#la bande à picsou
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bossygifs · 1 year ago
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nouvellesdumaquis · 2 years ago
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Captain Sparks & Royal Company - Objectif Lune
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Captain Sparks & Royal Company vient de dévoiler Objectif Lune où se télescopent chanson française, jazz et hip-hop avec une énergie débordante ! À travers ces six nouveaux titres percutants, Captain Spark & Royal Company enfonce le clou de la plus belle des manières. A voir en concert pour danser en écouter La Bande à Picsou. 
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Captain Sparks & Royal Company nous entrainent dès la première note d'Objectif Lune dans une joyeuse sarabande avec cuivres en folie, rythmiques entrainantes et des paroles qui valent le coup d'oreille. Avec ses chansons originales sur une bande-son alliant musiques urbaines et latines, teintées d’électro et de cuivres, le collectif normand raconte sa vie en poésie et avec pas mal d'humour et des punchlines mémorables.
Entre chanson et hip-hop, il pose son regard à la fois nostalgique et plein d’espoir sur l’amour, l’enfance, l’amitié, la vie. Ne les ratez pas en concert. Voici leur dernier clip qui donne le ton et s'appelle La Bande à Picsou :
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christophe76460 · 4 months ago
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Mon fils, si tu acceptes mes paroles, si tu conserves mes préceptes au fond de toi-même, si tu prêtes une oreille attentive à la sagesse, en inclinant ton cœur vers l’intelligence (Proverbes 2:1-2).
L’auteur qui s’exprime au nom de l’Esprit de Dieu va utiliser une succession de verbes entassés les uns après les autres un peu comme des coups de marteau qui enfoncent un clou dans une planche. Leur but est de bien faire pénétrer les commandements divins dans l’âme du jeune homme qui doit aussi jouer un rôle actif dans l’enseignement qu’il reçoit.
Quand j’étais en secondaire, parmi ceux qui allaient s’asseoir au fond de la classe près des radiateurs, se trouvait un gros pourcentage de cancres qui attendaient passivement que le temps passe. Mais ce n’est pas ainsi qu’on apprend quelque chose. Dame Sagesse ordonne à ses élèves d’être attentif à son enseignement, à bien le mâcher, à le digérer et à le conserver précieusement au fond des entrailles afin qu’il devienne partie intégrante de leur être. Toute instruction pénètre par les oreilles ou les yeux, mais sa destination finale est le cœur ; c’est là qu’elle doit élire un domicile permanent.
Dans la bande dessinée de Mickey, on voit souvent l’oncle Picsou compter son immense fortune ; il ne s’en lasse jamais. Beaucoup de gens riches font pareil, ils aiment à contempler leurs comptes en banque bien cossus ou admirer leurs bijoux, les rivières de diamants qu’ils possèdent. L’homme sage agit ainsi avec la Parole de Dieu. L’apôtre Pierre l’exprime ainsi :
Comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le lait pur de la Parole, afin qu’il vous fasse grandir en vue du salut (1Pierre 2:2).
Lorsqu’une maman prépare le biberon à son bébé, il la regarde faire avec intensité. Il la dévore des yeux et s’agite dans tous les sens. Il remue ses mains, ses pieds et ses lèvres anticipant déjà le lait qu’il va recevoir. Ceux qui se sont exercés à savourer les vérités contenues dans la Parole de Dieu la considèrent comme l’enfant nouveau-né voit son lait.
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Oui, si tu fais appel au discernement, si tu recherches l’intelligence (Proverbes 2:3).
L’accumulation des verbes continue. Ils exhortent le jeune homme à être dans une bonne disposition d’esprit afin de désirer et d’assimiler toutes les caractéristiques que Dame Sagesse veut lui enseigner. Le bon élève doit désirer apprendre ce qui sous-entend une certaine dose d’humilité qui lui fait reconnaître son ignorance. Il faut en outre qu’il soit attentif et prêt à fournir un gros effort.
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animalemotionstudios · 5 years ago
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I really like Jim Starling’s voice in french ! :o
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bakerstreetlady · 6 years ago
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I translated the French 1987 intro, enjoy!
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wolfsnape · 7 years ago
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Mes amis : Franchement, Lucie regarde tout le temps des séries super complexes et badantes, tu m'étonnes qu'elle déprime
Moi : Est-ce que je vous ai parlé de D U C K T A L E S
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skyecrystal-art · 7 years ago
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Ducktales, woo-oo !!
I freaking love the new serie! I liked the old one, I grew up with it, but I was always a bit sad that Donald was not part of the adventure. Donald is my favourite character from the Fab Five, and as a kid I loved reading his adventures, weither it was with Scrooge and the nephews in Carl Barks’s comics, or the comics published in Le Journal de Mickey about his everyday life. 
I somehow was always touched by the fact he had to raise all by himself these three ducklings ! The new serie seems to focus a lot on it, and I won’t spoil it but the ending of the pilot was exciting and I can’t wait to see what it has in store for the Duck family!
Congrats to all the artists involved in the new serie, you did a fantastic job, and thank you for bringing the Ducktales back to old and new generations! Woo-oo!
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el-pollo-masque · 7 years ago
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The opening in french!
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letraindesorphelins · 7 years ago
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Big Trouble at Little Lake “Gros danger au petit lac” …
https://inducks.org/story.php?c=F+JM+99210
Origin : Disney Publishing Worldwide Titre : Big Trouble at Little Lake Héros: La bande à Picsou Personnages: Donald Duck, Riri Fifi et Loulou Scénario : Joe Caramagna Crayonné : Andrea Greppi (clean-up), Paolo Campinoti (layout) Encrage: Roberta Zanotta Date de première publication : July 19, 2017 Indexé : October 26, 2017 Il est fait référence à cette histoire dans XUC DTI 0A (couverture)
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aerishikari · 7 years ago
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just watched ducktale...
And I have just one thing to say...
♫ Whoohoo♪ !
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jezatalks · 2 years ago
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Pour le réveillon 2020 à 2021 on s'est fait un marathon des films barbie.
Pour celui de 2021 à 2022 les pires suites disney. Avec en bonus, la bande à picsou et le secret de la lampe.
Cette année ce sera Shrek 1 &2, La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge et Princess Bride.
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bossygifs · 1 year ago
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"Tu as vraiment lu l'encyclopédie en entier?"
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macadamiasoo · 4 years ago
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Les films qui me rappellent ma sœur
Ma sœur n’est pas ce qu’on appelle une cinéphile. Pas du tout, du tout même. Mais si vous lui parlez de films, elle vous dira qu’elle sait reconnaître la merde. Ce qui est complètement faux parce qu’elle a quand même osé dire que 1917 était nul. Oui, elle a osé. Il fallait la voir dans son imitation du héro.
Il y a des films que l’on peut regarder uniquement accompagné(e), seul(e), ils n’ont pas le même goût, ni la même saveur. Ces films me rappellent ma sœur, ces moments que l’on a partagés, ces souvenirs que l’on a en commun, ces fous-rires que l’on a eus. 
J’en oublie sûrement.
Maman j’ai rétréci les gosses
Un film culte des enfants nés dans les années 90. Je ne sais même pas pourquoi on aimait tant ce film mais on l’adorait. Récemment, j’ai essayé de le voir seule, devinez quoi ? J’ai arrêté au bout de dix minutes. Pas la même saveur qu’accompagnée de ma sœur.
Jumanji
Un autre film culte de la génération 90. Avec ma sœur, on le regardait en boucle, comme tous les films de cette liste, d’ailleurs. On le connaissait par cœur et on rigolait à chaque fois que la scène des singes sur la moto arrivait. On peut la voir dix fois d’affilée et toujours autant rigoler.
Jack
Lorsqu’elle va lire cet article, elle va dire qu’elle ne l’a jamais vu. Foutaises. Elle l’a vu et plus d’une fois d’ailleurs.
Lorsque je regarde ce film, je nous revois. On était jeunes, on n’avait pas vraiment compris le message qu’il véhicule mais on l’aimait. Tellement.
Madame Doubtfire
(Ou DouDfire, comme elle dit si bien. Son préféré.)
Oui, vous l’avez compris, on adorait les films avec Monsieur Williams. Son acteur préféré. Ma sœur n’a aucune culture, aucun goût cinématographique mais elle a de très bons goûts en matière d’acteurs.
Je veux dire, c’est le film de toute une génération. Aussi le nôtre.
Corrina Corrina
Ce film, je ne sais pas si vous le connaissez.
Quand on était petites, on soufflait en direction des feux tricolores pour que celui-ci passe au vert. Juste pour imiter Corrina et Molly dans leur voiture. Chose que je fais toujours à 29 ans.
(Encore une fois, lorsqu’elle va lire cet article, elle va se dire à elle-même, qu’elle ne l’a jamais fait. Encore un mensonge !)
Maman, j’ai encore raté l’avion
Le film qu’elle connaît par cœur (avec Madame Doud... Doubtfire).
Encore une fois, on rigole à chaque fois que le « Je vous aime » est prononcé ! Pourquoi ? On ne sait même pas pourquoi nous-mêmes.
Georges Delajungle
Si vous connaissez ce film, vous êtes des vrais. Un vrai navet. Je vous jure, un vrai navet.
C’était un film qu’on partageait avec l’un de nos amis d’enfance. On le regardait uniquement pour écouter la musique d’intro. Elle était et est toujours tellement ridicule et ça nous faisait tellement rire. Vous savez les enfants, il leur en faut peu...
Richie Rich
Je vous avoue qu’il est très difficile pour moi de vous dire POURQUOI ce film me rappelle ma sœur... Mais c’est le cas.
Hook
En étant honnêtes, QUI n’a pas aimé ce film ? Qui ? Personne.
On le regardait tellement. On le connaissait tellement. Vous vous souvenez de la scène où les enfants perdus mangent... du vide ? Et bien, je vous assure que cette scène nous faisait fantasmer. Faire semblant de manger et remplir son estomac.
Il y avait aussi le « Crochet, Crochet, je t’ai accroché » ou le RUFI... OHHH !
Elle est trop bien
Quand j’étais jeune, très jeune, j’étais « amoureuse » de Freddie Prinze Jr alors on le regardait tout le temps.
Collège Attitude
Quand elle était jeune, elle était « amoureuse » de Michael Vartan, alors on le regardait tout le temps.
Matilda
Culte, un peu. Encore un des nombreux films que l’on connaît par cœur. Récemment, ou il y a deux ans, ou plus longtemps je ne sais plus, on a regardé ce film avec quelqu’un, on citait les paroles et force est de constater que ce quelqu’un n’était pas du tout dans notre délire... Et je crois même que ce quelqu’un n’a pas aimé ce film. Sacrilège.
La bande à Picsou : le trésor de la lampe perdue
Ce dessin animé qu’on regardait à tous les Noël. Dès que je regarde ce film, je souris parce qu’il me rappelle de très bons souvenirs.
A nous quatre
Nous ne sommes pas jumelles mais PETITE, je rêvais qu’on vive la même chose. Non ça va, je rigole.
L’Etudiante
Seuls les vrais connaissent ce film (nul). Valentine tombe amoureuse d’un joueur de piano. Ce joueur de piano pense que il est en danger de mort. Ce joueur de piano a l’impression que le Monde est amoureux d’elle.
Le film où Monsieur Montagna est un professionnel de la musique. Ce film où la musique est d’une détresse sans nom. Je crois que personne n’aime ce film et ne connaît ce film comme nous. D’ailleurs personne ne comprend notre délire autour de l’Etudinate. Juste nous. Et ça nous convient.
Joyeux anniversaire Shetland ! 🎈
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mel-et-ses-histoires · 5 years ago
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Paddington : Par le producteur de Harry Potter.
C’est ce qu’on pouvait lire sur l’affiche du film sortie en 2014 dans lequel un petit ours trop mignon fait des trucs d’ours (comme manger des gens) dans notre monde à nous.
Le fait d’associer Paddington à Harry Potter en mettant en avant que c’est le même producteur est complètement logique d’un point de vue commercial. Mais ça n’a aucun sens du point de vue du film. On aurait pu dire “Paddington : par le producteur de Gravity” (ce qui aurait été vrai) que ça n’aurait pas donné plus d’info aux spectateurs sur le film, mais ça aurait moins vendu.
Ce genre de phrase arrive sur les affiches en bonne partie parce que Harry Potter tout le monde voit ce que c’est et on se dit donc inconsciemment que le film Paddington ressemblera donc à un HP et que ce serait donc bien d’y emmener le petit samedi prochain.
Sauf que ben non (j’ai vérifié il y a pas de dragon et de mage noir qui tu des gens dans Paddington, ce qui est dommage).
Mais du coup c’est quoi un producteur ?
Eh ben c’est celui qui produit le film.
Voila voila.... 
Hum hum.
Bon.
Comment on fait un film ?
Le producteur est une personne ou une entreprise qui a plus d’argent que Picsou. Il va chercher (ou on va venir le voir) un scénario ou une licence de film.
C’est lui qui a les droits du film ou de la licence.
Il va diriger avec des scénaristes pour écrire un bon petit scénario et quand celui ci sera prêt il va aller chercher un réalisation.
Alors attention, ça c’est le modèle “simple” dans lequel le réalisation n’est pas à l’origine du projet, n”est pas inclus dans l’écriture du scénario ect...
La chose à comprendre c’est que le producteur il est avant tout financier, il à pas pour but de faire un “bon” film, il veut faire un film qui se vende bien et que les gens apprécie. Lorsqu’il donnera son avis sur le scénario (un avis qui est pas du tout consultation mais décisionnaire) ou qu’il choisira le scénariste c’est toujours dans l’optique de retrouver l’argent qu’il a investi.
Une fois lancé c’est un autre type de producteur (le producteur exécutif) qui va s’occuper des frais de tournage matériel ect.
Le réalisateur c’est la personne derrière la caméra qui crie beaucoup et qui boit trop de café pour sa santé. Elle utilise le scénario (avec la possibilité que le réalisateur ait pu participer a l’écriture mais c’est pas systématique) et décide comment elle va tourner, quel angle de caméra, quel ratio d’image (bande noire ou pas bande noire ?), ect... C’est également au réalisateur de diriger les acteurs. Il peut aussi intervenir sur le montage.
Bien sur le réalisateur reste un salarié sous contrat. Donc ses décision doivent être validées par le producteur. Et les conflits producteur / réalisateur sont la cause N°1 de foirage de film. Par ce qu’il y en a un qui dit “je veux faire comme ça par ce que le sens que je veux donner au film c’est ça” et un autre qui dit “Moi je veux qu’on soit -13 ans pour être distribué à 20h dans les salles donc tu retires cette scène et tu vas changer la fin. Ah et je veux une histoire d’amour aussi au milieu”.
Il aurait donc été plus pertinent de dire “Paddington : par le réalisateur de Bunny and the Bull”, sauf que personne ne connait Bunny and the Bull et ça n’aurait pas encouragé la vente de Paddington.
Lorsqu’on dit j’ai vu un film de Machintruc on parle du réalisateur. Car c’est lui qui insère les messages, sa patte personnelle, sa manière de tourner au film.
C’est pour ça que Edward au mains d’argent est un “film de Tim Burton” et pas un film “par le producteur des quatre filles du Dr March”.
Et c’est pour la même raison que l’étrange Noel de Mr Jack n’est PAS un film de Tim Burton (arrêter de dire ça ou je vais vous taper).
Reste un petit ovni : “par le créateur de....”
C’est lus rare mais j’ai déjà vu une ou deux fois sur des affiches ce sous tire. Ca ne veut rien dire ou plutôt ça peut vouloir dire ce qu’on veut et ça peut être un moyen ultra détourné et pas très honnête pour associer deux noms de film.
Conclusion : le producteur donne le pognon et comme c’est son pognon à lui c’est lui qui décide. Le réalisateur il fait le film. Le scénariste il l’écrit. 
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nykosx32 · 5 years ago
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Générique LA BANDE A PICSOU [HD]
“Nous entrerons dans la bande à picsou”
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frankienereau · 5 years ago
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Ich bin ein Düsseldorfer !
Je suis né pendant la construction du mur de Berlin. Cette mesquine abomination que les moins de 20 ans ne semblent pas connaître. La deuxième guerre mondiale et son lot d'horreurs ne s'étaient tus que depuis 16 ans… Comme cela semble irréel aujourd'hui. L'Allemagne n'était pas au ban des nations, non, mais elle se reconstruisait lentement, avec une force de caractère qui puisait dans une forme de déni de ce qui s'était passé. Comment faire autrement quand la culpabilité gronde au fond de soi. Regarder devant, vers un ailleurs qui gomme les cauchemars.
Début des années 70. La bande son de ces années d'enfance est primordiale. Elle participe d'une certaine forme d'émancipation vis-à-vis de la génération précédente. Car en France aussi, on veut éliminer les scories du passé musical. L'explosion du rock américain a un peu fait long feu, ici. Mais la pop anglaise des années 60 et la vague « Salut les Copains" a redistribué les cartes. La chanson « à la papa" fait moins recette que le vison yéyé. Et comme tout va vite, la pop, le rock brûlent tout sur leur passage. Gainsbourg, Ferré rejoignent les jeunes. Mais les nouvelles tendances viennent toujours d'Angleterre et des Etats-Unis. Les créateurs de mode et de sons (seul le cinéma semble résister à cette malédiction) sont anglo-saxons et leurs musiques viennent en grande partie du blues.
Issu d'une famille qui baigne dans la musique classique, je laisse mes oreilles happer les sons de la radio depuis mon plus jeune âge. Mon père a toujours une radio branchée dans une pièce et entre deux bulletins d'information, de météo et des résultats du tiercé, je guette les bribes musicales qui s'échappent de la petite machine magique sur laquelle sont gravées les mots « Pizon Bros". Je commencerai a vouer un attachement tout en douceur à Joe Dassin (première période folk) et à Sidney Bechet. A l'arrivée au collège, les choses s'accélèrent : Shocking Blue, Martin Circus, les Beatles (oui, ils se sont séparés un an auparavant mais leur empreinte ne cesse de grandir), Norman Greenbaum, le 45t est encore roi. Je n'ai pas encore d'électrophone et pas de budget pour les disques, je joue juste les 45t de mes parents sur le vieux Dynavox. Dont un superbe 45t de Dean and Jean, délicieusement doo-wop, que je m'amuse à passer en 78t pour le faire sonner comme Donald et Picsou.
Et puis il y a « Pop Corn", cet étrange et fascinant morceau instrumental du groupe ( ?) Hot Butter, qui résonne en boucle partout. Une cascade de notes issue de cet étrange instrument que l'on nomme synthétiseur. Un son électronique, qui ne ressemble à rien d'autre, qui ne semble pas venir d'Amérique ou d'Angleterre mais d'ailleurs. Un succès colossal. Sans lendemain. On oublie.
Ou pas. 1974. Trois ans ont passé, une sorte d'éternité à 13 ans. Les choses changent en cette année, ce n'est pas la révolution mais il semble que l'ancien monde de nos parents se fissure. Le président meurt, la croissance s'arrête, les esprits se libèrent, des voix s'élèvent, tout cela est confus dans mon esprit, mais on dirait que le monde semble s'accorder un peu plus à mon esprit qui s'ouvre. La radio est toujours là, en fond sonore, et un jour, un étrange son en sort. Une mélodie simple, posée sur quatre accords qui défilent comme le son des voitures quand elles nous doublent sur la route (nous roulons en Citroën Ami 6 break…). Quand le morceau change de tempo, le présentateur prend la parole (je n'apprendrai que bien plus tard que le morceau durait vingt-deux minutes) et présente le groupe dont je ne comprends pas le nom (et encore moins le titre).
La déception passée, j'essaie de me remémorer le motif mélodique et la boucle rythmique. Curieusement, elle me revient en tête sans effort et je vais m'employer, pendant le reste de la journée, à entretenir ce souvenir, recréant d'une certaine façon, la longue plage que constitue « Autobahn" sur l'album du même nom de Kraftwerk. Ce morceau va rester ancré dans mon esprit à tout jamais, étirant son harmonieuse suite d'accords évoquant le déplacement d'une voiture sur l’autoroute dans les limbes de mon cerveau. Ce synthétiseur lancinant, à mille lieues de celui, primesautier, de « Pop Corn", va éveiller un tout nouvel intérêt pour des sons différents, qui ne sont plus hérités du sacro-saint trio guitare/basse/batterie mais de nouveaux instruments fascinants, qui semblent prêts à marquer nos esprits avides de science-fiction, dans ce monde où la machine à rêver semble alors commencer a s'enrayer.
Le morceau passe assez peu sur les ondes, et le fait que le groupe soit allemand n'est pas mis en avant. La scène allemande de l'époque (les Can, Neu, Tangerine Dream, Popol Vuh, Klaus Schulze…), si célébrée aujourd'hui n'est ni structurée, ni reconnue (l'appellation Krautrock inventée par la presse musicale anglaise est d'ailleurs profondément péjorative, alors). L'identité du groupe n'est pas encore définie dans les media. Il faudra attendre deux ans et le phénoménal succès de « Radio Activity", pour que commence réellement à se dessiner l'image du quatuor élégant, raffiné et déjà un peu robotique. Le morceau, qui devient même un générique sur Europe 1 est pourtant un véritable moteur d'angoisse avec son entame en morse et sa montée mélodique suivie d'un chuintement mécanique. Le texte n'est pas plus rassurant, prédisant que le radioactivité pourrait signer la fin de l'humanité. Entre C. Jérôme, les Rubettes et Captain and Tennille, le tube de l'été détonnait quelque peu. Et cette fois-ci, Ralf Hütter et Florian Schneider, les deux têtes pensantes du groupe, apparurent dans les media. Ce fut un choc et une révélation. Un choc car ils étaient aux antipodes des vedettes du rock, même les plus étonnantes comme David Bowie ou Bryan Ferry. Chez les musiciens allemands, l'attitude, le maintien, le discours semblaient tout droit sortis d'un manuel de bonnes manières. Ils s'efforçaient de parler plusieurs langues, ce qui participait à cette idée que les racines du groupe étaient plus européennes que strictement allemandes. Originaires de Düsseldorf, ils étaient proches à la fois de l'aspect industriel qui leur valait leur nom et des racines romantiques de l'Allemagne Rhénane. Les titres « Antenna", « Air Waves" et « Ohm Sweet Ohm » combinaient également ces deux aspects : raideur expérimentale et douceur mélodique.
Alors que les ondes se remplissent de sons futuristes (Vangelis et son « Pulstar », Jean-Michel Jarre et son « Oxygène », Space Art et son « Onyx »), le coup de maitre que fut l'album suivant, « Trans Europa Express" résonne encore aujourd'hui comme un manifeste. De « Europa Endlos" au morceau-titre, Kraftwerk s'affranchit de sa germanitude pour s'inscrire dans une revendication européenne (à l'époque, pour rappel, la CEE ne comptait que 8 pays). Mais le groupe sait également rappeler ses racines allemandes en intitulant un morceau « Franz Schubert" (avec une certaine dérision même si le motif en arpèges peut rappeler le compositeur du Notturno). La pochette est également révélatrice. Le groupe apparait en photo deux fois, dans un portrait en noir et blanc qui rappelle les photos de classe en studio. Florian Schneider y apparaît comme un homme moderne, en costume trois-pièces, un peu raide. Mais son visage, et notamment son regard, trahit une forme de malaise interne, comme une forme de mélancolie mahlérienne, le cœur fébrile derrière la façade héraldique Une deuxième photo accentue encore cette impression : le groupe y pose assis autour d'une table (que l'on imagine sur la terrasse d'une auberge bavaroise) sur fond de ciel paradisiaque, le tout colorisé comme ces cartes postales G d'O des années 60 qui travestissaient la réalité sous des atours pastels. Cette photo ramène le groupe à une posture très germanique et nostalgique qui contredit l'aspect avant-gardiste de leur musique mais qui rappelle pour la dernière fois dans leur iconographie leur ancrage humain. La cassette que je possède à l'époque reprend le visuel du 45t, un fond noir avec le train à grande vitesse en motif argenté en son centre, prêt à jaillir de la boîte tant son aspect futuriste nous ramène encore à la science fiction, à l'esthétique de « Radioactivity", le groupe disparaissant au profit d'une image futuriste, cette fois-ci moins angoissante. Cette angoisse sourde qui est pourtant aussi présente dans cet album avec « Hall of Mirrors" (« Spiegelsaal" en allemand) et surtout « Les Mannequins", version chantée en français de l'original allemand « Schaufensterpuppen". Cette histoire de mannequins s'échappant de leur vitrine et déambulant dans la ville distille un malaise palpable, par son écriture cinématographique et sa scansion volontairement saccadée à outrance. Les radios s'en emparent et un 45t est édité, qui dut tomber dans l'oreille d'un certain Daniel Darc, le « Mannekin » des Taxi Girl n'étant pas sans rappeler son illustre prédécesseur.
Mais ces « Mannequins" de Kraftwerk annoncent aussi un virage dans leur carrière. Cette image d'une forme d'homme-robot va devenir centrale dans la communication du groupe à partir de l'album suivant, « The Man Machine". Depuis la pochette au visuel propagandiste arborant quatre silhouettes de profil qui n'ont plus d'humain que leurs traits différenciés, jusqu'aux titres eux-mêmes (« The Robots", « The Model", « The Man Machine", « Metropolis"), Kraftwerk semble effacer toute trace du « romantisme" qui sourdait encore dans son inspiration et dans certains aspects de sa musique jusqu'alors. Une musique dont la rythmique va elle aussi se radicaliser. On est en pleine ère disco et les membres du groupe, Florian Schneider, Ralf Hútter et Karl Bartos notamment, fréquentent les clubs et boites où cette musique fait fureur en Allemagne. Le musicien et producteur Giorgio Moroder, grand manipulateur de musique électronique dans ses studios Musicland de Munich, a signé coup sur coup l'album à succès « From Here To Eternity" (dont le morceau titre n'est pas sans rappeler « Trans Europa Express") puis un véritable coup de maitre, le « I Feel Love" de Donna Summer, qui propulse la musique disco au firmament des pistes de danse et de la musique robotique. Avec « The Robots" et « The Model", Kraftwerk polit deux joyaux pour les pistes de danse, qui deviendront des références pour toute la scène électro actuelle. Qui se réclame souvent de cet aspect robotique de la musique du groupe, qui pousse alors l’outrance mécanique jusqu'à se faire remplacer par de véritables robots sur scène. La déshumanisation poussée à l'extrême qui enthousiasme autant qu'elle effraie. Et qui semble curieusement prendre le pas sur l'inspiration du groupe qui signe avec l'album suivant, « Computer World" (1981), un manifeste désincarné dont la musique franchit encore un pas vers le tout digital glacial et dont ma thématique est presque en retard sur la science-fiction littéraire. En 1980, je passe pourtant un mois à Frankfurt où je travaille pour une entreprise afin de parfaire mon allemand. La ville vient d'inaugurer un métro flambant neuf et à chaque fois que je l'emprunte me vient en tête une petite mélodie synthétique dont le texte fait rimer « Frankfurt-am-Main" avec « U-Bahn" !
Mais c'est à partir de là que ma route s'éloigne du groupe, ne la recroisant guère qu'à l'occasion de la sortie du 45t « Tour de France" en 1983. Je pratique intensément la petite reine et me reconnais dans ce titre où l'humain retrouve ses droits à travers l'échantillonnage d'une respiration.
Le groupe se met alors en sommeil jusqu'à la sortie de l'album compilation « The Mix" en 1991. Une affaire un peu laborieuse, constituée de nouveaux enregistrements hyper-digitaux de leurs meilleurs morceaux. Là encore, l'homme-robot est mis en avant sur la pochette et c'est la combinaison de technologie et de l'âme humaine qui me manque le plus. A force de se désincarner, le groupe a perdu de cette fragilité héritée du « Sturm und Drang" qui distillait cette petite hésitation dans la machine, ce petit accroc humain qui donnait à leur musique la force d'une partition mécanique PRESQUE parfaite.
Florian Schneider a quitté le groupe en 2008, alors que celui-ci enchaînait des tournées sold-out qui enthousiasmaient les foules. Sa silhouette remplacée par une autre, il pouvait enfin se retirer du monde. On l'imagine confortablement installé dans un fauteuil, dans un costume trois-pièces, le front toujours haut, le sourcil épais, la bouche pincée dans cette moue énigmatique qu'il arbore sur la pochette de « Trans Europa Express", un livre à la main. Ou une liseuse ? Allez savoir. La glorieuse incertitude sans fin du sphinx Florian.
Crédit photo : Günther Fröhling
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