#bandes dessinées pour enfants
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Je veux, moi aussi, M'en aller pour ailleurs, Bien au-delà des mers, En oiseau migrateur ! — Mijo
Bonne semaine ♡
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Février 2009.
Un ghetto.
Cet épisode dans le sud de l'Italie a fait l'objet d'un chapitre dans la bande dessinée d'Emmanuel Guibert et Frédéric Lemercier "Des nouvelles d'Alain"*.
Avec Meiko, un photographe allemand nous sommes rendus en Calabre photographier un petit village peuplé par des gitans. Ce village est entouré par un mur surélevé par les riverains qui ne voulaient pas les voir, par une voie ferrée et un immense parking d'un hôpital.
Le camp est un assemblage de containers et de taudis en dur ou en matériau de récupération. Des raccords électriques de fortune alimentent des télés, des frigos, quelques radiateurs. On est vite repérés. Le peuplement est dense sur un petit périmètre. On repasse toujours par les mêmes ruelles.
Comme d'habitude, les enfants me provoquent pour être photographiés. Arme au poing, s'il le faut. **
* Les arènes XXI
** Une partie du texte est empruntée à la bande dessinée.
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Le cancer
À vrai dire, l'image que je vous partage est une représentation parfaite du cancer. La figure à la droite est en train d'absorber l'énergie d'une victime. Par rapport au victime de cancer, c'est tout-à-fait la façon dont la maladie est ressentie. Ce n'est pas une maladie soudaine, bien au contraire, c'est une bataille qu'un individu doit affronter quotidiennement.
En ce qui concerne Paul à Québec, l'effet du cancer de Roland Beaulieu est évident. Grâce au visuel de la bande dessiné, le lecteur est capable de voir l'évolution de sa maladie. À savoir, Beaulieu devient de plus en plus maigre, une caractéristique remarquée par sa famille: "C'est comme s'il avait fondu plutôt" (119). À mon avis, l'avancement lent et qui n'en finit pas est l'aspect le plus intolérable du cancer. Souvent, la famille n'a que le choix d'observer un être cher se rendre jusqu'au point que c'est "meilleure mine mort que vivant" (166).
En ce qui me concerne, le cancer a eu un impact énorme sur ma famille. Ma mère a du prendre soin de ma grand-mère lorsqu'elle souffrait du cancer du sein. D'une manière très similaire à "Paul à Québec", c'était ma mère et mes tantes qui ont consacré le plus de temps avec elle. Quant-à-moi, ma mère croyait que la progression de cancer n'était pas quelques chose qu'un enfants aurait dû connaître. Par conséquent, mes cousins et moi n'ont pas vu l'impact quotidien que ma grand-mère affrontait. Dans une certaine mesure, la bande dessiné m'offre la perspective de ma mère qui a été cacher pour mon propre bien-être. De ce fait, je trouve que l'image que je partage démontre précisément l'expérience raconter non seulement dans "Paul à Québec", mais également la perspective de ma mère et mes tantes.
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Bessie Coleman, 1921.
Née le 26 janvier 1892 à Atlanta, Texas, Bessie Coleman est entrée dans l'histoire comme la première femme noire d'origine amérindienne à devenir pilote d'avion. Issue d'une famille de 13 enfants, sa jeunesse est marquée par la pauvreté et les défis de la ségrégation raciale. Malgré ces obstacles, elle nourrit des rêves ambitieux dès son plus jeune âge.
Après avoir terminé ses études dans une école ségréguée, Bessie s'installe à Chicago où elle travaille comme manucure. Inspirée par les récits des pilotes revenant de la Première Guerre mondiale, elle développe une passion pour l'aviation. Cependant, son chemin vers le ciel est semé d'embûches. Aux États-Unis, aucune école de pilotage n'accepte de femmes noires. Refusant de se laisser décourager, elle apprend le français et s'envole pour la France.
Là, elle s'inscrit à l'école de pilotage des frères Caudron. Après seulement sept mois de formation, Bessie fait sensation en obtenant sa licence de pilote de la Fédération Aéronautique Internationale, brisant ainsi les barrières raciales et de genre dans l'aviation.
De retour aux États-Unis, elle fait sensation. Elle se spécialise dans les spectacles aériens, exécutant des cascades époustouflantes et gagne le surnom de �� Queen Bess ». À travers ses performances, elle rêve d'ouvrir une école de pilotage pour les Afro-Américains.
Mais sa carrière est tragiquement écourtée. Le 30 avril 1926, lors d'une répétition pour un spectacle aérien en Floride, elle est éjectée de son avion et meurt sur le coup. Son héritage, cependant, perdure. Bessie Coleman reste une figure emblématique, symbolisant le courage, la détermination et le pouvoir de briser les barrières.
Son rêve de former des pilotes afro-américains se concrétise en 1928 avec la création, par William J. Powell, du Bessie Coleman Aero Club et de la Bessie Coleman Flying School à Los Angeles. En 1931, des pilotes de Chicago lui rendent hommage en survolant sa tombe et y répandant des fleurs, une tradition qui perdure chaque année jusqu'à la retraite de tous les pilotes constituant le groupe d'origine. Son nom est donné à des rues et lieux publics dans diverses villes. En 1995, la poste américaine émet un timbre à son effigie. Bessie est également honorée par des intronisations posthumes dans des halls of fame et inspire une bande dessinée (Black Squaw) et le nom d'une montagne sur Pluton (Coleman Mons).
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Interview DVDvision 2012
En janvier 2012, j’ai accordé une interview au site Revues-de-cinema.net à propos de DVDvision et mon parcours. Le site ayant disparu, je reproduis ici pour archives l’entretien dans son intégralité.
Quelles études avez-vous suivies. Pendant votre scolarité, avez-vous eu des activités dans le cinéma ?
D.F. : J'ai suivi des études de cancre - au fond de la salle près du radiateur, plus intéressé par ce qui se passait à l'extérieur (nous étions dans les années 70 et 80, en plein boom à la fois cinématographique, graphique et musical), qu'aux cours ! Mes activités étaient alors musicales et fanzinesques - mon premier article fut publié dans un fanzine rock du début des années 80 intitulé Les Incorruptibles (prédatant de cinq ans les Inrockuptibles) - créé par un ami nommé Cyrille Monnet qui est aujourd'hui chef cuisinier, et propriétaire du restaurant Riso Amaro à Lyon.
Mon premier article cinéma a été une preview de Terminator fin 1984, dans un fanzine nommé Athanor, qui était édité par la salle de cinéma Lyonnaise du même nom. A partir de 1984, la scène musicale s'est progressivement tarie, j'ai donc commencé à diversifier mes centres d'intérêts, et le cinéma a pris une place de plus en plus grande dans ma vie. L'Athanor était un cinéma de quartier que je fréquentais, avec une programmation de reprises en trois temps : à midi, les films étaient familiaux, ils passaient par exemple Blanche neige et les 7 nains, et les mamans venaient avec leurs enfants. Vers 17H, ils passaient aux choses plus sérieuses comme les Dirty Harry. A 22H, c'était l'heure d'Evil Dead !
Pour promotionner la salle, ils ont décidé de financer un fanzine. Ils ont réuni une équipe, dirigée par un cinéphile très sympa nommé Christophe Darnaud, mais dès le deuxième ou troisième numéro, une espèce d'arriviste borné a fait virer le rédacteur en chef et pris le contrôle, décidant d'imiter Première. J'ai suivi Christophe et une partie de la rédaction qui a quitté le Fanzine. Je ne vous surprendrais pas en vous apprenant que le zine a rapidement sombré (et la salle aussi). Pour une première expérience dans le fanzinat ciné, ça a été très éducatif.
Le recueil du Fanzine Looker 1985-1990
Parlez nous du fanzine Looker. Quand est il paru, combien de numéros, avec quels collaborateurs. Quelles étaient alors vos motivations ?
D.F. : Il y a eu 3 numéros de Looker, et un quatrième non terminé, mais dont il me reste des pages maquettées, parus entre 1985 et 1988. Mes collaborateurs, étaient Xavier Fournier (actuellement rédacteur en chef de Comic Box), Corinne Bertrand, qui est devenue ensuite éditrice de BD franco-belge comme L'Epervier, et Daniel Rous. L'idée avec ce fanzine était de rendre compte de la plurarité de la scène des années 80, où l'explosion créative était sur tous les fronts, à la fois ciné, TV, BD, rock etc. Le concept était vraiment transgressif à l'époque. En dehors de Rolling Stone aux USA, il n'existait aucun magazine en France qui traitait de manière équilibrée le rock, le cinéma, la TV et la bande-dessinée, plus particulièrement les comics anglais et américains, alors en pleine explosion artistique avec Watchmen, The Dark Knight etc. Ce zine était fait de collages et de bric et de broc, mais j'ai une certaine tendresse pour lui. C'était un fanzine vraiment différent des autres, qui étaient plus "monomaniaques". L'interview des Berurier Noir parue dans le second numéro, reste de l'avis du manager Marsu et du chanteur François, la meilleure jamais donnée par le groupe - (ils parlent de Aliens , Le Prisonnier et Commando dedans !)- et celle de Jean-Pierre Putters, éditeur alors de Mad Movies, est la plus représentative pour moi de son état d'esprit, pur indépendant et anar !
Couverture remixée de DVDvision n° 1 pour un projet de remasterisation.
En octobre 99 vous créez DVDVision.
D.F. : Conceptualiser le magazine a été facile. J'y pensais depuis trois ans. Le matérialiser a été très dur, il m'a fallu une année complète et six numéros, au cours des quels j'ai épuisé huit directeurs artistiques différents, dont certains amis comme Fabrice Sapolsky, fondateur de Comic Box, qui heureusement ne m'en a pas tenu rigueur ! Les éditeurs Seven Sept, Mireille et Michel Poirier, heureusement m'aimaient bien et étaient à mon écoute. J'ai été sauvé, littéralement, par leur confiance, et le talent de tous ceux qui m'ont rejoint et ont été séduits par mon concept, mon enthousiasme et ma détermination pour y arriver. La liste est trop longue pour tous les mentionner ici, mais sans David Martinez, Leonard Haddad, Benjamin Rozovas, Fathi Beddiar, Yannick Dahan, Nicolas Rioult, Gael Golhen, Stéphane Lacombe, Laurent Perriot etc. ; l'équipe de Seven Sept, Véronique Poirier, Karine Poirier, Christelle Gibout ; et la directrice artistique de HK magazine Paola Boileau, le magazine n'aurait pas eu le même impact... Ils m'ont aidé sur cette première année, à le construire pièces par pièces, chacun dans sa compétence.
Rare couverture alternative du n°13 avec essai de logo alternatif par Sandra Abreu.
Et puis un ange est apparu à partir du numéro 7 : la directrice artistique définitive du magazine, Sandra Abreu, qui m'a été présentée par Karine Poirier. Sandra a su instinctivement mettre en forme la maquette que j'avais en tête. Malgré les six numéros sortis, je savais que je n'avais pas encore trouvé mon "directeur de photographie", si tu veux, et sans un bon D.P., un réalisateur va galérer, quelles que soient ses ambitions. Le magazine marchait très fort, particulièrement grâce au DVD gratuit inclus en bonus, que nous étions les premiers au monde à proposer, la qualité papier, le dos carré et les intentions rédactionnelles, même si l'éditorial et la forme étaient encore imparfaits. Je veux dire, faire un dossier de 8 pages pour chroniquer un film en DVD comme Blade Runner par exemple, c'était littéralement du jamais vu dans la presse vidéo, et les gens réagissaient positivement à ça. Le mois après la sortie du n°1, on a enchainé direct avec notre premier hors-série, qui était l'unique magazine officiel au monde du film James Bond 007 Le Monde ne suffit pas. Vendu pour 7 € avec un DVD collector de bonus James Bond, le tout sous licence et autorisé par Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs des Bond. Suite à ce coup double, le mag a eu du succès tellement vite, que les directeurs artistiques se battaient pour avoir le contrat. Par exemple une société a réalisé le n°6 en un temps record, en 3 jours, suite à la défection du D.A. précédent, qui a fait un burn-out, et ils visaient le mag sur la durée. Par malheur, ou par chance, Leonard Haddad, pendant la phase des corrections, était sous pression, et il est passé à travers une lucarne dans la cour de leurs locaux, qui était un toit sur un RDC, et s'est fait très mal, après avoir fracassé du matériel informatique très couteux en tombant dessus. Après cela, ils n'ont plus voulu entendre parler de nous !
Sandra venait d'arriver dans la rédaction pour travailler sur les menus du DVD, et leur habillage graphique, et s'est proposée de prendre en charge la direction artistique du magazine. Elle était très jeune, et quand elle s'est portée candidate, je dois l'avouer, je n'y croyais plus. J'étais fatigué, et prêt à jeter l'éponge. Après un an sans trouver le bon D.A., c'était un peu si tu veux comme les batteurs dans Spinal Tap. Et puis cette fille avec les cheveux bleus, rouges et verts, qui n'a pas vingt ans, nous propose de faire la D.A. du mag. Puisque les précédents qui sont tous des vétérans s'y sont cassés les dents, tu imagines ma tête ?! David Martinez et Léonard Haddad m'ont suggéré de lui faire passer un essai. Je lui ai demandé de reprendre la page Chapitres (sommaire) et je suis parti déjeuner avec eux. Elle a bossé deux heures dessus, et à notre retour, quand elle nous a montré son essai, c'était comme si une bombe avait explosé dans mon cerveau. C'était clair que c'était elle.
La directrice artistique Sandra Abreu et la responsable éditoriale du DVD Lydie Bimont.
Après son arrivée, tout s'est passé comme dans un rêve. Elle a amené progressivement dans le mag ses collaboratrices et collaborateurs artistiques, et la fusion a fonctionné. Nous avons hérité d'immenses locaux, alors qu'auparavant la rédaction, c'était trois bureaux, placés dans un couloir à l'entrée des toilettes de la société. Les nouveaux locaux étaient situés sur le passage de Alain Delon dans Le Samouraï de Melville, quand il tente d'échapper aux flics en prenant l'immeuble à double entrée du 1 rue Lord Byron au 116 bis Champs Elysées. On les aperçoit brièvement dans le film. On arpentait tous les jours le même couloir que Alain Delon et on empruntait le même ascenseur ! Ce lieu était en quelque sorte béni par les dieux du Cinéma.
Alain Delon devant les futurs locaux de DVDvision.
On avait un home-cinéma 5.1 fourni par Waterfall, des enceintes en verre, avec plusieurs lecteurs DVD et un énorme écran 16/9, des caméras DV, une station de dérushage et une station de montage AVID. Il y avait des iMac partout, et des Mac Pro pour le graphisme et la conception du DVD, des imprimantes laser et des scanners haute définition. C'était du délire. Le premier soir, je me souviens, les éditeurs, Mireille et Michel, m'ont fait découvrir les locaux, qu'ils avaient préparés et aménagés, en remerciement du travail de la première année. Ils m'ont donné les clés, et sont partis. Je suis resté une heure tout seul, assis, les clés dans les mains, dans le local vide. Il y avait des affiches géantes sous verre des couvertures des 6 premiers numéros sur les murs, 7 avec le hors-série, exposées comme des disques d'or, comme pour dire "bien joué mon gars !". Je n'arrivais pas à y croire. Mais je savais que j'avais entre les mains les clés d'un royaume. Nous n'avions aucun horaire, on arrivait tous vers 9h30 ou 10h du matin pour repartir parfois à minuit ou 2h le lendemain. Ca nous a valu des remontrances de la direction, qui nous demandait de respecter les horaires de l'entreprise. Mais on s'en foutait. Il nous arrivait de passer la nuit à travailler sur le magazine au moment des bouclages. On commandait des pizzas et mangeaient tous ensembles, en buvant du café et du coca-cola. C'était une véritable ruche créative, on y travaillait 7 jours sur 7. On passait au bureau pour écrire, maquetter, ou faire du montage le week-end ! Il m'est arrivé de dormir sur le canapé du Home-Cinéma, et de me laver les cheveux le lendemain dans le lavabo des toilettes pour me rafraichir. On avait pour la plupart une brosse à dents dans le tiroir du bureau. Une fois, Sandra est repartie à 7H du matin après un bouclage. Elle était de retour le même jour à 14H !
La directrice artistique Sandra Abreu au travail, de nuit comme il se doit.
C'était un lieu magique, et on avait envie d'y être tout le temps pour travailler. Il y avait évidemment parfois des tensions, puisqu'on passait plus de temps ensemble qu'avec nos petites amies ou petits amis respectifs, et qu'on étaient les uns sur les autres toute l'année. Je me rappelle d'une engueulade avec Sandra, qui voulait des textes à maquetter qui n'arrivaient pas, quand Mark Dacascos s'est pointé pour prendre les derniers numéros. Il était tellement zen que ça nous a calmé direct. Il a pacifié la pièce, juste par sa présence. Je lui ai filé les numéros, et quand il est reparti, on a tous éclaté de rires. Si tu interroges les salariés du mag, ils te diront tous que ça a été leur meilleure expérience professionnelle. Au début, on allait déjeuner au restaurant, et puis ensuite, on sortait juste acheter à manger, et on revenait bouffer sur place, pour être plus longtemps au travail. C'était complètement dingue.
Gael Golhen et Antoine De Caunes, surpris par la pluie dans la cour des locaux de DVDvision en 2001.
Il y avait la production du Pacte des loups juste au dessus, où je montais voir régulièrement David Wu faire le montage. Le mec qui a monté The Killer, m'a appris comment monter des films, c'est invraisemblable. Je pouvais m'assoir, et le regarder bosser. De temps à autre, il sortait le nez de l'Avid, et m'expliquait sa méthode pour assembler les plans. Par exemple, personne ne le sait, mais une séquence du film est entièrement montée sur Hard Day's Night des Beatles (rires). En échange, il me demandait juste de lui amener une bouteille de jus d'orange Tropicana à chaque fois. C'est le meilleur rapport qualité-prix de masterclass d'école de Cinéma, par un dieu du montage, que tu ne trouveras jamais (rires).
Le Polo Room, juste en dessous des locaux de DVDvision.
Les bureaux de Metropolitan Films était juste au dessus, en dessous il y avait Seven Sept l'éditeur, et juste en dessous, au premier étage, un superbe Martini-bar / restaurant à l'anglaise très Bondien, chic et feutré nommé le Polo Room, dans lequel on filmait nos interviews, où on faisait les repas d'affaires, et qui était ouvert la nuit jusqu'à 2h, où on faisait des fêtes gigantesques en dansant sur le comptoir.
Avec les réalisateurs Pascal Laugier et Christophe Gans, au Polo Room, le soir de la sortie du Pacte des Loups le 31 janvier 2001.
Je ne suis pas sûr que l'ambiance était pareille dans les autres magazines, à part peut être Starfix. C'est ce contexte, et cette passion partagée par tous, qui je pense a fait la réussite du journal. On a eu comme ça 3 années très intenses surtout qu'on est passé mensuel, et puis Sandra a pris un congé maternité. Nous étions à ce moment-là avec une équipe de quinze/vingt personnes, sans compter les pigistes écriture, monteurs et cadreurs qui souvent squattaient sur place, pour arriver à produire un DVD avec du contenu exclusif et un magazine chaque mois. Pour faire des économies, des décisions ont été prise par l'éditeur progressivement, de changer le dos carré en dos piqué, puis de réduire le format du magazine de 23x30 à 22x28,5, et aussi d'appliquer des changements de maquettes en l'absence de Sandra. Les ventes ont commencé à baisser. Mais quand elle est revenue, elle a repris la charte graphique et l’a faite évoluer, et là c’est remonté ! On aurait pu continuer plus longtemps, mais le but d'un magazine est de faire du profit. Vu le nombre d'employés, les charges étaient trop élevées. A la fin on était une vingtaine, avec une équipe constituée majoritairement de femmes, ce que d'ailleurs nous reprochaient parfois des lecteurs dans les courriers. Plus exactement 12 femmes et 7 hommes. C'était une énorme masse salariale.
Le magazine s'arrête en 2003. Comment la fin est arrivée ? Des regrets ?
Quand tu as réussi à construire quelque chose d'unique, le revers de la médaille est que c'est fragile, et que l'équilibre est difficile a préserver. L'éditeur a décidé de vendre le magazine à un groupe de presse, parce-qu'il devenait compliqué à gérer, en raison de l'énorme masse de travail et de tous les défis qu'il représentait, comme celui de produire des contenus DVD en même temps que l'écrit, et aussi parce-qu'il fallait passer à l'étape suivante, c'est à dire augmenter le tirage, et faire de la publicité. Après plusieurs offres, DVDvision a été repris par Larivière. Une fois qu'on avait signé avec eux, nous étions foutus. Ils avaient en tête de transformer la revue en une sorte de Ciné Live, à coups d'études de marché et de remplacements aux postes clés. Je n'y croyais pas du tout, je ne crois d'ailleurs absolument pas aux études de marché. Je ne fais confiance qu'à mon instinct. Mais je me suis retrouvé face à un éditeur qui avait son propre agenda, et ne voulait pas en dévier. J'ai tout fait pour éviter le naufrage, j'ai parlementé avec la direction pendant des heures, mais ils ne voulaient rien entendre, et forcément, préféraient écouter leurs vieux conseillers plutôt que moi qui était un nouvel arrivé. Quand ils ont licencié Sandra, ça m'a brisé le coeur. Après avoir licencié une partie de l'équipe, après le n°34, qui est le dernier, ils ont décidé de virer le DVD, changer le titre en CinéDVDvision, relancer la numérotation, et ils ont placé un ex de Studio au poste de directeur de la rédaction. C'était une énorme erreur de management. Ils savaient que j'étais l'âme du magazine, et après avoir perdu un moteur, Sandra, et d'autres membres vitaux de l'équipe comme la secrétaire de rédaction Estelle Ruet, je ne pouvais pas accepter d'avoir un tocard au dessus de moi qui décide à ma place du futur d'un magazine que j'ai créé et porté pendant 5 ans. J'ai donc démissionné de mon poste une fois le dernier DVDvision bouclé, et une fois que je m'étais assuré que tous les ex du mag avaient bien négocié leur départ, ou choisi de rester.
L'édito du dernier numéro, l'enterrement du magazine.
Si tu relis les éditos des 3 derniers n°, tu vois bien que je montre mon désaccord sur la direction qu'ils commençaient à imposer, en les signant "la rédaction", et dans le dernier, la photo de l'édito est le Terminator portant un cercueil. C'était une forme de finir une ère. Toutes les bonnes choses, malheureusement, ont une fin. Je n'ai même pas fait de préavis, ni eu le temps d'avertir par mail qui que ce soit, dès qu'ils ont reçu la lettre de démission, ils ont bloqué mon email pro, m'ont demandé de faire mes cartons, d'abandonner mon poste, et de partir le jour même. Ils étaient furieux, mais je ne pouvais pas rester à bord d'un accident industriel annoncé, surtout que le vrai DVDvision était terminé, sans jeux de mots. J'ai mis toutes mes affaires dans un carton, puis appelé un taxi, et me suis barré.
Après mon départ, cet ersatz de mon mag, CinéDVDvision est sorti en septembre 2003. Le tirage est monté à 120 000 ex, et le plan média, avec des immenses affiches recouvrant tous les kiosques de France, et dans les rues, même dans le métro, a été gigantesque. Ils ont choisi un papier de mauvaise qualité pas cher, et divisé le prix en deux, qui est passé de 5,95€ à 3€. Ils paradaient à la sortie, comme me l'ont rapporté les rédacteurs, mais les ventes sont tombées à 3 000 ! Là où DVDvision se vendait à 32 000 sur un tirage de 50 000 ! Le n°1 de DVDvision, je m'en souviens, avait vendu 57% de son tirage de 48 000 ex, du délire, puisque à 30%, tu es déjà un bon succès pour le distributeur, et que les très gros cartons, c'est 60% max. CinéDVDvision est l'illustration parfaite de l'inanité des études de marché. S'ils avaient engagé tous ces moyens, en me laissant faire le magazine que je voulais, il serait encore là. Leur reboot a changé son titre en Cinévision au troisième numéro. J'ai découvert par la suite que c'était prévu depuis le début, parce-qu'ils avaient déposé les deux titres à l'INPI le même jour juste avant le rachat. C'est des mois après, que j'ai compris qu'on s'était faits piégés. Leur plan était d'acheter l'audience d'un magazine qui marche, pour s'en servir de base pour en lancer un autre, concurrent de Ciné Live. CinéDVDvision ne devait servir qu'à faire la transition. C'est pour ça qu'ils avaient insisté au moment du rachat pour que je reste. Quand je suis parti, tout leur a pété à la gueule. Ils ont arrêté l'année suivante, au bout de 7 ou 8 numéros, et ils ont licencié ceux de l'équipe qui étaient restés.
L'ersatz complètement raté de DVDvision, CinéDVDvision.
Quelle a été la réaction des lecteurs ?
Une véritable levée de boucliers, ça a été terrible. J'ai encore de nombreux courriers outragés reçus à cette époque à l'ancienne adresse du mag, des mails vraiment violents. Les gens annulaient leur abonnement à tour de bras. Ils ont perdu tous les abonnés ou presque, dès la parution du n°1 avec la couverture Ludivine Sagnier. Je me souviens du directeur de la rédac, avant que je parte, qui me dit "ce mag qu'on prépare ne te fais pas bander". Ben non, et il n'a fait bander personne du tout ! Il ne préparait pas un mag, mais un rag (torchon). Quand ils m'ont montré leur logo pourri, j'ai cru à une blague. Le plus démentiel, c'est tout de même qu'ils étaient persuadés d'en savoir plus que moi. Ils m'ont dit texto "il vaut mieux être petit dans la cour des grands, que grand dans ta propre cour". C'était vraiment n'importe quoi. Ça a été dur pour moi, que cela se termine comme ça, et en même temps, au bout de 5 ans, j'avais besoin de vent frais, je suis donc passé à autre chose. Bien évidemment, j'ai eu quelques regrets. On formait une famille, et on a laissé détruire ce truc que j'avais créé qui nous liait tous. J'en suis le premier responsable. Je ne voulais pas qu'on soit vendu à cet éditeur, mais toute l'équipe n'a pas entièrement fait bloc derrière moi, de peur de se retrouver au chômage, et j'ai cédé, ce qui nous a coûté cher. Tu sais, c'est très dur de gérer à la fois une direction, une équipe, un concept, d'en faire quelque chose d'unique et personnel et de qualité, et de le maintenir. On est constamment sous pression. C'est comme si tu es sur un tournage, mais qui ne s'arrête jamais, avec des difficultés et des problèmes à surmonter jour après jour. Quand tout va bien, tu t'inquiètes et te demande où ça va péter. On était plébiscités par les éditeurs, parce-qu'on faisait des dossiers entiers sur leurs DVD. Mais on avait pas la langue dans notre poche, et ça pouvait tourner vinaigre si on descendait un DVD en flèche parce qu'on le trouvait raté. C'est pourquoi la presse est lisse et interchangeable en ce moment. Je comprend que les rédacteurs en chef en général ferment leur gueule et encaissent le chèque en fin de mois. Mais c'est pas mon truc. Le seul moyen d'y arriver est d'être son propre éditeur.
Vous avez enchainé avec HDvision, sur le même concept ? Avec la même équipe ?
D.F. : En fait, j'ai commencé à travailler sur d'autres idées de magazines dès 2004. J'ai revu Estelle Ruet, la rédactrice en chef adjointe et secrétaire de rédaction de DVDvision, et nous avons formulé un concept nommé HEROES, que je trouvais très excitant, une sorte de continuité de Looker, avec un mélange des genres, ciné, DVD, rock, BD et comics... et des interviews fleuve à contre-courant. Vogue ou Vanity Fair, si tu veux, mais en version geek, avec par exemple aussi bien Brandon Lee dans The Crow en couverture, que Billy Idol ou Trent Reznor ou Henry Rollins le numéro suivant. Vraiment refléter la culture populaire, toutes nos passions, mais de manière transgressive. Par exemple, quand je téléphone à John Lydon (Johnny Rotten), on ne parle jamais de musique, ou presque pas. On parle séries TV anglaise comme Chapeau Melon et Bottes de Cuir ou de cinéma ! Billy Idol, idem, le mec est un cinéphile fou. Mais personne ne l'a jamais interviewé là dessus ! Mon rêve est d'interviewer Martin Scorsese, mais de ne pas aborder le cinéma avec lui : juste parler de sa passion pour le punk et le hardcore américain des années 70 et 80, de groupes comme les Misfits ou les Bad Brains. Il parait que Scorsese a 78 bootlegs des Bad Brains en vinyl dans sa collection ! Tu imagines, une interview qui le révèle sous un jour jamais vu ? Ça ferait l'effet d'un séisme dans le monde du journalisme. Mais ce concept n'a pas trouvé preneur.
L'année suivante en 2005, je dépose l'url de DVDvision, et décide de perpétuer sur le Web l'état d'esprit du magazine, qui je pense, deux ans après sa disparition, manque déjà, avec un forum, des news et quelques critiques DVD et Cinéma de temps à autre. On se voit ponctuellement avec l'équipe, pour faire des fêtes chez Sandra, donc le noyau reste connecté. A ce moment-là, la HD se profile, mais il est encore trop tôt. Puis la guerre des formats, HD-DVD vs Blu-ray a lieu, et fin 2007 j'adopte le titre HDvision, plus générique. Un éditeur s'y intéresse, et on annonce le titre début 2008, pour une sortie en juin 2008, et puis en voyant les devis et le coût d'inclure un Blu-ray dans chaque numéro, cet éditeur se désiste pour faire un magazine sur la téléphonie mobile à la place. Il y a la crise économique et la récession qui nous tombent dessus, et on se retrouve donc dans les choux. Tout à coup, personne ne veut plus financer de nouveau magazine, surtout qu'entre-temps, Toshiba a annoncé l'abandon du HD-DVD, ce qui nous oblige à jeter à la poubelle notre rubriquage pensé à double vitesse, et la charte graphique avec des pages rouge et des pages bleues ! (A noter que cet éditeur a récemment mis clé sous la porte).
On refait donc une tournée des éditeurs, et certains sont intéressés, mais effrayés par les coûts. Finalement, deux ans passent, et on décide de sortir le magazine nous-même, via ma société Seventeen, et de se caler sur la sortie d'Avatar en Blu-Ray. Toute la rédaction revient pour y participer. Le magazine est maquetté, et quasi prêt, quand l'iPad est lancé par Apple. Je me dis alors qu'il y a une carte à jouer sur ce support, et qu'il faudrait réaliser une version iPad, qui va contenir des bandes-annonces et démos, et donc se substituer au DVD. Finalement, nous concluons un accord avec une société alors respectée, qui fait depuis des années l'authoring des DVD et Blu-ray des blockbusters, et qui offre de rémunérer sa prestation sur les bénéfices de la version iPad. Le magazine sort son numéro zéro le 4 janvier 2011, en même temps qu'une version papier collector limitée à 3 000 ex. Quand nous lançons ce numéro zéro test, nous n'avons aucun plan média, nous comptons uniquement sur le bouche à oreille. Le magazine se hisse dès les premières heures n°3, puis n°1 des téléchargements dans le App Store ! Bien évidemment, chez Apple, ça crée tout de suite un énorme buzz.
Après 3 semaines sans quitter le top 10, le magazine devient "App de la semaine" ! HDvision est ensuite sélectionné avec Allociné et IMDB dans un bandeau de mise en avant "Apps pour Cinéphiles" sur le App Store. C'est à dire qu'on se trouve direct placés au même niveau que ces sites qui sont des institutions. Le succès est tel que fin janvier 2011, l’information est reprise dans le quotidien 20 Minutes, qui lui consacre une demi-page, et la colonne de couverture, sur tout le territoire national ! Il a été téléchargé 83 000 fois le premier mois, et ça a fini a 132 000 téléchargements. En gros, tous les premiers adeptes qui avaient acheté un iPad 1 l'ont téléchargé. Nous sommes alors sur un nuage. C'est un carton absolu, et on prépare le n°1, mais notre partenariat avec la société prend une tournure inattendue : nous nous sommes rendus compte qu'ils ont collé leur copyright partout sur l'application de manière arbitraire, en prétextant des obligations légales, et ont déposé à notre insu un site internet au nom de apphdvision, (alors que la marque, tout comme celle de DVDvision, est déposée et est ma propriété), vers lequel redirigeait l'application, au lieu de renvoyer sur notre site. Du coup, impossible de profiter du succès iPad, et de booster les ventes de la version papier, puisqu'il n'y a aucun lien.
Nous attendions depuis des mois un contrat en bonne et due forme, qu'ils se sont proposés de faire, et quand il arrive, nous tombons des nues : le contrat en gros prétend qu'ils ont créé HDvision et sont libres de nous virer si nous rendons les textes en retard. C'est le monde à l'envers alors que c'est eux le prestataire ! Des avocats entrent dans la danse, et la collaboration s'arrête.
Mais ils n'en sont pas restés là : quelques semaines plus tard, alors qu'ils nous doivent toujours l'argent encaissé avec les pubs, il se barrent avec la caisse. Leur société est mise en liquidation judiciaire, et ils créent dans la foulée, via l'un de leurs employés, une nouvelle société avec quasiment le même nom, qui lance dans le App Store un magazine intitulé "The Vision Magazine", qui utilise notre maquette et charte graphique, et a juste remplacé les textes et photos...
L'autre plagiat raté de DVDvision/HDvision, le lamentable "The Vision Magazine".
Il y a même un ex pigiste de DVDvision dedans, qui quand je l'appelle très remonté, me jure ses grands dieux qu'il n'avait pas compris que c'était une copie de mon magazine (rires). L'imitation est la forme la plus sincère de flatterie, mais là, c'est carrément du piratage industriel. Il a fallu encore se battre à coups d'avocats pour faire cesser cette copie, et surtout conserver le titre, puisqu'ils en revendiquaient la paternité, dans une inversion accusatoire. Ça explique pourquoi nous n'avons pas pu enchaîner avec le n°1. Ils ont saboté le lancement, pour s'approprier le succès. Nous avons dû tout reprendre, et démarcher d’autres éditeurs pour financer la suite. Mais rien n’a abouti, alors qu’on avait démontré qu’on était à la pointe de la technologie et du numérique. A un moment, France Télévisions voulait le mag, et puis ils ont changé d’avis. De guerre lasse, j’ai préféré laissé tomber.
La fusion de Ciné Live et de Studio et le rachat des Cahiers du Cinéma montrent la fragilité de la presse ciné Française. N'est-il pas risqué de sortir un magazine, même si il n'est pas diffusé en kiosque, de nos jours ?
D.F. : La crise de la presse est pour moi représentative de ses problèmes éditoriaux. Je pense que ces gens sont totalement déconnectés du lectorat. Tout est pensé à l'envers, le montage financier dicte le contenu, alors que ça devrait être le contraire. J'ai été surpris quand j'ai ouvert le site DVDvision, de rencontrer des fans du magazine qui nous voient comme les héritiers de Starfix, Le Cinéphage, et HK Magazine. Pour ce dernier, je comprends, puisque après la disparition de HK, Christophe Gans m’a proposé de l’intégrer au magazine sous le titre HKvision, et que j'avais récupéré les rédacteurs de HK. Mais c'est un peu impressionant dans une certaine mesure, parce-que ces magazines ont mis la barre très haut, et changé, dans un sens, à jamais le style de traitement du cinéma par la presse française. DVDvision était, effectivement fantasmé sur le modèle de ma perception de ce qu'était Starfix, un lieu où une équipe de potes concevait et écrivait un magazine qui les excitait, avec carrément des bagarres entre les rédacteurs quand on était pas d'accord sur un film ! Leonard Haddad et Benjamin Rozovas, par exemple, ont dû faire les frais d'une porte cassée (ils sont passés à travers en s'empoignant). Je ne me souviens plus du sujet de leur engueulade amicale, mais en gros, Léo n'était pas d'accord sur l'avis de Benjamin sur un film dans une critique, et à deux, ils ont perdu l'équilibre et défoncé la porte du fond de la salle des maquettistes. Je te laisse imaginer la tête de Sandra (rires). Forcément, le public avait envie de nous lire, parce-que cette énergie se ressentait à travers tout le magazine, de l'édito à la dernière page avec la rubrique Décompression (la page courrier). De plus, nous nous remettions perpétuellement en question et refusions de nous asseoir dans un train-train une fois la machine bien huilée. Chaque sortie du mag était l'occasion de véritables débats sur ce que nous estimions avoir réussi ou raté dedans. Ce n'est pas le cas de la majorité de la presse, où les changements sont très rigides et encadrés.
Le premier coffret DVD de série TV au monde, The Avengers par David Fakrikian, en 1999.
Vous concevez et supervisez le montage de CD et DVD (The Avengers) ? Vous êtes donc toujours un fan de ce support.
D.F. : Les DVD The Avengers ont été conçus et sont sortis il y a plus d'une douzaine d'années, avant le lancement de DVDvision. J'ai en quelque sorte lancé le concept des coffrets de séries sur le marché du DVD, qui m'a été inspiré par les coffrets Laserdiscs japonais, puisqu'avant, ils ne sortait aux USA que des DVD simples avec deux épisodes, pour des séries comme Star Trek par exemple, et pareil en France, avec Les Mystères de L'Ouest. Je leur ai proposé d'éditer des saisons complètes en un minimum de coffrets, ce que personne n'avait pensé à faire avant par peur de méventes en raison du prix. Mon concept de produit a tellement bien marché que l'éditeur, A&E l'a ensuite décliné pour toutes ses séries, Le Prisonnier, Destination Danger, Le Saint, Monty Python etc. Les anglais de Kult TV ont repris les Avengers dans ce format, et Studio Canal en France aussi. Et on a abouti ensuite aux coffrets complets, qui sont devenus standarts sur le marché. Aujourd'hui, ca fait partie du paysage, mais les DVD A&E des Avengers ont été les premiers. J'ai eu le contrat en répondant à un appel d'offre, ce qui a fait des jaloux, mais j'étais le mieux placé pour ce projet, puisque je connaissais à la fois les Avengers par coeur, et le format DVD. J'étais la caution, auprès du fandom, que le travail allait être bien fait. C'est très dommage que l'éditeur Optimum / Studio Canal, qui a récemment réédité en Angleterre l'intégrale à partir de nouveaux masters HD, ne m'ait pas appelé. Ils ont eu des problèmes et un programme d'échange à chaque coffret qu'ils ont sortis, alors que les remasters sont superbes. Je leur aurai vérifié leurs disques pour rien, s'ils me l'avaient demandé ! Le DVD est devenu aujourd'hui la nouvelle VHS, c'est le format de sauvegarde vidéo le plus répandu, pratique pour préserver quantités de films qui ne verront jamais, dans l'immédiat, d'édition en Blu-Ray pour raison de coûts. D'ailleurs, nous caressons l'idée de continuer la série DVDvision, et sortir des mini numéros, qui ne chroniqueront que des films qui existent exclusivement en DVD. Une continuation de DVDvision, si tu veux, exclusive à l'iPad.
Vous avez collaboré à d'autres revues, ou fanzines de cinéma ?.
D.F. : Plein ! Le fanzine de comics Scarce, dans lesquel j'ai fait mes armes aux côtés du regretté Nikola Acin, Comics USA bien entendu, où j'ai créé avec Bruno Terrier la première rubrique régulière sur les comics américains en France. Il y a eu S.F.X., dans lequel j'ai chroniqu�� l'ère laserdisc, et créé la première rubrique sur les scènes coupées des films, vraiment les germes de ce qu'est devenu DVDvision.
L'ours du fanzine Arkensword/Ark.
J'ai aussi participé à un Fanzine anglais nommé Arkensword puis Ark, à la fin des années 80, dans lequel collaboraient toutes les pointures des dessinateurs de Comics anglais et américains. Mon nom était carrément dans l’ours à côté de Brian Bolland, John Bolton, Dave McKean, Dave Gibbons ou Brendan McCarthy, c’était surréaliste. Avant ça, au milieu des années 80, j’avais aussi collaboré à un fanzine cinéma lyonnais nommé Phantasm dont j'ai fait la maquette du n°1, (fait par l'ancien rédacteur en chef d'Athanor). J’ai écrit aussi de nombreux articles dans les années 90 dans Générations Series, Comic Box, et aussi Les Adorateurs de Seth, un fanzine ciné / comics parisien épais comme un bottin qui eut beaucoup de numéros, fait par un groupe de geeks dingues dont j'ai malheureusement perdu le contact. Plus récemment, il m'arrive de faire des papiers pour IMPACT ou Mad Movies, particulièrement le Hors-Série James Cameron.
Quels sont les actions, fonctions ou articles (pour le cinéma) dont vous êtes le plus fier…
D.F. : Je ne suis fier de rien, en fait, le propre du journaliste ou écrivain c'est d'être perpétuellement insatisfait. J'estime n'en être qu'au commencement.
Propos recueillis par JLuc G, en janvier 2012
copyright ©2006-2012 / Revues-de-cinema.net
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Imitation game 🤷♂️ . Après une longue pause, je vais essayer de m’y remettre sur les bandes dessinées 😊. C’est vrai que le boulot de papa est prenant, mais ce n’est pas une excuse pour ne plus continuer mes dessins. Voilà une bonne illustration de ce qu’il ne faut pas apprendre à un enfant si on ne veut pas que ça se retourne contre nous 😅! . #bandedessinee #drawing #illustration #baby #comics #french #dessin (à Toulouse) https://www.instagram.com/p/CnuesPvMS6y/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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G4 - Nayba Leon Ouedraogo: Vie & Œuvres
Vie : Nayba Leon Ouedraogo est né à Ouagadougou, Burkina Faso. Ce pays d'Afrique de l'Ouest est riche en histoire et en culture, mais il a aussi fait face à des défis économiques et politiques importants. Nayba a fait ses études secondaires dans sa ville natale avant de partir pour la France, où il a poursuivi des études supérieures en arts visuels et en communication. Après avoir obtenu son diplôme, il a décidé de se consacrer à l’illustration et la bande dessinée, tout en explorant des thèmes liés à l'identité africaine et à la diaspora. Actuellement, Nayba vit et travaille en France, où il continue d'influencer par ses œuvres.
Nayba a beaucoup d'œuvres, et bien que certaines soient destinées aux jeunes, son travail touche aussi un public adulte. Avant de se concentrer sur la bande dessinée, il a travaillé en tant que graphiste indépendant, ce qui lui a permis de peaufiner son style unique. Parmi ses œuvres les plus connues se trouve Sankara Dreams (2015), une bande dessinée marquante qui explore les idéaux et la figure révolutionnaire de Thomas Sankara. Bien qu'il ait plusieurs autres œuvres importantes, Sankara Dreams reste parmi ses créations les plus célèbres.
Œuvres :
Nayba Leon se distingue par une profondeur artistique qui s’inspire de ses racines africaines et de son vécu en France. Son œuvre la plus emblématique, "Sankara Dreams", explore les idéaux et la passion du légendaire Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso. À travers un style graphique intense et des dialogues poignants, Nayba nous emmène dans l’imaginaire d’un jeune burkinabé qui découvre l’histoire et les aspirations de Sankara, se laissant imprégner par l’espoir de justice sociale. Cette bande dessinée, en plus d’honorer la mémoire de Sankara, a su toucher un large public en abordant des thèmes universels tels que la lutte pour l'égalité et la dignité.
Une autre de ses œuvres remarquables est "L’empreinte des ancêtres", où Nayba explore les traditions et la culture burkinabées avec une sensibilité rare. Ce récit, tout en noir et blanc, capte des moments d’intimité entre les membres d’une famille burkinabée. La grand-mère, personnage central, raconte des histoires et des légendes à ses petits-enfants, illustrant ainsi l'importance de la transmission intergénérationnelle. À travers ce voyage dans les souvenirs, Nayba donne une voix aux anciens et aux traditions qui risquent de s’effacer dans le monde moderne.
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Les Vrais Frères Dalton : Histoire, Mythe et Héritage des Outlaws de l'Ouest
Si tu es fan d'aventures western ou curieux des personnages derrière les légendes de l'Ouest, les frères Dalton te fascineront ! Dans cet article, tu découvriras les vrais frères Dalton, leur histoire, et ce qui les a rendus célèbres dans la culture populaire. Savais-tu que ces hors-la-loi avaient des origines bien différentes de leurs versions dessinées dans Lucky Luke ? Allez, plongeons dans leur véritable histoire et découvrons les nombreuses facettes de cette bande légendaire.
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Qui étaient les Frères Dalton dans la Vraie Vie ?
Les frères Dalton n'étaient pas seulement des personnages de bande dessinée, mais bien une bande de hors-la-loi réelle, active entre 1890 et 1892 dans l'Ouest américain. Ce gang, connu pour ses braquages audacieux de banques et de trains, a marqué l'histoire des États-Unis. Le groupe principal se composait de quatre frères : Robert (Bob), Gratton (Grat), William (Bill) et Emmett Dalton, bien que d'autres membres comme William McElhanie, George Newcomb, et Charlie Bryant aient aussi rejoint la bande.
Ces hommes sont issus d'une famille de fermiers respectables du Kansas, et ce qui est surprenant, c'est que certains d'entre eux, avant de se tourner vers le crime, ont été marshals adjoints ! Leur frère aîné, Frank Dalton, a d’ailleurs été tué lors d'une opération de police en 1887. Peut-être cette perte tragique a-t-elle influencé leur basculement vers la vie de hors-la-loi…
Pourquoi les Frères Dalton sont-ils Devenus des Hors-la-loi ?
L'histoire commence avec Bob Dalton, marshal adjoint comme Frank, mais profondément déçu par le système judiciaire et la corruption dans les hautes sphères. Frustré par des salaires impayés et les injustices sociales, Bob quitte ses fonctions et entraîne ses frères dans une vie de crime. Ensemble, ils attaquent banques et trains, gagnant rapidement une réputation d'audace.
L’Attaque Fatale de Coffeyville : Fin de la Légende
Le 5 octobre 1892, les Dalton tentent un coup monumental en attaquant deux banques simultanément à Coffeyville, dans le Kansas. Malheureusement pour eux, les habitants sont avertis, et la tentative se transforme en bain de sang. Bob, Grat, Bill Powers et Dick Broadwell sont tués, tandis qu'Emmett, grièvement blessé, survit avec 23 balles dans le corps ! Emprisonné, il sera finalement libéré 14 ans plus tard, devenant un auteur et racontant sa version des faits dans ses livres, Beyond the Law et When the Daltons Rode.
Qui est le Vrai Lucky Luke ? La Naissance d'une Légende
Lorsque Morris et Goscinny introduisent les Dalton dans Lucky Luke, ils transforment les hors-la-loi historiques en personnages comiques : Joe, Jack, William et Averell Dalton. Si les vrais frères meurent dans l’album Hors-la-loi, le succès de ces anti-héros incite Morris à créer une version parodique sous forme de "cousins", plus idiots et exagérément méchants.
Lucky Luke devient alors l'éternel adversaire de ces Dalton fictifs, qui apportent une touche d'humour au far-west. Un détail intéressant : dans les bandes dessinées, chaque Dalton a sa propre personnalité, avec Joe comme le petit nerveux et Averell comme le grand naïf gourmand, des traits qui marquent le cœur des fans !
Les Dalton à l’Écran et dans les Jeux Vidéos : Une Influence Qui Perdure
Les Dalton inspirent depuis longtemps des œuvres variées, passant du cinéma aux jeux vidéo :
Cinéma : Ils sont les vedettes de films comme When the Daltons Rode (1940) et Les Dalton (2004).
Jeux vidéo : Dans Call of Juarez: Gunslinger, les Dalton apparaissent comme des ennemis que le joueur doit affronter, et Red Dead Redemption 2 leur consacre un easter egg.
Quelques Anecdotes et Faits Incroyables sur les Dalton
Un père héroïque : James Lewis Dalton, père des Dalton, a servi lors de la guerre américano-mexicaine et a déménagé sa famille vers le Kansas en quête de stabilité.
Une vie de famille tourmentée : Les Dalton sont issus d'une famille nombreuse de 15 enfants !
L'après-crime d'Emmett : Après sa sortie de prison, Emmett a tenté de se racheter en écrivant ses mémoires et en jouant même dans un film relatant son histoire.
Conclusion : Les Vrais Dalton, Entre Histoire et Mythe
Les vrais Dalton étaient bien plus que des criminels ; ils étaient les symboles d'une époque marquée par la rébellion contre les injustices. Entre leurs échecs et leurs audaces, leur histoire continue de fasciner. Le mythe des Dalton, avec leurs parodies dans Lucky Luke, offre une version plus amusante et accessible de cette légende, démontrant comment la culture populaire transforme et éternise les récits de l’Ouest américain.
Alors, que tu sois fan de westerns ou de bande dessinée, les Dalton représentent un pan unique de l'histoire, oscillant entre tragédie et comédie, qui continue de captiver les esprits. Si tu souhaite en savoir plus ou bien te procurer un chapeau de cowboy, visite notre boutique et trouve toi le couvre-chef de tes rêves !
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Pathé, Chapter 2 (a Mediawan company) et Srab Films (an Asacha Media Group company) s’associent à Ladj Ly, réalisateur primé au Festival de Cannes et nommé aux Oscars (Les Misérables) pour porter à l’écran DUMAS – DIABLE NOIR. Ladj Ly adaptera l’histoire extraordinaire et peu connue de Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie Dumas, esclave né en 1762 dans les Caraïbes qui, contre toute attente, est devenu Général de l’armée française sous la Révolution et dont le fils est l’un des écrivains les plus célèbres au monde : Alexandre Dumas. [...] DUMAS – DIABLE NOIR est une adaptation libre de la bande dessinée Le Premier Dumas créée par Salva Rubio et Ruben del Rincón et publiée par Glénat. Cette saga épique raconte l’histoire vraie exceptionnelle d’un esclave caribéen qui est devenu une figure légendaire de l’histoire française. Né à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) en 1762 dans un milieu modeste, Thomas, le futur « Général Dumas », est devenu un héros de la Révolution française et un fervent défenseur des droits de l’Homme. D’un tempérament inébranlable, le général Dumas s’est lancé dans une audacieuse carrière militaire et a notamment servi sous les ordres de Napoléon Bonaparte, jusqu’à ce que leurs chemins divergent... Il aura trois enfants, le plus jeune d'entre eux, Alexandre Dumas, romancera la vie de son père et écrira certains des chefs-d'œuvre les plus populaires de la littérature française dont Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte-Cristo.
#Dumas - Diable noir#Ladj Ly#Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie Dumas#annonce#fyeahfrenchmovies
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Portail des documents numérisés de la Bibliothèque nationale de France, Gallica propose quelque 10 millions de documents patrimoniaux à découvrir.
Imprimés, manuscrits, cartes, images, presse et revues, enregistrements sonores, partitions, objets (globes, monnaies..), vidéos… tous types de supports sont à portée de clic sur cette bibliothèque numérique qui invite à la découverte et à l’exploration.
Des sélections thématiques mensuelles vous permettent d’accéder à des trésors mis en lumière à la faveur de regroupements documentaires : classiques de la littérature, abécédaires, ou encore documents sur l’origine de l’imprimerie.
Cette bibliothèque numérique propose également un accès à la presse numérisée locale et régionale. Là encore des zooms éditoriaux vous permettent d’explorer nombre de thématiques passionnantes la bande dessinée dans la presse, les feuilletons dans la presse, ou encore les journaux clandestins de la résistance par exemple.
À découvrir également sur Gallica un panorama des œuvres entrant dans le domaine public au cours de l’année, un extraordinaire herbier, les plus beaux ouvrages patrimoniaux de zoologie illustrés.
Enfin, la Fabrique et le Coin des enfants valorisent le patrimoine littéraire pour la jeunesse : coloriages, jouets à découper à partir d’images patrimoniales, contes, classiques de la littérature jeunesse vous attendent et ne manqueront pas de vous surprendre, de vous faire rêver, à moins qu’ils ne vous rendent nostalgiques !
Bibliothèque des Côtes d'Armor
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Tumblr #2 - Paul à Québec
L'oeuvre Richard 5-50 ci-dessus est une juxtaposition de deux photos de la même personne prises à presque cinquante ans d'intervalle. En observant cette oeuvre photographique, il y a plusieurs liens qui peuvent être tissés avec la bande dessinée Paul à Québec de Michel Rabagliati.
Tout d'abord, cette oeuvre dépeint le passage du temps en représentant une personne à la fois enfant et adulte, avec une déchirure au centre. En juxtaposant ces deux âges un à côté de l'autre, il est possible de visualiser les effets de l'âge sur une personnage. À mon avis, la déchirure représente le caniveau de la bande dessinée. Bien que les deux images présentent deux âges différents, le public peut imaginer le vécu qui a eu lieu entre ces deux âges. Cette oeuvre photographique exprime ainsi le vécu d'une personne de l'âge enfant à l'âge adulte.
D'une part, le contraste entre les deux âges est très apparent dans l'oeuvre photographique, comme un côté a l'air visiblement plus âgé que l'autre. D'autre part, la vieillesse de Roland au cours de la bande dessinée n'est jamais remarquée immédiatement. Le lecteur voit la peau de Roland se rider et son corps maigrir graduellement. C'est seulement lorsqu'on compare la première illustration de Roland avec la dernière que l'on remarque ce contraste apparent qui est l'effet du passage du temps. Autrement dit, la photographie et Paul à Québec manifeste le passage du temps grâce à la visualisation des effets de l'âge.
Quant à Paul à Québec, Rabagliati a pu représenter le passage du temps et l'importance du vécu par le biais du personnage de Roland. Le lecteur apprend tout d'abord à connaître Roland comme personne âgée et comme grand-père. En revanche, les pages 60 à 72 racontent visuellement le vécu de Roland, des défis de son enfance jusqu'à sa retraite du monde professionnel. Par conséquent, le lecteur est capable de comprendre le vécu mouvementé de Roland et sa portée émotive. Ainsi, lorsque le cancer de Roland est dévoilé, le lecteur comprend les enjeux de la maladie et tout le vécu qui pourrait être perdu, pour lui et pour ses proches. De façon similaire, l'oeuvre photographique démontre tout le vécu qui est porté dans une personne. En fait, Paul à Québec et Richard 5-50 évoquent que les évènements que nous traversons, dont notre enfance, adolescence, carrière et vie amoureuse, se mélangent pour former notre personne.
En ce qui concerne la maladie, il est effectivement très facile de réduire un individu à sa maladie dans la société d'aujourd'hui, qu'elle soit interne ou externe. Il est souvent un défi de voir une personne comme un individu qui a réellement du vécu en lui et non comme un patient dont la santé dégrade. Paul à Québec et Richard 5-50 font allusion à tous les aspects de la vie que porte une personne. Le lecteur peut imaginer leur poids des expériences vécues par une personne et ses êtres chers en affrontant les adversités de la maladie. En conséquent, les individus atteints d'une maladie ne sont pas réduits à leur maladie, mais bien représentés de manière authentique et complexe sur le plan émotionnel.
En définitive, l'oeuvre photographique Richard 5-50 évoque des thèmes qui sont aussi vus dans Paul à Québec, tels que le passage du temps, l'âge et le vécu. Grâce à la juxtaposition des âges dans Richard 5-50, nous comprenons que notre esprit est la somme de notre vécu enfant, adolescent et adulte. En outre, grâce au personnage de Roland, nous comprenons la réalité significative du vécu, qui joue toujours un grand rôle dans notre personne, même à l'âge aîné. En liant ces deux oeuvres, il est possible de comprendre le passage du temps chez une personne, l'importance significative du vécu chez une personne et les problèmes liés à la réduction d'une personne à sa maladie.
Adams, Bobby N. (1989). Richard 5-50. (Photographie). Trouvée sur Pinterest.
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#Herstal accueille une #brocante de l’ONG Autre Terre
Elle met à l’honneur une incroyable collection de livres de seconde main. Que vous soyez amateurs de romans palpitants, de bandes dessinées amusantes, de policiers intrigants ou que vous cherchiez de merveilleux livres pour enfants, vous devriez trouver votre bonheur. Et tout cela à des prix défiant toute concurrence ! Une nocturne est prévue le vendredi soir de 18h à 21h pour découvrir en…
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L'Art Brut. Préface de "Lucien et les mystérieux phénomènes". Tome 5
Qu’est-ce qu’une légende, qu’est-ce que l’Art Brut et qui sont ses auteurs ? C’est ce que tente d’expliquer en une page la préface de « L’Ogre oublié de Sainte Barbe », dernier tome de la série « Lucien et les mystérieux phénomènes ». Cette bande dessinée d’Alexis Horellou et Delphine Le Lac, publiée par Casterman, s’adresse aux enfants de 9 à 12 ans. Elle est complétée par un dossier thématique qui propose des idées créatives et des éléments documentaires. La série est très bonne et je me suis régalée à écrire la préface du tome 5. Un grand merci à Nathalie Van Campenhoudt, éditrice. Grâce à elle, j’ai pu conjuguer deux passions qui m’animent au quotidien : la littérature jeunesse et l’Art Brut.
La voici :
Une légende est une vieille histoire qui court et se transforme au gré de l'imagination de ceux qui la racontent. Elle part souvent de faits réels qui sont amplifiés et déformés jusqu'à devenir fantastiques. Dans cet épisode des aventures de Lucien, des villageois racontent qu'un ogre habitait la région et y rôderait encore. De la même manière, on se méfie souvent des gens qui sortent de la norme, qu'ils soient originaux ou qu'ils soient atteints de troubles mentaux. Les « fous » font peur. C'est à juste titre que les parents veulent protéger leurs enfants, mais les êtres différents ne sont pas forcément dangereux. L'Art brut est produit par des gens différents. On l'a parfois appelé « l'art des fous ». Il est à l'opposé de l'art officiel, institutionnel, qui est pratiqué par des gens qui ont une culture artistique: la plupart ont fait des études dans des écoles d'art où ils ont appris le dessin; ils ont baigné dans l'histoire de l'art et ont visité des musées. Les auteurs d'Art brut n'ont pas eu accès à tout cela. On dit qu'ils sont autodidactes, c'est-à-dire qu'ils ont appris par eux-mêmes et inventé leurs propres règles et systèmes; un peu comme les enfants quand ils commencent à dessiner et à bricoler. Ces artistes-là sont parfois nés avec des handicaps mentaux, par exemple la trisomie 21, ou souffrent de maladies psychiques. Parfois, celles-ci surviennent à la suite d'un traumatisme, un choc terrible. C'est le cas de Corentin dans cette histoire. D'autres ont vécu dans des endroits très isolés, dans la pauvreté, dans des lieux où la culture ne pénètre pas. En général, ils n'ont pas beaucoup fréquenté l'école. Pour Corentin, créer est une nécessité, une manière de soigner son mal. C'est un travailleur infatigable qui pourrait œuvrer jour et nuit, de façon obsessionnelle et répétitive. Le Facteur Cheval dont il est question dans cet album a existé à une époque où les facteurs faisaient leur tournée à pied et parcouraient des kilométres pour distribuer le courrier. En route, Joseph Ferdinand Cheval ramassait des cailloux. Après ses longues journées de travail, il se mettait à la construction de l'œuvre de sa vie : un palais idéal. Il lui a fallu trente-trois ans pour le réaliser. Puis, âgé de soixante-dix-sept ans, il a bâti son tombeau. Cela lui a pris huit ans. Pour notre plus grand bonheur, le Palais idéal du facteur Cheval a été conservé et restauré. Il faut savoir que beaucoup d'œuvres monumentales, de dessins. de broderies, de sculptures réalisés par des auteurs d'Art brut ont été et sont parfois encore détruits, uniquement parce qu'ils sont différents et dérangent. Comme ils ne sont pas produits par des artistes connus et intégrés dans la société, on ne leur attribue pas de valeur. Heureusement, les choses changent et les esprits s'ouvrent. On le doit principalement à un artiste français, Jean Dubuffet, qui s'est intéressé il y a presque cent ans à cet art singulier et l'a fait connaître.
Lucien et les mystérieux phénomènes: L'Ogre oublié de Sainte Barbe, Alexis Horellou, ill. Delphine Le Lay, Casterman, 2024
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Lire des bandes dessinées gratuitement en ligne
L'univers fascinant des bandes dessinées
Au cœur de notre culture populaire, les bandes dessinées (BD) occupent une place particulière. Non seulement elles sont un moyen de divertissement accessible à tous, mais elles constituent également une forme d'art narrative riche en histoire et profondément ancrée dans l'imaginaire collectif. Depuis leur apparition au début du XXe siècle, les BD ont traversé les générations, nourrissant l'imagination des petits comme des grands.
L'histoire des bandes dessinées
Les premières bandes dessinées, tels que les "strip-cartoons" américains, ont été publiées dans les journaux dès le début du siècle. Mais c'est en France, avec les travaux de pionniers tels que Georges Remi (alias Hergé, créateur de Tintin) et Albert Uderzo (co-créateur d'Astérix), que l'art de la BD a véritablement pris son envol. Ces artistes ont révolutionné le genre, proposant des histoires épiques, humoristiques ou poétiques, illustrées avec une maîtrise technique et une narration saisissante.
Pour des informations plus intéressantes, veuillez cliquer:
L'art narratif
Les bandes dessinées sont un art narratif unique, où le texte et l'image se complètent pour créer une expérience de lecture immersive. Chaque plan, chaque ligne de dialogue, chaque couleur, contribue à construire un monde vivant et palpitant. L'artiste maître de son univers, il crée des personnages attachants, des situations captivantes et des scènes d'action qui vous transportent dans d'autres réalités.
Les genres diversifiés
Les bandes dessinées ne se limitent à aucun genre particulier. Elles couvrent une palette d'histoires aussi vaste que variée : aventures, humor, science-fiction, romans historiques, autobiographies, romans graphiques, jeunesse... Chaque genre attire son public, offrant à chacun une expérience de lecture unique.
La BD et la culture populaire
Les bandes dessinées sont intimement liées à la culture populaire. Elles s'inspirent des événements de l'actualité, des mythes et légendes, des romans classiques, voire des autres médias tels que les films ou les séries télévisées. Et inversement, nombre de films, séries et même jeux vidéo ont été tirés des BD, démontrant leur capacité à traverser les frontières des médias.
L'impact social et éducatif
Au-delà de leur valeur de divertissement, les bandes dessinées peuvent avoir un impact social et éducatif considérable. Elles peuvent transmettre des valeurs morales, des connaissances historiques ou scientifiques, et encourager la lecture et l'imagination chez les enfants et les adultes.
Conclusion
Les bandes dessinées sont un art formidable, qui continue d'évoluer et d'inspirer. Elles sont un miroir de notre société, un vecteur de culture et de savoir, et surtout, un moyen de partager des histoires passionnantes qui touchent le cœur et l'esprit. Que vous soyez un passionné de longue date ou
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Moumines
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Yume no sekai he (Vers un monde de rêves)
Toi qui dis être si fort Tu dois pourtant bien avoir des moments de tristesse Dans ces moments-là, laisse couler tes larmes Et tout ce qui te fait de la peine disparaîtra
Allons, viens chez moi Et tends-moi ta petite main Je t'emmène vers un monde de rêves Nul besoin de se changer, tu peux venir en pyjama
Pleurant de frustration et trempant notre oreiller Il nous arrive tous de se faire dépasser par la situation Mais laisse la gentille lumière du matin te recouvrir Et un sourire éblouissant éclairera ton visage
Allons, viens avec moi Et tends-moi tes doux yeux Lorsque la fée des fleurs se met à danser Tous les animaux sont amis
Allons, viens chez moi Et tends-moi ta petite main Je t'emmène vers un monde de rêves Un cœur d'enfant suffit pour y entrer
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Tooi akogare (Un appel lointain)
My dream, my love (mon rêve, mon amour) Lorsque tu es à mes côtés Même le vent se met à changer de couleur
L'eau joue avec la lumière, scintillante et pure Et le ciel se fond dans le temps
Your dream, your love (ton rêve, ton amour) Lorsque tu me souris Mes yeux remplis de larmes scintillent de nouveau
Mon cœur bat fort pour toi Je pars bientôt pour un grand voyage Un chemin rempli d'espoirs et de rêves
Au travers des nuages dérivant dans le ciel La lumière du soleil se diffuse et illumine la forêt Et les oiseaux s'envolent en direction d'un horizon de liberté
« Les Moumines, ou Moomins sont des personnages créés par la Finlandaise suédophone Tove Jansson. Il s'agit d'une famille de gentils trolls ressemblant à des hippopotames.
Les Moumines vivent dans la vallée des Moumines, vallée imaginaire donnant sur le golfe de Finlande. Ils semblent se réduire à une seule famille, composée de Papa Moumine, Maman Moumine et leur fils Moumine. »
« Tove Jansson, née le 9 août 1914 à Helsinki et morte le 27 juin 2001 dans la même ville, est une écrivaine, peintre, illustratrice et dessinatrice de bande dessinée finlandaise suédophone. Elle est surtout connue pour son œuvre Les Moumines, des livres illustrés pour enfants. »
« À l'âge de 14 ans, elle entame l'écriture de son premier livre illustré Sara och Pelle och näckens bläckfiskar (Sara, Pelle et les pieuvres de Water Sprite), qui ne sera publié qu'en 1933, bien que certaines illustrations paraissent dans des magazines dès les années 1920. Durant les années 1930, elle voyage à travers l'Europe, écrit et illustre des articles et nouvelles pour divers journaux, publications périodiques et journaux. Elle réalise aussi à cette époque de nombreuses couvertures de livres, des cartes postales, des dessins publicitaires ou des illustrations parodiques et, selon sa mère, collabore au magazine Garm, journal satirique anti-fasciste finno-suédois.
En 1946, elle vit une histoire d'amour avec une femme, Vivica Bandler. Cette relation est documentée par une série de lettres échangées pendant quelques années. Elle rencontre plus tard sa partenaire Tuulikki Pietilä, une autre femme, avec qui elle vivra jusqu'à la fin de sa vie. Toutes deux collaborent sur de nombreux projets, dont un modèle de la « Maison Moumine », avec Pentti Eistola. Ce modèle est maintenant exposé au musée des Moumines à Tampere. »
« Tove Jansson a travaillé comme illustratrice et caricaturiste pour le magazine satirique suédois Garm, des années 1930 à 1953. L'une de ses caricatures politiques connait une brève renommée internationale : elle dessinait Adolf Hitler comme un bébé pleurant dans des couches, entouré de Neville Chamberlain et d'autres grands dirigeants européens, qui essayaient de calmer le bébé en lui donnant des tranches de gâteau - Autriche, Pologne, Tchécoslovaquie, etc. »
« Les Moumines, charmantes petites créatures imaginaires à l'apparence de trolls blancs, occupent une place importante dans la culture et l'histoire finlandaises, tout en ayant conquis le cœur de très nombreuses personnes du monde entier. »
« L'écriture des Moomines a commencé comme une récréation pendant la guerre. Tove se sentait comme dans un étau, et n'arrivant pas à peindre, elle s'est alors plongée dans les souvenirs d'enfance de la maison de son grand-père. Elle écrivait pour alléger la réalité, mais petit à petit l'écriture lui est devenue aussi importante, aussi exigeante que la peinture. Sa qualité d'écriture s'améliore petit à petit jusqu'à atteindre des sommets de beauté et de poésie. »
« Tove Jansson a eu en son temps un rôle précurseur qui a ouvert la voie à bien des femmes artistes. Les histoires des Moumines ne font pas qu'amuser les enfants, elles ont une signification plus profonde pour les adultes. Jansson, qui était de langue maternelle suédoise, a insisté dans son travail sur des valeurs comme l'inclusion, l'acceptation d'autrui et l'intégration à la communauté, autant de piliers importants des sociétés nordiques contemporaines. »
La maison des Moumines dans le parc à thème Muumimaailma à Naantali en Finlande
« Le premier livre de Moumines, Moumine et la grande inondation, a été écrit en 1945. Bien que les personnages principaux soient Maman Moumine et Moumine le Troll, la plupart des personnages principaux des histoires postérieures n'ont été introduits que dans le livre suivant, de sorte que Moumine et la grande inondation est souvent considéré comme un précurseur de la série principale. Le livre n' a pas été un succès (et fut le dernier livre de Moumines à être traduit en anglais), mais les deux épisodes suivants, Une comète au pays de Moumine (1946) et Moumine le troll (1948), apportent une certaine renommée à Tove Jansson. Le titre original de la famille Moumine le troll, Trollkarlens Hatt, est traduit par Le chapeau du sorcier.
Le style des livres de Moumines change avec le temps. Les premiers livres, jusqu'à Un hiver dans la vallée de Moumine (1957), sont des histoires d'aventures qui incluent des inondations, des comètes et des événements surnaturels. Moumine et la grande inondation traite de la fuite de Maman Moumine et Moumine le Troll à travers une forêt sombre et effrayante, où ils rencontrent divers dangers. Dans Une comète au pays de Moumine, une comète a failli détruire la vallée de Moumine (certains critiques y ont vu une allégorie d'armes nucléaires). »
« Ce serait une chose terrible si une comète frappait la terre… Tout exploserait », dit Moumine, l’air sombre. Il y eut un long silence. Puis le Renaclerican prononça lentement : « Ce serait affreux si le monde explosait. Il est si beau. »
« En dehors de la Scandinavie, les Moumines sont particulièrement populaires au Japon. Là-bas, les Moumines ont gagné en popularité dans les années 1990 sous le nom japonais de « Tanoshii Moomin Ikka ». Dès les années 60 et 70, des livres ont été publiés et une série d’animation inspirée par les Moumines a suivi, mais Jansson ne l’a pas approuvée car elle contenait de l’alcool et de la violence. Dans les années 1970, elle a visité le Japon pour la première fois et a aidé à donner une conférence à Tokyo. Elle était une grande fan de l’esthétique japonaise et a appris le japonais à l’avance pour pouvoir le faire dans la langue du pays. Aujourd’hui, en plus de nombreux cafés et boutiques sur le thème des Moumines, il y a même un parc Moomin Valley dans la ville de Hanno à Saitama. Mais en Corée aussi, on ne peut pas éviter les Moomin. Là-bas, le Moomin Land Jeju a récemment ouvert ses portes sur la plus grande île de Corée du Sud. Une exposition de moines a eu lieu à Séoul de 2020 à 2021 pour célébrer le 75ème anniversaire. »
La maison des Moumines dans le parc à thème Moomin Valley à Saitama au Japon
Sources : Wikipedia, visitfinland, scandi.fr, Libération
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