#wendy delorme
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Un autre enfer que le mien
J'avais beau m'y attendre et m'y préparer depuis des jours, la réponse négative de l'EHESS à ma candidature n'a pas été un moment facile à vivre.
Étrangement, ce qui me taraude dans cet échec, c'est le sentiment de honte par rapport à Sexy - lequel s'en fout pas mal, d'ailleurs, et pour une fois, son indifférence est un soulagement.
Je voulais candidater bien avant de le rencontrer, évidemment, mais dans ce désir est venue se mêler la croyance que, si j'intégrais cette prestigieuse école, il allait me regarder autrement. Ces trucs de diplômes et de grandes écoles ont l'air tellement importants pour lui.
=> il allait me regarder avec cette concupiscence de classe qu'il a réservée à la sempiternelle insipide poupée blonde à ma droite, à la réunion de stage - celle qui a fait Sciences-Po...
Énième déclinaison de notre cauchemar à toutes, Elle a tout ce que je n'ai pas / Elle n'a qu'à se baisser pour ramasser les cœurs / Pendant que moi, je rame comme une grosse crevarde.
Autres réalités douloureuses à encaisser :
le fait que je ne serai pas chercheuse
le fait que je n'ai pas trouvé de Master musico qui me plaise et/ou qui soit disposé à m'accueillir, ce qui signifie que :
pour la première fois depuis quatre ans, je ne suis inscrite nulle part l'année prochaine, ce qui signifie que :
je vais devoir me remettre à travailler, alors que je n'en ai pas fini avec l'université et que j'ai encore des choses à dire ;
et accessoirement - un détail en comparaison de ce qui précède : çà fait mal, quand vous vous êtes choisi un environnement d'élection et que cet environnement vous rejette...
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Qu'est-ce qu'on peut écouter dans ces moments-là ? Qu'est-ce que j'écoute quand je vais vraiment très mal ? C'est compliqué. Si chansons tristes = du sel sur une plaie, mais si chansons gaies = encore pire.
Je crois, une chanson que j'écoutais à un autre moment de crise, en me demandant si j'allais y survivre.
=> I can see the light, de Mike Oldfield, pas terrible musicalement mais les paroles me touchent toujours, et j'avais 18 ans et j'étais en train de quitter ce type, qui me tabassait, qui disait qu'il allait me tuer si je partais, et je savais qu'il en était capable, et je savais aussi que je préférais mourir que de retourner avec lui, j'étais terrifiée et prête à mourir mais j'avais écrit cet adage sur mon cahier de textes, pour me donner du courage : Mieux vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton.
Oui, j'en suis à peu près là. Chaque journée supplémentaire où je suis encore en vie est une victoire.
Mike Oldfield, dont le fils est mort dans la trentaine. Alors, lui aussi sait ce que c'est, de perdre ce à quoi on tient par dessus tout. Deux ans après cette tragédie, il disait : "You’ve got no choice but to live with it".
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Les nuits sont difficiles mais dans la journée, écouter Adèle Haenel, Iris Brey, Dorothée Dussy, Juliet Drouar, parler d'inceste sur Médiapart, m'apporte du réconfort. Leur intelligence, leur réflexion, la rigueur qu'elles emploient à choisir les bons mots, et savoir qu'elles ont vécu des évènements terribles même s'ils sont différents des miens, m'aident à tenir mon propre enfer à une certaine distance. Car ce ne sont pas les hommes violents qui font le plus de mal, mais la maltraitance maternelle qui a permis cela. Si ma mère ne m'avait pas cassée, jamais les hommes ne m'auraient eue.
Disons qu'elles m'aident à admettre cette vérité terrible : cet enfer-là, de devoir renoncer encore une fois à accomplir ma vocation, c'est celui dans lequel je vais devoir vivre dorénavant ; ce n'est sans doute pas le pire, çà reste un enfer quand même, et je vais devoir essayer d'y aménager un espace respirable malgré tout, parce que je ne suis pas sûre d'avoir assez de temps et de force désormais pour espérer en sortir.
Quelle ironie. Je croyais que de devoir renoncer à Sexy, c'était çà le cataclysme de l'année - quand toutes les alarmes se sont mises à sonner dans ma vie en même temps. Je croyais que je serais tranquille après cela. Mais c'était juste un séisme avant-coureur. La vraie catastrophe arrive maintenant, et elle met par terre tout ce qui tenait encore debout.
#il y a décidément un mauvais ciel de transits ce semestre#se protéger et attendre que çà passe#i can see the light#kevin spacey#margin call#all time favourite#fire sale speech#my gifs#amadeus#f. murray abraham#two broke girls#kat dennings#downtown abbey#maggie smith#goddess bless#la culture de l'inceste#juliet drouar#iris brey#dorothée dussy#wendy delorme#sokhna fall#Tal Piterbraut-Merx#ovidie#Médiapart
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Fini Viendra le temps du feu de Wendy Delorme du coup ce week-end je vais devoir arranger toute la bibliothèque pour lui faire une place à côté d'Agrapha
#évidemment idéalement il lui faudrait une place à côté des guerrillères mais les guerrillères ne peut pas aller ailleurs que là où il est#je peux au moins faire un petit coin pour ces deux là ensemble
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Wendy Delorme - L'histoire de la princesse qui voulait dormir cent ans
J'ai enregistré ce podcast de Wendy Delorme au studio avec ma stagiaire Tatiana. Un conte moderne trop cute avec la participation des enfants de Wendy. C'est trop mimz, écoutez !
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À travers de nombreux films, des millions de spectateur.rices ont appris à associer la force brute et la menace à la séduction, tandis que des millions de spectateurs ont appris que le « non » des femmes n’était qu’un « oui » qui n’osait pas s’avouer, que leur colère était toujours feinte et que leurs imprécations ne représentaient qu’une invitation à insister davantage. En somme, notre imaginaire érotique est fondé sur la culture du viol. Cette mer de productions littéraires et médiatiques forgent nos imaginaires érotiques avant même que nous sachions ce qu’est un rapport sexuel consenti, désiré.
Mona Chollet, Réinventer l’amour Wendy Delorme, Merveilleuse Angélique, Femmes désirantes, 2013
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#NetGalleyFrance#Amour#éditionsJ-CLattès#Devenirlionne#récitintimiste#reflexionféministe#Relationtoxique#WendyDelorme
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THE FINAL GIRL a film by Todd Verow. 10th Anniversary HD RESTORATION & STEREO REMASTER with new enhanced English subtitles. Available on demand now HERE.
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L’Évaporée, Fanny Chiarello et Wendy Delorme
• Rentrée littéraire 2022 •
Ève et Jenny s’aiment — mais voilà qu’une nuit, Ève s’en va. À partir de cet instant funeste, Jenny se demande ce qu’elle a pu faire. Pourquoi l’amour de sa vie, son absolu, s’en est allé ?
Les deux autrices nous livrent une alternance de points de vue, chacun se répondant. Sur celle qui est quittée, et sur celle qui est partie. L’Évaporée interroge sur le passé et ses fantômes, sur les relations d’avant qui prennent malgré tout de la place.
Plus que l’histoire, c’est surtout le procédé créatif, l’expérience d’écriture, qui m’a fait triper ! Un jour, Fanny Chiarello a envoyé un chapitre par mail à Wendy Delorme, qui lui a répondu et renvoyé un ; et ainsi de suite. L’histoire est intéressante, elle interroge sur l’amour et ses dérives, sur ce qui fait que quelqu’un.e quitte quelqu’un.e d’autre.
Côté personnages, je ne sais pas trop laquelle j’ai préféré. Jenny est absolue : c’est tout, tout le temps, tout-de-suite. Elle est obnubilée par Ève, elle l’idéalise, et parfois on dirait presque qu’elle est amoureuse de l’Ève qu’elle s’est fabriquée. Et quant à Ève, pendant ses mois au loin, elle ne pense qu’à son ancienne relation avec la femme de son professeur, lorsqu’elle avait 20 ans — presque aucune pensée pour Jenny, en comparaison. Mais c’est la partie que j’ai préféré !
L’écriture est cathartique, on sent que Fanny et Wendy sont des âmes sœurs littéraires qui se sont trouvées. J’ai vraiment apprécié cette nouvelle expérience créative et littéraire !
Parution le 17 août 2022
06/09/2022 - 08/09/2022
#livres#books#livre#book#littérature#rentrée littéraire 2022#l’évaporée#fanny chiarello#wendy delorme#éditions cambourakis
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"L'absolu et mon caillou dans la chaussure, le journal d'un amour qui devait être éternel." L'évaporée, Fanny Chiarello et Wendy Delorme, Cambourakis, 2022, p.146
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Émission diffusée le 01/02/2020 par Radio Canut Produite pour et dans le cadre de l'événement "MOULT - Opérations poétiques, politiques et luxurieuses" Entretiens avec les invité·e·s, lectures, musiques Avec Kenny Ozier-Lafontaine RER Q (Wendy Delorme, Claire Finch & Etaïnn Zwer) Noémi Lefebvre, Élodie Petit, Nathalie Quintane Anne Kawala Violences (Henri Clerc, Christophe Siébert & Astrid Toulon) Marc Perrin
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@ebouriffeurdetruites replied to your post “Je suis rentrée chez moi. Pile à lire de la honte”:
le dernier wittig spottèd de Wendy Delorme j'ai lu ensuite viendra le temps du feu récemment, c'était assez sympa
J'ai vraiment fait la lesbienne principalement et puis ensuite j'ai juste court-circuité je peux pas expliquer ce qu'il s'est passé. (demain je vous montre Terra Forma c'est archi cool)
Mais oui dernier Wittig ! J'ai lu que La pensée straight de sa théorie donc ça semblait pas mal d'avoir cette anthologie de petits bouts et d'articles à défaut d'avoir ses autres textes
Viendra le temps du feu je l'ai trouvé vraiment sympa aussi, ça m'a pas laissé quelque-chose de très articulable mais j'ai surtout hâte de retrouver le style d'écriture de Wendy Delorme, qui est vraiment agréable. Ça fera une pause sympa au milieu des trucs académiques et des expérimentations stylistiques de luvan, pour lesquels il faut être bien réveillée.
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[Il corpo è una chimera][Wendy Delorme]
Il corpo è una chimera è un romanzo corale: sette personaggi in cerca di loro stessi ragionano sull’amore, il desiderio, la maternità, la famiglia. [Il corpo è una chimera][Wendy Delorme]
Il sipario svela a poco a poco tutti gli attori che entrano in scena: Philippe che piange Isabelle; l’ha persa, nonostante il suo amore fosse assoluta adorazione. Marion, la figlia, che vive con Elise e i loro tre figli: l’amore che la lega a loro è totale, ha accettato tutti i sacrifici che hanno dovuto fare per poter diventare la famiglia che sono e ha imparato ad amare anche il suo corpo…
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#Anita Bartolini#Fandango libri#femminismo#fiction#Francia#Il corpo è una chimera#Le Corps est une chimère#Narrativa#Wendy Delorme
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- Une utopie perdue -
La douleur quand elle dure à ce point a quelque chose de pur. C'est comme une mélodie. Le goût de l'alcool qui brûle dans ma gorge me dit que oui ceci est la réalité. Elles étaient toutes tellement brisées et pourtant incassables. Elles n'avaient pas besoin de collecter chaque matin les morceaux de leur être comme je le fais ici. Elles existaient ensemble comme un tout solidaire, un orchestre puissant, les organes noués en ordre aléatoire, un grand corps frémissant. Et j'étais l'une d'entre elles. Être un soi cohérent et autosuffisant n'est pas bien nécessaire quand on sait faire partie d'une communauté d'êtres. J'avais trouvé en elles la force nécessaire. Dans la grande âpreté du quotidien vécu sous le sol dans la pierre, nos peaux cuites de soleil, sous le vent, dans le fleuve, connaissaient la douceur du contact des autres. On aimait simplement. On n'avait pas besoin de se sentir unique. Chacune d'entre nous même la plus mutilée trouvait parmi les autres de quoi combler ses brèches, et l'on pouvait hurler, se taire et ne rien dire, chanter ensemble ou danser sans fatigue jusqu'à l'aube. Les arbres alentours chargeaient l'air d'une fraîcheur qui vivifiait nos âmes. Les arbres ne sont plus, ils ont été liés en des fagots immenses, puis charriés par les eaux pour construire un port. Des bateaux s'y amarrent. J'ai vu les planches poncées, fendues de coups de haches, percées de clous, martelées par les bottes de ceux qui vivent ici. Je me demande si le bois a une mémoire. Le souvenir de nos bras frôlant les troncs la nuit quand on se rassemblait pour brûler des brindilles, élevant un grand feu. On encerclait de pierres le foyer, s'asseyait tout autour et chacune d'entre nous racontait son histoire. J'en ai tant écouté, nous fûmes très nombreuses à vivre sur cette rive au fil des années. Toutes ne sont pas restées, on les dit déserteuses. Je les cherche des yeux dans les files du supermarché, dans la rue, les cafés. Une silhouette parfois accroche mon regard. Je guette dans la gestuelle, la voix ou l'attitude celle d'une ancienne sœur mais ici on évite par une règle tacite de regarder de près à qui on a affaire. Chacun est dividu, se suffit à soi-même. Il n'est pas question de lier une âme à l'autre mais de trouver en soi la seule raison d'être. Je n'ai plus jamais su ce qu'est la complétude depuis qu'elles sont parties
WENDY DELORME
#wendy delorme#french#french poetry#française#français#france#poésie#poésie en prose#prose#prose poétique#prose poetry#souvenues
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Elle a toujours trouvé suspectes les publicités à destination des femmes enceintes, dans lesquelles les futures mères arborent des membres graciles. Seul leur ventre est rond: le reste (hanches, cuisses, bras, fesses) est parfaitement mince. Les femmes enceintes n'ont plus le droit de faire de la rétention d'eau. Les femmes enceintes doivent rester bandantes. Les femmes enceintes sont souriantes et sereines, elles font du yoga, mangent bio et attendent la naissance de leur enfant avec béatitude et enjouement. Elles promeuvent l'accouchement naturel, l'allaitement, le co-dodo et le portage jusqu'à un an. Les femmes enceintes n'ont pas mal au dos. Elles sont toujours primipares, elles n'ont pas déjà deux gosses épuisants, des vaisseaux sanguins éclatés sur les jambes, de la cellulite, des pieds douloureux et des seins affaissés. Les femmes enceintes ne doivent plus avoir l'air enceintes aussitôt après avoir accouché.
Wendy Delorme - Le corps est une chimère
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BOOKHOUSE GIRL #52 | Sabrina CALVO, écrivaine & femme-orchestre
“Fin 1997, Sabrina me tend un trade paperback - j’adore l’expression, c’est elle qui me l’a apprise -, un imprimé de bandes dessinées à couverture souple jaune et noire, avec une émoticône ensanglantée sur le devant. Oui, c’est les WATCHMEN de Moore et Gibbons. C’est loin d’être la seule fois qu’elle changera ma vie, mais c’est la première. On ne peut plus vivre comme avant quand on fréquente des gens pareils. Lorsque l’on pense à elle, on peut se revoir vingt ans en arrière, en train de lire Neil Gaiman dans une chambre avec English settlement d’XTC sur la platine, lentement en train de se transformer grâce aux gestes simples de Sabrina, des cadeaux, des prescriptions médicinales sous la forme visible de romans, disques, comics, invitations à aller voir des films de toutes les époques et de toutes les couleurs, c’est-à-dire que je vois ce que l’amie/l’artiste/l’écrivaine/la joueuse était déjà capable de faire de moi, quel personnage poétique elle me proposait d’incarner dans le métro, au téléphone, sur les marches qui mènent au cinéma en attendant la séance, ou face à la plage du Prado depuis la terrasse où s’écrase une lune. Durant quelques années, Sabrina aura été ma dealeuse de fiction, ma marchande de technicolor et mon inspiratrice en anarchie. Et cela sans même parler de sa bibliographie. Oui, nous aurions aussi bien pu citer ses nouvelles, bandes dessinées, game poems ou prises de position en public, évoquer le Rosny aîné et le Grand Prix de l’Imaginaire qu’elle a remporté en 2018 avec le roman Toxoplasma - ce qui la place sur la même parallaxe qu’un Laurent Genefort ou un Maurice Dantec, mais entre nous, elle s’en fout ! Écoutons plutôt cette stand-up conférence où les jeux vidéos et leur narrative design redeviennent le terrain d’une bataille qui concerne même ceux qui ne jouent pas, ou encore cette intervention sur la spiritualité militante de Sabrina face à l’expérience de science-fiction humaine qu’est l’acte de changer de sexe pour enfin se retrouver soi. Sabrina Calvo, c’est mon tutoriel attitré pour les jours à marquer d’une pierre blanche.
Aurélien Lemant, mai 2019.“
Sabrina Calvo est notre Bookhouse Girl de la semaine. La cinquante-deuxième, comme la dernière carte en équilibre au sommet du château.
|Que trouve-t-on comme nouvelles acquisitions dans ta bibliothèque ?
The Quiet Rebels, de Margaret Hope Bacon. Karin Tidbeck, Amatka. Kingdoms of Elfin de Sylvia Townsend Warner et une fournée de bouquins de poésie québécoise de La Peuplade.
|Quels livres marquants as-tu découverts à l'adolescence et que tu possèdes toujours ?
Âmes perdues, de Poppy Z.Brite.
|Lequel de tes livres prêterais-tu à quelqu'un qui te plaît ?
Attends je demande à mon mari.
|Que trouve-t-on comme livres honteux dans tes rayonnages ?
The Fountainhead de Ayn Rand. Je hais Rand, tout ce qu'elle est, sa philosophie de merde et sa prose pourrie. Mais j'adore ce livre. C'est mal.
|Quels livres as-tu hérité de tes proches ?
Wendy Delorme, La Sainte, la mère et la putain <3
|Le livre que tu as le plus lu et relu ?
Le Pendule de Foucault, d'Umberto Eco.
|Le livre qui suscite en toi des envies symboliques d'autodafé ?
Aucun. En tout cas, dans ce ceux que j'ai lu.
|On te propose de vivre éternellement dans un roman de ton choix, oui, mais lequel ?
L'Histoire sans fin, de Michael Ende.
|Quel est l'incunable que tu rêves de posséder, ton Saint Graal bibliophilique ?
De la Nature, d'Héraclite.
|Au bout d'une vie de lecture, et s'il n'en restait qu'un ?
La Poétique élémentaire, de Bachelard.
http://morethancoral.org/
https://lavolte.net/auteurs/sabrina-calvo/
#sabrinacalvo#metagaming#trans#lavolte#elliotduneant#souslacolline#toxoplasma#transfeminisme#flocons#bookhousegirls#friendsforlife#transgenre#transition
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