youssra-akkari
youssra akkari
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youssra-akkari · 3 days ago
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Nadja's
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Affiche fictionnelle pour le bar Nadja's (What we do in the shadows)
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youssra-akkari · 3 days ago
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Ceramic Glitterz Corsets
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Partie d’un travail de recherche sur les motifs Amazigh, je souhaitais créer un vêtement qui répresente le concept de « culture ». Il fallait un vêtement qui protège, qui se veut rassurant, et qui contrains en même temps. Il fallait évoquer la fragilité de ces cultures opprimé. Finalement, mes recherches m’ont mené à créer ces corsets inspiré de ma fascination pour les faux ongles et le nail art. Ils reprennent des motifs, des textures, des couleurs, des formes du nail art. Ils ont été portés en 2023 lors d’un défilé à l’arthotèque du Havre. Sur ces vêtements-sculpture, j’évoque l’inconfort du vêtement féminin, ceux qu’on essaye pendant la phase prépubère, pendant que notre corps change constamment, dans des cabines d’essayage étroite, qui sont trop serré ou trop large et trop peu confortable. Je revisite notamment le corset de manière artisanale, il était autrefois utile pour proteger des agressions et viols, mais contraignait, voir parfois modifiait la structure du corps des femmes qui les portaient. Je prends cet inconfort et je me l’approprie, je le transforme en quelque chose de sensible et de précieux.
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youssra-akkari · 3 days ago
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Mémoire : L'esthétique hyperféminine
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À travers cet écrit, en tant que femme racisée et handies, j’explore ce que représente «l’hyperféminité». Je tente de définir ce concept, d’en rechercher les sources historiques en prenant appuie sur les texte de Susan Sontag, Virginie Despentes ou Wendy Delorme, de comprendre ses revendications à travers des mouvements politiques ou musicaux tels que les kinderwhores, ainsi que ses utilisations dans l’art et le design graphique, comme l’a fait Suzy Chan. Ce travail de recherche vise à comprendre pourquoi certaines personnes tendent vers l’extravagance et le mauvais goût, comment ce besoin se répète à travers l’histoire, et pourquoi à chaque fois, ce style est rejeté par la population dominante.
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youssra-akkari · 3 days ago
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Ordonnances intimes
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J’ai sérigraphié au rouge à lèvre des ordonnances et des feuille de soins. Avec ce projet je tente de modifier le statut de mes ordonnances, qui arrivent depuis que j’ai 2 ans, dans ma boite au lettre comme des spams et des lettres intrusives. Je tente d’en faire des lettres d’amour que l’hôpital m’envoie depuis presque toujours et encore aujourd’hui. J’ai imprimé ces feuilles sur plusieurs semaine, afin d’évoquer le rapport au temps. Plus l’encre est ancienne, plus le gras du rouge à lèvre se diffuse sur le papier.
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youssra-akkari · 3 days ago
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O fourno
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Cet objet éditorial est un corpus d’image sur les architectures du feu : les fours. Les images sont de toutes époques ; tirés de magazines, d’archives d’INA ou Gallica, de publicités, de found footage, et de livres de décorations d’intérieur ou d’histoire du monde. Elles peuvent être perçu comme une histoire sur la construction de l’humanité. Les fours sont une manière de nous nourrir mais aussi un meuble de cuisine. Si nous faisons un lien avec le reste de mes travaux féministes, un propos politique peut se construir. C’est pour cela qu’il me semblait pertinent, autant dans la forme que dans le propos, d’y introduir le poème Food Of Love de Carolyn Kizer. Celui-ci me paraissait dabords ambigüe, ne sachant pas si la poètesse parlait de nourriture ou d’être humains. Je découvre pendant mes recherches qu’elle parle de son divorce, de la violence de ses relations hétéronormée et aborde une colère féministe subversive.
Par échos au poème et à ses vers «With my female blade I’ll carve my name […] Before I chop it down» et aux fours, j’ai mis en forme une édition qui se présente presque comme un plat cuisiné. J’ai creusé et brulée la couverture jusqu’aux premières pages avec ce poème, jusqu’à ce que sa disparition laisse le public feuilleter les images.
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youssra-akkari · 3 days ago
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Les ongles d'Oscar
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Avec cette proposition de projet pour la ville du Havre, je souhaitais jouer œuvrer avec ce qui existe déjà, la Fontaine d’Oscar Niemeyer. Je voulais la magnifier avec de faux ongles géant. Il s’agissait de prendre un objet qui fait partie d’une féminité très codifiée et mélanger ces codes avec une main très masculine et rugueuse.
La main a été créée dans un contexte précis, elle a son histoire liée au Volcan, scène culturelle et musicale du Havre, et je souhaitais créer une continuité à son histoire. Cette œuvre architectural diffuse des pièces toujours renouvelées par les nouvelles générations d’artistes et de danseur.euses. Sublimer cette main et mélanger les codes des genres, comme une part de notre génération le fait via la mode, serait aussi un reflet de l’évolution des styles de spectacles diffusés au Volcan. Je souhaitais utiliser une matière qui joue avec son environnement, comme une matière miroir par exemple qui pourrait refléter le soleil de manière différente tout les jours. Pour créer la maquette en taille réelle de ce projet, je suis allé prendre l’empreinte de cette sculpture avec une feuille et un crayon, et j’ai posé des faux ongles afin d’avoir une idée de l’ampleur que pourrait avoir ces prothèses.
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youssra-akkari · 3 days ago
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Conversation au salon
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Dans cette installation, je souhaite jouer avec les sons, les odeurs et les lumières qu’on retrouve dans les salons de beauté. Quand je rentre à l’intérieur, je me met en retrait, j’écoute les conversations autours de moi sans les rejoindre, comme quand j’étais la fille qui accompagnait sa mère aux salon d’esthétique, et qui attendait en écoutant et en lisant de vieux magasines de mode. Je souhaite juste reprendre l’atmosphère, parce que les salons de beauté, il y en a de toute sorte. Par exemple, dans la culture maghrébine, Sarah Diffalah et Salima Tenfiche, parlent dans le livre Beurettes, un fantasme français, d’alcoves féminine. Ce sont des espaces reservé aux femmes, comme les hammams, où elles échangent librement, que ça soit sur des sujets d’ordre politique, familial ou sexuel. J’ai découvert le court métrage de Sarra El Abed sortie en 2018, dans lequel elle pose sa caméra dans un salon de coiffure à Tunis, juste avant les révolutions du Printemps arabe (2010). On voit et entends des jeunes femmes et d’autres un peu plus agées, parler de politique, de révolution, tout en se faisant belle entre copine. C’est cette chose, entre vouloir rester jolie, se faire pomponner et parler de révolution politique, qui m’a mené à réaliser cette installation. Elle paraît contradictoire et en même temps fait sens. Dans une société où les femmes et les minorités n’ont pas accès à la parole publique, peut-être est-il logique que ce soit dans ces espaces subalternes (dont parle Nancy Fraser dans Repenser l'espace public : une contribution à la critique de la démocratie réellement existante, 2003) que ces personnes créée des dynamiques communautaire ? Dans ces espaces subalternes, ces personnes formulent un langage commun, élaborent des vocabulaire en nommant leur expériences de domination (sexisme, racisme, transphobie, homophobie, classisme, validisme etc.) Exprès ou pas, ces groupes minorées produisent quelque chose de politique. Car en mettant des mots et noms sur leur expérience, en remettant en place l’imaginaire stéréotypé de la populations minoritaires, les modèles dominant sont déstabilisé.
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youssra-akkari · 4 months ago
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