#ça a fait rire des élèves
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Aujourd'hui j'arrive en classe et un de mes élèves est déjà là en train de faire cours à d'autres élèves de la classe et sans en rater une, je le regarde dans les yeux et lui sort "alors la bécasse, on se prend pour moi ?" ptdr je remercie ces heures de scrolling sur Tiktok qui m'ont permis de maîtriser toutes ces références et les utiliser sans problème
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"Quatre secondes"
Wolverine x
M/FTMreader
note : mutant!reader
résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent
⚠︎ warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie
3 805 mots - Description à la troisième personne
Il avait une ouïe surdéveloppée, tout le monde le savait. Les élèves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassées par un ballon, il les entendait. Les rires à deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxième étage. D’habitude, aucun problème à s’endormir avec ces bruits, il avait déjà dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empêcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gémissements c'étaient autre chose encore.
Au deuxième étage il n’y avait que les étudiants ayant dépassé la majorité, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'était léger et rapide, tout l’inverse de ces dernières fois. Parce que oui, “ces” dernières fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fêter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait à regretter son ouïe surdéveloppée.
Il n’avait jamais bien dormi, c'était pas son genre, mais ne pas dormir n'était pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se régénérer, il devait se reposer, pour éviter d'être de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.
Mais aller toquer à la porte de cette chambre et demander poliment d'arrêter de baiser tous les soirs n'était pas non plus dans ses options. Malgré son caractère, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours très mal à l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il écoutait sans le vouloir ces bruits était un peu gênant, voire même beaucoup.
Lors de ces nuits blanches, Logan était parvenu à localiser la chambre d’où prévenait tout ce boucan. C'était la dernière, tout au fond du couloir, à environ cinq chambres de la sienne. Si sa mémoire était bonne, Oscar dormait là-dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre à se faire recaler par toutes ses conquêtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'était pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait être la deuxième personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas à un très haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan séchait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien être. Et même la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. Même si quelquefois il parvenait à capter une voix, très douce, très tremblante, et il devait l'avouer, assez agréable à entendre. Mais ce n'était pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas écouter, ses oreilles entendaient pour lui. Et même avec des bouchons il entendait tout, puis de toute manière il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.
Au bout de la cinquième fois, il avait eu espoir que ça s’arrête, qu’ils arrêtent. Mais ce n'était pas arrivé.
Honnêtement, il était un peu à cran. Les élèves le remarquaient très clairement, dès le début de la semaine ils avaient vu que Wolverine était d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus à carreaux. Leur soulagement était qu’au moins il n'était pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir à endurer ce regard enflammé pendant une voire deux heures de cours. Logan était simplement “invité”, ou peut-être “habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposé un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusé, ne voulant pas avoir à se coltiner des évaluations à corriger et une cravate à porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutôt des entraînements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élèves peut-être, lui demandait fréquemment de les aider à la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaître tout le monde, même s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutôt bien ces gosses.
Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutôt avec qui il traînait.
Appuyé contre un encadrement de porte, Logan ne détacha pas son regard du jeune homme. Malicia était passée parler à Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilité, mais heureusement elle était avec Bobby dans une chambre à l'autre bout du couloir. Katt était aussi passée pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas être elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait à beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.
Dix-sept heures et Logan commençait à râler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.
« Salut, tu as pu le récupérer ? »
Devant lui, à une quinzaine de mètres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derrière ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.
« Mh mh, Tornade a été compréhensive, elle m'a même aidé à le réparer »
Le garçon souriait faiblement, il n'était pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'était même lui qui l’avait ramené.
Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour être honnête, il voulait juste aller près d’un lac et regarder la forêt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tête à ce garçon lors de leur première rencontre, il s'était caché dans un buisson derrière lui. Logan l’a écouté lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour échapper à des personnes qui ne l’appréciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'était dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il était désolé pour tout ce qu’il avait vécu. Logan l’a fixé, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensées ?”. Ce à quoi le garçon a répondu : “j’interprète les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se détende un peu par la même occasion. Le garçon lui a demandé pardon, il a dit ne pas avoir voulu être trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empêcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'était arrêtée là, Logan s'était levé et avait lentement soufflé, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dérangé. Le garçon s'était encore une fois excusé, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardé pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre années. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrôlé son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. Après, Logan l'avait emmené au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il écoutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attaché à ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.
« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »
Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'être qu’une invitation à jouer aux cartes.
« Je sais pas trop, tu sais ça va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »
Bordel, il ne s’attendait pas à ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante était aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.
Logan lâcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une bière accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.
Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.
« Aah putain ouais »
Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.
Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mâchoire, ses muscles tendus, son cerveau en ébullition. Bordel, ça faisait des années qu'il n'avait pas été jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.
Sincèrement, il devrait avoir une médaille pour ne pas déjà avoir lacéré cette foutue porte de chambre, et peut-être au passage un des hommes à l’intérieur. Mais c’était quelque chose de compliqué à contrôler, la colère elle était faite pour sa mutation, elle était compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de défoncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrètement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait à peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il était sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.
Il se leva, arrêtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussée, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sûr il n’y avait personne, tout le monde était dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le réfrigérateur et y prit un soda, puisque l'alcool était interdit dans l’établissement. Il but la moitié de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'était de la bière, mais le sucre gâchait tout.
Un bâillement le fit sursauter. Par réflexe ses griffes sortirent, prêtes à embrocher.
« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »
Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immédiatement ses griffes, posant à l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Sa voix granuleuse, rauque, presque incompréhensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon déglutit faiblement, il avança et passa derrière l’îlot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversé, ok non peut-être pas autant, juste un peu déboussolé alors. Ses yeux étaient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'était pas pour l’obscurité, il y avait au moins deux millimètres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mâchoire était tendue, pas contractée mais elle l’avait été très récemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le masséter. Et sa peau était pigmentée, par du rouge amarante, posé par points s’étirant petit à petit le long de l’os principal.
« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'être aussi agressif »
Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur épuisée, est-ce que ce t-shirt était à Oscar, est-ce que cette odeur était la sienne.
« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et régulée lorsque les clignements sont plus lents et contrôlés »
Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la désorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgée de son eau avant de reprendre la parole.
« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressé, énervé et frustré, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais même dire que c’est moi mais j’aime pas être narcissique alors je le dirais pas »
Le jeune émit une courte pause, juste le temps d'interpréter les réactions de l’homme en face de lui.
« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumé, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embêterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse à cause de moi »
Les spasmes oculaires se calmèrent, Logan l'écoutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cœur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'était bon signe. Sa gorge était toujours serrée, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-être, ou alors une réaction, oui une réaction.
« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement à Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais très bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensées, ça fait flipper, ou rire, ça dépend des personnes »
Sa gorge se desserra très légèrement, et un souffle amusé passa ses lèvres. Le garçon s'écarta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla à peu près stable.
« Comment tu peux faire ça »
Il sourit de nouveau à Logan et répondit en montrant de la tête les mains de ce dernier.
« Et toi, comment tu peux faire ça »
Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusé, il la finit en quelques gorgées. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.
« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »
La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.
« Tu t’entends bien avec Oscar ? »
Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce signe plutôt qu'à la question. La voix de Logan était plus forte, d’environ trois décibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage était fermé, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'étaient pas contractés contrairement à d’habitude, il était plus détendu à certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.
« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »
Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.
« Non, répondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »
Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.
« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »
Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mètre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.
« Il est à qui ce t-shirt »
Son sourire ne fit que de s’agrandir.
« À un homme, répondit le plus jeune »
« Qui »
Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.
« Tu irais déchiqueté l’intestin d’Oscar si je te disais son prénom ? »
Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mâchoire peut faire des dégâts. Le garçon se rapprocha encore un peu.
« Je pense que Charles ne sera pas très content si tu mets dans le coma un de ses élèves, mh ? »
Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermèrent sur les os solides de l’homme, créant une chaleur diffuse à ce niveau.
« Range ces armes, arrête de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »
Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraîcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derrière ces yeux, un courant d’eau et d'électricité, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derrière ces beaux yeux. La mutation de ce garçon était puissante, grande et dangereuse si elle était mal contrôlée, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accès aux corps de n’importe quel être vivant, des poumons aux paupières, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cœur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrôler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrôler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple être humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des années. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ôter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.
Et aussi peut-être que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargé d’électricité humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant à l’encre rouge sur ses lèvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lèvres dangereuses qui pouvaient lui ôter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.
Pour la première fois depuis des années, il pouvait légitimement éprouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lèvres, ces lèvres qu’il embrassa à pleine bouche.
Le jeune homme ne put s’empêcher de gémir en sentant les lèvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensé devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'était tout l’inverse. Il était doux, ses mouvements lents et contrôlés, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant même murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprétait.
Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.
« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »
Un rire traversa les lèvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.
« À mon frère, il me l'a donné avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs où ma famille me manque »
La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.
« Donc il est pas à Oscar ? »
« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »
La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.
« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait être aussi bruyant pour être honnête »
« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »
Ses muscles se contractèrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusé qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapèze supérieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.
« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »
Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.
« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activité produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidé parce que c'était le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »
Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.
« Du moins, le seul étudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adoré te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander à Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le même manoir que toi »
Logan posa ses lèvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.
« La prochaine fois, saute moi dessus et arrête d’autant réfléchir »
Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accélérée. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.
« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »
Le sourire qui éclaira les lèvres du plus âgé fit pulser le cœur du plus jeune.
« Putain ouais »
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Détresse d'une bonne prof
31.08.2023
Cette année, c’est ma cinquième rentrée.
Je suis arrivée en 2019 en tant que professeure de français. Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix, en passant ce concours et en faisant ce métier. Les débuts ont été effrayants et difficiles, faute de formation convenable. Je suis tombée sur des classes compliquées dès la première année, et puis il y a eu le covid. J’ai longtemps eu peur de ne pas réussir, j���étais exigeante envers moi-même et un peu timorée pour croire en mon autorité naturelle. Mais le métier s’est fait, l’expérience s’est construite, maintenant je suis le mirador qui voit tout (ou croit tout voir), je répète en boucle les règles et les limites, les élèves m’ont dit qu’ils se sentaient bien avec moi et que j’expliquais bien. Certains trouvent mon cours intéressant, je peux leur parler sans qu’il y ait de tension et c’est déjà ça. Les petits fauteurs de trouble m’apprécient dans l’ensemble, parce que je ne les laisse pas tomber. Je suis reconnue comme une bonne prof, à mon échelle. Déjà puisque je suis pleinement là, avec toute mon énergie, avec le plaisir de chercher à donner le meilleur de ce que j’ai, et de leur montrer comme j’aime parler de littérature.
Je ne fais pas mille projets par an, je n’ai pas l’ambition de devenir inspectrice, je ne fais pas des jeux, je ne crée pas d’escape game ni ne plastifie des quizz de toutes les couleurs. Je suis vieux jeu, mais pour les petits loups que j’accompagne, parfois c’est rassurant et cadrant. Ils apprennent des choses, ils se souviennent d’informations l’année d’après pourtant très loin de leurs vies quotidiennes. Ils peuvent rire dans ma classe, ils peuvent s’exprimer, ils sont parfois remuants mais reviennent toujours au calme quand c’est nécessaire. Les ados sont différents d’il y a dix ans et je leur souhaite d’embrasser ces changements qu’on voudrait les empêcher d’incarner, sous prétexte qu’ils ne sont “plus au niveau”, et qu’on ne leur répétera jamais assez. Et puis je les aime, inconditionnellement et sans attente, et ça c’est déjà quelque chose.
Le problème c’est de dire immédiatement, comme présupposé, que ça aurait pu être un mauvais choix. Plus à aucun moment on ne parle de bon choix d’être prof. On finit prof. C’est ma cinquième rentrée demain, je vais retrouver mes collègues chouettes, ce collège que je connais faute de l’apprécier vraiment, étant donné qu’il tombe en ruine (littéralement, il penche) et sue le béton, dans un quartier moche et au milieu des cités. Je vais retrouver les élèves et faire mieux que l’année dernière. Je vais développer mes activités syndicales et apprendre plein de choses, car moi aussi j’apprends tous les jours quand je vais au collège. Je suis une vieille prof, maintenant. Je fais partie des murs, comme on dit. Mais cette année encore, je suis terrorisée.
Mais ça il faut bien que je me garde d’en parler à tout ceux qui ne sont pas prof. Personne ne regarde cela d’un bon oeil et quand on raconte ce qu’on vit vraiment au quotidien, on est juste pénibles. On se plaint alors qu’on a des vacances. On se plaint alors qu’on est fonctionnaire, et qu’on ne doit “que 18H”. J’ai commencé de préparer mes cours le 1er août. C’est un choix, je peux organiser mon travail comme je veux. Au début c’était une heure par jour, puis deux, puis trois, puisque c’est un travail infiniment long, qui demande de faire une tâche en plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et qu’on n’est pas sûr qu’elle fonctionnera auprès des élèves. Cela fait une semaine et demi que je travaille plus de sept heures par jour. Je n’arrive pas à me rendre compte du résultat obtenu. Certaines choses vont être abandonnées, car je ne connais pas encore le profil de mes classes ou le caractère de mes élèves, leur rythme, ou leurs difficultés. J’ai peut-être deux mois de prêt. Je travaillerai pendant tous les weekend et toutes les vacances. Ce travail est invisible. Dans le privé, on vous parlerait de télétravail. Je compterai le nombre de jour de “vacances” réels que j’ai cette année, mais je pense qu’ils sont moins impressionnants que prévus, et cela avec 5 ans d’expérience et des cours un peu rodés.
Je travaille, et je ne gagne pas grand chose pour tout ce que je fais, pour la fatigue accumulée et les problèmes de santé mentale que mon travail me cause. Souvent la dernière semaine avant les vacances, je pleure. Je pleure de fatigue et de désespoir. Ça dépend des périodes, parfois c’est dès la deuxième semaine. Des fois je me contente d’arrêter de vivre et de serrer les dents en attendant les vacances. Car corriger, préparer, diriger, punir, encourager, parler, parler, écouter, consoler, répéter, parler, répéter encore, dix fois, vingt fois, s’interrompre, exiger, appeler, parler encore, et fort, toute la journée, ça brûle à petit feu toutes les réserves.
C’est le bruit surtout qui vous roule dessus. Le bruit des cris, le bruit des disputes, le bruit cours de travaux en groupe à 30, le bruit des couloirs qui résonnent, plus puissant qu’un moteur d’avion par période, le bruit de la salle des profs plein d’enseignants encore dans le flux de stress et de bruit. Le bruit des sonneries, le bruit de la ville, et tous les bruits ensuite qui vous assaillent jusque chez vous. Chaque jour, même quand vous n’avez pas la force, vous devez affronter ce bruit et parler, assurer le silence pour qu’ils soient 30 à vous écouter, du haut de votre mètre cinquante huit, dans une salle trop longue et mal prévue pour accueillir ces bruits. Parfois, dans ces salles, il fait 40°C et il n’y a pas de limite légale qui nous autorise à ne pas assurer le cours quand on sent qu’on a chaud à en vomir.
Parfois, le président nous dit qu’il faudrait qu’on revienne bosser le 20 août, donc par 40°C, avec des gosses qui se révolteront car déjà ils n’aiment pas l’école et vous êtes là pour les torturer. Parfois il nous dit qu’il faudrait bosser plus, et faire nos formations pendant les vacances et le mercredi après-midi, sans prendre en compte que l’on bosse déjà plus, depuis longtemps. Nous avons besoin du mercredi pour préparer les cours, et des formations en semaine pour faire une pause de nos élèves et apprendre à être meilleure à ce que l’on fait. On est seul dans sa classe, sans retour ni commentaires, parler en formation fait parfois du bien. Prendre du recul est essentiel.
Et puis il nous promet le pacte. Un moyen d’encadrer des actions pédagogiques que l’on fait déjà en heure supplémentaire. Comprenez bien que le plus précieux dans notre métier, c’est la liberté pédagogique que nous devons à notre statut si privilégié de fonctionnaire. Le droit de choisir comment l’on enseigne, selon une durée légale, que l’on peut augmenter moyennant des heures supplémentaires en remplaçant des collègues pendant leurs absences, afin d’assurer un suivi qui nous semble pertinent. Le pacte veut obliger les professeurs à faire ce qu’ils font déjà. Le pacte retire la liberté pédagogique. Si l’on ne remplace pas 18H d’absence de nos collègues (moyennant 36H de présence obligatoire au collège), nous ne pourront pas assurer les autres missions qui nous tiennent à coeur, et qui monteront nos heures supplémentaires bien au-delà de ce que nos corps pourront souffrir. Nous gérons notre temps, car la pédagogie demande du calme et de la clarté d’esprit. 50h supplémentaires par an, c’est subir des heures et nous mettre en colère pour le moindre mouvement de table, ou le moindre cahier oublié par mégarde. C’est briser petit à petit le lien qui nous unit aux élèves, faute d’énergie pour maintenir la confiance.
Le pacte veut nous offrir plein d’argent en échange. Mais attendez, pas trop vite. Cela dépendra de votre ancienneté, plus vous êtes ancien, moins vous aurez besoin d’argent pour vous donner l’envie de rester. On vous pousse plutôt vers la sortie. Sans compter que ce ne sont que des primes, qui ne seront pas prises en compte pour la retraite. Sans les primes REP et autres primes d’activité que je dois à mon jeune âge, je ne toucherais presque rien. En fait, dire que tous les profs seront payer 2000€ dès le début de leur carrière, reviendront à dire qu’ils seront payés pareil au bout d’un an et au bout de 8 ou 9 ans de carrière. Grâce au pacte, les dix ans de carrière vont même voir leur salaire baisser. Les mères n’auront pas cette possibilité d’avoir les primes et n’auront plus l’occasion de se former, puisque ce sera le mercredi après-midi. Pourquoi les professeurs ne veulent pas du pacte, demande Léa Salamé à Gabriel Attal sur France Inter la veille de la rentrée, et bien parce que c’est une réforme profondément injuste et méprisante.
Le plus dur de ce métier, c’est l’absence de respect. J’allais dire l’absence de reconnaissance, mais ça c’est le salaire le plus rare du système capitaliste. Depuis que j’ai commencé, il n’y a pas eu un mois, que dis-je, une semaine, sans l’annonce d’un projet menaçant qui nous promettent un avenir encore plus lugubre que le présent déjà morne et hostile. Pas une semaine sans une parole, un mépris de notre institution et de leurs gouvernants. C’est cela qui me terrorise. C’est de retourner affronter à bout de bras une situation très difficile qui repose sur la chance ou non d’avoir des élèves sympa, sans aucune chance de réussir à faire correctement mon travail, puisque je n’en ai pas les moyens matériels, (salle, matériel de qualité, salaire. En plus de cela, il faut espérer avoir une direction juste et compétente. Et cette dernière situation est très rare : on ne compte plus le nombre de cas de harcèlement ou d’abus des principaux que le pacte voudrait également rendre tout-puissants et transformer en néo-manager.
Ce qui me terrorise, c’est de retourner avaler jour après jour les directives injustes, les solutions indignes du terrain, les manques de l’institution que nous essuyons poliment sans faire de vague. Affronter cela en entendant le rejet de nos revendications au respect d’avoir un salaire qui nous permettent de supporter les mois d’inflation, qui nous permettent de retrouver un niveau de salaire, gelé depuis vingt-cinq ans, décent pour un fonctionnaire de catégorie A ayant fait 5 ans d’études. Ce qui me terrorise, c’est de voir que leurs réponses à tous les problèmes c’est d’engager sur une simple lettre de motivation et d’un CV des générations de professeurs contractuels non formés, parfois idéalistes, qui finissent par souffrir terriblement et se casser les dents, qu’on peut virer comme ça nous chante et surtout en juillet pour ne pas les payer de l’été. Mais vous comprenez, il faut bien garder les enfants pendant que les parents vont travailler, alors on a besoin de quelqu’un devant la classe pour garder les mômes. Peu importe si on lui balance des stylos ou s’il fait mordre par le petit loup autiste qui n’a plus d’AESH parce qu’il n’y a personne sur le poste et que c’est normal de le laisser au milieu de 27 neurotypiques qui se demandent pourquoi, très stressé, il pousse des cris en plein cours. Peu importe, puisque la garderie nationale est là pour ça. On voudrait juste du respect, pour nous et pour les gamins. Mais vraiment, simplement, demander la grâce de ne pas rendre notre métier plus difficile qu’il n’est et de nous foutre la paix pendant une semaine.
Quand je parle de tout cela, je suis sans cesse interrompue car il y a trop à dire et que c’est éprouvant pour celui qui écoute. Chacun a ses problèmes, et certains font semblant de comprendre, tout en méprisant un propos qu’ils jugent un petit peu abusé. Ah ces profs qui n’ont jamais été dans le privé, qui sont restés à l’école. Et puis tout le monde a son mot à dire sur la question, sur notre travail, ils sont passés par là. Ils ont été élèves, donc ils savent ce que c’est, le collège. Il y a des profs qui ne font rien vous comprenez, qui n’en foutent pas une. Une fois que tu as préparé tes cours, c’est bon t’as plus rien à faire. Tout le monde vous envie vos vacances mais pour rien au monde on ne voudrait devenir prof. C’est trop mal payé, et puis c’est horrible d’être face à des adolescents qui foutent le bordel toute la journée et ne vous respectent pas. Mais bon, vous comprenez. Vous avez beaucoup de vacances alors ne vous plaignez pas, jamais. Dire “je suis prof” ouvre la porte à tout un tas d’insanités en soirée, chez le coiffeur, partout où vous allez, je vous laisse faire l’expérience si ça vous chante.
Mais en attendant, si vous croisez un professeur, faites lui un câlin. Si vous êtes parent et que votre enfant vous en dit du bien, faites lui savoir par un petit mot. Pour l'aider, plutôt que l'enfoncer, à persévérer pour des enfants qui méritent une éducation qui les libère et leur ouvre l'esprit à d'autres horizons. Faites leur sentir qu'ils ne sont pas juste là pour garder les gosses, mais qu'ils servent à quelque chose, quand ils motivent un enfant et lui font découvrir le bonheur d'ecrire une histoire et de la lire à leurs camarades, quand ils lisent une nouvelle à chute et s'extasient des pouvoirs de la littérature. Parce que c'est gratuit. Parce que ça aide. Le moral des profs s'effondre, les congés maladie pour burn out se multiplient. Faites lui un câlin, ecoutez-le. Demain, il doit y retourner, avec son petit sac sous le bras, dire bonjour avec le sourire, faire le plus beau métier du monde que personne au monde ne voudrait faire.
#écriture#texte#littérature#écrire#professeur#professeur de français#professeur de littérature#tribune#rentrée des classe#collège#école#éducation#éduquer#instituteur#enfants#enfant#adolescents#adolescent#élèves#élève#politique#mépris#macron#respect
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Sondage dangereux (mais j'y pense trop et ça me fait rire) (à ne pas prendre au sérieux) (il y a beaucoup d'ados sur tumblr donc statistiquement ???)
(Si oui, va réviser le brevet/bac !)
#je ne prendrai aucun “oui” au sérieux sachez le#et pour de vrai j'en doute FORT#mais la possibilité me fait trop rire#je suis plus prof dans deux mois anyway so
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J’ai fait un rêve Miraculous, je pose ça ici, il est pas génialissime parce que j’ai oublié une grosse partie mais j’ai la sensation qu’il était si bien de base 😭
Ça commence par une chanson, j’avais l’air, les paroles, TOUT, mais quand j’ai regagné assez de conscience pour écrire c’est parti :( Ça commençait juste par « Ça fait longtemps qu’on s’est séparés » COMMENT ÇA. Bref je regarde un épisode Miraculous avec deux ami•es dans mon ancienne maison.
Il y a un nouvel élève qui arrive au collège de Marinette et Adrien et il a décidé de stalker Marinette for some reason. Du coup on le voit la suivre en haut d’une tour, suivi par un de ses potes qui essaye d’être discret, suivi par un autre pote qui fait la même, suivi encore par un autre pote qui fait pareil. À un moment le dernier fait du bruit donc tous se retournent et captent qu’ils sont suivis. Le premier élève s’énerve d’être stalké alors qu’il fait pareil, bref le culot.
On passe au toit de la tour, il y a Queen Bee, Ladybug et Chat Noir. Ils s’entendent bien dans ce rêve et sont trois partenaires soudés. Apparemment ils souhaitent faire une grande annonce pour révéler l’identité de Queen Bee (du coup apparemment personne sait que c’est Chloé) qui souhaite prendre sa retraite je crois ?
Mais alors qu’ils lancent le stream, Monarque interrompt. Il fait un discours comme quoi ça fait trop longtemps qu’ils s’affrontent sans réussir à gagner ni les uns ni l’autre et il propose de changer une pièce du jeu dans l’équipe de Ladybug pour qu’enfin quelqu’un puisse prendre le dessus et mettre fin à la situation. Genre il a complètement gâché l’annonce de Queen Bee qui s’en va, maintenant ça donne l’impression qu’ils obéissent à Monarque.
Je me rappelle plus ce qu’il dit après mais à un moment il laisse tomber une larme au sol de manière très dramatique et mes ami•es et moi on est là sur le canapé à regarder l’épisode et on est toustes en mode « oh mais quel drama king », on explose de rire.
Je me rappelle plus de la suite mais à un moment Ladybug est filmée en train de rentrer dans des toilettes sauf que juste avant qu’elle rentre elle se détransforme, ce qui apparaît une milliseconde sur le stream. C’est pas assez pour la reconnaître sans faire pause mais Nino qui regarde avec Alya est catastrophé, il dit « Tout le monde a vu qu’elle porte pas de lunettes, même ta femme a dû voir ! » en parlant de Marinette. Alors Nino déjà Ladybug ne porte pas de lunettes non plus, et puis « ta femme » ? ALYANETTE ??? Bref Alya fait un ouais gêné parce qu’elle sait déjà l’identité de Ladybug.
Ensuite je rêve que je me réveille mais non je dors encore, j’ai encore la chanson et le rêve en tête donc je veux l’écrire et l’enregistrer, je vais voir dans la chambre d’à côté si je vais pas réveiller ma mère en chantant l’air mais elle est pas là, donc je retourne dans ma chambre pour enregistrer puis je me réveille pour de vrai au moment où j’entame la première phrase ET J’OUBLIE TOUT LE RESTE.
Voilà je suis grave deg de pas avoir été assez consciente pour bouger quand j’avais encore l’air et les détails du rêve en tête 😭 Genre mon cerveau avait inventé une CHANSON. Avec de la MUSIQUE. MON cerveau, alors que j’ai pas du tout l’oreille musicale. C’est incroyable et j’ai tout oublié 😭
#miraculous ladybug#mlb#adrien agreste#marinette dupain cheng#chloé bourgeois#alya césaire#nino lahiffe#ladybug#chat noir#Queen bee#alyanette#rêve
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La bibliothèque du collège regorgeait de livres. Il en arrivait sans arrêt, par caisses entières. Quelqu’un là-bas dans leur pays mettait un point d’honneur à ce que les Africains soient des êtres de culture. Peu de gens s’y intéressaient, les élèves se contentaient des ouvrages obligatoires inscrits dans le programme scolaire, les bonnes sœurs de leur bible et de leur missel. Les livres s’entassaient sur des rayonnages et je veillais à ce qu’ils ne prennent pas la poussière. Les religieux finirent par s’apercevoir de mon goût immodéré pour la lecture. Cela commença par « Ah Anna, tu aimes lire, c’est très bien ça ! », évolua en « Tu comprends tout ce que tu lis ? » et, pour finir, je les entendis parler entre eux : « Il faudrait surveiller ses lectures, quand même, certains textes ne peuvent pas être mis à la disposition d’un esprit si fruste. » Mon salut vint du jeune religieux en charge des activités périscolaires au collège : « Cela ne peut pas lui faire de mal sœur Brigitte, il n’est pas dit qu’elle comprenne tout, mais ces livres sont là pour être lus non ? » Je soupçonne que l’affaire en resta là, moins parce qu’il avait réussi à les convaincre que j’accomplissais en les lisant la destinée de ces ouvrages qu’en raison de la certitude des religieux que je n’avais pas les aptitudes pour saisir la subtilité de la littérature dont je me goinfrais. Personne ne m’apprit à analyser un livre, à garder le recul nécessaire, à ne pas perdre de vue le contexte, à saisir les informulés, les courants intellectuels voire idéologiques censés donner de l’épaisseur à l’histoire nue. Personne ne me fit une leçon sur l’esthétique, la langue… Cela, je le découvrirais au lycée lorsque j’y ferais mes humanités et l’approfondirais à l’École normale supérieure de Yaoundé où je passerais mon diplôme de professeur de français, mais le pli serait pris. Toute ma vie je lirais comme j’ai commencé, de façon intense, émotionnelle, primaire, et des phrases éparses s’imprimeraient dans mon âme : Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson… Les livres m’ont apaisée, enflammée, raffermie, ils m’ont fait rire et pleurer. Ils m’ont encouragée à analyser l’existence à l’aune de ma propre intelligence, à faire confiance à mon intuition, à tendre mon esprit pour percevoir, derrière les gens, la nature et les évènements, la concordance de temps intime qui éclaire notre être au monde. Enfant je lisais et je me sentais moins seule, moins insignifiante, moins vulnérable. Adulte j’acquis assez de discernement pour comprendre que si la lecture n’avait pas fait de moi une meilleure personne, elle m’avait rendue plus lucide quant à mes propres motivations, plus libre aussi. Louis, qui deviendrait mon époux, tenait à la main un exemplaire de Discours sur le colonialisme à notre première rencontre : à quoi tient une vie ?
Hemley Boum, Les jours viennent et passent
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Te revoir une dernière fois
Fandom : Doctor Who
Relationship : Eleven x Rose
Voici ma participation pour le Aug-kissed 2024 pour le prompt : Un baiser sur la main.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : « Je suis fier de toi Rose Tyler. Je sais que tu feras des choses extraordinaires. -J’ai l’impression que vous êtes en train de me dire adieu. »
Il lui prit la main et la porta à ses lèvres.
« Tout ira bien Rose. Je te le promets. »
Il ferma les yeux, essayant de profiter de ces derniers instants avec elle.
Disclaimer : Doctor Who est une série de la BBC.
@aug-kissed
AO3 / FF.NET
Le docteur et Clara se dirigèrent vers le TARDIS. Ils venaient d'empêcher une invasion de Sontariens. Le docteur croyait bien qu'ils ne s'en sortiraient pas, mais heureusement le pire avait été évité et la Terre et ses habitants avaient été sauvés. Ils tournèrent au coin d'une rue, lorsque le Docteur entendit au loin :
« John ! »
Il se figea. Il reconnaissait cette voix. Même s’il ne l’avait pas entendu depuis des siècles, il savait qui venait de l’appeler. Alors que le nom de John Smith était le nom qu’il donnait lorsqu’il en avait besoin, une seule personne l’appelait ainsi sous cette forme. Clara se tourna vers lui et le regarda avec inquiétude.
« Docteur ? Tout va bien ?
-Tout va bien. Je vous retrouve au TARDIS. »
Clara acquiesça. Elle voyait bien qu’il se passait quelque chose. Mais si le Docteur ne voulait rien lui dire, elle n’allait pas le forcer. Elle continua son chemin vers le TARDIS, laissant le Docteur seul. Celui-ci prit une profonde inspiration et se retourna. Il sourit jusqu’aux oreilles, mais il espérait que son regard n’exprime pas la tristesse qu’il pouvait ressentir à cet instant.
« Rose Tyler ! S’exprima-t-il joyeusement. Mon élève préférée ! »
Il y a bien longtemps, il était devenu professeur particulier et il aidait Rose à faire ses devoirs lorsqu’elle était entrée au lycée. Il avait essayé de passer le plus de temps possible avec elle, mais il savait que cela ne pouvait pas durer. Alors un jour, il lui avait dit qu’il devait partir à l’étranger pendant un long moment et il était sorti de sa vie. Pour lui, tout cela c’était passé il y a plusieurs siècles. Pour Rose, cela devait faire à peine deux ans.
« Depuis quand êtes-vous revenu ? Demanda-t-elle. »
Elle avait un immense sourire aux lèvres, heureuse de le revoir après tout ce temps.
« Depuis peu, répondit rapidement le Docteur. Je ne suis que de passage, je dois repartir. »
Rose avait l’air à la fois déçue et triste. Le Docteur avait toujours détesté la voir ainsi. Il changea de sujet. Il voulait savoir où il se trouvait dans sa ligne temporelle. Est-ce qu'elle l'avait déjà rencontré, où devrait-il dire, a-t-elle rencontré une de ses anciennes régénérations ?
« Dis-moi, que deviens-tu ? Je veux tout savoir. »
Elle détourna légèrement le regard, gênée.
« À vrai dire, peu de temps après votre départ, j’ai arrêté le lycée. »
Elle ne voulait pas voir la déception sur son visage. Il n'arrêtait pas de lui répéter à quel point elle était intelligente et la première chose qu'elle avait fait après son départ était de se mettre en couple avec Jimmy Stone et d'arrêter le lycée. Le docteur prit son visage entre ses mains et la regarda droit dans les yeux.
« Rose, n'oublie pas ce que je te disais. Tu es intelligente et fantastique. N’en doute jamais. »
Un immense sourire illumina le visage de Rose.
« Quoi ? Demanda le Docteur.
-C’est juste que lorsque vous avez dit que j’étais fantastique, ça m’a fait penser à mon nouvel ami.
-Vraiment ? Dit-il en souriant à son tour. »
Rose acquiesça.
« Je l’ai rencontré... »
Elle se tut quelques secondes, cherchant ses mots.
« Au travail, finit-elle par dire. Cela fait peu de temps que l’on voyage ensemble.
-Vraiment ? Répéta le Docteur, en souriant de plus en plus. »
Rose ne put s’empêcher de rire.
« Vraiment. »
Le Docteur savait où il se trouvait dans la ligne temporelle de Rose. Ils venaient de se rencontrer, alors qu’il avait de grandes oreilles et portait un blouson en cuir.
« Je suis fier de toi Rose Tyler. Je sais que tu feras des choses extraordinaires.
-J’ai l’impression que vous êtes en train de me dire adieu. »
Il lui prit la main et la porta à ses lèvres.
« Tout ira bien Rose. Je te le promets. »
Il ferma les yeux, essayant de profiter de ces derniers instants avec elle.
« Je vais devoir partir et je suis sûr que ton ami t’attend.
-Est-ce que l’on se reverra ?
-Peut-être. »
Il lui mentait. Il ne devait plus la revoir, sinon il risquerait de changer quelque chose. Pourtant, cela lui serait tellement facile de tout changer pour que Rose reste auprès de lui. Pour toujours. Mais il ne devait pas. Il lui embrassa une dernière fois la main et la lâcha. Il recula doucement.
« Au revoir Rose Tyler.
-Au revoir John. »
Le Docteur s’éloigna. Il se retint de toutes ses forces pour ne pas se retourner et demander à Rose de partir avec lui. Il regarda au loin et vie sa précédente régénération. Celui-ci le regardait, surpris. Il l’avait reconnu. Le Docteur se souvint de ce moment. Il lui fit un clin d’œil et continua son chemin vers le TARDIS. Il devait continuer à avancer sans jamais s’arrêter, comme il l’avait toujours fait. Et il avait un autre mystère à résoudre. Découvrir qui était Clara. Il entra dans le TARDIS et programma une nouvelle destination pour lui et la fille impossible.
Fin
#aug kissed#aug kissed 2024#doctor who#doctor x rose#eleven x rose#eleventh doctor#11th doctor#rose tyler#my writing
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tag game du rpg
règles du jeu : créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
merci @soeurdelune pour le tag !
depuis combien de temps fais-tu du rp? — J'ai commencé il y a 12 ans, mais j'ai fait une très grosse pause de plusieurs années en entrant à la fac. J'ai recommencé sérieusement il y a seulement un an et demi, et j'étais complètement duper 😂
quel était le premier personnage que tu as créé? — Septimus mon bébou awkward (à qui mon blog doit son nom), il est concierge et recueille des lapins abandonnés pour les faire adopter. Je n'arrive pas à utiliser un autre fc que John Cameron Mitchell pour lui krkr
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — Aucun spécialement, je cherche surtout des fc qui collent à l'idée que je me fais de mes persos.
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — Les city gang/mafia, ce genre de choses. Ça ne m'attire pas du tout, surtout que c'est souvent (hélas) un nid à stéréotypes validistes, toxicophobes et compagnie, même si ce n'est évidemment pas le cas de tous les forums de ce genre.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — Ahhh, dur ! J'adore les bestfriends to lovers et de manière générale les relations platoniques dans lesquelles l'amour ne se dit pas mais se montre (élève/maître, cadet/aîné, vieux/jeune, etc.) et les duos dépareillés (grumpy/sunshine typiquement) ainsi que les bandes de copains🥰 Après, je suis aussi très fan des liens cocasses/humoristiques.
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — Je préfère les forums fantastiques ou à contexte réel si on peut aborder tous les sujets ! J'aimerais beaucoup trouver un forum D&D et en ce moment je suis à nouveau dans ma période D:BH.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Damon, mon vieux loup grognon qui a bon cœur mais de sacrées mauvaises manières et un sale caractère. J'aimerais bien le reprendre et j'ai une petite idée d'où 😇
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — Les grumpy characters, j'avoue que c'est mon point faible... Ça et les persos pathétiques qui suscitent le rire malgré eux.
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Pas spécialement, non.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — Je vous recommande chaudement Code Ardant de Marge Nantel, une vraie pépite !
☞ je tague : @dynamiiiight @maxeine-txt @hoodwinkme (et celles & ceux qui veulent)
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Âge tendre, Clémentine Beauvais
La Présidente de la République l’a décrété : avant d’entrer au lycée, tous les élèves doivent effectuer un service civique de 10 mois, hors leur région natale. Pour Valentin, c’est le coup dur ; encore plus quand il apprend qu’il part à Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais, dans une unité de soins pour les personnes âgées atteintes de démence qui reconstitue un village des sixties. Sa première mission : annoncer à une résidente que Françoise Hardy ne pourra pas venir chanter. Sauf que Valentin déteste contrarier les gens… alors il promet le contraire. Françoise Hardy viendra ! Il fera tout pour, quitte à trouver un sosie de la star. Sous l’œil attentif et amusé de Sola, sa tutrice, Valentin va découvrir un tout nouvel univers…
Clémentine Beauvais nous offre « une petite poésie et une petite tristesse ». Ce sont les mots de Valentin, et j’ai trouvé qu’ils résonnaient vraiment très bien avec ce roman. Il y a beaucoup de poésie et de mélancolie, beaucoup de tendresse aussi. Au début j’étais un peu étonnée de la façon dont c’est écrit (un rapport de stage de 400 pages), mais j’ai trouvé ça tellement ingénieux ! Un vrai tour de force stylistique. Mes impressions ont été : très bonnes, et j’ai ressenti un bien-être de 8/10 à ma lecture et elle a fait baisser mes angoisses à 2/10 (exemple : j’ai beaucoup ri et j’étais très touchée par plusieurs scènes, et surtout je ne pouvais plus le lâcher, je l’ai dévoré en deux jours à peine). D’autant plus que c’est crédible que ce soit un ado de 14 ans qui écrive ; je n’ai jamais eu l’impression de lire un adulte qui essaye de se faire passer pour un ado avec un parler djeun’s exagéré. C’était hyper appréciable.
J’ai adoré le personnage de Valentin, et sa relation avec Sola. On passe du rire aux (presque) larmes, et ce sont deux personnages qui m’ont beaucoup parlé, surtout Valentin. À travers lui, l’autrice en profite pour parler de plein de choses : l’anxiété, la confiance en soi et son manque, le deuil, le fait de se chercher, de se découvrir, d’être perdu… je suspecte Valentin d’être atteint d’un trouble du spectre autistique, ou d’être simplement très renfermé et très mal à l’aise. Mais c’est encore une fois un tour de force de Clémentine Beauvais : son personnage est tellement humain, il résonne tellement qu’on peut y voir tout ce qu’on veut y voir.
En plus, il y a une Présidente de la République de gauche avec un gouvernement de gauche. Et de l’écriture inclusive.
18/07/2024 - 19/07/2024
#livres#books#livre#book#littérature#littérature young adult#littérature francophone#clémentine beauvais#âge tendre#éditions sarbacane#éditions j’ai lu
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Je pense que tout le monde ici a envie d'être l'un.e de tes élèves juste pour avoir le plaisir de recevoir en direct l'une de tes incroyables punchlines. Je pense que tu fais partie de ces rares profs à insuffler une énergie nouvelle et à contribuer à renouveler l'image un peu bof et morose de l'éducation nationale. Tu mets du drama dans nos vies aussi et ça, ça fait quand même sacrément rire (et donc du bien), merci pour ça. Je pense que tu fais partie de ces gens qu'on aimerait avoir dans nos vies, parce que ça a l'air d'être quand même très très chouette de bitcher avec toi sur tout un tas de choses. Voilà, un peu de LOVE pour toi ❤️
Franchement soyez mes élèves, ce serait très amusant de faire cours à la population tumblrienne ! Ma vie est en effet un drama perpétuel, le plus souvent à mes dépens mais ravi de vous faire partager bisous bisous
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youtube
Je l’ai enfin vu ! J’avais un peu peur, je croyais que c’était absolument tragique et dérangeant.
J’ai trouvé que c’était très bien. Remuant, certes, mais très très intéressant.
Sans parler de morale, je suis assez d’accord avec le constat que l’alcool (comme peu d’autres substances de MA connaissance - je ne dis pas qu’il n’y en a pas d’autres-) est un formidable désinhibiteur, et qu’en cela, il permet de sortir de soi-même, d’aller plus facilement vers les autres, de ressentir plus de joie, d’éprouver l’impression plus forte d’être en vie. Les problèmes liés à ces pouvoirs sont évidents, et traités dans le film, diversement déclinés, de la plus légère à la plus tragique.
Je choisis donc dans ce film de m’attacher au parcours lumineux de Martin, joué par Mads Mikkelsen, qui passe de mort vivant à l’envol (cf danse ci-dessus). Il s’éveille, après un genre de coma non éthylique, enterré dans sa propre vie, grâce à l’alcool oui. C’est immoral évidemment. Mais gardons juste l’idée d’éveil, d’amusement, de lâcher prise. La dernière scène est très belle, notamment grâce au grand corps de viking de l’acteur (qui a été danseur professionnel) qui s’anime et qui s’enivre gaiement après la réussite de ses élèves.
Eh oui, les quatre potes qui font cette expérience (être toujours à 0,5 g. au quotidien), sont profs. Quelle drôle d’idée, et que d’échos pour moi ! Ça donne des scènes assez hilarantes il faut bien le dire. Je ne l’expérimenterai pas, mon surmoi est trop grand, j’aurais trop peur. La soirée interminable aussi est une réussite totale.
Ce qui est intéressant aussi, c’est l’aspect documentaire. C’est bel et bien une fiction scénarisée et jouée, mais tout comme les quatre potes font l’expérience avec sérieux et en prenant des notes, le réalisateur me semble au plus juste de ce que vivent les personnages, sans embellir ni assener de sentences. Il semble les observer dans leurs différents degrés d’ivresse. On y croit.
Je me demande comment les autres gens ont perçu le film. L’ont-ils trouvé choquant ? Lui reprochent-ils de faire du prosélytisme ? C’est une lecture possible. Ce n’est pas celle que je fais. Mais je ne prétends pas détenir la vérité.
En conclusion, je rappellerais au bon souvenir de mes lecteurs potentiels la fameuse pastille des Nuls « tu t’es vu quand tu as bu de l’eau », parodiant une pub de prévention contre l’alcool dans les années 80-90, qui me fait mourir de rire et à laquelle le réalisateur Thomas Vinterberg ne trouverait rien à redire je pense. Et oui, parfois, on a un peu besoin d’un bouchon qui saute pour enjoliver le réel, une variante du « mother’s little helper » dont parlaient les Stones il y a un demi-siècle, où encore les stupéfiants loués par Baudelaire… c’est pas très politically correct, mais c’est honnête.
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Captures de l’Ep. 3.09 : Meurtre parfait / Murder 101 (1999) de la série Le Caméléon (V.O. : The Pretender).
Jarod (à Mlle Parker) : "Ton père et toi vous êtes très proches, mais jusqu'à quel point ? ... Est-ce qu'il partage absolument tout avec toi ? T'a-t-il mis au courant des nouveaux évènements survenus dans sa vie ?"
Mlle Parker : "Je suis toujours d'un optimisme forcené. Je croyais que tu téléphonais pour prendre de mes nouvelles."
Sydney : "Qu'est-ce qu'il avait à vous dire ?"
Mlle Parker : "Bien plus qu'il n'en sait je crois."
Jarod (à sa classe de faculté) : "Alors vous voilà, ... le fameux programme Vanguard, ... les esprits les plus éclairés de l'Université ? ... Je ferai de mon mieux pour vous rattraper."
Claire Denning, étudiante à haut Q.I. : " Quant à moi je suis assez cuiseuse de connaitre .. vos qualifications ?
Jarod : " Oheuh vous faites encadrer un bon paquet de diplômes, vous apposez votre nom sur une thèse ou deux et voilà (tape dans ses mains en souriant) on vous prend pour un génie".
Mlle Parker : "OhMmmmm si seulement le meurtre était légal." Broots : "Pardon ?"
Mlle Parker : "Votre piste sur Jarod... tuyau crevé, les nettoyeurs sont revenus les mains vides !"
Jarod : " Les enfants sont des être si fragiles, si innocents... et cependant avec un seul regard ils peuvent ... vous aider à lutter."
Jarod :" Je vous demande de bien vouloir me suivre et jouer avec moi."
Claire, étudiant au Q.I. élevé (d'une voix suave) : "Je suis prête à vous suivre et à jouer autant qu'il vous plaira Jarod." (rires dans l'assistance)
Jarod : "Il y a bien des façons de supprimer quelqu'un."
DSA
Sydney jeune (à la caméra) : " Ces derniers temps Jarod s'ennuie. Il nous faut trouver des moyens de réveiller son intérêt. Qu'un esprit si brillant ne se laisse pas aller."
Jarod enfant/adolescent : "Sydney, j'en ai assez de faire ça, toujours le même problème, c'est tellement monotone !"
M. Parker : "C'est étonnant ce qu'on s'adapte aux changements que la vie nous œuvre. Même les gros changements !"
Mlle Parker : "Les changements ?"
M. Parker : "Oui, j'ai toujours pensé que j'aurai peur de me retourner un jour et de regarder le passé. Aujourd'hui, aujourd'hui j'ai fait la paix avec beaucoup de choses."
Jarod enfant/adolescent : "C'est si pénible parfois Sydney."
Sydney jeune : "Un brillant esprit laissé oisif peut devenir le plus dangereux des esprits."
Jarod : "La motivation : pourquoi un individu voudrait-il en tuer un autre ? [...] Les mobiles se fondent sur le puits insondable qu'on appelle le psychisme. Et que même si vous creuser très profondément, vous n'en verrez jamais la fin. [...] Essayons de découvrir pourquoi... il a été tué. [...]
Richard, élève : "Selon les statistiques, le fric et la jalousie sont les premiers sur la liste [des mobiles], mais ça peut être aussi le vol [...]"
Matthew, élève : "Peut-être que je ne l'aime pas ?"
Jarod : "Si vous n'aimez pas quelqu'un, vous l'évitez n'est-ce pas ? Si vous le voyez marcher dans la rue, vous prenez l'autre trottoir, vous ne l'envoyez pas s'écraser dans un ravin !
Claire, étudiante au Q.I. élevé : "couuucouuuuu ! Il y a des millions de raisons de tuer. La vengeance, la révolte, l'évasion, la superstition, la paranoïa, de vieilles dettes, ... une enfance malheureuse, une mauvaise journée (souriante - rires de l'assemblée)
Jarod : "J'ai peur que vous aillez oublié la plus importante de toutes... La Vanité."
Claire, étudiante au Q.I. élevé : "Une intelligence supérieure saura s'en tirer quoi qu'il en soit. Il y aura toujours une porte de sortie."
Jarod : "Alors c'est peut-être le moment de s'y précipiter."
Mlle Parker : "On dirait que vous êtes de son côté."
Sydney : "Mais il n'est pas question d'être d'un côté ou de l'autre, il faut le laisser vivre sa vie... Je regrette que ce soit pénible pour vous. C'est souvent très difficile pour les enfants.
Mlle Parker : "Je ne suis plus une enfant !"
Sydney : "Alors vous savez ce que vous devez faire."
Jarod :" [...] Il ne saura jamais qui était son père. Il n'aura pas la chance de le connaître, non jamais. Quant à sa mère, elle s'est rongé les sangs pendant des mois en se demandant si son mari allait enfin rentrer à la maison, jusqu'à ce qu'on découvre qu'il était mort. [...]
Matthew, élève, en larmes : " [...] Elle a dit, pourquoi construire le plus perfectionné des jouets ... si ce n'est pas pour s'en servir ? " [...]
Jarod : "Et vous, vous saviez tout ça et vous êtes restez là sans rien dire. "
Matthew, élève, en larmes : "Mais j'étais affolé ! J'avais peur ! Qu'est-ce que je pouvais faire ?! [...] Je ne voulais pas qu'elle soit en colère contre moi."
Jarod : " [...] Il est grand temps de réparer les dégâts."
Jarod (trinquant) : "Aux brillants esprits !"
Claire, étudiante au Q.I. élevé : "Aux rats dans leur labyrinthe ! "
Jarod (taquin) : " Bien sûûr, la porte de sortie est ouverte... Mais où conduit-elle ?"
Jarod : "Vous savez, un enseignant a beaucoup de chance lorsqu'il en apprend autant de ses élèves que ce qu'il peut leur apprendre lui-même... Dans votre cas, j'ai touché le jackpot !!"
Claire, étudiante au Q.I. élevé, dépitée : "Allez au diable !"
Jarod : "Vous d'abord."
M. Parker (bougon, à sa fille) : "Oh je t'en prie mon ange, mieux vaut te réjouir pour moi !"
Brigitte (se retournant vers M. Parker) : "Mon gros lapin...."
M. Parker (attendri) : "Mhmmm ?
Brigitte (d'une voix suave) : "C'est moi ton nouvel ange maintenant...." (rires du couple)
Saison 3 : Episodes 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10 - 12 - 13 - 14 - 17 - 20 - 22.
Q.I. : Quotient Intellectuel Q.E. : Quotient Emotionnel
source : imdb
#le cameleon#the pretender#saison 3#season 3#episode 9#meurtre parfait#murder 101#the pretender lives#mort#jackpot
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Chapitre 1 - Asphaël
Ses larmes coulaient, désespérément. Il sanglotait roulé en boule, par terre, au bas de son lit. Il était minuit. La demeure était silencieuse. Ses pleurs aussi.
Si quelqu’un l’entendait, il y aurait de graves répercussions. Il n’était pas autorisé de pleurer chez les De Villiers. Seuls Aurélie pleurait souvent. Mais on lui excusait du moment qu’elle était silencieuse. C’était une femme, et pour l’esprit étriqué de cette famille, les femmes étaient fragiles. Maximylien, lui, était un homme. Il n’avait pas le droit.
Ses dents se serrèrent en pensant à ce prénom. Il détestait ce prénom. Et bien qu’il appréciait grandement la révolution française et ses révolutionnaires, y compris Robespierre, ce n’était pas réellement comme ça qu’il s’appelait. Chaque nuit, dans ses rêves il voyait un ange venir du ciel, un ange qui était grand, svelte, la peau claire, les yeux bleus brillants et les cheveux longs et blond. Et cet ange l’appelait, en lui tendant la main, dans la lumière divine.
Il fut soudain pris de spasmes. Il se détestait. Son corps lui brulait ardemment. Les coupures saignaient encore.. Il détestait aussi sa famille.
Sa journée commençaient si bien pourtant:
Il venait de recevoir les résultats des examens blancs de français. Il avait pratiquement tout juste. Son niveau visait l’excellence. Il était rassuré mais pas fier de lui. Cependant lorsqu’il avait remarqué que les résultats de sa classe était médiocre, une satisfaction intense était apparue. C’était avec confiance qu’il allait pouvoir rentrer chez lui, ou plutôt chez ses parents. Il avait même pu bénéficier d’une semaine de calme total car quelques jours auparavant, alors que cela faisait des années qu’il se faisait harcelé, il avait pris sa revanche. Par légitime défense mais avec une certaine jouissance, il avait recouru à la manière forte : en se battant avec ces garçons et en gagnant. Tout le monde les avait vu. Le corps enseignants n’avaient évidemment pas réagit sauf que tant mieux, car ainsi les autres élèves comprenaient qu’il pouvait se défendre. Alors certes, il avait eu quelques bleus mais il était vainqueur. Il n’y avait pas de mal à se satisfaire d’une victoire, non ? Même si il avait été un peu.. sévère sur la punition, ce n’était que par punition et non pas une preuve de sadisme de sa part. Jamais il ne s’amuserait à faire du mal à quelqu’un, il n’était ni comme son père, ni comme son frère. Et c’était pécher.
Sauf qu'en rentrant, ses plans s'effondrèrent : Léandre, son frère, l’attendait dans le hall.
- J’ai entendu de vilaines histoires venant du bahut, lui lança-t-il.
Il déglutit, il savait que c’était une menace et il savait qu’il allait prendre cher. Son frère s’approcha de lui, le saisissant par le col.
- Tu sais que tu t’es attaqué au petit frère de l’un de mes amis ?
Il ne chercha pas à éviter son regard, il était habitué à ses yeux cruels. Il ne savait pas quoi faire. Il en avait plus qu’assez de subir mais il avait peur d’empirer la situation si il se défendait. Cependant ça faisait des années que ça durait.. Il respira un coup, repensa au fait qu’il avait mis trois garçons à terre plus âgés que lui.
- Et toi, pourquoi tu ne me défends pas ? Je suis ton petit frère aussi, lui répondit il, tremblant.
Léandre le regarda, puis éclata de rire. Soudainement, il le souleva et l’explosa contre le mur, maintenant de tout sa force son crâne écrasé à la paroi.
- Parce que tu es une honte. J’ai honte qu’une chose comme toi, même pas un vrai homme me serve de frère. Tu sais que ta naissance m’a gâché la vie, hein ? Tu sais qu’à cause de toi j’ai un frère bizarre plus fragile qu’un pédé qui ne sert qu’à raconter à tout va sa réussite scolaire. Tu es une grosse tête mais tu sers à rien! Les parents vont pas plus t’aimer maintenant que tu brilles au lycée. Tu es et resteras toujours la même petite merde à qui j’ai mis la tête dans les chiottes quand t’avais 10 ans et que tu pleurais plus qu’une gonzesse!
C’était fini pour lui. Il le savait. Il voulait agir mais son corps refusait de coopérer. Il voulait que son frère subisse sa colère et sa vengeance mais chaque mouvement pour se défendre était contré et il se prenait un coup. Léandre frappait fort, il connaissait sa façon de le taper par cœur. Il s’arrêta rapidement de réagir, il ne savait même plus où il était et si il était toujours en vie. Tout était si vide dans sa tête.
Il sortit d’un coup de cette sensation de transe lorsqu’il entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Les deux jeunes hommes se figèrent. Leur père était rentré. Et il ne fallait absolument qu’il voit ça où ils allaient tous les deux se prendre des coups de ceinture. Léandre le lâcha rapidement, et s’enfuit dans sa chambre. Il l’avait planté là face à la menace. Le jeune homme savait que ça serait pire si il n’affrontait pas son père. Il se reprit en main et alla le saluer, jouant pratiquement sa vie à l'instant même.
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IU et Lee Ji Eun
IU, une icône de cette époque qui ne peut être définie par un seul mot, et Lee Ji-eun au visage nu.
Q : La séance photo d'aujourd'hui a tenté de capturer deux visages, IU et Lee Ji-eun, sur le thème de la dualité. Après avoir terminé le tournage avec un visage détendu, elle a avoué: "Le tournage d'aujourd'hui était honnêtement difficile."
IU : En fait, travailler avec Gucci est toujours difficile. Je pense que c'est parce qu'il y a beaucoup de vêtements expérimentaux, de scènes et de messages. Surtout aujourd'hui, le but n'était-il pas d'incarner visuellement mon autre moi ? J'ai vu la collection P/E 2023 à Milan et j'ai trouvé ça très choquant et intéressant. Comme j'ai des souvenirs de cette époque, j'ai entendu parler du concept de ce pictural qui reprend un motif d'une collection, et je me suis dit, ah, ce ne serait pas facile. Mais c'était tellement amusant. C'était la première fois que j'essayais un maquillage fumé aussi épais, et je suis reconnaissante de pouvoir participer à un nouveau plan à bien des égards, à partir de la composition de l'image, des accessoires et de l'espace du studio.
Q : La dernière coupe était une scène dans laquelle IU, portant un maquillage épais et fumé, se tenait devant un faux mur recouvert d'affiches de Lee Ji-eun, qui était proche de son visage nu. Pour être honnête, je ne savais pas que la photo sur l'affiche provenait du tournage d'aujourd'hui, alors j'ai deviné qu'il s'agissait toujours de coupures de 'Persona' et 'Love Game'. Je savais que vous aviez plusieurs types de visages, mais je viens de réaliser qu'il y a aussi des visages de différentes époques.
IU : Dans la salle d'attente plus tôt, notre personnel a dit quelque chose de similaire. Maintenant, je porte un maquillage fumé épais, mais auparavant, j'enlevais le plus de maquillage possible. C'est le matin, donc ça ressemble à de la viande de poitrine (rires), et ça semble bien aller. Voir les photos imprimées m'a rappelé le passé.
Q : Nous avons un partenariat à long terme avec Gucci. Si vous regardez la tendance artiste d'IU, je pense que c'est un compagnon impossible si vous n'êtes pas d'accord avec la philosophie et les valeurs de la marque Gucci. À quel moment les visions artistiques de Gucci et d'IU coïncident-elles ?
IU : Je pense que Gucci est une marque qui valorise la diversité et trouve l'esthétique dans quelque chose de non raffiné. S'il y a quelque chose qui me ressemble, c'est peut-être le rôle. Je travaille également de manière à fondre dans les paroles les pensées et les sentiments que j'avais en train de ne pas parvenir à une conclusion et de ne pas être achevé.
Q : Comme vous l'avez dit, vous êtes toujours courageux de vous exprimer honnêtement à ce moment-là. En tant que célébrité, êtes-vous obligé de ne montrer au public que votre apparence parfaitement décorée ?
IU : Quand j'étais jeune, je ne savais vraiment rien. (Rires) Je pense que je n'avais pas d'autre choix que de dire : "C'est ce que je pense en ce moment" ou "J'ai cet âge maintenant". D'une part, depuis que j'étais jeune, il y avait une perception que je n'étais pas une personne parfaite. Ce n'est pas comme si vous pouviez l'imiter. Tant que j'ai fait de ce métier une carrière, je devais voir le jeu, et il y a des aspects de moi que j'ai pu montrer sans hésitation. Ce qui a commencé comme ça est maintenant devenu l'une de mes façons de m'exprimer.
Q : Les petites activités récentes sont-elles dans la même veine ? Vous pouvez trouver votre voix dans la chanson que les enseignants de l'école Milal ont chantée pour leurs élèves. Le compositeur Kim Jehwi de 'Night Letter' a fait une chanson sur ce qu'il ressentait en travaillant dans cette école et y a participé en tant que long métrage.
IU : Jehwi est un ami précieux même en dehors de son talent musical. Au début, j'ai entendu dire que cet ami enseigne aux élèves à l'école, alors puis-je bien faire ? C'est vrai que j'étais en avance sur mes soucis. Cependant, après s'être bien adapté à être amical, il a finalement dit : « Ma sœur, je veux présenter une chanson à l'école », alors je me suis senti fier et j'ai voulu l'encourager. Honnêtement, je ne m'attendais pas à ce que cela devienne un sujet aussi brûlant, mais je l'ai enregistré avec tant de diligence que j'ai dit en plaisantant : "Je pense que j'ai travaillé plus dur que de participer à mon album." Pour que les élèves puissent aller à l'école dans la bonne humeur tout en écoutant. être fort
La veste, la chemise à nœud et le pantalon sont tous signés Gucci.
La veste courte, la chemise à nœud, le pantalon et les escarpins à bout ouvert sont tous signés Gucci.
Les vestes avec des ceintures décoratives dorées, des pantalons et des coiffes avec des détails à franges sont tous signés Gucci.
Q : IU, Park Bo-gum et Lim Sang-choon, scénariste de <Fight for My Way>, un drame qui a attiré beaucoup d'attention, entreront bientôt en pré-production. Pourquoi avez-vous choisi cette pièce ?
IU : Je pense que tout le monde pensera de cette façon lorsque le travail sera publié. 'Oh, je devais avoir envie de le faire aussi'. Je me suis beaucoup amusé avec les travaux précédents d'Im Sang-choon, et c'était frais parce que ce travail avait une nouvelle histoire unique. En tant que personne qui aime lire et écrire, j'étais jaloux du talent de l'auteur qui pouvait faire ressentir ce genre d'émotion même si ce n'était qu'une police de caractères. Le sujet est bon, mais j'ai surtout aimé le fait qu'il véhicule une histoire lourde sans être lourde.
Q : L'enfant que vous incarnez est une "fille littéraire dont la voix tremble comme une chèvre depuis qu'elle s'est rebellée, et qui est pauvre mais forte à l'intérieur". Il est à noter que ce travail est un retour dramatique après 4 ans depuis <Hotel Del Luna>, et le personnage est à l'opposé de cette époque.
IU : Manwol à l'hôtel Del Luna est définitivement un personnage inhabituel. Cependant, Aesun a également un point unique. Ae-soon semble être une personne que vous pouvez facilement voir autour de vous, mais si vous regardez attentivement, est-ce une personne dont l'individualité en tant qu'être humain se démarque ? Je semble être attiré par les gens avec ce genre de détermination.
Q : Certains acteurs s'imprègnent de la façon dont ils se retrouvent dans leurs personnages. Es-tu comme ça aussi ? Dans quelle mesure Aesoon et IU sont-ils similaires ?
IU : Il y aura certainement des personnages avec des résolutions que je ne pourrai jamais comprendre, mais si c'est le cas, je ne pourrai pas choisir le travail. C'est une question de confiance. C'est aussi une preuve que les personnages que j'ai joués jusqu'à présent sont des gens que je peux comprendre à tout moment. Parmi eux, Ae-soon me ressemble plus qu'à tout autre personnage que j'ai joué. L'auteur a un grand pouvoir d'observation. Il a dit qu'il voulait incorporer les caractéristiques que j'ai, mais qui ne sont pas trop révélatrices, dans le personnage. En fait, après avoir lu le scénario, c'était au point de se dire "Oh, comment as-tu su que j'avais ce genre de côté ?".
Q : De <My Mister> à <Hotel Del Luna>, de <A Place Where No One Is> à <Broker> à <Dream>. Qu'il s'agisse d'un drame ou d'un film, je me demande si la prochaine étape est très audacieuse. C'en est au point où je me demande si jouer un personnage différent ou une œuvre différente de mon travail précédent est le critère numéro un pour choisir une œuvre.
IU : Si vous avez les cheveux longs depuis longtemps, ne voulez-vous pas les teindre et les couper ? Ce n'est pas un critère, mais après avoir vécu comme un seul personnage pendant plus de quelques mois, il semble que l'inconscience de vouloir essayer autre chose entre en jeu.
Q : Je veux avoir les cheveux courts et les cheveux courts, mais il y a beaucoup de gens qui s'en tiennent aux cheveux longs pour le reste de leur vie parce qu'ils ont peur que cela ne leur convienne pas.
IU : Mais s'il y a quelque chose que je veux faire, je dois le faire. Il est beaucoup plus facile de supporter de regretter d'avoir fait quelque chose que de ne pas l'avoir fait.
Q : Je suppose que ce n'est pas le côté qui sépare l'ego en tant qu'acteur et l'ego en tant que chanteur. En quoi votre état d'esprit est-il le même ou différent la veille du concert et la veille du lancement ?
IU : Si la scène du concert est comme une émission en direct où une seule chance est donnée tant que la mémoire du public n'est pas effacée, le lieu de tournage peut échanger à tout moment avec le réalisateur ou l'autre acteur, et le meilleur résultat parmi plusieurs prises est présenté au public. Il ne se sent pas comme la même prémisse en ce sens qu'il est partagé. Cependant, après le début de la représentation, je me suis senti seul sous tension pendant un certain temps, et finalement, le moment intimidant de s'assimiler au public et de voir de nombreuses personnes sur le site de tournage inconnu se déplacer en équipe avec un objectif commun, j'ai réalisé que nous respirent vraiment ensemble. Le moment de la réalisation est très similaire. Les deux domaines sont attrayants dans la mesure où ce sont des choses que je ne pourrais jamais faire seul. Que ce soit en chantant ou en jouant, je suis juste une personne qui fait de son mieux à chaque instant.
La veste, le pantalon, la chemise à nœud et les mocassins sont tous signés Gucci.
Le gilet avec des détails de doublure, les shorts, les chaussettes et les mocassins sont tous signés Gucci.
Q : L'année dernière, lors du concert célébrant le 14e anniversaire de leurs débuts, 〈The Golden Hour: Under the Orange Sun〉, "J'ai pensé que la scène que j'avais défiée et courue depuis que j'étais adolescent pourrait vraiment être la destination finale, mais en ce moment, cela pourrait être un nouveau point de départ, un nouveau départ donne de l'espoir », a-t-il déclaré. A l'origine, il est facile de s'installer n'importe où. Même ainsi, je veux toujours marcher quelque part. Dans quelle direction voulez-vous aller ? qu'y a-t-il à la fin ?
IU : Il n'est pas exagéré de dire qu'à 20 ans, je vivais obsédé par l'idée de cette "direction". Je me demande si c'était le thème qui m'a fait « circuler le sang » à l'époque. Les soucis intenses étaient agréables, mais franchement, ils étaient aussi fatigants. Après avoir atteint mes 30 ans, je n'ai pas particulièrement de direction en tête. C'est ma première fois comme ça.
Q : Êtes-vous riche maintenant ?
IU : Pour être honnête, je ne comprends pas vraiment le concept de repos. Ce n'est pas parce que votre corps se repose que vous vous sentez particulièrement rechargé. Au sens large, si le repos est vu comme une solution ou une recharge, paradoxalement, c'est quand je travaille que les choses accumulées en moi sont le plus agréablement soulagées. Lorsque vous avez fait un travail à votre satisfaction au point où vous ressentez un sentiment de plaisir. À ce moment-là, je me sens beaucoup plus reposé que lorsque je restais à la maison pendant des jours et des jours. Sinon, il faut être tellement absorbé que l'on ne pense même pas au travail, mais dans mon cas, je n'aime pas tant de choses. D'y penser en ce moment, quand je dors profondément, quand je discute avec Yoo In-na, quand je m'amuse et ris avec un ami ou un amant qui me comprend profondément, quand je regarde un film de ma vie à nouveau, quand je mange de la nourriture vraiment délicieuse. Après avoir vécu, il y a pas mal de gens comme moi qui ont besoin de moins de repos mental. Mais l'endurance est une autre histoire, alors j'essaie de la gérer même si c'est pour le moment où je dois courir davantage alors que j'entre dans la trentaine. Quand je peux me reposer, je passe le plus de temps allongé possible. (rire)
Q : Lors du concert à l'époque, il a déclaré: "Je regarderai en arrière aujourd'hui et j'irai encore 14 ans." Vous êtes-vous déjà spécifiquement imaginé dans 14 ans ?
IU : Si je devais m'imaginer à l'âge de 44 ans à l'époque... semble toujours fonctionner A part ça, honnêtement, je ne sais pas. Si vous regardez la prémisse de « je suis une personne qui change ». Par exemple, les pensées qui me composent il y a 14 ans et maintenant sont très différentes.
Veste à col à motifs, chemise Gucci.
Robe en tweed, sac à bandoulière chaîne par Gucci.
Q : C'est peut-être parce qu'il est flexible. Pour être honnête, je crois que les gens ne changent pas avant de mourir.
IU : Je suis d'accord dans une certaine mesure avec cette affirmation. Mais à en juger il y a 14 ans, j'étais une personne qui détestait la compétition et évitait la compétition. Si vous regardez le journal de l'époque, « J'ai du mal dans une société compétitive. Je suis inquiet parce que je n'ai pas envie de concourir et je déteste la compétition. Cependant, avec le recul, j'ai apprécié le jeu tout au long des 14 années écoulées depuis mes débuts. N'êtes-vous pas fou de gagner ? dans la mesure où. Peut-être que je n'avais pas remarqué que j'avais un esprit de compétition, ou que je voulais le nier exprès.
Q : Quoi qu'il en soit, cela me rend triste de voir une jeune fille qui vient de faire ses débuts gribouiller dans son journal : "Je déteste la compétition." Y a-t-il quelque chose que l'IU maintenant changée voudrait dire à l'IU d'alors ?
IU : En fait tu t'aimes beaucoup
Q : Il a dit un jour : "Même si le monde est moins chaste, j'espère que les gens vivront et s'aimeront." Dans un monde difficile, l'espoir auquel vous croyez est-il toujours amoureux ?
IU : C'est embarrassant de le dire avec des mots, mais je crois que l'amour surmonte néanmoins la haine. À la fin, l'amour l'emporte. Même lorsque je perds l'équilibre et que je faiblis, je répète : "Mais à la fin, l'amour gagnera" et je m'équipe de logique, développe mes muscles pensants ou contrôle mon esprit. La proposition que l'amour gagne a été pleinement expérimentée tout au long de ma vie. J'aimerais y croire à l'avenir.
Q : Les auteurs-compositeurs-interprètes ont la chance de pouvoir transformer leurs pensées et leurs émotions en musique. Je sais un peu à quel point les paroles sont importantes, surtout dans votre musique. Quelles paroles de chansons flottent dans votre tête ces jours-ci ?
IU : C'est tellement absurde que j'écris sur ce dont je viens de parler avec le journaliste. En fait, quand le mot riche est sorti, j'ai été choqué à l'intérieur. Flottant sans destination. Je pense que ce sera le sujet du prochain album.
Q : Si vous revenez au concept pictural actuel de « dualité », vous avez l'impression de vivre fidèlement à vous deux : IU, une icône, et Jieun Lee, une personne ordinaire. Comment cet équilibre est-il maintenu ?
IU : Je pense que le moyen d'équilibrer est d'être modérément satisfait et modérément vigilant en se changeant en jolis vêtements un peu inconfortables mais qui me font briller et des vêtements confortables un peu ordinaires mais qui me libèrent au bon moment. J'accepte naturellement le fait évident qu'il y a des moments où je brille et il y a des moments où je suis ordinaire.
Q : «Je n'arrive pas à extraire tous les mots de mon journal, mais » Quelle est la phrase qui peut vous décrire maintenant ?
IU : "Il a décidé de vivre comme une spore, pas comme une fleur."
La robe à motif de fleurs, la robe à enfiler intérieure et les boucles d'oreilles simples sont toutes signées Gucci.
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Partie 1 :
Niels et moi n'étions certes pas dans la même classe, mais nous avions une heure par semaine de cours en commun. Comment le décrire ? Assez grand, la figure svelte et assez musclé. Niels était plutôt beau garçon, particulièrement pour son âge. Il est vrai que tous ne peuvent pas prétendre avoir un aussi beau corps à cet âge.
Niels est le cliché de ce qu'on pourrait attendre d'un homme. Tout ce qui est socialement attendu d'un homme, il le présente. Les filles étaient presque toutes amoureuses de lui et les autres garçons le suivaient tous comme des petits chiens. Il était donc assez populaire. Moi au contraire, je ne suis pas du genre à attirer tout le monde à moi. Je ne suis pas l'homme viril par excellence, beaucoup me disent souvent que je suis assez efféminé et je n'avais à l'époque jamais eu de copine.
Prétendre que je me souviens, dans les moindres détails, de quoi nous avons parlé à notre première rencontre serait faux. Je sais simplement que nous nous sommes directement bien entendus. Les ados sont connus pour être du genre à rire pour un oui ou pour un non, et je dois dire que je ne dérogeais pas à cette règle. A 16 ans, j'étais même plutôt connu pour ma capacité à rire de toute situation. Ce n'était pas particulièrement surprenant que je ris aux larmes avec Niels quand nous étions ensemble. Moi même, je ne trouvais rien d'anormal à cela. Nous nous entendions bien mais ça s'arrêtait à ça. En tout cas, dans mon esprit...
Chaque semaine Niels et moi nous retrouvions en cours de russe, assis l'un à côté de l'autre. Nous passions l'heure à rire aux larmes et rien de plus. Jusqu'à ce jour...
Le prof de russe s'adressait à nous dans la langue de Pouchkine comme à son habitude, et comme à son habitude il feignait de ne pas voir que personne ne comprenait un mot de ce qu'il nous disait. Après quelques minutes à essayer de se concentrer pour saisir ne serait-ce qu'un mot du discours du prof, chacun avait abandonné cette entreprise et s'adonnait désormais à des activités de la plus haute importance. Les uns parlaient à voix haute dans la classe et s’interpellaient d'un bout à l'autre de la pièce, d'autres regardaient par la fenêtre avec l'espoir que leurs souffrances arrivent inopinément à terme. Un des élèves se coupait même les ongles de main et le pied sur la chaise semblait s'interroger sur les possibilités pour lui de se faire aussi une pédicure. Niels et moi tournions les pages du livre de russe, et pouffions à chaque image que nous y voyions, sans qu'il n'y ait de raison particulière de rire. Nous riions comme nous en avions l'habitude. Après plusieurs minutes d'esclaffades qui finirent par couvrir la voix du prof, je fus gentiment invité à quitter la pièce le temps de me calmer. C'est donc hilare et au bord des larmes que je me dirigeai vers la porte pour la traverser. Dans le couloir je pris plusieurs inspirations, tentai de reprendre de mes esprits et consultai instagram sur mon portable. "Tiens, Chloé a posté une nouvelle photo."
Chloé était mon crush à l'époque. Du moins, c'est son nom que je présentais à l'époque lorsque l'on me demandait si j'avais des vues sur quelqu'un. Chloé était une fille de la classe tout à fait charmante et honnêtement, je m'imaginais bien avec elle à l'époque. Nous nous échangions des messages tous les jours et nous nous étions retrouvés plusieurs fois en soirée ensemble. Jusqu'à maintenant, rien de concret ne s'était réellement passé. Toutefois elle restait toujours dans mon esprit et le flirte s'entretenait de façon assez naturelle.
Je like la photo et la porte s'ouvre. Je m'empressai alors de ranger mon téléphone dans ma poche arrière. "C'est bon, enfin calmé ?" "Oui oui c'est bon, désolé encore". Je prenais un ton volontairement un peu gêné pour faire oublier au prof le motif de sa question. J'étais, en effet, parmi la tête de classe et les profs m'appréciaient plutôt bien de manière générale. Je savais que mes petits écarts seraient toujours pardonnés à condition de donner patte blanche et de donner l'impression aux professeurs que mes écarts de conduite me rongeaient de culpabilité.
"Entrez donc." Je me dirigeai donc vers ma table et croisai le regard rieur de Niels sur le chemin. Je sentais le rire monter. Je détournai aussitôt le regard et tentai de trouver en moi la force de retenir ce fou-rire imminent. "Pense à quelque chose de triste !! Pense à quelque chose de triste !!" Je m'assis sur ma chaise et ouvris le livre à nouveau en évitant soigneusement le regard de Niels. J'entrepris de l'ouvrir à la page 32. A la vue de l'image présente sur celle-ci, je crus que j'étais bon pour finir l'heure à la porte. Cherchant à me rassurer et me dire que je n'étais pas seul à vouloir pouffer, je tournai la tête en direction de Niels et tombai droit dans ses yeux. Son regard était plein de sérieux, profond. Ses yeux me scrutaient et semblaient vouloir voir plus loin que les miens. Je perdis de suite l'envie de rire. Mes yeux rieurs se tordirent pour maintenant mimer la surprise. Depuis combien de temps me regardait-il ainsi. Était-ce depuis mon retour ? Et puis, pourquoi ne riait-il pas avec moi ?
Ses lèvres s'arrangèrent de manière à former un léger rictus. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment, je commençai à éprouver un malaise. Ses yeux bleus me fixaient toujours avec la même intensité et bien qu'il me souriait, rien dans ce sourire ne présageait le rire. Il poussa un soupir les yeux toujours rivés sur moi et me décocha un clin d’œil. Je déglutis. Je restai figé pendant 2 voir 5 secondes, je ne sais plus, puis je tournai la tête d'un geste dont la brutalité trahissait mon malaise. Je l'entendis glousser puis se tourner en direction du prof.
Je passai le reste de l'heure pris d'un malaise palpable. Que cela signifiait-il ? Pourquoi Niels m'avait-il regardé de la sorte ? Pour quelle raison son regard m'avait-il fait cet effet ? Les questions défilaient dans ma tête sans que mon esprit me laisse la possibilité de m'attarder ne serait-ce que sur l'une d'elle afin de commencer à trouver ne serait-ce qu'un début de réponse.
Ces trente minutes semblaient être des heures, des jours même. Je sentais la présence de Niels à côté de moi et elle était synonyme de mon inconfort. J'avais l'impression qu'il me scrutait, que j'étais encore prisonnier de son regard bleu, si bleu. Mais que cela signifiait-il ? Étais-je comme tous les autres garçons ? Est-ce que je désirais être comme lui ? Est-ce que je désirais... Non non non !!
"Driiiiiing !!!" Ouf !!! La sonnerie retentit et je m'empresse de rassembler mes affaires et de les ranger dans mon sac. Moi qui avais probablement ces dernières années décrocher le record de lenteur pour quitter une salle de classe, je m'apprêtais à faire le record inverse. Je posai mon sac sur la table, enfilai ma veste -en évitant soigneusement de croiser le regard de Niels-, me levai de ma chaise, passai la porte et me dirigeai vers la sortie du bâtiment B.
Je marchais légèrement plus rapidement qu'à mon habitude. À vrai dire, suffisamment pour semer quelqu'un, et assez pour qu'aucun soupçon ne se lève. J'allais atteindre la porte quand je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournai et vis Niels, à moitié essoufflé. Il posa ses mains sur ses genoux et leva la tête dans ma direction.
"T'essaies de me semer ?" dit-il d'un ton qui trahissait à la fois sa course et le reproche.
"Haha mais non, juste je suis fatigué de ma journée, et comme j'ai plus cours, j'ai bien l'intention d'aller faire une sieste."
Niels se redressa et se rapprocha de moi. Son corps était désormais à 30 centimètres du mien. Je sentais le sang me rosir les joues. Pourquoi me parle-t-il si proche ? Pourquoi suis-je si gêné ? Qu'est-ce que cela veut-il bien dire ?" Les questions se remirent à fuser.
"Tu m'as fait peur, j'ai cru que tu m'en voulais pour ton séjour dans le couloir." plaisanta-t-il.
"Haha...euh non non, je...euh...c'est pas de ta faute et puis ça fait rien." bredouillai-je.
J'essayais de masquer ma gêne mais rien n'y faisait. Je n'aurais trompé personne. Niels pouffa et posa son regard dans le mien. Il avait le même regard que plus tôt, en classe. Je ne pensais plus à ce moment-là, je ne voyais plus rien autour de moi. Je sentais que Niels, ou plutôt son regard, ses yeux, ses si beaux yeux bleus -je n'avais jamais remarqué avant qu'il avait un si beau regard- me tenaient prisonnier. Nous nous regardâmes comme cela quelques intenses secondes. J'eus l'impression qu'elles duraient une éternité. Mon esprit était vide, je ne pensais plus à rien. Il n'y avait que lui.
"Tom, t'es sérieux à te barrer comme ça sans m'attendre ?" m'interpella Félix me sortant de ma stupeur. Félix était mon camarade de chambre à l'internat. Lui et moi on est un peu comme des frères. Disons qu'on passait tout notre temps ensemble. Les autres à l'internat nous surnommaient "les inséparables". C'est vrai que même les week-end, Félix venait dormir chez moi ou moi chez lui. Nos parents se connaissent depuis avant nos naissances et on est dans la même classe depuis la petite section. Félix c'est vraiment mon meilleur pote.
"Déso, je voulais aller vite à l'internat c'est pour ça." répondis-je.
"Ouais ouais, tu peux attendre genre 5 secondes que j'aille aux toilettes ou sa majesté est trop pressé ?"
"T'inquiète mec je bouge pas."
Félix fit un signe de tête à Niels et se dirigea au demi-trot en direction des toilettes.
"Ouais...euh..." commençai-je d'un ton gêné en évitant le regard de Niels.
"Tu m'as manqué tout-à-l'heure."
Je posai mon regard dans le sien et n'y vis que du sérieux.
"Bref..." il détourna le regard abruptement puis poursuivit "On se voit une prochaine fois mec."
"Ouais ouais à plus."
Niels prit la direction inverse à la mienne et s'éloigna dans le fond du couloir.
Sur le chemin vers l'internat, Félix me parla de league of legends tout le long. J'avoue que je n'écoutais pas vraiment ce qu'il me disait. J'avais l'esprit ailleurs. WHAT THE FUCK? Je crois que cette phrase est la meilleure manière de résumer mon état d'esprit à ce moment là. What the fuck s'est-il passé ?
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3 bonnes raisons de regarder la série Irresponsable
La saison 3 d'Irresponsable est disponible sur OCS depuis le 5 décembre 2019. Pour celles est ceux qui n'auraient pas encore franchi le pas, voici 3 bonnes raisons pour binge-watcher la saison 1 (et 2). (Et 3 aussi). Série française lancée en 2016, Irresponsable tire sa révérence avec cette troisième et dernière saison. Drôle, intelligente, impertinente, voilà ce qui caractérise le mieux cette petite pépite écrite par Frédéric Rosset et réalisée par Stephen Cafiero. Le pitch est simple : Julien (interprété par Sébastien Chassagne), 31 ans sans emploi ni grandes ambitions, retourne vivre chez sa mère après avoir éclusé tous ses potes dont le canapé est disponible. Sous l'impulsion maternelle, il décroche péniblement un boulot de pion au collège où il était élève et y retrouve Marie, son amour de jeunesse. Mais pourquoi regarder ? Parce que c'est bien pardi ! Parce qu'Irresponsable est jubilatoire Julien enchaine les galères. Adolescent paresseux et de mauvaise foi, il rate tout avec un tel panache que l'on ne peut que s'attacher et rire. De retour au nid familial, il retrouve sa chambre d'ado avec une aisance amusante. Quant à sa mère, elle téléphone tous les jours à Jean-Pierre, son psy. Et dès la moindre contrariété, elle récite religieusement les mantras appris en thérapie. Au final, Julien est moyen en tout. Le look, l'intelligence, l'honnêteté. Dans l'idéal, il n'aimerait pas travailler, mais c'est difficilement possible, alors il essaye de faire le minimum tolérable et cultive son penchant pour les pétards et la fête. Parce qu'Irresponsable déculpabilise Je ne sais pas vous, mais moi, entre l'injonction à être séduisante, la carrière épanouissante, le groupe d'amies aussi classe que dans Sex in the City, le sport parfois une activité physique des escaliers à monter, les livres "intelligents" à lire, LA recette de gâteau sans sucre/lactose/gluten/oeuf/gras ET avec un goût acceptable gourmande, des fois, juste des petites fois, on finit la journée en PLS derrière le canapé. Heureusement, il y a des séries comme Irresponsable où loin de dépeindre les astéroïdes de la vie (ces gens parfaits qui filent de succès en succès sans le moindre frisotis) on y croise la route de personnages à côté de la plaque. Julien, avec sa vingtaine passée trop vite, ne se sent pas adulte, et ça, ça fait du bien à voir. #3 Parce qu'on peut se la raconter (un peu) https://www.youtube.com/watch?v=2OZrgxFanBU Irresponsable, saison 1 Intelligente, moderne, pas (encore) très connue, on peut recommander Irresponsable tant à Ginette de la compta qu'à Jean-Eudes, toujours à citer Bergman cinéphile aguerri. À priori les deux aimerons. Et ça, l'air de rien ça en jette. Sinon plus pratico-pratique, cette série gère avec brio le drame et la comédie, surfe sur nos émotions et nous invite à réfléchir le passage à l'âge adulte, la trentaine et surtout cette grande question que l'on pose toutes et tous au moins une fois "qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?" Vous l'aurez compris, cette série c'est que du love, du feel-good, de la tolérance pour tous les trentenaires un peu en rade sur le chemin de la vie qui se demandent bien où ça a déraillé. Et pour tous les autres aussi. À voir avec qui ? Sa grand-mère, son petit-frère, son copain, sa BFF. On aime tout le monde. Irresponsable, disponible en intégralité sur OCS, 3 saisons. Read the full article
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