#Musique en Onde
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Hit Radio: une onde musicale qui fait vibrer les auditeurs
#Hit Radio#Musique en Onde#Animateurs Passionnés#Programmation Variée#Complicité Auditeurs#Événements Culturels#Contenus Exclusifs#Présence Digitale#Expérience d'Écoute#Solidarité Citoyenne#Onde Musicale Vibrante.
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Mardi
Aujourd'hui, tout est allé de travers. Mais j'ai pris mon premier vrai bain de soleil de l'année et mis mes lunettes noires pour lire Kyoto mon amour de Frédéric Chateau. J'ai contacté la Tasmanie, l'Argentine et les USA sur ondes courtes. Côté musique, j'ai découvert Bekar grâce à L, et j'aime bien. Sinon, j'ai visité ces derniers temps des expositions et vu des films dont je n'ai pas parlé ici. A des moments de plus en plus fréquents, je ne trouve rien à dire à personne. Rien qui soit capable de m'intéresser, écrit Pierre Hebey dans "Le goût de l'inactuel - III". Plus loin, il dit aussi, et ça me touche de près : Il y a des êtres qu'on reste tout ébloui d'avoir connus. Ceux qui, dans le passé, nous ont permis de découvrir l'existence d'une cinquième saison, plus joyeuse, plus riche, plus vivante et plus ensoleillée. Demain, c'est le premier jour du printemps, et cette nuit, la lune est belle. Alors...
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Au Canada, l'équivalent des Victories de la musique sont les Junos. Ils récompensent depuis les années 70 la musique canadienne et ses créateurs. Mais dans un pays à majorité anglophone, il peut être difficile pour le bastion francophone de faire entendre sa voix.
Malgré quelques clins d'oeil au Québec, soulignons entre autre l'animation de la cérémonie par Célin Dion en 1993, le belle province s'est toujours sentie boudée par l'académie canadienne.
C'est donc pour cette raison qu'en 1978 est créée l'ADISQ (Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo). L'année suivante, un gala est mis en onde afin de souligner le talent de chez nous.
Le trophée
Le prix Félix, nommé en l'honneur de Félix Leclerc ayant reçu le premier prix "hommage" lors du tout premier gala en 1979, représente une femme assise en position du lotus se coiffant d'un tiare. Le lien avec la musique? Il n'y en a pas. ^^
Les nominations
Ce sont les membres de l'ADISQ qui choisissent les nommés ainsi que les gagnants, sauf dans les catégories:
-> Atriste masculin de l'année
-> Artiste féminine de l'année
-> Chanson de l'année
où les gagnants sont choisis par un vote populaire.
Sans surprise, c'est Céline Dion qui possède la plus grande collection de Félix avec un total impressionnant 47 trophées, suivi des Cowboys Fringants avec 29.
SCANDALE!
Rien de mieux qu'un scandale, une prise de position ou une gaffe pour voler le show! Au fil des ans, quelques moments mémorables ont marqués les mémoires.
-> En 1982, Céline Dion perd dans la catégorie "révélation de l'année" face au groupe de la comédie musicale "Pied de poule". Qu'à cela ne tienne! On l'a remise dans cette catégorie l'année suivante où (oh surprise!) elle a gagné!
-> En 1983, Robert Charlebois gagne le Félix de la chanson de l'année pour "J't'aime comme un fou", écrite en collaboration avec Luc Plamondon. Le grand parolier en a gros sur le coeur et décide de régler ses comptes, dénonçant les maigres redevances des droits d'auteur.
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-> 1990! C'EST CÉLIIIIIIIIIIIIINE! La consécration de Céline se poursuit en 1990 où elle remporte le Félix de l'artiste anglophone de l'année... qu’elle refuse! C'est probablement le plus gros scandale de toute l'histoire de l'ADISQ parce qu'un Félix tu ne refuses pas ça et parce que... elle avait raison! Tellement que, l'année suivante, la catégorie a changé de nom pour: l'artiste québécois s'étant le plus illustré hors Québec.
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(Laure je ne m'excuse même pas pour le C'EST CÉLIIIIIINE)
-> En 2004, Richard Desjardins brille par son absence au gala. Recevant 2 prix, c'est l'animateur Guy A Lepage qui "accepte" les trophées à sa place. Dans un discours cinglant, ce dernier accuse le chanteur de manque de respect envers le public, ses pairs et l'industrie. Hors, il s'avère que Desjardins avait une bonne raison!
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-> L'année 2005 en est une toute en couleur pour Isabelle Boulay. Elle remporte le prix de l'artiste québécois s'étant le plus illustré hors Québec. Dans son élan vers la scène, elle s'arrête pour embrasser son ami Corneille, lui aussi nommé dans cette catégorie. Le problème c'est qu'Isabelle arrive ensuite sur scène avec la moitié du fond de teint de Corneille! Les joies du direct!
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Le gala cette année eu lieu dimanche dernier. Grand gagnant, les Cowboys Fringants sont repartis avec 6 Félix (dont 3 hors d'onde). Seul à leur échapper est celui de l'album succès populaire, à l'étonnement de tous, même d'Alexandra Stréliski, la gagnante!
Parlant d'étonnement, devinez qui qui était là aussi? Éh ouais! J'me la pète avec les VIP!
Je vous laisse sur la chanson de l'année en citant Jean-François Pauzé "tu nous manques mon Karlo!"
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NOUVEL ALBUM: BITÁCORA DE VIAJE
Connectez votre radio lundi prochain le 20 mai de 9h à 11h sur les ondes de www.ckut.ca et profitez d'une autre découverte d'album avec Dj The most high et Latin Music Mondays !
BITÁCORA DE VIAJE, PAR EL EXTRAVAGANTE !
Cette nouvelle livraison d'El Extravagante est un livre ouvert sur son voyage magique et musical, du Chili à Toronto et au Québec en Canada, de la France au reste de l'Europe, et ce n'est que le départ....avec El Extravagante, le voyage est sans fin....
Ce nouvel album est à l'image de la famille d'El Extravagante : amis, amis et amis partout dans le monde entier. Mais la musique ne se présente pas d'elle-même, derrière nous avons un professionnel très talentueux qui organise Cosmovisión Records et maintenant, avec ce nouvel album, El Extravagante et la famille lancent un nouveau label : Ritmos del Sur....
Boom !
Dj The most high
Producteur - Latin Music Mondays - CKUT 90.3 FM
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Elle est née au mois d’avril, Brune. Elle est belle, souvent nue dans son appartement, presque invisible, ses bras et ses jambes rappellent quatre serpents envoûtés par la même musique. Ses petits seins statiques sont ornés de deux petits boutons de rose en pleine floraison. Son dos est merveilleux, il rappelle une cascade inépuisable d’où on ne revient jamais. Ses omoplates se déploient comme deux ailes d’ange quand elle s’étire et tous ces gestes rappelle une danse cosmique, gracieuse, presque religieuse. Il semblerait qu’elle prend la pose. Inconsciemment, au bord de la fenêtre, en fumant sa cigarette, sa peau se crispe, frissonne. Sa texture ferme et douce donne envie de s'y perdre dedans, n'importe quel humain aurait envie de la toucher, de l'embrasser, la forme de son corps donne à tous le désir ardent de l’enfanter.
Mais Brune, elle est blonde et déprimée. Bien sûr elle sait qu’elle ne laisse pas indifférente mais l’avenir et l’amour ne la fascine plus et ce désenchantement commence à ne plus du tout la faire rire.
Elle se rend compte que chaque jour l’absurde l’absout un peu plus. Son histoire est devenue une pièce de théâtre, une mauvaise comédie où le désir a laissé place à des pleurs qui se transforment au cours de la journée en un sommeil sous anxiolytique. Au réveil, il y a toujours un rire moqueur. Quelqu’un ricane des ondes électromagnétiques branchées à son cerveau en braise. Ces persécutions à la pelle la brise et même la baise ne peut plus éteindre ses voix.
Elle se méfie de tout, ses voisins, les collègues, son amour, les riverains. Ils cherchent à lui nuire. Ils lui rappellent ses échecs et l’espionnent en écoutant aux portes de son appartement.
Comme le roseau elle se plie. Ou plutôt comme les anthropodes et la tortue, elle se replie sur elle-même, dans sa carapace, à la recherche d’une protection infinie et d’une détoxification interne.
Pour éviter les envahisseurs elle a fermé les volets et mis un casque sur ses oreilles. Des musiques l’emportent vers l’Ailleurs. Le meilleur. Favoris. Adorable ailleurs. Alors elle se rappelle, un temps où sa seule préoccupation était de jouer près de la mer, bercée par les vagues et le vent marin, elle se comportait comme un enfant de l’air, passant la plupart de ses journées à rêvasser au milieu d’une nature luxuriante. Enfance sous le soleil. Toute cette liberté lui semble si loin tout à coup, l’enfant sauvage est devenu un adulte pris au piège. Enfermée dans sa tête au milieu des voix qui n’arrêtent jamais de l’humilier mais aussi enfermée dans un rôle qu’elle a de plus en plus de peine à jouer.
En fond sonore, au delà de ses écouteurs, elle entend un craquement, comme une mise en veille générale, peut-être est-ce le monde qui s’éteint ? Cette idée la soulagerai un petit peu, elle n’est pas très courageuse pour mettre fin à ses jours.
Au fond d’elle-même quelque chose lui file la nausée. Est-ce le souvenir de ces hommes qui ont abusé d’elle ? Non cela semble venir de plus loin… l’injustice ? La guerre ? La naissance ou la mort ? Les horreurs qui se multiplient dans tous les coins du monde ? Ou encore cette société qui lui donne le vertige, les producteurs, les consommateurs. Les soldes, les réductions. Les banquiers, la banquise. Le vide, le plein et ça résonne à l’intérieur de son cœur, toujours trop plein ou trop vide. Elle est persuadé que quelqu’un l’a percé pour mettre de la terre et des bêtes à l’intérieur, sauf que ça pourrit et il y a une odeur de zouave qui submerge la pièce. Le zouave c’est elle sous acide dans sa chambre fermée à double tours. Elle boit une grande bière et rêve de grandes rivières. L’Europe, les États Unis, elle se rappelle de toutes ces richesses mais tous ces lits vides. Et ces couples qui n’ont plus rien à se dire. Et les vies errantes entassées au milieu des parkings. Plus rien ne fait sens, sauf peut-être les grandes rivières de sa chambre en émoi.
Mais que reste-t-il ? Les fleurs, le chant des oiseaux et les lapins qui font des bonds en liberté... Non tout est fini. Merde ou mort à Dieu. Elle sait que sa poésie ne vaut plus grand-chose. C’est désormais de sa responsabilité d’achever sa vie ou d’en faire quelque chose. Ses batailles semblent si lointaines, elle se sent seule face à elle-même et face au cosmos. Dépassée par la vitesse à laquelle le monde avance, par ses semblables qui trouvent leur place pendant qu’elle recule, se voyant vieillir et ternir par son manque de force vitale. Elle sait qu’elle est dans l’erreur, que des chemins existent par millions et que le sens caché de son aventure humaine pourrait renaître Ailleurs et autrement. Oui, mais par où commencer ?
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L'Ombre et la Proie
Chapitre 2
L’immeuble qui portait le numéro 628, à Pack Street, était un de ces immeubles d’habitation dont on sentait le poids des ans d’un simple regard, mais qui restait suffisamment bien entretenu pour qu’on puisse y trouver des logements modestes, mais pratiques et confortables. La plupart de ceux du quatrième étage, bien que petits, offraient tout le même le nécessaire pour un mammifère seul, voire un jeune couple. L’appartement 403 était un de ceux-là.
L’entrée donnait sur un couloir parallèle au corridor de l’immeuble. Au fond, à gauche, une porte donnait accès à l’unique chambre du logement. Le lit était installé sous la fenêtre de la pièce, contre le mur. Sur la table de nuit juste à côté, le réveil passa à 15h00, et commença à diffuser les programmes de l’après-midi.
Judy émergea de son sommeil. Par réflexe, elle éteignit l’appareil. À moitié assommée de fatigue, elle s’assit au bord du lit, prête à se préparer pour une journée de travail, avant de prendre véritablement conscience du moment qu’il était. Le matin même, comme après chaque fois qu’elle travaillait la nuit, elle s’était immédiatement mise au lit pour récupérer son sommeil perdu. Et comme chaque fois qu’elle avait travaillé la nuit, elle se réveillait au milieu de l’après-midi, afin de ne pas courir le risque de subir une insomnie la nuit suivante. Levant la tête, elle vit devant elle la porte ouverte de la salle de bain.
Avant même que Nick ait terminé sa formation à l’académie de police, Judy avait suffisamment économisé pour se permettre de déménager. Cet appartement était plus excentré que son précédent logement, mais il lui permettait cependant de ne plus se limiter aux plats à réchauffer au micro-onde, et, par chance, sa chambre était épargnée de tout tapage de la part de ses voisins.
Se décidant à se lever, elle ralluma le radio-réveil et gagna la salle de bain. Laissant la porte ouverte pour profiter de la musique, elle resta un bon moment sous la douche afin d’achever de se réveiller. Et après s’être soigneusement passée la fourrure au sèche-poils, elle enfila un t-shirt, sortit de sa chambre et traversa le couloir pour se retrouver dans le séjour. Un bref passage à la cuisine et, tasse de café à la main, elle s’affala dans le canapé.
Elle put enfin repenser à la nuit précédente. L’équipe scientifique et plusieurs enquêteurs avaient fini par arriver, et reprirent en main la scène de crime. Les officiers de patrouille leur avaient déblayé le terrain, ils avaient lord du leur céder le relai. Après leur avoir fait un bref rapport, il ne restait plus à Nick et Judy qu’à veiller à ce que les civils n’accèdent pas à la zone.
Judy aimait beaucoup son travail, par bien des aspects. Comme tous les emplois, il avait ses côtés pénibles, et affirmer que c’était facile aurait été mentir. Mais le simple fait d’avoir eu la chance d’emprunter la voie qu’elle souhaitait depuis son enfance, était une source de satisfaction permanente. Pourtant, elle sentait également qu’elle ne passerait pas sa carrière à contrôler le stationnement et à patrouiller dans les rues : pour elle, il était clair qu’elle pourrait… qu’elle voulait faire plus.
Elle repensait régulièrement à l’affaire Bellwether. Depuis lors, elle n’avait plus eu l’occasion de mener une enquête jusqu’à son terme. Après tout, le chef Bogo ne l’avait laissée faire que pour se débarrasser d’elle, la remettre à sa place de manière définitive. Même si la réussite de l’enquête lui avait montré que Judy était une recrue de valeur, elle restait un officier en uniforme : son job, c’était les patrouilles, y compris dans le cadre d’enquêtes. Les officiers étaient régulièrement requis par les services d’enquête pour aller à la pêche aux informations, mais ils ne pouvaient qu’obéir aux instructions.
Même si ce qui était arrivé avec ce véhicule était exceptionnel sur bien des aspects, le travail effectué était purement routinier : contrôler les accès, dévier la circulation, commencer à interroger les témoins, inspecter les lieux à la recherche d’indices… Mais une fois les enquêteurs sur place, ce n’était plus aux officiers de patrouille de procéder à l’enquête. Le fait de ne pas pouvoir y contribuer davantage, et même, de rarement pouvoir savoir comment l’affaire était clôturée, tout cela la frustrait fréquemment, quand elle y pensait. Alors, la meilleure solution, c’était…
Sur la table basse, son téléphone vibra. Elle lut le court message qu’elle venait de recevoir en avalant une gorgée de café.
« Hey, Carotte. Réveillée ? »
« Pourquoi poses-tu la question si tu connais la réponse ? »
Elle était réglée comme une horloge, et il le savait. Son travail comptait beaucoup pour elle, et face aux horaires contraignants, elle faisait tout ce qu’il faut pour s’assurer d’être fraiche et dispo. Les jours de repos qui suivaient un service de nuit, elle se levait au milieu de l’après-midi. Nick le savait. Et Judy savait quel serait le prochain message.
Quelques heures plus tard, ils se retrouvèrent à la pizzeria qu’ils avaient l’habitude de fréquenter. C’était devenu un rituel pour eux : le jour de repos qui suivait un service de nuit, ils retrouvaient au soir, au début à une adresse que Nick lui recommandait. Depuis, il lui avait fait découvrir suffisamment d’endroits pour qu’elle ait ses préférences, et Nick la laissait toujours choisir. « Solide ou liquide ? » : c’était ainsi qu’il lui demandait s’ils allaient manger ensemble, ou simplement boire un verre. Ensuite, il cherchait à savoir si elle préférait le confort d’une des quelques adresses où ils avaient fini par avoir leurs habitudes, ou l’expérience d’un endroit qui lui était encore inconnu. A force, elle avait l’impression que ceux-ci devaient être de plus en plus rares, mais jusque là jamais Nick ne s’était trouvé à court d’adresses. Elle connaissait maintenant suffisamment de bon plans où pouvoir manger sans se ruiner.
Plus rarement, quand l’envie de rester chez elle était plus forte que la volonté de sortir, Nick la rejoignait à son appartement, où elle lui faisait profiter des recettes de sa mère, avant qu’ils ne regardent un film pour passer la soirée. Mais ce soir-là, l’envie des pizzas de chez Sergio fut la plus forte. De toute façon, son frigo était vide.
Le restaurant Chez Sergio, comme toutes les adresses recommandées par Nick, alliait plusieurs avantages : relativement petit, ce qui garantissait une certaine tranquillité, bien situé pour qu’elle puisse rentrer à pied en quelques minutes et que Nick puisse gagner une station de métro non loin, et, enfin et surtout, la qualité de la cuisine. Sergio préparait la pâte de ses pizzas à la patte, et les légumes étaient d’une fraicheur qui rappelait à Judy les plats de la ferme. C’était sans doute l’endroit où ils se retrouvaient le plus souvent, après le commissariat. Ils avaient même fini par avoir leur table attitrée.
Judy était déjà installée depuis quelques instants, lorsque Nick arriva à son tour. Il prit le temps de saluer Ennio, le Bouc qui assurait le service, avant de rejoindre sa coéquipière. Enio passa de suite prendre leur commande : ils connaissaient la carte, ils savaient généralement ce qu’ils voulaient manger avant même d’avoir franchi l’entrée.
- Alors ? lança-t-il tandis que le caprin transmettait la commande à Sergio, qui s’affairait devant le four à bois. Qu’est-ce que tu penses de cette nouvelle affaire ?
- Tu es sûr de vouloir parler boulot ?
- Quand voudrais-tu que nous en parlions ? Surement pas quand nous sommes en service : il y a trop de travail pour qu’on ait le temps d’en parler.
- Bien d’accord avec toi, mais j’ai l’impression que tu ne lances le sujet que parce que tu crois que c’est ce dont je voudrais qu’on parle.
- Ce n’est pas faux, reconnut-il.
Alberto attrapa un plateau chargé de verres au bar, et passa entre les tables, déposant au passage leurs apéritifs à leur table.
- C’est un peu de ta faute, après tout, reprit Nick. Pas besoin de te connaitre depuis très longtemps pour savoir que tu es toute dévouée à ton job. À ta mission, devrais-je même dire. Tiens, un exemple : où es-tu, généralement, quand tu n’es ni avec moi, ni chez toi ?
Judy réfléchit une seconde… Nick était indéniablement l’animal qu’elle fréquentait le plus : non content d’assurer leur service ensemble, à quelques rares exceptions, ils devaient bien se retrouver en dehors du travail un jour sur deux. Généralement, quand ils n’étaient pas à deux, Judy était…
- Chez mes parents ? finit-elle par répondre. Ce qui faisait…
- Un week-end par mois, quand tu as la chance de ne pas être de service le samedi ou le dimanche ? Pas assez représentatif, Peluche !
Elle n’avait jamais pris la peine d’y réfléchir comme ça, mais maintenant qu’il posait la question…
- A la salle de sport.
- Précisément.
- Tu y viens également.
- À peu près trois fois moins que toi. Et pourquoi est-ce que nous allons à cette salle de sport ?
- Pour rester au mieux de notre forme pour…
Judy s’interrompit lorsqu’elle prit conscience de ce qu’elle allait dire. Ce fut Nick qui acheva sa phrase.
- Pour le travail, conclut-il avant de piocher une olive dans le bol posé sur la table.
Alberto, à ce moment-là, vint poser leur commande sur la table. Deux pizzas fumantes à peine sorties du four, aussi belles à voir que leur fumet était agréable, se trouvaient alors entre eux
- Tu vis pour ce travail, Carotte, reprit Nick en attaquant une part. Si je t’emmène partout où je peux, c’est pour que tu puisses justement te le sortir un peu de la tête.
- Mais quand tu y arrives, à peu près trois fois par semaine, tu entames la conversation en parlant du travail ?
- Simplement pour que le sevrage ne soit pas trop brutal. On évacue le sujet, et comme ça il ne reviendra pas sur le tapis plus tard. Il nous restera alors plus d’autre choix pour conclure la soirée : il faudra que tu me dises ce qui te plairait pour ton prochain anniversaire.
Judy ne put retenir une exclamation amusée.
- Rusé, reconnut-elle.
- Dis plutôt : malin.
- Bon, marché conclu, mais alors, c’est moi qui offre le restaurant pour mon anniversaire.
- Deal !
- Evacuons ça en vitesse, alors. De toute manière, il n’y a pas grand-chose à dire. Ca n’aurait été qu’un accident impressionnant, mais presque banal. Sans le chargement de billets et la fuite des chauffeurs, nous n’en parlerions peut-être même pas.
- Peut-être… Mais je trouve tout ça loin d’être banal ! Un animal de grande taille, masqué comme un Renard des histoires que j’aimais quand j’étais enfant, qui traverse la moitié de la ville cramponné à l’aile d’une camionnette. Je ne pense pas que les Sangliers de la Task Force s’amuseraient à ce genre d’exploit. Alors : pourquoi ne pas profiter de cette affaire ? Imagine si nous parvenons à identifier ce gaillard, l’avancement que ça pourrait nous procurer.
Judy acheva de mâcher, et avala avant de répondre.
- Tu t’imagines toujours que Bogo nous signera une promotion un de ces quatre matins si nous résolvons une enquête de ce genre ?
- En tout cas, ça pourrait le pousser à choisir la bonne personne, un jour. Et puis…
- Et puis ?
- Et puis, je ne dirais pas non à une nouvelle enquête. Rappelle-toi, quand nous avons du parcourir la moitié de la ville pour retrouver Otterton. L’excitation de la recherche, la montée d’adrénaline lorsque Manchas nous poursuivait… La satisfaction d’avoir retrouvé les prédateurs disparus. Et celle plus grande encore d’avoir réussi à berner Bellwether et à trouver la véritable responsable.
- Ça te manque tant que ça ?
- Pour te faire une idée : ça doit me manquer autant qu’à toi. Je sais que tu guettes impatiemment de refaire preuve de tes qualités d’enquêtrice. Ça pourrait être l’occasion.
- Tu sais ce qui va se passer ? rétorqua Judy. Demain, au briefing, si jamais les services d’enquête ont besoin de nous, Bogo nous donnera instruction d’ouvrir l’œil sur certaines zones, de ramener certains suspects, ou d’aller faire une enquête de voisinage ou l’autre. Au mieux, on nous demandera d’aller interroger un témoin ou l’autre avec une liste d’informations à ramener. Notre rapport finira sur le bureau de l’inspecteur chargé de l’enquête, et c’est lui qui se chargera de démêler tous les fils qui constituent cette affaire.
- Je pensais que c’était moi le cynique de nous deux. Tu n’es tout de même pas en train de me faire une déprime ?
- Non, rassure-toi : j’aime toujours autant mon job, Nick. Notre job, corrigea-t-elle. Mais je me dis juste je ne devrais pas miser mon avancement sur un coup de dés. Ce serait plus judicieux de me préparer correctement aux examens et de veiller à ce que mes évaluations soient impeccables
- Je ne suis pas d’accord avec toi. Avant d’être flic, je n’attendais pas que quelqu’un vienne me demander de lui fournir ce qu’il voulait : je lui procurais avant même qu’il ait pris conscience d’en avoir besoin.
- Et donc… ?
- N’attends pas que Bogo te dise d’aller le chercher : amène-lui le suspect menotté en cellule.
- Pourquoi pas…
Le repas se poursuivit, et la conversation tourna autour de sujets moins graves. Mais alors qu’ils étaient occupés à profiter de leurs desserts, Judy se rappela d’une question qu’elle avait oublié de lui poser depuis quelques temps.
- Au fait : tu ne m’as jamais dit si ce rencard s’était bien passé, à Toundratown.
- Celui avec Émilia ? ça remonte à un mois… et c’est la seule fois où nous nous sommes vus : ça doit répondre à ta question.
- Loufard avait l’air persuadé que cette Renarde avait tout pour te plaire.
- Une Renarde polaire, précisa Nick. Il a manqué de flair, sur ce coup. Mais ce n’est pas de sa faute : je n’aurais pas du accepter. Je me suis très bien senti jusqu’à aujourd’hui sans avoir besoin de ce type de relation.
Il termina sa coupe de glace.
- Et toi ? Rien de neuf à ce sujet ?
- Je crois que l’expression « mariée à son boulot » est tout indiquée. Mais je n’ai pas plus de regrets que toi.
- Tant qu’on se sent bien. Tu sais, Carotte : je ne vois pas comment je pourrais être mieux accompagné qu’en étant avec toi.
Judy leva son verre.
- Aux amis de bonne compagnie, alors ?
Nick fit tinter son verre contre le sien.
- Aux amis de bonne compagnie, répéta-t-il avant d’achever son vin
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Je lui dévoile mes sentiments
Fonds en larmes sur son épaule
C'est plus qu'un pote, un confident
Qui m'écoute quand je me sens seul
On vit dans un monde insensé ou la colère se fait sentir
J'évite souvent les mauvaises ondes car j'en suis devenu la cible
Tellement peur d'être la risée gros, j'en ai perdu la raison
Pourtant ma vie n'est pas triste, pour certains, utopique
Elle est belle mais passe trop vite, un peu comme une équipe
Sous le bonheur, je l'ai molestée
Ma colère je la déteste, de la haine je suis infesté
Pour moi la vie n'est qu'un test
Alors j'ai écrit, jusqu'à avoir mal aux poignets
Pour que mes ailes d'ange daignent enfin se déployer
J'en suis devenu aigri, alimenté par le crime
J'en ai fait des crises en attendant qu'ma vie dégrise
Cette nuit j'ai rêvé d'la mort, c'était un rêve prémonitoire
J'aurais aimé trouver les mots pour te raconter mon histoire
La musique m'a élevé, m'a fait oublier les ennuis
M'a bercé comme son petit lors de mes nombreuses insomnies
Dans ma te-té ça tourne pas rond, tu sais que j'en deviens paro
J'en parle pas à mes parents, mon mal-être est permanent
Dans ce monde où certains survivent
Des petits cons comme moi se butent à la mélancolie
Ou encore, expriment leur tristesse sur des bouts de papier
(Wednesday vibes pt.54)
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Voyance et Vie d'un pigeon.
11.08.2023
Nous nous asseyons avec Mounir dans un charmant restaurant avec vue panoramique et musique en live. Une soirée merveilleuse, le saxophoniste joue "joyeux anniversaire" à la table voisine, tout les clients du restaurant applaudissent (pour une raison quelconque) , félicitant les étrangers que nous voyons pour la première fois de notre vie. Je ne sais pas si c'est de la bonne humeur! Le ciel est rose-orange, à table près de la fenêtre, il est difficile de détourner le regard de la vue et de commencer à étudier le menu. Nous passions commande auprès du serveur... Le saxophoniste joue à nouveau "joyeux anniversaire", un autre apporte le gâteau, une autre table (un couple assez âgé) est félicitée, nouvelle ovation. En général, il est difficile pour mon ami et moi de planifier quelque chose. Je suis bipolaire, il est psychopathe. Nous sommes meilleurs en improvisation. Une réservation annulée ou reportée n'est jamais évoquée. Alors que lui et moi commençons à nous disputer sur la différence entre une cuillère à dessert et une cuillère à café (et dans ce cas, je vais jusqu'au bout), le musicien relance de plus belle un "happy birthday" à un cinquantenaire, non accompagné, qui s'efforçait de sourire cachant mal sa gêne d'être sous les regards de tous les clients et le personnel, les serveurs sortent un autre gâteau. Revenant à nous pour dire : Se disputer avec Mounir sur l'étiquette et la mise en place de la table, c'est cette vieille blague de pigeon, c'est se disputer avec un imbécile, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon. Il dispersera les pièces, chiera sur l'échiquier et s'envolera pour dire à tout le monde comment il vous a façonné. Alors que ma boule de cristal m'indique qu'il venait juste d'apprendre l'existence de la cuillère à dessert par moi, et l'instrument retentit de plus belle pour le même refrain... J'ai trop de questions sur cette journée et les gens : pourquoi sont-ils tous nés aujourd'hui ? Si j'avais le droit de choisir, je serais née à l'automne. Une nouvelle vie au milieu d'une nature mourante. Tournant, la vie, hélas. J'ai essayé de calculer l'intervalle de temps entre les salutations d'anniversaire, mais je n'ai pas réussi. Cela a dû faire environ dix ou quinze minutes. Quand ils me redemanderont comment ne pas penser à telle ou telle connerie ?! je leur répondrai ainsi : Mon cerveau est occupé par des choses plus importantes : il calcule des intervalles. Il réfléchit comment rattraper un saxophoniste et flatter son jeu, je ne parle pas de "joyeux anniversaire", mais le contenu des pensées est déterminé par les mots pour le reste de la soirée, l'esprit semble être dispersé par une myriade d'impressions et/ou de situations. Et au fait, nous avons laissé tombé le nombre d'intervalles laissé par le musicien à chaque jeu. Nous nous sommes séparés à la sortie .J'ai vraiment aimé que tous les visiteurs applaudissent les anniversaires. Je n'ai pas encore vu ça : pas quatre fois de suite dans le même restaurant, et certainement pas pour des étrangers. Et le ciel est vraiment très beau aujourd'hui. Dimanche dernier m'a rappelé l'importance de collectionner des souvenirs. Cela empêche la tête d'être plus que saturée de mauvaises ondes. Et je continue d'en récolter .
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L'air de l'extra-terrestre
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Finally heard the full "air de l'extra-terrestre!!"
It was only ever included in its original form on the 78 studio vinyl (not the CD) and in two of the early Quebec recordings, and is not included on any of the most well-known recordings I've found or in any of the well-known stage productions -- even the 79 show had already turned it into the "Final" which is sung by Balavoine as his soul ascends or whatever, and the ensemble reprises "Petite musique terrienne," and the alien guy doesn't get to berate them about being stupid idiots lol (Apparently the 1980 Québec had a child sing it? Which might be the only time it was actually done live!)
BUT when you listen to it a LOT of things start to make (more obvious) sense, and I'm so happy that there's a nod to it in the new show!
First of all, musically, you need the reprise from the "Petite musique terrienne" air to close the show so it echos the beginning of the Ouverture. If you don't have that air in the show at all, the Ouverture is basically orphaned.
Then, lyrically, the air EXPLICITELY spells out that the whole show is meant as an indictment of the fame-seeking behaviour that all of its characters exhibit (which is obviously implied, but the point is never really hammered home in a song) :
Qu´est-ce que c´est que cette Starmania? Vous vous prenez pour qui, pour quoi? Moi qui suis d´une autre planète Je vous surveille dans ma lunette Et je vous trouve bien minuscules Bien ridicules!
What the hell is this 'Starmania' / Who or what do you think you are / Being from another planet / I'm watching you through my lens / And I find you so very small / So very ridiculous!
It also gives a moral to the story and makes it clear there are no good guys here:
Un rayon de soleil suffit Et vous êtes tous anéantis Vous n´avez encore rien compris Avec vos bombes et vos fusils Vous êtes tout petits, petits
A ray of sunlight / And you are all destroyed / You still don't get it / With you bombs and your guns / You are so, so small
(Just in case you thought Berger and Plamondon advocated violence from any side)
But it also acts as a sort of reality check to the human tragedy & darkness of the story by putting things into a wider existential context:
Habitants de la planète Terre Vous n´êtes pas seuls dans le monde A cent millions d´années-lumière Nous avons su capter vos ondes [...]
Non, ce n´est pas la fin du monde Le temps qui passe est infini Le temps d´une vie N´est pas une onde Dans l´espace
Sur des millards d´années-lumière Que sont vos heures et vos secondes? Comment voulez-vous que la Terre Soit le centre du monde?
Earthlings / You are not alone in the world / A hundred million light-years away / We were able to receive your signal [...]
No, it's not the end of the world / Passing time is infinite / The span of one life / Is not a wave / In space
Compared to billions of light-years / What are your hours and your seconds? / How could you think that Earth / Is the center of the world?
And I think the "Final" with Balavoine in the 79 show does try to fulfill the same role with its own lyrics:
Maintenant, pour moi tout s'éclaire Je n'ai fait que passer sur Terre Le temps d'une vie Mais le temps est infini
Now for me things are clear / I was just passing on Earth / For the span of one lifetime / But time is infinite
But it loses the moralizing outsider POV (maybe not a bad thing!)
Plus, let's face it, the second half of the air itself isn't the most memorable or the most momentous -- I think it is nicer musically to close the show with the "Petite musique terrienne" than with the weirdly poppy "Qu'est ce que c'est que cette Starmania" chorus.
The 2022 show references this air in two places: just before "Le monde est Stone" you hear the Roger Roger voice (Thomas Jolly) say the first couple lines: "Quelle heure est-il en ce moment, est-ce la fin du monde ou le commencement ?" [What time is it right now, is it the end of the world or the beginning?] and then after the curtain falls, the main cast come back and reprises "Petite musique terrienne" together, which is a lovely and moving way to end the show IMO.
ANYWAY those are my wayyy over-thought thoughts! (I have to put them somewhere!! Do you have thoughts?? Put them here!!)
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Le programme spectacle vivant
Samedi 29 avril
Au fil de la journée
Grande carrière Hortense Gauthier & Antoine Schmitt
Installation sonore
Le cri infini est une installation sonore qui pousse un cri infini.
En une tentative de catharsis, elle nous confronte à l'expression primale de la dimension douloureuse du sentiment de vivre.
Le cri infini est composé de manière générative à partir d'enregistrement de cris réels de participants de tous horizons.
Les horaires
14 h 45 – RDV à l’accueil – 10 mn Carey Jeffries “The Swedish Way”
Improvisation buto contemporain cabaret www.deepcontactdance.com
15 h – RDV à l’accueil – 1 heure Hortense Gauthier Déambulation
« DO CYBORGS DREAM TO ELECTRONIC GHOSTS ? »
Une action dansée longue durée entre silence et bruit, dans la lenteur de la déconnexion, pour faire trembler les ondes et les sons inaudibles des fréquences oubliées.
15 h 30 – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quête d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a élu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...Un théâtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel. De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
16 h – RDV à l’accueil – 1 heure Improvox
Performance chorale
Improvisation vocale à 11 chanteurs, en résonance avec les œuvres exposées du festival.
17 h – petite carrière – 25 mn Les Papillonnantes
Performance sonore et visuelle
Sandolore Sykes et Anne Foucher se rejoignent pour improviser.
Elles font se rencontrer la vidéo et le violon électroacoustique, créant un univers énigmatique.
17 h 30 – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quête d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a élu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théâtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel.
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
18 h – Salon de thé – 30 mn Trib'Art Music Ethnic
Musique
« ..Voyage intuitif sur instruments acoustiques... »
...De l'inspire nait l'expire, engendrant le souffle vibratoire qui s'imprime sur la toile du silence, avec Amour...
Avec et par Patricio et Nagi.
Dimanche 30 avril
Au fil de la journée
Grande carrière Hortense Gauthier & Antoine Schmitt
Installation sonore
Le cri infini est une installation sonore qui pousse un cri infini.
En une tentative de catharsis, elle nous confronte à l'expression primale de la dimension douloureuse du sentiment de vivre.
Le cri infini est composé de manière générative à partir d'enregistrement de cris réels de participants de tous horizons.
Les horaires
11 h – RDV au salon de thé – 2 heures par beau temps Carey Jeffries
Atelier massage Ostéo Wuo Tai, Rolling Compression et Contact Improvisation dance (Pratiques somatiques et relationnelles)
Renseignements et réservation 06 33 49 36 87. Tarif 15 € - Prévoir tapis de yoga et vêtements souples. www.deepcontactdance.com
14 h 30 – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quête d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a élu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théâtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel.
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
14 h 45 – Salon de thé – 30 mn Trib'Art Music Ethnic
Musique
« ..Voyage intuitif sur instruments acoustiques... »
...De l'inspire nait l'expire, engendrant le souffle vibratoire qui s'imprime sur la toile du silence, avec Amour...
Avec et par Patricio et Nagi.
15 h 15 – petite carrière – 30 mn L’Atelier IMIS
Installation vidéo et sonore
Création collective improvisée avec performances de danse, musique et vidéo, présentées au centre de l'installation par Brida Horvath et Pierre Martin et accompagnées de vidéos originales de Stéphane Pogran.
15 h 45 – RDV à l’accueil – 1 heure Hortense Gauthier
Déambulation
« DO CYBORGS DREAM TO ELECTRONIC GHOSTS ? »
Une action dansée longue durée entre silence et bruit, dans la lenteur de la déconnexion, pour faire trembler les ondes et les sons inaudibles des fréquences oubliées.
16 h – RDV à l’accueil – 10 mn Carey Jeffries
“The Swedish Way” Improvisation buto contemporain cabaret
www.deepcontactdance.com
16 h – ZaïZaï radio – 2 heures
Trois animateurs pour une émission en direct avec les artistes du festival…
16 h 15 - Cercle de pierre – repli sous le cube – 1 h Philippe Laval
Concert
« Chants cons sous la neige (carbonique) »
Guitarisque bruitcoleur, pouète à ses heures, Philippe Laval chante à tort, joue à travers, écoute les murs, et enfonce le clou ! Il faut bien taper sur quelque chose...
"Et au fond de l'écriture, c'est la boiterie qui fait le rythme" (Jean Vautrin)
17 h – petite carrière – 25 mn Les Papillonnantes
Performance sonore et visuelle
Sandolore Sykes et Anne Foucher se rejoignent pour improviser.
Elles font se rencontrer la vidéo et le violon électroacoustique, créant un univers énigmatique.
17 h 45 – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quête d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a élu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théâtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
Lundi 1er mai
Au fil de la journée
Grande carrière Hortense Gauthier & Antoine Schmitt
Installation sonore
Le cri infini est une installation sonore qui pousse un cri infini.
En une tentative de catharsis, elle nous confronte à l'expression primale de la dimension douloureuse du sentiment de vivre.
Le cri infini est composé de manière générative à partir d'enregistrement de cris réels de participants de tous horizons.
Les horaires
15 h – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quête d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a élu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théâtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel.
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
15 h 15 – petite carrière – 25 mn Les Papillonnantes
Performance sonore et visuelle
Sandolore Sykes et Anne Foucher se rejoignent pour improviser.
Elles font se rencontrer la vidéo et le violon électroacoustique, créant un univers énigmatique.
16 h – sous le cube – 10 mn Compagnie Ezika « Trompe-feuilles »
Illusion sonore
En quête d'une nouvelle vie, un.e campeur.se a élu domicile au hameau de La Brousse, loin des perturbations de la ville...
Un théâtre sonore saugrenu qui se joue de notre perception du réel
De et avec Estelle Coquin et Julien Lot.
16 h 15 – petite carrière – 30 mn L’Atelier IMIS
Installation vidéo et sonore
Création collective improvisée avec performances de danse, musique et vidéo, présentées au centre de l'installation par Brida Horvath et Pierre Martin et accompagnées de vidéos originales de Stéphane Pogran.
16 h 45 – Salon de thé – 30 mn Trib'Art Music Ethnic
Musique
« ..Voyage intuitif sur instruments acoustiques... »
...De l'inspire nait l'expire, engendrant le souffle vibratoire qui s'imprime sur la toile du silence, avec Amour...
Avec et par Patricio et Nagi.
17 h 15 – RDV à l’accueil – 10 mn Carey Jeffries
“The Swedish Way” Improvisation buto contemporain cabaret
www.deepcontactdance.com
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// CHRONIQUE ALBUM //
Altin Gün - Aşk
Altin Gün est un exemple probant de metissage musical intelligent, d'hommage culturel vibrant sans bête copiage ni l'idée de faire du neuf avec du vieux ; le collectif d'Amsterdam a cette particularité dans le paysage alternatif de proposer un rock psyché groovy voir funky érudit, technique trempé dans les sonorités traditionnelles turques déjà exploitées sous le vernis d'un rock psychédelique dans les années 60-70, la recette ayant connu un certain succès au pays via de grands noms comme Selda Bağcan, Bariş Manço ou encore Erkin Koray.
Cet héritage assez obscur dans nos contrées et même dans une ville aussi cosmopolite qu'Amsterdam le groupe le doit au fondateur du groupe le bassiste Jasper Verhulst ancien musicien de Jacco Gardner qui est rentré transformé et inspiré de son voyage de tournée à Istanbul en 2016 où il a eu tout le temps de découvrir puis de s'imprégner de cette culture musicale jusqu'àprès son retour, ayant ensuite l'idée d'initier le projet Altin Gün (âge d'or en turque en référence à ce courant musical en vogue dans les 70's) rapidement rejoint par d'autres musiciens pour en arriver au sextet qu'ils sont aujour'hui.
youtube
4 albums plus loin et voici ce nouveau long format "Aşk" paru le 31 mars rendant à nouveau honneur à la folk-rock anatolienne de ce fameux âge d'or et cet ensemble de terres allant de la Mediterrannée à la Mer Noire.
L'album a été enregistré peu de temps avant les séismes qui ont eu lieu en turquie il y a 1 mois de cela et a ainsi repoussé la date de sortie pour ces raisons. On navigue durant ce receuil à travers l'ADN du groupe, cette musique arabisante sortant de ces fondations psychédéliques et au groove généreux, chantées soit par la part féminine du groupe Merve Daşdemir soit par son lead et fondateur Erdinç Ecevit Yıldız assurant également le jeu au Bağlama, sorte de luth traditionnel donnant toute sa couleur au son du groupe. Pas de tube ou de morceau plus marquant que les autres contrairement au très disco-funk précédent album avec des singles entêtants comme Yüce Dağ Başinda ou Ordunun Dereleri. Non ici il s'agit avant tout d'un voyage cohérent aux belles ondes s'appréciant comme un album de King Gizzard période microtonal en appréciant la technicité et la spiritualité derrière chaque suite d'accord, s'impregnant de notes et de chants auquels on a pas l'habitude en Europe, en se laissant porter par un sens du groove omniprésent avec en point d'orgue et tranchant avec le reste du répertoire le très italo-disco à la Moroder "Doktor Civanim".
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Fajet est composée d’une équipe de quatre permanents, de bénévoles pour l’accueil, le secrétariat, l’entretien des locaux. Fajet est un lieu d’activités et d’accueil au cœur de Nancy. En effet, la maison permet aux jeunes de s’insérer et de devenir acteur de la société. Fajet c’est avant tout un lieu qui laisse libre court à la parole, au partage et à l’échange.
Outre cette mission d’accueil remplie au quotidien par Fajet, cette association est également une radio animée par plus d’une centaine de bénévoles qui assurent l’animation et la technique de la radio (70 programmes hebdomadaires…) qui rayonne dans le paysage des ondes nancéiennes à tous points de vue. La diversité de ses programmes est grande : cinéma, emploi et formation, littérature, culture sous toutes ses formes, sport, santé, jeux etc…. Quant à la musique, chaque style a sa place : jazz, chanson française, hip hop, pop rock, country, musiques électroniques, musiques libres et bien d’autres encore. Fajet se revendique à juste titre d’être une radio locale, elle fait vivre l’actualité de sa région en annonçant sur ses ondes toutes les sorties et manifestations qui y ont lieu.
#radio#fajet#nancy#lorraine#fm#france#fajetradio#94.2#frequence#papipop#les papipops#papipops#musique
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L’eau est un élément formidable, présente à 65% dans le corps d'un être humain adulte et à 75% dans celui d'un enfant. C’est dire à quel point l’eau est essentielle à la vie puisqu’elle nous constitue.
Bien qu’essentielle à la vie, l’eau peut devenir un moyen de guérison si vous savez la programmer et la choisir.
Une fois programmée, l’eau que vos ingérez, va venir remplacer et reprogrammer l’eau de vos cellules afin d’harmoniser votre corps. Il faut, certes, boire suffisamment pour éviter migraines, maux de ventre et constipation, mais il est important de la rendre vivante et de la programmer grâce au pouvoir de l’intention. Elle se révélera être alors, une incroyable source de jouvence.
La structure de l’eau
Cela tient essentiellement à sa structure, une molécule très simple, constituée de trois atomes mais de deux natures différentes (H2O), soit un atome d’oxygène et deux atomes d’hydrogène.
C’est sans doute sa constitution chimique qui lui donne une grande flexibilité et une faculté à s’attacher à d’autres atomes d’eau pour former alors une étoile (tels les flocons de neige juste avant de fondre dans la main). En mouvement constant, les atomes d’eau peuvent donc s’accrocher les uns aux autres et former ainsi des structures en étoile.
Comment cette structure en étoile se forme, reste un mystère pour les scientifiques mais Masaru Emoto y répond en partie.
L’eau serait un médian capable d’enregistrer les émotions et les ondes électriques, ainsi que le traitement qu’on lui inflige. Elle serait une sorte de clé USB retenant l’information et programmable.
Les travaux de Masaru Emoto
L’eau aurait donc une mémoire et se transformerait en fonction d’éléments extérieurs. L’eau réagirait à la musique mais aussi à l’intention qu’on lui porte.
L’eau serait donc plus qu’un simple élément nécessaire à notre constitution, elle serait l’âme de nos cellules.
Une eau peut donc se programmer soit par l’intention qu’on lui porte (en regardant une eau, penser à l’amour, à la joie, etc) soit même en collant une étiquette sur une bouteille et en y écrivant un mot (amour par exemple).
C’est en tout cas ce qu’a observé Masaru Emoto, spécialiste japonais, qui observe que la structure de l’eau évolue en fonction de la musique ou de la pensée qu’on lui porte, évoluant ainsi d’un état de déstructuration à une forme d’étoile géométrique.
Cette constitution en étoile, on la retrouve dans les flocons de neige, un cristal aux multiples branches.
Masaru Emoto est connu pour ses expériences sur la structure de l’eau. Il étudie au microscope la structure de l’eau, après lui avoir fait subir diverses expériences musicales (Mozart, Beethoven, Hard Rock) et des émotions (joie, amour, colère). Il découvre ainsi que l’amour ou la joie donnent à la structure d’une molécule, une forme étoilée hexagonale.
Pourquoi la forme hexagonale est-elle importante pour le corps
Damien Dandaleix, spécialiste de la structure de l’eau, parle d’aquaporine, qui est une protéine.
L’aquaporine est présente dans toutes les cellules du corps et permet le passage de l’eau de part et d’autre de la membrane, tout en empêchant les ions de pénétrer dans la cellule.
L’aquaporine a, elle-aussi, une structure hexagonale qui facilite le passage de l’eau et de sa structure hexagonale.
Comment programmer l’eau ou comment la choisir Il faut choisir une eau vive, de préférence à une eau morte. Une eau morte est une eau qui a trop longtemps stagné, telle que les eaux du robinet (en plus de contenir du chlore et autres métaux) et les eaux minérales.
Ces deux types d’eau ont le point commun d’être transportées dans des pipelines et d’être traitées, ce qui détruit leur nature initiale.
L’eau, sous sa forme naturelle, est toujours en mouvement dans le lit des rivières, dans les vagues et en cascade. Et chacun sait à quel point elle est revigorante à son état sauvage. C’est là qu’elle respire (souvenez-vous que l’eau est constituée en partie d’oxygène).
La meilleure des eaux est l’eau de source, celle qui subit le moins de transformations et de transport, celle qui est recueillie directement à la source et non extraite de la terre par forage.
Cette eau est donc dite vivante.
Cependant, il est possible de revivifier une eau, en la passant dans un vortex pour la redynamiser, à l’image des rivières, des cascades et de la mer, l’eau a besoin de mouvement.
Si vous ne disposez que d'eau venant du robinet, il faudra la dépoussiérer en utilisant des filtres de charbons.
Une eau libérée des détritus et autres produits chimiques avec laquelle elle a été traitée va être pure et pourra se reformer plus facilement en étoile.
Il faut savoir que l’eau, par sa structure flexible, s’accroche facilement aux autres atomes d’eau (H2O), qu’aux atomes de pollution (chlore, rouille).
La façon dont les molécules de l’eau se regroupent entre elles (clusters) fonctionne comme les cellules de la mémoire, comme des tables d’informations. L’eau enregistre chaque variation de l’environnement.
La pensée est un champ électrique, tout comme la musique en est un, et une fois en contact, l’eau va modifier sa structure.
On peut donc programmer l’eau.
Conclusion
Que vous y croyez ou non, rien ne vous empêche de jeter un œil aux travaux de Masaru Emoto, rien ne vous empêche d’envoyer de bonnes ondes à la bouteille en plastique qui se tient sur votre table, car au final, cela ne vous coûte rien.
Sauf prescriptions médicales contraires, il est important de boire entre 1,5L et 2,5L d’eau par jour. Préférer une eau bio qui est contenue dans une bouteille en verre et/ou une eau de source.
Auteure : Laure Zehnacker.
Publié par René Dumonceau
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Un livre épatant. Irlandais. (Il semblerait que j’aie un net penchant pour la littérature irlandaise, les preuves s’accumulent.)
C’est un roman que l’on est triste de quitter. Et pourtant, voici le tableau : Majella, vingt-sept ans, vivant dans le lotissement d’un bled paumé de l’Irlande du Nord avec sa mère alcoolique, sans son père, disparu depuis plus de dix ans, travaille tous les soirs dans un Fish & Chips. Sa grand-mère vient de se faire assassiner. L’histoire se situe dans un passé proche, les années 2000 environ, mais les « Troubles » ont laissé des marques indélébiles.
On pourrait s’attendre à un truc misérabiliste. Il n’en est rien. Tout d’abord, on a la liste des choses que Majella aime, plutôt surprenante, puis celle, infinie, des choses qu’elle n’aime pas, qui se déplie sur tout le livre, mais qu’elle pense pouvoir résumer par « les autres ». Majella est une jeune femme étrange. Elle est hyper sensible, surtout sur le plan des sensations, qui font comme obstruction au reste. Elle aime les choses nettes, bien rangées, bien propres, la simultanéité de la sonnerie du micro ondes avec le jaillissement des toasts hors du grille-pain. Ce genre de choses. Elle n’aime pas les néons, les fortes lumières. Elle n’aime pas bavarder, dire des banalités. Elle se nourrit quasi exclusivement de ce qu’elle fait frire au Salé ! Pané ! Frit ! où elle travaille, ce qui a aggravé un embonpoint qui ne la gêne pas tant que ça.
Le roman se déroule sur la semaine qui suit l’enterrement de sa grand mère, et chaque chapitre correspond à un jour ; se déroule alors son quotidien, axé principalement sur le travail à la friterie, qui est bien monotone, avec son lot de gestes répétitifs, et ses clients eux-mêmes peu variés (la population de la petite ville, surtout la frange pauvre et alcoolisée) ainsi que leurs échanges réglés comme du papier à musique. Dans n’importe quel livre, on s’ennuierait ferme. Or ici, on se marre tout du long. Car on apprend à plonger dans la psyché du personnage, en décalage avec son entourage, presque asociale, et pourtant tellement maligne. Une interview de l’autrice m’a révélé une clef du roman, que je n’avais pas saisie dans un premier temps ; sans trop vouloir dévoiler, je résumerai l’explication partielle du personnage de Majella en disant qu’elle est neurologiquement atypique. Elle a donc recours à des stratégies pour vivre à l’extérieur de son lit (qui est son vrai refuge), en plein monde bruissant de rumeurs, grâce à des rituels, des tics, des attitudes de repli. Mais malgré toutes ces difficultés, elle est principalement courageuse, volontaire et ultra futée. Elle a renoncé à plaire, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une vie sexuelle plutôt épanouie, mais la dispense de toute mascarade sociale ; elle méprise les artifices. Elle trouve que 95% des échanges sont stupides et inintéressants, ne manque pas de voir clair dans le jeu de toutes les manœuvres des uns et des autres. Elle se contente du strict minimum pour fonctionner avec ses proches. Elle comprend mal l’humour, mais elle est désopilante avec sa franchise et son exaspération qui affleure sans cesse.
L’air de rien, elle en accomplit des choses ; elle bosse dur, dans un boui-boui peu gratifiant, essuie les remarques salaces des clients avec bonhomie, encaisse les regards méprisants de ses anciennes camarades de classe, s’occupe de sa mère, supporte la disparition de son père adoré, le deuil de sa grand-mère aimée, les commérages incessants à ce sujet, prend des décisions, répare des portes, évacue les gêneurs. Elle a appris à ne compter que sur elle-même. En cela, le livre est profondément féministe, sans même que son héroïne ne s’en rende compte. Elle trace sa route, à sa façon. Une façon étrange, déconcertante, mais résolue, finalement solide. Sa tristesse est présente, mais presque entièrement tenue en respect par son aversion pour l’auto apitoiement et sa volonté d’avancer, même si la destination est confuse.
Majella est une boule de volonté, une femme unique, une forteresse opaque. On l’aime, sincèrement, pour son honnêteté incroyable et revigorante.
NB : livre remarquablement traduit par Carine Chichereau (le langage est fleuri, plein d’expressions typiquement locales et étranges).
NB 2 : le livre, par son originalité et une forme de pugnacité dans le caractère de l’héroïne, m’a fait penser à Milkman, d’Anna Burns, autrice irlandaise citée en début du roman. Deux livres que je ne suis pas près d’oublier.
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L’acteur aveugle - Chapitre 2, Nuit 1 - Martha Foly
Ils marchent le long du boulevard où toutes les boutiques sont fermées.
Quelques éclairages demeurent.
Il remontent une petites rue… sous les néons rouges, une porte s’ouvre, un client sort. Je regarde en arrière Zoé et Jack ; elle balaye l’air de sa main de droite à gauche. Nous nous engouffrons dans le battement de porte.
À l’intérieur, la lumière semble plus sombre que celle de la rue. Le bar est presque vide, les murs sont chauds. Le long d’un zinc rutilant se trouve deux clients, de l’autre côté une barman souriante.
Zoé et Jack commandent deux verres d’eau, je ne commande rien.
Personne ne parle.
Je ne parle pas.
Pendant qu’elle sert des verres aux deux autres individus, je croise deux fois son regard. La troisième fois elle sourit.
Je dis simplement :
- Comment allez-vous?
- Bien et vous?
- Bien, je crois.
Un silence. La barman demande :
- En quoi croyez-vous?
- Dans le fait que je vais bien.
- Je vous ai connu moins sûr de vous.
Un silence.
- On se connaît?
- Un peu, il y a longtemps.
- Comment vous appelez vous?
- Martha, Martha Foly.
Un nouveau silence.
- Ah, je vois le problème.
Un temps de pause.
- Apparemment
- Ce sont vos amis?
- Tout à fait.
- Ils ne boivent que de l’eau.
- Un autre problème.
- Savez-vous ce qu’ils aiment?
Ils se retournent vers moi.
- La terre entière. Et, le Broully.
Je reprends la conversation avec la serveuse Martha Foly. Je lui demande simplement :
- Et votre réalité?
- Oui?
- Est-elle réelle?
- Qu’est ce qui est réel?
- Je ne sais pas.
- Il faudrait un exemple.
- L’addition soustraite au compte en banque.
- Et pour le reste?
- Je suis ouvert d’esprit, je ne juge pas.
- Vous vous en êtes sorti en vie?
- Pour le tiers.
- Et le reste?
- Il me suit.
Un verre est posé sur le bar.
Chacun le regarde.
Une onde continuelle s’étend des bords au centre ; pourtant personne n’y a touché. Je me prends à penser à la force de gravité et me lance dans un calcul périlleux de l’intensité faible du tremblement de terre qui devait frapper à cet instant précis.
La barman, Martha Foly me regarde.
- Tout va bien?
- Oui, je crois.
- Très bien.
Derrière eux Zoé et son partenaire s’esclaffent un livre à la main.
- Comme entrer en ville à bord d’un char !
- À bord d’un char, te rends-tu comptes !
- Je me rends compte, à peu prêt.
- Il a des travers.
- Lesquels?
- Des travers purement poétiques.
Je reste là et marmonne un :
- Je vous remercie.
Je me tourne vers Martha Foly, la barman et glisse :
- Il restera toujours le problème de l’altérité.
Martha esquisse un sourire triste.
Elle répond :
- Il suffit d’aimer, pas trop fort.
- Et le sentiment?
- On peut aimer le sentiment de l’autre.
- Une altérité en circonvolution.
- Oui, elle réside dans le silence.
Derrière, Zoé et son compagnon s’écrient :
- Et le drame s’invite.
- Et le drame s’invite.
Ils me regardent :
- Pourquoi inviter le drame?
- Il vient avec la mort.
- Oui, mais pourquoi?
- Il n’y aurait plus d’histoire.
- Et, alors !?
- Ce serait… un autre drame ; et…
- Mais, c’est de ta faute alors?
- Comment ça?
- Ceux qui croient au drame. Tu y as participé.
- Oui, j’y ai participé.
- Et le jour du tribunal?
- Je plaiderai coupable… j’ai des alibis.
- Et nous?
- Vous… votre réalité.
- Exactement, notre réalité.
- Est-ce qu’elle compte plus qu’une autre?
Un temps de pause se marque.
Zoe, jette un œil vide, son compagnon lui demande :
- Pourquoi es-tu silencieuse?
- Ça hurle en moi.
Martha Foly, de l’autre côté du bar, se penche et annonce :
- Je ferme le rideau, mais vous pouvez rester.
Le rideau se ferme, les convives allument machinalement une cigarette. Martha Foly, la barman lance une musique que lui avait faite écoutée Henri, quand ils s’étaient rencontrés ; il y a des années.
Martha, qui n’est plus barman, lui lance :
- Maintenant qu’on peut parler. Je voulais te demander. Comment ça va ; réellement ?
- Réellement, 3 hivers et un printemps.
- Et toi?
- J’ai appris à avoir chaud.
Ils se taisent, il y aurait certainement bien plus à dire ; mais, les mots sont parfois pauvres. Sur leurs tabourets, Zoé et son homme n’ont pas bougé et observent la scène d’une regard désapprobateur.
- Il faudra que ce rideau se lève.
- Oui, il faudra qu’il se lève.
Zoé tape du pied alors que Jack observe attentivement le mouvement de sa chaussure.
Il lui demande :
- Qu’est ce qu’il y a ?
- Rien.
- Non.
- Il a réouvert une porte.
- C’est à dire?
- Sur le passé.
- Et, elle mène?
- Vers un autre avenir.
- Pourquoi changer?
- C’est son truc.
- Il devient étranger.
- Il mue.
- Vers…
- Un étranger dans sa propre peau. Il faut attendre.
- Attendre quoi?
- La mise à jour logiciel.
Martha, qui n’est plus barman, reprend :
- Et l’apocalypse?
- Elle n’aura pas lieu.
- Comment le sais-tu ?
- J’y étais.
Zoé, qui a ce moment précis ne pensais plus à rien, notamment à un quelconque lien de troisième branche exulte un :
- Ca suffit !
Je la regarde et dit simplement :
- Allons-nous coucher.
Une fois arrivés à l’hôtel, Zoé et Jack, son compagnon, partagent finalement la même chambre. Je les suis dans les escaliers et les entends indéfiniment commenter chaque détail de la soirée.
Ils ouvrent la porte de leur chambre. La mienne se trouve à l’étage d’en-dessous.
J’entre et me retrouve seul pour la première fois depuis un moment. Je passe en revue cette journée et passe des instants difficiles pour aménager ma mémoire.
Sur la table de chevet se trouve un crayon et du papier ; je décide de dessiner puis d’écrire.
Je n’écris pas sur ce qui s’est passé ; mais sur ce qui aurait dû se passer. Une journée faite d’accolades et de bon sentiments. Je regarde en arrière les heures qui ont précédé notre arrivée en ville et ne peut m’empêcher d’en garder un sentiment amer.
Il faudrait tout reprendre, une image pour commencer.
Je ne pense pas que Zoé, que je ne connais finalement pas, ne comprenne qui je suis ; ni Martha.
On donne des adjectifs si complexes aux êtres simples.
On dira d’eux :
Celui-la, il est bien comme ça.
Comme si
Cela était un problème
Quand c’est de ne pas être
Comme ceci ou cela
Qui serait un problème
Car nous ne serions plus
Je regarde ma montre, les dernières minutes ont été particulièrement courtes. Je sais que j’ai encore une page à noircir.
De toute façon, il est trop tard.
Je ne rattraperai pas ce qui allait être rattrapé, ce qui a été rattrapé ; il y a des boucles qui cassent les noeuds auxquels on s’était attaché.
Sur la rive.
Des lames de fonds.
Un rescapé.
Pas tout à fait.
Plus personne ne connaît les vieilles expressions, à la question
- Comment ça va.
- Ça va.
Quand la réponse exacte est :
- Je fais aller.
�� ces quelques mots écrits, je pose mon crayon, collecte les feuilles de la chambre d’hôtel. Je les roule en un cercle parfait et les tiens attachées avec un élastique.
Je m’endors.
Je rêve.
Tout est organisé.
Sur les étagères on retrouvait un vase en étain noirci par le temps, décoré d’un bulbe unique, une statuette souriante en bois peint, et la collection rouge et bleues de livres anciens.
Au mur, des formes géométriques et colorées, une grande photographie laissait voir une cavalière, et des bougeoirs.
Au centre de la pièce, la table ronde rabattue laissait un espace parfait pour un quelconque activité.
Des deux portes fenêtres, on pouvait apercevoir le ciel.
Seul vision d’horreur, le silence et les bruits soudains qui peuplaient cet espace. A aucun moment la tranquillité n’était possible.
Les lieux portaient une musique qui n’était pas respectée.
Il aurait fallu y installer un lustre ancien et que le tapis au sol soit plus vaste et sombre.
Tout était organisé.
Mais
rien n’allait.
Cette pièce était ma chambre d’hôtel. Les bruits, les gesticulations des occupants jouxtant la chambre. Je ne me réveillais pas jusqu’à ce que mon imagination se porte sur le petit-déjeuner.
Je n’y croisais ni Zoé, ni son compagnon.
Je me retrouvais seul.
Je me retrouvais seul.
Comme cette ligne.
Je n’avais rien à faire.
Je le sous-ligne, car, j’ai toujours quelque chose à faire. Mais à cet instant précis je sentais le rien et cela m’allait parfaitement.
Je n’aurais pas pu dire combien de temps cela allait durer.
Mais, cela allait durer.
Dans le fond, j’avais eu le temps de repenser à la journée d’hier. Et… je la trouvais à l’image de l’année passée.
Tout était sens, même le non-sens. Bien sûr, ce chemin de pensée m’étais interdit. Cependant, ce n’est rien de plus qu’une promenade.
Je décidais que je ne déciderai rien. Au lieu de décider, je m’asseyais dans un fauteuil en osier oval et tombait nez-à-nez avec une tortue.
La tortue me dévisage.
Je dévisage la tortue.
Nous restons nez à bec.
Après un instant, un instant seulement ; la tortue me tire la langue.
Je lui tire la langue.
Nous nous tirâmes la langue longuement.
À cet instant, cet instant seulement, Zoé et son compagnon Jack font irruption :
- Il tire la langue.
- Il lui tire la langue.
- Ils tirent la langue !
- Je ne suis pas sûr de te suivre.
- Je te suis.
- Non mais pas physiquement.
- Je le sais bien, même si…
- Oui, même si…
À cet instant, je rentre ma langue dans ma bouche, et la roule au fond de ma gorge. La tortue, elle, reste la langue pendue n’ayant aucune intention de changer face aux exclamations de Zoé et son compagnon Jack.
J’aime les tortues.
Mais pas toutes les tortues, notamment une tortue qui reste là langue pendue alors qu’une cousine de la troisième branche me tire la langue.
Il va des moments de l’existence comme d’une averse alors qu’on s’apprête à sortir ; l’importance revient au ciel. Jack sort un carnet de sa poche et se tourne vers Zoé, qui le tient par le bras :
- Sujet 12 912, l’Amour.
- Il l’a connu.
- Et…
- Elle embrassait mal.
- Je vois.
- C’est dommage.
- Tout à fait dommage.
- Et puis?
- Finalement, ça allait.
- Et alors?
- Il a cligné d’un œil.
- Et?
- Elle était partie.
À ce moment, la tortue cligne d’un oeil, rentre sa langue et tourne lentement la tête vers Zoé et Jack, son compagnon. Ils échangent un regard.
La tortue semble dire un :
“Oui, je sais.”
Quand il n’y avait en réalité rien n’a savoir. Aucun amour ne meurt parce qu’on a cligné de l’œil. Ni parce qu’on a tiré la langue. Aucun amour ne meurt tout à fait. On meurt avec, tout simplement.
Je regardais la tortue se détourner de moi, sans sentiment particulier. Si ce n’est de l’abandon.
Je n’avais pas faim.
Pas envie de parler.
J’étais simplement là.
Et, c’était bien ça le problème.
J’étais simplement là.
Avec du temps.
Et quelques sous en poche.
J’avais écrit un livre.
Et alors?
Rêve de gosse.
La souffrance serait terminée.
Je pourrais retrouver une vie normale.
Plus de vue en tunnel.
J’avais simplement implosé.
De l’extérieur, pas de changement particulier.
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MOSQUITO FARM + MUTANTES + paniCCC ! + KUMI IWASE
VENDREDI LE 25.10
MOSQUITO FARM uk MUTANTES mx / fr paniCCC ! fr KUMI IWASE jp
OLYMPIC CAFÉ 20 rue Léon 75018 M° Château Rouge
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MOSQUITO FARM uk london Actif dans la scène DIY londonienne depuis 2022, le duo est formé de Maddie Banwell et Grace Black, artistes / performeuses fabriquant des instruments et des environnements sonores ;
Avec un sens aigu du détail et avec de la délicatesse, elles élaborent des objets ( mécaniques, électroniques et acoustiques ) - ainsi que des accessoires et dispositifs permettant d’en jouer.
Avec du lait en poudre, des ventilateurs, des balles de ping-pong, des tables de camping et des bouteilles en plastique mais aussi des cordes, des tambours ou des machines, il en résulte une usine à bourdonnements et à percussions, un théâtre d’objets et de sons en constante évolution.
On peut ( ou pas ) rapprocher leur travail de celui de Pierre Berthet, Rie Nakajima ou Guido Hübner aka Das Synthestische Mischgewebe ( plutôt que de celui de Survival Research Laboratories p.ex. ) .. "Mosquito Farm's performances include many handmade instruments - mechanical, electronic and acoustic, alongside props and devices to play them with. Some forms are unrecognizable as instruments, while some resemble more conventional strings, drums or machines. These create sequences of drone and percussion, switching between microtonal harmonies and more chaotic layered rhythms with harsher sounds. Their performance is as much object theatre as music - their physical presence is choreographed with deliberate and focused movement. These encourage objects within parameters to construct or collapse their set up, veering between intensity and awkwardness. They have played in many DIY and independent venues across London, including Cafe Oto, Ormside Projects, Spanners and also recently at Kraak festival in Antwerp. They will perform at Supernormal Festival and the LUFF (Lausanne Underground FIlm and Music Festival) in 2024 "
https://www.youtube.com/watch?v=FO37PYLK5w4https://selnrecordings.bandcamp.com/track/everything-onhttps://selnrecordings.bandcamp.com/track/pipeshttps://mosquitofarm.hotglue.me/ https://2024.luff.ch/programme/music/mosquito-farm
MUTANTES mx / fr vienne marseille le havre Angélica Castelló - flûte paetzold, K7 & électronique Natacha Muslera - voix, radio onde courte Aude Romary - violoncelle
En Amérique du Sud, l'art de tisser des récits à la manière des rêves nocturnes est répandu dans la culture autochtone, leur mode fragmentaire, leur caractère irrésolu, comme suspendu.
La musique de Mutantes y ressemble, flottante et dense, entre veille et sommeil elle chemine aux confins des sensations, celle de l'enfance, sans chercher à résoudre ses énigmes.
Le travail sonore et les compositions d' Angélica se concentrent sur la fragilité, les mondes du rêve et le subconscient. Natacha ravive des airs, des chants au bord de l'effacement, des langues d'enfances, ancestrales et bruitistes. Aude, se consacre à l’expérimentation, orientant son travail sur la recherche de toute matière sonore extractible de son instrument.
Les trois musiciennes fouillent, bricolent, injectent dans leurs instruments deshybridations. Espaces et plans nyctalopes, rythmes troués, textures et languescassées, survivances mémorielles, ombres et lucioles, surgissent au sein de cettematrice sonore. Matrice qui se déploie, et avance à la manière d'un conte. https://off-cells.bandcamp.com/album/mutantes-live-2024https://off-cells.bandcamp.com/album/mutantes-live https://castello.klingt.org/http://natachamuslera.org/
paniCCC ! fr Trio électronique / électro-acoustique composé de Camille Lacroix, Maycec et de Catherine Robin.
Première performance en public à trois, sur une projection d'un film d'Astrid de la Chapelle. https://www.camillelacroix.fr/https://soundcloud.com/maycechttps://soundcloud.com/cath_robinhttps://www.astriddelachapelle.net/
KUMI IWASE jp Saxophoniste / clarinettiste installée en France.
Après avoir étudié la musique contemporaine, le jazz, la composition et la musique électro-acoustique, elle s'est progressivement orientée vers la musique d'improvisation mais aussi la composition expérimentale.
Ses projets incluent notamment son duo avec le violoncelliste Hugues Vincent, projet électronique, Trio Yasaï (violoncelle/saxophone, clarinette/batterie), Trio "Iki no alto" (saxophone/acoustique électronique/peinture), et un ensemble d'œuvres vocales basées sur la littérature japonaise, saxophone solo etc.
Plusieurs projets en cours, mélangeant instruments acoustiques et électroniques, ciné-concerts, etc. Sa musique a été jouée principalement en France, au Japon et à Taiwan etc. https://soundcloud.com/kumi-iwase Fly - Jo L'Indien
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