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L’année universitaire au Québec
Comment se passe une année universitaire au Québec ? Le rythme de travail, les notes, les cours ? Après quelques sessions à l’université Laval, voilà ce que je peux vous dire:
Une année universitaire découpée en sessions et en cours
Contrairement à ce qu’on a l’habitude de voir en Europe, l’année universitaire est découpée en 3 sessions universitaires:
les sessions d’automne et d’hiver, d’une durée de 4 mois chacune
la session d’été, d’ une durée de 1 mois 1/2 à 2 mois.
On s’inscrit aux cours que l’on va suivre avant chaque session. Le début de la session est marqué par le jour de rentrée universitaire.
Les cours (les matières abordées) sont donnés par session et sont choisis au préalable par l’étudiant selon ses objectifs et son cursus. L’étudiant peut choisir de moduler ses 10 mois d’études comme il le souhaite, en s’inscrivant à temps plein ou à temps partiel selon les sessions.
Les cours universitaires
Par exemple:
Un cours en 3-0-6 signifie: 3h de cours et 6h de travail personnel par semaine.
Un cours en 3-2-4 signifie: 3h de cours, 2h de laboratoire ou de TP, et 4h de travail personnel par semaine.
Les cours sont classés par matière abordée, et sont comptabilisés en crédits une fois les examens réussis.
De manière générale, un cours vaut 3 crédits universitaires.
Le crédit est une unité qui permet d’évaluer la charge de travail requise pour atteindre les objectifs particuliers d’un cours. Les heures de travail peuvent prendre la forme d'étude individuelle ou de présence en classe, en laboratoire, en atelier ou en stage.
Les catégories de cours et la charge de travail requise:
La charge de travail sur un cours de 3 crédit est répartie de manière hebdomadaire selon 3 catégories de travaux:
Cours en classe ou à distance (3h / semaine)
Laboratoires et travaux pratiques (de 0 à 3h / semaine)
Travail personnel (de 1 à 6h / semaine)
Cette répartition est notée avec des chiffres représentant le nombre d’heures moyen de travail à fournir par semaine pour réussir le cours, et permet de savoir en gros, à quelle sauce on va être mangé !!
Un cours de 3 crédit correspond à 3h de cours effectifs et de 6h (2x 3h) de travail complémentaire, réparti en travail personnel et/ou en TP ou labo.
Nombre de crédits généralement nécessaires pour obtenir un diplôme:
Certificat: 30 crédits (1/3 de licence )
Baccalauréat (Bachelor ou Licence): 90 à 120 crédits (BAC+3)
DESS: 30 crédits (BAC+4)
Maîtrise (Master): 45 crédits (BAC+5)
Doctorat: 90 crédits
Le calendrier universitaire type
Mai: début de la session d’été
Mi-juin: examens ‘‘intra’’ de mi-session
Mi_juillet: examens ‘‘finaux’’ de session, puis fin de session
Congés jusqu’à septembre, ou possibilité de suivre une seconde session d’été, selon les facultés.
Début septembre: début de la session d’automne
Mi-octobre: examens ‘‘intra’’ de mi-session
Mi-octobre: semaine de lecture (semaine de repos… ou plutôt de révision)
Mi-décembre: examens ‘‘finaux’’ de session, puis fin de session
3 semaines de repos inter-session pour les fêtes
Mi-janvier: début de la session d’hiver
Mi-mars: examens ‘‘intra’’ de mi-session
Mi-mars: semaine de lecture (semaine de repos… ou plutôt de révision)
Fin avril: examens ‘‘finaux’’ de session, puis fin de session
1 semaine de repos inter-session… ou moins !
étudier à temps plein ou à temps partiel ?
ATTENTION: si vous être sous permis d’études pendant les sessions d’automne et d’hiver: si vous êtes à temps plein avec 4 crédits, abandonner un cours vous fait passer à 3 crédits et donc vous fait également passer à temps partiel… ce qui est illégal vis-à-vis des services de l’immigration canadienne !! On a moins de marge de manœuvre pour rattraper un cours raté quand on est étudiant étranger…
Le système américain facilite la possibilité de suivre des cours tout en gardant un travail, ce qui permet de gérer de manière très souple son cursus d’études universitaires. De ce fait, bon nombre de canadiens travaillent et étudient à temps partiel.
MAIS si vous êtes sous permis d’études, il faudra impérativement être étudiant à temps plein pour les sessions d’automne et d’hiver. (HYPER important pour permettre une prolongation de VISA éventuelle). La session d’été est ‘‘facultative’’.
Dans la plupart des facultés, tous les cours ne sont pas disponibles durant la session d’été.
Etre à temps plein c’est quoi ?
C’est avoir à minima 4 cours par session, et ne jamais être en dessous de 4 cours.
Abandon de cours et permis d’étude:
Les cours peuvent être abandonnés:
avec remboursement dans les 15 jours qui suivent la rentrée,
sans remboursement et sans mention d’échec au relevé de notes dans le mois qui suit les examens de mi-sessions.
On peut donc maintenir sa côte universitaire à un bon niveau si on abandonne un cours (qui devra être repris de toute façon).
La notation et la côte universitaire
(Les barèmes de conversion dépendent des facultés, et sont consultables)
Il n’existe pas de mention AB ou B au diplôme, sauf une mention d’excellence (équivalente à la mention TB).
Toutes les notes sont attribuées sur 100, avec une conversion de la moyenne de ces notes en note A, B, C,D, E ensuite.
Exemple: une moyenne de 77% (2 examens et 3 devoirs notés) pour un cours donné, est traduite en général par la note de B+.
Les notes A, B, C, D, E sont ensuite converties en côte universitaire, qui est une note globale allant de 0 à 4,33.
On peut être exclus dans certaines facultés quand la côte universitaire moyenne est inférieure à 2,00. La côte universitaire sert au passage en maîtrise (souvent refusé pour les côte inférieures à un certain seuil qui dépend des facultés). Exemple: A l’Université Laval en Sciences et Génie, il faut assurer une côte universitaire minimale de 2,65 pour passer en maîtrise.
La note de passage est généralement de D. (ce qui représente une note moyenne de 50%, ou 55%, ou 60% selon les cours, pour une côte calculée de 2,00)
La note E est attribuée en cas d’échec (côte de 0)
Combien d’examens à passer par session ?
Je ne vais parler que de ce que je connais: Je suis en Sciences et Génie et j’ai a minima, par cours suivi, 3 devoirs ou TP notés à rendre en plus des 2 examens de sessions. Même si le coefficient des devoirs est nettement plus bas que celui des examens, ils ne peuvent pas être évités ! Les devoirs servent à nous aider à passer les examens et donc doivent être travaillés.
Sachant que je suis étudiante à temps plein (4 cours), j’ai donc en moyenne 12 devoirs à rendre et 8 examens par session de 4 mois. Autant vous dire que les sessions d’études sont INTENSES ici !! (Exit les soirées entre potes le samedi soir, là…)
Voilà, vous savez tout ! Pour le prochain post, je vous dirai comment préparer un permis d’études et les points de vigilance à noter dans votre choix de cursus !
Sur ce,
See you soon and take care !
Pour en savoir plus
Université Laval, section des étudiants internationaux
Université Laval, le rythme scolaire expliqué aux étudiants internationaux
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La location d’un logement à Québec
Pour savoir ce qu’on veut, il faut savoir ce qu’on cherche, haha ! Aujourd’hui, on vous dit tout sur la location de logement à Québec City. Comment lire une annonce immobilière de location ? Comment savoir si le bail est conforme ? Loyer impayé et caution ? Suivez le guide:
Comprendre les annonces immobilières
Les pièces:
Les canadiens comptent en nombre de pièces, cuisine incluse, et ajoutent ensuite salle de bain et WC.
1/2 = salle de bain et WC dans la même pièce
1 - 1/2 = salle de bain + WC séparé avec salle d'eau éventuelle
Exemple:
un 1 1/2 c'est un studio
un 2 1/2 c'est un T1 avec cuisine ouverte
un 3 1/2 c'est une chambre, un salon, une cuisine et une salle de bain
un 4 1/2 c'est deux chambres, salon, cuisine, salle de bain
De manière générale, les WC sont souvent séparés à partir du 5 1/2. Le nombre de salles de bain et de chambres est alors précisé dans l'annonce.
''Entrée laveuse sécheuse '': Important: s'assurer si besoin, de la présence de prises et sorties d'eau pour la machine à laver et le sèche linge dans le logement. Les appartements anciens ont encore machine à laver et sèche linge dans les parties communes.
Un locker : c'est un espace de rangement situé à l'extérieur du logement du type petite remise ou petite cave.
Les étages ATTENTION, le rez-de-chaussée, c'est souvent l'étage 01.
Les types de logements:
Chalet: petite maison rustique située en dehors de l'agglomération. Il n'y a pas toujours de tout à l'égout. Maison de week-end champêtre.
Chalet 3 saisons: chalet habitable en hiver
Bungalow: maison familiale avec 1 étage et sous-sol, souvent mitoyenne
Cottage: maison de 2 ou 3 étages
Semi-détaché: maison mitoyenne à gauche ou à droite, jumelles
Maison en rangée: mitoyenne à gauche et à droite
Duplex, triplex, quadriplex: maison avec logements sur plusieurs étages
Bachelor : 1/2 sous-sol à louer dans une maison
Condo ou Condonium: appartement en co-propriété.
A Noter: les ''condos ou condomniums'' sont des logements avec ou sans prestation complémentaire... ça va du condo basique au condo de luxe, du genre: 1000$ par mois pour un logement T2 de 50m2 avec concierge, garage, piscine et salle de sport commune... 😳 (dingue quand on vient de France !!)
Fourniture d'énergie et les charges
Le chauffage est souvent inclus dans le prix du loyer. Dans ce cas, il ne fait pas l'objet d'une régularisation de charges annuelles.
Les canadiens ne payent pas l'eau, ni de taxe d'habitation, ni de frais d’agence de location, ni de caution.
Les logements peuvent être alimentés au gaz ou à l'électricité, ou au fioul (dans les maisons surtout). A noter: certains sèche-linges sont au gaz ! L'électricité est franchement moins chère qu'en France. En revanche, bien tout calculer si le chauffage n'est pas inclus dans le loyer... vu les températures hivernales, la facture peut être salée.
Le fournisseur d'électricité au Québec est Hydro-Québec:
Fournisseur de fioul et gaz: Gazmetro
A propos du marché de la location immobilière à Québec
Le marché de l'immobilier est bien adapté aux immigrants et aux personnes en mobilité.
De nombreux logements (maisons et appartements) sont disponibles:
en co-location
en meublé
en semi-meublé (c'est à dire vide, mais avec l'électroménager)
en logement vide sans électroménager.
Les meublés sont plus chers que les logements vides, et peuvent se louer au mois. En ce qui concerne les semi-meublés, tablez sur un surcoût de 70$ à 100$ par mois pour la location de l'électroménager. A vous de voir, selon la durée de votre séjour, ce qui sera le plus adapté.
Le prix selon les quartiers:
On a trouvé que le quartier le moins cher était Limoilou. Le plus cher est Ste Foy, aux alentours de l'Université Laval. Comparé à ce que nous payons en France (à Lyon), on a trouvé que le marché est 30% moins cher, avec des logements en meilleur état. Québec est également moins cher que Montréal.
Le marché est nettement moins saturé que dans les grandes agglomérations françaises.
Du coup, le taux d'occupation est inférieur à 80%, ce qui permet de trouver plus facilement un logement.
Les périodes de déménagement
La plupart des baux se font de juillet à juillet. La grande majorité des déménagements se font de ce fait, début juillet.
Avantage: on a plus de choix dans les logements quand on cherche en début d'été.
Inconvénient: tout le monde déménage en même temps et les tarifs des déménageurs explosent.
Nous on a trouvé en décembre avec un choix de logement plus restreint, mais des possibilités de réduction sur le prix des loyers ! Il y a moins de monde au portillon, du coup, les logements peuvent rester vacants jusqu'en été... De ce fait, des offres incitatives sont offertes: vous pouvez obtenir 1 ou 2 ou 3 mois de loyer gratuit pour une reprise de bail en cours ou un nouveau bail.
le bail: Votre contrat de location
Les baux sont d'un an, ou plus:
Si vous signez pour deux ans, par exemple, vous n'avez pas d'augmentation de loyer annuelle pendant la durée du bail, mais vous êtes engagé à payer pendant 2 ans puisque le bail n'est pas rompu, même en cas de départ.. De ce fait, les gens contraints de déménager avant la fin de leur bail proposent une reprise de bail en cours ou une sous-location.
Exemple:
Vous reprenez un bail en cours le 1er janvier. Ce bail avait été initialement émis sur 1 an, soit du 1er juillet au 30 juin de l'année suivante. En reprenant ce bail, vous vous engagez du 1er janvier (date de votre reprise de bail) au 30 juin de l'année en cours (date de fin du bail initial), et vous avez la possibilité de signer un nouveau bail au 1er juillet, pour un an minimum, MAIS avec la hausse de loyer qui va avec. Votre bailleur doit vous en avertir à l'avance.
Si vous êtes en sous-location, alors l'ancien locataire reste solidaire de vos paiements car il reste engagé sur le contrat de location.
L'émission et la signature des baux est réglementée au Québec.
Votre bail doit être un document avec une entête du type ci-dessus. C'est un documents de format "Legal Paper" (216 x 356 mm).
Il n’y a pas pas de frais d’agence à payer, ni de loyer d’avance, ni de caution !!
Pour tout connaître de la réglementation relative à la location immobilière et les baux, visitez le site gouvernemental . Vous aurez toutes les infos sur vos droits et devoirs.
les travaux à la charge du propriétaire et l'état des lieux
Vous êtes tenu de rendre le logement tel qu'il était lors de votre remise des clés, certes... sauf que dans ce pays, on se fiche littéralement de compter les petits trous rebouchés dans le mur. (et là, on vous dit merci Québec !)
Alors là, c'est vraiment différent de ce qu'on connaît en France !
Dire qu'en quittant notre appartement lyonnais on a cherché, compté et rebouché tous les petits trous qu'on avait fait dans les murs de notre appartement en espérant récupérer notre caution, pour finalement devoir payer une pénalité de 50 euros sur un joint de lavabo manquant... après un état des lieux de 1h30 sur 39 m2... dans un appartement qui avait été non repeint depuis au moins 10 ans.
Au Québec, c'est simple: Vous êtes chez vous. POINT à la ligne. Etat des lieux ? On connaît pas ici.
Vous percez les murs ? Vous refaite toute votre peinture du sol au plafond ? C'est votre affaire, parce que vous êtes chez vous. Vous gérez vos demandes de travaux avec le proprio ou le règlement de copropriété. Refaire les murs et le sol à votre départ ? C'est fait systématiquement ou quasi… et c'est SOUVENT à la charge du propriétaire. D'où l'excellent état général des appartements que vous visitez, d'ailleurs.
Sachez par ailleurs que si votre propriétaire ne fait pas les travaux minimums, vous pouvez le forcer à faire le nécessaire. De même, le locataire est obligé d'utiliser le logement "avec prudence et diligence" (source Régie du Québec).
Tout est expliqué sur le site de la Régie du Logement de Québec
Historique de crédit et impayés de loyers
Que se passe-t-il en cas d’impayé sur le loyer ?
Sans caution demandé, on se doute bien qu’il y a un revers de la médaille à ne pas payer son loyer… et c’est peu dire.
Comme aux USA, le Canada utilise le système du ''credit history'' ou ''historique de crédit''
En gros, les banques vous attribuent une note selon votre capacité à payer vos factures et rembourser vos crédits. Si vous êtes en impayé, vous aurez une mauvaise note, et vous serez fortement pénalisé ensuite...
Ce système de notation est consultable par tous les établissements financiers du pays, mais aussi par toutes les entreprises de service (électricité, régie, téléphonie..).
Avec une mauvaise note, on peut vous refuser un crédit mais pas seulement !
On peut aussi vous refuser un bail de location ou un abonnement de téléphonie mobile, et ça, durant plusieurs années après une mauvaise passe financière ! Ne pas payer ses factures vous handicape donc grandement en Amérique du Nord.
La vérification de votre historique de crédit est courante lors du dépôt d'un dossier de location. (mais on en a pas en arrivant...puisqu'il faut avoir détenu un compte bancaire au Canada).
Une fois sur place, je vous recommande TRES TRES fortement de payer vos loyers sans AUCUN retard...
Loyer impayé et expulsion
... L'expulsion peut intervenir au bout de trois semaines de retard
Ne pensez même PAS à la trêve hivernale applicable en France... en cas d'impayé sur un loyer, vous êtes expulsés rapidement.
(Vous pouvez consulter le site gouvernemental pour vous renseigner sur les conséquences de l'absence de paiement des loyers)
(Le système de l'historique de crédit avec expulsion rapide explique certainement pourquoi il n'est pas nécessaire de demander une caution pour impayé au locataire...)
On espère que ce post vous a aidé :) ! Et vous, comment avez- vous avez trouvé un logement au Canada ?
See you soon and take care !
Pour creuser plus loin …
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Exercer sa profession au Canada ?
Vous souhaitez vous expatrier au Canada mais vous ne savez pas si vous serez habilité à y exercer votre profession ou votre métier. Devrez-vous vous former ou pas ? devrez-vous vous ré-orienter faute de reconnaissance professionnelle ? On vous aide à y voir plus clair.
Pour savoir si votre job est réglementé, il faut se rendre sur deux sites:
Le site du gouvernement du Canada, pour connaître le code CNP de votre profession (équivalent du code ROME français)
Se renseigner sur la reconnaissance de vos qualifications, à l’aide du code CNP trouvé précédemment en allant sur le site du CICDI.ca et trouver: les organismes de réglementation, les bureaux d’apprentissage, les associations professionnelles… Tout est consultable par province et profession.
étape 01: savoir si sa profession ou son métier est réglementé(e)
La toute première question à se poser est bien celle-ci… beaucoup de professions sont réglementées au Canada et ne le sont pas en Europe. Alors avant de se faire des plans sur la comètes, mieux vaut s’assurer que la réglementation locale vous permette de travailler dans votre domaine d’activité.
A NOTER: la réglementation peut changer d’une province à l’autre. A prendre en considération si l’accès à votre profession est plus simple dans une province plutôt qu’une autre…
Par exemple: la carte professionnelle d’assureur en IARD est plus simple à obtenir dans le Nouveau Brunswick - (selon mes recherches en 2017)
Etape 02: Si Votre profession est réglementée
Le mieux est de contacter directement l’organisme de réglementation chargé de la reconnaissance des qualifications et des délivrances de cartes professionnelles pour savoir à quelle sauce vous allez être mangé… Les coordonnées de l’organisme compétent se trouvent sur le site CICDI.ca (cf plus haut).
De manière générale, des formations et examens sont obligatoires pour accéder à la profession (ou au métier). Prévoyez également des frais supplémentaires dans ce cas (passage de cartes professionnelles et autres formations).
Selon ce qui vous sera demandé (diplômes, examens, etc…), l’exercice de votre profession vous sera plus ou moins accessible … Eh bien oui, puisque tout est possible, on ne vous dira jamais franchement “non”, mais bon… on sait tous que 5 ans d’études de médecine, c’est plus “coton” qu’un stage de 6 mois dans une banque, hein..
EXCEPTION: Si vous partez au Québec, il existe des accords d’arrangement France - Québec (ARM) de reconnaissance des qualifications professionnelles qui facilitent le transfert de compétences franco-québécoises.
Lien des professions et métiers concernés par un ARM France - Québec:
Pour consulter les accords signés, et connaître les organismes de réglementation.
A NOTER: Compte tenu de mon expérience perso, je vous recommande de privilégier le contact direct avec les organismes professionnels québécois (réglementation et ordres professionnels) pour savoir exactement à quoi vous en tenir.. j’ai eu une ou deux petites déconvenues en me basant uniquement sur les ARM !!
Etape 03: vous avez le droit d’exercer votre job
Youpi ! vous pouvez bosser tranquille !! Mais bon, pouvoir c’est bien, trouver c’est mieux ! :)
Parce que tout le truc est là: Vous aurez beau avoir le droit d’exercer, si votre employeur ne reconnaît pas vos compétences, c’est grillé !!! il ne vous embauchera pas… car il ne sera pas forcément compétent pour juger de vos diplômes et de votre expérience étrangère, et donc, il n’aura aucune idée de la valeur de votre CV. Comment faire dans ce cas ?
2 points bons à savoir:
Dans tous les cas, mieux vaut ne pas lésiner sur les demandes de reconnaissances de qualifications qui peuvent être effectuées dans les associations professionnelles. Moyennant un dossier envoyé par la poste ou par mail, un paiement modique des frais de traitement de votre dossier, vous ressortez avec une “belle attestation canadienne” que vous pourrez valoriser dans votre CV. (cf site CICDI.ca)
ATTENTION: ces attestations ne sont pas toujours reconnues par l’immigration canadienne… elles servent à trouver un job, PAS à remplir une demande d’immigration… (à l’exception des métiers manuels intégrés dans un programme d’immigration hors Québec - source 2017-)
Ne perdez jamais de vue que l’expérience fait le CV au Canada, et que l’expérience canadienne prime sur tout le reste !! Alors il est possible que vous ayez à passer d’abord par la case “stage” ou “boulot sous-qualifié” pour faire vos preuves avant de décrocher le job de vos rêves.
Si votre province d’accueil est en forte pénurie de main d’oeuvre dans votre secteur d’activité, vous pourrez obtenir plus facilement un job correspondant à vos aspirations. (exemple en 2018: infirmier, aide-soignant, électricien, mécanicien, informaticien, cuisinier…)
Pour en savoir plus…
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Projet d'immigration: comment se faire aider ?
Les sites gouvernementaux canadiens sur l’immigration ont beau tout expliquer en long en large et en détail, trouver la bonne information et faire soi-même son dossier d’immigration, c’est carrément chronophage et ça peut tenir du parcours du combattant. Seulement voilà: comment faire quand on a PAS le temps de passer ses journées devant l’ordi ? Comment savoir, quand on a un profil qui sort des sentiers battus, si le dossier est recevable ? Solutions: se faire aider par des professionnels ! Qui aller voir, combien ça coûte ? On vous dit tout :)
Le consultant en immigration
C’est quoi ? C’est une sorte de conseiller qui peut donner des pistes sur la stratégie à adopter selon son profil (âge, situation familiale, diplômes.. etc) pour permettre de réaliser son projet d’immigration. C’est aussi une personne qu’on peut consulter en cas de problème de VISA. Il s’agit d’une profession de conseil réglementé.
Il fait quoi ? Le Consultant en Immigration se charge de la constitution du dossier d’immigration, pour le rendre conforme. Il envoie toutes les pièces aux organismes gouvernementaux pour traitement du dossier.
Avantage: Gain de temps notoire et sérénité puisqu’on délègue toute la constitution de dossier. Bien quand on ne sait pas par où commencer, et quand on veut éviter de se prendre la tête dans les papiers administratifs.
Inconvénient: la qualité de conseil est très variable d’un cabinet à l’autre. En cas de doute, ne pas hésiter à changer de conseiller, et demander un contre-avis.
Tarifs: (pour ce qui est de la ville de Québec - début 2018): tablez sur une moyenne de 100 à 150$CAD pour une consultation.
De manière générale, les Consultants en Immigration ne vous donnerons pas la solution miracle pour arriver à immigrer si vous êtes dans une situation inextricable. De même, si vous êtes déjà bien au fait des possibilités qui s’offrent à vous, ils pourrons confirmer vos informations sans vous en apprendre plus. Ils peuvent être de bon conseil pour vous donner des pistes et savoir quoi faire selon votre situation, mais n’ont aucune compétence devant les tribunaux. Ce sont des personnes qui ont la réputation d’aider à la constitution des dossiers (mais attention au “défaut de conseil”…). Certains immigrants de ce fait se plaignent d’avoir eu à régler des frais de consultation pour finalement, avoir un interlocuteur qui ne leur a pas fourni plus d’information qu’ils n’en avaient déjà, et pour remplir un dossier qu’ils pouvaient faire par eux-même. Certains cabinets vous accompagnent de A à Z, et collaborent avec des Avocats.
Comment les contacter : Consulter le registre des Consultants agréé par le gouvernement canadien. (Attention: tout consultant non répertorié exerce de manière illégale !!)
IMPORTANT: Bien vérifier que le consultant soit enregistré avant de faire appel à lui . (Ci-dessous Le lien donnant accès au répertoire) :
CONSEIL BONUS: Pour limiter au maximum le risque d’arnaques, ou le risque d’avoir un consultant peu compétent:
Regardez sur internet s’il existe un site internet de l’entreprise,
Evitez les consultants qui travaillent seuls,
Vérifiez l’ancienneté de l’immatriculation du Consultant,
Assurez-vous de régler votre prestations APRES la consultation,
Assurez-vous que les tarifs soient explicites,
Demandez quelle est sa méthode de travail,
Vérifier s’il accepte les consultations à distance (skype par exemple)
Posez des questions sur toutes les prestations proposées par le cabinet.
PRENEZ des NOTES pendant l’entretien. La plupart des infos sont données pendant la discussion de manière verbale. Ça permet de tout reprendre à tête reposée et de poser des questions plus efficacement ensuite.
L’avocat spécialisé dans le droit de l’immigration
Il fait quoi ? Son champs de compétence est large. Il va du simple conseil, à la constitution de dossier, jusqu’à votre défense devant les tribunaux en cas de litige sur votre dossier d’immigration.
Avantage: En plus des conseils et du montage de dossier, un litige peut être aussi pris en charge par le même interlocuteur. Certains avocats en droit de l’immigration canadienne et Américaine exercent en Europe. Pratique pour les rencontrer de visu.
Inconvénient: C’est plus cher, voire nettement plus cher que le Consultant en Immigration.
Tarifs: Selon le dossier. La consultation préalable est en moyenne entre 150 et 200$CAD.
Pour les contacter: Consulter les avocats enregistrés au barreau du Québec: (Ci-dessous Le lien donnant accès au répertoire)
IMPORTANT: Bien vérifier que l’avocat soit enregistré avant de faire appel à lui .
L’avocat en Immigration est (entre autres) l’interlocuteur à privilégier si:
Votre dossier est complexe
Vous avez été Chef d’Entreprise et vous avez cumulé plusieurs statuts différents (ce qui ne facilite pas la constitution de votre dossier)
Vous avez une problématique qui ne peut être résolue sans conseil juridique
Vous souhaitez monter une entreprise au Canada
Vous avez des éléments dans votre dossier qui peuvent faire pencher la balance, (du bon ou du mauvais côté) et vous avez besoin de sécuriser au maximum vos arrières
CONSEIL BONUS: Pour limiter au maximum le risque d’arnaques, ou le risque d’avoir un avocat peu compétent:
Regardez sur internet s’il existe un site internet de l’entreprise,
Evitez les avocats qui travaillent seuls,
Vérifiez l’ancienneté de l’immatriculation de l’avocat,
Assurez-vous de régler votre prestations APRES la consultation,
Assurez-vous que les tarifs soient explicites,
Demandez quelle est sa méthode de travail, et les services proposés en supplément.
Vérifier s’il accepte les consultations à distance (skype par exemple)
Posez des questions sur toutes les prestations proposées par le cabinet.
PRENEZ des NOTES pendant l’entretien. La plupart des infos sont données pendant la discussion de manière verbale. Ça permet de tout reprendre à tête reposée et de poser des questions plus efficacement ensuite.
Les services d’accompagnement à l’immigration et la mobilité
Ce sont des prestataires qui vous accompagnent en vous offrant un service “clé en main". Ils collaborent notamment avec des Consultants en immigration, des Avocats et des agents immobiliers. ils proposent des services plus ou moins complets, pour tout préparer, du dossier d'immigration à l'installation sur place. Il y en a plein. Celui qui est le plus connu en France (car présent à Paris aussi ) c'est http://www.kennedygarceau.com/ Adapté essentiellement à la mobilité des cadres et des familles.
Tarifs: sur devis selon les prestations choisies.
Les services gouvernementaux ou recommandés par le gouvernement du Canada
Certains services recommandés par le gouvernement du Canada, sont utiles pour aider à : Trouver un emploi Faire évaluer vos compétences linguistiques Vous inscrire à des cours de langue Trouver un logement Remplir des formulaires et des demandes Inscrire vos enfants à l’école Découvrir les services communautaires
Avantage: ils permettent de bien préparer son arrivée, et de bénéficier de prestations une fois sur place.
Inconvénient: Ils ne sont d’aucune utilité tant que le départ n’est pas déjà programmé !
Le lien comportant la liste de tous les organismes selon la localité:
BON A SAVOIR: Si vous avez moins de 35 ans…
Certains organismes d’aide à la mobilité peuvent vous aider. Utile si vous êtes dans une des situations suivantes:
Stage coop international
Jeunes professionnels
Vacances-travail
Pour les contacter, la liste des organismes est sur le lien ci-dessous:
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Immigré français: ne pas avoir l’air d’un gros lourd trop longtemps…
Le truc de l’immigrant français que les canadiens ont envie de tarter… c’est de parler de lui en critiquant tout. Ça n’arrive qu’aux autres ? Allez, soyons honnêtes: on fait tous des bourdes en arrivant… Parce qu’on en a pas toujours conscience ! le plus difficile parfois est de réaliser que ce qui était important chez soi avant de partir ne l’est plus autant de l’autre côté de l’Atlantique. Alors voilà une série de démonstrations, et de trucs pour se soigner (haha !): c’est parti !!
Les comparaisons avec la France et les canadiens
Vous arrivez et c’est la découverte: tout est différent, tout est sujet à étonnement ou à comparaison avec votre pays d’origine. Un peu suffit à vous donner envie de faire une remarque, alors vous en faites à foison !!. Oui, mais…
Imaginez ...
Vous avez un ami étranger qui passe systématiquement ses journées à comparer sa vie en France avec celle de son pays. Du genre: ''ici, on fait ça. Alors qu'à Tombouctou, on fait comme si ou comme ça''.
Ou alors du genre: ''Tu vois, ici les routes sont moins bien entretenues qu'à Shanghaï '' ou ''là-dessus, c'est vrai qu'à Dallas c'est mieux''... etc...
Franchement, entre nous, ce genre de discours , ça passe, mais à petites doses, non ? A force d'entendre moulte comparaisons et autres critiques, n'auriez-vous pas le sentiment que cette personne est mal à l'aise dans votre pays ? Ou est-ce une personne qui a la grosse tête et qui n'aime parler que d'elle-même ? Comment imaginer alors que les gens le prenne bien ?
Eh bien vous voyez, c'est partout la même logique en fait. En gros, si vous pensez capter l'attention en parlant de la France dès que l'occasion se présente, vous avez tout faux et vous passerez pour un gros lourd.
Le must des phrases du français “gros lourd” critiqueur que j’ai lues ou entendues:
“Le réseau routier est moins évolué ici. En France, y’a des ronds points fleuris. Ils n’ont pas le sens de l’esthétique ”: le réseau routier c’est des milliers de kilomètres ici. Si vous ne voulez pas vous ruiner en impôts locaux, mieux vaut la jouer “pratique”. Pour info, les péages, quand y’en a, c’est environ 3,00$ CAD maxi. On est loin du Paris- Lyon à plus de 34 euros. Les routes sont globalement bien entretenues, d’autant que leur robustesse est mise à rude épreuve: neige, verglas, températures pouvant descendre à -20 degrés Celcius l’hiver et �� 35 degrés en été. Pensez à l’état des routes en France si on avait le même climat… Alors autant réduire la fonction des routes à leur vocation première, qui est de ROULER dessus…
“Les lunch box c’est insupportable. Au moins en France on peut manger à midi”. Les “lunch box", c’est le “casse dalle” que vous emportez avec vous pour manger à midi.Peu de pays dans le monde sont centrés sur 3 repas par jour, complets. La France en fait partie, et fait figure d’exception. Autre pays, autres moeurs... Ici, c’est un gros petit déjeuner le matin, un bon encas à midi, et/ou entre deux repas, et un repas le soir. Si vous souhaitez manger un gros repas à midi, c’est votre affaire. Tout le monde mange quand il veut et comme il veut.
“En France, la charcuterie est meilleure. Ici, ils savent pas faire le saucisson”… euh… ben on est pas en France, quoi. La charcuterie américaine n’est pas fabriquée selon les standards européens. Bah voui. Les québécois peuvent aussi dire que le sirop d’érable est dégueu et hors de prix en Europe, non ? D’ailleurs, pour les amateurs de charcuterie, sachez que la charcuterie qui s’importe le plus en Amérique du Nord, c’est la charcuterie italienne. Il y en a de partout. Les charcutiers français sont très mal implantés en Amérique du Nord, ils s’exportent TRES peu !! Pas d’importation, pas de produits sur place… et le saucisson, c’est TRES français.
En bref, pour faire simple: si vous pensez que votre pays est le meilleur au monde, vous serez toujours déçu, où que vous alliez. Si vous pensez quitter votre pays pour vivre ailleurs comme si vous n’étiez jamais parti, vous ne pourrez jamais vous intégrer dans votre pays d’accueil. Il est vrai qu’accepter de perdre certaines choses, c’est parfois difficile, même si c’est pour en gagner d’autres . Alors pendant votre phase d’adaptation, si vous pensez à ce qui vous agace, centrez-vous surtout sur tout ce qui vous plait. :)
Après le gros lourd, le "must" du boulet de base: parler d’actualités régionales françaises
On vient d'un pays connu sur la scène internationale, certes, MAIS petit, tout petit géographiquement, comparé à l'immensité des espaces canadiens. Ici, tout le monde se fiche littéralement de savoir que Bordeaux, c'est plus au sud que Tour, et qu'à Lille il pleut plus qu'à Marseille.
Eh bien oui, à quoi ça leur servirait ? Seriez-vous capable de leur parler de Chicoutimi ou de Sherbrooke sans avoir regardé de carte?
De même, étaler toute une ribambelle de noms de personnages publics inconnus au Canada, ça ne sert à rien ! Vous souciez-vous de ce qu'a fait René Lévesque ou du nom de la femme de Martin Matte ?
Votre vie en France, les gens s'en fichent, parce que justement, vous n'êtes pas en France.
Ok, mais alors on parle de quoi, nous ??? Comment ouvrir une discussion sur un sujet local alors que les seuls souvenirs et références qu’on en a sont en Europe ?
Lisez les journaux people et les potins sur internet !! Si, si, c’est très utile pour suivre les émissions télés et comprendre qui est connu ou pas. Y’a pas que Céline Dion !! (vous n’êtes pas coutumier de ce genre de lectures ? chut ! on le dira à personne !! haha !! )
Regardez la météo, pratique pour apprendre la carte du Canada !
A propos des débats à la française, et des questions existentielles
Les français sont dans la critique et la réflexion là où les américains sont dans le positivisme et l'action.
Alors si vous pensez faire des émules en engageant une discussion étayée sur des sujets du genre:
le sens profond de vie,
un débat politique sur ce qui aurait dû être appliqué,
vos souffrances infantiles,
Vous pouvez vous fourrer le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Tout l'monde s'en fiche LITTERALEMENT. Comme de l'an 40, quoi. Mais alors, vraiment. Au pire, vous passerez pour le français râleur persuadé que le monde entier a besoin de son opinion. Au mieux, vous serez le "chialeur" en titre.
Ce qui compte, c'est ce qui se passe ici, et maintenant. Parler c'est bien, faire, c'est mieux.
donner sans arrêt son avis et ne rien en faire
Pour continuer dans la même logique, le monde entier n’a PAS besoin de connaître votre avis sur tout, en particuliers si c’est pour parler de problèmes…
Sauf si c’est pour agir et résoudre ce problème !! Parler pour ne rien faire, c’est agaçant. C’est passer pour l’éternel râleur, et c’est avoir l’air de ne penser qu’à sa petite personne. Autant vous dire là dessus que les français portent bien leur réputation de gens arrogants et critiqueurs.
OK, en gros, Comment changer son mode de communication ?
Clairement, c’est pas évident au début. Il faut penser américain avec un cerveau formaté européen, en fait. Alors comment rester soi-même tout en s’adaptant ? Comment communiquer en parlant de son expérience personnelle sans évoquer son pays d’origine ?
Avouez que y’a de quoi se sentir perdu, là.
Les trucs qui peuvent aider:
positiver.
En étant un peu caricatural, c’est ce que font les américains en fait. Ils acceptent plus les difficultés car au lieu de les affronter, ils “glissent” dessus ou laissent couler !!! Résultat: le problème reste entier, mais au moins ils peuvent le gérer sans stress !!!!!
Si tu vis une galère, tu peux te plaindre, certes, mais pense qu’ “au mieux tu auras vécu une aventure, au pire tu auras une histoire à raconter “ !!
Quand tu fais quelque chose de pénible, “take it easy” comme on dit. Un problème n’est dramatique que si on lui donne de l’importance.
“Lâcher du leste” sur les sujets qui portent à débat
OUI, c’est possible !! Mais il faut l’accepter.
poser des questions
Poser des questions aux autres, quand on a envie de parler de soi. Ça ouvre le dialogue et “brise la glace”… (sans être trop intrusif !!) et ça évite de tomber dans un monologue barbant.
Et, vous, qu’en pensez-vous ? :)
See you soon and take care !!
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L'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge
Sillery - Ste Foy - Cap Rouge est un des 6 arrondissements de la ville de Québec. Le visiter, c'est découvrir de nombreux espaces naturels verdoyants intégrés dans la trame urbaine. C'est aussi un arrondissement contrasté et très actif économiquement, avec le campus de l'Université Laval, l'aéroport, et l'implantation de grandes entreprises.
Localisation et principaux attraits
L'arrondissement porte des noms des trois anciennes villes qui ont été fusionnées et intégrées à Québec: Sillery, Sainte Foy et Cap Rouge. Son étendue géographique actuelle est très récente. Elle date de 2009, et est née de l'ajout des quartiers de Cap-Rouge et de l'Aéroport à l'ancien arrondissement Sainte-Foy–Sillery.
Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge est situé au sud-ouest de l'arrondissement de La Cité–Limoilou, en bordure du fleuve Saint-Laurent.
Il peut être considéré comme la porte d'entrée de Québec, surtout à cause de la présence des ponts Pierre-Laporte et de Québec. Très accessible par la route, il est souvent facile de s'y garer sans problèmes.
Cet arrondissement n'est pas le plus couru des touristes, qui centrent habituellement leur visite de Québec essentiellement dans les remparts et la vieille ville. C'est pourtant un secteur qui ne manque pas d'intérêt, surtout en été.
Si vous êtes adepte du pique-nique, des promenades bucoliques, des baignades, des concerts en plein air et des visites historiques, vous serez servis.
Découvrir les quartiers
Cliquez sur les images pour en avoir plus sur les quartiers de l'arrondissement: les activités, les lieux à visiter, les parcs et promenades à faire, les lieux de shopping et les restos.
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Projet pilote de recrutement France - Ville de Québec
le 07 sept 2018, après 1 an d'existence, peu de français le savent: Le gouvernement du Canada a mis en place un projet pilote qui facilite l’embauche de main-d’œuvre en provenance de France pour palier au manque de main d'oeuvre de la ville de Québec. Découvrez les professions éligibles à ce programme pilote et comment y accéder.
Un manque de main d'oeuvre dans la ville de Québec
La capitale de la province a un taux de chômage tellement bas (3,8 % - derniers chiffres par province ici) que bien des industries peinent à pourvoir des postes dans les PME. On estimait début 2018 qu'il manquait près 17 000 postes pour arriver au plein emploi (source ici).
Certaines entreprises tournent au ralenti, ou sont contraintes de fermer faute de personnel à embaucher (un exemple ici).
Le Maire de Québec, après avoir tiré la sonnette d'alarme, a réussi à obtenir un partenariat avec la France, en accord avec le gouvernement canadien, pour faciliter l'embauche de salariés français sur des postes en forte pénurie dans sa ville.
Quelle entente a été signée?
L'objectif est de fournir un service direct qui relie la ville de Québec à la France. Cela a été fait par le biais de Pôle Emploi en septembre 2017, en partenariat avec son homologue québécois, Emploi Québec.
Une décision qui réjouit le maire de Québec Régis Labeaume :
« Ça fait des années que je demande une ligne directe avec la France. » (source ici)
Selon François Blais, ministre québécois de l’Emploi et de la Solidarité sociale :
« C’est la première fois qu’Emploi-Québec se met au service des employeurs pour favoriser l’immigration de travailleurs venant de l’étranger. »
Cette entente touche 28 corps de métiers et professions en forte pénurie à Québec City. (la liste est modifiable - source sept 2018)
Comment ça marche ?
Recherchez votre poste à Québec sur Pôle Emploi en filtrant votre rechercher par localisation géographique.
Postulez ... (ouvrez-vous un compte skype si ce n'est déjà fait...)
Si vous êtes retenu, votre employeur doit vous expliquer la marche à suivre et doit déjà détenir l'autorisation de vous embaucher
Vous partez vivre dans la ville de Québec ! (Euh ... après un certain nombre de démarches, hein, ne rêvons pas)
Quel VISA dans ce cas ?
Ces travailleurs étrangers qui viendront à Québec pour exercer leur métier obtiendront un statut de travailleur temporaire. Au bout d’un an à temps plein, vous aurez accès au Programme de l’expérience québécoise, appelé PEQ, qui permet d’obtenir un certificat de sélection du Québec afin d’obtenir la résidence permanente.
Le programme du PEQ est très avantageux puisqu'il ne vous soumet pas aux quota de points, contrairement au programme des travailleurs qualifiés. Les demandes de résidences permanentes sont aussi délivrées en priorité.
A étudier cependant ...
Votre employeur ne pourra pas régler tous vos frais d'installation. Prévoyez votre budget en conséquence. Pensez également que le VISA du requérant principal du dossier sera lié à son employeur, et que vous serez sur un VISA provisoire. Selon votre situation, l'étude d'un plan B au cas où peut-être utile, donc.
Astuce Bonus:
Si vous ne trouvez pas votre bonheur avec ce programme ou que vous ne souhaitez pas nécessairement habiter la ville de Québec
Renseignez-vous également sur les journée de recrutement Québec qui ont lieu à Paris tous les ans. Tous les détails sont sur le site de Pôle Emploi international.
Trouver un emploi au Canada avec Pôle Emploi: Pôle emploi International Canada
Vous avez été embauché au Québec par Pôle Emploi ? Dites-nous comment s'est passé votre expérience en partageant votre commentaire !
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Visiter le quartier Sillery
Sillery est un des 35 quartiers de la ville de Québec, et un des sept qui sont situés dans l'arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge. Verdoyant et non loin du centre-ville, il est reconnu pour abriter un des secteurs résidentiels les plus huppés de Québec bien qu'il comprenne à certains endroits des logements plus modestes. De 1856 à 2002 Sillery était une municipalité.
la colline de québec et le quartier sillery
Situé le long du fleuve St Laurent, au sud des plaines d'Abraham, il comprend une étroite bande de terrain qui longe le St Laurent au pied de la falaise de la colline de Québec, ainsi qu'une portion bien plus importante en haut de celle-ci.
En gros, quand vous dites que vous habitez Sillery, vous pouvez vous trouver en haut de la falaise, ou en bas.
La grande majorité des habitations et infrastructures se trouvent sur haut de la falaise. Le bas est composée essentiellement de petits lotissements, de quartiers historiques, mais surtout de parcs.
Du coup, des routes à pentes assez raides relient le haut et le bas de la falaise. Toutes ces routes ne sont pas forcément ouvertes en hiver. C'est le cas notamment de la côte Gilmour.
(NB: le Quartier de Sillery de Québec est jumelé avec la ville de Sillery dans la Marne en France.)
Un patrimoine historique et Une nature très présente
Ce quartier comprend de nombreux espaces verts ouverts à tous et gratuits. Idéal pour faire une bonne marche, un pique nique, une sieste dans l'herbe, ou des activités sportives. Les promeneurs peuvent profiter, en pleine ville, de magnifiques espaces boisés et d'aires de pelouses vertes. Plusieurs bâtiments anciens témoignent d'un riche passé et peuvent être visités.
Quatre sites patrimoniaux de la ville de Québec se trouve dans le secteur de Sillery
La Villa Bagatelle, le domaine Cataraqui, le parc du Bois-de-Coulonge et la maison Hamel-Bruneau jouent aujourd’hui un rôle de premier plan dans la vie culturelle et sociale de l’arrondissement. La maison des Jésuites de Sillery est connues pour ses expositions sur les premières années de la colonie française, et sa proximité avec la promenade de Champlain.
Le domaine Cataraquy:
C'est un ancien domaine anglais du 19ème siècle, classé aux monuments historiques en 1975 avec un "musée-jardin" et une villa. Le jardin est gratuit et permet balades et pique-niques. La villa accueille des événements privés et publics dans un cadre haut de gamme à Québec, et loge l’École hôtelière de la Capitale.
Le parc du bois-de-Coulonge
Datant de 1657, le parc du Bois-de-Coulonge fait partie de l'héritage culturel des Québécois. Depuis 1983, c'est un parc public d'intérêt régional voué à des activités de détente. Plusieurs bâtiments anciens témoignent de son passé.
A voir aussi: Le parc de la Falaise.
La maison des Jésuites de Sillery
En 1637, les Jésuites fondent la mission Saint-Joseph-de-Sillery. Aujourd’hui, la maison des Jésuites de Sillery renvoie le visiteur aux débuts de la colonie grâce à ses expositions.
La villa Bagatelle
La Villa Bagatelle est une maison du 17ème siècle qui se trouve sur l’ancien domaine de la vaste châtellenie de Coulonge.
La maison Hamel-Bruneau
Ancienne maison de villégiature du 19ème siècle, dans le style stypique du cottage "anglo-normand" du Québec. On y présente régulièrement des expositions sur les arts et les sciences et autres activités.
La promenade Samuel-de-Champlain le long des berges du St Laurent
La promenade Samuel-de-Champlain
Longue de 2,5 km, entre la côte Ross et la côte de Sillery, la promenade de Champlain est très appréciée des visiteurs.
Elle est très populaire. On y va aussi bien pour marcher le long du St Laurent et profiter de la vue, comme pour y pique-niquer, faire du vélo ou du roller, sortir son chien, ou se vautrer sur un banc ou sur l'herbe.
Elle est moins pratiquée en hiver, notamment à cause de l'enneigement qui limite le passage.
On peut partir de la promenade de Champlain et remonter jusqu'au vieux-Québec, ou faire l'inverse en allant en direction des ponts et du quartier Cap Rouge.
Un quartier réputé autour du chemin du roy
Le quartier est réputé pour être un des plus chers et des plus beaux de la ville de Québec. Des quartiers populaires sont également présents; et du coup, contrairement à l'image qu'on lui donne, il est possible de vivre à Sillery sans avoir de gros moyens. Une des caractéristiques du quartier est d'être traversé par le chemin St Louis, qui est une portion du " chemin du Roy". Un des vestiges de la Nouvelle France.
Les habitations sont principalement des maisons, de styles très différents selon les rues. Il y a peu d'immeubles, et beaucoup de verdure !
L'avenue Maguire: (Prononcez "Magouayeur")
C'est la principale rue commerçante du quartier Sillery. Connue pour ses restos et ses petits magasins de quartier. Chaque année au mois d'août, l'avenue devient piétonne pour accueillir "Maguire en fêtes".
Le patrimoine religieux de Sillery
Sillery est reconnu pour le nombre important de communautés religieuses catholiques qui se sont installées sur ses vastes terrains, en majorité situés entre le chemin Saint-Louis et la falaise. Certaines s'y trouvent encore, d'autres se sont départies de leur propriété au travers des siècles.
Le Yacht Club de Québec
Sympa pour voir de beaux bateaux l'été en se baladant le long de l'eau... ou savoir où mouiller l'ancre en venant à Québec.
En bref, le quartier Sillery est très vert, plutôt résidentiel et reste marqué par les vestiges de son passé colonial. Très agréable pour trouver des coins calmes et proches de la nature sur les traces du passé historique de Québec.
Côté pratique:
Avec un accès direct sur le St Laurent, il reste à proximité du boulevard Laurier, se situe à 20 / 25 minutes du Vieux Québec et à 5/15 minutes de l'Université Laval. Il se situe également à proximité des ponts, qui permettent de traverser le St Laurent, et se situe à 20/25 minutes de l'aéroport.
STATIONNEMENT gratuit toute l'année. AUTOBUS ligne 25 - Consultez le site du Réseau de transport de la capitale (RTC) pour plus de détails.
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Visiter la rue St Jean
La rue Saint-Jean est une des rues les plus populaires et les plus fréquentées de Québec. C'est une des plus anciennes rues de la ville. C'est parti pour une visite !
Elle se divise en deux segments: une partie se situe à l'intérieur des fortifications et fait partie du Vieux-Québec tandis que l'autre partie se situe en dehors des fortifications, et fait partie du quartier Saint-Jean-Baptiste.
Origines de la rue St Jean
C'est l’arpenteur Jean Bourdon qui a conçu le tracé et le nom de la rue Saint-Jean. Il empruntait ce chemin pour se rendre du cœur de la ville à sa propriété du fief Saint-Jean, vers 1650. Pendant le Régime français, ce chemin alors traverse un secteur résidentiel qui n’est que partiellement développé.
Après la conquête britannique, la rue Saint-Jean s’impose comme la principale voie de circulation entre la ville fortifiée et les faubourgs et devient rapidement une artère commerciale. Au 19ème siècle, le marché de Montcalm, situé sur la place D'youville toute proche, accentue l'effervescence commerciale de la rue qui est désormais desservie par un tramway. En 1889, la rue n'est plus assez large et il est alors décidé de l'élargir en démolissant les façades sud de la rue.
Pourquoi y aller?
C'est une rue charmante ,vivante et très commerçante.
Elle est au coeur du Québec historique, avec ses petits commerces locaux, ses restaurants et ses chanteurs de rue. C'est également un des lieux les plus actifs de la fête de la musique de Québec qui a lieu chaque année en juin.
La place d'Youville, située après la porte St Jean à l'extérieur des remparts, est connus pour ses deux grands théâtres, dont celui du Palais Montcalm qui accueille en août le festival "Comédie Ha" ; le festival du rire de Québec.
La rue Saint Jean est une des rues les plus connues des touristes, puisqu'elle permet de passer du quartier St Jean-Baptiste (où se trouve l'hôtel du Parlement) au quartier du Vieux Québec, en passant par la porte St Jean, qui ouvre les remparts sur la place d'Youville. Vous y trouverez certainement de quoi emporter un souvenir de Québec.
Côté pratique pour y aller
A visiter à proximité: Le parc de l'artillerie , le parlement
Parkme: pour trouver son parking facilement
Réseau des transports en commun de Québec: RTC
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Visiter le domaine Cataraqui
Le domaine Cataraqui est un "musée - jardin" avec une villa de renom. Localisé dans le quartier de Sillery, c'est le seul des anciens domaines anglais du 19ème siècle à avoir été préservé et ouvert au public. C'est aussi un endroit idéal pour profiter d'un espace boisé au coeur de la ville de Québec. Son jardin historique, son potager, sa villa et sa vue sur le fleuve constituent ses principaux atouts. Il surplombe le Saint-Laurent et trône au cœur du Vieux-Sillery pittoresque depuis 180 ans.
Un parc pittoresque "so british" !
C'est le seul des anciens grands domaines anglais de Sillery à avoir été préservé et ouvert au public. De grandes pelouses d'herbe bien touffues et vertes vous y attendent.
On peut y pique-niquer, ou s'y reposer, ou s'y balader pour découvrir un jardin typiquement anglais entretenu tel quel depuis le 19ème siècle.
LA villa : Un passé historique et prestigieux
La villa du domaine Cataraqui repose sur les fondations d’une petite maison d’été, construite peu après 1831 par le marchand de bois James Bell Forsyth. C’est pour honorer sa ville natale, Kingston (Ontario), que celui-ci nomme son domaine Cataraqui : on y trouvait jadis un fort portant ce nom. Cataraqui signifie « Là où le fleuve et les lacs se rejoignent ».
C’est toutefois au propriétaire suivant, aussi marchand de bois, que l’on doit en 1851 la construction de la villa actuelle. Louée temporairement par le gouverneur général du Canada-Uni, elle est agrandie en 1860 pour mieux recevoir le prince de Galles, futur roi Édouard VII.
Après plusieurs changements de propriétaires, le gouvernement du Québec se porte acquéreur du domaine Cataraqui et le reconnaît monument historique en 1975. Vingt ans plus tard, le domaine devient officiellement un "musée-jardin".
(crédits des photos: CCNQ, Imagenomade.com - Flickr)
Une villa historique pour des prestations haut de gamme
Le domaine a été intégralement rénové en 2010. Celui-ci accueille désormais des événements privés et publics, et loge une antenne de l’École hôtelière de la Capitale.
Un cachet d'exception pour organiser ses événements.
La villa du domaine fait partie des endroits chics où fêter son mariage et organiser toutes sortes de festivités et évènements privés à Québec. Un forfait spécial pour les fêtes de noël y est également proposé.
Des prestations de restauration haut de gamme proposées par l'Ecole Hôtelière de la capitale
Dans le cadre de ses programmes de formation, l'école propose régulièrement des cocktails dînatoires, banquets gastronomiques, tables d’hôte et des menus à la carte. La formation est de haut niveau, et les repas sont préparés par les élèves finissants.
Le tarif 2018 est de 25$/pers pour une table d'hôte (menu défini). Réservez au moins 1 à 2 mois à l'avance pour vous éviter d'être sur liste d'attente !
La maison du chauffeur:
pour les anniversaires des enfants de 5 à 11 ans
Egalement connu pour son passé artistique. le domaine Cataraqui propose des fêtes pour enfants inspirées de l'histoire des derniers occupants de la villa, Catherine Rhodes, et le peintre Percyval Tudor-Hart. Les tout-petits peuvent s’amuser sous le thème de l’artiste peintre avec des activités diverses et bien sûr, le partage du gâteau d'anniversaire!
Réservation de 14 pers max. Tarifs 2018 159.95$ + taxes (8 personnes et moins) 12.95$ + taxes/personne supplémentaire
Ce qu'on a aimé:
Le style anglais du 19ème dans la villa, mais aussi dans les jardins
La magnifique pelouse verte sur laquelle vous pouvez vous installer où vous le souhaitez
Le fait que les jardins surplombent le St Laurent
Le côté sauvage du parc le long du St Laurent
Le lieu qui permet de faire de grandes réceptions dans un cadre superbe qui a du cachet et une histoire, avec possibilité de profiter des services hauts de gamme de l'Ecole Hôtelière de la Capitale.
Les visites guidées de la villa et du domaine gratuites l'été
Se garer gratuitement et facilement
Côté pratique pour y aller:
Les animaux sont permis, en laisse :)
HEURES D'OUVERTURE DU PARC
tous les jours de 6 h à 23 h.
Le centre d'interprétation des grands domaines de Sillery est accessible gratuitement en période estivale de 10h à 17h. Renseignez-vous sur les jours d'ouverture du site, qui est fermé en hiver.
Les toilettes publiques (à l'extérieur de l'atelier du peintre) sont ouverts tous les jours de 7 h à 23 h, excepté lors d'événements privés tenus dans la cour intérieure.
STATIONNEMENT gratuit toute l'année. AUTOBUS ligne 25 - Consultez le site du Réseau de transport de la capitale (RTC) pour plus de détails.
Adresse et coordonnées: Domaine Cataraqui - 2141, chemin Saint-Louis - Québec (Québec) G1T 1P9 - tel (418) 528-7433
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Visiter le parc du bois-de-Colonge
Le parc du Bois-de-Coulonge est situé dans l'arrondissement Sillery-Sainte Foy-Cap-Rouge. D’une superficie de près de 24 hectares, il constitue le joyau des parcs gérés par la Commission de la capitale nationale du Québec.
les attraits de ce parc
Le parc du Bois-de-Coulonge est un endroit idéal pour marcher, découvrir des aménagements horticoles exceptionnels et observer la faune typique des boisés urbains. C'est également un site ornithologique. Ses principaux atouts sont "l’arboretum", les jardins, la vue sur le fleuve, les sentiers pédestres et l’aire de jeux pour enfants.
Il est également riche de plusieurs bâtiments anciens témoins de l'histoire de Québec.
Le parc du Bois-de-Coulonge comprend en son coeur un centre d'interprétation présentant l'exposition Portraits du Bois-de-Coulonge. En période estivale, il est également le point de départ de visites guidées gratuites du parc.
Un patrimoine historique et Une nature très présente
Le parc comprend de nombreux espaces verts ouverts à tous et gratuits. Idéal pour faire une bonne marche, un pique nique, une sieste dans l'herbe, ou des activités sportives. Le parc est un lieu divinement calme. Pas un bruit de voiture. Juste le bruit des oiseaux et du vent ! Idéal pour faire un break après une journée bien chargée.
Un riche passé historique
Datant de 1657, la "châtellenie de Coulonge" est la seule châtellenie concédée en Nouvelle-France. Entre 1649 et 1653, elle regroupe plusieurs terres de l'ancienne ville de Sillery.
Le Séminaire de Québec acquiert le fief de Coulonge en 1676 et le conserve, pratiquement inchangé, pendant près de cent ans.
Après la Conquête, il est morcelé à quelques reprises et ses grèves sont louées à des marchands de bois d'origine britannique.
Au 19ème siècle, la propriété de Colonge, dénommée alors "Spencer Wood" , devient la maison des Gouverneurs Généraux et des Lieutenants-Gouverneurs de la ville.
Un héritage de valeur dans le coeurs des Québécois
Accessible au public depuis les années 1970, le parc du Bois-de-Coulonge est un héritage de l'histoire pour les Québécois. Depuis 1983, c'est un parc public d'intérêt régional voué à des activités de détente.
C'est un grand domaine naturel où les promeneurs peuvent profiter, en pleine ville, de magnifiques espaces boisés entrecoupés d'aires gazonnées et d'importants aménagements horticoles. Plusieurs bâtiments anciens témoignent de son histoire.
Le centre d'interprétation situé en plein coeur du parc, vous permet d'en apprendre plus à son sujet.
C'est aussi un lieu où il est possible d'organiser des réceptions et autres évènements privés: réunions, colloques, mariages, etc... Notamment: la salle historique des Lieutenants-Gouverneurs peut être louée.
(A droite: les photos ont été prises début avril 2018, peu après la fonte des neiges.. avec un temps assez couvert ... de saison !)
Ce qu'on a aimé:
Se balader au milieu des arbres, en observant les écureuils et les oiseaux
Les chaises et bancs à disposition pour profiter du calme et de la nature
La vue surplombant le fleuve St Laurent
Les vieux bâtiments du 17ème siècle (avec l'écurie et le poulailler !)
L'aire de jeu pour les enfants et les aires de pique-nique
la cabane à sucre et les érables à sucre
Les cultures de fleurs au printemps et les massifs de tulipes
Les visites guidées gratuites en été
Se garer gratuitement et facilement
Côté pratique, pour y aller: (infos de 2018)
Le parc du Bois-de-Coulonge est ouvert tous les jours de 7 h à 23 h
Les toilettes publiques situées dans les écuries sont accessibles de 7 h à 23 h
Le Centre d'interprétation du parc est accessible gratuitement du 19 mai au 3 septembre: du mercredi au dimanche et les jours fériés, de 10 h à 17 h. Du 8 septembre au 8 octobre: les samedis et dimanches et jours fériés, de 10 h à 17 h.
STATIONNEMENT: Le stationnement, situé à l'entrée du parc, est gratuit les soirs et fins de semaine. En semaine, du lundi au vendredi (incluant jours fériés) de 7 h 30 à 17 h, le stationnement est payant. Il en coûte 2 $ pour la première période de 60 minutes et 3 $ pour chaque période additionnelle de 60 minutes (maximum 17 $). Des permis mensuels sont disponibles de novembre à avril. Pour plus d'information, il suffit de communiquer avec SPAQ, gestionnaire du stationnement : 418 681-4811.
AUTOBUS : Ligne de bus 25 - Consultez le site du Réseau de transport de la Capitale (RTC) pour plus de détails.
C'est où ? Parc du bois-de-Coulonge - 1215, Grande Allée Ouest - Québec.
Pour les petits creux ou les boissons
LE RESTAURANT DU PARC: CAFÉ 47 COMPTOIR URBAIN: Situé dans l'ancienne loge du gardien à l'entrée du parc. Le restaurant est d'ordinaire ouvert de 11h00 à 16h00. Renseignez-vous sur le site internet du parc pour avoir tous les détails relatifs aux périodes d'ouverture.
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Les verbes au conditionnel et immigration canadienne
Avez-vous remarqué que de nombreuses phrases des sites officiels de l'immigration canadienne ou québécoise comportent beaucoup de phrases conjuguées au conditionnel ? Ça a l'air anodin dit comme ça, mais ça ne l'est pas du tout. en fait, si on lit ces phrases à la manière franco-française, on peut avoir des surprises à la sortie ...et pas toujours bonnes d'ailleurs. Explications:
quand on découvre les sites de l'immigration canadienne ...
En lisant de prime abord les informations délivrées par les sites canadiens destinés aux candidats étrangers à l'immigration, vous allez avoir l'impression que tout est possible, tout est réalisable.
Puisque vous démarrerez de la page d'accueil, vous commencerez certainement par lire les pages généralistes, qui décrivent le système dans sa globalité...
Une fois que vous aurez lu tous les avantages que peut vous procurer une immigration au Canada, et que vous commencerez à prendre connaissance des conditions d'obtention des VISA, vous aurez le sentiment que oui, ce projet merveilleux peut être concrétisé. Vous aurez l'image d'un pays ouvert et prêt à vous accueillir.
À première vue, quand on découvre le fonctionnement du système d'immigration canadien, tout paraît donc simple:
On vous indique clairement que vous pouvez réaliser toutes vos démarches sans l'aide d'un Conseiller ou d'un Avocat en immigration,
On vous donne tous les programmes d'immigration disponibles, et les modalités de constitution de votre dossier,
On vous donne toutes les informations relatives à la reconnaissance de vos diplômes et de vos qualifications professionnelles,
On vous donne toutes les adresses qui pourraient faciliter votre intégration.
En somme, tout semble envisageable et tout indique que vous pouvez monter un dossier d'immigration sans problème en suivant les procédures indiquées en ligne. Néanmoins, vous aurez l'impression de tout comprendre, mais de ne rien avoir obtenu de concret.
Quand ça se complique ...
Sur ce, vous allez creuser pour en savoir plus et pour comprendre comment, concrètement, arriver à immigrer au Canada.
Au fil des clics de votre souris et des pages qui se succèdent les unes après les autres, vous allez rapidement constater que le système qui vous est décrit va vous sembler en fait assez confus, et même complexe.
Pourquoi donc ? Parce que:
l'information contenue sur ces sites est très dense
les programmes d'immigration sont multiples, et sont accessibles selon des conditions bien spécifiques, qu'il faut vérifier soi-même.
Même si on vous indique clairement que vous pouvez réaliser toutes vos démarches sans l'aide d'un Conseiller ou d'un Avocat en Immigration, puisque toutes les infos sont en ligne, vous allez vite constater que se renseigner, c'est carrément chronophage. Pour avoir des infos complètes, vous allez passer un certains temps (ou un temps certains), à faire des recherches.
Certaines infos ne sont pas si simples que ça à trouver d'ailleurs. Si vous souhaitez comprendre exactement comment votre dossier va être évalué par l'Agent d'Immigration, vous allez devoir fouiner longuement.. et ça peut devenir usant.
De la facilité déconcertante au désarrois
Résultat des courses: Beaucoup de personnes arrêtent leurs recherches et jettent l'éponge, agacées de ne pouvoir obtenir des réponses à leurs questions en quelques clics. D'autres envoient leur demandes un peu "au pif" pour tenter le coup, et par conséquent, ne comprennent pas toujours les motifs d'acceptation ou de refus de leur dossier.
Or, ici, on parle de projets de vie avec un investissement conséquent qui peut bouleverser toute une vie... avec toutes les conséquences que ça comporte. Du coup, J'ai déjà lu à ce sujet des personnes qui évoquaient amèrement l'immigration canadienne en critiquant de manière péjorative la nature "publicitaire" et incitative des informations délivrées et considérées de ce fait comme étant "limite trompeuses".
Pourquoi ces remarques péjoratives et ce sentiment de "fouilli fouilla" ? Plusieurs causes et explications sont bien sûr possibles. Ce que je vais dire n'engage donc que moi:
Comme me disait une amie, quand on consulte le site de l'immigration des USA en comparaison, on sait toujours exactement où on en est et ce qu'on doit faire. tout est clair comme de l'eau de roche. On peut ou ou ne peut pas. C'est oui, ou c'est non, et on ne met pas "10 ans" à comprendre que c'est non. Avec le Canada, on ne sait jamais trop sur quel pied danser. c'est toujours "oui... mais" , "oui... peut-être". On sait jamais, quoi.
Le truc qui a fait tilt !!!
Je dois dire que j'ai été d'accord avec cette affirmation pendant plusieurs mois, jusqu'à ce que je comprenne que le mode de communication "à la canadienne", pour un franco-français, c'est pas évident à capter, en fait.
En plus, avoir toutes les infos prend du temps. Mieux vaut être organisé et opiniâtre dans ses recherches pour rester motivé et ne pas s'emmêler les pinceaux. MAIS PAS SEULEMENT !!
Y'A UN TRUC QUI PEUT VOUS AIDER à comprendre plus rapidement ce que vous lisez .... "Le truc" de l'utilisation des verbes conjugués au conditionnel dans les phrases que vous lisez sur les sites de l'immigration canadienne ... Ben si, je vous le jure !!! Ça m'a aidée en tout cas quand j'ai compris le pourquoi du comment !!
Et croyez moi, ça va vous faire gagner un temps fou.
Alors voilà le pourquoi du comment:
Quand vous lisez "vous pourriez " et que ça fini par vous embrouiller
Pour vous faire comprendre où je veux en venir, voici 2 exemples en images, de textes copiés-collés provenant du site du Gouvernement canadien:
EXEMPLE 01:
Une fois que vous avez lu la phrase à gauche, vous me dites: "ouais, et alors ? c'est clair ma chère. C'est écris en français, et on comprend bien ...
Oui, si vous êtes européens comme moi, vous comprendrez que ces services avant l'arrivée sont une possibilité, et qu'il n'est pas sûr d'en bénéficier. Vous allez penser qu'il est possible d'en bénéficier, comme pas du tout, puisqu'on parle au conditionnel, c'est une éventualité.
Du coup, sans savoir quel cas va vous concerner, vous allez chercher pendant des heures pour savoir si vous faites partie des gens qui pourrons en bénéficier !!! Et le pire, c'est que vous aller "galérer" pour trouver des réponses plus précises que celles dont vous disposez déjà ...
EXEMPLE 02: Que comprenez-vous ?
Là, je ne sais pas vous, mais je comprends qu'il est possible, mais pas systématique, que j'ai à répondre à des questions sur des sujets précis. Donc je comprends qu'il y a des cas de figure qui vont nécessiter de répondre à des questions, et d'autres pas.
Puisque c'est du conditionnel, c'est une possibilité qui ne systématise pas le fait de répondre à des questions.
Et là, surprise ! vous découvrez par la suite que vous répondez à des questions DANS tous les cas de figure !! (je me suis amusée à tester les différentes possibilités de réponse)
Alors inutile de chercher dans quelles mesures vous seriez susceptible de répondre aux questions...
Bingo !! l'explication est là !!
Non, vous n'êtes pas fou, vous comprenez juste un français canadien avec vos repères de français européen ... c'est tout !!!
Là où vous lisez : "vous pourriez" faire ceci ou cela, ou vous "devriez"...
les anglophones canadiens lisent et comprennent "you should" ...
et TOUS les canadiens francophones comprennent la traduction littérale de "you should "... qui est un verbe auxiliaire utilisé pour:
- donner un conseil,
- ou pour vous expliquer de manière très polie que vous êtes "obligé de ..." (!!!)
Notez que l'utilisation du conditionnel avec le verbe "pouvoir" est aussi utilisé dans les courriers officiels relatifs à vos démarches, ce qui est souvent associé à une obligation, dans le sens de : "ce qu'il faut faire obligatoirement ou appliquer" .
Dans mon cas, par exemple, mon université m'a informé par courrier que je devais faire une remise à niveau en maths, en me disant "vous pourriez avoir à refaire des cours de mathématiques et à passer des examens" ... je vous garantie que j'ai été obligée de me taper tous les cours et les partiels pendant 6 mois...je n'ai clairement pas eu le choix..
J'espère en tout cas vous avoir aidé ! Partagez cet article si vous l'avez aimé pour informer vos proches !
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Partir au Canada: obtenir l'AVE
Depuis mars 2016, à l'instar de l'ESTA appliqué aux USA, tout voyageur étranger qui prendra un vol vers le Canada devra demander une AVE (Autorisation de Voyage Electronique). Elle doit être demandée même si vous êtes en transit.
L'Autorisation de Voyage electronique (AVE) pour qui ?
L'AVE est une exigence requise pour tout voyageur étranger qui entre sur le territoire canadien par voie aérienne, qu'il bénéficie d'une exemption de VISA ou pas.
L'AVE n'est pas requise si vous entrez au Canada par bateau, ou par voie terrestre.
C'est un document lié électroniquement au numéro de votre passeport. Il est donc essentiel de s'assurer que l'AVE ne comporte aucune erreur de saisie.
L'AVE vous permet de rentrer au Canada aussi souvent que vous le souhaitez pour de courts séjours, après contrôle des agents de frontière qui restent les seuls à valider votre autorisation d'entrée sur le territoire. Il ne se substitue pas au VISA si celui-ci est requis.
NB: Une soixantaine de pays dont la France, ont signé une convention d'exemption de VISA avec le Canada
Qui doit demander une AVE ?
TOUS les étrangers, même ceux qui ont demandé un VISA au gouvernement du Canada. Les personnes exemptées: les citoyens canadiens, les résidents permanents du Canada, les citoyens américains US.
Comment l'obtenir ?
Connectez-vous sur le site gouvernemental: "Gouvernement du Canada" - Autorisation de Voyage Electronique (AVE)
Ce site peut être consulté en français.Vous devez répondre à plusieurs questions, en précisant notamment votre numéro de passeport. Il s'agit du numéro à 9 chiffres situé sur la page où se trouve votre photo. (Et pas celui de la page suivante qui comporte un numéro de plus)
Vous devez détenir une carte de paiement et une adresse mail valide.
Un numéro de passeport <=> un AVE. L'AVE doit être redemandé pour toute modification du passeport (Etat civil, genre, pays de citoyenneté du voyage..) ou en cas de demande de VISA (non touristique notamment).
Combien ça coûte et c'est valable combien de temps ?
L'AVE coûte 7$CAD par personne et est valable 5 ans maximum, ou jusqu'à la date d'expiration du passeport si celle-ci intervient avant 5 ans. Il vous permet de faire plusieurs voyages sur le sol canadien sans avoir à être renouvelé pendant sa période de validité.
Elle doit correspondre impérativement au numéro de votre passeport pour vous permettre d'embarquer.
Evitez les arnaques !! Elles sont légions...
Tout comme les demandes d'ESTA pour entrer aux USA, les sites d'arnaques sont très nombreux et trompeurs sur les demandes d'AVE.
Enormément de sites, fort bien référencés sur google d'ailleurs, et très bien construits, vous proposent de remplir le questionnaire de l'AVE à votre place, moyennant finances supplémentaires, ou non. Ces organismes, s'ils ne vous soutirent pas de l'argent pour suivre une procédure que vous pouvez parfaitement effectuer vous même, récoltent vos données personnelles dans tous les cas et vous font payer leurs prétendues prestations à prix d'or.
Les données que vous devez fournir pour compléter une demande d'AVE sont des données personnelles, relatives à votre identité, et donc sensibles. Même si on va vous demander moins d'informations qu'une demande d'ESTA pour les USA, pensez que donner le numéro de son passeport, son nom, prénom, adresse mail ou autre à un site de tiers, et en le payant en plus, c'est du pain béni pour tous les arnaqueurs du web et les publicitaires.
Auriez-vous imaginé donner des informations à un site commercial ? Si la réponse est NON, alors passez plutôt par le site officiel du Gouvernement Canadien.
Voilà à quoi ressemble l'écran d'accueil du Gouvernement du Canada pour les demandes d'AVE (en août 2018, sous réserve de modifications ultérieures). Si vous voyez autre chose, c'est que vous êtes sur un autre site... commercial en l'occurence.
Si vous avez soumis une demande d'ESTA sur un de ces sites "tiers":
Ces sites ne sont pas approuvés, ni associés, ni affiliés au Gouvernement du Canada . Dans ce cas, nous vous conseillons de vérifier que votre AVE a bien été accordée sur le site internet mentionné ci-dessus.
Les délais pour obtenir son AVE
De manière générale, les délais d'obtention des AVE sont rapides. L'autorisation est d'ordinaire obtenue en quelques minutes. L'important est de valider sa demande au moins 24h avant son départ. (avant minuit en fait). NEANMOINS, certaines demandes peuvent être traitées en "quelques jours", selon le site du gouvernement Canadien ... ce qui reste assez évasif. Alors je ne peux que vous recommander par mesure de précaution d'anticiper votre demande d'AVE en la demandant au plus tôt... au moins vous serez tranquille.
N'imaginez pas embarquer sans AVE !
C'est simple: Votre passeport ne sera pas reconnu dans le système canadien de contrôle électronique des passeport, et vous allez vous retrouvé planté à l'aéroport sans pouvoir embarquer.
Pas d'AVE, pas d'embarquement. Point.
LeS citoyens binationaux
Vous avez une double nationalité et vous êtes canadien ?
Votre passeport canadien est désormais obligatoire pour entrer au Canada.
Vous serez dispensé d'AVE.
En savoir plus ...
Demander une AVE: site du gouvernement canadien
Consulat de France à Toronto: l'AVE
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Pourquoi reprendre ses études à 40 ans et au Québec
Vous pensez que reprendre ses études après 40 ans à l'étranger c'est du délire ? Je vais vous prouver le contraire. Vous pensez que c'est inutile ? Pour certains, sans doute, mais pas pour moi. Vous hésitez à reprendre vos études ? Permettez moi de vous montrer que "tout est possible, tout est réalisable !", c'est parti:
D'une idée persistante, un projet mûrement réfléchi
Alors là, je m'adresse à tous ceux qui sont dans le monde du travail: N'avez-vous jamais eu le sentiment que vous étiez contraints de faire un boulot qui ne vous convenait pas ? N'avez -vous jamais eu l'envie de changer de métier ?
Si votre réponse est oui, alors bienvenue au club. Le problème est qu'en France, on vous laisse une toute petite fenêtre, de quelques années, pour réussir. En gros, vous avez une pression de malade sur les épaules entre 20 et 30 ans parce qu'on vous fait bien comprendre que tout se joue à ce moment. Vous comprenez rapidement que si vous n'avez pas réussi votre vie professionnelle à 35 ans, c'est mort. Si vous n'avez pas valorisé vos diplômes 5 ans maxi après vos études, c'est mort. Vous ré-orienter après 30 ans ? C'est compliqué, pour des raisons que je ne vais pas développer, ça n'est pas le but ici.
Dans beaucoup de profession, difficile, en France en tout cas, de se tailler une part du lion sans le diplôme adéquat. Comment faire alors quand on s'est trompé d'orientation ou que l'on a aucun travail dans sa branche ? Comment se sortir d'une impasse professionnelle ? EPINEUSE question, mon cher Watson, qui mérite mûrement réflexion, d'ailleurs.
La réorientation et le syndrôme de l'épée de Damocles: "réussiS, ou on te coupe la tête".
Alors oui, on va vous dire qu' en France la formation continue est bien présente, qu'elle est accessible, pratique ... blablabla. N'empêche qu'avant d'y accéder, accrochez-vous au rideaux ! Je vous passe les formalités administratives, les refus des employeurs, les problèmes financiers et personnels auxquels il faut faire face avant d'arriver à suivre un cours.
A moins d'avoir le feu sacré pour les professions en vogue et de trouver votre job de rêve avec le premier certificat qui passe, tout est bon pour vous fourguer des petites formations gentillettes saupoudrées à droite à gauche. Tout ça c'est bien joli ... ça aide à décorer le CV d'ailleurs. Au moins, vous serez Chef, mon capitaine (LOL).
Mais voilà: si, de surcroît, vous demandez à préparer un diplôme de A à Z, sur 2 ans et plus, c'est encore une autre affaire.
Alors c'est vrai que devant les difficultés, tous les moyens sont bons pour vous faire rebrousser chemin. Dans les faits, quand on décide de se former en France, une sorte d'apathie généralisée vous "scotche" dans votre situation, comme pour éviter de vous laisser prendre le moindre risque.
Tout est fait pour vous pousser à vous contenter de ce que vous avez (durement) acquis, et pour vous faire peur du changement. Vous vous voyez alors sous un plafond de verre bien épais et bien haut, avec une fenêtre très étroite pour y accéder. Encore une fois, vous comprenez que même pour passer la petite lucarne, vous n'avez pas le droit à l'erreur, et vous allez devoir suer à grosses gouttes.
Et par dessus le marché, la société admet encore avec parcimonie les choix de vie qui sont jugés "atypiques"... Et oui, dans notre monde franco-français, ce sont les jeunes qui vont à la fac, pas les vieux. Et puis votre carrière à 55 ans est foutue de toute façon. Alors pourquoi se prendre la tête quand on a plus que 15 ans à tirer ? et puis quitter un travail, c'est risqué. Après sa formation on peut payer très cher son absence en finissant au placard. On ne peut pas changer d'appart, ou changer de voiture sans CDI. Et apprendre, ça rapporte combien ? Et si ton nouveau diplôme ne te sert à rien, tu auras bossé pour rien ! Ohlàlà, tu vas vivre de quoi ? .. etc..
En bref, ce consensus généralisé franco-français m'a laissé un goût amer, pour tout vous dire. Plein de jugements et de certitudes, plein de regards réprobateurs. Comment peut-on pousser les gens à stopper leur envie d'apprendre et d'entreprendre ? Je ne sais pas vous, mais je trouve ça aberrant.
Alors là, j'entends déjà les levées de boucliers débarquer, du genre: "c'est facile t'es pas à ma place, avec tes belles paroles, tu te la pètes, et t'es inconsciente."
Justement: c'est parce que moi aussi j'ai des obligations, un budget, une vie professionnelle, un certain âge, que je peux vous dire que c'est possible. OUI. Et que parfois, faire ses propres choix sans craindre le jugement d'autrui, ça fait un bien fou. Le tout c'est de le vouloir et de s'y préparer rigoureusement et minutieusement.
Pour ceux qui pensent encore que c'est du flan, je peux vous parler de mon expérience à titre d'exemple: Je suis diplômée en biologie, avec 10 ans d'expérience dans la Banque et l'Assurance. J'ai ensuite monté deux entreprises; un restaurant pendant 4 ans et une société de courtage en Assurances pendant 1 an. Aujourd'hui, je suis étudiante en Informatique, et je reprends tout niveau BAC. Ben oui, quoi. J'aime l'informatique depuis toujours et on a qu'une vie. Si je ne le fais pas pour moi, c'est pas le voisin qui va s'y coller pour me rendre service, non ?
Préparer son retour aux études: une démarche qui se mûrie ... comme un bon vin !!
Comment prendre une telle décision ? C'est simple en fait. Il faut se donner les moyens d'être prêt à sauter le pas. Point à la ligne. Une fois que vous avez compris ça, vous avez tout compris. Toutes ces démarches prennent du temps, et ne se font pas du jour au lendemain. Le tout est d'avoir tout envisagé pour se sentir serein. Comment ? Avec méthode et organisation, of course ! Voici notamment ce que j'ai appliqué, et qui peut vous aider:
Prendre le temps de savoir ce que l'on veut, pour trouver ce qui convient. C'est le premier principe pour se fixer un plan d'action. Se connaître pour comprendre ce qui est adéquat. Les prestations d'un conseiller d'orientation peuvent être utiles ici.
Mesurer les écarts, entre ce qui est faisable, et ce qui ne l'est pas. Rien ne sert de se construire un château en Espagne, puisque certains facteurs vont vous contraindre à faire des compromis. "Choisir, c'est renoncer", comme on dit.
Se fixer des objectifs atteignables et avoir conscience de ses limites. Etudier, c'est tenir dans la durée. Si vous ne pensez pas réussir, vous allez vous planter. C'est clair. Alors ça peut être super d'avoir un proche qui vous soutient d'ailleurs.
Prendre conscience qu'en cas d'échec, c'est pas la fin du monde. Ça, c'est primordial. Figurez vous qu'un recruteur verra toujours d'un bon oeil les efforts que vous aurez fournis pour vous former. Et vous, vous aurez vécu, vous aurez acquis une nouvelle expérience, et surtout, vous vous serez donné la chance de ne rien avoir à regretter.
Se fixer un plan d'action précis, avec un échéancier, et un budget. C'est aussi le moment d'élaborer la stratégie "des plans de sortie": le plan A, le plan B... bref, savoir comment vous retourner si vous échouez, si vous avez des difficultés à trouver du travail ensuite. Déterminer comment financer tout ça et organiser votre vie personnelle et professionnelle.
Ok, mais pourquoi étudier au Québec ?
Après 20 ans de bons et loyaux services en France passés dans différentes entreprises et autres domaines d'activités, j'ai voulu partir rejoindre ma famille en Amérique du Nord. Sur ce, j'ai prospecté pour monter mon entreprise et/ou chercher un emploi. Ouhaaa super, me direz-vous ! Oui. MAIS.
MAIS, MAIS... Il s'avère que je n'ai exercé en France que des professions réglementées en Amérique du Nord. C'est à dire, des professions dont l'accès se fait exclusivement après formation et/ou diplôme spécifique, examen et carte professionnelle. Et là, mes bons amis, ça coince...
Quid des formations professionnalisantes
Sans vous détailler toutes mes pérégrinations et autres recherches sur les VISA disponibles (je ferai un autre post à ce sujet) j'ai réalisé que je ne pouvais exercer AUCUNE des professions que je connaissais en France sans formation préalable. Il fallait donc que je trouve un employeur qui soit suffisamment motivé pour m'embaucher tout en me permettant de passer mes examens de cartes professionnelles... et là, je peux vous dire que c'était pas gagné ...
Et oui, à plus de 35 ans, fini les stages d'échanges à l'étranger, les VISA de PVT et autres VISA d'échanges internationaux... soit vous bossez dans un secteur fortement demandé par l'immigration et on va vous embaucher pour traverser l'Atlantique, soit vous restez où vous êtes. Logique.
Sans boulot, pas de VISA, et sans VISA, pas de boulot.
Ah oui, tant que j'y pense: J'aurais pu tenter le VISA F aux USA malgré tout (m'enfin avec Trump et mes 40 balais, c'était un peu "tendu" quand même); et j'aurais aussi pu tenter de me trouver un job lambda au Québec avant de venir. Certes.
Mais un VISA provisoire qui ne vous sort pas d'une situation précaire, c'est un compromis douteux, je crois... surtout quand votre conjoint quitte sa boîte après 27 ans d'ancienneté pour vous suivre et qu'il est non diplômé. Bref, après avoir pesé le pour et le contre, j'ai décidé de changer mon fusil d'épaule.
Quitte à faire l'effort de repasser une formation, autant qu'elle corresponde à ce qui me conviendrait le mieux. Et puis tant qu'à faire, autant que ce soit un diplôme reconnu en Amérique du Nord qui me permette de travailler sur place ensuite. Et puis tiens, de fil en aiguille, pourquoi ne pas la faire en français ?
Exit le sponsor d'un employeur: "Ton VISA d'étudiante tu demanderas"
Et nous voilà partis dans l'aventure !
Quand j'ai dit à mes amis que je reprenais mes études, et pas en France, mais en Amérique du Nord, on m'a regardé comme si je sortais d'une soucoupe volante.
Ben oui, quoi, je suis déjà BAC + 3 en France, avec une expérience professionnelle de plus de 15 ans. Pourquoi donc se replonger dans un cursus long et coûteux quand je peux trouver du boulot avec mon bagage actuel ? Alors les gars, je vous le dit, c'est vrai qu'être du genre "caissière avec un VISA de 2 ans et des diplômes qui servent à rien", ça va faire comprendre à mon pays d'accueil que je suis indispensable... c'est sûr.
En tout cas, comme disent les américains, soit on aura vécu une aventure, soit on aura une bonne histoire à raconter !
Et vous, pensez-vous reprendre vos études ?
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Trouver un vol pas cher pour l 'Amérique du Nord
Partir loin pour pas cher, c'est le grand dilemme. Puisque le billet d'avion est souvent le plus gros poste de dépense dans un budget voyage, on vous donne tous nos trucs et astuces pour faire baisser votre facture et optimiser vos préparatifs.
pour maîtriser le coût de son billet d'avion... peser "le pour et le contre"
Aller-vous opter pour un voyage direct ou avec escale ? Une compagnie low cost ou traditionnelle ?
" le temps, c'est de l'argent" ...
Une chose est sûre: Si vous passez par une agence de voyages, vous payerez votre vol sans avoir à faire les recherches par vous-même.
Avantage: gain de temps, pas de "prise de tête".
Inconvénient: Puisque l'agence ne vit pas d'amour et d'eau fraîche elle va tarifer sa prestation et vous paierez plus cher.
Si vous préférez maîtriser votre budget, la recherche de votre billet d'avion vous prendra plus de temps mais vous permettra de réduire le coût de votre voyage.
Voici les principaux points à considérer quand vous achetez votre billet d'avion:
Choisir sa période de vacances selon les prix pratiqués
La plupart du temps, les billets d'avion sont plus chers pendant les vacances scolaires et les fêtes de fin d'année, mais pas que... Pour partir en Floride, par exemple, vous paierez plus cher votre séjour au mois de mai ou pendant le "spring break" (les vacances de printemps universitaires aux USA).
Opter pour des vols avec escales ... oui, mais
On pense souvent que les vols avec escales sont moins chers. C'est souvent vrai, mais ça n'est pas une généralité. Tout va dépendre de l'anticipation de l'achat de votre billet d'avion, du lieu de départ et de la destination. Dans tous les cas, on les évite rarement quand on part de province puisque la plupart des aéroports ne disposent pas de vols directs sur les destinations américaines. Les escales, c'est un voyage plus long et plus fatiguant. Pour une question de confort, si on peut les éviter ou limiter leur durée, c'est mieux.
Ne pas (trop) se focaliser sur les horaires de départ et d'arrivée
Evidemment , les horaires de voyage les moins contraignantes sont souvent les plus chères, mais pas toujours !! Pour les vols transatlantiques, les horaires sont planifiées - entres autres - selon le décalage horaire. Les horaires des vols longs courriers sont de ce fait moins souples que celles des vols moyens courriers, surtout quand on part de province. On a donc pas toujours le choix de ses horaires de départ.
Les retours vers l'Europe se font la plupart du temps sur des vols de nuits, où l'on embarque la veille pour atterrir le lendemain matin en Europe.
A l'inverse, vous trouverez beaucoup de départ d'Europe le matin. A titre personnel, je fais toujours en sorte de quitter la France tôt le matin, pour atterrir sur la côte Est d'Amérique du Nord en milieu de journée ou fin d'après midi. Ça fait une (très) longue première journée, bien fatigante, mais qui permet de limiter l'effet du décalage horaire plus rapidement. (L'important est de pouvoir dormir pendant les heures de nuits du pays d'arrivée le plus tôt possible pour ne pas se sentir décalé trop longtemps). Ne vous étonnez donc pas d'avoir à vous lever à 2h00 ou 3h00 du matin le jour de votre départ...
Privilégiez les aller - retour sur les mêmes aéroports
Arriver sur un aéroport et en changer pour son retour coûte plus cher. Exemple: vous arrivez d'Europe sur New York et vous faites votre voyage de retour en partant de Boston.
Etre flexible sur les dates de départ et de retour
Décaler votre départ ou votre retour de 24h peut vous faire gagner jusqu'à 200 ou 300 euros... ou vous faire gagner plusieurs heures en limitant les escales.
Ne pas hésiter à comparer les sites de vente en ligne
L'erreur est de limiter sa recherche à un ou deux sites. En réalité, la plupart des sites de vente en ligne privilégient certaines compagnies qui leur facturent les prestations. En limitant vos recherches, vous aurez donc moins de choix dans les tarifs, les compagnies et les horaires.
Prévoir son voyage (idéalement) au moins 6 mois à l'avance
Plus on réserve son billet d'avion tôt, moins on paye cher !! Oubliez les tentatives de réductions de dernière minute, c'est le meilleur moyen de doubler votre prix d'achat.
Si vous avez une place de parking à réserver à l'aéroport, c'est la même logique d'ailleurs.
Si vous n'arrivez pas à obtenir un prix qui vous convienne, regardez si vous pouvez changer d'aéroport de départ ou d'arrivée
Les taxes aéroportuaires ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre ou d'une région à l'autre. Par exemple, une année, je suis partie de Genève au lieu de partir de Lyon. J'ai gagné 300 euros par personne.
Si vous allez dans une grande métropole américaine, pensez aux aéroports internationaux secondaires. Ils pourrons vous faire gagner 30% en moyenne sur votre billet d'avion, et limiter votre temps d'attente à la frontière. (Puisque l'aéroport est plus petit, il y a moins de monde) Vous pouvez par exemple, atterrir à Newark dans le New Jersey si vous partez pour New York City, ou à Palm Beach si vous allez à Los Angeles. Etudiez dans ce cas les modalités (temps et coût) de transfert de l'aéroport vers votre lieu de vacances.
Vérifiez les prestations offertes par la compagnie d'avion qui vous intéresse, surtout si elle est low cost
Les compagnies low cost peuvent tout vous faire payer à bord: boissons, nourriture et distractions. Les bagages enregistrés et hors gabarit peuvent également vous coûter un surplus.
Dans certains cas, les économies de bout de chandelle obtenues lors de votre réservation s'envolent en fumée une fois les bagages enregistrés et la nourriture payée... Assurez-vous donc que partiren low cost vous apportera une réelle économie.
Pas le choix ! Vous êtes dans l'avion pour 7h00 minimum et vous devez bien vous hydrater et manger, sachant que vous ne pourrez pas emporter de nourriture ou de boisson avec vous en passant les portiques de sécurité de l'aéroport. Donc dans ce cas, vous êtes contraints d'acheter, soit dans l'aéroport, soit dans l'avion.
En cas de vols avec escales, pensez aux vols intérieurs
Les vols intérieurs ne sont pas chers aux USA. Ils peuvent être économiques quand vous êtes contraints de faire une escale dans le pays de destination.
Exemple: vous partez à Miami. Vous faites Paris - New York City (NYC), puis un vol intérieur NYC - Miami. Dans ce cas, plutôt que de rester en transit, vous sortez de la zone internationale comme si votre destination finale était NYC, pour faire ensuite NYC - Miami en vol intérieur. En gros, vous aurez dans cet exemple 2 billets distincts à acheter: un Paris- NYC et un NYC-Miami.
Inconvénient à NE PAS négliger !! Si vous sortez de la zone de transit, vous devrez récupérer vos bagages pour les ré-enregistrer sur le vol suivant, et repasser les zones de contrôle de sécurité (ce qui en tout et pour tout représente 2 à 3h00 de plus). A exploiter si le jeu en vaut la chandelle, donc, où si vous voulez en profiter pour faire une halte et visiter votre ville de transfert.
Si vous voyagez avec des enfants
De nombreuses compagnies proposent des billets à 10% du tarif ou gratuits pour les enfants de moins de 12 ans. Regardez les sites des compagnies pour avoir tous les détails.
1. PREMIÈRE ÉTAPE: CHOISIR SA PÉRIODE DE DÉPART
OBJECTIF: FIXER UN BUDGET GLOBAL ET AVOIR UNE IDÉE DE CE QU'ON VA PAYER.
Plusieurs sites peuvent vous donner des indications sur les prix moyens pratiqués selon les destinations et les périodes de l'année. vous pouvez consulter notamment les sites suivants:
2. AFFINER SES DATES ET HORAIRES DE DÉPART
OBJECTIF: FIXER LES DATES EXACTES DE DÉPART ET LES HORAIRES - bref, trouver son vol.
Une fois que vous avez une idée de la période de départ et de la destination, vous pouvez affiner les jours d'arrivée et de retour pour réduire au maximum votre facture (à 24h près, vous pouvez avoir des écarts de prix de l'ordre de 200 à 300 euros...) pour ça, j'utilise Bravofly. Ce site est très pratique puisqu'il permet facilement de recouper les jours de départs et de retour. Vous pouvez aussi recouper les infos obtenues avec skyscanner et google flights pour trouver les vols sur les mêmes dates..
CONSEIL BONUS :)
!!! LE TRUC QUI fait TOUTE la différence !!! Optez pour une navigation en mode privé dès que vous commencez à étudier les tarifs. Pourquoi ? Pour éviter que les compagnies n'enregistrent votre adresse IP. De cette façon, vous éviterez que les prix ne flambent au fur et à mesure de vos recherches !! En effet, plus vous rechercherez, plus votre adresse IP sera "topée" par les sites de vente en ligne... ce qui, "comme par hasard", engendrera une hausse notoire des prix proposés. C'est une pratique douteuse, certes, mais extrêmement courante, pour ne pas dire systématique.
Si ça vous arrive , déconnectez vous, videz votre historique de navigation et votre cache, et attendez 24h pour vous reconnecter (il faut attendre que minuit soit passé). Autres solutions: changer de navigateur, utiliser un autre ordinateur ou utiliser votre smartphone, ou utiliser un VPN (L'effet des VPN est moins efficace sur google chrome)
3. comparer les sites de vente en ligne ET PAYER AU BON MOMENT
OBJECTIF: LIMITER AU MAXIMUM LES FRAIS
Comment trouver le site qui vous proposera le billet le moins cher au final ?
Visiter le site de la compagnie
Il arrive que les vols proposés par les sites de vente en ligne soient plus chers que ceux proposés en direct par la compagnie. Autant en avoir le coeur net.
Payez votre billet au bon moment de la semaine
De manière générale, vous paierez moins cher très tôt le matin ou au milieu de la nuit, et les mardi et mercredi. (certains sites recommandent de payer le samedi, mais je n'ai pas constaté que c'était d'une efficacité "foudroyante"..)
Les sites de comparaison de vente en ligne
Les sites que j'ai l'habitude d'utiliser en Europe: kayak.fr, skyscanner.fr, momondo.fr (souvent bien placé), et bien sûr google flights. J'utilise aussi jestcost.com, et expedia. Si vous faites votre recherche sur smartphone, vous pouvez utiliser aussi Hopper.
Les sites américains, pour un paiement en devises (si vous avez une CB américaine ou si un américain peut vous avancer le billet): cheapflights, cheaptickets, ortbiz, et les versions d'expedia US, skyscanner US et kayak US.
Les sites des compagnies américaines que j'utilise et qui acceptent les cartes de paiement européennes: United Airlines (souvent bien placé pour les vols sur la côte Est), Delta Airlines, American Airlines, Air canada. Le site du réseau "Star Alliance" peut être aussi utile.
NB: entre autres, United Airlines et Expedia acceptent les paiements par Paypal.
Vous avez une CB VISA Premier, gold Mastercard ou de catégorie supérieure ? Pensez à consulter les agences de voyages VISA, Mastercard ou AMEX, on peut y trouver de bonnes surprises !
4. Avoir le réflexe des bons de réductions
Et si vous pouviez bénéficier d'une code promo sur votre billet d'avion ?
Vous pouvez en profiter notamment en vous inscrivant sur les newsletters des sites que vous consultez, ou en passant par des sites de publication des bons et codes promo.
Personnellement j'utilise en Europe: mareduc.com, les codes promo de L'express (souvent valides), et radins.com.
J'utilise aux USA et au Canada: RetailMeNot, USA today coupons & promo codes, trouvetoncoupon.ca.
Selon les périodes de l'année, les bons de réduction sont plus ou moins intéressants. A vérifier, donc.
Cumuler des points dans les compagnies aériennes
Même si vous achetez votre billet d'avion par un site intermédiaire, vous aurez intérêt dans tous les cas à vous connecter au site de la compagnie qui vous prendra en charge, ne serait-ce que pour faire votre "check-in". Dans ce cas, n'hésitez pas à créer votre profil. Grace à votre réservation, vous cumulerez des points de fidélité ou des miles utilisables ultérieurement. Bon à savoir: les points des compagnies du réseau "Star Alliance" sont transférables d'une compagnie à l'autre.
5. RESTER VIGILANT AU MOMENT DU PAIEMENT
Vérifier sa saisie et la sélection du billet
Ça a l'air bête de dire ça, mais quand on prend un billet non remboursable....autant bien faire les choses du premier coup !
Vérifiez plutôt deux fois qu'une que vous avez rempli les champs de saisie correctement (numéro de passeport, nom et prénom, etc...) et que les dates et horaires sont correctes. J'ai déjà eu des difficultés à faire modifier un problème d'espace non tapé auprès d'une compagnie. Résultat des courses: le passage des portiques de sécurité à l'aéroport a été deux fois plus long.
Décochez ce qui peu engendrer des frais supplémentaires inutiles.
L'assurance annulation est souvent comprise dans les prestations de votre carte bleue par exemple. (Je vous ferai un post sur les assurances voyages sous peu :) )
Méfiez vous des sites qui modifient votre tarif juste avant le paiement
Les sites comme bravofly et edreams appliquent des frais supplémentaires selon le moyen de paiement utilisé. Bien souvent, les pages d'accueil de ces sites font apparaître par défaut le moyen de paiement le moins cher dans leurs tarifs. Or, on peut vous facturer jusqu'à 70 euros supplémentaires une fois votre carte sélectionnée...
La "carte de débit" ou "carte de crédit" correspond en fait au système bancaire américain et ne concerne par l'Europe. Puisque le système bancaire est différent, les cartes bleues internationales européennes sont considérées par défaut comme des cartes de crédit au moment du paiement sur une plateforme américaine.
conseil bonus:
Puisque l'intégralité du paiement se fait en ligne, pensez à vérifier le plafond de paiement de votre carte bleue pour vous éviter d'être coincé.
Méfiez vous des paiements en devise. Le taux de change n'est pas toujours le plus avantageux. Vérifiez avant le taux de change en cours pour vous assurer que ça vaut le coup.
Vous pouvez payer par paypal sur certains sites, ce qui vous évite le problème de plafonnement de la carte bleue MAIS ne vous permet pas de bénéficier de toutes les assurances VISA ou Mastercard. Dans ce cas, mieux vaudra étudier la possibilité de souscrire à l'assurance du vendeur.
En bref,, chercher son billet d'avion prend du temps, mais ça vaut le coup ! Vous pouvez réaliser des économies de plusieurs centaines d'euros par passager simplement en évitant de vous précipiter sur le premier vol trouvé. Cela dit, il ne vous sera pas toujours possible d'optimiser au mieux votre budget. Tous va dépendre des dates de départ, de l'anticipation de votre voyage et de la destination. Néanmoins, comme on dit, "qui ne tente rien n'a rien".
Si vous connaissez d'autres trucs et astuces pour partir en Amérique du Nord pour pas cher, n'hésitez pas à les poster en commentaire ! Sur ce,
See you soon and take care !
Le low cost: Pas toujours disponible sur les sites de recherche de vols, et pourtant économiques:
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Partir en Amérique du Nord en low cost
Un vol aller retour Paris- New York au prix d'un billet de train Marseille - Paris ? C'est possible ! Les compagnies low cost, toujours plus nombreuses sur les liaisons transatlantiques, proposent des tarifs imbattables, moyennant quelques concessions sur les services proposés habituellement dans les compagnies traditionnelles. Comment savoir si le jeu en vaut la chandelle ? On vous explique tout.
Compagnies low cost VS compagnies traditionnelles
Evidemment, la première chose qui différencie les compagnies low cost des compagnies traditionnelles, c'est le prix des vols. Et pas qu'un peu d'ailleurs. Depuis quelques temps, le développement du low cost sur les vols longs courriers donnent du fil à retordre aux compagnies telles que Delta Airlines, Air France ou Air Canada, en cassant littéralement les prix. Leur succès est tel que le choix des destinations et des compagnies ne cesse de s'élargir d'année en année. Les infos qu'on va vous donner devrons, de ce fait, être certainement actualisées dans les prochains mois.
Avantage ?
Le low cost rend abordable des voyages qui auraient été inaccessibles pour certains voyageurs il y a quelques années. Un vol aller retour France - USA à moins de 200 euros, soit le prix d'un TGV plein tarif Lyon -Paris, ça tenait du délire il y a peu, et pourtant, c'est possible aujourd'hui.
Idéal pour aller dans des aéroports plus petits et moins fréquentés. On passe moins de temps à la frontière et on peut éviter les grandes métropoles si ça n'est pas l'objectif du voyage.
Les avions sont très récents. Même si le confort n'est pas le même que dans les compagnies traditionnelles, il n'est pas sacrifié pour autant.
Inconvénient ?
A ce prix là, ne vous attendez pas à bénéficier des services traditionnellement inclus dans votre billet d'avion. Et oui, casser le prix d'un billet d'avion ne se fait pas sans concessions. Attendez-vous par exemple, à payer votre repas, l'enregistrement de vos bagages, ou à faire une croix sur les films gratuits proposés habituellement pour vous distraire pendant le vol.
Privilégiez donc le low cost si vous comptez voyager léger: l'enregistrement de vos bagages et le paiement de la nourriture peut vous coûter jusqu'à 50% du billet au final... consultez toujours les sites de ces compagnies pour connaître les prestations tarifées en supplément.
Dans ce climat hautement concurrentiel, les compagnies traditionnelles font tout pour défendre leur part de marché, là où les compagnies low cost, toujours plus nombreuses, cherchent à se tailler une part du lion. Du coup, c'est le consommateur qui en profite !
Si vous ne cherchez pas forcément à atterrir à proximité directe d'une grande métropole, ça peut être pratique. Ces compagnies low cost sont traditionnellement implantées dans les aéroports secondaires.
A titre personnel, je trouve que l'aéroport International de Newark dans le New Jersey, est pratique pour aller à New York, tant en vol low cost qu'en vol classique.
Quelle type de compagnie choisir ?
Tout va dépendre de ce que vous attendez de votre voyage: Si vous n'imaginez pas emmener votre casse croûte avec vous, ou si vous êtes un adepte des films gratuits ou des voyages en Classe Affaires, le low cost ne vous conviendra certainement pas.
Si vous avez déjà expérimenté ce type de compagnie sur des vols moyens courriers, vous saurez que ne pas s'occuper, ou manger pendant 2h00 c'est tenable, certes. Mais un vol transatlantique, c'est 7h00 minimum. Considérez lors de votre choix de billet que vous aurez nécessairement besoin de vous hydrater et de manger, et donc, de payer pour cela. (Vous ne passerez pas les portiques de sécurité avec de la nourriture ou des boissons... surtout pas sur les vols en direction des USA !! Donc vous devrez acheter votre sandwich dans tous les cas.)
Le low cost n'est pas disponible sur toutes les destinations, et sur tous les horaires. En effet, tous les aéroports ne disposent pas (encore) de vols transatlantique low cost. Il n'est donc pas toujours possible d'en bénéficier. De même, les horaires et dates de départ sont limitées. Il est parfois impossible de réserver un vol sur ces compagnies pour une simple question de timing.
Les aéroports desservis par les compagnies low cost
Au départ, le low cost n'était proposé que dans les aéroports secondaires, ce qui ne facilitait pas toujours le transfert en direction du lieu de vacances. Depuis quelques années cependant, on voit les compagnies s'implanter peu à peu sur de grands aéroports.
Du coup, quand vous étudiez les offres d'une compagnie low cost, je vous recommande de prendre également le temps de regarder sur google map (par exemple), où vous aller atterrir.
Partir d'Europe en low cost ? comparez et faites votre marché !
Voici les compagnies actuellement les moins chères en partance d'Europe vers l'Amérique du Nord:
Les pionnières du low cost: les plus connues des expatriés
Ces deux compagnies sont tellement connues que vous aurez à réserver votre billet 4 à 6 mois à l'avance pour être sûr d'avoir votre billet. Pour ma part, j'ai raté une réservation à 360 euros.. faute de place, que j'ai trouvé à 850 euros dans les meilleurs tarifs en vol traditionnel ...
Les dernières arrivées qui font du bruit...
Wow Air fait systématiquement une escale en Islande, ce qui incite les passagers à faire une halte. Pourquoi pas ? Primera Air et Level ouvrent de nouvelles ligne en 2018.
En résumé: Voyager sur un vol low cost est intéressant si:
Une fois les prestations payantes complémentaires ajoutées à votre billet, le coût TOTAL du vol est nettement inférieur à ce qui est proposé dans les compagnies classiques. Considérez également dans ce calcul les frais de transfert, et les frais éventuels de parking. Notamment si l'aéroport low cost est plus loin de votre destination finale que ce qui était prévu.
Si vous acceptez de payer pour bénéficier de prestations proposées gratuitement dans les compagnies classiques
Si vous êtes un adepte du voyage en classe économique
Si vous pouvez réserver votre voyage à l'avance
En savoir plus sur les sites de réservations de vols
Pour creuser sur les sites américains ..
Les compagnies ultra low cost au départ du Québec
Air Transat, la compagnie canadienne qui concurrence Air Canada
Jet Blue Airways, la compagnie américaine à bas prix
Les 14 compagnies ultra low cost les moins chères en Amérique
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Jukebox québécois
Sans parler de Céline Dion ou de Mylène Farmer, un certains nombres d'artistes québécois ont réussi à faire leur place dans le monde de la musique en France. Pour autant, les européens que nous sommes connaissons très peu, ou pas du tout, les tendances musicales du Québec. En effet, ces artistes passés outre Atlantique ne représentent que la partie immergée de l'iceberg qu'est le répertoire musical québécois. Très riche, diversifiée, et surtout francophone, la musique au Québec est partout, dans tous les festivals, les fêtes, les concerts. Elle est de tous les styles et de toutes les époques.
Autant vous dire qu'en arrivant sur place, on s'est senti complètement largués... et oui: quand vous entendez une chanson que tout le monde connait par coeur et qui ne vous parle absolument pas, vous réalisez qu'en savoir un peu plus à ce sujet, ce serait pas mal en fait. Voici donc une sélection de chansons classiques et traditionnelles qui s'écoute au Québec !
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Je ne sais pas vous, mais nous, on ne les connais pas, mais alors, pas du tout... Pourtant ils sont des stars au Québec.
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Quand t'es largué devant les émissions de divertissement ... parce que les chanteurs invités (que tu ne connais souvent pas d'ailleurs) reprennent en coeur les grandes titres de la chanson québécoise...
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Quand tu entends les gens reprendre en coeur des vieilles chansons paillardes, qui font partie du folklore québécois, et que t'y "panne que dalle".
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Souvent chanté pour le jour de l'an et dans les cabanes à sucre, le "rigodon" est la musique traditionnelle québécoise par excellence. C'est une musique de folklore et joyeuse, dont les racines sont issues d'un mélange d'influences françaises, anglaises, et irlandaises. On y retrouve des airs celtiques.
C'est la musique qui vous fait taper du pied en rythme et qui se joue aussi avec des cuillères, des harmonicas ou des accordéons ! Jouée depuis le 19ème siècle, sa transmission est orale. (tout sur le rigodon ICI)
Les artistes classiques du rigodon
Les artistes contemporains du rigodons
On pourrait bien évidemment citer d'autres artistes et d'autres mouvements musicaux, il y en a à foison ! En fait, le Québec regorge de petits groupes de musiques indépendants, et de petits studios d'enregistrement. Du coup, comme vous vous en doutez, il serait impossible d'en faire le tour sur un seul post. Une chose est sûre: si vous aimez la guitare sèche, vous êtes au bon endroit.
Pour savoir ce qui cartonne au Québec et au Canada en ce moment, visitez le site palmaresadisq . Vous y trouverez toutes les sorties et le classement des titres qui passent à la radio. Vous pourrez y constater que les goûts musicaux des québécois ne sont pas du tout les mêmes que ceux des francophones européens. Bonne écoute !
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