#;Monsieur Gentil
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Château de Clèrisseau: 24 Mai 1850, 13:10
Vicomte de Vignieu: I can understand this might be a bit of a shock to you, but you must know my affections for you have been all that possess me night and day, hour by hour, breath by breath. We have known one another for years, Eleanor. I would be humbled and honoured to swear to both God and man to care for you 'til the end of my days.
Mademoiselle Eleanor: Albert...I'm speechless.
Vicomte de Vignieu: You need not say anything, I assure you. Your surprise gives me nothing but pleasure, to see you without words only confirms what I've always known.
Mademoiselle Eleanor: Oh?
Vicomte de Vignieu: You were meant to be mine. And I yours.
Mademoiselle Eleanor: I confess your words are flattering-
Vicomte de Vignieu: Ton père has already given me his blessing. I could invite your family to our summer home in Douchynes after the Prix de Thornolie, and we could announce our engagement then.
Mademoiselle Eleanor: Albert, it's too soon-
Vicomte de Vignieu: You will love it there. I can show you round the gardens, take you to see the roses we exhibited at la Fête des Fleurs. The very roses that remind me of you, ma rose des champs. I-
Mademoiselle Eleanor: Albert, s'il vous plaît.
Vicomte de Vignieu: Pardonnez-moi. It is merely that your words have brought me so much joy I find myself getting carried away.
Mademoiselle Eleanor: [Deep Breath] Monsieur, I-
Vicomte de Vignieu: Monsieur? Surely we can dispense with honourifics, should we not?
Mademoiselle Eleanor: Monsieur....I cannot marry you.
Vicomte de Vignieu: Quoi?
Mademoiselle Eleanor: I cannot accept your proposal...as thoughtful and as impassioned as it was.
Vicomte de Vignieu: I...I don't understand...
Mademoiselle Eleanor: Despite your kind and gentile nature, you and I could never truly be happy together. Not when this proposal has more to do with your childhood rivalry with Oliver than it does with me as a woman.
Vicomte de Vignieu: Eleanor, I can assure you-
Mademoiselle Eleanor: You seem to forget I too grew up alongside all of you despite the long absences for my studies. I remember how Oliver would wind you up, how you would do the same to him. I may be a woman, but please do not insult my intellect by telling me your proposal is anything more than another way to get under Oliver's skin.
Vicomte de Vignieu: Eleanor-
Mademoiselle Eleanor: Albert, I am sorry, but I simply cannot accept you. My answer cannot be swayed.
Vicomte de Vignieu: So you've made your decision then. It's him.
Mademoisele Eleanor: Why does it matter?
Vicomte de Vignieu: [Sighs] It doesn't...I spoke out of turn. I should be off. I've taken too much of your time already this afternoon. Bonne journée, Mademoiselle Valery.
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Je viens de finir de lire "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran". Il était posé sur la table du salon parce que l'ado devait le lire pour l'école.
Je ne suis pas du tout fan d' E.E. Schmitt, mais l'histoire était gentille. Pleine de bons sentiments. Une histoire d'amitié entre Mo��se, un gamin abandonné par ses deux parents à deux moments différents de sa vie, et Monsieur Ibrahim, qui tient l'épicerie du coin. J'aime bien le côté fédérateur du récit, et c'est léger, ressourçant, un peu comme un voyage initiatique, sous forme de conversations, pour ce gamin qui doit trouver qui il est et se préparer pour une vie pas trop nulle malgré l'absence de ses parents.
⭐⭐⭐
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Elève : "Oh monsieur vous êtes trop bien habillé, je trouve que de manière vous avez trop de style !!" Moi : "Oh merci c'est gentil, pourtant je ne cherche pas à avoir du style, le matin j'enfile les premiers vêtements qui passent" Also moi dans les couloirs du bahut :
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Printemps 1924, Hylewood, Canada (12/14)
L’avenir de Lucien semble assuré. Je ne m’inquiète pas vraiment pour Marie, elle est jolie, elle trouvera de quoi se marier. Par contre, je ne sais pas ce que nous allons faire d’Agathon. C’est un excellent élève, il est sérieux et consciencieux la plupart du temps (malgré sa tendance à se laisser entrainer par sa sœur dans toutes sortes d’histoires), mais il n’en a que pour son piano et sa musique. Il a quatorze ans, il serait temps qu’il commence à apprendre un métier, mais rien ne semble l’intéresser… Il va finir comme certains cousins de ma mère, qui ne faisaient rien de la journée et restaient oisifs en suçant la fortune de sa famille, et dont la totalité des compétences se résumaient à bien se faire voir lors des mondanités saisonnières. Ma mère ne supportait pas ce genre de personnes. Si elle le voyait, elle se retournerait dans sa tombe !
[Transcription] Marie LeBris : J’ai des œufs avec moi… Agathon LeBris : Des œufs ? Qu’est-ce que tu fais avec des œufs ? Marie LeBris : J’ai pensé que les façades de nos voisins avaient besoin d’une nouvelle décoration… Tu viens m’aider ? Agathon LeBris : On va être en retard pour le cours de littérature, et Mlle Rumédier va encore nous disputer. Marie LeBris : Franchement, vu la note qu’elle m’a mise en latin la dernière fois, je ne vois pas à quoi servent ses cours. Agathon LeBris : En même temps, tu n’avais appris que la moitié de ta leçon… Marie LeBris : Bah ! Elle devrait nous remercier, on lui rend service. En séchant son cours, on lui laisse un peu de temps libre… La pauvre, elle n’a pas de vie. Je n’aimerais surtout pas être comme elle quand j’aurai son âge. Elle est si austère ! Agathon LeBris : Tu exagères. Si tu n’étais pas constamment en train de la provoquer, elle serait plus gentille avec toi. Marie LeBris : Si tu veux, chouchou. Bon, tu m’aides ou pas ? Franchement, on mérite bien une petite journée de vacances… Il fait tellement beau ! Agathon LeBris : Bon… Je suppose qu’on peut avoir un peu de retard. Marie LeBris : Hop ! Agathon LeBris : Bien visé. Marie LeBris : Vite, cours ! Marie LeBris : Ce parasite de Louis Rumédier mérite une bonne leçon lui aussi. Hop ! Agathon LeBris : D’accord, c’est vrai que c’est très drôle. Louis Rumédier : Mais qu’est-ce que vous faites ? Ça ne va pas ? Marie LeBris : Monsieur Rumédier, les affreux gamins qui ont sali votre porte sont partis en courant quand ils nous ont vu arriver ! Ils ont couru le long de la jetée et ont disparu dans le bois ! Louis Rumédier : Attendez que je les attrape !!
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Louis Rumédier#Lucrèce Le Bris
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Printemps 1921 - Champs-les-Sims
2/10
Elle passe presque tout son temps avec Adelphe par la même occasion. J'avais peur qu'elle ne le gêne, mais il m'a assuré qu'elle était au contraire une élève aussi sérieuse qu'indispensable. Quelque part, il est touchant de voir cet héritage se perpétuer à son travers. D'ailleurs, savez vous que cette correspondance entre les familles de nos époux dure depuis plus de cent ans ? J'ai bien du mal à me le figurer.
Cléo est aux anges depuis qu'un mensuel a accepté de publier une de ses nouvelles. Elle ne m'en a pas vraiment parlé avant d'avoir reçu sa réponse, et depuis, elle a exigé que tout le monde lise son texte. Il est très bon, mais après tout je suis sa mère, donc je n'ai pas un avis très objectif. Elle est plus que jamais décidée à devenir "femme de lettres" (ce sont ses mots) et s'imagine déjà en train de fumer dans de grands salons parisiens en écoutant de la musique américaine (ce sont encore ses mots). Notre Sélène est plus discrète, mais comme promis nous lui avons trouvé un professeur de tennis. Un monsieur portugais, Silvio Bragança, bien sous tous rapports, qui vient de s'installer à Séraincourt. Il vient en train trois fois pas semaines pour lui enseigner, sous le regarde vigilant de Madame Eugénie bien entendu. Il a gagné plusieurs grands tournois quand il était plus jeune et il se consacre désormais à enseigner son art.
Transcription :
Arsinoé « Alors, par quoi dois-je commencer ? »
Adelphe « Je ne sais pas vraiment, je me disais que tu pourrais observer mon travail et celui des ouvriers pour commencer. Je ne suis pas professeur après tout. »
Arsinoé « D’accord. Il faudra aller visiter les vignes ? »
Adelphe « Bien sûr. Je te montrerai nos variétés, il faudra apprendre à les reconnaître et à apprendre à les tailler, tu commenceras comme vigneronne en somme. Quoi que… je ne sais pas si ce sera encore pertinent longtemps. »
Arsinoé « Et pourquoi ? »
Adelphe « Nous avons de plus en plus de machines et les ouvriers font déjà la majeure partie du travail. Je ne sais pas si toi, d’ici quelques années, tu descendras encore aux vignes pendant la vendange. Étant donné notre modèle de production, tu auras bien d’autres choses à faire. »
Arsinoé « Mais vous ne disiez pas qu’il est important qu’un chef soit compétent pour avoir légitimité à organiser ses troupes ? »
Adelphe « J’ai dit cela moi ? Peut-être bien… Je le pense, mais l’objectif est de rester dans la course et garder une longueur d’avance sur la concurrence. C’est en autre pour cela que nous ne faisons plus de foulage traditionnel. »
Arsinoé « Vous voulez dire qu’il faut sans doute que je connaisse mieux les machines que l’agriculture en elle-même. »
Adelphe « Exact. Je passe moi-même bien plus de temps à faire de la mécanique et de la paperasse qu’autrefois. Peut-être serait-il opportun que je t’enseigne en premier lieu la comptabilité en définitive... »
Arsinoé « Je peux tout apprendre, tout ce que vous jugerez nécessaire. Et je pense que vous pourrez m’enseigner la pratique aux vendanges. »
Adelphe « Savais-tu qu’autrefois, toutes les femmes de la famille faisaient les vendanges ? »
Arsinoé « Vraiment ? Même Grand-Mère ? »
Adelphe « Ah non. Elle s’était la seule exception. Ainsi que ma tante Lucrèce, car elle avait une santé fragile. Mais mes autres tantes s’y sont mises, ainsi que ma mère, et tes propres tantes, même si c’était occasionnel. »
Arsinoé « Alors pourquoi arrêter ? Vous en parlez comme d’une sorte de tradition. »
Adelphe « Ton grand-père n’aimait pas vraiment cela. Il avait sa fierté, il préférais payer des saisonniers. Mais il ne pouvait rien refuser à ta grand-mère. Quand elle est tombée malade, il est devenu beaucoup plus sévère et s’en était fini. »
Arsinoé « J’aurai bien aimé la connaître. Comment était-elle ? »
Adelphe « C’était une femme incroyablement douce et gentille. Elle m’a élevé comme son propre fils. Je pense qu’elle aurait adoré te connaître, toi ainsi que tous ses petit-enfants. »
Arsinoé « J’imagine. Et si nous allions tous aux vendanges cet automne ? Cléo risque de rouspéter, mais si tout le monde y va, elle suivra. »
Adelphe « C’est une bonne idée. Nous pourrions faire venir tes cousines aussi, elles seraient ravies. »
Arsinoé « Alexandre viendrait ? Je sais que c’est compliqué entre vous. »
Adelphe « Comment tu… peu importe. Je n’en sais rien. Il accepte de me parler mais si la proposition vient de moi je ne sais absolument pas comment il réagira. »
Arsinoé « De toute façon, c’est moi qui m’occuperai d’organiser tout cela. C’est mon rôle après tout. Oh, et Oncle Adelphe ! J’ai oublié de vous dire que je me suis beaucoup entraîné à taper à la machine. Selon Maman, je suis une très bonne dactylographe. »
Adelphe « Merveilleux. Pour tout t’avouer, je n’ai jamais été doué avec cette machine infernale. Mais tu es sur de vouloir tout organiser ? Absolument tout ? »
Arsinoé « Bien entendu. De toute façon vous allez me montrer comment faire. »
Adelphe « Encore une fois, quel enthousiasme ! Tu es bien consciente que tu n’as rien à me prouver, n’est-ce pas ? »
Arsinoé « J’ai tout à vous prouver mon Oncle ! »
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⚜ 𝕋𝕙𝕠𝕤𝕖 𝕎𝕙𝕠 ℍ𝕒𝕧𝕖 𝕊𝕠𝕞𝕖𝕥𝕙𝕚𝕟𝕘 𝕥𝕠 𝕃𝕚𝕧𝕖 𝔽𝕠𝕣 - ℂ𝕙. 𝕏𝕀𝕍: 𝔽𝕠𝕣𝕔𝕖𝕕 ℂ𝕙𝕠𝕚𝕔𝕖𝕤 ⚜
*✧・゚: *✧・゚ ✧.*★ Thank you to @kavalyera for the beta read!
Summary: After realizing that Chidi genuinely loves him, Vincent can't resist him anymore.
TW: brief mention of suicidal ideation, brief mention of drug use, rampant codependency, unrealistic anal sex
Blue sky and yellowing brickwork flooded through each other in the motions of the Tiber, dancing in repetition. The mind could lose itself in their merciful meditation, not at all the way it might be lost in intoxication, but rather with a sobering effect. With the temptation towards reflection. There was Vincent’s reflection again, forming and reforming, just as it had done in the fountain in France, only now it was all the more broken by this faster current with its deeper disturbances. Chidi’s words played in his head again: “Realmente lo amo, Mo. No me iré hasta que él también esté libre. [I really love him, Mo. I won’t leave until he’s free too.]” He’s really staying. I’ve been such a fool.
Vincent could hear the low chatter of two Myrmidons who had followed him out the door and now hovered near the food carts on the bank, concerned but not concerned enough to approach, their words indistinguishable at such a distance. They clearly were debating what to do - whether to call him a full security detail as would be standard for an outing, or to leave him alone with his thoughts. He had not bothered to dismiss them. Let them protect him. Best not to worry Chidi any more today. Such a fool, he repeated internally, a hand covering his face for a moment.
When he straightened up again, there was Chidi himself, approaching with confident strides, that grey suit as knightly as a suit of armor. Turning the corner, passing the food cart and catching sight of him on the bridge. Coming for him, to check on him, to talk about what had happened. Vincent’s heart contorted against the double bind of shame and nervous exhilaration. He straightened his jacket. Chidi exchanged a brief word with one of the Myrmidons, patted his shoulder in thanks, and they dispersed, leaving their leader to meet with Vincent unwatched.
Tentatively, Vincent put out a hand to him. “Mon chevalier, viens à mon secours. [My knight, come to rescue me.]”
Chidi bowed deeply and kissed it. “Mon roi a-t-il besoin d'être secouru ? [Does my king need rescuing?]”
He turned from that overwhelmingly gallant picture, back towards the water, where Chidi’s broken reflection now joined his own. “Pour une fois, non. Je suis désolé d’être à court, mais je ne me sens pas… destructeur. Juste… ah… je prends un moment. [For once, no. I’m sorry for running out, but I’m not…feeling destructive. Just…ah…taking a moment.]”
“Je suis plus que ravi, monsieur. [I’m beyond glad, sir.]” Chidi’s thumb moved over his knuckles and something warm gushed out of his heart in response. “Alors, vous nous avez entendus ? Combien? [Did you overhear us, then? How much?]”
“Assez pour savoir que je t'ai fait du tort. [Enough to know I’ve wronged you.]” It was blurted out before he could stop himself, staring desperately up at Chidi again. “Pourquoi diriez-vous tant de choses gentilles ? Pourquoi resterais-tu avec moi ? [Why would you say so many kind things? Why would you stay with me?]”
“Je te l'ai dit, Vincent. Je t'aime. [I told you, Vincent. I love you.]”
“Pourquoi? [Why?]” He’d never asked any of his conquests why they wanted him, or thought they loved him. Nothing could be more obvious – he was powerful and rich and famous and handsome and skilled at lovemaking, and they were a lot of shallow sycophants. Simple enough. But someone who had seen the reality of him? Someone competent and confident and of good taste? Someone who he’d hurt and pushed away in such weak, foolish, irrational ways? That didn’t make any sense.
“Parce que je n’y peux rien ! Parce que dès la première fois que je t'ai vu, j'ai été attiré par toi. Pas à votre force mais… à vos désirs, à votre incroyable désir. Personne d'autre ne semblait le remarquer, mais cela m'a captivé d'apercevoir de petits aperçus de toi, volontaire et têtu et doux et blessé et triomphant face à tout ce qui essayait de t'étouffer dans un stoïcisme muet. Ça m'a rendu fou de vouloir te protéger. Je n'avais réalisé que récemment à quel point tu as absorbé chacune de mes pensées pendant trois années consécutives, rêvant de te rendre heureux, me tourmentant pour chaque tort que tu as subi, attendant le jour où je pourrais servir d'instrument à ton moi le plus vicieux et le plus tendre- expressions pareilles. J’aime la soumission, la douleur, l’inquiétude – Vincent, c’est ce que je suis censé être : le tien. Cela me ravit de pouvoir ressentir une telle sympathie pour mon propre maître. Que n’importe qui puisse me posséder si complètement. Je suis captif de moi-même quand je suis avec toi, parce que je me sens comme une partie de toi. Ta douleur m'enrage, ta joie m'enivre, tu es moi-même. Je t'aime. Je ne pourrais pas arrêter de t’aimer si je le voulais, et je ne veux pas. La force de ton besoin m’oblige, et je m’abandonne à cette contrainte. Je suis forcé et je choisis. A toi et à toi seul, je décide de plier le genou. Il ne pouvait en être autrement. [Because I can’t help it! Because from the first time I saw you, I was drawn to you. Not to your strength but…to your desires, to your incredible want. No one else seemed to notice it, but it captivated me to catch little glimpses of you, willful and stubborn and sweet and hurt and triumphant in the face of everything trying to stifle you into mute stoicism. It drove me crazy, wanting to protect you. I didn’t realize until recently how you consumed my every thought for three straight years, daydreaming of making you happy, tormenting myself over every wrong you suffered, waiting for the day I could serve as the instrument of your most vicious and tender self-expressions alike. I like the submission, the pain, the worry – Vincent, this is what I’m meant to be: yours. It thrills me, that I could feel such sympathy for my own master. That anyone could possess me so completely. I’m captive to my own self when I’m with you, because I feel like a part of you. Your pain enrages me, your joy intoxicates me, you are myself. I love you. I couldn’t stop loving you if I wanted to, and I don’t want to. The force of your need compels me, and I surrender to that compulsion. I am forced, and I choose. To you and you alone, I decide to bend the knee. It could not be any other way.]”
“Pendant… aussi longtemps ? Tu as « rêviez de me rendre heureux » ? [For…for that long? You ‘daydreamed about making me happy’?]” Everything was coming out small and choked and deliriously happy. “Je ne… je ne peux pas… [I don’t…I can’t…]” But it was true: he couldn’t. Couldn’t resist any longer. The words tore something from his body, tore out any possibility of disbelief, of protective denial. And with it, an answering confession. “Tu gagnes, salaud : je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. [You win, you bastard: I love you. I love you. I love you.]” How could I not? And how could I not want to? I am forced, and I choose.
He crashed into Chidi – open mouthed, teeth colliding, fists dragging on fabric to the point of strangulation. An open expression of want. In the water below, their images churned together in that broken self-dissolution which allows for a total merging. It was a two-headed creature that stumbled home, hand in inextricable hand, half angel and half god, throbbing on both sides with a lust fueled entirely by submissive awe.
Was there a comedown, from his early morning drug binge? If so, Vincent never felt it. He felt his cock trying to escape the center fold of his slacks just to stand a few inches closer to Chidi’s searing flesh. They didn’t make it upstairs. Chidi dragged them into his own, humbler bedroom, suffused with the scent of his body. A diary still lay on the nightstand from Chidi’s early morning hours of brooding over his beloved Marquis and Vincent felt a horrible, wonderful pang at the thought of him alone with his thoughts down here. He made a whimpering, distraught noise and started devouring Chidi’s mouth again. “Je suis désolé [I’m sorry],” he whispered between kisses. “Je t'aime. Je suis désolé. [I love you. I’m sorry.]” His face was wet, he realized.
Chidi snarled against his lips and pushed him backward onto the bed, straddling him. “Tu veux me rattraper ? Alors laisse-moi te réconforter maintenant comme je le voulais hier soir. [You want to make it up to me? Then let me comfort you now like I wanted to last night.]” Vincent let himself go limp, eyes closing into a moan. Chidi’s hand was braced against the pit of his neck, holding him securely down, and it felt like the only heat in the world.
“N'ose pas faire autrement. J'ai besoin de toi. [Don’t you dare do otherwise. I need you.]” God…was he allowed to say such things now? It felt so good to say them.
“Je ne pouvais pas. Vous êtes irrésistible. Je t'aime mieux comme ça que tous réunis. [I couldn’t. You’re irresistible. I like you better like this, than all put together.]”
Fire flared up fiercely in his cheeks. He remembered his appearance – makeup stained with tear tracks, hair mussed, total discomposure ruining the charm of his nicest suit. “Quelle pagaille? [What, a mess?]”
“Oui. Mon désordre parfait. [Yes. My perfect mess.]” As proof, he straightened up and parted his fly, stroking himself to Vincent’s pornographic dishevelment. His pretty brown eyes darkened with want. “Ce matin, quand j'ai vu à quel point tu avais l'air intouchable, ça m'a fait peur, car tout ce que je veux, c'est te toucher. Votre corps, votre vie, votre esprit. Jusqu'à ce que tu te sentes bien. [This morning, when I saw how untouchable you looked, it scared me, because all I want is to touch you. Your body, your life, your mind. Until you feel good.]”
Affection overwhelmed the Marquis and he sat up to kiss the tip, as if in pity for its reddened, aching longing. When had he ever liked someone so much or so innocently? So this was the gentle fervor of love. Chidi’s gasp rewarded him, but when he slipped the full head into his mouth, Chidi pushed him back down.
“Non, je te réconforte, tu te souviens ? Tu me dois la chance d'être gentil avec toi. Bande. [No. I am comforting you, remember? You owe me the chance to be good to you. Strip.]” Oh god. Commanding Chidi, powerful Chidi. Commanding him to be well, to be comforted. Gentle all the while, still gentle enough to make him want to relent. This was a side of him Vincent had never seen, and it brought out a correspondingly unfamiliar side of himself. He trembled with grateful desire. His hands caught at his many buttons, fumbling in his rush to do justice to this newfound connection. And there was Chidi’s touch on his wrist, steadying him. “Prends ton temps, mon amour. [Take your time, my love.]” But whether it made concentration easier or harder to feel Chidi’s lips brushing softly against the crown of his head, he couldn’t say. Everything was turning frail and soft.
Chidi supported that softness, with his pillows under Vincent’s pelvis. With his arms around Vincent’s torso from behind, cuddling him into his chest. With the steady, pounding hardness driving relentlessly into him, jolting sobs of pleasure-pain out of him. With gentle whispers that Vincent could answer only by nodding and crying harder. “Êtes-vous d'accord? Est-ce comme ça que tu le veux ? [Are you okay? Is this how you want it?]” Yes. You have no idea what this bliss is like.
And he couldn’t not be happy. Couldn’t not kiss at Chidi’s fingers or angle upward into his thrusts, wanting to be joined deeper, even more forcefully. Couldn’t not tighten around Chidi’s solid length in fluttering ecstasy. Until he lost all control once and for all and couldn’t not spill out across the bedsheets with all the force of the Tiber river. And he wouldn’t have wanted it any other way.
Chidi wrapped around him as they rolled over sideways, equally spent. “Ai-je réussi à vous réconforter ? [Did I succeed in comforting you?]”
“Oui. Dieu oui. Je ne peux pas dire si mon visage me fait plus mal à cause du sourire, ou si mes fesses sont à cause de... [Yes. God yes. I can’t tell whether my face hurts more from smiling, or my ass from – ]”
“Très bien alors. Votre dette est payée. Je vous pardonne. [Very good then. Your debt is paid. I forgive you.]”
“Hmmm. Je devrais te repousser plus souvent, si telle est la punition. [Hmmm. I should push you away more often, if this is the punishment.]”
“Seulement si j'arrive à te ramener vers moi comme ça. [Only if I get to pull you back to me like this.]” He rolled Vincent closer, showering his neck with kisses until he squirmed against the delicious sensation. “Comment aimerais-tu qu'à chaque fois tu sois tiré du gouffre? [How would you like that, to be pulled back from the brink every time?]”
“Mmm… ce serait… sympa. Mais peut-être pas aussi agréable que de se tenir ainsi pour toujours. [Mmm…it would be…nice. But maybe not as nice as just holding each other this way forever.]” Since when did I say such sappy things? But Chidi nuzzled against him so affectionately that it seemed alright. No matter what he said or did, Chidi would turn it from a disaster into peace. Safety and gratitude flooded through him.
“Tu sais, en termes de travail et de famille, tout va mal pour moi. J’ai tellement perdu en si peu de temps. Mais je pense… de toute façon, je suis plus heureux qu’il y a quelques mois. Je découvre des choses qui comptent pour moi et je me sens libre pour la première fois. [You know, in terms of business and family, everything is going wrong for me. I’ve lost so much in such a short period. But I think…I’m happier than I was a few months ago anyway. I’m finding things that matter to me and feeling free for the first time.]” He stopped, bliss giving way to a bitter laugh. “Et maintenant que j'ai une raison de vivre dans ma vie, je pourrais vraiment être tué. N'est-ce pas ironique ? Si je n’ai pas les Myrmidons, le siège Gramont pourrait s’effondrer. Et puis… [And now that I have something in my life to live for, I could really be killed. Isn’t it ironic? If I don’t have the Myrmidons, the Gramont seat could collapse. And then…]”
“Certains d'entre nous vous resteraient fidèles, monsieur. Je voudrais. [Some of us would remain loyal to you, sir. I would.]”
“Mais tu n'as pas le choix, tu m'aimes, tu te souviens ? [But you have no choice, you love me, remember?]” he teased. “Les autres – [The others - ]”
But it was at that moment that an idea began to take shape. “L’illusion du choix… Chidi, aujourd’hui, tu m’as appris quelque chose d’une grande importance politique. Nous sommes de tels génies. Debout, je dois rédiger un discours. [The illusion of choice…Chidi, today, you’ve taught me something of great political import. We are such geniuses. Up, I need to draft a speech.]” How many ways could one man save his life?
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Image Sources: One (mine) | Two
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If I Can't Love Her - Ch 15
"Lift your chin up, dear! I need exact measurements if I am going to make you the best-dressed girl in France!"
Madame Delile was quite the character. She almost gave Belle a fright when they'd first met, as she didn't expect a woman to animate from a pile of unseemly scraps of fabric and ribbons.
Since they'd met, Madame had recalled her time as the palace's seamstress, designing only the finest clothes for the highest paying employers across the globe. And to her misfortune, she'd been staying exclusively with the royal family when the curse was set. The tattered cloaks and sparse shirtings The Beast wore were once said to be of the finest tailored garments across kingdoms, all part of an exclusive collection of course.
Belle had practically memorized Madame's stories of her travels, and while she remained kind, she found much more interest in the Queen's diary. Especially after she'd heard the repeat of Madame's stories several times in one day.
The village girl stood in the center of her suite, holding the diary in front of her at such an awkward angle, due to the flurry of ribbons and textiles that flew around her as Madame gathered her measurements.
"Now some sashing here...Oh! And the beaded trim would go here! Oh gold is such your color... And a matching rouge for those cheeks! C'est parfait!"
Once Madame was finished, she collected her ribbons back into her singular form, and Belle noticed a small glint in her buttoned eyes. It must have been a long time since Madame had anyone to design for...
"So? What do we think? I know you requested, uh..." Madame raised a ribboned brow. "'Plaine et ennuyeuse'.... But could I sway you on some beads? A bow? Lace maybe?"
Her voice was so filled with hope...Belle couldn't say no. After all, it had been a long time since she'd had anything nicer to wear. Looking in the mirror, she imagined herself in a gown of silk, with her hair tied and curled. Maybe it wouldn't be so bad to try something new.
With a smile, she nodded in agreement.
"Perhaps you're right, Madame. Change is good."
"C'est magnifique!" Madame shook her 'hands' in excitement and pulled the rope along the wall, summoning another servant. "I will have everything ordered for the next shipment!"
Belle's brow furrowed as she slipped on her day dress, a temporary once Madame had lent her. "Shipment?"
"Oui! You didn't think we were cut off from the world completely, did you?"
The young woman had never thought about where their supplies must come from, but what Madame was saying made sense.
"We have shipments delivered once a month. We put in our requests for soaps, spices, meats, books, other necessary things. And by one way or another," Madame shrugged with her 'hands'. "...it appears!"
"Which means that you, my dear friend, will be dressed in only the finest threads from around the globe, just like a proper princesse!"
Belle began to argue, but was interrupted by a male voice.
"That is only if your request is approved by...whoever approves it!"
The head of household, Cogsworth, appeared in the doorway, seemingly uptight and annoyed as ever. This seemed to be his constant state, Belle had remarked. Even through his gears and metal embellishments, his frowning expression was one she saw more often than not.
"Monsieur Cogsworth! You're just in time. I shall draft a list for you to add. I shall require silks, satins, brocades..."
Madame continued with her verbal list, while Cogsworth ushered Belle toward him.
"Lunch is being served in the main dining room, if you're feeling in need of an escape." He motioned toward Madame Delile, who was circling the suite and continuing her rant.
Belle stifled a laugh and quickly grabbed the Queen's diary before heading to the dining room for lunch, giving silent condolences to the head of the royal staff.
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The Beast had already begun eating when Belle arrived. He and Lumiere had been practicing the arts of 'suave gentility' and 'table manners', and before she had entered, he was confident in his ability to woo her. But once Lumiere opened the doors for her, all of that confidence drained straight into his gut, and he began tasting the finger foods out of fear.
Belle didn't quite know how to feel towards The Beast. On one hand, he seemed genuine and honest, but on the other, his temper was a monster of its own, that she felt she was in constant battle with. She could only hope that The Beast would be on her side today.
She found her place, at the opposite end of the table from The Beast, and surveyed the array of appetizers set out for them, before returning to her chosen read.
Lumiere had suggested that The Beast choose something safe to start with. A simple soup with sides of bread to dip, to which he'd already scarfed down.
From behind Belle's chair, Lumiere motioned toward Belle, urging his master to talk to her.
Beast cleared his throat uncomfortably. "Uh... Good afternoon."
The awkward energy between them practically hurt.
Belle, without looking up, replied. "Good afternoon." She had mastered the art of reading and socializing, as she'd learned it appeared rude to just plain ignore those speaking to her, though she typically preferred to be left alone when reading.
Beast cluelessly looked back up at Lumiere, who was practically snapping himself in two in trying to direct his master.
A scattering of servants brought a few trays out to Belle and set them in front of her. She'd be given her choice of what to eat, as usual, though she usually picked a bit from everything.
He waited for more trays to be brought to him as well, but Beast was surprised to learn that Lumiere had told them to leave him with his soup. They hadn't had time to go over all of the necessary table manner rules, and the footman wasn't about to risk their lives over a leg of meat.
Beast, incredibly awkwardly, attempted to pick up the soup spoon, just like Lumiere had showed him. This would be a sorry attempt, as his sharp claws caused the metal to slip and fall out of his paw and back onto the table.
Accepting defeat, Lumiere left the room.
He tried again, only to drop it in his soup bowl that caused a horrid clattering sound.
Belle looked up from her book at the sound.
"Are you alright?" She asked, worriedly.
Beast rested his arm on the table and leaned back in his chair, nonchalantly, as if he hadn't just completely embarrassed himself.
"Oh, yes of course. You know how it goes... Soup."
If Lumiere had witnessed this exchange, he'd have lit himself on fire.
"Right..." Belle smiled and nodded, before hiding her face behind her book.
Beast's face flushed pink and he hid his face in his paws. This lunchtime interaction was not going as planned.
He peered through his fingers to see if she'd looked up, and that's when he noticed what she was reading. He couldn't quite place it, but it was familiar to him.
"What are you reading?"
This question was definitely the correct one.
Belle sat up and shifted her seating position so it was more comfortable.
"It's a diary I found. This woman, she is incredible. It's her firsthand accounts of adventures, voyages, across this side of the world. She used to travel a lot. Before she married, anyway."
Beast leaned closer to the table as she described the diary, still trying to figure out why it was so familial to him.
Belle took a sip of her wine before continuing.
"How awful would it be? To be in an arranged marriage, that is."
Beast shifted uncomfortably.
"I can't imagine my father promising me to the highest bidder. How demeaning and inhumane."
"That's... That's not always the case!"
Belle tilted her head to finally make eye contact with the distant figure at the end of the table.
"Oh? Is that so?" Her voice was challenging as she begged for the man in the room's opinion on what it was like to be a woman in such a society.
This is when he knew he'd made a mistake.
"I just meant, it's not always like that."
"You sound as though you speak from experience."
"No, no! I..." Beast thought it best to change the subject, before he revealed more than he already had. "Whose diary is that anyway? Where did you get it?"
Belle closed the journal and crossed her arms.
"I found it. From what I've read, it seemed to belong to a queen who'd lived here." She struggled to remember the name. "I believe a Queen-"
"Stop. I need it."
Belle shook her head. "After I'm done, you can read it."
"No, I need it back. Now."
Beast felt the warmth from his cheeks that was once embarrassment rise to anger as he realized she was grasping his late mother's diary. A diary he'd thought had been lost to time.
Belle, however, was not backing down.
"No! I said you can have it when I'm done!"
The servants snuck into the dining room once they began to hear shouting, ready to clean up before things got messy. But by the time they entered, Beast had flung his soup bowl across the room at the wall.
Lumiere approached his master to try and diffuse the situation.
"Sire, why don't you have another drink and we can talk about-"
Beast grabbed Lumiere by his collar, threatening to crush his waxy throat behind it. He felt a wild, animalistic rage behind his actions, and a growl behind his words. He was losing control again.
"Did you give it to her? I told you she wasn't allowed in the archives!"
"Master...Please..." The servant begged. Not so long ago, this was a common occurrence, but he truly hadn't missed being under The Beast's claws.
Belle suddenly grabbed his forearm and attempted to pull the grip loose from Lumiere as The Beast continued to snarl at his prey.
"I'm... the one... who found it!" She continued pulling on his arm, even at his fur until he finally let his servant go.
"He had nothing to do with it! It was hidden in the East Wing." Out of breath, but still fearlessly, she stood a mere inches from The Beast with her hands in the air, as if she were taming a wild animal.
"If you're going to be angry at anyone, be angry with me. Just...don't hurt them."
The Beast's breath began to slow as he calmed down. He watched as Mrs. Potts aided Lumiere and walked him back into the kitchens, while other staff whisked away the broken porcelain of the shattered dishes. His vision wasn't red and hot anymore, and his eyes softened as he met Belle's fearful gaze.
Once again, he'd hurt her. Not physically, but this action, this behavior, was still a wound.
He looked down at his claws and made certain he wasn't gripping onto her.
"I'm... I'm sorry..." He said breathlessly, ever ashamed for his actions once again.
This apology was the last thing Belle expected, and was almost shocked to hear it.
"I... I don't know what came over me." Beast tried to think through his actions, why he got so angry, why that situation was angering in the first place... But it was all blank. He shook his head, trying to remember, but was brought back to reality by Belle slipping her hand into his paw.
"No!" He immediately rejected her touch and pulled his claws away from Belle, afraid to touch her. He kept them close to his chest and backed up from her.
Belle shook her head, confused. Was he... afraid of her? It seemed as much. She didn't quite know what to say or how to diffuse this, as a man had never feared her touch before.
A man.
She caught herself thinking of The Beast as such, and recalled how quickly he could change from monster to a man. He could be a gentleman, the kind that enjoyed her company and left flowers at her door. And other times, well, she'd seen his unforgiving wrath before.
But now... A simple apology, correcting his harmful behaviors... He was changing before her, and her before him, though neither of them wholly recognized it.
"Beast..."
"I-I'll be having dinner in my suite tonight." He said quickly, to no one in particular, before exiting the dining room and retreating to The West Wing for the night.
With a frustrating silence and more unanswered questions, Belle left the diary on the dining room table, hoping it would magically return to its rightful place in the archives.
Its secrets, she thought, would be better left as secrets.
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Oyez Oyez braves gens, rassemblez vous pour rire de mon tourment :
Alors que j'étais de retour de balade avec Bebinou, j'ai découvert avec horreur que j'avais perdu mes clés de maison !
Pour le contexte, quand on se balade avec Bibou, je n'ai que mon téléphone et ses affaires sur moi. Pas de porte monnaie ni rien.
Le double de mes clés est à Prague (long story).
N'ayant pas le choix, après avoir fouillé le chemin, été au poste de police, et tapé ma best crise d'angoisse à la mairie (la secu qui veut le mettre dehors parce que je suis entré avec mon chien, et moi qui veut pas laisser Bibou dehors parce que trop de personnes droguées et qu'il pourrait mordre easy), j'appelle un serrurier.
Le gentil monsieur arrive 10min après, perfore la serrure, me change le cylindre et repars.
C'est alors que je réalise que je n'ai pas les clés du hall d'entrée !
Et c'est pile pour ce moment que mon nouveau voisin rentre chez lui et que je lui taxe son double de clé pour en faire une copie.
Je parviens enfin à me poser chez moi quand on sonne : un gentil monsieur à retrouver mes clés... Mais pas du tout sur mon itinéraire, je rigole du timing et lance Diablo 3.
On re sonne chez moi. Mon cher voisin, mignon au demeurant, me propose : un fucking massage.
J'aimerai qu'on m'explique le sens de cette journée, merci.
En attendant j'ai ouvert une bouteille.
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J’étais dégoûté, alors je suis parti collé des messages pas très gentils (mais vrais) sur le RN, sur des murs de ma ville. Le premier message concernait l’antisémitisme et le racisme chez les élus RN (il y a une stat qui est sortie récemment). À la moitié du collage, une voiture ralenti près de moi. (Ça sent la merde hein ?) Un homme sort de la BMW et me questionne. Je lui réponds simplement.
« Parce que moi je suis un élu RN, et ma femme aussi. » Celle ci, toujours dans la voiture, sort son téléphone, et commence à me filmer.
Il commence à me dire qu’il a aider quelqu’un à avoir des papiers. (C’est très bien monsieur mais c’est hors sujet)
Il m’accuse de m’informer sur tiktok, que c’est faux, qu’il est ni raciste ni antisémite (c’est très bien monsieur mais je m’en fous, on parle pas de toi). Il se met sérieusement en colère. Je me tourne vers sa femme et lui demande d’arrêter de filmer. Elle refuse en affirmant qu’elle garde ça pour elle (chelou). Le gars continue de gueuler. J’essaye de lui parler calmement des faits mais j’ai les jambes en coton.
Il fini par se barrer en emportant toutes mes feuilles avec lui. Y compris celle qui était encore dans mon sac. Oui il a fouiller dedans.
#je suis en colère#mais j’ai envie de pleurer#en meme temps il s’est bien ridiculisé#à s’énerver tout seul#morale : coller en groupe
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 24
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
Vous pouvez également naviguer entre les différents posts de chapitres à l'aide de ce sommaire
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
I’m back in the fUCKING BUILDING AGAIN
Coucouuu ! Chapitre 24, yay !
Dans le chapitre précédent, un concert commençait sur Tadix, et suite à un malentendu, déclenchait une soi-disante hécatombe.
Comptons ensemble les 20 figurants que ce combat va tuer, dans ce chapitre qui s’intitule « La faction cachée, ou comment réaliser que ce n’est pas parce qu’on est un démon qu’on n’a pas de problèmes. »
« Archange, qui s’était mis les mains sur les oreilles avec une grimace stupéfaite lorsque l’orchestre avait entamé le morceau, hurla. L’aragne, touchée par plusieurs rayons s’écroula, s’emmêlant les pattes et s’écrasant sur un quart de l’orchestre (nooooooon, pas l’aragne, elle était si douée :( je dis ça premier degré, je l’aimais bien). Heureusement, contrairement aux camhboums, leurs cousins, les tazboums, qui ressemblaient aux yeux de Tara à de grosses mottes de beurre coniques à tentacules et pupilles rouges, n’explosaient pas sous la pression d’émotions extrêmes, sinon les trois quarts de l’orchestre seraient morts de saisissement. Cependant, ils n’en demeuraient pas moins fragiles, parce qu’ils se déplaçaient lentement et constituaient des cibles faciles à abattre.
Ce dont les démons ne se privèrent pas.
Les corps tombèrent dans l’eau, dans la fosse, un peu partout.
Le service de sécurité, voyant qu’on décimait les musiciens et les chanteurs qui couraient dans tous les sens afin d’essayer d’échapper aux tirs destructeurs, répondit soudain aux tireurs. Des rayons partirent dans tous les sens et les spectateurs hurlèrent lorsqu’ils furent touchés à leur tour par les tirs de riposte. »
La trêve aura bien duré une demi-journée aha. Cela dit, j’aime bien que ce malentendu ait des conséquences, j’espère que ça durera un peu plus qu’une scène et un timeskip pour s’engueuler légèrement.
Archange intervient pour empêcher ses démons d’attaquer, c’est déjà la deuxième fois qu’il sauve tout le monde d’une bourde. Lisbeth l’accuse pour ceux qui sont morts, mais il riposte que personne ne l’est. Et en effet, tous ceux que la magie a touché sont seulement endormis, pas morts.
Grmmlrgh. Le bait and switch des fins de chapitre-débuts de chapitre commence un peu à me taper sur le système. Au bout d’un moment, on les sent venir, les scènes de tension qui donnent l’illusion de créer un enjeu monstre et catastrophique, tout ça pour complètement se désamorcer dans les pages suivantes. Je crois que Patricklemorse en parlait déjà dans sa critique du tome 10, je dois confirmer que c’est très lourdingue. Sans ça, la saga pourrait avoir de vrais enjeux profonds, mais il y a un effet très « série américaine » avec suspense en fin d’épisode et absence totale de danger au début du suivant.
C’est pour ça que je n’arrive pas du tout à croire à la mort de Selenba, ni au danger qui plane sur les personnages avec cette histoire d’assassinat commandité. D’autant moins que monsieur X s’avère être dans le camp des gentils. Je n’ai aucun doute que Robin s’en sortira sans problème, et à ce rythme, la sphère négation même s’annonce comme un gigantesque pétard mouillé. Tout est trop lisse pour que le moindre risque soit réel, dans cette saga. Comme si on voulait garder une composition de personnages intacte afin de leur faire vivre les mêmes aventures en boucle pour toujours.
J’ai tellement lu de séries ados, voire même pour enfants, qui posaient réellement un danger. Même quand il y avait des histoires de personnages qui ne mouraient pas réapparaissaient plus tard, on observait du changement et de l’évolution. Je pense notamment à la série Tobie Lolness, qui fait deux tomes, est accessible aux enfants dès 8 ans mais qui met certains personnages dans des situations compliquées et psychologiquement heurtantes et crée de vrais changements chez certains, tout en abordant des thèmes comme l’écologie, le deuil, le mensonge, la famille… Il y a aussi Time Riders, pas mal dans le genre, plus tournée vers un public ado (ma lecture remonte mais je me souviens que ces bouquins m’avaient beaucoup marquée). Je m’arrête là avant de faire trop de recos de bibliothécaire, mais vous voyez l’idée.
Bref, Archange pointe du doigt que trois de ses démons ont été tués, ce à quoi Lisbeth réplique que non, car ses gardes avaient eu la consigne de seulement lancer des Paralysus plutôt que de tuer. Comme c’est pratique. Ç’aurait pu être intéressant que Lisbeth fasse une erreur, qui puisse sembler bénigne et justifiée par la teneur des attaques lancées par les démons, mais qui relance la tension… tant pis.
« Archange se mordit la lèvre, désolé de ne pas pouvoir utiliser ce levier d’une éventuelle culpabilité afin de faire pression sur Lisbeth. De nouveau, il avait sous-estimé la prudence des humains, qu’il considérait pourtant comme suffisamment belliqueux pour tomber dans ses pièges. Il fit contre mauvaise fortune bon cœur. Tant pis. Ceci n’était que les premiers tests. Il aurait l’occasion de piéger l’Impératrice, il en était sûr. »
… mais… spoilers, non… ? On ne devrait pas connaître les intentions profondes d’Archange à ce stade de l’intrigue, si ? Je veux dire, ça nous signifie que les menaces à venir seront sans doute du côté d’autres gens, puisque les siennes nous sont désormais claires… mais quand même, Archange aurait pu être un facteur de conflit et de mystère intéressant, si le lecteur ne venait pas gratuitement d’être plongé dans sa tête et de bénéficier de ses intentions.
Après ça, Tara propose à Archange d’aller marcher un peu seuls tous les deux. Tara lui parle de l’assassin qui en a après elle chez les démons, et Archange déplore qu’elle ne l’ait pas invité pour un rendez-vous romantique. Il prétexte qu’il ne veut que la paix, mais ce discours n’a aucune chance de convaincre Tara, puisque cette dernière est trop maligne (dixit la narration de l’ensemble des bouquins). Il n’a également aucune chance de convaincre les lecteurs puisque ceux-ci viennent d’avoir un gros plan sur ses intentions réelles.
Tara lui parle de sa théorie concernant la Faction bleue, mais il la repousse, arguant qu’ils n’ont pas les ressources ou les contacts pour commanditer une telle mission. Et puis ensuite, Tara fait une grosse erreur.
« — Archange, la politique, les relations avec ton peuple, tout cela nous pousse à mentir. Nous voulons commercer avec vous, parce que nous aimons l’idée d’échanger avec six nouvelles planètes. Nous ne voulons pas faire la guerre, pourtant nous gardons à l’esprit que c’est peut-être ce que vous, vous voulez, parce que c’est inscrit dans votre histoire. Et je n’ai que dix-sept ans et demi, Archange, je ne veux épouser personne. Je veux juste vivre ma vie, ce que je suis, découvrir pour quoi je suis faite, et non pas obéir et me couler dans le moule qui a été préparé pour moi. Je ne sais pas si tu peux comprendre cela, toi qui es le roi des démons à présent et as la responsabilité de milliers de peuples. Tu dois sans doute me trouver naïve de me confier ainsi à quelqu’un qui est peut-être mon pire ennemi, mais c’est ce que je suis. Alors si tu as des renseignements qui pourraient nous permettre de vivre en paix et de nous entendre, je pense que c’est vraiment le moment de me les donner.
Archange avait les yeux écarquillés. Effectivement, il ne s’attendait pas du tout à une telle franchise.
— Tu ne veux pas m’épouser ?
— Non. »
Voilà, donc Tara, qui nous est amplement décrite comme changée par la politique, en plein dans son rôle d’Héritière, forcée à la stratégie, et qui a jusque-là joué le jeu d’hésiter entre les prétendants, Tara décide sans consulter personne de parler cash à son ennemi de son refus de l’épouser. Les enjeux diplomatiques vont en prendre un coup… La narration explique un peu avant qu’elle se confie par lassitude, mais franchement, après la scène de tension qui vient de passer, elle croit vraiment que jouer cartes sur table va le faire ? Elle est dépeinte pour son habileté dans la plupart des chapitres qui précèdent, mais ça, c’est un abandon total et sans élément déclencheur ! Qu’est-ce qui a pu seulement la déstabiliser assez pour opter pour une stratégie aussi nulle ? Rien ! Ça sort de nulle part !
J’espère franchement que ça va avoir des conséquences (dit-elle, emplie de naïveté)
« — Mais alors pourquoi as-tu accepté ce rendez-vous ? Et celui du dragon ? Ou des autres prétendants ?
— Parce que ma tante l’a ordonné. Et que je suis censée obéir à ma tante qui est aussi mon Impératrice. Et parce que, comme je te l’ai dit, nous voulons commercer avec vous. J’ai dit non à tous les prétendants, y compris Maître Chem. (mais oui, vas-y, explique tous les rapports de force du côté d’Omois ! Explique que tu as repoussé Chem alors que les dragons et les démons se détestent et qu’Archange pourrait utiliser l’information pour mettre Chem en colère et inciter les dragons à l’erreur ! Vas-y ! Purain, si je ne savais pas déjà qu’il n’y a aucune conséquence dans cette série, je serais persuadée que c’est ça, l’élément déclencheur de l’affrontement éponyme !)
Archange avait l’air tourmenté.
— Tu n’es pas la seule, murmura-t-il. Moi aussi. (oh mais pitié, on est rentrés dans Les Feux de l’amour... Eh oh, vous êtes des autorités importantes sur vos planètes respectives ?? Les petites confidences de ce genre ça se fait pas, même à dix-sept ans!)
— Toi aussi quoi ?
Archange la dévisagea, puis soudain se détendit. Il allongea ses longues jambes gainées d’un impeccable smoking noir devant lui.
— Moi aussi ou plutôt moi non plus. Moi non plus je ne suis pas libre et moi aussi je dois obéir. Vous avez, je crois, une expression sur AutreMonde… « se rouler dans la bouse de traduc » ?
Tara ne put s’empêcher de rire.
— Être dans la bouse de traduc plutôt, ce qui signifie qu’on est dans les ennuis et bien profond.
— C’est ça. Je t’aime vraiment, Tara. Tout en toi me fascine. Mais je n’avais pas spécialement envie de t’épouser, moi non plus. Je suis jeune. Je commence tout juste ma vie, j’ai envie d’avoir plein de petites copines, de découvrir comment les choses fonctionnent, aussi bien dans ton univers que dans le mien. Le problème, c’est que j’ai gagné le pari contre mon père. Qui, en fait, ne voulait pas gagner. Il m’a très astucieusement manipulé afin que je devienne le roi des démons, ce qui correspond, plus ou moins, à l’équivalent d’une sorte de chef de guerre.
Tara se raidit.
— Guerre ? (« keu-wah ? Tu es l’autorité des démons, nous sommes en pleine négociation en tant que deux factions ennemies et tu me parles de guerre ?? j’en suis toute tourneboulée ! »)
— Puisque tu as été franche, Tara, je vais être franc moi aussi. (ça marche pas comme ça ça marche pas comme ça ça marche pas comme ça. Ptn, faut arrêter d’apprendre aux gamins que le pouvoir de l’amitié et de l’honnêteté fonctionne en politique, va y avoir des déçus) Il n’y a pas que les Factions bleue et jaune. Il existe aussi une faction, qui s’appelle Faction O. O comme Origine. Ce sont tous des vieux militaires, un groupe qui reste dans l’ombre et a œuvré afin d’endurcir notre race, de la préparer pour la reprise des conquêtes. Ils ont aussi travaillé afin que ce fameux programme d’eugénisme soit mis au point. Ils sont derrière notre terraformation, bien plus que mon père, qui aimait bien le statu quo dans lequel nous étions. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle mon père a volontairement perdu son pari avec moi et a tout fait pour que je prenne sa place. Afin d’avoir plus de liberté de manœuvre et de forcer ceux qui poussent à la guerre à se démasquer. Pour l’instant, cela a l’air de fonctionner, puisque tu viens de m’apprendre qu’ils ont décidé d’agir, enfin. Ils me craignent moins qu’ils ne craignaient mon père ; ils méprisent les humains, tout comme ils nous méprisent.
Son visage se durcit.
— Ils ont tort. »
C’est affreux à quel point Tara et Archange sont pathétiques, c’est affreux à quel point la Faction O a du potentiel d’antagonisme stylé et c’est affreux à quel point ledit potentiel va se retrouver jeté par la fenêtre. Après 23 chapitres, et malgré ma mémoire filante sur les tomes précédents, je peux annoncer que c’est ce qui va se passer. La fin de ce tome va être d’un ennui mortel.
Bref, Archange explique que la Faction O est derrière la mort des Très Hauts Mages, a secrètement aidé Tara à la destruction des objets démoniaques, et a même pu influencer Magister. C’est la première fois qu’on entend parler d’une entité qui réussit partiellement à contrôler Tara et Magister, les deux personnages cheatés de l’autrice. Comme il s’agit d’une faction et non pas d’une seule personne, il y a même moyen que cette manipulation ait du sens et soit moins agaçante à vivre. Mais je crains très fort qu’il s’agisse d’un ordre Gary Stuesque dont l’inclusion narrative ne fonctionne pas.
Comme la Faction O est celle ayant poussé Archange à se proposer comme prétendant envers Tara, cette dernière souligne qu’il est plutôt incohérent que la faction soit également commanditaire de son assassinat. Archange comprend soudain que l’assassin envoyé aux trousses de Tara est peut-être synonyme d’un coup d’État, « encore ». En effet, le père d’Archange avait lui-même été victime de ce genre de trahison, qui a fini par l’inciter à se retirer du pouvoir.
Archange suggère qu’ils annoncent leur mariage afin de voir ce qu’il va se passer, mais Tara décide d’en délibérer avec Lisbeth avant ça. Le démon va jusqu’à la remercier pour sa franchise salvatrice, ça me désespère, mais bon, c’est pas la première fois que ce tome me désespère.
Tara retrouve le magicgang, ils rentrent vers leur suite tout en évitant un passage bloqué vers une porte de Transfert. Je pose l’info là parce que ça aura probablement un impact sur la suite.
Cal est jaloux, mais dit également que Tara a le droit d’agir selon ses obligations diplomatiques. C’est bien, il n’est pas entièrement stupide.
« — Nous sommes des imbéciles, murmura Lisbeth.
— Oui, alors là, je pense qu’elle parle juste pour elle, grogna Cal en aparté, encore ulcéré de ne pas avoir Tara pour lui tout seul. (oh mais décide-toi, toi ! Un coup tu comprends les besoins diplomatiques et un coup tu es ulcéré...)
— Nous n’avons pas pensé qu’il pouvait y avoir plusieurs factions, exactement comme sur AutreMonde. Chez les dragons aussi, il y a eu des luttes de pouvoir, qui ont failli déclencher une guerre avec nous, pourquoi pas chez les démons ? Comme chez nous, ils peuvent avoir aussi l’équivalent d’un Magister ! (… oui, effectivement, vous êtes des imbéciles. Six planètes chez les démons et vous n’avez jamais envisagé l’existence chez eux de faction ou de conflit ? Vous êtes de profonds crétins. Et ça renforce mon idée qu’il est complètement absurde qu’Omois ne sache rien des démons alors même qu’ils sont alliés avec les dragons et que ceux-ci ont probablement des informations au sujet de leurs grands ennemis)
L’ombre du maître des sangraves plana un instant au-dessus d’eux.
— Mais s’il n’y avait pas de Magister démon ? fit Cal en se levant nerveusement, inquiet pour son ami Robin. (bon, ça j’apprécie, par contre. Je commençais à croire que Cal ne voyait Robin que sous le prisme d’un rival amoureux) Archange a déjà fait croire à Tara qu’il était de son côté, en pariant avec son père qu’il la convaincrait de voir en lui un humain et non pas un démon. Il l’a trompée une fois. Comment croire une seconde qu’il est sincère en avouant qu’il y a des dissensions dans son peuple ? »
C’est très dommage, car cet argument est symptomatique d’un potentiel loupé de Cal dans ce tome. Cal est un personnage fiable, intelligent, qui trouve souvent les solutions aux problèmes. CEPENDANT, Tara et d’autres ont de bonnes raisons de douter de lui dans ce tome : étant amoureux de Tara, et étant généralement retors, il n’est pas illogique qu’il emploie tous les arguments qu’il puisse trouver pour empêcher sa copine d’épouser quelqu’un d’autre que lui. Ce fait pourrait créer des divisions entre eux, et donner raison à Lisbeth de vouloir éloigner Tara de lui ! Mais malheureusement, aucune ambiguïté du genre ne se présente, et tout le monde lui fait aussi confiance qu’à l’habitude. Comme si ses sentiments pour Tara ne créaient aucun biais.
« — En fait, argumenta Tara en s’asseyant sur un siège robot perché sur une fragile tige d’acier brillant, il ne l’aurait pas avoué si je ne lui avais pas parlé de l’assassin.
Lisbeth lui jeta un regard intéressé.
— Ah, je me demandais comment tu l’avais amené à cette confession. Tu réalises que si c’est lui le coupable ou si simplement il est au courant et approuve, tu viens de lui remettre la vie de ton assassin entre les mains ? Et par conséquent la vie de Robin ? (MERCI, Lisbeth. Tu réfléchis un chapitre sur deux, mais quand tu le fais, tu envoies directement aux autres personnages ce que je voudrais leur dire)
Tara hésita. Comment pouvait-elle décrire une intuition ? C’était toujours très compliqué à expliquer. Elle sentait qu’Archange était parfaitement sincère lorsqu’il disait qu’il voulait l’aider et qu’il avait des problèmes avec des membres de son peuple. »
Oui, ou alors il te mène par le bout du nez en te faisant entendre ce que tu veux. Les intuitions c’est gentil, mais avec des preuves derrière c’est mieux. De toute façon, il va s’avérer que Tara a raison, et si elle a tort, ce ne sera pas grave. C’est du réchauffé huit fois.
Lisbeth approuve la décision d’annoncer le mariage, et tout le monde laisse Tara seule.
« Annoncer officiellement qu’elle allait épouser Archange ? La jeune fille blonde fit la grimace dès que la porte se referma en chuintant.
Elle ferait des cauchemars toute la nuit, c’était sûr. Elle se sentait piégée.
Parce que, tout au fond, elle se demandait si cela n’était pas qu’une façon pour Archange de les manipuler tous et de les amener à faire exactement ce qu’il voulait…
Il était plus puissant qu’elle avec sa magie démoniaque, elle avait bien fait de s’allier avec les objets démoniaques, afin de devenir aussi puissante que lui, en espérant que comme Moineau qui se transformait en Bête sous la pression, Tara n’allait pas, encore, se transformer en Reine Noire.
Soudain, alors qu’elle pensait à Moineau et à ses transformations, elle comprit quelque chose au sujet de la jeune princesse du Lancovit. Ce qui la plongea soudain dans un abîme de perplexité et de réflexion »
Mais pourquoooooi tu nous expliques qu’Archange fait exprès de provoquer Lisbeth, mais tu ne nous dis pas ce que Tara découvre ? Purain, c’est qui les protagonistes dans ce livre, à la fin ?!
Cinquième occurrence du trope « Les personnages évoquent très clairement un plan qui sera réutilisé plus tard dans l’intrigue, en termes qui sont non seulement giga vagues, pas agréables à lire mais qui sont en plus savamment calculés pour qu’on les ai oublié au moment où ce qu’ils concernent surgit ». Bon, ce n’est pas un plan, dans le cas présent, plutôt une conclusion à laquelle est parvenue Tara, mais quand même ?? Dis-nous tout de suite de quoi ça parle ???
Bref, Tara dort. Le lendemain, Fafnir lui rend visite pour lui demander, dans le cas où elle meurt, de compter ses tresses et les ramener à sa mère. La naine lui en parle sans émotion, tandis que Tara est touchée. J’aime bien ce passage, au moins on y sent que les personnages secondaires pensent aux enjeux qui les entourent, faute que la narration suive. Malheureusement…
« Leurs amis arrivèrent petit à petit, et Tara rendit son chaton démoniaque à son amie naine. Lorsque Cal, surpris de voir que Fafnir était arrivée si tôt avant eux, lui demanda pourquoi, elle lui expliqua ce qu’elle avait demandé à Tara. Cal hocha la tête, ému lui aussi. S’il mourait, sa famille n’aurait plus rien de lui.
Cela frappa les deux autres également. Du coup, quelques secondes plus tard, Tara, effarée, se retrouvait en train de jurer que oui, elle scalperait tout le monde pour rapporter leurs cheveux sur AutreMonde…
Tara n’osa pas faire remarquer qu’elle trouvait tout cela parfaitement ridicule.
Et surtout, qu’ils étaient bien optimistes de penser que l’un d’entre eux survivrait si Lisbeth déclenchait les bombes. »
Okayyy, super les émotions, hein. Dommage, j’ai failli avoir de la compassion pour Tara, Fafnir et les autres, ça aura duré un paragraphe. Heureusement que madame S.A.M. a calé sa blague très drôle, sinon on aurait pu sentir la pesanteur du danger, dis donc.
Une réunion de négociation commence. Je ne vous copie-colle pas le contenu ici car il n’y a pas grand-chose à commenter, mais je crois que jusque-là, l’ambiance « réunion diplomatique entre dragons, démons et AutreMonde » est l’une de mes choses préférées de ce tome. Tant mieux, me direz-vous, c’en est en partie le thème.
« Dans l’entourage d’Archange, il y avait un autre jeune homme, tout aussi beau qu’Archange (répétition d’« Archange »), aux superbes cheveux blanc et violet. Celui qui parlait la veille avec Angelica. Tara ne le remarqua pas tout de suite, car il était aussi intelligent qu’habile, mais il était la petite note discordante dans le concert. Celui qui mettait le poil à gratter là où il fallait afin que les choses n’avancent pas aussi vite et bien qu’elles le devraient. Il n’intervenait pas sur chaque proposition, afin d’éviter d’apparaître comme un contradicteur trop évident, mais Tara se mit à le surveiller de près et finit par comprendre comment il opérait. Oh, c’était vraiment subtil. Il fallait être extérieur pour se rendre compte de la façon dont il agissait. Mais c’était efficace. »
Le chapitre est déjà long, donc je comprends que madame S.A.M. parle de ce personnage seulement en narration, mais c’est un nouveau point au compteur des occasions loupées. Cet échange de négociation est entièrement déroulé en narration plutôt qu’en dialogue ; or, le format dialogue aurait été préférable pour que le lecteur ait l’occasion de déduire ce que la narration nous sert sur un plateau d’argent, aka la particularité de ce personnage. La liste des suspects aurait pu s’agrandir, et le dialogue aurait donné l’occasion de découvrir les caractères des personnages, leur positionnement et quelques bouts de lore. Ce genre de raccourci n’est malheureusement pas très profitable pour se sentir investi.
Bref, monsieur poil à gratter s’appelle Gabriel.
Après une journée de négociations, la mauvaise troupe est invitée à se divertir au casino ! Enfin, ils utilisent ce gimmick ! Tara surnomme mentalement Gabriel « FDM », pour fouteur de merde, elle gagne des points parce que c’est un peu drôle. Bref, Gabriel a l’air d’aimer le jeu. Il gagne beaucoup, et Tara le soupçonne de tricher, malgré les détecteurs de magie placés partout.
« La jeune fille n’aimait pas le jeu, elle risquait déjà bien assez sa vie comme ça. Mais, en se baladant dans la salle, près d’Archange qui ne la quittait plus, elle fut amusée de voir avec quelle ardeur Mourmur dépensait ses jetons. (Mourmur !! <3 C’est fou à quel point il ne sert à rien dans ce tome. Mais je suis contente quand je croise son nom dans la narration, c’est déjà ça)
Le vieux savant avait passé sa journée à mesurer l’activité démoniaque des démons. Elle était assez contente qu’il ne braque pas ses instruments sur elle, parce qu’il aurait sans doute eu un choc en la découvrant recouverte de magie démoniaque. Les objets démoniaques aussi s’étaient intéressés à ce qui s’était passé pendant la journée. Un tentacule léger avait posé des questions à Tara. La Lance, comme l’Armure, étaient surprises de voir à quel point les démons avaient changé. À leur époque, ils auraient débarqué comme des gros sauvages, tout dévasté sur leur passage et dévoré le reste. »
Tara s’absente vers les toilettes car la Lance ne réagit pas bien à l’usage machinal que font les démons de leur magie. Là-bas, Cal vient lui rouler un giga patin avant de se rendre invisible quand quelqu’un arrive. Le quelqu’un en question est Angelica.
Quand Tara l’interroge concernant son lien avec Gabriel, Angelica riposte qu’ils ont des intérêts communs.
« Angelica passa une pointe de langue rouge sur ses lèvres pour les humidifier, montrant ainsi quels étaient leurs intérêts communs.
— Mais bien sûr, toi, tu ne peux pas comprendre cela, Mademoiselle la Vierge de Glace. (okay Irène Adler)
Tara écarquilla les yeux. Angelica ne rata pas sa réaction.
— Oh, tu ne savais pas ? C’est ton surnom. Tout le monde sait que tu n’as pas franchi le pas, ni avec le demi-elfe, qui s’en est plaint dans toutes les tavernes d’Autre-Monde, ni avec personne d’autre. Alors il y a de très gros paris pour savoir qui, le premier, va entrer dans ton lit… (alors pardon, ça veut passer tranquille en coin de paragraphe, mais Robin ??? Ta gueule, en fait ??? C’est quoi ce personnage qui se plaint à la ronde que sa petite copine n’a jamais ken avec lui ? Sa petite copine l’Héritière impériale dont le crédit est très important ??? Franchement Robin, crève dans ta prison)
D’accord. Elle n’aimait déjà pas beaucoup Angelica, mais là, Tara était absolument sûre de la détester. Surtout en sachant que Cal était juste à côté d’elle, n’en perdant pas une miette. La jeune fille blonde inspira pour se calmer. »
Après ça, Cal réconforte Tara, qui a tout de même la bonne grâce de vouloir carboniser Robin pour n’avoir pas su tenir sa langue. Le lendemain, les négociations se poursuivent sur le même rythme, et Tara soupçonne qu’ils en auront encore pour une dizaine de jours. Mais alors que la journée se conclut, Gabriel propose joyeusement de disputer une partie de polo céleste !
… okay…
Ce tome va dans tous les sens, c’est fascinant.
Mais bref, c’est sur cette réplique que s’achève le vingt-quatrième chapitre. Il était long mais il n’y avait pas tant de choses à dire que ça, donc il s’est fait plutôt vite. La prochaine fois, nous suivrons Tara, probablement pour le match de polo céleste en question.
D’ici là, portez-vous bien, et à la prochaine !
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Ben&Armie : l'héritier paragul
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Extrait chapitre 1 : Découverte
Vaisseau académique du premier ordre, au-dessus d'Arkanis.
Armie était assis face au bureau de l'amiral Rax. L'air boudeur, il l'écoutait lui remonter les bretelles.
- Je ne comprends pas ce qui t'a pris voyons ! Continua Rax assit. Menacer un camarade avec un de nos blasters et ensuite feinté de mettre fin à tes jours !
Armie n'osait pas le regarder, il préférait garder son regard fixe, sur ses genoux.
- Quel déshonneur cela aurait été ! Si tu veux te suicider tu n'as qu'as sauter du garage ! Rax se leva et se tourna vers la grande baie vitrée derrière lui, où la vue sur Arkanis, leur planète, était plongeante. Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? Il se retourna de nouveau vers Armie.
Armie prit une inspiration par la bouche, il avait l'air inquiet et empêtré dans une situation compliquée.
- Je... commença t'il. Je pensais pouvoir gérer ça tout seul...
Rax eu une expression compatissant.
- Tu n'aurais pas simplement pu lui mettre un bon coup de poing ? Il attrapa le dossier de sa chaise. Ce garçon l'avait sûrement mérité mais le menacer d'une arme n'est pas une option. Appuya t'il.
- Mais je ne savais pas comment faire, se défendit Armie. Il a tellement confiance en lui et tout le monde l'apprécie ! Moi je ne suis que... moi quoi !
- Comment ça tu n'es que toi ? Armie tu as un destin comparé à tous ces jeunes qui pensent un jour peut être réussir la moitié de ce que toi tu pourras faire. Arrête de te rabaisser de la sorte. Rax posait sur lui des yeux bienveillants.
- Parce ce que je suis intelligent ou parce que je suis le fils Hux ? Ou encore que je sois sous ta protection ? Il n'hésitait plus à fixer son mentor, le regard accusateur.
Rax se déplaça pour se mettre devant lui et s'asseoir sur son bureau.
- Tu es quelqu'un d'exceptionnel simplement. Il lui sourit mais Armie ne lui rendit pas, il était en colère. Qui était le garçon qui t'a empêché de foutre ta vie en l'air ?
Armie soupira.
- Le nouveau... Ben, Dit-il avec une grimace.
- C'est un bon garçon, tu devrais être gentil avec lui, il n'a pas la même éducation que toi mais il est... reconnaissant de la chance qu'on lui offre.
- Alors là tu veux vraiment foutre ma vie en l'air ! Hallucina Armie en levant ses mains gantées. Tu veux que je me cache derrière ce mec qui en plus est nouveau et à qui personne ne parle ! Si moi je m'y mets, là c'est sûr, personne ne tentera plus jamais d'essayer de me connaître ! Dramatisa-t-il avec un air inquiet.
Rax se leva et retourna à la fenêtre. A croire qu'il aimait se plonger dans cet océan d'étoile. Armie le regardait comme ci il attendait une réponse.
- Arkanis a été attaqué. Commença Rax. Il avait un ton bas et grave. Les Paraguls déclarent la guerre. L'académie a été prise d'assaut... il n'y a aucun survivant...même pas ton père. Un silence s'installa. Il entendit Armie renifler. Il tourna la tête délicatement comme pour ne pas paraître grossier. Armie semblait ailleurs mais aucunes larmes ne coulaient sur ses joues. Je vais devoir partir quelques temps pour superviser la défense. Armie le regarda enfin. Fais-toi des amis Armie, tu en aura besoin... tu peux disposer.
Ce dernier se leva poliment, il baissa la tête pour faire un salut à son supérieur militaire.
- Monsieur, Dit-il avant de se diriger vers la porte.
- Armie une dernière chose. L'intéressé se retourna. Coupe-moi ces cheveux
Retrouvez la suite ici :
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Ph.Vivian Maier
"Tout ce qui excède en intensité, en présence, en saveur, laisse un reste."
Sylvie Germain "Petites scènes capitales"
Cliché stupéfiant qui me retourne au temps de C. et moi et notre amitié ou plutôt notre amour extraordinaire de gamines. C. était (est toujours puisqu'elle est devenue professeur de musique) une mélomane clarinettiste passionnée, petite mirguette gentille et malicieuse, toujours gaie, malgré un bec de lièvre dont elle ne se plaignait jamais. Au primaire, en CM2, dans notre minuscule village de campagne, les onze filles et le seul garçon de la classe, jouions toutes ensemble (excuse-moi Charles mais là le féminin l'emportais clairement sur le masculin) avec une grande complicité et tellement d'entrain.
Arrivées au collège et à cause de l'éclatement de notre groupe, tout à changé... Les quatre années terribles nous sont tombées sur le coin du museau à C et moi. Surtout à C d'ailleurs, c'est le cas de le dire.
Les réseaux sociaux n'ont pas inventé le harcèlement; ils n'ont rien inventé d'ailleurs, juste amplifié la chose.
C. a subi tous les outrages de la part des élèves du collège Louise Michel (Filles comme garçons mais surtout filles dont deux très acharnées, en l’occurrence S. une de ses anciennes "amies" de l'école) parce qu'un ange avait posé un doigt en travers de sa bouche juste avant sa naissance.
Elles et ils la traitaient de tous les noms d'oiseaux (j'ai lu ici un jour, un thérapeute reprendre les mots de Freud : « Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu'une pierre est le fondateur de la civilisation. ») Mais oui bien sûr !! ça m'a fait bondir d'indignation. Tu ne jetteras ni l'une ni l'autre ni avant ni après ni pendant, ni jamais. Elle, C. elle avait les deux en prime. Bousculades, on venait nous marcher sur les jambes quand nous prenions le soleil, assise contre le mur. J'ai giflé violemment un jour une grandasse de 3ème parce qu'elle avait fait tomber C. du banc pour lui prendre sa place. C. ne se défendait pas, elle était incroyablement timide, apeurée. Et moi, j'étais ivre, secouée tremblante de colère, de fureur, car les adultes, professeurs comme parents VOYAIENT cela, ce qui se passait et aucuns ne levaient le petit doigt.
Sauf, Mr B. notre professeur de français... Il nous a demandé un jour de faire une rédaction sur le thème de l'amitié... J'ai écrit sur la nôtre à C. et moi et puis il m'a mis la meilleure note et l'a lue à toute la classe de 3ème. Je me souviens du silence ensuite. Seulement de cette suspension claire de sons, baignée de soleil qui rentrait à flots par les baies vitrées du préfabriqué. Un grand et beau mutisme, bien épais comme après un K.O sur un ring de boxe. Au ralenti. C. et moi assises côte à côte, on se regardait en douce, en souriant, se touchant la main...
Plus rien n'a été comme auparavant depuis ce jour de juin. La tempête a enfin quitté la mer. Grâce à l'intervention subtile, fine, intelligente, de notre professeur de français. Merci Monsieur B.
Beaucoup. Énorme aimant. A jamais.
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On est en train de refaire toute la déco de l’appart, on passe d’un style industriel / bohème à du vintage des années 60, on a trouvé des meubles magnifiques pour 90€ LE LOT. Le monsieur est trop gentil mais pas sûr que le plus grand des meubles passe dans notre entrée du coup ça me saoule. Mais on va essayer. Je suis trop contente parce que je me sens de mieux en mieux dans cet appart.
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Inattendu - 1 (Simon Ghost Riley)
Je tiens à préciser que cette fiction s'inspire de l'idée de départ de SigLoverofWords. Il s'agit d'une rencontre entre Simon et un personnage féminin fondée sur un échange de messages.
Le reste de l'histoire est bien évidemment écrit à ma sauce :) !
[0161765 4321] : Demain, 5h tapantes, ne soit pas en retard.
[Moi] : ?
[0161765 4321] : J’déconne pas Johnny, je t’attendrais pas.
Perplexe, je regarde l’écran en fronçant les sourcils. L’expéditeur de ce message s’est sans doute trompé de numéro. En tout cas, il ne semble pas de très bonne humeur.
[0161765 4321] : J’suis pas ton putain de baby-sitter. Si t’es pas là à l’heure j’te laisse rentrer à pied.
Je réalise qu’il s’agit sans doute de quelque chose d’important. Si ce fameux Johnny ne reçoit pas le message, il risque de passer une sale journée. Je décide alors d’appeler ce fameux numéro afin de prévenir l’expéditeur de ce sms.
L’inconnu décroche dès la première sonnerie, ce qui me prend un peu de court.
"Qu’est-ce que tu veux encore ?!" me répond une voix grave teintée d’un fort accent britannique.
"Euh… Excuse-moi… Je ne suis pas la personne que tu essaies de contacter", je balbutie en jouant nerveusement avec mes doigts, "tu as fait un faux numéro."
L’inconnu ne me répond pas mais il respire avec difficulté, ce qui m’interpelle instantanément.
"Je voulais m’assurer que tu n’attendes pas Johnny pour rien demain matin", je continue la voix tremblante.
"C’est gentil à toi", me répond-il en murmurant d’une voix rauque.
Cet homme ne semble pas aller bien.
"Est-ce que tout va bien ?"
L’inconnu ne répond pas mais je l’entends toujours respirer bruyamment.
"Monsieur ?"
"Oui."
"Je m’appelle Maya", je continue d’une voix qui se veut plus posée.
"Maya, je suis désolé de t’avoir dérangé."
"Tu ne me déranges pas !" Je m’empresse de répondre. "Comment tu t’appelles ?"
L’inconnu semble hésiter.
"Simon."
"Enchantée Simon ! Alors comme ça, tu fais le taxi ?" Je lance sur un ton plus léger.
Simon ne me répond pas tout de suite. Sa respiration est toutefois moins saccadée.
"Je dois prendre un de mes collègues devant chez lui pour aller au travail demain matin", m’explique-t-il, "sa voiture est au garage."
"Et ça arrive souvent à ton collègue d’être en retard ?" je demande, curieuse.
"Tout le temps, je passe ma vie à l’attendre", râle-t-il.
Je ne peux m’empêcher de retenir un petit rire : "Il a l’air d’être un sacré personnage."
"Ah ça… "soupire-t-il.
"Je peux te demander ce que vous faites tous les deux comme métier ?"
"Oui, tu peux, mais je ne peux pas te répondre."
Surprise, je hausse les sourcils.
"Pas de problème", je réponds rapidement. "Ça fait très James Bond comme réponse."
Simon lâche un ricanement étouffé et je souris, heureuse de voir qu’il semble aller un peu mieux.
"Et toi Maya ? ça t’arrive souvent de discuter avec des inconnus au beau milieu de la nuit ?"
"Eh bien non-figures-toi ! J’étais en train de travailler sur mon TD au moment où j’ai reçu tes messages. J’ai profité de la distraction pour penser à autre chose qu’à mon commentaire d’arrêt."
"Tu es étudiante ?"
"Yep !"
"Qu’est-ce que tu étudies ?" me demande-t-il avec curiosité.
"Le droit pénal et les sciences criminelles", je réponds en m’étirant sur ma chaise, "pour mettre les méchants en prison."
"Oh je vois, une âme de justicière donc", lâche-t-il sur ce que je comprends être un ton de plaisanterie.
"Venant de James Bond lui-même je prends ça pour un compliment", je rétorque en baillant.
"Il est 3h du matin, tu devrais dormir", souligne-t-il d’une voix plus douce.
"Pas de repos pour les justiciers !" Je lance sur un ton faussement enjoué. "J’ai travaillé toute la soirée pour gagner un peu d’argent alors je me retrouve à me pencher sur mes cours un peu tard, je l’admets."
"Qu’est-ce que tu fais comme boulot ?"
"Je travaille dans une station service."
"Je vois."
"Ouais, c’est moins passionnant que ton travail d’agent secret", dis-je en ricanant.
Un silence confortable s’installe, je baille de nouveau.
"Je suis désolée !" je m’exclame en réalisant, je te tiens éveillé !
"C’est pas un souci", me répond Simon.
"Mais tu dois récupérer Johnny à 5h ! Comment tu vas faire ?"
"Je ne vais pas dormir, je dois me lever dans peu de temps."
"Oh, je suis vraiment désolée", je balbutie.
"Ne t’excuse pas. Je vais devoir te laisser Maya. Repose toi bien."
"Merci Simon, bon courage pour ta journée."
Il raccroche.
Je prends le temps d’enregistrer son numéro et j’éteins la lampe qui se trouve à mon chevet.
#call of duty#simon ghost riley x reader#simon riley#simon riley x reader#john soap mactavish#johnny#fanfiction#français
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Vieillir jeune (suite inattendue et non-programmée...)
Le 12 avril dernier, nous avions passé un moment à disserter sur un gros rapport statistique de l'Insee sur les centenaires. C'était net, clair, factuel, précis, , sobre, arithmétique... et donc rigoureusement extérieur à tout ce que tous les gens qui sont entrés dans le processus du vieillissement pensent, ressentent, vivent, éprouvent. Plusieurs gentils lecteurs me l'ont fait remarquer très vite : en prenant de l'âge, deviendrais-je un technocrate désincarné ?. Que la réponse soit oui, oui-oui, ou oui-oui-oui, je dois me faire pardonner : ''un vieux'', c'est tout, excepté des statistiques et des chiffres, alignés dans un rapport INSEE, comme à la parade.
La seule question qui soit intéressante, c'est, en dernier ''ressort'' (ce ressort qui est une des choses qui disparaissent avec l'âge, et il en arrive un, un jour, qui est ''le dernier'' !) c'est : ''qu'est-ce que vieillir, et comment sait-on ou sent-on qu'on est entré dans ce cycle de la vie qui ne fait pas l'unanimité et n'a pas toujours très bonne réputation ?''. Car enfin, ne trouvez-vous pas paradoxal que alors que vieillir n'a rien de sexy, l'idée de vivre encore longtemps fait, en gros, l'unanimité... ? En réfléchissant à ce lourd dilemme, je me suis souvenu d'une boutade de Golda Meir : ''Le grand-âge, c'est comme un avion dans une tempête : une fois que vous y êtes, il n'y a pas grand chose que l'on puisse faire, à part attendre et prier...''. Et puis il y a cette phrase terrible de De Gaulle, lancinante, définitive pour une chose qui, justement, ne l'est pas : 'La vieillesse est un naufrage''... Ces deux grands ouvreurs des portes ont... grand ouvert celles autour desquelles je slalome !
Partons de Picasso –qui, bien que mouginois d'adoption, n'est pas vraiment un de mes maîtres à penser, mais pour une fois...-- qui disait ''on ne vieillit pas, on mûrit'', citation qui m'a remis en mémoire que, il y a quelques années, je répétais et me répétais : ''je deviens adulte'', ce qui était un peu vrai (''Encore cinq minutes, Monsieur le Bourreau !'')... J'ai longtemps cru que devenir grand-père me ficherait un bon coup de vieux, mais pas du tout, c'est passé comme un lettre à la poste (NB : c'est le fait d'être marié à une grand mère qui m'a fait prendre des années !). Depuis, promu ''Arrière-grand père'', je n'ai plus ce genre de soucis ! Tout au contraire, une petite voix me susurre de plus en plus souvent que plus je vieillis, plus je m'améliore dans pas mal de domaines (même si je serais bien incapable de vous dire lesquels !) : mes souvenirs me parlent d'un type qui a été nettement meilleur en tout que je ne l'ai été : je me souviens fort bien (ou plutôt... ''il surgit en ma mémoire'') de performances qui auraient fait de moi un champion olympique dans pas mal de sports : ''plus le temps passe, et plus je me souviens avec précision de choses qui n'ont jamais eu lieu... '', disait Mark Twain sur le tard.
Je pense, en écrivant cela, à l'ancien Président des Etats-Unis Ronald Reagan qui, frappé des syndromes d'Alzheimer, se réjouissait de ne jamais avoir une seconde à lui : ''Je rencontre sans cesse des inconnus qui ont, de moi, des souvenirs que je recherche. Je n'arrête pas !'', la limite extrême de cette évolution un peu crue, qui fait le bonheur de certains humoristes (jeunes, eux !) étant : ''au début, on oublie les noms... puis on oublie les visages... ensuite on oublie de remonter sa braguette... et puis... on oublie de la baisser...''. Ce n'est pas très distingué... mais cette constatation, heureusement, est plus souvent anecdotique que revendiquée...
Dans un domaine moins cru (et moins cruel), ce qui me frappe, c'est que jamais on ne m'a autant dit que je ne fais pas mon âge que depuis que celui-ci s'est envolé vers des sommets dignes d'un respect que le modernisme a oublié. Plus je me sens me décatir, plus des gens qui croient me faire plaisir me racontent qu'ils me trouvent jeune (sic !), la phrase ''standard'' étant le terrible (car si mensonger) ''Tu n'as pas changé''... qui sous entend que vers 30, 45 ou 60 ans, je ressemblais au vieillard que je suis... Les gens sont drôles, à force d'être tristes. Et vice-versa.
Il me semble que plus je vieillis, plus je passe de temps à expliquer que jamais je ne me suis senti aussi jeune... alors que l'âge que j'ai atteint n'est, au fond, que la punition ou la conséquence d'avoir vécu si longtemps ! Mais pouvoir constater qu'on est vivant doit être malgré tout plus agréable que de dire qu'on est mort ! Hélas, on ne peut raconter qu'une seule de ces expériences, et c'est dommage.
Avez-vous remarqué que, chez ceux de vos amis qui flirtent avec le chiffre ''100'', on sent moins de pression sociale ? Ma mère, vers 103 ans, se plaignait souvent que les visites de ses amies de classe se faissent plus rares, et s'en étonnait parfois : ''Tu sais, me disait-elle, Une Telle me déçoit. Elle ne vient plus me voir, comme avant''.... et je lui proposais de l'accompagner au cimetière de Cannes, où elle en ''reverrait'' plein, d'un coup... La vieillesse, au fond, c'est le temps de la vie où les gens vous abandonnent et où les anniversaires ne sont plus des fêtes : un gâteau d'anniversaire de mon père, portant presque cent bougies, avait failli mettre le feu, ratant de peu ''l'incendie du siècle'', ou plutôt... celui du centenaire !
Une brève incise dont je certifie l'exactitude : ce cimetière de Cannes est un magnifique jardin, à pic sur ''la Grande Bleue''. A la porte, un écriteau : ''Cimetière du Grand Jas'' (NB : la grande bergerie, en provençal). En dessous, les horaires d'ouverture été-hiver, puis cette notule qui m'enchante ''Défibrilateur à l'intérieur'', dont Pagnol aurait tiré un enchantement. Pour moi, seule la joie de vivre de notre midi peut fabriquer un tel optimisme : ''il était mort, le Pépé, mais au moment de descendre dans le trou, il a préféré un pastaga à 360 joules pour profiter encore un peu de ce coquin de soleil et battre encore Titin à la pétanque...''. La vérité, té... c'est que la vieillesse, c’est rien que une certaine idée que les autres se font de vous. La mort, c'est pareil... Et dit ''avé l'accin'', c'est encore bien ''plusse'' beau !
Je vais arrêter ces lieux communs sur le grand âge et cet enfonçage de portes ouvertes vers un milieu puis vers un lieu réputés pour leur fermeture... sauf pour regretter le ''bon vieux temps'' où vieillir apportait, dit-on, une garantie d'être écouté et respecté –au moins en apparences : aujourd'hui, la société trouve que, ne produisant plus rien, vous êtes inutile... alors que vous vous donnez du mal pour faire croire que vous ''vieillissez jeune''. En prenant de l'âge (déjà... quelle drôle d'expression ! On ne prend rien du tout, on en prend, et plein la gueule !), on réalise que être vieux, c'est dire : ''Jamais je ne me suis senti aussi jeune'', au mépris de l’évidence. Vieillir, ce n'est pas tant ''se faire vieux'', que vouloir rester jeune !
Le monde est mal fait : les jeunes rêvent d'avoir l’air plus vieux et les vieux d'avoir l’air plus jeunes ! Je pense souvent à cette histoire pour chansonnier du ''vieux monsieur qui vient de renouveler son abonnement à Play Boy... mais n'arrive pas à se souvenir pourquoi'' … Pour me faire pardonner ma sécheresse apparente ''post-INSEE'', je cherchais une ''sortie'' souriante... Celle-là me convient. Bonne semaine.
H – Cl.
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Bigoudi Bouclebrunes et les deux Cours, partie 3 (Barbàboisbois)
Résumé des épisodes précédents : Grandoulf avait trouvé l’Anneau de pouvoir du Seigneur GrosCon et l’avait remis au gentil hobbit Bigoudi Bouclebrunes pour qu’il le détruise dans la Montagne du Destin. Avec l’aide de Laurentgorn Duvernay-Tardif, héritier du Gondor, Broromir, le fils de l’intendant du Gondor, Legrandslack, un grand elfe trippant sur les triscuits, Kimchi, un nain grognon, ainsi que le jardinier hobbit Samsauge et de leurs confrères Pépin et Méridien, étaient devenus la Communauté de l’Auto, aidant Bigoudi et Grandoulf dans leurs aventures. Après avoir perdu Grandoulf aux mains d’un France-Hélaine Duranceaurog dans les Mines de la Malartic et avoir perdu Broromir tombés devant les hordes d’orcs et goblins des zinternet en protégeant les hobbit Pépin et Méridien, ces derniers furent hobbitnappés et la Communauté de l’Auto fut bel et bien dissoute. Bigoudi et Samsauge prirent la route vers le Nord, prenant en pouce Conspiragollum, tandis que Laurentgorn, Legrandslack et Kimchi prirent la route du Brohan, croisant ainsi Éomec et ses Brohirrims, des dude-bros qui ne se lassent pas de te rappeler qu’au gym, faut aussi faire son « leg day ». Poursuivant leur route sous l’œil bienveillant des Brohirrims, Laurentgorn, Legrandslack et Kimchi entrèrent dans la forêt de Fandom où ils furent rejoint par la réincarnation de Grandoulf… Grandoulf Juste-Leblanc.
Bigoudi Bouclebrune et les deux Cours, partie 3
Barbàboisbois
« Je vous le dis, mes amis, il est inadmissible que nos jeunes garçons n’aient pas de modèles virils! Il est extraordinaire de penser que les jeunes garçons soient aussi perdus. On les féminise. Et qu’entends-je par « féminiser »? J’entends par là qu’on les force à avoir des émotions, à communiquer clairement leurs besoins, à être plus empathique, plus consciencieux de leur environnement, à être de bons êtres humains capable de reconnaître des milieux nocifs, de se transformer pour être plus compréhensifs, plus vocaux et moins agressifs, bref, d’être des gens capable de se comprendre et de comprendre les autres et d’agir dans le bien de tous. Quelle horreur! C’est pour cela que les féministes, de par leur dénonciations et leur militantisme pour la reconnaissance des droits des femmes et des femmes trans, ont créé l’Übermensch, le surhomme tellement beau, tellement sexy, tellement intelligent que je me dois, cher lecteur, de vous dire que je m’astique la nouille à la seule vue de cet être suprême et j’ai nommé… Andrew Tate. Quel homme. Quel être viril qui, pour avoir un dialogue avec une femelle, comme il les appelle, ne fait que crier plus fort qu’elle pour avoir le dernier mot! Quel homme pour avoir créer une entreprise d’esclaves sexuelles en Roumanie! Mais tous ses mauvais travers sont à cause des féministes! Elles montrent à nos enfants mâles à être de parfaits petits humains, mais elles oublient qu’Andrew Tate leur apprend à être ce que je considère être le summum de la masculinité : un être agressif, une brute, un animal qui ne contrôle pas ses pulsions et qui détruit tout sur son passage. Je suis en pâmoison devant ce Grand Singe Suprême! Ah moi, mon Dieu! Donnez-moi mes sels de réanimation! »
Bigoudi referma le journal du Mordor. Encore une fois, Mahieu Cock-Bôté se plaisait à titiller les parties sensibles de la droite de la Terre du Milieu et de favoriser le côté obscur. Bigoudi pensa aussi à ce que projetait le chroniqueur de par sa personne, un être zozottant légèrement, habillé de petites laines et au physique plutôt ordinaire… il était si loin de son idole et de ce qu’il voulait être! Bigoudi se désola que les propos de ce monsieur trouve écho dans les pages d’un journal, même d’une feuille de chou. Il regarda par terre quelques minutes pour reprendre ses esprits. Puis, il regarda aux alentours et les reperdis presque aussitôt. Assis à ses côtés, un Conspiragollum chétif s’amusait à lire le seul livre qu’il avait emporté pour le voyage, soit Harry Potter et la Chambre à Échos. Il eut fallut faire des pieds et des mains pour faire reconnaître à Conspiragollum que la Covid était encore bien de ce monde et qu’il devait porter un masque s’il était malade. Bigoudi avait réussi quelques fois, mais il s’était résigné depuis peu. Samsauge, quant à lui, faisait griller un petit repas apprêté vite fait et qui constituait de :
Pains multi-grains et aux raisins tartinés de beurre frais avec du cheddar fort, des petits fruits ou encore de la tartinade au chocolat, bacon double épaisseur nature, bacon double épaisseur à l’érable, quelque petites saucisses aux fines herbes et fromage, des patates rissolées dans du gras de canard et saupoudré de rondelles d’oignons verts et de ciboulette, une plat d’épinards cuits dans du lard avec petits morceaux de bacon fumés, des galettes de patates pilées rôties avec un peu de ketchup maison, un plat de petits fruits nappés de crème fraîche avec un petit bol de crème fraîche vanillée, des scones nature avec de la crème anglaise et des petites confitures de groseille, de la marmelade ou encore de cerises, fraises ou framboises. Il y avait des œufs frais, miroir, brouillés, cuits durs, pochés à volonté ainsi que quelques croquettes de légumes au fromage, un petit gratin de pommes de terre et une soupe réconfortante aux poireaux, carottes, patates, kale et saucisses. Le tout était suivi de quelques fruits et même des poires que Samsauge avait réussi à glaner sur le chemin, des petits carrés de chocolats pour célébrer les premiers brins de neige et de grands bols de lait au chocolat pour remonter le moral de nos comparses.
Un maigre repas qui ne leur permettrait pas de survivre convenablement, mais qui était, selon Bigoudi, TRÈS apprécié par les temps qui courraient. Les efforts sur-hobbit de Samsauge pour leur trouver un peu d’espoir et de confort le rendait plus ému qu’il ne le cru.
- LES SAUCISSES DONNENT LA 5G, MON PRÉCIEUX! TADROSS! TADROSS! éructa Conspiragollum, faisant s’envoler les quelques miligrammes de paix qu’il restait à Bigoudi.
- Si vous n’aimez pas cela, ne les mangez pas! Dit alors Samsauge, exaspéré.
- Nenon, j’pense qu’il aime ça, Samsauge… sinon, il aurait recraché les saucisses en disant que ce sont des saucisses pédo-sataniques-francs-maçonniques-qui-tuent-des-enfants. Le reprit Bigoudi.
Bigoudi regarda l’horizon. Il leur restait un sacré bout de chemin avant d’arriver à Dégelis-Sur-Mur, le dernier village avant les plaines d’Emyn Muil Abraham, les plaines où l’Alliance des elfes, des hommes et des nains avaient combattus les forces du Mordor, il y a de cela des éons.
***
Pendant ce temps, Pépin et Méridien avaient fuit loin, trop loin dans la forêt de Fandom. Ils avaient élu un petit domicile de fortune sous les cîmes des hauts arbres, des arbres anciens… ils se trouvaient sur le terrain subventionné à heuteur de 240 millions par le gouvernement Mordoréen au lieu de payer la réelle valeur de 80 millions pour développer cette terre donnée à une entreprise suédoise. Nos deux hobbits s’étaient blottis contre un immense peuplier… qui, alors qu’ils s’étaient assoupis, se mit à bouger, les réveillant en sursaut au passage.
- Quiiiiiii êtttes voooooooous? Demanda l’arbre, agrippant Pépin par la cheville et le regardant fixement du regard.
- Nous… nous sommes des hobbits! Nous avons fuit les hordes d’orcs et de conspiragoblins! Dit Méridien.
- Deeeeees… hobbiiiiiits? Dit l’arbre vivant lentement.
- Oui! S’il vous plaît, ne me faites pas de mal! J’ai rien fait! Cria Pépin.
- Vouuuuuus n’êteeeees paaaaaas les Kiiiiiings de LA? Dit alors l’arbre.
- Ne… non! Confirma Pépin. On trouve ça cave de dépenser c’t’argent-là au lieu d’investir en transport en commun ou tsé, dans les corps professoraux et médicaux!
- Maintenant, lâchez mon ami! Il n’a rien fait! Et si vous continuez, je n’aurai d’autre choix que de me fâcher et de vous transpercer à coups d’épées argumentatives! Et je n’en ai nul envie! Cria Méridien, sachant très bien que de se battre contre ce peuplier lui donnerait le plus grand mal.
L’arbre reposa Pépin doucement.
- Mooooon noooooom eeeeeest Barbàboisbois. Dit alors le grand arbre. Jeeeeeee m’oooooppppoooose auuuuu rèèèèègne des orcs et conspirrrraaaaagoooobliiiiins quiiii onnnnnnt détruiiiiiiit cesssss teeeeeeerrrrres. Ààààà caaaause duuuuu sorciiiiieeeeer auuuuuux couleuuuuurs de vooooomis : Nannnnntelroumane et leeeee Seeeeeigneeeeur des Tééééénèèèèèèbres… Dupleeeessis…
- Vous voulez dire François Legault, son ancien nom?
- Ouiiiiiiiiii, c’eeeeeessst celaaaaaaaa. Mêêêêêêêê chooooose, maaaaaaissss diiiiiifffférrrrent.
- Ah! Bin si c’est ça, on peut peut-être vous aider! Son château-fort n’est pas loin d’ici… on pourrait peut-être foutre le bordel dans son auditoire! Dit alors candidement Méridien.
- Illlllllll ffffffaaaaaudrrraaa ennnnn paaaaarler auuuuu consssseillll dessss saaaages. répondit Barbàboisbois.
Barbàboisbois les amena avec lui vers le conseil des sages arbres. Après plusieurs jours de conciliabule, Barbàboisbois, sage entité détenant le savoir, se retourna vers nos hobbits, ayant dormi tout le temps des pourparlés et leur déclara d’une voix lente :
- Nooooous avooooons décidéééééé de déééécleeeeeencher laaaaa Grèèèèèève Généraaaaaale Ilimitéééééééée des saaaaages. Nouuuuuuus vouuuullllonnnnnnns de meillleurrrrrreees conditionnnnns de viiiiie.
Méridien et Pépin se regardèrent. Ils n’avaient jamais vu cela. Mais ils étaient TELLEMENT IN! La lutte sociale, ENFIN!
***
Vers le Sud, la compagnie de Laurentgorn, Legrandslack, Kimchi et maintenant Grandoulf se dirigaient vers Edorien, la capitale très polie du Brohan. Grandoulf voulait parler de vive voix au Roi Théodentiste, qu’il soupçonnait d’avoir abandonné Éomec et les Brohirrims d’une manière qui ne lui ressemblait pas. En entrant dans la salle du Trône, ils furent acceuillis par Sognia Languedeserpent, une hideuse petite femme repliée sur elle-même, aux cheveux noirs et aux petits yeux serpentesques.
- Le Roi Théodentiste ne peut vous recevoir, sussura-t-elle.
- Il nous recevra. Insista Grandoulf.
Sognia Languedeserpent alla se réfugier proche de son Roi et lui glissa quelques mots à l’oreille.
- Nous vous offrons 14, 8% d’augmentation sur 5 ans et vous n’aurez pas le droit de négocier sur vos conditions de travail ou vos horaires. À prendre ou à laisser. Dit d’un souffle emphysèmique le pauvre roi Théodentiste qui ressemblait davantage à une momie désséchée qu’à un homme d’une 50taine d’années.
- Eh bien, je laisse! Répliqua Grandoulf. Vous vous êtes négocier un salaire de 30% cette année, j’estime que votre offre farfelue n’est pas à la hauteur. Surtout lorsque vous répondez les mêmes paroles que le Seigneur des Ténèbres, à savoir que vous ne reviendrez pas non plus sur le 7 millions de dollars octroyé à une équipe de hockey dont tout le monde se fout et pour avoir osé payer un terrain 3 fois plus cher en subvention alors que vous dites que le gouvernement n’a pas d’argent pour payer ses employés. Franchement, roi Théodentiste… je vous implore de retrouver la raison!
Sognia Languedeserpent se pencha encore vers le roi et lui dit quelque chose à l’oreille.
- Vous n’êtes pas les bienvenus à cette table de négociation si vous ne faites pas preuve de bonne foi! Répondit le roi.
- Ah bin ça va faire, là. Dit Grandoulf d’un air agacé.
Grandoulf poussa sa cape grise d’un coup d’épaules plein de swag et révéla la blancheur éclatante de ses robes nouvellement acquise. Il était devenu un des plus puissant sagicien de la Terre du milieu. À la vue de la lueur éclatante de la conviction de Grandoulf, Sognia Languedeserpent se protégea les yeux, fit un « HIIIIIIIIIIISSSSSSSS », puis parti rejoindre son maître, le Seigneur GrosCon.
Le Roi Théodentiste retrouva alors la raison et rajeuni d’au moins 80 ans. Il avait l’air de son âge, un homme aux allures de Christian Bégin.
Il remercia Grandoulf de l’avoir remis sur le droit chemin, lui qui s’occupait bien de ses Brohirrims jusqu’à ce que Sognia Languedeserpent ne vienne le cueillir à son plus bas.
- C’est comme cela que les gens en situation d’autorité utilisent leur pouvoir à mauvais escient… en faisant miroiter le bien, alors que c’est le Mal qu’ils vous amènent… Mais notre chemin ne se termine pas ici, mon cher Théodentiste… Avec mes amis Laurentgorn, Legrandslack et Kimchi, nous nous devons de faire face, avec votre aide, au groupe qui nous gouverne… le gouvernement du Mordor.
Fin du chapitre
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