#épicerie japonaise
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Je suis une japonais vivant en France depuis 25 ans. Ma grand-mère japonaise était une très bonne cuisinière. J'aimerais partager avec vous la cuisine locale de FUKUOKA, dans le sud du Japon. Ces recettes sont faciles à préparer avec des ingrédients que vous pouvez acheter dans les supermarchés français.
Vous trouverez ci-dessous une brève description de la préparation de la mayo de thon onigiri en français. Ma grand-mère y mettait des prunes séchées, des flocons de bonite séchée, de la sauce soja (okaka) et du varech salé.
Les onigiri sont comme des sandwichs pour les Français. Je ne peux pas m'en passer.
Onigiri au thon et à la mayonnaise
Ingrédients
2 tasses de riz japonais (n'utilisez pas de riz au jasmin)
1 boîte de thon
2 cuillères à soupe de mayonnaise
Sel
2 cuillères à soupe de feuilles de wakame
Préparation
1) **Cuire le riz
Pour obtenir la dureté requise pour les onigiri, utilisez du riz japonais. Le riz japonais (souvent appelé "riz à sushi") est disponible dans les épiceries et supermarchés asiatiques.
Lavez le riz à l'eau froide.
Faites cuire le riz selon les instructions figurant sur le sac de riz ou utilisez un cuiseur à riz.
2 Préparez les ingrédients.
Egouttez le thon en conserve et mélangez-le avec la mayonnaise et un peu de sauce soja dans un bol.
3) Préparez les boulettes de riz.
Lorsque le riz est cuit, laissez-le refroidir légèrement. Veillez à ne pas vous brûler les mains.
Mouillez légèrement vos mains et saupoudrez-les de sel.
Prenez une poignée de riz et faites un creux au centre.
Mettez une petite quantité de mélange de thon et de mayonnaise dans le creux et refermez le riz de manière à former un onigiri.
Enveloppez la boule de riz dans du nori.
Les boules de riz au thon et à la mayonnaise sont prêtes à être dégustées !
Les boulettes de riz au thon et à la mayonnaise peuvent être préparées de cette manière.
SUSHI RICE
==ENGLISH
I'm Japanese and I've been living in France for 25 years. My Japanese grandmother was a very good cook. I'd like to share with you the local cuisine of FUKUOKA, in the south of Japan. These recipes are easy to prepare with ingredients you can buy in French supermarkets.
Below is a brief description of how to prepare onigiri tuna mayo in French. My grandmother used dried plums, dried bonito flakes, soya sauce (okaka) and salted kelp.
Onigiri are like sandwiches for the French. I can't do without them.
Onigiri with tuna and mayonnaise
Ingredients
2 cups Japanese rice (do not use jasmine rice)1 tin tuna2 tablespoons mayonnaiseSalt2 tablespoons wakame leaves
Preparation
1) **Cooking the rice
To obtain the hardness required for onigiri, use Japanese rice. Japanese rice (often called "sushi rice") is available in Asian grocery shops and supermarkets.wash the rice in cold water.cook the rice according to the instructions on the bag of rice or use a rice cooker.
2 Prepare the ingredients.
Drain the tinned tuna and mix with the mayonnaise and a little soy sauce in a bowl.
3) Prepare the rice balls.
When the rice is cooked, leave it to cool slightly. Take a handful of rice and make a hollow in the centre.Put a small amount of tuna and mayonnaise mixture in the hollow and close the rice to form an onigiri.Wrap the rice ball in nori.
The tuna and mayonnaise rice balls are ready to eat!
Rice balls with tuna and mayonnaise can be prepared in this way.
ツナとマヨネーズのおにぎりは、この方法で作れます。
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#dinner#onigiri#cuisinejaponaise#japonais#sushi#ramen#recette#riz#breakfast#delicious#RecettesDeGrandMère#CuisineJaponaise
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Les recettes du blog : Soupe miso traditionnelle
La soupe traditionnelle japonaise…exotique et délicieuse …A consommer sans modération Mon panier pour 4/6 personnes 250 G DE TOFU6 FEUILLES DE NORI (algue sèche)3 CHAMPIGNONS DE PARIS1 OIGNON CÉBETTE100 G DE MISO (pâte de soja)12 ,5 CL DE DASHI ( Bouillon japonais traditionnel en vente dans les épiceries asiatiques )POIVRE ET SEL à convenance PRÉPARATION Verser 1 litre d’eau dans une…
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Un premier Salon de la Culture Japonaise aura lieu du 25 au 26 mars 2023 à Fouquières-lès-Lens (62). KONICHIWA FOUQUIÈRES Samedi 25 et dimanche 26 mars 2023, le Japon prend ses aises à la Salle des Fêtes... Ses trésors, ses mystères, son art, ses coutumes... et bien plus encore, le pays du Soleil Levant n'aura plus de secrets pour Fouquières ! Sur les deux niveaux de la Salle des Fêtes venez visiter la pléiade d'exposants et les nombreuses animations prévues durant un week - end varié et festif. De 10 h 00 à 18 h 00, vous pourrez découvrir des stands : - De créations manuelles sous formes diverses (sculptures sur bois, porte - clés, mugs...) - Des dessinateurs et graphistes, - Un tatoueur (possibilité de réaliser son tatouage sur place !), - De jeux, - De collectionneurs de cartes et figurines (cartes Pokemon par exemple) - Des Épiceries japonaises avec des produits typiques d'importation (Kit Kat au thé Matcha, boissons spéciales...) - Un imprimeur spécialiste dans l'impression 3D, - Des mangas, - Des jeux vidéos, - Des vendeurs de textiles... Et bien d'autres encore sur les thèmes de la culture japonaise, des mangas ou encore des Marvel. Plusieurs démonstrations seront également proposées : - Danse K - Pop, - Arts Martiaux... Des concours seront aussi ouverts à tous : - Concours de jeux vidéos (un le samedi et un le dimanche) - Concours et défilé de Cosplay (nous comptons sur votre imagination pour nous faire rêver...) Le samedi midi, un Food Truck proposera également des spécialités asiatiques à emporter : Sushi, nouilles chinoises, soupe miso, chips crevette, pokebowl, mochi... De quoi ravir les plus fins palais... N'hésitez pas à venir pousser les portes du Premier Salon de la Culture Japonaise de Fouquières - lez - Lens... L'entrée est GRATUITE !
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Sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme
"Ce n’est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu’il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l’erreur serait de croire que l’on se contente d’y survivre.
Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu’Anna Tsing a choisi d’explorer en suivant l’odyssée étonnante d’un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites.
Suivre les matsutakes, c’est s’intéresser aux cueilleurs de l’Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n’est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé.
Suivre les matsutakes, c’est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s’est inventé comme mode d’exploitation et dont il ravage aujourd’hui la planète.
Suivre les matsutakes, c’est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant.
Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d’une leçon d’optimisme dans un monde désespérant."
"Faisant le constat que nous vivons dans un monde en ruine, Anna Lowenhaupt Tsing prend pour objet de recherche les situations de précarité qui sont devenues la norme... C’est dans ce contexte qu’elle suit à la trace le champignon matsutake, de sa production dans les forêts d’Oregon aux États-Unis à sa consommation, très appréciée, au Japon. Ce champignon a la particularité de vivre dans les « ruines » du capitalisme : les forêts de pins rouges abîmées par l’activité humaine très appauvries en humus. Il est donc un objet d’étude idéal pour « explorer l’indétermination et les conditions de la précarité, c’est-à-dire ce qu’est la vie sans promesse de stabilité ». Son projet s’ancre dans les sciences studies, un champ d’études qui interroge nos pratiques scientifiques en dépassant les barrières disciplinaires et les grandes dichotomies qui construisent les catégories de pensée, principalement celle entre humains et non humains. Ses propos s’appuient en particulier sur la théorie de l’acteur-réseau développée par Madeleine Akrich, Michel Callon et Bruno Latour ainsi que sur les études féministes des années 1980, et notamment la théorie des points de vue situés de Donna Haraway. Une des questions fondamentales de ce champ de recherche est « de savoir “comment une recherche politisée comme la recherche féministe a pu faire avancer l’objectivité” ; elle est indissociable d’un appel à trouver une théorie qui pourrait expliquer et justifier cet avancement sur un plan épistémologique, et d’un effort politique pour promouvoir des sciences engagées…" [source : cairn.info]
Présentation par l'historien, éditeur et traducteur du livre d'Anna Lowenhaupt Tsing, Philippe Pignarre : "L’enquête de terrain commence dans les forêts dévastées de l’Oregon aux États-Unis, où les grands pins ponderosas ont été coupés pour alimenter l’insatiable industrie du bois, et se termine dans celles du Yunnan, où la marchandisation fait des ravages dans les campagnes, après être passée par la Laponie et le Japon. Le sujet du livre ? Le matsutake, un champignon très cher au Japon qui ne pousse quasiment plus sur l’archipel nippon et qu’il faut donc importer. Anna Tsing va explorer les mondes que ce champignon éclaire ou même fabrique. Le matsutake n’est donc pas un prétexte ou une métaphore mais une loupe pour observer le monde."
youtube
✓ https://journals.openedition.org/gradhiva/3583
✓ https://usbeketrica.com/fr/article/champignon-fin-du-monde-capitalisme-futur-matsutake
✓ https://laviedesidees.fr/Fragile-comme-un-matsutake.html
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Les " journées Kanshasai" chez Uniqlo Toulouse et partout en France
Les ” journées Kanshasai” chez Uniqlo Toulouse et partout en France
La marque japonaise Uniqlo donne rendez-vous à ses clients pour les « Journées Kanshasai » afin de les remercier. Un grand nombre d’animations gratuites seront ainsi proposées dans tous les magasins de France de la marque japonaise 27 mai au 5 juin 2022. A Toulouse, les clients pourront venir découvrir le samedi 4 juin de 14h à 18h au rez-de-chaussée du magasin la calligraphie japonaise,…
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#épicerie japonaise#calligraphie japonaise#culture japonaise#dégustation produits japonais#kanshasai#origami#toulouse#uniqlo
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22/05 : On mange quoi au Japon ?
Une de mes grosses surprises après une demi année au Japon est la nourriture. Le Japon est très densément fourni en matière de restaurant et cela s’explique par la grande variété de plats qu’on peut trouver, ainsi que par l’amour qu’ont les Japonais pour la nourriture. Contrairement à la France, il est possible de manger très correctement pour une dizaine d’euros et les Japonais ont globalement tendance à accepter une grosse dépense s’il s’agit de bien manger.
Notez que la presque totalité de ces photos ont été prises par moi même, au restaurant ou lors d’une séance de cuisine chez moi.
La base au Japon, c’est le bento, assemblage de 5 ou 6 petits plats différents accompagné de riz, le tout placé dans une boite compartimentée plutôt esthétique et bon marché (entre 5 et 10 euros). Le soucis, c’est qu’on ne sait jamais ce qu’on mange donc gare aux surprises !
Un autre incontournable, le ramen. Il s’agit d’un bouillon de nouilles dans lequel on peut trouver de la viande (chashu), de la ciboule (negi), des pousses de bambous (menma), de l’oeuf, du naruto (un pâté de poisson blanc et rose), du nori... les déclinaisons sont assez nombreuses : le bouillon peut être au miso ou à la sauce soja, plus ou moins épicé, gras, fort en dashi (ce qui sert de base au bouillon)... de même, les nouilles peuvent être plus ou moins cuites ou épaisses (les ramen de Sapporo ont généralement des nouilles un peu plus épaisses). Dans certaines chaines, cela peut faire l’objet d’une customisation personnelle en fonction de vos goûts.
Les Japonais aiment beaucoup les nouilles. Une autre sorte est ce qu’on appelle Udon, ce sont des nouilles de blé assez épaisses qui se mangent de plusieurs façons : tout simplement en bouillon chaud accompagné de tenpura par exemple
Ou bien dans un bouillon de curry accompagné de viande de boeuf. On appelle ça un Kare udon. Le restaurant dans lequel j’ai pris l’image ci dessous l’accompagne avec des brochettes de Oden. Plat d’hiver, c’est généralement des mets assez spéciaux qui cuisent longtemps dans un bouillon de dashi. Il y a ici du konnyaku (gelée de konjac) et du daikon cuit (radis). Bizarre hein ?
Pour rester dans le domaine du curry, on en trouve également beaucoup ici. C’est apparenté à un plat occidental car il a été introduit au Japon au 19è siècle, à un moment où l’Inde était sous administration anglaise. Les curry ici sont assez peu épicés et simples à faire
Retournons dans le domaine des nouilles et passons au Soba. Ce sont des nouilles de sarrasin qui se mangent de plusieurs façons également. La première est la plus simple : froids à tremper dans une sauce soja, le tout en général dans un beau plateau en bois et en quantité !
La seconde, cuits en yaki soba. On peut trouver ça dans des teppanyaki (qui contrairement n’implique pas forcément un cuisiner privé. Il s’agit en fait d’une table de cuisson devant vous (teppan) sur laquelle votre nourriture cuit ou reste chaude
Une autre façon de les manger est en tsuke soba. Les soba sont également servis froids mais accompagnés d’une bouillon de viande et de bambou dans un bol à côté. On trempe les nouilles froides dedans pour les manger ce qui fait un drôle de chaud/froid dans la bouche
Vous commencez à le comprendre, les Japonais aiment beaucoup la viande. Très difficile d’être végétarien ici, personnellement j’ai décidé de ne pas me priver au restaurant (donc tous les midis) mais de manger exclusivement végétarien le soir (oui ça fait quand même beaucoup). L’expérience carnivore d’excellence reste le yakiniku, littéralement “viande cuite”. On en trouve énormement au Japon, la plupart avec des forfaits “boisson et viande à volonté” et pour une 15aine d’euros minimum (on en a fait à 50 euros, tout dépend de la qualité souhaitée). Un petit teppan devant vous et vous demandez la viande que vous voulez
Les katsu sont également très populaires au Japon. Le plus célèbre est le tonkatsu, “katsu” est l’abréviation de “cutlet” signifiant côtelette” (et pourtant je n’ai jamais vu d’os, c’est même généralement de la viande tendre), et “ton” est une des manières pour dire “porc”. C’est donc du porc pané et frit, accompagné de riz, de chou, soupe miso et d’une sauce spéciale. Un de mes plats préférés au Japon !
On peut trouver des dérivés comme le gyuukatsu qui consiste à du boeuf pané et frit. J’en ai mangé une seule fois, mais c’était excellent avec 4 façons de le manger : sauce curry (en haut à gauche), et en bas de la sauce soja, du poivre/sel et de la sauce Worcester
En terme de snacks au Japon, il y a également de tout car les Japonais adorent grignoter et manger sur le pouce. L’incontournable est clairement les onigiri, ces fameuses boulettes de riz fourrées à divers goûts (thon mayonnaise, saumon, prune, algue, natto...). C’est extrêmement populaire au Japon, on en trouve le plus facilement au konbini (épicerie de quartier, voir photo) mais on peut en avoir de meilleure qualité dans des comptoirs spécialisés
On trouve aussi une des spécialités d’Osaka, les takoyaki, littéralement “poulpe cuit”. Ce sont des boules de pâte, généralement bouillantes à se cramer la bouche, contenant un petit bout de poulpe dedans et agrémenté d’une sauce un peu acide. Ci dessous une photo de la tako party organisée par un collègue chez lui et sa femme : on a fait cuire nos propres takoyaki sur l’appareil qui va bien (et qu’on ne trouve pas chez nous pour sûr)
Restons à Osaka et une autre de ses spécialités dont j’ai parlé, les okonomiyaki, “faire cuire ce que vous aimez”. Issus de la cuisine populaire, c’est à la base une pâte préparée à l’aide des restes de nourriture, de l’oeuf, du chou, cuit au teppan et recouvert de sauce (sucrée ou pimentée) et/ou de mayonnaise. Hiroshima les prépare à sa façon, plus structurés et en couches. On retrouve souvent de la bonite séchée au dessus ce qui donne une drôle d’impression car sous l’effet de la chaleur, ces feuilles fines de poisson se tordent indéfiniment!
Les Japonais aiment aussi les hambagga, (hamburger). Mais attention, car ici hamburger et burger sont deux choses complètement différentes. Commandez un burger et vous aurez ce que vous pensez. Mais si vous commandez un hambagga, voilà ce que vous mangerez, un steak haché (en l’occurence j’ai pris un cheese hamburger, donc steak haché et un bout de fromage au dessus) :
En hiver, l’équivalent de la fondue est le nabe (signifiant casserole), une espèce de pot au feu préparé avec un bouillon...de dashi vous l’aurez deviné (pour démystifier ce bouillon, saché qu’il est réalisé à l’aide d’algues et de poisson séchés en général. C’est ce qui donne le fameux goût umami à la cuisine Japonaise). Dans ce bouillon on vient donc placer pleins d’ingrédients différents (chou chinois, viande, champignons, nouilles, tofu...) et chacun vient piocher ce qu’il veut à l’intérieur.
Ensuite, les donburi sont une grande famille très classique de plats, constitués d’un grand bol de riz vinaigré par dessus lequel on peut avoir plein de choses différentes relativement simples. Cela donne naissance au tendon (donburi de tenpura), gyuudon (de boeuf), oyakodon (voulant dire parent-enfant, car il est constitué de poulet et d’oeuf), ou encore de katsudon (si vous avez suivi, vous référer à la section “tonkatsu” et vous aurez une idée du résultat).
Une des choses les plus bizarres au Japon est pour moi le natto. C’est quelque chose très consommé mais que les européens ont du mal à apprécier. Il s’agit de graines de soja fermentées ayant une apparence et une texture gluante, visqueuse et une odeur très forte. Les Japonais en raffolent, certains en mangent même au petit déjeuner tandis que j’ai l’impression de souiller ma bouche dès que j’en prends un peu!
Terminons ce post par une touche sucrée! Ce sera assez rapide en réalité, le Japon n’étant pas un pays à dessert. On fait d’ailleurs rire nos collègues Japonais dès qu’on évoque (et exauçons) notre souhait de vouloir finir sur un dessert. Le dessert le plus original et se rapprochant le plus d’une douceur européenne est le taiyaki, une gaufrette en forme de poisson et fourrée généralement au anko qui est une pâte de haricot rouge sucrée (c’est également populaire en Chine et franchement pas si mauvais!)
Toujours à base de haricot rouge, les dorayaki sont 2 petits pancakes collés entre eux par du anko. Mais les Japonais ont aussi plein de desserts à eux, généralement très fantaisistes qui relèvent plus de la décoration que de la nourriture, en témoignent ces glaces ou ce petit mochi (boule de riz gluant sucrée) qui vous fait une petit sourire :)
Voilà, il y a donc beaucoup à dire sur le sujet de la nourriture mais je pense avoir brassé les mets incontournables du Japon, du moins ce que j’en connais! Il y a encore des choses à dire car je n’ai pas parlé des célèbres sushi, gyoza, tenpura et yakitori, ou ni même parlé des alcools mais ce sera l’occasion pour un nouveau billet dans quelques temps :) Prochaine étape pour vous maintenant : venir déguster tout ça ici. A très vite !
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Volet nourriture
Ce soir j'ai craqué pour une pizza mais à la Japonaise. 4 saveurs de par ici, toutes très bonnes.
Je fais mon épicerie à My Basket - petite épicerie de quartier. J'y trouve de tout, même des amis. LOL!! Je prend plaisir à demander aux gens des conseils sur le choix de produit, sauce, vinaigre, etc. "Quel est votre préféré?" Tous sont biens aimables et essaient de m'aider autant qu'ils peuvent.
On retrouve des 7-Eleven et Lawson à tous les 4-5 coins de rue. Gros dépanneurs qui vendent aussi du prêt à manger... et j'y ai aussi vu les fameux hotdog qui roulent sans fin sous le réchaud. LOL!!
J'ai acheté ce que je pensais être du beurre de peanut. C'est plutôt une tartinade (genre) au goût de peanut... pas certaine. Oh well, ça va se manger quand même.
Et mon premier service de sushis dimanche dernier, debout au comptoir, entourée de locaux. Délicieux !! Estomac bien plein pour $15.72 canadien. :0)
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Ce qu il ne fallait pas manquer au Salon du Sake 2019
Le Salon du Saké s’ouvre toujours par le Kagami Biraki ! ©TokyoatParis
Depuis 2015 (et avant cela une 1ère édition en 2013) le Salon du Saké est devenu le rendez-vous annuel incontournable en Europe pour s’initier au saké et d’autres boissons alcoolisées japonaises pour certain.e.s et pour découvrir de nouvelles productions pour les amateur.ice.s et les professionnel.le.s !
Le saké ou nihonshu bénéficie d’une plus grande aura aujourd’hui en Europe et notamment en France grâce à de multiples évènements ces dernières années invitant le public à s’initier à cet alcool typiquement japonais comme le fait le Salon du Saké. Il y a également l’existence de Kura Master, un grand concours récompensant les meilleurs sakés par des professionnels français. Avec l’accord de libre-échange entre le Japon et l’Union Européenne entré en vigueur plutôt dans l’année, la voie est libre pour le saké pour s’installer davantage dans les épiceries, les cavistes et les restaurants. Des restaurants pas seulement japonais, bien au contraire, car le saké se marie parfaitement avec des mets typiquement français. Lors de cette 6ème édition du Salon du Saké, et comme à chaque édition passée de cet évènement, les ateliers proposaient d’accorder sakés et mets tels que la street food à la française, comme par exemple un cordon bleu ou encore un croque-monsieur !
Quelques sakés de Niigata au stand Kinasé ©TokyoatParis
Parmi les départements venus présenter leurs sakés et autres boissons alcoolisées pour cette édition 2019, notons les habitués comme Hiroshima, Mie mais aussi le département du Hokkaido, qui proposait notamment un saké rempli de feuilles d’or mais aussi un gin et une vodka (voir sur notre Instagram). Niigata à travers sa boutique parisienne Kinasé avait un large stand et présentait des saké en vente dans la boutique mais aussi des saké inédits non commercialisés sur notre territoire. Le Hyôgo était également de la partie, notamment à travers Nadagogo, dont nous vous parlons plus largement ici.
Le SJFCM et les tireuses à saké ! ©TokyoatParis
Le SJFCM, une association japonaise promouvant la gastronomie japonaise à travers le monde était également au salon et les représentants avaient amené des tireuses à saké (oui comme pour la bière !). Prévues pour contenir une dizaine de litres de saké, ces appareils permettent de conserver l’alcool à la bonne température et pourraient, pourquoi pas, intégrer les bars et restaurants parisiens pour mettre sur leurs cartes du saké ?
Le saké Hokusai au Salon du Saké ©TokyoatParis
Le saké Hokusai était de retour avec leur saké de 2018 mais aussi deux nouvelles bouteilles pour 2019. Ce saké est réalisé à partir d’assemblage de plusieurs sakés issus de différentes sakagura, dont l’eau utilisée vient du Mont Fuji. L’édition bleue 2019 est encore meilleure que celle de 2018, issu de quatre types de sakés différents produite par une seule sakagura, Ide Sake dans le département de Yamanashi. L’édition rouge, quant à elle, résulte d’un assemblage de trois sakés issus de Fujitasakago, département de Shizuoka. Le seul frein reste le prix puisqu’il faut compter 250€ pour une bouteille, qu’elle soit de 2018 ou de 2019, édition bleue ou rouge. Un prix élevé à payer pour une bouteille certes très esthétique d’un bleu de Prusse (ou bleu Hokusai) pour les bouteilles bleues, et pour le nombre de bouteilles limitées cette année à 320 par couleur.
Liqueur de Sakura au Salon du Saké ©TokyoatParis
Des liqueurs nouvelles comme une liqueur de sakura faisait partie des belles découvertes. Cette dernière provient du département de Nara et plus spécifiquement du Mont Yoshino, réputé pour ses dizaines de milliers de sakura et est même un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont la liqueur était très sucrée et se prêterait volontiers en préparation de cocktail.
Mais la plus intéressante des nouveautés se trouvait sur le stand Wakaze, dont vous verrez une petite vidéo sur l’Instagram @tokyoatparis. Au cours de ces dernières années, nous avions pu constater une augmentation d’offres de sakés produits en France ou plus largement en Europe. C’est le cas notamment du très encourageant Les Larmes du Levant. Parmi les exposants du Salon du Saké, voici une nouvelle marque : Wakaze. C’est une jeune société fondée en 2016 qui s’est d’abord fait connaître au Japon grâce à des sakés made in Tôkyô. Wakaze se fait également connaître actuellement en France puisqu’elle a lancé quelques jours avant le Salon du Saké un financement participatif pour leur saké made in France ! D’ailleurs, si ce crowdfunding est encore en cours, il a déjà atteint l’objectif visé. Prévu courant novembre, ce saké made in France est fait à partir de riz cultivé en Camargue, avec de l’eau minérale française, le tout dans une sakagura à Fresnes, en région parisienne. S’il n’était pas encore possible de goûter ce saké français lors du Salon du Saké, les visiteurs avaient cependant eu la possibilité de découvrir ceux fabriqués au Japon, à Tôkyô. Car oui, il n’y a pas qu’un saké produit chez Wakaze, mais bien plusieurs sakés dont certains sont aromatisés au risque de déplaire aux plus puristes des amateur.ice.s de saké. Ce sera d’ailleurs le même concept pour la future production française, certains sakés seront plus traditionnels comme un Junmai tandis que d’autres sont vieillis en fût de chêne ou encore aromatisés avec des herbes ! De quoi plaire à un large public et de trouver son saké favori parmi la dizaine de références proposées chez Wakaze. A noter qu’à Tôkyô, Wakaze dispose d’un bar à saké à Setagaya (à Sangenjaya) pour déguster leurs créations mais aussi des cocktails à base de leurs sakés. Le bar à Paris ne semble pas d’actualité pour l’instant, mais Wakaze est une affaire à suivre et nous sommes curieux de découvrir leur saké français.
Wakaze, photo officielle
Le Salon du Saké est désormais terminé, mais rendez-vous en 2020 pour la prochaine édition et de nouvelles découvertes !
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Les Sushi exotiques
Ingrédients (8 personnes) :
Riz japonais
Vinaigre de riz
Feuilles d’algues (Deux paquets de 5 feuilles)
Mangues (2)
Avocats (2)
Surimi (Un paquet de 10)
Concombres (2)
Saumon Fumé (1 à 2 paquets cela dépend de vous)
Sauce Soja Sucrée ou Salée à vous de choisir ce que vous préférez
Un tapis à Sushi (Vous pouvez trouvez ça dans une épicerie japonaise ou sur internet)
Première chose à faire préparer le riz, pour cela il vous faut :
300 gr de riz Japonais
30 cl d’eau
4 cuillères à soupe de vinaigre de riz
2 cuillères à soupe de sucre
½ cuillère à soupe de sel
(Tous ces produits se trouvent dans les grandes surfaces ou dans les épiceries japonaises)
Lavez le riz à l’eau froide, placez le riz dans les 30 cl d’eau dans une casserole et posez un couvercle dessus. Ajoutez-y le vinaigre, le sel et le sucre.
Portez à ébullition sur un feu moyen sans jamais lever le couvercle de la casserole. Continuez la cuisson pendant encore 5 minutes.
Baissez le feu au minimum pendant 10 minutes environ. Ensuite enlevez le couvercle et laissez le riz reposer environ 10 minutes
Pendant ce temps, coupez vos ingrédients (Avocat, Surimi, Concombre, Saumon Fumé, Mangue) en fines lamelles. En ce qui concerne le concombre, vous êtes libre d’enlever la peau ou non.
Une fois que vos ingrédients sont prêts et que le riz a reposé, il est temps de passer aux choses sérieuses et de commencer L’ATELIER SUSHI !!!
Pour cela je vous propose d’aller sur YouTube et de taper « Rouler des Sushi/Maki » parce que de vous l’expliquer ça va être très compliqué.
C’est bon, vous avez regardé la vidéo. Alors comme vous avez pu le voir l’utilisation du tapis à Sushi n’est pas obligatoire, mais si vous êtes débutant je vous conseille vivement de l’utiliser. A partir de là, laissez place à votre imagination. Une fois les Sushi finis, laissez-les reposer dans le frigo environ 30 minutes.
Et voilà ! Vous savez tout sur comment faire des Sushi, servez-les sur une belle assiette et mettez-y la sauce Soja dans un petit bol à part.
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Lundi 22 novembre 2021
L'étudiante qui m'avait demandé mon personnage préféré m'a remis son dessin. Il est magnifique ! Je suis pleine de gratitude.
C'était la journée "speech test" pour les étudiants de 5e année. C'est à dire, un après l'autre, ils viennent avoir une mini conversation avec moi, et la professeure note leur capacité de communication en anglais. Ça va comme suit («»=moi, ""=qqu d'autre)
[L'étudiant.e arrive]
«Hello!»
"Hello"
«How are you ?»
"..."
«Please talk about yourself»
"My name is blablabla. I can blabla. I can blablabla"
«Do you like ...»
"..."
«Please ask me a question»
"Can you ..."
«...»
Pendant le premier groupe, j'ai eu la gorge sèche, j'ai toussé et j'ai eu à boire beaucoup d'eau. Nous avions 3 groupes à faire, tous dans l'avant-midi. Je crois que la professeure d'anglais s'est sentie mal, sur l'heure du diner elle m'a offert un café pour me remercier de mon aide pour les évaluations.
Le soir venu, j'ai été au Youme Town. Les étudiants m'en avaient parlé comme d'un endroit génial où on peut tout trouver. C'est très grand, je n'ai pas réussi à trouver la librairie (je voulais m'acheter des livres d'apprentissage du japonais). Au final, j'y ai uniquement fait mon épicerie. Au retour, il était 17h45, mais il faisait déjà très noir. Je n'ai pas du tout apprécié l'expérience : Les rues japonaises sont minuscules, peu éclairées, la lumière de mon vélo très faibles, les réflecteurs inexistants, et les voitures roulent très vites au milieu des rues même si elles ne savent pas ce qui se trouve suite au tournant.
Mon professeur de moto ne voulait pas me laisser poursuivre mes apprentissages au Québec parce qu'il me trouvait "trop prudente".
Tant pis, au Japon être prudente à l'extrême m'aura permis de ne pas mourir lors de mes balades en vélo.
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Un nouveau point de vente pour Paradise Skateboard
Un nouveau point de vente pour Paradise Skateboard
Sylvain Petillon le boss de Paradise Skateboards Company a déniché un nouveau point de vente chez les voisins des Hauts de France à Cambrai (59) a quelques encablures de l’Aisne Planete surf Cambrai (59) https://www.instagram.com/planete_surf/ Concept Store spécialiste de la glisse 🔸 Exclusivité Épicerie US & Japonaise 🔸Cambrai📍www.planetesurf.store Un nouveau point de vente pour Paradise…
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Mercredi 30 décembre 2020:
Ces jours-ci j’ai l’impression que mon cerveau va explosé car je n’arrive plus à dormir, j’ai l’impression que dans ma vie il y’a toujours ces périodes où je dors abusivement et d’autres où je ne dors quasi pas et ça je n’arrive pas à le comprendre. En ce moment je suis constamment épuisée avec l’impression que je vais m’effondrer de fatigue d’une seconde à l’autre mais au final je ne dors pas une seconde la journée et la nuit c’est à peine 4 heures. Bref et sinon ce matin je suis allée accompagnée mon frère pour un rendez-vous à l’hôpital. Il n’aimerait pas que j’en parle mais il a souffert d’une maladie très rare au neurones et vu qu’il a pu être traité à temps ils ont réussit à le guérir mais il a quelques fois dès contrôles pour voir si pas de récidive. L’attente du rdv était long! Je n’aime pas attendre dans la salle d’attente alors je faisais des allers retours aux toilettes sans raisons. Et les transports en communs étaient insupportables car y’a partout des gens qui tousses et se mouches etc avec leurs masques sous le nez c’est très pénible... Après son rdv on est allée vite fait dans un centre commercial et après on a fait un tour dans le quartier japonais de paris où il y’a beaucoup d’épiceries japonaise, c’est la première fois que j’y allait et j’ai bien aimée!! J’ai enfin trouvée ce que je cherchais : des takoyaki! C’est un plat japonais que j’aimais bien mangée en conventions (même si je finissais toujours par les vomir) mais étant donné qu’il n’y a plus de conventions je cherchais à en acheter pour redécouvrir cette saveur sauf que les restaus où ils en vendent étaient fermé et au final je suis tombée sur une superbe épicerie japonaise qui en vendait des congelés! Une fois rentrée je les ai cuits et mangée dans l’espoir que mon estomac supporte car j’ai jamais testée depuis que je suis sous pacemaker gastrique mais malheureusement ça m’a ballonnée et j’ai finis par tout vomir.. et ils n’étaient pas bon j’étais déçue... Bref j’espère pouvoir réussir à dormir ce soir!!
#yamina hsaini#kuroshidarkside#selfdeathtruction#gastroparesie#pacemaker gastrique#gastroparesis#gastroparésie#gastroparésie sévère#gastric pacemaker#yamina's life
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Vous êtes un professionnel dans l'univers manga, figurines, épicerie japonaise ? Vous aimez les salons à taille humaine ? Passion Manga est fait pour vous . Lien pour recevoir le dossier https://forms.gle/upPNedmyGMRuDkp7A La première édition du salon Passion Manga aura lieu les 8/9 Avril salle Michel Audiard à Eu 76 de 10h à 19 h les 2 jours Tarif 4 € la journée 6 € les deux jours
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L'odeur des algues, le bruit des mouettes, sans pour autant être à la maison, début du Japon.
Ça faisait un moment que je trépignais d'impatience de quitter l'Asie du Sud Est pour partir vers des nouveaux cieux plus hivernaux. L'affichage de la météo dans la préfecture d'Osaka sur mon application chinoise me laissait déjà saliver un brin: températures bien fraîches et très peu de pluie. Cela promettait de bien se les peler sous la tente, mais aussi de retrouver un espèce de plaisir à devoir s'organiser au quotidien pour créer une bulle de confort dans ce froid un peu hostile. Sentir le doux tissu d'un pull sous la rêche toile de ma vareuse, se réjouir de zoner dans une superette pour se réchauffer un instant, s'activer, relancer la circulation, marcher, profiter du rythme de la journée changé autour de ce tempo chaud-froid.
Mes premiers pas en dehors de l'aéroport d'Osaka Kansai ont été à la hauteur de cette attente que j'avais presque oublié. Quand je suis sorti du hall du terminal pour fumer ma clope après de longues heures d'abstinence, j'avais oublié ce qu'étais le froid (oui oui c'est le genre de phrase méprisante qu'on peut se permettre auprès d'un lectorat français congelé dans son hiver - déso pas déso tu vis dans ton frigo). Je plongeais directement dans ce genre de journée d'hiver délicieuse, avec un petit soleil éclatant dans un ciel pur rempli de la buée qui sort des bouches des passants. Il est alors 16h, il doit faire 3 ou 4°C et le soleil est déjà en route pour se coucher. Tout ceci me met dans un état d'attente des images rêvées du Japon, et je suis ainsi depuis notre arrivée.
Quand je pense au Japon, il y a certes des images plus ou moins classiques qui me viennent à l'esprit; la profusion architecturale des temples et autres lieux traditionnels, les sakuras embourgonnés qui fleuriront dans quelques semaines, des séquences subliminales des animés de Miyazaki, la high tech et toutes ses déclinaisons hasardeuses, du distributeur de boisson lumineux-kawaï aux chiottes qui te lavent la raie alors que tu pensais appuyer sur le bouton "chasse d'eau". Mais ce qui me saisit de façon plus brutale quand je pense à l'archipel nippon, c'est le littoral et tout ce qu'il condense. J'ai peut étre un peu trop joué à GeoGuessr, mais pour moi le Japon, d'abord, c'est le lieu du littoral infini et divers, de toutes les ambiances qui en émanent. Les montagnes, toufues, rondouillardes mais parfois saillantes dans mon dos, la route qui longe la mer, quelques épiceries d'un petit village, le port de pêche, modeste mais développé, ses docks de béton qui courent lentement jusqu'aux eaux bleu-vert remplies de moules et autres crustacés dissimulés, un filet de péche qui traîne ici, les voitures électriques qui passent, petit cubes ergonomiques sur 4 roues qui passent sans dire un mot derrière mois, quelques mouettes faisant la navette entre les thons du large et les graviers de l'embarcadère, et une odeur d'algue, légère, diluée dans celle d'un embrun qui s'évapore lentement d'une mer calme, au repos, presque un océan stagnant, dormant jusqu'au prochain déchaînement, jusqu'au prochain tsunami.
Hier, nous avons pris le ferry depuis la ville de Wakayama, pour rallier l'île de Shikoku, au port de Tokushima. C'était en effet l'option la plus simple pour aller sur l'île, sinon il aurait fallu passer par toute la métropole d'Osaka (aka purgatoire du stop) pour rejoindre un pont qui relie Honshu (l'île principale du Japon) à Naruto (oui, Naruto), au Nord-Est de Shikoku. On est arrivé un peu en avance sur le quai, ce qui nous a offert un peu de temps à tuer. J'arrivais enfin sans le vouloir dans le monde du fantasme. Premiers pas dans le Japon de l'océan, premières impressions, impressions portuaires dans cette zone industrielle de Wakayama. Assis un bite d'amarrage, à quelques centimètre du bord, je jouais avec la fumée de ma clope, épaissie par le froid et le filtre tranchant de la lumière hivernale. Une petite mouette, un cormorran qui rase l'eau et se faufile entre les pilliers de notre salle d'attente sur pilotis. Mon esprit s'accrochait indistinctement à différentes images impulsées par chacun de mes sens; ici je voyais un cargo en départ pour je ne sais où, là quelques algues passant des profondeurs aquatiques à l'enrobage d'un sushi, nori sacré. Le port était comme désert, il laissait difficilement la place à la peinture d'une agitation économique frénétique. Un silence tranquille, non pas méditatif mais juste peinard, c'est ce qui semble irriguer le Japon quand je le regarde sur ses côtes; tout se passe comme si ce qui permettait la vie se réalisait sans qu'on soit là, pour ne laisser au voyageur de passage que la sensation d'un sourd écho de rien, la mer, le ponton, le dock, la mouette, et puis c'est tout.
Un peu plus tard, lorsque nous étions pris dans un stop, nous avons longé le bord d'une sorte de péninsule, à Komatsushima. Nos conducteurs cherchaient un endroit pour qu'on campe, ce qui fait que le lieu était assez désert. Sur cette petite route épaisse comme une camionette, il y avait à droite un tableau du Japon périphérique, du Japon déjà un peu rural. Des champs (de blé?) laissés vides pour l'hiver, desquels poussaient des maisons au style variable, sinon toujours simple et fonctionnel. À gauche, la mer, le large. Et juste avant, baignant dans leur soupe océanique, chose étrange, des espèces de structures en béton armé emboîtées les unes dans les autres. Trop petites pour être une digue (quoique? Après tout j'ai pas un bac +7 gestion de risque tsunamique), trop grandes pour être une installation artistique conceptuelle. Imaginez des X en béton armé dont chaque pattes fait 2m de long pour 60cm de diamètre, empilés les uns sur les autres de façon chaotique en apparence, mais enfait agencé de manière secrètement régulière par le plus furtif des tractopèles. Tu comprends pas, mais c'est là. Ca ne doit surement pas avoir une place centrale dans la vie des habitants, c'est juste dans l'eau, caché derrière un muret, mais c'est là. Très fonctionnel, j'imagine, c'est pourtant beau, enfin presque. Ca produit un effet bizarre, un effet qui va de paire avec la vision de la mer, derrière tout ça. Habituellement, le large et son horizon perpétuel, ca suscite au moins un peu le sentiment de vertige dû à l'infini. Bon j'avoue, je suis un peu ce genre d'energumène qui aime bien le thème archi-romantique du vide et de l'infini (je vous avait déjà fait un caprice avec un descriptif des étendues sibériennes). Ce qui cloche ici avec le Japon, c'est que quand tu regardes la mer, tu n'es pas projeté vers la ligne d'horizon. Je ne sais pas pourquoi, mais ça accentue l'impression de tranquilité silencieuse dégagée par la littoral. Ça ne voudrait pas pour autant dire que le Japon semble tourné sur lui même. Je ne sais pas, cet archipel tout décousu est pourtant un ensemble cohérent. Peut-être est-ce parce que l'arrière pays côtoie tellement de mers et d'étendues d'eau différentes qu'il n'arrive pas à s'élancer vers une ligne d'horizon en particulier. Ce faisant, marcher et être sur le littoral japonais, c'est comme être en parfait équilibre sur une corde magique, à cheval sur l'eau et la terre, sans mysthicisme, sans romantismes, juste être le funambule nippon content et plein d'entrain.
Le second aspect du Japon qui m'a saisi ces premiers jours, c'est celui de la fonctionnalité et de l'organisation. En tant que voyageurs, si certes l'imprévisible et le chaos léger nous plaît, la lisibilité et le pratique nous servent également beaucoup. J'ai l'impression que dans ce pays, on va pouvoir avancer sans soucis, tant tout semble équipé pour les nécessités les plus vitales. Le réseau routier est super clair, super bien indiqué, il y a des konbinis (superette japonaises) partout sur la route, et on peut y trouver aussi bien de la chaleur qu'une table,une photocopieuse, une machine à eau chaude en libre service, des toilettes plus propres que chez ta grand mère, un parking tellement lisse et propre que t'as envie d'y planter la tente pour la nuit, et des bentos (plats préparés franchement pas mauvais comparé à ce que serait la meilleure des Pasta Box chez nous) pour environ 3 euros. En soi, voyager comme des rats semble simple ici, on verra si ça se confirme. Ainsi donc, tout appraît comme extrêmement fonctionnel et confortable à la fois. Le train que l'on a pris pour aller à Wakayama (plus un tram qu'un train à vrai dire) était vraiment à ce créneau fonctionnel et confortable. Les sièges étaient chauds, et le parquet au sol donnait l'impression d'être dans une salle de jeu. Dans le bateau pour Tukoshima, en plus des traditionels sièges, il y avait tout un espace "repos" : sur une surface d'environ 200m carré, une sorte de tatami-moquette avec un rebord en coussin pour s'allonger le temps de la traversée. J'y ai fait un somme au milieu de travailleurs exténués et de familles allongées à côté de leur nourrisson rieur. C'était carrément le pied. On imaginerais jamais chose pareille en France. Ce qui est assez choquant dans tout cela au fond, c'est qu'ici, au Japon, tout les aspects essentiels de la vie semble avoir été parfaitement intégrés à un réseau-système organisationnel. Les besoins vitaux sont pris en charge de façon remarquable, et ce bien plus que chez nous. Pourtant, dans le même temps, toute cette infrastructure générale donne l'impression de ne pas pouvoir faire un pas de travers. En d'autres termes, si tout ou presque est pris en charge dans cet énorme cadre pratique et agréable, tout ce qui en dépasserait serait automatiquement rejeté. La déviance et l'anticonformisme "social" est, je pense, ici quelque chose connoté de façon très péjorative. Il suffit de voir par exemple un des articles du contrat de coopération qu'on a signé avec les gars de la télé à l'aéroport (il ne nous suivront d'ailleurs pas, snif..) qui disait "j'affirme ne pas faire partie d'un groupement des forces anti-sociales". J'imagine que même si on a pas notre carte d'adhérent chez les Yakuzas, s'étaler sur nos convictions et activités politiques n'aurait pas été le bienvenu ici. Je pense par ailleurs qu'il y a surement une raison pour laquelle nous, voyageurs étrangers européens, nous éprouvons une difficulté à sous-peser l'aspect extrêmement normatif de la société japonaise: c'est qu'ici de nombreux comportements qui chez nous relèverait de l' "incivilité" ou de la déviance sont intégrés au système socio-pratique japonais. Jamais vous ne verrez en employé de bureau s'allonger pour faire un somme dans une gare de RER ou dans un quelconque bateau pour faire une sieste. Au Japon si, il y aura même des espaces dédiés.
Ce qui ressort de tout ça, c'est que la vie au Japon apparaît comme toute prise en charge. Un drôle d'Etat-société-providence qui carbure tout seul et enveloppe tout les aspects de la vie. C'est peut être un version accomplie de ce que Foucault aurait appelé le "biopouvoir". Tout est assemblés de façon intelligente dans un tout, un réseau de lieux, d'infrastructures et de transport qui donne la vie simple. Comme un gigantesque puzzle fonctionnel. Le Japon est à l'image de ses îles flottant les unes avec les autres: un méga puzzle fonctionnel. C'est bien, c'est confort, c'est agréable, c'est plaisant, mais comme me disait Noé hier " on dirait qu'ils ont oublié de mettre de l'humain dans tout ça ".
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Takumi Lounge, Au petit Japon ...découvrez les nouvelles adresses japonaises à Toulouse et en Occitanie
Takumi Lounge, Au petit Japon …découvrez les nouvelles adresses japonaises à Toulouse et en Occitanie
L’année 2022 commence fort en Occitanie avec l’arrivée de quatre nouvelles adresses où la gastronomie japonaise et les alcools japonais (saké japonais, liqueurs, whisky) sont à l’honneur. Attention, cela donne faim ! Partons du coté du Tarn-et-Garonne où Benjamin Roux vient de lancer Takumi Lounge : “Un lieu de découverte autour des boissons Japonaises, Takumi fait voyager vos sens et vous…
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19/11 : Nouveaux faits divers
Ca y est, je suis de retour en France! Mais bon, tellement encore tellement de choses à raconter sur le Japon qu’on va prolonger un peu le bonheur. Je ne vais pas arrêter mon blog tout de suite, reprenons un post sur lequel je travaille depuis quelques temps : une nouvelle liste des faits étonnants que j’ai pu constater au quotidien.
Comme je dis souvent, je suis chaque jour ébahi par la différence de culture qu’il peut y avoir entre la France et le Japon, tant au travail, dans les relations personnelles, dans les modes de vie, les mentalités... Une bonne occasion pour faire un point “fait divers” pour partager quelques notes que j’ai pu me faire de temps à autres :
- Le Japon est un pays très pratique et pas très écologique. Le meilleur exemple pour représenter cela est incontestablement les distributeurs de boissons. Un réservoir à plastique dont on se passe très bien en France mais qui est malgré tout omniprésent au Japon : il y en aurait plus de 5 millions dans le pays! Alors oui c’est pratique de se dire qu’on peut boire n’importe où, mais à quel prix ? J’en ai personnellement profité quelques fois, mais les Japonais font un usage excessif des bouteilles, eau ou soda
- En revanche, quelque chose de VRAIMENT pratique : la présence de konbini à tous les coins de rue. On pourrait apparenter ça à des épiceries de quartier mais appartenant à 3 grosses enseignes : Lawson, Family Mart et Seven Eleven. Quelle différence avec nos épiceries ? Le niveau de service (les employés sont hyper aimables, donnent des baguettes si on achète à manger, réchauffent les plats et sont globalement très accueillants) ; la diversité des services (impressions, fax, possible d’envoyer des colis, d’acheter des timbres...le tout très simplement) ; on y trouve tout ce dont on a besoin au quotidien.
- Autre chose pratique mais déstabilisant au début : les plans des rues sont systématiquement orientées dans le sens de la circulation et non avec le nord en haut. Par exemple si je regarde un plan dans la rue, le haut du plan correspondra avec ce qui est physiquement en face de moi. Il faut le savoir !
- Continuons sur la même lignée du pratique : chaque table au restaurant est équipé d’un petit bouton permettant d’appeler les serveurs sans avoir à attendre ou à héler. On peut aussi trouver à l’entrée de certains restaurants des distributeurs de coupons repas qu’on donne ensuite à une serveuse qui nous place et donne la commande au chef.
- Asics, Mizuno...beaucoup de marque Japonaises sont spécialisées dans la course à pied. Ca explique le nombre de personnes qui courent en même temps que moi dans les parcs ou les longs de rivières. Je note d’ailleurs beaucoup plus de teeshirts de marathoniens que ce que j’ai pu voir en France. De même, les Japonais sont toujours sur-équipés en randonnée : quand je suis en jean baskets pour faire une petite randonnée, il est très fréquent de croiser des Japonais avec des sacs énormes et tout un attirail qui permettrait presque de faire une semaine en auto-suffisance. Pour la petite histoire, j’ai appris de ASICS est l’acronyme de anima sano in copore sano, autrement dit un esprit sain dans un corps sain
- Le Japon c’est aussi le pays des tremblements de terres...et je n’en ai pour le moment senti aucun! En même temps la région d’Osaka est relativement calme comparé à Tokyo qui bouge beaucoup plus. A tel point que les bureaux à Tokyo de la Chambre de l’Industrie et du Commerce possèdent un pack de survie par bureau contenant de l’eau, de la nourriture, une couverture de survie et même un casque. De même, les bureaux sont blindés en métal.
- Pour contrer les tremblements de terre, les infrastructures sont également prévues pour résister autant que possible. Par exemple, les autoroutes (dont la majorité traversent les villes par des voies aériennes) sont reliées aux piliers porteurs par des structures s’apparentant à des ressorts afin d’absorber l’énergie du sol. Le pilier bouge, mais l’autoroute reste relativement plane.
- J’ai discuté avec un collègue Japonais qui allait devenir papa : il m’a expliqué la manière dont ils cherchaient le prénom d’un nouveau né et c’est tout un art ! Au Japon, on a un prénom et un nom de famille. La prononciation à l’oral est bien sûr importante, mais il faut également trouver la bonne écriture! Au Japon, les kanji sont des caractères issues de la culture chinoise et largement utilisés dans la vie courante. C’est ce qu’on utilise pour les noms (pour les personnes mais aussi les villes), seulement une prononciation donnée (par exemple ya ) peut s’écrire avec plusieurs kanji différents. Pour compliquer le tout, le nom de famille du nouveau né étant figé, certains kanji s’associent mieux ensemble que d’autres. Il s’agit donc de trouver la prononciation qui sonne bien, le kanji qui mène à la bonne prononciation et une association prénom - nom de famille qui apporte un message positif.
- Les pachinko : les Japonais sont absolument férus des jeux d’argent! Les pachinko sont des sortes de casino en beaucoup moins classe : des machines à sous sont alignées les unes à côté des autres créant un vacarme assourdissant. Généralement les bâtiments sont énormes et dès que les portes s’ouvrent je suis halluciné de voir autant de monde agglutiné là dedans.
- Si vous faites attention aux chaussures des Japonais, vous verrez qu’ils ne les lacent jamais. C’est assez étonnant, surtout quand ça arrive au travail pour leurs chaussures de sécurité : ils peuvent les enlever et remettre sans forcer. C’est lié au fait qu’au Japon, on enlève ses chaussures pour aller dans beaucoup d’endroits : chez soi, dans un temple et dans quelques restaurants. Exotec a même des locaux à Kyoto dans lesquels il est interdit de pénétrer en chaussures.
- Le Japon est également connu pour ses parkings. Les plus célèbres sont ceux à étage, grande structure pouvant être à l’air libre ou non, c’est assez important et j’avoue n’en avoir que rarement utilisé car j’ai toujours eu peur de ne jamais retrouver ma voiture à cause des instructions de retour.
Il existe aussi plein de petits parking plus simples : on arrive, se gare sur une place puis une petite plaque métallique vient se déplier sous la voiture, l’empêchant de bouger. Pour rabaisser la plaque, il faut juste payer à une borne dédiée
- Toujours dans le domaine de la street, j’ai rapidement été étonné de l’état des rues au Japon (hors grands célèbres centre ville). Comme en Chine, les câbles électriques sont aériens et il est fréquent de marcher directement sur la route sur un espace peint au sol (on se sent assez vulnérable, heureusement que les Japonais font bien attention aux piétons). Les maisons sont quant à elles très reconnaissables : façades régulièrement en bois, toits avec des jolies tuiles, et souvent avec une pancarte indiquant le nom de la maison.
- Les infrastructures sont également presque inexistantes pour les vélos : aucune piste cyclable, ils se mélangent donc aux piétons sur les trottoirs (quand il y en a)
- Le Japon est un pays très sûr, cela se vérifie de plein de façons différentes. Au restaurant en France, on commande au fast-food puis on cherche une table. C’est l’inverse au Japon : les gens trouvent une table : posent leur sac, portefeuille, téléphone...dessus et partent en les laissant sans surveillance pour passer commande. Autre exemple : les enfants vont tout seul à l’école et jouent entre eux dans la rue.
- Impossible de trouver des poubelles dans les rues, et pourtant on ne voit pas un déchet au sol (d’autant que les Japonais en génèrent énormément). C’est simple, quand on a besoin de jeter quelque chose, on le jète chez soi! Et c’est pareil au travail : si je ramène un paquet de bonbon de chez moi, je ne pourrai pas le jeter au travail mais le garder jusqu’au soir
- Enfin, l’endroit qui me fait le plus marrer au Japon est clairement l’ascenseur. Lorsque les portes se ferment, les Japonais mitraillent le bouton “fermeture de porte” pour s’assurer que ça fonctionne. Lorsqu’elles s’ouvrent, ils mitraillent le bouton “ouverture de porte” tout en accompagnant l’ouverture avec leur bras. S’ils doivent passer devant vous pour sortir, ils auront tendance à se plier en deux pour se faire petit en mettant leur main devant leur tête, tel un saumon voulant remonter le courant de la rivière. Et c’est sans parler des nombreux cris de surprise que j’ai entendu lorsque des gens attendant l’ascenseur me voient une fois que la porte s’ouvre. Une véritable expérience :D
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