#C'est Jamais Vue
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Top Picks of 2024
My Top 25 Favorite K-Pop Albums - #25: BLACKSWAN “Roll Up"
Release Date: July 31st, 2024
Favorite Tracks: “C’est Jamais Vue”, “Roll Up”, “Double Down”, and “La Boum”
#Top Picks of 2024#My Top 25 Favorite K-Pop Albums#Blackswan#Fatou#Nvee#Sriya#Gabi#C'est Jamais Vue#Roll Up#Double Down#La Boum
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Moi: Franchement ça fait genre 8 mois qu'on ce parle plus et je le vis super bien
Moi ce soir:
#Elle a emporter avec elle les émotions les plus fortes que j'ai jamais avoir#et je ne les aurais sûrement jamais plus#en ce moment y a tellement de p'tit truc qui font que je pense a elle#le fait que j'ai vue the boys et kimiko/frenchie devenir canon sans elle me brise le coeur#ELLE AURAIT ADORER ITWV ET ME VOIR PARLER QUE DE ÇA#Et juste she was everything to me#et le fait quelle a pu faire ce qu'elle ma fait aussi facilement#et quelle a meme pas essayer de me retenir#un mot de sa part et je serais retomber dedans si vite#j'espère qu'elle va bien#j'espère qu'elle ma pas oublier#le fais d'avoir des problèmes de mémoire rend la chose encore plus terrible#car ça fait meme pas un an et je me souviens plus de son rire#bref pleurer ce soir#juste en ce moment jai ce sentiment de solitude qui m'accroche a la peau#je suis pas seul je le sais#mais elle me manque car elle me faisait me sentir moi#j'ai jamais été aussi vu par une personne j'avais besoin de rien lui expliquer elle comprenais#First time de ma life que je pense que la actuellement j'aurais eu besoin d'un calin#pathetic bitches here#ALORS QUE C'EST MOI QUI EST COUPER L'AMITIÉ QUOI#Me buter quoi
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Yo!
Pas de soucis, tu peux râler sans problèmes ici!
L'artbook sort le 18 - vendredi prochain! Et normalement, si Amazon ne me fait pas défaut, je pourrais l'avoir entre lundi et mercredi.
Il y avait une version collector avec une image plus détaillée (avec tous les personnages!) aussi disponible, mais comme elle n'est pas à la vente sur Amazon, ben... je l'ai pas prise lol
Ah ça reddit... Je pense que ça dépend des sous et je ne veux pas trop catégoriser les utilisateurs, puisqu'au final je pense que chaque "sous" a un public dédié, mais parfois c'est vraiment le 18-25 de JVC, avec encore plus de personnes lamentables
(je crois qu'un type m'a dit que je ne devais pas être considéré comme un être humain parce que j'avais osé suggérer que rendre les tests de paternité systématiques à chaque naissance c'était une dépense inutile pour la sécu juste faite pour flatter l'ego de certains messieurs qui n'ont pas envie de passer par la case judiciaire s'ils ont vraiment un doute sur "leur" bébé. J'ai bien rigolé hahaha.)
Et c'est marrant parce que pour Unicorn Overlord, il y a tellement de personnes, en tous cas de le fandom Fire Emblem, qui ont chié sur le dernier opus de la série (Engage) en utilisant des arguments foireux comme du "évidemment l'avatar est aimé de tout le monde les persos n'ont pas de profondeur et sont obligés de l'adorer" en se gargarisant sur UO - alors que ce n'est pas le même de jeu/genre de jeu/type, mais ils voulaient juste faire une comparaison foireuse - et au final, je suppose qu'on retrouve ces mêmes personnes faire du "self insert" avec Alain, et des tiers lists de waifu, mais attention, si tu leur dis que leur intérêt du jeu est simplement basé sur les éléments empruntés aux "dating sims", ils vont s'offusquer et râler :)
Les commentaires c'est vraiment du... enfin, tu en as fais la douloureuse expérience, mais je pense que ce qui m'a le plus emmerdé c'est les posts/commentaires essayant d'expliquer pourquoi Rosalinde est trop bien, et en gros, on reprend les vieux clichés de "ouah une elfe chocolat c'est génial je l'ai waifu-é direct!" enfin, merde quoi, il n'y a que moi que ça choque ces qualificatifs des années 50s ou c'est encore une autre bizarrerie culturelle outre-atlantique (je ne sais pas quelle est la nationalité majoritaires des personnes qui postent dans ce sous, mais si c'est la même chose que pour les sous de Fire Emblem, l'Oncle Sam est majoritaire!) qui fait que ce genre de "désignation" est mieux acceptée qu'ici...
Je pense qu'on se rejoint là-dessus, le côté harem/dating sim des jeux de stratégie est franchement chiant, surtout quand il prend le pas sur l'écriture et la caractérisation des personnages - au moins dans UO ce n'est pas systématique, Ummels (et Raenys? Ou je les confonds?) même si elle reçoit l'anneau, retourne auprès de Scarlett. Pareil pour Berengeria, mais quand ça existe je trouve ça franchement moche, shipping googles ou pas, on ne m'enlèvera pas l'idée que le couple entre Alain et Virginia est typiquement écrit, fait et pensé juste parce qu'il faut qu'Alain puisse se mettre en couple/donner son anneau à tout le monde! - mais alors quand en plus le fandom (surtout redshit) ne se focalise que sur l'aspect harem pour ensuite s'autocongratuler sur le "oui mais j'aime ce jeu tu vois il est tactique et il y a de bons persos" alors que justement, il ne discute que très peu des persos, c'est franchement bof.
Je ne sais pas si tu as tenté de lire des fics, mais il y en a pas mal en mode "Alain et son harem" alors que bon, je pense qu'il y a matière à faire autre chose, même si au final les gens écrivent ce qu'ils veulent et si je ne suis pas contente, ben j'ai qu'à écrire lol.
A vrai dire, c'est mon premier jeu Vanillaware et c'est vrai que le design "boing boing" m'a vraiment rebutée au début - je me suis mise à y penser de façon ridicule et ça m'a permis de tenir, mais enfin c'est vrai qu'en tant que joueuse, je sais que ce genre de choses n'est pas pour moi et je me demande bien pourquoi VW a besoin de faire appel à ce genre d'artifices alors que leur design/sprite art est franchement très beau et très détaillé.
Est-ce que c'est fait pour attirer les afficionados de la main droite? J'en sais rien, mais c'est vrai que ça m'attriste un peu, parce que pour pouvoir jouer à ce jeu, ben il faut quand même avaler certaines couleuvres qui ont de plus en plus de mal à passer.
C'est aussi pour ça que j'ai pris l'artbook puisque apparemment, il y aura aussi des designs et illustrations des personnages dans leur, selon Google Trad "private clothes", et j'ose espérer qu'on ne parle pas de slips, mais de vêtements de la vie "civile" et non les armures qu'on voit lorsqu'on utilise les unités - comme l'illustration de couverture (Railanor a des vêtements! Morard porte une tunique assez large pour ne plus se balader torse nu! Melisandre porte une robe longue!) - comme petit lot de consolation en mode, s'il faut mettre des fesses et des seins qui rebondissent pour titiller les joueurs, au moins les développeurs ont envisagé que ces personnages peuvent mettre des vêtements dans la vie "civile" qui n'est, certes, pas celle du jeu, mais enfin, que - je sais que j'en parle beaucoup mais c'est la seule perso féminin dans sa classe - Railanor est peut être pensée comme étant quelque chose d'autre qu'une paire de seins.
Après je ne me leurre pas, ces designs (jambes à l'air!) attirent un certain public et vendent, à tel point que maintenant, c'est devenu mainstream.
Je jouais jusqu'à peu à Fire Emblem Heroes, et franchement même les lancières elfes sont plus "modestes" que certaines unités qui sortent de ce jeu, donc je pense que j'y suis, malheureusement, habituée.
Pour le fanservice, je suppose que pour les personnes attirées par les hommes il y Alain qui se balade sans manches - le kink aisselles n'est pas mon truc mais à ce qu'il parait ça attire certaines personnes? - et les mercenaires/landskenecht (Magellan et Jeremy quoi) qui ont des gros bras avec des gros muscles pour ceux/celles que ça intéresse, mais on est absolument pas au niveau de Scarlett qui a des jiggle physics digne du flan de mes 5 ans, de Berengeria qui ne met pas de culotte et le fait savoir (même dans la couverture de l'artbook il y a un plan sur ses fesses enfin merde quoi :() et les bottes à talons cuirassées de Virginia/Ilénia.
Si je peux faire une comparaison, c'est un peu comme aller dans un restaurant connu pour ses hamburgers, en commander un et juste manger des frites - sûr elles sont bonne, mais enfin, la pub et le restaurant, à la base, c'est pour les burgers.
Donc même si je trouve le "sprite work" très beau et les designs de paysage ou, en général, les éléments en 2D supers, ben à la fin, ce ne sont que des frites puisque l'élément d'appel principal du produit, ben ça reste Yahna et qui se déhanche ou Scarlett qui rebondit à chaque action.
Et c'est super chiant, parce que Miriam/Monica, Chloé, les prêtresses, Hilda et Frau ont montré qu'ils peuvent faire des designs sans utiliser leur main droite, et ça reste quelque chose de très réussi, mais à côté de ça on a encore les lancières elfes, le speedo des jumelles elfiques, Dyna qui ne porte, ben, pas grand chose, Yunifee qui flashe son derrière, Berengeriat et "l'armure string" ou encore la robe avec "fente sur le côté" de Virginia/Ilénia qui ne sert, à mon sens, qu'à se poser la question "culotte ou pas culotte". Et quand tu compares ça au design des unités masculines, surtout pour les lanciers elfes c'est...
Enfin bref.
Est-ce que c'est l'aspect dating sim qui a poussé les développeurs à faire de tels designs, ou est-ce que, justement, ce sont les designs qui ont poussé à intégrer un aspect "dating sim", j'en sais rien, mais au final, je reste persuadée que ces questions de fanservice/design de personnages sont avant tout liées au public qui est visé par le jeu en question - même si je pense qu'en 2024, il est possible de développer un jeu de stratégie qui pourra être acheté par des jeunes gens (ou moins jeunes!) avec un spritework aussi détaillé que UO, sans absolument développer ce jeu à l'attention d'hommes en mal de galipettes.
#anon#replies#tout ceux qui disent ouin ouin l'aspect dating sim et les avatars ont ruiné fire emblem#et qui derrière voient Alain comme une extension d'eux mêmes et essaient de faire de la waifu war#en mode 'oui mais c'est pas de l'inceste parce qu'Alain est le cousin de Virginia mais pas moi!'#gros on ne parles pas de toi enfin je crois?#ces tierlists sont vraiment compliquées lol#Fais ta fanfic avec ton personnage en tant que self insert ou dessine ton avatar mais pas dans une discussion sur les persons#même si ce genre de discussion n'amène pas la conversation sur des terrains plus propices à autre chose que#'elle est joli elle a des gros lolos' 'oui mais elle elle est badass et a de belles fesses'#pour les memes et fanworks en général je me garde de faire des critiques parce qu'au final#les gens écrivent/dessinent/postent d'abord pour eux et ils font ce qu'ils veulent#mais c'est vrai que sur le reddit en tous cas essayer le sous n'est pas là pour discuter du concept de chevalerie différent#entre Clive et Jérôme#ou le développement qui a fini sur les rotules et a sabré la partie Albion en mode#après avoir joué à Drakengard avec Virginia et Gilbert on essaie de nous vendre Scarlett qui pensait très fort à ses amies et à son père#mais qui n'a jamais pipé un mot ou s'est demandé qu'est ce qu'il se passait à Albion? Sur elle a sa mission mais enfin merde#Sans compter le scénario qui se marche sur les pieds pour forcer Nigel et Sanation à combattre#mais tkt si tu veux discuter sur UO que ce soit d'un point de vue doyliste sur le développement et les designs#ou sur le jeu/scénar en mode watsonien tu peux le faire ici!#unicorn overlord stuff
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A Closer Look at Belle's Book: Part II
In Part I, I went into some detail about the illustration inside Belle's book, but now I want to turn the page, so to speak.
Thanks to the magic of 4K, I was able to zoom in on some details in Beauty and the Beast that I had never noticed before, and this time I wanted to see what story Belle was reading. I've seen theories that it was either foreshadowing Aladdin or referencing Sleeping Beauty, and I myself noticed that it bears some artistic resemblance to Snow White... but it turns out that it has nothing to do with Disney, or its fairy tales.
It's something else entirely, and it's in French!
After zooming in and studying each frame, I managed to make out the following text:
une languissante sirene! Enfin, il sera bientôt heureux, si c'est là ce qui doit causer son bonheur. Je sais que je suis agréable à regarder, puisque j'y ai du plaisir moi-même, et de ce plaisir je ne priverai pas mon mari, au contraire. Je ne sais si je l'aimerai, je l'espère; mais je veux qu'il m'aime lui, et je ferai pour lui plaire tout ce qui lui plaira. Ah! chère Adélaïde, je suis pleine de rêves absurdes et de pensées contradictoires! Je songe à des choses qui me semblent à la fois douces et vilaines, et j'ai des imaginations qui me font rougir en même temps que pleurer! Au moins, je ne m'ennuie pas. Je vis plus en une heure de ces journées que l'an passé je ne vécus en toute l'année. Chaque heure me renouvelle, me grandit et m'épanouit. Je me semble un rosier qui fleur rirait à vue d’œil, je suis fraîche et parfumée; je suis légère et forte: j'attends le bonheur. Paul est plus beau que je ne l'avais encore jamais tu. Il est pâle avec de grands yeux pleins de fièvre et d'amour. Je le trouve sublime quand il s'agenouille près de moi pour me regarder comme en prière. J'ai envie de le prière aussi, parfois, et de coucher ma joue sur ses genoux, mais quand j'ai cette envie-la, je me fâché contre moi-meme et je boude Paul.
Which, roughly translated into English, means:
a languid siren! Finally, he will soon be happy, if that is what will make him happy. I know that I am pleasant to look at, since I take pleasure in it myself, and of this pleasure I will not deprive my husband, on the contrary. I do not know if I will love him, I hope so; but I want him to love me, and I will do whatever he pleases to please him. Ah! dear Adelaide, I am full of absurd dreams and contradictory thoughts! I think of things that seem to me both sweet and ugly, and I have fantasies that make me blush and cry at the same time! At least, I am not bored. I live more in one hour of these days than I lived in the whole year last year. Each hour renews me, makes me grow and blossom. I seem to myself a rosebush that blooms laughing before my eyes, I am fresh and fragrant; I am light and strong: I await happiness. Paul is more handsome than I have ever seen him before. He is pale with big eyes full of fever and love. I find him sublime when he kneels down next to me to look at me as if in prayer. I want to pray to him too, sometimes, and to lay my cheek on his knees, but when I have this desire, I get angry with myself and I sulk at Paul.
By the way, there is one more sentence (maybe even two) at the bottom of the page that is partially obscured by Belle's shoulder and right hand. It may or may not be important to the rest of the excerpt, but for completion's sake, I'll share it here:
Il est ... maintenir un homme dans les ...
Which translates to:
He is ... to keep a man in the ...
Intriguing, isn't it? What was she trying to say?
Overall, the author appears to be an unwed woman dreaming of her future marriage to a man named Paul. Her confidante is someone named Adelaide, but I suspect she is actually writing to herself. Regardless, she is either betrothed to Paul or she longs to be, since she calls him her husband. Perhaps it is an arranged marriage? She goes on to dwell upon his handsomeness, and how she longs to be close to him, but then she gets angry at herself for feeling this way. The last line of the passage is incomplete, but my best guess is that the author is saying that Paul is not to blame for her sulking, so it is not right to keep a man in the dark, i.e. ignorant. I could be wrong, though. In any case, she is conflicted about her feelings on the matter. You could even say that her feelings are "new, and a bit alarming".
I can see why the filmmakers chose this passage for Belle's book.
It may not be a fairy tale, but it certainly has elements from the film. There are references to beauty, roses, imagination, and eyes filled with love, and passion.
Belle:
"Oh, isn't this amazing? It's my favorite part because—you’ll see Here's where she meets Prince Charming But she won't discover that it's him 'til Chapter Three!"
Do the lyrics match the story hinted at on the page itself? No, but I really respect the filmmakers for going out of their way to include this kind of detail in the film. They could have taken the easy way out, by writing out something like "Once upon a time" to echo the opening narration, or used "Lorem ipsem" Latin filler, or even meaningless brush strokes just to fill the page... but they didn't. They chose something in French that Belle herself might have liked to read. And I think that's really cool.
#belle's book#disney belle#blink and you miss it#blink and you miss it batb#disney beauty and the beast#beauty and the beast#batb 1991#disney batb#disney art#disney closeup#disney gifs#disney belle pink dress#new and a bit alarming
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Petite parenthèse politique pour mes français sûrs :
Ok, les édits front populaire façon kpop c'est drôle. Les tiktok sont marrants, on rigole bien, les compilations à base de "j'espère que le gâteau était bon?", "je n'ai jamais vu un porc défendre un génocide" ou encore le doux rappel que Merdella s'est chié dessus dans l'amphi N de Tolbiac (pensée à ses chaussures) sont hilarantes (et je pèse mes mots).
Mais je pense qu'il est très important que nous ne perdions pas de vue le sérieux et la gravité de la situation. L'extrême droite est aux portes du pouvoir, le dernier passage aux urnes nous l'a montré plus que jamais. L'union de la gauche est aussi inespérée qu'indispensable. J'ai peur de voir mon pays tomber dans la haine et dans l'intolérance (du moins, plus qu'il ne l'est déjà). Alors allez voter.
Le 30 juin, donnons nos votes au Front Populaire. Ne laissons pas la haine prendre le dessus.
#front populaire#France#élections#up the baguette#french side of tumblr#élections législatives#élections 2024
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Les passantes d'Antoine Pol
Je dédie cette chanson
à chaque femme pensée comme de l'amour
en un instant de liberté
à celle connue à peine
Pas le temps et ça valait le coup
de perdre un siècle de plus
À celle presque à imaginer
Tellement pressé, tu l'as vue passer
Du balcon à un secret plus loin
et tu aimes en rappeler le sourire
qui ne t'a pas fait
et que tu lui as décidé
dans un vide de bonheur
À la compagne de voyage
ses yeux le plus beau paysage
Fans paraître plus court sur le chemin
et peut-être que tu es le seul à la comprendre
et tu la fais descendre sans la suivre
sans avoir touché sa main
À celles qui sont déjà prises
et que je vis des heures déçues
Avec un homme trop changé
Ils t'ont quitté, folie inutile
voir le fond de la mélancolie
d'un avenir désespéré
Des images chères quelques instants
Vous serez bientôt une foule distante
Surmontées d'un souvenir plus proche
pour peu que le bonheur revienne
c'est très rare que l'on se souvienne
des épisodes du chemin
Mais si la vie cesse de t'aider
c'est plus dur de t'oublier
de ces interviews de bonheur
Des baisers qu'on n'a pas osé donner
des occasions laissées pour attendre
des yeux plus jamais revus
Alors dans les moments de solitude
quand le regret devient l'habitude,
une façon de vivre ensemble,
on pleure les lèvres absentes
de toutes les belles passantes
que nous n'avons pas pu retenir
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Message d'une partie des membres transgenres de Tumblr et Automattic
Il nous tient à cœur que les personnes trans, et plus largement LGBTQ+, se sentent intégrées et accueillies avec bienveillance ici même. En tant que personnes trans travaillant chez Tumblr et Automattic, nous voulons avoir le sentiment que cette plateforme nous soutient pleinement et défend notre intégrité. Votre présence contribue à rendre Tumblr plus radieux et plus éclatant que jamais, et les personnes LGBTQ+ qui participent en interne à son fonctionnement se battent au quotidien pour y contribuer, et pour vous.
Le 20 février dernier, Matt Mullenweg (PDG d'Automattic, société mère de Tumblr) a répondu à la question posée par une utilisatrice au sujet de la suspension d'un compte, et ce, d'une manière qui a eu un retentissement négatif auprès de la communauté LGBTQ+ de Tumblr. Nous estimons que la réponse de Matt ainsi que ses commentaires suivants étaient malvenus et préjudiciables. Les équipes Tumblr ont pour principe de ne pas commenter les décisions liées à la modération, et ce, pour diverses raisons, incluant notamment le respect de la confidentialité des personnes impliquées et également d'un point de vue pragmatique considérant le volume de signalements quotidiens (plusieurs milliers). Le mauvais côté de ne jamais commenter la modération effectuée par notre équipe Trust & Safety, c'est qu'il est aisé de colporter des rumeurs et des informations infondées à leur au sujet, sans pouvoir y répondre.
Cela étant dit, nous tenions à clarifier certains points relatifs à l'incident qui se trouve être à l'origine de notre prise de parole :
L'explication derrière la suspension du compte de predstrogen n'est pas fidèle à la réalité, et a laissé penser que l'intention première de Tumblr était de trouver là une opportunité de bannir des personnes trans féminines de nos plateformes. Ce n'est pas le cas. L'exemple donné dans la question que nous vous partagions plus haut ne correspond pas à une définition réaliste de ce que nous considérons comme une menace de violence, et il ne s'agit pas d'un critère décisif ayant conduit à la suspension de ce compte.
Par la suite, Matt n'a malheureusement pas su prendre la mesure de la blessure ressentie par la communauté au regard de cette suspension. Non, Matt ne parle pas au nom des personnes LGBTQ+ qui travaillent chez Tumblr et Automattic, et nous n'avons pas été consultés dans l'optique de formuler notre réponse à cette décision de suspension.
L'an passé, certains labels communautaires "Adulte" et "Thèmes sexuels" ont pu être malencontreusement apposés aux billets de certains utilisateurs. Une équipe contractuelle externe et chargée d'attribuer les labels communautaires fût responsable de cette tendance à étiqueter de manière injustifiée des contenus trans. Lorsque notre propre équipe Trust & Safety a découvert ce comportement problématique (largement signalé par la communauté, encore merci !), nous avons immédiatement retiré à cette équipe externe la possibilité d'apposer des labels communautaires, et avons renforcé notre vigilance afin d'éviter que cela ne se reproduise. Dans le billet que nous avions rédigé à l'époque, les membres LGBTQ+ de l'équipe souhaitaient faire preuve de davantage de transparence sans que cela soit accepté par la direction. La raison évoquée pour mettre fin à notre contrat avec l'équipe externe n'était pas directement liée à cet incident et lui avait été attribuée à tort. Nous sommes profondément navrés que cette attribution malveillante et inconsidérée de labels ait pu avoir lieu, et avons été attristés de l'impact négatif que cet incident a pu avoir sur la communauté trans de Tumblr.
Les différentes étapes dans la transition d'une personne trans n'enfreignent pas nos Règles communautaires, et n'ont pas constitué un facteur décisionnaire justifiant d'une suspension de compte pour notre équipe de modération, ni lors des demandes d'appel ultérieures. Aucune action n'est menée à l'encontre de contenus relatifs aux phases de transition ou aux corps des personnes trans, à moins que ces derniers n'enfreignent directement nos Règles communautaires.
En ce qui concerne les expériences négatives vécues par les personnes trans sur Tumblr, que ce soit en constatant la présence de contenus transphobes ou en interagissant avec des utilisateurs à l'ouverture d'esprit limitée à leur propre nombril, nous comprenons et partageons votre frustration. Nos Politiques, qu'elles aient été rédigées par Tumblr ou Automattic, sont établies pour garantir la liberté de pensée et d'expression. Et, bien que nous interdisions le harcèlement tel qu'il est défini dans nos Règles communautaires, nous savons par ailleurs que ces dernières ne protègent pas les utilisateurs contre propos insultants souvent utilisés à l'encontre des personnes LGBTQ+ ou considérées comme marginales dans nos sociétés.
Pour tenter de progresser dans la bonne direction, Tumblr souhaite prendre les mesures suivantes :
Prioriser les fonctionnalités anti-harcèlement qui permettront aux utilisateurs de se protéger plus efficacement contre de tels préjudices.
��tablir davantage d'outils internes afin que nos équipes puissent identifier de manière préventive les cas de harcèlement et en limiter les effets.
Réexaminer les tags fréquemment utilisés par la communauté trans et qui ont été bloqués afin de faire notre possible pour les rendre de nouveau accessibles dès la semaine prochaine.
Une nouvelle fois, nous sommes navrés de ce qui a pu se produire par le passé et plus récemment, et nous continuerons à nous battre activement pour mieux faire entendre notre voix et pour éviter que des incidents similaires puissent se produire à nouveau. Nous sommes aux premières loges pour comprendre à quel point ce type de situation peut être difficile à vivre en tant qu'utilisateur de Tumblr, et tout particulièrement en appartenant à une communauté régulièrement ciblée et harcelée. Nous avons conscience qu'il faudra du temps pour regagner votre confiance, et nous allons faire de notre mieux pour y parvenir.
Nous sommes reconnaissants qu'un tel espace nous ait été offert par Matt (et par Automattic) pour exprimer nos préoccupations ainsi que nos divergences. L'engagement profond de Matt vis-à-vis de la liberté d'expression aura contribué à rendre ce billet possible.
Nous continuerons à nous battre pour faire de Tumblr un espace plus sain. Pour vous, et pour nous tous.
— Ce billet a été rédigé conjointement par plusieurs membres trans de nos équipes Tumblr et Automattic.
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Il m'a dit ce qu'il estimait le mieux à faire pour nous, notre relation, durant mon voyage. Il m'a dit son point de vue de manière si neutre, sans émotion. Je n'ai pas compris, ça m'a donné envie de pleurer. J'ai arrêté de le regarder, j'avais besoin d'accuser le coup. Je lui ai dit que j'avais l'impression qu'il s'en foutait totalement. Ça l'a choqué. En fait, il ne voulait pas penser à tout ça. Il a été froid pour prendre de la distance avec ses émotions et ne pas se laisser submerger. Je commence à le comprendre. Il a horreur d'être dans les émotions, il essaye toujours d'être objectif et factuel. Quoiqu'il en soit, quand je lui ai dit que j'avais l'impression qu'il s'en foutait, je l'ai vu réfléchir. Puis les larmes lui sont montées aux yeux. J'ai embrassé délicatement ses joues et il s'est effondré. À partir du moment où il a commencé à pleurer, il n'arrivait plus à s'arrêter. Ça m'a vraiment choqué et brisé le cœur. J'arrête pas de me refaire la scène. On s'est pris tellement de fois dans les bras. J'avais envie de le serrer tellement fort, c'était jamais assez. Puis il m'a dit "viens on y pense plus, on profite tant qu'on est là à 2". Il a voulu me jouer "Blackbird" des Beatles et dès les premières notes, c'est moi qui me suis effondrée en larmes cette fois. J'avais réussi à ne pas craquer jusque là mais ça a été le déclencheur. On s'est fait des câlins en pleurant tous les 2 cette fois. Puis je lui ai demandé de recommencer à la jouer. Mes larmes ne s'arrêtaient pas mais c'était super beau.
(30/08/2024)
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Modern AU Kaamelott
(j'ai lut La petite hétéro by TheHappyEgg et ça ma rongé le cerveau donc voila mon AU foireux sur les perso de Kaamelott étudiant).
Arthur Pendragon
" il sent la monster et la clops dès huit heure trente, baptiser “l’accumulateur compulsif”, j’ai nommer; Arthur Pendragon! "
Je vois Arthur étudiant en histoire de l'art avec options Archéologie, ses subjects préféré: Rome Antique/Grèce Antique - Moyen-Age. Il a redoublé sa L2.
Il a EVIDEMENT fait un Erasmus à Rome.
Il est aussi au conservatoire, musique classique ou modern.
Certainement président d'une association étudiante qu'il a repris ou créer ( Surement un truc du genre "La table ronde" pour que tous vos droit soit respecté)
Grinder/Tinder: Peux importe l'appli', il est dessus.
Surement boursier, doit certainement bossé à la BU ou à un U.
Vous pouvez pas m'enlevé qu'il écoute SUREMENT, du Kyo, il en a honte mais il a tous les albums et les a vue en concert.
Il conduit surement une monospace acheté sur le boncoin pour pouvoir trimbalé toute l'équipe.
A un décapsuleur/couteau suisse baptisé Escalibur.
Depression, burnout, anxiété, manque affectif, le con a un cocktail.
Bonus: Bisexuel voir Pansexuel ? Certainement polyamoureux.
Lancelot Du Lac
" Élus mister Université trois années de suite! le fière le fringant, Lancelot Dulac! "
Troisième années de droit, surement de droite qu'il dit "modéré".
Il est obviously, le secrétaire de l'asso' d'Arthur, ils l'ont créer ensemble à l'époque.
Un conte tinder qu'il assume pas, avec une description genre " Capitaine de l'équipe de badminton, j'aime les balade sur la plages, recherche relation sérieuse".
Je sais pas Lancelot c'est le connard qui conduit une mini, ou une voiture deux places...
Si il fait pas aussi partit du BDE/ est le chouchou des profs c'est pas normal.
Il fait de la poésie en cachette.
Je dirais BPD, ou problème de gestion de la colère, problème obsessionnelle, OCD meme ?
Bonus: Hétéro qui pourrait avoir une seul relation gay dans sa vie, genre pour être sur qu'il est bien hétéro.
Perceval De Galle
"Revoyant à peine la lumière du jour, sortit l’année dernière d’une prépa Math-Physique, je vous présente, Perceval De Gales! "
Je peux pas être objectif c'est mon chouchou.
Premier année en école d'ingénieur.
C'est se genre de gars mauvais au collège/lycée mais qui est inaltérable à la fac.
Il a fait un bac pro Mécanique Auto pour bossé dans le garage de ses vieux, mais son prof de math la poussé à tenter une prépa.
Ce con a fait une prépa Math-Physique et il c'est jamais autant fait chier de ça vie car tous était trop facile.
Dyslexique, j'ai raison c'est tout.
Membre du club d’astronomie et de l’association de la table ronde en temps que fouteur de merde première catégorie.
Octogone sans règles des que quelqu'un parle de la théorie de la terre plate.
Le connard que Arthur va voir quand son monospace lâche.
La définition d'un "con intelligent"
C'est le con qui à donné "Escalibur" à Arthur.
Bonus: Celui la est technique: "Le genre qui sort avec une personne pour son âme et rien d'autre" Il s'en fout, beau moche, trans, cis, nonbinaire tous ca, si l'amour est là, il est là, sinon demi-sexuel.
Karadoc de Vanne
" Un petit creux ? Une baisse de sucre ? Besoin de savoir quel est le meilleur kebab rapport qualité pétage de bide? Alors il vous faut : Karado de Vanne!"
A rencontrait Perceval durant les années lycées.
Je le vois pas étudiant ? Ou peut etre un truc genre STAPS, mais plus pour la blague.
Lui il a fait un CAP cuisine.
Deuxième fouteurs de merde de première catégorie dans l'assos, mais il serre aussi de traiteur quand ils font une soirée.
Il conduit un kangoo, un véhicule de chantier qu'il prend à ses vieux.
C'est le type qui a réussis à couper une tranche de saucisson avec sa carte étudiantes
A une note google map avec tous les meilleurs restorant, bar, fastfood et kebab de la ville classé part ordre de qualité/prix.
Il connait toutes les petites boulangerie et fromageries de la ville.
A surement gardait sa carte METRO de son anciens job d'été.
Connait beaucoup trop de monde dans l'industrie agro-alimentaire.
Personne ne sait comment il a eu une copine.
Bonus: Hétéro part défaut, pas de questionnement rien, c'est les réglage d'usine.
Bah c'est déjà pas mal dis donc, si vous en voulez plus hésité pas à me demandé, j'ai encore Merlin, Bohort et Elias dans un coin.
#arthur pendragon#kaamelott#Kaamelott headcon#Perceval de galle#Lancelot#Lancelot du lac#Karadoc#jpp de moi quand meme#my headcanons#modernau
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J'ai fini de regarder l'interview des créateurs de tdp. Et il y a des trucs intéressants comme le fait que la pièce que ramasse Callum va avoir un rôle important. Ils ont dit qu'ils voulaient que l'audience voit que la pièce est vide et non détruite. Contrairement à Aaravos, qui a fusionné avec la perle et son âme. Callum a dit que dans l'épisode 2 de la saison 6, qu'il a étudié les sorts d'étoiles. Et si il se connecte pas l'arcanum des étoiles. Ça pourrait lui donner un dilemme de qui il va libérer : Kpp'ar (si ils retrouvent leur pièce), l'un des parent de Rayla. Ou bien l'utiliser comme un catalyseur pour un sort d'étoile contre Aaravos. Entre les trois, lequel serait le plus utile pour vaincre Aaravos dans leur quête ? Bien que la théorie de piéger Aaravos dans une pièce est une possibilité.
J'aime le fait qu'ils parlent de la geôlière, parce que comme je l'avais dit dans un de mes précédent post, je pensais que le miroir était comme une caméra de surveillance avec une intention sadique derrière. Lui faire désirer quelque chose qu'il ne pourra plus jamais avoir. C'est cruel mais terriblement efficace. Et ils parlent de la frontière entre la pitié et la cruauté, qui peut être mince. Du point de vue de la geôlière, il s'agissait plutôt de l'emprisonner dans un endroit où il se sentirait en sécurité, sa maison, et de poser la perle auprès du cadavre de sa fille pour qu'il puisse se reposer auprès d'elle, je peux comprendre la logique derrière dans le sens, ils pensaient qu'il pourrait faire son deuil devant son cadavre qui serait plus une tombe puis l'accepter et aller de l'avant. Mais du point de vue d'Aaravos, c'est une torture psychologique. Et c'est pourquoi il est si nonchalant dans ses interactions avec les autres.
L'ordre cosmique, avec du recul, ils ont pensé que c'était la meilleure chose à faire de les condamner selon leur compréhension et leur logique. Aaravos avait une autre vision du monde avant la mort de Leola. Mais l'ordre cosmique voit le monde depuis les étoiles et comment il se déroule. Ils ne ressentent pas le besoin de descendre à Xadia et d'expérimenter le monde comme Aaraovos et Leola. La punition de Leola est injuste pour nous, mais pas pour eux.
I finished watching the interview with the tdp creators. And there's some interesting stuff like the fact that the coin Callum picks up is going to have an important role. They said they wanted the audience to see that the coin is empty and not destroyed. Unlike Aaravos, who has merged with the pearl and his soul. Callum said that in episode 2 of season 6, he studied star spells. Supposing that he doesn't connect to the star arcanum. That could give him a dilemma of who to free: Kpp'ar (if they find his coin), one of Rayla's relatives. Or use it as a conduct for a star spell against Aaravos. Which of the three would be most useful in defeating Aaravos in their quest? Although the theory to trap Aaravos in a coin is a possibility.
I like the fact that they're talking about the jailer, because as I already told in one of my previous posts, I thought the mirror was like a surveillance camera with sadistic intent behind it. To make him long for something he can never have again. It's cruel but terribly effective. And they talk about the thin line between pity and cruelty. From the jailer's point of view, it was more a case of imprisoning him in a place where he would feel safe, his home, and placing the pearl next to his daughter's corpse so that he could rest beside her, I can understand the logic behind it in the sense that they thought he could mourn in front of her corpse which would be more of a grave then accept it and move on. But from Aaravos' point of view, it's psychological torture. And that's why he's so nonchalant in his interactions with others.
The cosmic order, in hindsight, they thought it was the right thing to do to condemn them according to their understanding and logic. Aaravos had a different view of the world before Leola's death. But the cosmic order sees the world and how it unfolds from the stars. They don't feel the need to come down to Xadia and experience the world like Aaraovos and Leola. Leola's punishment is unfair to us, but not to them.
#the dragon prince#tdp#tdp s6#tdp s6 spoilers#tdp speculation#tdp theory#aaravos#leola#tdp the jailer#tdp cosmic order#the merciful one#callum#kpp'ar#lain#tiadrin#primal magic
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Non sérieux, tu penses l'avoir vue toute nue car elle a enlevé ses vêtements ?... Tu as vu sa peau, et tu as touché son corps. Par contre, tu la connais autant qu'un livre que tu aurais trouvé, mais que tu n'aurais jamais ouvert ! Une vraie relation, c'est plus que du physique. Une vrai relation, c'est savoir s'intéresser et connaître tous les petits détails de l'autre et de juste l'aimer et l'adorer encore plus… pour ça !
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Mes zines sur la transmasculinité sont disponibles en français !
Je ne sais pas s'il y a beaucoup de personnes trans francophones ici, mais sait-on jamais mdr
J'ai publié deux zines sur la transmasculinité et les ai traduit et adapté en français ! Ils sont disponible gratuitement sur ma boutique itch.io:
Le zine s'appelle "A Travers Vitres Teintées et Ecrans Brisés" et c'est un partage avant tout cathartique de mon expérience en tant que personne transmasc non-binaire, de la poésie et de la prose avec des dessins. Vous pouvez les visionner directement sur navigateur, télécharger les PDF standards et également des PDF imprimables et pliables pour faire les zines chez vous et/ou les partager, si le cœur vous en dit !
Je prépare un troisième numéro, qui sera aussi disponible en anglais et en français (ce sera une constante de toute façon), et qui sera sur les trouble psy ET la transidentité, et le traitement des personnes malades mentales et trans (qui est souvent, on va pas se le cacher, vraiment pas terrible).
Tout est basé sur mon expérience et évidemment elle n'est pas universelle, mais je suis content de pouvoir partager un peu de mon vécu, en espérant que ça aidera certaines personnes à se sentir vue et moins seules.
Merci d'avance et bonne lecture !
#zine#transgenre#transidentité#trans zine#france#lgbtqiaplus#trans#ftm#lgbtqia#ftx#queer#transmasculinité#transmasc#genderqueer#transgender#transartist#trans artist#queer artist#queer art#transphobie#transblr#anti transmasculinity#transandrophobia#transmasculine#trans pride#political zine#zine politique#punk zine
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Quatre euros, c'est ce qu'elle vaut
Ma petite robe d'été, dos nu, jaune
Celle avec un soleil blanc brodé sur la poitrine
Je voulais la mettre quand il fait beau
Quatre euros c'est ce qu'elle vaut
Un peu de lin et du coton
Toute douce comme une passion
Achetée bien vingt euros
Quatre euros c'est ce qu'elle vaut
Elle qui voulait s'acheter ton sourire
Obtenir de toi un heureux soupir
Que tu la fasses glisser en bas de mon dos
Quatre euros c'est ce qu'elle vaut
Cette robe que tu n'as jamais vue
Que j'avais achetée pour toi, ingénue
Juste avant que tu ne me tournes le dos
Quatre euros c'est ce qu'elle vaut
Cette innocence, cette confiance, cette trahison
Je l'ai emballée, mise en carton
Et j'ai tout laissé partir loin, là haut
" Quatre euros, c'est tout ce qu'elle vaut. "
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" Wicked Obsession "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Red Hood
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Son visage me hantait nuit et jour, et en vue de la force avec laquelle il occupait mes pensées, j'étais persuadée que ça allait causer ma perte.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : tentative d'enlèvement.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟕,𝟓𝟓𝟒.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Victor Zsasz.. Ça n'était pas rare que l'on entende parler de lui. Il était plutôt connu, non pas parce que c'était un criminel incarcéré à Arkham, mais plutôt parce qu'il était si particulier, si tordu, que parfois la simple énonciation de son prénom suffisait à nous faire oublier l'existence de bien pire criminels. Il avait récemment fait parler de lui après une énième évasion ⸺d'autres détenus tels que Poison Ivy et Double Face aussi, mais c'était la sienne qui avait retenu mon attention. Je n'avais pas pu résister. Quelques jours plus tard, je m'étais penchée sur son cas. Les psychopathes n'étaient habituellement pas ma came, mais après avoir vu une photo de lui sur les chaînes de télévision de Gotham, son visage m'avait hanté jusque dans mes songes. J'avais fini par céder, rongée par la curiosité; j'avais commencé à faire des recherches sur lui.
Victor Zsasz n'était ni créature ni monstre, c'était un humain comme moi ou l'étudiant assis à l'opposé de la pièce. Il était différent du Joker ou de Solomon Grundy. Il n'avait même rien à envier à Mister Pig. Ni clown, ni mutant, ni défiguré par de l'acide, il avait une couleur de peau claire et hormis un manque de pilosité sur l'entièreté de son corps, il paraissait banal. C'était ce que j'avais pensé au début.
Plus j'avais recherché des articles à son propos et puis je m'étais enfoncée dans ce puits sans fond.
Il apparaissait toujours de manière similaire : le corps à moitié nu, ou vêtu de son uniforme d'Arkham. Ses paupières ne se fermaient jamais. Il avait toujours les yeux grand ouverts, lui conférant l'apparence d'un véritable malade mental. C'était dérangeant. Il fixait les caméras d'une intensité saisissante, comme si il voyait au travers, comme si il regardait directement son public dans les yeux. La première fois que nos regards s'étaient 'croisés' j'avais finie bouche bée. Cependant, la chose qui ressortait le plus à mes yeux, était le nombre de cicatrices qui parsemaient son corps.
Je ne savais pas jusqu'où elles s'en allaient, mais selon Victor Zsasz lui-même, il comptait à l'aide de ses marques le nombre de victimes dont il avait ôté la vie. Ses cicatrices se composaient de quatre traits puis d'un cinquième les barrant à la verticale.
Sa peau en était recouverte.
Du torse, des bras, jusqu'au crâne.
Partout, il en avait partout.
Depuis son énième incarcération, j'avais ressenti le besoin ardent de me renseigner. Comment un tel monstre pouvait-il vivre à Gotham ? Comment procédait-il ? Et pourquoi diable Batman le laissait-il vivre ici au lieu de l'envoyer croupir six pieds sous terre ? C'était de la pure folie !
Je ne ressentais aucune once d'admiration, cette obsession était plutôt le résultat de ma peur et curiosité combinée. Il n'était pas impossible que nos chemins se croisent à l'avenir ⸺les vilains et civils c'était une grande histoire d'amour dans notre ville⸺ et.. je n'en savais rien. Je voulais juste savoir à quoi j'avais à faire.
Je savais que si je croisais la route du Joker, il me suffirait de me faire petite ⸺trop pris par l'idée d'attirer l'attention de Batman il s'en irait⸺ ainsi je pourrais me mettre à courir aussi vite que possible. Si je croisais Poison Ivy il me suffirait de lui confesser que j'avais des orchidées à la maison et que j'en prenais très grand soin ⸺mensonge de moitié : elles étaient en plastique, pour Double Face ne surtout pas lui adresser la parole, ainsi de suite. Mais Victor Zsasz, alors..? Me traquerait-il ? Où m'emmènerait-il ? C'était terrifiant !
Ce fut ce qui me retint ici.
Il avait été quatorze heure et demie lorsque je m'étais installée à ma bibliothèque universitaire. J'avais ouvert mon ordinateur, branché mon casque pour écouter un peu de musique puis fatalement, je m'étais mise à faire mes devoirs. J'avais rattrapé quelques cours, corrigé des feuilles volantes dont j'avais oublié le rôle, stabiloté des éléments essentiels comportant dates et définitions, ainsi de suite. Puis, lorsque l'ennui avait frappé à ma porte, mes pensées s'étaient faites curieuses. À ce moment là, j'avais été presque avachie contre la paume de ma main, des morceaux de papiers et des crayons éparpillés partout sur la grande table rectangulaire.
J'avais recommencé mes recherches sur Victor Zsasz.
Une vingtaine de fenêtres ouvertes sur mon site de recherche et plus d'une dizaine d'interviews visionnées plus tard, je n'avais toujours pas remarqué que le ciel était à présent d'un noir opaque.
Mes cours étaient recouverts de notes; des questions, des réflexions et surtout informations à son propos. Tout ce qui aurait pu m'en apprendre plus sur ce psychopathe. J'en avais un peu partout, mais principalement dans mon esprit. Ce qui y restait imprimé en grand était surtout son regard. Il continuait de me poursuivre. Je ne pouvais pas lui échapper même en restant éveillée et, à vrai dire, ça n'était pas en regardant des reportages sur lui ou en le voyant se faire arrêter sur vidéo que cela allait m'aider... J'avais besoin de le fuir.
Cette réflexion m'ouvrit les yeux.
Immédiatement, je fermai mon ordinateur, je laissai l'écran s'éteindre, soudain frappée par l'envie de bailler. Je me laissai aller, rangeant au même moment mes affaires. Je me dépêchais.
Je ne le remarquais qu'en cet instant ; il était terriblement tard. Presque vingt et une heure... Dans d'autres ville ce détail serait paru futile mais pas ici, pas à Gotham. Mes yeux s'étaient écarquillés dès l'instant où je m'en étais rendue compte. Juste après, j'avais senti mon portable vibrer sur la table.
Je m'arrêtai dans ma tâche pour m'en saisir.
« Tu rentres ? » m'avait-on écrit.
C'était Jason. La sécheresse présente dans son message ne me choqua pas. Je lui répondis de manière similaire.
« Oui. »
« T'es à la maison ? » insistai-je.
« Ouais. »
« D'accord. »
Trois petits points se mirent à tressaillir de son côté, il tapait sa réponse. Je restais assise sur le bord de la chaise, mes coudes posés sur la table avec mon portable en mains. Je dévisageai l'écran avec attention. Ravie n'aurait pas été le mot adapté pour qualifier ce que je ressentais, je n'étais pas ravie de parler avec lui, je n'étais pas ravie de lui rendre des comptes, pour autant, je n'étais pas ravie d'être fâchée contre lui.
Pas un seul instant l'idée d'éteindre mon portable ne me passa par la tête. J'attendis qu'il me parle. Même si ça avait pris plus longtemps que prévu, j'avais patienté calmement en m'étant occupée avec nos précédents messages.
« Je viens te chercher ? »
Me mordant l'intérieur de la joue, j'hésitai un moment. Je tapai, finalement :
« Je me débrouille. »
Habituellement j'aurais accepté. Ça n'était pas rare qu'il se charge de me raccompagner, surtout en vue d'où nous habitions. Jason venait souvent me chercher en moto, il nous faisait faire le tour de la ville, acheter de quoi manger dans un petit restaurant familial, puis manger dans un parc ou à la maison. Sauf que là, j'étais dans un tel esprit de contradiction que la simple idée d'accepter me semblait folle. À mes yeux, ça signifiait que je m'excusais, je le refusais, c'était purement inconcevable.
J'étais consciente que je jouais à un jeu dangereux, aveuglée par ma rancœur, je n'en fis rien.
Abandonnant mon portable et commençant à ranger mes affaires, j'ignorai le vacarme que cela provoquait. Mes feuilles se froissèrent, mon casque se tordit dans mon sac et mon ordinateur se cogna contre le fessier de ma chaise dans sa chute ⸺puisque je m'étais levée entre temps. Il ne restait pas grand chose à faire après ça. Peut-être vérifier que je n'avais rien oublié et enfiler ma veste en cuir. L'ambiance de la bibliothèque était agréable, rester ici quelques minutes de plus ne m'aurait pas déplu. Je n'étais pas particulièrement charmée par ce qui allait suivre. Presser le pas dans la rue en pleine nuit et vérifier chaque coin de rue n'était pas mon passe-temps favoris.. Je me réconfortais avec la promesse de faire plus attention la prochaine fois, et aussi avec la pensée que dans quelques heures j'aurais enfin rejoint mon lit.
Ma carte d'étudiante m'accompagnait dans ma sortie, comme d'habitude; je l'avais utilisé sur la petite porte électronique. Celle-ci s'ouvrit sans mal, j'en profitai pour saluer les employés ⸺une jeune femme et un vieux monsieur⸺ avant de quitter les lieux. Je la rangeai dans ma poche et commençai à marcher en direction de chez moi.
Il y avait un centre commercial pas très loin, il devait être fermé depuis quelques minutes en vue de l'heure. De même pour les boutiques qui se trouvaient aux alentours de la bibliothèque universitaire. L'endroit était vachement désert. Hormis les lampadaires qui éclairaient mon chemin, je ne vis rien d'intéressant.
Il n'y avait pas un chat.
Malgré tout, je ne lui fis pas confiance. Ce calme plat pouvait bien me tourner autour et me susurrer des mots doux au creux de l'oreille, je m'en fichais éperdument. D'une vitesse alarmante, je marchais. Mon sac au plus près de moi, mon portable dans ma main et dans l'autre un taser, je restais sur mes gardes. Je ne l'écoutais pas, je ne m'attardais pas ici, au beau milieu de la nuit, quitte à le laisser détourner mon attention.
Mon objectif restait le même : retourner à la maison.
Sur ma route, mes pensées se mirent à divaguer, rapidement, je me mis à songer à Jason. Enfermé à la maison, il devait être fou d'inquiétude. Sachant que ce que je faisais était le sujet de notre dispute, je ne pouvais pas m'empêcher de culpabiliser. On ne se disputait pas souvent, presque jamais à vrai dire. Nous étions constamment sur la même longueur d'ondes. Mais lorsqu'il s'agissait de choses qui lui déplaisaient, Jason avait tendance à rapidement perdre son calme.
Notre confrontation remontait à une semaine, néanmoins sa fraîcheur restait indemne. C'était presque comme si nous nous étions disputés hier, voire ce matin même.
À cette pensée, je soufflai.
C'était ridicule. Non. Il était ridicule.
N'étant pas d'humeur à revivre notre altercation, je pris la décision de me concentrer sur mon trajet. J'avais retrouvé un trottoir avec sur sa droite une route. Ici j'étais plus dans un quartier résidentiel, mon université n'était plus qu'un lointain souvenir. Je jetai un coup d'œil au ciel recouvert d'étoiles, puis les buildings sur les côtés de la route. J'admirais leur structure, couleurs et les silhouettes de leur habitants lorsque j'apercevais des fenêtres illuminées de silhouettes animées. Le temps de quelques minutes, j'étais distraite, je ne pensais plus à rien.
Puis, je sentis quelqu'un m'approcher par derrière. Ça avait été soudain.
J'avais senti un frisson remonter mon échine et des bruits de pas s'intensifier. J'avais immédiatement tourné la tête, pas par panique mais plus par réflexe. J'avais resserré ma prise sur mon taser. Rien ne m'apparut, seule une ombre à quelques mètres de moi, se faufilant à l'intérieur d'une ruelle m'alarma. Ma respiration s'accélérait.
Je n'avais pas rêvé, quelqu'un me suivait.
Les mots de Jason me revinrent en tête, le nombre de fois où il m'avait promettre de faire attention, de ne jamais partir de quelque part sans le prévenir lorsqu'il faisait nuit.. Ça n'était pas la première fois que je risquais ma vie dans le noir mais ça restait toujours aussi terrifiant. J'en venais à me demander si ça avait un rapport avec mes recherches sur Victor Zsasz ⸺un agresseur habituellement ne cherchait pas à se cacher : il avait plutôt tendance à marcher derrière sa victime histoire de jouer au chasseur et à la proie⸺ Est-ce que.. Est-ce que j'étais visée..?
Non, c'était inconcevable. C'était idiot.
Je n'étais qu'une étudiante banale. Certes, je sortais avec le fils de Bruce Wayne, mais ça n'était pas l'information la plus partagée auprès des médias de Gotham. Ça n'était qu'un pur hasard, voilà tout. Il me suffirait de marcher plus vite que lui, voire de l'attaquer si il venait à trop s'approcher.
Une fois retournée, je commençai à foncer direction chez moi. J'ignorai le bruit de pas qui persistait à me suivre, pareil pour l'impression d'être épiée de haut en bas. Je me dépêchais autant que possible, mon sac encré dans ma peau et mon portable broyé contre ma paume de main. J'étais tant paniquée, l'idée d'appeler Jason à l'aide ne me traversa pas l'esprit. J'étais plus concentrée sur l'objectif de m'en sortir, je n'étais pas persuadée qu'en passant un coup de fil j'allais mourir, c'était juste que je n'y pensais pas. Mon portable n'avait aucune fonction sur le moment, outre celle de support émotionnel. Je tapai des pieds en marchant. Il avait dû comprendre que je l'avais repéré car désormais il ne se cachait plus, je le sentais non seulement plus proche mais je l'entendais aussi. Je n'osais pas considérer depuis combien de temps il m'avait suivie. La librairie universitaire ? Le quartier résidentiel ?
Je clignai des yeux d'un geste alarmé, au même moment, il se saisit de mon bras.
Mon corps fut emporté contre mon gré, ça avait été aussi violent que je l'avais imaginé. Aucune once de délicatesse, j'avais été tirée sur le côté contre une surface horriblement dure et la prise exercée sur mon bras forçait un grognement hors de mes lèvres.
Ce à quoi je ne m'étais pas attendue, en revanche, fut de sentir mes pieds se décoller du sol, enfin, je m'étais attendue à être plaquée contre un mur, mais pas à sentir le vent me frapper en plein visage et à avoir soudain froid. Mes paupières restèrent gluées sur elles-mêmes; ça ne pouvait être qu'un mauvais rêve. J'allais sûrement me réveiller dans les bras de Jason et tout irait mieux. Je l'imaginais déjà me réconforter et accompagner mon matin d'un délicieux petit-déjeuner.
C'était⸺
« Eh, eh, ça va ? »
Je rouvris les yeux.
« Tu m'entends ? Comment tu te sens ? »
La voix était tendre, robotique certes, mais d'une délicatesse perturbante. Sachant que j'étais sur le point de me faire attaquer, ça n'était pas vraiment le genre de ton auquel je m'étais attendue.. Toutefois, je comprenais rapidement la situation en ouvrant les yeux. Tout fit immédiatement sens.
« R⸺Red Hood ? »
Abasourdie, je m'accrochai à ses épaules, mon portable et taser en tombèrent par terre. Je regardai autour de nous. Il.. Je⸺ C'était plus fou que prévu.
J'avais été sauvé par un vigilante ? Moi ?
« On dirait que je suis arrivé à temps. » dit-il.
Nous étions sur le balcon d'un immeuble, pas très haut. Je n'avais aucune idée de comment il avait fait ça, la seule chose dont j'étais certaine était que le danger avait été écarté, je ne voyais plus l'homme. Il venait de me sauver. Cela suffit à faire s'emballer mon cœur.
« Merci, oh mon Dieu, merci infiniment ! »
Je le pris dans mes bras avant de me séparer de lui.
« J'avais vraiment pas envie de courir pour ma vie, vous m'avez sauvée. Vous êtes un héros ! » m'exclamai-je.
« C'était trois fois rien, t'en fais pas. »
S'abaissant, il récupéra mes affaires et me les tendit. L'écran de mon portable s'allumait au même moment. Je récupérai le tout et en profitai pour encore le remercier. Ce genre de sauvetage était une routine pour un héros comme lui, il le faisait matin et soir c'était certain, donc le remercier ne signifiait sûrement rien à ses yeux, ça devait même lui paraître un peu bête, mais j'étais incapable de me retenir. Je lui étais terriblement reconnaissance. Qui sait ce qui aurait pu m'arriver...
« C'est dangereux de traîner ici la nuit, tu le sais, non ? »
« Mhh, désolée. »
Il arqua un sourcil.
« Qu'est-ce que tu faisais ? »
« Je travaillais à la bibliothèque, j'avais des cours à rattraper et.. »
Je zieutai nerveusement mon portable. Cliquant sur un des boutons de sa droite, il se ralluma et me dévoila la photo de Jason que j'avais mise en fond d'écran ainsi que l'heure tardive. La simple vue de son sourire me réchauffa le cœur. Je relevai ensuite la tête, embarrassée. Red Hood avait dû le voir. Il ne fit aucun commentaire dessus, tant mieux.
« Pardon, je voulais vraiment pas vous importuner. C'est idiot. »
« Si j'étais pas arrivé Dieu sait ce qui aurait pu se passer. » il acquiesça. « Tu devrais pas sortir à une telle heure, ton copain te l'a jamais dit ? »
J'esquissai un rictus.
« Vous parlez comme lui.. »
Red Hood me tapota l'épaule. Toutefois, à m'y méprendre, cela ressembla plus à une caresse.
« Alors il serait peut-être temps de l'écouter. Gotham c'est pas vraiment l'endroit rêver pour se balader tard, surtout quand on est une si jolie fille. »
« Mhh, mhh, je m'en souviendrai. »
Je rangeai rapidement mes affaires dans les poches avant de mon sac et jetai un coup d'œil sur la vue que nous avions d'ici. Cela ne tarda pas à me mettre mal à l'aise. Après tout, ce balcon appartenait à quelqu'un.. C'était illégal, non ? Je ne me sentais pas très confortable à l'idée de m'attarder ici, surtout que, après un tel évènement, j'avais dix fois plus envie de rentrer chez moi. La présence d'un héros était toujours rassurante, toutefois rien n'égalait le confort de mon lit.
« Dites, euhm.. ça vous dérange de m'aider à descendre ? Il faut vraiment que je rentre. »
Je me grattai nerveusement la joue.
« Bien sûr. » répliqua Red Hood. « Tu permets que je te raccompagne ? J'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose en cours de route. » il renchérit.
« Si ça vous dérange pas, c'est gentil. » souris-je.
Notre proximité ne me fut pas aussi désagréable que prévue. À le sentir passer ses bras derrière mon corps afin de me mettre en position de jeune mariée, me forçant au passage à enrouler mes bras autour de sa nuque, tout cela me sembla étrangement familier. Ça me rappelait Jason, tout simplement. Mais.. ce n'était pas que la position. C'était la manière avec laquelle Red Hood s'assurait que mon sac tienne contre moi, la manière dont il me regardait avant de se jeter dans le vide, un peu comme si.. comme si il m'avait déjà serrée dans ses bras. Était-ce parce qu'il avait l'habitude de sauver des demoiselles en détresse ? Sûrement. Toutefois, le fait que nos corps réagissent aussi bien l'un auprès de l'autre me laissait perplexe.
Je n'avais pas l'habitude de sauter dans les bras du premier garçon venu, alors pourquoi ça m'était si naturel maintenant ? Même la forme de son corps, l'épaisseur de ses biceps.. Tout ça m'était étrangement familier. Je ne le connaissais ni d'Adam ni d'Ève, c'était la première fois que je rencontrais Red Hood. L'aisance avec laquelle nous avions discuté et nous étions rapprochés laissa un goût âcre dans ma bouche. Je ne comprenais pas.
Mes yeux ne quittèrent pas son masque, pas jusqu'à ce qu'il atterrisse sur le trottoir. Red Hood m'aida à me redresser, je posai mes pieds chaussés de mocassins au sol et rapportai immédiatement mon sac à mon épaule. Quant à lui, il scannait les alentours ⸺j'imaginais qu'il était à la recherche du mystérieux inconnu.
« Vous savez.. Vous me rappelez mon copain. » avouai-je.
« Mhh ? »
Red Hood baissa la tête dans ma direction, même avec son masque recouvrant ses yeux je le sentis me dévisager.
« Il s'appelle Jason. »
« Jason ? Chic prénom. » il répéta.
Sa simple évocation suffit à me rendre embarrassée. J'apportai mes mains derrière mon dos.
« N'est-ce pas ? »
« Il sait que t'es toute seule dehors à une telle heure ton Jason ? Ça me paraît pas responsable. »
Je secouai la tête.
« C'est ma faute. »
Sans m'interrompre, Red Hood posa sa main dans le bas de mon dos. L'aisance avec laquelle il avait agi ne m'avait pas surprise au départ, encore une fois, ça m'avait semblé naturel. La manière dont il s'était approché, m'avait frôlée puis guidée dans une ruelle parut presque habituelle, pour nous, ou son métier en tant que héros ? Toutefois, j'avais rapidement repris mes esprits ⸺comment pouvait-il me toucher aussi intimement alors qu'il me savait prise ?⸺ et lui avais jeté un petit coup d'œil sévère. Le vigilante se retira sans attendre. C'était bien mieux comme ça, il était évident que quelque chose d'étrange s'était produit entre nous, mais j'avais quelqu'un. J'aimais Jason. Ça n'était pas parce que ce Red Hood m'avait sauvée que je me devais de le remercier de cette manière.
Peut-être que je m'emballais, je tirais une conclusion très rapide, je préférais tout de même mettre les choses au clair. Pas de main sur mon corps.
« Vous vous êtes disputés ? C'est pour ça que tu es sortie travailler ce soir ? »
« Ah ! Vous faites dans la thérapie maintenant les héros ? » le questionnai-je dans un rire.
« Pas spécialement. » il sourit. « C'est juste que tu dois avoir une bonne raison pour t'être mise en danger ce soir. »
La ruelle était assez étroite, nous la traversâmes sans encombre avant de voir d'autres trottoirs et une route les coupant. Sur ma gauche, j'aperçus une moto. Red Hood me guida vers elle.
« C'est débile.. »
Extirpant un casque sous le siège il me le tendit. Je l'enfilai tout en déblatérant mes problèmes à ce parfait inconnu.
« Dites, vous vous êtes déjà battus contre Victor Zsasz ? »
« Jamais. »
« Batman l'a fait une tonne de fois, non ? »
« Batman... Batman fait ce qu'il peut pour garder ces cinglés sous verrous ouais. En revanche, je vois pas le rapport entre un psychopathe et une petite étudiante comme toi. »
« Moi ? Oh rien ! » je m'exclamai. « C'est juste que je l'ai vu pour la première fois y'a quelques semaines, bien sûr j'avais entendu parler de lui, mais c'est comme Double Face, le Chapelier Fou, à un moment donné on arrête d'y penser et on laisse Nightwing ou Batman s'en charger. Ou vous, bien sûr. »
Red Hood acquiesça. De ce simple geste, il m'incitait à poursuivre, ce que je fis sans hésitation.
« Il m'a fait peur. »
« Peur ? »
« Je le regardais à travers un écran.. pourtant j'ai eu cette impression que c'était lui qui me voyait. »
Nerveusement, je me mis à triturer mes doigts, c'était un peu humiliant à confesser. Tous les vilains à Gotham faisaient peur, il n'y avait aucune honte à l'avouer, qu'ils soient gros, fins, petits, grands, ils avaient tous une sale allure qui faisaient faire des cauchemars même aux plus grands. Surtout le Joker. Mais l'avouer à quelqu'un qui combattait ces choses du matin au soir c'était une sacrée expérience.. À l'instar d'avoir dit que j'avais fait pipi au lit. J'avouais que moi, une jeune adulte, j'étais terrifiée par des malades mentaux. C'était bizarre, non ? Je n'en savais rien... C'était juste ce que je ressentais.
Face au silence de Red Hood, je conclus donc.
« Je n'en ai parlé à personne. Ni à Jason, ni à mes amis, c'est juste trop étrange. » dis-je. « Mais cette impression qu'il me connaissait et qu'il me suivait ne me lâchait pas. Je sais que le Joker est plus fou que lui mais jusqu'à maintenant je n'avais jamais croisé un tel regard. »
« Tu ne te sens pas en sécurité ? »
« Mhh ? »
« Chez toi. »
« Si je me sens menacée ? »
Il fit oui.
« Non ! Absolument pas. Vous connaissez pas mon copain, il fait au moins dix fois votre taille, c'est un vrai colosse ! » plaisantai-je.
« Un colosse, hein ? »
« Je sais que je risque rien tant qu'il est là, même si on est fâchés. » j'affirmai. « Ça n'était qu'une sensation, un truc que j'arrive toujours pas à contrôler. Je me suis dis que si je me renseignais sur lui, que je m'habituais à son visage ça m'aiderait. »
« Et ça a fonctionné ? »
J'haussai les épaules de manière évasive.
« Pas vraiment.. »
« Je parie que tu lui en as pas parlé. »
« De ? »
« De tout ça, à ton copain. »
Je lui jetai un sourire anxieux.
« Pour dire quoi ? Je vous l'ai expliqué, c'est trop étrange.. Je vais pas lui dire que le regard d'un psychopathe m'obsède, il est trop mignon pour que je l'embête avec un truc aussi idiot ! »
Red Hood se gratta la nuque. Je l'entendais peu après se racler la gorge. Il me fit rapidement signe de m'asseoir sur sa moto, je lui obéis.
« Te bile pas, je suis certain que ça va s'arranger. Ton Jason a l'air d'être un chic type vu comment tu parles de lui. »
Il me rejoignit, je passai par pur automatisme mes bras autour de sa taille, je m'accrochai à lui, le laissant faire démarrer sa moto et retirer la cale. Ma joue se colla à son dos, mes yeux se fermèrent.
Puis, dans un murmur je lui répondis :
« C'est le meilleur. »
Le guider jusqu'à chez moi fut plus facile que prévu, il n'y avait personne sur la route et Red Hood roulait relativement vite. Je me permettais de commenter, le guidant à travers les rues de Gotham, je bravais vents et tempêtes pour les pointer du doigt. Red Hood m'écouta attentivement tout le long, il n'allait pas trop vite de manière à ne pas me mettre mal à l'aise, mais je le sentais quand même se dépêcher un peu. À une telle vitesse, je pouvais non seulement me décoller de lui, mais aussi relever la tête. Le ciel ne fut pas la seule chose que je contemplais; il y avait les bâtiments autour de nous, les lampadaires tamisés, les coins d'ombres provenant de nombreuses ruelles et certains passants qui pressaient le pas.
Le trajet ne fut pas très long, je n'habitais pas loin de mon université ⸺habituellement je prenais le bus⸺, nous fûmes donc arrivés sous peu. Je signalai à Red Hood mon immeuble ⸺d'un style new-yorkais⸺ et il se garait juste devant, entre deux grosses voitures noires. Il éteignit le moteur et fit tanguer sa moto.
Il enclencha la cale, je descendis juste après. Tranquillement, je montai sur le trottoir de mon immeuble.
« Encore merci, Red Hood. »
Je m'étais retournée afin de lui parler. Deux doigts contre sa tempe, il me salua.
« Va retrouver ton copain, miss, je suis sûr qu'il se fait un sang d'encre pour toi. » il dit simplement.
« Mhh, vous avez raison. »
Cet au revoir était assez déprimant, mais la nuit ne faisait que débuter, Red Hood devait avoir tant d'autres personnes à sauver.. L'idée de le monopoliser en dépit de la détresse d'autrui me déplus. Je me contentais donc de cette maigre interaction. Son casque entre mes mains, je le lui tendis finalement. Red Hood le récupéra accompagné d'un hochement de tête.
« Je vais vous laisser. Prenez soin de vous. »
« Je te retourne le conseil. » il me taquina.
« C'est promis. » souris-je.
Il me fit un petit signe de la tête désignant mon immeuble, je comprenais sans mal qu'il voulait me voir rentrer avant de s'en aller.
Ne désirant pas lui faire perdre plus de temps, je m'en allai rapidement grimper les escaliers de mon chez moi. C'était déjà gentil de sa part d'attendre.. Mes doigts se tenaient contre la vieille rambarde métallique. Elle tremblait sous ma prise, sans parler de la peinture noire dessus qui s'écaillait. Je tapai ensuite le code d'entrée menant au hall et me frayai un chemin à l'intérieur. J'avais agi par pure habitude. J'en profitai pour jeter un coup d'œil aux boîtes aux lettres, et me retourner, désirant apercevoir Red Hood.
Je le vis de justesse, il avait redémarré sa moto et s'en allait sous mes yeux. Il ne me remarquait pas ⸺il devait penser que je ne m'étais pas retournée⸺. Mon regard restait rivé sur lui. J'attendis qu'il ait entièrement disparu.
Puis, finalement, je me tournai.
Rapprochant la lanière de mon sac sur mon épaule, je poussai celui-ci contre ma hanche. Avec mon ordinateur, mon casque, et le reste de mes affaires dedans, il se faisait lourd; surtout que je ne le portais que d'un côté.. Je le transportais avec moi depuis ce matin, j'étais en train d'atteindre ma limite. J'avais hâte de m'en débarrasser. N'ayant aucun ascenseur disponible, je fus contrainte d'emprunter un second escalier. Heureusement pour moi, je n'habitais qu'au deuxième étage. Guidée par une dernière goutte de volonté, je me mis en route. J'avais déjà la chance d'avoir été déposée ici, je m'estimais heureuse de ne pas avoir eu à prendre les transports ou marcher à pieds de la bibliothèque universitaire jusqu'ici.
Les lumières automatiques m'accompagnèrent dans ma montée. Avec pour seuls bruits, ceux que je faisais en marchant et en respirant. La cage d'escalier était, sans surprise, vide, je n'entendais rien provenant de chez les voisins, rien depuis l'extérieur. Le changement d'ambiance était radical.
Passée la porte d'entrée de mon chez moi, je fus immédiatement accueillie par un profond silence. Mon sac de cours restait contre mon épaule, ma main libre, elle, sur la poignée. Là, bêtement figée sur le palier, j'observai avec curiosité l'intérieur de l'appartement, silencieux au possible et aussi plongé dans l'obscurité, avec comme seule source de lumière les baies vitrées au fond du salon sur la gauche. Pas de lumière dans la cuisine, ni dans le couloir menant aux deux dernières pièces, rien, l'endroit était désert. L'appartement était plongé dans un état de mutisme angoissant, j'en eus presque l'envie de faire demi-tour.
Habituellement, Jason était scotché à son ordinateur auprès des fenêtres, ou alors il regardait la télévision, voire il parfumait toute la maison à l'aide de ses talents culinaires. Habituellement, Jason m'attendait.
Je fermai la porte d'entrée. Faisant mon entrée dans le salon, j'abandonnai mon sac au sol et me séparai de mes souliers. Je me saisis de mes mocassins et cherchai une petite place dans la commode juste à côté, nous n'avions pas une tonne de chaussures mais le meuble restait étroit. Je parvins à les ranger une fois les vieux chaussons de Jason pliés et écrasés. Je fermai ensuite le placard, me retournai et retirai ma veste. Ce fut tranquillement que j'avais commencé à enlever mon surplus de vêtements, j'évitais de faire trop de bruit. Le calme instauré me forçait à faire attention. Il était étrangement réconfortant. Ou alors j'étais peut-être juste épuisée, ça devait aller ensemble, le trajet m'avait davantage fatiguée, mon lit me manquait terriblement.
Je ne tardai pas à faire volte-face, un bruit m'avait surprise. Une porte s'était close.
Une silhouette naquit depuis la pénombre du couloir, une imposante et familière silhouette. Une voix s'éleva au même moment. La sienne.
« ⸺la chercher. Ouais. Merci Bruce. »
Jason raccrocha.
Il était habillé des pieds à la tête, chaussures, manteau ⸺qu'il venait d'enfiler⸺, pantalon, ainsi de suite. Il était prêt à sortir.
Jason et moi avions eu une réaction similaire lorsque nos regards s'étaient croisés. Il s'était figé sur place. Au même moment, ses chaussures avaient grincé contre le parquet près de la table de la salle à manger. Ses yeux étaient grand ouvert.
« Hey. » je soufflai.
Il répondit sans attendre, abandonnant son portable au passage.
« Hey. »
Je marchai jusqu'à lui.
Jason avait l'air plus que préoccupé, il me dévisageait avec inquiétude. Je n'étais honnêtement pas sûre d'être toujours fâchée contre lui, après cette soirée, je ne voulais qu'une chose et c'était rester auprès de lui. Je me fichais des jurons que nous avions pu échanger je m'en fichais de sa colère, je m'en fichais de la mienne.
Jason me questionnait du regard. Il avança d'un pas afin de me rejoindre.
« J'allais justement venir te⸺ »
Je le coupai, me saisissant de sa main.
Elle était douce, une aura de chaleur en émanait ce qui contrastait avec mes doigts glacés. Jason ne me refusait pas. Je le sentis désespéré, il entrelaçait rapidement ses doigts aux miens, m'empêchant ainsi de m'en aller. Le contact entre son épiderme et le mien fit paniquer mon cœur. Cela faisait combien de jours que nous ne nous étions pas touchés ? J'en avais oublié à quel point il était addictif... Il était tout autour de moi, dans mon regard, dans mon esprit, contre ma peau, auprès de mon cœur. Il en devenait mon oxygène. Son eau de Cologne se fraya un chemin au travers de mes narines jusqu'à repeindre l'intérieur de mes poumons.
Ce fut à l'instar d'un poison, une sorte de potion qui, une fois inhalée, me rendit totalement charmée par lui.
Mes lèvres se plissèrent. Je les forçai à former une fine ligne, le temps de chercher quoi lui dire. Cela me prit un peu de temps. Puis, finalement..
« Je suis désolée. »
Mon cœur s'emballait.
« Je t'aime, j'ai pas envie qu'on reste fâchés. J'aurais dû t'appeler. »
« Tu déconnes ? C'est ma faute à moi. »
Jason apporta sa seconde main derrière ma tête, il me rapprocha de lui pour déposer un baiser contre ma tempe.
« T'es une grande fille, j'avais pas à m'énerver. » dit-il. « Je suis rassuré que tu sois là, je commençais à m'inquiéter. T'es rentrée en bus ? »
« J'ai.. Je⸺ Oui. J'ai pris le bus. »
Loin de moi l'idée de l'inquiéter.
Jason méritait mieux que ça, mieux que d'apprendre que j'étais une immense idiote et que j'avais failli mourir à cause de ma fierté. J'avais compris ma leçon. Alors qu'il me faisait face, que ses beaux yeux bleu pétillant se perdaient dans les miens, que ma main reposait contre la sienne dans une douce enlace au parfum de romance, la simple idée de briser son illusion me broyait le cœur. Il était si doux.. Jason ne méritait pas de payer pour mes bêtises, il méritait que je m'améliore.
Il méritait une meilleure version de moi.
« Vraiment ? » s'étonna-t-il. « Tant mieux. »
« La prochaine fois viens, s'il te plaît. Je préfère rentrer avec toi. »
« Bien sûr. »
Jason retira sa main de mes cheveux, il déposa le dos de ses doigts contre ma joue, qu'il se mit ensuite à tendrement caresser. Jason accompagnait le tout d'un fin sourire.
« Tout ce que tu veux. »
Quant à moi, je passai mon bras libre autour de sa taille et collai ma joue libre à son torse. Le besoin de me rapprocher de lui m'était vital. J'écoutais attentivement les battements de son cœur, le regard perdu dans le vide et ma main toujours accrochée à la sienne. Tout s'était passé si vite, j'avais l'impression que ma rencontre avec Red Hood n'était plus qu'un distant souvenir. Une hallucination, un mirage embrumant le reste de ma mémoire. Surtout, ma proximité avec le vigilante m'avait rappelé à quel point j'aimais Jason. Ça n'était pas la première fois que je ressentais le besoin ardent de le toucher, de me recueillir auprès de lui, mais c'était une chose puissante, un désir contre lequel j'étais désarmée.
Nous restions ainsi.
Ni Jason ni moi ne bougeâmes.
Au cœur de notre appartement, plongés dans la pénombre, il n'y avait que nous deux. Pas un son, pas un geste. Ce fut intime. Nos corps avaient fusionnés le temps de cette étreinte, le temps de nous laisser récupérer. Le temps de nous remémorer les sensations que nous procuraient le simple fait d'être l'un contre l'autre.
J'aimais entendre son cœur battre. Il palpitait contre sa peau d'une vitesse folle, mais je n'étais pas en mesure de le lui reprocher, sachant que le mien battait en symbiose avec le sien. Ses battements s'étaient synchronisés et, bêtement, j'espérais que Jason s'en rende compte. J'espérais qu'au travers de nos mains, de ma joue, n'importe quoi, il saisisse la force de mes sentiments. Il n'était pas seul. Moi aussi je l'aimais à la folie. Je l'admirais tout autant. Je le désirais.
« T'es sûre que tu vas bien ? » murmura Jason. « Tu m'as l'air secouée. » insista-t-il.
Je fis oui de la tête.
Mon bras se resserra sur sa taille.
« Reste avec moi, c'est tout. »
« D'accord, d'accord, je bouge pas. Je suis là je reste là. »
Jason embrassa de nouveau ma tempe. Il chercha à me rassurer, baisant ma peau, caressant le dos de ma main de son pouce, il ne recula devant rien pour m'apaiser. Cela fonctionna à merveille.
Un soupir d'aise m'échappait.
« Est-ce qu'on peut aller se coucher ? Je tiens plus debout. »
« C'est toi qui décide, mon cœur. »
Sa main se sépara de mon visage. Jason replaçait quelques mèches de mes cheveux derrière mon oreille sans me lâcher du regard, je l'observais à mon tour. C'était innocent. La manière dont nos yeux s'adoraient, perdus dans leur contemplation, celle dont nos cœurs battaient à l'unisson, tout me rappelait ce pourquoi j'étais tombée amoureuse de lui.
Derrière sa montagne de muscles, Jason cachait une vie remplie de mystères, des secrets et regrets à n'en plus finir. Jusqu'à présent je n'avais pas été mise dans la confidence. Son père adoptif Bruce Wayne me paraissait complice mais je n'osais pas le questionner, ça n'était pas ma place. Je l'aimais malgré le poids qu'il portait sur ses épaules et même malgré les cicatrices qui tâchaient sa chair. J'avais confiance en lui. Nuit et jour il me rendait heureuse. Depuis que nous avions commencé notre relation, hauts et bas nous avaient testé, mais mon affection pour lui n'avait cessé de grandir. Je l'aimais avec un grand A. Je l'aimais comme on aimait l'univers, comme on aimait la simplicité et la fatalité dans notre mortalité. Je l'aimais comme l'on inspirait, expirait. Je l'adorais.
La main de Jason quittait la mienne, sa seconde s'écartait encore de mon visage. Il se reculait un peu de moi.
« Tu veux pas dîner avant ? »
« Non merci. » répondis-je.
Il arqua un sourcil.
« Tu vas directement au lit, alors ? »
« Je prendrai ma douche demain matin si ça te dérange pas. Je vais tomber sinon. »
« J'ai connu pire. » il me rassura dans un sourire taquin. « Je te ferai un bon petit-déjeuner quand tu te réveilleras, promis. »
« Ça me paraît bien.. »
« J'en suis certain. »
« Merci, Jason. »
Il secoua la tête.
« Me remercie pas, c'est le moins que je puisse faire. Je serais un terrible petit-ami si je prenais pas soin de toi. »
« Mhh, non. »
Ce fut à mon tour de secouer la tête.
« Tu es le meilleur. » j'affirmai. « N'en doute pas. »
Penchée dans sa direction, je me saisis de son visage en coupe. Jason étouffa un rire.
« Si tu le dis je suis forcé de te croire. »
Il me suivit tandis que je le guidai jusqu'à moi.
« Tant mieux, parce que t'as pas le choix. Maintenant embrasse moi. »
« Tout de suite, madame. »
Mes lèvres effleurèrent les siennes puis, dans un geste hâté, elles se rencontrèrent. Je l'embrassais tendrement. Le temps de le retrouver, de le goûter autant que je le pouvais même avec cette cruelle fatigue qui épuisait mes muscles, je me perdis dans la tendresse de notre échange. Je me reculai, histoire de respirer, mais revins aussitôt à la charge pour bécoter de nouveau ses lèvres. Jason fit de même. Il attrapait mes hanches, les yeux clos, il m'embrassait en retour de la même manière. Cela me suffit. Cela nous suffit.
J'embrassai la commissure de ses lèvres, je baisai sa mâchoire.
Mes bisous ne furent pas rapides, ni trop forts d'ailleurs, je bougeai et le chouchoutai avec grand calme. Ce moment que nous partagions n'était pas éternel, il était la preuve de notre affection éphémère l'un pour l'autre, il n'était pas là pour le marquer à vie ou pour nous en faire mal au cœur. Il était là pour exprimer la véracité de nos sentiments ce qui, à mes yeux, était amplement suffisant.
Pas besoin de caresses sensuelles, pas besoin de finir à bout de souffle. Ces légers baisers étaient les porteurs d'un bien plus lourd message.
Après avoir déposé une traînée de baisers sur mon visage, Jason se recula de moi. Il récupéra son portable.
« Tu veux boire un truc avant ? »
« De l'eau, oui. J'ai un peu soif. »
« Je vais te chercher une bouteille, m'attends pas, va dans la chambre. »
« Mhh, d'accord. »
Jason me pinça gentiment la joue en guise de salutation. Il ne tardait pas à entrer dans la cuisine ouverte sur le salon et à s'approcher du frigo. De mon côté, je rejoignis le couloir, direction notre chambre à coucher.
Je ne me sentais pas particulièrement propre, une douche aurait été la bienvenue mais j'étais vraiment fatiguée.. Si j'y allais maintenant, j'allais sûrement m'endormir sous l'eau. Ignorer ma routine du soir juste une fois ne me ferait pas de mal, sachant que je me faisais la promesse de ne pas recommencer. Je n'avais même pas la force d'enfiler un pyjama. Je laissai donc traîner mes vêtements d'aujourd'hui à même le sol ⸺aux pieds du lit⸺ et grimpai sur notre matelas. Je me rapprochai de la tête du lit, me frayai un chemin sous la couette. Mes jambes se mirent immédiatement à frissonner. Elle était glacée, chose étrange. J'avais pensé Jason couché depuis le temps ⸺surtout à cause du manque de lumière lors de mon arrivée⸺ pourtant les draps étaient frigorifiés, un peu comme si il avait laissé la fenêtre ouverte toute la soirée ?
J'apportai ma peluche ⸺reposant sous mon oreiller⸺ contre ma joue et relevai mon portable en direction mon coussin. Je l'y plaquai. Je m'étais allongée de profil me permettant ainsi de pouvoir traîner un peu dessus en attendant que Jason revienne.
Quelques informations concernant Gotham me parvinrent, rien sur Arkham ni Batman pour l'instant. Il y avait des histoires sur le maire, le GCPD et ses effectifs ou même Bruce Wayne et l'énième entreprise dans laquelle il avait investie. Je ne cliquais sur aucun des liens proposés, je me contentais de lire les titres ainsi que les premières lignes les précédant puis je passais au suivant. J'attendais en même temps que mes draps se réchauffent. Je frottai mes chevilles contre le matelas, parfois frappée par une flopée de frissons dont la fraîcheur me fit nombre de fois grincer des dents.
Il faisait tout aussi sombre dans la chambre.
J'étais bien là, emmitouflée sous ma couverture et bientôt réchauffée. J'étais bien loin de mon université ou de mes préoccupations habituelles, celles-ci me semblèrent futiles sur le moment. Sans parler du calme plat qui régnait tout autant ici. J'appréciais entendre les petits bruits du quotidien ⸺télévision, éclats de voix, crépitement de la nourriture sur la poêle, vaisselle, douce, musique⸺, c'étaient des choses futiles mais qui rappelaient à quel point la vie était belle. Toutefois, ce silence aussi était agréable. Il n'était pas seul. Il était réconfortant en quelque sorte.
Il me donnait l'impression d'être seule au monde et de n'avoir rien à craindre.
Finissant de descendre sur ma page internet, je poussai un petit soupir. J'étais sur le point de me redresser. Jason n'était pas revenu depuis plusieurs minutes déjà, ça commençait à me déranger. Je me demandais ce qu'il pouvait bien faire.
Je me stoppai à la vue de Victor Zsasz.
Depuis l'écran de mon portable, un article traitant de son retour à Arkham titilla mon attention. L'article était composé de son titre, d'un début de texte mais aussi d'une photo du criminel. Et sans surprise, il avait de nouveau su m'ébranler. Jusqu'aux os. Je le dévisageai. Ses yeux globuleux me fixèrent en retour, d'un sinistre effarant.
Je cliquai sur la page.
Une seconde photographie apparut, j'ignorais la forme écrite de l'article pour me focaliser dessus : cette fois-ci Batman était dedans. Il tenait Victor Zsasz prêt de lui, menotté, il le remettait au commissaire Gordon. Les deux hommes parlaient, quant à Zsasz, il fixait la caméra. Il me fixait.
« J'ai pas trouvé d'eau fraîche. Désolé j'ai dû oublier d'en re⸺ »
Prise sur le fait, je me redressai.
« Hey. »
Jason fermait la porte derrière lui, dubitatif, il me dévisageait.
« Hey.. » répondit-il. « Qu'est-ce que tu fais ? »
« Rien. »
J'attrapai la bouteille qu'il me tendit, j'en bus une gorgée le temps qu'il se déshabille lui aussi. Ses vêtements rejoignirent les miens au sol. Jason s'était dépêché.
« Il est tard, tu devrais commencer à dormir. »
« Je sais, je t'attendais. » confessai-je.
Il s'assit, étendit son bras dans ma direction et me poussa contre son torse. Le temps de s'allonger confortablement, il m'avait volé ma bouteille et l'avait laissée à choir sur sa table de nuit. Il ne regardait pas exactement où elle atterrissait, il avait juste voulu s'en débarrasser le plus vite possible.
Jason s'assura que nous étions bien couvert, il me pressa contre lui et posa ses lèvres contre les miennes. Il me vola un baiser.
« Repose toi. »
« J'y vais.. » chuchotai-je.
Nos jambes se rejoignaient, les siennes étaient chaudes, j'en profitais pour me coller à lui. Il était chaud des pieds à la tête.
J'étais allongée contre son flanc de mon ventre, ma joue plaquée sur son torse, quant à Jason il avait un bras autour de ma taille et sa main sur ma joue. Il la caressait. Du dos de ses doigts, il me frôlait, puis s'amusait avec les mèches rebelles de mes cheveux. Notre enlace était si étroite que la seule chose que je pouvais respirer était son odeur. Tout ce que je sentais était sa peau contre la mienne. J'étais solidement accrochée à lui, et lui me maintenait fermement en place. C'était habituel pour nous. Jason et moi dormions toujours collés, même si nous venions à nous séparer durant la nuit, ça nous était indispensable de nous endormir en nous touchant. Je ne pouvais pas me reposer sans le savoir proche de moi..
« Eh, t'es sûre que ça va..? »
« Mhh.. »
Jason me frottait le dos de sa main.
« Merci, Jason. » je murmurai.
Il resta muet un instant. J'entendis sa respiration se stopper.
« Pourquoi ? »
« Je sais pas. Merci d'être là. »
Mon portable était depuis longtemps oublié, caché sous mon oreiller, ma peluche pressée contre ma poitrine, j'avais fermé mes yeux.
J'étais bien là, je ne désirais rien de plus. J'en oubliais tout, même mes pires cauchemars.
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J'ai terminé La végétarienne de Han Kang, et waouw.
⭐⭐⭐⭐⭐
Une femme décide un jour d'arrêter de manger des produits d'origine animale, suite à un rêve. Sa famille se dresse contre elle.
C'est cette révolution personnelle vue depuis trois personnes de son entourage. D'abord son mari, dans la première partie, qui passe de la colère à l'inquiétude, à l'incompréhension et à l'abandon. Puis son beau-frère dans la deuxième partie, subjugué, qui tente de la comprendre et l'intègrera dans son art pornographique. Puis sa sœur dans la troisième partie, l'aînée dévouée qui ne fait pas de vague.
On n'a jamais vraiment le point de vue de la principale intéressée parce qu'on n'est pas censés savoir mieux que les autres ce qu'il se passe dans sa tête. On assiste comme chacun à sa disparition, à son entêtement, car les choses vont plus loin qu'un simple changement alimentaire, elle veut se transformer en plante, profiter de la photosynthèse, se fondre dans la pluie, revenir à la terre. On assiste à ça, à la chronologie d'une certaine folie, mais où commence vraiment la folie ?
Et hop, trentième livre, j'ai réussi mon objectif, la liste est à retrouver en billet épinglé.
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