#être au top cet été
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Programme sèche : entrainement complet pour la perte de graisse
La SUMMER SHAPE se prépare maintenant, pas en juin, regardez ça : Programme complet haut volume d'entrainement #fitness #musculation
Voici pour vous un programme d’entraînement complet pour bien préparer l’été. Regardez la vidéo explicative afin de bien comprendre comment faire pour être au top cet été (ou un autre moment de l’année). N’oubliez pas qu’il est idéal de l’accompagner d’une diète bien calibrée. Si vous suivez ce programme pendant 6 semaines, vous obtiendrez de bons résultats. Le programme est ici. Ce programme est…
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Miraculous Ladybug, 1x01
Bon.
Ma petite sœur est grande fan de MLB, et aime en parler avec moi. Et parce que je me renseigne grâce au fandom, même si je sais que la série est mauvaise réalistiquement parlant, l'enthousiasme du fandom ET de ma petite sœur font que je veux regarder la série
Donc c'est parti, et correctement cette fois. On commence par l'épisode 1 de la saison 1 (en anglais, j'ai pas trouvé en français mais ça va, je comprends), avec mes réactions à chaud :
Déjà, je trouve que le présentateur (aucune idée de son nom, ça me reviendra) parle vite? Je suis mal placé pour parler, je rappe plus que je parle, mais je suis malentendant donc c'est un peu chaud sa mère à comprendre :')
Pourquoi la série ne commence pas par le début? C'est quelque chose que je n'ai jamais compris. Je sais que le "commencement" se fait dans les deux derniers épisodes de la série, mais... Mais c'est pas malin, en fait. Pour les gosses qui ne peuvent pas forcément suivre à l'épisode près, ça change pas grand-chose, moi aussi je regardais mes dessins animés dans le désordre quand j'étais enfant (et je comprenais que dalle), mais si on décide de suivre l'ordre des épisodes, on est confus. Qui est Marinette? Elle a quel âge? Bon sang y'a une créature dans ses cheveux?? Et qui est cette Alya qui vient pour lui dire qu'un gars qu'elles connaissent peut-être prend des photos? Bref, c'est pas le top parce que la série fait genre qu'on a vu les derniers épisodes de la saison avant, mais ce n'est pas le cas.
Ensuite, Alya, chérie, je t'aime mais ne pousse pas Marinette au harcèlement d'Adrien, surtout quand elle a déjà une responsabilité sur les bras, c'est pas cool. Non parce qu'en fait, la moitié du temps, Marinette est poussée dans son obsession pour Adrien par ses amis. Big mood là-dessus, quand je pensais être amoureux, mes amis m'ont poussé aussi à "cultiver" cet "amour" (et c'était pas au niveau de Marinette, mais j'ai été cringe aussi) donc c'est réaliste, mais l'adulte que je suis aujourd'hui souffre.
Le présentateur est ultra irrespectueux avec la jolie blonde (j'ai pas entendu son nom, toujours malentendant ici), pas étonnant qu'elle soit vexée :'))
AH! Ouais. Papillon. Bah pareil, si on découvre la série en essayant de suivre dans l'ordre, la réaction normale ici c'est: ptdr quoi? C'est qui? Monsieur? Il se passe quoi?
Bref, un peu d'introduction, qu'on nous prenne par la main svp, juste un peu pour ce tout premier épisode.
Ok, c'est quoi les Miraculous? C'est ça la question que quelqu'un qui découvre la série se pose, faut être honnête. On est complètement jeté par-dessus bord.
Adrien prend si mal la pause? Enfin, je sais pas, je suis pas trop l'actu du mannequinat... Après! C'est cohérent avec le fait qu'il fait ça pour son père, pas pour lui-même, etc... Mais c'est comique car ça pue l'artificialité et c'est limite malin?
Marinette, ma douceur, passer dans le dos d'Adrien pour qu'il te remarque n'est pas une bonne idée. Les gens n'ont pas de yeux derrière la tête.
Wow, Marinette = Moi, surinterpréter tous les petits signes. C'est beau (mais moi j'étais déjà aro, alors c'était pas de l'interprétation mais du désespoir d'être "normal")
Par contre, Stormy Weather est cool comme akumatisée. Elle a un charme réel. Puis, c'est notre première akumatisée! C'est bien de commencer la série avec elle!
Manon qui pourrit l'espionnage de Marinette, c'est marrant.
Stormy Weather qui va directement pour les points vitaux, elle est là pour commettre des meurtres et rien d'autre.
VAS-Y MANON, MANIPULE MARINETTE!! C'est trop drôle.
Putain, la série qui nous simule un Adrien/Alya, je suis fan. C'est trop comique. Est-ce qu'il y a des gens qui shippent?
Alya et sa big sis energy, elle sait gérer les gosses.
Donc là, Stormy Weather continue avec les meurtres de sang froid (ahah je suis un petit comique).
OK? LADYBUG? Non mais, très sérieusement, pour les gens qui débutent la série et ne connaissent rien, ça ne fait aucun sens, ce qu'il se passe. L'écriture est vraiment pas bien réfléchie.
Faut quand même prendre en compte que Chat Noir est notre première réelle introduction à Adrien. Jusqu'ici, il ne parle pas, il se contente de poser et d'être ennuyé par sa situation, ce qui est très intéressant n'empêche.
Ah oui, merci de nous apprendre avec subtilité la romance Ladybug/Chat Noir qui se met en parallèle à celle de Marinette/Adrien. Y'avait pas de place pour d'autres possibilités depuis le début.
"Follow my lead" -> ça a raté, mais c'est mignon, merci pour la tentative.
C'est trop drôle comment ils nous font croire que les protagonistes sont morts dès le premier épisode.
Ok, intéressant, on nous montre comment Papillon contrôle les gens, par l'esprit, en leur imposant sa pensée, c'est bien. Par contre, on connaît toujours pas son nom, on connaît seulement son objectif, même s'il ne fait aucun sens pour le moment.
J'aime beaucoup la façon dont Alya est toujours en "big sis mode" pour réconforter Manon. (en fait, je me demande si elle s'appelle pas Ninon)
J'aime bien comment, dans la saison 1, Ladybug n'est pas encore confiante avec ses Lucky Charms, en tout cas sur le premier épisode. Même si elle a déjà vu la preuve de leur efficacité (vu qu'elle a déjà agi en tant que Ladybug), elle n'est pas à l'aise.
Lezgo l'akuma est choppé.
Je préfère la réplique de dé-akumatisation en anglais qu'en français, elle semble moins fausse et plus honnête.
Ah la première fois que le papillon donne sa réplique de victoire, on pourrait presque y croire, après tout on n'a pas encore eu 5 saisons complètes.
Pardon Marinette, mais comment le fait d'être en photo avec Adrien est plus important que ton petit job de baby-sitter?
Non puis, le droit à l'image pour la gosse, personne en parle? :') Elle est mineure, faut pas l'accord d'au moins un des parents?
Enfin bref, c'est un mauvais premier épisode, parce que ça ne nous introduit rien du tout. Tout l'épisode agit comme si, nous spectateurs, on sait déjà qui sont Marinette/Ladybug, Adrien/Chat Noir, Alya, Papillon, les kwamis, les akumas... Eux le savent, ok, mais pas un spectateur qui commencerait tout juste la série. Mais honnêtement, vu les critiques que j'ai entendues sur la série, c'est très cohérent. Épisode 1 et le foutage de gueule est déjà présent envers les spectateurs :') Mais sinon, si on ne le considère pas comme un premier épisode, c'est bien! C'est sympa, on passe un bon moment, c'est cool. Pas incroyable, mais cool!
#Miraculous Ladybug#mlb#mlb season 1#mlb spoilers#marinette dupain cheng#adrien agreste#alya cesaire#gabriel agreste
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Eldarya, A New Era - Episode 20
Originellement publié ici le 16 octobre 2023.
Et bien nous y voilà, l’épisode final d’Eldarya est là, c’est la fin des aventures d’Erika !
Je suis sincèrement désolée d’avance pour la longueur gargantuesque de cet avis 😆
Je vais le dire d’emblée, comme ça c’est fait, cet épisode n’est pas digne d’une fin de saison, encore moins d’une fin d’histoire. On croirait un peu revoir la malédiction de la dernière saison de Game of Thrones. Il y a eu beaucoup de raccourcis et de facilités, et la scène finale tombe terriblement à plat.
Après, ce serait malhonnête de notre part de prétendre qu’il ne s’agit que d’un problème de scénario et de rédaction. Les circonstances ont fait qu’il n’était pas possible de produire un épisode à la hauteur de ce qu’on aurait pu en attendre.
Bon après c’est loin de tout excuser et y’a aussi des décisions complètement lunaires, hein, faut pas abuser non plus 😆
J’ai dépensé 2474 maanas, je suis assez surprise, je pensais que ça ferait plus.
Allez, pour la dernière fois : c’est parti mon kiki !
CDC TO : Valkyky de Mémoria-peut-être-on-sait-pas CDC ANE : Personne, route de Mathieu
L’épisode s’ouvre sur Terre, juste après que 10 000 faëries ont traversé la faille d’Eel. Tout le monde ne peut rien faire d’autre que de regarder ladite faille se refermer, puis disparaître, emportant avec elle tout ce qui pouvait rester de leur monde d’origine (et d’adoption, pour Mathieu et Erika lol).
Après, c’est là que ça se gâte, parce qu’on rentre dans les considérations techniques que plusieurs autres personnes ont déjà évoquées de façon claire et développée : comment gérer 10 000 faëries paniqué-e-s qui viennent d’être définitivement séparé-e-s de tout ce qu’iels connaissaient ?
Bien sûr, je peux comprendre que, pour les besoins du scénario et à cause du fait qu’il fallait tout boucler en un épisode, on ne pouvait pas perdre trois heures sur un mouvement de panique et/ou sur l’impossibilité matérielle de gérer 10 000 pégus à 15, de les diriger comme il faut et de les installer vaguement confortablement en attendant de trouver mieux, ou sur le fait qu’il est tout bonnement impossible que cet attroupement n’ait pas été repéré par quelqu’un habitant la ville qui est littéralement à quelques minutes de marche de la forêt. Impossible. Mais malheureusement, les faits sont là : c’est complètement irréaliste. J’y reviendrai plus tard en détails mais je pense qu’une majorité du contenu de cet épisode aurait dû être une ellipse. Ne pas s’attarder sur cette scène dans le présent aurait permis d’éviter qu’elle ne fasse aucun sens puisque c’était impossible de la décrire de façon réaliste si notre perso la vit en direct.
Après c’est un choix de le faire quand même dans le but de, j’imagine, montrer la panique et la désorganisation après l’arrivée sur Terre, mais quitte à faire ça, je pense qu’il y aurait eu des moyens plus pertinents de les montrer que de se farcir Jamon qui pleure pour Hua pour le drama, Adalric qui s’égare pour le lol, les deux Purrekos les plus insupportables de la Création qui se découvrent soudainement de l’empathie alors qu’on leur a jamais demandé l’heure, et Orgelz et Maora qui jouent les têtes-à-claques de privilégié-e-s énervé-e-s de pas être au centre de l’attention pour… Pour on ne sait quelle raison ??
Même pas 10 minutes après le début de l’épisode c’est mesquin
Il y a un tas de scènes qui ne méritaient pas d’être dans cet épisode ou bien qui n’auraient pas dû s’étirer autant, mais celle-là elle est au moins dans le top 3 : on vous l’a déjà DIT, on sait TRÈS BIEN qu’Orgelz est un abruti hors-sol qui ne comprend rien à la réalité qui existe en dehors de sa bulle de privilège, POURQUOI on perd deux minutes et 45 secondes à lire Orgelz et Maora chialer qu’on prend pas soin d’eux et Karenn et Chrome se foutre ouvertement de leur gueule ??? On en a RIEN à cirer, ça n’apporte RIEN à qui que ce soit, on a déjà eu la même scène 36 fois depuis l’épisode 15, les inquiétudes sur l’existence de la Garde d’Eel sont déjà évoquées plus tard et le déni sur la disparition d’Eldarya aurait pu se faire à travers au bas mot au moins 250 autres personnages, plutôt qu’à travers celui dont le seul vrai rôle est l’idiot du village que personne peut encadrer.
On peut au moins reconnaître à Huang Chù qu’elle tente de prendre les choses en mains en faisant collaborer le BOAE avec des membres de la Garde pour gérer la foule. Par contre le passage où Mathieu suggère qu’ils se fassent passer pour des cosplayers, bon déjà perso moi j’aurais dit que GNiste ça aurait eu plus de sens mais je suppose que cosplayer c’est plus connu, ensuite de ça si un flic passe et voit un môme avec une épée plus large que lui je suis presque sûre que ça va mal se passer, cosplay/GN ou pas 😆
Le coup de Cobra qui dit que s’il avait voulu s’opposer à ce que les 4 gus passent avec nous, il n’était pas en mesure de le faire, je sais pas ce que ça signifie, mais moi j’y vois juste une confiance aveugle alors que la go elle pourrait juste faire sortir ses meilleurs assassins pour buter toute la ville et il y aurait vu que du feu…
Il est temps de prendre d’assaut la commanderie de Papounet.
La scène commence sur la tristesse d’Erika en remarquant à quel point l’ambiance est différente de la dernière fois qu’elle a marché dans ces rues. Pour le coup ça passe bien, ça retranscrit la douleur et le choc, et c’est quand même bien dommage qu’on n’ait pas eu ça plus souvent. C’est un peu le problème qu’on a retrouvé tout au long de la saison : on trouve çà et là de bonnes scènes qui arrivent à faire passer les bonnes émotions, mais ce sont les exceptions et non la règle.
Après malgré tout j’suis pas sûre que certains passages dans la route de Mathieu soient nécessaires quand on répond qu’on aurait fait le même rêve machin. Le ton clash un peu.
Alors qu’on aurait pu se demander pourquoi une commanderie d’une organisation top secrète se trouve en plein centre-ville ou pourquoi y’a zéro personnel à l’accueil d’une organisation top secrète, on finit par se demander pourquoi nos seuls choix pour s’annoncer c’est de beugler un truc, dire à Mathieu de beugler un truc, ou cogner une poubelle… Même l’Elfe qui toque à la porte des ennemis pour qu’on vienne leur ouvrir dans le Donjon de Naheulbeuk ça avait plus de sens.
MAIS BON. On n’en a pas fini avec le non-sens dans cette scène. Elle commence de façon logique, avec les soldats armés qui débarquent, suivis de près par le méchant cro méchant qui mise tout sur le charisme et son petit pistolet inutile. Après Erika tente son super plan de la mort-qui-tue, à savoir tout jouer au bluff pour prendre le contrôle de la commanderie et espérer que les soldats sont aussi stupides qu’elle l’imagine. Je m’attends alors à quelque chose d’impressionnant, quelque chose qui justifierait un retournement soudain des soldats, parce qu’à ce stade c’est pas des jolis mots qui vont changer la do–
« HERIBRAND GROMEYCHAN MOI JONTILLE FAËRIE OBÉISSEZ-MOA ET VOUS VERREZ DES ELFES ET DES SIRÈNES ET VOUS POURREZ DEVENIR JONTIS A VOTRE TOUR APRÈS QUE VOUS NOUS AVEZ TORTURÉS ET COMME JE ÊTRE JONTILLE JE VOUS PRÉVENIR QUE SI VOUS COOPÉREZ PAS C’EST PANPAN-CUCUL »
…
Le seul truc qui m’a pas fait rage-quit c’est l’espoir que le chemin daemon lui fasse dire des trucs plus menaçants qui ont quand même plus de chance de leur faire retourner leur veste >_> Parce que là tout ce qu’on a c’est « arrêtez d’être méchants et suivez-moi svp » couplé à « ouais en fait il est nul notre chef j’préfère en changer » et c’est d’une paresse incroyable.
Alors que pourtant on avait le début d’une bonne idée avec Erika qui fait joujou avec sa lumière magique et ses ailes, imaginez qu’elle ait fait ça x1000 en se transformant en ange de lumière/démon de ténèbres, c’est réussite critique au jet de présence, c’est rapide et c’est beaucoup plus crédible que ce qu’on se tape dans cette scène ??
Imaginez une apparition quasi-divine sur des soldats impressionnables
Perso ça m’aurait bien plus convaincue qu’elle joue à fond la carte de l’aengel/daemon, parce qu’entre nous à part quelques coups pour impressionner les gens elle s’en sert jamais et ça n’a aucun impact dans l’histoire qu’elle en soit une. On laisse quand même un petit discours, mais même son discours pourri il aurait eu plus d’impact avec un visuel pareil. Ça aurait potentiellement toujours eu l’air expédié et un peu facile mais ça aurait eu le mérite d’avoir de la classe et d’être plus crédible. C’est possible de faire une scène du genre qui tienne la route mais au bout d’un moment faut le vouloir aussi.
Mais non, Héribrand cro nul et soldats cro marre de lui du coup ils préfèrent suivre une meuf qui sort de nulle part mais elle fait de la lumière avec ses mains et c’est joli.
Erika s’en va dans les geôles pour vérifier que tout va bien, et on retrouve notre bon vieux Guerric, qu’on avait laissé à l’abandon la dernière fois. Lui aussi il devient jonti parce que c’est pas sympa de la part des Templiers de l’avoir oublié, et puis t’façon il a jamais aimé Héribrand. Puis Erika s’en va dans la salle de stockage (et je sais pas pourquoi on me dit que j’y suis jamais allée parce que c’est faux j’ai vérifié j’y suis allée dans l’épisode 12 j’ai juste pas eu de dialogues lol) et libère le maana en se faisant chier à ouvrir les bocaux un par un au lieu de genre faire tomber toutes les étagères ou j’en sais rien, puis le maana, je cite, « disparaît. ».
Et du coup ça corrobore d’autres répliques qu’on a pu avoir, à savoir qu’une fois le maana échappé d’Eldarya, c’est fini y’en a plus, mais ça pose plusieurs questions :
- Il est rappelé rien que dans cet épisode que le maana est l’énergie vitale des faëries… S’il disparaît, comment les faëries survivent ? A moins qu’il ne disparaisse que quand il est extrait d’un être vivant ? Pourquoi c’est pas précisé ? Que se passera-t-il pour les faëries « pur sang » qui naîtront sur Terre ? - Du coup pareil pour la magie, est-elle liée au maana ? Comment peut-elle fonctionner sur Terre si le maana disparaît ? Peut-être qu’il y a des infos que j’ai juste pas comprises mais je trouve que le système de magie est très mal expliqué. - Et pour le coup ça c’est sûr c’est une incohérence : qui dit plus de maana, dit, plus d’ingrédients eldaryens. Et comme ça a été souligné par d’autres personnes, comment fabriquer des potions magiques, et comment nourrir les familiers qui ne mangent pas de nourriture terrestres ? Peuvent-ils s’acclimater ou vont-ils juste dépérir faute de nourriture adaptée à leur condition d’êtres purement magiques ? Les familiers n’ont jamais été terriens, c’est pour ça qu’ils peuvent se nourrir avec les plantes et bestioles d’Eldarya, contrairement aux faëries qui ont besoin de nourriture terrienne pour survivre.
Punaise cette affaire de bouffe ça m’aura poursuivie jusqu’à la fin, hein !
C’était mignon Lance avec le téléphone. Très pratique aussi que les terrains de la commanderie soient éloignés, entourés de clôtures et apparemment assez grands pour faire tenir tranquille 10 000 personnes – je suis pas géographe mais ça fait quand même beaucoup, pour ce qu’on en sait c’est plus que les habitant-e-s de la ville juste à côté donc bon, encore une fois on est obligé-e-s de faire jouer la suspension d’incrédulité parce qu’on a pas l’temps de détailler mais y’a des gros airs de forêt des coïncidences dans Galavant où oh là là ça alors ça tombe bien dis donc, les terrains sont super bien placés et assez grands pour y construire un village, c’est fou !!!
C’est surtout vachement gros, oui 🙄
On va passer sur le mot de passe de Papounet, même Erika est dépitée, c’est pour dire. Même une scène avec un soldat random hackeur qui tape très vite sur le clavier ça aurait été plus rigolo.
J’ai pas trop compris ce qu’elle passe la nuit à chercher, si c’est du matos de construction chez Castorama ou les comptes bancaires de Papounet, mais pas le temps de s’en occuper, Nevra nous exhorte à le suivre, c’est très urgent !!!
Le vampire nous traîne jusqu’au manoir familial d’Erika, qui se dit « oui bon t’as voulu y installer tes potes je comprends c’est pas grave on va pas en faire un fromage ! » Mais non, c’est pas ça, il a voulu mettre quelqu’un à l’abri… « Oui bon bah la première personne qui me vient en tête parmi la myriade de possibilités c’est Eweleïn car pourquoi pas, mais je comprends, Nevra, elle est choquée elle a besoin de repos etc » Mais non Erika c’est toujours pas ça, va voir tu vas comprendre !!!
Bon, très hésitante, je me dis que ça doit être une grosse surprise, si ça se trouve c’est un autre perso important genre un horrible retour de Miikonne, je sais pas à quoi m’attendre, et là je me dis « hahaha imaginez c’est Hua mais ça serait franchement con ça n’aurait aucun sens lol bon alors qui... »
…
…
Pardon ?!
C’est une illusion de Koori hein, c’est ça ??
Comme beaucoup de mes camarades au-dessus, je suis tombée des nues en la voyant assise là tranquille. D’autant plus que cette histoire du phénix qui renaît de ses cendres, c’est beau c’est poétique, mais c’est en contradiction avec le lore donné en saison 1, ce que les persos reconnaissent, mais la deuxième théorie est tout aussi bancale ???
On en a parlé tout à l’heure mais il a été établi que le maana est l’énergie vitale des faëries, comment la résurrection de Hua peut-elle être liée au fait que son énergie vitale a disparu ??? Je ne comprends pas la logique, le maana c’est tout et son contraire, il y a rien d’expliqué c’est un foutoir sans nom et c’est incroyablement frustrant. Vous allez me dire, « mais Nore t’es débile le maana était perturbé donc maintenant qu’elle a plus de maana ‘corrompu’ en elle bah ça va mieux >_> » Bah oui mais ça change rien au fait qu’elle a plus l’énergie vitale qui faisait d’elle une faërie ?? Du coup quoi elle devient une terrienne comme les autres ? Ça colle pas avec le fait que tous les prisonniers de la commanderie sont morts quand on leur a aspiré trop de maana… Les calculs sont pas bons, Kévin.
Et je vous parle même pas de l’intérêt scénaristique de ce retour à la vie parce qu’en fait… Y’en a pas. Les résurrections j’suis pas contre mais y’a intérêt à y avoir une justification en béton parce que sinon c’est soit du osef total, soit du fanservice inutile, soit un deus ex machina fainéant. Ici je penche pour un mix entre le osef et le fanservice parce que vraiment qu’est-ce que ça apporte, sa résurrection ?? A part que vous aimez bien trop ce perso par rapport à ce qu’elle mérite et pour faire genre « HAHA en fait y’aura un couple homo qui aura bien une fin heureuse nik votre diffamation » ?? Parce que même pour ce dernier point c’est tout juste effleuré, et Hua n’a AUCUN rôle significatif qui aurait pu justifier sa présence dans cet épisode…
« Nore stop je te sens venir gros comme une maison tu vas encore parler de ton perso chouchou parce qu’il a été ressuscité lui aussi >_> » Alors oui exactement parlons de Gaara dans Naruto et de pourquoi je suis pas fâchée qu’il ait été résurrectionné !!!
Résumé : Gaara c’est un chef de village avec un démon scellé en lui, et un jour son village est attaqué par un méchant, et en protégeant son village il est kidnappé, les méchants extraient le démon qui est en lui mais lui non plus il a plus d’énergie vitale après donc il meurt. Sauf que son super pote est pas d’accord, tape les méchants, une vieille utilise une technique interdite pour transférer son énergie vitale et une partie de celle du pote à Gaara, du coup elle meurt et il revit après.
Pourquoi selon moi ça marche mieux ? Premièrement, ça a du sens pour le background du personnage : Gaara son histoire elle est basée sur le fait qu’il a été rejeté par tout le monde et maintenant il essaie de se racheter et de se faire accepter, et à son réveil il découvre que tout son village était venu pour le sauver, y’a la comparaison avec Naruto et le développement de leur amitié, bref émotionnellement ça fait du sens pour développer le caractère du personnage et sa relation avec les autres. Ici on a vaguement la notion au moins que Hua retrouve sa meuf, et encore, et Erika est contente de retrouver sa pote mais ça a zéro impact sur leur développement en tant que persos.
Deuxièmement, ça a du sens dans l’histoire : ses expériences et ses discours vont avoir un impact dans les derniers arcs du manga (le discours en tant que chef des armées, par exemple), son statut en tant qu’ancien porteur de démon, et aussi il lui restait des trucs à régler, genre apprendre la vérité sur sa mère et avoir une explication avec son père. On peut rétorquer qu’on aurait pu se passer de ces derniers points mais ça a le mérite d’avoir étoffé un personnage populaire. Ici, Hua, n’a absolument aucune influence sur le reste de l’épisode, elle est là elle fait sa vie mais ça sert à rien. Et je dis pas qu’il aurait fallu qu’elle ait un rôle décisif mais c’est à peine si elle a un rôle de soutien, Koori le fait très bien toute seule, alors c’est quoi l’intérêt ?
Troisièmement, c’est pas gratuit : j’entends par là qu’il est pas revenu à la vie comme ça, pouf, y’a quelque chose qui a été donné en échange, la vie de la vieille. Et ça aura pas été une vieille random, c’était une vieille qu’on avait appris à connaître depuis le début de l’arc, on s’y était attaché-e-s (ou en tout cas c’était le but), et du fait de son lien avec Gaara dans l’histoire, son sacrifice pour le ramener à la vie et faire en sorte qu’il répare les erreurs qu’elle a pu commettre etc ça a du sens. Ici, bah y’a plus d’maana déréglé du coup plus besoin d’être morte ¯\_(ツ)_/¯
Quatrièmement, de toute façon il est bien plus stylé.
A titre de comparaison j’ai jamais digéré la résurrection de Kakashi dans ce même manga lol, même s’il a un rôle après désolée c’était du pur fanservice et ça n’avait aucune justification.
Et sans transition nous avons une première ellipse durant laquelle le chantier de construction du village de fortune commence, avec Jamon et les Templiers qui construisent des préfabriqués qui ressemblent vachement à des maisons, et Erika qui fouille les affaires de son père pour trouver des sous et on ne sait quelles infos. J’aimerais juste savoir comme ils ont fait pour « acheminer DISCRÈTEMENT » les faëries au village « par PETITS groupes de PLUSIEURS CENTAINES » parce que j’avoue que chez moi ces notions vont pas très bien ensemble et j’ai du mal à visualiser la chose.
L’on apprend ensuite que le Conseil ainsi que quelques gardien-ne-s, AKA les persos principaux qui ont vraiment de l’intérêt en gros, se sont octroyé le luxe de loger dans un manoir géant et profitent des services d’un cuisinier et d’un majordome personnel pour se nourrir… Y’aurait beaucoup de choses à dire sur le fait d’avoir choisi de donner une vie de palace aux chefs pendant que les gueux traînent dans un village a priori sans eau courante, électricité ou évacuation des eaux usées, mais bon.
Et pour toutes les utilisations utiles qu’auraient pu avoir les quelques potions de camouflage qu’on a sauvées, Erika choisit de s’en servir pour aller au ciné et en profiter pour galocher son mec, puisqu’apparemment c’est ce que font « la plupart des couples » qui vont au cinéma. Mince alors, ma meuf et moi on a pas eu le mémo, faudra que je lui en parle.
Vient ensuite la conversation avec Mathieu (pour ma part), et ça vient soulever des points importants. Déjà, je note qu’il a l’air plus en phase avec les faëries exilé-e-s que ne peut l’être Erika, puisqu’il passe ses journées avec eux sur le chantier. On nous dit qu’elle passe tous les jours au village pour voir si ça se passe bien, mais pas beaucoup plus. J’ai le sentiment qu’il sait mieux ce que vivent les faëries que notre héroïne. Et ensuite, Mathieu nous parle un peu de lui, et on arrive à un détail que je trouve invraisemblable.
Je suis sa route depuis le début, et je ne sais toujours pas pourquoi il lui manque une jambe.
Tout ce qu’il nous dira, c’est que ses parents « auraient préféré avoir un fils entier. » Mais ça ne nous éclaire pas sur ce qu’il lui est arrivé, on sait juste que c’est pré-Eldarya et probablement pré-armée, puisqu’il s’est émancipé à 16 ans (ok vu Castiel). Ça ne nous dit toujours pas comment il s’est retrouvé dans cet état. Est-ce que c’est de naissance ? Si oui, comment ? Sinon, est-ce une maladie ? Laquelle ? Est-ce un accident de la route ? De moissonneuse-batteuse ? D’écureuil enragé ? De transmutation humaine ratée ?
On me répondra peut-être qu’au final, est-ce vraiment important de savoir d’où vient l’infirmité d’un personnage ? « Après tout Nore ça n’apporte aucune info essentielle à l’histoire, toi qui nous casses les pieds avec ça à chaque occasion qui se présente è_é »
Bah ça apporte des infos sur le personnage et son histoire déjà ptdr puis d’autant plus quand c’est notre CDC ??? Moi je retourne la question, c’est quoi l’intérêt de lui donner une particularité si c’est pour jamais en donner l’origine, même au détour d’une conversation de routine ? On a bien eu l’explication pour l’œil de Nevra (et tant mieux), pourquoi on l’a pas eue pour la jambe de Mathieu ???
(J’aurais aussi des questions sur comment il est entré dans l’armée en tant que soldat avec une jambe en moins mais je sais pas comment ça se passe lol)
Erika fait une crise existentielle parce qu’elle a pas assez regardé C’est Pas Sorcier et Le Bus Magique quand elle était môme et maintenant elle sait rien expliquer de son monde. Bon, pourquoi pas, puis tout le monde sait qu’elle a pas la lumière à tous les étages, mais bon la fontaine et le conseil municipal c’est quand même une question de logique… Oui, je sais, elle en a pas beaucoup non plus, mais c’est quand même frustrant de la voir dire qu’elle sait pas qui décide de la présence de trucs dans la commune, de la savoir incapable de dire que c’est une obligation légale pour les restos et les bars de te donner de la flotte gratos si t’en demandes pour nous caser ensuite un laïus moralisateur sur « oh là là sur Terre on donne pas à boire aux gens qui ont soif » ça m’énerve.
Retour dans la forêt des coïncidences lorsqu’on apprend que d’autres failles se sont ouvertes et que les campagnes de désinformation suffisent à éloigner les curieux et les médias… Encore une fois c’est complètement surréaliste mais je sais même pas comment ça se passe : c’est d’autres branches du BOAE ? Je suis pas sûre de me souvenir si on nous a dit qu’ils avaient des antennes ailleurs, on sait juste que l’organisation est très jeune (par rapport à l’Ordre qui a quelques siècles) et que Cobra communique avec des gens qui lui disent que y’a eu des failles et des faëries qui en sont sorti-e-s, sans plus.
La scène du dîner est inutilement longue, on s’en fout un peu de la comparaison nutritionnelle entre la ratatouille et un cheeseburger, surtout quand on nous a déjà saoulé-e-s avec la scène du fast-food à l’épisode 11.
Vraiment je déclare la nourriture taboue dans Eldarya.
Arrive enfin la fameuse scène où, ah oui, on se souvient qu’Erika est censée être une humaine avec des émotions, une histoire, des traumas, et que tout ça peut avoir des conséquences sur sa psyché.
Attention : qu’elle ait un moment de faiblesse, qu’elle craque à ce moment de l’histoire, c’est logique. Pour une fois, oui c’est vrai que ces derniers jours ne lui ont pas laissé le temps de réaliser ce qui se passait, et que globalement c’est la première fois qu’elle a le temps de comprendre qu’elle ne reverra plus Eldarya. Mon problème c’est quand vous lui faites dire que « c’est pas la pression de ces derniers jours c’est celle depuis ma sortie du Cristal parce que j’ai jamais pris le temps de faire mon deuil j’ai scellé mes sentiments du coup je ne réalise que maintenant ce que j’ai perdu » etc.
Parce que c’est tout simplement faux.
On compte plus les moments où elle est partie se promener pour prendre l’air, les épisodes à se préparer pour un bal, pour un enterrement de vie de garçon où elle a rien foutu, les nuits à la belle étoile à penser à tout sauf à ce dont elle parle dans cette scène. Le problème c’est pas qu’elle a scellé ses souvenirs pour se protéger, le problème c’est qu’elle est terriblement mal écrite.
Et ça, c’est pareil, y’avait aucun moyen de s’en sortir correctement avec ça dans cet épisode, parce qu’il aurait fallu qu’elle ait ces révélations beaucoup plus tôt. On le sait, vous le savez, mais vous avez pas agi dessus, alors vous faites comme avec Hua dans l’épisode précédent et vous casez tout maintenant dans une scène émotionnelle qui a sa place dans l’histoire à ce moment précis, mais pas avec ce contenu-là. Réaliser la perte d’Eldarya, mais aussi que sa vie sur Terre n’est plus là alors qu’elle y est revenue, oui, très bien. Mais Valkyon, c’est non.
On n’écrit pas de la même façon un personnage où vraiment la pensée de son ex mort (ou parti à l’autre bout de la map mais je sais pas comment ça a été géré avec Ezarel) ne lui traverse absolument pas le cerveau, et un personnage qui choisit d’ignorer ses pensées sur le sujet. Erika, elle a été écrite d’une telle façon qu’on peut facilement croire qu’elle ne sait même plus qui était Valkyon pour elle, elle ne réagit pas comme un personnage qui veut tout faire pour ne pas se souvenir de lui, mais comme un personnage qui ne se souvient pas de lui. Elle est là votre grosse erreur, et j’ose espérer que vous en avez conscience.
D’ailleurs lol y’a une vague évocation de Mémoria, mais pourquoi faire ? Est-ce que c’est une manière subtile d’enfin nous révéler où il était enterré ? Parce que si oui moi ça me suffit pas, je veux qu’on me dise texto « On m’a dit que Mémoria, sa dernière demeure, avait disparu, » c’est pas un truc qui se devine, nous Mémoria on sait que c’est le repos de l’âme des dragons mais personne a parlé des dépouilles, du coup même là j’aurai jamais la certitude de s’il a été enterré là ou bien si son âme est là-bas et c’est censé être l’essentiel mais on sait pas où il aura reposé sur Eldarya, et je ne comprends pas l’intérêt de ne PAS donner cette info-là non plus, encore une fois même au détour d’une conversation, pourquoi une telle rétention d’informations sur des persos que l’on a, pour certain-e-s d’entre nous, mis en CDC/ancien CDC ? Ça me dépasse…
Bien sûr, ça n’empêche pas que ces éléments puissent quand même faire partie de sa crise de larmes, au même titre que la réalisation qu’elle ne reverra jamais sa mère, c’est normal qu’elle pleure pour ça et c’est normal que se mêlent à ça tous ses autres traumas, le problème c’est que certains ont été oubliés par l’histoire alors qu’elle aurait dû en parler bien plus tôt, plutôt que de tout caser dans un épisode final qui aurait gagné à explorer d’autres choses.
Bref, que quelqu’un trouve un-e psy compétent-e à Erika.
Et un neurologue pour sa mémoire.
J’ai choisi, avec un peu d’appréhension, d’aller voir Hua et Ewe pour savoir ce qu’elles avaient à nous dire. Au final ça va, Hua dit « j’suis là pour toi » et Ewe « on aurait pas dû compter autant sur toi pour sauver le monde »… Je sais, retranscrit comme ça c’est pas positif, mais déjà c’est rigolo, et entre nous ça me fait prendre conscience qu’au final dans cette saison, Erika est loin d’avoir un rôle aussi important à jouer que dans The Origins. Elle est qualifiée d’« enfant des deux mondes » par l’Oracle à plusieurs reprises, mais ça nous apporte quoi ? Le seul intérêt de son statut de terrienne dans cette saison, c’est qu’elle était la fille d’un chef d’une commanderie de Templiers, mais en fin de compte, si on omet son temps dans le Cristal, Mathieu il a pas passé beaucoup moins de temps qu’elle sur Eldarya, on a convenu que la saison 1 dure un an si on est généreux, et Mathieu est arrivé environ un an avant le début de la saison 2… Grosse vibe de Neville qui aurait très bien pu remplir la prophétie à la place de Harry Potter mdr, la seule différence c’est qu’Erika a des pouvoirs d’aengel/daemon, et comme je l’ai dit ça n’a pas beaucoup de conséquences à part impressionner les ennemis, son statut d’aengel ne sert pas à grand-chose, comparé à The Origins où c’était la clé pour réparer le Cristal, quoi.
Chù a apparemment de grandes et importantes nouvelles à nous annoncer. Pour la première, elle commence par nous dire qu’elle ne peut plus rester cheffe de Garde, puisque la Garde n’a plus les mêmes missions. Soit, ça s’entend, je commençais à me demander s’ils allaient pas essayer de remettre Hua en place et j’ai eu peur, mais je suis pas sûre qu’on y gagne au change.
En effet, quand elle a commencé à dire qu’elle y connaissait rien aux humains, j’ai senti le coup venir, en me disant que non, c’était pas possible, ils allaient quand même pas faire ça…
Et ben si…
Erika devient co-cheffe de la Garde d’Eel ?!?!
On est dans Vidéo Gag hein, c’est ça ?
Honnêtement j’ai espéré très fort qu’on ait la possibilité de refuser plus tard dans le dialogue et ai été bien déçue que ce ne soit pas le cas, tant cette décision me paraît incongrue.
Alors oui ok dans la théorie ça fait sens parce qu’elle est terrienne et connaît un peu Eldarya, et en plus elle a du sang faélien, mais allô c’est E.R.I.K.A les enfants, elle a jamais rien dirigé, elle a jamais eu de respect pour la hiérarchie, elle sait pas comment fonctionne son monde, elle sait à peine comment fonctionne Eldarya, sa définition de la diplomatie c’est de sortir des jets de lumière en disant « suivez nos ordres sinon je vous dégomme avec ma lumière, » elle est pas fichue d’écrire un discours qui se résume à « moi aussi je suis triste mais vous verrez ça va aller les humains sont sympa et on a le Pouvoir de l’Amitié™ » en moins de six jours, je suis désolée mais même Mathieu s’en sortirait probablement mieux, ça n’a aucun sens, elle a ce rôle que parce que c’est l’héroïne, ça valait bien la peine de faire dire à Ewe qu’on avait trop fait peser sur ses épaules y’a deux minutes si c’est pour que maintenant on la colle cheffe de la Garde, même en tandem avec Chù…
C’est même pas juste une histoire de pas aimer le personnage, vraiment elle a jamais montré à aucun moment des qualités de leader, j’suis désolée…
Y’a l’histoire de l’addendum je vais pas revenir dessus, y’a la musique d’angoisse qui colle pas avec cette scène, y’a le fait que je vois pas trop l’intérêt de faire voter celleux qui font pas partie du Conseil parce que dans ce cas-là qu’est-ce qui justifie que Caméria et Adalric ont pas pu voter parce qu’iels étaient pas là, bref. Après dans l’absolu c’est pas con comme idée de mettre deux chef-fe-s à la Garde pour gérer aussi les relations avec les humains, mais vraiment Erika je hurle. Et j’ai pas spécialement de solution de remplacement à part Mathieu, c’est juste que rien depuis décembre 2014 ne nous a laissé penser qu’elle pouvait avoir une quelconque capacité à être cheffe de quoi que ce soit. C’est pourtant pas faute de pas savoir écrire des personnages de leaders, on a eu Nevra et Lance, donc bon.
Le deuxième truc que Chù voulait dire à Erika c’est qu’elle veut qu’elle prononce un discours aux faëries pour les rassurer. J’ai un peu envie de dire que ça fait au moins deux ou trois semaines qu’iels sont là et qu’il serait peut-être temps d’y songer, mais je suppose que c’est trop s’attarder sur les détails.
Perso de base j’avais pas confiance dans la capacité d’Erika à écrire un discours parce qu’on a déjà parlé de sa notion de diplomatie, mais il semblerait qu’elle n’ait pas plus confiance que moi, parce qu’au bout de trois jours à se focaliser sur ça elle a toujours rien écrit, et il faut une intervention de Koori pour la débloquer. J’ai d’ailleurs pas compris le délire dans cette scène où Koori nous dit qu’elle a écrit des trucs mais faut pas qu’on sache quoi, je sais pas si y’a une option de dialogue qui nous permet de l’apprendre, si oui je veux bien savoir de quoi elle parle, sinon encore une fois je vois pas l’intérêt d’évoquer ça si c’est pour jamais donner de réponse claire.
Il faudra encore trois jours de plus à Erika pour pondre son discours, et à lire les descriptions à nouveau elle a l’air de foutre que ça de ses journées et finalement c’est un assez bon résumé de son séjour sur Eldarya : à quelques exceptions près, elle ne fiche absolument rien de constructif pour Eldarya ou les faëries entre deux événements racontés de l’histoire. Je sais pas, juste dire « après être rentrée du village où j’avais aidé à l’installation de quelques familles encore perdues, je me remis à mon discours » ou j’en sais rien, qu’on n’ait pas l’impression qu’elle a passé littéralement 6 jours à écrire une page de texte et deux jours à juste répéter avec Mathieu, quoi.
Ah heureusement qu’elle est pas leader, hein, hahaha !
Ensuite on notera qu’elle a dépensé toute la thune dans des matériaux de construction, mais des mégaphones pour se faire entendre dans une foule pendant qu’il faut les installer, bon, whatever. Le discours en lui-même n’est pas mauvais, un peu gnan-gnan mais je n’ai vu que la version aengel, à lire les autres avis la version daemon est un peu plus agressive et je serais curieuse de savoir ce qu’elle donne. Ici son discours est assez bateau et générique mais ça positive et encourage à garder espoir, c’est dans la lignée de ce qu’on a pu voir dans l’histoire donc bon y’a pas grand-chose à dire de plus.
Commence alors la phase « que sont-iels devenu-e-s » après quelques mois passés sur Terre. Parmi les différents postes occupés, je suis très déçue que Lance ne soit pas devenu électricien mdr. Le rôle de Mathieu de dissuader les humains d’ébruiter le fait qu’ils avaient vu des faëries me fait doucement rigoler, je pense que tout le monde a conscience ici que statistiquement c’est mission impossible. Nevra et son service de renseignement oui ça tient la route, les remarques sur Orgelz mais qu’est-ce qu’on s’en serait bien passé vous avez pas idée, suffisait de nous dire qu’il avait son clan avec quelques fidèles de son côté et c’est marre. L’idée d’avoir les Purrekos en train d’essayer d’arnaquer les gens j’avoue ça me fait marrer, y’a pas de petit profit comme on dit.
Karuto et son resto ça rentre dans la problématique globale du camouflage parce que bon Monsieur a des jambes de chèvre ?? C’est bien beau de nous parler sans relâche des potions de camouflage où va bien falloir nous expliquer d’où elles sortent vu qu’il y a plus les ingrédients, mais le bougre il va pas en avaler 6 par semaine pour tenir son resto ?? De même pour les faëries qui, on nous l’indique après, finissent par trouver un travail (avec quoi ? Quel numéro de sécu ? Quel compte bancaire ? Quelle identité ? Est-ce le BOAE qui leur fournit ça ? Si oui, une ligne pour le préciser ça coûte quoi ?), pour celleux comme Leiftan, Chù, Lance ou Hua, qui ont une apparence relativement humaine, ça va, mais si demain Jamon il veut devenir bénévole à la SPA il va faire quoi ?
Pareil l’alchimie c’est censé donner quoi ? Sur Eldarya c’est mélanger des ingrédients eldaryens en y infusant de la magie au moyen d’incantations le plus souvent, s’il y a plus de maana, comment ça peut fonctionner ? Comment on transfère l’alchimie eldaryenne à la Terre et à ses ingrédients ? Est-ce qu’il s’agira juste de faire des mélanges incongrus de plantes et PAF ça fait un nouveau médoc ? Parce que du coup ça a plus grand-chose à voir avec l’alchimie, que ce soit celle d’Eldarya ou celle qui a pu être pseudo-pratiquée sur Terre.
C’est donc au bout de quelques mois (???) que la Garde s’installe enfin parmi les faëries au lieu de leur faire traverser la ville pour aller au manoir et parler aux seigneurs. On a quelques phrases sur la situation globale entre quelques faëries agressé-e-s et se défendant et quelques humains s’installant au village.
Arrive la scène finale. Comme beaucoup, je pensais que CDC allait demander Erika en mariage, et j’avais aussi été perturbée par le dessert qui lui filait la nausée, et finalement, le gars lui dit juste « je t’aime » pour la première fois et lui propose de s’installer ensemble, fin, adieu, finito, sayonara, adios.
C’est… Expéditif et plat.
Je dis pas que demander à vivre ensemble c’est pas une grande étape dans la vie de couple au même titre qu’un mariage, mais c’est le côté « ah on est ensemble depuis l’épisode 9 et c’est que maintenant qu’on se dit ‘je t’aime’, » déjà pourquoi ça aussi ça arrive que maintenant on est toujours censé-e-s être dans une jeu de romance, ensuite bah « eh on habite ensemble ? » ; « oué ok allons là » ; « trop bien ! » (j’ai flippé sur la réponse mdr mais j’imagine que CDC répond pareil à chaque fois) avec simplement une illustration sans fond alors qu’on aurait pu avoir la vue d’ensemble du village dont ils parlaient juste avant, ça laisse un gros goût d’inachevé dans la bouche. La scène dure littéralement 30 secondes à peine, alors qu’elle conclut la saison, l’histoire et la romance entre notre perso et son CDC, du coup je pense que même si c’était mignon, on était en droit d’en attendre un peu plus.
Et c’est la fin de l’épisode !!!
… Mais désolée, c’est pas encore la fin de cet avis :’) J’aimerais m’attarder un peu sur l’aspect fin précipitée de notre histoire en faisant une petite comparaison.
« Oh non Nore tu vas encore nous casser les bonbons avec une analyse comparative qui n’intéresse que toi ?? u_u » Parfaitement !!! Moi ça me permet de mieux poser mes idées en les appuyant sur des exemples concrets, mais je mets ça dans une partie à part comme ça vous pouvez l’ignorer si ça vous chante :’)
Pour commencer, restons un peu sur Eldarya : qu’est-ce qui fait que cet épisode ne fait pas une conclusion satisfaisante ?
- Pas assez de temps : un seul épisode pour tout conclure, c’est très peu. Ce n’est pas mission impossible, mais la question est de savoir ce qu’on fait du temps qui nous est imparti, comme dirait Gandalf. Ce qui m’amène à mon deuxième point.
- Une focalisation mal choisie : la majorité de l’épisode se concentre sur les jours qui suivent l’arrivée sur Terre, et je pense que c’était une erreur, parce qu’alors vous vous retrouvez obligé-e-s de détailler des choses que vous ne pouvez pas expliquer de façon réaliste avec les contraintes que vous avez, à savoir le temps et le monde dans lequel les personnages évoluent.
- Des bases très mal construites : c’est pas nouveau, très peu de personnages ont leur relation développée au cours de l’histoire (et malheureusement ça n’inclut pas Erika et son CDC, dont la relation est excessivement creuse), le lore est très peu fouillé, et les éléments importants comme les portails, la magie et le maana ne sont pas cohérents. Comment apporter une conclusion à des points qui ne sont pas clairs de base ?
Maintenant, ma comparaison : j’ai choisi l’anime de 2003 de FullMetal Alchemist, déjà parce que j’aime bien mdr, et ensuite on parle d’un personnage vivant dans un monde fantasy relié à la Terre, et il se retrouve coincé sur Terre en passant par un portail compliqué, je me suis dit que c’était de circonstance 😆 De plus, l’histoire devait se conclure par une mini-série, mais par manque de temps, ça s’est fini avec un film, qui lui-même a été bien raccourci. J’ai pensé que c’était pertinent.
Je pense aussi que ça a son importance de préciser que si l’intrigue dans cet anime de manière générale tient une grande place, la focalisation se fait aussi énormément sur les personnages, leur développement et leurs relations les uns aux autres. Dans Eldarya, l’histoire tient une plus grande place, et si en soi c’est pas une mauvaise chose de choisir l’histoire par rapport aux persos, je m’interroge tout de même sur la pertinence de ce choix dans un otome, dont l’aspect principal est normalement la romance, et donc les relations entre personnages. Ici, au lieu d’avoir l’histoire mise en avant en complément de la romance, elle a été mise en avant au détriment de la romance. Et encore, on le sait, ça n’a même pas été exploité comme ça aurait pu l’être.
Surtout qu’en plus, cette saison a été beaucoup plus focalisée sur le texte pour des raisons évidentes, alors on aurait pu s’attendre à un développement de l’histoire et des dialogues pertinents, mais les choix ont été douteux 🙄
J’accélère, j’accélère (enfin j’essaie)
Concernant l’anime, l’un des premiers points que je veux comparer est le contexte dans lequel les personnages se retrouvent embarqués et la façon de gérer le tout. Je reconnais d’abord que la grosse différence c’est que dans FMA, Edward, le héros, se retrouve dans l’Allemagne des années 1920, et il est le seul à se retrouver dans la situation, à part son père au début du film puis son frère à la fin, ce qui n’a pas grand-chose à voir avec des milliers de faëries qui débarquent d’un coup dans un champ de patates.
Ensuite, faire débarquer un personnage en Allemagne il y a un siècle n’aura pas les mêmes conséquences pour le lecteur qu’un groupe de personnages dans ce qui est censé représenter notre époque, et très probablement la France. Dans les deux cas, le récit est très profondément ancré dans le contexte terrien : le film FMA se situe début novembre 1923 à Munich quelques jours avant le putsch, qui sera évoqué, il y a des institutions et des personnages historiques, et le contexte du NSDAP et de la traque de personnes Roms est central à l’histoire, et dans Eldarya on a tou-te-s repéré la myriade de références à la pop culture moderne, aux technologies que vous et moi utilisons tous les jours, à la bouffe, les décors nous sont particulièrement familiers, etc.
Ce qui veut dire qu’à la différence de FMA, il sera beaucoup plus facile pour le lecteur de repérer les anomalies dans le contexte d’Eldarya, puisque c’est littéralement le lieu et l’époque où l’on vit. Ça veut pas dire qu’il aurait fallu que les faëries débarquent à Munich en 1923, mais ça veut dire que bien ancrer un récit dans un contexte ça suffit pas, il faut aussi prendre en compte le fait que plus le contexte est proche de nous dans le temps et dans la culture, plus les lecteurs seront capables de l’analyser. C’est pour ça qu’on est déjà un certain nombre à avoir souligné tout ce qui ne va pas dans la gestion de l’arrivée des faëries : on connaît ce monde, on connaît Internet, on connaît les réseaux sociaux, beaucoup d’entre nous savons aussi que gérer une foule paniquée ne se fait pas aussi facilement, on sait donc que c’est irréaliste que tout se passe aussi bien sans que jamais la rumeur ne s’ébruite à grande échelle. Et le problème c’est que vous avez placé ça dans un contexte réaliste, qui ne colle pas avec le niveau d’improbabilité auquel on a eu droit dans l’épisode.
Est-ce que j’ai une solution magique pour que tout se passe tranquillement sans perdre trois heures avec des péripéties pour calmer des foules, faire taire des rumeurs mondiales et construire un village digne de ce nom ? Non, parce que je ne vois honnêtement pas dans quelle version de la Terre où le surnaturel et le merveilleux ne sont pas connus du grand public ça pourrait passer. Mais je pense qu’il y avait un moyen de limiter les dégâts : l’ellipse.
A la toute fin de l’anime, Edward est projeté sur Terre en 1921, à Londres de mémoire. Et le film se passe donc deux ans plus tard, dans un autre pays, où on peut voir qu’il s’est assez adapté pour passer pour un mec lambda juste un peu bizarre. Avec cette ellipse, pas besoin de se poser 36 questions sur ce qu’il a fait pendant deux ans, et on peut se concentrer sur l’intrigue du film, qui vaut ce qu’elle vaut, mais qui a le mérite de continuer d’explorer les thèmes de l’anime, qui apporte une fin aux persos, qui réussit même à en intégrer des nouveaux, et qui apporte une fin à l’histoire.
Est-ce que j’aurais pas voulu savoir comment son atterrissage sur Terre s’est passé alors qu’a priori il y arrive à moitié à poil avec un bras et une jambe arrachés ? Comment il a retrouvé son père planqué on ne sait où ? Comment il a appris l’allemand ? Comment il a rencontré son coloc ? Où il a trouvé le fric pour vivre et voyager ? Si, et je suppose que la mini-série prévue de base devait en parler, mais voilà, quand on a pas l’temps, ben on a pas l’temps.
C’est triste mais heureusement, les fanfictions existent.
Et pour moi, une ellipse au début de l’épisode 20 aurait permis de s’épargner beaucoup de problèmes. C’est une opinion personnelle et tout le monde ne sera sans doute pas d’accord, mais je pense que non seulement ça aurait peut-être permis de se concentrer sur d’autres trucs, mais ça aurait permis d’éviter d’écrire autant d’incohérences. On aurait sans doute pas pu en éviter si vous tenez absolument à partir du principe que les faëries ne seront pas découverts à l’échelle mondiale, mais au moins l’attention n’aurait pas été focalisée là-dessus et sur les autres détails qui ne font pas sens, de la gestion de l’arrivée à la construction du village, en passant par la prise nanardesque de la commanderie.
J’aurais pas été contre une mini-intrigue le temps de l’épisode, il aurait pu s’ouvrir sur de la narration qui explique que l’arrivée a été chaotique, les rumeurs n’avaient que difficilement été contenues, la commanderie avait été prise d’assaut par la Garde, etc, et avoir une ultime confrontation avec un Papounet qui se sera échappé, aura été trouver des Templiers j’sais pas où, baston et discours larmoyant sur la nécessité de cohabiter avec des gens qui n’ont rien demandé à personne, genre jsp ça se passe en ville et des humains en sont témoins, et c’est le début de la révélation des faëries au monde où malgré parfois des tensions les humains sont ok parce que y’a rien de mal non plus à une histoire qui finit bien, j’en sais rien j’invente n’importe quoi mais c’est pour dire qu’il y aurait eu plein de solutions possibles pour en faire un épisode intéressant, qui couvre le fait qu’Eldarya n’existe plus mais les faëries finissent par vivre en paix sur Terre (après partir sur une mauvaise fin moi j’m’en fiche ça me gêne pas ce qu’il faut c’est que ça tienne la route lol). Avec, on aurait bien aimé, une scène de fin entre Erika et CDC un peu plus fournie en émotions.
(D’ailleurs j’y pense mais la fin du film FMA c’est juste le héros qui part sur les routes avec son frère, mais y’a eu aussi deux ou trois OAV (mini-épisodes de quelques minutes à peine pour un anime) dont un où à la fin on voit Edward en 2005, et on a des plan sur des photos de son temps sur Terre, des souvenirs etc, et je me disais ça aurait été joli pour une illu de fin pour notre couple ? Bon pas forcément alors qu’ils ont 100 ans hein mais genre quelques années après entouré-e-s de souvenirs et de photos d’eux et/ou des copains ? Moi c’est mon kif ce genre de trucs mdr après voilà mais vraiment pour une illu de fin elle était quand même décevante. Très jolie, mais pas différente de toutes celles d’avant. J’ai l’impression qu’en plus cette saison il n’y a eu que très rarement des fonds originaux, le plus souvent c’est les persos collés sur une version flou d’un fond qu’on trouve en jeu.)
Oui y’a ce style aussi mais c’est pas les mêmes implications lol
Oui ça aurait été dommage de pas en savoir plus sur l’acclimatation des faëries, de comment on s’est organisé, de pas voir de baston pour la commanderie, ce qu’on veut, mais j’aurais préféré ça à essayer de se dépatouiller dans des choix qui, de toute façon, ne pouvaient pas fonctionner. Et bon, tout ça c’est sans compter sur les trucs qui auraient dû être réglés plus tôt, comme le fonctionnement du maana en général et sur Terre en particulier, ou développer le BOAE pour qu’on ait un minimum l’impression qu’ils peuvent s’organiser à l’internationale et fournir par exemple des papiers aux faëries, parce que là on dirait juste que les mecs ils viennent de débarquer et ils savent pas trop quoi faire de leur vie, quoi. Et ça, même dans notre épisode ça aurait pu être dit.
BREF, tout ça pour conclure que : écrire un épisode de fin quand on a pas le temps, non c’est pas facile, oui va falloir faire des choix, oui y’aura des frustrations, mais c’est pas mission impossible si on y met un peu de logique.
Ça y est, c’est la fin de notre aventure avec Erika, après quasiment neuf ans de bons et loyaux services. A priori c’est la fin de notre aventure à Eldarya tout court mais bon ça faudrait encore que ce soit confirmé officiellement ahem.
Qu’est-ce qu’on peut en conclure pour cette saison ?
1) L’écriture Je l’aurai évoqué plusieurs fois au cours de mes avis de A New Era, mais il est clair qu’un gros effort a été fait. En saison 1, on avait fini par nous parler de bêta-readers et de relecteurs, mais honnêtement je n’en avais jamais vu la couleur, car tout du long la rédaction était parsemée d’erreurs de grammaire et d’orthographe à un niveau qui frôlait la faute professionnelle, si vous voulez mon avis. Le contraste saisissant qu’on a pu voir à partir de l’épisode 30 (sur lequel est arrivé le nouveau scénariste, si j’ai bien compris) était plus que bienvenu de ce point de vue-là. C’était également beaucoup plus fluide à lire, même si sa manie de caser des mots obsolètes ou très peu usités n’était pas nécessaire (et pas toujours bien employée, n’en déplaise au scénariste).
Je dirai quand même un mot sur la gestion du ton. La saison 1 a commencé sur une ambiance très guillerette, un peu je-m’en-foutiste de la fin du monde imminente, pour plonger petit à petit dans une direction que l’on voulait qualifier de « mature » (mais on a déjà vu que ça avait été compliqué lol car je pense que les scénaristes de l’époque n’avaient pas forcément intégré qu’on ne rend pas une histoire « mature » simplement en y ajoutant des thèmes adultes et en tuant des enfants), et si en saison 2 on a pas eu vraiment de problèmes de pseudo-maturité en lâchant du pathos à tire-larigot, on a quand même souvent eu des soucis avec les scènes dramatiques qui sortaient de nulle part ou qui ne sont pas apparues quand il le fallait, une très mauvaise gestion des sentiments des personnages, ce qui nous donne une Erika qui n’évoque jamais Valkyon/Ezarel (j’imagine) en se cachant derrière une indisponibilité physique et émotionnelle (inventée de surcroît parce qu’elle aurait eu mille occasions d’y penser), ainsi que des persos qui la démontent parce qu’elle est en colère et qui ne sont JAMAIS contredits par l’histoire, à part un mot d’excuse à la toute fin parce qu’on gueule là-dessus depuis deux ans et demi.
2) Le scénario Très frustrant. Vraiment frustrant. Parce que y’avait de l’idée, à tous les stades de la saison. L’immeuble à Genkaku avec des humains coincés dedans et le background de Koori ? Incroyable. L’idée de failles entre les mondes avec le maana qui s’échappe et des trucs eldaryens qui disparaissent vers la Terre ? 10/10. Le retour sur Terre avec Papounet dans une organisation de Templiers avec des infos qui coïncident pas avec ce qu’on nous a dit sur Eldarya ? J’achète sans réfléchir. Mais à chaque fois, ça s’est éclaté par terre de façon hyper pathétique, parce que y’avait un méchant qui ressemble à rien, parce que l’arc se clôt aussi vite qu’il commence, parce que finalement c’est manichéen au possible alors que ça se donne toutes les peines du monde pour se faire passer pour nuancé, parce qu’on se retrouve bloqué par des incohérences liées à la saison 1 et/ou à l’absence totale de tentative de les redresser en saison 2. Du coup on se retrouve avec des ascenseurs émotionnels où on a l’ébauche de trucs construits et haletants, qui viennent se retrouver gâchés par votre impossibilité à prendre en compte le lore donné en saison 1, directement ou en essayant de le réparer, à écrire des antagonistes dignes de ce nom et à gérer le rythme du récit. Parce que désolée mais je me remets toujours pas du fait qu’on a perdu trois épisodes à rien faire dans le dernier quart de la saison, alors que l’intrigue ET la romance auraient pu en profiter.
Gif réglementaire d’animal mignon pour aérer le texte.
3) Les personnages On a bien assez parlé des antagonistes. Qu’en est-il des héros ?
- Erika : Les dieux soient loués, elle a beaucoup moins de réactions complètement idiotes et de remarques insultantes envers la notion même d’intelligence, mais c’est toujours pas ça. De plus, j’ai l’impression qu’elle n’a pas eu l’occasion de grandir en tant que personnage, et c’est un peu pareil pour beaucoup d’autres, en fait. De son réveil à la scène de fin de l’épisode, elle aura les mêmes réactions, les mêmes idéaux, et la seule conséquence de nos choix ce sera la teneur de ses discours à la commanderie et aux faëries, et d’autres détails sans grande influence. En tant que daemon je pense que ça a un intérêt, mais en tant qu’aengel, ça ne change rien à ce qu’elle était déjà en saison 1 : un ange représentant la pureté et la beauté du sacrifice, par opposition à l’« égoïsme » des daemons. Elle restera donc au final un personnage assez plat, que nous n’aurons pas eu beaucoup l’occasion de façonner, vu que nos choix de réponses nous apporte un sentiment de contrôle sur sa réaction sur le coup, mais ça ne changera rien à l’histoire, ni beaucoup de choses dans les dialogues avec les autres.
- Mathieu : Avant toute chose, c’est moi ou j’aurai été quasiment la seule personne à poster des avis suivant sa route ?? 😆 Le pauvre Mathieu est parti sur de mauvaises bases, parce que beaucoup ne voyaient pas d’intérêt à romancer un humain dans un monde fantasy. Je comprends le raisonnement, moi je suis partie un peu par défaut vers lui, mais pour moi c’était aussi évident qu’il allait avoir un gros secret à cacher. Ça s’est d’ailleurs révélé assez vite. Il a pas beaucoup évolué non plus, mais au moins on s’est éloigné de sa relation malsaine avec Koori. C’est d’ailleurs dommage que ça n’ait pas été réévoqué plus tard, une petite ligne ici ou là sur comment iels sont toujours ami-e-s mais sans s’envoyer d’insultes. Au final c’était le bon p’tit gars un peu marrant, naïf et qui balance les trucs comme ça lui vient, il casse pas trois pattes à un canard (si je puis me permettre) mais c’était pas un mauvais personnage non plus. Je ne regrette pas d’avoir testé sa route. Par contre j’admets toujours pas qu’on ne sache pas ce qui est arrivé à sa jambe.
- Nevra : Honnêtement ? Un de mes pref. Et j’aurais jamais pensé dire ça un jour, surtout alors qu’à sa première apparition il se prenait pour le perso trop dark et mystérieux qui te regarde en coin en marmonnant des menaces dans les ténèbres. Mais je préfère mille fois ça plutôt que la figure du séducteur/harceleur dans The Origins ; cet archétype ne m’intéresse absolument pas. Et il se révélera plus tard, surtout dans la deuxième moitié de la saison, être un leader charismatique qui sait donner des ordres et diriger une troupe en ayant la tête froide, et c’est appréciable, surtout quand c’est bien la première fois qu’on voit un chef digne de ce nom dans Eldarya.
- Lance : Bon, je vais pas revenir sur ce que je pense de sa réintroduction dans l’histoire, moi non plus j’ai plus le temps. Mais dans l’ensemble, son personnage était agréable à côtoyer. Il est similaire à Valkyon comme ça a déjà été noté, et j’aime bien les persos calmes x) Je pense que là le problème c’est surtout qu’il avait une personnalité trop proche de celle de Nevra : ferme, sérieux, en retrait, avec de la répartie. Il ne se démarquait pas assez de lui, et comme craint, il a perdu le sel de ce qui avait fait de lui un personnage attrayant en tant qu’Ashkore. Pour moi un perso comme ça c’est pas un souci, mais là il ressemblait trop à Nevra.
- Leiftan : Alors lui c’est la pire déception de la saison, genre c’est littéralement un personnage qui ne sert à RIEN. Non seulement il allait en mission sans y avoir sa place mais vraiment il a RIEN FAIT pour faire avancer l'histoire en fait, il aurait pas été là que ça n’aurait rien changé, j'ai l'impression que la seule fois où il a vaguement servi à quelque chose c'est quand il a buté tout le monde à la commanderie mais bon à part ça… Et encore, les seules conséquences que ça a eues c'est que Karenn et Chrome sont allé-e-s sur Terre et nous ont posé des questions après. Alors que les autres ont leur propre rôle au sein de la saison (Nevra est un bras droit/chef, il a Yaqut, Lance il a son passif, il participe aux missions et à l'action, Mathieu il est l'humain qui vient des templiers), Leiftan n’a rien à lui dans l'histoire en elle-même… Il participe pas à l'action, il participe à peine aux décisions, sa seule particularité c'est qu'il essaie de retrouver ses pouvoirs via la méditation, et encore selon nos choix il nous jarte quand on essaie de méditer avec lui mdr. J'aime pas le personnage mais c'est quand même con, c'est un CDC et il n'apporte absolument rien de concret à l'histoire, quoi.
- Les autres : Si Hua est moins mauvaise que Miiko comme cheffe, elle reste antipathique de mon point de vue. Elle cache des choses, elle n’a pas de considération pour Erika, et son gros problème vient surtout de l’adulation qui lui a été portée alors qu’au final elle n’a pas de rôle prophétique, et sa mort et sa résurrection resteront incompréhensibles. Au moins elle est moins insupportable que dans TO. Chrome est l’un de ceux qui m’auront le plus surprise en bien : il a toujours un rôle de comic relief, mais c’est beaucoup moins casse-pied et enfantin, même si ça n’empêche pas qu’il aura souvent été à l’origine de dialogues bouffe-maanas inutiles. Karuto aura été plus agréable aussi, le trope du bougon qui crie sur tout le monde ça va cinq minutes (et son histoire avec Cif aura été le gros point noir de son personnage). Ewe et Karenn auront été égales à elles-mêmes par rapport à la saison 1, la première comme médecin la tête sur les épaules, la seconde comme peste dont chaque réplique me donnait envie de lui clouer la bouche :’) Koori aura rapidement laissé tomber son petit jeu de séductrice qui ne devait pas amuser grand monde, pour au final devenir le personnage de bonne amie un peu extravagante mais mignonne quand même, et Chù aura été le personnage sérieux, très (trop ?) terre à terre, qui n’hésite pas à s’exprimer quand elle a quelque chose à dire (même si des fois c’est impoli ou juste bête), et son gros problème c’est qu’elle n’aura à aucun moment été contredite directement dans l’histoire sur son comportement avec Mathieu. Adalric était fun mais parfois sur-utilisé.
Courage on est presque au bout !!!
4) La romance Ah, le point qui fâche… Eldarya est décrit sur la page d’accueil comme un otome et un dating sim, ce qui implique, comme on l’a vu, que la romance doit tenir une place importante. Et comme on l’a vu aussi, ANE n’a rien à envier à TO sur ce point, puisque la romance peine à se faire sentir. Comme elle commence pareil pour tout le monde, c’est déjà très gênant quand on avait Ezarel ou Valkyon en CDC, ou bien qu’on choisit quelqu’un d’autre que Nevra/Leiftan alors qu’on l’avait avant, puisque les premiers signes arrivent très vite sans l’ombre d’une pensée pour l’ancien CDC, puis plus rien, puis « oh là là malgré mon expérience à Genkaku je réalise que ce mec est mignon hihi, » une vague phase de séduction sur laquelle on ne s’appesantit pas vraiment alors que globalement c’est un peu l’un des meilleurs trucs sur un otome, et après le premier baiser, la « romance » est représentée par des scènes de sexe sans saveur, sans romantisme, par d’occasionnels « je passai la nuit à parler avec CDC » et de vagues « il m’embrassa avant de partir en mission. »
Et c’est tout.
Ah ça le côté aventure et fantasy du contrat il est rempli, ça y’a aucun souci, mais le côté romance c’est peut mieux faire, alors que c’est un des deux arguments de vente du jeu. J’entends bien que c’est compliqué d’équilibrer les deux sans qu’il y en ait un qui passe au second plan, mais là y’a même pas eu de tentative d’équilibrage, en fait. Vous pouvez faire un jeu d’aventures moi ça me dérange pas, mais juste n’appelez pas ça un dating sim, parce que ça n’en est pas un. On a été extrêmement passif-ve-s en tant que joueurs/euses cette saison je trouve, les choix permettaient d’apporter un peu de saveur à nos réponses, mais ils ont eu beaucoup moins de répercussions dans les dialogues avec les autres persos qu’en saison 1. Ce qui est quand même sacrément ironique quand le focus de la saison a été sur les dialogues.
5) Les réponses aux interrogations Alors oui y’a les trucs avec lesquels je fais chier tout le monde comme la sépulture de Valkyon et la jambe de Mathieu, mais au final plein de détails n’auront jamais de réponses, ceci incluant des trucs de la saison 1. On saura jamais qui avait appris à Naytili à corrompre le Cristal, à un moment dans une vision Erika voyait un coffre mystérieux en lien avec Hua, on sait pas ce qui motivait personnellement Leiftan à détruire le Cristal, on a jamais rien su de son passé, on saura pas ce qu’était le dernier truc qu’il a fait juste avant qu’on rentre dans le Cristal, on saura pas comment Caméria a failli être une valkyrie, on saura pas pourquoi Karuto s’est pas marié, on saura pas ce qu’a écrit Koori, on saura pas ce que devient Papounet, on saura pas comment la magie fonctionne sans maana, ça va du détail qui permet de connaître un perso à des trucs de l’intrigue principale et ça me fume. Je comprends pas comment c’est possible, est-ce que personne n’a jamais relu les épisodes antérieurs ? Quelques trucs par-ci par-là osef, mais là il suffit de se pencher pour trouver un truc qui n’aura pas de réponse…
Une réponse qui me manque aussi c’est pourquoi y’a eu un CDC sur « Personne » vu que visiblement ça change absolument rien ?
Bon, rassurez-vous, je crois que j’ai fait le tour x)
C’était donc officiellement la fin d’Eldarya telle que nous la connaissons, l’histoire d’Erika est termin��e. On n’attend plus qu’un mot de votre part pour officialiser la fin du jeu tout court, puisque c’est apparemment ce qui nous attend, mais les seules infos qu’on a viennent de screenshots d’échanges avec le support, disant que le jeu ne s’est pas relevé depuis l’incendie d’OVH et doit donc prendre fin. On aimerait bien juste savoir ce que ça signifie pour nous. Allez-vous vendre le jeu comme Cromimi ou le laisser dans un coin comme Ma Bimbo ?
Honnêtement on va pas se mentir, l’incendie n’a, à mon avis, fait que précipiter l’inéluctable. Je pense que tout le monde ici connaît au moins une personne qui a fait le choix de ne pas se recréer de compte au retour du site parce qu’iel n’était déjà plus convaincu-e par le jeu et/ou l’histoire (ou bien était trop dégoûté-e d’avoir perdu ses ressources plus ou moins bien acquises). Et quand il n’y a pas eu d’amélioration au niveau du contenu et de la communication, ça n’a pas aidé. Du coup ben pas étonnant que le jeu ne se soit pas relevé.
Je vais reprendre des trucs que j’avais dits dans mon avis sur l’épisode 30 quand je pensais que je jouerais pas à ANE : merci aux personnes qui ont eu la foi de lire mes pavés, et merci pour vos réactions ! Mon but n’a jamais été de basher pour basher parce que ça n’aide personne, mais je prends plaisir à l’exercice de l’analyse, et je pense qu’une œuvre qui se prend un minimum au sérieux comme Eldarya mérite qu’on essaie au moins de creuser un peu. Alors que j’en suis à la seizième page de cet avis, je me vexerai si on me dit que je ne suis pas une joueuse un minimum investie x)
Je n’ai pas toujours été aussi critique d’Eldarya, j’étais très hypée au tout début, et jusqu’à la fin il y aura eu des choses qui m’auront maintenue en jeu : des tropes qui m’intéressent, des familiers à attraper, des jolies tenues, des répliques cinglantes et des persos qui auront su être attachants. La nostalgie a beaucoup joué aussi, je suis sur le jeu depuis le début, je l’avais attendu après les teasers, et mine de rien je me suis beaucoup impliquée dans ces avis. Au final, le seul épisode que je n’aurai jamais commenté est le spin-off de Valkyon, je suis une fake fan :’)
Je remercie les personnes qui ont participé à l’élaboration des épisodes, parce que malgré mes râleries, bah si y’a personne pour faire les épisodes, y’a pas d’épisode à commenter x) Ça reste un gros travail, et je crois en l’amélioration, je ne désespère pas que la prochaine fois, ce sera mieux.
Petite mention spéciale à la musique, il n’y a personne de crédité donc je sais pas d’où elle sort mais il y avait de très bons morceaux, notamment celui de fin, c’est juste dommage que le bug persiste encore à ce jour.
Merci à toutes les personnes qui ont fait vivre le site, que ce soient les développeurs, les illustrateurs ou les membres actifs du forum. On ne sait pas encore ce qu’il va advenir d’Eldarya, mais malgré tout je ne regrette pas d’avoir participé à l’aventure, parce que je mentirais si je disais que je n’y avais pas passé de bons moments et que ça ne me fait rien que tout se termine.
Eh bien écoutez, si on se revoit pas, je vous souhaite à tou-te-s une très bonne continuation, continuez à être critiques même envers les œuvres que vous adorez, prenez soin de vous, prenez soin de vos proches, moi je vous laisse avec le même gribouillis nul que j’avais mis en fin d’épisode 30 parce que pourquoi pas, après tout x)
Au revoir, et peut-être à une prochaine fois vers d’autres horizons !
#eldarya#eldarya a new era#eldarya spoilers#mes avis#eldarya a new era episode 20#ptn en vrai j'ai du mal à me dire que c'est fini#enfin fini ça serait bien qu'on ait une confirmation un mot quelque chose#qu'on se retrouve pas tou-te-s comme des cons à faire nos adieux alors qu'en fait ça reprend dans trois mois#ça m'étonnerait mais bon quand même#cela dit on est pas à l'abri d'une reprise#enfin j'ai pu caser mes deux fils préférés dans le même avis je peux partir en paix lol#je parle de gaara et du edward de 2003#also 17 pages word cet avis c'est mon record#que vais-je faire de ce tumblr maintenant#un peu tout et n'imp je pense mdr#peut-être qu'un jour je reprendrai moonlight lovers#je pourrais aussi tester uncoven remarquez quitte à rester dans beemoov#d'ailleurs je repense à fma03 y'aurait sûrement des trucs à dire entre lance et roy#en tant que génocidaires qu'on rend sympas#bon ce serait un peu injuste parce que les thèmes des 2 oeuvres sont différents mais ce serait marrant
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Traduction française de Fear & Hunger 2 - Termina - #2
Comme prévu, nouvel update sur la traduction française de F&H2. Ça avance lentement mais sûrement, en espérant que je puisse la sortir avant la prochaine MAJ du jeu. Haha.
Traduction faite durant le mois :
Les objets : les noms et descriptions des objets, de la nourriture, des objets de soin, des livres et les morceaux de gens ou d'animaux ou d'autres bestioles pas protégées par la SPA.
Les noms des ennemis et de leurs membres.
L'extérieur du train. Comprends la discussion du début de jeu, ainsi que les discussions de hub.
Première rencontre avec Per'kele.
Maison de l'homme des bois. Avec le sous-sol.
Une partie de la vieille ville, qui correspond à la zone du soldat 1, de l'extérieur du manoir du maire et Karin à l'entrée de la maison.
Petit sneak peak juste en dessous !
Il y a quelques points que je veux particulièrement remonter. Par justification de traduction, d'appel à l'aide, ou parce que c'est particulièrement intéressant.
Les ennemis
La majorité vont être traduit : Villageois/Villageoise, Fusilier, Homme-Pillier, Vieille aux rats, Dance Mécanique, Clébard Fétide, Cocon Imparfait, Lunette Chialeuse...
J'en profite du coup pour proposer la traduction de Moonscorch, qui serait du coup Flambelune. Cela donnera le cancer de la Flambelune, et un Flambeluné.
J'hésite grandement à traduire les nom Needles et Stitches, qui pourrait être traduit par Seringues et Soutures, mais ça ne sonne pas top. Mais ça fait flic de laisser des nom en anglais dans une trad française.
En parlant de flic, je comptais traduire Bobby par Flic/Flicaillon/Poulet, mais ça enlèverai le contexte du nom. En Angleterre, bobby est un mot familier pour désigner les policiers londoniens, avec leur casque bombé. Vu le design de l'ennemi dans le jeu, le nom restera.
Par contre, Bellend sera traduit par Gland. C'est très important.
Avis à la population, mais surtout aux experts : pour l’ennemi Sew Job, le mot existe bien en anglais, mais je ne trouve pas d'équivalent en français. Enfin si, ce serait Travaux de couture, mais ça sonne faux. Pour le moment, le nom placeholder pour cet ennemi serait Peau Rapiécée. Question pour les gentils messieurs et madames de mon PC qui font de la couture : est-ce que vous avez un mot pour Sew Jobs, dans votre domaine ?
2) Première rencontre avec Per'kele
Point général, car il concerne tout le texte, mais j'ai dû bidouiller un peu pour garder le texte le plus neutralement genré possible.
3. Extérieur du train
La manière dont est fait le jeu, chaque zone comprend tous les dialogues et textes possible dedans, que ce soit les Party Talk, les diagnostiques médicaux, les discussions avec les NPC, lorsqu'on fouille dans des objets... En même temps, des textes se répètent entre chaque zone, alors qu'ils devrait être dans l'onglet Common Events... Après, ce sont des textes que je ne traduit qu'une fois, puis je les recopie dans les autres zones. Je n'aurai pas à les retraduire et ça m'avancera le travail.
Cette partie là a été longue à traduire, car elle comprend à la fois la discussion du début de jeu (et les alternatives selon le personnage qu'incarne le joueur), mais aussi toutes les discussion de hub (Marcoh et Tanaka qui boxe, Olivia qui creuse la terre, Henryk qui fait sa popotte dehors, Daan qui clope). Il y a d'autres zones comme ça, qui sont pas mal chargée de texte, comme l'intérieur du train, le bar jazz, et l'intro des personnage.
Pas mal de dialogue sont des ref à d'autres média, comme par exemple la référence à Jimmy Buffet quand on demande un coup à boire à Daan au bar (je reviendrai sur celui-là plus tard). Là, lorsqu'on essaye de l'embrigader dans notre groupe alors qu'il est au complet, il refuse en disant qu'il sera juste un "party poison". Je n'ai pas réussi à trouver si c'était une expression idiomatique ou bien une référence. La seule référence que j'ai trouvé, c'est un titre de MCR (qui est nul à chier imo). Du coup, dans le contexte, je pense qu'il voulais dire "plombeur d'ambiance".
Les "Bremen pigs" de Karin. On n'a pas l'air, en français, d'avoir un équivalent de l'insulte "pigs", sauf dans le cas de la police, où c'est poulet. Du coup, Karin dira dans la traduction "chiens de Bremen" ou "chiens brêmois", qui gardent le côté insultant et la comparaison aux animaux.
Je crois avoir bien passé en revu sur quoi j'ai taffé ce mois-ci. Avec les vacances de Noël, je devrais pouvoir mieux travailler dessus et bien avancer.
Prochaine update le mois prochain !
Joyeux Noël et bonnes vacances à tous !
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🔎 UN ENTRETIEN Foi de Blaireau - Légende du cyclisme français avec plus de 200 victoires à son actif, dont cinq Tours de France pendant sa carrière qui s’est étirée de 1975 à 1986, Bernard Hinault continue de pédaler pour garder la forme mais surtout pour éprouver du plaisir. Parlez-lui vélo et le « Blaireau » (comme on le surnomme toujours) ne gardera pas longtemps sa langue dans sa poche.
- Tour de France ou Giro ? Pour un Français, la Tour, c’est le plus grand événement qu’il puisse y avoir, et c’est un bonheur d’y participer.
- Maillot de champion du Monde ou de champion de France ? Les deux ! C’est le titre d’une année, et on est super content de l’avoir sur le dos.
- Maillot à pois ou maillot jaune ? (Rires) À choisir, j’aime mieux le jaune forcément ! Le jaune, c’est l’histoire du Tour. La couleur des pages du journal organisateur. Il fallait distinguer celui qui avait le meilleur temps dans le Tour de France, et on a choisi cette couleur, point !
- Lemond ou Fignon ? Je n’ai eu de problème ni avec l’un, ni avec l’autre. J’ai apprécié ces deux coureurs cyclistes.
- La personne avec qui vous détestez rouler ? Personne !
- Votre meilleur souvenir à vélo ? Il n’y en a pas, ou plutôt il y en a trop ! Celui qui a gagné une seule course, c’est forcément son meilleur souvenir. Moi j’en ai gagné plus de 200. Et ça a été 200 fois du bonheur !
- Votre pire souvenir ? C’est lorsque l’on doit abandonner. Peut-être le Tour de France 1980, ou quand j’ai dû abandonner à Pau. J’avais la condition pour gagner le Tour mais avec ma blessure au niveau du genou, tout s’est arrêté…
- Maillot Mondrian La Vie Claire ou maillot jaune et noir Renault-Gitane ? Ce sont deux époques différentes avec des maillots qui ont marqué ! Le design, les couleurs et leur beauté les rendaient visibles sur le bord de la route. Ces maillots ont marqué !
- Vélo cadre acier, alu ou carbone ? Il n’y a pas débat : vélo carbone ! Vous savez, j’ai commencé à courir avec des cadres en carbone dès la saison 1985-86.
- Pédales automatiques ou cale-pieds à courroie ? Pédales automatiques, tout simplement parce que j’ai rencontré un personnage qui s’appelle Bernard Tapie. Il m’a dit : « je te signe le contrat pour toi et toute ton équipe si tu me conçois une pédale automatique ». J’ai dit : « Ok ! On va le faire ». Et on l’a fait ! La pédale automatique a offert performance et sécurité. C’est ce qui se fait de mieux.
- Votre col mythique ? Il n’y en a pas. Tous les cols sont beaux ! Quand vous êtes en forme, vous dominez les autres, et tout vous parait (...)
Propos recueilli par Stéphane Dugast.
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Andreessen & Horowitz parlent des Agents Vocaux IA, et je rejoins leur analyse.
Il y a 3 semaines, je vous avais parlé dans ma newsletter de l'arrivée des Agents vocaux IA en temps réel sur le marché. Et si vous suivez ma chaine youtube, je vous avait même fait une démo en live d'un Agent IA que j'avais développé et qui était capable de parler avec moi en temps réel. Je pouvais même lui dire d'envoyer des SMS et il le faisait. Le tout 1 semaine avant la démo d'OpenAI avec leur GPT-4o. (Bon ok, j'arrête de m'envoyer des fleurs 😏) Pour résumer l'article, la direction que nous prenons est la disparition progressive des appels directs à des humains, car nous allons pouvoir l'automatiser totalement. Il faudra du temps pour mettre en place les techno, contrairement car il y des challenges techniques, des challenges réglementaires et des challenges en terme d'usage et d'acceptation des gens. Les challenges B2B : - Difficulté d'exécution. La barre de qualité est haute pour confier les appels à une IA. - Règlements et licences. Certaines sociétés d'agents vocaux sont confrontées à des restrictions spéciales. Un exemple classique de ceci est celui du secteur médical. - Intégrations. Intégrer les agents dans le processus existant va être long. Les challenges B2C : - La voix n'est pas facile à diffuser à grande échelle. - Les agents vocaux B2B « connectent » l'IA à un processus existant, tandis que les agents vocaux B2C exigent que les utilisateurs adoptent un nouveau comportement. Cela peut être plus lent/nécessiter un produit plus magique. - Les consommateurs ont été conditionnés négativement à l’IA vocale en raison de leurs expériences avec des produits comme Siri. Mais ces challenges, amènent de nouvelles opportunités. Les opportunités B2B : - Évidemment, c'est l'opportunité pour toutes les entreprise dont les appels sont une partie de leur activité d'être déchargé partiellement dans un premier temps et totalement à l'avenir. - Les LLM ne sont pas adaptés aux différentes verticales, et il faudra que des entreprises entraînent, adaptent et contrôle l'intégration de ces agents. - Il y a également des opportunité sur l'expertise de pointe des agents. On imagine bien qu'à terme, chaque agent ait sa variante, entraînée sur les data de chaque client. Les opportunités B2C : - Il y a une opportunité d'usages nouveaux avec la voix en temps réelle pour les fondateurs qui ne tomberont pas le piège de croire que la voix dans un agent est bonne en soit. Ce n'est pas le cas car dans la majorité des situation c'est un net négatif par rapport au texte. - Comme les agents vocaux d'OpenAI sont déjà bons en soit, c'est dans la spécialisation et l'accès à des fonctions supplémentaires (lire / écrire des mails, SMS, planning, fichiers...) que les opportunités se situent. C'est tout pour aujourd'hui, partagez cet article à un ami qui aurait aimé que Siri existe pour de vrai. lien vers mon blog : https://paulirolla.substack.com
Article OG traduis en français : https://a16z-com.translate.goog/ai-voice-agents/?utm_source=bensbites&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily-digest-top-dog-of-llms&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=ar&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 20
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Hello les loulous !
Vous lisez certainement cette intro un moment après la publication du post sur le chapitre 19, mais sachez que je commence immédiatement après avoir fini le chapitre précédent. Celui-ci était si mauvais que j’ai désespérément besoin de prendre quelque chose de bon dans cette saga avant de refermer mon document LibreOffice.
La dernière fois, Mara trahissait l’Empire, tuait un Très Haut Mage et volait la sphère-négation, tout ça dans un chapitre qui arrivait à être chiant à mourir en dépit des enjeux.
Aujourd’hui, nous rejoignons notre mauvaise troupe sur Tadix. Le chapitre 20 s’intitule « Archange, ou comment découvrir que son futur potentiel peut-être petit copain voire fiancé est sans doute un sérial killer. »
Bref, la dernière fois qu’ils apparaissaient, nos sacrés camarades venaient tout juste d’invoquer Archange et sa clique, ce à quoi certains dragons ne réagissaient pas très bien.
Archange ordonne à ses démons de se calmer avant que tout ça vire au bain de sang. Tout ce beau monde se détend, les démons sont tous des top models, et Archange va voir Tara, ravi de la croiser. Tout ça ne plaît pas du tout à Cal, qui lâche un grognement. Parce que même le génie du groupe réagit comme un clebs quand il voit sa copine se faire draguer par un prétendant politique.
« Fafnir écrasa le pied de Cal, ce qui le fit sursauter. Il jeta un regard blessé à la naine, qui le lui rendit froidement, haussant ses sourcils roux d’un air de dire : « Eh bien quoi ? Tu veux vraiment tout faire rater ? » »
Putain, même Fafnir a une réaction logique, tu la sens ton efficacité, Cal ?
« Il se sentait l’âme d’un homme de Cro-Magnon. À moi ! À moi ! En fait, il aurait bien attrapé Tara pour l’emmener dans sa caverne. (les hommes de Cro-Magnon ne méritent pas la comparaison avec Cal. Et je suis persuadée qu’ils étaient mille fois plus subtils que ce que Madame S.A.M. imagine. Also Cal vient d’Autremonde et les bouquins passent leur temps à nous dire qu’il est inculte sur tout ce qui concerne la Terre, il ne devrait pas se faire ce genre de réflexion)
Sauf que, pour l’instant, Tara avait l’air littéralement hypnotisée par le bellâtre. Elle le regardait comme s’ils étaient seuls au monde. Cal espéra très fort que c’était du cinéma. Qu’elle n’oubliait pas que ce… truc était un monstre sous ce corps trop parfait. (Oh mais fait chier… qu’est-ce qu’on en a à foutre de la réelle apparence d’Archange ? Certes, je ne choisirai peut-être pas un démon pour une partie de jambes en l’air, mais 1/ peut-être qu’il y a des gens qui aiment bien, d’où tu juges. 2/ les relations inter-espèces ne doivent pas être si rares que ça dans cet univers, il y en a eu plusieurs simplement dans le magic gang 3/ La visée de Tara n’est pas de se marier par amour pour Archange, mais pour former une alliance politique qui leur éviterait une guerre ! Un autre parti envisagé était Chem, tu crois qu’elle a envie de pécho son mentor ? Donc qu’est-ce qu’on s’en fout d’à quoi il ressemble en vérité, ou du fait qu’il cache à quoi il ressemble ?? L’essentiel, ce sont ses actions, à la fin, pas le nombre d’yeux qu’il a !)
En fait, si Cal avait été dans les pensées de Tara, il aurait été encore plus inquiet. Parce que lorsque Archange avait plongé ses yeux verts dans les yeux bleu marine de Tara, la jeune fille avait senti… quelque chose.
Comme si elle était attirée par Archange. Un peu comme ce qu’elle ressentait… avait ressenti pour Robin, lorsqu’elle était folle amoureuse du demi-elfe. »
Ce bouquin aurait dû s’appeler « Tara Duncan : Adonis contre apollons ». Quand j’ai commencé ce PDF, j’attendais de la baston, pas un concours de JoJo poses. Je veux juste qu’un dragon casse la gueule d’un démon à ce stade, s’il n’y a que ça je serai déjà contente. C’est dire.
Sur ce, Archange ordonne à ses subalternes de distribuer les cadeaux qu’ils ont amené.
« Les démons avaient bien étudié les Omoisiens. Ils savaient ce qui allait plaire à Lisbeth. Tout n’était qu’or et joyaux étonnants, pierres extraites de leurs planètes, nouvelles couleurs, nouvelles textures, étoffes soyeuses rebrodées d’animaux improbables. Tara ne put s’empêcher d’être surprise. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait du mal à imaginer que les démons avaient un tel sens artistique. Mais elle comprenait très bien ce qu’ils faisaient. « Regardez, nous ne sommes pas différents de vous, nous aimons les mêmes choses, nous avons le sens de la beauté, soyons amis. »
C’était incroyablement habile. D’ailleurs, tout autour d’elle, elle sentait que les gens se détendaient »
Putain mais quelle habileté de fou d’offrir des cadeaux pour briser la glace face à des alliés politiques. Trop malins les gars. Stade avancé de réflexion, 4739 de QI, hauts potentiels intellectuels.
« [Lisbeth] leur offrit de précieuses semences, des blés résistant aux maladies, des pousses d’arbres fruitiers en stase prêtes à être plantées, des embryons d’animaux, un millier environ, des objets et gadgets fabriqués par ses usines et ses savants. Elle montrait l’étendue de ce qu’AutreMonde et Omois pouvaient apporter aux nouvelles planètes. Les machines mi-mécaniques mi-magiques, des systèmes de communication (elle avait la ferme intention d’inonder ce nouveau et juteux marché avec ses plaquettes de cristal-phone super-sophistiquées avec projection holographique des appelants, mémoire de plusieurs milliers de TMO52 etc.), des connaissances médicales aussi, des sorts de Reparus automatiques très coûteux et complexes, puisqu’on ne pouvait pas se guérir soi-même, ou encore de merveilleux parfums, des onguents onctueux et adoucissants, bref, un panel très varié dans lequel leurs futurs partenaires commerciaux allaient pouvoir choisir ce qui leur serait utile.
C’était aussi intelligent que ce qu’avaient fait les démons. »
Nan. Nan, c’est bien plus intelligent que ce qu’ont offert les démons, bien plus élaboré et ciblé, et une plus grande preuve de considération. Rendons à César ce qui appartient à César, ça, c’est une écriture de Lisbeth telle qu’elle la mérite. D’autant que, si on est indulgent envers madame S.A.M. et qu’on choisit de dire que ce n’est pas un élément sorti du chapeau, les Reparus automatiques ne sont pas répandus dans l’univers de Tara Duncan. Ce qui signifie que Lisbeth réserve ces éléments coûteux à la diplomatie avec les démons. Très in-character pour le personnage. À côté de ça, les tissus péniblement décrits que leur offrent les démons, ils peuvent aller se rhabiller avec.
« De fait, avec ses coffres regorgeant de joyaux et d’étoffes, il paraissait un peu futile, quoique très luxueux, alors que l’Impératrice montrait sa volonté de commercer. D’accord. Le point était pour Lisbeth. Il tourna son regard vers Tara. La jeune fille l’avait certainement conseillée. Il ne devait pas, jamais, sous-estimer l’intelligence de la jeune humaine. »
Oui bah c’est ça, suppose que le mérite revient à Tara et pas à Lisbeth. C’est sûr que Lisbeth n’a pas l’intelligence de prendre cette décision elle-même. Elle n’est jamais qu’Impératrice d’Omois depuis plusieurs années. Une broutille.
Bon, cela dit, vu la façon dont elle a exercé son pouvoir dans les chapitres précédents, la narration a probablement raison d’accorder cette idée à Tara. Mais ça m’énerve profondément.
Archange est parfait et il trouve Tara parfaite, blablabla. C’est l’heure de la récré, et par récré on entend que les démons vont se balader un peu partout et le reste des gens présents aussi. On a une redite de la blague « Ce serait drôle si on tuait un démon sans faire exprès oupsie » du chapitre 17, mais qui ne marche pas cette fois. Les âmes démoniaques, prisonnières des objets que porte Tara, se tiennent à carreau.
Un Tadixien vient s’enquérir du magicgang, ce qui fait réagir bizarrement Fabrice, qui se demande s’il ne serait pas atteint un peu par la magie démoniaque de la troupe d’Archange. Oupsie doupsie.
« Fabrice aurait dû rester sur Terre » : 3 (surtout que pour l’instant il est aussi utile qu’un plot).
Et sur ce, Glubl est de retour !! Vous savez, le type que rencontre Moineau pendant la réception, dans le chapitre 4 ? Je l’aime bien, même s’il n’a pas fait grand-chose pour l’instant. C’est le moment d’en apprendre un petit peu plus sur lui :
« Comme Sylver, il était une sorte d’hybride. Une création artificielle voulue par un sortcelier qui désirait que des humains, et non plus des gnomes, soient capables de communiquer avec les Santivoriens. Il avait donc mélangé les ADN, mis les produits dans le ventre de plusieurs mères porteuses humaines, puis attendu de voir ce qui allait en sortir. La majorité des infortunés frères et sœurs de Glubl étaient morts ou étaient nés si déformés que la mort aurait été préférable. Fort heureusement, le sortcelier en question avait fini par être démasqué et emprisonné. Glubl avait été confié à des parents humains, mais, très jeune, avait manifesté de grandes capacités télépathiques. Dès qu’un Diseur se promenait à proximité, le jeune garçon était capable de percevoir ce qu’il disait. »
Bon, mis à part cette histoire d’être né « si déformé que la mort aurait été préférable » (je vois d’où ça vient mais ça a des petits relents de validisme quand même), je trouve l’origin story de Glubl cent fois plus intéressante que tout ce qui a été tenté en terme de personnages jusque-là. Sincèrement.
Tara va pour se reposer, mais elle croise…
« Mourmur les attendait près de l’entrée du couloir alors qu’ils se dirigeaient vers leurs chambres. »
YES, enfin ma dopamine est de retour.
« — L’Impératrice ne fait pas confiance aux démons (ça, elle n’était pas la seule !). Elle pense qu’ils vont peut-être tenter d’utiliser leur magie démoniaque afin de faire venir d’autres démons, maintenant qu’autant d’entre eux sont ici. Mes petits bijoux sont là pour les en empêcher. Ils bloquent le flux du pentagramme, on ne peut pas l’utiliser, et si on passe les défenses de mes machines, elles émettent tout de suite un signal d’alarme qui réveillerait un mort. Elles passent aussi du vert au rouge dès qu’un vortex est ouvert dans un rayon de cent tatrolls (j’ai tendance à penser qu’il y a plus subtil, comme alerte. Genre quitte à ce que Lisbeth et Tara aient toutes les deux des montres, utilisez-les pour les avertir discrètement, afin que les démons ne se doutent pas qu’on sait ce qu’ils sont en train de faire ? C’est donner une information capitale à un potentiel ennemi... Bon je sais pas pourquoi je me fatigue, Mourmur son truc c’est les explosions, pas la discrétion). Grâce à ma présence dans le cercle, j’ai pu mesurer tout ce dont j’avais besoin pour nous protéger et surtout pour les calibrer. Pardon si cela a pris autant de temps, mais j’ai dû utiliser une partie de la magie que vous envoyiez dans le vortex afin de les rendre compatibles avec. (Mourmur qui s’excuse ? OOC, je suis entièrement sortie de l’histoire. Plus sérieusement, le mec est giga imbu de lui-même et a une trop forte confiance en lui, il devrait plutôt se vanter)
Le vieux savant avait l’air très satisfait de lui (MERCI, ça c’est le Mourmur que je connais). Tara comprenait à présent un peu mieux pourquoi il avait fait partie de l’étoile du pentagramme, alors qu’il était le plus faible d’entre eux en magie, et de loin, mais aussi pourquoi il avait été si long et si compliqué de faire venir les démons »
Oui, c’est bien ce que je pensais, Mourmur n’excelle pas en magie comme le reste de la famille. Faut pas s’étonner après si c’est mon personnage préféré (même si, faut avouer, s’ils avaient continué de développer Manitou, ça aurait sans doute été lui mon préféré).
« Ils hochèrent tous la tête d’un air très convaincu.
Tara aperçut du coin de l’œil une silhouette qu’elle connaissait bien.
Angelica.
La peste parlait avec un démon qui semblait l’écouter avec passion.
Tara serra les lèvres. Qu’est-ce que son ennemie était en train de manigancer encore ?
À la fin de la discussion entre Angelica et le démon, alors que Mourmur continuait à expliquer ce qu’il avait mis en place pour les protéger, Tara faillit avaler de travers. Angelica venait de poser la main sur le torse musclé du démon, moulé par une fine chemise bleue. C’était un geste très intime pour quelqu’un qu’elle avait dû rencontrer deux minutes plus tôt ! Le démon sourit et ils partirent ensemble.
— Et toi, Tara, qu’est-ce que tu en penses ?
— Hein ? dit Tara qui n’avait pas écouté un mot.
— Deux, répondit Cal, moqueur. (Bon, je peux critiquer Cal autant que je veux, mais celle-là j’aurais pu la faire, j’accepte. L’un de mes crushs répond bien « Feur » quand on lui dit « Quoi », donc bon...) Nous nous demandions si tu pensais que les démons étaient aussi inoffensifs qu’ils s’appliquent à le paraître ou bien des bêtes assoiffées de sang. Pour l’instant, les bêtes assoiffées de sang mènent cinq voix contre une, notre amie Fafnir s’obstinant à les trouver « mignons ». »
Étrangement, j’aime bien cette scène… ? Oui, mes standards ont fortement baissé, mon fav c’est Mourmur et je lis Tara Duncan, de plus le chapitre précédent était affreux… Mais en terme de mise en scène et de dialogue, elle fonctionne. C’est facile de la visualiser car elle se découpe exactement comme un extrait de série télévisée. Là je comprends l’idée, et c’est plutôt bien retranscrit.
Tara apprend que Lisbeth a décidé d’éloigner les chambres de ses amis de la sienne. Mais bon, le fait que Lisbeth accepte leur présence est déjà une faveur que j’ai du mal à comprendre.
« Tara rentra donc seule dans sa suite toute blanche et prit une douche pour délasser ses épaules fatiguées par la charge de magie. Les sièges, perchés sur de fragiles tiges d’acier, robots animés et non pas magiques, s’écartaient sur son chemin. La première fois qu’elle s’était assise sur l’un d’eux, elle avait eu peur que son poids ne le fasse basculer ou ne le casse, mais le siège avait tenu le choc. Puis, d’une voix métallique, lui avait signalé qu’elle pouvait se laisser aller, qu’il était inutile qu’elle se tienne sur la pointe des pieds afin de répartir son poids et qu’il avait été fabriqué pour supporter une masse de deux tonnes. Tara avait fait la grimace, ces robots étaient un peu trop malins à son goût. Elle préférait les bons vieux fauteuils de bois confortables animés sur AutreMonde.
Au moins, eux ne parlaient pas. Enfin, pas encore »
Des fauteuils animés comme des robots c’est giga stylé, Tara est juste une hater des Tadixiens, c’est fou. Je suis sûre que si Mourmur ou Cal lui avaient fabriqué la même chose elle aurait trouvé ça super original et inventif. Et puis bon, un truc en principe pas vivant mais qui parle et rend des services elle en a un sur sa nuque, c’est sa changeline. Et je doute que son exosquelette du tome précédent n’était pas un poil robotisé. Les doubles standards ça suffit.
Bon, j’exagère, je ne suis pas opposée à ce qu’ils développent l’aversion irrationnelle de Tara envers une planète inconnue. C’est simplement dommage que ce soit contre Tadix qu’elle soit hostile, car à part les mœurs des Tadixiens autour des banquets, il n’y a rien d’extraordinairement détestable. Au moins, la narration nous fait savoir que ce n’est que le point de vue de Tara. Pour l’instant.
« La changeline lui créa un pyjama moelleux et frissonnante, parce que la température était un peu fraîche dans sa chambre, (je ne sais pas pourquoi j’ai ri en imaginant à quoi ressemblait un pyjama « moelleux et frissonnante ». Disons que coller ces deux bouts ensemble n’était pas super habile) Tara se glissa avec Galant à ses côtés dans le grand lit tout aussi blanc. Elle posa les Objets près d’elle, les sangles se resserrèrent afin de l’empêcher de s’envoler pendant son repos et sombra dans un sommeil sans rêve, tandis que son pégase l’enveloppait de ses ailes duveteuses. (mais l’image de cette chambre… je veux vivre là-bas, vraiment. Pourquoi on passe autant de temps sur AutreMonde ? Tout ce qu’ils ont pour eux c’est des palais faits en pierres précieuses)
Le lit la réveilla une heure plus tard, tandis que les sangles se rétractaient et qu’une douce lumière commençait lentement à éclairer la chambre. Tara sourit en réalisant qu’elle était surprise. D’habitude, soit on l’enlevait, soit quelqu’un s’introduisait dans sa chambre, soit il se passait quelque chose de bizarre ou d’étrange. Et là, rien. Comme si on lui donnait un petit répit avant que les choses vraiment sérieuses ne commencent. Elle s’étira et commença à se lever.
Puis se figea lorsqu’une voix bien connue murmura doucement.
— Tara ? »
Et le chapitre se termine ainsi ! J’ai bien fait d’enchaîner avec celui-là, il était nettement plus agréable à lire.
La prochaine fois, nous nous concentrerons sur Robin ! Ce sera l’occasion de savoir ce qui lui est arrivé.
D’ici là, à toutes !
#tara duncan#tara duncan 10#french#tara duncan critique#upthebaguette#français#book criticism#book critique#critique livre#dragons contre démons#lisbeth duncan
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…top 5 Falconi moments… go!!
(english version of all of this under the cut if you're feeling lazy asdfhkh)
Ok alors ça va être 2 top 5 parce que je pouvais PAS dire "Absolument tout Le Secret du Lorrain" pour la première place parce que ça serait de la triche, alors.
Top 5 des moments qui sont PAS dans Le Secret du Lorrain
5. Toute cette petite section de l'épisode où Isabelle se fait kidnapper où Falconi essaie de faire l'échange de rançon puis se retrouve à devoir investiguer ce qui s'est passé. Parce que pour lui toute cette journée est un énorme désastre, mais aussi parce que c'est chouette de le voir travailler un peu en équipe avec Mordoc et Brutus!
4. Cette scène de Noblesse Oblige où Isabelle prétend avoir besoin d'aide avec sa robe de bal. Parce que oui c'est marrant que Falconi soit confus et exaspéré par tout ça, mais ça l'est encore plus quand on se rappelle qu'ils se connaissent à peine??? Pour ce qu'on en sait ils se sont jamais parlé avant!
3. La petite convo avec Isabelle à la fin de l'épisode où elle se fait kidnapper. Ils discutent normalement?? Ils sont polis l'un envers l'autre??? Falconi fait même l'effort d'être gentil avec elle???? Cet espèce de sens de l'honneur qu'il a est mentionné dans cette scène, et ça c'est toujours Excellent. Tbh pas mal de cette liste pourrait être des moments qu'il a avec Isabelle, j'aime bien cette vibe qu'ils ont quand ils interagissent.
2. Tout ce morceau du tout premier épisode où il passe un solide 5 minutes planté là à fixer le Lorrain avant de finalement le reconnaitre et d'essayer de le tuer littéralement devant tout le monde. Oui parce que c'est marrant, mais aussi parce qu'avant cette scène on l'a surtout vu être froid et parfaitement en contrôle; quand il fait affaire avec Chien Noir puis quand il menace Isaac. Et puis là tout d'un coup il est furieux et a absolument aucun chill? Première fois qu'on a cette impression claire qu'il y a quelque chose qui se passe là…
(fun fact pendant vraiment longtemps le seul screenshot à moitié décent de Falconi était spécifiquement de cette scène. exactement celui-ci, en fait)
1. Pas exactement un moment précis, mais toute sa dynamique avec le Régent dans l'épisode du testament de Louis XIV!!! Leur première scène où Falconi sait qu'il a fait une énorme gaffe et se fait menacer (le livre mentionne qu'il a peur!) ? Excellent. La scène plus tard où ils attendent de voir si les Cartouchiens vont se pointer et où le Régent est juste "bon, on s'ennuie, là, tu veux torturer un de ces types pour rigoler?" et se contente de regarder d'un air amusé alors que Falconi tombe hyper visiblement dans le panneau et se retrouve à combattre Fleur d'Épine au lieu de son premier choix? Excellent aussi!! Le Régent qui a soudain une opportunité parfaite de tuer Cartouche mais choisit de ne pas la prendre parce que Falconi est en danger au même moment????? A++, 10/10, absolument rien à redire, du contenu de Qualité
Top 5 : édition Le Secret du Lorrain
5. Menacer Demachault direct dans la scène d'ouverture en lui laissant savoir que ça va mal aller si l'opération tourne mal…. pour IMMÉDIATEMENT gâcher l'opération lui-même 5 secondes plus tard parce qu'il peut pas s'empêcher d'essayer de tuer le Lorrain
4. Presque se faire trancher la gorge par un type pas important parce qu'il a donné sa parole à Cartouche qu'il ne tuerait personne même si ça aurait été franchement plus facile comme ça. Et le Lorrain qui le sauve à la dernière seconde??? Le Lorrain qui est même content de le voir???? De la qualité™, important, adorable, 10/10
3. Le Lorrain qui s'excuse, et ces excuses qui reçoivent un furieux "Je n'ai que faire de tes regrets!" en retour. Le livre donne à la scène une vibe un peu plus solennelle qui est chouette, et j'aime bien l'échange? Le Lorrain qui fait une dernière vague tentative de réparer les choses et Falconi qui ferme brutalement cette porte-là sans une seule seconde d'hésitation.
2. "Je ne serai jamais une de vos marionnettes." "Êtes-vous réellement convaincu de ce que vous dites, mon ami? Sans moi, vous ne seriez qu'un mercenaire sans avenir, un homme sans idéal. Vous n'existez que par moi." DU DIALOGUE DE QUALITÉ. DU DIALOGUE QUI M'A FAIT VOULOIR DONNER À CET IDIOT UN REDEMPTION ARC. J'AI DES OPINIONS LÀ-DESSUS.
1. Forcément ça DOIT être le flashback, right? J'ai le tattoo pour aller avec, alors bon… Mais ironiquement, faut avouer que dans ce cas-ci ce sont plus les idées qui sont amenées par le flashback qu'une bonne partie de l'animation elle-même, considérant que c'est si court? Mais c'est IMPORTANT. Falconi avec les cheveux longs!! Ses vêtements!!! La petite lettre d'amour!!!!! Le drama! Le angst! Le duel!!!!! Ça vit gratuitement dans ma tête depuis beaucoup, beaucoup d'années, quoi.
Top 5 bits that AREN'T from Le Secret du Lorrain
5. The whole section from the Isabelle gets kidnapped episode where Falconi tries to do the ransom exchange and then proceeds to have a really awful day. First bc it's kinda funny, but also because it's fun seeing him figure things out with Mordoc and Brutus after. i kinda wish we'd gotten to see all 3 of them work as a little team more often!
4. The whole bit from Noblesse oblige with Isabelle pretending she needs help with her dress asdfgk It's just good comedy! They barely know each other and Falconi is wildly baffled by the whole thing but also just. rolls with it? It's silly!! I just think it's nice!!
3. The short exchange he gets with Isabelle towards the end of that episode where she gets kidnapped. They have a normal conversation??? They're polite to each other??? He's even kinda nice to her?????? It brings up that sense of honor he shows sometimes too, and that's always a fave! A lot of this list could be his interactions w Isabelle tbh, bc it's fun how they play off each other most of the time.
2. That entire bit from the first episode where he spends a solid 5 minutes staring at le Lorrain before recognizing him and going full murder mode in the middle of a room full of people. Yes because it's funny, but also because up until that point we've only kinda seen him be cold and quiet; scheming with Chien Noir and then threatening Isaac. Here we get the first hint that this guy miiight have some anger issues and maybe a bit of backstory going on…
1. Not exactly a specific moment, but his entire dynamic with the Regent in the episode about Louis XIV's secret testament is A Big Fave!!! Their first scene where Falconi knows he fucked up and gets very clearly threatened for it (and the book tells us he's actually scared!)? Good stuff! The later one where they're both a bit bored waiting for the good guys and the Regent goes "we've all had a rough day, you want to fight one of these guys for funsies?" and just amusingly looks on while Falconi very visibly gets tricked into fighting the most competent person here??? ALSO good!! The Regent getting a perfect opportunity to kill Cartouche but NOT taking it because Falconi is getting threatened at the same time???? A++, 10/10, no notes
Top 5 moments but it's just Le Secret du Lorrain
5. Snarkily threatening Demachault over any potential operation fuckups in the opening scene and then immediately proceeding to ruin the whole thing himself bc he couldn't wait to commit murder
4. My boy almost getting murdered by a complete rando because he gave his word that he wouldn't destroy Monteiro's guys despite being perfectly able to, and le Lorrain saving him at the last second??? le Lorrain being genuinely happy to see him ??? a fave, very cute, 10/10
3. Le Lorrain apologizing, and that apology being met with a spiteful "Je n'ai que faire de tes regrets!" I think the book does a better job making the scene feel kinda quiet and solemn, but i just like that exchange? Le Lorrain making a last vague attempt to mend things and Falconi just furiously shutting him down. it's a fave!!!
2. "Je ne serai jamais une de vos marionnettes." "Êtes-vous réellement convaincu de ce que vous dites, mon ami? Sans moi, vous ne seriez qu'un mercenaire sans avenir, un homme sans idéal. Vous n'existez que par moi." LINES THAT GO HARD. LINES THAT MADE ME WANT TO GIVE THIS IDIOT A REDEMPTION ARC. IT'S GOOD STUFF
1. It GOTTA be the flashback. i mean i got a tattoo about it, so, y'know. But ironically, that one's more about, like, the ideas they put in there than the actual presentation, since it's so short and he's in it a surprisingly small amount, all things considered? But look at my boy. look at his little outfit. Look at his little love letter. The drama! The angst!! The duel!!! i've been going feral about it for many, many years.
#cartouche prince des faubourgs#i dont have screenshots for all of them bc the quality for some of these eps is Yikes...#they would need more editing than i'm willing to do right now asdfkg#long post
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Les questions viennent de ce ask game par pixiecaps :)
(Édit: une grande partie de ce post a été écris AVANT les révélations de Léa, l’ex admin française. J’ai décidé de ne pas réécrire ce que j’avais déjà écris, et simplement ajouter des “édit” là où j’ai voulu clarifier des choses par rapport à tout ça. Force aux admins! )
[1-10] [11-20] [21-30] [31-40] [41-50]
11. Favorite POV(s) to watch (POVs préférées)
Sans grande surprise: les francophones. Quand il y en a plusieurs en direct en même temps, je jongle entre les POVs pour rien manquer mdr
12. Top 3 events done of the SMP (Lore or cultural) (Top 3 des évènements qui ont été organisés)
L'arc de la prison (juste... trop trop bien. Tous les gens connectés + les activités guidées + les tentatives constantes de s’échapper, tout pour encourager les intéractions entre tout le monde... juste parfait)
Le jour des morts où on a pu voir les oeufs partis trop tôt!! Dommage que tous les parents n'ont pas pu être là, mais sinon la soirée était très touchante
En général, les soirée cinéma où ils montrent les animations de fans. C'est toujours une bonne ambiance :]
13. Favorite build(s) on the server (Constructions préférées sur le serveur)
Le chateau de Cellbit, le chateau de Baghera, le palais dans le ciel d'Antoine et le chateau d'Aypierre… les gros bâtiments quoi mdr
14. Thoughts on Cucurucho and The Federation? (Avis sur Cucurucho et la Fédération?)
Plus assez mystérieux à mon goût, mais c'est normal j'ai envie de dire. Au fur et à mesure, on va forcément en apprendre de plus en plus sur eux et la part de mystère disparaîtra forcément à un moment donné. Tout ce que je souhaite c'est que Cucurucho reste un être cryptique avec une humanité extrêmement faible.
15. Thoughts on the Code Entity and The Rebellion? (Avis sur le Code et la Rébellion Résistance :) )
C'est un concept cool! Mais avec le reset, cet arc a u peu perdu de son élan. Hâte de le voir revenir! J'aime le fait que le Code soit une entité à part entière et qu'on sait toujours pas vraiment d'où il vient (je prie pour que ce soient des aliens/des créatures venues d'un autre monde)
16. Thoughts on The Watcher and the Purgatory event? (Avis sur le Watcher et l'évènement du Purgatoire ?)
(Edit: encore une fois, ceci a été écrit avant toutes les révélations de Léa, qui n’ont fait que confirmer ce que je pensais déjà: situation très mal gérée. Je voulais quand même laisser la réponse telle quelle et garder une trace de mon raisonnement)
L'expérience a été assez mitigée pour moi. Il y a eu des moments vraiment très cool mais au final ça a juste cassé le rythme pour beaucoup de gens, ça a créé une ambiance de merde dans le fandom pendant un certain temps, et ça n'a pas du tout répondu aux questions qu'on se posait. L'event était peut être un peu trop long et les raisons rp pour que les gens se battent étaient un peu trop brouillonnes. L'histoire de la "cursed team" n'a rien donné au final et a juste rendu les choses trop compliquées pour rien. Les tickets personalisés, la disparition des oeufs, le lien qu'il y avait avec les Codes... tout ça n'a presque rien donné non plus. On sait pas pourquoi les oeufs étaient sales la veille de leur disparition. Le fait qu'ils n'aient rien laissé derrière eux est presque devenu un plot hole maintenant qu'on sait qu'ils sont partis d'eux mêmes. (pourquoi ne pas juste les téléporter directement? pourquoi leur laisser le temps de fuir pour au final les téléporter quand même?) Qu'en est-il des structures "aliens"? Est-ce que ça a été retcon ou est-ce qu'on peut encore les considérer comme liées aux Code, maintenant qu'on sait que la black concrete et les messages des oeufs était envoyés via le Watcher? Oh et puis le Watcher qui traite tout le monde d'hypocrites et de monstres alors que c'est lui qui les force à se battre, ça va deux minutes, mais ça m'a vite saoulé mdr
17. Thoughts on the QSMP restart and changes to the gameplay? (Avis sur le reset et les changements de gameplay)
Ça fait vraiment bizarre ce changement complet, mais au final je trouve que c'est plutôt positif. Ça a encouragé plusieurs personnes à revenir, et ça redonne un souffle à la partie gameplay du serveur. J'aime particulièrement le fait que beaucoup de gens ont décidé d'être voisins :D Et je suis très contente qu'on ait enfin des pnj officiels et distincts qui puissent répondre dans chaque langue. (Édit: o7 Lapin)
18. Favorite side character/non island residents (This does not include eggs) (Personnage secondaire préféré)
J'adore Dansir, il me fait trop rire (le capybara français pas joué par l'admin de Pomme, possiblement aussi sk8board??) (édit: c’était bien elle o7 o7 o7 j’étais abattue quand elle a annoncé qu’elle partait, mais elle a bien raison, je lui souhaite que de bonnes choses) J’aime aussi beaucoup l'Agent 18: un savant mélange d'antagonisme et de pathétisme mdr
19. Give a prediction for a future player(s) added to the QSMP (Generally who you’d like to see. Doesn’t matter if the language isn’t currently apart of the SMP) (predictions/voeux pour de nouveaux joueurs)
AngleDroit, Mynthos, Horty, je vous en supplie ça serait trop drôle (je ne sais pas s'ils seraient réellement intéressés par contre)
20. Name an event you’d like to see in the future
Pâques, uniquement pour que les oeufs aient un skin où ils sont décorés de toutes les couleurs mdr
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SAMEDI 15 JUILLET 2023 (Billet 4 / 5)
La veille du départ de Marrakech, JM a fait l’excursion d’Essaouira, une ville qu’il connaît bien pour y être allé à plusieurs reprises. Mais se souvenant du séjour que sa nièce Maïlys y avait fait au printemps, avec son mari Jérôme et leurs deux enfants, il a voulu se rafraîchir la mémoire. Marina, rebutée par les 6 heures de bus, n’a pas voulu le suivre.
Ci-dessous, un petit texte extrait de la brochure donnée par le Service Excursions du Club.
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Le « fils du pays » : c’est ainsi que les habitants ont ironiquement surnommé le vent qui, toute l’année, s’engouffre dans les ruelles de la ville. Cet alizée vaut à Essaouira la douceur de son climat : ici, le mercure atteint à peine les 25°.
Depuis sa fondation au XVIIIe siècle, la ville s’est voulue un carrefour d’influences : arabes et berbère, juives, mais aussi africaines avec les descendants des esclaves d’Afrique noire. S’y côtoient aussi religieux et artistes, marocains et occidentaux, venus confronter leurs talents dans les nombreuses galeries de la ville.
Essaouira, c’est aussi le charme de ses ruelles et de son port, ses maisons blanches, la beauté de ses remparts, une plage de sable fin longue de plusieurs kilomètres et la gentillesse spontanée des habitants. Bref, la ville la plus séduisante du littoral marocain
Cette ville historique a une riche histoire qui remonte à l'Antiquité. Elle a été fondée par les Phéniciens, puis a été occupée par les Romains, les Carthaginois. Les Portugais y érigèrent une forteresse au XVIe siècle (Mogadouro), mais la ville telle qu’on la connaît aujourd’hui doit sa création au sultan alaouite Mohammed ben Abdallah qui, en 1764, fait appel à un architecte français, Théodore Cornut. Il dessine une cité fortifiée dans la plus pure tradition de l’architecture militaire de Vauban qui rappelle beaucoup celle de Saint Malo. Dans la médina, les rues rectilignes se coupant à angle droit sont un exemple unique d’architecture planifiée au Maroc. Elles valurent à la cité, son nouveau nom : Essaouira, la « bien dessinée ».
Dans les souks on trouve de nombreux produits artisanaux tels que des tapis, des bijoux en argent et des articles en bois de thuya.
Une grande partie de la ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Nous avons déjeuné sur le toit terrasse de l’Hôtel « L'Heure Bleue » (« Relais & Châteaux), aménagé dans un ancien Riad, situé au cœur de la médina. Il possède une piscine sur le toit offrant une vue panoramique sur la médina et l'océan.
JM garde un souvenir très mitigé de cet Hôtel. A part le rez-de-chaussée (et encore…), le roof top est très quelconque, ce qu’il a mangé aussi. Si « L’Heure Bleue » fait partie de la chaîne très haut de gamme des « Relais & Châteaux », il connaît à Marrakech au moins 3 Riads qui mériteraient l’appellation « Relais & 5 Châteaux », quant au Riad du Club Med, ce serait « Relais & 10 Châteaux » !!! (voir le Billet suivant).
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L'attachement
J'ai toujours pensé que j'étais une fille solitaire qui se complaisait dans sa solitude, et c'est vrai. J'aime être seule, mais c'était avant que je le sois réellement. Non pas que la solitude soit pesante, au contraire elle est agréable mais comment dire...
Mise en contexte
Cela fait un an que je vis dans un autre pays, et comme ceux qui ont déjà quitté le lieu où ils avaient grandi, le changement ce n'est vraiment pas le top, au fil du temps a cause de la distance j'ai commencé à perdre le peu d'amis que j'avais. De base j'étais une solitaire et maintenant se trouver loin de ceux à qui on a été proche c'est un comme se perdre sur une planète extraterrestre. Tout était bizarre et je comparaît tout de là où je venais versus la terre qui m'accueillait.
L'adaptation
En plus d'un nouveau pays, de nouvelles personnes et surtout une nouvelle langue. J'ai du prendre sur moi pour vivre tout ça, sans compter le stress, la peur de l'inconnu et tout les trucs malsains pour le mental qui vont avec. Et j'ai du me débattre pour m'ensortir et trouver un semblant de sérénité. Et je peux dire que j'ai fait de mon mieux dans les lieux où je fréquentais on peut maintenant me reconnaître, sans réellement que je sois connue, je me suis faite une seule amie et de même nationalité que moi après plus de 8mois. Tout en effet était parfait.
Routine
De base je suis quelqu'un de casanière donc, cela été facile pour moi de prendre mes marques là où je vivais, je sors généralement une fois par semaine, je me réveille entre 10h et midi, je m'endors a partir de 4h du matin, sans aucune vie sociale, encore une fois cela a un semblant de perfection tout a fait rassurant et ça me plaisait, quand j'avais un peu mal au dos ou, j'étais essoufflée en gravissant les marches je savais qu'il était temps pour moi de sortir prendre un peu l'air, et dans ces moments je marchais environ une petite heure puis je rentrais dans mon petit chez moi bien douillet.
Rencontre
C'est dans l'unes de mes petites promenades que j'ai rencontré ce jeune homme ( parce qu'il y en a toujours un) je ne sais pas réellement ce qui s'est passé mais il m'a plu d'une certaine manière. Il était sur le lieu de son travail, moi je marchais tranquillement aspirant dans tout mes pores la tranquillité qui émanait de cette rue déserte, quand il m'a interpellé, je me suis arrêtée mine de rien il m'a demandé mon nom un peu surprise, je lui ai dit comment je m'appelait, et c'est la qu'il m'a dit qu'il allait m'ajouter à ses amis de Facebook, c'était drôle, et j'ai souris. Je lui demandé le sien sachant qu'il serait plus facile pour moi de le trouver sur Facebook vu que le prénom que je lui ai donné n'était pas celui de mon Facebook et celui de mon compte aurait été un peu difficile pour lui de l'écrire dans sa langue maternelle. Voyant que j'avais mon téléphone en main il a préféré me donner son numéro pour faire plus simple.
Incompréhension
C'était bizarre et comme je l'ai mentionné plus haut ça m'a plu.
Bizarre pourquoi:
L'aspect désinvolte de la situation m'a charmé, il était là au calme sur son lieu de travail, face à ses collègues et très sûr de lui, il est allé droit au but sans faire palabres quoi!
Pourquoi la scène m'a fait plaisir :
J'ai aimé ce qu'il dégageait, j'ai rigolé, je n'ai pas été réticente, et après un an j'ai remarqué que quelqu'un m'a vu. J'aime passer incognito, mais quelque fois j'aime que quelqu'un ait remarqué que je fais l'invisible et c'était cela, c'était rafraîchissant de voir que quelque de mon âge me regarde dans une petite ville où se montrer gentil et devenir un pervers il n'y a qu'un pas. J'ai aimé cet échange. Cela a refait mon après-midi.
L'attachement
Étant donné que je n'ai que son numéro et son prénom. Je ne pouvais lui trouver sur les réseaux et dire que j'ai cherché c'est peu... Mais je l'ai quand même écrit, vu que c'est moi qui ai son numéro ce qui ne voulait rien dire parceque c'est lui qui m'a adressé le premier, pendant que j'y pense je me demande si je n'aurais pas du attendre quelques jours avant de lui parler bref, ce qui est fait est fait comme on dit. Ce que je trouve un peu saugrenue c'est mon attitude parceque de base je ne suis pas vraiment cool face aux inconnus, on me reproche même d'avoir mauvais caractère et l'air toujours énervé, face a lui, j'ai été aimable, souriante et lui ai donné mon numéro de bonne foi.
Je suis le genre de personne très méprisante dans le sens que je ne regarde pas ton mur, je mets rarement de statut, tu m'écris en ce moment je te réponds l'année prochaine, genre je suis le vrai profil fantôme. Voilà que je me suis mise a attendre ses sms, j'ai désactivé le mode ne pas déranger, je vérifie mes notifications tout ça le premier jour, ensuite on ne s'est plus parler. Et quelqu'un que je connais a peine dont j'ignore encore son nom de famille commence à me manquer, il est devenu celui dont je vérifie le profil chaque quart d'heure j'étais même prête à faire des statuts visés, tout ça après une seule discussion d'autant plus il y avait rien d'anormal on faisait seulement connaissance. On s'est parlé puis quelques jours plus tard, c'est moi qui l'ai écrit. Parceque je n'arrêtais pas de cogiter, en cherchant à savoir s'il s'est passé quelque chose de mal, si j'ai dit quelque chose de mal, s'il a été sanctionné dans son travail parcequ'il a parlé à une passante, s'il me trouvait ennuyeuse... Mais il s'avère que je ne lui ai pas demandé tout ça parcequ'il n'est pas encore ce que je considérerais comme un ami, se serait a la limite chelou, vu que lui posait déjà plein de question alors qu'à la base c'est lui qui a voulu me connaître. Voilà on ne s'est parlé que deux fois, et je pense déjà à lui. Je me rends compte a quel point ça m'a manqué d'avoir un ami et je ne peux pas lui dire ça non plus vu qu'on se connait a peine, il ne faut surtout pas paraître trop collante au risque de faire fuir mon premier éventuel ami depuis un an. Je pense même a reprendre mes cours juste pour parler un peu mieux et essayer de maîtriser cette langue étrangère qui veut me tuer! Ou mieux encore essayer de me libérer de ce début d'attachement maladif que j'ai envers cette personne quasi inconnue, parceque je n'ai jamais connu cette partie de moi.
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Ousmane Dembélé : pour quelle raison a-t-il été écarté face à Arsenal ?
La récente mise à l’écart d’Ousmane Dembélé par le Paris Saint-Germain (PSG) pour le match contre Arsenal a fait l'effet d'une bombe dans le monde du football. La décision, prise par l’entraîneur Luis Enrique, a surpris non seulement les supporters, mais aussi les observateurs du club. Ce choix a été d’autant plus surprenant que Ousmane Dembélé, depuis son arrivée à Paris, a montré des performances globalement satisfaisantes. Que s'est-il donc passé en coulisses ? Retour sur les éléments qui ont conduit à cette situation tendue. Ousmane Dembélé écarté face à Arsenal Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, a assumé sa décision d’écarter Ousmane Dembélé du groupe pour ce match clé contre Arsenal. Bien qu’il n’ait pas révélé en détail les raisons de cette mise à l’écart, certaines informations ont commencé à filtrer, laissant place à des spéculations. L’entraîneur espagnol a en effet noté un « manque d’engagement » de la part du joueur sans pour autant fournir davantage d’explications. Pour les amateurs de football et les spécialistes, il s’agit d’une explication vague, surtout compte tenu des bonnes prestations du joueur ces derniers temps. Malgré les attentes élevées autour de ce duel contre Arsenal, Ousmane Dembélé n’a donc pas fait partie des plans tactiques de l’équipe. Une absence qui a fortement pesé sur l’issue du match. Voir également : L'offre très intéressante du PSG pour avoir Dembélé Ousmane Dembélé, pourtant au top Avant cet épisode, Ousmane Dembélé avait été une figure clé dans le dispositif offensif du PSG. Ses statistiques plaidaient en sa faveur : impliqué dans plusieurs actions décisives et souvent dangereux dans ses percées, le joueur semblait être en forme. Cette décision de l'exclure a ainsi jeté un froid, d’autant plus que son absence s'est fait ressentir durant le match contre Arsenal. Le PSG, qui misait sur une attaque percutante, s'est retrouvé à aligner une ligne offensive moins expérimentée, ce qui a fragilisé son efficacité face aux Gunners. Le manque d’expérience des remplaçants a sans doute joué un rôle dans la défaite du club parisien, une opportunité qu’Arsenal a su saisir avec brio. Une altercation après le match contre Rennes Ce n’est pas la première fois que la relation entre Luis Enrique et Ousmane Dembélé semble marquée par des tensions. Après le match contre Rennes, un échange tactique avait eu lieu entre l’entraîneur et son joueur. Luis Enrique n'avait alors pas mâché ses mots en critiquant Ousmane Dembélé pour son inefficacité offensive lors de la rencontre. Ce dernier, de son côté, n’avait pas apprécié les remarques de son coach qu'il prend comme un manque de reconnaissance pour ses efforts sur le terrain. Cet échange houleux avait déjà semé les graines du malaise entre les deux hommes. Mais ce genre de confrontation est monnaie courante dans les grands clubs où la pression est omniprésente, et où les exigences de performance sont élevées. Les discussions franches entre joueurs et entraîneurs sont souvent nécessaires pour maintenir une dynamique compétitive. Mais, dans le cas de Ousmane Dembélé, il semble que l’incident ait laissé des traces. Des retards à l’entraînement la cause ? Si les performances sportives de Ousmane Dembélé ne peuvent être remises en cause, c’est sur le terrain du professionnalisme que le bât blesse. L’épisode qui a conduit à son exclusion remonte à un retard à l’entraînement. Selon plusieurs sources, Ousmane Dembélé serait arrivé avec plusieurs heures de retard à une séance d'entraînement sans fournir de justification. Ce comportement a profondément irrité Luis Enrique, qui a vu dans cet acte un manque flagrant de discipline et de respect envers l’équipe. Ce n’est pas la première fois que Ousmane Dembélé se retrouve critiqué pour des questions d'attitude et de ponctualité. D��jà, lors de ses précédents passages à Dortmund et à Barcelone, des épisodes similaires avaient entaché son parcours. Mais cette fois-ci, l’incident semble avoir été la goutte d’eau pour Luis Enrique, qui n’a pas hésité à prendre une décision drastique en écartant le joueur pour le match contre Arsenal. Une décision aux lourdes conséquences pour le PSG L'absence de Ousmane Dembélé lors du match contre Arsenal a directement affecté la composition de l’équipe. Le PSG, déjà sous pression après une série de résultats mitigés, avait besoin de tous ses atouts pour espérer un bon résultat contre les Gunners. En l'absence de l'attaquant français, Luis Enrique a dû réorganiser son schéma tactique et aligner une attaque moins expérimentée. Cette réorganisation de dernière minute n’a pas porté ses fruits. L’équipe parisienne a peiné à trouver des solutions offensives et a manqué de créativité dans les phases de jeu. Arsenal a profité de cette faiblesse pour s’imposer, accentuant ainsi la frustration des supporters parisiens. La réponse mesurée de Luis Enrique Après la défaite face à Arsenal, Luis Enrique a refusé de commenter en détail l’absence d’Ousmane Dembélé. Interrogé à plusieurs reprises par les médias, l’entraîneur espagnol est resté évasif, affirmant simplement que sa décision était motivée par l’intérêt de l’équipe. Il a également nié toute dispute personnelle avec le joueur, il s’agissait d’une décision purement tactique et disciplinaire, a tenu à rappeler le coach. Mais de nombreux observateurs estiment que la relation entre Luis Enrique et Ousmane Dembélé pourrait être plus tendue qu’il ne le laisse entendre. Le retard à l'entraînement semble avoir exacerbé des tensions latentes, issues d’une divergence de points de vue sur le rôle du joueur au sein de l'équipe. Arsenal, grand bénéficiaire de l'absence de Ousmane Dembélé Du côté d'Arsenal, cette exclusion inattendue d'un joueur clé comme Ousmane Dembélé a été perçue comme une opportunité à ne pas manquer. Les Gunners ont su exploiter les faiblesses d’un PSG désorganisé pour s’imposer dans ce match important. Si l’absence de Ousmane Dembélé n’est pas le seul facteur ayant conduit à la défaite du club parisien, il est clair que sa mise à l’écart a joué un rôle dans la dynamique de l’équipe. Pour le PSG, cette défaite face à Arsenal laisse un goût amer, surtout dans un contexte où les ambitions européennes du club sont plus que jamais élevées. Lire aussi : Ousmane Dembélé transféré pour un montant de 50 millions d'euros L'avenir de Ousmane Dembélé au PSG en question La question qui se pose désormais est celle de l'avenir d’Ousmane Dembélé au PSG. Si son talent sur le terrain est indéniable, ses écarts de conduite pourraient finir par entamer sa relation avec l'entraîneur et le club. L'épisode du retard à l’entraînement, bien qu’anodin en apparence, pourrait bien marquer un tournant dans la carrière du joueur à Paris. Pour Ousmane Dembélé, l'enjeu sera désormais de regagner la confiance de son entraîneur et de se réinvestir pleinement dans le projet du club. Quant à Luis Enrique, il devra trouver le juste équilibre entre la discipline de groupe et la gestion des individualités pour maintenir un PSG compétitif sur tous les fronts. L'avenir dira si cet épisode restera une simple parenthèse ou s'il marquera un tournant décisif dans la carrière de l'ailier français au PSG. Read the full article
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THY KINGDOM COME PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR #8
Le Pyrenean Warriors Open Air existe depuis 2015, fondé par l’association Pyrenean Metal datant de 2005. Quand tu admires les différentes programmations passées tu constates que la ligne directrice transcende la généalogie et géologie musicale du Keep It True Allemand en un ossuaire vivant, épique du Heavy/speed metal et prog hard rock. Basé à Torreilles en terre Catalane, Pyrénées-Orientales, number 66(6), pas loin de la mer, au pied des Montagnes, en date de mi-septembre pour une journée d’enfer absolument excellente garth !
Les espagnols viennent en nombre brailler avec des looks des 80's, tu payes avec des jetons, ton bracelet est en papier, au diable le grand spectacle de pyrotechnie ici tout est oldschool, le concert est un rituel, pas de showbizness,. Les groupes sont dans le poil du heavy à couille rabattue, à chaque changement de plateau la sono sort du heavy metAl. Dans le public il n’y a que des fils du hard & heavy metAl, hyper trve power. Il n’y a qu’une scène, Il n’y a qu’un parking, il n’y a qu’un bar, il n’y a que : Less is more ! Et que du over the top.
La région est sèche, le sol sableux se soulève en gifle avec ce couloir aérien qui se nomme La Tramontane. Je craignais que le son s’en aille jusqu’aux grands vents de Gruissan 80 km plus loin, mais non. De plus et je félicite les ingés-son il était chaud, puissant et remarquable, cela a permis de mettre en valeur les groupes. De toute façon l’organisation a été parfaite. Ne changez rien.
Cela fait depuis 2021 que j’hésitais à venir, septembre c’était financièrement un peu chaud pour moi à chaque fois, mais cette année j’avais prémédité un peu tous les mois une besace spéciale. Donc pour ma première venue le dépucelage s’est fait admirablement, et il n’y aura aucune amnésie à la craie tendre, tout est gravé dans un fil d’or sur du marbre posé dans une forêt luxuriante et un sol granitique.
Dans les Pyrénées Orientales l’été ne retient pas son souffle, les feuilles sont encore vertes et les journées encore chaudes, d’ailleurs il y a des feux de pinèdes alentours quand j’arrive. Et ce feu rencontre un écho à cet alliage de chair et d’acier dont nous allions être habillés heavymetaliquement, tant tous nos souvenirs font ce que nous sommes et donnent du sens à nos vies.
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La plupart du temps, c'est nous qui avons mis nos mains devant nos yeux et crions qu'il fait noir. Si l’on n’a qu’une et unique face d’un même objet, émotion, vue, comment peut-on émettre un jugement ? Sans connaître la dépravation, la folie artistique, la face cachée, il est impossible de sentir, de voir la beauté dans son intégralité, dans sa pureté mise à nue.
Le heavy metal n’est pas une éclipse. Il représente votre chemin à travers les ténèbres vers la Lumière, qui n'était jamais vraiment partie. La noirceur renforce la prise de conscience que ce style est un pourvoyeur de métaux lourds, d’élévation par son contraste et que vous devez être prêt à brûler pour alimenter sa propagation.
Ce que vous appelez péché, je l'appelle le grand esprit de l’acier qui prend mille formes. Je me suis impliqué dans cet antre de mystification en étant cet esprit invisible, observant et prenant note des pulsations que je distingue. Dans ce style il y a des pôles, tout est double avec sa paire d'opposés où les contraires sont de nature identique, mais de degré différent. Ils sont extrêmes et chaque contraste rencontre toutes les vérités car tous les paradoxes peuvent être conciliés.
Je me suis paumé dans Perpignan dans des quartiers où le roi du pistolet à sept coups Kendji Girac doit manger du hérisson grillé en jouant à la pétanque. Du coup J’ai raté le quatuor de speed metal cosmique de DUNWICH RITUAL formé en 2022, composé de Vēga (chant et synthé), Agni (guitares), Thösz (guitares), D. (batterie), Rikkit (basse), originaire de Paris.
J’ai acheté leur CD « The Weird Tapes Sessions » du label de metal suédois Jawbreaker Records, spécialisé dans le heavy et le speed metal underground. Huit titres compilant les premiers anneaux spatiaux du voyage lovecraftien, enregistrés lors de 3 sessions différentes au cours de l'année 2022. Je m’en mors les testicules, tant ce speed metal épique doit attiser le tison rupestre et transcendantal dans son sanctuaire primitif à voûtes romanes, et dans un rêve de pierre intersidérale.
Sur les photos d’Algoby Graf (merci, merci, merci dude!) de leur prestation scénique j’ai remarqué qu’un des guitaristes a le logo du groupe Magma sur le dos de la main droite, c’est pour moi un gage de très haute qualité de goût. L’autre guitariste avait un shirt du groupe Exciter, idem !
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Composé de de Xavier à la basse, Thomas à la batterie, Olivier et Flo Spector aux guitares et de la chanteuse Fiona, MEURTRIERES formé en 2018 à Lyon, possède un E.P de 2020 éponyme de 5 titres et un 1er album en 2023 intitulé « Ronde de Nuit » via Gates Of Hell Records (Phaethon, Receiver, Tentation, Blazon Rite, Chevalier…) composé de 8 titres.
Leur heavy metAl rayonne la flamme oldschool, en Français dans le texte, dans la veine de Sortilège, du « Prédateur » des nordistes d’Excalibur et de la triade des opus « Exécution » 1985, « La Terreur » 1986 et « Suprématie » 1987 d’ADX.
Le chant théâtral et punk de Fiona qui a remplacé Fleur vous amène sur les terres Moyenâgeuse de sonorités correspondantes, avec comme armure des guitares acérées dans le « Killers » de la Vierge de Fer, aux mélodies accrocheuses du « Rosa Mystica » des Québécois de Cauchemar et « Ancient Metal Attack » des Finlandais de Chevalier. Parfois il y a un mix du « Fistful of Metal » d’Anthrax, un tempo relevé, parfois le grain vocal de Uta Plotkin de Witch Mountain avec un zeste de doom.
Sur scène les lourdes mèches de cheveux noirs de Fiona glissent comme des serpents et son chant est envoûtant, avec parfois un manque de justesse, c’est punk. Les riffs sombres et rouge sang immolent à chaque secousse dans une belle bataille de lames riffiques, la rythmique se penche avec passion et volupté, l’on sent le groupe en pleine floraison, sens et fierté, tout en ardeur, un cœur doux pour étourdir dans son aciérie profonde. Le groupe pioche dans son trousseau de clef pour baisser pont-levis, ouvrir toutes les portes du château fort, gravir les donjons sans jamais faire tomber leur set aux oubliettes. Chaque titre est comme un conte où l’épique fait rougir l’acier, où la fable prend corps dans le combat des femmes. Unique en soi, fervent défenseur d’un combat pieux de plusieurs millénaires : la femme est l’avenir de l’homme.
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Il n’est point rare de distinguer dans cette villégiature éternelle en mausolées et sépultures des vestes patchées avec des collectors d’une époque révolue, qui doivent désormais coûter une fortune sur Vinted. En septembre c’est comme si on respirait à nouveau, froid sur la peau le soir du zeste de sueur récoltait le jour.
Dans le public beaucoup attende la prestation des Lyonnais d’ANIMALIZE qui a chipé son blaze de l’opus de KISS datant de 1984, Heaven On Fiiiiiire.
Composé de Coyote (chant et basse), Jessman et Rattle Gab (guitare), puis Hyungminato (batterie) dont le chanteur a annoncé son départ après le SOUTHTROOPERS Festival.
Formé en 2020, le quatuor a sorti 2 E.P « Angles Morts » 2023, « Tapes om The Crypt » 2020, et un premier long format « Meat We're Made Of » 2022 via Dying Victims Productions & Charognard Records avec des titres en French et d’autres en Anglais. Jouant à donf un Heavy 80’s que les anciens trépignent à en perdre la tête, comme quand ils confondent la télécommande de la téloche avec celle de la box. Le groupe est rentré sur scène comme les équipes de rugby lors de la finale du bouclier de Brennus dans les 80's, c'est à dire en courant, spandex inclus mec !
Le groupe a fait chauffer avec ostentation le speed de Morsüre avec leur titre « Jungle Dance », le hard rock pour « Samouraï de l'univers » avec le mood de Tokyo Blade et déploie « Sous l'Oeil du Charognard » comme un doux Sortilège et une Malédiction de ''Condamnés''. Ça ne se pignole pas du tout sur scène, le combo joue capot ouvert, ça bazarde de la praline des 80’s en 2024 sans papier carbone, c’est le cœur qui parle le fier heavy avec le fer des amplis.
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Le parking est à 10m du site, pendant que j'allais ranger ma ceinture cloutée de CD des stands de merch, il y avait aussi le fanzine Malédictions (il y a une ITW dans Mysteriis Moon), je croisais un hidalgo d'Espagna del sol avec le physique de Ticky Holgado, les bagouzes de Lemmy Kilmister, pompes en croco du Portugal, un antique blouson en cuir de Mazamet, torse nu dessous avec une tonsure de Cheikhbacca (cheikh + chewbacca), et avé comme locomotion star war le retour du GTI, jante d'époque, manquait que le becquet arrière K2000. Le gars a fait péter l'autoraDIO avec un ‘’Holy Diver” à faire lever de sa tombe le dernier chasseur de Dragon, puis il a déchainé avec le « It's Electric » de Diamond Head. Totalement evil même sur le parking !
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PHANTOM SPELL est un combo Anglais/Espagnol enraciné dans les années 70/80 pour faire monter la sève Hard Rock/Heavy Metal Progressif.
Son concepteur Kyle McNeill (SEVEN SISTERS) anoblit avec l’élégance et le raffinement de Uriah Heep, Kansas, Magnum, Fates Warning, jusqu’au « Nursery Cryme » de Genesis (1971), et quelques accents disséminés de Dream Theater et du Floyd dans cette joliesse mélodique.
Je trouve que ce groupe n’appartient pas au revival du genre d’Hällas à chercher le culte de l'huître bleue de Wishbone Ash dans les cartes de Tarot de Manilla Road.
Ce corps musical à l’arôme d’une forêt de bois précieux a fait flotter toute sa douceur. Un vent joueur levait à chaque bourrasque une écume de bouleversement que le groupe faisait retentir d’émotions en piochant dans ses deux opus oniriques et tranchant que sont « Immortal's Requiem » (2022) et « Tales From The Black Spire » (2023). Leur musique calme et presque timide pouvait se chauffer à coup de tison dans cette lumière des flammes, tout en se reflétant avec la violence du feu acre comme une purge purificatoire dans une nuit calme où règne à nouveau la paix éternelle. Le chant sacré de Kyle était versé avec des désirs sauvages, sacrés dans une atmosphère prog où Camel et Opeth divaguent dans l’écrin d’une six cordes funambule. Le venin puissant et solaire de Phantom Spell captait le bruissement démoniaque munit d’une précision et de la mesure de son étreinte au service de l’émotion. Ça commençait comme au son d’une vieille chanson de blues qui permet d’enduire des bougies d’herbes épaisses où toutes les lumières sont éteintes sauf une. Et ça brûle et brûle à l’intérieur jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que la fumée bleue de l'aube et que l’encens des fleurs réveille le bruit de mille silences dans une plongée psychédélique. Ce groupe est une ronce pour fantômes nostalgiques, et ses paroles sont saupoudrées d’épines et de mures sacrées, et vous pouvez être certain.nes, que vous serez sanctifiés à la toute fin.
C'était leur premier concert en France. Beau, fort, doux ! Ce fut un instant entre contemplation, onirisme spectral, ballade, je ressentais pieusement un essor venu d’une nature musicale pleine de joliesse et des parfums que l’on respire en forêt. D’ailleurs face au sanctuaire principal de la scène, juste derrière il y avait un arbre qui dépassait majestueusement, pile au centre de la scène comme une ombre protectrice, poétisant dans l’éruption de son feuillage le tournoiement bestial et heavy de la tramontane, les éclairs soniques et de cette magie que les hommes ressentent dans la communion.
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Je baignais dans cette quiétude ressentie par mille saveurs culinaires d’un plat épicée Indien, trempant mon esprit dans le miel de ruisseau antique que déjà le prochain concert se profilait.
A ce moment ce fut comme si la foudre venait frapper son esprit totalement wild quand TYRANN from Sweden with heavy’n’roll est monté sur scène.
Check list : Tobias Lindqvist le bassiste chanteur est sorti des backstages en exigeant qu’on l‘appelle ‘’Ramirez El Patron’’. La camisole de force du batteur Jakob Ljungberg a été enlevée et il a été relâché dans la nature de but en blanc. Tous les potards sont montés à fond de 11 sur les amplis de Joseph Tholl, la voie est libre sur scène, il n’y a pas de ceinture de chasteté pour ce set, décollage, enjoy !
L’homme sauvage met la bête indomptée de son art comme un protecteur féroce défend ceux qu'il aime. Tyrann tire son patronyme du roman d'Isaac Asimov, célèbre auteur de Science-fiction du XXᵉ siècle, paru en France en 1973 sous le titre « Poussière d'étoiles ». Le groupe a été conçu avec des membres de l’excellent et ténébreux groupe de heavy ENFORCER. Leur deuxième album « Besatt » dont les refrains sont à boire dans le crâne de vos ennemis, soulage un heavy Metal pur, sauvage, mélodique, valeureux façon Gotham City, Heavy Load, Ostrogoth, Spiritual Beggars mais saoul et s’électrocutant les couilles à l’état sauvage.
Côté riffs ce n’est pas du tout Jean Lassalle essayant d’allumer sa tronçonneuse. Perché sur son promontoire, le groupe venait boire avec ivresse à la source de ce scintillement ferrugineux pour en forger la hache, décapiter des riffs rupestres comme autant de Motörhead bestial venaient s’enrouler autour de nous d’un antidote féroce. La perspective d'accéder à la vérité de l’art cru était aussi saignante qu’un magret sur un BBQ à rissoler. J’étais fouetté par le tranchant des enceintes crachant les décibels avec l’ostentation d’une fournaise en furie. Tyrann marchaient sur le feu des braises qu’il attisait avec les étincelles dansantes de ses ténèbres. Il aimantait avec ses yeux brillants de fièvres un ensemble d’ivresse råwk’n’røll. Le chanteur crachait ses lyrics Suédøis en bavant par faiblesse de justesse parfois, øuaie pünk ! Le concert est passé aussi rapide qu’une foudre joyeuse et féroce.
Pfiouuuuuu ce fut une sacré branlée de bois vert, une fois de plus. J’errais pendant un temps encore dans la forêt de conifères de Trësticklån de Tyrann le froc au cheville, et je pensais au heavy metal qui n’avait pas subi l’affront d’une déchéance de son style en perdant peu à peu le sens de sa réalité fondatrice, pour se réfugier dans un univers artificiel. Sans penser que j’allais faire un bond de la Suède au Japon, en me frottant les esgourdes à m’en faire rugir des éclairs, comme un pull avec de l’électricité statique.
Le constat était clair : Nous montions en gamme inlassablement…Mais l’heure était à la bombance que je fis au stand où il vendait des omelettes dans un sandwich, j’ai acheté un gobelet au bar de l’asso Pyrenean que je ne me suis pas servi puisque l’on m’a donné une bouteille d’eau. J’ai gardé le souvenir qui est venu nourrir le coffre à gobelet dans mon antre, avec la sensation qu’il remplace les tickets désormais.
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BLAZE est un combo de l'ère NWOHBM dans le style de Saxon, Witch Cross, Jaguar, Tokyo Blade, Scorpions (période Uli Jon Roth), formé en 1975, le groupe s'est séparé plusieurs fois et s'est reformé avec de nouveaux membres appartenant à Queen Doll (1986 / 1990) et Black Sheep (1993 / 1995).
Pour les plus jeunes ce groupe est dans la veine des excellents High Spirits. En 2004 Blaze a sorti son 1er album « Danger Zone » puis en 2015 « Dream Chaser » distribué par le label Allemand High Roller Records.
Blaze raconte les secrets vieux de plusieurs siècles par sa chaleur musicale exsudée d'un ange invoquant sans jamais retirer son nom des profondeurs, et de son cœur, tout en glissant dans l'air de la nuit tel un ninja dont le bout du sabre a trempé dans du sang de Grande-Bretagne, et sans sauce samouraï. Wataru Shiota au chant ravivait les mélodies de lotus que le guitariste Shige parfumait de fleurs de cerisiers, avec tout de même des solos qui parfois étaient un poil long, et des doigts qui tapaient un peu à côté. Mais je chipote, car leur interprétation était aussi pure qu’un rituel de thé Japonais, et à la fois, dans un entrelacs temporel où les fusions libertaires des 70’s s’accoquinaient à la steppe de l’acier des 80’s. L'on sentait surtout une vibration enthousiaste du groupe pour un public conquis, s’enroulant ensemble autour du torse musical et dans ce nacre sucré/salé/saké…et olé pour les Espagnols.
La raison pour laquelle Blaze a pu voler comme un dragon en feu c’est qu’il a brûlé sa geôle, qu’il a laissé fuir les fantômes pour jouir du moment, et ça nous l’avons tous et toutes ressenti ardemment. Belle communion, encore !
C’est-à-dire que quand tout le monde est dans la même vibration, parle le même langage, du moins le comprends assez pour en assimiler les rituels avec respect et se forger avec valeur à ce même langage, c’est l’osmose.
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En contraste je vous dirais : ‘’Quelle époque nous vivons !’’. Nous n’écrivons plus de chroniques de disques, noOon, nous serions devenus des créateurs de contenu. QUOI ? Ahahah ! quelle blague, allez-vous faire enculer avec votre novlangue ! C’est vrai quoi l’on ne se comprends de moins en moins, et quand tu as passé un âge de sagesse il y a un petit bonhomme dans la tête qui arrive dès que survient l’incompréhension et qui actionne un bras d’honneur comme unique chemin à suivre, et ça fait du bien de lâcher, de ne pas essayer de changer pour les autres, mais de rester soi. C’est ce que l’on vit au Pyrenean Warriors, le retour à soi. Au fondamentaux comme l’on dit dans l’ovalie.
L’homme s’est toujours construit dans ses propres clans, c’est une vibration qu’il suit car elle appartient intensément à ce qu’il est depuis toujours. Quand je vais à un concert, le rite présent en recueille toute la portée. Quand tu es dans une communauté dont tu portes le corps musical à même ta peau, tes tripes et ton cœur, tu as davantage de possibilité d’accéder au nirvana vibratoire.
Dans ma construction musicale j’ai toujours ressenti le besoin d’aller puiser dans plusieurs chapelles pour découvrir, pouvoir comprendre un disque en allant à la genèse d’autres styles musicaux, relier les rives sous-jacentes. N’hésitant jamais à prendre des chemins de traverses, du hors-piste, de partir dans les décombres, fouiller dans les ruines en spéléologue et parcourir l’ascension du tréfonds. Mais je n’ai jamais détourné le regard, j’ai toujours su que le heavy metal était un style à part, muni d'une grande richesse, mais qu’une grande majorité considérait comme profane, et ça aussi ça me plaisait, d’être retiré dans un monde unique et à part, devenu quelque chose de trop insignifiant pour mériter l’attention.
Quand le grunge a poussé le heavy metal dans les cavernes, cette absence a creusé en moi une blessure profonde mais comme si ce n'était qu'un murmure dont je n’avais conscience, et j’ai traîné ce sentiment d'abandon comme un fantôme qui hante. Dans cette société où l’on perd l’usage du social réel pour le communautaire virtuel, où sous l’éclat de l’ego se dresse et s'enfile les masques fardés du personnage à paraître, le spectacle a cousu avec la fibre optique les écharpes pour nous pendre.
« Si l’art ne guérit pas, ce n’est pas de l’art, c’est du spectacle » Alejandro Jodorowsky
Le heavy metal a le sens du spectacle, mais si l’on creuse dans sa musicalité, il concentre une fusion de fer épique parfaite pour traduire entre ombre et lumière les profondeurs de l’obscurité avec des démons romanesques.
Quand nous sommes petits l’on apprend à ne plus craindre le noir pour s’endormir. Plus tard nous apprendrons de nos erreurs, faiblesses, et affrontons nos propres démons. La voie de l’obscur est un chemin où les ombres et les démons ne sont pas ce qu’ils paraissent et cachent dans leur for intérieur les forces, réponses, guérisons. Nous comprendrons au prix du désespoir qu’il ne faut pas affronter mais accueillir pour comprendre ses démons. La damnation ne repose que sur l’affrontement contre soi-même, à ne pas saisir que lutter contre ne fait que raviver le feu qui nous consume, alors que voir au-delà de l'illusion de qui nous sommes vraiment, nous mène à ce que nous ressentons vraiment à l'intérieur.
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Revenons au concert. Mes yeux commençaient à crisser le sable des bourrasques de la tramontane, et nous entamions une triade de félicité à partir de ce moment-là.
SATAN a débuté en 1979, à Newcastle, en Angleterre, issu de la NWOBHM (New wave of British heavy metal), bâtissant dans son mood Diamond Head avec les opus « Court in the Act » (1983) et « Suspended Sentence” (1987) comme une œuvre fondatrice avec une obscurité ressentie jusqu’à la baie Californienne où les Mets, Exodus et consorts puiseraient pour la fonderie du thrash metal.
Reformé en 2011 au festival allemand Keep It True, et venu en France pour la première fois en 2014 au Hellfest, la seconde au Fall Of Summer en 2015, Satan a ressurgi du passé pour marquer son temps avec pas moins de 5 albums, "Life Sentence" (2013), "Atom By Atom" (2015), "Cruel Magic" (2018) et " Terre Infernale" (2022), et le dernier "Songs In Crimson" (2024) via Metal Blade Records couronné d’une tournée Européenne avec un passage au Pyrenean Warriors.
Composé de Brian Ross – chant (le gars vient de sortir simultanément 2 nouveaux disques avec 2 groupes : Blitzkrieg et Satan), Russ Tippins - guitare (le johnny Ramones du heavy metal),
Steve Ramsey – guitare, Graeme anglais – basse et Sean Taylor – batterie.
L’on sentait dans le public le frémissement d’une traînée brûlante prendre gorge dans un grand frisson fatal. Le groupe arrive avec son cœur pur qu’il gardera sans jamais enfouir dans les catacombes le parfum d’un passé. Son esprit glorieux met en œuvre des albums toujours très bons de toute façon. D’emblée le groupe porte sur sa cuirasse des vipères en métal pour servir son châtiment avec le feu. Ici-bas la combustion de Satan dans un ciel lumineux de pierre corrodait la terre d’un fertile heavy metal où suc et sève célébraient l’harmonie nocturne dans une noire expiation minérale. Tel un faiseur d’arc électrique qui ouvre les portes alchimiques, le zénith de Satan possède une teinte d'absinthe avec la sensation outrageante d'un vide sous la terre, et je sentais battre très fort les cœurs proches autour de moi. Le groupe est venu comme porteur d’une magie archaïque et maléfique pour dériver et vivre éternellement dans nos rêves. Je n’ai pu trouver aucune langue pour décrire les parcelles musicales que ce groupe a transplanté dans chaque cœur, mais en y repensant bien, j’ai constaté de nombreuses personnes avec les paupières closes apporter un silence intense à leur contemplation intime brûlante.
Quel plaisir de retrouver l’ironie subtile de l’insulaire Brian Ross, capable de vous présenter le prochain titre, et en même temps de bazarder à celui qui brame une cabourdise dans la foule un « fuck you » facétieux. Si je vous traduis ce ‘’f#ck yo#’’ c’est un peu comme quelqu’un qui dit « attends un peu, vas-y fermes ta gueule pour voir (pause silencieuse), à oui voilà, c’est mieux. »
Satan déploya son phénix dans le larynx des enceintes comme s’il voulait sortir de sa peau et laissa mugir ses derniers feux sous un nuage de plomb et de foudre satanique, sans aucun équinoxe. Ce dernier éclair sonique, sorte de hurlement à vous déchirer le ventre, nous le trainerons en cicatrice jusqu’à notre mort.
Alors que le déclin du jour donnait au crépuscule la noirceur de son délice de métamorphose, nous allions remonter le gouffre satanique jusqu’à cette lumière progressive que seul un Demon apporte avec contraste.
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Vendu à la société du spectacle depuis le début des 70’s, le rock a muté vers le heavy metal. Les groupes agitaient dans des rêves de fer une musique que l’on a vilipendée rapidement comme rouillée. Cette musique est spéciale, unique en soi, elle est fondée dans l’environnement dont elle est issue, la classe ouvrière, ne possédant que sa force brute de travail.
C’est faux et injuste d’avoir annoncé que la majorité des personnes qui écoutent du hard rock, heavy, speed, thrash, death, black…possèdent un train de vie de cadre. C’est juste vendeur pour attirer des sponsors, pardon, des mécènes (la turlute jusqu’au couille hein).
C’est toujours dans ce bruit incessant de paroles vaines, promesses creuses, d’espoirs déchues, que nous suffoquons dans un air climatisé.
Le glaive du heavy est taillé dans la sidérurgie du prolétariat depuis ses fondements. L’on veut du vrai car nous sommes sincères, leur monde nous échappe, nous écorche, il nous blesse. Cherchant un refuge nous venons trouver l’éclat du noir dans la lumière, une sorte de commémoration dans un rituel fait de feu et de sang que le heavy metal apporte dans son écrasante pureté. Le Pyrenean Warriors Open Air en garantie l’osmose, le tumulte et l’immortalité sonique.
Les âmes des heavymetalhead ne sont pas des ombres perdues, rappelez-vous que c’est dans l’obscurité la plus profonde que l’on perçoit le mieux la lumière. Et celle-ci quand elle vous pénètre vous vous souvenez de qui vous êtes, dans quoi vous vous êtes fondé. Vous savez naviguer dans les ténèbres qu’importe le vent, tramontane incluse. Rappelez-vous que tout ce qui revient de l'oubli revient pour trouver une voix, sa voie.
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Tandis que la nuit répandait ses guêtres étoilés, le vent venait calotter dans la nuque d’un coup de froid, pour équilibrer entre les plateaux je suis retourné à la caravane de l’omelette. Il parait que pour bien dormir, il est important de manger léger le soir, alors j’ai mangé une crêpe à 22h00. Il n’y avait plus de pâte ‘’normale’’ mais que de la farine de sarrazin, je me suis dit que cela n’allait pas être bon, et en fait si, la pâte est plus compacte, la saveur du chocolat maison était excellente, elle devait être à 85% au minimum de cacao noir, et surtout c’était chaud et j’avais froid.
DEMON a été fondé en 1976 par le chanteur Dave Hill et le guitariste Mal Spooner, tous deux originaires de Leek, Staffordshire.
Leur premier album « Night of the Demon » sorti en 1981 se fait l’antre de la filiation NWOBHM et de la thématique sabbathienne. L’année d’après « The Unexpected Guest » s’échappe de l’âtre pour une mélodicité qui prévaut au style lyrique du heavy metal traditionnel. Année après année Demon expérimente sa magie noire avec un aspect progressif et une sensibilité et des fêlures comme arme à double tranchant dans sa discographie : « The Plague » (1983), « British Standard Approved » (1985), « Heart of Our Time » (1986), « Breakout » et « Taking the World by Storm » (1987), « Hold on to the Dream » (1991). En 1992 avec « Blow-out » Demon range sa fourche caudines pour revenir des limbes en 2001 avec l’album « Spaced Out Monkey ». Puis suivront « Better the Devil You Know » (2005), « Unbroken » (2012) et « Cemetery Junction » (2016).
Aujourd’hui composé de Dave Hill – chant principal (depuis 1979) qui est arrivé sur scène affublé d'un masque de démon, Karl Waye – claviers (2001, depuis 2012), Neil Ogden – batterie, percussions (depuis 2002), David Cotterill – guitares (depuis 2007), Paul Hume – guitares (depuis 2012), et Paul 'Fasker' Johnson – basse (2011–2012, depuis 2022) dont le visage me semble être un trait d’union entre Brian May de Queen et Steve Harris d'Iron Maiden. Leur dernier album « Invincible » (2024) vient lustrer son audace musicale avec la clarté de son paroxysme sonique.
En live le travail sur les textures est soigné et accroît au bon développement des mélodies accrocheuses et ciselées. Le chant mélodique, rocailleux et sombre de Dave Hill s’envole dans la mystique de la nuit hard & heavy mélodique. Les aspérités progressives répandent leur suc et chaque musicien y trouve sa voie sur des enchevêtrements de guitares élégantes, de claviers aériens, et de percussions tumultueuses.
Demon a raté le coche avec le hard FM/AOR et commis la lèse-majesté de ne plus être assez Heavy au milieu des 80’s. Entre le maillet et l’enclume le groupe a su trouver son chant de cygne, parfois il a la blancheur d’une mélodie accrocheuse d’Uriah Heep, caressant une douceur de Pink Floyd, puis il peut devenir aussi sombre que la noirceur éclatante de Diamond Head, Whitesnake, avec les abysses progressistes de Praying Mantis et Queensrÿche. Rare en nos terres arables, la présence de ces Anglais démontre une fois encore du caractère magistral de la musique du royaume Britannique.
Setlist
Night of the Demon
Into the Nightmare
Hurricane
The Plague
Nowhere to Run
Face the Master
Total Possession
Remembrance Day (A Song for Peace)
Deliver Us From Evil
Sign of a Madman
Don't Break the Circle
Liar
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Après ce concert j’étais dans un océan immergé de choses étranges dont cet univers musical sombre et épais me faisait digérer des grenades et boire des tasses de feu recouvertes de brumes dorées. Beaucoup de choses se manifestent à l’écoute de Demon, l’obscurité de chaque chute, la lumière scintillante de chaque ascension baignée de nuits nageant au clair de lune ou palpite les étoiles de la nuit la plus profonde. Dans un titre il est possible d’entendre qu’une partie fasse mûrir les pommes du fruit défendu, et l’autre la transforme en cidre.
Pitinnn ça caillait, j’avais mis la capuche, batifolant dans une attente transcendée d’espérance pour le dernier groupe et concert du soir.
WARLORD est un ciel à texture de pétales soniques embrassant les doigts d’une pluie mélodique et épique. Leur musique est un clair de lune sur des bouleaux, palmiers, cyprès et bougainvilliers, long d’une plénitude et d’une aisance à manier le glaive sonique à leur guise.
Les falaises mélodiques se perdent orphelines en se jetant dans le précipice émotionnel pour nourrir les vagues agitées en densité et contraste. Warlord est un exil, il a l’odeur du désir d’autre chose de plus singulier, de contrées lointaines, de fruits secs, fumée d’encens, musc nocturne, sel de miel, une odeur qui se souvient d’autre arôme à recueillir pour en récolter la sève et en faire sienne.
Plutôt que de prouver sa puissance c'’était l'heure des voix mystérieuses convoquées à la source des puissances constantes.
Formé en 1981 par Mark Zonder et William J. Tsamis avec comme genèse en 1982, la chanson « Lucifer's Hammer » (basée sur un roman de Larry Niven et Jerry Pournelle) qui apparaît sur la prestigieuse compilation « Metal Massacre II ».
Leur premier et mini-album « Deliver Us » est sorti en 1983 via Metal Blade Records, il est considéré comme l’archange de l’Epic Metal, viendra ensuite du chaudron magique « And The Cannons Of Destruction Have Begun... » en 1984. L’album « Rising Out Of The Ashes » est apparu comme celui du retour de Warlord en 2002, et 11 ans plus tard « The Holy Empire » voit le jour en 2013 dernier album studio du guitariste et compositeur William J. Tsamis décédé le 13 mai 2021 à l'âge de 60 ans.
Aujourd’hui composé de Mark Zonder - batterie (1980-1986, 2001-2002, depuis 2011), Philip Bynoe - basse (depuis 2013), Giles Lavery qui était affublé d'un bandana façon Mike Muir de Suicidal Tendencies – chant (2013, depuis 2023),
Jimmy Waldo - Clés et Eric Juris - Guitare ( depuis 2023),
Leur magnifique nouvel album « Free Spirit Soar » est sorti le 10 mai 2024 via High Roller Records, il a été enregistré en 2023, fruit du batteur Mark Zonder et du chanteur Giles Lavery qui rendent hommage à l'héritage musical de Bill Tsamis.
Le groupe s’est donné d’emblée. Polyrythmie, harmonique, contrepoint, gammes inusitées et signatures rythmiques composées forment ce cloître baroque. Peu à peu s’érodait la certitude et le dessein d’une ramure plus progressive, énigmatique et aérienne dont les nouveaux pèlerins peupleraient la zone avec culte. L’emprise d’un perpétuel crépuscule venait parfois avec césure abolir le brasier, couvant de sombres incantations mélodiques. La flamme de Warlord est transpercée d'anathèmes avec cette densité opulente, apportant au cœur de la nuit cette union d’harmonie des 2 guitaristes.
Qu’ils étaient exaltant ces duels de guitares homériques, ces tappings en mode twin avec les ailes d'une fée capturée en de nombreux langages de lumière. Les titres progressifs d’epic metal tendaient leurs ombres dans un dégel argenté. Fureur et puissance obscure se retrouvaient dans l’occultisme de ce Heavy metAl hors norme.
Le groupe a traversé son épopée sonique et arrima les souvenirs. Nous étions submergés de catalepsies soniques, les images venaient dessiner cette topographie que l'on fait rentrer dans notre précipice intimiste tout en s'accordant à l'infini, où le groupe dans sa mansuétude aura conquis notre terre.
Entre force ascensionnelle de poésie et d’amour, de puissance épique et tellurique, je trouvais Warlord chevaleresque et romantique. Leurs albums ont cette puissance et une douceur incommensurable. En live c’est davantage épique, il y a le tonnerre, l’herbe psychédélique et la flamme sonique, je ne pense pas que cette musique serait si lumineuse, ni sa saveur si chaude et douce dans ses eaux sombres. Dans l’écume aérienne et sa forme féerique Warlord attise en même temps une force généreuse et romanesque, tissant des vagues rythmiques et des spectres mélodiques poussés par l’avancée des tempêtes au-dessus des formes féeriques nuageuses du clair de lune heavy.
Il existe un Warlord underground britannique des années 70, idans le mood de Black Sabbath, avec un certain intérêt pour la sorcellerie et la magie noire, considéré comme un groupe de c Doom Metal. Les morceaux ont été réalisés entre 1974 et 1977.
Setlist
Lucifer's Hammer
Invaders
Battle of the Living Dead
Kill Zone
City Walls of Troy
Winds of Thor
Lost and Lonely Days
Aliens
Mrs. Victoria
Penny for a Poor Man
War in Heaven
Black Mass
70,000 Sorrows
Winter Tears
Achilles Revenge
Deliver Us From Evil
Child of the Damned
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Peu importe à quel point vous êtes bon, vous serez remplacé. Ce qui compte dans la félicité d’une vie c’est l’instant présent. Celui-ci quand vous le vivez pour de vrai rien ne peut enlever sa vérité.
En concert tu palpites comme un arbre plein de sève sans prendre garde de la hache du retour à la réalité, et de son aura nostalgique. Une brise s’immisce, ressuscite la mémoire de vouloir revivre la beauté dans la lumière avec ces ruines sauvages. Les fleurs se fanent inexorablement, et nous respirons encore leur vertige nostalgique bien après leur mort, parce que l’innocence papillonne dans le jardin de l’enfance et devient le temps des regrets. Une partie de nous est morte dans notre adolescence avec cette musique là, et dans ce laps de temps qu’est le Pyrenean Warriors Ope Air nous sublimons dans le sépulcre à boire à même le sang notre oiseau de vie et dragon de feu.
La vie est une accumulation de sagesse, d’amour et d’expérience des personnes rencontrées, des obstacles surmontés et des moments de grâce d'une pure intensité héroïque.
Je peux vous assurer que j'ai pris rendez-vous avec ce festival absolument génial, la prog est énOrme, l'état d'esprit propage un rituel de célébration du heavy sonique, épique, cosmique, maléfique, antique, éthique, magique, elfique, unique, mythique, lubrique, mystique, poétique, alchimique, phallique, frénétique, satanique, et tout est conçu à l'ancienne, avec un respect mutuel.
Merci à l’association Pyrenean Metal et gloire éternelle au Pyrenean Warriors Open Air, à Algoby Graf pour les photos, à tous les hardos et filles du heavy metOl, DUNWICH RITUAL, MEURTRIERES, ANIMALIZE, PHANTOM SPELL, TYRANN, BLAZE, SATAN, DEMON, WARLORD.
Vous pouvez voir des vidéos lives du PYRENEAN WARRIORS via DamaelChroniques. (merci à lui)
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#Youtube#Pyrenean Warriors Open Air#Dunwich Ritual#Meurtrières#Animalize#Phantom Spell#Tyrann#Blaze#Satan#Demon#Warlord#Malédictions Fanzine
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📌[FEUILLETON] Prenez la bonne échappée chaque jour à 15 heures 🕒 avec la série 🌸 « La Pédale Joyeuse ». Cet été 🌻, je vais en effet vous raconter le vélo 🚲 autrement...
Le Tour de France 🇫🇷 🚲 Samedi 20 juillet - ÉTAPE 20 💛 Nice > Col de la Couillole (133 kilomètres). Si les coureurs voient enfin le bout du tunnel après trois semaines de course, il leur reste encore le plus compliqué. La vingtième étape entre Nice et le col de la Couillole referme la page des Pyrénées en apothéose, le samedi 20 juillet. Quatre cols sont au programme de la journée à la veille de l’arrivée finale à Nice.
🔎 UN PERSONNAGE 🖋️ De 1954 à 1982, Antoine Blondin a rédigé 524 chroniques pour le journal L’Équipe dont un grand nombre étaient dédiées au Tour de France.
L’auteur du roman “Un singe en hiver” (prix Interallié 1959) avait pris l’habitude d’embarquer dans la caravane, ou de “prendre le Tour de France en marche” selon ses mots. Il délivrait alors de délicieuses chroniques dans son style léger d’où surgit toujours un bon mot inattendu.
Dans cet ouvrage paru en 1977 aux éditions Hachette, puis réédité en 1996 par les éditions La Table Ronde, retrouvez 124 chroniques réunies, dont des inédites.
Le plus fameux et truculent des chroniqueurs cyclistes français a narré comme nul autre chroniqueur l’épreuve cycliste la plus renommée : le Tour de France.
EXTRAIT « Ainsi, peu à peu, chaque détour de la route, chaque lacet de la montagne, finit par appeler l'écho d'un exploit et la figure d'un homme.
Une nouvelle carte de France se dessine à l'intérieur de l'autre, dont les provinces sont aux couleurs des champions qui s'y sont illustrés, qui les ont illustrées.
La mémoire des Anciens, fidèles et fervents, ne serait peut-être pas hostile à ce que ces champs de bataille soient baptisés du nom du rouleur ou du grimpeur qui a trouvé là l'occasion de s'accomplir.
Des Vosges aux Pyrénées, sans oublier le Massif central et l'Enfer du Nord, nous verrions s'ouvrir des boulevards Bobet, des avenues du Président-Anquetil, des cours Raymond-Poulidor.
Mais le meilleur est sans doute encore d'attacher sa réputation à la conquête d'une victoire d'étape »
Antoine Blondin
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À LIRE 🔖 Sur le Tour de France d'Antoine Blondin. Éditions La Table Ronde – la Petite Vermillon, 2016
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