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Le Tribunal du Geek
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La vision et l'opinion d'un Geek sur le cinéma et les films, les jeux vidéos et l'actualité
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Dualshock 4 édition limitée Darth Vader pour Playstation 4 [unboxing]
Bonjour à tous,
Aujourd'hui face à l'engouement et à la vague d'objets dérivés autour du thème de Star Wars depuis la sortie de l'épisode VII le 16 décembre 2015 en France, nous vous proposons une petite review de la manette Dualshock 4 édition Darth Vader pour la PlayStation 4. 
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Force est de constater que sur les consoles nouvelles générations, la manette de chez Sony est considérée comme la meilleure manette des gamers face à celle de Microsoft ou de [l'étrange] gamepad de chez Nintendo.
La ligne et l'ergonomie de cette manette répondent aux attentes des joueurs, qui reprochent toutefois un manque plus ou moins important d'autonomie ainsi qu’un problème au niveau des sticks directionnels dont les matériaux ne tiennent pas à l’usage du temps.
La Dualshock 4 succède donc à ces prédécesseurs des anciennes consoles de Sony avec les caractéristiques suivantes :
manette wireless sans fil
sticks analogiques creux pour une meilleure prise en main
les gâchettes sur la tranche arrière ont été redessinées par rapport aux anciens modèles
les boutons Start et Select laissent place sur la face avant aux boutons « option » permettant d’accéder aux menus et du bouton « share » qui permet de partager de nombreux contenus (screenshot ou gaming-live sur les réseaux sociaux)
Amélioration des fonctions de détection de mouvement et de vibration et insertion d’une barre lumineuse sur la tranche de la manette.
Ajout d’une prise casque et d’un haut-parleur sur la face avant.
Ajout d'un pavé tactile dit « touchpad »
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L'édition limitée Darth Vader
Pour accompagner la sortie du jeu Star Wars Battlefront, Sony a mis les petite plats dans les grands en proposant un pack collector incluant une console PS4 d'une capacité d'1 To aux couleurs de Darth Vader avec une manette assortie, certains jeux de la licence et les 6 films pré-installés. Pour satisfaire tous les mordus de star wars dont nous faisons parties et les joueurs déjà possesseurs de la console, Sony a décidé de sortir la manette en achat seul le 17 novembre 2015 au prix de 64,99 € soit le même prix que les éditions Or et Argent, mais 5€ de plus que les éditions standards.
 Le packaging et le contenu de la boîte : extérieurement la boîte est prometteuse en alliant subtilement une image du seigneur Sith sur la tranche et une photo de la manette sur la face avant.
En revanche, et ce point n'est pas négligeable, il n'y a rien d'autre dans la boîte en dehors de la manette et d’une pauvre petite notice. Inutile de chercher un cordon pour la recharger à votre console car il n'y en a tout simplement pas...en proposant une édition plus luxueuse de la manette il était légitime de supposer qu'elle serait accompagnée d'un cordon permettant de la recharger, sorte de B.A BA. Et bien non ! La notice vous informe que la manette se connecte via la playstation 4 par un câble USB qui est « fourni » avec la console. C’est quand même une désagréable surprise lors de l’unboxing de la manette.
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La manette en elle-même : Elle reprend toutes les caractéristiques de la Dualshock 4 classique que nous avons listé ci-dessus. Les changements principaux résident dans la finition et les couleurs.
La manette est, contrairement à tous les autres modèles proposés à ce jour, noire « glossy » c’est-à-dire laqué pour rappeler le rendu du costume de Darth Vader. Le choix de couleur retenu pour les différents boutons peut interpeler de prime abord et l’on peut se demander en quoi elle correspond au seigneur sith. En fait, la manette arbore les couleurs que l’on retrouve sur le plastron de Darth Vader soit un mélange de gris, de rouge et de bleu.
Ainsi, la croix directionnelle à gauche de la manette est entièrement rouge, les joysticks et les touches croix, carré et triangle sont grises, le bouton rond et la gâchette L1 sont rouges également et la gâchette R1 est bleue. Ce mélange de couleur est plutôt original est rend la manette totalement unique par rapport aux autres modèles. On peut également penser que les gâchettes L1 et R1 représentent les deux côtés lumineux de la Force, vers lesquels oscille Anakin/Darth Vader au long des épisodes.
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Enfin, cerise sur le gâteau, le Touchpad est incrusté du mot « Star Wars » sur toute la surface et l’écriture apparait en mat pour bien faire ressortir le contraste avec le reste de la manette vernie.
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Jugement du Tribunal : Pour quelques euros de plus que la Dualshock classique, vous pouvez acquérir cette belle manette. Grâce à son rendu glossy, son incrustation « Star Wars » sur le touchpad et ses touches rouges, elle correspond aux attentes de cette édition limitée. Pour le Tribunal elle est « approved by the Dark side ».
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Les + :
Edition limitée aux couleurs originales et singulières
Le touchpad Star Wars
Le prix à seulement 5€ de plus que la manette classique
 Les - :
Un packaging vide car ne contient rien d’autre que la manette
Le prix : étant une édition limitée, elle devient difficile à trouver et les revendeurs la positionnent aux alentours des 90€…
La manette étant brillante, elle sera vite assaillie par les traces de doigts…
Reprend les mêmes inconvénients que la Dualshock classique à savoir une autonomie limitée et des joysticks « fragiles » qu’il conviendra de protéger avec des caches adaptés.
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Exposition Osiris, Mystères engloutis d’Egypte à l’Institut du Monde Arabe
Bonjour à tous,
Le Tribunal reprend du service après quelques temps d'absence. Cette année 2016 semble d'ores et déjà riche en films, expositions, avants premières, sorties jeux vidéo et spectacles en tout genre. Nous n'allons donc pas chômer.
Pour bien commencer l'année nous vous proposons un petit retour sur l'exposition Parisienne "Osiris, Mystères engloutis d'Egypte". Suivez le guide c’est par ici.
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Quelques mots sur l'Institut du Monde Arabe : Il s’agit d’un Institut culturel parisien consacré au monde arabe qui a été inauguré en 1987. L’architecture de cet institut a été conçue par Jean Nouvel, dont la façade sud s’inspire de la géométrie arabe présentant 240 moucharabiehs munis de diaphragmes amovibles. Ainsi, en fonction de l’ensoleillement au fil des jours, les cellules photoélectriques permettent d’ouvrir et de fermer les différents diaphragmes. En 2007, la Direction des musées et des expositions a été créée afin d’offrir aux visiteurs un musée permanent et des expositions temporaires. L’IMA a donc accueilli une exposition relative aux milles et une nuits, à l’Orient express ou encore sur le Maroc contemporain.
 L'exposition :
Il faut savoir que cette exposition a déjà foulé le sol parisien il y a quelques années. En effet nous avions eu le privilège de visiter cette exposition au Grand Palais entre décembre 2006 et mars 2007, alors baptisée « les Trésors engloutis d’Egypte ».
Elle fait ici peau neuve en changeant à la fois de lieu et de dénomination, en étant actualisée et en jouant sur le côté interactif, et ce n'est pas pour nous déplaire. Accessible au public depuis le 8 septembre 2015 et au regard de son succès, l’exposition a été prolongée jusqu’au 6 mars 2016. Vous êtes donc prévenus si vous souhaitez, comme les 200 000 visiteurs déjà comptabilisés, admirer ces œuvres.
Présentation de l’exposition : Depuis de nombreuses années, l’Institut Européen d’Archéologie sous-marine (IEASM) sous l’égide de Franck Goddio et en collaboration avec le Ministère égyptien des antiquités, parcourt les fonds marins de la baie d’Aboukir en Egypte. L’exposition présente pas moins de 290 pièces issues des cités de Thônis-Héracléion et la ville de Canope qui accueillaient jadis les rites et processions religieuses autour d’Osiris. Sur 1100m² l’exposition se compose de trois parties : La première expose le mythe et ses protagonistes. La deuxième séquence, la plus importante, est consacrée aux sites des découvertes, au rite de la célébration des mystères d’Osiris. Dans la troisième et dernière séquence, le visiteur découvrira comment ce mythe a évolué et s’est adapté dans le temps et dans l’espace, et la diversité de ses représentations. Pour parfaire l’exposition, les musées du Caire et d’Alexandrie ont mis à disposition une quarantaine d’œuvres.
 Mise en scène et interaction : Une expo 2.0. A l'accueil une hôtesse vous remet un audio guide qui se présente sous la forme d'un écran tactile vous permettant d'écouter les commentaires audio tout au long de l'exposition, de voir certaines vidéos de présentation par le responsable des fouilles sous-marines et commissaire de l’exposition, un plan interactif salle par salle afin de vous repérer et de pouvoir sélectionner directement les pistes audio des commentaires.
Entre les différentes vitrines et œuvres exposées, vous pourrez visionner des mini documentaires de quelques minutes chacun afin d'en apprendre plus sur les missions menées directement en Égypte par les archéologues et les plongeurs qui travaillent d'arrache pied pour faire revivre les splendeurs de ces vestiges engloutis. Vous verrez par exemple des séquences vidéo durant lesquels les plongeurs ont découverts certaines œuvres que vous aurez vus restaurées dans les pièces précédentes de l'exposition.
 Les tarifs : Pour cette exposition il faudra débourser la somme de 15,50 € ou 10,50 € pour les étudiants et demandeurs d’emploi. Ce tarif est loin d’être exorbitant pour la qualité de l’exposition et les œuvres (dont certaines qui n’ont jamais quitté l’Egypte auparavant) qui la compose. Le tarif réduit est toujours la bienvenue pour permettre l’accès à la culture au plus grand nombre.
 Fréquentation de l’exposition : il est toujours appréciable de voir qu’une exposition parisienne rencontre le succès escompté et se prolonge de quelques mois pour permettre aux retardataires de venir. Lorsqu’il est question de vestiges de civilisations égyptiennes ou romaines, il y a toujours un certain engouement du public. Ainsi, il faut savoir que la seule ombre au tableau que nous avons pu noter c’est la présence de nombreux visiteurs comparée à la configuration de certaines salles de l’exposition. Nous vous conseillons donc de réserver vos billets à l’avance pour ne pas attendre à l’extérieur de l’exposition dans la file « achat de billets » car vous risquez de perdre un temps précieux contrairement à l’achat préalable qui vous fera entrer très rapidement dans l’Institut à l’heure de votre choix. Il faudra cependant vous armez de patience pour admirer certaines pièces et vitrines en attendant que les visiteurs passent leur chemin. C’est le revers de la médaille d’une exposition à succès.
Notons également un point positif qui n’est pas négligeable : la possibilité de prendre des photos ! Cela semble anecdotique mais ce point est réellement appréciable de nos jours. En effet, la plupart des expositions qui se déroulent sur Paris interdisent d’office de prendre des photos, que ce soit avec un reflex, un petit numérique ou bien même avec votre smartphone sans flash ni trépied. Au regard de la législation et de la jurisprudence cette interdiction est compréhensible pour de la photographie à des fins commerciales, mais pour un simple particulier souhaitant garder un souvenir de sa visite… Donc vous pourrez ici prendre toutes les photos que vous souhaitez, sans flash toutefois pour ne pas altérer la conservation des œuvres.
 Jugement du Tribunal : Une exposition de qualité qui permet de mieux appréhender la cérémonie secrète des Mystères d’Osiris qui débutait dans le grand temple d’Amon, situé dans la ville d’Héracléion et se terminait, selon les textes, par une longue procession nautique sur le Nil qui emmenait Osiris à son sanctuaire de la ville de Canope.
Pour les retardataires nous vous conseillons de ne pas passer à côté de cette exposition qui a été prolongée jusqu’au 6 mars 2016.
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Avant-Première Les 8 Salopards : un “huit”-clos signé Tarantino
Bonjour à tous,
Le 11 décembre 2015, quelques privilégiés ont eu le plaisir d’assister en avant-première privée au Grand Rex, à la projection du dernier film signé Tarantino : les 8 Salopards. Retour sur cette soirée.
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Quentin Tarantino : Certains réalisateurs ne font pas l’unanimité et divisent les opinions et force est de constater que Quentin Tarantino fait partie de ces artistes-là. Certains crieront au génie en voyant ces œuvres, d’autres au contraire vont passer complétement à côté. Quoi qu’il en soit il fait parler de lui et nous nous classerons modestement dans la première catégorie de cinéphiles. Retraçons succinctement sa carrière : Né dans le Tennessee le 27 mars 1963, Quentin Tarantino se passionne très vite pour le cinéma. A partir de 1981 il entreprend des études de théâtre et prend des cours d’art dramatique. Ayant arrêté ses études dès son plus jeune âge il est contraint de retourner travailler à partir de 1983 dans une boutique de location de vidéos. Cela lui permet par la même occasion d’étancher sa soif de connaissance du 7ème art. Avec un autre employé du vidéoclub ils s’attèlent à l’écriture de scénarii. N’ayant pas les moyens de réaliser ces films basés sur les scénarii, ils sont amenés à les vendre à contrecœur. Ce n’est qu’en 1992 qu’il réalise son premier film « Reservoir Dogs » et enchaîne ensuite avec Pulp Fiction qui lui vaut la palme d’or à Cannes. Il réalisa ensuite Jackie Brown, Kill Bill 1 et 2, Inglourious Basterds et Django Unchained en 2012. Ce réalisateur est reconnu par ses pairs et il a reçu de nombreuses récompenses dont des Oscars, des BAFTA Awards, des Golden Globes  ou encore un César.
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Quentin Tarantino lors de l’Avant-Première
Les Huit Salopards : De son titre original « The Hateful eight » en anglais, il revêt le titre de « Huit Salopards » en français, rendant ainsi hommage aux 12 salopards de Robert Aldrich (the dirty dozen). L’histoire se déroule quelques temps après la guerre de Sécession où les vieilles rancœurs entre les nordistes et les sudistes sont encore bien présentes dans les esprits. Une diligence roule à bride abattue au beau milieu des montagnes enneigées du Wyoming. A son bord, le fameux chasseur de primes John Ruth (Kurt Russel) dit « le bourreau » ayant pour seul objectif de conduire à l’échafaud sa prisonnière Daisy Domergue (Jennifer Jason Leigh) dans la ville de Red Rock afin de toucher les 10 000$ de récompenses. Sur la route ils font la rencontre du Marquis Warren (Samuel L. Jackson), un autre chasseur de primes anciennement soldat Major. Sa monture n’ayant tenu le choc sous les conditions climatiques ambiantes, il prend part au voyage. Une nouvelle rencontre sur la route les obliges à embarquer Chris Mannix (Walton Goggins) qui se présente comme le nouveau shérif de Red Rock. La tempête devenant de plus en plus menaçante et craignant de rester coincés dans le Blizzard, ils décident de changer d’itinéraire et de faire halte à la « mercerie de Minnie», une auberge de passage. Ils ne sont cependant pas accueillis par les tenanciers Minnie et Dave, mais par un mexicain, un ancien confédéré, un cow-boy énigmatique et un anglais qui se présente comme le bourreau de Red Rock. Ce sont donc 9 personnes (en comptant le cocher) qui se retrouvent coincés au beau milieu des montagnes. Ces salopards sont-ils réellement ce qu’ils paraissent ? 8 salopards armés avec des intentions obscures se retrouvent donc en face-à-face. La nuit risque d’être longue et tout le monde n’en sortira surement pas indemne…
Un scénario divulgué avant l’heure : Il faut avoir en tête que ce film a failli ne jamais voir le jour à cause d'une mésaventure survenue à Tarantino dès les prémices du film. Son scénario a en effet fuité et a été diffusé et largement relayé sur internet. Ce n'est pas la première fois que ce type de soucis arrive dans le milieu, il y a par exemple eu la fuite de la première ébauche du scénario du James Bond « Spectre » suite au piratage de Sony. Quentin Tarantino a voulu jeter l'éponge et se résigner à ne produire qu'un roman issu de ce scénario déjà connu du grand public. Il est fort heureusement revenu sur sa décision et a commencé à réunir ses 8 salopards pour entamer le tournage.
Un western à la sauce Tarantino : Ce n'est pas la première fois que Tarantino fait une immersion dans l'univers du western. En effet, il s'est déjà essayé partiellement au genre avec Django Unchained, mais c'est bel et bien avec ce nouveau film qu'il reprend pleinement les codes du genre. 
Bien souvent la frontière entre le bon et la brute - pour reprendre l'un des films connus du genre - dans les westerns est mince et le héros penche tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Ici le cadre est posé dès l'annonce du titre, nous devrons suivre les mésaventures de 8 salopards, nous sommes donc du mauvais côté de la frontière sans foi ni loi ce qui promet des moments jubilatoires. Le scénario repose d'ailleurs sur ce postulat et comme le dit son créateur : « Qu'est-ce qui se passerait si je tournais un film avec seulement une bande de hors-la-loi ? Pas de héros. Juste un groupe de méchants dans une pièce, se racontant tous des histoires qui peuvent être aussi bien vraies que fausses. Enfermons ces gars ensemble dans une pièce avec un blizzard à l'extérieur, donnons-leur des flingues, et voyons ce qui se passe. » Cette interview résume l’essence même du film.
Une musique peaufinée : Tarantino utilise des musiques qu’il affectionne mais qui ne sont pas composées spécifiquement pour ses films, cela donne des bandes sons éclectiques comme celle de Kill Bill. Ici il s'est octroyé les services de ce grand Monsieur de la musique de films qu’est Ennio Morricone et qui excelle dans l'univers du western. Pour rappel c'est lui qui a composé les partitions de « pour une poignée de dollars », « le bon, la brute et le truand » ou encore « il était une fois dans l’ouest ». Ainsi Tarantino souhaitait que son film soit aussi agréable à regarder (de par son procédé de prise de vues et de projection, dont nous aurons l’occasion de revenir ultérieurement) qu’à écouter.
Le chiffre 8 n’est pas anodin car il permet d’une part de créer une allitération dans le titre original « the Hateful eight » noté sur l’affiche « the 8ful eight », mais il correspond également au 8ème film réalisé par Tarantino. Les projections de ce film dans les salles de cinéma en 70mm offrent de surcroit 8 minutes supplémentaires. Enfin, dans de nombreux pays le film sortira en salle le 8 janvier histoire de boucler la boucle. Rien n’est donc laissé au hasard. 
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L’avant-première en présence de l’équipe du film :
Préalablement à sa sortie officielle le 6 janvier 2016 pour la France, le film aura le droit à une tournée d'avant-première sur l'hexagone afin de permettre à une poignée de spectateurs de pouvoir admirer le film en 70mm. Le Grand Rex ne faisant pas les choses à moitié, nous offre le privilège d'avoir la première projection française et de surcroît avec l'équipe du film. Que demander de plus ?
Avant toute chose, précisons que cette avant-première était particulière dans la mesure où il s’agissait d’une avant-première dite « privée » accessible uniquement à la Presse et autres VIP. Pour notre plus grand plaisir, le Grand Rex a pensé à ses fans et plus largement aux cinéphiles en proposant un jeu-concours sur sa page Facebook permettant de remporter quelques invitations. Il fallait d’une part répondre à un questionnaire relatif à Tarantino (avec quelques questions assez pointues pour ceux qui ne maîtrisent pas l’univers de ce grand réalisateur) et d’autre part avoir de la chance pour le tirage au sort. Nous avons eu ce privilège et été contacté par e-mail afin de nous faire parvenir les précieuses invitations.
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Le précieux sésame
Cette avant-première du 11 décembre permettait de découvrir le film un mois avant sa sortie officielle le 6 janvier 2016. Jusqu’au jour J nous ne savions pas qui se cachaient derrière l’annonce de « la présence de l’équipe du film ». Quelle magnifique surprise dans la grande salle du Rex d’avoir sur scène Monsieur Quentin Tarantino himself pour nous présenter son film, avant qu’il introduise la venue de Kurt Russel, Walton Goggins et Tim Roth !
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Débordant d’énergie, Tarantino présente son équipe venu pour l’occasion
Pendant 30 minutes environ, Tarantino et ses acteurs se sont prêtés à des questions-réponses et nous avons pu découvrir par exemple que le scénario initial avec la toute première scène du film (une diligence avec un homme noir) devait ouvrir « Django 2 », mais que lors de sa venue en France pour son prix Lumière à Lyon, le réalisateur s’est dit que le problème du film serait Django lui-même. Que nenni il ne faut pas un héros dans mon prochain film, mais que des méchants. C’est cette genèse du scénario que nous a révélé Tarantino sur scène.
Lorsque la présentatrice de la soirée a dit à Walton Goggins qu’avec sa deuxième apparition dans la filmographie de Tarantino il pouvait enfin prétendre appartenir à la « famille Tarantino » aux côtés de Kurt ou de Tim, Tarantino a surenchéri en affirmant : « il fait parti de la famille depuis qu’il s’est occupé des attributs de Django ». C’est avec plein d’humour que le réalisateur a introduit son film en avant-première.
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Kurt Russel (à gauche) et Tim Roth (à droite) présents lors de l’événement
Cerise sur le gâteau, nous avons assisté à une projection exceptionnelle en 70mm !
Lors du tournage, Tarantino a utilisé des lentilles Ultra Panavision 70 (créées par MGM) qui donnent un format d'image de 2.76:1. Ce matériel anamorphique permet d’obtenir une prise de vues en 65mm et ensuite d’y incorporer le son stéréo (six pistes magnétiques) pour donner une copie de projection en 70mm.
Le ratio 2.76 :1 rendu possible par l’Ultra Panavision 70 offre une expérience unique au cinéma grâce à des qualités visuelles et sonores optimales et a été utilisé dans de grands films comme Ben-Hur. Or, ce processus n’a pas été utilisé depuis 1966 avec le film Khartoum, notamment pour des raisons économiques car ce procédé est onéreux. C’est donc un excellent choix retenu par le réalisateur mais qui nécessite une machinerie adaptée en salle, ce qui revient à dire que très peu de spectateurs en France pourront admirer ce film dans les conditions optimales prévues par Tarantino.
 L’avant-première au Grand Rex permettait donc d’avoir le film présenté par une partie de l’équipe du film, une ouverture avec levée de rideaux, un interlude au milieu du film, 8 minutes de film supplémentaires (par rapport à la version numérique diffusée à partir du 06 janvier), des ouvreuses avec des paniers en osier pour acheter des friandises et du popcorn… Toutes les conditions rappelant le cinéma d’antan selon le souhait de Tarantino. En assistant à cette projection, nous étions donc des privilégiés à de multiples égards.
 Que vaut ce huit huis-clos ?
Nous nous sommes régalés devant ce film ! Il nous montre à quel point Quentin Tarantino est un excellent scénariste et propose aux spectateurs une histoire complètement novatrice. L’huis-clos à la sauce western est vraiment une très bonne idée. Tarantino manipule le spectateur qui essaye – tant bien que mal – de desceller le vrai du faux. Qui dit la vérité ? Les protagonistes se sont-ils rencontrés par hasard ? La prisonnière a-t-elle des complices parmi les salopards ? Va-t-elle être conduite à Red Rock pour être pendue après le blizzard ? Qui va vivre ou mourir ? En prenant le temps de créer une approche solide des protagonistes et en posant le cadre jalon par jalon, Tarantino nous laisse dans le doute pendant une bonne partie du film et ce jeu de dupe entre le réalisateur et le spectateur est vraiment parfait.
La qualité visuelle du film est indéniable. Les paysages enneigés sont de toute beauté et l’angoisse créée par la « mercerie de Minnie » en proie à la tempête de neige et le vent glacial qui siffle autour montre à quel point les 8 salopards sont condamnés à rester coincés dans un lieu coupé du reste du monde.
Les cadres géographique et historique se marient parfaitement car l’histoire se déroule dans les montagnes du Wyoming après la guerre de Sécession qui a marqué au fer rouge les esprits. Les vieilles rancœurs vont ressortir entre les nordistes et les sudistes promettant quelques tensions supplémentaires entre les salopards.  
Inexorablement avec le réalisateur, le film nous offre des scènes bourrées d'humour à un degré particulier et d'hémoglobines, en ce sens on retrouve la griffe si unique de Tarantino et qui donne tout son charme à sa filmographie.
Une fois n'est pas coutume, Tarantino fait appel à des acteurs avec qui il a déjà travaillé, notamment Samuel L. Jackson que l'on retrouve dans plusieurs de ses anciens films. On notera également Tim Roth, un vieux de la vieille car il jouait déjà dans le premier film réalisé par Tarantino (Réservoir Dogs). Cela montre une fois encore son attachement à certains acteurs et une certaines fidélité/continuité depuis ses débuts. Ce casting très soigné permet d'avoir huit salopards hauts en couleurs dont nous avons particulièrement apprécié la performance et le rôle de Samuel L. Jackson. D’ailleurs les 8 salopards ne sont pas traités équitablement, certains étant plus effacés comme le Mexicain…  Au programme vous retrouverez donc Samuel L. Jackson, Kurt Russel, Walton Goggins, Tim Roth, Jennifer Jason Leigh, Michael Madsen, Bruce Dern et Damian Bichir.
La version « longue » permet d’avoir un entre-acte d’une quinzaine de minutes et de prolonger la durée du film de 8 minutes. En revenant dans le film, une voix-off nous rappelle ce qui s’est passé « 15 minutes auparavant ». C’est un bon clin d’œil et interaction entre le film et les spectateurs. Le film se décompose en deux grandes parties avec cet interlude. La première – dont certains spectateurs diront qu’elle souffre de quelques longueurs – pose les bases de l’intrigue et s’attarde sur chaque personnages et le background qu’ils veulent bine nous dévoiler. A peine un mort en deux heures de film et pas de sang, cela intrigue pour un film signé Tarantino. Mais il ne s’agit que des prémisses de la seconde partie où l’on retrouve de l’hémoglobine à tout va, vous laissant présager qu’il y aura peut être d’autres morts (à vous de le découvrir en salle). Ce qui est dommage c’est que le film est découpé en chapitres [Tarantino oblige] mais il n’y en a que 6. On aurait aimé en retrouver 8 pour vraiment coller au thème des huit salopards. Mais cela n’est que du détail.
On notera également que Tarantino a pris l’attache d’Ennio Morricone pour composer la bande son du film. Or la musique n’est pas très présente dans le film contrairement à d’anciennes œuvres de Tarantino où elle campe un rôle à part entière. C’est dommage de ne pas exploiter un peu plus le génie de ce grand compositeur et qui est véritablement un orfèvre en matière de musique de western. Mais d’un autre côté, la discrétion de la musique permet de rentrer encore plus dans ce huis-clos et dans cette étable prise au piège dans le blizzard, cela confère une ambiance claustrophobique au film.
Petit clin d’oeil à l’univers de Tarantino : dans la plupart de ses films, les protagonistes fument des cigarettes de la marque Red Apple. Ce paquet représentant une pomme de laquelle sort un ver avec une cigarette à la bouche, est en réalité une marque fictive inventée par le réalisateur. Il dissémine des références à cette cigarette dans ses films. The Hateful Eight ne fait pas exception à la règle. A vous de trouver à quel moment du film on en parle...
Jugement du Tribunal : Grâce à son casting quatre étoiles, Tarantino redonne ses lettres de noblesse au Western mais surtout aux huis-clos. Trois ans après Django Unchained, il nous offre une nouvelle immersion dans l’univers du western et nous prouve une fois de plus ses qualités indéniables de scénaristes mais également de réalisateur. Le film nous tient en haleine jusqu'à la fin et le spectateur, une fois rentré dans le film, souhaite en connaitre le dénouement.
Nous vous invitons à vivre ce film au cinéma et si possible lors d'une séance en 70mm afin que la projection ne dénature pas l'œuvre originale que nous offre Tarantino.
Merci au Grand Rex pour cette avant-première qui rend hommage de la plus belle manière possible au film et par la même occasion au réalisateur. Le seul reproche qui pourrait être apporté à cette projection exceptionnelle est la diffusion simultanée via un deuxième projecteur, des sous-titres. Ils étaient par moment mal incrustés et illisibles lors des scènes de paysages immaculés de neiges. Mais cela reste anecdotique face à toutes les prestations offertes pendant la soirée (pour rappel : équipe du film + projection 70mm + 8 minutes de film supplémentaires + ouverture + entracte).
Et comme toujours, une petite galerie photos pour terminer en apothéose :
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En arrivant au Grand Rex
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Le jeu-concours permettant de gagner une invitation
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Monsieur Tarantino qui s’incline devant une standing ovation
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Walton Goggins
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L’équipe venue présenter le film (de g. à d.) : Kurt Russel, Tim Roth, Quentin Tarantino et Walton Goggins
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Que le spectacle commence !
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Francis Cabrel à l’Olympia
Bonjour amis mélomanes, 
Suite à la sortie de son nouvel Album intitulé "in extremis", Francis Cabrel a entamé une tournée sur 2015 et 2016. Votre humble serviteur a eu le plaisir d'assister à l'une de ses représentations à l'Olympia. Petit compte-rendu de ce magnifique concert. 
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Francis Cabrel : il est véritablement l'un des piliers de la chanson française qui a su inscrire son emprunte dans notre patrimoine national. Qui n'a jamais fredonné l'une de ses musiques ? S'inscrivant dans la lignée de l'une de ses idoles Bob Dylan (dont il a consacré un album), il fait parti de ces auteurs qui tendent à raconter une histoire et nous transporter dans un univers poétique en quelques minutes seulement. Revenons succinctement sur son parcours. 
Né le 23 novembre 1953 à Agen, Francis Cabrel tombe sous le charme des compositions de Bob Dylan et souhaite très jeune lui emboiter le pas. Il forme donc des petits groupes de rock-folk jusqu’au jour où en 1974 il participe à un grand concours de musique organisé par Sud Radio. A l’issue de plus de 400 auditions, le jury le sélectionne comme grand vainqueur pour son titre « Petite Marie » qu’il a composé pour son amour de jeunesse (avec qui il est encore marié plus de 40 ans après) Mariette Darjo.
Cet auteur-compositeur-interprète vivant à Astaffort est l’un des chanteurs français ayant vendu le plus d’album, avec plus 21 millions d’exemplaires en 40 ans de carrière. Il a enregistré 13 albums studio à quoi s’ajoutent 4 albums issus de ses tournées.  
L'Olympia : Salle mythique parisienne qui a vu se succéder les plus grands artistes à travers les âges, l'Olympia a ouvert ses portes le 12 avril 1893. Il s’agit de la plus ancienne salle de music-hall encore ouverte à Paris et située sur le Boulevard des Capucines dans le IXème arrondissement. En 1954 le fondateur du Grand Rex, Monsieur Jacques Haïk, revoit entièrement la salle en lui octroyant une sonorisation plus moderne propice à la chanson. Bruno Coquatrix est alors nommé Directeur de l’Olympia. Le succès ne cesse de grandir et chaque artiste qui se respecte rêve de voir son nom affiché sur la devanture avec de grands néons rouges, symbole caractéristique de l’Olympia. La salle aura vu se succéder de grands artistes et groupes pour des concerts bien souvent à guichets fermés, tels que les Rolling Stones, les Beatles, Georges Brassens, Jacques Brel, Piaf, Téléphone, 30 seconds to Mars, Aznavour, BB King, Duke Ellington ou encore Frank Sinatra. De par son acoustique et sa capacité d’accueil plutôt restreinte (1500 personnes environ) offrant un cachet tout particulier, elle est incontestablement l’une des meilleures salles de concert de la capitale.  
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In Extremis Tour : 
Chaque album est très attendu par ses fans car Monsieur Francis Cabrel n'est pas prolifique et prend tout son temps pour nous concocter un album abouti. Abstraction faite de son album de reprises des chansons de Bob Dylan en français, il aura fallu s'armer de patiente et attendre 7 ans depuis des roses et des orties. Cela peut sembler long mais le jeu en valait la chandelle car in extremis est un bon album. Ce qui nous intéresse surtout c'est la tournée qui accompagne la sortie de son 13eme album. Sobrement intitulée "in extremis tour" sa tournée posait ses valises  dans la capitale pour quelques représentations, dont le 29 novembre 2015, date à laquelle nous avons assisté.
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A quelques personnes d'intervalles de nous se trouvaient Serge Lama et Maxime Leforestier venus pour profiter de ce beau spectacle, et quel spectacle ! Ici il n'y a pas de fioritures ou d'effets pyrotechniques quelconques, seulement une ambiance tamisée avec des rideaux de soie ondulée, des abat-jours suspendus au plafond ou encore des ampoules disséminées sur toute la scène. Tout est une question d'ambiance avec les lumières des projecteurs et de quelques projections de scènes/vidéos collant à merveille avec la musique. Nous retiendrons par exemple le "tableau" concernant la musique relative à un "très grand homme" -pour reprendre les termes de Francis Cabrel sur scène - Monsieur Nelson Mandela. Pendant que Cabrel excelle au chant sur le titre “Mandela, pendant ce temps”, les lumières tirent vers le noir et le gris et en arrière plan sont projetées des barres rayées à la craie, comme on l'imagine sur les murs des cellules de détenus pour garder la notion du temps qui passe à l'extérieur. Les chœurs sont entonnées par trois femmes d'origines différentes, ainsi le refrain "Y'a pas une couleur mieux qu'une autre, dans le monde qu'il imagine, pas une couleur ne domine" prend tout son sens avec cette mise en scène !
A l'image de sa discrétion vis-à-vis du monde médiatique et de la célébrité, Cabrel nous invite dans son univers de manière sobre et avec le décor susmentionné qui donne un côté "intimiste" au concert. Cela se ressent également par la présence de seulement quelques artistes sur scène. D'ailleurs Cabrel sait s'entourer des bonnes personnes afin de sublimer ses chansons. Sur scène son équipe se compose de Freddy Koella à la guitare et au violon, de Denis Benarrosh à la batterie, de Nicolas Fiszman à la basse et d'Alexandre Leauthaud au piano et à l'accordéon. A cela s'ajoutent mesdames Murielle Lefebvre, Amanda Malela Mbuyi et Himiko Paganotti pour les chœurs.
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L’équipe de la tournée 
C'est avec plaisir que nous découvrons au gré du concert les chansons retenues par Cabrel. Il annonce la couleur dès son arrivée sur scène où il susurre «Il y aura des chansons d’amour ». Il a décidé de balayer toute sa carrière en reprenant des compositions de ses différents albums. Au programme nous avons donc les chansons suivantes (en précisant de quels albums elles sont issues) :
La voix du crooner [in extremis]
Assis sur le rebord du monde [Samedi soir sur la Terre]
La fille qui m'accompagne [Quelqu’un de l’intérieur]
Mandela, pendant ce temps [in extremis]
Partis pour rester [in extremis]
Les gens absents [Les beaux dégâts]
C'est écrit [Sarbacane]
Encore et encore [Photos de voyages]
Petite sirène [Sarbacane]
L'encre de tes yeux [Fragile]
Cent ans de plus [Hors-saison]
Dur comme fer [in extremis]
Quinn l'esquimau [Vise le ciel ou Bob Dylan revisité]
African tour [Des roses et des orties]
Petite Marie [Les murs de poussière]
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai [Samedi soir sur la Terre]
A chaque amour que nous ferons [in extremis]
La robe et l'échelle [Des roses et des orties]
La corrida [Samedi soir sur la Terre]
Sarbacane [Sarbacane]
Les tours gratuits [in extremis]
Je l'aime à mourir [Les chemins de traverse]
La dame de Haute-Savoie [Fragile]
Rosie [Sarbacane]
Octobre [Samedi soir sur la Terre]
In Extremis [in extremis]
 Certaines de ses chansons sont revisitées en live comme « c’est écrit » ou la « corrida » qu’il adapte pour son jeu de scène plus chaloupé selon ses dires. La dame de Haute-Savoie est par exemple réinterprétée avec un solo non pas au piano mais à la guitare pour lui apporter plus de peps ce qui a très bien fonctionné avec le public debout comme un seul homme depuis « Sarbacane ».
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Sur place il était possible de faire l'acquisition du programme pour une quinzaine d'euros, à l'intérieur duquel nous retrouvons des photos de concert, la présentation de l'équipe autour de la tournée et enfin des textes écrits par Jean Rouaud - prix Goncourt 1990 pour "les Champs d'honneur" - accompagnant chaque musique du nouvel album.
Nous ne vous dévoilerons pas le contenu de ces textes, excepté un extrait avec le texte mettant en lumière la chanson Mandela, pendant ce temps : 
"Le temps qui passe bénéficie ici d'un chronomètre de luxe, d'une des plus belles figures du siècle précédent. On a pu croire que le temps n'avait pas de prise sur Mandela qui présentait son éternel sourire lumineux avec lequel il imposa cette idée simple, mais pas aussi évidente pour certains, que "Y'a pas une couleur mieux qu'une autre". C'est ce même sourire qui évita à l'Afrique du Sud un gigantesque bain de sang. Ce sourire aurait pourtant eu toutes les raisons de virer à l'aigre au sortir de vingt-sept ans de prison. Vingt-sept ans, c'est long, ça permet par exemple de commencer à chanter dans "des groupes éphémères", de connaître ses premiers succès et de s'installer durablement dans une carrière d'auteur-compositeur interprète dont on attend avec impatience le nouvel opus, ça permet de voir ses enfants grandir, ses filles de devenir femmes. Pendant vingt-sept ans, le même Mandela n'avait que les mêmes quatre murs de sa cellule à contempler. Tout se passe comme si on avait décompté ses années du capital-vie de Mandela. Comme si par cette omission coupable on cherchait à mettre aux arrêts le temps."
C'est une belle idée que de mettre en lumière ses nouvelles chansons par le biais d'un petit résumé correspondant à l'interprétation qu'en fait un homme de lettres reconnu par ses pairs. 
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Francis Cabrel avec sa Setlist à la main pour nous annoncer que le concert est terminé (avant de revenir pour un second rappel).
Jugement du Tribunal : Le temps à suspendu son vol pendant deux heures à l’Olympia pour nous offrir ce moment magique. Après trois rappels sous un tonnerre d'applaudissements, Francis Cabrel quitte la scène tout aussi ému que son public. 
Ce grand Monsieur connaît bien son domaine et prend du plaisir à nous faire partager ses œuvres. Pas de fausses notes que ce soit de sa part ou des artistes sur scène qui l'entouraient. 
Un très beau concert que nous vous conseillons fortement. Vous pourrez effectivement le voir dans toute la France à l'occasion de sa tournée (voir ci-dessous pour la liste exhaustive des villes et dates du "in extremis tour"). A écouter sans modération.
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Cabrel, les mains dans les poches, quitte définitivement la scène de l’Olympia
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Ambiance tamisée avant l’arrivée de Cabrel sur scène.
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Dates 2015 de sa tournée
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Dates 2016 de sa tournée
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letribunaldugeek · 9 years ago
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[Unboxing] Wootbox Galaxie
Bonjour à tous, 
Aujourd'hui nous allons vous parler d'un concept original proposé par jeuxvideo.com qui consiste à payer 19€ une box dont le contenu surprise ne sera dévoilé qu'en recevant et ouvrant le colis postal et dont la valeur pécuniaire des objets qu'elle contient avoisine les 40€ dans le commerce. Cela s'appelle une Wootbox. 
Le Tribunal ayant reçu sa box de décembre relative à la galaxie, que vaut-elle ?
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C'est Noël avant l'heure où le concept du contenu surprise : Les box pour les geeks sont en vogue et plusieurs sites spécialisés se sont lancés dans l’aventure. Jeuxvidéo.com propose sa propre version sous le nom de « wootbox ». Le concept est simple : moyennant une rétribution de 19€ par mois (sans les frais de port) vous recevez un colis dont le contenu vous est totalement inconnu, en ayant toutefois pour seul indice un « thème » général qui permet de regrouper sous son égide les différents goodies. Vous êtes averti par e-mail de la bonne expédition de votre wootbox avec un numéro de suivi postal. Vous trépignerez donc d'impatience à l'idée de recevoir et d'ouvrir votre colis. 
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La wootbox "galaxie" : c'est le sixième mois que le principe a été lancé par jeuxvideo.com et ils affinent progressivement leur offre afin de répondre au mieux aux attentes des geeks que nous sommes. Ils y a eu quelques loupés dans les éditions précédentes (soulignons par exemple la présence de viande séchée dans le colis "aventure" avec une composition douteuse et surtout qui a horrifié les végétariens) mais les retours positifs et négatifs ont permis quelques réajustements. Un thème différent est abordé chaque mois et cette wootbox est placée sous le signe de la Galaxie, une aubaine avec la sortie de Star Wars épisode VII le 16 décembre. Il y avait donc fort à parier que du contenu consacré à cette licence allait figurer dans la box. 
Une boîte qui colle au thème : c'est la première fois que le carton  orange et noir laisse place à un revêtement aux couleurs du thème de la boîte. En effet cette boîte est recouverte de constellations et planètes qui nous invitent dès à présent au voyage spatial. C'est une bonne idée qui permet de pleinement apprécier l'univers dans lequel Jeuxvideo.com veut nous transporter. 
Une fois cette bonne surprise abordée, rentrons dans le vif du sujet avec ce qui nous intéresse le plus, à savoir le précieux contenu que renferme la box. Le contenu nous est présenté dans un petit magazine wootbox qui permet d'en apprendre un peu plus sur les articles.
- Une figurine Funko Pop! Star wars : ces figurines ont le vent en poupe et cette marque a réussi à obtenir des licences pour d'innombrables jeux, films ou encore séries Tv qui font parties de la culture pop et geek. Dans la box vous avez une chance sur deux d'obtenir soit Kylo Ren soit captain Phasma. Nous avons obtenu le grand méchant du prochain film, Kylo Ren. [valeur de 14,90€ sur Disneystore] 
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- un mug Kylo Ren : la boîte contient ensuite un mug à l'effigie de Kylo Ren. Bien calé dans le colis entre les autres objets, ce mug est arrivé indemne. C'est une excellente idée car cela colle à la fois au thème, à la sortie de Star Wars épisode VII mais également à la période hivernale durant laquelle bon nombre de personnes utilisent des tasses pour des chocolats chauds ou des thés. Cet accessoire arrive à point nommé et va servir très prochainement. [valeur ≈ 10€].
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- dans chaque box se trouve un T-shirt qui rend hommage au thème et aux plus grands personnages de films ou jeux-vidéo. Ici c'est un t-shirt noir sur lequel on retrouve Dark Vador en train de jouer à une borne d'arcade. C'est plutôt drôle et original et cela change des sempiternels t-shirts classiques star wars. Le jeu d'arcade en question n'est autre que Space Invaders (ça colle au thème) ce qui permet le petit jeu de mots "Space-in-vaders" en référence à Darth Vader, le nom en VO de ce grand méchant asmathique.[valeur d’un t-shirt geek ≈ 15€].
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- une petite figurine Halo à construire : l'espace et la conquête galactique font penser au titre phare de Xbox, "Halo". Dans un sachet surprise il y a donc un personnage de cette licence à construire de la marque Méga-Bloks. N'ayant jamais touché une manette Xbox nous ne savons pas si notre pioche a été bonne ou non, il s'agit de l'armure orange qui doit correspondre au Spartan Scout d’Halo 4. [valeur 3€].
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- la wootbox contient ensuite un poster dans un format original. Ce poster réalisé par Mikaël Orioto Aguirre représente Samus Aran du jeux Metroïd
Le poster est soigneusement emballé dans un petit carton afin d'être roulé et surtout protégé des autres objets de la boîte. Cela montre que les personnes qui travaillent sur ces wootbox on tenu compte des retours concernant les affiches pliées en 4, comme ils le précisent d'ailleurs dans le magazine « Et comme promis il est roulé et protégé parce que votre satisfaction passe avant tout chez wootbox ! ». [valeur ≈ 10€].
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- un badge N7 : chaque mois vous retrouvez un badge signé wootbox. Pour cette édition il est aux couleurs de Mass Effect avec le logo N7 qui correspond aux forces armées spéciales de l’Alliance interstellaire.
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En résumé nous avons des objets issus :
de l'univers Star Wars (qui a été de très nombreuses fois adapté en jeux vidéo donc nous sommes raccord avec l'esprit des jeux video),
de la série Halo, une série de jeux vidéo de science-fiction militaire dans laquelle le joueur se retrouve plongé au milieu d’une guerre interstellaire entre l’humanité et les Covenants.
De Metroïd, un jeu de science-fiction dans lequel le joueur incarne Samus Aran, un ancien soldat de la Fédération galactique reconvertie en chasseuse de prime intergalactique pourchassant des aliens appelés les métroïdes.
De Mass Effect, un jeu-vidéo de science-fiction se déroulant en 2183 où l’humanité à découvert un moyen d’explorer la galaxie grâce à l’effet cosmodésique.
 Jeuxvideo s'en sort honorablement et vise dans le mille avec un thème qui est respecté à 100%. Pour une vingtaine d'euros vous avez un colis dont la somme des produits tourne autour de 50€ pour cette édition, c'est donc très raisonnable de nous proposer ce rapport qualité-prix. 
Certains remettront en cause le côté aléatoire de certaines surprises, mais nous considérerons que cela alimente le côté surprise et hasard du contenu qui fait tout le charme du concept.
 Jugement du Tribunal : Force est de constater que le principe est très jouissif car lorsque l'on reçoit sa box dans la boîte aux lettres, on se transforme en vrai gosse impatient d'ouvrir ses paquets de Noël sous le sapin. Ce principe repose sur l'effet de surprise et la "chance" d'avoir une bonne pioche.
La persévérance de jeuxvideo.com à payé. Après avoir perdu des abonnés à cause de certaines box précédentes ("aventure" et "Japon" nous ayant déçu), le tir a été rectifié
En bonus, un petit prospectus glissé dans la box met en lumière le "joker" de la série Batman pour introduire le thème de la septième boîte de janvier 2016. Elle tournera autour de l'univers des méchants emblématiques...affaire à suivre.
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Star Wars Battlefront Companion pour IOS et Androïd
Bonjour à tous, 
En complément de notre précédent poste concernant le nouveau jeu Star Wars Battlefront, nous allons parler aujourd'hui du jeu qui l'accompagne sur tablette et smartphone, à savoir Star Wars Battlefront l'aide de camp. 
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Parallèlement à la sortie de Star Wars Battlefront sur consoles next gen et PC, EA a développé une application pour Androïd et IOS. 
Cette application gratuite peut s'utiliser de deux manières : 
Soit de manière autonome au jeu Battlefront en apportant un jeu de cartes qui vous occupera ponctuellement, 
Soit en complément de Star Wars Battlefront en liant votre compte EA à cette application. Nous reviendrons ultérieurement sur les avantages de cette seconde option. 
 Battlefront aide de camp (ou companion dans sa version originale) est une application sortie en novembre 2015. 
Elle servira d'outil multifonctions dont nous allons dresser la liste ci-dessous : 
État-major : c'est le jeu principal qui est proposé avec cette application. Il s'agira du seul centre d'intérêt pour la personne ne disposant pas du First Person shooter sur consoles. Le jeu se présente sous la forme d'un plateau sur lequel se trouve au centre votre base qu'il faudra défendre coûte que coûte contre les envahisseurs qui vont se positionner tout autour. Afin de contenir le flux d'assaillants vous disposerez d'un deck de cartes prédéfini mais que vous pourrez personnaliser ultérieurement. Un siège se passe au tour par tour en vous permettant de piocher aléatoirement des cartes qui vous aideront à défendre votre base.
cet aide de camp permettra aux détenteurs du jeu sur console, de gérer tout son équipement. 
enfin ce jeu permet de vous alerter lorsque l'un de vos amis sera connecté sur le jeu principal, vous incitant ainsi à le rejoindre en branchant la console. 
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Maintenant que nous avons énuméré les principales fonctionnalités de cette aide de camp, parlons de ces avantages et inconvénients : 
 - une application gratuite bienvenue et qui a été travaillée : cette application est 100% gratuite et vous n'aurez pas à débourser un centime dans le jeu état-major. C'est plutôt appréciable quand on connaît le système économique retenu pour le jeu principal et ses futures extensions payantes. 
Le jeu a été travaillé car il est fidèle à l'esprit de Star Wars. Vous reconnaîtrez aisément les différentes cartes, personnages et vaisseaux dans l'application. 
 - l'apport de crédits : c'est le point fort de ce jeu complémentaire. Lorsque vous terminez un assaut et que vous avez repoussé tous les ennemis, vous obtenez un score sous la forme d'étoiles allant d'une à trois en fonction de vos prouesses (selon le nombre de bouclier qu'il vous reste, de véhicules ou soldats qui ont gagné des rangs etc.). Ce score final n'est pas futile car il vous permettra d'acquérir des crédits que vous pourrez dépenser dans le jeu principal. Non seulement vous pourrez vous amuser et passer le temps via votre tablette ou smartphone, mais cela vous fera gagner de précieux crédits. Voilà une bonne solution pour lier l'utile à l'agréable.
 - une bonne gestion de votre inventaire : l'un des atouts de cette application est sa possibilité de gérer vos équipements du jeu principal. L'interface est plus ergonomique et plus lisible que dans le jeu de base donc vous pourrez plus facilement avoir un aperçu détaillé de votre armada. 
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L’onglet “carrière” permet d’avoir instantanément un aperçu de votre progression
- une difficulté croissante : Dans les premières missions vous n'aurez que quelques ennemis à repousser mais par la suite il faudra en repousser jusqu'à une vingtaine. Petit à petit les adversaires disposeront de nouvelles compétences qui vont venir complexifier le jeu et votre tâche, par exemple ils pourront apparaître soudainement à deux cases seulement de votre base grâce a la capacité "camouflage" ou bien ils se déplaceront de deux cases par tour ou encore ils réapparaîtront une fois terrassés. 
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Une vague d’ennemies difficile à contenir
- un aspect stratégique : ces différentes compétences que nous venons de mentionner vont donc agrémenter l'expérience de jeu et certaines parties vous donneront du fil à retordre. Il faudra habillement jongler entre les cartes bases, les cartes étoiles ou encore le canon de votre base. Pour remporter une partie il faudra tirer profit des capacités d'attaque de vos vaisseaux ou soldats. En effet, chaque véhicule ou soldat aura une zone d'attaque bien précise. Pour le soldat de base il ne pourra intervenir qu'à une case autour de la base, pour les snowspeeder ce sera un périmètre de deux cases centrales et pour le X-Wing les deux cases les plus éloignées de votre base. Le A-wing va disposer d'une belle force de frappe mais ne pourra attaquer que dans un périmètre défini par la carte que vous aurez tiré. En parlant de stratégie, il faudra par exemple détruire en priorité les ennemies qui se déplacent de deux cases par tour. 
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En jaune, la zone d’intervention du A-wing
- des missions qui sont vite redondantes : le problème de ce type de jeu avec quelques cartes, c’est que les parties se suivent et se ressemblent. Il y aura donc une certaine lassitude après avoir découvert les différents endroits et ennemis que vous pourrez rencontrer sur votre route. 
 - un nombre restreint de personnages et vaisseaux : bien que gratuit, ce jeu aurait pu profiter d'un contenu plus varié (cela viendra peut être avec de prochaines mises à jour) car nous faisons vite le tour des soldats et véhicules dont nous disposons et ceux que nous devons repousser pour mener à bien nos missions. 
En effet nous aurons en notre possession des cartes correspondantes à des soldats rebelles, des X-wing, A-wing et des snowspeeder. Face à nous se seront des vagues avec des ennemies plus diversifiés tels que des stormtroopers, chasseurs Tie interceptor, des TR-TT, TB-TT, des sondes etc. 
On pourrait également reprocher que les infanteries ne soient pas adaptées à la carte sur laquelle se déroule l'assaut. Sur Hot par exemple il aurait été plus logique de se faire attaquer par des snowtroopers plutôt que des stormtroopers et que nos fantassins ne soient pas toujours habillés avec la tenue portée sur la lune forestière d'Endor. Mais rappelons que le contenu est déjà très honnête pour un jeu gratuit.
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Les forces en présence : en retirant les doublons cela limite le nombre total d’unités
- certaines fonctionnalités anecdotiques : La gestion de votre inventaire, de vos équipements et l'achat ou l'évolution de vos armes se font directement dans le jeu Star Wars Battlefront sur console de jeux, l'application n'innove pas et cette fonctionnalité de gestion s'apparente à un gadget esthétique plutôt qu'à une plus-value issue de cette aide de camp. Nous pouvons également remettre en doute l’utilité de la notification permettant de voir quel ami est déjà en ligne sur console de salon ou PC.
 Jugement du Tribunal : Finalement cette application est une bonne idée et permettra à tout le monde de jouer à un jeu de cartes qui est sympa et dont la difficulté s'intensifiera au fur et à mesure. Pour les possesseurs du jeu Star Wars Battlefront, il offrira la possibilité de gérer son inventaire, de débloquer de nouveaux équipements ou de refaire la "main" qui comprend l'équipement que vous utiliserez lors des batailles. Ces fonctionnalités sont bien évidemment présentes sur le FPS donc cette aide de camp n'apporte pas de fonctionnalités supplémentaires mais reconnaissons que l'interface est plus lisible. 
Les notifications permettant de savoir quels amis PSN sont connectés et en train de jouer, s'apparentent à un gadget avec une utilisation toute relative (quel est l'intérêt de savoir qu'untel de ses amis est en train de jouer alors que vous êtes sur votre smartphone sans votre console à proximité ?). 
C'est donc un bon "companion" pour apporter du contenu supplémentaire à Star Wars Battlefront pour les gens qui le possède. Pour les autres, il s'agira d'un jeu gratuit divertissant quelques temps. 
 Une galerie photo pour finir :
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Star Wars Battlefront - Une escroquerie intergalactique ?
Très attendu depuis son annonce dans les divers salons de gaming, Star Wars Battlefront a fait couler beaucoup d’encre et est attendu au tournant par toute une catégorie d’aficionados de la licence – lucrative – Star Wars, ainsi que par les joueurs de la première heure qui ont eu le plaisir de passer de nombreuses heures devant les précédents opus sortis maintenant depuis une bonne décennie. Les attentes étant nombreuses, ce nouveau jeu est-il à la hauteur de nos espérances ? La réponse ci-dessous :
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Les origines de la licence Battlefront : petit retour aux sources de cette licence afin de mieux appréhender le présent jeu dont nous allons vous faire le compte rendu. C’est en septembre 2004 que LucasArts et Activision ont gratifié les joueurs de Xbox, Playstation 2 et PC d’un nouveau jeu de tirs à la troisième personne basé sur l’univers des films de Georges Lucas, avec pour titre Star Wars Battlefront. Ce jeu permettait d’endosser le rôle d’un soldat sur le front ayant pour seul objectif de faire du grabuge dans le camp adverse. La Prélogie ainsi que la Trilogie originale étaient à l’honneur car il était possible d’incarner un soldat de l’empire, un rebelle, un clone ou encore un droïde de la fédération. Une jauge en haut de l’écran permettait de déterminer quelle équipe prenait l’avantage et dès que vous mourriez vous aviez la possibilité de choisir un nouveau soldat. Chaque armée disposait de soldats de différentes classes qui avaient des équipements prédéfinis que l’on ne pouvait modifier : par exemple un tireur isolé clone (le clone rouge) possédait un fusil sniper, un pistolet blaster, un détonateur thermique et un droïde éclaireur. Afin de pimenter les batailles, vous pouviez prendre place à bord d’une trentaine de véhicules et vaisseaux pour continuer le combat au sol ou dans les airs. Afin de donner une bonne durée de vie au jeu, les développeurs proposaient différents modes dont le multijoueur ou la conquête galactique.
Fort de son succès, LucasArts remet le couvert cette fois-ci avec Pandemic Studios, afin de nous offrir une suite en 2005. Essayant de corriger les quelques erreurs du premier épisode (par exemple un mode solo en demi-teinte), Battlefront II nous permet d’incarner l’un des fantassins de la 501ème unité - ces têtes brulées de l’Empire envoyés dans différents systèmes solaires afin d’éradiquer la rébellion – mais surtout nous permet de retracer les grandes guerres et batailles de la guerre des étoiles. La grande nouveauté dans ce jeu étant les combats spatiaux ! En effet, il était désormais possible d’affronter ses adversaires à bord de vaisseaux spatiaux orbitant autour d’une planète elle-même en plein conflit armée au sol. Avec grand plaisir nous prenions part à ces batailles spatiales à base de looping, de tirs en tout genre, ou même d’infiltration d’un vaisseau amiral adverse afin de le détruire de l’intérieur. Le gameplay était similaire au premier volet mais offrait de toutes nouvelles fonctionnalités qui ont submergé de plaisir les joueurs. Nous étions donc en 2005 et impatient d’attendre le « Battlefront III ».
Un laborieux chemin vers la Force : il aura fallu faire preuve de patience comme tout Padawan qui se respecte afin de pouvoir jouer à ce nouveau titre sur console next gen. Sa création et surtout son développement ont été très difficiles. Ce Battlefront qui devrait s'appeler "Battlefront III" nous aura tenu en haleine de nombreuses années avant de voir le jour, nous serons donc peu indulgent aux faux pas suite à ce long engouement. Plusieurs projets de ce jeu ont été initiés mais ont hélas été avortés. C'est finalement le studio DICE qui avait la lourde tâche de reprendre le flambeau et de sortir ce troisième opus sur PS4, Xbox One et PC.
 Star Wars est un puits intarissable qui a très souvent inspiré les développeurs de jeux vidéo et la relation entre la guerre des étoiles et le monde vidéoludique ne date pas d'hier. Que ce soit un jeu réalisé avec de vrais acteurs pour Rebel Assault 2, un jeu de combat avec Masters of Teräs Käsi, de courses de podracer avec SW épisode I Racer, un RPG avec SW Knights of the old republic, le remake des six épisodes revus et corrigés par Lego, un jeu pour incarner l'apprenti de darth vader (le Pouvoir de la Force), une mercenaire Twi'Lek (Lethal alliance) ou encore Boba Fett (SW Bounty Hunter), tous y est passé sur l'ensemble des consoles de jeux vidéo avec de bonnes comme de mauvaises surprises. Forcément la sortie d'un nouvel opus est très attendue par le conséquent vivier de fans. La sortie de ce Battlefront coïncidant avec les fêtes de fin d'année et surtout avec la sortie de Star Wars épisode VII au cinéma à partir du 16 décembre, il risque de s’avérer lucratif pour DICE et Electronic Arts.
Maintenant que nous avons retracé la genèse de ce jeu et dans quel contexte il s'inscrit, nous allons pouvoir rentrer dans le vif du sujet.
 Star Wars Battlefront (2015) : C’est après un travail de longue haleine par le studio de développeurs DICE (Mirror’s edge, Battlefield…) et l’éditeur Electronic Arts (EA pour les intimes) que ce jeu Star Wars voit – enfin – le jour. Pour parvenir à ce résultat, les différentes équipes autour de ce projet ont eu le privilège d’accéder aux archives de Lucasfilm afin de s’imprégner de l’univers qu’ils devaient retranscrire sur console. Après avoir trépigné d’impatience à l’idée d’avoir ce jeu entre les mains, nous lançons le jeu, la musique retentie en nous collant la chair de poule et nous nous lançons dans la bataille.
Les premiers points positifs sautent aux yeux et laissent places à d’autres bonnes surprises : 
- Les graphismes : C’est indéniablement le point fort de ce titre. Les graphismes sont de toute beauté et c’est ce qui est mis en avant depuis la sortie de ce jeu. L'esthétique générale du jeu est vraiment peaufinée et apporte un réalisme à ce jeu. Le plus impressionnant étant peut être la lune forestière d'Endor avec tous les détails et soins apportés à la végétation, aux troncs d'arbres morts, au sol marécageux à certains endroits, à la cime des arbres en se baladant sur les pontons suspendus. Tous les éléments sont soignés et permettent de se prendre une belle claque visuelle. Pour débusquer des rebelles ou des stormtroopers dans cette nature luxuriante, il va falloir mettre vos sens en éveils et se faufiler dans cette abondante verdure. À cet égard le jeu remplit son contrat et vous propulse sur le front avec de magnifiques graphismes.
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- Les musiques et bruitages : Même si cela semble futile vu le succès mondial de cette bande originale de film, rappelons que les musiques et thèmes principaux de tous les films et de l'univers Star Wars sont l'œuvre du compositeur John Williams. Ce dernier à composé de très nombreuses soundtrack dont on retiendra notamment Jurassic Park, E.T., les dents de la mer ou encore Indiana Jones. La musique de star wars est une partie intégrante de l'œuvre de Georges Lucas et est à bien des égards indissociable de cet univers intergalactique. Star wars Battlefront reprend fidèlement les thèmes les plus connus de cette saga et les intègres subtilement dans le jeu. C'est très plaisant de déambuler (enfin pas trop non plus il n'est pas question de flânerie mais de champ de bataille) dans les magnifiques cartes du jeu. Lorsque l'issue du match penche vers une équipe la musique va changée pour montrer la domination de l'Empire par exemple ou lorsque le compteur est bientôt écoulé ou le nombre de victimes atteintes, elle va nous rajouter un petit stress et une petite pression supplémentaire. C’est très bien vu de jouer avec ces musiques pour influer sur le comportement et l’immersion du joueur.
A cela viennent s'ajouter toutes les sonorités des effets spéciaux qui sont fidèles à l'œuvre initiale. Que ce soit les tirs de blaster, les déflagrations des explosifs ou encore le bruit des chasseurs Tie, rien n'est laissé au hasard. C'est donc un travail soigné qui a été apporté au jeu pour nous offrir une belle expérience auditive.
 - Durée de vie : Malgré les points négatifs que nous aborderons ultérieurement, ce jeu est très addictif et vous pourrez y passer des soirées entières à débusquer l'adversaire dans les différents environnements. Afin de débloquer tous les éléments du jeu vous devrez enchaîner de très nombreuses batailles, mais cela n'est pas gênant car les parties sont bien dosées en durée et vous pourrez passer du temps à jongler d'un mode à l'autre pour varier les plaisirs. Une fois bien rôdé au jeu et que vous déciderez de le mettre au placard, vous aurez probablement envie d'y revenir ponctuellement pour faire quelques parties. Certaines parties sont très serrées quand les forces en présences sont de mêmes niveau et c'est un vrai plaisir de gagner la partie avec une victoire écrasante ou alors avec un ou deux kills d'écart (ou frustrant si votre équipe perd avec ce delta aussi infime).
Vous serez donc attirés par ce jeu régulièrement ce qui lui octroie une bonne durée de vie.
 - Le choix de la vue : les amateurs des anciens titres de la licence se rappelleront de la prise de vue avec une caméra positionnée derrière le soldat. Ce nouvel opus offre aux joueurs deux options afin d'adapter votre style de jeu : il est en effet à la fois un First Person Shooter (FPS) permettant une immersion totale dans la peau d'un soldat en adoptant sa vision, mais il s'agit également d'un Third Person Shooter (TPS) rappelant les Battlefront I et II comme nous venons de le rappeler. Ainsi, en appuyant sur la touche "bas" de la croix directionnelle, vous pourrez passer d'un mode de vue à l'autre. C'est une bonne alternative de proposer l'un et l'autre car cela permet de satisfaire les anciens fans qui privilégieront sûrement le gameplay original avec une vue à la 3ème personne et les adeptes de Battlefield ou Call of Duty qui sont plus familiarisés avec le FPS. Lorsque vous prendrez part à des batailles aériennes, vous pourrez également opter pour une vue derrière le vaisseau ou bien à l'intérieur du cockpit. Ces deux vues changent substantiellement l'expérience de jeu.
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La vue à la 1ère ou 3ème personne
- Si l'on reprend le jeu de 2005 on constate que les différents soldats sont prédéfinis en fonction de leurs équipements et de leurs caractéristiques (souvenez-vous du clone rouge que nous avons mentionné au début de cet article et qui avait un équipement de type « sniper »). Ici le concept n'est pas repris à l'identique car vous aurez la possibilité de personnaliser vos soldats, que ce soit avec leurs apparences ou avec leurs équipements et habilités. Ce choix n'est pas mauvais en soit car vous pourrez concevoir un personnage qui sera parfaitement à votre main pour le tir (mettre en avant la portée avec un pistolet à courte portée ou au contraire un blaster avec une portée plus importante, privilégier la cadence de tir) mais également pour ses aptitudes bonus (faire en sorte que une courte durée que l'arme ne surchauffe, prévoir un sonar pour détecter les adversaires à proximité...). Libre à vous de constituer votre armada idéale avant de vous lancer dans la bataille.
À chaque partie que vous jouez, quel que soit l'issue du match, vous gagnerez des points d'expériences qui vous permettrons d'augmenter de niveaux (de "rangs" en l'occurrence) et vous ferra empocher quelques crédits intergalactiques. Les rangs vous permettront de débloquer de nouveaux équipements (jetpack, etc.) et les crédits de les acheter. Chacun constituera donc son soldat idéal.
 - L’accent est porté sur le mode multijoueur et ce n’est pas pour nous déplaire : l’offre proposée avec le multi est alléchante car elle nous offre 9 modes de jeu permettant de diversifier les plaisirs et le nombre de joueurs par mode allant de 8 à 40.
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Ci-dessus les 9 modes que vous pourrez essayer en multijoueur
Le premier mode s’intitule Escarmouche et consiste en ce que 20 joueurs s’affrontent en deux équipes dont le but est de battre le plus d’ennemis que le camp adverse pour gagner dans le délais imparti ou bien la première équipe qui arrive à 100 éliminations. C’est le mode le plus classique.
Le mode suprématie consiste à chasser l’ennemi de la planète dans un duel regroupant 40 joueurs et vous permettant de manier en plus des soldats, des vaisseaux et avec un peu de chance des héros. Il vous faudra prendre le contrôle de 5 points clefs.
L’attaque des marcheurs est un mode attaque-défense dans lequel des marcheurs impérieux attaquent une base rebelle. La partie comporte 40 joueurs, soit vous incarnez l’Empire et devez défendre les TB-TT soit vous dirigez les rebelles et devez appeler des bombardiers Y-Wings en renfort.
L’escadron de chasseurs permet d’embarquer dans un chasseur stellaire et de combattre dans les cieux.
Le mode cargaison vous amène à dérober la marchandise ennemie tout en protégeant la vôtre et la première équipe qui s’empare des dix marchandises l’emporte.
La zone de largage vous demandera de la rapidité et de la défense de zone. En effet, des capsules sont parachutées sur la carte et il va falloir rapidement se diriger vers sa zone d’atterrissage pour en prendre possession en la défendant un certain laps de temps. 16 joueurs s’affrontent.
Dans la course au droïde, il faut capturer et protéger trois droïdes mobiles avant l’équipe adverse. La partie réunie 12 joueurs.
Traque du héros permet à un joueur d’incarner un héros contre 7 soldats. Le but étant pour le héros de comptabiliser le plus de soldats tués tandis que les autres joueurs doivent tuer le héros pour endosser à leurs tours un héros. Une fois le temps écoulé le joueur qui a tué le plus de joueurs lorsqu’il était héros remporte la partie.
Affrontement héroïque confronte 8 joueurs qui doivent tuer les 3 héros de l’équipe adverse. Cette partie se déroule en plusieurs manches.
 A l’issue de chaque match vous aurez un compte rendu et un classement de la bataille et trois joueurs seront mis à l’honneur pour avoir réalisé quelques prouesses.
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C’est qui le patron ?!
- La maniabilité (relative) et la fluidité du jeu : Grâce au didacticiel nous prenons très vite en main les commandes et le jeu est très maniable. Vous pourrez facilement vous mouvoir dans les différents environnements avec votre fantassin. La prise en main est intuitive et rapidement vous pourrez rosser vos premiers adversaires. Les gâchettes latérales de la dualshock vous permettront de tirer et de viser précisément, et les boutons L1/R1 vous permettront de jongler avec vos armes secondaires. La manette va se coordonner avec vos actions pour clignoter lorsque vous tirerez ou alors deviendra rouge lorsque vous serez tué sur le champ de bataille. C’est bien pensé.
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Le jeu est également très fluide malgré la présence de nombreux joueurs pour chaque partie en ligne, il n’y a pas de bug ou de ralentissements. (Notons toutefois que nous avons déploré un ou deux très légers ralentissements le week-end surement vu le nombre conséquent de joueurs en ligne sur les serveurs, mais rien de bien méchant).
Le jeu propose des « bonus » ingame qui seront aléatoire, c’est une idée intéressante. Sur chaque map vous aurez la possibilité de récolter des améliorations qui sont indiqués par un curseur de distance et qui revêtent 3 formes : Si vous mettez la main sur la première elle vous permettra de rejoindre la bataille aérienne à bord d’une vaisseau, tandis que la deuxième vous permet d’obtenir une charge qui vous est nécessaire pour utiliser le bonus de votre main (radar, bonus de tir…)tandis que la dernière vous permet – de manière aléatoire – soit d’incarner un héros de la saga, soit d’obtenir une arme ou un bouclier provisoire. Ces améliorations sont donc très utiles et avec un peu de chance vous feront  gagner le match.
 - immersion dans l’univers Star Wars : Tous les points que nous venons de citer permettent une immersion totale dans le jeu, que ce soit les décors, les reproductions très fidèles des planètes ou de tous les équipements, la musique. La somme de ces éléments permet de rentrer pleinement dans le jeu et dans l’univers Star Wars. C’est un point non-négligeable car le pari est rempli pour cette partie-là. De plus, tout comme cela était initié avec Battlefront II, vous pourrez incarner certains personnages célèbres de la saga : Darth Vader, l’Empereur, Luke Skywalker, Boba Fett. Ces atouts seront d’un grand renfort sur le champ de bataille.
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 Enfin, vous pourrez faire l’acquisition en France de ce jeu en version boitier, dématérialisé ou alors par le biais d’un pack collector comprenant une PS4 à l’effigie du seigneur Sith Darth Vader, mais attention cette édition limitée semble se vendre comme des petits pains.
L’édition simple est à 59€, la deluxe à 69€. Si vous l’achetez chez Micromania vous obtiendrez en cadeau un accès anticipé à la Bataille de Jakku ainsi qu’un livre inside star wars. Si vous optez pour un achat chez Amazon vous aurez également le code d’accès anticipé ainsi qu’un steelbook (boitier métallique) pour ranger votre jeu. Nous avons opté pour la seconde option dont voici un aperçu.
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De gauche à droite : la face avant, l’intérieur gauche, l’intérieur droit et la face arrière du boitier.
Cependant - à notre grand regret - les points négatifs sont légions :
Les gros défauts de ce jeu ressortent si vous tentez la comparaison avec les deux premiers opus. Alors que Battlefront II s'inscrit dans la continuité du premier volet en y apportant des modifications substantielles mais bienvenues, ce Battlefront III ou plutôt ce "reboot" (procédé en vogue actuellement aussi bien pour les jeux vidéo que pour les films) s'en éloigne très fortement et régresse même si l'on pousse un peu le trait. C'est dommage d'arriver en 2015 pour amoindrir un jeu et un gameplay datant d'une dizaine d'années. Car en effet ce jeu ne peut être pris indépendamment sans le comparer et avoir en tête le background de cette licence.
 - Un mode solo anecdotique : le jeu solo commençait bien avec un bon didacticiel « mode entrainement » permettant d'appréhender les diverses commandes que vous allez exécuter avec votre infanterie au combat sur terre ou à bord d'un vaisseau dans l'atmosphère d'une planète (précision importante, nous n'avons pas utilisé la notion de "vaisseau spatial" et nous allons y revenir plus tard, chaque chose en son temps !), mais nous pourrions presque dire que ce mode s'arrête là. En effet le mode solo se compose ensuite de deux alternatives à savoir la bataille ou la survie.
La bataille : que ce soit contre un ami ou contre l’IA, vous allez combattre une horde d’ennemis. L’équipe gagnante est celle qui aura amassé le plus de pièces ; pièces que l’on obtient en tuant un soldat adverse.
La survie dans laquelle vous devrez repousser de nombreuses vagues d’ennemis de plus en plus redoutables et ce sur chaque planète.
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Ces modes, que vous pourrez faire à plusieurs joueurs, ne sont pas attrayants et concurrences même, d’une certaine façon, le mode multijoueur. Si vous êtes tout seul et que vous voulez vous occuper quelques heures sur Battlefront vous n’aurez pas le réflexe ni l’envie d’aller sur le mode solo mais de vous lancer dans une partie aléatoire en multijoueur. Si vous jouez avec des amis vous préférerez aussi rejoindre le multi qui est plus riche et plus fun. Si vous ne disposez pas d’une connexion internet pour votre console, ces quelques modes hors-lignes seront très vite répétitifs et sans grand intérêt.
Aucun scénario et aucune campagne ne sont à l'ordre du jour ! Les batailles ne sont pas scénarisées ou introduites par une vraie histoire, il faudra simplement se lancer dans le sempiternel combat entre l'Empire et la Rébellion en choisissant son camp et la planète qui sera le théâtre de ce combat acharné entre deux garnisons. Nous sommes très loin de 2004 et 2005 avec les conquêtes galactiques ou alors la possibilité d’incarner un légionnaire de la 501ème pour vivre une belle aventure. Ne prévoir aucun scénario est fort préjudiciable, et révèle la volonté des développeurs de fournir un jeu uniquement axé sur le multijoueur en ligne.
 - A armes inégales : sous ce titre racoleur se cache un double postulat à savoir d'une part que vous ne commencerez pas la partie sur un pied d'égalité en lançant le jeu en multi car les joueurs sur le champ de bataille ont tous un rang différent dans la mesure où les parties ne sont pas triées par rangs de joueurs. Ainsi dès vos premières parties vous vous retrouverez face à des joueurs possédant des jetpack ou autres équipements. Votre équipement fera pâle figure et ne facilitera pas vos efforts pour que votre équipe prenne le dessus.  
D'autre part, un point qui apparaissait déjà fortement sur la version bêta du jeu et qui se confirme dans la version finale, c'est le déséquilibre entre les deux camps. Sur certains modes de jeu il ne fera pas bon d'incarner un soldat de l'armée rebelle car avant les premiers échanges de tirs de blaster, la partie est plus ou moins jouée d'avance. L'Empire étant bien souvent avantagé dans les modes surtout pour l’attaque des marcheurs. Un rééquilibrage des forces en présence serait le bienvenu...
 - Seulement l'Empire contre les rebelles : EA a fait le choix de faire l'impasse sur toute la prélogie star wars, c'est à dire les films correspondant aux épisodes I à III. Alors que Battlefront II permettait de varier les plaisir en plongeant dans les joutes spatiales entre l'Empire et la Rébellion ou de la Confédération des Systèmes Indépendants (CSI) contre les clones, ce nouveau jeu ne permet que de s'attarder sur le duel Empire/Rebelles. Peut-être aurons-nous le plaisir de manipuler des droïdes destroyer ou des soldats clones via un prochain DLC (payant !), affaire à suivre mais rien de prévu en ce sens à l’horizon.
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- Cette carte me dit quelque chose ?! Et oui vous allez vite trouver les environnements redondants car le jeu vendu dans le commerce ne comporte que 4 planètes : Hot, Endor, Tatooine et Sullust.  Certes les cartes sont de qualités mais cela ne suffit pas à compenser leur maigre nombre.
 - Comme nous le disions précédemment il est possible de personnaliser son personnage. Mais in fine cette option est plutôt sommaire vu le nombre assez restreint d'armes et d'équipements secondaires. On notera également que la personnalisation des soldats de l'Empire laisse apparaître quelques erreurs. En effet, les stormtroopers sont les descendants des soldats clones que l'on retrouve dans la prélogie. Ils sont censés être la copie conforme du chasseur de prime Jango Fett qui a servi de modèle. Ils devraient donc ressembler à ce personnage si l'on ôte les casques. Or la personnalisation laisse apparaître des visages complètements disparates (type caucasiens, africains, asiatiques). Alors peut être que l'on peut justifier cela par le fait que les troupes de l'Empire ne sont pas constituées exclusivement de descendants de clones mais également de mercenaires de tous horizons recrutés par les académies impériales...libre à chacun d'en faire sa propre interprétation.
 - Afin de contenir les vagues ennemis et de reprendre certains postes, Battlefront I et II permettaient au joueur qui était mort sur le champ de bataille, de choisir l'endroit où il allait réapparaître (respawn) sur la carte. DICE et EA ne s'encombrent pas de ça et pose le principe du respawn aléatoire. Pourquoi pas après tout ? Les règles préétablies par deux jeux qui ont fait leurs preuves ne sont pas impératives. Mais le respawn aléatoire souffre de défauts et il est même possible (véridique) de réapparaître juste devant un ou deux ennemis, histoire de faire un passage éclair de 2 secondes sur la carte avant de mourir sous leurs tirs ! Bravo.
 - Pas de combat spatial : Quel plaisir dans Star Wars Battlefront II que de sauter dans un vaisseau afin de quitter la stratosphère pour continuer le combat dans l’espace. Ici la Guerre des Etoiles ne se déroule absolument pas dans les étoiles et retire donc une partie du gameplay original de la licence.
 - un bug lors de sa sortie ? : Le lendemain de sa sortie officielle le 19 novembre 2015 nous avons passé quelques heures à découvrir les différents modes et à se familiariser avec le multijoueur. Toutefois nous avons entamé une partie sur Sullust dans le mode marcheur en incarnant le côté obscur. Nous avions perdu notre premier TB-TT mais fait reculer les rebelles. Il fallait que l'on prenne le contrôle des deux derniers postes de transmissions tandis que les rebelles devaient faire plier notre dernier véhicule. Et bien impossible pour un camp comme pour l'autre de mener à bien sa quête... Nous sommes restés plus de 4h à essayer de mettre un terme à ce match et avons vu se succéder de très nombreux joueurs qui ont rejoint puis quitté la partie. Après 4h nous en avons fait autant par lassitude. Nous pensions assister à un match épique et finalement il n'en était rien. Signalons que nous n'avons pas retrouvé ce problème par la suite mais qu'il était assez signifiant pour être mentionné ici...
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Impossible de couper la liaison pour l’Empire et malgré le nombre exceptionnel de bombardiers Y-Wing (en haut à gauche de l’image) impossible pour les rebelles de détruire le second TB-TT dont la jauge de vie reste coincé à la moitié...Tout cela après plus de 4h de bataille !
- le Season Pass où le jeu servi en kit : pour les joueurs de la première heure, ce nouveau système économique qui émerge depuis quelques temps est absolument insupportable. Il consiste à nous vendre un jeu dans le commerce qui s'avère plus ou moins inachevé et dont le contenu additionnel arrive au compte-goutte mais à tarif irraisonnable. Ici, le jeu star wars Battlefront vous coûtera déjà la modique somme de 59€ environ dans le commerce (avec quelques fluctuations selon l'enseigne ou le site d'achat) à quoi s'ajoute 49€ de season Pass vous permettant de débloquer les quatre prochains packs d'extension dont le contenu reste flou, cela correspond quasiment au prix du jeu et nous est proposé dès sa sortie dans le commerce. Vous êtes donc gentiment allégé d'une cinquantaine d'euros pour quelque chose d'inconnu ou du moins dont le périmètre reste vague. En effet sur le site internet dédié à Battlefront, EA nous apprend que les 4 packs « épiques » comprendront :
- Plus de 20 nouveaux objets galactiques, comprenant des armes, des véhicules et des Cartes des Etoiles
- 4 nouveaux Héros et Vilains à combattre ou incarner.
- 16 cartes multijoueur additionnelles dans de nouveaux endroits
- 4 nouveaux modes de jeux
- Deux semaines d'accès anticipé à chaque pack d'extension
- Emoticône exclusive "J'ai tiré le premier"
Finalement les packs proposés sont aussi conséquents que le jeu initial, on nous propose donc un jeu « dépouillé » dont le contenu sera payant au fil du temps. Prenons le temps de revenir sur les propos tenus par le producteur Jesper Nielson en avril dernier qui s’exprimait sur Reddit en affirmant que :
« Si vous pensez qu'il y a quelque chose que nous n'avons pas inclus dans le jeu pour le garder pour un DLC, je peux vous dire que vous avez tort à 100%. Dans ce projet, je n'ai jamais entendu qui que ce soit dire "Ne faisons pas ça pour le lancement, gardons-le pour un DLC plutôt". Jamais ».
Oui oui et la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu…
Un DLC (contenu téléchargeable qui vient se greffer au jeu initial) est une bonne idée quand il apporte un attrait supplémentaire et va nous donner envie de rejouer à un jeu sans être à un tarif excessif. C'est le cas par exemple de Mario Kart 8 sur Wii U qui proposait des DLC à tarif intéressant et apportaient de nouveaux circuits, kart et personnages. Mais lorsqu'un pack de DLC atteint quasiment le prix du jeu, les joueurs peuvent légitimement s'insurger et dénoncer ces pratiques. Certes il est possible de pester et de passer son chemin sans acheter les extensions, mais il y a fort à parier qu'elles seront importantes ou nécessaires pour le multi en ligne (c'est le cas de certains call of duty avec des cartes en ligne accessibles uniquement si vous les avez achetées au préalable, lors du vote avant une partie en ligne il faut donc espérer que les autres joueurs ne vont pas voter pour l’une de ces cartes sous peine de vous faire expulser de la file d'attente...).
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Le menu principal de Battlefront est très sobre et ne comporte pas beaucoup d’onglets, mais le “passe de saison” apparaît très clairement pour inciter à la consommation...  
Jugement du Tribunal : Fort d’un « enrobage » parfait, que ce soit au niveau des graphismes ou des musiques et effets sonores, le verni se craquelle au fur et à mesure des parties. Car un jeu, aussi époustouflant qu’il soit graphiquement, doit également satisfaire la communauté de joueurs pour ses attributs et son contenu. Or il semblerait que ce nouveau-né de DICE et EA soit en phase embryonnaire et n’arrivera à maturité qu’avec l’ensemble des DLC, soit à un prix total avoisinant les 120€ !
Ce jeu s’apparente à un FPS lambda et perd tout l’attrait et l’engouement qui découlaient des deux premiers volets. Arriver 10 ans après et complètement rater le tournant c’est très regrettable, tant pour les joueurs que pour les développeurs qui ont eu l’extrême privilège de toucher à ce monument vidéoludique. Un acte manqué à ce prix-là est toutefois malvenu. Le côté obscur de ce jeu et qui peut – ou plutôt devrait - être rédhibitoire c’est le système du jeu en kit qui coûte les yeux de la tête et qui montre le manque de respect d’EA vis-à-vis de la communauté de fans. C’est un jeu sans scénario, mode campagne, quasiment aucune cartes et qui propose moins d’options que ces prédécesseurs (pas de batailles spatiales, la Prélogie ignorée…).
Tout n’est cependant pas à jeter dans ce jeu bien au contraire, car les graphismes et le travail réalisé sur les cartes, décors, personnages ou véhicules permettent une réelle immersion dans l’univers créé par Georges Lucas. C’est avec plaisir que nous lançons le jeu pour endosser le rôle d’un stormtrooper ou d’un rebelle. Vous aurez envie de vous jeter dans la bataille très régulièrement car le jeu est attractif et addictif.
Au final un jeu qui remplit bien son office de fan service mais pour lequel on déplore de très nombreux manques. A contrecœur et malgré des qualités techniques indéniables, il mériterait la note de 10/20 à cause notamment de son modèle économique !
Finissons avec une galerie photo :
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letribunaldugeek · 9 years ago
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DuckTales Remastered - la Bande à Picsou sur PS3/IOS/Androïd
Bonjour à tous, 
Les jeux vidéo "rétro" sont à la mode et les grands titres qui ont fait la part belle aux consoles de salon se voient gratifier de ressorties en version remasterisé ou HD. Aujourd'hui le Tribunal va faire appel à votre côté nostalgeek en revenant sur DuckTales sorti en dématérialisé sur PS3, Xbox360, PC et Wii U et plus récemment sur Androïd IOS et Windows Phone. 
Retoucher à un jeu mythique relève soit de l'hommage, soit du sacrilège. Qu'en est-il de ce titre ?
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La bande à Picsou : Scrooge McDuck, plus connu en France sous le nom de Balthazar Picsou, est l’un des personnages principaux de Disney. N’ayant pas eu le privilège d’obtenir un long métrage à son nom, il a toutefois eu le droit à son adaptation en série télévisée avec la fameuse « Bande à Picsou » comportant une centaine d’épisodes que nous avons eu le plaisir de visionner en France sur le programme Disney channel qui étaient diffusés sur FR3 ou alors (pour notre cas) rediffusés dans le Disney club sur TF1 dans les années 90.
La bande à Picsou raconte les aventures de notre riche canard avare Sgrooge/Picsou (en hommage à Ebenezer Scrooge, le personnage principal de Charles Dickens dans « un chant de Noël ») à qui il arrive de très nombreuses péripéties à Canardville et sur le globe terrestre à la recherche d’innombrables trésors qui pourraient rejoindre sa collection. Pour se faire, il est assisté par ses neveux Riri, Fifi et Loulou, ainsi que de Zaza, Mamie Baba ou encore l’aviateur du dimanche Flagada Jones (en hommage à Indiana Jones et ayant pour dénomination « Launchpad McQuack » en version originale).
Fort de son succès sur le petit écran, la Bande à Picsou (DuckTales en VO) a enfin été adapté en long métrage avec le film d’animation « la Bande à Picsou – Le Trésor de la Lampe Perdue ».
Ce film rappellera de bons souvenirs à toutes les personnes ayant grandi dans les années 90. Ce succès grandissant a permis à la fameuse bande de trublions d’obtenir une adaptation en jeux vidéo sur la console NES.
 Les origines : sorti initialement sur NES en 1989 par Capcom, DuckTales est un jeu de plates-formes mettant en scène les aventures de Picsou à travers différents voyages ayant pour seul objectif de rechercher des trésors. Ainsi l’Oncle Picsou devra s’engouffrer dans la forêt Amazonienne, visiter un château hanté en Transylvanie, parcourir le sommet de l’Himalaya, se frayer un chemin dans les mines en Afrique ou encore marcher sur la Lune.  
 La version remasterisée : Avec l’aval de Capcom, la compagnie WayForward a eu la lourde tâche de retoucher ce titre phare de la NES. Pour se faire, la société a refait intégralement les graphismes et rajouté de nouveaux éléments à la version de base que nous avons mentionnée précédemment. Concrètement, l’histoire est la même que sur NES mais c’est son habillage qui a été revue entièrement. Sorti en août 2013 sur PC, Xbox360, Wii U et PS3 puis sous Androïd et IOS quelques temps plus tard, la bande à Picsou revient pour le plus grand plaisir des joueurs pour non pas 5 mais 7 niveaux (ajout d’un préambule comme didacticiel ainsi que d’un niveau final).
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Le château en Transylvanie version 1989 (à gauche) et 2013 (à droite)
Points positifs : WayForward réussi avec brio à dépoussiérer ce jeu et permet ainsi à un public plus jeune de découvrir ce titre. Pour les nostalgiques ayant joué à la version originale c'est toutefois très plaisant d'y rejouer et de voir que ce jeu a reçu un beau lifting graphique. 
 - Le premier point positif est tout simplement le plaisir de retrouver Picsou et ses amis parcourir la Terre en quête de trésors. Un jeu que nous pensions tombé dans les oubliettes qui nous revient en grande pompe avec du contenu additionnel est forcement une bonne nouvelle surtout lorsqu’on imagine le travail de toute une équipe en amont pour lui redonner ses lettres de noblesse. C’est avec un plaisir non dissimulé que l’on exécute pour la première fois depuis de très nombreuses années, le fameux « Pogo Jump » de Picsou, c’es-à-dire son attaque lui permettant de rebondir sur sa canne pour attaquer les ennemis sur la tête.
- Doublages : avant toute chose il faut savoir que le jeu est en version originale sous-titrée en français. Si vous avez en tête les voix de Picsou ou de Flagada Jones en français et bien il va falloir faire une croix dessus. Mais vous y gagnerez au change car les voix en VO sont très bonnes et WayForward a fait les choses en grand en réunissant le casting original pour ce jeu. C'est donc Alan Young âgé de 94 ans lors de la sortie du jeu en 2013, qui prête une nouvelle fois sa voix à Picsou. Cela force le respect de camper ce personnage depuis 40 ans et de revenir (après Kingdom Hearts II) pour donner vie à un jeu vidéo.
-Graphismes : Force est de constater que c’est LE point fort de ce jeu. Il y a eu une refonte complète des graphismes initiaux rendant le jeu très plaisant mais qui n'a rien à voir avec sa version 8-bit sortie il y a de nombreuses années. C'est un vrai travail d'orfèvre que WayForward a effectué pour dynamiser le jeu original. Les personnages évoluent dans des décors hauts en couleurs et très agréables à regarder sur tablette. Les personnages ont été réalisés à la main et le jeu mélange habillement la 2D et la 3D.
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- Musiques : La musique de la bande à Picsou est l’une des plus connues et reconnues dans l’univers vidéoludique de la NES, il s’agit donc d’un monument de la musique dans le milieu. La tâche n’était donc pas aisée de reprendre ces thèmes de console 8-bit et de les adapter pour un public plus contemporain, mais le pari est réussi. Vous aurez le choix dans le menu principal d'opter pour les musiques remasterisées pendant votre expérience de jeu ou alors vous pourrez activez le mode 8-bit pour retrouver les sonorités d'antan. Cette faculté de switcher d'un mode d'écoute à l'autre est du pain béni pour les nostalgiques et amateurs de rétrogaming et nous replonge quelques années en arrière.
- Saluons au passage l'option permettant de passer au mode gaucher. C'est une bonne initiative et permet de penser à tous les joueurs. Faisant parti de cette minorité de joueurs (les gauchers représentant entre 8 et 15% de la population mondiale selon certaines études) nous n'utilisons cependant pas ce mode, étant conditionnés depuis notre enfance par des manettes "classiques" permettant à gauche de se déplacer avec des croix directionnelles et à droite de réaliser des actions avec les boutons principaux, du coup le mode gaucher ne semble pas "logique" et intuitif. Mais c'est toutefois un point positif à relever.
- 3 niveaux de difficultés : Le matériau brut n’a pas été retouché comme l’atteste les 3 niveaux de difficultés que l’on retrouvait déjà sur NES. Cela permet à tout à chacun d’aborder le jeu selon son niveau et sans prise de tête.
- Opacité des commandes afin de ne pas gêner et obstruer les sublimes décors. Une fois que vous aurez pris vos repères avec les commandes, vous pourrez - à votre guise - régler l'opacité de ces dernières via le menu d'option. L'image ci-dessous montre les commandes avec la jauge d'opacité au minimum et au maximum. Le fait de pouvoir supprimer complètement ces boutons permet d'apprécier pleinement les graphismes des quatre coins du monde (sans oublier la lune) que nos protagonistes vont visiter.
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- La possibilité de plonger dans le coffre-fort, moment certes inutile mais très jouissif. Indéniablement en voyant Picsou vous allez penser à un personnage avare, bougon et prêt à tout pour récupérer un sous. Mais l'une des images mythiques de ce personnage haut en couleur c'est son fameux hobby consistant à plonger et nager dans son coffre-fort rempli de pièces d'or et de trésors en tout genre. Et bien vous pourrez vous essayer à ce passe-temps. C'est une action complètement futile mais c'est un beau clin d'œil au personnage. De plus, à mesure que vous progresserez dans l'aventure et que vous amasserez des trésors, ces derniers viendront gonfler la fortune de notre canard préféré et vous les retrouverez dans le coffre-fort.
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Mais ce portage sur des consoles et supports récents souffre cependant de quelques défauts mineurs, à savoir : 
- La durée de vie : Le jeu ne vous occupera que quelques heures pour terminer les différents niveaux. Ce point est à minorer cependant car les développeurs ont essayé de prolonger la durée de vie initiale en ajoutant du contenu supplémentaire. Pour illustrer nos propos nous parlerons du niveau se déroulant en Transylvanie. En 1989 il fallait avancer dans le château afin d’affronter directement Miss Tick. Désormais il faudra traverser le château afin de délivrer les trois neveux prisonniers de trois Rapetou déguisés en fantôme qu’il faudra combattre au fur et à mesure. Une fois ces trois adversaires terrassés, vous pourrez accéder au combat contre Miss Tick. La durée de vie est donc relativement courte et s’avère « rentable » en fonction du prix que vous allez débourser, point que nous allons évoquer dès à présent.
- Le prix : il s’agit à la fois d’un point positif et d’un point négatif. Initialement sorti sur console de salon entre 15 et 20 € et sur Smartphone/tablette pour 10€ le jeu semble onéreux pour quelques heures de plaisir. Mais, il faut reconnaitre qu’à de multiples occasions vous pourrez vous procurer le titre à prix très attractif (le Tribunal du Geek l’ayant acquis sur l’App Store en promo). Le tarif est donc un point relatif qui peut freiner plus d’un joueur pour le nombre d’heures proposé.
 - Ce qui frappe en premier en prenant le jeu en main c'est la maniabilité sur smartphone ou tablette. En effet, les développeurs ont opté pour une croix directionnelle afin de déplacer le personnage principal, or une zone avec un "stick directionnel" aurait été beaucoup plus judicieuse. Le héros se déplace difficilement avec la croix directionnelle et vous pourrez peiner parfois à évoluer dans certains environnements ou à éviter les ennemies et obstacles qui jonchent les différents lieux que vous visiterez. Nous avons également testé la version sur PS3 lors de sa sortie et le jeu est beaucoup plus adapté à une manette ce qui rend une plus grande fluidité au jeu.
 - La difficulté a été revue à la baisse : les jeux de plateforme sur d'anciennes consoles étaient pour la plupart du temps un vrai challenge et il fallait montrer une certaine dextérité pour arriver à bout d'un niveau voire du jeu en lui-même. Cette difficulté se retrouve de moins en moins dans les jeux modernes. A titre d'exemple les nouveaux jeux comme Uncharted, Tomb Raider ou encore Star Wars Battlefront dans lesquels les personnages que vous contrôlez se retrouvent blessés et pour lesquels il suffit de se mettre à couvert pour que le héros (à l'agonie) se requinque instantanément. Les jeux sont donc de plus en plus "simple" au sens large du terme et le jeu dont nous parlons aujourd'hui ne déroge pas à cette règle. Il est beaucoup plus simple à terminer que son ancêtre et ce malgré les 3 niveaux de difficultés. Pour pimenter votre expérience vous pourrez d’ores et déjà entamer le jeu en mode difficile. La nouvelle version est affublée d'une carte dans le menu pause ce qui facilite grandement votre recherche dans chaque stage afin de trouver les objets nécessaires à votre progression (de mémoire cette dernière n’était pas présente sur NES, nous passions alors de longs moments avant de déterminer à quel endroit il fallait se rendre sachant que chaque lieu était un vrai casse-t��te et un labyrinthe). A cet égard, le niveau « moyen » de la nouvelle mouture se rapprocherait plus du niveau « facile » de la version de 89.
 - Les dessins, les décors ainsi que les animations des personnages sont vraiment très jolis mais il est toutefois dommage de voir que les personnages n'ont aucune animation faciale et n'ouvrent jamais le bec alors qu'il y a de très nombreux dialogues tout au long du jeu.
 - Des "bonus" à débloquer qui ne sont pas d'une grande utilité. Vous pourrez en effet dépenser l'argent accumulé tout au long des niveaux pour débloquer des galeries et croquis préparatoires. Cependant ces planches et images sont visibles sur un espace qui ne remplit pas l'écran et il n'est pas possible de zoomer pour apprécier le travail qui se cache derrière la réalisation de ce jeu. En outre, ces bonus ne cassent pas trois pattes à un canard (sic).
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Jugement du Tribunal : surfant sur la vague du rétrogaming, ce jeu saura trouver son public. Il s'agit d'une très belle actualisation du jeu permettant pour quelques euros de redécouvrir un grand succès vidéoludique tout droit sorti des années 80/90 et pour les nostalgeek que nous sommes, de remettre la main sur une pépite qui nous aura occupé quelques temps durant notre prime jeunesse. 
Malgré sa maniabilité parfois douteuse (sur smartphone et tablette uniquement), il reste un bon divertissement avec une belle patte graphique qui a été entièrement refaite pour lui conférer une seconde jeunesse. Quel plaisir de retrouver l'oncle Picsou et son fameux "pogo jump".
Quelques images issues du jeu (version ipad) :
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Avant-Première mondiale du Voyage d’Arlo, le nouveau film d’animation de Disney Pixar
Bonjour,
Aujourd’hui nous vous proposons un article sur le nouveau film d’animation des studios Pixar. Nous reviendrons sur l’avant-première mondiale qui a eu lieu au Grand Rex le 10 novembre 2015.
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Propos liminaires : l’Avant-première Mondiale au Grand Rex
Une fois n’est pas coutume, le Grand Rex a obtenu l’exclusivité afin d’offrir aux cinéphiles parisiens une magnifiques avant première (mondiale s’il vous plait) le 10 novembre 2015.
Cette date n’est pas choisie involontairement car elle permet à Disney de nous gratifier d’un jeu de mot et d’un hashtag pour les réseaux sociaux, à savoir « Dinovembre ». C’est du Disney, on aime ou on n’aime pas mais l’idée est bien trouvée et pour parfaire ce numéro, un « T » géant est venu rejoindre la façade du Grand Rex pour devenir l’espace d’un instant (ou de quelques semaines le temps que le film soit diffusé en salle avec la féérie des eaux) le « Grand T-Rex ». 
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La façade du Grand Rex revue par Disney
Le ton est donné et ces petites blagues permettent de rentrer encore plus dans la soirée et l’événement qui nous est proposé. Arlo signe son arrivée en grande pompe dans les salles obscures du monde entier en posant ses valises dans la capitale le temps d’une soirée. Pour cela, le Grand Rex a fait les choses en grand avec un tapis rouge vert, des décors boisés dans le hall d’entrée ainsi que de la projection de mousses au niveau de sa devanture, créant l’impression qu’il neige au Rex. Le résultat est magique et l’on se laisse prendre au jeu en se mettant sous cette « neige » en retrouvant (si tant est qu’on l’ait perdue) son âme d’enfant. Tout cela avec des yeux d’enfant doit donner une soirée spectaculaire.
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Une fois tous ces éléments et décors passés, nous nous retrouvons dans la grande salle avec pour notre plus grand plaisir des sacs disposés devant chaque siège. Il s’agit d’un totebag aux couleurs du film avec à l’intérieur de quoi se sustenter (une bouteille d’Evian et un paquet de M&Ms), une petite carte postale brillante et un grand poster très bien emballé. Ça fait toujours plaisir de ressortir dune avant-première avec quelques goodies, merci au Grand Rex et à Disney.
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Afin d’introduire le film, l’équipe de chez Disney à fait venir :
Peter Sohn le réalisateur
Denise Ream la productrice
Eric Cantona qui prête sa voix au « collectionneur »
Le jeune Jean-Baptiste Charles qui a été retenu parmi un grand casting pour être la voix française d’Arlo.
 Le Voyage d’Arlo :
Rentrons dans le vif du sujet avec le film à proprement parlé. Le voyage d’Arlo késako ? Il s’agit du nouveau film d’animation des studios Disney Pixar qui sortira le 25 novembre 2015 en France.
Ce film d’animation est réalisé par Peter Sohn, un habitué des studios Pixar dans la mesure où il a prêté sa voix à Emile, le frère de Remi dans Ratatouille, et qu’il a déjà réalisé le court-métrage « passages nuageux » en 2009.
Le Voyage d’Arlo se déroule sur la planète Terre alors que l’Astéroïde qui a éradiqué les dinosaures il y a plusieurs millions d’années, frôle finalement la planète sans la heurter. L’histoire se déroule donc sur la planète Terre peuplée de Dinosaures répartis en deux catégories : les carnivores qui sont éleveurs de bétails et les végétariens qui sont fermiers. Arlo est un jeune Apatosaure qui appartient à cette seconde catégorie de dinosaure. Il vit paisiblement avec ses parents, son frère et sa sœur dans la ferme familiale. Oui mais c’est sans compter sur le tempérament extrêmement craintif et chétif de ce dinosaure qui a peur de tout ce qui l’entoure. N’arrivant pas à faire ses preuves aux yeux de sa famille, son père lui confie la tâche de surveiller les provisions qui ont été fraichement pillées par un animal sauvage. Il lui est donc enjoint la garde des provisions et doit tuer cet animal. Cet animal n’est autre qu’un enfant Cro-Magnon extrêmement malicieux. Se retrouvant maladroitement éloigné de sa famille en chutant dans un courant d’eau, il va se lier d’amitié avec ce jeune sauvageon qu’il appellera Spot, et tâcheront ensemble de survivre dans cette nature hostile en quête de retrouver la famille d’Arlo. Commence alors un magnifique voyage…
 Un voyage initiatique : Ce petit dinosaure chétif et craintif va devoir s’armer de courage pour rejoindre son foyer et sa famille. Le nom retenu pour la version française « le voyage d’Arlo » est plus évocateur que la version originale «  the good dinosaur » car il s’agit d’un voyage initiatique à double sens. D’un côté c’est le voyage à travers des paysages à la fois magnifiques et dangereux, de l’autre côté il s’agit d’un voyage spirituel de ce héros où comment un « gringalet » que l’on qualifie de chétif et de bon à rien, se retrouve à évoluer et devenir un adulte et qui trouve le courage au plus profond de lui. Notons à cet égard que les protagonistes « cartoon » dénotent avec ces décors « réels ». On peut penser que c’est un choix du réalisateur de concevoir une opposition entre Arlo et la nature. Cette immensité et ce réalisme de la nature avoisinante permet de renforcer ce sentiment de héros perdu loin de ses proches en nous racontant l’histoire d’un petit dinosaure perdu dans l’immensité qui l’entoure et qui doit braver tous les dangers pour rejoindre son foyer.
C’est ce scénario et ce voyage qui rattache bien ce film d’animation à un Pixar, car comme l’a expliqué John Lasseter, « les films Pixar suivent le thème du développement personnel ».
A la fin de l’histoire nous retrouverons donc un Arlo qui a mûri, ce qui est renforcé par l’image de sa mère qui au loin le confond avec son mari. Notre héros suit donc les traces de son père et par le biais de ce périple en ressort grandi.
La musique colle très bien à ce film d’animation et l’on retrouve à la baguette M. Mychael Danna, oscarisé pour sa musique de l’Odyssée de Pi (tiens, tiens ! une odyssée qui était également un chemin/voyage initiatique, est-ce une coïncidence ?).
 Des graphismes époustouflants :
A de multiples reprises le spectateur se retrouve en plein doute et se demande si les « décors » sont en conçus en animation ou au contraire s’il s’agit de lieux réellement filmés. C’est tout à fait fascinant de voir notre héros Arlo évoluer dans cet environnement montagneux avec les forêts et les ruisseaux où chaque pierre et chaque brindille d’herbe s’anime sous les pas d’Arlo. La clarté de l’eau et le mouvement si naturels des rapides et torrents d’eau sont vraiment troublant. Tout comme certaines scènes avec la végétation qui subit les intempéries naturelles et les averses, on arrive à voir des gouttes d’eau qui ruissellent sur les plantes d’une manière si réaliste. Ce film d’animation montre ici tout le savoir faire des studios Disney et Pixar. Indéniablement ils excellent dans ce domaine et réalisent une fois encore un tour de force en matière d’animation.
Ajoutons à cela des prouesses techniques concernant les environnements aériens dans lesquels évoluent les « mauvais » dinosaures. En regardant bien on peut apercevoir que chaque nuage s’anime de manière autonome créant de beaux jeux d’ombres sur la terre des dinosaures. Aussi bien les couchés de soleil que les orages sont magnifiques travaillés.
En tous les cas, cet environnement est bluffant de réalisme et vous vous prendrez une véritable claque visuelle !
 Un air de déjà vu :
Pixar fourmille (sic) d’ingéniosité et va chercher les thèmes novateurs dans l’univers du film d’animation, que ce soit avec des jouets qui s’animent lorsque leurs propriétaires ne sont pas présents, la vie d’un rat attiré par la cuisine et qui se retrouve dans un grand restaurant, un robot dans le futur qui est chargé de nettoyer la Terre de ses déchets ou encore suivre l’aventure des émotions qui guident nos vies. Ce sont toutes ces idées originales qui ont fait le succès de ce studio qui s’est vu gratifier de très nombreuses récompenses tels des oscars ou des golden globes.
Or ce Pixar semble moins original et se rapproche de thèmes que nous avons déjà vus dans d’autres films. Certes les enfants sont souvent passionnés dès leur plus jeune âge par les dinosaures et cela fait une bonne trame pour une aventure, mais le thème est déjà vu et revu (citons par exemple le petit dinosaure ou encore « Dinosaure » de Disney). L’idée de base est toujours très bonne, surtout avec cette catastrophe qui n’est jamais arrivée et qui n’a pas éradiqué les dinosaures de la surface de la Terre et l’on se projette dans un monde actuel peuplé de dinosaures. Mais il manque un petit plus pour lui conférer une « aura » Pixar. En ce sens, on se rapprocherait plutôt d’un film Disney que Pixar.
Ce Disney Pixar reprend tous les codes et toutes les valeurs que l’on retrouve dans les précédentes œuvres, à savoir : le courage, la bravoure, l’amitié, la tolérance, le respect, ne pas se fier aux apparences (des T-Rex gentils), la confiance en soi, etc.
Plusieurs scènes marquantes du film font tout de suite penser au « Roi Lion ». Est-ce par manque d’inspiration ou par hommage à l’un des meilleurs Disney de tous les temps ? Nous n’aurons pas la réponse mais nous opterons pour la seconde option.
[Attention, petit Spoil pour les dix premières minutes du film]  Tout comme un Bambi ou un Roi Lion, le spectateur se retrouve très vite confronté à la Mort qui arrache l’un des parents au jeune héros (la mère de Bambi, le père de Simba), le père servant par la suite de guide et de modèle auquel le héros va emboîter le pas. Ce n’est pas original mais cela fait toujours mouche. Ce thème de la mort qui survient très tôt dans le film est assez rude pour un jeune public, il y a eu quelques pleurs dans la salle…
 Un petit mot sur le sublime court-métrage qui a été projeté avant le Voyage d’Arlo. Il s’agit de « Sanjay’s super team ». C’est une œuvre autobiographique pourrait-on dire car il s’agit du court métrage réalisé par Sanjay Bakshi de chez Pixar qui raconte sa jeunesse et l’opposition entre la modernité (les super héros à la TV) et la tradition de la culture Indienne. Il mélange avec habileté les deux univers pour les faire se rencontrer en reliant les générations entres elle, c’est-à-dire le père et le fils. C’est vraiment un très beau court métrage et nous espérons qu’il sera projeté avant chaque séance du voyage d’Arlo.
 Le jugement du Tribunal : Malgré les premiers à priori avec le design du héros qui n’est pas des plus attirant ou charismatique, ce film d’animation est finalement très bon et l’on retrouve les codes des anciens dessins animés qui ont fait le succès de Walt Disney. Tous les bons ingrédients sont réunis pour nous offrir un beau spectacle avec une animation à vous couper le souffle. Les prouesses techniques de chez Pixar sautent aux yeux dès les premières minutes avec une Nature extrêmement convaincante (surtout l’eau et les nuages qui sont troublants de réalisme). La soirée au Grand Rex a permis de sublimer ce film en nous offrant un écrin de toute beauté (fausse neige, tapis vert, décors boisés dans le cinéma etc.). Nous avons également apprécié de retrouver dans la version française la voix de Monsieur Richard Darbois qui interprète l’un des T-Rex. Pour information c’est la voix française de Buzz l’Eclair, du Génie d’Aladdin ou encore du requin Bruce dans Némo.  
Une fois encore the Walt Disney company nous offre un superbe film d’animation pour les fêtes de fin d’année. Il se fait cependant discret car n’a pas eu beaucoup de publicités contrairement à ses prédécesseurs de chez Pixar. Espérons qu’il ne sera pas noyé et oublié parmi les gros blockbusters du moment où à venir (Spectre, Hunger Games, Star Wars).
Et pour finir quelques photos de la soirée au (T-) Rex :
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Eric Cantona lors de l’avant-première au Grand Rex
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Le réalisateur Peter Sohn et la productrice Denise Ream
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Peter Sohn, Denise Ream et Jean-Baptiste Charles qui prête sa voix à Arlo
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Avant-première Hunger Games la révolte Partie 2 au Grand Rex
Bonjour à tous,
Le Tribunal du Geek a pu assister à l'avant première parisienne du dernier volet de la saga cinématographique Hunger Games. Petit retour sur cet événement. 
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L’Avant première au Grand Rex :
Le 09 novembre 2015 au Grand Rex a eu lieu au Grand Rex - véritable temple parisien du cinéma - l'avant première française d'Hunger Games la révolte partie 2.
Commençons par les tarifs de la soirée : il fallait débourser 26 € pour assister à la soirée depuis le balcon, 36 € depuis la mezzanine et 46€ depuis l’orchestre. Qu’est-ce qui justifie la différence de prix ? Excepté le confort des sièges en catégorie orchestre et mezzanine, il n’y avait aucune différence notable entre les catégories, pas de goodies, de champagne ou autres plus-values que l’on peut retrouver dans d’autres avant-premières au Grand Rex et qui permet de justifier cet écart de prix. In fine il était donc inutile de débourser 20€ supplémentaires pour la même prestation.
Petit point intéressant à savoir : le Grand Rex s'est rapproché de la FNAC afin d'obtenir les statistiques des réservations en ligne de cet événement. A l'ouverture de la billetterie étaient recensées environ 5 000 personnes et les 2500 places sont parties en seulement 18 secondes, toutes catégories confondues. Ces chiffres vertigineux laissent présumer de l’engouement du public pour cet événement qui clôture la saga.
 Au programme : Le tapis rouge en présence des principaux acteurs et le réalisateur du film, un concert surprise du groupe LEJ venu interpréter avec un orchestre le thème principal de l’opus précédent « Hanging Tree » et bien sûr la projection du film en avant-première.
Force est de constater que le Grand Rex fait une fois de plus les choses en grand pour ce type d'événement.
Les fans étaient bien présents pour cet événement car il y avait une quantité astronomique de personnes aux abords du Rex. Il faut savoir que les premiers fans sont arrivés la veille à 14h (soit 30 heures avant l’événement !!) et ont dormi devant le Grand Rex. Cela semble fou mais il fallait s’y attendre vu la vitesse à laquelle les places se sont arrachées.
 Mais alors que vaut cette avant première ? 
Stars présentes : l’un des points forts de cette avant première est indéniablement la présence d’une pléiade de stars sur le red carpet. En effet, pour cette occasion parisienne nous avons eu le plaisir de voir arriver un à un :
Jennifer Lawrence l’actrice oscarisée
Liam Hemsworth
Josh Hutcherson
Woody Harrelson
Francis Lawrence le réalisateur
Nina Jacobson la productrice
Nous regrettons hélas l’absence de Donald Sutherland qui était initialement annoncé sur le tapis rouge et qui n’a pu venir. Il y avait un nombre incroyable de fans contenus derrière les barrières à proximité du  tapis et les acteurs et stars ont essayé de faire un maximum d’autographes pour ne pas les décevoir. Par exemple Jennifer Lawrence est très rôdée à l’exercice et signe à une vitesse incroyable tous les objets et supports de dédicace qui se présentent à elle, cela au détriment d’échanges ou de photos avec les fans. Ce n’est pas le cas de Josh Hutcherson qui semblait prendre tout son temps et plaisantait avec le public ou encore se prêtait au jeu des selfies.
 Ambiance : 
Une fois n'est pas coutume, avant le film c'est notre animateur préféré du Grand Rex, à savoir Esteban Perroy, qui animait et mettait une bonne ambiance générale, que ce soit dans la salle ou pour les fans agglutinés devant le tapis rouge. Il est fidèle à lui-même et arrive à créer une bonne atmosphère pour nous faire patienter avant la projection du film.
Pendant le film l'ambiance était plus solennelle sûrement car les spectateurs prenaient peu à peu conscience qu'ils vivaient sur grand écran les dernières péripéties de Katniss. Il y avait toutefois des applaudissements et des passages qui ont fait réagir la salle mais dans un excellent esprit (contrairement a l’avant première du précédant volet où il y avait beaucoup de bavardage qui parasitaient l’expérience de visionnage). 
 En attendant la venue sur scène des acteurs, le Grand Rex a diffusé des extraits pertinents des différents opus de la saga. C’est un très bon point pour se remémorer les différents événements intervenus depuis le premier film et cela permet d’appréhender le dernier film en ayant toutes les péripéties en tête. Bonne idée ! Nous avons également pu suivre toute l’avancée du tapis grâce à une retranscription en direct, nous étions donc aux premières loges confortablement installés dans la salle.
 Points négatifs – Le revers de la médaille : Un tel événement est difficile à organiser et peut souffrir de quelques points négatifs. Cet avant première n’y échappe pas et nous allons balayer succinctement ces points qui ont pu ternir l’’expérience de cette soirée.
Il est difficile de canaliser une horde de fans hystériques et vu le nombre de personnes présentes à proximité du tapis il y a eu quelques déconvenues. Nous n’avons même pas essayé de fouler les abords du tapis pour une éventuelle dédicace ou photo car des fans sont arrivés la veille et ont du se poster sur le trottoir en face, nous avions donc décidé de nous poster dans la (longue) file d’attente pour prendre de bonnes places dans la salle, ce qui a été le cas au final et nous ne regrettons pas ce choix. Cependant, après avoir discuté avec des personnes qui ont tenté l’expérience sur le tapis, ce fût rude. En effet, lorsque le tapis fût installé cela a été l’anarchie totale pour se retrouver dans les premiers rangs et ainsi espérer obtenir le saint graal (une dédicace ou une photo des différents protagonistes). Les gens ont couru, se sont bousculés et certaines personnes arrivées des heures en avances se sont trouvés relayées au 4ème ou 5ème rang se faisant doubler par des personnes arrivées très tardivement et qui, sans gène, leur ont fait la nique. Ceci étant, cet engouement était prévisible vu le nombre de personnes qui n’ont pas réussi à obtenir le précieux ticket d’entrée et qui voulaient cependant participer à cet événement. On notera un public très jeune prêt(es) à tout pour rencontrer leurs idoles…
Heureusement ce capharnaüm n’était qu’à l’extérieur du Rex et à l’intérieur tout était nickel. Toutefois, pour nous faire patienter dans la salle, le Grand Rex n'a rien trouvé de mieux que de nous diffuser TOUTES les bandes annonces du film que nous allions voir. Le problème des bandes annonces depuis quelques mois (années) c’est qu’elles ont tendance à spoiler le film. En effet, l’exercice n’est pas aisé de créer une bande annonce. Il doit s’agir d’un subtil mélange entre scènes clefs du film mais sans en dévoiler l’intrigue tout en donnant envi aux spectateurs. Or, depuis quelques temps les bandes annonces ont tendance à gâcher le plaisir car elles dévoilent des scènes importantes. Hunger Games la révolte partie 2 n’échappe pas à cette règle car les bandes annonces montrent les principales scènes d’action. Nous aurions préféré les découvrir en temps voulu plutôt que 20 ou 30 minutes avant la projection.
Mais cela n’est pas le pire car nous avons eu le droit à un énorme spoil juste avant le film, et venant de la bouche de l’actrice principale !!!! L’équipe d’Allociné était chargée d’interroger les acteurs sur le tapis rouge avant qu’ils ne pénètrent dans la salle et cela était retransmis en direct sur l’écran du Grand Rex. L’équipe a alors demandé à Jennifer Lawrence quelle est la dernière scène qu’elle a jouée et qui remonte à un an. La question n’était pas inintéressante car les scènes ne sont pas souvent tournées par ordre chronologique, l’ordre étant établi lors du montage final. L’actrice a alors répondu qu’il s’agissait de la toute dernière scène du film (l’épilogue précisément) et a raconté de quoi il s’agissait. Elle devait ignorer que cette interview était diffusée en direct dans la salle, mais 2500 personnes étaient « légèrement » dépitées…
Même si cela est complètement indépendant du Grand Rex, cela a gâché le suspens du film que l’on souhaitait découvrir en temps voulu.
 Pas de goodies : sans être vénal, c’est toujours appréciable lors de ces événements de grandes envergures, de repartir avec un petit souvenir de la soirée. Que ce soit un t-shirt ou un petit objet c’est toujours un plus que l’on affectionne. Lors de l’avant première d’Hunger Games la révolte partie 1 nous avions tous eu un magnifique porte-clefs en métal représentant le geai moqueur. Là pour cette avant-première qui met un point d’orgue à la série, il n’y avait rien…
Un concert aux sonorités d'amateurisme : la surprise d’avoir un concert était vraiment appréciable. Cela fait parti des petits plus qui rendent magiques et inoubliables une avant-première. Le Rex met les petits plats dans les grands en nous proposant une interprétation en live de la musique Hanging Tree. C’est le groupe à la mode LEJ qui a eu l’honneur de nous l’interpréter sur scène. L.E.J pour les premières lettres de Lucie, Elisa et Juliette est un trio de musiciennes (deux chanteuses et une violoncelliste/chœur) qui s’est fait connaitre grâce à la vidéo cet été de reprises de hits interplanétaires. C’est donc un groupe « viral » qui fait ses armes et sa renommée avec des reprises de musiques, avant de sortir son premier album en 2016. Le prochain album de reprises sort début décembre et le titre d’ouverture est la musique d’Hunger Games, on comprend donc mieux la présence du groupe à cet avant-première. Sur scène elles étaient accompagnées d’un orchestre modeste ainsi que de quelques chœurs. L’idée était bonne mais le rendu avait un « je-ne-sais-quoi » qui n’a pas fait monter la mayonnaise et qui a donné une interprétation mitigée de la chanson. Un problème peut être entre les chanteuses et les chœurs (dont une voix d’homme qui se distinguait bien trop dans les chœurs). Quoi qu’il en soit et sans parvenir à expliquer ce qui ne fonctionnait pas dans cette interprétation, on n’en gardera pas un grand souvenir…
 Et le film alors ?
Même si l’histoire est convenue avec de nombreux clichés, nous avons eu quelques bonnes surprises scénaristiques. La mise en scène est intéressante et le film est truffé de scènes d’actions ce qui permet de clôturer en apothéose cette saga. Ce dernier épisode permet de conclure les péripéties de Katliss et l’on découvre les tenants et aboutissants des enjeux politiques qui se cachent derrières les Hunger Games et la révolte des districts contre le capitole. Ce film est un beau face-à-face entre Katliss et Snow. Nous ne vous en dirons pas plus pour ne pas vous spoiler mais si vous avez vu les précédents volumes vous ne serez pas déçus par cet épisode final.
Cette saga est toutefois en dents de scie car les films sont très inégaux, il y a du bon et du moins bon. Nous avons particulièrement appréciés les épisodes 2 et cet épisode 4, contrairement aux deux autres épisodes qui leurs sont inférieurs.
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 Le jugement du Tribunal : C’est une avant-première en demi-teinte car il y a eu de bonnes choses mais également quelques coquilles qui nous ont dérangées. La présence de cette pléiade de stars est un excellent point, une projection avant sa sortie ainsi que cette atmosphère unique à ce type d’événement en font une bonne soirée. Cependant, le problème d’organisation à l’extérieur, les différents spoils et le concert qui n’était pas au top ont un peu amoindri ce sentiment. C’est toutefois très plaisant de voir s’achever cette saga au cinéma dans de telles conditions.
C’est un point de vu subjectif et vous ne partagerez peut-être pas la même analyse mais une fois cette saga achevée, malgré les chiffres pharaoniques (budgets, nombre d’entrée, etc.) elle ne laissera pas un souvenir impérissable. Beaucoup de choses prévisibles, des clichés, un triangle amoureux entre Bella Swan, Edward Cullen et Jacob Black Katniss Everdeen, Peeta Mellark et Gale Hawthorne, du déjà vu.
Hunger Games la révolte Partie 2 sera donc un gros blockbuster pour nous faire patienter jusqu’à noël et finalement un bon final à cette saga.
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Melodiosa - Concert des musiques de Yôko Shimomura
Amis mélomanes bonjour,
Aujourd’hui le Tribunal du Geek vous propose un retour sur le concert Melodiosa dédié aux musiques de Yôko Shimomura qui a eu lieu le samedi 7 novembre 2015 dans la salle Cortot.
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Yôko Shimomura : Yoko Shimomura est née dans la préfecture de Hyôgo au Japon le 19 octobre 1967. Très jeune elle voulut étudier le piano et entreprit des études en ce sens. Ainsi elle s’inscrit plus tard aux cours de piano de l’Université de musique d’Osaka. Elle se prédestinait à devenir professeur de piano mais sa passion pour les jeux vidéo l’incita à envoyer des projets de travaux chez différentes compagnies de jeux vidéo. En 1988 elle auditionna chez Capcom qui recherchait des compositeurs. Au sein du département arcade de la firme, elle s’attela à la composition des musiques de « Street Fighter II ». Elle décida toutefois de quitter Capcom pour se rapprocher de Square Enix, une autre compagnie de jeux vidéo dans laquelle elle aspire à travailler sur des musiques de RPG, son type de jeu de prédilection. Elle réalise alors les musiques de « Live A Live » en 1994, de « Front Mission » en 1995, de Super Mario RPG en 1996, de Parasite Eve en 1998 ou encore de son grand succès avec Legend of Mana en 1999.
Au fur et à mesure elle s’épanouit dans l’univers des jeux de rôle jusqu’à sa consécration en 2002 avec la réalisation des musiques de Kingdom Hearts, un jeu mélangeant les mondes de Square Enix et de Disney. Le pari est ambitieux et Shimomura réalise un premier morceau joyeux afin de coller avec le monde de Disney. Or, le réalisateur Tetsuya Nomura souhaitait un thème sombre et tragique, ce qui donna naissance à la mélodie « Destati ». Shimomura travaillera ensuite sur chaque nouvel opus de la série Kingdom Hearts y compris le III sur lequel elle travaille actuellement. Elle a également réalisé les musiques du prochain Final Fantasy (XV) qui sortira l’an prochain.
Son nom est donc ancré dans l’univers du jeu vidéo et elle est considérée à certains égards comme la plus célèbre compositrice de musique de jeu vidéo féminine dans le monde (ce à quoi elle répondra avec humour que cela lui aura nécessité 20 ans avant d’attirer l’attention).
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Quelques mots sur les artistes sur scène : Melodiosa démontre qu’il n’y a pas besoin d’un orchestre pharaonique pour parvenir à sublimer et mettre en lumière les magnifiques œuvres des plus grands compositeurs de notre époque. Ainsi, la lourde tâche de mettre en scène le temps d’un concert une sélection des musiques de Shimomura incombait à une poignée de personnes à savoir :
-          Les arrangements ont été réalisés par Robin Melchior, Kevin Penkin, Shota Nakama, Tsutomu Narita et Denys Fontanarosa
-          Le chant par Estelle Micheau
-          Le piano par le virtuose Benyamin Nuss
-          Le chef d’orchestre Constantin Rouits
-          Ainsi que 6 musiciens de la Sinfonia Pop Orchestra
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Tour d’horizon de l’équipe qui a contribué à ce moment magique
Melodiosa : 400 privilégiés (dont votre fidèle serviteur) ont pu assister à cet événement européen. Oui il est bien question d’événement dans la mesure où ce concert est le premier consacré intégralement à la compositrice de talent en dehors de sa terre natale. La Ville Lumière a donc accueilli Mme Shimomura, M. Benyamin Nuss et le Sinfonia Pop Orchestra pour ce moment intimiste.
Comme nous l’avons évoqué précédemment, Yôko Shimomura est l’une des plus grandes compositrices de jeux vidéo et parmi sa foisonnante discographie il n’est pas facile d’en faire une sélection pour quelques heures le temps d’une soirée. Pourtant le programme balaye les plus grands thèmes de Xenoblade Chronicles en passant par Street Fighter ou le tant attendu Kingdom Hearts. Dès notre arrivée dans le hall un programme aux couleurs de la soirée nous a été remis. A l’intérieur y est retracé le parcours de Mme Shimomura, ses citations, ainsi que les artistes autours de ce concert. Voici donc le programme des festivités :
Première partie  
Main Theme, Colony 9, Fight ! (Xenoblade Chronicles)
Main Theme (The Last Ranker)
Suite Street Fighter II : The World Warrior = Title Demo – Chun-Li Stage – Guilde Stage – Ken Stage – Ryu Stage – Balrog Stage
Beware the Forest’s Mushrooms (Super Mario RPG : Legend of the Seven Stars)
Because Close To You (Dan Doh!)
Suite Legend of Mana = Title Theme – Nostalgic Song – Hometown of Domina – Polpota Harbor – Moonlit City Roa – Those Who Wait Before Destiny – Bejeweled City in Ruins – Song of Mana
Theme of Aya, Main Theme, Se Il mio amore sta vincino (Parasite Eve)
Suite Kingdom Hearts « As Fate Unfolds » = Destati – Dearly Beloved – Night of Fate – Fate of the Unknown
Deuxième partie
Suite Final Fantasy XV
Dearly Beloved pour piano seul (Kingdom Hearts)
Suite Front Mission = Advanced Guard – The Evils of War – Elegie
Musique pour Terra Battle
Suite Live A Live = Live a live – Birds Fly, Fish Swim – Live over again – Overlord Overture – Live for live
The Edge of Green, -Historia- (Radiant Historia)
The Other Promise pour deux pianos (Kingdom Hearts)
Suite Kingdom Hearts “Scherzos and Shadows” = Scherzo di note – Never Land Sky – Neverland’s Scherzo – Darkness of the Unknown
 Ce choix est judicieux et met en avant les magnifiques musiques de la compositrice et notamment des opus de Kingdom Hearts.
Nous avons eu quelques surprises lors de ce spectacle dont une composition originale de Mme Shimomura qu’elle a écrit à l’école primaire et qui s’intitule « torrent » ou encore un medley des musiques du prochain Final Fantasy à la fin.
L’acoustique de cette salle était parfaite ce qui a permis de sublimer les compositions et les arrangements de ces mélodies. Pas de micros, seulement les sons produits par les instruments de ces 7 musiciens, une lumière tamisée, une poignée de spectateurs. Tous les ingrédients pour créer un concert intimiste et renforcer le sentiment de moment unique et privilégié.
Ce cadre peut être à double tranchant car avec seulement 7 musiciens cela ne laisse pas de place pour les fausses notes. Les musiciens sont donc sur le fil et il faut reconnaître qu’ils ont réussi haut la main ce challenge. Le concert était parfait en ce sens et cela laisse supposer le long travail en amont pour parvenir à un tel niveau. Chapeau bas !
Sans oublier le talent et les prouesses vocales d’Estelle Micheau qui accompagnait à merveilles les musiciens pour nous interpréter à l’unisson plusieurs musiques.
Wayô records a fait du super boulot en nous proposant une telle programmation. Une petite boutique éphémère permettait d’acheter quelques souvenirs de ce moment magique, tels que des t-shirts, l’affiche du concert ou encore les CD de musique de la compositrice (qui a pris le temps d’en dédicacer certains au préalable pour ses fans).
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Cette soirée était une belle rencontre entre Yôko Shimomura et son public. Il y a eu plusieurs standing ovations et un tonnerre d’applaudissements ce qui semble avoir réellement ému la compositrice. Elle nous a gratifié de nombreux remerciements en retour. Nous citerons d’ailleurs ces propos :
«  Je suis très honorée qu’un si beau concert puisse voir le jour dans un pays pourtant si éloigné du Japon. Je dois dire que j’aime particulièrement la ville de Paris, dont j’entendais dire dès mon plus jeune âge que de nombreux compositeurs classiques s’y retrouvaient pour y puiser l’inspiration, et qui fut autrefois le lieu de prédilection de musiciens tels que Chopin ou Ravel. Je m’étais promise de m’y rendre un jour, ce qui a fini par arriver. Je suis venue plusieurs fois à Paris, et chaque voyage est l’occasion de nouvelles découvertes. Lorsque j’ai commencé ce métier, jamais je m’aurais imaginé me rendre ici grâce à mon travail, et encore moins avoir la chance d’assister à un concert totalement dédié à mon œuvre. Tout cela est comme un rêve pour moi.
Ce concert, qui met en lumière mes travaux les plus variés, est un hommage sans précédent à mes compositions. J’espère que nous passerons un excellent moment ensemble ce soir ».
 Indéniablement la réponse est oui, nous avons passé un excellent moment en la compagnie de Mme Shimomura.
 L’avis du Tribunal : Un moment absolument parfait dans des conditions optimales. Que peut-on espérer de mieux que rencontrer sur scène l’une des compositrices les plus prolifiques du monde vidéoludique ?
On était de surcroît captivé par cette grande dame lorsqu’elle s’est installée sur scène pour interpréter avec brio ses mélodies pour deux pianos.
Au final le concert allait crescendo avec une préférence pour la seconde partie qui a démarré sur les chapeaux de roues et une grande maestria pour le solo de Benyamin Nuss lors de son interprétation de Dearly Beloved puis les montées sur scène de Yôko Shimomura. La salle retenue pour l’événement était un excellent choix car la qualité et le rendu acoustique étaient parfaits.
Un grand merci à Wayô Records pour cette parenthèse enchantée et ce moment délectable dans une magnifique salle parisienne. En un mot : MAGIQUE.
Une petite galerie photo pour finir :
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Dragon Quest Heroes - Le Crépuscule de l’Arbre du Monde [Jeu]
Bonjour à tous, 
Le Tribunal vous propose aujourd'hui un petit test du nouveau jeu édité par Square Enix : Dragon Quest Heroes – Le crépuscule de l’Arbre du Monde. Ce jeu sorti exclusivement sur PlayStation 4 tranche singulièrement avec la licence des Dragon Quest dans le sens où les développeurs ne se sont pas attelés à réaliser un nouveau RPG mais un Muso. Longtemps attendu par les fans de la licence depuis son annonce, ce nouveau Dragon Quest a fait couler beaucoup d'encre. L'alchimie entre Dragon Quest et Dynasty Warriors fonctionne-t-elle ? 
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Revenons aux prémices de ce jeu qui est à mi-chemin entre l'univers coloré de Dragon Quest et le jeu dit "Muso". 
Dragon Quest ? 
Ce nom ne vous est peut être pas familier et pourtant il s’agit d’un véritable raz-de-marée vidéoludique au Japon depuis sa création en 1986. Cette saga de jeux vidéo est le fruit de la rencontre entre le directeur Yuji Horii, le character designer Akira Toriyama (mondialement connu pour sa série de manga Dragon Ball) et le compositeur Kōichi Sugiyama. Il compte dans sa trame principale 10 jeux de type « role playing game » (RPG) basés sur des histoires relatant le périple de héros de la Lumière affrontant les forces démoniaques. On retrouve tous les codes classiques à savoir des héros, des légendes anciennes, des princesses, des rois, des dragons et des démons. Chaque opus à su inscrire son empreinte sur les différentes consoles de jeu comme la Famicom, les Playstation, la nintendo DS ou encore la Wii.
La saga a par la suite connu plusieurs excursions dans d’autres domaines que les RPG tel le jeu « Rocket Slime » dans lequel le joueur incarne un gluant - la mascotte de Dragon Quest – ou ce nouveau jeu sur PS4 objet de cet article.
Dragon Quest a par la suite fait l’objet de nombreuses transpositions en mangas avec la série La Quête de Daï (« Fly » en Français lors de sa première publication) mais également Emblem of Roto.
Somme toute, il s’agit d’une véritable institution au Japon même si le succès n’est pas autant au rendez-vous sur le reste du Globe.
 Muso ? 
Muso ou encore Musô ou Musou désigne un type de jeu vidéo à la croisée des chemins du hack’n slash et du beat’em all c’est-à-dire un jeu d’action dans lequel le joueur incarne un personnage de son choix qui dispose de nombreuses compétences hors du commun lui permettant d’affronter une horde d’ennemis. Une fois les très nombreux adversaires terrassés le héros se retrouve confronté à un boss. Chaque bataille suit ce même schéma de combat. Lorsque le joueur bat un ennemie il acquiert de l’expérience qui permet à son héros de gagner des niveaux le rendant plus puissant, développant sa force, sa défense ou encore lui permettant d’utiliser de nouvelles attaques.
Nous devons le succès de ce genre de jeu vidéo à la société japonaise Koei qui a édité la saga Dynasty Warriors.
En baisse de régime depuis quelques temps, Koei a dû fusionner avec Tecmo pour relancer l’industrie du muso et chercher de nouveaux partenaires, c’est ainsi qu’est né Hyrule Warriors : difficile de parler de ce nouveau jeu Dragon Quest sans mentionner Hyrule Warriors sorti XXXX sur une plateforme concurrente. Koei reprend les ingrédients qui ont fait le succès de Dynasty Warriors en le transposant dans le monde de Shigeru Miyamoto et la (les) recette(s) fonctionne(nt) bien. Nintendo avait son exclusivité avec Zelda Muso (titre original d’Hyrule warriors), Sony propose donc désormais son rival sur PS4.
Mais une fois encore si l’on se penche sur le sujet on se rend compte que derrière les manettes se trouve le développeur Oméga Force qui a contribué à des titres Muso de qualités comme les séries Dynasty Warriors, One Piece Pirate warriors, Ken’s rage 1 et 2 (du manga Ken le survivant), samurai warriors ET Hyrule Warriors. En sommes c’est bel et bien le même développeur qui officie sur les jeux Muso et qui tente d’imposer ce genre sous différentes formes.
Nous parlons bien de tentative car le muso est très apprécié en Asie mais partage les joueurs en Europe et peine à s’imposer. C’est la raison pour laquelle Koei Tecmo essaye de mettre la main sur des licences lucratives – One Piece en est un bon exemple – pour attirer dans ses filets une nouvelle vague de joueurs. C’est ainsi que Dragon Quest Heroes a vu le jour.
 L'histoire de Dragon Quest Heroes – Le Crépuscule de l’Arbre du Monde :
L’harmonie et la paix règnent sur le Royaume d’Arbera entre les humains et les monstres. Notre histoire commence lors d’une fête animée entre les humains et les monstres lorsqu’un homme encapuchonné recourt à la magie noire et lance un terrible sort à travers le royaume qui rend les monstres hostiles et agressifs envers les Hommes. Nos protagonistes - les capitaines de la garde royale - Lucéus et Aurora festoient lorsque l’incident se produit. Pour une raison inconnue, leur fidèle compagnon gluant « Medicix » ne semble pas touché par le maléfice. Ils partent alors à la rescousse du Roi Doric puis d’Isilde qui a conçu une véritable ville volante « l’Aeroc ». Grâce à cet engin nos héros vont devoir parcourir les quatre coins du monde pour botter en touche ce suppôt des forces occultes qui a bouleversé l’équilibre entre le bien et le mal. Petit à petit nos héros vont rencontrer des personnages hauts en couleurs ayant été projetés par inadvertance dans le royaume d’Arbera. Ensemble ils mèneront à bien leur mission tout en protégeant l’arbre du monde « Yggdrasil » et découvriront les vrais pouvoirs des Enfants de la Lumière…
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Magnifique vidéo d’introduction après avoir terrassé le premier boss
Alors que donne cet incroyable mélange ? 
Ce jeu répondra aux attentes des joueurs expérimentés dans la licence Dragon Quest (que nous appellerons ultérieurement DQ par mesure de clarté). Il se présente comme un fanservice très efficace avec de très nombreuses allusions aux anciens opus de la saga et l'on retrouve une poignée d'élus pas si inconnus que ça. En effet, vous allez peu à peu faire la rencontre d'autres aventuriers prêts à en découdre avec les monstres et l'homme mystérieux encapuchonné qui semble avoir un sombre dessein. Or il s'avère que ces personnages hauts en couleurs sont des héros que nous avons eu le plaisir de manipuler dans les anciens épisodes de la saga à savoir : 
Alina la Tsarine de Dragon Quest IV l’Epopée des élus ;
Kiryl de Dragon Quest IV l’Epopée des élus ;
Maya de Dragon Quest IV l’Epopée des élus ;
Nera de Dragon Quest V la Fiancée Céleste ;
Bianca de Dragon Quest V la Fiancée Céleste ;
Tommy de Dragon Quest VI le Royaume des songes ;
Jessica de Dragon Quest VIII l’Odyssée du Roi maudit ;
Yangus de Dragon Quest VIII l’Odyssée du Roi maudit ;
Les nouveaux personnages issus du Royaume d’Arbera étant Lucéus, Aurora, Isilde et le roi Doric.
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Ce roster qui est déjà conséquent va très probablement s'étoffer au gré du temps avec de nombreux DLC qui permettront de prolonger l'expérience de jeu. En parlant de DLC Il faut savoir que l'ensemble des DLC qui ont été proposés depuis la sortie du jeu au pays du soleil levant sont présents d'offices dans la version européenne. Nous avons donc un jeu agrémenté de quelques bonus et quêtes qu'il sera possible de débloquer en ayant achevé une première fois la trame principale du jeu.
Si vous n'avez donc pas retrouvé votre protagoniste préféré des DQ dans la liste susvisée, ne perdez pas espoir, il viendra peut être ultérieurement !
Parmi tous ces héros il va donc falloir faire des choix pour n'en retenir que 4 qui composeront votre équipe sur le terrain. Il faut tout de même savoir qu'au début du jeu vous aurez le choix d'incarner Lucéus ou Aurora, cela va avoir son importance car bien que les deux personnages soient jouables dès le début de l'aventure, le héros sur lequel vous aurez jeté votre dévolu ne peut être retiré de l'équipe ! Vous n'aurez donc finalement que 3 personnages restant que vous pourrez changer à votre guise avant d'affronter une nouvelle vague d'ennemis. Mais n’allez pas croire que ces 3 partenaires soient finalement des faire-valoir et de vulgaires soutiens à votre héros car en réalité vous pourrez aisément (grâce à la gâchette L2) passer d’un personnage à un autre pendant le combat. Cela apporte une belle dynamique et vous offre de nombreuses combinaisons de jeu. Il faudra alors passer de l’un à l’autre pour utiliser des aptitudes et sorts différents permettant par exemple de se soigner ou de faire progresser rapidement la jauge de tension. D’ailleurs cette tension est tout droit sortie de l’épisode VIII l’Odyssée du Roi maudit et se présente sous la forme d’une aura violette. Une fois la jauge pleine, elle vous permettra de rentrer en transe et de pouvoir bénéficier de bonus dans un délai limité (PM et sorts illimités) à l’issu duquel vous exécuterez une attaque « ultime » causant de lourds dégâts dans les rangs adverses et offrant une magnifique cinématique. Jongler d’un personnage à l’autre vous permettra donc de remplir plus rapidement les différentes jauges et de lancer un plus grand nombre de tensions.
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En maintenant le bouton “rond” vous pourrez accumuler de la tension. Une fois la jauge pleine vous pourrez exécuter une attaque ultime
 Arborescence, développement des compétences du joueurs : à cet égard le jeu se rapprocherait plus d’un RPG car il est question de faire évoluer les héros en leur donnant de nouvelles compétences suite aux points acquis avec l’expérience et le passage de niveaux.
Vos héros vont également être plus résistant et frapper plus fort grâce à l’achat d’armes, d’orbes et au développement d’accessoires via les recettes de l’alchimarmite (l’ustensile du parfait alchimiste). La gestion de l’arbre de compétence vous permettra d’acquérir ou de développer de nouvelles attaques, de prolonger la durée de votre « tension », de regagner des PM en réalisant des coups critiques. La gestion et l’attribution des points de compétence est donc utile et n’est pas à prendre à la légère.
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L’alchimarmite vous permettra de créer de nombreux accessoires
Pour sauvegarder votre partie vous devrez rencontrer une prêtresse qui psalmodiera une prière à la Déesse. Cela fait échos aux précédents opus et c’est dans ce genre de détails que l’on se rend compte que DQ Heroes est très fidèle à l’univers de base. Le matériau n’a pas été modifié et les clins d’œil sont à profusion : Alchimie, tension, bestiaire, les médailles à aller dénicher dans les niveaux pour les échanger avec le collectionneur, les jetons de monstre, l’attaque ultime de Kiryl qui est très drôle sous forme de private-joke etc. En outre, ce jeu fourmille de références qui sauteront aux yeux des fans de la première heure. Vous retrouverez également la musique de Kōichi Sugiyama qui vous immergera dans le monde de Dragon Quest.
Mais attention, il est tout aussi accessible pour les profanes qui n’ont jamais mis les pieds dans le monde de Dragon Quest ou même d’un Dynasty Warriors. La prise en main est intuitive et vous pourrez sans peine suivre cette histoire dans le royaume d’Arbera.
Comme nous l'avons dit précédemment, c'est le très réussi Hyrule Warriors qui a dépoussiéré le genre Muso en le transposant dans l'univers de Zelda sur Wii U et prochainement sur 3DS. Cela a permis de toucher une plus grande fourchette de joueurs, car il faut dire que le vivier de fans des aventures de Link est assez conséquent et le Tribunal confesse avoir cédé au chant des sirènes en en faisant l’acquisition il y a quelques temps.
Après que Nintendo ait ouvert la danse avec son jeu, d'autres développeurs s'engouffrent dans la brèche et s'essayent à cet exercice. 
Et il faut dire que l'annonce de ce DQ Muso a d'abord intrigué les joueurs mais finalement le rendu est très bon. Ici il n'est pas question de faire un copier/coller des prédécesseurs mais bien de reprendre les codes de ce type de jeu, d’y rendre hommage tout en y ajoutant sa propre plus-value : l'utilisation stratégique des monstres que l'on peut faire intervenir sur le champ de bataille après les avoir rossés ! 
De manière aléatoire lorsque vous terrassez un monstre, ce dernier peut laisser tomber un monster coin qui va permettre de l'invoquer à votre convenance une fois dans le niveau. On retrouve le bestiaire classique des précédents volets et malgré la déclinaison de couleurs de certains monstres (le slime bleu, le orange…) vous découvrirez de nouveaux adversaires à chaque mission. Tous ces monstres seront alors utilisables avec le système de médailles.
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Deux types de monstres sont jouables :
-       Les sentinelles ont pour office de tenir une position à l'endroit où elles ont été invoquées. Elles attaquent alors tout ennemi qui approche jusqu'à épuisement de la jauge de PV. Il est toutefois possible de restaurer les points de vie d'une sentinelle en récoltant une médaille similaire et en ayant préalablement équipé l'un de vos héros avec un équipement ayant cette aptitude. Une sentinelle est très utile pour défendre une position pendant que vous traversez la carte vers un autre objectif.  
-       Les escortes vont avoir une autre utilité. Dès qu'ils sont invoqués sur le champ de bataille ils exécutent une attaque ou un sort avant de disparaître. Cela peut aller d'une puissante attaque à un sort permettant d'augmenter vos statistiques offensives ou défensives. Lorsque vous êtes assailli et entouré de monstre cela s'avère utile pour réduire le nombre d'adversaires rapidement. Contrairement aux sentinelles, ils disparaissent de la réserve après utilisation vous permettant d'obtenir d'autres médailles de monstre.
Les deux types de monstre sont donc utiles et complémentaires. Au fur et à mesure que vous avancerez dans les quêtes annexes vous pourrez augmenter votre capacité d'accueil de monster coin et invoquerez donc plus de monstres sur le terrain. 
Il faudra donc gérer judicieusement les monstres que vous positionnerez dans le niveau pour défendre des points stratégiques de la carte. Vous pourrez à votre guise retirer de votre réserve pendant une mission les médailles de monstre qui ne vous conviennent pas ou qui prennent inutilement de la place (en fonction de la force du monstre, il nécessitera un, deux ou trois slots dans votre réserve).
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Illustration de Monstres de type sentinelle et escorte
Il y a une sorte de Tower Défense qui est insufflé à ce jeu et ça lui donne un caractère bien particulier. 
Ce système ne reprend pas le Muso classique car il ne vous sera pas demandé de prendre d'assaut un château ou un poste de commandement pour réduire le flux d'ennemis adverses et faire intervenir vos propres troupes mais plutôt de défendre une position (défendre un personnage comme le maire d'un village, une pouce de l'arbre Yggdrasil...) en ayant pour seule aide vos trois coéquipiers et les quelques monstres que vous pourrez invoquer pour défendre une position. 
Le gameplay est également enrichi par le sort de "téléportation" utilisable uniquement par votre capitaine Lucéus/Aurora et qui vous permettra de rejoindre une autre partie de la carte instantanément afin de contenir une vague ennemie, mais qui nécessitera au préalable de vous être lié avec des cristaux répandus dans le niveau. 
Du côté du gameplay justement, les combats sont dynamiques bien que redondants. Le principe de ce type de jeu (les Muso et beat them all en général) étant de marteler plusieurs touches afin d'exécuter un panel de skills qui vous permettront de venir à bout de l'envahisseur. Ce Dragon Quest ne déroge pas à la règle et il vous faudra essentiellement appuyer sur carré et triangle pour réaliser des attaques simples ou magiques. 
Cependant la difficulté est croissante : les premiers niveaux s’apparentent à un tutoriel permettant d'appréhender toutes les subtilités du jeu (oui il y en a) qui laissera ensuite place à des combats de plus en plus effrénés. Il y aura alors plus de vagues d'ennemis qui seront de plus en plus forts, plus de possibilités de jeux (monster coin, téléportation...).
Afin de faire du leveling ou si vous souhaitez jouer ponctuellement sans contrainte, vous pouvez retourner dans les zones déjà achevées dans l’histoire principale afin d’y affronter des ennemis sans limite de temps ou de vagues de monstre. Ce principe est idéal pour farmer, obtenir des objets laissés par les monstres (qui font guises d’ingrédients pour l’alchimie), augmenter de niveau et également compléter certains objectifs comme le nombre d’ennemis vaincus pour débloquer des trophées PS4.
Graphiquement le jeu est séduisant et le rendu sur PlayStation 4 est bon. C'est très plaisant de jouer sur nextgen à l'univers coloré tout droit sorti du cerveau d'Akira Toriyama. Le jeu est très fluide car sur l’écran vous verrez de nombreux ennemis, vous pourrez permuter entre vos héros, lancer des sorts, voir l’affichage des dégâts. Tout cela cohabite très bien sur l’écran et le jeu ne souffre d’aucun ralentissement.
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Un jeu fluide et coloré
La durée de vie est conséquente si vous visez le 100% et tous les trophées. En ligne droite vous pouvez terminer la quête principale rapidement comme tout muso mais cela n’a aucun intérêt car il est préférable de développer ses personnages, ses compétences, les quêtes annexes etc. Dans ce cas-là un bon nombre d’heures vous seront nécessaires. A titre d’exemple, vous pourrez réaliser une quête annexe vous permettant de recruter Psaro, l’un des ennemis de DQ IV. Il rejoindra toutefois vos rangs une fois que vous l’aurez terrassé, et il va falloir s’accrocher car il est coriace. Mais le jeu en vaut la chandelle car il s’avère intéressant à manier dans votre équipe.
Vous aurez également l’occasion de collecter les mini-médailles, de développer votre inventaires grâce à l’alchimie, d’obtenir des trophées PS4 (tuer 10 000 monstres, jouer plus de 30h, utiliser les attaques ultimes de l’ensemble des héros etc.) ou encore de débloquer de nouvelles tenues pour vos héros. Il y a donc des quêtes et objectifs à foison et cela vous demandera de nombreuses heures de jeu (et de plaisir).
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Quelques tenues pour Lucéus
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A chaque quête annexe terminée vous aurez le droit à une récompense
Parlons maintenant de choses qui fâchent avec les points négatifs de ce jeu. 
Le premier point nous l'avons abordé précédemment et est inhérent aux Beat Them All : il faudra laisser son cerveau au vestiaire et foncer bille en tête dans les combats. Pas besoin de réfléchir comme Lucéus à élaborer une stratégie car la meilleure chose à faire c'est de bourriner. Ici on ne fait pas dans la dentelle car après tout on est là pour rosser du monstre à profusion. 
 Le second point négatif concerne le retour systématique à l'Aeroc entre chaque mission. Cela coupe un peu la trame principale et la dynamique du jeu et nous ajoute des temps de chargement supplémentaires dont on se passerait bien parfois. Certes un bon combat nécessite une bonne préparation grâce à l'achat d'armes, la confection d'équipements avec l'alchimie, mais devoir retourner dans cette "base" à chaque fois c'est très redondant et il aurait été préférable de laisser le choix au joueur de continuer sur le champ de bataille ou de retourner au QG. 
Autre ombre au tableau : le nombre très restreint de cartes. Les cartes sont intéressantes dans la trame principale mais le problème du jeu concerne la réutilisation constante de ces mêmes maps pour l'ensemble des quêtes annexes. D'autres niveau inédits auraient donc été préférables et auraient évité cette litanie. 
Dans les points négatifs il faut ajouter le déplacement un peu lourd et lent des personnages. Ils avanceront lentement sur la map ce qui est gênant lorsque vous voudrez prendre en revers certaines troupes ennemies. Heureusement que vous pourrez utiliser la téléportation pour minimiser ce défaut.
 Enfin le point qui semble regrettable : pas de multijoueur pour ce jeu. C’est fort dommage car en coopération le jeu aurait été plus fun et aurait une fois de plus prolongé la durée de vie en initiant des amis ou tout simplement en s’amusant à plusieurs. Il n’y a donc pas de multi en local avec un écran splitté, ni de multi online.
 Quelques mots sur la version collector : En plus de la version « Day one », Square-Enix nous a proposé une version gluantissime et collector comprenant le jeu (cela va de soi), une peluche de gluant (monstre emblématique de la licence), un porte-clefs gluant, un tour de cou gluant ainsi que 11 objets téléchargeables dans le jeu. Le tout emballé dans une boîte (en carton hélas) en forme de coffre au trésor. Il y avait également un code de précommande permettant de télécharger deux tenues que peuvent revêtir nos deux capitaines de la garde royale et qui reprennent les tenues de Dragon Quest III.
Il était initialement prévu un steelbook en sus de ces bonus mais cela n’a pas été retenu finalement…
Cette édition collector n’est disponible en France que dans les enseignes Micromania ou sur le site officiel de Square Enix. La différence de prix entre la version standard et le pack collector est cependant énorme pour le contenu bonus, car cela revient à 40€ de plus pour une simple peluche, un coffret en carton, un porte-clefs et un tour de cou. Hormis si vous êtes fan de la licence, nous vous conseillons de passer votre chemin et d’investir cette somme dans de futurs DLC, si tant est qu’il y en ait.
Dernière précision sur les différentes versions du jeu : une édition spéciale métal slim de la console PS4 est vendue au Japon, mais nous n’avons pas – pour le moment – la possibilité de l’acquérir en France.
  Jugement du Tribunal : Dragon Quest Heroes est réellement un pari osé et réussi car il dénote avec les précédents opus. Les avis sont très divergents sur ce jeu vidéo et il faut être attentif au type de jeu que vous allez acquérir. Il est loin de se classer parmi les Dragon Quest "RPG" et pourra surprendre à plusieurs égards. D'un autre côté il s'éloigne des subtilités d'un jeu Muso et pourrait déplaire aux mordus de Dynasty Warriors. Il est donc à l'aulne des deux types de jeu ce qui peut rebuter les fans de l'un ou de l'autre. 
Après une quarantaine d'heures dessus nous ne pouvons que vous le conseiller. 
 Les +
+ Sortir des sentiers battus pour la licence DQ
+ L’univers de Dragon Quest qui est repris à la lettre (Griffe d’Akira Toriyama, les héros des précédents opus, le bestiaire etc.)
+ Un gameplay « Muso » réadapté et intéressant (changement de héros d’une simple pression de gâchette, les Monster coins…)
+ Un visuel agréable
+ Un jeu très fluide
+ Un exutoire jouissif
+ Durée de vie gluantissime
 Les -
- Un jeu qui est redondant
- Les mêmes cartes recyclées tout au long des quêtes annexes
- Ne va pas faire fonctionner vos cellules grises / martelage de boutons en bonne et due forme
- Il n’est pas possible de profiter du jeu en multijoueur et c’est regrettable
- les personnages ont des techniques de combat différentes mais chaque héros possède peu de skills et seulement une attaque « ultime » sous tension.
 En conclusion ce jeu est une très bonne exclusivité pour Playstation 4 et ce malgré ses défauts. Il insuffle un vent nouveau à la licence et même si nous affectionnons particulièrement l’esprit RPG reconnue par cette licence, il a le mérite d’exister dans la multitude de jeux DQ. On pardonnera certaines erreurs perfectibles car le jeu nous captivera un certain nombre d’heures et comblera de nombreux joueurs. L’accueille du jeu au Japon et en UE a permis à Square Enix d’annoncer une suite « Dragon Quest II : The Twin Kings and The Prophecy's End », affaire à suivre…
Et pour finir, une galerie d’images/screenshots du jeu :
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Retour vers le Grand Rex !
Nom de Zeus, nous sommes en 2015 !! C'est la date à laquelle Marty et Doc sont allés dans le Futur a bord de la DeLorean. Afin de célébrer comme il se doit les 30 ans de cette saga mythique, la plus belle salle de cinéma parisienne nous a offert un "Retour vers le Grand Rex". Petit aperçu de cet événement. 
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La trilogie Retour vers le futur ?  
1er opus : Fruit de la collaboration du producteur exécutif Steven Spielberg, et du réalisateur Robert Zemeckis, tous deux lauréats d’Academy-Award, cette aventure a ravi les critiques et spectateurs par son humour débordant et son originalité inégalée, et a marqué le point de départ de l’une des trilogies cinématographiques les plus populaires de tous les temps…Des temps qu’elle se charge de mettre sens dessus dessous ! L’action se déroule en 1985…mais pas pour très longtemps. Car le jeune Marty McFly (Michael J Fox) va bientôt être propulsé dans le passé, plus précisément en1955, à bord d’une DeLorean qui voyage dans le temps grâce au Plutonium. Cette voiture est l’œuvre de Doc Emmet Brown (Christopher Lloyd) car comme il le dit si bien : « Quitte à voyager à travers le temps au volant d'une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! »
Mais lorsque Marty empêche, par inadvertance, ses futurs parents de tomber amoureux, il provoque une réaction en chaîne qui bouleverse l’espace-temps et risque de réduire à néant son propre destin – tout en le condamnant à demeurer à jamais dans le passé. Il ne lui reste plus qu’à modifier le cours de l’histoire avant que le compte à rebours ne mette fin à ses chances d’opérer son propre retour vers le futur.
 2nd opus : Marty et Doc se sont à peine remis de leur première aventure intertemporelle qu’ils se propulsent à nouveau ç travers l’espace-temps. Mais cette fois, au cœur de l’an 2015, les manipulations de l’histoire opérées par nos deux lascars provoquent une mutation catastrophique de Hill Valley de 1985 qui se transforme en un lieu terrifiant où la brute Biff Tannen devient le riche et puissant…père de Marty ! le seul moyen pour eux de rétablir l’ordre dans le présent consiste à retourner une fois de plus en 1955. Mais Doc et Marty vont-ils pouvoir rafistoler le passé sans provoquer un paradoxe temporel fatidique pour l’univers ?
3ème opus : Accomplissant un vieux rêve, Doc Brown vit dans le Far West en 1885. Mais les choses ne tournent pas aussi rond que prévu ! voyant son ami à deux doigts de connaître une fin irrémédiable, Marty repart dans le passé pour le sauver. Reste un petit problème : Doc en pince tellement pour la maîtresse d’école Clara Clayton (Mary Steenburgen) qu’il en perd la tête. Il faudra bien du talent à Marty pour empêcher Doc de faire des bêtises, faire tourner la DeLorean, maintenir le cap du passé, du présent et du futur et les renvoyer tous deux d’où – et de quand – ils viennent. Ce film met fin de façon spectaculaire à l’une des séries de comédie et d’aventure les plus populaires de l’histoire du cinéma. 
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En quoi le 21 octobre 2015 est-il important ? 
Vous n'avez pas pu passer à côté de cet événement car tous les médias l'ont martelé sans cesse, c'est l'arrivée de Marty Mc Fly et Doc Emmet Brown dans le futur. Oui ce futur imaginé 30 ans auparavant et qui est notre propre présent. Pour l'occasion de nombreuses marques présentes dans la saga originale ont joué le jeu en créant de fausses publicités (le trailer des dents de la mer 19 par exemple) ou en matérialisant certains objets factices comme la bouteille de Pepsi, la pizza spéciale que l'on pouvait commander chez Pizza Hut le 21 octobre ou prochainement les Nike qui se lacent automatiquement. Entre clin d'œil et profit commercial la frontière est toutefois mince...
Cette date est également importante dans la mesure où elle démontre comment trente ans plus tard cette saga est devenue une œuvre culte pour plusieurs générations et comment elle a réussi à traverser le temps et les époques (sic). Cette trilogie est intemporelle et comme nous avons pu le constater lors des différentes projections, elle plait aussi bien aux fans de la première heure que ceux en culotte courte qui semblent fasciner par ces voyages dans le temps. 
Enfin cette date est importante car elle permet aujourd'hui de voir comment les hommes se projetaient dans le futur et comment ils voyaient l'année 2015. On s'amusera donc à comparer les objets et inventions dans le film avec notre propre réalité. On ne peut pas dire que la réalité ait dépassé la fiction car nous sommes loin d'être parvenu à toutes les prouesses imaginées par Zemmekis (Pour notre plus grand désarroi Mattel ne commercialise pas des Hover Board). Ce film est un témoignage de la vision que les individus des années 80 avaient sur les années 2010. Comme dans de nombreux films futuristes (De Blade Runner en passant par le 5eme élément) l'Homme fantasme de voir voler une voiture. Ce n'est hélas pas pour aujourd'hui. 
Retour vers le Grand Rex ? 
Sous ce sobriquet se cache un événement incroyable au Grand Rex avec non seulement la diffusion des trois films a la suite, mais une multitude de surprises !
Voici donc le programme des hostilités :
Ouverture des portes
Back to the future suite
Retour vers le Futur I
Entracte
PV Nova & the Starlighters
Retours vers le Futur II
Entracte
Doubleurs VF
Retours vers le Futur III
Fin de la soirée
 Cet événement était proposé par Ugo And Play sur 5 jours allant du mercredi 21 octobre au dimanche 25.
 Le jugement du Tribunal : "oh la vache !" Comme dirait Marty, cet événement était renversant. Le Grand Rex à su sublimer cette trilogie en lui offrant une soirée/journée à la hauteur des espérances de tous les fans. 
Nous ne mentionnerons que des points positifs dans et article tout simplement car il n'y avait aucune fausse note (sauf peut être qu'il manquait les acteurs, mais vu les prestations fournies il serait malvenu d'être plus royaliste que le roi).
- le tarif : pour 37€ vous pouviez donc profiter de 3 films, un petit concert symphonique reprenant les musiques d'Alan Silvestri, un petit concert de PV Nova, une petite exposition avec des objets originaux utilisés lors du tournage de la trilogie, la présence de l'équipe de doublage et non pas une mais deux DeLorean ! Que demander de plus ? Le rapport qualité prix est très intéressant c'est indéniable. A titre de comparaison, plusieurs cinémas (UGC, Gaumont) ont surfé sur la vague en ressortant les trois films en salle. Sur Paris le tarif tourné autour de 10 € la séance, soit déjà 30 € pour revoir la trilogie dans les salles obscures. Il y avait toutefois des tarifs pour les 3 films mais dont nous ignorons le prix. Ceci étant le prix proposé par le Rex n'est pas exorbitant pour l'ensemble des événements survenus sur la journée. 
 - profitons de parler des tarifs pour saluer également la belle initiative des organisateurs qui se sont engagés à reverser 1€ par billet de cinéma vendu à la Fondation de Michael J. Fox. Au final ce sont 12 011 fans qui ont pris d'assaut le rex sur l'ensemble des représentations, soit 12 011 euros qui aideront la recherche pour vaincre la maladie de Parkinson. En effet, depuis l'âge de 29 ans il souffre de cette maladie qui lui a été diagnostiquée en 1991. Voici comment joindre l'utile à l'agréable, c'est un beau geste et merci aux organisateurs d'avoir pensé à cela. A cet égard, si vous souhaitez apporter votre pierre à l’édifice vous pouvez faire un don à l’adresse suivante : https://www.michaeljfox.org/
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- quel maître de cérémonie nous avons eu ! Luq Hamett était en effet de la partie pour introduire chaque film ou surprises. Ce nom ne vous dit peut être rien mais il s'agit du doubleur officiel de Michael J. Fox. Nous avons pu mettre un visage sur cette voix (un autre visage que celui de Marty). 30 ans après s'être retrouvé dans un studio d'enregistrement le voici devant 2500 personnes. 
Ce dernier a rempli son office à merveille. On sentait qu'il était tout aussi ému que nous d'assister à cet événement. Il y avait une dose d'humour ou encore de nostalgie dans ses propos. Entre chaque film il se prêtait également à des rencontres avec le public à proximité de la DeLorean. C'est en tout cas bien vu d'avoir pensé à lui pour animer l'événement, un choix fort judicieux.
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- les concerts : nous avons eu le droit a deux interludes musicales. La première avec un concert symphonique reprenant les thèmes principaux des films. Ces superbes musiques composées par Alan Silvestri étaient ici interprétées avec maestria et le thème principal en live donnait littéralement des frissons. Pour ajouter une petite touche d'humour, juste avant les premières notes l'ensemble de l'orchestre (plus de 70 musiciens) s'est affublé de la mythique casquette que porte McFly dans le futur.
Pour la seconde pause musicale c'est un tout autre registre. Nous avons vu arriver des amplis Marshall gage de qualité et que ça allait décoiffer. Et effectivement nous avons eu le plaisir de voir PV Nova surgir des coulisses avec la guitare rouge du film pour nous interpréter Johnny B Goode, Power of Love ou encore Back in Time. La salle s'est levée pour chanter, danser ou taper dans les mains.
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- les surprises avec des effets pyrotechniques et de lumières : quel ne fût pas la stupéfaction du public lorsque la salle du Grand Rex s'est illuminée comme une boule a facette lors de la scène du bal ! Idem lorsque l'éclair frappe l'horloge de la ville et que la salle s'est illuminée comme un éclair. Lors de la seconde pause nous avons eu le droit a des bruitages avant de voir apparaître deux longues traînées de flammes, rappelant le passage de la DeLorean qui a atteint les 88 miles. Enfin lorsque la foudre s'abat sur la DeLorean dans le ciel à la fin du deuxième volet (projetant Doc en 1885) nous avons assisté à une vraie explosion derrière l'écran du Rex. Tout cela était impressionnant et nous a encore plus immergés dans les films.
- nous avons également assisté à un beau moment de nostalgie en retrouvant sur scène l'équipe de doublage française à savoir Luq Hammett (Marty McFly), Pierre Hatet (Doc), Céline Monsarrat (Lorraine Baines) et Richard Darbois (Biff Tannen). Finalement en 30 ans tous ces doubleurs sont devenus des références dans leur domaine. Ils ont prêté leur voix à de nombreuses reprises à des acteurs où à des personnages de dessins animés. C'est un moment qui est autant émouvant pour le public que pour ces doubleurs que l'on sentait émus pour l'événement. Ils ont, à juste titre, eu une standing ovation. 
 - les activités annexes pour le plaisir des yeux : le premier "détail" en arrivant aux abords du Grand Rex c'est la présence d'une DeLorean qui est une reproduction exacte de celle du film. A proximité nous retrouvons un Doc plutôt convainquant. Nous sommes donc tout de suite mis dans le bain, l'événement promet d'être mémorable et une immersion totale dans l'univers du film. Deuxième effet en franchissant les portes du Rex : une autre réplique de la mythique voiture avec les portes ouvertes, des néons autour et tous les détails qu'on pouvait admirer. En empruntant le nouvel Escalator flambant neuf nous nous retrouvions face à un petit musée prévu spécialement pour l'événement et qui regroupait de vrais accessoires et costumes utilisés par les acteurs lors du tournage. Nous nous retrouvons à quelques centimètres de la doudoune rouge de Marty, de ses Nike, du cadre avec la photo offert par Doc à Marty à la fin du troisième épisode. Bref des éléments que tous les fans ont pu reconnaître pour les trois films. Face à ces objets du passé, nous pouvions découvrir une galerie de tableau reprenant les scènes les plus emblématiques de la trilogie. 
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- afin d'immortaliser ce moment, le grand rex proposait au niveau du balcon, une boutique éphémère proposant un t-shirt ou une grande affiche "retour vers le grand rex" le design réalisé pour l'événement étant très sympa, le t-shirt trouvera sa place dans la penderie de n'importe quel geek venu pour ce moment magique. A cela s'ajoute un stand photo qui permettait sur fond vert de se faire imprimer le portrait sur l'image mémorable de Doc et Marty à côté du cadran de l'horloge inauguré dans le far west dans le troisième opus de la trilogie.
- finalement l'ambiance générale : la somme de toute ces surprises ainsi que l'excitation de vivre ce moment "historique" a créé une très bonne ambiance au sein des spectateurs. Il y a eu de nombreux cosplays allant du plus recherché (déguisement complet de Doc) au petit clin d'œil en portant une casquette du film ou un t-shirt a l'effigie des acteurs/DeLorean (notre cas soit dit en passant). 
A chaque moment clef des films il y avait un tonnerre d'applaudissements, lors des concerts la foule était en extase et à chaque intervention de notre maître de cérémonie le public était au rendez-vous.
Tout était prévu dans les moindres détails. Ne serait-ce que le programme de la soirée qui était présenté sur une petite affichette dont l'envers était l'exacte reproduction du prospectus tendu à Marty pour sauver l'horloge de la ville. Rien n'était donc laissé au hasard et les fans se sont amusés à chercher tous les clins d'œil omniprésents dans les locaux du Rex. 
Finissons avec une galerie photos pour le plaisir des yeux :
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Retour sur la 1ère édition de la Comic Con à Paris
Bonjour tout le monde,
Le tribunal du Geek a pu faire le déplacement à la Comic Con de Paris le vendredi 23 octobre. Que vaut donc ce « festival pop culture » ?
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Initialement, la comic con faisait partie intégrante de la Japan Expo. Dans une démarche louable, ce festival a décidé de prendre son envol en se dissociant de cette dernière et nous propose donc sa première édition qui se tient du 23 au 25 octobre dans la grande halle de la Villette dans le 19ème arrondissement.
Commençons cet article par les points négatifs car ils sont légions et nous préférons donc le ponctuer sur une touche positive.
- Tout commence avec le tarif de cette convention : il faut compter 16€ pour le vendredi contre 19€ pour le samedi ou le dimanche. Pourquoi une différence de 3€ me direz-vous ? Et bien tout simplement pour « compenser » le fait que le festival ne commençait qu’à 13h30 le vendredi contre 9h00 le weekend. 3€ seulement pour une demi-journée de moins, vous la voyez l’arnaque !!! Et ce n’est que le début.
- Le programme est toutefois alléchant et semble valoir son tribut. Mais que nenni. La halle de la villette n’est finalement pas si grande que cela et vous aurez assez vite fait le tour du festival. Enfin nous sommes mauvaise langue, cela vous prendra quand même un peu de temps car il va falloir slalomer entre les très nombreux visiteurs agglutinés sur de petites allées. Le nombre de visiteur est en effet très conséquent par rapport à la capacité d’accueil de la halle, mais c’est le revers de la médaille pour toutes ses conventions et expositions qui attirent de plus en plus de visiteurs. Vous payerez donc 16/19€ pour flâner entre les allées de commerçants venus alléger vos bourses.
Mais fort heureusement le programme fait état de belles animations, nous allons pouvoir passer outre ces premiers déconvenues. Et bien non…
- A quoi allez-vous principalement consacrer votre visite ? à faire la queue pardi ! Il y a énormément de visiteurs donc vous allez faire la queue pour entrer dans le festival, tenter de récupérer un ticket pour une dédicace (si vous êtes venus pour plusieurs artistes et bien il va falloir prendre 1 ticket et refaire la queue), attendre pour votre dédicace, être pris en photo avec Snoopy ou dans le vaisseau d’Anakin, accéder à la grande salle, vous sustenter ou vous abreuver. Mais fort heureusement il ne faut pas faire la queue pour rejoindre la sortie.
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Vous les voyez les gens ? oui ! et les “nombreux” stands ? non
Faire venir de bons artistes c'est bien, ne prévoir que quelques séances de rencontres et dédicaces avec eux là c'est problématique. Il faut savoir que seulement une poignée de visiteurs a eu le privilège de rencontrer leurs idoles. Il ne fallait compter que 30 minutes en moyenne par séance et par artiste tout en ayant préalablement retiré un précieux sésame en faisant - une fois de plus - la queue pour des billets. Ces événements étant gratuits il y a eu une nuée de fans sur le coup dès l'ouverture des portes de la grande halle. Ainsi, si vous avez fait le déplacement pour Frank Miller qui était présent sur le festival, il fallait arriver très tôt sous peine de repartir bredouille. A cela s'ajoute un problème d'information concernant la possibilité, ou plutôt la nécessité, de venir avec un support de dédicace. A défaut, l'artiste faisait une dédicace sur une vulgaire feuille blanche au format A4, c'est fort regrettable. 
Le samedi et le dimanche les visiteurs ont acheté leurs billets afin de pouvoir rencontrer Maisie Williams alias Arya Stark dans la série à succès Game of Thrones. Hélas, quelques minutes seulement avant l'événement du samedi elle a annoncé sur son twitter qu'elle ne pourrait venir pour des raisons personnelles. Pour le coup c'est une très mauvaise nouvelle pour les fans mais c'est totalement indépendant des organisateurs, ne les acculons pas sur ce point. 
Sans rencontres, sans avoir eu accès a la grande salle pour les différents événements que vous reste-t-il ? Pas grand chose. Faire le tour des stands en quête d'un nouvel objet pour votre collection à la rigueur.  Et c'est là que le bas blesse car abstraction faite de l'esbroufe autour des célébrités et conférences il n'y a pas énormément d'activités. 
- Autre ombre au tableau : ce festival est une redite. On retrouve des stands déjà vu dans des conventions précédentes ou alors avec un contenu très pauvre (heu le stand Jurassic World avec 3 affiches en carton et un animateur incapable de répondre aux questions concernant le prochain blu-ray du film... c’est moche). Par exemple le stand de cékedubonheur est une redite d’une exposition “batman : sous le masque et la cape” qui a eu lieu à Paris lors de la sortie du nouveau jeu Arkham Knight.
- De plus, le festival n'était pas bien agencé car les allées étaient petites ce qui n'était pas évident pour se mouvoir. Une fois n'est pas coutume, il y avait de très nombreux cosplayeurs et ça c'est un excellent point en soi. Mais il n'était pas possible de les interpeler dans les allées pour leur demander de poser devant l'objectif car il y avait trop de monde dans le passage. Les cosplayeurs devaient donc se rabattre sur les deux allées latérales pour être photographiés et jouer le jeu des shooting photos. Merci a eux pour cela mais c'est dommage de les cantonner sur les côtés de la halle... 
 Qu'en est-il des points positifs ? 
Comme nous l'avons dit c'est très agréable de déambuler dans ce genre de convention et de voir les fans jouer le jeu des déguisements et des cosplays homemade. Il y a eu un beau panel de costumes dont vous pourrez voir les photos à la fin de cet article.
Il faut également saluer l'effort de cette convention qui a voulu s'émanciper de la Japan-Expo en devenant un événement à part entière. Il y avait un vivier de fans qui souhaitaient une comic con a la française. 
Soulignons que malgré la mauvaise organisation des rencontres et dédicaces ce festival a relevé le challenge de réunir une belle brochette de célébrités. Ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir ("entrevoir" serait plus adapté à la situation) Frank Miller donc félicitation au staff pour ce bel effort. 
 Jugement du Tribunal : Au final cette première édition est plutôt un échec cuisant et la France n'a pas réussi à offrir un festival de qualité comme la version américaine. Il faut relever de gros soucis d'organisation et un tarif exorbitant pour les prestations fournies... Espérons que la Comic Con retiendra la leçon et fournira de meilleurs efforts pour les prochaines éditions. Ce sera en tout cas sans notre présence !
C’est attristant de rédiger un article aussi cassant sur un tel événement car cela nécessite en amont un sacré travail. Il y avait de la bonne volonté, des têtes d’affiche de qualité, des masterclass alléchantes. Mais pour une première cela laisse un goût très amer en quittant les lieux. Or il y avait tous les ingrédients requis pour une bonne journée. La Comic con made in France est donc très largement en deçà de sa grande sœur américaine...
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Astérix et le Papyrus de César
Bonjour, 
Le Tribunal du Geek vous propose aujourd'hui de rentrer dans l'univers de la bande dessinée en vous parlant du 36eme album des aventures de notre gaulois préféré : Astérix.
Que vaut donc cette nouvelle aventure tant attendue ? 
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Petit rappel historique de l'univers de notre gaulois moustachu :
Astérix le gaulois est né sous la plume ou plutôt le crayon du dessinateur Albert Uderzo et de l'imagination scénaristique de René Goscinny en 1959 dans le premier numéro du journal « Pilote ».
Astérix est le héros d’une série de bande dessinée Franco-Belge. Le journal Pilote publia les aventures d’Astérix jusqu’en 1973. En parallèle les albums commencèrent à voir le jour. Très rapidement les histoires de ce héros moustachu accompagné de son fidèle ami tailleur de menhirs Obélix rencontrèrent un franc succès. Les péripéties de nos protagonistes gaulois se déroulent en -50 avant Jésus Christ lorsque la Gaule est sous le joug des romains. Chaque Albums s’ouvre avec la carte de la Gaule et le texte suivant :
« Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains...Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petibonum... ».
Nos irréductibles gaulois habitent un paisible village d’Armorique qui résiste à l’assaillant grâce à la potion magique concoctée par le druide du village Panoramix et qui confère provisoirement une force surhumaine. Seul Obélix est privé de ce miraculeux breuvage car il est tombé dans une marmite de potion lorsqu’il était petit et depuis les effets de la potion sont permanents sur lui.
Chaque histoire est délectable et nous prenons plaisir à suivre tous les protagonistes. Le duo Uderzo-Goscinny est productif et tant les scénarios que les dessins sont de qualités. Hélas le tandem s’achève en 1977 avec le décès de Goscinny suite à une crise cardiaque. Deux options s’offre à Uderzo : arrêter Astérix avec la mort de son co-créateur ou essayer de continuer et perpétuer la licence.
Les gaulois sont en deuils et Uderzo décide finalement de continuer l’aventure tout seul en s’attelant au dessin mais également à l’écriture du scénario, allant à l’encontre des opinions de l’éditeur Dargaud ce qui va mettre fin à une longue collaboration au profit de la création des éditions Albert René.
Cette nouvelle période des aventures d’Astérix est toute aussi excellente et le succès est toujours au rendez-vous, faisant d’Astérix la BD européenne la plus vendue dans le monde et qui a connu des transpositions en dessins animés, en longs métrages ainsi qu’en films.
Toutefois les scénarios sont beaucoup moins aboutis que ceux imaginés par Goscinny et petit-à-petit le rythme s’essouffle jusqu’à la publication de très mauvaises bandes dessinées (n’ayons pas peur des mots) et notamment depuis 2001 avec la parution d’Astérix et LaTraviata ou pire encore  Le ciel lui tombe sur la tête faisant atterrir des extra-terrestres à proximité du village gaulois !
Une fois encore se pose la question de savoir s’il faut ou non continuer la licence ? Ces derniers albums sont contre-productifs et mettent à mal l’image d’Astérix imaginé dans les années 50 par les deux collaborateurs.
L’âge ne lui permettant plus de continuer à dessiner, Uderzo décide dans un premier temps d’arrêter les aventures d’Astérix mais revient – heureusement - sur sa décision.
C’est alors qu’à lieu la passation de flambeau en 2013 lorsqu’Uderzo confie la rédaction du scénario du 35ème volume à Jean-Yves Ferri et le dessin à Didier Conrad. Cet album intitulé Astérix chez les Pictes est bien accueilli par les critiques et va renouer avec la licence. Le scénario a été créé en à peine 6 mois et le coup de crayon de Didier Conrad est encore perfectible mais la tentative est réussie pour le premier album qui n’est plus réalisé par les mains même de son créateur.
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Didier Conrad (à gauche) et Jean-Yves Ferri (à droite) présentant leur nouvelle oeuvre le 22 octobre 2015.
Le 22 octobre 2015 sort Astérix et le papyrus de César, le 36ème tome que le Tribunal a pu lire dès sa sortie tout en rencontrant le duo Conrad et Ferri.
 L’histoire d’Astérix et le papyrus de César : L’ambitieux Jules César souhaite passer à la postérité en publiant ses commentaires sur la guerre des Gaules. Cet ouvrage n’est cependant pas du goût de son conseiller et éditeur Bonus Promoplus qui voit d’un mauvais œil le chapitre 24 relatif aux revers subis face aux irréductibles gaulois d’Armorique. Il arrive à convaincre César de retirer cette partie afin que les écrits attestent de la conquête de toute la Gaule ce qui conduira la Sénat, tenant les cordons de la bourse, à financer ses futures conquêtes et guerres. Les copies de ce chapitre sont donc saisies chez les scribes numides muets. Seul le scribe Bigdatha arrive à sauver une copie du chapitre et apporte le papyrus à un activiste gaulois colporteur de nouvelles du nom de Doublepolémix. Ce dernier parvient jusqu’au village gaulois avec ledit papyrus. Oui mais voilà, les gaulois ne font pas dans la dentelle et les écrits ne sont pas leur fort contrairement aux grecs et aux romains. La Gaule repose sur des traditions orales et Panoramix souhaite que ce récit soit conservé dans les règles de l’art car les écrits s’envolent mais les paroles restent, alors ce papyrus doit être remis au druide Archéoptérix dans la forêt des carnutes.
Des romains qui communiquent par pigeons voyageurs, des gaulois qui emportent le papyrus en lieu sûr avec des soldats à leurs trousses, des druides qui communiquent par roseaux, un colporteur sans frontière avide de scoop et de gros titres, le perfide Promoplus qui doit quitter Lutèce pour chercher le papyrus en Gaule, voilà ce que vous trouverez en lisant Astérix et le Papyrus de César.
 Jugement du Tribunal : Le duo Conrad/Ferri avait ici deux lourdes tâches. D’une part redorer le blason d’Astérix à cause des affligeants titres proposés par Uderzo depuis 2001 et d’autre part s’imposer auprès des fans.
Il n’est pas aisé de reprendre une telle série à succès sans s’attirer les foudres des détracteurs. Certains fans ne voyaient pas Astérix sans Goscinny derrière le scénario après 1977 mais finalement Uderzo a su reconquérir ses fans à lui tout seul. Suite à une période de traversée du désert dans les années 2000 il s’offrait également la possibilité de clore les aventures de nos gaulois préférés. Finalement Uderzo a souhaité transmettre son patrimoine à ce nouveau duo. Dès lors, de nouveaux fans ne voyaient pas Astérix sans son deuxième papa Uderzo. Le premier tome sans Uderzo montrait de bonnes qualités et laissé présager un bel avenir pour Astérix. Force est de constater que Conrad et Ferri confirme nos dires deux ans après avec la sortie de ce nouveau tome. Le dessin est de très bonne facture (on croirait un Astérix sous les coups de crayon d’Uderzo) et le scénario est travaillé.
On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la licence : de l’humour à différents niveaux (gags visuels, des jeux de mots recherchés), un village gaulois de nouveau confronté aux caprices d’un César mal avisé par un scélérat etc.
Comme se fût le cas à de multiples reprises par Uderzo et Goscinny, les nouveaux auteurs se sont inspirés de la Société qui l’entoure ainsi que ses vices afin de le transposer dans l’univers gaulois.
Nous pouvons voir que les « écrivains » ou « auteurs » peuvent aisément travestir la vérité afin de s’accaparer les faveurs du peuple.
Ici il est question d’ « omission » de la réalité par Jules César pour publier ses commentaires sur la guerre des Gaules en faisant abstraction de ses déboires avec le village d’Armorique. César en empereur honnête y consacra pourtant un chapitre entier de son ouvrage, plus précisément le chapitre 24 « revers subis face aux irréductibles gaulois d’Armorique » mais cela ne convient pas à son conseiller et éditeur Promoplus (dont les traits ont été inspiré par Jacques Séguéla) qui va le convaincre de renoncer à ce passage. Cette idée est bonne et offre le point de départ d’une nouvelle aventure.
De plus, le scénario soulève le problème selon lequel les individus prennent pour argent comptant ce qui est écrit sur différents supports. Si c’est écrit alors cela ne peut être que réel, à l’image de l’horoscope que les gaulois prennent très au sérieux. Encore une fois c’est bien vu.
On retrouve également une satire des réseaux sociaux et dont l’ouvrage fourmille de références dont nous n’en citerons que quelques-unes : le nom de certains protagonistes « Antivirus » « Résowifix », les onomatopées Twiiiiit et les oiseaux bleus dans la forêt des druides ne sont pas sans rappeler Twiter tout comme le nombre de caractères limités pour les messages.
C’est enfin une critique avisée des médias et journalistes à scandale avec le personnage de « Doublepolémix » qui souhaite faire éclater la vérité au grand jour et aspire par exemple à rencontrer César pour l’interviewer. Les politiciens mentent au peuple, les journalistes tentent de rétablir la vérité…bienvenue en 2015  -50 avant JC.
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L’une des touches d’humour que l’on retrouve dans ce tome
Pour finir, quelle idée géniale d’insérer un Post-Scriptum qui rend hommage aux pères fondateurs d’Astérix mais dont nous ne vous dévoilerons pas les tenants et aboutissants.
Le Tribunal du Geek a pris plaisir à lire cet ouvrage et a replongé en enfance en rigolant et en appréciant à sa juste valeur les nouvelles péripéties des gaulois face aux romains. Ferri et Conrad ont réussi un tour de force et nous attendons avec impatience la suite des aventures d’Astérix, Obélix et Idéfix qui sont désormais entre de bonnes mains !
 Quelques photos pour terminer :
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letribunaldugeek · 9 years ago
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Ciné-concert Ratatouille en présence de Michael Giacchino
Le Tribunal vous propose aujourd’hui un petit retour sur le ciné-concert de Ratatouille qui a eu lieu au Grand Rex le 17 octobre 2015.
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Force est de constater que les spectacles dits « ciné-concert » ont le vent en poupe depuis quelques temps. Cela a été le cas pour Gladiator, Titanic, le concert Pixar, le Parrain, Pirates de caraïbes ou encore Indiana Jones pour 2016. C’est indéniablement une formule qui marche du feu de dieu. Réussir à remplir une grande salle (Grand Rex ou Palais des congrès entre autre) pour revoir un film déjà sorti préalablement n’est pas chose aisée de nos jours. Mais en y introduisant un aspect symphonique, cela donne une toute autre ampleur à l’œuvre et un engouement pour le public. Cela permet également de mettre en avant le travail des compositeurs qui ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur et pourtant qui apportent une vraie plus-value aux films.
 Inutile de revenir sur le côté « ciné » de l’événement car le film d’animation Pixar est indéniablement un grand classique et une belle référence à notre si belle capitale et à l’art culinaire. Nous nous attacherons donc au pendant « concert » qui apporte tout l’intérêt à l’événement.
Qui dit concert, dit orchestre. La lourde tâche de reprendre les mélodies de Ratatouille incombait donc au Paris Symphonic Orchestra (PSO) dirigé par Ludwig Wicki.
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Le PSO de quoi s’agit-il ? Le Paris Symphonic Orchestra se présente comme « un orchestre créé en 2004 pour l’enregistrement de bandes originales de musiques de films et d’albums d’artistes. Sa mission est de proposer aux compositeurs, chefs d’orchestre, solistes, arrangeurs, orchestrateurs, producteurs, une formation regroupant les meilleurs musiciens des plus grands orchestres français, garantissant ainsi un professionnalisme et des qualités artistiques uniques ».
Le programme était également très alléchant car nous avons eu l’immense privilège d’avoir le concert introduit par Michael Giacchino le créateur de ces superbes musiques.
Michael Giacchino : Ce nom ne vous dit peut être rien est pourtant vous avez forcement entendu une de ses compositions ! Michael Giacchino est un compositeur né le 10 octobre 1967 dans le New Jersey. Il a fait ses armes dans l’univers des jeux vidéo dans les années 90 en collaborant par exemple à la bande son du jeu Mickey Mania (sorti sur Mégadrive) avant de se lancer dans la série des Medal of Honnor. Il s’essaye ensuite aux musiques de séries TV et signe alors la BO d’Alias, de Lost ou encore de Fringe.
Il s’oriente ensuite vers le cinéma et compose pour des réalisateurs tels que J.J. Abrams ou Brad Bird. C’est au sein des Studios Pixar qu’il s’essaye aux films d’animations en réalisant les musiques des Indestructibles, de Ratatouille, de Là-haut, de Cars 2 ou plus récemment de Vice-Versa.
Son travail a été salué et récompensé par un Golden Globes, un BAFTA awards et un Oscars.
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Cette petite mosaïque montre les plus grandes compositions de Michael Giacchino 
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Au final que vaut ce concert ? Pas de fausses notes pour cet orchestre qui a brillamment interprété les œuvres de M. Giacchino avec maestria. Il est difficile d’évaluer le travail en amont de ce type de ciné-concert mais le challenge supplémentaire contrairement à un concert « normal » est de faire coïncider parfaitement l’image et le son. Pour être au diapason et réussir ce tour de force, cela doit demander un nombre d’heures de répétition très conséquent. Mais le jeu en vaut la chandelle car le concert était absolument parfait, chapeau bas aux 85 musiciens présents sur scène et toutes les personnes qui ont rendu possible ce concert. Notons également que ce concert est une exclusivité mondiale car c’est la première fois que ce film est transposé en concert. Nous avons donc pu bénéficier d’un moment privilégié à Paris. Bel hommage à ce film dont la trame principale se déroule à Paris.
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Photo immortalisant les éclats de rire entre Michael Giacchino (à gauche) et Ludwig Wicki (à droite)
Ce qui est préjudiciable pour ce genre d’événement c’est peut être le public qui est attiré par ce type de film. Les films d’animation Pixar sont toujours de très bonne facture et il n’y a rien à dire là-dessus. La musique colle parfaitement avec l’image et l’action en direct de nos protagonistes sur grand écran. Mais le succès constant de Ratatouille, comme nous pouvons le constater avec l’attraction du même nom qui a ouvert ses portes l’année dernière à Disneyland Ressort Paris, entraîne un public familial et donc de jeunes progénitures dans les salles obscures. Cela soulève donc deux observations de notre part :
- D’une part le prix qui est proposé pour ce type d’évènement est onéreux pour une sortie dite « familiale », c’est la raison pour laquelle l’orchestre (catégorie 1) était loin d’être rempli et optimisé. Le Tribunal ne remet pas en cause le prix qui est retenu pour l’événement car il s’aligne sur les ciné-concerts proposés tout au long de l’année, que ce soit au Grand Rex ou dans d’autres salles comme le palais des congrès. Il est justifié par le temps de travail monumental en amont afin que l’orchestre joue en parfaite synchronisation avec l’image, mais également car il s’agit d’un « concert » et donc un spectacle musical de qualité. Mais mettre 90€ par tête de pipe pour une famille relève d’une sortie dominicale coûteuse pour la 1ère catégorie. Il fallait compter 25€ pour le balcon ce qui est plus abordable pour une sortie en famille.
- D’autre part il est assez difficile pour une famille de canaliser l’attention de jeunes enfants pendant 2h00. Les enfants commencent tôt ou tard à gesticuler, à parler, vouloir sortir ou encore réclamer à manger (Oui oui nous parlons toujours du comportement des enfants et non d’animaux domestiques…). C’est finalement donner du lard à du cochon que d’amener ces jeunes spectateurs à un tel concert.  Ces bruits qui émanent de ces spectateurs en culottes courtes ou de leurs parents qui tentent (vainement) de les canaliser peuvent finalement « parasiter » un peu l’expérience qui nous est proposée, ce qui est dommage car les musiques de Giacchino valent amplement d’être sublimées au Grand Rex !
 Le jugement du Tribunal : Hormis ce détail du public jeune et turbulent (fort heureusement pour une minorité), le concert est un sans faute. Une telle synchronisation entre les 85 musiciens qui produisent une mélodie en symbiose avec le film c’est juste parfait. Ludwig Wicki excelle une fois de plus dans son rôle en conduisant un PSO endiablé.
Cerise sur le gâteau : Monsieur Giacchino nous a fait l’honneur de diriger l’orchestre l’espace d’un instant pour interpréter le thème principal du film d’animation, ainsi que nous offrir en bonus un extrait de la bande son du film Tomorrowland.
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Quelques photos du concert :
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letribunaldugeek · 9 years ago
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“Crimson Peak”, le nouveau conte horrifique de Guillermo Del Toro
Bonjour a tous,
Aujourd'hui le Tribunal vous propose une après séance consacrée au dernier film de Guillermo del Toro "Crimson Peak". Alors que vaut ce film ? Comble-t-il nos attentes ? … Bienvenue à Allerdale Hall !
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Guillermo del Toro ? Afin de mieux appréhender une œuvre cinématographique il est préférable de la resituer dans un contexte plus général et notamment en prenant connaissance du l'homme qui se tient derrière la caméra. Guillermo Del Toro est un réalisateur, scénariste, romancier et producteur de cinéma mexicain né le 9 octobre 1964 à Guadalajara, dans l'État de Jalisco. Très vite Guillermo va se diriger vers le film d’horreur et d’épouvante en créant un univers et une griffe si particulière. Cela commence avec Cronos en 1993, suivi par Mimic en 1997 puis l’échine du diable en 2001 dans lequel on retrouve déjà des éléments qui seront ensuite récurant dans ses films, à savoir une trame de guerre (en l’espèce la guerre civile), un lieu hostile (un établissement catholique qui recueille des orphelins) et un fantôme qui hante les lieux.
Prenant un tournant dans sa carrière de cinéaste, Del Toro se retrouve aux commandes de la réalisation/adaptation de comics sur grand écran avec dune part Blade  2, adaptation du super-héro créé par Marvel Comics dans les années 70 puis d’autre part le personnage Hellboy qu’il porte à l’écran en 2004.
En 2006 Del Toro revient à son genre de prédilection – l’horreur fantastique – et nous invite dans son conte du Labyrinthe de Pan. Ce film est une grande réussite et obtiendra une pléiade de récompenses dont 3 oscars (meilleurs photographie/décors/maquillage) et 3 BAFTA awards dont le convoité « meilleur film non anglophone ».
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Del Toro lors de la cérémonie des BAFTA
Crimson Peak s’inscrit ici dans la continuité du genre si particulier de films de ce réalisateur.
Force est de constater que les différentes affiches du film sont attirantes et nous intriguent à la fois. Les couleurs sont choisies judicieusement avec des tons assez sombres pour marquer le côté horrifique de ce film, tout en présentant des personnages charismatiques avec des costumes d'époques. Cela laisse présager un film dans la droite lignée de l'Orphelinat (dont il est producteur), de l’échine du diable mais bien évidemment du très réussi Labyrinthe de Pan.
Nous tacherons de rester évasif sur de nombreux points de l'intrigue pour ne pas vous gâcher le suspens si vous désirez voir ce film à la lumière de ce présent article.
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Il convient de préciser dès à présent que ce film n'est pas à proprement parlé un film d'horreur mais bien un conte horrifique qui nous transporte dans une demeure gothique avec de lourds secrets. L'intention du réalisateur n'est pas de faire tressaillir le spectateur à chaque plan, mais bien de nous amener dans son histoire avec des fantômes. Les fantômes ne sont pas perçus comme une menace mais comme des messagers souhaitant mettre en garde le personnage principal Edith. En effet, dès le début du film, la jeune Edith va vivre sa première rencontre avec un fantôme du passé qui n'est autre que sa mère venant la mettre en garde "Prends garde à Crimson Peak !".
Lorsque l'héroïne Edith Cushing interprétée par Mia Wasikowska fait face a à des revenants, le spectateur les voit préalablement en arrière plan par exemple ce qui atténue l'effet de "jumpscare". Amateurs de film d'horreur pur et dur qui recherchez avant tout à frissonner vous êtes prévenus.
 L’Histoire de Crimson Peak : La jeune Edith Cushing vit seule avec son père Carter Cushing, architecte et promoteur immobilier de la haute société New-Yorkaise. Elle aspire à devenir écrivaine et s’attèle à la rédaction d’un roman traitant de fantômes. Ce sujet l’affecte particulièrement car depuis sa prime jeunesse elle est hantée par le fantôme de sa mère qui est revenue d’outre tombe pour la mettre en garde. Ayant grandi aux côtés du séduisant Alan McMichael (interprété par Charlie Hunnam) devenu un éminent docteur, son avenir semble tout tracé jusqu’au jour où le mystérieux Sir Thomas Sharpe - un baronnet ayant quitté son Angleterre natale – débarque dans l’office de M. Cushing pour lui demander une aide financière afin de réaliser une machine à vapeur permettant d’extraire l’argile des sols. Faisant la rencontre de la fille Cushing, M. Sharpe tombe peu à peu amoureux de cette dernière et souhaite la demander en épousailles. M. Cushing, de nature méfiante, fait appel aux services d’un enquêteur (joué par Burn Gorman) afin de lever le voile sur le passé obscur de Thomas Sharpe ainsi que de sa sœur Lady Lucille Sharpe. Ayant découvert de néfastes informations a leurs sujets, il met un terme à la liaison entre les deux tourtereaux et enjoint les Sharpe de quitter le territoire Américain. Avant de partager sa découverte, Carter Cushing est sauvagement assassiné. Se retrouvant orpheline et sans repères, la jeune Edith Cushing décide de prendre pour époux Thomas Sharpe et de le suivre dans sa demeure anglaise. Arrivée à Allerdale Hall, la jeune romancière va vite déchanter en apprenant que cette propriété est surnommée Crimson Peak en raison de l’argile rouge sang qui imprègne l’immaculée neige recouvrant le terrain. Elle va alors se rappeler des paroles de sa défunte mère « Prends garde à Crimson Peak ! ». Edith se rend compte qu’elle a la faculté de voir les esprits et ces derniers vont progressivement lui révéler la vraie nature des Sharpe. Les masques trop parfaits de Thomas et Lucille vont peu à peu se craqueler pour laisser apparaître leurs vrais visages. 
Une demeure hantée, un époux mystérieux, une belle-sœur odieuse : Bienvenue à Crimson Peak !
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Le film offre de nombreux points positifs et dont son principal atout est sa mise en scène et son rendu.
Les décors sont subtilement choisis. Ici Allerdale Hall peut être assimilé a un personnage a part entière tellement son rôle est important. Il a fallut 6 mois aux équipes de Guillermo pour la réaliser intégralement. D'ailleurs Lorsque les courants d'air traversent la bicoque, Tom explique que la maison "respire". Derrière ses grilles se cache un passé dont Edith va devoir enquêter.
Cette magnifique demeure est à la fois attirante et repoussante. Elle a perdu de sa superbe car la famille Sharpe peine a l'entretenir financièrement, il y a donc un énorme trou béant dans le plafond qui laisse passer les feuilles mortes ou la neige (donnant de magnifiques scènes avec la neige qui tombe dans le hall d'entrée) et la maison s'affaisse à cause du sol en argile sur lequel elle repose. Il y a donc un contraste entre ce que la maison devrait être (avec de sublimes escaliers, des moulures dans les plafonds et les colonnes) et ce qu'elle est devenue. Finalement elle pourrit de l'intérieur un peu comme ses habitants qui ne sont beaux que d'apparence.
La recherche des couleurs et le contraste entre la première et la seconde partie du film. Les couleurs sont pertinentes et renforcent le contraste entre les Etats-Unis et l’Angleterre. Dans la première partie du film, l’action se déroule aux USA dans les hautes sphères mondaines. Les couleurs sont donc vives, la nourriture à profusion et Edith Cushing évoluant dans un environnement sain. C’est tout à fait contrastant avec les décors de Crimson Peak qui se trouve en Angleterre. Les couleurs sont beaucoup plus sombres, il n’y a pas cette chaleur du foyer familial des Cushing. Ce contraste est intéressant car il met en lumière le choix d’Edith qui a quitté une situation confortable pour se retrouver en Europe dans une demeure en friche et obscure.
 Le duo Chastain et Hiddleston. Belle idée que d'avoir réuni ces acteurs et de nous proposer cette énigmatique fratrie. Tom représente un jeune idéaliste dont sa vie est consacrée à la réalisation d'inventions et notamment une énorme foreuse permettant d'extraire l'argile des sols.
On sent très rapidement qu'il est sous la tutelle de sa grande sœur et que plus avenant de prime abord, il est dans l'ombre de cette dernière. Au fur et à mesure que le film avance, on sent que ce personnage est tiraillé entre l'amour d'une sœur et celui de sa bien aimé Edith. La psychologie troublée du personnage transparaît grâce à certains regards de Tom, son jeu d'acteur est ici de qualité.
Chastain est tout aussi excellente. Dès le début du film son personnage est odieux et énigmatique à la fois. On sent la jalousie de cette sœur lorsqu'une femme pose son dévolu sur son frère. Son personnage est à la fois intriguant (pourquoi est-elle aussi mauvaise ? pourquoi repousse-t-elle sa belle sœur ?) et montre un côté protecteur envers Tom. Pour ce rôle de beauté glaciale, Jessica Chastain a dû apprendre le piano pour interpréter la berceuse et la valse du début, on sent un réel investissement de sa part dans ce rôle.
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Mais ce film souffre également de quelques ombres (sic) au tableau.
Comme nous l'avons dit précédemment, ce n'est pas tant l'histoire que le cadre qui fait honneur au film. Mais si nous revenons au scénario en lui-même il manque d'originalité malgré quelques bonnes surprises. Force est de constater que rapidement le spectateur pourra aisément spéculer sur la dernière partie de l'intrigue sans se tromper : plus ou moins concernant le contenu des recherches effectuées par le père d'Edith au début du film (que le père découvre dans l'enveloppe adressée par le mystérieux M. Holly) sur le rôle du docteur Alan épris de la jeune Edith ou encore sur la vraie personnalité du baronnet. Nous noterons également quelques longueurs pour mettre en place l'intrigue et les différents protagonistes.
 Face à un Hiddleston en pleine forme et nous proposant un rôle de composition intéressant, Mia semble plus effacée. C’est dommage car ce duo d’acteur a déjà collaboré ensemble pour le film Only Lovers left alive. Le film repose continuellement sur des contrastes (USA/UK, lumière/ombre) et le pendant du duo Hiddleston/Chastain est composé de Wasikowska/Hunnam. Or ce duo est en retrait, ce qui est regrettable pour Wasikowska campant le rôle principal. Initialement le rôle d’Edith devait revenir à l’actrice Emma Stone (qui est actuellement à l’affiche du nouveau film de Woody Allen : l’Homme Irrationnel). Pourtant Wasikowska a su nous montrer ses talents dans Alice, Stocker, Maps to the stars ou Only Lovers left alive. Sa performance est ici très bonne mais en deçà des autres têtes d’affiche.
 Jugement du Tribunal : Le fantastique horrifique est un univers qui colle parfaitement à Guillermo Del Toro. Même si l'histoire n'est pas transcendantale elle a le mérite de nous offrir quelques bonnes surprises et nous retiendrons surtout la façon dont Del Toro nous la raconte et de quelle manière il la porte à l'écran. Ce conte horrifique est une vraie claque visuelle et rien que pour ses plans, ses décors ou encore sa photographie, il vaut le détour. 
En bonus, quelques photos de l’avant-première parisienne de Crimson Peak (merci à Mélanie pour ses photos, dont vous trouverez le blog ici http://melaniechoisnard.tumblr.com/ ):
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