#-Tu marches lentement
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L'institutrice est exaspéré par l'attitude de Toto: -Tu marches lentement, tu travaille lentement, tu apprends lentement... Y a-t-il quelque chose que tu fasse vite ? -Oh oui! Je me fatigue très vite!
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il s'excave lentement dans l'aire obscure, juteux et mûr. lorsqu'il s'ouvre et se mure et se rouvre, il dure. si bien que descendent les doigts danseurs. glissent, s'immiscent sous le vêtement, gardien floué, plié au délice; transpercent, se prennent pour la lance, s'immergent et se noient.
gorgé moelleux, il se découvre. dedans, dehors, de plaisir en soupir. saveurs pêchées. péché au miel coule à flots, l'eau folle, et dure.
senteur d'encens insensée. essence d'un corps que l'on sonde, transcende, livré en offrande aux dieux de la chair. chère m'est ta lance, s'enfonce au creux du rêve et dure.
sonne le glas de la marche de l'essaim des rives charnues au sommet du crane. ancre de ton navire dans mon encre, larguée couche des vers à rimes croisées. refrains effrénés de versets déversés dans le drap liquide où je coule si tu dures.
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Cette douleur en moi ne fait que croître laissant un désert rempli de regrets derrière moi.
Et cette colère ne se tari jamais, chaque crise est une nouvelle façon pour moi de s'oublier.
Et tu es mon unique sauveur.
Ce monde rempli d'atrocité.
Ces dimanches pluvieux.
Cette faim en moi.
Mon sourire fantôme.
Tu es le portail entre deux mondes qui me permet de respirer et m'échapper dans une autre réalité.
Je cours, essoufflée puis marche lentement, pas à pas, épuisée mais l'horizon ne change jamais.
Et tu es le gardien de mon cœur.
Cette fatigue interminable.
Ces journées vides.
Ce verre toujours rempli.
Mon âme errante.
#tw depressing thoughts#free verse#texte libre#texte français#texte#poème français#amour#tristesse#poésie#littérature
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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Comment Faire une Mayonnaise au Batteur ? Le Guide Complet pour une Sauce Inratable !
Qui n’aime pas une mayonnaise maison, fraîche, crémeuse et savoureuse ? Si tu cherches une méthode rapide et efficace pour réussir ta mayonnaise, la préparation au batteur est faite pour toi ! Dans cet article, tu vas découvrir comment faire une mayonnaise au batteur, quels sont les ingrédients nécessaires, le temps de préparation et des astuces pour obtenir une sauce parfaite à tous les coups.
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Pourquoi Faire sa Mayonnaise Maison au Batteur ?
La mayonnaise est une des sauces les plus appréciées en cuisine, et la faire maison garantit un goût authentique et des ingrédients naturels. Utiliser un batteur permet de stabiliser l’émulsion, rendant la préparation plus rapide et presque impossible à rater. C’est idéal si tu veux gagner du temps et éviter la fatigue du fouet manuel.
Les Ingrédients Nécessaires pour une Mayonnaise au Batteur
Avant de te lancer, assure-toi d’avoir les ingrédients suivants sous la main :
1 jaune d’œuf (à température ambiante, c’est crucial pour l’émulsion)
1 cuillère à café de moutarde (idéalement forte, pour une meilleure tenue)
250 ml d’huile neutre (tournesol ou colza, pour éviter de masquer le goût de la mayonnaise)
1 cuillère à soupe de vinaigre ou de jus de citron (pour relever le goût et stabiliser l’émulsion)
Sel et poivre à ton goût
Temps de préparation : 5 minutes environ.
Comment Faire une Mayonnaise au Batteur en 4 Étapes
Étape 1 : Prépare les ingrédients Commence par rassembler tous les ingrédients. C’est important que le jaune d’œuf et l’huile soient à température ambiante. Astuce : Si ton œuf est trop froid, laisse-le quelques minutes dans de l’eau tiède pour qu’il atteigne la bonne température.
Étape 2 : Mélange le jaune d'œuf et la moutarde Dans un bol, place le jaune d’œuf et la moutarde. Mets ton batteur en marche à vitesse moyenne, et mélange pendant quelques secondes jusqu’à obtenir une base homogène. Cela va permettre à l’émulsion de mieux prendre avec l’huile.
Étape 3 : Incorpore l’huile doucement Là, tout est dans la patience ! Verse l’huile très lentement en filet, tout en continuant de battre. Au fur et à mesure que tu ajoutes de l’huile, la mayonnaise va commencer à épaissir. C’est le moment où la magie opère, grâce à l’émulsion ! Continue à verser l’huile progressivement, sans te presser.
Étape 4 : Ajoute le vinaigre, le sel et le poivre Une fois que l’huile est bien incorporée et que la mayonnaise a une bonne consistance, ajoute une cuillère à soupe de vinaigre ou de jus de citron. Assaisonne avec du sel et du poivre selon ton goût, et donne un dernier coup de batteur pour homogénéiser le tout.
Et voilà, ta mayonnaise maison est prête ! Facile, non ?
Astuces pour Réussir Parfaitement ta Mayonnaise au Batteur
Pour une mayonnaise vraiment parfaite, voici quelques astuces supplémentaires qui feront toute la différence :
Varie les huiles : Si tu veux ajouter une touche de caractère, remplace une partie de l’huile neutre par de l’huile d’olive ou de l’huile de sésame. Cependant, évite d’en mettre trop, car cela peut rendre la mayonnaise trop forte en goût.
Contrôle la température : L’émulsion fonctionne mieux avec des ingrédients à température ambiante. Évite les œufs ou l’huile trop froids pour éviter que la mayonnaise ne se sépare.
Si la mayonnaise est trop épaisse : Ajoute une cuillère à café d’eau tiède en continuant de battre, cela détendra un peu la texture sans altérer la consistance.
Si la mayonnaise tourne : Pas de panique ! Tu peux la rattraper en prenant un autre jaune d’œuf dans un bol propre. Bat avec le batteur et incorpore doucement ta mayonnaise ratée. Elle devrait reprendre de la consistance.
Foire aux Questions (FAQ) sur la Mayonnaise au Batteur
1. Puis-je conserver la mayonnaise maison ? Oui, mais pas trop longtemps ! Place-la dans un récipient hermétique au réfrigérateur, et consomme-la dans les 24 heures pour garantir fraîcheur et saveur.
2. Pourquoi ma mayonnaise est-elle trop liquide ? Cela peut être dû à une huile versée trop rapidement ou à des ingrédients trop froids. La prochaine fois, assure-toi de verser l’huile en filet et de bien réchauffer tes ingrédients à température ambiante.
3. Puis-je ajouter des épices dans ma mayonnaise ? Absolument ! Ajoute de l’ail écrasé, du paprika, ou même des herbes fraîches comme du basilic pour personnaliser ta mayonnaise selon tes goûts.
Conclusion : Faire une Mayonnaise Maison au Batteur, Rapide et Inratable
Avec ce guide complet, tu sais maintenant comment faire une mayonnaise au batteur en seulement 5 minutes. Cette méthode est idéale pour obtenir une sauce onctueuse et homogène sans effort. Alors, finis les sauces industrielles ! Fais confiance à ton batteur et régale-toi avec une mayonnaise maison à la fois savoureuse et naturelle. Si tu souhaite en savoir plus nous avons un site internet dédiée aux idées de recettes sucrées et salées !
Prêt(e) à relever le défi ?
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Le théâtre se vide. Le spectacle est fini. Dans l'escalier monumental les robes du soir frôlent les marches. Un silence se fait quand tu apparais. Descendant lentement, d'un pas léger comme une élégance, tu t'avances vers ta voiture. Juste avant de monter, tu tournes ton regard vers le theatre que tu quittes. Nos regards se croisent. Pur instant !... Bonne soirée chers amis
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Pourquoi c'est mieux quand c'est bien ?
Bonjour mes petits pingouins.
Parlons séries et réalisation. J'entrerais dans les détails quand je parlerais de One piece mais pour faire simple nous avons maintenant des séries qui coutent des centaines de millions et qui pourtant on l'air d'être tournées dans des garages. Il y a des raisons à ça et j'en parlerais, mais en plus du côté cheap de la production on constate egalement une platitude totale de la mise en scène.
Or, on peut vous raconter quelque chose sans le moindre dialogue, uniquement avec le cadrage, la mise en scène et la musique.
Exemple :
Le roi Viserys entre dans la salle du trône. Il est malade et l'intendance est assurée par sa femme et son beau père. Raenyra va perdre un semblant de jugement où personne n'est dupe, tout le monde étant très content de la mettre dans le caca.
Et la contre tout attente le roi débarque.
Le roi descend les marches, passe devant tout le monde et monte sur le trone pendant que des servants vont chercher des serpillières parce que littéralement tout le monde s'est pissé dessus.
C'est une scène qui joue sur les contrastes. Au niveau du jeu des acteurs le roi se laisse tomber sur sa cane à chaque pas puis donne l'impression de se tirer pour avancer. Il souffle comme un bœuf et il est quasiment courbé à 90°. Pourtant tout le monde le regarde terrifié, l'entendant murmurer "si tu bouges je vais te defoncer la gueule tellement fort que même Panzani voudra pas de tes restes pour faire des lasagnes !".
Ce sentiment de puissance qui irradie du personnage alors que son corps est très faible est appuyé par la musique, des violons qui bouclent toujours sur la même mélodies mais qui montent dans les aiguës à chaque nouvelle itérations.
Niveau dialogue c'est pareil, contraste entre le papi qui avance et la longue litanie de ses titres qui est prononcé bieeeeeeen lentement et avec une pose de 4h entre chaque titre. Le mec pèse et si tu respire c'est parce qu'il le souhaite.
Niveau cadrage enfin même asymétrie, on alterne deux type de plans : soit des plan à hauteur du visage du roi, donc les têtes de tout les autres sont dans la partie supérieur de l'écran voir carrément pas visible (image 2,4,5) soit des plans où on domine la foule MAIS toujours en étant avec le roi au centre et en bien visible car ce que l'image dit c'est que c'est lui qui domine malgré tout.
Et puis des plans bien large encore une fois pour appuyer le décalage entre la faiblesse du roi et la distance qu'il parcours, etc etc. Oui parce que la j'ai mis 5 plan mais en fait il y en a bien 15 hein, juste pour un papi qui marche.
Bref, une mise en scène qui est signifiante, qui raconte des trucs, c'est juste mieux que le sexe ou bien ?
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Second contact
Naruto - Lee & Gaara (almost shippy if you squint) Prompt: Hug ask game, Câlin Réconfortant (comforting hug) Takes place after the Lee&Gaara vs Kimimaro fight Content warnings: Gaara's general personality and trauma?
[in French]
Quand ils arrivent devant les portes de Konoha, la tête de Lee a roulé contre l'épaule de Gaara. Il titube plus qu'il ne marche, mais son bras reste ferme. Sa respiration est lente, bruyante, et son souffle brûle la peau presque à nu de Gaara.
"Lee. Nous sommes arrivés."
Lee redresse brusquement la tête, et ses cheveux tracent une ligne de frissons contre l'armure fine comme du papier sur la joue de Gaara.
"Ah !" Il penche la tête, se contorsionne pour… observer l'état de son corps ? "J'ai rouvert deux soutures, Tsunade-sama va être fâchée…"
Gaara cligne des yeux. Tsunade - la nouvelle Hokage, d'après les explications de Temari. Une kunoichi célèbre pour ses exploits pendant la guerre. Gaara avait l'impression que Konoha traitait ses ninja comme de petites… choses…. précieuses ? Mais le Hokage précédent avait fait un discours sur la violence de l'examen (comme si Konoha, grand vainqueur de la dernière guerre, pouvait comprendre la violence de ses guerres par proxy). Peut-être que le chef du village se charge de distribuer les punitions aux soldats qui n'obéissent pas assez aux ordres ?
Lee a dit qu'il n'en voulait pas aux autres pour… pour… Mais il en veut sûrement à Gaara. Pour.
Il a laissé Gaara l'aider, laissé Gaara l'accompagner, laissé Gaara le porter. (Laissé Gaara le toucher. Il devrait pourtant savoir, connaître chaque raison de rester loin, loin d'un monstre comme…)
Lee a désobéi à la nouvelle Hokage. Elle lui avait donné des ordres spécifiques, et elle sera furieuse de son manque de contrôle. Dans son état, quelles sont les chances de Lee de survivre à un chuunin missionné pour l'assassiner ? Un jounin ? Un anbu ?
Quelque chose gronde entre les côtes de Gaara. (Lee l'a laissé le toucher. Lee, un être humain, une personne en chair et en os, qui lui a fait face et l'a blessé le premier, qui a échappé au sable de mè…. de Shuukaku, s'est reposé contre son flanc, agrippé à son épaule. Et l'a touché, sans frémir. Pendant deux heures.)
La voix de Temari résonne à ses oreilles. Il ne doit pas attaquer Konoha. Ne doit surtout, surtout pas nuire à la diplomatie entre son village et le leur. C'est sa grande sœur qui le lui demande.
Gaara cligne des yeux. Sa vue est étrangement trouble, tout à coup. (Lee l'a laissé le toucher.)
Il pousse lentement Lee sur ses jambes, l'aide à se tenir droit. Temari ne lui a pas demandé de ne pas aider Lee à garder l'air puissant et dangereux.
Il laisse le bras de Lee autour de ses épaules pendant quelques secondes de plus, et pose sa main libre quelque part (clavicule, un pouls qui palpite dangereusement vite sous ses doigts) sur du spandex vert. Lee le regarde avec une mimique confuse.
Gaara force ses paupières à rester ouvertes, laisse le sable absorber l'humidité qui obstrue sa perception.
"Si la Hokage a investi les ressources pour ta guérison, tu as de la valeur pour le village. Dans la situation actuelle, elle n'aura pas de jounin ou d'anbu à envoyer te trouver. Sois vigilant. Tu étais plus fort quand tu m'as combattu."
Cette fois, c'est Lee qui cligne des yeux. Il ressemble à un chameau, placide et inconscient. Kankurou s'est fait mordre les doigt par un chameau, un jour où il s'intéressait plus à sa conversation avec une camarade de l'école des marionnettes qu'à l'animal qu'il était censé harnacher. Gaara observe Lee, et se demande s'il aura suffisamment d'instinct de survie pour mordre le compatriote que la Hokage lui enverra.
Lee fronce les sourcils. Puis il sourit.
Son bras appuie sur l'épaule de Gaara, et le peu de sable qui lui reste suffit tout juste à l'empêcher de basculer vers l'avant. Il se heurte quand même au torse de Lee, qui a fait un pas pour se coller à lui, passer un bras autour de son corps, la main vers sa colonne vertébrale…
"Merci Gaara-kun."
Gaara s'immobilise, pétrifié, certain, pendant une seconde, que le sable est en train de former un cercueil autour de lui-même.
"Ne t'inquiète pas, je vais courir jusqu'à l’hôpital et suivre toutes les recommendations des infirmières ! Et je n'abandonnerai pas mon entraînement pendant ma convalescence !"
Lee se détache de lui, et Gaara prend une longue inspiration. Il regarde les portes s'ouvrir, les gardes l'observer avec (répulsion terreur dégoût) méfiance, et Lee trotter à l'intérieur, en ne trébuchant qu'une fois.
Les portes se referment. La coquille qui comprime sa poitrine se relâche, lentement, centimètre par centimètre.
Quand les portes se rouvrent pour laisser sortir Kankuro, il se laisse appeler, entraîner à l'intérieur, et ignore les regards inquiets de son frère. Il n'est pas blessé. Juste vidé de la majeure partie de ses réserves. (La deuxième partie est transmise par les signaux que Baki-sensei leur avait fait apprendre pour leur… mission précédente. Père n'est plus là pour commanditer, mais Konoha a une nouvelle Hokage, et elle est déjà mécontente d'un de ses propres ex-candidats à l'examen.)
Il remarque à peine les regards hostiles des villageois. Quand il bouge, il sent le fantôme de Lee contre son thorax, son épaule et le creux de ses reins.
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Éclosion de l’aube orientée vers l’évidence Tu prends forme sans méfiance plus belle dans l’immense été Je marche au bord des mots le silence mûrit lentement où fuse le bleu des lisières La terre est transparente les racines sont en fête Les yeux ouverts de l’innocence inventent mes regards Mes mains effleurent leur parole au parcours de tes épaules Le rêve éveillé du corps resserre son partage de lumières
// Fernand Verhesen,
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Le vortex
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 13 août
Thème : tourbillons/la lumière sous la porte
. .
Le mage récite l’incantation, lentement, avec le soin extrême que sa profession réserve aux mots de pouvoir. Et ça marche. Un tourbillon commence à se former devant lui, d’un bleu lumineux qui semble tout sauf naturel, et qui s’agrandit à chaque mot – rapidement rejoint par un autre tourbillon, à l’intérieur, tournant en sens contraire, d’une lumière plus verte. Viennent ensuite deux tourbillons perpendiculaires aux deux premiers et de couleurs différentes, donnant une forme de sphère au sort, puis d’autres, de plus en plus, dans tous les sens, de toutes les couleurs, qui s’entourent et s’entremêlent sans jamais se couper la route. Le spectacle est à la fois à couper le souffle et à donner mal au coeur. Ça tangue fort, mais sans bouger.
Pendant que le paladin se détourne pour vomir son déjeuner – la barbare se moque de lui, évidemment – le mage termine son incantation. Reprennant sa voix normale, il dit d’un ton beaucoup trop joyeux :
« Parfait ! Il a l’air stable, on peut y aller !
— Attend, demande la barde qui le connaît bien. Comment ça, il y a « l’air » stable ? Il est stable ou il est pas stable ?
— Il est stable, ne t’en fais pas.
— Tu es sûr ? Comment tu peux voir ça ?
— Ecoute, c’est comme quand tu vois de la lumière sous la porte et que tu en déduis que de l’autre coté de la porte, la pièce est éclairée. Les tourbillons tourbillonnent impeccablement, donc il est forcément stable. Sinon ils se rentreraient dedans.
— Mais tu ne veux pas le tester d’abord ? On pourrait invoquer un petit animal et voir ce que ça donne.
— On n’a pas le temps ! Ce vortex ne va pas rester ouvert mille ans, et j’ai mis des plombes pour mettre la main sur cette formule ! Allez, viens !
La barde regarde rapidement le reste de l’équipe. Ils sont prêts, leur équipement à la main, et ne se posent pas plus de questions que ça.
— Bon, ok, ok…
Le mage lui fait un grand sourire de victoire, aussi elle ajoute :
— Mais tu passes en premier. »
.
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#30jourspourécrire#30 jours pour écrire#13 août#tourbillons#la lumière sous la porte#enfin à jour !#pour combien de temps on ne sait pas mais c’est déjà pas mal#l’ambiance fait très jeu de role#pas D&D parce que je n’avais pas envie de faire des recherches pour trouver un sort qui fasse des tourbillons#oui je sais que des tourbillons en sens contraire ça se croise forcément mais là non parce que c’est magique#oui c’est rare que la barde soit la voix de la raison dans un groupe mais pourquoi pas ?#après où vont-ils ? Pourquoi ? Est-ce que le MJ est en train de sourire comme un sadique ? Je n’en sais rien#mais on n’est pas à l’abri d’une réussite critique#ou pas#french#french writer#écriture
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FrenchMAIrd 2023
Jour 2: Vacances
Les maths, les statistiques, Richard en connaissait un sacré rayon. Pas étonnant alors, qu’une certaine information qu’il avait lue par hasard plus tôt dans la semaine lui trottait en tête.
“Un couple sur dix se sépare après leurs premières vacances ensemble.”
Rien à voir donc avec les cents pas qu’il faisait dans la chambre, attendant Michel avec leur valise ouverte sur le lit. D’ailleurs comment ce dernier arrivait-il à être en retard alors qu’ils venaient du même endroit et terminaient à la même heure ? Et encore, la même heure, ça c’était la théorie. Dans les faits, son compagnon s’accordait toujours ce qu’il appelait “le quart d’heure de politesse” (bien que son avance soit plus proche de la demi-heure, minimum, et que Richard lui ait déjà expliqué que ce n’était pas ce en quoi consistait la notion de quart d’heure de politesse).
En marchant, Richard passa en revue tous ses préparatifs. Ce voyage serait parfait, il s’en assurerait lui-même. Ainsi, aucune chance que leur couple ne fasse naufrage ! Il avait déjà acheté les billets, il avait gardé celui de Michel pour éviter toute perte inopinée, il s’était mis à l’avance dans sa paperasse, il avait organisé la valise par ordre alphabétique, bref, tout était sous contrôle !
Richard était en train de revérifier nerveusement son côté de la valise, ses polos et chemises repassés et pliés, et les quelques dossiers rangés soigneusement entre eux, quand il entendit Michel débarquer enfin. Pas qu’il en ait douté, bien sûr.
- Eh bah, tu en as pris du temps ! s’exclama-t-il en se tournant vers lui. Qu’est-ce que tu-
Il s’interrompit. Michel était en train de rentrer dans la chambre en marche arrière… ?
- Chaud devant !
Il se retourna alors, avant de poser un immense ficus en pot sur le sol, fier comme un coq. Puis, sous le regard interrogateur de Richard, qui visiblement ne comprenait rien à rien, il sentit qu’il avait besoin de s’expliquer.
- Alors oui, je suis en retard, mais parce que t’imagines pas la galère que ça a été pour venir ! Non mais franchement, déjà, c’est lourd ce truc, et en plus il y a vraiment zéro place dans le métro quoi ! Et les gens, ils arrêtaient pas de mal me regarder, je suis sûr qu’ils étaient juste trop jaloux que j’aie une plante aussi stylée.
Pendant que Michel continuait sur sa lancée, Richard ne pouvait que dévisager la malheureuse plante, visiblement un peu secouée du voyage. Quand son compagnon eut fini le compte-rendu de son périple, Richard ne put que demander:
- Mais c’est quoi, ça ?
Michel fronça les sourcils, un peu vexé. Apparemment, ses efforts étaient toujours aussi peu appréciés.
- Bah, c’est Olivier !
- Olivier…?
- Bah oui, lui c’est Olivier ! répéta Michel en désignant la plante d’un geste de la main.
- Mais c’est un ficus, non ?
- Oui. Et il s’appelle Olivier, expliqua lentement Michel comme si c’était l’évidence même.
- Mais pourquoi il s’appelle Olivier ?
- Je me suis dit que ça serait plus sympa qu’il ait un petit nom, je veux dire, il est dans mon bureau toute la journée, plus que moi, c’est presque un collègue !
- Certes, mais pourquoi spécifiquement “Olivier” ?
- T’as quoi contre les Olivier ? C’est un prénom super répandu tu sais, c’est pas très gentil d’être dénigrant comme ça.
- Mais c’est- Bon tu sais quoi, laisse tomber. On a une valise à terminer.
- Non mais tu reconnais que c’est quand même pas super sympa envers les Olivier, ce que tu as dit ?
Richard soupira.
- Oui. Aller, valise. On a un avion à prendre.
À son grand étonnement, Michel acquiesça sans faire d’histoires. Il déposa l’énorme sac de sport qu’il avait amené, et en sortit un amas de vêtements, qu’il alla immédiatement “ranger” dans la valise. Richard tiqua en voyant la masse informe repousser les rangées propres qu’il avait constituées, mais il ne dit rien. L’avion était dans deux heures, ils ne pouvaient pas se permettre de traîner. Et puis, il était déjà content que les affaires que Michel avait amenées étaient plutôt raisonna-
- Michel, qu’est-ce que tu fais avec la plante ?
- Tu veux dire avec Olivier ? le rectifia-t-il avec le pot en main et un sourire en coin.
- Qu’est-ce que tu fais avec Olivier ? se corrigea Richard de mauvaise grâce.
- Bah je l’emmène avec nous. Pourquoi tu crois que je me suis amusé à traîner dans le métro ?
Richard ne put que rester silencieux quelques instants devant cet argument implacable. Puis, il souffla d’un air confus:
- Mais ça ne va jamais rentrer là-dedans…
- Je peux le plier un peu, il est souple !
- Non mais regarde, si tu veux le faire rentrer là dedans, il faudrait au moins couper son tronc en deux ! Et puis en plus ce serait beaucoup trop lourd, on a un poids limité tu sais.
- Oh l’hypocrite ! Si c’est le poids qui t’inquiète, pourquoi tu as pris autant de dossiers alors, hein ?
Richard sentit le bout de ses oreilles rosir.
-C'est juste un peu de travail, je ne peux pas abandonner Constance pour une semaine.
-Mais t'avais pas dit que tu avais déjà plusieurs semaines d'avance dans la paperasse ?
-Si, si, mais-
Son téléphone sonna, l’interrompant. Sauvé par le gong. Il l’ôta de sa poche puis ouvrit le clapet de sa coque.
- Ah, c’est Constance ! Tu vois, elle a bien besoin de moi !
Il prit son grand sourire corporate, puis décrocha.
- Rebonjour Constance, qu’y a-t-il ?
- Oui, Richard, vous avez oublié vos tickets d’avion sur mon bureau, entre deux dossiers. Je vous les dépose sur le vôtre ?
Richard se sentit alors pâlir. La valise n’était pas prête, leur avion était dans deux heures; avec l’aller-retour au boulot qui venait de s’ajouter, ils allaient rater le départ à coup sûr !
- Euh, est-ce que vous pourriez plutôt les mettre près de l’entrée ? Si ça ne vous dérange pas, bien sûr. Comme ça, je les prend au plus vite, voyez-vous, l’avion ne va pas tarder, et-
- Comme vous voulez, soupira Constance. Mais vous savez que votre avion est demain, n’est-ce pas ?
Le sourire de Richard se figea alors d’un coup.
- Pardon ?
- C’est ce qui est noté sur vos tickets en tout cas, reprit-elle. Mais je peux les déposer à l’entrée si vous préférez.
- … L’entrée, c’est nickel. Merci Constance !
Et il raccrocha brusquement, avant de relever les yeux vers Michel.
- Tu savais ?
Ce dernier, qui était en train de mesurer la valise puis la plante tour à tour avec ses mains, acquiesça sans le regarder, occupé qu’il était.
- Mais pourquoi tu m’as rien dit !
- Ah si, je te l’ai dit, répondit Michel en haussant les épaules. Mais t’avais pas l’air de réagir, alors j’ai cru que tout ton rush, là, c’était fait exprès, donc j’ai pas insisté. Et puis c’était un peu mignon de te voir te couper les cheveux en quatre pour être sûr que notre voyage se passe bien.
Richard rougit soudainement. Une bouffée de chaleur, sans doute.
- Bon, euh, je vais chercher les tickets quand même alors, hein. À tout de suite.
Et il sortit dans demander son reste, tandis que Michel déposait avec fierté Olivier dans la valise. Il dépassait à peine, seulement quelques dizaines de centimètres ! Et puis, si la sécurité rouspétait, il le prendrait en main dans la cabine, tout simplement. Après tout, il y a bien des gens qui prennent des chats ou des bébés, là-dedans.
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Bertrand Belin - Lentement ft. Barbara Carlotti (2019)
Lyrics :
Clenche, cou, couteau, bijou Bouteille, sous, bibelot de Lourdes Marée haute, arithmétique Noël, père Noël, tabac, obus Un passant qui pue, la nuit
Cette fois derrière le stade où tu as fait ta danse d'Indien pour lui Pour qu'il pleuve sur lui
Notre-Dame en feu qui rougeoie dans la nuit, la vache Le poing d'un mec saoul écrasé sur une bouche Carton, citron, étron, pinçon Cotton, dindon, boulon, gazon Avion, majesté, vitesse du son
Cette fois derrière le stade où tu as fait ta danse d'Indien pour lui Pour qu'il pleuve sur lui
Tout s'efface lentement Tout lentement Tout finit comme un os Blanc comme un os Le temps est si doux
Grêle, toit, bruit, Barbara La foutue manie qu'il a de traîner son passé d'art Kadhafi campant dans les jardins de l'Élysée, moi Dégustant mon sorbet cassis devant la télé Nu, clope, rideaux, paradis
Cette fois derrière le stade où tu as fait ta danse d'Indien pour lui Ça cueillait des mains
Le sexe pointu du chien des voisins qui nous faisait machin L'arrivée magique des kiwis Le mariage inattendu de Romola de Pulszky Avec Nijinski
Le journal local, le journal familial Le savon doux, tous tes commentaires hilarants sur la terre qui tourne Entre taf et tout
Tout s'efface lentement Tout lentement Tout finit comme un os Blanc comme un os
Tout s'efface lentement Tout lentement Donne-moi ta main Allons, descendons sentir ce jasmin En bas des marches Le temps est si doux
Tout s'efface lentement Tout lentement Tout finit comme un os Blanc comme un os
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SCREAM - Billy Loomis X Reader. [PART 2]
Maddie est appuyée contre son sommier en bois clair, un livre entre ses petites mains alors que ses yeux parcours lentement les lignes. Une légère musique flotte dans l'espace de sa chambre alors qu'elle profite du calme ambiant pour faire ce qu'elle aime le plus au monde; lire dans le plus grand des calmes, pouvoir s'échapper de sa vie le temps d'un instant et vivre la vie d'une autre personne.
Cet havre de paix ne dure pas bien longtemps lorsqu'elle entend son frère jumeau accompagné de son meilleur ami monté les marches de l'escaliers de la maison quatre par quatre, très certainement. Elle lève la tête de son livre pour regarder le couloir , voyant passer Mawen à vitesse grand V très rapidement suivi de Stu qui semblait le pourchasser pour quelque chose -de probablement stupide- pense-t-elle. Alors qu'elle allait retournée son attention sur son roman une autre silhouette entre dans son champs de vision. Le nouvel ami de Stu, elle n'a jamais su son nom. Après tout elle le fuyait dès qu'elle le pouvait, mal à l'aise dès qu'il est autour d'elle. Mais cette fois-ci c'est différent, elle est chez elle, l'un des seuls lieux dans lesquels elle peut se permettre d'être elle-même et où elle ne butte sur chaque mots qu'elle veut prononcer.
Il s'arrête au pas de la porte de sa chambre, tournant lentement son regard vers elle avant de lui adresser un léger mouvement de main en guise de salutation. D'abords elle lui sourit, lui rendant son signe de main avant de voir un peu de sang séché sur son visage. Elle perd alors son sourire, son imagination travaillant à créer de nombreux scénarios sur le comment ce jeune homme a bien pu se blesser.
C'est un bruit de verre cassé qui la ramené à la réalité. Elle se lève directement dans son lit et dépasse le châtain alors qu'elle marche rapidement en direction de la salle de bain.
-Mawen ! Stu !
Les deux garçons se figent instantanément lorsqu'ils entendent la voix ferme mais inquiète de Maddie. Cette dernière arrive rapidement dans la salle de bain, Billy juste derrière elle, fronçant les sourcils quant au bouquant qu'on fait ses deux amis. Deux verre cassés, cela aurait pu être pire, ils auraient pu briser le miroir.
-Sortez d'ici immédiatement !
Les deux détalent comme des lapins, bousculant Billy au passage alors qu'ils se rejettent la faute l'un sur l'autre en se hurlant dessus. Maddie les observe partir, dépitée par leur comportement, avant de se baisser et de ramasser les morceaux de verre à la main. Billy se baisse à sn tour et commence à l'aider avant que ses yeux ne s'arrête sur un morceau de verre plus imposant que les autres. Ses doigts l'attrape lentement, ses yeux ne le quittant pas d'une seconde alors qu'une tension gênante s'installe dans le petit espace. Maddie, sentant cette nouvelle atmosphère, lève discrètement les yeux en sa direction, l'observant dissocier alors que toute sa concentration est tournée vers ce verre coupant. Elle l'observe silencieusement le serrer plus fort dans sa main et par un élan de courage mais surtout de peur elle le lui arrache de la main, le coupant au passage. Les yeux sombres du garçon se redresse directement sur elle mais elle n'en démord pas, fronçant les sourcils, s'apprêtant à le gronder comme elle le fait avec son frère et Stu.
-Non mais ça va pas, tu pourrais te blesser ! Sort d'ici toi aussi et attend moi dans le salon. Maintenant !
Il ne sait pas pourquoi mais quelque chose s'est coupé en lui, il n'était pas en colère ni même frustré que cette fille, une sombre inconnue, ose lui parler de la sorte. Parce qu'il y a quelque chose de chaleureux dans ses yeux, une forme d'inquiétude que jamais personne ne lui a porté avant. Un voile d'instinct maternelle, c'est cela qu'il trouve dans ses yeux gris, une protection féminine qu'il n'a jamais pu connaître à cause de cette satanée Sydney Prescott.
Billy se met sur ses jambes et sort dans la salle de bain. Maddie l'observe de sa position accroupie au sol jusqu'à ce qu'elle le remarque descendre les escaliers. Elle lève rapidement les yeux au ciel en soupirant. S'occuper constamment de Mawen est déjà fatiguant mais voilà qu'au lieu d'avoir un seul frère qu'elle doit surveiller, elle a l'impression d'en avoir maintenant trois. Heureusement que Javen est à présent mature et qu'il sait s'occuper de lui même.
Après avoir nettoyer les bêtises des deux affreux elle fait un détour par sa chambre pour éteindre la musique avant de descendre les escaliers. Elle le remarque alors appuyer contre le dossier du canapé, observant silencieusement sa main saignante. Lorsqu'il l'entend s'approcher, il relève son beau visage en sa direction, observant se petite forme fouiller un placard dans la cuisine avant de revenir avec une trousse de secours blanche.
-A nous deux. Vient ici.
Il s'exécute avec un hochement de tête, s'asseyant sur une chaise à la table à manger. Maddie lui prend sa main entre les sienne et l'ouvre complètement, observant la plaie qu'elle lui a causé.
-Tu dissocie souvent comme ça ?
Il cligne des yeux plusieurs fois, son silence alerte Maddie qui le regarde pour la première fois dans les yeux. Les deux restent le souffle coupé quelques secondes avant que la jeune femme ne se reprenne, les joues rougissantes alors qu'elle se concentre de nouveau sur la plaie, appliquant de l'alcool. Billy siffle, essayant de retirer sa main mais Maddie le retient contre elle avec un premier regard d'avertissement. Puis elle sourit, amusée de sa petite réaction à la douleur.
-Un gros bébé, comme Mawen et Stu. Je commence à comprendre pourquoi vous êtes tous les trois aussi inséparable. déclare-t-elle avec un brin d'humour dans sa voix.
-Je ne dissocie pas souvent, je crois ne jamais l'avoir fait avant.
Maddie acquiesce lentement, lui lançant un regard compréhensif avant de poser des compresses sur la blessure.
-Je le fais souvent pour ma part. C'est une étrange sensation, n'est-ce pas ?
Billy l'observe sourire gentiment alors qu'elle reste concentré à bander sa main à présent. Il s'humifie les lèvres, ses yeux n'arrivant pas à quitté son visage.
-Je m'appelle Billy.
Maddie relève instantanément la tête, c'est vrai, elle ne connaissait toujours pas son prénom. Elle se senti rougir alors qu'un sourire gênée prend place sur ses lèvres pulpeuses.
-Fait plus attention à toi la prochaine fois Billy.
-Tu seras là pour me soigner. N'est-ce pas, Maddie ?
Il penche la tête sur le côté alors que Maddie plisse les yeux en le regardant. Leur moment est coupé par Stu et Mawen arrivant comme deux enfants prêt à se faire gronder par leur mère. C'est d'ailleurs ce qui va leur arriver. Maddie les remarque directement entrer dans la pièce, ses sourcils se froncent instantanément alors que ses poings viennent se déposer sur ses hanches.
-On est désolé pour les verres Mad. commence Stu mais Maddie lève la main en l'air, le faisant taire.
-Billy s'est blessé à cause de vos bêtises, présentez vos excuses.
Les deux adolescents regardent Billy d'un même mouvement de tête avant de se regarder l'un l'autre. Maddie n'attend pas, arrivant près d'eux, elle leur attrape le lobe de l'oreille et les oblige à les suivre. Les deux garçons se plaignent de la douleur aigus qu'ils ressentent en plus d'être dans une position totalement humiliante, eux plié en deux pour subvenir au besoin de la petite taille de Maddie. Ils sont maintenant devant Billy, pliés en deux en faisant la grimace.
-Présentez vos excuses.
-On est désolé mec. finit par lâcher Stu, il est aussitôt libéré.
-Mawen.
Le jeune homme se renfrogne encore plus lorsqu'il remarque le sourire amusé de Billy. De son côté Stu s'est considérablement éloigné du "petit chaton" en se tenant l'oreille de manière dramatique.
-Mon intention n'était pas de te blesser, Billy. Désolé.
Mawen est à son tour relâcher. Les deux terreurs échangent un regard avant de s'installer tranquillement sur la canapé, décidant d'un commun accord silencieux de se comporté calmement le temps que ce petit chaton sauvage ne soit plus dans les parages.
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Que préfères tu prendre en photo?
Comme ma maman, j'ai une angoisse existentielle profonde, et je suis attiré (pour ne pas dire obsédé) par les moments uniques. L'impression d'avoir suspendu dans le temps quelque chose de précieux.
J'aime beaucoup créer des images qui racontent des histoires, ou qui donnent envie d'inventer une histoire. Un peu comme si ces images étaient des moments cinématographiques.
Quand je déclenche, très souvent j'ai une couche mentale de mondes imaginaires qui se superposent à la réalité. Je vis toujours à moitié dans un rêve ou dans une fiction. Ces mondes sont surtout alimentés par les musiques que j'écoute, j'ai de longues phases d'invention, de mélanges d'idées lorsque je marche et la photographie me permet de faire un pont, même ténu, entre la réalité et cette couche mentale qui est activée en permanence.
(Tiens parlant de musique, les sons que je fais sont, eux aussi, un moyen pour moi donner forme à mes mondes intérieurs)
En termes de quantité, je photographie beaucoup ma famille, surtout que mon fils est autiste haut-fonctionnel. Reportage de longue haleine qui ne sera sans doute jamais publié, mais il est d'importance.
Ensuite il y a les paysages. Pas ces images où mamy dit "Oh que c'est beau diiis!" (imagine l'accent Wallon bien épais), mais ces paysages qui estomaquent et me laissent coi. Ce n'est pas que la nature, les paysages urbains fonctionnent aussi!
Enfin, il y a les portraits. J'ai écrit un post il n'y a pas si longtemps, qui laisse entrevoir ma façon de regarder les autres, d'analyser tout un tas de choses d'un coup d'oeil. Faire du portrait me permet de vraiment faire cela lentement et d'essayer de faire apparaître ce que je vois / ressens. C'est le genre de photographie que je fais le moins, mais que j'aimerais faire bien plus.
C'est surtout difficile de trouver des gens que cela tente de faire une session d'une heure ou deux. C'est difficile aussi parce que les résultats dépendent de ce qui se crée avec la personne que je photographie le moment même. C'est quelque chose d'imprévisible. Je suis cependant devenu relativement bon pour mettre les gens à leur aise, même des gens qui n'ont jamais posé et ne se sont jamais spécialement imaginé poser un jour.
Mais professionnellement, mon truc c'est la photographie d'évènement (concert, spectacles) et le reportage (de mariage par exemple bien que je préfère les trucs plus photojournalistiques).
Le reportage c'est une forme d'expression qui lie un peu le tout. C'est du portrait avec consentement sans que les personnes ne prêtent attention à toi. Tu bouges comme tu veux, tu captures ce que tu veux et il y a une expression possible à travers la narration à travers une série d'images.
Un truc qui me tracasse pas mal, c'est que je ne suis pas sûr que les gens qui m'entourent saisissent vraiment l'intensité de la chose qui m'habite... mais j'ai l'habitude. Ils ne comprennent pas mes besoins.
Besoin de solitude, besoin de rêver, besoin d'agir, besoin de tout documenter, besoin de produire, besoin de sublimer. On me dit très froid mais je ne suis pas d'accord. C'est simplement qu'on ne voit pas ou on ne comprend pas ma manière de porter de l'attention. C'est subtil, c'est indirect, c'est dans les détails, c'est dans les rêves, dans les projets. Ce n'est pas dans mes mots prononcés que l'on peut vraiment me trouver.
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Des châteaux de sable
Allez hurle Ma crème Hurle ta peine Que ça résonne dans le canyon du doute Pour tous les forcenés L’eau monte lentement jusqu’à atteindre ton menton Ou alors c’est toi qui marches Froide vers l’horizon azur Impassible et gracieuse Cherches en vain les reliquats d’une douceur écharpée Escarpé le mont à gravir Insurmontables regrets Dans la mer tu t’abandonnes et c’est toujours elle qui aura raison Vague après vague elle sculpte la côte La défigure Martèle et lamine Bientôt engloutie l’île de tes fantasmes Il n’y aura plus que du sel et de l’eau Alors tu cherches ailleurs ce que tu n’as pas trouvé ici C’est un mirage Il n’y a d’autre ailleurs que le rêve Rêve diaphane et sournois qui répond à tous les désirs Rêve grand maître des causes perdues Mieux vaut boire sa souffrance jusqu’à la lie Bien boire pour digérer l’amertume du chagrin Moi je bâtis des châteaux de sable sur le rivage Ils sont immenses Colossaux J’y creuse de petites fenêtres Et j’y aperçois toute la cour de l’espoir sanguinolent Je bâtis des châteaux en plumes pour qu’il puissent s’envoler dans les étoiles Être légers comme l’air et tout oublier Le sable La grève Ton air effronté et tes gestes farouches La sable La grève Le va et vient des vagues inlassable ritournelle Ton corps étendu Offert au monde Offert à ma dévote soif Purgeons nous de nos péchés Dans un long travail D’humilité de dévotion et de sincérité Mettons-nous à nu Nus comme toi sur la grève Jambes croisées et mascara Un chapeau de paille et rien d’autre Tu scrutes l’horizon sans pareil Tu es la dernière femme Seule Seule dans les entrailles de la Bête La seule encore vivante à hurler et hurler sa peine à l’éternité Là sur la grève À la proue du monde et si loin encore Comme la lumière de la lampe à huile d’un phare s’amenuise lentement Le sable encore La mer le recrache à chaque assaut Combien y a-t-il de grains de sable sur cette plage Et combien puis-je en tenir entre mes mains Presque qu’autant que mes désirs fous Cheval noir je suis la famine J’erre entre le chaos et les cieux Loin de ta vue loin de tes yeux Loin de tes yeux trempée de tristesse D’amertume et de regrets Pense aux souvenirs et hurle ta peine Qu’elle sorte bien Oins toi bien de la douleur comme d’un onguent salvateur Ce qui est fait n’est plus à faire Et des grains de pluie chaude s’abattent sur la mer et la terre Tu recules et fuis vers la ville blanche Toute blanche avec ses remparts et sa coursive Tous blanc Le refuge un souffle La pluie martèle le sol et bientôt ce sont des courants de boue qui courent les rues Seule dans ton antre tu te dévêtis à nouveau Tes formes s’impriment dans le hamac Pensive tu démêles les nœuds de ton passé Le banc du cimetière La nuit sans lune sous la tente Le terminus du train pour Latour de Carol Deux papillons jaunes sur une fleur d’été Vos étreintes Le jour qui se lève Pour les braves les amoureux sans hâte Pour l’éternité et le reste Douce aube qui berce de lumière les sens exaltés Et moi je bâtis des châteaux de sable sur les rives du monde Ils sont immenses Colossaux Je bâtis des châteaux de sable pour qu’ils durent toujours Mais toujours ça dure combien de temps Je bâtis un château pour chaque épave dans l’océan Mer éternité opaque et dévastatrice Quand on te prend dans les mains tu es transparente Alors que de loin tu es azur et que quelques mètres sous ta surface tu es plus noire que noire Mer désœuvrée qui inlassablement se rue sur le rivage et la roche Mer impénétrable de détachement Je bâtis des châteaux de sable en offrande à la mer Je bâtis des châteaux de sable en martyr Pour protéger ton corps Pour glorifier ton âme Car derrière ta peine il y a mon amour Dévot et fougueux Cruel face à l’adversité et noble dans sa chair Mais tu ne vois rien que l’horreur Et nous sommes comme deux étoiles qui jamais ne se croiseront Alors je bâtis des châteaux de sable jetés à la mer Engloutis Je bâtis des martyrs de sable Et je m’en lave le cœur Je m'en lave le cœur
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" Tu vieillis, on m'a dit que tu n'étais plus toi, tu deviens aigri et solitaire."
Non, je ne vieillis pas, je deviens sage.
J'ai cessé d'être ce que les autres aiment pour devenir ce que j'aime être, j'ai cessé de chercher l'acceptation des autres pour m'accepter moi-même, j'ai laissé derrière moi les miroirs menteurs qui trompent sans pitié.
Non, je ne vieillis pas, je deviens sélectif des lieux, des gens, des coutumes et des idéologies.
J'ai laissé partir les attaches, les douleurs inutiles, les gens, les âmes et les cœurs, ce n'est pas par amertume, c'est simplement pour préserver la santé.
J'ai arrêté les soirées pour des insomnies d'apprentissage, arrêté de vivre des histoires et commencé à les écrire, mis de côté les stéréotypes imposé, arrêté de me maquiller pour cacher mes blessures, maintenant je porte un livre qui embellit mon esprit.
J'ai troqué l'alcool contre des tasses de café, oublié d'idéaliser la vie et commencé à la vivre.
Non, je ne vieillis pas.
Je porte entre les mains la tendresse d'un cocon qui, en s'ouvrant, élargira ses ailes vers d'autres sites inaccessibles pour ceux qui ne cherchent que la frivolité du matériel.
Je porte sur mon visage le sourire qui s'échappe en regardant la simplicité de la nature, je porte dans mes oreilles le trille des oiseaux égayant ma marche.
Non, je ne vieillis pas, je deviens sélectif, je parie mon temps sur l'intangible, réécrivant l'histoire qu'on ne m'a jamais racontée, redécouvrant des mondes, sauvant ces vieux livres que j'avais oubliés à moitié.
Je deviens de plus en plus prudent, j'ai laissé de côté les évènements qui ne m'enrichissent pas, j'apprends à parler de choses importantes, j'apprends à cultiver des connaissances, je sème des idéaux et forge mon destin.
Non, ce n'est pas que je vieillis pour dormir tôt le samedi, c'est juste que le dimanche aussi il faut se réveiller tôt, profiter du café sans hâte et lire calmement un poème.
Ce n'est pas pour la vieillesse qui marche lentement, c'est pour observer la maladresse de ceux qui se baladent vite et trébuchent sur le mécontentement.
Ce n'est pas pour la vieillesse que parfois on garde le silence, c'est simplement parce qu'il ne faut pas faire écho à tout mot.
Non, je ne vieillis pas, je commence à vivre ce qui m'intéresse vraiment.
M.Lopez Parra
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