tomber dans son fauteuil, réfléchissant à la meilleure stratégie pour protéger Heather. Ce cas s'annonçait compliqué, mais elle savait qu'avec Alice sur le terrain, elles trouveraient des angles d'attaque.
En regardant par la fenêtre de son bureau, elle murmura pour elle-même :
« Il y a toujours une vérité cachée. On verra si Heather est aussi innocente qu'elle le dit. »
༻﹡༺
Assise derrière son large bureau en bois massif, Agatha feuilletait distraitement les pages d'un dossier, ses yeux glissant sur les mots sans vraiment les lire. Son esprit, habituellement aiguisé et concentré, était ailleurs.
Victoria Grant.
Son visage, ses yeux perçants, son sourire légèrement moqueur, tout revenait sans cesse dans ses pensées, comme un écho qu'elle ne pouvait ignorer. Il y avait quelque chose chez cette femme, une intensité qui l'avait fascinée malgré elle. Mais cette fascination la troublait autant qu'elle l'agaçait.
Agatha posa le dossier avec un soupir frustré, croisant les bras sur son bureau. Magnifique. Victoria était magnifique, pensa-t-elle, presque à contrecœur. Ce n'était pas une pensée qu'elle voulait avoir, encore moins en cet instant.
Mais aussitôt que l'image de Victoria s'estompait, une autre surgissait, tout aussi obsédante. Jonathan. Et cette femme.
Elle revoyait leurs gestes familiers, leurs murmures dans l'ombre de la soirée. Le rire doux de cette inconnue, le sourire détendu de Jonathan... Cela la rongeait, la plongeant dans une spirale de colère et de doute. Et si elle s'était trompée ? Et si ce qu'elle avait vu n'était rien de plus qu'un simple malentendu ?
Mais une petite voix au fond de son esprit, implacable, murmurait autre chose. Cela ne semblait pas innocent. Cela ressemblait à... quelque chose qu'elle n'osait pas encore nommer.
Elle passa une main dans ses cheveux, tentant de chasser ces pensées parasites. La confusion qui l'envahissait était insupportable : un mélange de trahison et d'une émotion qu'elle ne savait pas identifier. Et, curieusement, Victoria était liée à tout cela.
« C'est ridicule, » murmura Agatha pour elle-même, secouant la tête comme pour chasser ces pensées. Mais les mots sonnaient creux.
Elle se leva et fit quelques pas dans son bureau, jetant un regard vers la grande baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur la ville. Jonathan était son mari, son partenaire, même si leur relation n'était plus aussi harmonieuse qu'avant. Il était le père de ses enfants, le pilier de leur vie publique. Alors pourquoi l'image de lui avec une autre femme semblait-elle si facile à croire ?
Et pourquoi Victoria, avec son arrogance et son charisme, s'était-elle insinuée dans cet espace déjà fragile ?
Elle ferma les yeux un instant, prenant une profonde inspiration. Se ressaisir. Elle était Agatha Harkness, une femme forte, une avocate brillante. Elle ne pouvait pas se permettre de flancher.
Mais au fond d'elle-même, une vérité qu'elle n'était pas prête à admettre commençait à prendre forme. Ce n'était pas seulement la jalousie ou la colère. C'était autre chose. Quelque chose d'inattendu. Quelque chose qui la terrifiait autant que cela l'intriguait.
Agatha sursauta légèrement en entendant frapper à la porte. Avant même qu'elle ne puisse répondre, Lilia Calderu entra, un sourire éclatant aux lèvres et un épais dossier en main.
« Désolée de te déranger, Agatha, mais je crois que tu vas vouloir entendre ça, » dit Lilia en s'installant sans invitation, déposant le dossier sur le bureau avec une énergie qui lui était propre.
Agatha, encore secouée par ses pensées, fronça légèrement les sourcils mais s'assit de nouveau, les mains croisées. « Qu'est-ce que c'est, Lilia ? » demanda-t-elle d'une voix mesurée.
Lilia se redressa dans son fauteuil, visiblement ravie. « Une nouvelle affaire. Et pas n'importe laquelle. Nous sommes sollicités pour représenter les intérêts de Michael Collins, l'homme assassiné. Enfin, ses proches, bien sûr. Ils veulent que nous poursuivions en justice la femme accusée, Heather Collins, pour homicide volontaire et préjudice à leur famille. »
Agatha releva un sourcil, prenant le dossier sans un mot pour le parcourir rapidement. Elle avait déjà vaguement entendu parler de cette affaire dans les actualités, mais elle n'avait pas prêté beaucoup d'attention.
« Attends. » Elle releva les yeux vers Lilia. « Nous devrions défendre la famille d'un homme avec un historique de violence domestique ? Il y a de meilleurs cas à prendre, tu ne crois pas ? Pourquoi eux, Lilia ? Pourquoi ce dossier ? »
Lilia, imperturbable, se pencha légèrement en avant, son sourire devenant presque malicieux. « Parce que, cara mia, ce n'est pas juste une affaire de meurtre. C'est une opportunité. Une chance de gagner face à Victoria Grant et Diane Lockhart. Elles représentent Heather Collins. Imagine un peu, Agatha : une victoire contre ces deux poids lourds. Ce serait un coup de maître pour le cabinet. »
Le nom de Victoria résonna dans l'esprit d'Agatha comme une alarme. Elle détourna brièvement le regard, comme pour cacher sa réaction, avant de répondre d'un ton plus sec qu'elle ne l'aurait voulu.
« Donc, on accepte un cas bancal, non pas parce qu'il est moralement défendable, mais parce que tu veux qu'on humilie Victoria Grant dans un tribunal ? »
Lilia haussa les épaules, un sourire innocent sur les lèvres. « Ce n'est pas seulement pour ça. Mais avoue que ce serait satisfaisant, non ? Toi contre elle. Agatha Harkness face à Victoria Grant, la prétentieuse. Et avec Diane Lockhart dans son camp, ça rend la victoire encore plus douce. »
Agatha s'appuya contre le dossier de sa chaise, un léger sourire ironique se dessinant sur ses lèvres. « Tu es incorrigible, Lilia. »
Lilia éclata de rire. « Peut-être. Mais tu sais que j'ai raison. Et ce dossier n'est pas aussi bancal qu'il en a l'air. Michael Collins avait peut-être des défauts, mais il était aussi un père. Sa famille mérite justice, et si Heather est coupable, il est de notre devoir de le prouver. »
Agatha réfléchit un moment, ses doigts tapotant doucement sur le bureau. Son esprit revenait, encore et encore, à Victoria. Cette femme était un défi dans tous les sens du terme. La perspective d'un duel juridique face à elle éveillait quelque chose d'inattendu en Agatha : une envie de surpasser, mais aussi une curieuse envie d'être vue par elle, reconnue.
Elle referma le dossier avec un claquement sec. « Très bien. On prend l'affaire. Mais Lilia, je te préviens : si je découvre que cette famille nous cache quoi que ce soit, c'est fini. Je ne veux pas d'un autre cas qui se retourne contre nous. »
Lilia acquiesça avec enthousiasme, se levant d'un bond. « Parfait ! Tu ne le regretteras pas. Prépare-toi, Agatha. Cette bataille va être légendaire. »
Alors que Lilia quittait le bureau, Agatha ouvrit de nouveau le dossier, son esprit se préparant déjà aux arguments qu'elle pourrait avancer. Mais, en arrière-plan, une autre pensée persistait. Victoria Grant.
Cette affaire ne serait pas seulement une bataille juridique. C'était quelque chose de plus grand, de plus intime. Et cela effrayait Agatha presque autant que cela l'excitait.
༻﹡༺
La salle d'audience était pleine, le murmure des spectateurs dissipé par la voix ferme du greffier annonçant l'ouverture de l'audience. Au centre, deux figures attiraient toute l'attention : Maître Victoria Grant, représentant Heather Collins, et Maître Agatha Harkness, défendant la famille du défunt Michael Collins.
Le juge, une femme imposante aux cheveux gris soigneusement attachés, frappa son marteau pour établir le silence. « L'audience commence. Maître Grant, vous pouvez appeler votre premier témoin. »
Victoria se leva avec assurance, son tailleur impeccablement ajusté, et s'approcha du centre de la salle. « Merci, votre Honneur. J'appelle à la barre Mrs. Sarah Kensington, voisine de ma cliente. »
Une femme d'âge moyen s'avança, un peu nerveuse, avant de prêter serment.
Victoria s'approcha doucement, sa voix posée et rassurante. « Mrs. Kensington, pouvez-vous indiquer où vous étiez le soir du 12 décembre, à l'heure supposée du meurtre ? »
« J'étais chez moi, comme d'habitude, » répondit Sarah, les mains jointes sur ses genoux.
« Et avez-vous vu ma cliente, Heather Collins, ce soir-là ? »
« Oui, je l'ai vue chez elle. Les lumières étaient allumées, et je l'ai aperçue par la fenêtre. »
Victoria hocha doucement la tête, se tournant légèrement vers le jury pour souligner l'importance du témoignage. « Pouvez-vous préciser ce qu'elle faisait ? »
Sarah répondit après une brève hésitation : « Elle était dans la cuisine, elle semblait préparer quelque chose. »
Victoria s'arrêta un instant, laissant ses mots s'installer dans l'esprit du jury, puis continua. « Donc, pour être claire, vous affirmez avoir vu Mrs. Collins chez elle au moment où la police prétend qu'elle aurait tué son ex-mari ? »
« Absolument, » répondit Sarah avec conviction.
Agatha se leva brusquement, sa voix tranchante perçant l'atmosphère : « Objection, votre Honneur. Le témoignage de Mrs. Kensington est spéculatif. Apercevoir quelqu'un dans une pièce un instant ne prouve pas qu'elle y est restée toute la soirée. »
Le juge fronça les sourcils et hocha la tête. « Objection retenue. Maître Grant, reformulez. »
Victoria, imperturbable, adressa un regard neutre à Agatha avant de revenir à son témoin. « Mrs. Kensington, pouvez-vous dire avec certitude combien de temps vous avez observé Mrs. Collins ce soir-là ? »
« Seulement quelques minutes, » admit Sarah.
Victoria hocha la tête avec douceur. « Merci, Mrs. Kensington. Pas d'autres questions, votre Honneur. »
Agatha se leva alors, ses talons claquant légèrement sur le sol alors qu'elle avançait vers le témoin. Ses mouvements étaient mesurés, presque calculés, et son regard glacial ne quittait pas la femme à la barre.
« Mrs. Kensington, vous avez mentionné que vous avez vu Heather Collins dans sa cuisine. Étiez-vous proche de la fenêtre ? »
« Pas vraiment, non. »
« Très bien. Alors, à cette distance, êtes-vous absolument certaine qu'il s'agissait bien de Mrs. Collins ? Cela aurait pu être quelqu'un d'autre dans sa maison, n'est-ce pas ? »
Sarah parut troublée. « Eh bien... je suppose que c'est possible, mais je suis presque sûre que c'était elle. »
Agatha sourit légèrement, un sourire plus glacial qu'amical. « Vous êtes presque sûre, mais pas totalement. Merci, Mrs. Kensington. Pas d'autres questions. »
Alors qu'Agatha retournait à sa place, Victoria la suivit du regard, son expression toujours neutre, mais son esprit analysait déjà les failles de l'interrogatoire.
Victoria se leva de nouveau pour présenter une pièce essentielle de sa défense. « Votre Honneur, j'aimerais soumettre au dossier un reçu de stationnement qui prouve que ma cliente était à plusieurs kilomètres du lieu du crime au moment supposé de l'assassinat. »
Agatha se redressa immédiatement, son ton sec : « Objection, votre Honneur. Ce reçu ne prouve pas que Heather Collins était physiquement présente à cet endroit. Rien ne confirme qu'elle l'a utilisé elle-même. »
Le juge réfléchit un instant avant de répondre : « Objection rejetée. Maître Grant, continuez. »
Victoria hocha la tête avec un léger sourire satisfait. « Merci, votre Honneur. » Elle se tourna alors vers le jury, accentuant l'importance de cette preuve. « Ce reçu est une pièce majeure. Ma cliente ne peut être à deux endroits à la fois. »
Agatha, fixant Victoria avec intensité, se leva à nouveau. « Votre Honneur, je demande une vérification complète de ce reçu. Jusqu'à preuve du contraire, il ne s'agit que d'un morceau de papier. Sans caméra de surveillance ou témoin pour corroborer la présence de Mrs. Collins, il est impossible de l'accepter comme preuve irréfutable. »
Le juge soupira. « Très bien, Maître Harkness. Nous examinerons la validité du reçu. Pour le moment, il reste dans les preuves soumises. »
Agatha retourna à sa place, mais pas sans croiser brièvement le regard de Victoria. Une tension palpable les reliait, un mélange de défi professionnel et d'émotions complexes qu'aucune ne voulait reconnaître.
L'audience continua, chaque argument, chaque objection alimentant ce duel intense entre deux femmes aussi redoutables qu'intrigantes. La bataille juridique était loin d'être terminée, mais déjà, elle promettait d'être inoubliable.
Le procès continuait, les témoignages et les preuves s'enchaînant. Agatha et Victoria se lançaient des arguments aiguisés, chaque objection ou contre-interrogatoire intensifiant leur rivalité. Pourtant, au fil des échanges, Victoria ne pouvait s'empêcher de détourner ses pensées vers Agatha.
Sous la lumière tamisée de la salle d'audience, Agatha semblait presque irréelle. Ses gestes précis, sa voix froide et mesurée, et cette façon unique de dominer la salle, tout cela fascinait Victoria. Chaque fois qu'Agatha se levait pour parler, Victoria se surprenait à détailler la manière dont son tailleur bleu marine soulignait sa silhouette ou à noter l'éclat déterminé de ses yeux.
Elle secoua mentalement la tête. Ce n'est pas le moment, Grant, se rappela-t-elle, ramenant son attention sur le jury. Mais, même en réprimandant ses pensées, elle savait que quelque chose avait changé.
Agatha, de son côté, semblait parfaitement concentrée. Elle ne montrait rien, pas une faiblesse, pas un doute. Pourtant, Victoria sentait quelque chose de plus profond dans sa posture rigide, un combat intérieur qu'elle ne pouvait que deviner.
Après plusieurs heures d'arguments, de preuves, et de délibérations intenses, le jury revint avec sa décision. La salle d'audience était tendue, chaque souffle retenu.
Le greffier se leva pour lire le verdict. « Dans l'affaire opposant Heather Collins à la famille de Michael Collins, le jury déclare l'accusée non coupable. »
Un murmure parcourut la salle. Heather éclata en sanglots, serrant les mains de Victoria avec une reconnaissance sincère.
Agatha resta immobile un instant, son expression froide dissimulant parfaitement la frustration qui bouillonnait en elle. Elle se leva dignement, rassemblant ses papiers avec calme, mais son esprit tournait à mille à l'heure. Elle avait perdu, et perdre contre Victoria rendait la défaite encore plus difficile à avaler.
Victoria, de son côté, ne put s'empêcher de jeter un regard à Agatha. Ce regard n'était pas triomphant, ni moqueur. Il était... contemplatif. Elle voulait lui dire quelque chose, peut-être même lui tendre la main. Mais elle se retint. Pas ici, pas maintenant.
Alors que la salle commençait à se vider, Victoria s'approcha doucement de la table de l'équipe adverse, hésitant une fraction de seconde avant de parler. « Bien joué, Maître Harkness. Vous êtes redoutable, comme toujours. »
Agatha leva les yeux, son regard perçant croisant celui de Victoria. Elle esquissa un sourire glacé, mais poli. « Félicitations, Maître Grant. Vous avez été... impressionnante. »
Le sous-texte était là, palpable, dans l'air entre elles. C'était plus qu'un simple échange professionnel. Une tension, une connexion qu'aucune des deux ne voulait nommer.
Victoria sentit son cœur accélérer. Elle ouvrit la bouche, comme pour ajouter quelque chose, mais Agatha prit son dossier et s'éloigna avant qu'elle ne puisse continuer.
Victoria la regarda partir, ses talons claquant sur le sol avec une assurance implacable. Une pensée la traversa : Elle est belle. Magnifique, même. Et ça me trouble bien plus que ça ne devrait.
༻﹡༺
De retour dans son bureau, Agatha referma la porte derrière elle, le bruit de la serrure résonnant dans le silence. Elle posa son dossier sur le bureau et s'assit, les mains tremblantes de colère et de frustration.
Ce n'était pas seulement la défaite qui la hantait. C'était Victoria. Sa présence, son intelligence, sa détermination... et cette beauté troublante qu'elle ne pouvait ignorer.
Elle se massa les tempes, essayant de faire taire ces pensées. Mais l'image de Victoria restait gravée dans son esprit, tout comme celle de Jonathan et de cette femme mystérieuse. C'est ridicule, Agatha. Concentre-toi.
Pourtant, une part d'elle savait que quelque chose était en train de changer. Et cela l'effrayait autant que cela l'intriguait. Agatha était plongée dans ses pensées, les yeux fixant le dossier devant elle sans vraiment le voir. La défaite au tribunal l'obsédait, mais c'était la présence de Victoria, son regard perçant, son attitude confiante, qui occupait la majeure partie de son esprit.
Soudain, la porte de son bureau s'ouvrit doucement, et Lilia Calderu entra, un sourire en coin. « Tu as l'air absorbée, Agatha. »
Agatha leva les yeux, surprenant un instant la lueur de frustration dans son regard avant de la masquer. « C'est la fin de la journée, Lilia. J'essaye juste de m'organiser. »
Lilia s'approcha du bureau, les bras croisés, un air faussement sérieux sur le visage. « Tu sais, après un jour comme ça, tu devrais vraiment sortir un peu. Boire un verre, te détendre. »
Agatha resta silencieuse un moment, observant la détermination de Lilia à l'encourager. Elle savait que sa collaboratrice voulait la distraire, l'aider à décompresser, mais ce soir-là, Agatha n'en avait aucune envie. Elle haussait les épaules mentalement en sachant déjà quelle serait sa réponse.
« Je passe mon tour ce soir, Lilia. »
Lilia se laissa tomber sur la chaise en face du bureau d'Agatha, levant les yeux au ciel. « Encore une de ces soirées où tu te laisses envahir par ton travail, hein ? »
Agatha esquissa un petit sourire. « C'est ainsi que les choses fonctionnent parfois. »
Lilia la fixa un instant, analysant son expression. « Tu sais, Agatha, si tu ne relâches pas la pression de temps en temps, tu risques d'imploser. »
Agatha soupira et tourna légèrement son regard vers la fenêtre, comme si elle cherchait quelque chose à l'extérieur pour se concentrer. « Ce n'est pas une question de pression. Je... je préfère rester ici ce soir. »
Lilia la regarda, un peu déconcertée mais acceptant la réponse. « Très bien. Mais je vais bien finir par te traîner dehors, un de ces jours. »
Agatha ne répondit pas tout de suite, perdue dans ses pensées. Traînée dehors. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle ne voulait pas de distractions, surtout pas en ce moment où son esprit était encore tourmenté par la confrontation avec Victoria.
« Va t'amuser, Lilia. Tu en as bien besoin, » dit-elle enfin, avec un léger sourire qui ne parvenait pas à masquer l'ombre dans ses yeux.
Lilia se leva, voyant que l'insistance ne servirait à rien cette fois. « Très bien. Mais tu sais où me trouver si tu changes d'avis. »
Agatha acquiesça d'un hochement de tête, et Lilia quitta le bureau, laissant Agatha seule avec ses pensées.
༻﹡༺
Agatha entra dans son appartement, les clés tombant brusquement dans le petit plat près de l'entrée, un geste un peu trop énergique pour être normal. La soirée au tribunal avait été difficile, la défaite encore fraîche dans son esprit, mais ce n'était pas cela qui la perturbait. Elle sentait un malaise grandir à chaque pas qu'elle faisait dans son appartement.
Lorsque Jonathan, son mari, était censé être là, il n'y avait aucune trace de lui. Son manteau, qu'il laissait toujours sur le canapé, n'était plus là. Elle s'avança lentement, comme si quelque chose dans l'air avait changé, puis entra dans le salon. C'est là qu'elle le remarqua. Le téléphone de Jonathan était posé sur la table basse, écran allumé, un message évident et non effacé s'affichant à l'écran.
"Je ne peux pas attendre ce soir. Je veux te voir. Il me tarde que tout soit fini entre toi et elle."
Agatha sentit son cœur se serrer. Elle n'avait même pas besoin de lire davantage pour comprendre. Le sentiment d'effondrement, de trahison, envahit son être. Jonathan l'avait trompée. La rage monta en elle comme un volcan prêt à exploser.
Quelques minutes plus tard, Jonathan rentra, l'air détendu, comme si tout allait bien. Mais dès qu'il posa les yeux sur Agatha, son expression changea, se figeant de surprise.
« Agatha... tu es rentrée plus tôt ? »
Agatha ne répondit pas tout de suite. Elle tenait le téléphone de Jonathan dans les mains, l'écran toujours visible, et le lui lança sans ménagement. « Ça, c'est quoi ? »
Jonathan sembla pris au dépourvu, mais il tenta de garder son calme. « Écoute, ce n'est pas ce que tu crois... »
Agatha se rapprocha de lui, son regard glaçant. « Ne me mens pas. » Sa voix tremblait légèrement, mais c'était de colère, pas de tristesse. « Comment as-tu pu me faire ça ? Après tout ce temps, après tout ce qu'on a construit ? »
Jonathan hésita, cherchant une échappatoire, mais Agatha n'attendait pas de justification. Elle n'en voulait plus.
« Je suis désolée, Agatha. C'était une erreur... »
Un éclat de rire nerveux s'échappa des lèvres d'Agatha. « Une erreur ? » Elle secoua la tête, se reculant d'un pas. « Tu as menti pendant des mois, Jonathan. Ça, ce n'est pas une erreur. »
Un silence lourd s'installa entre eux, et la tension monta encore. Agatha, submergée par la colère et la douleur, finit par tourner les talons. « Je n'ai pas envie de discuter. Pas ce soir. »
Elle attrapa son manteau et se précipita vers la porte, décidée à fuir cette confrontation.
༻﹡༺
Un bar assez discret, à l'écart des regards. C'était l'un de ses endroits préférés, un refuge où elle savait qu'elle pourrait se perdre dans l'anonymat. La musique douce et les conversations en arrière-plan lui offraient une sensation de calme relatif. Elle s'assit au comptoir, son regard vide, puis commanda un verre de whisky.
Elle prit une gorgée, laissant l'alcool brûler sa gorge, mais ne ressentant presque rien. Ce n'était pas le soulagement qu'elle cherchait, mais plutôt un moyen de calmer un peu le tumulte intérieur.
Elle se concentra sur la sensation du liquide dans son verre, tentant de se recentrer. Mais les pensées tourbillonnaient toujours, un tourbillon incontrôlable : Jonathan, sa trahison, puis cette image persistante de Victoria...
La soirée venait tout juste de commencer, mais Agatha sentait déjà que ce moment, cette rupture, allait marquer un tournant dans sa vie.
Le bruit de la porte du bar s'ouvrit, et Agatha tourna brièvement la tête. Elle n'avait pas besoin de chercher longtemps : c'était Victoria. La silhouette haute et assurée de la maîtresse de l'autre cabinet se découpait dans la lumière tamisée du bar. Agatha sentit une pointe d'irritation s'élever dans sa poitrine, mais elle la refoula aussitôt.
Victoria s'avança d'un pas élégant, rejoignant le comptoir. Elle salua le barman d'un sourire poli avant de passer sa commande. « Un gin tonic, s'il vous plaît. » Sa voix, calme et contrôlée, résonna doucement dans l'air.
Agatha détourna les yeux, son esprit déjà ailleurs, mais un mouvement attira de nouveau son attention. Diane Lockhart, la grande avocate du cabinet rival, arriva à son tour. Elle s'approcha de Victoria, un sourire sincère sur les lèvres.
Les deux femmes échangèrent quelques mots à voix basse avant que Diane ne prenne l'initiative de la prendre dans ses bras, un geste affectueux mais intime. Elles se tenaient là, l'une contre l'autre, presque comme si elles formaient une unité, une complicité qui semblait aller au-delà de la simple relation professionnelle.
Agatha resta immobile, les yeux rivés sur la scène sans pouvoir détourner le regard. La vue de Victoria dans les bras de Diane la fit se sentir... étrange. Quelque chose de douloureux s'installa en elle, un mélange de jalousie et de frustration. Pourquoi cela l'affectait-elle autant ?
Elle se dit qu'elle n'avait rien à faire ici, que tout cela ne la concernait pas. Elle se leva lentement, prête à quitter le bar, mais quelque chose la retenait. L'image de Victoria et Diane, fusionnant dans un moment qui semblait privé et secret, la perturbait plus qu'elle ne voulait l'admettre.
Agatha resta là, reculée dans son coin, observant sans rien dire, sans bouger, ses émotions en guerre à l'intérieur. Pourquoi ça m'énerve tant ? pensait-elle. Elle n'est pas mon problème.
Mais son cœur battait plus fort à chaque seconde, l'ironie de la situation frappant brutalement Agatha. Elle avait toujours été la femme qui contrôlait tout, qui gérait les conflits avec froideur et maîtrise, mais ce soir-là, elle se sentait vulnérable, perdue. Et tout cela, à cause de cette étrange attirance pour Victoria, une attirance qu'elle n'arrivait ni à comprendre ni à accepter.
Elle se tourna enfin, son regard restant encore un instant sur le duo, avant de sortir du bar, laissant derrière elle cette scène et cette sensation d'être étrangère à tout cela, mais paradoxalement profondément affectée.
⋆ ˚。⋆୨୧˚FIN��˚୨୧⋆。˚ ⋆
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raisongardee · 16 days ago
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"Déposée par les députés macronistes Caroline Yadan, Aurore Bergé, Sylvain Maillard et Mathieu Lefèvre, la proposition de loi "visant à lutter contre les formes renouvelées d’antisémitisme" vise 1- à assimiler à "l’apologie du terrorisme" le soutien aux résistances palestiniennes ou libanaises ; 2- à créer un nouveau délit, celui de "provocation à la destruction ou à la négation d’un Etat" qui rendrait punissable l’appel à une Palestine allant du Jourdain à la mer ; 3- au titre de la banalisation outrancière de la Shoa, à faire condamner les comparaisons entre le sionisme et le régime nazi."
Faits & Documents n° 535, novembre 2024.
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