#Complicité Auditeurs
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chatgpt1 · 9 months ago
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Hit Radio: une onde musicale qui fait vibrer les auditeurs
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auda-isarn · 2 years ago
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Chrétiens de Troyes, Romans de la Table Ronde, 734 pages :
" Le roi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde. Les merveilles de Bretagne et de Brocéliande. Les amours de Lancelot et de la reine Guenièvre. Perceval en quête du Graal. Ces récits, qui aujourd'hui encore enfflamment l'imagination et inspirent écrivains, musiciens, cinéastes, ont été contés il y a plus de huit siècles par un des premiers et des plus grands romanciers français, Chrétien de Troyes. Ils fournissent la matière de ses cinq romans, réunis et traduits en français moderne dans ce volume. Les amateurs de littérature celtique trouvent chez lui abondamment leur compte. Mais ils trouvent plus que des récits mystérieux, des amours et des combats, des chevaliers, des fées et des géants, des châteaux et des forêts. Ils trouvent des romans si subtils et si profonds que l'on n'a jamais fini de les approfondir et de les comprendre. Des romans qui ne boudent pas le plaisir de l'aventure et y ajoutent celui d'en deviner le sens. Des romans qui donnent à penser autant qu'à rêver. "
Premier romancier, premier poète national, admirable maître d'œuvre tant des romans de courtoisie que du roman mystique de Perceval, Chrétien trouve chez le lecteur d'aujourd'hui la même complicité que chez son auditeur des assemblées médiévales. C'est tout le symbolisme des vieux contes de Celtie ou de Rome qui revit à travers les mille péripéties et mystères du cycle courtois. L'amour y est valeur suprême. De lui procèdent les aventures dans lesquelles s'éprouvent les chevaliers qui hantent la cour d'Arthur, les forêts, les fontaines, les landes, rivages et châteaux enchantés : Érec et Gauvain, Cligès, Lancelot et Yvain. Voici la plus séduisante ouverture de nos lettres. "
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ebooks-bnr · 1 year ago
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Giacomo G. Casanova - Histoire de J. Casanova de Seingalt vénitien, écrite par lui-même à Dux, en Bohème (tome 1 livre 1)
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Giacomo G. Casanova - Histoire de J. Casanova de Seingalt vénitien, écrite par lui-même à Dux, en Bohème (tome 1 livre 1): En 1789, Casanova le séducteur, devenu vieux, malade et isolé, n’éveille plus l’intérêt des femmes. Bibliothécaire du comte de Waldstein à Dux, son emploi est une sinécure. Il y vivra ses treize dernières années où il se consolera en écrivant ses exploits de jeunesse. Ces souvenirs, écrits dans un français classique au style pimenté de réminiscences italiennes, deviendront un fascinant classique de la littérature, monument érotique et témoignage de son époque, « la véritable encyclopédie du 18e siècle» considère Blaise Cendrars. Sans regrets, ni conscience : «sans ménagement moral, sans édulcorant poétique, sans chamarrure philosophique, tout objectivement», ce récit relate sa vie «telle qu’elle fut: passionnée, dangereuse, avec des périodes de gueuserie, outrancière, amusante, vulgaire, insolente, effrontée, friponne, mais toujours pleine de ressort et d’imprévu». S’il nous narre sa vie, c’est «non pas par ambition littéraire ou vantardise dogmatique, par repentir ou par une rage de confession tournant à l’exhibitionnisme, comme un vétéran, à une table d’auberge, la pipe à la bouche, régale ses auditeurs sans préjugés de quelques aventures salées et même poivrées» écrit Stefan Zweig (Trois poètes de leur vie). Cette vie d’aventurier hédoniste est aussi celle d’un machiste pour qui les femmes sont un objet de plaisir malgré sa séduction et sa complicité: «Dans l’examen de la beauté d’une femme, la première chose que j’écarte sont les jambes », écrit-il. C’est parfois révoltant et difficile à lire. Nous fallait-il le publier ? Oui, car c’est une œuvre majeure de la littérature française et la censure n’est pas notre propos: notre volonté est la mise à disposition de la culture à tous et toutes. Ce premier tome relate l’enfance, l’éducation puis les premières années d’adulte de ce fils de comédien, mis en pension, élevé par sa grand-mère, destiné à la prêtrise mais expulsé du séminaire pour ses intrigues amoureuses, et mis en prison… ne racontons pas d’avantage cette histoire à découvrir, «récit bigarré, qui mêle la confidence, l’épopée et l’analyse ». (Jean M. Goulemot, introduction à l’Histoire de ma vie de Casanova, 2014.) (source de cette présentation: Wikipédia, Aurélie Dépraz, 30.11.2021) Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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mmepastel · 5 years ago
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Puisque j’écoute ce disque tout le temps, j’ai décidé d’en faire la chronique détaillée, histoire de comprendre peut-être pourquoi je l’aime autant.
M. Pastel le trouve parfois un peu lourd, brut. Je crois que c’est ce que j’aime notamment.
1. I told you everything. Morceau qui débute l’album, un peu calme, lent, sans vrai démarrage. Piano et nappes de piano. Histoire d’une complicité naissante qui mute en vraie connexion, peut-être programmatique du disque entre l’artiste et son auditeur (alors qu’il paraît que c’est une évocation d’un moment vraiment vécu, intime, avec son amoureux).
2. No one is easy to love. Pour moi, c’est le plus beau, le plus efficace, le plus original. Rythme mi-tempo, batterie lourde, couplet limite bourrin, rythme locomotive, refrain trainant et vaguement dissonant, un peu disloqué. Mélodie originale et complètement atypique. Amours éternels ou très circonstanciels, la vérité prime, pas la peine de jouer l’innocence. Claviers à la fois basiques et aériens, chœurs de Sharon qui mettent en valeur sa voix, terriblement juste, tout en semblant complètement bizarre.
3. Memorial. Morceau atmosphérique avec des genre d’instruments à vent que je n’ai pas identifiés, refrain chanté aigu, bruits étranges, un voyage planant.
4. Comeback Kid. Premier morceau par lequel l’album est arrivé, morceau que j’ai donc mathématiquement le plus écouté, enchantée de cette nouveauté. Claviers et batterie un peu lourde, chant évoquant Siouxsie Sioux, avec une gravité inhabituelle, un peu prêcheuse, alors que la chanson parle de l’éternelle enfance, de la petite nana qui se barre tout le temps, et qui aimerait bien qu’on la retienne.
5. Jupiter 4. Titre inexplicable pour moi. Chanson d’amour. Éperdu, reconnaissant d’être enfin au jour, réel. Refrain lyrique, qui appelle l’amoureux. Voix claire, grave mais claire, dénuée d’effet. Claviers très 80´ qui tissent une chanson lente et langoureuse hors de notre époque, un peu comme une chanson de Kim Wilde très réussie.
6. Seventeen. Le tube. La chanson Bruce Springsteenesque au féminin. Début, piano, batterie qui enflent comme des larmes qui montent. Le clip est asse explicatif. On voit Sharon, adulte, qui se souvient de ses dix-sept ans, et qui se sent si proche de cette autre, jeune fille, perdue, différente et semblable qui ne sait pas qu’elle a grandi, et qui aurait bien besoin d’une épaule plus aguerrie pour surmonter cet âge des possibles où l’on se sent libre et empêché à la fois. Sharon se garde bien de dire si c’est mieux en fin de trentaine.
7. Malibu. Chanson ci-dessus. Mélodie douce amère, avec la petite voiture rouge louée, virée à Malibu, dont on ne sait si elle scelle l’amour ou le fragilise. La mélodie est terriblement mélancolique, et elle s’éteint dans un bruissement plutôt chaotique, comme un train qui passe.
8. You shadow. Chanson addictive avec le contraste entre refrain léger et aérien, et couplet bien ancré dans le sol. Chanson plutôt pleine de morgue et d’auto dérision puisqu’il semble que Saharon insulte son ombre qui ne fait rien que de l’imiter, de la narguer.
9. Hands. Morceau un peu noisy, tout en étant assez lent. Ligne de basse très 80´ aussi (Twin peakesque). Il est question de mains. De ce qu’on en fait. Ampleur bienfaisante à la fin, comme de soulagement. Choisir de la poser sur celui qu’on aime.
10. Stay. Chanson pour son fils, écrite alors qu’il était encore dans son ventre. Au début, la chanson était destinée à son aimé, mais elle a dévié, poussée malgré elle par ce qui l’envahissait, comme un mantra doux pour ce qui était en elle et devant elle, ses souhaits pour cette vie à venir, la liberté qu’elle souhaite lui insuffler plus que de lui transmettre.
Au final, un album plutôt positif, qui parle beaucoup d’amour, mais sans le simplifier, ni montrer un emballement aveugle. Sharon aime, vit, palpite, mais n’est pas apaisée. Elle est encore pleine de cris, de souvenirs tourmentés, d’espoirs tremblants, elle englobe le tout, plénitude et contradictions.
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reseau-actu · 6 years ago
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Depuis trente-trois ans, cette émission est au cœur de la vie intellectuelle française. Contrairement à ce que croient ses détracteurs, son animateur Alain Finkielkraut n'est pas un obsessionnel, mais un fin sismographe des débats de l'époque.
Nous sommes le 31 août et dans le studio de France Culture résonne le mythique générique extrait des variations de Goldberg jouées par Glenn Gould, sonnant la rentrée de «Répliques», l'émission d'Alain Finkielkraut. Le thème d'aujourd'hui est délicieusement khâgneux: «La mort de la grand-mère chez Proust». Face-à-face, Philippe Lançon, journaliste, écrivain, rescapé de l'attentat deCharlie Hebdo, qui raconte dans Le Lambeau comment la relecture inlassable des pages du Côté de Guermantes l'a aidé à sortir de l'enfer, et Antoine Compagnon, universitaire reconnu spécialiste notamment d'À la Recherche du temps perdu. Ce dernier débute son intervention, pincé, par cette accroche: «Je voulais m'assurer que j'étais bien digne de dialoguer avec vous, car vous m'avez comparé dans un article à Sainte-Beuve, un professeur soporifique…» La tension monte d'un cran. Dans la régie, le réalisateur fait signe avec ses doigts qu'on coupera au montage. Lançon répond, gêné qu'on lui rappelle son passé de critique cruel, qu'il n'a pas voulu dire ça. Mais très vite la conversation reprend ses droits. Et les deux hommes, l'un blessé du visage et l'autre d'orgueil, se réconcilient un instant dans une complicité littéraire qui les élève au-dessus de leurs ego. Lançon finira par lâcher: «Après ce qui m'est arrivé, je ne peux plus être malveillant.» La veille, Léa Salamé avait qualifié la démission en direct de Nicolas Hulot de «moment de grâce» radiophonique. Le mot conviendrait mieux à cette causerie littéraire de haute volée.
Plus de 1600 émissions au compteur
Alors que l'un des invités cite le docteur Boulbon de La Recherche - «Tout ce que nous connaissons de grand nous vient des nerveux » -, on pense irrésistiblement à Alain Finkielkraut. Il faut le voir - lui qui refuse que son émission soit filmée - animer son ring, avec ce geste de moulinet de la main gauche, qu'il agite comme un maître d'orchestre, et cette main droite méditative posée en «L» sur sa bouche, saisissant au passage un «Pléiade» usé, posant de sa voix fiévreuse et articulée la problématique du débat. Il faut le voir, avant l'émission, taper du pied sous la table avec anxiété. «J'ai le trac», dit-il, et son assistante Anne-Catherine Lochard de confirmer: «Il a le trouillomètre à dix mille, comme à chaque fois.»
« “Répliques”,c'est la seule et dernière émission de débat où on peut avoir une véritable conversation»
«Répliques» en est pourtant à plus de 1 600 samedis matin. Et 33 ans d'existence, âge christique. On devait célébrer les 30 ans le 14 novembre 2015 à la Maison de la Radio, mais la fête a été annulée à cause des attentats. Comme si le tragique de l'histoire poursuivait l'auteur de L'Identité malheureuse. Créée en 1985 sous l'impulsion du directeur de France Culture d'alors, Jean-Marie Borzeix, l'émission devait au départ être confiée au philosophe aujourd'hui oublié François George. C'est finalement Alain Finkielkraut, alors en disponibilité de l'Éducation nationale, qui prit les rênes, après une brève collaboration à l'antenne avec le journaliste Gil Anquetil. Il voulait l'appeler «L'Esprit d'escalier», mais ce sera «Répliques».
Avec 300.000 auditeurs, elle reste l'une des émissions les plus écoutées de France Culture, et la plus podcastée du week-end (300.000 par mois). «Cette émission a une place à part dans France Culture, y compris dans son fonctionnement» confie Sandrine Treiner, directrice de la radio depuis 2015. «Alain est entièrement maître de la programmation. C'est l'émission probablement la plus officiellement engagée en termes de points de vue mais aussi la plus ouverte en termes d'invités», analyse-t-elle. Il est vrai que dans un paysage intellectuel de moins en moins pluraliste, où les camps se figent dans leurs bastions, et où l'ancien animateur légendaire de «Ce soir ou jamais», Frédéric Taddéi, fait le choix d'aller sur la chaîne russe RT pour poursuivre son émission de débat, les espaces de dialogue se font rares sur le PAF.
«Répliques», «c'est la seule et dernière émission de débat où on peut avoir une véritable conversation, assure Denis Olivennes, président de Lagardère Active et fin connaisseur de la vie médiatique. Deux invités maximum, un seul sujet, c'est une exception au royaume du zapping permanent où il faut faire un elevator pitch de trente secondes pour défendre son point de vue!» Pour la patronne de Causeur, Elisabeth Lévy, «Répliques» est une «école de pluralisme». «La tolérance, ce n'est pas tolérer l'eau tiède mais faire un effort sur soi pour accueillir des opinions différentes des siennes! remarque-t-elle. Soit l'inverse de ce que sont les tolérants d'aujourd'hui.»
Diversité des sujets
Certes, mais jusqu'où élargir le compas de la conversation? Samedi 24 juin 2017, Finkielkraut convie à l'antenne Renaud Camus, auteur sulfureux du célèbre syntagme «grand remplacement», pour discuter face au démographe Hervé Le Bras de l'immigration massive. Des messages de protestation pleuvent par centaines chez le médiateur de France Culture. L'intellectuel est obligé de s'en expliquer à l'antenne. En 2000, avant que les deux écrivains ne soient mis à l'index, Renaud Camus dialoguait tranquillement avec Richard Millet, futur auteur d'Éloge littéraire d'Anders Breivik, des bonheurs de la langue française. Quinze ans plus tôt, en 1985, c'était Jean-Yves Le Gallou, alors membre du Front national, qui débattait d'immigration avec Julien Dray, fondateur de SOS Racisme. O tempora, o mores. Aujourd'hui, on a la fulmination facile, et le compas de la conversation fait des cercles de plus en plus réduits.
« Alain est une boussole en matière de crispations. Il a un nez incroyable pour aller là où ça crisse.»
«À part quand il fait une émission sur la mort de la grand-mère chez Proust, il n'arrive jamais que je n'aie pas des réactions extrêmement hostiles. Il est plus souvent critiqué que félicité», témoigne Sandrine Treiner, qui affirme ne s'être «jamais posé la question d'interrompre l'émission». Ces dix dernières années, il n'a eu que trois refus: les philosophes marxistes Étienne Balibar et Alain Badiou et, en cette rentrée, l'historien Pierre Rosanvallon, qui a décliné l'invitation à venir s'expliquer en tête-à-tête sur son livre Notre histoire intellectuelle et politique, où il réduit Alain Finkielkraut à l'état de pamphlétaire et de vulgaire «imprécateur». Un manque d'élégance qui n'a pas manqué d'indigner l'auteur d'Un cœur intelligent. Rosanvallon s'en est expliqué à l'antenne de France Culture, affirmant qu'il ne jugeait pas «sain d'être dans un dialogue où l'animateur était juge et partie». L'excuse fumeuse convient d'autant moins que l'animateur en question met un point d'honneur à laisser le dernier mot à son invité. «Il s'est forgé une ligne de combat sur les questions de l'identité, etc., dont il ne change pas et lui, pour le coup, ce sont toujours les mêmes faits, les mêmes arguments qui reviennent», accuse Rosanvallon. Pourtant, c'est un Finkielkraut moins polémique, moins vindicatif, moins obsessionnel qu'on retrouve sur les ondes. On le dit hanté par l'islam et l'immigration, mais en un an d'émissions il n'en a consacré que quatre à ces sujets, plus une à la laïcité, sur une quarantaine d'émissions. Plus d'une quinzaine concerne la littérature et divers auteurs. Quatre se penchent sur l'épineuse question du «était-ce mieux avant? » qui, il est vrai, habite le philosophe.
«Alain est une boussole en matière de crispations. Il a un nez incroyable pour aller là où ça crisse. Son sens des mouvements de la société est assez unique. Il n'a jamais raté un sujet», confirme Sandrine Treiner. Si on regarde les émissions depuis quinze ans, on découvre en effet un inventaire à la Prévert des angoisses de l'époque. Tout y passe: la pornographie, le transhumanisme, le capitalisme, le nucléaire, le journalisme, la guerre du Liban, la gestation pour autrui, le sarkozysme, Israël, la prostitution, le mariage pour tous, la révolution numérique, la fin de vie, l'Afrique du Sud, Charlie Hebdo, l'écologie ou encore Alzheimer, question qui le bouleverse. Mais aussi des sujets moins dramatiques: le rugby, la figure de Judas, l'esprit Canal, les églogues, Louis XVII dans la littérature, le Tour de France face au dopage, Saint-Augustin, etc. Et certaines qui touchent aux chefs-d'œuvre de l'art subtil de la conversation: le concept de Dieu après Auschwitz avec Paul Ricœur, «Marcion et le marcionisme» avec Alain Besançon et Rémi Brague ou «La prière d'Esther» avec Élisabeth de Fontenay. Bien sûr, il a ses tropismes: l'école, l'identité, l'islam et, plus récemment, le féminisme. Un angle mort peut être, celui de la musique, qu'il avoue mal connaître et maîtriser. Bourreau de travail, il est capable de lire une œuvre complète avant une émission. «Alain est la personne que je connais qui bosse le plus. Chaque émission, il la travaille comme la première fois», témoigne Élisabeth Lévy.
Un médiateur engagé
Ces dernières années, un nouveau thème est apparu sur ses ondes: la cause animale. En cette rentrée, il publie, chez Stock, un recueil des émissions consacrées à cette nouvelle question polémique. «Cette cause, je l'ai accueillie dans mon émission “Répliques” sur France Culture parce que les amis des bêtes ne parlent pas d'une seule voix», écrit-il en introduction. Le livre s'ouvre sur une discussion magistrale entre les philosophes Élisabeth de Fontenay et Francis Wolff sur la corrida. Tout l'art du médiateur engagé se déploie dans l'introduction qu'il fait du sujet, partagé qu'il reste entre son authentique souci de la cause animale et l'admiration sincère qu'il a éprouvée devant le geste tauromachique. Dans ce dialogue courtois, on retrouve ce que disait l'abbé Delille dans son poème La Conversation: «Aucun, par un babil frivole,/ Sur son voisin n'usurpait la parole/ Chacun parlant, se taisant à son tour/ Du discours circulaire attendait le retour.»
À 69 ans, l'intellectuel l'assure, il n'est pas près de raccrocher. Il a beau avoir au compteur une trentaine de livres, son statut d'Immortel et sa plume dans nombre de journaux, «Répliques» reste ce à quoi il tient le plus dans sa vie intellectuelle. Pour décrire son attachement à l'émission, il aime à citer cette phrase de Fontenelle: «On s'accoutume trop dans la solitude à ne penser que comme soi.» « J'aime la conversation. J'en ai besoin pour penser », affirme-t-il. C'est peut-être Claude Habib, sa fidèle amie spécialiste de la galanterie française, qui parle le mieux de ce besoin vital: «D'après la partition antique du débat intellectuel entre l'araignée qui tire son fil d'elle-même et l'abeille qui part chercher de quoi faire son miel, Alain, même si on le perçoit comme un être d'obsession, est du côté de l'abeille.» Dans la modernité où les réseaux sociaux nous enferment, telles des araignées tirant d'elles-mêmes la substance d'une pensée égotique, «Répliques» demeure une ruche et un havre pour les esprits curieux.
«Des animaux et des hommes», sous la direction d'AlainFinkielkraut, Stock-France Culture, 300 p., 20 euros.
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edmonddisco · 7 years ago
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Awek est un groupe de Blues originaire de Toulouse. Plus de 15 années d’existence et un 10ème album avec ce « Long Distance ». Un quartet classique : Bernard Sellam au chant et à la guitare, Stéphane Bertolino à l’harmonica diatonique, Jöel Ferron à la basse et Olivier Trebel à la batterie. Classique mais soudé comme jamais grâce à un line-up qui tient dans le temps... Car l’orchestre a de la bouteille : environ 1600 concerts à son actif, finaliste à l’International Blues Challenge de Memphis et des premières parties qui marquent (BB King, Blues Brothers, John Mayall…).  Forcément, ça soude et cela s’entend : beaucoup de complicité et de cohésion, pour le plus grand plaisir de l’ auditeur. Des compositions originales ou des covers  inspirées par le son des années 40 et 50 mais qui vont aussi parfois s’ encanailler du côté des marais de Bâton Rouge et de son Swamp Blues  (le Scratch Blues, au groove vibrant et hypnotique). Les shuffles mid-tempo sont irrésistibles (Take out some insurance,  et son tueur de Stéphane Bertolino à l’ harmo bien saturé). Pour couronner le tout, le Band est rejoint sur quelques titres par de fines gâchettes du genre (Fred Kaplan au piano, Derek O’Brien à la guitare), toujours magnifiquement soutenus par la solide paire rythmique Ferron/Trebel. Un cocktail d’ingrédients savoureux qui fait d’Awek un groupe à découvrir aussi en live car sur scène, ça déménage dans la bonne humeur ! Disponible à la médiathèque Edmond Rostand.
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montrealjobsx · 6 years ago
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Analyste comptable senior
Notre client, une grande institution financière ayant son siège social au centre-ville de Montréal recherche un analyste comptable senior dans le cadre d'un poste contractuel. À titre d'analyste comptable senior, voici vos responsabilités: oResponsable de la comptabilité de filiales de la banque oComptabilité des opérations (système non intégré) oImplanter et superviser la vigie détaillée des comptes du bilan à même le dossier mensuel oÉtats financiers statutaires vérifiés au 31 décembre et analyses connexes oSupport aux auditeurs externes pour la vérification annuelle de fin d'année oLecture et contrôle de la qualité des projets d'états financiers oConformité aux IFRS oSupport aux projections et budget de la filiale et analyses connexes oDocumentation et mise à jour des processus et contrôles oRapports statutaires mensuels et trimestriels de divulgation de la Banque oParticiper aux projets spéciaux et à la mise en place de nouveaux produits oSupport aux questions et demandes de la comptabilité corporative oParticiper à la mise à jour des rapports règlementaires VIE1 et PC1 pour l'AMF oAssurer le suivi du renouvellement et paiements des permis et différentes cotisations Travailler en étroite collaboration avec les deux conseillères seniors afin d'apporter un support à la production des états financiers consolidés mensuels ainsi qu'à la production des budgets et projections financières consolidés et les analyses et explications des écarts. Profil recherché de l'analyste comptable senior oBaccalauréat connexe au secteur d'activité et cinq années d'expérience pertinente OU Maîtrise connexe au secteur d'activité et trois années d'expérience pertinente OU Certificat universitaire/PUB 1er cycle et sept années d'expérience pertinente oDétenir un titre professionnel CPA oExpérience en cabinet comptable, souhaitable oBonne connaissance des normes comptables IFRS oExpérience en audit externe ou interne souhaitable oCapacités analytiques supérieures oTrès bonnes habiletés interpersonnelles et capacité d'adaptation oGrande autonomie, persévérance, engagement et leadership oAmbassadeur des valeurs culturelles de la Banque : agilité, complicité et pouvoir d'agir oAptitude en amélioration de processus oHabiletés de communication tant à l'oral qu'à l'écrit oBilinguisme (parlé/écrit) français et anglais, un atout Ce poste d'analyste comptable senior au centre-ville de Montréal vous intéresse ? Appliquez rapidement sur notre site internet au www.adecco.ca ! *Seuls les candidats retenus sont contactés. D16bdai W3iad60
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ambipolis · 7 years ago
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Vendredi 23 mars 2018
Le financement des campagnes présidentielles
La garde à vue  se terminant par la mise en examen de Nicolas  Sarkozy dans «l’affaire libyenne» ne relève pas que de la procédure judiciaire (1). C’est avant tout une affaire politico-médiatique visant à déstabiliser Laurent Wauquiez et à éviter qu’il ne batte au second tour Emmanuel Macron en 2022. Elle pourrait aussi conduire à la mise en examen pour complicité passive de Jean-Louis Debré, qui était président du Conseil constitutionnel quand ce dernier s’est prononcé sur les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy sans faire mention de financement en liquide provenant de Libye.
Ainsi que du président de la commission de contrôle des élections politiques et du financement des partis politiques, magistrat de la Cour des comptes. Les corps de contrôle, c’est bien, mais s’ils sont sous contrôle. C’est la même chose pour les médias qui, naguère, étaient perçus comme un quatrième pouvoir alors que dans le nouveau monde macronien-orwellien ils ne sont plus qu’un instrument de propagande au service de l’exécutif apparemment tout puissant sur le plan intérieur, mais en fait très dépendant de la finance internationale. Notre président a dénoncé à Davos et ailleurs les excès de la mondialisation, les abus des Gafa, mais a la sagesse de ne pas chercher à remettre en cause un ordre mondial qui s’impose à lui. Le président Poutine, brillamment réélu, centralise aussi tous les pouvoirs et ne cherche pas à remettre en cause l’ordre capitalistique économico-financier mondial. Il défend les intérêts de la Russie, comme notre président défend ceux de la France, chacun à sa manière. Les magistrats ont un compte à régler avec Nicolas Sarkozy. D’où sa garde à vue et sa mise en examen (2). Les médias vont plus loin, non seulement en instruisant en direct avec des experts et éditorialistes le financement de la campagne présidentielle du candidat Sarkozy en 2007, mais aussi l’opération menée en Libye avec le soutien de l’OTAN en insinuant au nom du sacro-saint  principe du soupçon depuis Gringoire qu’elle aurait visé à éliminer le président libyen pour qu’il ne parle pas, puis ses proches. Une nouvelle victoire des trois grands penseurs de l’ère du soupçon : Marx, Freud et Nietzche. Du pain béni pour les islamistes terroristes ou complices qui ne manquent jamais l’occasion de profiter des failles de notre «démocrature» irresponsable. Une façon de vouloir détourner l’attention des électeurs-téléspectateurs-auditeurs de leurs problèmes de pouvoir d’achat, de transports, de santé, de dépendance, de sécurité… ? Pas pour longtemps. Ce n’est pas Mediapart qui leur apportera la solution pour faire face aux difficultés auxquelles ils sont confrontés, mais Mediapart sait habilement profiter de la «curiosité» qu’avaient les spectateurs du cirque romain. Toute comparaison avec le cirque médiatique serait purement fortuite.
François BAUDILLON
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PS : Selon des sources peu fiables donc qui seront relayées par les chaînes d’information continue, l’argent en provenance de Lybie aurait finalement été destiné aux médias français, dont ces chaînes d’information continue. L’enquête est classée avant même qu’une plainte ait été déposée. Aucune réaction de Mediapart.
(1) Selon l’ancien président, il n’y pas de preuves matérielles et il est victime depuis 2011 de calomnies. Si tel devait être le cas, non seulement il ne serait finalement pas condamné, mais serait en droit de réclamer une indemnisation du préjudice subi notamment en 2012, puis lors de la primaire. Précédent qui finirait pas coûter assez cher à l’Etat.
(2) Et évidemment selon la jurisprudence François Fillon, une procédure qui prendra plusieurs années, ce qui nuira d’autant à Nicolas Sarkozy que pour les médias et dans une partie de l’opinion qui lui en veut aussi, il est coupable et ne peut bénéficier de la présomption d’innocence.
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helenecello · 7 years ago
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une journée en EHPAD à Brech
Une journée passée à la Chartreuse, chaleureusement conduite par Juliette l'animatrice.
Visite des locaux et du domaine, prise de connaissance des activités internes et externes en partenariat avec diverses structures.
L'après-midi passé auprès de personnes résidentes avec la complicité bienveillante du personnel, de manière très libre dans différents lieux de la maison avec mon violoncelle, sans avoir prémédité de rv collectif, m'a permis d'entrer, dans l'instant et en proximité, en relation avec elles par la musique, l'écoute, le jeu.
 Mon expérience avec les personnes âgées nous montre que le violoncelle, instrument transportable et de volume sonore varié, est non seulement un instrument de musique mais aussi un outil que chacun peut toucher et dont il peut tirer des sons et recevoir des vibrations directes. J'adapte mon jeu, répertoire, intensité, silence...à ce que je perçois de mes auditeurs dans la situation présente.
 Cette pratique musicale personnalisée, je la vis également avec toutes sortes de personnes qui ont eu ou non un rapport à la musique (bébés, handicapés, musiciens novices ou grands amateurs) et aussi dans le cadre de spectacles professionnels avec des musiciens, des danseurs, plasticiens, comédiens... 
 Tout cela m'amène à vous proposer mon intervention, régulière ou ponctuelle, pour des échanges musicaux avec les résidents, individuellement ou en petits groupes, restant ouverte à toutes interactions possibles qui pourraient se présenter.
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