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Détresse d'une bonne prof
31.08.2023
Cette année, c’est ma cinquième rentrée.
Je suis arrivée en 2019 en tant que professeure de français. Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix, en passant ce concours et en faisant ce métier. Les débuts ont été effrayants et difficiles, faute de formation convenable. Je suis tombée sur des classes compliquées dès la première année, et puis il y a eu le covid. J’ai longtemps eu peur de ne pas réussir, j’étais exigeante envers moi-même et un peu timorée pour croire en mon autorité naturelle. Mais le métier s’est fait, l’expérience s’est construite, maintenant je suis le mirador qui voit tout (ou croit tout voir), je répète en boucle les règles et les limites, les élèves m’ont dit qu’ils se sentaient bien avec moi et que j’expliquais bien. Certains trouvent mon cours intéressant, je peux leur parler sans qu’il y ait de tension et c’est déjà ça. Les petits fauteurs de trouble m’apprécient dans l’ensemble, parce que je ne les laisse pas tomber. Je suis reconnue comme une bonne prof, à mon échelle. Déjà puisque je suis pleinement là, avec toute mon énergie, avec le plaisir de chercher à donner le meilleur de ce que j’ai, et de leur montrer comme j’aime parler de littérature.
Je ne fais pas mille projets par an, je n’ai pas l’ambition de devenir inspectrice, je ne fais pas des jeux, je ne crée pas d’escape game ni ne plastifie des quizz de toutes les couleurs. Je suis vieux jeu, mais pour les petits loups que j’accompagne, parfois c’est rassurant et cadrant. Ils apprennent des choses, ils se souviennent d’informations l’année d’après pourtant très loin de leurs vies quotidiennes. Ils peuvent rire dans ma classe, ils peuvent s’exprimer, ils sont parfois remuants mais reviennent toujours au calme quand c’est nécessaire. Les ados sont différents d’il y a dix ans et je leur souhaite d’embrasser ces changements qu’on voudrait les empêcher d’incarner, sous prétexte qu’ils ne sont “plus au niveau”, et qu’on ne leur répétera jamais assez. Et puis je les aime, inconditionnellement et sans attente, et ça c’est déjà quelque chose.
Le problème c’est de dire immédiatement, comme présupposé, que ça aurait pu être un mauvais choix. Plus à aucun moment on ne parle de bon choix d’être prof. On finit prof. C’est ma cinquième rentrée demain, je vais retrouver mes collègues chouettes, ce collège que je connais faute de l’apprécier vraiment, étant donné qu’il tombe en ruine (littéralement, il penche) et sue le béton, dans un quartier moche et au milieu des cités. Je vais retrouver les élèves et faire mieux que l’année dernière. Je vais développer mes activités syndicales et apprendre plein de choses, car moi aussi j’apprends tous les jours quand je vais au collège. Je suis une vieille prof, maintenant. Je fais partie des murs, comme on dit. Mais cette année encore, je suis terrorisée.
Mais ça il faut bien que je me garde d’en parler à tout ceux qui ne sont pas prof. Personne ne regarde cela d’un bon oeil et quand on raconte ce qu’on vit vraiment au quotidien, on est juste pénibles. On se plaint alors qu’on a des vacances. On se plaint alors qu’on est fonctionnaire, et qu’on ne doit “que 18H”. J’ai commencé de préparer mes cours le 1er août. C’est un choix, je peux organiser mon travail comme je veux. Au début c’était une heure par jour, puis deux, puis trois, puisque c’est un travail infiniment long, qui demande de faire une tâche en plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et qu’on n’est pas sûr qu’elle fonctionnera auprès des élèves. Cela fait une semaine et demi que je travaille plus de sept heures par jour. Je n’arrive pas à me rendre compte du résultat obtenu. Certaines choses vont être abandonnées, car je ne connais pas encore le profil de mes classes ou le caractère de mes élèves, leur rythme, ou leurs difficultés. J’ai peut-être deux mois de prêt. Je travaillerai pendant tous les weekend et toutes les vacances. Ce travail est invisible. Dans le privé, on vous parlerait de télétravail. Je compterai le nombre de jour de “vacances” réels que j’ai cette année, mais je pense qu’ils sont moins impressionnants que prévus, et cela avec 5 ans d’expérience et des cours un peu rodés.
Je travaille, et je ne gagne pas grand chose pour tout ce que je fais, pour la fatigue accumulée et les problèmes de santé mentale que mon travail me cause. Souvent la dernière semaine avant les vacances, je pleure. Je pleure de fatigue et de désespoir. Ça dépend des périodes, parfois c’est dès la deuxième semaine. Des fois je me contente d’arrêter de vivre et de serrer les dents en attendant les vacances. Car corriger, préparer, diriger, punir, encourager, parler, parler, écouter, consoler, répéter, parler, répéter encore, dix fois, vingt fois, s’interrompre, exiger, appeler, parler encore, et fort, toute la journée, ça brûle à petit feu toutes les réserves.
C’est le bruit surtout qui vous roule dessus. Le bruit des cris, le bruit des disputes, le bruit cours de travaux en groupe à 30, le bruit des couloirs qui résonnent, plus puissant qu’un moteur d’avion par période, le bruit de la salle des profs plein d’enseignants encore dans le flux de stress et de bruit. Le bruit des sonneries, le bruit de la ville, et tous les bruits ensuite qui vous assaillent jusque chez vous. Chaque jour, même quand vous n’avez pas la force, vous devez affronter ce bruit et parler, assurer le silence pour qu’ils soient 30 à vous écouter, du haut de votre mètre cinquante huit, dans une salle trop longue et mal prévue pour accueillir ces bruits. Parfois, dans ces salles, il fait 40°C et il n’y a pas de limite légale qui nous autorise à ne pas assurer le cours quand on sent qu’on a chaud à en vomir.
Parfois, le président nous dit qu’il faudrait qu’on revienne bosser le 20 août, donc par 40°C, avec des gosses qui se révolteront car déjà ils n’aiment pas l’école et vous êtes là pour les torturer. Parfois il nous dit qu’il faudrait bosser plus, et faire nos formations pendant les vacances et le mercredi après-midi, sans prendre en compte que l’on bosse déjà plus, depuis longtemps. Nous avons besoin du mercredi pour préparer les cours, et des formations en semaine pour faire une pause de nos élèves et apprendre à être meilleure à ce que l’on fait. On est seul dans sa classe, sans retour ni commentaires, parler en formation fait parfois du bien. Prendre du recul est essentiel.
Et puis il nous promet le pacte. Un moyen d’encadrer des actions pédagogiques que l’on fait déjà en heure supplémentaire. Comprenez bien que le plus précieux dans notre métier, c’est la liberté pédagogique que nous devons à notre statut si privilégié de fonctionnaire. Le droit de choisir comment l’on enseigne, selon une durée légale, que l’on peut augmenter moyennant des heures supplémentaires en remplaçant des collègues pendant leurs absences, afin d’assurer un suivi qui nous semble pertinent. Le pacte veut obliger les professeurs à faire ce qu’ils font déjà. Le pacte retire la liberté pédagogique. Si l’on ne remplace pas 18H d’absence de nos collègues (moyennant 36H de présence obligatoire au collège), nous ne pourront pas assurer les autres missions qui nous tiennent à coeur, et qui monteront nos heures supplémentaires bien au-delà de ce que nos corps pourront souffrir. Nous gérons notre temps, car la pédagogie demande du calme et de la clarté d’esprit. 50h supplémentaires par an, c’est subir des heures et nous mettre en colère pour le moindre mouvement de table, ou le moindre cahier oublié par mégarde. C’est briser petit à petit le lien qui nous unit aux élèves, faute d’énergie pour maintenir la confiance.
Le pacte veut nous offrir plein d’argent en échange. Mais attendez, pas trop vite. Cela dépendra de votre ancienneté, plus vous êtes ancien, moins vous aurez besoin d’argent pour vous donner l’envie de rester. On vous pousse plutôt vers la sortie. Sans compter que ce ne sont que des primes, qui ne seront pas prises en compte pour la retraite. Sans les primes REP et autres primes d’activité que je dois à mon jeune âge, je ne toucherais presque rien. En fait, dire que tous les profs seront payer 2000€ dès le début de leur carrière, reviendront à dire qu’ils seront payés pareil au bout d’un an et au bout de 8 ou 9 ans de carrière. Grâce au pacte, les dix ans de carrière vont même voir leur salaire baisser. Les mères n’auront pas cette possibilité d’avoir les primes et n’auront plus l’occasion de se former, puisque ce sera le mercredi après-midi. Pourquoi les professeurs ne veulent pas du pacte, demande Léa Salamé à Gabriel Attal sur France Inter la veille de la rentrée, et bien parce que c’est une réforme profondément injuste et méprisante.
Le plus dur de ce métier, c’est l’absence de respect. J’allais dire l’absence de reconnaissance, mais ça c’est le salaire le plus rare du système capitaliste. Depuis que j’ai commencé, il n’y a pas eu un mois, que dis-je, une semaine, sans l’annonce d’un projet menaçant qui nous promettent un avenir encore plus lugubre que le présent déjà morne et hostile. Pas une semaine sans une parole, un mépris de notre institution et de leurs gouvernants. C’est cela qui me terrorise. C’est de retourner affronter à bout de bras une situation très difficile qui repose sur la chance ou non d’avoir des élèves sympa, sans aucune chance de réussir à faire correctement mon travail, puisque je n’en ai pas les moyens matériels, (salle, matériel de qualité, salaire. En plus de cela, il faut espérer avoir une direction juste et compétente. Et cette dernière situation est très rare : on ne compte plus le nombre de cas de harcèlement ou d’abus des principaux que le pacte voudrait également rendre tout-puissants et transformer en néo-manager.
Ce qui me terrorise, c’est de retourner avaler jour après jour les directives injustes, les solutions indignes du terrain, les manques de l’institution que nous essuyons poliment sans faire de vague. Affronter cela en entendant le rejet de nos revendications au respect d’avoir un salaire qui nous permettent de supporter les mois d’inflation, qui nous permettent de retrouver un niveau de salaire, gelé depuis vingt-cinq ans, décent pour un fonctionnaire de catégorie A ayant fait 5 ans d’études. Ce qui me terrorise, c’est de voir que leurs réponses à tous les problèmes c’est d’engager sur une simple lettre de motivation et d’un CV des générations de professeurs contractuels non formés, parfois idéalistes, qui finissent par souffrir terriblement et se casser les dents, qu’on peut virer comme ça nous chante et surtout en juillet pour ne pas les payer de l’été. Mais vous comprenez, il faut bien garder les enfants pendant que les parents vont travailler, alors on a besoin de quelqu’un devant la classe pour garder les mômes. Peu importe si on lui balance des stylos ou s’il fait mordre par le petit loup autiste qui n’a plus d’AESH parce qu’il n’y a personne sur le poste et que c’est normal de le laisser au milieu de 27 neurotypiques qui se demandent pourquoi, très stressé, il pousse des cris en plein cours. Peu importe, puisque la garderie nationale est là pour ça. On voudrait juste du respect, pour nous et pour les gamins. Mais vraiment, simplement, demander la grâce de ne pas rendre notre métier plus difficile qu’il n’est et de nous foutre la paix pendant une semaine.
Quand je parle de tout cela, je suis sans cesse interrompue car il y a trop à dire et que c’est éprouvant pour celui qui écoute. Chacun a ses problèmes, et certains font semblant de comprendre, tout en méprisant un propos qu’ils jugent un petit peu abusé. Ah ces profs qui n’ont jamais été dans le privé, qui sont restés à l’école. Et puis tout le monde a son mot à dire sur la question, sur notre travail, ils sont passés par là. Ils ont été élèves, donc ils savent ce que c’est, le collège. Il y a des profs qui ne font rien vous comprenez, qui n’en foutent pas une. Une fois que tu as préparé tes cours, c’est bon t’as plus rien à faire. Tout le monde vous envie vos vacances mais pour rien au monde on ne voudrait devenir prof. C’est trop mal payé, et puis c’est horrible d’être face à des adolescents qui foutent le bordel toute la journée et ne vous respectent pas. Mais bon, vous comprenez. Vous avez beaucoup de vacances alors ne vous plaignez pas, jamais. Dire “je suis prof” ouvre la porte à tout un tas d’insanités en soirée, chez le coiffeur, partout où vous allez, je vous laisse faire l’expérience si ça vous chante.
Mais en attendant, si vous croisez un professeur, faites lui un câlin. Si vous êtes parent et que votre enfant vous en dit du bien, faites lui savoir par un petit mot. Pour l'aider, plutôt que l'enfoncer, à persévérer pour des enfants qui méritent une éducation qui les libère et leur ouvre l'esprit à d'autres horizons. Faites leur sentir qu'ils ne sont pas juste là pour garder les gosses, mais qu'ils servent à quelque chose, quand ils motivent un enfant et lui font découvrir le bonheur d'ecrire une histoire et de la lire à leurs camarades, quand ils lisent une nouvelle à chute et s'extasient des pouvoirs de la littérature. Parce que c'est gratuit. Parce que ça aide. Le moral des profs s'effondre, les congés maladie pour burn out se multiplient. Faites lui un câlin, ecoutez-le. Demain, il doit y retourner, avec son petit sac sous le bras, dire bonjour avec le sourire, faire le plus beau métier du monde que personne au monde ne voudrait faire.
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Fort Alamo
Fabrice Caro nous revient avec un nouveau roman hilarant qui conte les déboires d'un prof de lycée persuadé qu'il fait mourir les gens qui l'irritent. Cet « AVC-man » vous fera aussi mourir, mais de rire.
En deux mots En voyant plusieurs personnes mourir devant lui après l’avoir irrité, Cyrille ne peut s’empêcher de penser qu’il a subitement un don assez particulier. Et s’il veut préserver sa belle-sœur qui l’irrite au plus haut point, il va devoir l’éviter et annuler leur traditionnel réveillon. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique « J’étais une grenade dégoupillée » Fabrice Caro nous revient…
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On peut utiliser le verdoser. 6ème
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Où trouver son numéro INE ?
Apprenez comment et où trouver votre numéro INE (Identifiant National Élève) ou INAA (lycée agricole), nécessaire pour l'inscription à Parcoursup.
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Parent d’élève
Bonjour Monsieur, Je viens à vous concernant l'oral blanc prévu samedi matin. Vous ignorez certainement que les élèves de cinéma ont leur bac (en dur) d'oral le vendredi matin. Or non seulement cette épreuve majeure (coef8) n'est pas sur pronote, mais aucun aménagement n'a été fait des cours pour permettre aux élèves de se préparer.
Pensez-vous que l'exercice de la philosophie, ou l'apprentissage (en temps de paix) peut se faire en circuit de peur (encéphale produisant des pensées réduites à la survie) et dans la fatigue? Pensez-vous aider les élèves en leur accordant si peu de valeur sur le plan organique? Non, nos enfants ne sont pas des machines à apprendre des lignes de cours fatigués.
Lorsque l'Ecole ne respecte pas leur chronobiologie ni leurs intentions véritables et voudrait, selon un projet bourgeois néolibéral, en faire des employés excepté les quelques "bons élèves" qui rejoindront les fabriques à dirigeants du centre; lorsque les enseignants (dont j'ai fait partie) acceptent cet ordre délétère et élitiste, cette brutalité faites à leurs élèves; quand le propre code de l'éducation n'est pas respecté, ni l'égalité des citoyens, ni la valeur d'une jeunesse reléguée dans ses quartiers, ni la nature bafouée par l'industrie comme les travailleurs, alors on construit la haine de soi et des autres. Avec une valeur anoptique, qui efface la centralité du regard omniscient de la technologie, donc le sens de cette architecture discrète qui canalise et débite les consciences (WWWEB).
Qu'il est difficile d'enseigner et d'aimer ce qu'on enseigne, quand le standard règne sur le particulier et que les talents des enfants se noient dans la rigidité des mailles du filet éducationnel, qui veut domestiquer avant d'élever.
Le règlement et le respect avant tout, mais non la logique et la valorisation. La sanction et la fatigue, non l'auto-évaluation et le plaisir, comme pourtant indiqués dans les manuels de pédagogie.Alors que font les élèves, assignés à l'obligation, à l'injonction méritocratique, en dehors de leurs compétences "naturelles", loin de leurs idéaux et de leurs centres d'intérêt? Ils mentent. A vous, à nous, à eux-même et au monde, comme l'institution le fait antérieurement.
Et sinon ils s'automutilent, se suicident, se perdent dans l'artifice d'une technologie ou d'une chimie compensatoire de leurs rêves. Et ceci est le fondement de la consommation néo-bourgeoise, de notre marché. La frustration généralisée.
Que cette réflexion soit un pivot, un levier, un cap pour toute conscience, et cela en fait un danger pour leur équilibre social et la société (bourgeoise) toute entière. Il convient donc que nous, adultes, les tenions éloignés des réalités, ou identifiées comme telles, qui sont les pièges de nos idéalités contraintes, qui montrent nos failles structurelles.
C'est la doctrine en cours pour la communication positiviste des systèmes marchands qui nous asservissent. Ce qu'on fait subir au client qui n'en attend pas moins pour le prix... Ce que j'appelle société de la com...
Concernant l'épreuve "en blanc", j'ai idée que ce sont ces idées noires qui façonneront les copies des élèves, et le blanc seing accordé à la fonction enseignante (ne serait-ce l'inspect.ric.eur) dépourvue de toute évalutation d'usage (par les utilisateurs) ramènera les conscience à la noirceur du continent de réalité déniée et occultée, dont la présente lettre entend laisser affleurer le socle fondant de pergélisol... Ce que je vois depuis fort longtemps est à la hauteur de nos institutions actuelles, et promet le pire pour nos enfants. Ce que je vois dans la scolarité de mon fils correspond à la description faite plus haut. Ses compétences ont régressées depuis 3 ans, dans les domaines le passionnant. Son rapport à la science et aux publications s'est amoindri.
L'École est donc, excepté pour les "brillants" destinés à l'élite, un moment d'ancrage mort, un temps inutile et dévalorisant pour une majorité d'élèves, et ceci du fait de sa construction et NON PAS des soit-disant "faiblesses" des élèves copiés collés sur les bulletins en plus des "il faut"...
Bien entendu, ce sont nous, les parents, qui sommes responsables du niveaux de nos enfants si, comme la prof principale nous l'avait rappelé le jour de la réunion collective, nous n'avions pas "mis des coups de pied au derrière" de nos chérubins... Blanc seing et irresponsabilité... Voilà ce qu'une pensée philosophique et politique pourrait amener un parent à exprimer en face d'un établissement, s'il n'était pas retenu par la peur d'entraver la scolarité de son enfant, en créant un dissensus frontal disruptif, et s'il avait l'espoir futile d'être écouté, lu ou juste entendu.
...En espérant vous avoir diverti à défaut du pire.
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“Dans les écoles, on apprend des quantités de dates de batailles ridicules, des noms d'anciens rois tout aussi absurdes... mais, de l'homme, on ne sait rien !” 💼
Hermann Hesse
Gif de Dentelledelune
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L'Ami du prince
Dans ce roman qui nous ramène en 65 après JC, Marianne Jaeglé imagine la confession de Sénèque, qui « avait tout pour réussir et qui a failli. » un roman historique qui se lit comme un thriller, avec intrigues, meurtres et rebondissements à la clé.
En deux mots De retour d’exil, Sénèque est engagé comme précepteur du fils d’Agrippine, le prochain empereur qui règnera sous le nom de Nero. Ses enseignements nous pourront toutefois empêcher les intrigues. Pire même, ils vont provoquer sa perte. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique La confession du philosophe Dans ce roman qui nous ramène en 65 après JC, Marianne Jaeglé imagine la…
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#65 après Jésus-Christ#Amour#aupouvoirdesmots#avislecture#élève#bibliophile#bilan#blog#bloglitteraire#book#bookaddict#bookblogger#bookcommunity#booklover#bookobsessed#bookoftheday#books#bookshelf#bookstagram#bookstagramfrance#bookstagrammer#bouquin#bouquiner#chrétiens#chroniqueenligne#chroniquelitteraire#Claude#compromission#dernières heures#editionsdelarpenteur
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J'ai une Algérie au chlore. 6ème
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Je vous fais profiter de Civet, le nouveau bébé lapin.
#oui bah j'ai pas trouvé mieux comme prénom !!!#m'en voulais pas j'ai un humour de merde 😭#puis la grand mère élève pas les lapins pour le plaisir si vous voyez ce que je veux dire...#je lui ai dit qu'en tant que végétarienne je me devais de le sauver !...#......je me suis pris un coup de canne.
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Toujours dans la lignée du fonctionnaire éthique et responsable, j'ai décidé d'arrêter mon sport olympique : le lancer de feutres de tableau. En effet, c'est peu professionnel. J'ai décidé plutôt de me tourner vers le lancer de pomme
#j'avais une pomme#et j'ai menacé un élève de lui tirer dessus#ethique et responsable#quentin le professeur
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Un de nos élèves est décédé subitement. Elève dont j'ai été professeure principale l'an passé, dont j'ai rencontré la maman. Vendredi, journée particulière, les élèves ont appris l'information, entre stupeur et effondrements. Cela ne fait aucun sens de mourir à 14 ans. M. a poussé un soupir de soulagement en me voyant et m'a couru dans les bras. J'ai alors su quoi faire. Face à ça, face à eux. On a été marcher avec mes anciens 4e. Je les ai fait rire avec tout et rien, parce qu'il y a un âge où on n'a pas à porter le deuil. J'ai failli entarter une collègue qui a manifesté son mépris face à des élève qui riaient, qui dansaient (ils ont fait le choix de maintenir le cross). Qu'ils encaissent comme ils peuvent, parmi eux certains étaient très proches de N., on sait qu'ils ont mal, qu'ils auront mal, s'ils arrachent un temps de répit, un temps de soutien, un temps d'euphorie d'être en vie, qu'ils fassent putain, qu'ils fassent et pas à moitié. Ils ont 14 ans.
Ils ont été si beaux. Ils ont fait des t-shirts à son nom et organisé une sorte de marche blanche. C'était dur. On a pleuré ensemble tout au long de la journée. On était là. On était unis.
J'ai admiré les plus solides qui savaient faire preuve de bienveillance et de douceur envers les plus sensibles.
"Tu peux pleurer, tu sais." a dit une de mes merveilleuses élèves de l'an passé à une de ses amies. Passant à côté, je me suis autorisée à ajouter "Tu peux l'écouter, je pars du principe qu'elle a toujours raison."
Ils sont incroyables. C'était irréel, violent et dénué de sens. Ils ont réussi à rendre ce moment beau, fort, inoubliable.
J'espère qu'il les a vus, j'espère qu'il sait, c'était pour lui.
#il est beau mon métier#mais c'est dur#putain que je les aime mes élèves#mes gamins#je ne sais pas comment on peut être prof sans s'attacher
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Je trouve ça très marrant et mignon que les élèves fassent toujours la gueule quand il faut lire un livre et te disent "ah mais j'aime pas lire moi" mais par contre ils sont toujours chaud bouillant pour qu'on leur lise des livres à voix haute
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Random mounter archer dude after being rekt'd:
"Goneril Sir, should we warn our forces that Seiros uses her sword for show but actually jumps and punches and shield bashes people around?"
"Nah, I'm sure our King won't be fooled by something like that."
#I love this intro i mean#3 Nopes#it's fluid#look at her jumping around and bashing people and lit#jumping in the fight#avec une petite pirouette en plus#'pour savoir se battre il faut pouvoir faire la roue' les élèves de garreg mach en mode 'qu'est ce qu'elle raconte l'archeveque'#if only Goneril listened to the mounted archer and warned Nemesis#but no#he thought he'd win in a strength contest against that woman#who doesn't even know how to use hairdye ffs#we know how that ended#Fodlan nonsense#Rhea stuff
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