#Musique en Onde
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chatgpt1 · 10 months ago
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Hit Radio: une onde musicale qui fait vibrer les auditeurs
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carraways-son · 10 months ago
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Mardi
Aujourd'hui, tout est allĂ© de travers. Mais j'ai pris mon premier vrai bain de soleil de l'annĂ©e et mis mes lunettes noires pour lire Kyoto mon amour de FrĂ©dĂ©ric Chateau. J'ai contactĂ© la Tasmanie, l'Argentine et les USA sur ondes courtes. CĂŽtĂ© musique, j'ai dĂ©couvert Bekar grĂące Ă  L, et j'aime bien. Sinon, j'ai visitĂ© ces derniers temps des expositions et vu des films dont je n'ai pas parlĂ© ici. A des moments de plus en plus frĂ©quents, je ne trouve rien Ă  dire Ă  personne. Rien qui soit capable de m'intĂ©resser, Ă©crit Pierre Hebey dans "Le goĂ»t de l'inactuel - III". Plus loin, il dit aussi, et ça me touche de prĂšs : Il y a des ĂȘtres qu'on reste tout Ă©bloui d'avoir connus. Ceux qui, dans le passĂ©, nous ont permis de dĂ©couvrir l'existence d'une cinquiĂšme saison, plus joyeuse, plus riche, plus vivante et plus ensoleillĂ©e. Demain, c'est le premier jour du printemps, et cette nuit, la lune est belle. Alors...
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ascle · 2 months ago
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Au Canada, l'Ă©quivalent des Victories de la musique sont les Junos. Ils rĂ©compensent depuis les annĂ©es 70 la musique canadienne et ses crĂ©ateurs. Mais dans un pays Ă  majoritĂ© anglophone, il peut ĂȘtre difficile pour le bastion francophone de faire entendre sa voix.
Malgré quelques clins d'oeil au Québec, soulignons entre autre l'animation de la cérémonie par Célin Dion en 1993, le belle province s'est toujours sentie boudée par l'académie canadienne.
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C'est donc pour cette raison qu'en 1978 est créée l'ADISQ (Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo). L'année suivante, un gala est mis en onde afin de souligner le talent de chez nous.
Le trophée
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Le prix Félix, nommé en l'honneur de Félix Leclerc ayant reçu le premier prix "hommage" lors du tout premier gala en 1979, représente une femme assise en position du lotus se coiffant d'un tiare. Le lien avec la musique? Il n'y en a pas. ^^
Les nominations
Ce sont les membres de l'ADISQ qui choisissent les nommés ainsi que les gagnants, sauf dans les catégories:
-> Atriste masculin de l'année
-> Artiste féminine de l'année
-> Chanson de l'année
oĂč les gagnants sont choisis par un vote populaire.
Sans surprise, c'est Céline Dion qui possÚde la plus grande collection de Félix avec un total impressionnant 47 trophées, suivi des Cowboys Fringants avec 29.
SCANDALE!
Rien de mieux qu'un scandale, une prise de position ou une gaffe pour voler le show! Au fil des ans, quelques moments mémorables ont marqués les mémoires.
-> En 1982, CĂ©line Dion perd dans la catĂ©gorie "rĂ©vĂ©lation de l'annĂ©e" face au groupe de la comĂ©die musicale "Pied de poule". Qu'Ă  cela ne tienne! On l'a remise dans cette catĂ©gorie l'annĂ©e suivante oĂč (oh surprise!) elle a gagnĂ©!
-> En 1983, Robert Charlebois gagne le Félix de la chanson de l'année pour "J't'aime comme un fou", écrite en collaboration avec Luc Plamondon. Le grand parolier en a gros sur le coeur et décide de régler ses comptes, dénonçant les maigres redevances des droits d'auteur.
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-> 1990! C'EST CÉLIIIIIIIIIIIIINE! La consĂ©cration de CĂ©line se poursuit en 1990 oĂč elle remporte le FĂ©lix de l'artiste anglophone de l'annĂ©e... qu’elle refuse! C'est probablement le plus gros scandale de toute l'histoire de l'ADISQ parce qu'un FĂ©lix tu ne refuses pas ça et parce que... elle avait raison! Tellement que, l'annĂ©e suivante, la catĂ©gorie a changĂ© de nom pour: l'artiste quĂ©bĂ©cois s'Ă©tant le plus illustrĂ© hors QuĂ©bec.
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(Laure je ne m'excuse mĂȘme pas pour le C'EST CÉLIIIIIINE)
-> En 2004, Richard Desjardins brille par son absence au gala. Recevant 2 prix, c'est l'animateur Guy A Lepage qui "accepte" les trophées à sa place. Dans un discours cinglant, ce dernier accuse le chanteur de manque de respect envers le public, ses pairs et l'industrie. Hors, il s'avÚre que Desjardins avait une bonne raison!
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-> L'annĂ©e 2005 en est une toute en couleur pour Isabelle Boulay. Elle remporte le prix de l'artiste quĂ©bĂ©cois s'Ă©tant le plus illustrĂ© hors QuĂ©bec. Dans son Ă©lan vers la scĂšne, elle s'arrĂȘte pour embrasser son ami Corneille, lui aussi nommĂ© dans cette catĂ©gorie. Le problĂšme c'est qu'Isabelle arrive ensuite sur scĂšne avec la moitiĂ© du fond de teint de Corneille! Les joies du direct!
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Le gala cette annĂ©e eu lieu dimanche dernier. Grand gagnant, les Cowboys Fringants sont repartis avec 6 FĂ©lix (dont 3 hors d'onde). Seul Ă  leur Ă©chapper est celui de l'album succĂšs populaire, Ă  l'Ă©tonnement de tous, mĂȘme d'Alexandra StrĂ©liski, la gagnante!
Parlant d'Ă©tonnement, devinez qui qui Ă©tait lĂ  aussi? Éh ouais! J'me la pĂšte avec les VIP!
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Je vous laisse sur la chanson de l'année en citant Jean-François Pauzé "tu nous manques mon Karlo!"
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ckut-latinmusicmondays · 8 months ago
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NOUVEL ALBUM: BITÁCORA DE VIAJE
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Connectez votre radio lundi prochain le 20 mai de 9h à 11h sur les ondes de www.ckut.ca et profitez d'une autre découverte d'album avec Dj The most high et Latin Music Mondays !
BITÁCORA DE VIAJE, PAR EL EXTRAVAGANTE !
Cette nouvelle livraison d'El Extravagante est un livre ouvert sur son voyage magique et musical, du Chili à Toronto et au Québec en Canada, de la France au reste de l'Europe, et ce n'est que le départ....avec El Extravagante, le voyage est sans fin....
Ce nouvel album est Ă  l'image de la famille d'El Extravagante : amis, amis et amis partout dans le monde entier. Mais la musique ne se prĂ©sente pas d'elle-mĂȘme, derriĂšre nous avons un professionnel trĂšs talentueux qui organise CosmovisiĂłn Records et maintenant, avec ce nouvel album, El Extravagante et la famille lancent un nouveau label : Ritmos del Sur....
Boom !
Dj The most high
Producteur - Latin Music Mondays - CKUT 90.3 FM
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gaboushkabzbz · 8 months ago
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Elle est nĂ©e au mois d’avril, Brune. Elle est belle, souvent nue dans son appartement, presque invisible, ses bras et ses jambes rappellent quatre serpents envoĂ»tĂ©s par la mĂȘme musique. Ses petits seins statiques sont ornĂ©s de deux petits boutons de rose en pleine floraison. Son dos est merveilleux, il rappelle une cascade inĂ©puisable d’oĂč on ne revient jamais. Ses omoplates se dĂ©ploient comme deux ailes d’ange quand elle s’étire et tous ces gestes rappelle une danse cosmique, gracieuse, presque religieuse. Il semblerait qu’elle prend la pose. Inconsciemment, au bord de la fenĂȘtre, en fumant sa cigarette, sa peau se crispe, frissonne. Sa texture ferme et douce donne envie de s'y perdre dedans, n'importe quel humain aurait envie de la toucher, de l'embrasser, la forme de son corps donne Ă  tous le dĂ©sir ardent de l’enfanter.
Mais Brune, elle est blonde et dĂ©primĂ©e. Bien sĂ»r elle sait qu’elle ne laisse pas indiffĂ©rente mais l’avenir et l’amour ne la fascine plus et ce dĂ©senchantement commence Ă  ne plus du tout la faire rire.
Elle se rend compte que chaque jour l’absurde l’absout un peu plus. Son histoire est devenue une piĂšce de thĂ©Ăątre, une mauvaise comĂ©die oĂč le dĂ©sir a laissĂ© place Ă  des pleurs qui se transforment au cours de la journĂ©e en un sommeil sous anxiolytique. Au rĂ©veil, il y a toujours un rire moqueur. Quelqu’un ricane des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques branchĂ©es Ă  son cerveau en braise. Ces persĂ©cutions Ă  la pelle la brise et mĂȘme la baise ne peut plus Ă©teindre ses voix.
Elle se mĂ©fie de tout, ses voisins, les collĂšgues, son amour, les riverains. Ils cherchent Ă  lui nuire. Ils lui rappellent ses Ă©checs et l’espionnent en Ă©coutant aux portes de son appartement.
Comme le roseau elle se plie. Ou plutĂŽt comme les anthropodes et la tortue, elle se replie sur elle-mĂȘme, dans sa carapace, Ă  la recherche d’une protection infinie et d’une dĂ©toxification interne.
Pour Ă©viter les envahisseurs elle a fermĂ© les volets et mis un casque sur ses oreilles. Des musiques l’emportent vers l’Ailleurs. Le meilleur. Favoris. Adorable ailleurs. Alors elle se rappelle, un temps oĂč sa seule prĂ©occupation Ă©tait de jouer prĂšs de la mer, bercĂ©e par les vagues et le vent marin, elle se comportait comme un enfant de l’air, passant la plupart de ses journĂ©es Ă  rĂȘvasser au milieu d’une nature luxuriante. Enfance sous le soleil. Toute cette libertĂ© lui semble si loin tout Ă  coup, l’enfant sauvage est devenu un adulte pris au piĂšge. EnfermĂ©e dans sa tĂȘte au milieu des voix qui n’arrĂȘtent jamais de l’humilier mais aussi enfermĂ©e dans un rĂŽle qu’elle a de plus en plus de peine Ă  jouer.
En fond sonore, au delĂ  de ses Ă©couteurs, elle entend un craquement, comme une mise en veille gĂ©nĂ©rale, peut-ĂȘtre est-ce le monde qui s’éteint ? Cette idĂ©e la soulagerai un petit peu, elle n’est pas trĂšs courageuse pour mettre fin Ă  ses jours.
Au fond d’elle-mĂȘme quelque chose lui file la nausĂ©e. Est-ce le souvenir de ces hommes qui ont abusĂ© d’elle ? Non cela semble venir de plus loin
 l’injustice ? La guerre ? La naissance ou la mort ? Les horreurs qui se multiplient dans tous les coins du monde ? Ou encore cette sociĂ©tĂ© qui lui donne le vertige, les producteurs, les consommateurs. Les soldes, les rĂ©ductions. Les banquiers, la banquise. Le vide, le plein et ça rĂ©sonne Ă  l’intĂ©rieur de son cƓur, toujours trop plein ou trop vide. Elle est persuadĂ© que quelqu’un l’a percĂ© pour mettre de la terre et des bĂȘtes Ă  l’intĂ©rieur, sauf que ça pourrit et il y a une odeur de zouave qui submerge la piĂšce. Le zouave c’est elle sous acide dans sa chambre fermĂ©e Ă  double tours. Elle boit une grande biĂšre et rĂȘve de grandes riviĂšres. L’Europe, les États Unis, elle se rappelle de toutes ces richesses mais tous ces lits vides. Et ces couples qui n’ont plus rien Ă  se dire. Et les vies errantes entassĂ©es au milieu des parkings. Plus rien ne fait sens, sauf peut-ĂȘtre les grandes riviĂšres de sa chambre en Ă©moi.
Mais que reste-t-il ? Les fleurs, le chant des oiseaux et les lapins qui font des bonds en libertĂ©... Non tout est fini. Merde ou mort Ă  Dieu. Elle sait que sa poĂ©sie ne vaut plus grand-chose. C’est dĂ©sormais de sa responsabilitĂ© d’achever sa vie ou d’en faire quelque chose. Ses batailles semblent si lointaines, elle se sent seule face Ă  elle-mĂȘme et face au cosmos. DĂ©passĂ©e par la vitesse Ă  laquelle le monde avance, par ses semblables qui trouvent leur place pendant qu’elle recule, se voyant vieillir et ternir par son manque de force vitale. Elle sait qu’elle est dans l’erreur, que des chemins existent par millions et que le sens cachĂ© de son aventure humaine pourrait renaĂźtre Ailleurs et autrement. Oui, mais par oĂč commencer ?
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redstar07 · 2 years ago
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L'Ombre et la Proie
Chapitre 2
L’immeuble qui portait le numĂ©ro 628, Ă  Pack Street, Ă©tait un de ces immeubles d’habitation dont on sentait le poids des ans d’un simple regard, mais qui restait suffisamment bien entretenu pour qu’on puisse y trouver des logements modestes, mais pratiques et confortables. La plupart de ceux du quatriĂšme Ă©tage, bien que petits, offraient tout le mĂȘme le nĂ©cessaire pour un mammifĂšre seul, voire un jeune couple. L’appartement 403 Ă©tait un de ceux-lĂ .
L’entrĂ©e donnait sur un couloir parallĂšle au corridor de l’immeuble. Au fond, Ă  gauche, une porte donnait accĂšs Ă  l’unique chambre du logement. Le lit Ă©tait installĂ© sous la fenĂȘtre de la piĂšce, contre le mur. Sur la table de nuit juste Ă  cĂŽtĂ©, le rĂ©veil passa Ă  15h00, et commença Ă  diffuser les programmes de l’aprĂšs-midi.
Judy Ă©mergea de son sommeil. Par rĂ©flexe, elle Ă©teignit l’appareil. À moitiĂ© assommĂ©e de fatigue, elle s’assit au bord du lit, prĂȘte Ă  se prĂ©parer pour une journĂ©e de travail, avant de prendre vĂ©ritablement conscience du moment qu’il Ă©tait. Le matin mĂȘme, comme aprĂšs chaque fois qu’elle travaillait la nuit, elle s’était immĂ©diatement mise au lit pour rĂ©cupĂ©rer son sommeil perdu. Et comme chaque fois qu’elle avait travaillĂ© la nuit, elle se rĂ©veillait au milieu de l’aprĂšs-midi, afin de ne pas courir le risque de subir une insomnie la nuit suivante. Levant la tĂȘte, elle vit devant elle la porte ouverte de la salle de bain.
Avant mĂȘme que Nick ait terminĂ© sa formation Ă  l’acadĂ©mie de police, Judy avait suffisamment Ă©conomisĂ© pour se permettre de dĂ©mĂ©nager. Cet appartement Ă©tait plus excentrĂ© que son prĂ©cĂ©dent logement, mais il lui permettait cependant de ne plus se limiter aux plats Ă  rĂ©chauffer au micro-onde, et, par chance, sa chambre Ă©tait Ă©pargnĂ©e de tout tapage de la part de ses voisins.
Se dĂ©cidant Ă  se lever, elle ralluma le radio-rĂ©veil et gagna la salle de bain. Laissant la porte ouverte pour profiter de la musique, elle resta un bon moment sous la douche afin d’achever de se rĂ©veiller. Et aprĂšs s’ĂȘtre soigneusement passĂ©e la fourrure au sĂšche-poils, elle enfila un t-shirt, sortit de sa chambre et traversa le couloir pour se retrouver dans le sĂ©jour. Un bref passage Ă  la cuisine et, tasse de cafĂ© Ă  la main, elle s’affala dans le canapĂ©.
Elle put enfin repenser Ă  la nuit prĂ©cĂ©dente. L’équipe scientifique et plusieurs enquĂȘteurs avaient fini par arriver, et reprirent en main la scĂšne de crime. Les officiers de patrouille leur avaient dĂ©blayĂ© le terrain, ils avaient lord du leur cĂ©der le relai. AprĂšs leur avoir fait un bref rapport, il ne restait plus Ă  Nick et Judy qu’à veiller Ă  ce que les civils n’accĂšdent pas Ă  la zone.
Judy aimait beaucoup son travail, par bien des aspects. Comme tous les emplois, il avait ses cĂŽtĂ©s pĂ©nibles, et affirmer que c’était facile aurait Ă©tĂ© mentir. Mais le simple fait d’avoir eu la chance d’emprunter la voie qu’elle souhaitait depuis son enfance, Ă©tait une source de satisfaction permanente. Pourtant, elle sentait Ă©galement qu’elle ne passerait pas sa carriĂšre Ă  contrĂŽler le stationnement et Ă  patrouiller dans les rues : pour elle, il Ă©tait clair qu’elle pourrait
 qu’elle voulait faire plus.
Elle repensait rĂ©guliĂšrement Ă  l’affaire Bellwether. Depuis lors, elle n’avait plus eu l’occasion de mener une enquĂȘte jusqu’à son terme. AprĂšs tout, le chef Bogo ne l’avait laissĂ©e faire que pour se dĂ©barrasser d’elle, la remettre Ă  sa place de maniĂšre dĂ©finitive. MĂȘme si la rĂ©ussite de l’enquĂȘte lui avait montrĂ© que Judy Ă©tait une recrue de valeur, elle restait un officier en uniforme : son job, c’était les patrouilles, y compris dans le cadre d’enquĂȘtes. Les officiers Ă©taient rĂ©guliĂšrement requis par les services d’enquĂȘte pour aller Ă  la pĂȘche aux informations, mais ils ne pouvaient qu’obĂ©ir aux instructions.
MĂȘme si ce qui Ă©tait arrivĂ© avec ce vĂ©hicule Ă©tait exceptionnel sur bien des aspects, le travail effectuĂ© Ă©tait purement routinier : contrĂŽler les accĂšs, dĂ©vier la circulation, commencer Ă  interroger les tĂ©moins, inspecter les lieux Ă  la recherche d’indices
 Mais une fois les enquĂȘteurs sur place, ce n’était plus aux officiers de patrouille de procĂ©der Ă  l’enquĂȘte. Le fait de ne pas pouvoir y contribuer davantage, et mĂȘme, de rarement pouvoir savoir comment l’affaire Ă©tait clĂŽturĂ©e, tout cela la frustrait frĂ©quemment, quand elle y pensait. Alors, la meilleure solution, c’était

Sur la table basse, son tĂ©lĂ©phone vibra. Elle lut le court message qu’elle venait de recevoir en avalant une gorgĂ©e de cafĂ©.
« Hey, Carotte. Réveillée ? »
« Pourquoi poses-tu la question si tu connais la réponse ? »
Elle Ă©tait rĂ©glĂ©e comme une horloge, et il le savait. Son travail comptait beaucoup pour elle, et face aux horaires contraignants, elle faisait tout ce qu’il faut pour s’assurer d’ĂȘtre fraiche et dispo. Les jours de repos qui suivaient un service de nuit, elle se levait au milieu de l’aprĂšs-midi. Nick le savait. Et Judy savait quel serait le prochain message.
Quelques heures plus tard, ils se retrouvĂšrent Ă  la pizzeria qu’ils avaient l’habitude de frĂ©quenter. C’était devenu un rituel pour eux : le jour de repos qui suivait un service de nuit, ils retrouvaient au soir, au dĂ©but Ă  une adresse que Nick lui recommandait. Depuis, il lui avait fait dĂ©couvrir suffisamment d’endroits pour qu’elle ait ses prĂ©fĂ©rences, et Nick la laissait toujours choisir. « Solide ou liquide ? » : c’était ainsi qu’il lui demandait s’ils allaient manger ensemble, ou simplement boire un verre. Ensuite, il cherchait Ă  savoir si elle prĂ©fĂ©rait le confort d’une des quelques adresses oĂč ils avaient fini par avoir leurs habitudes, ou l’expĂ©rience d’un endroit qui lui Ă©tait encore inconnu. A force, elle avait l’impression que ceux-ci devaient ĂȘtre de plus en plus rares, mais jusque lĂ  jamais Nick ne s’était trouvĂ© Ă  court d’adresses. Elle connaissait maintenant suffisamment de bon plans oĂč pouvoir manger sans se ruiner.
Plus rarement, quand l’envie de rester chez elle Ă©tait plus forte que la volontĂ© de sortir, Nick la rejoignait Ă  son appartement, oĂč elle lui faisait profiter des recettes de sa mĂšre, avant qu’ils ne regardent un film pour passer la soirĂ©e. Mais ce soir-lĂ , l’envie des pizzas de chez Sergio fut la plus forte. De toute façon, son frigo Ă©tait vide.
Le restaurant Chez Sergio, comme toutes les adresses recommandĂ©es par Nick, alliait plusieurs avantages : relativement petit, ce qui garantissait une certaine tranquillitĂ©, bien situĂ© pour qu’elle puisse rentrer Ă  pied en quelques minutes et que Nick puisse gagner une station de mĂ©tro non loin, et, enfin et surtout, la qualitĂ© de la cuisine. Sergio prĂ©parait la pĂąte de ses pizzas Ă  la patte, et les lĂ©gumes Ă©taient d’une fraicheur qui rappelait Ă  Judy les plats de la ferme. C’était sans doute l’endroit oĂč ils se retrouvaient le plus souvent, aprĂšs le commissariat. Ils avaient mĂȘme fini par avoir leur table attitrĂ©e.
Judy Ă©tait dĂ©jĂ  installĂ©e depuis quelques instants, lorsque Nick arriva Ă  son tour. Il prit le temps de saluer Ennio, le Bouc qui assurait le service, avant de rejoindre sa coĂ©quipiĂšre. Enio passa de suite prendre leur commande : ils connaissaient la carte, ils savaient gĂ©nĂ©ralement ce qu’ils voulaient manger avant mĂȘme d’avoir franchi l’entrĂ©e.
- Alors ? lança-t-il tandis que le caprin transmettait la commande à Sergio, qui s’affairait devant le four à bois. Qu’est-ce que tu penses de cette nouvelle affaire ?
- Tu es sûr de vouloir parler boulot ?
- Quand voudrais-tu que nous en parlions ? Surement pas quand nous sommes en service : il y a trop de travail pour qu’on ait le temps d’en parler.
- Bien d’accord avec toi, mais j’ai l’impression que tu ne lances le sujet que parce que tu crois que c’est ce dont je voudrais qu’on parle.
- Ce n’est pas faux, reconnut-il.
Alberto attrapa un plateau chargé de verres au bar, et passa entre les tables, déposant au passage leurs apéritifs à leur table.
- C’est un peu de ta faute, aprĂšs tout, reprit Nick. Pas besoin de te connaitre depuis trĂšs longtemps pour savoir que tu es toute dĂ©vouĂ©e Ă  ton job. À ta mission, devrais-je mĂȘme dire. Tiens, un exemple : oĂč es-tu, gĂ©nĂ©ralement, quand tu n’es ni avec moi, ni chez toi ?
Judy rĂ©flĂ©chit une seconde
 Nick Ă©tait indĂ©niablement l’animal qu’elle frĂ©quentait le plus : non content d’assurer leur service ensemble, Ă  quelques rares exceptions, ils devaient bien se retrouver en dehors du travail un jour sur deux. GĂ©nĂ©ralement, quand ils n’étaient pas Ă  deux, Judy Ă©tait

- Chez mes parents ? finit-elle par rĂ©pondre. Ce qui faisait

- Un week-end par mois, quand tu as la chance de ne pas ĂȘtre de service le samedi ou le dimanche ? Pas assez reprĂ©sentatif, Peluche !
Elle n’avait jamais pris la peine d’y rĂ©flĂ©chir comme ça, mais maintenant qu’il posait la question

- A la salle de sport.
- Précisément.
- Tu y viens Ă©galement.
- À peu prùs trois fois moins que toi. Et pourquoi est-ce que nous allons à cette salle de sport ?
- Pour rester au mieux de notre forme pour

Judy s’interrompit lorsqu’elle prit conscience de ce qu’elle allait dire. Ce fut Nick qui acheva sa phrase.
- Pour le travail, conclut-il avant de piocher une olive dans le bol posé sur la table.
Alberto, à ce moment-là, vint poser leur commande sur la table. Deux pizzas fumantes à peine sorties du four,  aussi belles à voir que leur fumet était agréable, se trouvaient alors entre eux
- Tu vis pour ce travail, Carotte, reprit Nick en attaquant une part. Si je t’emmĂšne partout oĂč je peux, c’est pour que tu puisses justement te le sortir un peu de la tĂȘte.
- Mais quand tu y arrives, à peu prÚs trois fois par semaine, tu entames la conversation en parlant du travail ?
- Simplement pour que le sevrage ne soit pas trop brutal. On Ă©vacue le sujet, et comme ça il ne reviendra pas sur le tapis plus tard. Il nous restera alors plus d’autre choix pour conclure la soirĂ©e : il faudra que tu me dises ce qui te plairait pour ton prochain anniversaire.
Judy ne put retenir une exclamation amusée.
- Rusé, reconnut-elle.
- Dis plutÎt : malin.
- Bon, marchĂ© conclu, mais alors, c’est moi qui offre le restaurant pour mon anniversaire.
- Deal !
- Evacuons ça en vitesse, alors. De toute maniĂšre, il n’y a pas grand-chose Ă  dire. Ca n’aurait Ă©tĂ© qu’un accident impressionnant, mais presque banal. Sans le chargement de billets et la fuite des chauffeurs, nous n’en parlerions peut-ĂȘtre mĂȘme pas.
- Peut-ĂȘtre
 Mais je trouve tout ça loin d’ĂȘtre banal ! Un animal de grande taille, masquĂ© comme un Renard des histoires que j’aimais quand j’étais enfant, qui traverse la moitiĂ© de la ville cramponnĂ© Ă  l’aile d’une camionnette. Je ne pense pas que les Sangliers de la Task Force s’amuseraient Ă  ce genre d’exploit. Alors : pourquoi ne pas profiter de cette affaire ? Imagine si nous parvenons Ă  identifier ce gaillard, l’avancement que ça pourrait nous procurer.
Judy acheva de mùcher, et avala avant de répondre.
- Tu t’imagines toujours que Bogo nous signera une promotion un de ces quatre matins si nous rĂ©solvons une enquĂȘte de ce genre ?
- En tout cas, ça pourrait le pousser à choisir la bonne personne, un jour. Et puis

- Et puis ?
- Et puis, je ne dirais pas non Ă  une nouvelle enquĂȘte. Rappelle-toi, quand nous avons du parcourir la moitiĂ© de la ville pour retrouver Otterton. L’excitation de la recherche, la montĂ©e d’adrĂ©naline lorsque Manchas nous poursuivait
 La satisfaction d’avoir retrouvĂ© les prĂ©dateurs disparus. Et celle plus grande encore d’avoir rĂ©ussi Ă  berner Bellwether et Ă  trouver la vĂ©ritable responsable.
- Ça te manque tant que ça ?
- Pour te faire une idĂ©e : ça doit me manquer autant qu’à toi. Je sais que tu guettes impatiemment de refaire preuve de tes qualitĂ©s d’enquĂȘtrice. Ça pourrait ĂȘtre l’occasion.
- Tu sais ce qui va se passer ? rĂ©torqua Judy. Demain, au briefing, si jamais les services d’enquĂȘte ont besoin de nous, Bogo nous donnera instruction d’ouvrir l’Ɠil sur certaines zones, de ramener certains suspects, ou d’aller faire une enquĂȘte de voisinage ou l’autre. Au mieux, on nous demandera d’aller interroger un tĂ©moin ou l’autre avec une liste d’informations Ă  ramener. Notre rapport finira sur le bureau de l’inspecteur chargĂ© de l’enquĂȘte, et c’est lui qui se chargera de dĂ©mĂȘler tous les fils qui constituent cette affaire.
- Je pensais que c’était moi le cynique de nous deux. Tu n’es tout de mĂȘme pas en train de me faire une dĂ©prime ?
- Non, rassure-toi : j’aime toujours autant mon job, Nick. Notre job, corrigea-t-elle. Mais je me dis juste je ne devrais pas miser mon avancement sur un coup de dĂ©s. Ce serait plus judicieux de me prĂ©parer correctement aux examens et de veiller Ă  ce que mes Ă©valuations soient impeccables
- Je ne suis pas d’accord avec toi. Avant d’ĂȘtre flic, je n’attendais pas que quelqu’un vienne me demander de lui fournir ce qu’il voulait : je lui procurais avant mĂȘme qu’il ait pris conscience d’en avoir besoin.
- Et donc
 ?
- N’attends pas que Bogo te dise d’aller le chercher : amĂšne-lui le suspect menottĂ© en cellule.
- Pourquoi pas

Le repas se poursuivit, et la conversation tourna autour de sujets moins graves. Mais alors qu’ils Ă©taient occupĂ©s Ă  profiter de leurs desserts, Judy se rappela d’une question qu’elle avait oubliĂ© de lui poser depuis quelques temps.
- Au fait : tu ne m’as jamais dit si ce rencard s’était bien passĂ©, Ă  Toundratown.
- Celui avec Émilia ? ça remonte Ă  un mois
 et c’est la seule fois oĂč nous nous sommes vus : ça doit rĂ©pondre Ă  ta question.
- Loufard avait l’air persuadĂ© que cette Renarde avait tout pour te plaire.
- Une Renarde polaire, prĂ©cisa Nick. Il a manquĂ© de flair, sur ce coup. Mais ce n’est pas de sa faute : je n’aurais pas du accepter. Je me suis trĂšs bien senti jusqu’à aujourd’hui sans avoir besoin de ce type de relation.
Il termina sa coupe de glace.
- Et toi ? Rien de neuf à ce sujet ?
- Je crois que l’expression « mariĂ©e Ă  son boulot » est tout indiquĂ©e. Mais je n’ai pas plus de regrets que toi.
- Tant qu’on se sent bien. Tu sais, Carotte : je ne vois pas comment je pourrais ĂȘtre mieux accompagnĂ© qu’en Ă©tant avec toi.
Judy leva son verre.
- Aux amis de bonne compagnie, alors ?
Nick fit tinter son verre contre le sien.
- Aux amis de bonne compagnie, rĂ©pĂ©ta-t-il avant d’achever son vin
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Voyance et Vie d'un pigeon.
11.08.2023
Nous nous asseyons avec Mounir dans un charmant restaurant avec vue panoramique et musique en live. Une soirĂ©e merveilleuse, le saxophoniste joue "joyeux anniversaire" Ă  la table voisine, tout les clients du restaurant applaudissent (pour une raison quelconque) , fĂ©licitant les Ă©trangers que nous voyons pour la premiĂšre fois de notre vie. Je ne sais pas si c'est de la bonne humeur! Le ciel est rose-orange, Ă  table prĂšs de la fenĂȘtre, il est difficile de dĂ©tourner le regard de la vue et de commencer Ă  Ă©tudier le menu. Nous passions commande auprĂšs du serveur... Le saxophoniste joue Ă  nouveau "joyeux anniversaire", un autre apporte le gĂąteau, une autre table (un couple assez ĂągĂ©) est fĂ©licitĂ©e, nouvelle ovation. En gĂ©nĂ©ral, il est difficile pour mon ami et moi de planifier quelque chose. Je suis bipolaire, il est psychopathe. Nous sommes meilleurs en improvisation. Une rĂ©servation annulĂ©e ou reportĂ©e n'est jamais Ă©voquĂ©e. Alors que lui et moi commençons Ă  nous disputer sur la diffĂ©rence entre une cuillĂšre Ă  dessert et une cuillĂšre Ă  cafĂ© (et dans ce cas, je vais jusqu'au bout), le musicien relance de plus belle un "happy birthday" Ă  un cinquantenaire, non accompagnĂ©, qui s'efforçait de sourire cachant mal sa gĂȘne d'ĂȘtre sous les regards de tous les clients et le personnel, les serveurs sortent un autre gĂąteau. Revenant Ă  nous pour dire : Se disputer avec Mounir sur l'Ă©tiquette et la mise en place de la table, c'est cette vieille blague de pigeon, c'est se disputer avec un imbĂ©cile, c'est comme jouer aux Ă©checs avec un pigeon. Il dispersera les piĂšces, chiera sur l'Ă©chiquier et s'envolera pour dire Ă  tout le monde comment il vous a façonnĂ©. Alors que ma boule de cristal m'indique qu'il venait juste d'apprendre l'existence de la cuillĂšre Ă  dessert par moi, et l'instrument retentit de plus belle pour le mĂȘme refrain... J'ai trop de questions sur cette journĂ©e et les gens : pourquoi sont-ils tous nĂ©s aujourd'hui ? Si j'avais le droit de choisir, je serais nĂ©e Ă  l'automne. Une nouvelle vie au milieu d'une nature mourante. Tournant, la vie, hĂ©las. J'ai essayĂ© de calculer l'intervalle de temps entre les salutations d'anniversaire, mais je n'ai pas rĂ©ussi. Cela a dĂ» faire environ dix ou quinze minutes. Quand ils me redemanderont comment ne pas penser Ă  telle ou telle connerie ?! je leur rĂ©pondrai ainsi : Mon cerveau est occupĂ© par des choses plus importantes : il calcule des intervalles. Il rĂ©flĂ©chit comment rattraper un saxophoniste et flatter son jeu, je ne parle pas de "joyeux anniversaire", mais le contenu des pensĂ©es est dĂ©terminĂ© par les mots pour le reste de la soirĂ©e, l'esprit semble ĂȘtre dispersĂ© par une myriade d'impressions et/ou de situations. Et au fait, nous avons laissĂ© tombĂ© le nombre d'intervalles laissĂ© par le musicien Ă  chaque jeu. Nous nous sommes sĂ©parĂ©s Ă  la sortie .J'ai vraiment aimĂ© que tous les visiteurs applaudissent les anniversaires. Je n'ai pas encore vu ça : pas quatre fois de suite dans le mĂȘme restaurant, et certainement pas pour des Ă©trangers. Et le ciel est vraiment trĂšs beau aujourd'hui. Dimanche dernier m'a rappelĂ© l'importance de collectionner des souvenirs. Cela empĂȘche la tĂȘte d'ĂȘtre plus que saturĂ©e de mauvaises ondes. Et je continue d'en rĂ©colter .
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zou-labrousse · 2 years ago
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Le programme spectacle vivant
Samedi 29 avril
Au fil de la journée 
Grande carriĂšre Hortense Gauthier & Antoine Schmitt
Installation sonore
Le cri infini est une installation sonore qui pousse un cri infini.
En une tentative de catharsis, elle nous confronte Ă  l'expression primale de la dimension douloureuse du sentiment de vivre.
Le cri infini est composé de maniÚre générative à partir d'enregistrement de cris réels de participants de tous horizons.
Les horaires 
14 h 45 – RDV à l’accueil – 10 mn Carey Jeffries “The Swedish Way”
 Improvisation buto contemporain cabaret www.deepcontactdance.com
15 h – RDV Ă  l’accueil – 1 heure Hortense Gauthier DĂ©ambulation
« DO CYBORGS DREAM TO ELECTRONIC GHOSTS ? »
Une action dansée longue durée entre silence et bruit, dans la lenteur de la déconnexion, pour faire trembler les ondes et les sons inaudibles des fréquences oubliées. 
15 h 30 – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quĂȘte d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a Ă©lu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...Un thĂ©Ăątre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du rĂ©el. De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
16 h  – RDV à l’accueil – 1 heure Improvox
Performance chorale
Improvisation vocale Ă  11 chanteurs, en rĂ©sonance avec les Ɠuvres exposĂ©es du festival.
17 h – petite carriùre – 25 mn Les Papillonnantes
Performance sonore et visuelle
Sandolore Sykes et Anne Foucher se rejoignent pour improviser. 
Elles font se rencontrer la vidéo et le violon électroacoustique, créant un univers énigmatique.
17 h 30 – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quĂȘte d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a Ă©lu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théùtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel.
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
18 h – Salon de thĂ© – 30 mn Trib'Art Music Ethnic
Musique
« ..Voyage intuitif sur instruments acoustiques... »
...De l'inspire nait l'expire, engendrant le souffle vibratoire qui s'imprime sur la toile du silence, avec Amour...
Avec et par Patricio et Nagi.
Dimanche 30 avril
Au fil de la journée 
Grande carriĂšre Hortense Gauthier & Antoine Schmitt
Installation sonore
Le cri infini est une installation sonore qui pousse un cri infini.
En une tentative de catharsis, elle nous confronte Ă  l'expression primale de la dimension douloureuse du sentiment de vivre.
Le cri infini est composé de maniÚre générative à partir d'enregistrement de cris réels de participants de tous horizons.
Les horaires
11 h – RDV au salon de thĂ© – 2 heures par beau temps Carey Jeffries
Atelier massage Ostéo Wuo Tai, Rolling Compression et Contact Improvisation dance (Pratiques somatiques et relationnelles)
Renseignements et rĂ©servation 06 33 49 36 87. Tarif 15 € - PrĂ©voir tapis de yoga et vĂȘtements souples. www.deepcontactdance.com
14 h 30 – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quĂȘte d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a Ă©lu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théùtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel.
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
14 h 45 – Salon de thĂ© – 30 mn Trib'Art Music Ethnic
Musique
« ..Voyage intuitif sur instruments acoustiques... »
...De l'inspire nait l'expire, engendrant le souffle vibratoire qui s'imprime sur la toile du silence, avec Amour...
Avec et par Patricio et Nagi.
15 h 15 – petite carriùre – 30 mn L’Atelier IMIS
Installation vidéo et sonore
Création collective improvisée avec performances de danse, musique et vidéo, présentées au centre de l'installation par Brida Horvath et Pierre Martin et accompagnées de vidéos originales de Stéphane Pogran.
15 h 45 – RDV à l’accueil – 1 heure Hortense Gauthier
DĂ©ambulation
« DO CYBORGS DREAM TO ELECTRONIC GHOSTS ? »
Une action dansée longue durée entre silence et bruit, dans la lenteur de la déconnexion, pour faire trembler les ondes et les sons inaudibles des fréquences oubliées. 
16 h – RDV à l’accueil – 10 mn Carey Jeffries
“The Swedish Way”  Improvisation buto contemporain cabaret
www.deepcontactdance.com
16 h – ZaïZaï radio – 2 heures
Trois animateurs pour une Ă©mission en direct avec les artistes du festival

16 h 15 - Cercle de pierre – repli sous le cube – 1 h Philippe Laval
Concert
« Chants cons sous la neige (carbonique) »
Guitarisque bruitcoleur, pouÚte à ses heures, Philippe Laval chante à tort, joue à travers, écoute les murs, et enfonce le clou ! Il faut bien taper sur quelque chose... 
"Et au fond de l'Ă©criture, c'est la boiterie qui fait le rythme" (Jean Vautrin)
17 h – petite carriùre – 25 mn Les Papillonnantes
Performance sonore et visuelle
Sandolore Sykes et Anne Foucher se rejoignent pour improviser. 
Elles font se rencontrer la vidéo et le violon électroacoustique, créant un univers énigmatique.
17 h 45 – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quĂȘte d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a Ă©lu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théùtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
Lundi 1er mai
Au fil de la journée 
Grande carriĂšre Hortense Gauthier & Antoine Schmitt
Installation sonore
Le cri infini est une installation sonore qui pousse un cri infini.
En une tentative de catharsis, elle nous confronte Ă  l'expression primale de la dimension douloureuse du sentiment de vivre.
Le cri infini est composé de maniÚre générative à partir d'enregistrement de cris réels de participants de tous horizons.
Les horaires
15 h – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quĂȘte d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a Ă©lu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théùtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel.
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
15 h 15 – petite carriùre – 25 mn Les Papillonnantes
Performance sonore et visuelle
Sandolore Sykes et Anne Foucher se rejoignent pour improviser. 
Elles font se rencontrer la vidéo et le violon électroacoustique, créant un univers énigmatique.
16 h  – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quĂȘte d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a Ă©lu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théùtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
16 h 15 – petite carriùre – 30 mn L’Atelier IMIS
Installation vidéo et sonore
Création collective improvisée avec performances de danse, musique et vidéo, présentées au centre de l'installation par Brida Horvath et Pierre Martin et accompagnées de vidéos originales de Stéphane Pogran.
16 h 45 – Salon de thĂ© – 30 mn Trib'Art Music Ethnic
Musique
« ..Voyage intuitif sur instruments acoustiques... »
...De l'inspire nait l'expire, engendrant le souffle vibratoire qui s'imprime sur la toile du silence, avec Amour...
Avec et par Patricio et Nagi.
17 h 15 – RDV à l’accueil – 10 mn Carey Jeffries
“The Swedish Way” Improvisation buto contemporain cabaret
www.deepcontactdance.com
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emissionlabandeoriginale · 2 years ago
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// CHRONIQUE ALBUM //
Altin GĂŒn - AƟk
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Altin GĂŒn est un exemple probant de metissage musical intelligent, d'hommage culturel vibrant sans bĂȘte copiage ni l'idĂ©e de faire du neuf avec du vieux ; le collectif d'Amsterdam a cette particularitĂ© dans le paysage alternatif de proposer un rock psychĂ© groovy voir funky Ă©rudit, technique trempĂ© dans les sonoritĂ©s traditionnelles turques dĂ©jĂ  exploitĂ©es sous le vernis d'un rock psychĂ©delique dans les annĂ©es 60-70, la recette ayant connu un certain succĂšs au pays via de grands noms comme Selda Bağcan, BariƟ Manço ou encore Erkin Koray.
Cet hĂ©ritage assez obscur dans nos contrĂ©es et mĂȘme dans une ville aussi cosmopolite qu'Amsterdam le groupe le doit au fondateur du groupe le bassiste Jasper Verhulst ancien musicien de Jacco Gardner qui est rentrĂ© transformĂ© et inspirĂ© de son voyage de tournĂ©e Ă  Istanbul en 2016 oĂč il a eu tout le temps de dĂ©couvrir puis de s'imprĂ©gner de cette culture musicale jusqu'Ă prĂšs son retour, ayant ensuite l'idĂ©e d'initier le projet Altin GĂŒn (Ăąge d'or en turque en rĂ©fĂ©rence Ă  ce courant musical en vogue dans les 70's) rapidement rejoint par d'autres musiciens pour en arriver au sextet qu'ils sont aujour'hui.
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4 albums plus loin et voici ce nouveau long format "AƟk" paru le 31 mars rendant Ă  nouveau honneur Ă  la folk-rock anatolienne de ce fameux Ăąge d'or et cet ensemble de terres allant de la MediterrannĂ©e Ă  la Mer Noire.
L'album a Ă©tĂ© enregistrĂ© peu de temps avant les sĂ©ismes qui ont eu lieu en turquie il y a 1 mois de cela et a ainsi repoussĂ© la date de sortie pour ces raisons. On navigue durant ce receuil Ă  travers l'ADN du groupe, cette musique arabisante sortant de ces fondations psychĂ©dĂ©liques et au groove gĂ©nĂ©reux, chantĂ©es soit par la part fĂ©minine du groupe Merve DaƟdemir soit par son lead et fondateur Erdinç Ecevit Yıldız assurant Ă©galement le jeu au Bağlama, sorte de luth traditionnel donnant toute sa couleur au son du groupe. Pas de tube ou de morceau plus marquant que les autres contrairement au trĂšs disco-funk prĂ©cĂ©dent album avec des singles entĂȘtants comme YĂŒce Dağ BaƟinda ou Ordunun Dereleri. Non ici il s'agit avant tout d'un voyage cohĂ©rent aux belles ondes s'apprĂ©ciant comme un album de King Gizzard pĂ©riode microtonal en apprĂ©ciant la technicitĂ© et la spiritualitĂ© derriĂšre chaque suite d'accord, s'impregnant de notes et de chants auquels on a pas l'habitude en Europe, en se laissant porter par un sens du groove omniprĂ©sent avec en point d'orgue et tranchant avec le reste du rĂ©pertoire le trĂšs italo-disco Ă  la Moroder "Doktor Civanim".
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papipop-fajet · 2 years ago
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Fajet est composĂ©e d’une Ă©quipe de quatre permanents, de bĂ©nĂ©voles pour l’accueil, le secrĂ©tariat, l’entretien des locaux. Fajet est un lieu d’activitĂ©s et d’accueil au cƓur de Nancy. En effet, la maison permet aux jeunes de s’insĂ©rer et de devenir acteur de la sociĂ©tĂ©. Fajet c’est avant tout un lieu qui laisse libre court Ă  la parole, au partage et Ă  l’échange.
Outre cette mission d’accueil remplie au quotidien par Fajet, cette association est Ă©galement une radio animĂ©e par plus d’une centaine de bĂ©nĂ©voles qui assurent l’animation et la technique de la radio (70 programmes hebdomadairesïżœïżœ) qui rayonne dans le paysage des ondes nancĂ©iennes Ă  tous points de vue. La diversitĂ© de ses programmes est grande : cinĂ©ma, emploi et formation, littĂ©rature, culture sous toutes ses formes, sport, santĂ©, jeux etc
. Quant Ă  la musique, chaque style a sa place : jazz, chanson française, hip hop, pop rock, country, musiques Ă©lectroniques, musiques libres et bien d’autres encore. Fajet se revendique Ă  juste titre d’ĂȘtre une radio locale, elle fait vivre l’actualitĂ© de sa rĂ©gion en annonçant sur ses ondes toutes les sorties et manifestations qui y ont lieu.
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mmepastel · 2 years ago
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Un livre Ă©patant. Irlandais. (Il semblerait que j’aie un net penchant pour la littĂ©rature irlandaise, les preuves s’accumulent.)
C’est un roman que l’on est triste de quitter. Et pourtant, voici le tableau : Majella, vingt-sept ans, vivant dans le lotissement d’un bled paumĂ© de l’Irlande du Nord avec sa mĂšre alcoolique, sans son pĂšre, disparu depuis plus de dix ans, travaille tous les soirs dans un Fish & Chips. Sa grand-mĂšre vient de se faire assassiner. L’histoire se situe dans un passĂ© proche, les annĂ©es 2000 environ, mais les « Troubles » ont laissĂ© des marques indĂ©lĂ©biles.
On pourrait s’attendre Ă  un truc misĂ©rabiliste. Il n’en est rien. Tout d’abord, on a la liste des choses que Majella aime, plutĂŽt surprenante, puis celle, infinie, des choses qu’elle n’aime pas, qui se dĂ©plie sur tout le livre, mais qu’elle pense pouvoir rĂ©sumer par « les autres ». Majella est une jeune femme Ă©trange. Elle est hyper sensible, surtout sur le plan des sensations, qui font comme obstruction au reste. Elle aime les choses nettes, bien rangĂ©es, bien propres, la simultanĂ©itĂ© de la sonnerie du micro ondes avec le jaillissement des toasts hors du grille-pain. Ce genre de choses. Elle n’aime pas les nĂ©ons, les fortes lumiĂšres. Elle n’aime pas bavarder, dire des banalitĂ©s. Elle se nourrit quasi exclusivement de ce qu’elle fait frire au SalĂ© ! PanĂ© ! Frit ! oĂč elle travaille, ce qui a aggravĂ© un embonpoint qui ne la gĂȘne pas tant que ça.
Le roman se dĂ©roule sur la semaine qui suit l’enterrement de sa grand mĂšre, et chaque chapitre correspond Ă  un jour ; se dĂ©roule alors son quotidien, axĂ© principalement sur le travail Ă  la friterie, qui est bien monotone, avec son lot de gestes rĂ©pĂ©titifs, et ses clients eux-mĂȘmes peu variĂ©s (la population de la petite ville, surtout la frange pauvre et alcoolisĂ©e) ainsi que leurs Ă©changes rĂ©glĂ©s comme du papier Ă  musique. Dans n’importe quel livre, on s’ennuierait ferme. Or ici, on se marre tout du long. Car on apprend Ă  plonger dans la psychĂ© du personnage, en dĂ©calage avec son entourage, presque asociale, et pourtant tellement maligne. Une interview de l’autrice m’a rĂ©vĂ©lĂ© une clef du roman, que je n’avais pas saisie dans un premier temps ; sans trop vouloir dĂ©voiler, je rĂ©sumerai l’explication partielle du personnage de Majella en disant qu’elle est neurologiquement atypique. Elle a donc recours Ă  des stratĂ©gies pour vivre Ă  l’extĂ©rieur de son lit (qui est son vrai refuge), en plein monde bruissant de rumeurs, grĂące Ă  des rituels, des tics, des attitudes de repli. Mais malgrĂ© toutes ces difficultĂ©s, elle est principalement courageuse, volontaire et ultra futĂ©e. Elle a renoncĂ© Ă  plaire, ce qui ne l’empĂȘche pas d’avoir une vie sexuelle plutĂŽt Ă©panouie, mais la dispense de toute mascarade sociale ; elle mĂ©prise les artifices. Elle trouve que 95% des Ă©changes sont stupides et inintĂ©ressants, ne manque pas de voir clair dans le jeu de toutes les manƓuvres des uns et des autres. Elle se contente du strict minimum pour fonctionner avec ses proches. Elle comprend mal l’humour, mais elle est dĂ©sopilante avec sa franchise et son exaspĂ©ration qui affleure sans cesse.
L’air de rien, elle en accomplit des choses ; elle bosse dur, dans un boui-boui peu gratifiant, essuie les remarques salaces des clients avec bonhomie, encaisse les regards mĂ©prisants de ses anciennes camarades de classe, s’occupe de sa mĂšre, supporte la disparition de son pĂšre adorĂ©, le deuil de sa grand-mĂšre aimĂ©e, les commĂ©rages incessants Ă  ce sujet, prend des dĂ©cisions, rĂ©pare des portes, Ă©vacue les gĂȘneurs. Elle a appris Ă  ne compter que sur elle-mĂȘme. En cela, le livre est profondĂ©ment fĂ©ministe, sans mĂȘme que son hĂ©roĂŻne ne s’en rende compte. Elle trace sa route, Ă  sa façon. Une façon Ă©trange, dĂ©concertante, mais rĂ©solue, finalement solide. Sa tristesse est prĂ©sente, mais presque entiĂšrement tenue en respect par son aversion pour l’auto apitoiement et sa volontĂ© d’avancer, mĂȘme si la destination est confuse.
Majella est une boule de volontĂ©, une femme unique, une forteresse opaque. On l’aime, sincĂšrement, pour son honnĂȘtetĂ© incroyable et revigorante.
NB : livre remarquablement traduit par Carine Chichereau (le langage est fleuri, plein d’expressions typiquement locales et Ă©tranges).
NB 2 : le livre, par son originalitĂ© et une forme de pugnacitĂ© dans le caractĂšre de l’hĂ©roĂŻne, m’a fait penser Ă  Milkman, d’Anna Burns, autrice irlandaise citĂ©e en dĂ©but du roman. Deux livres que je ne suis pas prĂšs d’oublier.
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kinglandfr · 3 days ago
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La SONY ULT Tower 10 est l’enceinte idĂ©ale pour animer vos soirĂ©es avec une puissance sonore exceptionnelle. Vous ĂȘtes Ă  la recherche d’une expĂ©rience sonore immersive qui transforme chaque soirĂ©e en Ă©vĂ©nement mĂ©morable ? La SONY ULT Tower 10 Power Sound pourrait bien ĂȘtre la solution idĂ©ale. Conçue par Sony, cette enceinte festive promet une puissance sonore inĂ©galĂ©e et des fonctionnalitĂ©s

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researcherpicker · 6 days ago
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CHPT 5 : Le mot
... Quel statut donner aux individus capables de nous transmettre une aussi belle chose?
Suis je idiot? Pourquoi cette notion de statut social aurait-elle eu lieu dĂšs les premiĂšres heures de l’humanitĂ©?
https://www.pourlascience.fr/sd/archeologie/les-classes-sociales-existent-depuis-longtemps-18490.php
Rien en ma possession ne me permet d’affirmer une telle chose. Je succombe Ă  la superposition de ce que je sais avec ce que je dĂ©sir de la sociĂ©tĂ© dans laquelle j’évolu, tout en projetant ce fantasme sur ce pauvre homo sapiens qui n’a rien demandĂ©. Dans une volontĂ© Ă  peine dissimulĂ©e, de dĂ©crire un temps oĂč nous les humains nous aurions Ă©tĂ© fabuleux, comme le reste de la nature. Quand je dis nature, ma pensĂ©e ne se limite pas aux plantes, aux animaux, aux forĂȘts, aux montagnes, aux mers et aux ocĂ©ans, mais au cosmos dans lequel nous voyageons.
C’est de ce recul dont nous avons le plus besoin, pour envisager l’inenvisageable, l’indicible et l’idĂ©e mĂȘme que notre Ă©volution est une affaire discutable. Car pour l’heure, on peut continuer de reconnaĂźtre que l’art nous Ă©meut, qu’il touche une chose en nous d'indescriptible et ce tout au long de notre fugace existence. Puisque les neurosciences nous invitent Ă  considĂ©rer que la musique prĂ©cĂšde la parole, je m’aventure dans une voie qui tend vers la thĂ©orie que la musique nous prĂ©cĂšde tout simplement.
Qu’est ce qui peut bien me faire dire cela?
L’harmonie, que l’on peut observer ici et lĂ , offre une piste Ă  explorer. Notamment, l’idĂ©e est que cette harmonie musicale et sa comprĂ©hension mathĂ©matique ont permis de mettre en contraste le fait que l’on retrouve dans la distribution des planĂštes, dans leurs rĂ©volutions et leurs rotations des rapports similaires Ă  ceux observĂ©s dans la musique. 
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L'Harmonie secrĂšte de l'Univers - Jean-Philippe Uzan
Par ailleurs, la thĂ©orie de la protĂ©odie Ă©voque Ă  juste titre, que les protĂ©ines de certains vĂ©gĂ©taux peuvent ĂȘtre stimulĂ©es par des ondes sonores. Ces ondes alors inaudibles Ă  l'oreille humaine, restent hors de notre perception. Cependant en les transposant, nous parvenons Ă  entendre dans ces ondes, des harmonies musicales. Bien que ce phĂ©nomĂšne reste  trĂšs mal connu, de nombreuses recherches ont Ă©tĂ© menĂ©es avec plus ou moins de succĂšs, rĂ©vĂ©lant qu’une composition musicale appropriĂ©e peut aider l’agriculture, entre autres.
Les ondes existent Ă  diffĂ©rents niveaux, le spectre sonore ne nous est pas accessible dans sa totalitĂ©. Il est certain que ce qui nous Ă©chappe n’échappe pas au fait que rien n’est laissĂ© au hasard. Qui perçoit les trĂšs basses frĂ©quences et qui les trĂšs hautes? Comment une onde peut-elle agir sur la matiĂšre?
Nous évoluons dans un monde fait de vibration en lien avec des ondes, que nous soyons incapable de nous en rendre compte ne conforte pas la thÚse que nous y  sommes insensible. 
Car il y a bien des choses qui nous parviennent, sans mĂȘme que notre conscience en ai entendu parler.
En voilĂ  un domaine dans lequel les spĂ©culations vont bon train. La conscience semble ĂȘtre cernĂ©e par une zone grise des plus opaques. Il est difficile de s’y aventurer, tant ses choses nous ramĂšnent aux mystĂšres et mysticismes, nous faisant construire des stratagĂšmes mentaux pour parvenir ne serait-ce qu’un peu Ă  apprĂ©hender l’idĂ©e mĂȘme de conscience. Il existerait un questionnement scientifique sur la pensĂ©e dite non rĂ©sonnante. Une pensĂ©e qui se passe du mot pour construire les concepts qui les dĂ©passe.
 Les neurosciences s'intéressent à la conscience, une théorie est née, elle se trouverait dans une sorte de cloud. Notre conscience serait tout bonnement délocalisée.
Une verticalitĂ© que je m’empresse de relever, alors que je cherche toujours vers l’horizon les traces d’un Ă©quilibre. Comme tout problĂšme il se doit d’ĂȘtre simplifiĂ©. La conscience abrite ce qui appartient Ă  nos perceptions conscientes, incluant la conscience de notre verticalitĂ©, de notre corporalitĂ© et de notre capacitĂ© Ă  ressentir. Alors que tous nos capteurs sont connectĂ©s Ă  notre cerveau, nous confondons le sommet de notre corps avec le ciel, dans lequel des nuages transportent au-delĂ  de notre boĂźte crĂąnienne le rĂ©sultat de notre pensĂ©e.
Plaçant le dit inconscient bien plus haut que notre triste enveloppe charnelle, alors qu’en fait ce qui n’est pas conscient peut vite le devenir, un exemple, que je trouve fort Ă  propos, est donnĂ© par un neuro psychologue dont la recherche se porte sur l'Ă©tat de transe, il dit : En rĂšgle gĂ©nĂ©rale je n’est pas forcĂ©ment conscience de ce que ma voute plantaire me permet de ressentir, maintenant que j’y consacre de l'intĂ©rĂȘt, je peux aisĂ©ment percevoir un tas de chose se passant sous mes pieds. 
Nous n’avons pas toujours besoin d’avoir accĂšs Ă  tel ou tel ressentis, que les trĂšs nombreux capteurs dont nous sommes Ă©quipĂ©s, transmettent Ă  notre cerveau, certainement pour des raisons de traitement d’informations et de leur hiĂ©rarchie. Pour autant, toutes ces informations ne sont pas inutiles, elles sont en quelque sorte traitĂ©es en arriĂšre-plan, hors de ce que l’on nomme le conscient. Ce pourrait-il, que l’on confonde notre pensĂ©, celle que l’on construit Ă  partir des mots avec la conscience? Et Ă  l'opposĂ© notre pensĂ©e non rĂ©sonnante avec notre inconscient? Le mot permet-il la pensĂ©e? La pensĂ©e existe-t-elle avant le mot?
Ce qui est sĂ»r, c’est que l’outil qu’est le langage Ă  transformĂ© notre mode de communication, nous permettant d’échanger des informations simples ou complexes, mais pas si complexes que ça. Car le mot est dĂ©finitivement incapable de transmettre Ă  coup sur, une Ă©mmotion. Il peut, au mieux Ă©claircir un sentiment, l'Ă©tiquetter en quelque sorte, afin que nous puissions Ă©ventuellement trouver dans notre lexique intĂ©rieur le sentiment rattachĂ© au mot qui le dĂ©signe. 
C’est peut-ĂȘtre lĂ  une piste qui pourrait nous permettre de poser encore une myriade de questionnements. Le langage a t-il Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour transmettre nos sentiments? Ou, est-il juste un outil pour transmettre une information simple? Peut-ĂȘtre nous a-t-il permis d'Ă©changer nos concepts?  
Car comme le souligne Éric Sadin, l’un des plus importants piliers de notre altĂ©ritĂ© est de pouvoir acquĂ©rir le concept d’une autre personne afin de le cerner et d’en faire sien par le biais de son propre systĂšme de pensĂ©e. L'hĂ©gĂ©monie est complĂšte lorsque la pensĂ©e unique ne permet plus l’échange, il est donc question de doxa et d’une dĂ©rive rĂ©currente vers la doctrine. 
Prenons pour exemple le systĂšme capitaliste, dont la doxa est constituĂ© d’un concept vertical, libĂ©ral et inĂ©galitaire.  Que l’on y adhĂšre de notre plein grĂ© ou pas, importe peu. Car la succession de choix qui s’impose Ă  nous, dĂ©pend de notre capacitĂ© Ă  nous tenir au Ă©tages supĂ©rieur de l'ascenseur social. Plus on se trouve en dessous plus nos choix sont restreints, Ă  l’inverse plus on monte plus nos choix se multiplient jusqu’à un niveau d’absurditĂ© impensable. Une fois cela installĂ©, nous pouvons le considĂ©rer comme admis par la majoritĂ©, quand bien mĂȘme qu’une grande partie subisse cette rĂ©alitĂ© de plein fouet. Le fait est que ce systĂšme avantage la soumission aux rĂšgles qu’il Ă©dicte, proposant/imposant Ă  chacun de participer Ă  l’édification de cette verticalitĂ©, en vers et contre tous. Cela est rendu possible par la hiĂ©rarchie patriarcale, offrant Ă  toute les strates des outils de dominations et  permettant un effet de rĂ©percussion allant du haut vers le bas. Enfin, le mot dans ce contexte ne reflĂšte plus le sens qu’il est censĂ© avoir, transformant notre outil de communication privilĂ©giĂ© en une machine Ă  transformer les rĂ©alitĂ©s.
Crédits photos : ©orso
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ckut-latinmusicmondays · 1 month ago
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~ The essential playlist - 3Ăšme saison, 7Ăšme Ă©pisode : Dj Rhythm and Hues ~
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~ The essential playlist - 3Ăšme saison, 7Ăšme Ă©pisode : Dj Rhythm and Hues.
Lundi prochain, le 9 décembre de 9h à 11h sur les ondes de CKUT 90.3 FM !
Établi Ă  MontrĂ©al depuis 2007, Parker Mah (alias Dj Rhythm and Hues), nĂ© Ă  Vancouver et globe-trotter, est un artiste aux multiples facettes qui a grandi dans un contexte artistique, prenant des cours de piano depuis son plus jeune Ăąge. De nous jours, Rhythm and Hues a lancĂ© deux Ɠuvres impressionnantes, The Live EP (2013) et Con mar y rio (2015). Le Live EP (2013) c'est du jazz expĂ©rimental au sommet de sa forme avec des compositions de Parker qui a jouĂ© Ă©galement des claviers, de la cajita et des percussions. Voix extraordinaire de Sarah Linhares. Con mar y rio (2015), enregistrĂ© entre Barranquilla (Colombie) et MontrĂ©al (QuĂ©bec) est une exploration entre le style "free" jazz de Rhythm and Hues et les rythmes afro caribĂ©ens, incluant des artistes aux trajectoires remarquables parmi le univers culturel de la cĂŽte atlantique colombien.
Parker est Ă©galement un sĂ©lecteur de musique au-delĂ  de toute frontiĂšre, collectant des textures et des couleurs partout dans le monde, y compris en Afrique, oĂč Parker part Ă  la chasse des allez-retour de la salsa entre la rĂ©gion des CaraĂŻbes et l'Afrique. Gourou du dancefloor, Rhythm and Hues est Ă©galement co-fondateur de Tumbao, un collectif de Dj qui cherche Ă  prĂ©server et promouvoir le patrimoine musical de l'Afrique, de l'AmĂ©rique latine et de la rĂ©gion des CaraĂŻbes. Producteur multimĂ©dia, curateur, Ă©ducateur et leader du dialogue multiculturelle dans la sociĂ©tĂ© Canadienne, Rhythm and Hues relie les cultures Ă  travers l'art et la musique !
Écoutez ici le dernier performance de Rhythm and Hues dans la 1ùre saison de ~ The essential playlist ~ (Salsa africaine).
SĂ©lection musicale et dessin visuel de Rhythm and Hues.
Dj The most high
Producteur ~ The essential playlist ~ Latin Music Mondays - CKUT 903 FM
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toutmontbeliard-com · 1 month ago
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En dĂ©cembre 2024, le Conservatoire du Pays de MontbĂ©liard vous propose : Vendredi 6 dĂ©cembre 2024 Ă  20h00 Ă  MONTBÉLIARD, Auditorium du Conservatoire Musique de chambre, "Vers un style nouveau", AntonĂ­n Dvorak et MikhaĂŻl Glinka. Voici un programme qui annonce un style nouveau Ă  partir de deux Ɠuvres emblĂ©matiques et inattendues de AntonĂ­n Dvoƙák et MikhaĂŻl Glinka. L’influence de l’opĂ©ra tant sur le plan mĂ©lodique que dans la structure, est sensible dans le Grand sextuor de Glinka. Cette piĂšce ne sera publiĂ©e qu’en 1881, prĂšs de cinquante annĂ©es aprĂšs le dĂ©but de son Ă©criture. Quelques annĂ©es auparavant, lorsque le jeune Dvoƙák compose son quintette Ă  cordes, il invente son Ă©criture : des motifs simples et courts, combinĂ©s et rĂ©pĂ©tĂ©s dans de longues sĂ©quences Ă  l’harmonie changeante. Au programme : A. Dvoƙák et M. Glinka ; avec CĂ©lia Ballester et Andrea Pujado, violon / Françoise Temperman, alto Rachel Cottin-Gleize, violoncelle / Marie CastĂ©ran, contrebasse / Annie Corrado, piano. EntrĂ©e libre, sans rĂ©servation (dans la limite des places disponibles). Mardi 10 dĂ©cembre 2024 Ă  20h00 Ă  BRETIGNEY, Mairie RĂ©cital de harpe "Paysages". Un voyage qui, au grĂ© de ses ondes sonores, nous transportera de pays en Ă©poques, de paysages en musiques... Chaque piĂšce Ă©voque un monde sonore en soi. De l’Italie Ă  l’Italie en passant par l’Allemagne, la Russie et la France, la harpe nous fera traverser trois siĂšcles de musique. "A contre-jour, la muse place dans l’espace vide les cordes transparentes de la harpe et sous ses doigts, chantent les cordes rĂ©sonnantes", Sophia de Mello Breyner. Au programme : G.B. Pescetti, L. Spohr, M. Glinka, M. Tournier, N. Rota
 ; avec StĂ©phanie Manzo, harpe. Avec le soutien de la commune de Bretigney et dans le cadre de l’annĂ©e Capitale Française de la Culture. EntrĂ©e libre, sans rĂ©servation (dans la limite des places disponibles). Jeudi 12 dĂ©cembre 2024 Ă  20h00 Ă  MONTBÉLIARD, Auditorium du Conservatoire "Paris, Rome, Prague". Les ensemble vocaux du Conservatoire vous invitent Ă  un voyage, de France jusqu’en RĂ©publique tchĂšque, en passant par l’Italie. Autour de trois Kyrie de Rossini, Dvorak et Paladilhe, vous dĂ©couvrirez des musiques profanes de ces trois pays, composĂ©es au XIXe siĂšcle. Des chants pour le temps de NoĂ«l viendront faire Ă©cho aux Kyrie, doux mĂ©lange de tradition populaire et d’inspiration religieuse. Avec les ensembles vocaux des cycles 2 et 3 dirigĂ©s par CĂ©dric Meyer ; accompagnement piano Annie Corrado. EntrĂ©e libre, sans rĂ©servation (dans la limite des places disponibles). Mardi 17 dĂ©cembre 2024 Ă  19h00 Ă  MONTBÉLIARD, Auditorium du Conservatoire Le petit show des CHA. Les classes Ă  Horaires AmĂ©nagĂ©s Art du Spectacle du collĂšge Lou Blazer prĂ©sentent leurs rendez-vous de mi-saison. C’est l’occasion de voir les collĂ©giens jouer, chanter et danser sur scĂšne dans des programmes inattendus et surprenants. Coordination CĂ©dric Meyer. EntrĂ©e libre, sans rĂ©servation (dans la limite des places disponibles). Jeudi 19 dĂ©cembre 2024 Ă  14h45 Ă  MONTBÉLIARD, Auditorium du Conservatoire ConfĂ©rence musicale Johan Jakob Froberger, musicien europĂ©en Ă  la cour des Wurtemberg par Denis Morrier, professeur de culture musicale avec Nicolas Aubin, clavecin. L'UniversitĂ© Ouverte de Franche-ComtĂ© propose une journĂ©e de dĂ©couvertes et de visites des lieux patrimoniaux incontournables du Pays de MontbĂ©liard, pour revenir sur la grande Histoire du territoire. Dans la cadre de Capitale française de la culture 2024. RĂ©servation : [email protected] infos > 03 81 94 77 80 ou www.agglo-montbeliard.fr Read the full article
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poumtchak · 1 month ago
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REQUIEM DE LA RUINE I LES MUSICIENS DE RUE MÉRITENT-ILS NOTRE EMPATHIE ?
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Si, comme le prĂ©tendent les connards qui vivent sĂ»rement pas dans mon quartier, “la musique adoucit les moeurs”, je dois avouer que moi elle m’a rendu complĂštement barjo. Je pensais pas pourtant
 mais il m’a pas fallu 3 mois pour commencer Ă  avoir des idĂ©es tordues, le genre de trucs qui tombent sous le coup de la loi. Bien sĂ»r, si je pars comme ça, vous allez pas piper un mot à l’histoire, faut remettre les choses dans le contexte.
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AprĂšs avoir eu la brillantĂ© idĂ©e d’emmĂ©nager en colloc avec trois “potes” “zicos”, alors je mets “potes” entre guillemets parce qu’aprĂšs 1 an et demi de cohabitation aux limites du supportable (je vous Ă©pargne les montagnes de poils de culs dans la baignoire et les Ă©trons biĂ©reux collĂ©s aux parois des chiottes, Ă  rĂ©pĂ©tition), on va pas se le cacher, si on Ă©coutait ses bas-instincts, qu’est-ce qu’on ferait ? Bah c’est simple, on se lĂšverait en pleine nuit pour s’introduire dans leur chambre et aller les Ă©touffer un par un dans leur sommeil avec leurs coussins jusqu’à ce qu’ils deviennent violets avec des yeux de poiscaille
 et “zikos”, entre guillemets aussi, parce que faut pas dĂ©conner non plus, une PastaBox 4 minutes au micro-ondes, Ă  cĂŽtĂ©, c’est les Pink Floyd Ă  PompĂ©i. À un moment faut savoir dire stop.
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Les mecs faisaient du “Spunk”, un genre de nuisance sonore mĂ©langeant ska, punk et indigence totale. Quelque part, j’ai tout dit en disant ça
 Qu’est-ce que tu veux faire franchement ? Ils ont 30 balais les mecs et ils s’entĂȘtent Ă  faire une zik qui fait kiffer 3/4 chiffons de 17 piges dans la rĂ©gion
 Ti-gi-dop Ti-gi-dop Ti-gi-dop LĂ©ga LĂ©ga-lisa-sionne 
 ça c’est bien un truc de fumeur de roulĂ©e de merde
 bref, un matin, alors qu’ils se faisaient une Ă©niĂšme petite rĂ©pĂ© Ă  la maison, guitare/basse/batterie/clavier/trompette et mon calbute dans ta gorge, pour prĂ©parer un Ă©niĂšme concert pourave dans un rade moisi d’un bled tout merdique en Mayenne ou j’sais pas oĂč, devant 4 pochards, 3 roots ravagĂ©s et une vieille chaudasse de 59 ans complĂštement rincĂ©e
 ce matin-lĂ , alors que Freddie braillait dans son vieux SM-58 Ă  moitiĂ© rouillĂ© par la bave ” LE BRUIT DU MONDE !!! BRUIT DU MONDE !!! LE BRUIT DU MONDE !!!“. LĂ  je suis sorti de ma piaule avec un regard de mec Ă  cran, je me suis dirigĂ© vers mon Freddie et je lui ai mis un casse-cuisse bien sec dans sa jambe, comme ça, sans rĂ©flĂ©chir.
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Tout de suite, je vous cache pas que ça a mis un certain froid mais qu’on le veuille ou non, le constat est simple et lapidaire, la violence rĂ©sout bien souvent les choses. Pour ĂȘtre sincĂšre, c’est la seule chose que j’ai trouvĂ© Ă  dire pour qu’il arrĂȘte de gueuler dans son micro.Quand on n’a pas d’arguments-massue Ă  opposer, reste toujours une bonne bĂ©quille bien virile. Quoiqu’il en soit, cet incident a marquĂ© la fin de ce calvaire nommĂ© “colocation”.
Mon besoin de solitude, conjuguĂ© Ă  des moyens financiers dĂ©risoires et l’urgence de trouver un appart rapidos, m’ont poussé à accepter le 1er studio venu, un truc plutĂŽt cosy dans l’artĂšre la plus frĂ©quentĂ©e du centre-ville.
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À Guantanamo, les ricains torturaient les dĂ©tenus avec de la musique. Oui oui, vous avez bien entendu, de la zik comme instrument de torture
 Contrairement Ă  ce qu’on serait tentĂ© de penser, ils ne leur mettaient pas un Live de Yannick Noah ou l’intĂ©grale de Raphael dans les oreilles pour les faire craquer, mais des chansons pour enfants accĂ©lĂ©rĂ©es Ă  110 dĂ©cibels pendant 8 heures, ce qui est plutĂŽt con quand on sait qu’un esprit normalement constituĂ© ne tient pas 1 minute 30 avant de vouloir taillader des passants au cutter rouillĂ© si on lui passe plus de 2 chansons de n’importe quel skeud des EnfoirĂ©s

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Mais Ă  Guantanamo, il y avait aussi la technique dite de “privation de sommeil”. Tout ça pour dire quoi au final ? Que dans cette ratiĂšre qui m’a servi d’appartement pendant 1 an, de la premiĂšre torture a naturellement dĂ©coulĂ© la seconde. Tout ceci a Ă©tĂ© le fruit d’un lent processus que je vais m’efforcer de vous raconter maintenant.
Quand vous habitez ce genre de rue d’hyper-centre sans ĂȘtre muni de double-vitrage, le programme sonore d’une journĂ©e lambda (sachant que les jeudi, vendredi, samedi sont les points culminants du non-respect de la dignitĂ© humaine) ressemblent Ă  peu de choses prĂšs Ă  ça :
9h30 – 18h : Clameur et zikos de rue (on y reviendra
)
18h – 19h : Happy Hour, dĂ©but d’apĂ©ro et zikos de rue.
19h – 1h30 : Bordel d’avinĂ©s, brouhaha de clopeurs amassĂ©s en terrasse, hipsters tĂȘtes-Ă -coude un peu partout, zikos de rue.
1h30 – 3h30 : Viande saoule errante et gueularde jusqu’à la fermeture des bars de nuit. DjembĂ©s, Darbukas, chansons paillardes etc

3h30 – 5h30 : Bastons, piaillements aigus d’hystĂ©riques dĂ©boĂźtĂ©es Ă  la liche, troupeaux de cailleras aigries en sortie de boĂźtes.
5h30 – 6h00 : gyrophares, interpellations. Cris de femelles imbibĂ©es, relents de gerbe.
6h – 6h10 : Repos. Si on a la fibre marine, on peut se permettre une sieste de skipper pendant ce court crĂ©neau.
6h15 – 7h : Éboueurs et camions poubelles.
Au bout de 3 mois, comment dire, le manque de sommeil combinĂ© Ă  un crin-crin permanent peut vous donner des idĂ©es Ă  faire passer Patrice AlĂšgre, Guy-Georges, Tony Meilhon, Michel Fourniret et Francis Heaulmes pour le Club des 5. Des mots comme “gĂ©nocide”, â€œĂ©quarrissage” et “peloton d’exĂ©cution” se mettent alors Ă  sonner beaucoup plus doux, c’est bizarre hein ?
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Bah pas tant que ça figurez-vous
 La faute Ă  qui ? Au zikos de rue bien Ă©videmment !
Entre la fanfare de serpilliĂšres Ă  dreadlocks qui joue tout le temps les mĂȘmes conneries, le rom Ă©dentĂ© qui joue du violon comme si c’était un cageot de poireaux ou un chat Ă©ventrĂ©, la petite connasse Ă  voix stridente et ses reprises de Rihanna Ă  la mords-moi-le-zob, l’accordĂ©oniste cul-de-jatte qui se fait couper des membres tous les mois pour susciter chaque fois un peu plus ta pitiĂ©, le gratteux dĂ©pressif qui te chante “il est libre Max” et “les murs de poussiĂšres” Ă  longueur de journĂ©e comme s’il comprenait pas le sens des mots “ReprĂ©sailles” “Uraken” ou “Strangulation”, les brĂ©siliens bodybuildĂ©s qui se la pĂštent Ă  faire des galipettes et des saltos torse-nu en plein mois de Novembre au son des Batucada et autres tam-tam assourdissants (gĂ©nĂ©ralement tenus par des Guillaume et des Jean-Baptiste Ă  jambes de hĂ©rons), le petit enculĂ© des Beaux-Arts qui fait le malin avec sa scie musicale au pied de ton immeuble et Ă  qui tu voudrais plutĂŽt scier la tĂȘte pour lui chier dans le cou, le teuffeur mi-loque mi-clodo qui fabrique des cendars Ă  la con avec des cannettes de 8.6 et qui pose des slams sur l’intelligence des rats d’égouts et la menace fasciste en Aveyron, les 2 beatboxers qui se croient dignes de considĂ©ration Ă  faire des “poum poum tchak poupoum poum tchak” alors que la seule chose que t’aurais envie de leur donner, c’est un bon plat de la main droit dans la glotte
 sans compter le guignol Ă  cheveux gras qui joue de la guimbarde en pensant que les gens sont assez cons pour se dire “au moins il fait quelque chose lui, ça mĂ©rite bien une petite piĂšce” ou celle qui a pris 3 cours de chant dans sa life et qui se croit habilitĂ©e Ă  venir polluer ton cerveau avec sa voix de fourchette qui grince dans une assiette juste parce qu’elle met un dĂ©colletĂ© et un poum-poum short de pute mondaine
 donc parmi tous ces exemples, et la liste est encore longue, combien de raisons valables de finir sa vie en QHS ? Beaucoup trop hĂ©las. Sachant que le point culminant de ce travail de sape reste, et restera (jusqu’à l’émasculation de Jack Lang en place publique tout du moins), la DĂ©faite de la Musique.
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“Allez viens, ça va ĂȘtre sympa
 y’aura du monde, des p’tits groupes un peu partout
 j’ai vu qu’il y avait un gars qui fait de la scie musicale, ça peut ĂȘtre cool nan
?”
Ce jour-lĂ , j’ai prĂ©fĂ©rĂ© rester Ă  la maison pour voir les schleus galĂ©rer face au Ghana. Un bon match de foot quoi
 Et bah devinez quoi ? Ma box a plantĂ©, plus aucune chaĂźne de dispo exceptĂ©e France 2.
Au programme ce soir-lĂ , “La fĂȘte de la musique, du soleil et des tubes ” dont voici la description de programmeTV.net:
“Depuis la place de la ComĂ©die, Ă  Montpellier. L’étĂ© arrive en grandes pompes avec la FĂȘte de la musique, cĂ©lĂ©brĂ©e avec des invitĂ©s de choix : Christophe MaĂ©, Collectif mĂ©tissĂ©, Patrick Fiori, Tal, François ValĂ©ry, Indila, Yannick Noah, Baptiste Giabiconi, AlizĂ©e, Chico et les Gypsies, La Fouine, GĂ©rard Lenorman, Magic System, Nolwenn Leroy, HervĂ© Vilard, John Mamann, Kika, Joyce Jonathan, Julie Zenatti, Elisa Tovati
”
Donc, si on rĂ©sume, dans la rue on a le droit Ă  une succession de petits connards mĂ©lomanes positionnĂ©s tous les 30 mĂštres pour s’époumoner Ă  coups de guitares saturĂ©es, entre lesquels s’intercalent des DJ postĂ©s devant leurs bars d’attaches et qui ont visiblement pour projet de te faire perdre toute notion d’empathie envers le genre humain, le tout formant un conglomĂ©rat d’abrutis sĂ»rs de leur bon droit Ă  te casser lĂ©galement les couilles toute la nuit durant. Personne ne s’écoute, tous les bruits se chevauchent les uns les autres, pour le plus grand plaisir des tox et autres sacs Ă  vins de moins de 20 piges, le tout donnant plus l’impression de passer une soirĂ©e Ă  Damas en pleine intervention de l’Otan que celle de cĂ©lĂ©brer l’amour universel de la musique... et Ă  la maison, on a le droit Ă  des anciens tennismen qui chantent pieds nus en duo avec des seconds rĂŽles de tĂ©lĂ©films FR3 et des has-been de classe mondiale, le tout animĂ© par StĂ©phane Bern...
J'ai prĂ©fĂ©rĂ© sortir de chez moi. Je suis sorti dans la cohue et me suis dirigĂ© tant bien que mal vers la pharmacie de garde pour m’acheter 5 boĂźtes de Stillnox. De retour Ă  la maison, j’ai Ă©crit un courier manuscrit pour rĂ©silier ce putain de bail, me suis enfilĂ© une demi-boĂźte de cachetons, ai mis les choeurs de l’ArmĂ©e rouge Ă  fond les boomers, sachant que je ne me rĂ©veillerais pas avant 17h le lendemain, ce qui, vengeance oblige, m’assurait que tout ce beau monde alentour ne l’emporterait pas au paradis. Puis je me suis endormi comme un bĂ©bĂ©, bercĂ© par le bruit des bottes.
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Da Svidania motherfuckers !
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