#y en a marre de parler anglais partout
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Vous savez quoi ? Y a pas assez de systèmes français sur tumblr. Vous êtes tous cachés derrière l'anglophonie (comme nous mdr)
Faut changer ça! Donc on va créer un tag pour nous, les systèmes francophones: sysfr.
#c'est bon faut se rebeller#y en a marre de parler anglais partout#faut s'imposer#ptdrr je sens que ça va flop mais osef#sysfr#actuallyplural#system stuff#comment je tag ça#j'ai pas envie d'utiliser les tags avec les termes médicaux parce que bon.#c'est un peu hors sujet de balancer une rébellion dans leurs tags mdr#systèmes français pspspspsps venez on va être potes#Frank ⟨🌹⟩#après que ça marche ou pas je vais continuer à utiliser ce tag#parce que flemme de parler anglais je suis une BILLE#bref#c'est tout pour moi allez ciao#original posts
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Fin du voyage
Lundi 8 juillet - Mardi 9 juillet
Ce matin, je me suis levé tard. 7 heures. A partir de 5 heures du matin, il me presse de reprendre la mochila. Je n’arrive pas encore à me mettre dans la tête que c’est fini.
Aujourd’hui, j’ai commandé le promène-couillons pour Finisterre et Muxia. Finisterre parce que c’est la fin du monde (enfin à l’époque où on croyait que la terre était plate), et Muxia parce que c’est un lieu légendaire du périple de Saint Jacques : La Virgen de la Barca. Je raconterai après.
Bon, je vais pas vous la faire « carnets de voyage », j’en suis bien incapable et vous trouverez ça partout. Le rendez-vous est à 9h30 devant la Cathédrale. J’y suis. Vous ne le croirez jamais : Les premières personnes que je vois, auprès du guide (il est reconnaissable, c’est le type à la casquette jaune !), c’est le couple d’Italiens odieux que j’ai eu à fréquenter au moins trois ou quatre fois sur le trajet (En fait, je n’en ai souffert qu’une fois, les autres fois, je les ai ignorés et tout s’est bien passé). Pendant une fraction de seconde, j ‘ai caressé l’idée de rebrousser chemin. Et puis non, je vais quand même pas changer mon emploi du temps pour deux blaireaux agressifs, tout italiens soient-ils ! En fait, durant tout le périple, nous ne nous adresserons même pas un regard et tout se passera bien. Pour eux comme pour moi.
Il y a une vingtaine de personnes dans le bus. Deux Français (un monsieur et une dame, qui se sont rencontrés sur le chemin, et ont marché un peu ensemble). Lui est un pro du Camino, il l’a fait plusieurs fois, et nous la joue « je connais tout », jusqu’à nous emmener dans le restaurant de Finisterre où il connaît tout le monde, et vous allez voir ce que vous allez voir, comment on sera reçus comme des rois ! En fait, personne ne le connaît, bien évidemment, mais il s’adresse aux gens comme à des vieux potes, il embrasse le patron, parle très fort ... Dire que je suis gêné serait faux. En fait, je ne sais plus où me mettre.
Elle, vient de Nantes. Elle aurait à peu près 65 ans (je demande pas leur âge aux dames, c’est mon éducation qui veut ça). Elle boîte à un point inimaginable. Je ne sais pas si elle a mal comme ça depuis longtemps, mais ça a l’air terrible. Sans que je ne lui demande rien, elle me tient un discours curieux. Elle a fait le chemin, parce que jamais de sa vie, elle n’avait fait quelque chose par elle-même. Elle a toujours obéi à quelqu’un. Ses parents, ses profs, ses chefs, son mari. Elle me dit : « Je n’ai jamais rien décidé moi-même ». Et dès le premier jour du chemin, me dit-elle, elle s’est sentie enfin libre. Je n’ai pas osé lui demander l’effet que ça lui faisait de rentrer, mais elle m’a fait un peu froid dans le dos. Je ne pensais pas que de nos jours, une femme pouvait encore se sentir soumise à ce point.
On est donc allés à Finisterre. C’est vrai que ça fait un peu bout du monde. Quelques photos pour vous faire montrer (c’est absolument pas français, mais j’aime bien).
Un peu avant d’arriver à Finisterre, à Dumbría, il y a une curiosité. Le Rio Mino n’est pas au niveau de la mer. Il s’y jette après une chute d’eau gigantesque. Évidemment, les gens se servent de cette énorme source d’énergie pour faire fonctionner des turbines et fabriquer de l’électricité
À Dumbría, il y a le plus gros horreo du monde :
Et voilà donc Finisterre
Une autre :
Et encore une. Partout, des petits « totems », où les gens laissent leur marque ou une intention de prière pour un de leurs proches.
Et si d’aucuns doutaient qu’ on est tout près du Portugal :
On est remontés dans le bus en direction de Muxia. Il faut quand même que je vous raconte le voyage en bus, ça fait longtemps que je n’ai pas râlé. Juste devant moi, trois Italiens à gauche, deux Italiens à droite. Au début, ça va. mais petit à petit, ils deviennent copains. Et alors, je ne sais pas comment vous dire, plus ils sont copains, et plus il faut que tout le monde le sache. Jusqu’aux hurlements et aux éclats de rire. Mais quand je dis éclats de rire, c’est un euphémisme ! Je ne savais pas que de si petits corps étaient capables d’émettre de tels niveaux sonores. Ca, c’est pour la qualité. Maintenant, la quantité. En une heure de trajet, de Finisterre à Muxia, il n’y a pas eu dix secondes de répit. Evidemment, je ne sais pas de quoi ils ont parlé, mais ils ont parlé. Enfin, si on peut parler de “parler” !
Personne ne râle, dans le bus, alors que moi, j’ai les tympans qui vrillent. Je me dis que je suis peut-être un fâcheux, alors je change de place et m’installe au fond du bus. J’entends toujours les Italiens, mais moins. Le bonheur. Enfin, trois minutes de bonheur. Juste derrière moi, à droite, un Espagnol. Côté fenêtre. Juste derrière moi, à gauche, une Espagnole. Côté fenêtre. Et ils se mettent à parler. Fort d’abord, puis très fort. Puis très très fort. Je me demande s’ils font un concours avec les Italiens. Je suis tenté de dire au monsieur de s’asseoir à côté de la dame, de sorte de ne pas être forcé d’hurler pour faire traverser au son la largeur du bus, mais j’en ai marre de passer pour le casse-pieds de service. Alors je sors mes écouteurs, je me les colle bien profond dans les oreilles et je mets de la musique. Dire Straits, pour les gens qui connaissent. Ca ne suffit pas à couvrir les voix des Espagnols, mais c’est mieux que rien. En plus, c’est joli. Ai-je réussi, de façon subliminale, à vous faire sentir que j’avais vécu un voyage en bus tout simplement infernal ?
Nous arrivons à Muxia. La “Virgen de la Barca’ (la Vierge de la barque). Je vous raconte la légende : L’apôtre Jacques, venu de Palestine pour évangéliser l’Europe, se retrouve, après un périple inouï, à Muxia. Il est crevé et démoralisé. Il s’assied sur un rocher en regardant la mer, et il dit à Dieu “Je n’en peux plus, des mois, des années que je marche et que je parle, j’en vois des vertes et des pas mûres, j’en prends parfois plein la figure, j’en ai, pour tout dire, ras la casquette. Alors soit tu me fais un signe tangible pour m’encourager, soit je te rends mon tablier” (c’est son discours en substance, je ne suis pas sûr des mots exacts). Et là, il voit, sur la mer, s’approchant de lui, la Vierge Marie, debout sur une barque en pierre. Elle lui sourit et lui dit qu’il a bien travaillé, que Dieu est fier de lui et qu’il peut rentrer chez lui, en Palestine, pour vaquer à ses occupations. Et effectivement, à proximité de la mer, il y a une énorme pierre ressemblant à une barque à l’envers, et une très grosse pierre plate en équilibre, qui serait la voile de la barque. On dit que si un homme parvient, à la seule force de ses bras, à la faire pivoter, alors ses péchés lui seront remis. Aujourd’hui, il y a de moins en moins de péchés à remettre, parce que comme c’était dangereux, la pierre a été scellée au sol.
Voilà le décor
Ça, c’est la barque (à l’envers, évidemment !
Et ça, c’est la voile
On se balade un peu, et on reprend le bus vers Santiago. Je ne sais pas si les Italiens sont toujours copains ni si les Espagnols ont fini par se marier, j’ai mis mes écouteurs sur les oreilles, la musique, et je me suis endormi.
Je me réveille à Santiago, où je fais quelques courses, histoire de rapporter des bricoles en France. Je trouve un petit restaurant qui propose un “menu peregrino”, je mange et je rentre à l’hôtel. Au passage, si, sur tout le chemin, on mange très bien pour 10€, voire moins, à Santiago, il est difficile de trouver un menu à moins de 16, voire 20€. Tu penses, ils sont pas fous !
A l’hôtel, comme je vous l’ai peut-être déjà dit, j’ai des soucis avec mon téléphone. J’ai deux câbles pour le charger, l’un qui vient de France et l’autre que j’ai acheté à Burgos (je crois ...), les deux câbles sont morts. Quand, au prix d’efforts terribles, je parviens à voir la petite icône qui indique la charge, il faut que je cesse d’y toucher, et même de la regarder. Pour taper 100 lignes, c’est sportif. En plus, j’en aurai besoin demain, mes billets de bus et d’avion sont dessus ! Tant pis, je ferai ça dans l’avion (J’avais juste oublié que dans l’avion, il n’y a pas d’Internet !), et c’est la raison pour laquelle je suis en train d’écrire depuis mon bureau, à Favières, en compulsant les notes que j’ai prises à l’hôtel pour ne rien oublier.
Mardi matin donc, je quitte l’hôtel vers 8h30. Le bus est à midi, j’ai le temps de me promener et de terminer mes achats. Je prends des photos, je me laisse aller au hasard dans les rues de la ville ... C’est ce qui est bien avec le GPS. On peut se perdre pendant des heures, il retrouve toujours le chemin. J’ai la mochila sur le dos, évidemment. Avec plaisir. Depuis lundi, je marche seul, elle reste à l’hôtel. Mais je me sens mieux avec elle. Comme une présence rassurante. Comme une partie de moi.
Me voilà au terminal des bus. Je ne sais plus si je vous l’ai dit, pour des raisons financières et pratiques, l’astuce, plutôt que de prendre l’avion à Santiago, consiste à descendre en bus jusqu’à Porto, où on prend un avion Ryanair pour Beauvais. C’est moins de moitié moins cher.
Dans le bus, rebelote ! Mais cette fois, avec une Américaine qui raconte sa vie avec une voix insupportable, à un niveau moyen de 95 décibels. Là, je vais la voir, et avec un sourire, je lui demande de bien vouloir baisser le niveau sonore. Elle me regarde avec des yeux de merlan frit, mais obtempère. Quand je retourne à ma place, plusieurs personnes me font signe qu’ils partagent mon agacement et me remercient. Sauf que l’Américaine monte le son petit à petit au point qu’un quart d’heure plus tard, c’est comme si je n’avais rien demandé. Je jette un regard autour de moi, plusieurs personnes me regardent d’un oeil mouillé pour que j’y retourne. Zut, à la fin ! Je ne suis pas le ronchon de service ! Alors je regarde un monsieur à côté de moi, et je lui dis que lui aussi, il peut intervenir. Elle va quand même pas le manger, l’Américaine ! Et je le dis en français, en anglais et en espagnol, suffisamment fort pour que tous mes voisins l’entendent. Hé bien croyez-moi si vous voulez, personne ne s’est levé ! Ils ont tous baissé le nez et l’Américaine a terminé le voyage au bord de l’extinction de voix. Moi, je m’en moque, j’avais mes écouteurs et Dire Straits.
Un autre truc amusant, sur ce voyage en bus. Au milieu du chemin, le bus s’arrête pour prendre des passagers. Je suis à la place n°2. la place n°1, à côté de moi, côté fenêtre, est libre. Les gens derrière moi, aux places 5 et 6 dorment profondément. Un type monte. Il a la place n°5. Je lui fais signe qu’il peut laisser les gens dormir et qu’il vienne s’asseoir à la place n°1, puisque c’est exactement la même que celle qu’il aurait dû occuper, à cinquante centimètres près. Et là, il se fâche. Il me montre que sur son billet, c’est marqué “place n°5″ et que c’est quand même un comble que quelqu’un se permettre de s’installer à la place n°5 alors que c’est la sienne ! Il a donc secoué la jeune fille (car c’était une jeune fille) qui dormait à la place n°5 pour la réveiller afin qu’elle se rende bien compte de l’incivilité qu’elle venait de commettre. Donc, tout le monde se lève, le type prend la place n°5, dans une posture victorieuse, son voisin (qu’il a évidemment réveillé aussi) se rassied, et la jeune fille vient s’asseoir à côté de moi, à la place n°1, après, évidemment, que je me sois levé aussi pour la laisser passer.
Mais bon, il a raison, le type ! Si on laisse faire des choses pareilles, petit à petit, on se fait déborder et tout fout le camp ! En plus, je suis désolé, mais j’ai vu de mes yeux que sur son billet, c’est bien la place n°5 qui lui était affectée !
On arrive à l’aéroport de Porto. C’est rigolo, l’avion ! Il y a deux heures de vol, mais on poireaute quatre heures dans l’aéroport, plus une heure à l’arrivée pour récupérer la mochila. Sinon, ben c’est rapide !
Vers 22 heures, j’arrive à Beauvais, où Agnès m’attend. Evidemment, je suis heureux, évidemment je suis content de la retrouver, évidemment j’ai hâte d’être à la maison.
Mais je me force. Comme je le disais, un grand vide. Je pense aux autres, à Valentino, Gauthier, Kaska, Pier, Eric, la mochila sur le dos, qui cheminent. Et moi, j’ai fini. Un grand coup de blues. La seule chose qui me console, c’est que je sais que ça ne va pas durer. Mais à cet instant précis, et tout le temps du trajet, je me sens mal. L’idée générale, c’est “qu’est-ce que je vais faire, maintenant ?”. C’était tellement fort, tellement délirant, tellement inhabituel, tellement impossible que je me demande ce qui pourrait bien, maintenant, me faire vibrer à ce point.
On verra bien. Je ne suis pas à court de ressources !
Voilà, c’est la fin du voyage. Je suis désolé de finir sur une note un peu tristounette, mais je vais quand même pas vous mentir. C’était magnifique, merveilleux, indescriptible. Moi qui déteste autant la marche, que le sport, que le tourisme, j’ai vécu trois mois d’une intensité rare.
C’est que le chemin, ce n’est ni de la marche, ni du sport, ni du tourisme. C’est unique. Il y a incontestablement quelque chose de surréel dans le Camino. Quelque chose d’inoubliable. Quelque chose qui vous change un bonhomme.
Est-ce que quelque chose a changé pour moi ? Je ne sais pas. Aujourd’hui, je suis encore sonné. Je n’arrive pas à me dire que c’est fini. Demain, debout à 5 heures, la mochila est prête, je sangle mes chaussures, je n’oublie pas mes bâtons, mon bob sur la tête. On y va.
D’ici quelques semaines, j’aimerais écrire un billet. Juste pour dire ce qui reste quand on a tout oublié.
Et puis je voudrais dire mon immense gratitude à tous ceux qui m’ont suivi, soutenu, encouragé ... Tous ceux aussi qui, par leurs mails, leurs SMS, leurs coups de fil, m’ont rappelé que ce n’est pas que pour moi que je suis parti, mais pour eux aussi.
Et que d’une certaine façon, eux aussi, ont fait le Camino.
Et moi, vidant mon sac à dos de toutes les belles personnes qui y avaient pris place, j’ai déposé un petit morceau de chacune d’elles sur la Praza do Obradoiro, le parvis de la Cathédrale. Il ne tient qu’à vous de venir vérifier que le vôtre est toujours là.
Buen Camino.
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Last train - Sûrement le dernier post, je suis dans le train qui me mène à Saint Petersburg. En partant de Yakutsk et donc en revenant sur mes pas, j'avais une triste sensation de fin. Pourtant quinze jours me sépare encore de Saint-Petersburg, mais la nostalgie est là , surtout dans le train que je connais si bien maintenant, ces trains tellement lents qui te donnent le temps de réfléchir. J'ai bien fait de faire des pauses, à Novossibirsk d'abord, ou je faillis me faire entuber par un faux taxi : le type me réclame cent, roubles du kilomètre. On fait deux kilomètres et il me demande 1200 roubles en me montrant le compteur qui s’avère être la consommation du véhicule. Bah c’est bien mec tu fais du douze litres au 100 km parce que t’as roulé comme un taré mais je suis pas débile. Bref quarante cinq minutes de merde ou le type s’énerve, moi j’appelle la couchsurfeuse qui finit par nous trouver et le type me laisse partir. Bon il a essayé, il a perdu je n’ai rien payé mais il recommencera avec un autre touriste certainement. Enfin ça nous a fait un sujet de discussion avec Svetlana, la coiffeuse qui m’accueille, adorable d’ailleurs. En échange d’un repas que je cuisine, je me fais couper les cheveux. Et la barbe aussi, je commençais à manger des bouts de poils à chaque fois que je fermais la bouche. L’autre arrêt est à Ekaterinbourg, capitale de l’Oural, encore une de ces villes dont je ne mesurais pas la grandeur quand j’étais encore ignorant de la Russie . Ces villes sont des monstres de plusieurs millions d’habitants : Omsk, Krasnoyarsk, Novossibirsk et d’autres encore. Des villes qui se ressemblent beaucoup, mais dans lesquelles je me sens bien et je ne pourrais pas expliquer pourquoi. Olga, comme tous les autres ne comprend pas non plus. Maman de Sacha et Pacha, elle ne me coupe pas les cheveux mais m’offre une belle visite de la ville et des repas parfaits. Je repars avec un sac de fèves de cacao, un plat et une cuillère peinte par sa grand-mère, des trucs que je n’ai pas l’habitude de ramener qui remplisse mon sac déjà prêt à exploser. Je me rends à Perm ensuite retrouver mes amis du baikal. Alexei, Nikita et les autres qui m'accueillent tous comme un prince dans un café. Ils sont tous là, je suis super touché, je les ai quitté en costume de neige, ils réapparaissent en tenue de soirée alors que moi je ressemble toujours à un troll sale. On se promènera sur les quais de l’immense rivière, Irina qui parle à peu près Anglais s’obstine à ne parler qu’en Russe, elle met un point d’honneur à ce que j’apprenne la langue coûte que coûte. Je dors chez Alexei, avant de partir le soir chez la grand-mère de Nikita. Il me prévient par avance « si tu manges pas elle va te tuer » le problème c’est qu’on se tape un pré-diner chez Alexei dont la femme à préparé un repas déjà fort copieux que je ne peux refuser. Nikita se marre déjà. A peine l’entrée terminée je suis full, mais je me m’autoflagelle avec le dessert incroyablement bon. Une heure de bus plus tard on est à table pour le second dîner avec une babouchka qui a du cuisiner pendant trois jours tellement les plats sont nombreux sur la table . Je ne sais même pas comment faire. J’ai envie de faire comme quand j’étais petit à la cantine quand je foutais la salade dans ma poche pour la jeter à la récré. Même pas de chien sous la table pour jeter des trucs dans sa gueule en douce. Bref je suis cuit. Et la grand-mère qui s’excuse du peu de trucs à manger. La blague. Mais elle est trop mignonne, je lui raconte ma vie, je lui raconte Lucie que j’aime et qui me manque, elle est émue et me donne des cadeaux pour elle. Je me sens bien ici. On est dans la campagne autour de Perm et j’adore plus que tout ces maisons russes vastes et confortables. Y a des lits partout, de la moquette partout, on se sent bien partout, il y fait chaud et une étrange impression de bien être qui donne envie de se promener en slip comme à la maison et surtout l’impression que ça ne dérangerait personne. D’ailleurs le père de Nikita ne se gêne pas. Maxime arrive, un pote de Nikita, chirurgien. Il bosse demain mais on se prend une tôle à la vodka en jouant de la musique, Nikita à l’accordéon qu’il répare d’abord à la russe avec un vieux couteau. Moi à la batterie toute pétée. N’empêche il n'y a qu’ici que je peux voir un chirurgien faire ça. J’ai l’impression de faire une soirée avec mon copain facteur. La vodka coule entre deux bouchées de tarte à la patate qui traîne sur la table. Nikita et moi on se congratule mutuellement de s’être rencontré, le lendemain on part faire du rafting et de l’escalade à deux heures d’ici. Réveil à 8h, je suis tout pourri, Nikita aussi ça me rassure un peu. Je dors un peu dans la voiture et on arrive sur les lieux, un bord de rivière au pied d’une falaise rempli de tentes. Les copains sont là. Alex m’accueille avec un plat de lentilles. Même pas le temps de dire bonjour à tout le monde que je m’étouffe à moitié et vomis entre deux tentes. J’ai eu le temps de ma planquer un peu mais Alexei se marre comme un con et Nikita compatit. C’est qu’il est dans le même état et il doit apprendre l’escalade à des stagiaires. Moi je suis quand même super content de pouvoir escalader des parois russes même si je dois reconnaître que deux mois de cuisine russe et le gavage de la veille n’aide pas vraiment à atteindre le sommet. Comme d’habitude en Russie, je me fais assaillir de questions et on me couvre de cadeaux avant de repartir prendre le train, Nikita m’accompagne jusqu’au wagon, sur le quai. J’ai l’énorme surprise de voir les amis du baikal venus me dire au dernier au revoir. J’avais montré mon billet à Irina qui avait mémorisé l’horaire sans me le dire. Des cadeaux viennent combler mon sac. Nikita se fout de ma gueule en me disant de ne pas pleurer. Je prend donc ce dernier train qui roule vers Moscou puis Saint Petersburg. Encore cette lenteur qui laisse les pensées dériver dans un mélange de mélancolie et d’excitation. À bientôt donc.
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Alexis, l'homme libre
En mer, on peut croiser des personnages atypiques. On peut aussi croiser des personnages très, très, très, atypiques. Alexis fait partie des seconds. Interview.
Peux-tu te présenter en quelques mots ? Je m'appelle Alexis, je viens de Corse, à Bastia et j'ai cinquante et un ans. Ma grand-mère était sage-femme et je ne suis pas né à l'hopital. C'est elle qui m'a accouché et je suis né à la maison, dans la chambre de l'appartement, à l'ancienne, roulé sous les aisselles !Ceci expliquant peut-être qui je suis ... J'ai commencé à bosser à dix-sept ans, juste après m'être fait virer de l'école... J'ai donc accumulé les petits boulots : aide-glacier, apprenti sérigraphiste, apprenti peintre-en-lettres, graphiste dans une boite de pub, serveur dans un restaurant... tatoueur pour finir. Je suis parti à Paris car mon rêve c'était la bande-dessinée, et bien sûr il fallait « monter à Paris pour réussir » car à cette époque-là internet n'éxistait pas ! De mes vingt-cinq ans jusqu'à mes trente ans, j'ai réussi tant bien que mal à bosser dans des milieux divers et variés tels que le milieu du jeu de rôle avec des magazines tels que « Casus Belli » ou « Lotus Noir »... J'ai même illustré l'intégralité d'un jeu de rôle tiré du roman de Phillip Jose Farmer « La saga des hommes-dieux ». J'ai aussi fait des couvertures de romans pour l'éditeur belge « Lefrancq Editions ». J'ai un peu honte de le dire -mais en fait pas du tout- mais le truc qui m'a permis de gagner ma vie presque décemment durant toute cette période, c'est la BD érotique (voire pornographique pour être tout-à fait honnête) dans les magazines « BDX » et « BD adulte ». Qu'est ce qui t'a fait changer de vie, Ce qui m'a fait changer de vie, c'est qu'au bout de cinq ans de vie parisienne à essayer de « percer », comme on dit vulgairement, j'étais devenu une loque humaine ! Je me réveillais et m'endormais au rythme des bouteilles de rhum que je m'envoyais, perdu là au fond de ma chambre de bonne. J'avais bien sûr démarché tous les éditeurs à maintes reprises (Dargaud, Delcourt, Dupuis, Casterman, vents d'Ouest, etc...), mais à chaque fois on me disait : « la science-fiction ça ne marche pas en bande-dessinée, il faut faire autre chose, à moins évidemment que vous ne vous appeliez Druillet, Moebius ou Mezière! ». Il s'est avéré que la science fiction a très bien marché quelques années plus tard, mais bon... Game over ! Pourquoi choisir la voile ? Pourquoi le voilier ? Difficile à dire... Cependant il y a deux facteurs importants qui entrent en jeu : Lorsque j'avais 25 ans, ma sœur et son copain de l'époque m'ont proposé une ballade jusqu'à Gilio en passant par l'île d'Elbe sur le voilier de ce dernier, un karaté. Je n'avais encore jamais foutu les pieds sur un habitable. Je ne sais pas pourquoi mais cette petite escapade a déclenché quelque-chose au fond de moi. Peut-être ce sentiment de liberté qu'inconsciemment je recherchais. Je ne sais pas...
photo: Alexis Le deuxième facteur important, c'est lors de la période parisienne dont je viens de parler : Je faisais aussi du body painting (de la peinture sur corps), et nous avions décroché avec « Planet Color », la boite avec laquelle je bossais, un contrat pour le carnaval de Fort de France. C'est là-bas que j'ai connu un marin breton de Saint Malo, Dominique Thomas, qui était cuisto pour des grosses unités et avec lequel je suis devenu ami. Je pense que c'est vraiment là que le rêve de la mer a pris corps en moi de manière plus précise. Lorsqu'une fois de retour je suis arrivé au bout de ma vie parisienne, que je n'en pouvais plus, je n'avais plus qu'une idée en tête : retourner en Martinique pour faire du bateau ! ...Et pour répondre vraiment à la question essentielle « pourquoi le voilier » ? Je n'en ai absolument aucune idée ! Je n'aime pas le vent, ça me donne mal à la tête. Je nage très mal. Je ne suis pas sportif et je viens d'un milieu qui n'a absolument rien à voir avec la mer... En un mot comme en cent, je ne suis pas un marin ! Et pourtant, depuis que je suis sur mon bateau, j'ai l'impression d'être à ma place dans ce monde : j'aime le vent quand il gonfle mes voiles, il ne me donne plus mal à la tête. J'aime le soleil lorsqu'il se lève et qu'il vient me réchauffer après une longue nuit passée à la barre. J'apprends à aimer nager... Bref, je réapprends à vivre d'une manière différente ! Quel est le nom de ton navire, et pourquoi l'avoir choisi ? Je dois avouer que le nom du bateau m'a beaucoup perturbé lorsque j'en ai fait l'acquisition : Weak ! En fait, le voilier s'appelait déjà ainsi lorsque je l'ai eu. Simplement, j'ai promis au précédent propriétaire que je ne changerai pas le nom. J'ai vérifié dans le dictionnaire la signification du mot et y'a rien à faire : « Weak », ça veut dire « Faible » en anglais ! J'ai quand même rappelé le propriétaire pour lui demander s'il n'y avait pas une autre signification. Il m'a dit : « Je crois que ça veut dire « Cool, Tranquille »... Quelque-chose comme ça ! » OK ! Comme ça continuait à me perturber, j'ai demandé à un ami anglais si « Weak » voulait dire autre chose que « faible » en anglais, genre un truc d'argot qui aurait une autre signification. Il m'a dit : « non non, « Weak » ça veut dire « faible » et rien d'autre ! ». J'ai continué mon enquête et j'ai demandé à un ami irlandais. Il m'a dit : « Faible » ! Pour conclure, j'ai demandé à une amie New-Yorkaise en me disant qu'elle aurait sans doute une autre réponse. Elle m'a dit : « Weak ça veut dire Faible et rien d'autre, de ce que j'en sais » ! J'ai donc fini par faire fonctionner mon petit cerveau en me demandant s'il n'y avait pas une faute d'orthographe à la base, et j'ai trouvé le mot « Wake », qui signifie « sillage ». Je pense donc que le premier propriétaire a tout simplement fait une faute d'orthographe lorsqu'il a fait les papiers : Il avait malencontreusement inversé une lettre, et « WAKE le sillage » est devenu « WEAK le faible ». Je m'en suis accomodé, d'une part par respect pour la personne à laquelle j'avais promis de ne pas changer le nom, et d'autre part car il faut se souvenir que face aux éléments nous devons tous rester humbles, car nous sommes effectivement très faibles face à leur puissance ! Par ailleurs, et j'en parlais il y a quelques temps déjà à Olivier Giraud, un autre marin breton de mes grands amis, qui m'avait dit : « Mais c'est génial ! Y'en a plein qui appellent leurs bateaux Leviatan, Kraken, Poseidon, Master of the seas... Et toi tu as un bateau qui s'apelle Weak ! C'est génial !!! » Il avait peut-être pas tort, finalement ! Pour conclure sur le nom, je sais que mon bateau m'aime et qu'il essaie de me protéger dans toute la mesure de son possible ! Pour un bateau faible, il m'a déjà emmené jusqu'ici ! Je pense effectivemment qu'il est « cool », « tranquille », et qu'il gère son affaire ! Je ne changerai pas le nom. Pourquoi avoir choisi ce bateau, et comment s'est conclue l'affaire ?
photo: Alexis Ce n'est pas une question de choix. J'avais un appartement et j'en avais marre. J'ai eu vent de l 'opportunité d'un bateau et j'ai sauté dessus ! Il s'avère que c'était un Dufour 31, modèle que je ne connaissais pas du tout ! Je n'ai pas beaucoup de chance dans la vie. Non pas que j'aie de la malchance, mais je suis en quelques sortes transparent... A part quand il s'agit de bateaux ! Dès que je veux un bateau, je l'ai, et j'en suis à mon deuxième, alors que je n'aurais pas les moyens de m'acheter un vélo ! Pour ce qui concerne mon Weak, j'avais sympathisé il y a bien des années avec mes voisins de ponton qui en étaient les propriétaires à l'époque, alors que moi-même j'étais sur mon premier bateau. Plusieurs années plus tard, alors que j'avais repris une vie terrestre et que je commençais sérieusement à m'ennuyer, j'appris qu'ils avaient eu deux enfants, s'étaient séparés, et que le bateau était plus ou moins à l'abandon sur corps-mort dans le sud de la Corse. J'ai donc contacté le propriétaire du Weak en lui expliquant que je n'avais pas beaucoup de sous mais que son bateau m'intéressait pour partir naviguer au long cours... Il m'expliqua que le voilier ne lui appartenait pas officiellement, mais qu'il était à son père... Au final, je suis tombé sur deux personnes pleines d'humanité, père et fils, et j'ai fini par acquerrir le Weak III ! Je ne peux même pas dire que je l'ai acheté à proprement parler car c'est plus un cadeau qu'autre chose ! Je les en remercie encore aujourd'hui ! Quels sont les points forts de ce bateau Je suis loin d'être un spécialiste mais je vais essayer : Le Dufour 31 est un excellent voilier ! Le mien date de 78. A cette époque, les coques étaient faites à la main, résinées avec amour : ce sont des coques qui font dans les 27 millimètres d'épaisseur alors que les bateaux d'aujourd'hui font peut-être 7 millimètres d'épaisseur roulés dans des centrifugeuses controlées par ordinateur ! C'est peut-être du plastique, mais c'est vraiment du solide : faut frapper super fort sur du cailloux pour lui faire vraiment mal ! Ce bateau est très bien agencé : il y a des coffres partout, des espaces de rangement en veux-tu en voilà ! C'est un bateau qui est à force humaine, c'est-à dire qu'on peut hisser sa grand-voile sans finir au winch, et d'autres choses dans le genre... Avec mon Karaté (CNSO), c'était moins évident ! Pour les personnes de grande taille, c'est un bateau qui, pour une si petite longueur (9,40m), a une grande hauteur sous le barrault. Les personnes qui font 1m90 y tiennent debout sans avoir à courber l'échine ! C'est un bateau très ventru donc on s'y sent à l'aise à l'intérieur car il y a de l'espace ! Idéal pour un solitaire ou un couple. Les points faibles ? Il perd un peu de puissance au pré serré. Au début je prenais ça comme un point faible mais en fait ça m'arrange : un petit ralenti avant le frein... Donc je ne suis plus certain que ça soit un point faible ! Le seul truc qui me dérange vraiment pour la navigation (même si pour l'instant ça ne m'a pas posé de problème) : J'avais l'habitude du rail d'écoute de grand voile, avec le taquet coinceur... et là, il n'y en n'a pas ! Alors on pourrait dire que c'est un point positif car du coup on n'a pas ce rail d'écoute qui vient couper le cockpit en deux ou qui est juste devant l'entrée : c'est plus confortable et on peut boire l'apéro tranquille à plusieurs ! En contrepartie, on se retrouve avec deux garcettes merdeuses d'un côté et de l'autre du point d'écoute de la grand voile (je sais pas si c'est très clair ce que je raconte). Il y a bien une sorte de rail d'écoute qui ne prend aucune place mais franchement c'est un peu batard ! Il y a des fois, en navigation, ou il faut choquer la GV d'un coup sans avoir à se poser de question et là... ben... ça le fait pas pareil ! Quelle préparation as tu effectué avant de partir ? Franchement, j'ai tellement galéré et travaillé sur mon premier bateau que lorsque je me suis rendu compte que celui-ci, contre toute attente, était à peu près opérationnel, je me suis un peu laissé vivre ! Evidemment, j'ai fait plein de choses dessus, mais pas autant que je ne l'aurais pu, et surtout pas autant que je ne l'aurais du ! Quelques conseils pour la vie à bord ? J'ai dù être un troglodythe dans un vie antérieure : au port ou au mouillage, je ne sors jamais du carré, je reste toujours à l'intérieur. Il peut faire un soleil radieux, je ne sors pas dans le cockpit profiter de cette magnifique journée... Je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça ! Quelle est ta route ? Je suis donc parti de Corse il y a presque un an et demi. Je voulais avant tout sortir de la Méditerranée ! Corse, Minorque, Majorque, Ibiza, côte espagnole... J'ai eu la bonne idée de me casser la hanche en décembre 2018 à Tarifa, je tiens à préciser que ça n'était pas sur le bateau. Je me suis retrouvé au final au Maroc, à Tanger, en janvier 2019. J'avais fière allure avec mes béquilles ! Deux autres escales marocaines : Rabat et El Jadida. La destination était simple : traverser l'Atlantique, mais j'ai raté le bus l'année dernière ! Je m'apprète pour une traversée de l'Atlantique. Je ne sais pas encore si je m'arrêterai au Cap Vert. Tes galères, tes meilleurs moments ? Les galères il y en a trop, mais je suppose que toutes les personnes qui naviguent pourraient dire la même chose ! On s'est tous dit à un moment ou à un autre : « mais qu'est-ce que je fous là ? Le bateau plus jamais, j'achète un chalet au sommet de la montagne ! » Et parfois il y a des moments de grâce, et c'est pour ça qu'on a toujours envie de continuer et d'aller plus loin !Pour ma part, l'un des meilleurs moments a été lorsque j'étais au large de Cartagène. Je m'étais mis à la cape pour me reposer, j'avais une baisse de moral, et à un moment j'ai entendu un souffle qui ressemblait à celui que font les dauphins, mais en plus grave... Il faisait nuit et la lune était pleine. Au bout d'un moment j'ai bien vu deux ou trois silhouettes de cétacés, ce dont je me doutais, mais elles étaient bien sombres.... et bien grosses ! Rien à voir avec les dauphins communs que tous les navigateurs sont accoutumés à voir en navigation. En fait il s'agissait de globicéphales. Ça a l'air con de dire ça comme ça, mais c'était assez impressionnant, ils tournaient autour du bateau. J'étais partagé entre une sorte d'émerveillement et une forme d'inquiétude ! Les globicéphales c'est spécial, ils peuvent être de mauvaise humeur, parait-il... Je me demandais si je les dérangeais, peut-être étais-je entré sur leur territoire ? J'ai pensé à allumer le moteur pour dégager mais je me suis dit aussitôt que de toutes manières ils vont plus vite que moi et qu'un moteur, s'ils se sentent déjà agressés, ne fera que les irriter encore plus ! En même temps je me sentais ridicule car a t-on jamais vu un dauphin, fut t-il un globicéphale, couler un voilier ? Je suis donc allé me coucher, car j'avais besoin de me reposer, en me disant que je ne devais pas trop les déranger puisqu'ils avaient l'air assez tranquilles... Une ou deux heures plus tard, je me réveillais en entendant des souffles puissants autour du bateau, des sifflements, des petits cris... Je sors la tête du carré et là je vois au moins un vingtaine de globicéphales se laissant dériver en même temps que moi, puisque j'étais à la cape dans un nuit immobile et parfaite, avec à peine un souffle d'air pour gonfler mon génois. Tout autour du bateau, ils étaient là, la pleine lune venant couronner ce spectacle parfait ! Je suis bien resté une heure à les regarder et à leur parler, mon inquiétude s'estompant au fur et à mesure que mon émerveillement grandissait ! J'avais compris que je ne les dérangeais pas ! J'ai fini par retourner me coucher à regret, non sans leur avoir souhaité une bonne nuit plus d'une fois, mais j'étais vraiment fatigué. Peut-être une heure plus tard, j'entends des sifflements persistants qui me réveillent ! Des sifflements qui semblaient m'appeler dans le genre : « He mec ? Qu'est-ce que tu fous ? On t'attend ! » C'était très étrange ! Je sors la tête et là je vois toute la tribu : il y avait une myriade de globicéphales ! Ils étaient tous autour du bateau et la mer autour de moi était noire de globicéphales ! C'était merveilleux ! Le truc, c'est que j'étais pas en nav' à proprement parler. On a tous vu les dauphins nager autour du bateau alors qu'on est à cinq ou six nœuds, mais là c'était différent ! J'étais à la cape dans une nuit immobile. Les globicéphales ne nageaient pas, ils ne bougeaient pas, ils ne partaient pas sous l'eau : ils étaient tous immobiles à la surface et ils se laissaient dériver exactement à la même allure que mon bateau. Ils sont tous restés avec moi jusqu'au lever du jour et après ils sont partis. Ca m'a fait de la peine quand j'ai vu qu'ils n'étaient plus là... Je pense franchement qu'ils ont senti que j'étais angoissé et qu'ils ont voulu me protéger. Quel beau souvenir ! Quelles erreurs tu ne reproduirais pas ? J'ai fait tellement d'erreurs dans ma (petite) vie de navigateur que je ne saurais le dire... Le problème ce n'est pas tant les erreurs que j'ai faites, mais plutôt ce qui les a généré : je suis trop laxiste, trop paresseux, et parfois j'ai du mal à anticiper, ce qui est sans doute le plus gros défaut... Cependant, je n'ai rien fait d'irrémédiable, c'est le principal : je suis sauf, le bateau aussi... et je n'ai jamais causé de dommages à autrui durant mes pérégrinations nautiques ! Il paraît que c'est en faisant des erreurs que l'on apprend, la fameuse méthode empirique ! Dans ce cas j 'ai dù beaucoup apprendre ces dernières années... Comment se passe ta vie de couple, l'éloignement familiale ? J'ai une grande famille en Corse. J'ai cinq sœurs, six nièces, deux neveux et une filleule avec lesquels je suis très proche. Après pour la vie en couple, bah, je suis un solitaire et franchement je ne pense pas beaucoup à ça... Bon, après, si un sirène se prend dans ma ligne de traine, je ne sais pas si je la laisserai repartir à l'eau ! Quelles destinations pour la suite ? Les Antilles, bien sûr, et surtout la Martinique, l'endroit où j'ai vraiment commencé à faire de la voile ! La Martinique, l'ile du retour, 22 ans après ! Peux tu nous parler de ton livre ? J'ai commencé à écrire ce livre il y a presque une quinzaine d'années. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais besoin de coucher ma petite expérience maritime sur le papier. J'ai eu vent il y a quelques temps de nouveaux moyens d'édition et je me suis dit : pourquoi ne pas tenter d'éditer une première mouture ?
Je savais que je n'avais ni l'énergie, ni les conditions pour finaliser le bouquin dans son intégralité, et j'ai donc décidé d'écrire il y a quelques mois le dernier chapitre du premier épisode de mes fabuleuses aventures, en espérant bien sûr trouver l'inspiration pour écrire la suite. J'étais alors à Porto Santo, dans l'archipel de Madère. Bien evidemment, je pensais aussi à gagner un peu de sous car c'est un peu dur pour moi en ce moment financièrement ! Voila donc le premier volume de « Chroniques d'un voyage annoncé » ! J'espère sincèrement écrire la suite, mais franchement, pour l'instant, j'ai d'autres chats à fouetter ! Pourquoi écrire ? Parce que j'ai l'impression d'avoir quelque-chose à dire, tout simplement... même si je sais que ça peut paraître présomptueux de ma part ! C'est juste l'histoire d'un gars qui aimerait bien larguer les amarres mais qui ne sait pas vraiment comment faire ! Un conseil pour les prétendants a la vie de marin ? Larguez les amarres , c'est ce qu'il y a de plus difficile à faire ! La plus grande ennemie du futur marin, c'est la peur de partir ! 3 livres qui t'ont inspirés ? Je dirais au hasard : Un vagabond des mers du sudLa ballade de la mer salée (c'est permis les bandes-dessinées ?)L'odyssée du Kon Tiki Une conclusion ? Je ne sais pas où tout cela me mène ni jusqu'où j'irai, mais c'est une belle vie, même si elle n'est pas toujours facile ! Plus on avance, et plus on a envie d'aller plus loin ! Comme dirait mon ami Dom de St Malo : - « En avant, vent !!! » Merci :) Suivez Alexis sur les réseaux : Eskif, Youtube, Facebook Read the full article
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Paris sera plongée dans l’obscurité
Le groupe de Luk Factory, Noir fera une halte dans la ville Lumière (rapport avec le nom du fandom). A l’occasion de leur tournée européenne, groupe passera à Paris le 19 octobre au Pan Pipper grâce à l’organisation Skey Ace. Ils passeront également à Varsovie, Prague et Cologne, les places sont en vente depuis le 30 août allant de 10 à 160 euros (Abyss Ticket : 160€, Doom Doom : 130€, Serenade : 85€, Early bird : 45€, Standart : 30€, Selfie Ticket : 10€).
Skey Ace est une organisation multilingue (allemand, anglais coréen, français, espagnol, kurde) s’occupant d’évènements coréens depuis 2016 (24K en 2017 & 2018, GreatGuys en 2018). Basé à Cologne, ils accordent beaucoup d’attention aux groupes partenaires et aux fans afin que les évènements se passent dans les meilleures conditions possibles et qu’ils soient renouvelés.
Maintenant, commençons à connaître le groupe! Le groupe était composé de 8 membres: Seong Hun, Yoon Sung, Kim Yeonkuk, Si Ha, Ryu Hoyeon, Minhyuk, Sam et Kim Myeong. Ces deux derniers ne font plus partie à présent du groupe mais deux nouveaux membres sont arrivés: Daewon et Siheon. Puis le 13 mars 2018, un ancien membre d’INX, Junyoung rejoint également Noir. Avant leur débuts, Noir s'est fait connaître sur les réseaux sociaux leur agence Luk Factory a publié plusieurs vidéos lors des performances de rue du groupe ainsi que des covers. Ils ont aussi eu leur propre émission de télé-réalité "Action Noir" sur YouTube où l’on peut les voir jouer à différents jeux et challenges en équipes
Le 20 mars 2018, l'agence Luk Factory a publié le calendrier des sorties des teasers pour le début du groupe. Une photo ainsi qu'une vidéo teaser ont été dévoilés. Le groupe fait ses débuts le 9 avril avec le mini-album Twenty's Noir et la chanson Gangsta.
Passons au membres:
Seunghoon
Shin Seunghoon (신승훈) est le leader de Noir, il est également le rappeur principal et chanteur. Il est né le 30 mai 1993, il est le plus vieux des membres.. Il a étudié à l’Université nationale de Corée. Ses loisirs sont l’apprentissage de la chorégraphie et l’écriture des paroles et le taekwondo.Il est un ancien membre de Zest, il a eu une formation de huit ans. Son instagram est: @9shin_xx3.
Yeonkuk
Kim Yeonkuk (김연국) est né le 8 février 1995, il est danseur principal et chanteur. Son entraînement a duré trois ans suite à sa participation à Produce 101 où il a été éliminé durant de l’épisode 5. Yeonkuk aime la natation, le shopping, les films et collectionner les vêtements. sa motivation pour apprendre le japonnais, c’est pour regarder les animés sans sous-titre. Nous avons pu retrouver Yeonkuk aux côtés de Hoyeon, de Chansung des 2PM, Yooil de 5URPRISE, Takuya de Cross Gene, Seyong de MYNAME, Dongwoo d’Infinite, Yesung de Super Junior et Niel de Teen Top, au Japon lors de la comédie musical Altar Boyz. Son instagram est @ 95.2.8__.
Junyong
Lee Junyong (이준용) est le chanteur principal de Noir, il est né le 1 mars 1995 à Bundang en Corée du Sud puis à vécu un an au Japon. Il s’est entraîné pendant quatre ans et il faisait parti du groupe INX. Ses passions sont le football, regarder des animés, le taekwondo (troisième dan) et le kendo (niveau 5). Junyong est apparu en tant que caméo dans le drama ‘‘The Liar and His Lover’’ (épisode 6). Le comportement de Junyong change énormément lorsqu’il est sur scène de quand il en sort, sur scène il sera sérieux et prendra un grave pour être cool auprès des fans. Mais une fois sortit de scène, il devient l’humeur du groupe et ne cesse de parler. Il veut également apprendre l'allemand car il pense que son accent est viril. Son instagram est @ junyong95.
Yunsung
Nam Yunsung (남윤성) est le visuel du groupe, il est également rappeur et chanteur, né le 29 août 1996. Il aime faire de l’exercice notamment de la danse urbaine qui est sa spécialité. Son entraînement a duré plus de quatre ans suite à des soucis de santé qui ont eu pour conséquences de le voir partir de Produc 101 Season 2. Yunsung se fait souvent volé ses snack qu’il cachent derrière son lit par Daewon et Junyong. Il veut apprendre le français car il trouv sexy quand un homme parle notre langue comme pour les femmes. Son instagram est @n__ys_.
Siheon
Kim Siheon (김시헌) est né le 23 décembre 1997 et est chanteur dans Noir. Il est passionné de dessin, de mode , de chaussure, de glace et de jeux. Sa soeur aînée est Hanbit d’Hot Place. Son entraînement a duré cinq ans. Il ne supporte pas les épices et être dérangé durant son sommeil aux risque et périls de tous. Siheon rêve de posséder un jet privé afin de se déplacer partout où il veut quand il veut sans obligations. Son instagram est @ c_honey1223.
Hoyeon
Ryu Hoyeon (유호연) est danseur principal, chanteur et aussi rappeur. Il est né le 6 février 1998, son entraînement dura deux ans et fut éliminé lors de l’épisode cinq aussi de Produce 101 Season 2. Il st spécialise dans les chorégraphies et en beats cutting. Hoyeon a lui aussi participé à la comédie musical Altar Boyz aux côtés de Yeonkuk, de Chansung des 2PM, Yooil de 5URPRISE, Takuya de Cross Gene, Seyong de MYNAME, Dongwoo d’Infinite, Yesung de Super Junior et Niel de Teen Top, au Japon. Il admire Vixx et considère Wonho de Monsta X comme son modèle en raison de son physique. Son instagram est @leaderyoo.
Siha
Yang Siha (시하) est chanteur principal dans le groupe, il est né le 9 mars 1998. Il s’est entraîné pendant un an et demi et pratique beaucoup le badminton. Il apprend le japonais afin de comprendre pleinemnt les chansons qu’il écoute. Siha a une grande passion pour les vidéos et dessins-animés sur Youtube mais aussi pour la nourriture, en particulier la viande, qu’elle soit crue, cuite, poulet, boeuf, ventre de porc et le kimchi. donc on sait où emmener Siha au restaurant, dans un barbecue coréen ou n’import quel endroit proposant beaucoup de viande. Son instagram est @ yang.siha.
Minhyuk
Kim Minhyuk (김민혁) est né le 18 mars 1998, il a fait ses études à la Seoul Arts College. Il est devenu le rappeur en chef et l’un des danseurs principales après un an de formation. Il aime beaucoup cuisiner, jouer au basketball et prendre des photos avec son appareil qu’il emmène partout. Son instagram est @ smu05227.
Daewon
Kim Daewon (김대원) est le petit maknae de Noir. Né le 18 avril 2000, il est danseur principal et chanteur à la suite d’un an de préparation. Il a fait ses études à Hanlim Multi Art High School où il s’est spécialisé en danse. Ses passions sont le karaoké, le shopping, faire de l’exercice, aller à la mer pour se détendre. Il n'aime pas les ramen, le poisson et les haricots. Il voudrait faire une publicité de poulet, parce qu'il aime ça mais ne peut jamais en avoir marre. Le modèle de Daewon est Taemin de Shinee. Son instagram est @ k_one0418.
Nous espérons que cet article vous éclairera sur ce sombre groupe venant dans notre capitale le mois prochain. Des billets sont toujours en vente ICI pour vous rappeler encore une fois: Abyss Ticket : 160€ (+ 11.65€ de taxes et frais de billetterie)
Entrée prioritaire
Priorité #1 sur les tickets Selfie
High-Touch
Photo de groupe (par groupe de 5 personnes)
Fansign (avec poster à faire signer)
Bracelet du concert
Soundcheck
Snack-Pack fait main par les membres
Meet&Greet
Doom Doom : 130€ (+ 9.69€ de taxes et frais de billetterie)
Entrée prioritaire (après les Abyss)
Priorité #2 pour les tickets Selfie
High-Touch
Photo de groupes (par groupes de 10 personnes)
Fansign (avec poster à faire signer)
Bracelet du concert
Soundcheck
Serenade : 85€ (+ 6.75€ de taxes et frais de billetterie)
Entrée prioritaire (après les Doom Doom)
Priorité #3 pour les tickets Selfie
High-Five
Photo de groupe (par groupes de 15 personnes)
Poster signé (donné après le concert)
Bracelet du concert
Early bird : 45€ (+ 4.13€ de taxes et frais de billetterie)
Entrée prioritaire (après les Serenade)
Priorité #4 sur les tickets Selfie
Standard : 30€ (+ 3.14€ de taxes et frais de billetterie)
Admission générale
Priorité #5 sur les tickets Selfie
Selfie Ticket : 10€
Toutes les catégories auront la possibilité d'obtenir un (ou plus) selfie avec un membre du groupe. Ces tickets seront à acheter à la boutique du concert le jour-même et seront limités. Les premiers arrivés seront les premiers servis et les catégories y auront accès les unes après les autres dans cet ordre : Abyss > Doom Doom > Serenade > Early Bird > Standart. Sachant que les fans peuvent acheter autant de tickets qu'ils veulent, il n'est donc pas garantie qu'ils en restent pour les dernières catégories.
L’équipe de Kpop In Paris vous souhaite un excellent concert et moments avec vos artistes, vous aurez également l’occasion de nous y retrouver en ce jour au Pan Piper.
article: Emma
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Dirty Storytelling
Mais c'est jamais sans alcool, jamais sans alcool, jamais sans alcool…
Les fêtes par centaine, comme s'il n'y en avait qu'une.
Et finalement pourquoi ? mais voyons il faut que l'on s'amuse.
Et la beuh qui est si verte
Dans le paradis, on est de belles grenouilles chantantes
Et ça saute dans les chambres.
Ou la dépression total.
Ou la nostalgie dans l'ivresse, souviens toi cette autre soirée ivre aux ténèbres. C'était si terrible ou pas terrible, t'avais même dormis dans la Batmobile. Mais il n'y avait pas Alfred au réveil, ni Nestor. Donner des nougats aux castors. Chanter comme la Castafiore. Parler anglais comme Nelson Montfort. Petit j'avais un gros château fort, je voulais vivre dans un château fort. Les tontons bourrés parle trop fort, les copains parle fort ; j'étais pas trop fort… envoi ta ce-for…
Maintenant j'ai un gros haut-parleur ! Je le mets à fond j'arrive jamais à l'heure ! les pompiers passe fallait prévenir avant ! pas question d'être en retard à mon bal dansant ! passé chez le dentiste exprès, je me suis refait les dents ! fallait prévenir avant ! prévenir AVANNT !
Et là c'est la police qui m'embarque, pimpon pimpon, le gars au volant gueule, car dans son wisky il n'y a même pas de glaçons. J'essaye de me retenir, j'essaye de me retenir, pour pas gâcher mon caleçon. Mais c'est que les condés, m'ont mis un coup de pression. La passagère, la policière, est super-canon. Je téma son colt, au ceinturon, faudrait qu'elle rigole, meuf fait pas le daron. Pimpon pimpon. Dans le comico, un policier tout minet qui fredonne, hey, merde, je l'enculerais bien ce majordome. Ça grosse matraque, me fait pas peur, j'en ai vu d'autre mais c'est une histoire que je raconterais tout à l'heure. Putain maintenant enfermé, mais pas menotté, contrairement à celui d'à coté. En plus il est maquillé, de toute les couleur, "Qu'est-ce que c'est encore que cet étrange énergumène" me dis-je en moi-même. Et voilà que la personne ouvre la bouche, me teint à peu près ce langage :
"Salut mon pote, salut salope, t'as de la dope ? me dit-elle.
-- Sale pute ta gueule, satan, parle moi pas comme ça, toi tu sais pas, tu risque de tomber bien bas, tu risque un gros kaméhaméha.
-- Hahaha ! se moqua t-elle."
Nan mais vraiment ; ah tu rigole, très bien ma grande, tu va voir tu vas bien voir ce que tu vas prendre. J'attend pas Noël, pas décembre, pour sortir les guirlandes. Celle-ci me fout les glandes. Je respire un grand coup puis me tiens bien debout sur mes grandes jambes.
"Alors Madame, on fait plus la maligne, ferme ta bouche ou je t'aligne ! articulais-je sans difficultés.
-- Oh non dit donc, s'il vous plaît grand garçon, je te respecte oui oui c'est toi le patron, me dit-elle.
-- Comment tu t'appelles ? demandais-je en m'asseyant.
-- Je m'appelle Mazzarine, je sais, comme Mitterrand.
-- Ah oui c'est vrai c'est marrant je n'avais pas fait le rapprochement. Franchement ta maman aurait pu avoir d'autre idée au moment, au moment, de l'accouchement. Ou avorter, par de sordides attouchements.
-- Oh c'est méchant !
-- Pas du tout, hahaha, je te dis ça en rigolant
-- Ah, alors effectivement. "
ET LA, "PAN ! PAN ! PAN !" je culbute sa tête, contre le mur blanc, partout il y a du sang maintenant. Je lui avait dit, de pas parler ! La petite saleté à bien payé, de toute façon c'est elle, qui a commencé. A présent je l’ai tuée, fallait pas m’énerver. Je tape la vitre de plastique de la cellule, appeler le policier. Il arrive m’ouvre la porte et m’escorte par sécurité. En bon guide, il me fait visiter le commissariat ; il y a, plein de couleur, une annexe, toute petite, il m’enferme dedans. Un crâne humain, du Vitriol je ne sais pas quoi faire ; me voilà face à moi même, et face à mon crime d’avant, la réflexion est de mise. Putain ça dure mille ans, il reviens en gueulant je ne sais même plus quoi. Il m’emporte avec lui.
Malléable, à souhait, il en profite encore Pour me menotter, l’homme est pas banal. Je suis pas sûr mais dans ces yeux de porc Je crois avoir vu le reflet du diable
Bizarre, envie de rester et de se faire la malle... une étrange musique me berce... marre, vas-y saigner et faire mal... une étrange bique et je reste.... pas une biche une bique.... moche et clair. Je suis dans les tréfonds de l’enfer, je tourne en rond. Je gamberge encore un petit moment, je gamberge pèse le poids du pour et du contre. Le temps s’arrête et d’un seul coup je cours, si vite j’esquive tout. Pas le moment d’être bête j’ai le pouls qui palpite. Sans regarder je me prends une porte. J’hésite et j’hésite encore puis je frappe, une grosse voie me parle me teint a peu près ce langage :
“J’cuisine du ke-cra, qui me dérange ? me dis cette voie étrange. Mot de passe ?” Je dois réfléchir, au pire je tente : “Fais pas le malin, ma kalash est chargé ! j’ai dit kalash est chargé !
-- Ooooh, Puteuh ! me répond la voix.”
Je m’excuse car il cuisine précisément, je prends une bouché pour la force et reprends ma course folle. Je fais quelques étirement, j’ai mal aux guibolles, achète une bouteille de vin blanc, la bois en courant lèvres au goulot. Courant comme un lévrier, comme une hase en chaleur, putain je suis sue, la sueur coule de toute pars, j’arriverai en retard ! à la base j’ai un bal dansant ! Sort le bigo, “Allo ! allo ! taxidermiste ? j’ai besoin de vous et vite ! vite !”. Taxi Prenium, grosse lambo drift dans les virages, à l’intérieur il y a un peu de tout, du Passoa des pommes, de la vodka des pokemon. Ouch, gros dérapage et j’arrive au bal “merci !” et tout le monde est déjà à poils. Gland fleurit, zob au pissenlits, escalopes farcit. La musique est forte et ça saute en l’air dans tout les sens. Un homme en costume sombre danse mal et tout le monde le remarque. Je donne l’assaut moi même en premier pour assommer, lui prendre prendre la mâchoire, et l’écarter ! maintenant c’est malin, il y a des dents partout, c’est pas pratique, et le gars tranquille danse la bouche ouverte. La soirée continu en fumette discrète, qui refuserai de méfu des tarpé en ce-dou dans l’ambiance caraïbe d’un DJ cocké et babos sous MD ? La fatigue m’assaille, ça sent le fin de bails, j’en baille, j’appelle ma jument magique et m’envole, vers d’autre cieux. On remettra, une prochaine fois, histoire de pas mourir, mourir trop vieux.
Mais c'est jamais sans alcool, jamais sans alcool, jamais sans alcool…
Les fêtes par centaine, comme s'il n'y en avait qu'une.
Et finalement pourquoi ? pour oublier l’école, là
Où la beuh qui est si verte, tar les schneks
Dans nos paradis éphémère, total rabhat
Et ça saute dans les chambres ça décuve en coma.
L’impression est pas mal. La dépression est total.
******
Inspiré par : Strip, Vald ; l’album Ténébreuse Musique, d’alkpote & Butter Bullet ; Dès le Départ, Kaaris ; mon propre cerveau ; l’ennuis. Flemme de me relire désolés pour les fautes.
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Years...
Installer les quartiers généraux de JUMP à Séoul avait été mûrement réfléch- non. En faite non. C'était simplement arrivé quand revenant au pays pour passer du temps avec son mari, Elrick avait vu un bâtiment vide avec toutes les infrastructures nécessaires. Trois studios assez grand et deux petits pour les prises vocales uniquement , des bureaux, deux grandes salles de danse, des vestiaires et une salle de sport.. juste parfait. Alors voilà. Ils avaient débarquer, lui et sa bande de potes. Il était devenu ami avec des jeunes idoles en traînant dans une salle de sport et étant une tronche connue... Il avait finit par céder à leurs demandes. Son regard vert pomme balaya le miroir ce matin là et il ricana en enlevant quelques piercings. Son arcade, sa langue, les barres de ses cartilages. Pas de liner, simplement de poudres translucide qui laissa voire ses tâches de rousseurs sortant avec le soleil. Ses cheveux blonds coiffé décoiffé dont les pointes baignées de soleil avait presque une couleur blanche. Il se savait bel homme. C'était pas un secret mais là. Il rit un peu. Dans son ancien uniforme scolaire, gris chiné, au gilet vert émeraude, a la chemise grise sans manches et avec sa cravate grise et or... Il était beau gosse. Il rit amusé en se tournant vers les jeune hommes qui l'avaient inviter a venir avec eux en télévision.
« Holy fuck dude... » balança Namjoon, le premier, leader de BTS
« You're... woh fuck. » Jackson secoua la tête.
« Still got it. » fit-il amusé
« Ratings will go sky high because of your presence, but the thirst... » Namjoon rit
« People have been thristin' over me for a looooong time. » dit-il en riant « I'm Elrick Motherfucking Levine Dude. » fit-il en riant
« True. » Namjoon rit
Arrivé sur le plateau de Knowing Brothers, évidemment tout le monde fit un peu le mariole. Heechul était assis ses cheveux tiré en manbun un peu décoiffé, dans un uniforme scolaire japonnais à col roulé. Et il se moquait de Jackson et Namjoon quand les deux appelèrent le dernier invité.
« Come on bro ! » fit Jackson
« Yeah ! » dit Namjoon
La porte s'ouvrit sur Elrick et Heechul fixa le blond qui souriait juste. Il était calme et avançait doucement sur le plateau. Namjoon rit en passant un bras sur le dos du blond et Jackson se glissa sous son bras.
« WOWOOWOWO » Kyunghoon se leva « ELRICK LEVINE ?!!! »
« Yep ! » Jackson rit
« Comment ?!! » Kyunghoon secoua Heechul « ELRICK LEVINE EST LAAAAA »
« J'AI VU OH ! » Grogna Heechul
« Et il nous comprends ? » demanda Sangmin
« Do you- »
« Il est de coûtume de s'adresser à la personne concerné, n'est-il pas ? Plutôt que de passer d'un moyen détourner pour attirer l'attention sur un problème. » dit Elrick dans un coréen parfait
« HOLY CRAP ! » Jackson sursauta « Wowow ! How !? »
« Je suis, marié. » dit Elrick en montrant son alliance. « depuis un long moment, bientôt une décennie. » dit-il amusé « Et il s'avère que mon mari est coréen. Nous sommes ensemble depuis... quinze ans ? Si en quinze années son habilité a parler anglais se résume au néant total, ce n'est pas mon cas. J'ai vite appris le coréen et l'ait perfectionner avec le temps. » Il sourit
« Mari... ? » Janghoon s'étonna
« Un soucis avec ça ? » demanda Elrick amusé
« Aucun. » Janghoon était impressionné par l'homme pourtant il était plus massif mais Elrick avait ce regard qui ne laissait pas de marbre.
« Vous connaissez le principe de l'émission ? » demanda Hodong
« J'ai vu quelques épisodes oui. » Il rit un peu en regardant Namjoon et Jackson « What ? »
« But … you … wow... » Jackson secoua la tête
« Is there something unsurprising about you ? » demanda Namjoon
« I can sing ! » Fit Elrick en riant
« Dude... » Namjoon rit.
« C'est incroyable... » dit Jackson
-
Les questions avaient commencer quand Jackson expliqua qu'il était fort, Heechul rit.
« T'es capable de faire des pompes ? » demanda Elrick amusé
« Ouais !! » Jackson se mit au sol
Elrick enleva sa veste et se mit au sol. Soudain Hodong ajouta une nouvelle règle, Jackson allait devoir faire les pompes avec Namjoon sur le dos. Elrick aurait Heechul. Jackson galérait et Elrick fit des pompes sans soucier, il enleva même un bras en riant, impressionnant tout le monde. Il se releva et fixa Jackson en riant.
« Ouais mais Namjoon est plus lourd ! » dit Jackson
« Namjoon-ah. » Elrick se remit en position
Il fit exactement pareil avec Namjoon et se releva en riant.
« Tout est une question d'habitude. » il s'étira « Je fais ça depuis que j'ai 14 ans. » Il tapota son dos « On en reparle dans vingt ans. »
Elrick prit ensuite a place derrière le pupitre et répondit aux questions. Il répondait avec le sourire, répondant à certaines piques avec un sarcasme acerbe. Kyunghoon remarqua soudain qu'Heechul était vâchement tendre avec Elrick.
« C'est parce que c'est une légende internationale ? » demanda Kyunghoon amusé
« Plutôt parce que c'est mon mari. » dit Heechul sans réfléchir
Et Elrick applaudit en riant.
« Bravo Heechul. Presque quinze ans de silence et tu viens de balancer ça. » Elrick rit amusé
« C'est ta faute aussi ! » ronchonna Heechul
« C'est toujours ma faute. » nota Elrick amusé « C'est pas moi qui ait dit qu'on était marié. »
« Vous êtes.... VRAIMENT MARIES ?!! » hurla Kyunghoon « MAIS TU M'AS JAMAIS DIT ?!! »
« Euh.. beh en faite... y a que Super-Junior et ma famille qui sait. » dit Heechul amusé
« Et quoi on garde çà au montage ? » demanda Janghoon
« On va peut-être retourna ça, que ça moins bordélique. » dit Sangmin
-
Elrick regardait le replay, avec le chat sur les genoux. Puis son mari.
« Tu vas en prendre plein la gueule tu sais ? » demanda Elrick
« J'en aie marre... » Heechul soupira « Maintenant au moins c'est fait. »
« C'est certain. » Elrick poussa le chat et tendit la main « I love you. »
« Moi aussi Elrick... » Heechul s'assit sur ses genoux « Tu reviens avec moi demain ? »
« Nah. J'ai du boulot. » Elrick rit un peu
« Dommage. »
Heechul posta quelques photos sur son instagram. Une d'Elrick dans un t-shirt super-junior composant, puis une d'eux bien plus jeune s'embrassant à la mairie en costard. Elrick y répondit amusé.
« On devrait fêter nos dix ans. » dit Elrick
« Ah ? » Heechul s'étonna
« Quoi ? » Elrick rit un peu « Je sais que tu regrettes qu'on ait que cette photo de merde de notre mariage. Pourquoi pas en faire de vrais ? Maintenant que le monde le sait quand même ? »
« Je t'aime putain. » dit Heechul
« C'est pour ça que ça fait quinze longues années qu'on est en couple. » Elrick ricana « Je réserve un photographe ? » demanda-t-il
« Oh oui ! » Heechul rit amusé « Leeteuk va être vert. »
-
Les photos étaient sublime. Heechul en accrocha une géante au dessus de la cheminée et hocha la tête heureux. Il vit ensuite le tweet de son mari et soupira amoureux.
« 'Une vie à t'aimer dans l'ombre, une ombre si lourde s'est envolé de nos épaules, aujourd'hui, j'ai enfin pu donner ce que tu désirais vraiment. » puis il explosa de rire à cause du second tweet « Aussi... si tu pouvais me ramener le coca qui est dans le frigo tu serais un amour. » Heechul soupira,prit le coca et rentra dans le bureau. « Le monde entier saura que tu bois du coca. » il rit
Elrick fit une photo d'Heechul avec son coca et posta 'And this, is why we are still married.' avant de prendre le coca et d'embrasser Heechul amusé.
« Avoue ça te fais du bien. » dit Elrick
« Tellement. » Heechul s'étala dans le vieux fauteuil en cuir usé « Tu te souviens de ce fauteuil ? »
« C'est plutôt évident. C'est la raison que j'ai gardé ce vieux truc. » dit Elrick
« Notre premier baiser, notre première fois... c'était le bordel. » dit Heechul
« On était jeune. » Elrick se leva de son bureau et s'installa à côté d'Heechul
« Très jeune. » Heechul posa sa tête sur son épaule « Tu m'en veux de toutes les fois ou j'ai draguer à la télé ? »
« Tu m'en veux d'avoir rouler une pelle a Ian Holmes devant le monde entier ? » demanda Elrick en riant
« Un partout. » nota Heechul en souriant, il embrassa doucement l'anglais « Si tu savais à quel point ça me soulage ... »
« Oh je sais. » Elrick souleva Heechul « Maintenant, j'ai pas finit. »
« Quoi ? » Heechul s'attrapa au cou de son mari
Il entra dans la chambre et posa Heechul sur le lit drapée dans des draps de satins rouge la musique d'ambiance étant rouge et des pétales de roses en soie parsemés sur le sol. Heechul inspira longuement et caressa les joue de son mari.
« Quinze ans.... dix ans.... même dans trente, même dans cinquante, je t'aimerais toujours. » Il sourit à l'anglais
« Tant que tu seras avec moi, je peux bien faire face à tout. » Elrick commença lentement à enlever ses vêtements.
Il offrit un sublime strip-tease a son mari, chaque tissus tombant lentement au sol. Une vague sensuel, cette aura de dieu du sex... Oh oui ils n'avaient réellement eu qu'un seul amant tous les deux. Mais les années, les expériences avaient fait d'eux de vrais bêtes et si Elrick avait toujours été d'une grande forme, quand Heechul avait été prit dans l'accident, il était resté. Il avait tout plaquer et était venu de l'autre bout du monde pour s'occuper de lui. Il avait eu si perdre de le perdre. Et pourtant leur relation était assez récente... elle n'avait que deux ans à ce moment là... mais c'est ce moment là, qu'il avait choisit pour le demander en mariage. Sur son lit d'hôpital en pleurs... Heechul gémit sous les assauts des lèvres trop experte de cet homme trop parfait pour être réel. Et quand ils ne firent qu'un, Heechul gémit encore. Oh non. Jamais il ne se lasserait de lui. Jamais il ne pourrait avoir assez de ce monstre hors du commun qu'était son mari. Comme chaque fois l'orgasme était d'un autre monde et quand il l'embrassa à bout de souffle Heechul sourit.
« Mon mari. » il sourit
« Mon mari. » Elrick s'allongea et soupira en souriant
« Hé... tu sais que la petite à été prise à la SM... » fit Heechul
« C'est du gâchis. » Elrick rit un peu. « Sans vouloir t'offenser. »
« Je suis entièrement d'accord avec toi. » dit Heechul amusé « Elle serait mieux ailleurs »
« Mais au moins là... » Elrick rit « Aucun mec malintentionné ne pourra la toucher. » dit-il
« Leeteuk y veillera. » dit Heechul en riant « Hé... tu regrettes pas... de pas avoir d'enfants. »
« T'en veux toi ? » demanda Elrick
« Je sais pas... on a vu grandir Lucie... » dit Heechul « parfois je me dis que je ferais pas un mauvais père. »
« C'est certain. » Elrick se redressa « Tu veux qu'on ait un gosse ? » demanda-t-il
« Elrick. » Heechul secoua la tête « Arrête. »
« Quoi ? » Elrick soupira « Je suis sérieux. »
« Je sais que tu peux pas ! » dit Heechul
« Moi non, mais toi oui. » dit Elrick
« C'est pas juste ... » dit Heechul
« C'est la vie. » Elrick haussa les épaules « Donc, un gosse ? » il rit
« Arrête d'être un mari parfait. » soupira Heechul « Je dois me plaindre, c'est ma marque de fabrique. »
« Plains toi de ma perfection. » dit Elrick en riant
« Je t'aime tu sais. » dit Heechul
« T'as pas répondu, je prends rendez-vous à la clinique ou pas ? » demanda Elrick
« Oui... on … peut faire des tests... » souffla Heechul « ça ne noue engage à rien hein ? »
« Non mon ange, ça ne nous engage à rien. » dit-il en caressant la joue de son mari
Heechul soupira et traça les tatouages sur les épaules de son amant, distraitement. Il sourit doucement en retraçant son nom perdu dans les dessins des roses et des notes, et des chaînes. Perdus entre les pétales, les maillons... Elrick avait fait approuver son dessin par Heechul et rit doucement quand Heechul sursauta.
« Q-quoi ? » marmonna le coréen
« Narcissique. » fit Elrick amusé
« … Tu devrais te faire tatouer ma tête. » dit Heechul
« J'ai ton nom, ton signe du zodiaque chinois et classique. » dit Elrick « Je crois que c'est assez. »
« Mouais mouais. » Heechul sourit amusé « T'es a moi. »
« Et un peu a Malia, Jack, Faust, Ewan et Sören. » dit Elrick en riant
« Non. » Heechul grogna « Rien qu'à moi. » dit-il
« Mais oui, comme t'es à moi. » ronronna Elrick « Tu le crie assez pour que je m'en souvienne. »
Heechul rit un peu et s'allongea sur le torse de son mari. Un poids glissa de ses épaules.
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Yeouido / Yongsan / Yeouido / Hongdae / Hapjeong / Dangsan / Yeouido
J’ai décidé que j’en avais marre d’être en semi dépression à Yeouido, alors j’ai sorti mon cul dehors. Bon, en vrai c’était plus parce que j’étais obligée. La veille, j’ai pensé à acheter une paire de jeans à Yongsan sans voir qu’il y avait un trou sur le point de se former. J’ai pas envie que ma fesse gauche soit une proie aux courants d’air au bout d’une semaine alors que l’hiver est en train de s’installer doucement en mode 1, 2, 3 soleil, tu gèles ! alors je m’en vais l’échanger.
Après 1 heure à essayer de trouver un pantalon qui rend pas moche sur moi, je sors enfin de là. Pause pipi avant de partir et j’ai le droit au regard insistant qui me pousse à dire “je suis une femme...”. Généralement la personne se sent plus mal que moi, donc on s’en fout.
Une fois dehors du centre commercial, deux choix s’offrent à moi : rentrer et aller manger du riz au micro-ondes avec du faux poulet seule devant 3 frigos, ou marcher et découvrir la ville.
L’idée de rentrer à Yeouido étant trop déprimante, je décide de marcher. Il fait froid, t’as un vent de salopiaud qui te rappelle qu’il faudrait peut-être acheter une doudoune qui te transforme en pingouin pour 99,000 won. J’ai faim au bout de 10 minutes, la quête est maintenant de trouver un resto pas trop cher qui a l’air bon. ça devrait être facile. Après 40 minutes de perdition, je passe 3 fois devant le même resto. 6,000 won pour un bon plat chaud avec du Okja dedans. Hmm. Je serai vegan un autre jour. Go. Je passe là porte, je suis la seule cliente. Les 3 personnes qui sont à l’intérieur me regardent comme si je venais de Pluton. Je suis la touriste qui s’est perdue et est rentrée dans un resto où que du coréen vient manger. Clairement. Quand la dame décide de fermer la bouche, elle me demande pourquoi je suis là. à moins qu’elle me propose un bowling, je compte juste manger. Je me sens obligée de parler coréen pour commander (et ouais je sais lire ton menu uniquement en coréen ! One point for the foreigner). Je me dirige vers une table, pendant qu’elle et les deux autres mecs qui bossent là suivent tous mes mouvements. Je pose mon cul. Après un "화장실 어디에요?", je vais enfin pouvoir manger. C’est épicé de ouf, mais que c’est bon. Je renifle et je pleure un peu. à ce stade je ne sais plus si c’est parce que c’est chaud ou si c’est à cause du piment vert des Enfers qui est dedans. La télé qui est sur ma droite me permet de tourner la tête pour qu’ils ne me voient pas lutter avec le plat. Une fois terminé, je suis full comme j’ai jamais été full. Je pourrais rouler pour retourner à Yeouido. Pour avoir bonne conscience, je me force à marcher un peu avant d’aller prendre le bus.
Retour à la sharehouse vers 16h. Avec ma roommate, on s’était dit qu’il fallait aller à Hongdae pour prendre un café. La seule chose de spéciale avec ce café, c’est que tout est dessiné à l’intérieur (photo sur le post suivant). Bus 7611 et 30 minutes plus tard, nous y voilà. On arrive juste à temps pour avoir une place de libre (seulement 4 personnes à la fois max) et commander deux Caramel Macchiato. Maintenant on peut y passer autant de temps qu’on veut. Voir les autres touristes attendre dans le froid ça nous amuse. On finira en enfer pour avoir passé 1 heure à l’intérieur. Vu le prix du café, on a bien le droit.
Après ça, elle me demande si j’ai envie d’aller dans un espace d’arcade pour jouer au basket ou n’importe. Hell yeah! Voilà pourquoi Hongdae est si bien. Trop de monde et trop de trucs pour dépenser son argent. Et ça H 24.
Il est déjà 18h, next stop, Hapjeong. Son amie veut qu’on se rejoigne là-bas pour prendre un café. On doit être à 10 minutes à pieds. Comme j’ai toujours pas digéré le repas de midi, ça ne me pose pas de problème. Hapjeong a tout compris, il y a des décorations de Noël partout, peut-être qu’on pourrait en toucher deux mots à Yeouido, parce que c’est déjà pas assez fun vu que c’est le quartier business, alors sans décorations de Noël... Bref. On était à deux doigts de mettre les pieds dans un Starbucks, mais heureusement que tout le monde est revenu à la raison, on a terminé dans un café “flower” avec des “arbres” suspendus en plein milieu. Trop de cafés dans la journée, autre pause pipi, autre “non mais je suis une femme...” à peine on me voit rentrer dans les toilettes.
19h50, chacun a ses plans, il est temps de rentrer. Direction Dangsan en métro pour aller chopper le bus 700 pour rentrer à Yeouido. Easy. Séoul a tout compris, tu peux faire la moitié du chemin sous terre pour éviter de te les geler en surface. Exit 9 et je suis pile devant mon arrêt de bus. Enfin ça, j’en étais pas complètement sûre, c’est que “700″ était écrit nulle part. Les gens qui m’ont vu faire 5 aller/retours entre la sortie du métro et l’arrêt présumé ont dû se dire “Stupid foreigner...”. D’un coup je vois le gros bus bleu avec “700″ écrit dessus, je mini sprint pour aller le chopper. Le bus est complètement vide, alors sans raison je m'assieds tout devant, juste à côté du chauffeur. Et là, moment magique, la principale raison pour laquelle je suis contente d’être venue toute seule en Corée : le mec se met à me parler. On passe le trajet à avoir une conversation entre lui qui essaye de parler anglais et moi qui essaye de parler coréen. Mon cerveau est en fusion quand il parle, je comprends la moitié de ce qu’il dit, tout en sachant que je devrais comprendre la totalité parce que je sais que j’ai déjà entendu ces mots là. Je sens aussi mon cerveau se frustrer parce que je n'arrive pas à formuler les phrases que je veux, tout ça parce que je n’ai pas le vocabulaire suffisant alors que la structure grammaticale de la phrase me parait évidente. C’est comme si j’étais à deux doigts de prouver l’existence de la matière noire mais qu’il me manque l’équation pour que tout soit clair. 72 ans et toujours chauffeur de bus. Il pense que je suis étudiante. Il est étonné que j’habite à Yeouido. Il me dit qu’il est ami avec Trump sur Twitter. Il me parle de sa petite fille de 11 ans. On échange nos adresse mail. Il me dit que maintenant on est amis. Magique. Si seulement je pouvais parler coréen comme je parle anglais, j’irai taper la discut avec tous les vieux que je croise. J’irai squatter tous les convenient store tenus par des ajumma et leur demander si je pourrais pas nettoyer la poussière pour elle, juste pour les entendre parler toute la journée.
Donc quand on me dit de sortir rencontrer du monde pour être moins isolée, oui et non. Oui pour se faire des amis et sortir avec eux, mais sortir seule a aussi ses bons côtés. Jamais je lui aurais parlé si j’étais montée dans le bus avec quelqu’un, et j’aurais pas eu un nouveau boost pour continuer à apprendre la langue.
Maintenant, à voir si demain je retourne pour la 3ème fois au cours de salsa ou non. Oh.
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Elise et Julia : “Si t’es une vraie meuf, t’es le sang”
J’ai décidé d’ouvrir cette troisième saison des portraits #VraiesMeufs avec un double portrait : celui d’Elise et Julia, deux jeunes entrepreneuses que vous avez sûrement déjà du croiser. J’ai rencontré Elise il y a environ deux ans, c’est simple : je la trouve super drôle. Nos chemins se sont donc croisés puis séparés à un moment, où on a chacune bossé sur nos projets, toujours en se disant qu’il fallait un jour qu’on fasse quelque chose ensemble. Entre temps, beaucoup de temps et de choses se sont passées et j’ai donc rendez vous avec elle, en cette journée d’été pour un café dans le 8 ème arrondissement où elle habite, avec Julia, son amie et associée, que je rencontre pour la première fois.
Les deux amies se sont rencontrées au lycée. Julia a grandi dans le 93 à Gagny et allait au lycée dans le 17ème, et Elise habite dans le 8ème. “On était dans des bandes ennemies donc au début on ne se parlait pas et puis un jour on s’est retrouvé à cette soirée où on a commencé à se foutre de la gueule de tout le monde. C’est un peu comme ça qu’on a commencé à devenir amies. Au début on écrivait des histoires où on se moquait des gens de notre milieu, des jeunes qui ne pensent qu’à l’argent, des mecs qui se croient cools parce qu’ils ont claqué 1000 balles en boîte... En fait, Elise n’est pas vraiment une meuf du 8ème et je ne suis pas une meuf du 93, on est un mix de trop d’influences, trop de choses.”
Un peu plus tard, les deux filles sont repérées pour animer une émission de radio, sur RCJ (Radio pour la communauté juive) “On avait une amie qui s’appelait Carla et qui faisait un stage la bas, donc quand il lui ont donné un créneau pour faire son émission elle nous a appelé. On était sur une radio juive, donc les principaux thèmes c’est comment cuisiner le couscous pour chabat et comment bien étudier la Torah. On a lancé une émission où on faisait que de parler de cul, de règles, de clitoris... Je te laisse imaginer le calvaire pour les rabbins en régie. Mais finalement l’émission a vraiment bien marché, c’était innovant. Après l’émission, j’ai [Elise] commencé à faire des vidéos sur Snapchat qui faisaient un peu de buzz et Julia était animatrice sur NRJ.”
C’est à ce moment là que les filles ont commencé à réfléchir à un projet commun. Marre de tout ce qu’elles trouvaient dans les médias, elles veulent créer leur propre concept, qui serait plus proche de la réalité. “Un jour, on a vu une annonce de Minutebuzz sur Facebook : ils cherchaient quelqu’un pour créer un média féminin. J’ai commenté un truc du genre “ce mec n’a rien compris”. Qui a encore envie de faire un média féminin aujourd’hui alors que parler cheveux, régimes, minceur, n’intéresse plus personne. J’ai eu plein de likes sur mon commentaire et le PDG de Minutebuzz m’a contacté pour me demander si j’avais une meilleure idée. J’ai appelé Julia et je lui ai proposé de créer un média féminin où on verrait tout sauf ce que l’on voit dans les magazines mainstream. A cette époque j’étais complètement déprimée par les études. J’ai rendu copie blanche au dernier examen pour avoir ma licence, j’ai juste écrit partout “qu’est ce que je fous là, je déteste ma vie...” A la sortie, j’ai reçu un message de Julia : on a été prise pour créer notre projet. J’ai pris ça pour un signe de Dieu et j’ai appelé ma mère pour lui dire que je ne retournerai plus jamais à la Sorbonne de ma vie.”
“En ce qui me concerne [Julia] j’ai fait mon master mais je n’ai même pas passé le diplôme parce qu’avant la sortie des cours, j’étais déjà engagée, comme je bossais déjà. Toutes les deux, on a été engagées avant de finir nos études. Ce qui est hyper drôle c’est qu’un an plus tard, la Sorbonne nous a appelé pour une interview du type “Ils ont réussi” alors qu’Elise n’a même pas eu le diplôme.”
Elles lancent Fraîches, un média 100% vidéo qui compte 1.7 millions d’abonnés sur Facebook. Mais les deux filles finissent par quitter MinuteBuzz pour monter une vraie affaire ensemble. “De gros groupes ont commencé à nous approcher pour qu’on fasse la même chose chez eux. On passait aussi toute la journée à interviewer des femmes cheffes d’entreprise qui nous disaient toutes “montez votre truc !” On a commencé à se dire que Fraîches c’était cool, mais que le féminisme est vraiment devenu un business. Il y a un côté très opportuniste et hypocrite chez toutes ces marques qui viennent nous voir pour qu’on devienne “leur atout girl power” alors que pas plus tard qu’hier elles ont fait des choses très problématiques.”
“On s’est donc demandé quelle serait la prochaine étape, quel est l’avenir de ce mouvement. Le féminisme c’est quelque chose d'évident et c’est quelque chose qui nous concerne tous : ce n’est pas un truc de meuf, c’est un problème d’humains. Tout le monde doit être féministe : hommes, femmes, enfants, chiens. Sauf que voilà, le féminisme qu’on faisait chez Fraîches n’est plus d’actualité. On veut mettre tout le monde sur un pied d’égalité et faire un nouveau média néo féministe. Et dans néo c’est “les mecs sont avec nous”. Le but c’est de faire quelque chose d’unisexe, plus dans le sens “regardez cette femme a réussi à faire ça” mais plutôt regardez toutes ces personnes qui font ces choses” sans forcément ressentir le besoin de mentionner leur sexe, leur religion, leur orientation sexuelle… quand ce n’est pas nécessaire.” Ce que dit Julia résonne avec un message que j’ai reçu récemment, d’une fille qui me reprochait de ne pas mettre assez en avant des profils de la communauté LGBT sur VraiesMeufs. En réalité, il y en a plusieurs, c’est juste que je n’ai jamais trouvé cela pertinent de le mentionner, comme ce n’était pas le sujet de notre conversation.
En attendant leur nouveau média qui arrivera bientôt, les jeunes femmes ont lancé à deux leur boîte de consulting pour les marques. “Quand nous avons quitté Fraîches, plein de marques nous ont contacté parce qu’ils n’arrivent plus à parler aux jeunes ou aux femmes. La plupart continuent à mettre des égéries qui n’existent pas et ne comprennent toujours pas qu’on n’est pas tous blancs, qu’on ne fait pas tous du 34… Je ne suis pas plus moche que Kendall Jenner, je n’ai juste pas le même compte en banque, le même chirurgien et la même maîtrise de Photoshop.”
“Une amie me montrait une publicité très touchante qui a tourné sur les réseaux sociaux récemment. A la fin, j’ai remarqué qu’il n’y avait que des blancs dans cette vidéo. En France, c’est quelque chose qu’on ne remarque même pas, alors que si elle avait montré la vidéo à un américain ou un anglais, il l’aurait tout de suite remarqué. On est encore dans une vision très blanche et mince de la société, ce qui n’existe pas. J’ai une autre anecdote encore plus marquante : au moment de recevoir les photos après un shooting, une amie se rend compte qu’il y a un homme noir avec elle. Quand elle demande qui est cet homme, on lui répond qu’il est là pour mettre de la diversité. Ça veut dire qu’il y a tellement peu de diversité en France, qu’il y a des acteurs payés pour être “le noir”, c’est très grave. Il suffit juste de regarder aussi l’état du cinéma français : les noirs ont des rôles de noirs et les arabes pareil. Le jeune de quartier, le mec du bled avec un accent, la femme de ménage, le voleur ou cambrioleur…”
Un point d’ancrage de leur nouveau média, c’est de dégenrer les choses. “Quand tu es un média féminin, les marques qui viennent te voir sont des marques de maquillages et de produits beautés, de vêtements féminins... Le parfum de Julia c’est l’Homme de Yves Saint Laurent, moi j’ai envie de conduire une Mercedes, je vais à la banque... pourquoi ne sommes nous pas ciblées par ces marques ? Pourquoi est-ce que L’Oréal ne veut pas cibler les médias masculins ? Aujourd’hui, l’homme prend soin de lui aussi et la femme a un pouvoir d’achat qui dépasse celui du secteur de la beauté. Une compagnie d’assurance peut cibler un public féminin et Sephora peut très bien cibler un public masculin.”
Du coup, l’objectif d’Elise et Julia c’est de décloisonner tout ça et de donner un coup de pied dans la fourmilière. “Il y a trop de personnes diverses, avec chacune son identité propre. Regarde la communauté LGBT : aujourd’hui tu dois dire LGBTQI+ parce qu’il y a de plus en plus de personnes qui ne se reconnaissaient pas dans ce mouvement, donc il faut créer de plus en plus de cases, chacune plus petites encore. Cela ne sert à rien d’en créer encore, au contraire il faut tout casser, tout dégenrer avec une mouvance féministe.”
“Une Vraie Meuf c’est une meuf qui laisse les gens être qui ils veulent être. C’est une meuf qui s’assume à 100% et qui va laisser les autres s’assumer et faire leur vie. Si c’est le cas, t’es le sang.”
Tu peux retrouver Elise sur Instagram et Julia sur Instagram
ENGLISH VERSION (translated by Mathis)
I decided to open this third season of #VraiesMeufs portraits with a double portrait about Elise and Julia, two young entrepreneurs you probably already met. I met Elise about two years ago and I think she's really funny. At a certain point, our paths met and then parted, where we each worked on our projects, always having in mind that one day we had to do something together. Since then, a lot of time and things have come and gone, so I have an appointment with her on this summer's day for coffee in the 8 ème arrondissement (8th district) where she lives, with Julia, her friend and partner, whom I will be meeting for the first time.
The two friends met in high school. Julia grew up in the 93 in Gagny and went to high school in the 17th, and Elise lives in the 8th. "We were in enemy gangs so at first we didn't talk to each other and then one day we found ourselves at that party where we started laughing at everyone. That's a bit how we started becoming friends. At first we used to write stories where we used to make fun of people in our community, young people who only think about money, guys who think they're cool because they've spent 1000 bucks in a club... In fact, Elise is not really a girl from the 8th and I'm not a girl rom the 93, we are a blend of too many influences, of so much stuff."
Later on, the two girls were spotted to host a radio show on RCJ (radio for the Jewish community) "We had a friend named Carla who was doing an internship there, so when they gave her a slot to do her show she called us. We were on a Jewish radio station, so the main themes are how to cook couscous for chabat and how to study the Torah thoroughly. We started a show where all we did was talk about ass, periods, clitoris... I let you imagine the ordeal for the rabbis in the control room. But at the end, the show went on really well, it was quite exciting. After the show, I[Elise] started making videos on Snapchat which caught some attention and Julia was a host on NRJ."
It was then that the girls began to think about a common project. Fed up with everything they found in the media, they want to create their own concept, which would be more realistic. "One day, we saw an ad about Minutebuzz on Facebook: they were looking for someone to create a female media. I commented something like "this guy didn't understand anything". Who still wants to make a female media today when talking about hair, dietary habits, slimming, no longer attracts anyone. I had a lot of likes on my comment and the CEO of Minutebuzz contacted me to ask me if I had a better suggestion. I called Julia and suggested that she create a female media where we could see everything except what we see in mainstream magazines. At that time I was completely discouraged with studies. I handed over a blank copy on the last exam to get my degree, I just wrote everywhere "what the hell am I doing here, I hate my life..." On leaving, I received a message from Julia: we were selected to set up our project. I took that as a sign from God and called my mother to tell her that I would never go back to the Sorbonne again in my life."
"As for me [Julia] I did my master's degree but I didn't even graduate because before leaving school, I was already hired, as I was already working. We were both recruited before we finished our studies. What's really funny is that a year later, the Sorbonne called us for an interview like "They did it" whereas Elise didn't even get the diploma."
They launch Fraîches, a fully video media with 1.7 million Facebook subscribers. But the two girls eventually left MinuteBuzz to start a real business together. " Big groups have started approaching us so that we can do the same thing for them. We also spent all day interviewing women entrepreneurs who all told us "set up your thing!" We began thinking that Fraîches was cool, but that feminism has really turned into a business. There is a very opportunistic and hypocritical side to all these brands that come to us so that we can become "their girl power asset" when just yesterday they did very problematic things."
"So we wondered what the next step would be, what is the fate of this trend. Feminism is something obvious and something that concerns us all: it's not a chick thing, it's a human problem. Everyone must be a feminist: men, women, children, dogs. But then, the feminism we used to do at Fraîches is no longer relevant. We want to put everyone on an equal footing and set up a new neo-feminist media. And in neo it's "the guys are with us". The aim is to do a unisex thing, more in the sense "look at this woman who managed to do this" but rather look at all these people who do these things" without necessarily feeling the need to mention their sex, religion, sexual orientation... when it's not necessary." What Julia says sounds like a message I recently received from a girl who criticized me for not putting enough LGBT community profiles in the spotlight on VraiesMeufs. In fact, there are many, it's just that I never thought it was relevant to mention it, as it wasn't what we were talking about.
While waiting for their upcoming new media, the young women have launched their brand consulting company together. "When we left Fraîches, many brands contacted us because they could no longer talk to young people or women. Most continue setting up muses that do not exist and still don't understand that we're not all white, that we're not all 34... I'm no uglier than Kendall Jenner, I just don't have the same bank account, the same surgeon and the same Photoshop skills."
"A friend showed me a very touching ad that has been circulating on social media recently. At the end, I noticed that there were only whites in this video. In France, it's something you don't even notice, whereas if she had shown the video to an American or an Englishman, he would have noticed it right away. We are still in a very white and narrow vision of the society, that which is not true. I have another even more memorable anecdote: when receiving the photos after a shooting, a friend realizes that there is a black man with her. When she asks who this man is, she is told that he is there to bring diversity. It means that there is very little diversity in France, that there are actors paid to be "the black", it's very serious. Just have a look at the situation of French cinema too: blacks have black roles and Arabs the same. The neighborhood kid, the local guy with an accent, the housekeeper, the thief or burglar..."
A key element of their new media is to get things out of the way. "When you are a female media, the brands that come to you are brands of make-up and beauty products, women's clothing... Julia's perfume is Yves Saint Laurent's Man, I want to drive a Mercedes, I go to the bank... why aren't we targeted by these brands? Why does L'Oréal not want to target male media? Today, men also take care of themselves and women have a purchasing power that exceeds that of the beauty sector. An insurance company can target a female audience and Sephora can target a male audience very well."
So Elise and Julia's goal is to break down the barriers and kick the anthill. "There are too many diverse people, each with his or her own identity. Look at the LGBT community: today you have to say LGBTQI+ because there are more and more people who did not consider themselves as part of this group, so you have to create more and more boxes, each one even smaller than the last. It’s worthless creating more, on the contrary, you have to break everything, turn it down with a feminist trend."
"A vraie meuf (real girl) is a girl who lets people be who they want to be. She's a 100% self-sufficient chick who's going to let others be self-sufficient and live their lives. If that's the case, you're our sis."
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Text
Adapter son français au Québec
Québec City, Canada.
Vieux réflexes, phrases réflexes... Eh oui, je sais de quoi je parle...
On a beau dire, mais évacuer ses habitudes linguistiques européennes en quelques semaines, ça demande un certain effort. Du coup, on a tendance à avoir, malgré tout, la langue qui fourche de temps en temps...
Alors si ce post peut vous éviter certains déboires et quiproquos assez gênants, je serai bien contente pour vous. Autant limiter dans la mesure du possible de passer trop longtemps pour un maudit français, non ?
J'ai testé les quiproquos en "direct live"... et ça pique un peu.
Ne faites pas comme moi (LOL)...
J'ai malencontreusement dit "Je suis bête et disciplinée, donc j'applique" au téléphone, quand une "préposée au service du client" m'a demandé pourquoi son livreur m'avait dit de l'appeler. (je vous passe les détails). Je peux vous dire que j'aurais mieux fait de me taire.
Un long silence plein de retenue au téléphone m'a fait rapidement fait comprendre que j'avais vexé mon interlocutrice, mais alors là, VRAIMENT.
Le pire, c'est que j'ai mis du temps à comprendre pourquoi !! Sans personne pour m'expliquer, j'ai dû fouiner sur internet pour en trouver la raison. Une fois le truc capté... j'ai été hyper gênée !
Ben oui, cette phrase "toute faite" n'est pas utilisée au Québec !
En fait, mon interlocutrice a compris que j'étais en colère (bête = colère au Québec)... et par dessus le marché, j'ai réalisé que je lui ai répondu de manière trop abrupte, puisque ma phrase "toute faite" (de française cash et râleuse) est sortie avec l'effet d'un boulet de canon dans ses oreilles américaines.
Vieilles phrases , vieux réflexes, je vous le dis !!
J'ai dit: "Je vous prie d'accepter toutes mes plus plates excuses"
Quand j'ai dû me connecter à un rendez-vous sur skype avec du retard. Bon en même temps, j'étais pas encore arrivée au Québec, hein. Ben oui, "plate" ça veut dire pas top, nul, pas cool..
J'ai dit qu' "emmener ses gosses au parc, quand on en a trois, c'est une organisation".. SI, je l'ai dit, j'avoue. (sic!)
Pourtant, une des premières choses qu'on apprend quand on débarque au Québec, c'est que le mot "gosse" signifie "testicule" ou "couille"... ben si.
Quelques faux amis de la langue française au Québec
Bon à savoir: le fait de parler la même langue n'exclue pas le fait de mal se faire comprendre....
Quand le français dit:
" J'ai emmené mes gosses au parc. On a pris notre caisse pour y aller. Du coup j'ai dû mettre la valise dans le coffre de la bagnole. Je portais un short et des tongs. Pendant ce temps là, ma meuf faisait du shopping. Elle croisé un type super bête. J'ai mis le classeur dans le cartable.
Le québécois comprend:
" j'ai emmené mes couilles au parc. On a pris notre caisse (en bois ? en carton? caisse de vin?) pour y aller. Du coup, j'ai dû mettre la valise (quoi ? = la valise, c'est le coffre de l'auto) dans le coffre (coffre fort ??) de la bagnole. (? comprend pas ce mot: bagnole). Je portais une culotte et des strings. Pendant ce temps là, ma meuf (ma quoi ??) faisait du shopping (criss'de maudit français avec leur anglicismes.. on magasine ici !! On fait pas de shopping). Elle a croisé un type (une sorte de ? .. ou un TIP = pourboire ?) super en colère.J'ai mis l'armoire à ranger les documents dans le classeur.
Vous me suivez là ?? OK. Alors passons à la tambouille du "coffre - valise"...
Toute fière d'avoir compris que le coffre de la voiture était en fait une valise....
Ma voisine me casse mon trip et m'annonce que pour elle, le coffre est bien un coffre, et la valise est bel et bien une valise... alors que pour d'autres, le coffre, c'est la valise, et la valise, c'est le coffre. Voilà, voilà.
En gros les faux amis que j'ai rencontrés sont:
des tongs = des string | une culotte = un short | blonde = meuf | magasiner = shopping | dépanneur = boutique 24/24h | valise = coffre de voiture | voiture = auto (ou voiture, mais moins utilisé) | souper = dîner | dîner = déjeuner | petit déjeuner = déjeuner | caisse, bagnole = char | meuf = blonde | mec = chum | gosse = couilles | cartable = classeur | classeur = armoire à ranger les documents | rendez-vous = rencontre | fesses = foufounes (les mec en ont aussi ici !!) | un suçon = une sucette | une sucette = un suçon (version hot hot..) | barrer la porte = fermer la porte à clé | C'est génial ! j'adore ! = C'est écoeurant !! (mais on dit aussi que écoeurant = écoeurant, hein)
(La liste ci-dessus est bien entendu non exhaustive...)
T'as tu ?... dans le langage courant
En arrivant au Québec, on a l'impression d'entendre des "tu" dans toutes les questions utilisées dans le langage courant... c'est bien le cas ! Ça donne:
As-tu ? = T'as - tu ?
mais aussi, la phrase interrogative que l'on utilise pas en Europe à l'oral:
Tu le sais ? = Le sais- tu ?
Tu le vois ? = Le vois-tu ?
Ce "tu", on l'entend de partout. Même quand une personne vouvoie, elle utilise les "tu" dans ses questions.
Tsé .. c'est beau... fait qu'c'est correc', là
Voilà les expressions à connaître impérativement pour ne pas être largué !!
Ça n'a pas d'sens, ça n'a pas d'bon sens = c'est n'importe quoi, ça va pas, c'est pas bien
Là: mis souvent à la fin des phrases, (mais trop à Québec en tout cas. Peut-être plus à Montréal ?).
Dans l'fond: au fond, en définitive, après tout, au demeurant, en réalité, essentiellement, foncièrement... Tellement utilisé ici que c'est pour certains un vrai tic verbal.
Chu tanné = j'en ai marre, ras le bol, suis fatigué.
C'est plate = c'est nul, c'est pas cool, c'est pas top
Pas pire : (Pô pire) = c'est pas mal, c'est moyen, c'est ok mais sans plus.
Toute: Ne cherchez pas le féminin du masculin. Ici, même les hommes sont "toutes". (Il est toute ceci ou cela)
C'est correc' = c'est ok, c'est bien,
Tsé : tu sais = t'sais.
Fait que : ça fait que, par conséquent, en résultat.
Icitte = ici
c'est beau = c'est bien, ça va (genre c'est correc')
Tantôt = toute à l'heure, plus tard.
Chu : je suis = ch'suis
Les anglicismes au Québec
On constate que l'anglicisme est bel et bien présent au Québec, même s'il ne s'applique pas dans les mêmes circonstances qu'en Europe ou en Afrique. Ici:
soit les phrases anglo-saxonnes sont traduites directement - dans leur jus, sans adaptation aucune - au français,
soit les mots anglais sont utilisés tels quels, soit ils sont francisés.
La traduction "dans son jus":
Là où le français dit: "Je vous appelle pour m'informer"
Le québécois dit: " je vous appelle pour obtenir de l'information"
Quand le français dit: ça demande (du temps, de la patience, etc..)
le québécois dit : ça prend.
quand le français remercie. on lui répond: "de rien". Le québécois répond "bienvenue". ("you're welcome", en anglais)
Ici, on ne dépose pas de candidature. on fait une pétition ("petition" en anglais). On ne fait pas de demande (administrative), mais une soumission ("soumission", en anglais). On se sent confortable ("to feel comfortable" ), et pas "à l'aise". Vous faites une réclamation et non une demande de... , Vous soumettez une préoccupation, et pas une réclamation. Les magasins vous offrent, et ne vous proposent pas. Le matin au taf, c'est "bon matin"et pas "bonjour".
Vous devriez, ("you should") pour un québécois, c'est une façon anglo-saxonne et très polie de dire (dans les courriers officiels) que vous DEVEZ le faire... En gros, ce qui est sous-entendu et induit dans les expressions "franco-françaises", ne l'est absolument pas chez les anglo-saxons. Idem chez les Québécois. On comprend beaucoup mieux certaines expressions québécoises quand on les traduit en anglais en fait !!
En revanche:
Ne dites pas un stop. C'est un arrêt. Un parking, c'est un stationnement. Un week-end, c'est une fin de semaine. Arobase, c'est un "A commercial". Un smartphone, c'est un téléphone intelligent. On tchate pas, on clavarde.
Les mots anglais utilisés tels quels:
Par exemple, on retrouve des mots anglais utilisés tels quels, ou associés à des mots français: c'est "cute" (c'est mignon). C'est cool. C'est l'fun. Une blague, c'est une joke.
Une "bite" c'est une bouchée... (bite = mot anglais qui signifie "bouchée". Vient du verbe mordre)
Les mots anglais francisés dans le langage commun:
fucker = il a fucké le matériel. (il a cassé, bousillé). Elle a le kick pour ce chum (le béguin). Il cruise = il drague
J'te trouve ben chill =>> "ben"= "bien. "chill" = plaisant, agréable.
On retrouve aussi des faux amis de la langue française en anglais, qui s'avèrent être des faux amis de la langue française, en français québécois...
... vous suivez toujours ? Démonstration:
Le français dit : finalement
L'anglo-saxon dit : eventually
Le québécois dit : éventuellement.
Quand vous êtes largués en cherchant les titres de certains films dont le nom est anglophone..
Il ne doit bien y avoir que "Star Wars" dont le nom a été maintenu en anglais au Québec... du coup, ne cherchez pas "Very Bad Trip" ou "Ocean's Eleven": ils sont inconnus au bataillon.
Pour vous aider, vous trouverez ici une liste des séries télévisées avec leur nom québécois.
A vous de jouer !
Le site super ludique Super TOP pour apprendre le expressions typiquement québécoise : Je parle québécois
Quand savoir que t'as chopé les tics verbaux québécois ? C'est ici (ou plutôt icitte)
Un blog super sympa: une fille expat' qui sort avec un québécois et qui parle des expressions typiques
Solangeparle sur Utube et Patreon: "Repères linguistiques pour Français en transit." Super TOP aussi ! Y'a tous les trucs dans cette vidéo !
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Vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 matin, le tout en août 2017 : l'escapade à Yeosu
En ce retour du Japon, comme nous étions fatiguées, nous avions choisi la petite bourgade en pleine cambrousse en bord de mer de Yeosu pour passer 3 jours de : rien (dodo manger plage). Et petit plus, il y avait un festival de feux d'artifices vendredi et samedi soir, avec selon le programme des concerts de musique traditionnelle et un spectacle de pyrotechnie.
Chouette projet donc! Sauf que toutes les auberges ou logements réservables sur internet (donc en anglais) étaient complets (sauf des trucs du genre 400€ la nuit… pas qu'on ne peut pas se le permettre, c'est juste un peu trop chic pour nous, on n'aime pas trop le marbre….^^). Du coup nous avons fait appel à une amie coréene qui habite à Séoul, qui nous a réservé une guesthouse en coréen sur le lieu du festival, chouette ! Par contre le deal c'est : deux nuits dans une chambre normale, et la dernière dans la petite chambre sur le toit qui est normalement pour 2 avec un matelas en rab parce que la guesthouse est complète (festival oblige.) Bref on est d'accord, on y va, c'est parti !
Comme on vous a raconté, la première nuit était cool, les rues animées et tout. Le vendredi on s'est fait une journée glande bien comme il faut : grass’ mat, sieste, lecture, film, etc. Le soir, nous sommes sorties voir le premier feu d'artifice… et il a pété l'orage du siècle 1h avant le feu, du coup tout a été annulé, revenez demain. Le gros fail quoi!
Le samedi, nous nous réveillons et nous avons des messages de Eunshil, mon amie coréenne que la proprio appelle à chaque fois qu'elle veut nous dire quelque chose parce qu'elle ne parle pas anglais et ne prend pas le temps qu'on utilise le traducteur (la pauvre Eunshil…). Elle est un peu pénible cette proprio, c'est une fausse cool. Elle fait genre wesh je suis cool, tranquille pépère, mais en fait c'est une stressée de dingue. Et la, son méga stress c'était la petite chambre sur le toit, parce qu'elle avait omis de dire qu'en fait il n'y avait pas de lit (donc dodo par terre avec couvertures sur le sol), et omis de dire que c'était minuscule et pour max deux personnes en fait (je suppose qu'elle voulait se faire de l'argent). Sauf qu'on ne risquait pas de rentrer à trois avec nos gros sacs. Elle avait du stresser toute la nuit, du coup elle avait appelé Eunshil au petit matin pour savoir si on était d'accord, etc. Bref, avec quelques discussions stressées de sa part où nous ne comprenons rien, nous décidons de laisser nos sacs à la bagagerie en bas et d'aller faire un tour, le temps que les gens présents dans la petite chambre s'en aillent, que la dame puisse faire le ménage et qu'elle se calme un peu. Nous nous promenons, décidons du programme des jours suivants, mangeons un bout et rentrons à la guesthouse.
Mme stressée nous saute dessus et nous montre la chambre, c'est effectivement vraiment tout petit (on ne tient pas à trois en largeur). Mais bon on n'a pas vraiment d'autres alternatives alors on demande plus de couvertures pour que ça soit plus confortable. Mme Stressée est tellement soulagée qu'elle en pleurerait presque. Elle nous prend dans ses bras en mode “ouuuuuf”…
Bref, nous partons à la plage en taxi. La plage est la plus proche du coin, c'est assez rocailleux alors il y a peu de plage. Elle est courte et séparée en deux parties : une partie baignade et une partie réservée aux jet ski qui skient comme des fous. On s'installe, on paye pour être sous un parasol à l'ombre (hé oui…) et je vais me baigner. Je suis sortie presque tout de suite par un méchant surveillant de baignade qui me dit que le gilet de sauvetage est obligatoire (c'est marrant comme ils savent parler anglais quand ils en ont besoin les coréens….). J'arrive vers lui en nageant : je lui dit que je sais nager. Il répond que oui, il a vu, que je nage bien mais Madame, peu importe la logique, le bon sens et l'intelligence, le gilet de sauvetage est obligatoire ici.
Je sors dépitée de l'eau, ils sont fous (et relou) ces coréens. De ma serviette, j'observe les sauveteurs et leur seul boulot de l'après midi c'est de siffler les gens qui n'ont pas de gilet…
Bref, comme on n'a aucune possibilité de se baigner ailleurs (et croyez moi, si j'avais pu je l'aurais fait), on a pris leur foutu gilet et on est allées de baigner. On a hurlé, fait semblant de se noyer, fait n'importe quoi, et au final on a bien rigolé. Mais franchement, c'est affreusement désagréable de ce baigner avec ces machins, on galère même à mettre la tête sous l'eau… Mais on en a pris notre parti et on en a rigolé.
Après notre après-midi farniente à la plage, nous sommes rentrées en taxi, nous avons mangé une pizza (on commence à en avoir marre de la nourriture qui arrache) et nous avons gagné les quais où les coréens jouaient à leur sport préféré : l'agglutination. Ils s'agglutinent de partout, au même endroit (remarquez, les français aussi font ça à la plage… ^^).
Le spectacle de pyrotechnie était en route : ils s'agissait de mecs qui faisaient un spectacle avec du feu et les lumières. Mais tenez vous bien, ils étaient derrière, dans un endroit tout petit où on ne pouvait pas vraiment les voir et tout était retransmis sur un écran sur la grande place pleine de coréens agglutinés. Question de sécurité je suppose, comme les gilets de sauvetage… Ils sont fous ces coréens.
Et les spectacles de musique traditionnelle, nous ne les avons pas vus….
Bref, nous marchons le long de la promenade de bord de mer pour trouver un endroit avec moins d'agglutination. On en trouve un un peu plus loin et on attend le feu d'artifices.
Et là, honnêtement, chapeau! C'était probablement le plus beau que j'ai jamais vu. Vraiment incroyable, large, haut et beau, avec des fusées que je n'avais jamais vues (qui font des étoiles, des dés en 3D, etc.) C'était superbe. Quelques coréens agglutinés depuis des heures pour être tout devant s'en vont avant la fin pour partir avant tout le monde (et probablement éviter les bouchons?), et ça nous libère de la place. Bref, c'était un super beau feu d'artifice !
Nous sommes ensuite rentrées nous installer et dormir. La chambre étant minuscule, nous avons dormi en tête bêche avec moi en diagonale lol.
Et ce matin, Mme stressée nous a réveillée à 9h tapante pour nous donner des vêtements qu'on avait mis à sécher sur le toit, sous prétexte qu'il pleuvait (mais en vrai il ne pleuvait pas, on la soupçonne d'avoir voulu voir comment on dormait à l'intérieur..). Réveil brutal en plus, sincèrement elle ne va pas nous manquer. On s'est préparées, elle nous a quasi forcées à nous photographier ensemble pour envoyer à Eunshil (mon amie coreenne qu'elle a harcelée) et nous sommes présentement dans le bus pour Busan.
C'était une drôle de pause, Yeosu, où nous avons croisé tous les aspects des coréens que nous aimons le moins… (les stressés, les obéissants aveugles et les agglutinés stressés qui veulent être les premiers (premiers arrivés, premier partis, etc’)) … Mais on s'est bien reposées lol
Suite au prochain épisode !
Julie
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