#Faits et Documents
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Compte de la 1ère influençeuse noire patriote américaine. Plus d'1 million de vues grâce à deux sources. D'abord l'enquête de F&D. Puis les dossiers de Mar-a-Lago détenus par Trump. Cette Candace Owens est soutien de Trump depuis plusieurs années et est demeurée solide lors du grand test de l'affaire Floyd/BLM de l'été 2021. C'est toujours par les actes en période de crise que l'on reconnaît qui est qui. Quant aux soupçons sur le "couple présidentiel" ils vont beaucoup plus loin que ce que l'on peut en dire. Aucun de ces deux-là n'est vraiment celui qu'il dit être.
Ce qui compte pour nous c'est l'intérêt supérieur du pays, libérer le pays de la tyrannie des canailles décrites par les Drumont, Bernanos, Morand, Céline, Coston, Ratier, nos repères, nos boussoles et principes directeurs dans les brouillards actuels. Relire ces grands anciens là nous mettra tous d'accord et nous fera voir plus loin.
#Candace Owens#John Michael#F&D#Faits et Documents#Egalité et Réconciliation#France#Tradition#Henri Coston#Edouard Drumont#Georges Bernanos#Louis-Ferdinand Céline#Emmanuel Ratier#Paul Morand#BLM#Xavier Poussard#Donald Trump#Brigitte#Brigitte Gate#Youtube
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Thibaut-Marc CAPLAIN vs La mafia amiénoise
Madame, Monsieur, Afin de confirmer l’envoi à la Présidence de la République, vous devez cliquer sur le lien suivant : xxx Sans confirmation de votre part, le message posté sur le site sera effacé sous 72 heures. —L’outil Ecrire au PrésidentPrésidence de la République ========================================================================================================= Voici, pour votre…
#"Au 3ème étage#"Les jouets de vos enfants font trop de bruit"#"On ne devrait pas mélanger les noirs et les blancs"...etc... - j&039;explique en boucle que l&039;appt 31 au 81 rue de l&039;O#Afin de confirmer l’envoi à la Présidence de la République#APPT 31 80000 AMIENS France +33 6 26 32 28 20 Vous êtes un particulier Votre sujet : Faire une demande à caractère personnel Votre message :#avons contesté tous les décisions du Tribunal d&039;Amiens via : - notre Avocat Maître David DALMAZ - l&039;IGPN qui s&039;occupe actuell#ça pu le nègre"#était le lieu de mes studios artistiques Faux expliquer ça en quelle langue ?... Si le Commissariat de Police Nationale d&039;Amiens avait#car : - ma famille a le droit à un logement digne (lire et apprendre : Les droits de l&039;homme) - je ne donnerai pas un centime de plus à#car sur Amiens#chaque année à Amiens#de vidéos et d&039;un dossier d&039;Huissier - j&039;explique en boucle que l&039;appt 21 au 28A rue Jean Moulin à Amiens#du style "Qu&039;en est-ce que votre tribu et vous allez comprendre qu&039;ici c&039;est LES PIERRES BLANCHES ?"#du 28A rue Jean Moulin à Amiens#est un bureau et que l&039;appt 22 au 28A rue Jean Moulin à Amiens#et arrêtaient de gober n&039;importe quoi#et du 81 rue de l&039;Offrande à Amiens ?... Si vous êtes intéressé par ces visites de la réalité#et que c&039;est depuis un bureau aussi - j&039;explique en boucle que le 77 route de Paris à Amiens#il est écrit : "une commission de personnes indues de leurs petites personnes#il y aura autant : - de Vendeurs de sommeil - de Policiers fachos - de Juges douteux - de Commissions tendancieuses ...bah il y aura des pla#il y juste matière à déposer plainte contre vous et vos services#J&039;ai reçu le 27 septembre 2024 par courrier postale#j&039;avais oublié Mme LAVALEE#je déposerai plainte contre vous et votre comité juste anti-droit de l&039;homme et anti-constitutionnel. Tant que sur Amiens#Je reviens vers vous pour la Xème fois#la lettre de trop qui soulève un niveau de conneries humaines inégalable...voir record total sur le territoire de la France ! Cela fait plus#le Commissariat de Police Nationale d&039;Amiens et le Tribunal d&039;Amiens pour faux et usage de faux Ah oui#le contenu du message que vous avez saisi (validation impérative via le lien ci-dessus) Votre identité : Monsieur CAPLAIN Thibaut-Marc Vos c#le message posté sur le site sera effacé sous 72 heures. --- L’outil Ecrire au Président Présidence de la République =======================#les documents...etc... => de nombreux médias hallucinent aussi de l&039;ensemble de ces histoires débiles Là
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⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°23 | Francesim, Paris, 1 Fructidor An 230
At the Tuileries Palace, Ernest informs Emperor Napoleon V of a plot involving anti-monarchist extremists financed by public figures. The Minister of Justice, Jeanne Chautemps, with prudent wisdom, advises rigor and caution in the investigation, while Napoleon V insists on the need not to provide their enemies with ammunition.
Meanwhile, the Emperor's grandfather Louis sought legal advice. His lawyer reassures him of his right to take legal action, promising to handle the matter discreetly. With this procedure, Louis could gain access to secret defense documents.
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Au palais des Tuileries, Paris, 1er arrondissement.
(Ernest) Le témoignage de Madame Mère n’a pas beaucoup aidé à l’enquête
(Ernest) Manifestement, ces extrémistes font partie de groupes anti-monarchistes financés par des personnalités publiques
(Ernest) L’assassinat de feu votre père n’est donc pas totalement dû à l’évolution d’un groupe de manifestants enhardis
(Napoléon V) Intéressant (Jeanne) L’empereur Napoléon IV a déjà échappé à plusieurs attentats durant son règne
(Ernest) L’enquête nous révèlera des noms et des adresses. Nous pourrons alors dissoudre légalement ces groupes dangereux
(Jeanne) Le ministre de l’Intérieur s’en fera une joie, M. de Tour
(Jeanne) D’ici là, poursuivez consciencieusement l’enquête. Nous ne devons faire aucun faux pas et être irréprochables
(Napoléon V) Ne donnons pas raison à nos opposants.
À Paris, 7e arrondissement.
(Louis) Merci, Maître.
(Louis) Je crains que mon petit-fils, le nouvel empereur, ne soit pas d'accord avec cette démarche. Que puis-je faire ?
(Jean) En tant que père de la victime, vous avez tout à fait le droit de vous constituer partie civile.
(Louis) Oui, mais mon petit-fils détient maintenant le pouvoir. S'il s'y oppose... Je ne souhaite pas d'affrontement, mais je veux que justice soit rendue pour mon fils.
(Jean) Je comprends vos réticences. Cependant, la justice doit suivre son cours, indépendamment des dynamiques familiales. Nous nous en assurerons ensemble.
(Jean) Avec votre accord, je m'occuperai personnellement de la rédaction et du dépôt de cette plainte.
(Louis) Et que se passera-t-il ensuite ?
(Jean) En tant que partie civile, vous aurez accès au dossier et pourrez demander des actes d'instruction supplémentaires. De plus, vous pourrez assister aux auditions et aux confrontations, et demander réparation pour le préjudice moral et matériel subi.
(Louis) Très bien, Maître. C'est parfait.
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Je voulais réagir là où ça été soulevé récemment mais un poste à part entière me semble finalement plus pertinent.
Quand on vient à parler de sexualité, de la jouer ou non en rp, et comment, il revient toujours à un moment donné dans la conversation des contre-arguments fallacieux. Et ici je voudrais parler de l’inceste.
Et il n’y a pas d’autres façon de le dire que :
L’inceste ne peut pas être une sexualité ou un acte sexuel consenti.
On peut se cacher derrière le fait de parler d’adultes consentants quand on parle d’inceste, mais les modalités mêmes de l’inceste et de son existence empêchent toute notion de consentement. Il existe des ouvrages, des podcasts et des émissions qui détaillent avec précision tous les mécanismes de l’inceste, aussi je vais me contenter d’énoncer brièvement et sans développer :
Que l’on soit enfants ou adultes, les modalités qui permettent à l’inceste d’exister et de perdurer sont la violence (physique ou psychique), la manipulation, le secret et le silence. C’est la culture du silence qui permet à l’inceste de perdurer et qui permet l’emprise. L’inceste, c’est de la violence, de l’abus de pouvoir, une agression sexuelle, du viol.
On ne peut pas parler d’amour dans l’inceste. C’est une relation de pouvoir, de domination (au sens sociologique du terme), c’est quelqu’un (le plus souvent un aîné) qui profite de quelqu’un d’autre de plus vulnérable que lui, un régime de terreur, d’écrasement et de silence imposé par l’incesteur à l’incesté. Les modalités de l’inceste entretiennent la confusion avec l’amour.
Dans une telle configuration, il ne peut pas y avoir de consentement. On ne peut pas associer l’inceste à une sexualité réfléchie et consentie (la sexualité est de l’amour, du plaisir, du consentement, ...).
Pour en revenir au RP : on peut jouer des configurations de relations toxiques, chacun·e trace la limite avec ses partenaires. J’entends et je vois parfaitement l’effet cathartique de jouer et d'interpréter ces dynamiques. J’ai pas envie de faire la police des mœurs, chacun trace sa propre ligne de ce qui lui semble éthique ou moral à jouer. Mais si on s’engage dans ce genre de jeu avec des relations toxiques, que ça soit de l’inceste ou autre, on ne peut pas nier la réalité ; on ne peut pas romantiser, il faut voir comme elles sont : des relations toxiques et néfastes.
On peut aussi se poser la question des motivations à jouer de l’inceste et avoir en tête que le mythe de l’inceste heureux envahit la (pop)culture : GOT, The Borgias, Twin Peaks, House of Dragon, Gainsbourg, Dexter… Ce sont des représentations fantasmées et faussées, qui reprennent les codes de brouillage de l’inceste entre amour et abus. (A ce sujet, je conseille vraiment de lire Dussy, qui explique comme même dans la façon de parler de l’inceste on utilise le vocabulaire de l’affection et de l’amour.)
Si vous voulez vous documenter sur le sujet, je vous conseille :
BEDEAU, Johanna et CIBOULET, Marie-Laure, « L’Inceste », LSD, la série documentaire, France Culture
BIENAIMÉ, Charlotte, « Inceste et pédocriminalité : la loi du silence », Un podcast à soi (podcast)
BREY, Iris et al. - Culture de l’inceste
DROUAR, Juliet - La culture de l’inceste (article médiapart)
DUSSY, Dorothée- Le berceau des dominations, anthropologie de l’inceste
https://facealinceste.fr/
https://incestearevi.org/
KOUCHNER, Camille - La familia Grande
MCDANIELS, Tiffany - Betty
PUDLOWSKI, Charlotte - Ou peut-être une nuit (+ version podcast)
ROJZMAN, Théa - Grand silence
SINNO, Neige - Triste Tigre
TUAILLON, Victoire - La loi de l’inceste (podcast)
TUAILLON, Victoire Qui sont les incesteurs (podcast)
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Conditions d'utilisation du Blank Theme
Le Blank Theme est gratuit et le restera à jamais ✨
Les codes de base du Blank Theme sont 100% personnalisables ! Il n'y aucun problème à ce que l'on ne reconnaisse plus le Blank après vos modifications (et si c'est le cas, gg!)
Il est possible d'utiliser partiellement Blank Theme (juste un template ou un élément CSS).
Offrez-vous un peu de visibilité en partageant votre forum sur le Blank 👏 J'adore voir vos créations ! Plus, ça permet de me garder motivée en voyant mon travail utile à d'autre.
En plus de la documentation, il existe une section tutoriel qui regroupe plein de truc et astuce pour vous aider à customiser vos thèmes.
Vous pouvez partager vos propres tutoriels à la communauté ! Pas besoin d'être professionnel. Tout créateur.rice.s de forum à des petits codes sous le coude qu'iels utilisent de projet en projet, c'est l'endroit où les partager pour qu'ils servent au plus grand nombre.
Vous avez le droit de : - créer des maquettes basées sur le Blank Theme - créer vos propres libre-service basées sur le Blank Theme - vendre vos créations (commission, libre-service, ...) en utilisant le Blank Theme
Peu importe ce que vous créez avec le Blank Theme, vous pouvez me contacter pour me le montrer/m'en parler. Je me ferais une joie de repartager votre travail.
Évidemment que vous avez le droit de proposer une alternative au Blank Theme, l'idée ne m'appartient pas ! J'ai moi-même eu l'idée grâce aux thèmes de base de Tumblr.
Créditez le Blank Theme en le mentionnant où vous voulez avec un lien de renvoi vers son site. Pas besoin de mettre mon pseudo! c'est simplement pour le faire profiter à d'autre qui en aurait besoin comme vous. 🙏
Créditez tout les codes extérieurs utilisés par le Blank Theme. C'est aussi grâce à au travail de ces personnes que j'ai eu l'idée de ce libre-service !
Je me rendre disponible pour échanger, aider ou partager alors n'hésitez pas ! Ca me fait toujours plaisir !
Et enfin, si vous le souhaitez, vous pouvez également me soutenir avec un KoFi. ☕
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En 2022, le milliardaire ultra-conservateur Pierre-Édouard Stérin avait confié vouloir consacrer l’intégralité de sa fortune au « redressement de la France et à la promotion du Christ ».
On sait aujourd’hui qu’il a aussi « un plan » « pour servir et sauver la France » et « permettre la victoire idéologique, électorale et politique ». Non pas celle du Christ, mais celle « d’un ensemble de valeurs clés – liberté, enracinement et identité, anthropologie chrétienne… », contre « les maux principaux de notre pays – socialisme, wokisme, islamisme, immigration ». Et, pour commencer, aussi la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections municipales de 2026.
Selon un document confidentiel, rédigé en 2023 par l’équipe de Pierre-Édouard Stérin et révélé dans son intégralité par L’Humanité, ce plan baptisé « Périclès » prévoit « de déployer environ 150 millions d’euros sur les dix prochaines années via le financement ou la création de projets ».
Joint par Mediapart, François Durvye, le bras droit de Pierre-Édouard Stérin, a confirmé l’authenticité du document et l’existence de cette « réflexion ». Directeur général d’Otium Capital, le fonds d’investissement du milliardaire, François Durvye est apparu publiquement lors de la soirée électorale du Rassemblement national, dans le carré VIP, le 9 juin, et ne cache pas donner des « conseils » à Jordan Bardella et Marine Le Pen sur les sujets économiques.
Le projet « Périclès » fait logiquement la part belle aux ambitions du RN. « Présentation du projet et objectifs : permettre au Rassemblement national (RN) de transformer ses derniers succès électoraux en victoire aux municipales 2026. [...] Équiper l’état-major du RN d’un plan structuré sur trois ans avec des objectifs précis », résume sans détour le document.
« Une réserve d’hommes »
Le milliardaire ultra-conservateur, exilé fiscal en Belgique, qui avait postulé en mai à la reprise de l’hebdomadaire Marianne avec le soutien d’Arnaud Montebourg, a finalement retiré son offre, le 18 juillet, après un vote défavorable de la rédaction. En juin, le magazine Challenges a révélé qu’il a pris part au rachat d’une propriété de la famille Le Pen à Rueil-Malmaison, avec François Durvye, le principal acheteur de ce bien, en novembre 2023.
« Périclès », qui doit se comprendre comme l’acronyme de « patriotes, enracinés, résistants, identitaires, chrétiens, libéraux, européens, souverainistes », promet de « construire une relation de confiance avec tous les leaders de la droite de demain pour les faire travailler ensemble en cas de victoire électorale » et aussi de « fournir une réserve d’hommes de pouvoir prêts à servir à tous les postes clés (cabinets, structures parapubliques, haute administration) ».
Une « cartographie » intitulée « Construire une présence proche des dirigeants de demain » dresse une liste des personnalités de droite, allant des plus proches aux plus éloignées.
« Personnalités définies comme prioritaires. Relation de confiance et influence réelle : Jordan Bardella et Marine Le Pen (RN) », note le document, qui relègue Éric Ciotti, Laurent Wauquiez, David Lisnard, François-Xavier Bellamy (LR) et Marion Maréchal (Reconquête) en « relations actives » auprès desquelles le réseau Stérin n’a « pas de réelle influence ».
S’agissant des municipales de 2026, le document fait état d’un « conseil opérationnel municipales » et d’un « projet validé par la direction et l’état-major du RN aux Estivales 2023 » – traditionnelle réunion de rentrée du parti qui s’était tenue en septembre 2023. Il signale aussi la « constitution d’une équipe par département pour valider les villes et identifier les candidats, dirigés par le DG du RN », et enfin un « objectif de 300 villes à gagner absolument par le RN en 2026 ».
Contacté par Mediapart, le parti n’a pas répondu. « Il est possible qu’il y ait eu des discussions entre les gens de Périclès et le RN sur comment on pourrait systématiser une approche électorale pour transformer l’essai des législatives de 2022 dans les municipales de 2026, admet François Durvye auprès de Mediapart. Mais qu’il y ait un projet lancé, ce n’est pas le cas. »
« Le projet a été évoqué par mes équipes à la direction du RN. Mais il n’y a pas eu de suite de leur part, a exposé Pierre-Édouard Stérin dans une réponse écrite à Mediapart. Quoiqu’il en soit, Périclès ne travaillera pas exclusivement avec ce parti, ni avec aucun autre. La démarche n’a de sens que si elle s’adresse à toutes les nuances de la droite. » Le milliardaire souligne « les contacts » déjà « engagés avec des personnalités de la droite macroniste au RN, en passant par LR, et autres ». Et incluant « notamment des personnalités d’Horizon et Agir ».
Selon François Durvye, Pierre-Édouard Stérin, qui fait fortune dans les Smartbox, aurait eu, s'agissant du RN, une approche de « marché ». Vu le nombre d’élu·es du RN en 2022, il aurait ainsi pronostiqué ce nombre élevé de mairies susceptibles de basculer au RN en 2026. « C’est une logique industrielle qu’il transpose à la philanthropie et à la politique », commente-t-il. Mais le bras droit souligne aussi que sa définition de la droite ne se limite pas au RN. « Il n’a pas d’objectif partisan »,soutient François Durvye.
« Projets organiques »
[...] Les projets de Pierre-Édouard Stérin et de son « conseil opérationnel » pourraient se heurter aux dispositions très strictes de la loi sur le financement des partis politiques qui interdisent tout financement d’activités politiques par des personnes morales. « Nous avons bien cette donnée en tête et nous serons vigilants pour être dans la conformité la plus totale avec la loi », a réagi Pierre-Édouard Stérin auprès de Mediapart.
« On ne fait que ce que l’on a le droit de faire, certifie François Durvye. Est-ce qu’il y a un financement quelconque d’un parti politique ? la réponse est non. »
« Qu’en faisant la cartographie des hommes politiques auxquels on a accès, dans l’environnement de Pierre-Édouard, on considère que quelqu’un a une relation de confiance avec Marine Le Pen et Jordan Bardella, ce n’est pas un scoop, relativise François Durvye. Moi, je confirme avoir individuellement une relation de confiance avec eux. »
« Ça n’est pas une relation de confiance entre ma personne et les dirigeants du RN mais de certaines personnes engagées dans le projet, a corrigé le milliardaire. Certains veulent faire de moi un rouage essentiel dans le fonctionnement de ce parti ce qui est absolument faux. »
Dans une tentative de déminage, Le Journal du dimanche a fait, simultanément à L’Humanité, l’exégèse du projet « Périclès », qualifié de « projet pour influencer la métapolitique française ». « Le projet est de remporter 300 villes pour la droite et le RN », prétend le journal, alors que seul le RN est mentionné dans le document s'agissant des municipales.
École de futurs maires
Le journal mentionne plusieurs projets déjà engagés. L’animation d’une « guérilla juridique », à travers « un collectif d’avocats » afin « d’organiser et professionnaliser le contentieux stratégique en utilisant les leviers juridiques, judiciaires médiatiques contre l’islamisme, l’immigration, l’attaque à la liberté d’expression, la théorie du genre ». Le document évoque l’objectif de lancement de « plus de 20 procédures par an afin de faire changer la peur de camp, faire appliquer la loi et se défendre des attaques adverses, faire évoluer la loi ».
Ce collectif baptisé Justitia a déjà vu le jour, en 2023, en collaboration avec l’Institut Thomas More, relève Le JDD.
D’autres « projets organiques » sont listés. La création d’un « think tank Victoire politique » visant à devenir « le premier think tank de droite en France afin de réunir les principaux experts thématiques des sujets régaliens, d’influencer la sphère politique, médiatique, intellectuelle ».
La création d’une « école des futurs maires » et d’élus : « Une école de formation des futurs dirigeants politiques partageant nos valeurs en proposant aux futurs candidats (municipales, législatives) une palette d’outils stratégiques et opérationnels (communication, playbook, campagne électorale, analyse de données, financement, besoins en ressources humaines). Objectif : former et faire gagner en 2026 environ 1 000 maires de petites et moyennes communes. »
Au niveau financier, le plan prévoit « un essaimage écosystème » progressif : « + 50 projets (2023), + 70 projets (2024), + 100 projets par an à partir de 2025 ».Et espère constituer une « réserve avec plus de 1 000 hommes de pouvoir ».
En 2023, le budget était chiffré à 8 millions d’euros. « Au total, 3,5 millions d’euros ont déjà été engagés sur plus de 40 projets. Chaque priorité essentielle a été adressée : wokisme (35 % du montant total alloué), immigration (30 %), socialisme (12 %), culture et morale chrétienne (10 %), islamisme (8 %), autres (5 %). » La suite est déjà prévue : « 7-10 millions (2024), 12-15 millions (2025), 25 millions (2027). »
« Budget cumulé jusqu’en 2032 : 150 millions environ » conclut le document.
Karl Laske
Si vous avez des informations sur les extrêmes droites à nous communiquer, vous pouvez nous contacter à l’adresse [email protected].
#article copié en entier car réservé aux abonnés#upthebaguette#whatthefrance#france#french#en français#french side of tumblr#far right#extrême droite#les milliardaires sont NOS ENNEMIS ça ne peut pas être plus clair que ça#bee tries to talk#mediapart
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...//PENT//SEC//CULT_133.log
[ CULT OF THE FALLEN ] PHÉNOMÈNE ÉMERGENT identifié dans les strates inférieures de la société. Une sous-culture juvénile préoccupante qui s'articule autour d'une sacralisation des ancien·ne·s super-héro·ïne·s.
[ PARTAGE ] Cette culture se propage via des manuscrits clandestins appelés "COMICS" - documents illustrés hautement subversifs présentant les ennemi·e·s du régime comme des "protecteur·rice·s" et martyr·e·s. On retrouve également des graffitis mettant en scène les vigilant·e·s.
[ PRIÈRE INTERCEPTÉE - LADY REPLIKATE ]
"Par milliers les voix résonnèrent, Par milliers les corps s'élevèrent. Sans fin son être se fragmenta, écrasant la Peste dans ses milles bras."
NOTE : Cette "prière" fait référence à l'attaque massive qui causa des pertes significatives dans nos rangs.
// FIN TRANSMISSION
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Law & Love
Chapitre 1 : Le bal des masques
-ˋˏ✄┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈┈
La grande salle de réception de Westview scintille de mille feux. Sous les lustres imposants, des invités en tenue de soirée s'échangent sourires et accolades, leurs conversations ponctuées par le tintement délicat des coupes de champagne. Le bureau du procureur organise cette soirée pour célébrer ses récentes victoires juridiques, et l'élite de la ville est présente.
Agatha Harkness, vêtue d'une robe noire élégante à dos nu, fait une entrée remarquée au bras de son mari, Jonathan, le procureur de Westview. Lui, dans un smoking parfaitement ajusté, salue les invités avec son charisme habituel, tandis qu'Agatha arbore un sourire maîtrisé, jouant son rôle de femme parfaite. Mais derrière ce masque social, elle ressent un léger malaise, une dissonance qu'elle ne parvient pas à ignorer.
Alors qu'elle se mêle aux invités, Agatha capte une conversation dans laquelle un nom retient son attention : Victoria Grant. Une voix audacieuse et assurée s'élève derrière elle :
« Si seulement le bureau du procureur s'attaquait aux vraies injustices au lieu de faire du spectacle... »
Agatha se retourne et découvre Victoria pour la première fois. L'avocate est resplendissante dans une robe bleu nuit, ses cheveux coiffés avec une élégance nonchalante, et son regard perçant dégage une confiance inébranlable. Elle est entourée d'un petit cercle d'invités, captivés par sa verve et son humour acéré.
Leurs regards se croisent, et un courant électrique semble traverser la pièce. Agatha, habituée aux joutes verbales, s'avance avec un sourire glacé.
« Madame Grant, je suppose. Vous semblez avoir des opinions bien arrêtées sur les affaires de mon mari. Peut-être voudriez-vous en discuter avec lui directement ? »
Victoria répond avec un sourire amusé, le genre qui pique autant qu'il charme.
« Ce serait dommage. Je préfère de loin discuter avec des personnes qui comprennent réellement le droit, pas seulement la politique. »
Leur échange attire les regards, et un murmure parcourt la salle. Jonathan intervient, posant une main sur le dos d'Agatha pour apaiser la tension. Mais Agatha n'a d'yeux que pour Victoria, partagée entre irritation et une étrange fascination.
Un peu plus tard dans la soirée, Agatha, cherchant un moment de répit, s'éloigne dans un couloir adjacent. Elle surprend alors Jonathan en pleine conversation avec une femme élégante, sa main effleurant brièvement son bras. Agatha s'immobilise, son cœur se serrant. L'attitude de Jonathan est trop intime, trop familière.
Elle revient dans la salle, le visage impassible mais l'esprit tourmenté. Alors qu'elle croise de nouveau Victoria, un éclat de défi dans son regard, elle se surprend à penser que cette femme pourrait être plus qu'une simple rivale.
« Les lacunes, dites-vous ? » Agatha pencha légèrement la tête, son ton aussi tranchant qu'un scalpel. « Vous parlez de l'affaire où votre cliente a volontairement omis de transmettre des documents cruciaux au tribunal ? C'est fascinant comme certaines personnes confondent omission et stratégie. »
Victoria esquissa un sourire, nonchalante, presque amusée. Elle s'avança d'un pas, réduisant imperceptiblement la distance entre elles, une coupe de champagne à la main. « Voyez-vous, Madame Harkness, dans ce métier, tout est une question de perspective. Ce que vous appelez 'omission', j'appelle cela protéger mes clients des excès de zèle d'un bureau du procureur qui aime trop les projecteurs. »
Leurs regards se croisèrent, un duel silencieux mais palpable. Autour d'elles, les invités, trop polis pour s'immiscer mais trop curieux pour s'éloigner, observaient la scène. Jonathan, occupé avec un collègue, ne semblait pas avoir remarqué l'intensité de cet échange.
Agatha s'avança à son tour, son sourire glacé et parfaitement maîtrisé. « Peut-être que vos clients devraient moins compter sur vos talents de magicienne et davantage sur la transparence. Mais je comprends. Quand on n'a pas la loi de son côté, il reste toujours la diversion. »
Un éclat passa dans les yeux de Victoria, mais au lieu de se laisser désarçonner, elle rit doucement. Ce n'était pas un rire d'amusement, mais plutôt un geste calculé, une manœuvre subtile pour reprendre le contrôle. « Vous êtes aussi redoutable que je l'imaginais, Agatha. Je dois avouer, c'est... rafraîchissant. »
La manière dont elle prononça son prénom — avec une familiarité provocante — fit tressaillir Agatha. Elle garda son masque impassible, mais quelque chose en elle vacilla. Était-ce de l'irritation ? Ou autre chose ?
« Et vous êtes aussi agaçante que je l'imaginais, Victoria, » rétorqua Agatha, sa voix douce mais pleine de piques. Elle se redressa légèrement, décidée à mettre fin à l'échange avant qu'il ne prenne un tour plus personnel. « Mais je suppose que ce serait trop demander qu'une avocate de votre réputation soit aussi dotée d'un sens de la modestie. »
Victoria sourit, un sourire qui semblait murmurer : Touché. « Ah, la modestie. Je la laisse à ceux qui en ont besoin pour compenser autre chose. »
Agatha serra les mâchoires, mais avant qu'elle ne puisse répondre, une voix annonça au micro que Jonathan allait prononcer son discours de remerciement. L'attention des invités se détourna vers la scène, mettant fin à leur échange.
Alors que Jonathan parlait, Agatha sentit le regard de Victoria sur elle. C'était déstabilisant, comme une chaleur discrète mais insistante. Elle voulut se retourner, mais se retint. L'étrange fascination qu'elle avait ressentie au début ne faisait que s'intensifier, et cela la troublait.
Lorsque la soirée s'acheva, Agatha quitta les lieux au bras de Jonathan, son sourire parfait toujours fixé sur son visage. Mais dans la voiture, les mots de Victoria tournaient en boucle dans son esprit. Pas seulement ses mots, mais son regard, son attitude, cette confiance audacieuse et cette présence qui l'avait autant agacée qu'attirée.
« Tu étais parfaite ce soir, » murmura Jonathan, ses yeux rivés sur la route.
Agatha répondit par un vague hochement de tête, son esprit ailleurs. Victoria Grant n'était pas qu'une adversaire. Elle était une énigme, et Agatha sentait que ce ne serait pas la dernière fois qu'elle se retrouverait face à elle.
Alors que le discours de Jonathan se termine sous une salve d'applaudissements, Agatha s'éclipse discrètement pour chercher un moment de calme. La chaleur de la salle, les regards et les conversations incessantes commencent à peser sur elle. Elle se dirige vers un couloir adjacent, un espace plus sombre et moins fréquenté.
C'est là qu'elle les voit.
Jonathan est appuyé contre un mur, penché légèrement vers une femme qu'Agatha ne reconnaît pas immédiatement. Elle est élégamment vêtue, une robe bordeaux qui épouse ses formes, et elle rit doucement, presque en chuchotant. Jonathan murmure quelque chose, et sa main effleure brièvement le bras de la femme, un geste subtilement intime.
Agatha s'arrête net, l'ombre du couloir la dissimulant. Une étrange sensation l'envahit, un mélange de colère, de doute et de trahison qu'elle n'arrive pas à réprimer. Elle se concentre sur leurs expressions, sur la manière dont la femme incline légèrement la tête vers Jonathan, dont il répond par un sourire qu'elle connaît bien — un sourire qu'il lui réservait autrefois, il y a longtemps.
Les murmures sont trop bas pour qu'elle puisse saisir leurs mots, mais l'atmosphère parle d'elle-même. Cela pourrait être une conversation anodine, mais quelque chose dans leur posture, dans cette proximité, éveille en Agatha une certitude qu'elle n'ose formuler.
Elle inspire profondément, refusant de céder à une impulsion qui l'inciterait à les interrompre. Pas ici. Pas maintenant. Elle n'est pas une femme qui fait des scènes, encore moins en public. Pourtant, l'idée d'une confrontation lui brûle la gorge.
Agatha détourne les yeux et retourne à la soirée, ses talons claquant légèrement sur le marbre. Son masque est toujours en place lorsqu'elle rejoint les invités, mais à l'intérieur, tout vacille. Chaque mot échangé, chaque geste de Jonathan ce soir, prend une nouvelle signification dans son esprit.
Lorsque Victoria Grant l'aborde quelques instants plus tard, c'est comme un coup du destin.
« Vous semblez ailleurs, Agatha, » dit Victoria, son sourire un mélange d'amusement et de curiosité.
« Peut-être que je réfléchis à notre prochaine rencontre devant le tribunal, » réplique Agatha avec une froideur maîtrisée.
Victoria penche la tête, un éclat dans ses yeux. « Ou peut-être que quelque chose d'autre occupe vos pensées. Mais je ne vous retiendrai pas. Il serait dommage que vous manquiez quelque chose... d'important. »
Le sous-entendu est subtil mais perçant, et Agatha sent sa patience s'éroder. Pourtant, elle ne répond pas, consciente qu'un autre duel verbal avec Victoria ne ferait qu'attirer davantage l'attention.
La soirée continue, mais pour Agatha, tout semble flou, comme un rêve étrange dont elle ne parvient pas à s'éveiller. Plus tard, dans le silence de leur chambre, lorsqu'elle s'allonge aux côtés de Jonathan, ses pensées tournent en boucle.
Jonathan est-il fidèle ? A-t-elle imaginé cette complicité entre lui et cette femme ? Pourquoi Victoria Grant, avec ses remarques énigmatiques, occupe-t-elle soudain autant de place dans son esprit ?
Les réponses ne viennent pas, mais une chose est sûre : ce n'est que le début.
༻﹡༺
Le lendemain Victoria Grant était plongée dans un article de presse en ligne lorsque Diane Lockhart fit son apparition dans son bureau, comme une tempête élégante. Victoria, vêtue d'un tailleur impeccable, releva à peine les yeux, prenant une gorgée de café noir, son expression neutre.
« Diane, vous savez que je ne suis pas du matin, » lança Victoria avec un sourire mi-amusé, mi-irrité.
Diane, quant à elle, était impeccable, comme toujours. Sa tenue crème et ses lunettes subtilement imposantes lui donnaient un air d'autorité naturelle. Elle posa un dossier épais sur le bureau de Victoria, le faisant glisser vers elle.
« Désolée de perturber votre méditation matinale, » rétorqua Diane avec une pointe de sarcasme, « mais nous avons une affaire qui mérite toute votre attention. »
Victoria posa sa tasse de café, enfin intéressée. Elle ouvrit le dossier, ses yeux s'attardant sur la photo d'une femme au visage marqué par la fatigue et le désespoir.
« Heather Collins, » expliqua Diane, croisant les bras. « Trente-sept ans, infirmière. Accusée d'avoir tué son ex-mari, Michael Collins. Un homme avec un passé trouble, mais ça, ce n'est pas la question. La police l'a arrêtée hier soir. Le problème ? Elle est innocente. »
Victoria fronça légèrement les sourcils, feuilletant les pages. « Innocente, vraiment ? Vous savez comme moi que ce mot n'a pas beaucoup de valeur tant qu'on n'a pas les preuves pour le soutenir. »
Diane sourit légèrement, comme si elle s'attendait à cette réponse. « C'est là que vous entrez en scène. L'ex-mari était violent, c'est vrai, mais Heather affirme qu'elle n'était pas sur les lieux du crime. Elle a un alibi — du moins, c'est ce qu'elle dit. Mais les preuves circonstancielles l'accablent. Des empreintes, un motif, et bien sûr, le fait qu'elle ait été vue près de chez lui peu de temps avant le meurtre. »
Victoria haussa un sourcil. « Pourquoi est-elle venue dans notre cabinet, alors ? Nous ne sommes pas exactement connus pour défendre des cas comme celui-ci. »
Diane s'assit dans le fauteuil en face de Victoria, adoptant un ton plus sérieux. « Parce qu'elle a besoin de quelqu'un qui peut non seulement prouver son innocence, mais aussi manipuler les médias qui commencent déjà à en faire une 'veuve noire'. Elle veut quelqu'un qui sait comment gagner, coûte que coûte. »
Victoria passa une main dans ses cheveux, réfléchissant. Le cas semblait complexe, mais elle aimait les défis. Et puis, une femme injustement accusée... cela éveillait en elle une fibre qu'elle ne montrait pas souvent : une envie de justice.
« D'accord, » dit-elle finalement en refermant le dossier. « J'accepte. Mais dites à Heather que si elle me cache quoi que ce soit, je lâche l'affaire immédiatement. Je n'ai pas de temps pour des mensonges. »
Diane se leva, un sourire satisfait sur le visage. « Je n'en attendais pas moins de vous. Elle est en salle de réunion, si vous voulez la voir. »
Alors que Diane quittait la pièce, Victoria se leva, emportant son café et le dossier. Mais avant de sortir, elle s'arrêta un instant, le regard perdu dans le vide. La veille, lors de la soirée du procureur, une certaine avocate avait réussi à occuper un coin de ses pensées. Agatha Harkness.
Un léger sourire en coin apparut sur ses lèvres avant qu'elle ne le chasse d'un geste impatient. Ce matin, il n'y avait pas de place pour des distractions. Une femme accusée de meurtre comptait sur elle, et Victoria aimait l'idée de prouver, encore une fois, qu'elle était la meilleure dans ce métier.
Elle inspira profondément, ajusta son tailleur, et sortit de son bureau. « Allons sauver une innocente, » murmura-t-elle pour elle-même, avant de rejoindre Heather Collins.
Victoria entra dans la salle de réunion où Heather Collins attendait, les épaules affaissées, un gobelet de café dans les mains. Diane l'avait briefée rapidement avant son arrivée. Victoria s'assit face à elle, posant le dossier sur la table sans un mot. Elle observa Heather un instant, étudiant chaque mouvement, chaque expression.
« Heather, » commença Victoria d'une voix calme mais ferme, « avant qu'on aille plus loin, je vais être franche : si vous me cachez quoi que ce soit, si vous me mentez, je ne pourrai pas vous défendre. J'ai besoin de toute la vérité, même celle que vous n'avez pas envie de partager. »
Heather hocha frénétiquement la tête, les yeux embués. « Je vous promets, je ne mens pas. Je n'ai pas tué Michael. Je n'aurais jamais fait une chose pareille. »
Victoria la scruta encore un instant avant de se redresser. « Très bien. Nous allons commencer à monter votre défense, mais cela signifie aussi que nous devrons enquêter sur vous, sur votre vie et sur tout ce qui pourrait se retourner contre vous. Je vais être honnête : ce ne sera pas agréable. Êtes-vous prête à faire face à ça ? »
Heather serra son gobelet, luttant pour ne pas céder à ses émotions. « Oui, faites ce que vous avez à faire. Je veux juste qu'on sache que je suis innocente. »
Victoria se leva, rassemblant le dossier. « Parfait. Nous allons commencer immédiatement. »
Elle quitta la salle, son esprit déjà concentré sur la stratégie à venir. Quelques minutes plus tard, elle était de retour dans son bureau, où elle décrocha son téléphone et composa un numéro connu.
« Alice, » dit-elle dès que la ligne décrocha.
Alice Wu, la détective privée du cabinet, était une experte en filatures, renseignements et recherche d'informations que personne d'autre ne pouvait trouver. Victoria savait qu'Alice était exactement la personne qu'il fallait pour creuser dans la vie de Heather et de son défunt ex-mari.
« Victoria, » répondit Alice, sa voix calme mais toujours alerte. « Je suppose que si vous m'appelez, c'est que vous avez une affaire intéressante. »
Victoria sourit légèrement. « Très. Une femme accusée du meurtre de son ex-mari, mais elle clame son innocence. Elle dit qu'elle n'était pas sur les lieux du crime, mais tout semble jouer contre elle. Je veux que vous creusiez, et pas seulement sur elle. Fouillez dans la vie de son ex-mari. Je veux savoir qui il était, qui il fréquentait, et surtout, s'il avait des ennemis. »
Alice prit quelques notes. « Compris. Est-ce que je commence par Heather ou Michael ? »
« Les deux, » répondit Victoria sans hésiter. « Concentrez-vous d'abord sur l'alibi de Heather. Elle affirme qu'elle n'était pas sur place au moment du meurtre. Si c'est vrai, on doit le prouver. Ensuite, trouvez tout ce que vous pouvez sur Michael : finances, relations, dettes, conflits. Je veux tout. »
Alice hocha la tête de l'autre côté de la ligne. « Très bien. Je vais commencer dès maintenant. Je vous tiens au courant. »
Victoria raccrocha et se laissa tomber dans son fauteuil, réfléchissant à la meilleure stratégie pour protéger Heather. Ce cas s'annonçait compliqué, mais elle savait qu'avec Alice sur le terrain, elles trouveraient des angles d'attaque.
En regardant par la fenêtre de son bureau, elle murmura pour elle-même :
« Il y a toujours une vérité cachée. On verra si Heather est aussi innocente qu'elle le dit. »
༻﹡༺
Assise derrière son large bureau en bois massif, Agatha feuilletait distraitement les pages d'un dossier, ses yeux glissant sur les mots sans vraiment les lire. Son esprit, habituellement aiguisé et concentré, était ailleurs.
Victoria Grant.
Son visage, ses yeux perçants, son sourire légèrement moqueur, tout revenait sans cesse dans ses pensées, comme un écho qu'elle ne pouvait ignorer. Il y avait quelque chose chez cette femme, une intensité qui l'avait fascinée malgré elle. Mais cette fascination la troublait autant qu'elle l'agaçait.
Agatha posa le dossier avec un soupir frustré, croisant les bras sur son bureau. Magnifique. Victoria était magnifique, pensa-t-elle, presque à contrecœur. Ce n'était pas une pensée qu'elle voulait avoir, encore moins en cet instant.
Mais aussitôt que l'image de Victoria s'estompait, une autre surgissait, tout aussi obsédante. Jonathan. Et cette femme.
Elle revoyait leurs gestes familiers, leurs murmures dans l'ombre de la soirée. Le rire doux de cette inconnue, le sourire détendu de Jonathan... Cela la rongeait, la plongeant dans une spirale de colère et de doute. Et si elle s'était trompée ? Et si ce qu'elle avait vu n'était rien de plus qu'un simple malentendu ?
Mais une petite voix au fond de son esprit, implacable, murmurait autre chose. Cela ne semblait pas innocent. Cela ressemblait à... quelque chose qu'elle n'osait pas encore nommer.
Elle passa une main dans ses cheveux, tentant de chasser ces pensées parasites. La confusion qui l'envahissait était insupportable : un mélange de trahison et d'une émotion qu'elle ne savait pas identifier. Et, curieusement, Victoria était liée à tout cela.
« C'est ridicule, » murmura Agatha pour elle-même, secouant la tête comme pour chasser ces pensées. Mais les mots sonnaient creux.
Elle se leva et fit quelques pas dans son bureau, jetant un regard vers la grande baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur la ville. Jonathan était son mari, son partenaire, même si leur relation n'était plus aussi harmonieuse qu'avant. Il était le père de ses enfants, le pilier de leur vie publique. Alors pourquoi l'image de lui avec une autre femme semblait-elle si facile à croire ?
Et pourquoi Victoria, avec son arrogance et son charisme, s'était-elle insinuée dans cet espace déjà fragile ?
Elle ferma les yeux un instant, prenant une profonde inspiration. Se ressaisir. Elle était Agatha Harkness, une femme forte, une avocate brillante. Elle ne pouvait pas se permettre de flancher.
Mais au fond d'elle-même, une vérité qu'elle n'était pas prête à admettre commençait à prendre forme. Ce n'était pas seulement la jalousie ou la colère. C'était autre chose. Quelque chose d'inattendu. Quelque chose qui la terrifiait autant que cela l'intriguait.
Agatha sursauta légèrement en entendant frapper à la porte. Avant même qu'elle ne puisse répondre, Lilia Calderu entra, un sourire éclatant aux lèvres et un épais dossier en main.
« Désolée de te déranger, Agatha, mais je crois que tu vas vouloir entendre ça, » dit Lilia en s'installant sans invitation, déposant le dossier sur le bureau avec une énergie qui lui était propre.
Agatha, encore secouée par ses pensées, fronça légèrement les sourcils mais s'assit de nouveau, les mains croisées. « Qu'est-ce que c'est, Lilia ? » demanda-t-elle d'une voix mesurée.
Lilia se redressa dans son fauteuil, visiblement ravie. « Une nouvelle affaire. Et pas n'importe laquelle. Nous sommes sollicités pour représenter les intérêts de Michael Collins, l'homme assassiné. Enfin, ses proches, bien sûr. Ils veulent que nous poursuivions en justice la femme accusée, Heather Collins, pour homicide volontaire et préjudice à leur famille. »
Agatha releva un sourcil, prenant le dossier sans un mot pour le parcourir rapidement. Elle avait déjà vaguement entendu parler de cette affaire dans les actualités, mais elle n'avait pas prêté beaucoup d'attention.
« Attends. » Elle releva les yeux vers Lilia. « Nous devrions défendre la famille d'un homme avec un historique de violence domestique ? Il y a de meilleurs cas à prendre, tu ne crois pas ? Pourquoi eux, Lilia ? Pourquoi ce dossier ? »
Lilia, imperturbable, se pencha légèrement en avant, son sourire devenant presque malicieux. « Parce que, cara mia, ce n'est pas juste une affaire de meurtre. C'est une opportunité. Une chance de gagner face à Victoria Grant et Diane Lockhart. Elles représentent Heather Collins. Imagine un peu, Agatha : une victoire contre ces deux poids lourds. Ce serait un coup de maître pour le cabinet. »
Le nom de Victoria résonna dans l'esprit d'Agatha comme une alarme. Elle détourna brièvement le regard, comme pour cacher sa réaction, avant de répondre d'un ton plus sec qu'elle ne l'aurait voulu.
« Donc, on accepte un cas bancal, non pas parce qu'il est moralement défendable, mais parce que tu veux qu'on humilie Victoria Grant dans un tribunal ? »
Lilia haussa les épaules, un sourire innocent sur les lèvres. « Ce n'est pas seulement pour ça. Mais avoue que ce serait satisfaisant, non ? Toi contre elle. Agatha Harkness face à Victoria Grant, la prétentieuse. Et avec Diane Lockhart dans son camp, ça rend la victoire encore plus douce. »
Agatha s'appuya contre le dossier de sa chaise, un léger sourire ironique se dessinant sur ses lèvres. « Tu es incorrigible, Lilia. »
Lilia éclata de rire. « Peut-être. Mais tu sais que j'ai raison. Et ce dossier n'est pas aussi bancal qu'il en a l'air. Michael Collins avait peut-être des défauts, mais il était aussi un père. Sa famille mérite justice, et si Heather est coupable, il est de notre devoir de le prouver. »
Agatha réfléchit un moment, ses doigts tapotant doucement sur le bureau. Son esprit revenait, encore et encore, à Victoria. Cette femme était un défi dans tous les sens du terme. La perspective d'un duel juridique face à elle éveillait quelque chose d'inattendu en Agatha : une envie de surpasser, mais aussi une curieuse envie d'être vue par elle, reconnue.
Elle referma le dossier avec un claquement sec. « Très bien. On prend l'affaire. Mais Lilia, je te préviens : si je découvre que cette famille nous cache quoi que ce soit, c'est fini. Je ne veux pas d'un autre cas qui se retourne contre nous. »
Lilia acquiesça avec enthousiasme, se levant d'un bond. « Parfait ! Tu ne le regretteras pas. Prépare-toi, Agatha. Cette bataille va être légendaire. »
Alors que Lilia quittait le bureau, Agatha ouvrit de nouveau le dossier, son esprit se préparant déjà aux arguments qu'elle pourrait avancer. Mais, en arrière-plan, une autre pensée persistait. Victoria Grant.
Cette affaire ne serait pas seulement une bataille juridique. C'était quelque chose de plus grand, de plus intime. Et cela effrayait Agatha presque autant que cela l'excitait.
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La salle d'audience était pleine, le murmure des spectateurs dissipé par la voix ferme du greffier annonçant l'ouverture de l'audience. Au centre, deux figures attiraient toute l'attention : Maître Victoria Grant, représentant Heather Collins, et Maître Agatha Harkness, défendant la famille du défunt Michael Collins.
Le juge, une femme imposante aux cheveux gris soigneusement attachés, frappa son marteau pour établir le silence. « L'audience commence. Maître Grant, vous pouvez appeler votre premier témoin. »
Victoria se leva avec assurance, son tailleur impeccablement ajusté, et s'approcha du centre de la salle. « Merci, votre Honneur. J'appelle à la barre Mrs. Sarah Kensington, voisine de ma cliente. »
Une femme d'âge moyen s'avança, un peu nerveuse, avant de prêter serment.
Victoria s'approcha doucement, sa voix posée et rassurante. « Mrs. Kensington, pouvez-vous indiquer où vous étiez le soir du 12 décembre, à l'heure supposée du meurtre ? »
« J'étais chez moi, comme d'habitude, » répondit Sarah, les mains jointes sur ses genoux.
« Et avez-vous vu ma cliente, Heather Collins, ce soir-là ? »
« Oui, je l'ai vue chez elle. Les lumières étaient allumées, et je l'ai aperçue par la fenêtre. »
Victoria hocha doucement la tête, se tournant légèrement vers le jury pour souligner l'importance du témoignage. « Pouvez-vous préciser ce qu'elle faisait ? »
Sarah répondit après une brève hésitation : « Elle était dans la cuisine, elle semblait préparer quelque chose. »
Victoria s'arrêta un instant, laissant ses mots s'installer dans l'esprit du jury, puis continua. « Donc, pour être claire, vous affirmez avoir vu Mrs. Collins chez elle au moment où la police prétend qu'elle aurait tué son ex-mari ? »
« Absolument, » répondit Sarah avec conviction.
Agatha se leva brusquement, sa voix tranchante perçant l'atmosphère : « Objection, votre Honneur. Le témoignage de Mrs. Kensington est spéculatif. Apercevoir quelqu'un dans une pièce un instant ne prouve pas qu'elle y est restée toute la soirée. »
Le juge fronça les sourcils et hocha la tête. « Objection retenue. Maître Grant, reformulez. »
Victoria, imperturbable, adressa un regard neutre à Agatha avant de revenir à son témoin. « Mrs. Kensington, pouvez-vous dire avec certitude combien de temps vous avez observé Mrs. Collins ce soir-là ? »
« Seulement quelques minutes, » admit Sarah.
Victoria hocha la tête avec douceur. « Merci, Mrs. Kensington. Pas d'autres questions, votre Honneur. »
Agatha se leva alors, ses talons claquant légèrement sur le sol alors qu'elle avançait vers le témoin. Ses mouvements étaient mesurés, presque calculés, et son regard glacial ne quittait pas la femme à la barre.
« Mrs. Kensington, vous avez mentionné que vous avez vu Heather Collins dans sa cuisine. Étiez-vous proche de la fenêtre ? »
« Pas vraiment, non. »
« Très bien. Alors, à cette distance, êtes-vous absolument certaine qu'il s'agissait bien de Mrs. Collins ? Cela aurait pu être quelqu'un d'autre dans sa maison, n'est-ce pas ? »
Sarah parut troublée. « Eh bien... je suppose que c'est possible, mais je suis presque sûre que c'était elle. »
Agatha sourit légèrement, un sourire plus glacial qu'amical. « Vous êtes presque sûre, mais pas totalement. Merci, Mrs. Kensington. Pas d'autres questions. »
Alors qu'Agatha retournait à sa place, Victoria la suivit du regard, son expression toujours neutre, mais son esprit analysait déjà les failles de l'interrogatoire.
Victoria se leva de nouveau pour présenter une pièce essentielle de sa défense. « Votre Honneur, j'aimerais soumettre au dossier un reçu de stationnement qui prouve que ma cliente était à plusieurs kilomètres du lieu du crime au moment supposé de l'assassinat. »
Agatha se redressa immédiatement, son ton sec : « Objection, votre Honneur. Ce reçu ne prouve pas que Heather Collins était physiquement présente à cet endroit. Rien ne confirme qu'elle l'a utilisé elle-même. »
Le juge réfléchit un instant avant de répondre : « Objection rejetée. Maître Grant, continuez. »
Victoria hocha la tête avec un léger sourire satisfait. « Merci, votre Honneur. » Elle se tourna alors vers le jury, accentuant l'importance de cette preuve. « Ce reçu est une pièce majeure. Ma cliente ne peut être à deux endroits à la fois. »
Agatha, fixant Victoria avec intensité, se leva à nouveau. « Votre Honneur, je demande une vérification complète de ce reçu. Jusqu'à preuve du contraire, il ne s'agit que d'un morceau de papier. Sans caméra de surveillance ou témoin pour corroborer la présence de Mrs. Collins, il est impossible de l'accepter comme preuve irréfutable. »
Le juge soupira. « Très bien, Maître Harkness. Nous examinerons la validité du reçu. Pour le moment, il reste dans les preuves soumises. »
Agatha retourna à sa place, mais pas sans croiser brièvement le regard de Victoria. Une tension palpable les reliait, un mélange de défi professionnel et d'émotions complexes qu'aucune ne voulait reconnaître.
L'audience continua, chaque argument, chaque objection alimentant ce duel intense entre deux femmes aussi redoutables qu'intrigantes. La bataille juridique était loin d'être terminée, mais déjà, elle promettait d'être inoubliable.
Le procès continuait, les témoignages et les preuves s'enchaînant. Agatha et Victoria se lançaient des arguments aiguisés, chaque objection ou contre-interrogatoire intensifiant leur rivalité. Pourtant, au fil des échanges, Victoria ne pouvait s'empêcher de détourner ses pensées vers Agatha.
Sous la lumière tamisée de la salle d'audience, Agatha semblait presque irréelle. Ses gestes précis, sa voix froide et mesurée, et cette façon unique de dominer la salle, tout cela fascinait Victoria. Chaque fois qu'Agatha se levait pour parler, Victoria se surprenait à détailler la manière dont son tailleur bleu marine soulignait sa silhouette ou à noter l'éclat déterminé de ses yeux.
Elle secoua mentalement la tête. Ce n'est pas le moment, Grant, se rappela-t-elle, ramenant son attention sur le jury. Mais, même en réprimandant ses pensées, elle savait que quelque chose avait changé.
Agatha, de son côté, semblait parfaitement concentrée. Elle ne montrait rien, pas une faiblesse, pas un doute. Pourtant, Victoria sentait quelque chose de plus profond dans sa posture rigide, un combat intérieur qu'elle ne pouvait que deviner.
Après plusieurs heures d'arguments, de preuves, et de délibérations intenses, le jury revint avec sa décision. La salle d'audience était tendue, chaque souffle retenu.
Le greffier se leva pour lire le verdict. « Dans l'affaire opposant Heather Collins à la famille de Michael Collins, le jury déclare l'accusée non coupable. »
Un murmure parcourut la salle. Heather éclata en sanglots, serrant les mains de Victoria avec une reconnaissance sincère.
Agatha resta immobile un instant, son expression froide dissimulant parfaitement la frustration qui bouillonnait en elle. Elle se leva dignement, rassemblant ses papiers avec calme, mais son esprit tournait à mille à l'heure. Elle avait perdu, et perdre contre Victoria rendait la défaite encore plus difficile à avaler.
Victoria, de son côté, ne put s'empêcher de jeter un regard à Agatha. Ce regard n'était pas triomphant, ni moqueur. Il était... contemplatif. Elle voulait lui dire quelque chose, peut-être même lui tendre la main. Mais elle se retint. Pas ici, pas maintenant.
Alors que la salle commençait à se vider, Victoria s'approcha doucement de la table de l'équipe adverse, hésitant une fraction de seconde avant de parler. « Bien joué, Maître Harkness. Vous êtes redoutable, comme toujours. »
Agatha leva les yeux, son regard perçant croisant celui de Victoria. Elle esquissa un sourire glacé, mais poli. « Félicitations, Maître Grant. Vous avez été... impressionnante. »
Le sous-texte était là, palpable, dans l'air entre elles. C'était plus qu'un simple échange professionnel. Une tension, une connexion qu'aucune des deux ne voulait nommer.
Victoria sentit son cœur accélérer. Elle ouvrit la bouche, comme pour ajouter quelque chose, mais Agatha prit son dossier et s'éloigna avant qu'elle ne puisse continuer.
Victoria la regarda partir, ses talons claquant sur le sol avec une assurance implacable. Une pensée la traversa : Elle est belle. Magnifique, même. Et ça me trouble bien plus que ça ne devrait.
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De retour dans son bureau, Agatha referma la porte derrière elle, le bruit de la serrure résonnant dans le silence. Elle posa son dossier sur le bureau et s'assit, les mains tremblantes de colère et de frustration.
Ce n'était pas seulement la défaite qui la hantait. C'était Victoria. Sa présence, son intelligence, sa détermination... et cette beauté troublante qu'elle ne pouvait ignorer.
Elle se massa les tempes, essayant de faire taire ces pensées. Mais l'image de Victoria restait gravée dans son esprit, tout comme celle de Jonathan et de cette femme mystérieuse. C'est ridicule, Agatha. Concentre-toi.
Pourtant, une part d'elle savait que quelque chose était en train de changer. Et cela l'effrayait autant que cela l'intriguait. Agatha était plongée dans ses pensées, les yeux fixant le dossier devant elle sans vraiment le voir. La défaite au tribunal l'obsédait, mais c'était la présence de Victoria, son regard perçant, son attitude confiante, qui occupait la majeure partie de son esprit.
Soudain, la porte de son bureau s'ouvrit doucement, et Lilia Calderu entra, un sourire en coin. « Tu as l'air absorbée, Agatha. »
Agatha leva les yeux, surprenant un instant la lueur de frustration dans son regard avant de la masquer. « C'est la fin de la journée, Lilia. J'essaye juste de m'organiser. »
Lilia s'approcha du bureau, les bras croisés, un air faussement sérieux sur le visage. « Tu sais, après un jour comme ça, tu devrais vraiment sortir un peu. Boire un verre, te détendre. »
Agatha resta silencieuse un moment, observant la détermination de Lilia à l'encourager. Elle savait que sa collaboratrice voulait la distraire, l'aider à décompresser, mais ce soir-là, Agatha n'en avait aucune envie. Elle haussait les épaules mentalement en sachant déjà quelle serait sa réponse.
« Je passe mon tour ce soir, Lilia. »
Lilia se laissa tomber sur la chaise en face du bureau d'Agatha, levant les yeux au ciel. « Encore une de ces soirées où tu te laisses envahir par ton travail, hein ? »
Agatha esquissa un petit sourire. « C'est ainsi que les choses fonctionnent parfois. »
Lilia la fixa un instant, analysant son expression. « Tu sais, Agatha, si tu ne relâches pas la pression de temps en temps, tu risques d'imploser. »
Agatha soupira et tourna légèrement son regard vers la fenêtre, comme si elle cherchait quelque chose à l'extérieur pour se concentrer. « Ce n'est pas une question de pression. Je... je préfère rester ici ce soir. »
Lilia la regarda, un peu déconcertée mais acceptant la réponse. « Très bien. Mais je vais bien finir par te traîner dehors, un de ces jours. »
Agatha ne répondit pas tout de suite, perdue dans ses pensées. Traînée dehors. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle ne voulait pas de distractions, surtout pas en ce moment où son esprit était encore tourmenté par la confrontation avec Victoria.
« Va t'amuser, Lilia. Tu en as bien besoin, » dit-elle enfin, avec un léger sourire qui ne parvenait pas à masquer l'ombre dans ses yeux.
Lilia se leva, voyant que l'insistance ne servirait à rien cette fois. « Très bien. Mais tu sais où me trouver si tu changes d'avis. »
Agatha acquiesça d'un hochement de tête, et Lilia quitta le bureau, laissant Agatha seule avec ses pensées.
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Agatha entra dans son appartement, les clés tombant brusquement dans le petit plat près de l'entrée, un geste un peu trop énergique pour être normal. La soirée au tribunal avait été difficile, la défaite encore fraîche dans son esprit, mais ce n'était pas cela qui la perturbait. Elle sentait un malaise grandir à chaque pas qu'elle faisait dans son appartement.
Lorsque Jonathan, son mari, était censé être là, il n'y avait aucune trace de lui. Son manteau, qu'il laissait toujours sur le canapé, n'était plus là. Elle s'avança lentement, comme si quelque chose dans l'air avait changé, puis entra dans le salon. C'est là qu'elle le remarqua. Le téléphone de Jonathan était posé sur la table basse, écran allumé, un message évident et non effacé s'affichant à l'écran.
"Je ne peux pas attendre ce soir. Je veux te voir. Il me tarde que tout soit fini entre toi et elle."
Agatha sentit son cœur se serrer. Elle n'avait même pas besoin de lire davantage pour comprendre. Le sentiment d'effondrement, de trahison, envahit son être. Jonathan l'avait trompée. La rage monta en elle comme un volcan prêt à exploser.
Quelques minutes plus tard, Jonathan rentra, l'air détendu, comme si tout allait bien. Mais dès qu'il posa les yeux sur Agatha, son expression changea, se figeant de surprise.
« Agatha... tu es rentrée plus tôt ? »
Agatha ne répondit pas tout de suite. Elle tenait le téléphone de Jonathan dans les mains, l'écran toujours visible, et le lui lança sans ménagement. « Ça, c'est quoi ? »
Jonathan sembla pris au dépourvu, mais il tenta de garder son calme. « Écoute, ce n'est pas ce que tu crois... »
Agatha se rapprocha de lui, son regard glaçant. « Ne me mens pas. » Sa voix tremblait légèrement, mais c'était de colère, pas de tristesse. « Comment as-tu pu me faire ça ? Après tout ce temps, après tout ce qu'on a construit ? »
Jonathan hésita, cherchant une échappatoire, mais Agatha n'attendait pas de justification. Elle n'en voulait plus.
« Je suis désolée, Agatha. C'était une erreur... »
Un éclat de rire nerveux s'échappa des lèvres d'Agatha. « Une erreur ? » Elle secoua la tête, se reculant d'un pas. « Tu as menti pendant des mois, Jonathan. Ça, ce n'est pas une erreur. »
Un silence lourd s'installa entre eux, et la tension monta encore. Agatha, submergée par la colère et la douleur, finit par tourner les talons. « Je n'ai pas envie de discuter. Pas ce soir. »
Elle attrapa son manteau et se précipita vers la porte, décidée à fuir cette confrontation.
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Un bar assez discret, à l'écart des regards. C'était l'un de ses endroits préférés, un refuge où elle savait qu'elle pourrait se perdre dans l'anonymat. La musique douce et les conversations en arrière-plan lui offraient une sensation de calme relatif. Elle s'assit au comptoir, son regard vide, puis commanda un verre de whisky.
Elle prit une gorgée, laissant l'alcool brûler sa gorge, mais ne ressentant presque rien. Ce n'était pas le soulagement qu'elle cherchait, mais plutôt un moyen de calmer un peu le tumulte intérieur.
Elle se concentra sur la sensation du liquide dans son verre, tentant de se recentrer. Mais les pensées tourbillonnaient toujours, un tourbillon incontrôlable : Jonathan, sa trahison, puis cette image persistante de Victoria...
La soirée venait tout juste de commencer, mais Agatha sentait déjà que ce moment, cette rupture, allait marquer un tournant dans sa vie.
Le bruit de la porte du bar s'ouvrit, et Agatha tourna brièvement la tête. Elle n'avait pas besoin de chercher longtemps : c'était Victoria. La silhouette haute et assurée de la maîtresse de l'autre cabinet se découpait dans la lumière tamisée du bar. Agatha sentit une pointe d'irritation s'élever dans sa poitrine, mais elle la refoula aussitôt.
Victoria s'avança d'un pas élégant, rejoignant le comptoir. Elle salua le barman d'un sourire poli avant de passer sa commande. « Un gin tonic, s'il vous plaît. » Sa voix, calme et contrôlée, résonna doucement dans l'air.
Agatha détourna les yeux, son esprit déjà ailleurs, mais un mouvement attira de nouveau son attention. Diane Lockhart, la grande avocate du cabinet rival, arriva à son tour. Elle s'approcha de Victoria, un sourire sincère sur les lèvres.
Les deux femmes échangèrent quelques mots à voix basse avant que Diane ne prenne l'initiative de la prendre dans ses bras, un geste affectueux mais intime. Elles se tenaient là, l'une contre l'autre, presque comme si elles formaient une unité, une complicité qui semblait aller au-delà de la simple relation professionnelle.
Agatha resta immobile, les yeux rivés sur la scène sans pouvoir détourner le regard. La vue de Victoria dans les bras de Diane la fit se sentir... étrange. Quelque chose de douloureux s'installa en elle, un mélange de jalousie et de frustration. Pourquoi cela l'affectait-elle autant ?
Elle se dit qu'elle n'avait rien à faire ici, que tout cela ne la concernait pas. Elle se leva lentement, prête à quitter le bar, mais quelque chose la retenait. L'image de Victoria et Diane, fusionnant dans un moment qui semblait privé et secret, la perturbait plus qu'elle ne voulait l'admettre.
Agatha resta là, reculée dans son coin, observant sans rien dire, sans bouger, ses émotions en guerre à l'intérieur. Pourquoi ça m'énerve tant ? pensait-elle. Elle n'est pas mon problème.
Mais son cœur battait plus fort à chaque seconde, l'ironie de la situation frappant brutalement Agatha. Elle avait toujours été la femme qui contrôlait tout, qui gérait les conflits avec froideur et maîtrise, mais ce soir-là, elle se sentait vulnérable, perdue. Et tout cela, à cause de cette étrange attirance pour Victoria, une attirance qu'elle n'arrivait ni à comprendre ni à accepter.
Elle se tourna enfin, son regard restant encore un instant sur le duo, avant de sortir du bar, laissant derrière elle cette scène et cette sensation d'être étrangère à tout cela, mais paradoxalement profondément affectée.
⋆ ˚。⋆୨୧˚FIN ˚୨୧⋆。˚ ⋆
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ia et rpg.
je suis ébahie de voir les gens qui créditent chatgpt dans le disclaimer de leurs forums. c’est un peu comme si vous passiez des avatars de votre créateur.ice préférée à la moulinette de midjourney (sans son consentement, évidemment) pour obtenir des avatars du même style et que vous créditiez l’algorithme. si vous utilisez chatgpt dans un contexte d’écriture créative, soit, c’est votre choix (but why... où le plaisir d’écrire là-dedans ?). mais s’il vous plaît, ne confondez pas crédits et disclaimer. vous devez prévenir vos utilisateurs du fait que le contenu a été rédigé par une IA, pas remercier chatgpt que vous venez de nourrir avec votre propre imagination et qui ne fait que régurgiter que la tambouille que vous lui avez servie. je n’écris pas ce message pour créer du drama, absolument pas ! je peux comprendre l’attrait d’un robot capable de rédiger le règlement du forum en genre 5 secondes (vraiment). mais dans un contexte où les artistes et les créateur.ices se font voler leurs créations sans leur consentement, où les scénaristes d’hollywood sont en grève pour obtenir des conditions de travail décentes, où marvel, une entreprise qui brassent des milliards de dollars, refuse de payer des artistes et assume complètement le fait d’outsourcer l’outro de secret invasion à une IA sous couvert du fait que ça “collait” au thème (il a bon dos, le thème), où des entreprises commencent à développer leur midjourney local pour se débarrasser des concept artists plutôt que d’améliorer les conditions de travail et payer des salaires décents à des gens qui ont des années d’expérience et de pratique derrière elleux, réfléchissons cinq secondes au véritable but des entreprises derrière ces IA : amasser le plus de data possible gratuitement pour ensuite revendre leurs services à des entreprises. pensez à tous ces personnes qui écrivent vos livres favoris, dessinent vos mangas préférés, produisent vos jeux vidéo cultes, remplacés par un bouton et un prompt de quelques mots. travaillant dans le jeu vidéo, je peux vous dire que c’est extrêmement réel. la place des créatifs.ves dans ce milieu a toujours été précaire, et elle vient de le devenir encore plus. vous vous demandez sans doute en quoi ça concerne notre hobby ultra-niche et je ne suis peut-être qu’une vieille conne qui refuse d’entrer dans la modernité (mais je vais me donner le bénéfice du doute !). le rpg écrit est une expression artistique comme une autre. chaque rpgiste derrière son écran a son style et cherche à exprimer ou à explorer quelque chose avec ses personnages (un autre débat, sur lequel d’autres se sont exprimés ou s’exprimeront plus éloquemment que moi). pourquoi confier cette expression à une IA ? avons-nous si peu confiance en nos talents respectifs ? personnellement, je connais des plumes exceptionnelles. hilarantes. émouvantes. originales. fluides. brutales. parfois tout ça en même temps. des plumes qu’un tas de tech bros seraient ravis de pouvoir revendre et exploiter, sans payer un centime ni créditer une seule seconde. des plumes qui appartiennent à de vrais humains et qui devraient le rester, des plumes qui sont le témoignage, qu’importe l’échelle qui peut sembler dérisoire, de vos pensées, votre style, votre intelligence. trust your goddamn self. et personnellement, si c’est le fait d’écrire un règlement pour la 36ème fois qui fait chier (ce que je comprends tout à fait), je propose de contre-attaquer et de faire appel au pire cauchemar des capitalistes : l’open source décentralisé. je rédige le squelette d’un règlement, limite texte à trous, je le poste ici et vous pouvez le c/c à foison en y rajoutant ce que vous avez envie d’y rajouter. pareil pour ces textes génériques et chiants de demande de DC, de réservation, etc etc... si on s’y met tous.tes, on pourrait se créer une banque de documents où chacun.e peut piocher à son gré. c’est une oeuvre collective, commune et volontairement libre-service. on part du principe qu’on travaille tous.tes main dans la main pour se rendre un service commun, et on n’en parle plus, pas besoin de crédits. ne sous-traitons pas notre imagination à des machines. nous méritons tous.tes mieux ! (ps. et je sais que ça peut sembler hypocrite de parler de vol quand le monde du rpg repose un entre-deux gris en ce qui concerne le droit à l’image. mais entre david et goliath...)
#anti ai#encore une fois je ne souhaite absolument pas créer de drama#forumactif#sentez-vous libres de réagir si vous voulez!#just sachez que mon opinion là-dessus est pretty much set donc vous allez parler#à un mur en béton armé 😭😭😭😭😭
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Le "Museum watching" vu par Elliott Erwitt
Elliott Erwitt a consacré tout un livre à cette activité ("Musées observés" dans son titre français). En effet, il est fasciné par les musées, et davantage encore par les visiteurs que par les objets exposés. Il est, dit-il, « un observateur dévoué de gens, qui aime observer l'art et les observateurs d'art qui observent l'art. » Tout visiteur de musées peut en témoigner : un jeu complexe d'interactions s'y déroule, avec les œuvres exposées, certes, mais aussi avec les autres visiteurs et avec l'espace où il se meut.
Erwitt décortique tout ce qui fait la spécificité des musées — matérielle (le cartel, le cadre) — et, surtout, humaine: les visiteurs, « gibier de choix » dont on verra ici un échantillon représentatif; et les gardiens qui font, dit-il, compatissant, « le métier le plus ennuyeux du monde ». Et pour saisir tout ce monde dans des lieux où la photographie est le plus souvent interdite, il met au point des techniques passablement facétieuses mais efficaces pour déjouer l'attention des gardiens.
Sans s'embarrasser de théories, il comprend que, dans ce temple contemporain qu'est le musée, la visite s'apparente à un « rituel » (Carol Duncan, The Art Museum as Ritual, 1995), un rituel qu'Erwitt explore avec gourmandise. Par le simple fait de l'exposition dans un lieu quasi-sacré, l'œuvre d'art est élevée au rang d'objet de culte (songeons à l'urinoir de Marcel Duchamp) et les visiteurs retrouvent l'allure compassée et respectueuse d'une procession religieuse dont les stations sont préétablies et les comportements prescrits.
Erwitt documente ces comportements avec un respect mêlé d'étonnement et tempéré d'une bonne dose d'humour.
#photo#photografy#photographers on tumblr#black and white#blackandwithephotography#elliott erwitt#musée
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#Brigitte#Brigitte gate#Jean-Michel Trogneux#Candace Owens#Mar-a-Lago#Faits et Documents#Faits & Documents#F&D#Egaliteetreconciliation.fr#Xavier Poussard#Zoé Sagan#Alain Soral#États-Unis#Algérie#France#Trump
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Je commence à avoir les conséquences positives de tout le travail abattu depuis qqs semaines avec mon système anti-procrastination et franchement ça fait du bien je suis trop fière de moi ça donne envie de tenir encore! Concrètement c'est juste recevoir les documents pour que les mutuelles acceptent de rembourser mes patients, mais comme je ne facture pas tant qu'ils n'ont pas la sûreté d'être remboursés, ça a un impact sur moi aussi.
Mes journées sont de type : 6h45 debout, 7h lever l'ado au treuil, 7h50 conduire l'ado à l'école, 8h30 retour maison et café avec l'homme qui vient de se lever, 9h productivité jusqu'à midi (bilans, paperasse , factures, coups de tel, visios, réunions, préparer les séances ou du matériel, cochage des petites cases, planifier les tâches du lendemain en fonction de ce qui a été fait...), 12h manger,ranger, 13h15 partir au bureau, 14h à 19h les patients, 19h15 courses, 20h30 reprendre l'ado au cirque (il gère seul le trajet école cirque), 21h faire le souper, manger, etc. 22h/22h30 journée finie.
Par contre j'ai lu vachement moins et je suis descendue de plusieurs ligues dans Duolingo malgré que je fais des langues tous les jours pour ne pas perdre ma série.
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Voici un livre qui ravira les inconditionnels, et nous les savons nombreux, du « Baron », ainsi qu’ils le nomment entre eux, sans précision supplémentaire, comme on prononce une évidence. Un livre qui en intriguera aussi plus d’un, tant le texte qu’on va lire, surgi de nulle part – quoique, pas tout à fait – alors qu’on avait cessé d’espérer l’exhumation d’un tel trésor, est de nature à susciter la méfiance du lecteur le moins rompu aux subtilités de l’herméneutique.
Ce livre, unique et inédit, nous le devons à Paul Serey. Sa découverte, aux confins de la Transbaïkalie, tient presque du miracle. Serey raconte :
« C’est alors que commença une longue discussion. Le Baron… Ce Baron que je traquais depuis des semaines… Oh, il le connaissait bien ! On aurait pu jurer qu’il l’avait rencontré. Il en parlait avec des accents terribles. Il citait des noms, lieux, officiers, soldats… Et les Rouges, et les Blancs… Et la guerre, et le sang… Les massacres, les tortures, et toutes les turpitudes de la guerre civile. 1921, Ungern.
Je le quittai étourdi… Je revins le lendemain. Il ne semblait pas étonné. L’œil asiate me dévisagea et l’homme prit un air grave. Il se pencha, ouvrit un tiroir et en sortit un document relié. Voilà, me dit-il.
Tu peux regarder. Je pris le manuscrit et commençai à lire. Noudatoff. L’officier Noudatoff. Russe blanc repenti. L’officier repenti Noudatoff, témoin de l’épopée du Baron fou ! Un témoignage ! »
C’est le fruit de cette découverte que le lecteur tient actuellement entre ses mains. Un document exceptionnel, répétons-le, un trésor.
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John Russell at LGBTQ Nation:
Candace Owens’ conspiracy theories have continued to grow ever more unhinged since the former Daily Wire pundit lost her gig at the far-right website over her overt antisemitism in March. Most recently, she combined some of her greatest hits — antisemitism, homophobia, transphobia, global elite pedophile rings, and, of course, French First Lady Brigitte Macron — into a real all-time whopper. On the August 30 edition of her YouTube show Candace, Owens “interviewed” Xavier Poussard, head of the French far-right newsletter Faits et Documents and one of the key proponents in France of the baseless conspiracy theory that the French first lady is secretly transgender. During the course of their nearly 40-minute conversation, Owens and Poussard managed to spin Poussard’s spurious “proof” that “Brigitte Macron is really a man” into a global theory that finds a cabal of Satanists masquerading as Jews and conspiring to promote incest and child sexual abuse in an effort create a generation of world leaders who are psychopaths. Or something like that.
[...]
“It is my belief that this is a synagogue of Satan,” Owens continued, clearly doubling down on the antisemitism that got her fired from The Daily Wire. “It is Biblical. It mentions this — people who are pretending to be Jews, but are in fact people that worship Satan, and it seems like a very small, incredibly powerful group of elites.” Citing no evidence, Owens claimed she could “trace this through to Australia, to Switzerland, to France, to America, to Canada.” She claimed that her absurd conspiracy theory explains “why it is the circumstance that all of these world leaders that we have, even [Ukraine] President Zelensky, all seem to be homosexual” — which, to her, is a bad thing. President Joe Biden, Australian Prime Minister Anthony Albanese, Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy, and, of course, French President Emmanuel Macron are all in heterosexual marriages, while Canadian Prime Minister Justin Trudeau and his wife, Sophie Grégoire, separated in August 2023 and Swiss President Viola Amherd is single.
Grossly bigoted hack Candace Owens goes further down the pits of homophobia by engaging in wild conspiracy theories baselessly insinuating that world leaders are “homosexuals”, such as Volodymyr Zelensky, Joe Biden, and Anthony Albanese.
From the 08.30.2024 edition of Candace:
youtube
#Candace Owens#Homophobia#Candace#Anti LGBTQ+ Extremism#LGBTQ+#Volodymyr Zelensky#Joe Biden#Brigitte Macron#Conspiracy Theories#Emmanuel Macron#Anthony Albanese#Xavier Poussard
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France Travail a accepté de financer le restant de ma formation ! Je suis inscrite, youhou ! (J'ai dû les relancer à 2 jours de la fin de l'échéancier).
Par contre, comme j'ai osé demander des nouvelles à ma conseillère elle se permet donc de m'envoyer un charmant message :
"Normalement lorsqu'un besoin de formation se fait sentir dans l'objectif de créer son activité, afin d'étayer le dossier de demande d'abondement au financement de formation, tous les documents inhérents au travail de projet de création -suivi de prestation tel qu'Activ'Créa (sic.) ou ateliers création..... doivent être joints à la demande. Vous ne nous avez rien transmis en ce sens.
Exceptionnellement, et compte tenu du delta restant à financer entre votre crédit CPF et le devis, la commission vient de valider positivement votre financement. "
Quoi ??? Alors déjà je lui ai envoyé tous les documents demandés et ensuite c'est quoi les Activ'Crea et tous ces trucs ? Evidemment PERSONNE n'est là pour t'expliquer ce que c'est et elle ne l'a jamais mentionné dans aucun de nos échanges (visiblement ce sont des ateliers à faire avec eux. Encore une perte de temps cosmique).
Bien sûr que je n'ai rien créé encore, je fais cette formation dans le but de lancer mon activité.
Tout ça a un côté "tiens allez mauvaise élève, on est bons princes on te balance les sous".
Ne jamais rien leur demander. Mais bon, j'ai quand même gagné.
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