#voilà. seigneur dieu c’est PARTI
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bon les gars faut que je conclue cette année d’hypokhâgne en rassemblant tous les faits notables de ces deux derniers jours. sans surprise beaucoup d’événements concernent b.
- JOUR 1 : not ma pote qui me dit que lorsqu’elle lui a posé dans son casier un mot de remerciement pour l’année, le lendemain he went for a hug but stopped mid-air à cause de la pression sociale. lui qui sort la chemise blanche de telenovela with the popped top button et avec qui on passe deux heures à traduire un passage en grec du nouveau testament et à parler philo et religion, brother my catholic past has been STRESSED. ça et est-ce que b. est en train de slowly heal my daddy issues en me soutenant alors même que je vais contre son avis de continuer le grec ? i think so. AH et also not b. qui répond au tel en plein milieu de son cours « attendez c’est le lycée….faut que je réponde, si jamais j’ai fait une bêtise » ; la première fois que je l’entends dire « salut » au lieu de « bonjour »
- JOUR 2 : dernier jour de cours de l’année, et on commence avec deux heures de b. déjà il est arrivé en retard à son propre cours. il est arrivé en disant « oh c’est trop mignon ils m’ont attendu ! » mon chat on peut pas commencer sans toi en même temps. et il a réussi à oublier les gobelets pour le goûter aka le seul truc qu’on lui avait demandé de ramener. you had ONE JOB. on a lu nos réécritures de Mme Bovary et en me rendant la mienne il a spécifié « j’ai beaucoup ri ». il a souligné un passage et a commenté « style alexandre astier… » j’étais là YES IL A LES BONNES REFS. et à la fin du cours je lui ai donné son cadeau, « oh merci c’est adorable, c’est trop gentil ! » il a vu la dédicace il a souri, non seulement il avait pas le livre mais en plus ça faisait longtemps qu’il voulait lire l’auteur, j’ai tout gagné. pis on a discuté un peu après il nous a avoué qu’il était un peu entré en prepa par accident (parce qu’on lui avait dit fonce) et que de fil en aiguille il avait fait son doctorat. pis on est allés en philo, discussion de deux heures avec notre prof sur l’avenir en khâgne et encore après. pis on a fait le picnic ! b. a des chaussettes bretzel. on s’est assis l’un à côté de l’autre on a énormément parlé, musique (il aime orelsan), actualité (on a des opinions convergentes) et religion aussi (de catholique à catholique on s’est beaucoup compris). et surtout on s’est marrés. pis y’avait de futurs hypokhâgneux aussi, j’ai pu faire mon prof, mon khâgneux surtout. et je suis reparti en même temps que b., qui m’a demandé ce que j’allais faire en attendant la réunion de pré-rentrée des hypokhâgneux, je lui ai dit « ah bah faut que je continue marot » parce que je lis l’adolescence clémentine. il m’a demandé comment j’en étais venu à lire ça, je lui ai avoué que c’était à cause de son article sur le sujet. ça lui a fait grave plaisir d’avoir quelqu’un avec qui parler de ses articles universitaires. et j’ai eu le dialogue suivant :
MOI : « je sais pas si vous avez eu le temps de lire le mot qui y [dans le bouquin que je lui ai offert] était attaché »
B. « si, si je l’ai lu, et ça m’a beaucoup trop touché. je mérite pas tout ça. »
MOI : « mais si, allons. »
B. : « mais ça reflète vos valeurs aussi. des valeurs que je partage. »
MOI : « [sourire doux] je crois l’avoir compris. »
genre. L’AMITIÉ QUOI. et je l’ai revu après à la pré-rentrée, avec tous les petits hypokhâgneux terrifiés. je me suis exprimé aussi en tant que futur khâgne, je leur ai dit de pas avoir peur des bibliographies, de respirer et de se calmer un coup surtout. et je me suis barré en lui laissant une future helléniste, il m’a remercié pour mon intervention, et quand je lui ai dit « à septembre » ma voix est partie dans les aigus parce que je pleurais un tout petit peu. quelle journée, mes enfants, quelle journée
#voilà. seigneur dieu c’est PARTI#je suis aussi inconsolable que lila qui quitte flo et oliv à la fin de son année de khûbe voyez ?#bref#prépa talk#la complainte de julot
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La nature originelle de l'Homme en Islam [al-Fitrah]
La nature originelle dite al-Fitrah, terme arabe souvent confondu avec al-Khalq (la création), englobe celle-ci et recouvre, en plus, la formation harmonieuse [al-Taswiyyah], la prédestination [al-Taqdīr] et la guidée [al-Hidāyah] comme l’indique le Coran :
« Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut, [1] Celui Qui a créé et formé harmonieusement, [2] qui a décrété et guidé, [3] » [s.87]
Selon Ibn al-Qayyim [1], la formation harmonieuse parachève la création, en ce sens qu’elle a pour effet de donner à toute créature la création qui lui convient, alors que la guidée parachève la prédestination, c’est-à-dire que toute créature est guidée, par ordre de Dieu, afin qu’elle puisse effectuer les fonctions auxquelles elle est prédestinée. Il s’agit, en fait, d’un premier niveau de guidée divine, dite générale, en Islam :
« [Moïse] dit "Notre Seigneur est celui qui a donné à chaque chose sa propre nature puis l’a guidée". [50] » [s.20]
« Il [Allah] décréta d'en faire sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel son ordre… [12] » [s.41]
« [Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages qu’ils [les Hommes] font. [68] » [s.16]
En ce qui concerne les créatures vivantes, cette guidée générale a des effets spécifiques à chaque espèce et des effets généraux tels que le fait de se mouvoir, de se nourrir, d’accéder à la subsistance, d’interagir avec l’environnement, de se protéger, de se développer, de reproduire l’espèce… et ce, pour remplir les fonctions auxquelles elles sont prédestinées.
Cette guidée générale fait partie, selon Mohamed Achiq [2], des secrets de la création divine que Dieu a soustrait à la connaissance rationnelle des Hommes, à l’instar de l’esprit [al-Rūh] ou de la vie, et c’est sans doute pour cette raison que la Fitrah a donné lieu à plusieurs interprétations, selon lesquelles elle serait la création, la prédestination, le pacte originel ou encore l’Islam… Aussi, cette dernière ne peut-elle être appréhendée, selon lui, que par ses effets observables, qu’illustre une multitude d’exemples édifiants de comportements et de facultés innés, observés grâce au progrès scientifique aussi bien chez l’Homme qu’au niveau des espèces animales et végétales.
En ce qui concerne l’Homme, le Coran indique que l’effet de sa Fitrah se caractérise par son inclinaison naturelle à diriger tout son être vers la religion de droiture, même si la plupart des gens ignore qu’une telle inclinaison découle de la Fitrah, qui repose justement sur le fait que le Créateur a inspiré l’âme humaine son immoralité de même que sa piété ([91:7-8]) :
« Dirige tout ton être [wajhaka] vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature [Fitrah] qu'Allah a originellement donnée aux Hommes - pas de changement à la création d'Allah -. Voilà la religion de droiture ; mais la plupart des gens ne savent pas. [30] » [s.30]
Ce verset, de portée générale, n’explicite pas ce qu’est la religion de droiture, à laquelle il y est fait référence, mais on peut dire qu’il s’agit de l’attitude innée qui consiste à emprunter le droit chemin, celui de la vérité des choses ou plutôt, de la quête insatiable de la vérité des choses ! En d’autres termes, cette inclinaison innée à diriger tout son être vers la religion de droiture est une prédisposition divine de l’Homme à suivre à terme, avec la permission de Dieu et Sa guidée, la religion acceptée de Lui qui est l’Islam ([6:162], [3:19-20]).
En effet, vu que l’Homme est appelé à user essentiellement de sa raison, sa Fitrah intègre sans nul doute des fonctions cognitives de base dont certains axiomes logiques, communément admis, tels que le fait que tout phénomène qui survient a nécessairement une cause (principe de causalité) ou qu’un être ne peut être, à la fois, mort et vivant ou incréé et créé (principe de non contradiction) ! Ainsi, certains commentateurs [3] du Coran ont expliqué le témoignage de tout descendant d’Adam sur lui-même, objet du verset suivant, selon lequel Dieu est son Seigneur, comme étant un effet de la Fitrah :
« Et quand ton Seigneur tira des dos des Descendants d'Adam leur descendance et les fit témoigner sur eux-mêmes : "Ne suis-Je pas votre Seigneur? " Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons..." - afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fait attention", [172]
ou que vous auriez dit (tout simplement) : "Nos ancêtres autrefois donnaient des associés à Allah, et nous sommes leurs descendants, après eux. Vas-Tu nous détruire pour ce qu'ont fait les imposteurs ? " [173] » [s.7]
En effet, le fait que ce témoignage soit opposable à ceux qui, le Jour de la Résurrection, prétendraient qu’ils auraient été inattentifs à la question de l’existence du Créateur ou influencés par la mécréance de leurs ancêtres, rend moins probable son antériorité à la création d’Adam, comme le soutient un avis très répandu, puisque aucun Homme ne s’en souvient ! En revanche, non seulement aucun être humain, normalement constitué, ne manque de se poser, dans son for intérieur, la question relative à l’existence du Créateur, mais nul Homme ne peut logiquement y répondre autrement que par l’affirmative. Or, cela vaut bien un témoignage sur lui-même devant le Créateur, à Qui rien des pensées de Ses créatures n’échappent, ainsi que devant les anges, désignés par Lui en tant que témoins. Concernant ce dernier point, la réponse « Mais si, nous en témoignons… » dans le verset [S7,v172] ci-dessus est à partager, selon certains commentateurs, en deux parties : « Mais si » qui serait le témoignage de l’Homme sur lui-même et « nous en témoignons » qui serait le témoignage des anges sur ledit témoignage de l’Homme [sur lui-même].
C’est dire que tout être humain porte en lui, de par sa Fitrah, la preuve qu’il a été créé par Dieu - la Cause Première, Incréée et Unique - qui a créé tout ce qui existe en dehors de Lui et que nul ne peut, raisonnablement, prouver le contraire, ni, logiquement, nier cette création. Le précédent verset montre également que la guidée divine générale des Hommes, par la Fitrah, sera opposable, au même titre que les Messagers de Dieu, à ceux qui oseraient en renier les effets lors du Jour Dernier :
« en tant que messagers, annonciateurs et avertisseurs, afin qu'après la venue des messagers il n'y eût pour les gens point d'argument devant Allah… [165] » [s.4]
De même, le verset relatif à la Fitrah ([30:30]), cité plus haut, indique bien qu’elle constitue une constante de la création divine (« pas de changement à la création d’Allah »). Cela signifie que tout nouveau-né nait selon la Fitrah et que, par conséquent, toute déviation de cette dernière durant l’enfance est à imputer à l’influence post-natale de l’environnement proche de l’enfant, qui relève de l’acquis ou du culturel et non de la nature originelle que Dieu a donné à tous les Hommes. A ce propos, le Messager de Dieu, Muhammad, a dit dans un Hadith (rapporté dans le Sahīh d’al-Bokhāri et dans le Sahīh de Moslim) :
" Tout nouveau-né naît selon la Fitrah (nature originelle ou prime-nature), ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un mage. De même que la bête de somme qui naît sans difformité : y voyez-vous une quelconque mutilation ? "
En d’autres termes, la Fitrah est un invariant universel qui prédispose l’Homme à accomplir la mission pour laquelle il a été créé, laquelle mission repose sur le fait de croire en son Créateur, et en ce en quoi Il a ordonné de croire, de L’unifier et de suivre délibérément Sa religion, telle qu’Il l’a descendue à Ses Messagers ([2:163], [42:13]). Le Coran indique, à cet égard, que les gens du Livre (Juifs et Chrétiens) l’ont en partie falsifié ([2:75], [2:79], [4:46], [4:157], [5:13], [5:41], [5:116]). De même, il indique que les Hommes ne divergent pas au sujet de la croyance en leur Créateur, ce qu’ils ont en commun par la Fitrah, mais que ce sont ceux-là mêmes à qui Il envoya des Prophètes et fit descendre le Livre (la Torah selon al-Tabari), pour régler parmi les gens leurs divergences, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, et ce, par esprit de rébellion :
« Les gens formaient (à l'origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences,) Allah envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, par esprit de rivalité! Puis Allah, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette Vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit. [213] » [s.2]
En effet, comme l’a bien montré Mohamed Achiq [4], ce point de vue ainsi que celui concernant les versets [s7,v172-173] précités sont confortés par les réponses des mécréants à la question de l’origine de la création et de la providence, dans le Coran ([39:38], [43:87], [29:63]). Ces réponses montrent bien que malgré leur mécréance, due à leur désobéissance à ce que Dieu leur a descendu dans le Livre, ils continent de témoigner sur eux-mêmes, de par la Fitrah, que c’est le Créateur qui les a créés et a créé les cieux et la terre et que c’est bien Lui qui est à l’origine de la providence. Le Coran indique, par ailleurs, d’autres exemples de preuve des effets de la Fitrah, comme l’imploration du Tout-Puissant par l’Homme lorsque le mal le touche ou lorsqu’il ressent le besoin d’être secouru en extrême urgence ([10:12], [39:8], [10:90], [31:32], [17:67]).
De manière plus générale, le Coran appelle à observer les cieux et la terre pour constater à quel point toutes ces innombrables créatures non dotées de libre-arbitre, baignant dans l’immensité de l’univers, ainsi que beaucoup de gens, se conforment naturellement à leur Fitrah en se prosternant devant Dieu, c’est-à-dire en obéissant à Son ordre, et suivent ainsi le droit chemin qu’Il a, par Sa grâce, pris sur Lui l’engagement de montrer à Ses créatures :
« N'as-tu pas vu que c'est devant Allah que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et tous ceux qui sont sur la terre, le soleil, la lune, les étoiles les montagnes, les arbres, les animaux, ainsi que beaucoup de gens? Il y en a aussi beaucoup qui méritent le châtiment. Et quiconque Allah avilit n'a personne pour l'honorer, car Allah fait ce qu'il veut. [18] » [s.22]
« Il appartient à Allah [par Sa grâce, de montrer] le droit chemin car il en est qui s'en détachent. Or, s'Il voulait, Il vous guiderait tous. [9] » [s.16]
« "Oh que si! Mes versets te sont venus et tu les as traités de mensonge, tu t'es enflé d'orgueil et tu étais parmi les mécréants". [59] » [s.39]
C’est dire que s’il y a aussi beaucoup de gens qui choisissent délibérément d’aller à l’encontre de leur Fitrah et de ne pas suivre le droit chemin, malgré la guidée indicatrice, c’est que Dieu n’a pas voulu leur accorder Sa guidée providentielle, du fait qu’ils méritent justement le châtiment :
« Si tu les voyais, quand ils seront placés devant le Feu. Ils diront alors : "Hélas! Si nous pouvions être renvoyés (sur la terre), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants". [27]
Mais non! Voilà que leur apparaîtra ce qu'auparavant ils cachaient. Or, s'ils étaient rendus [à la vie terrestre], ils reviendraient sûrement à ce qui leur était interdit... [28] » [s.6]
Abourina.
[1] Ibn al-Qayyim: “Shifâ' al-'Âlîl" (Chap. 14) ;
[2] Mohamed Achiq, « Comprendre l’Islam à la lumière du Coran et de la tradition Prophétique » (amazon.fr) ;
[3] Il s’agit notamment de l’avis d’Ibn-Katheer, dans son Tafsīr, et de celui d’Ibn al-Qayyim, dans son livre sur l’Esprit « Al-Rūh » : "Question n°18 : l’âme est-elle antérieure ou postérieure au corps ? " p.187-207 ;
[4] Mohamed Achiq, Ibid.
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Dieu bénit Son peuple.
Quelques jours avant la rentrée, je suis allée faire les magasins avec ma fille de six ans. Nous sommes parties pour Reims, à 45 minutes de chez nous, et nous avons mangé dans l’un de ces fast-food dont les enfants raffolent, avant de commencer les courses.
Nous avons fait cinq magasins différents pour acheter chaussures et vêtements, puisqu’elle a eu la mauvaise idée de prendre plusieurs centimètres pendant les vacances.
Après avoir rempli le caddy de pantalons, de robes et de tee-shirts, nous sommes arrivées à la caisse du dernier magasin. Vous savez, il s’agit de ce genre de magasin où l’on trouve de tout pour les enfants, depuis la chambre de bébé jusqu’aux poussettes, en passant par les jeux et les vêtements. Et évidemment, le rayon qu’ils ont choisi de mettre devant la caisse, ce n’est pas celui des couches culottes ou des petits pots aux épinards. Non. C’est celui des jouets.
Il n’a pas fallu à ma fille deux secondes, montre en main, pour faire le tour de cette véritable caverne d’Ali Baba et revenir avec dans les bras, une peluche en forme de licorne rose framboise, avec de grands yeux multicolores et des paillettes partout.
C’était très certainement la plus colorée et la plus tape-à-l’œil de toutes les peluches présentes dans le magasin. Je lui explique calmement qu’elle en a déjà plein à la maison et qu’elle n’a certainement pas besoin de celle-là.
« Mais je veux que tu m’achètes quelque chose, maman ! »
Je lui fais gentiment remarquer que le caddy est rempli de « choses » que j’ai achetées pour elle. Mais, évidemment, des chaussures et des pantalons, c’est bien utile mais cela n’a rien à voir avec une superbe licorne rose à paillettes.
Je réussis finalement à la persuader de reposer l’animal et nous avançons jusqu’à la caisse. Et là se trouve l’ultime tentation des enfants et la plaie des parents : les gadgets bon marchés qui attirent le regard des bambins, qui ne servent absolument à rien et sont souvent cassés à la fin de la journée.
« Oh maman ! Puisque tu ne m’as pas acheté la licorne, je veux ça ! »
N’avons-nous pas tendance à nous comporter parfois comme des enfants de six ans qui n’ont pas ce qu’ils veulent ?
Parfois, le Seigneur nous comble de bénédictions. Nous avons tout ce qui nous est nécessaire, mais nous n’y prêtons guère attention. Et puis, nous voyons une magnifique licorne rose à paillettes et nous la lui demandons. Quand le Seigneur nous répond que nous n’en avons pas besoin, nous sommes déçus et nous Lui en voulons en oubliant tout ce qu’Il nous a déjà accordé.
Parfois, nous sommes tellement déçus que nous nous rabattons sur un « ça. »
« Puisque je ne peux pas avoir la licorne, alors je veux ça Seigneur. » Et gare à Lui s’Il refuse encore. Il risque bien d’être confronté à notre bouderie pendant plusieurs jours ! « Seigneur, Tu ne me donnes pas ce que je Te demande. Puisque Tu ne me réponds pas, ça ne sert à rien que je Te prie ! »
« Je veux ça ! »
Nous nous concentrons uniquement sur cette chose que le Seigneur ne nous donne pas, parce qu’Il juge que nous n’en avons pas besoin ou parce qu’Il a quelque chose de meilleur en réserve pour nous. Et nous oublions tout ce qu’Il nous a déjà accordé, tout ce qui se « trouve déjà dans le caddy. » Nous voilà concentrés uniquement sur ce que nous ne pouvons pas avoir.
« Mais j’aime vraiment ce garçon/cette fille, Seigneur ! » « Je veux vraiment cette promotion, Seigneur ! » Mais ce n’est pas ce qu’Il a prévu pour toi. Son plan est parfait et Il ne se trompe jamais quand Il refuse de nous accorder ce que nous Lui demandons.
Bien sûr, parfois Il éprouve simplement notre patience et notre persévérance. Nous pouvons continuer à Lui demander dans la prière ce qui nous tient à cœur et Il nous l’accordera en Son temps. Mais s’il s’agit d’une licorne à paillettes, Il est possible qu’Il te réponde tout simplement : « Non, cela ne te servira à rien, ce n’est pas ce qu’il te faut. » Et s’il s’agit d’un « ça, » Il a certainement quelque chose de meilleur en réserve pour toi.
Souviens toi de ce qui se trouve déjà dans le caddy, de tout ce qu’Il t’a déjà accordé : « Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits ! » Psaumes 103:2
Comme dans ce chant qui dit : « Compte les bienfaits de Dieu, mets-les tous devant tes yeux. Tu verras, en adorant, combien leur nombre en est grand. »
Dieu bénit Son peuple. Il l’a promis. Il ne nous bénit pas toujours comme nous le voudrions mais Il sait ce dont nous avons besoin. « car votre Père sait de quoi vous avez besoin » ( voir Matthieu 6:8 ).
« Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l'Éternel, ton Dieu : Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs. Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de tes troupeaux, les portées de ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront bénies. Ta corbeille et ta huche seront bénies. Tu seras béni à ton arrivée, et tu seras béni à ton départ. L'Éternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui s'élèveront contre toi ; ils sortiront contre toi par un seul chemin, et ils s'enfuiront devant toi par sept chemins. L'Éternel ordonnera à la bénédiction d'être avec toi dans tes greniers et dans toutes tes entreprises. Il te bénira dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne. Tu seras pour l'Éternel un peuple saint, comme il te l'a juré, lorsque tu observeras les commandements de l'Éternel, ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies. » Deutéronome 28:2-9
C’est mieux qu’une licorne rose à paillettes, non ?
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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Lundi 16 septembre 2024
(Jésus dit :) Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie.
Jean 5. 24
Vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.
Éphésiens 5. 8
Témoignage d’une croyante au Chili
“Ce soir-là, j’avais décidé de mettre fin à ma vie. Je rassemblai des médicaments dont l’absorption était censée m’être fatale. J’étais sur le point de passer à l’acte… quand j’ai entendu frapper doucement à ma porte. J’ai attendu un moment, puis j’ai entrouvert la porte et deux petits garçons m’ont donné quelque chose en me disant : “C’est pour toi.” Et ils sont partis… Il s’agissait d’un calendrier avec un verset biblique pour chaque jour, accompagné d’un court commentaire. J’ai commencé à lire ces messages. J’y ai découvert que Jésus Christ est mort crucifié pour moi, à ma place, pour me sauver de toutes mes désobéissances à Dieu et me donner une vie nouvelle, abondante et éternelle. Cette nuit-là, j’ai cru l’évangile et je suis passée de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière.
Mais pourquoi ce calendrier est-il tombé entre mes mains à ce moment précis ? Le lendemain matin, j’appris que des calendriers avaient été distribués à des notables. L’un d’eux, pensant certainement qu’il n’en avait pas besoin, avait donné le sien à son jardinier. Celui-ci arriva chez lui le soir complètement ivre, et c’est alors qu’il découvrit qu’il s’agissait d’un calendrier biblique. Furieux, il ordonna à ses deux petits-fils de le donner à la première personne venue. Voilà pourquoi ils avaient frappé à ma porte.”
Ce témoignage nous vient de loin, mais la transformation radicale qu’il rapporte peut être vécue encore aujourd’hui, par vous, là où vous vous trouvez en ce moment…
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WALTER KENNEDY
PIRATE ILLETTRÉ.
Le capitaine Kennedy était Irlandais et ne savait ni lire, ni écrire. Il parvint au grade de lieutenant, sous le grand Roberts, pour le talent qu’il avait dans la torture. Il possédait parfaitement l’art de tordre une mèche autour du front d’un prisonnier, jusqu’à lui faire sortir les yeux, ou de lui caresser la figure avec des feuilles de palmier enflammées. Sa réputation fut consacrée au jugement qui fut fait, à bord le Corsaire, de Darby Mullin, soupçonné de trahison. Les juges s’assirent contre l’habitacle du timonier, devant un grand bol de punch, avec des pipes et du tabac ; puis le procès commença. On allait voter sur la sentence, quand un des juges proposa de fumer encore une pipe avant la délibération. Alors Kennedy se leva, tira sa pipe de sa bouche, cracha, et parla en ces termes :
— Sacredieu ! messieurs et gentilshommes de fortune, le diable m’emporte si nous ne pendons pas Darby Mullin, mon vieux camarade. Darby est un bon garçon, sacredieu ! jeanfoutre qui dirait le contraire, et nous sommes gentilshommes, diable ! On a souqué ensemble, sacredieu ! et je l’aime de tout mon cœur, foutre ! Messieurs et gentilshommes de fortune, je le connais bien ; c’est un vrai bougre ; s’il vit, il ne se repentira jamais ; le diable m’emporte s’il se repent, n’est-ce pas, mon vieux Darby ? Pendons-le, sacredieu ! et, avec la permission de l’honorable compagnie, je vais boire un bon coup à sa santé. »
Ce discours parut admirable et digne des plus nobles oraisons militaires qui sont rapportées par les anciens. Roberts fut enchanté. De ce jour, Kennedy prit de l’ambition. Au large des Barbades, Roberts s’étant égaré dans une chaloupe à la poursuite d’un vaisseau portugais, Kennedy força ses compagnons à l’élire capitaine du Corsaire, et fit voile à son compte. Ils coulèrent et pillèrent nombre de brigantines et galères, chargées de sucre et de tabac du Brésil, sans compter la poudre d’or, et les sacs pleins de doublons et de pièces de huit. Leur drapeau était de soie noire, avec une tête de mort, un sablier, deux os croisés, et au-dessous un cœur surmonté d’un dard, d’où tombaient trois gouttes de sang. En cet équipage, ils rencontrèrent une chaloupe bien paisible de Virginie, dont le capitaine était un Quaker pieux, nommé Knot. Cet homme de Dieu n’avait à son bord ni rhum, ni pistolet, ni sabre, ni coutelas ; il était vêtu d’un long habit noir, et coiffé d’un chapeau à larges bords de couleur pareille.
— Sacredieu ! dit le capitaine Kennedy, c’est un bon vivant, et gai ; voilà ce que j’aime ; on ne fera pas de mal à mon ami, Monsieur le capitaine Knot, qui est habillé de façon si réjouissante.
M. Knot s’inclina, en faisant des momeries silencieuses.
— Amen, fit M. Knot. Ainsi soit-il.
Les pirates firent des cadeaux à M. Knot. Ils lui offrirent trente moidores, dix rouleaux de tabac du Brésil, et des sachets d’émeraudes. M. Knot prit très bien les moidores, les pierres précieuses et le tabac.
— Ce sont des présents qu’il est permis d’accepter, pour en faire un usage pieux. Ah ! plût au ciel que nos amis, qui sillonnent la mer, fussent tous animés de semblables sentiments ! Le Seigneur accepte toutes les restitutions. Ce sont, pour ainsi dire, les membres du veau, et les parties de l’idole Dagon, que vous lui offrez, mes amis, en sacrifice. Dagon règne encore dans ces pays profanes, et son or donne de mauvaises tentations.
— Bougre de Dagon, dit Kennedy, tais ta gueule, sacredieu ! prends ce qu’on te donne, et bois un coup.
Alors, M. Knot s’inclina paisiblement : mais il refusa son quart de rhum.
— Messieurs mes amis, dit-il…
— Gentilshommes de fortune, sacredieu ! cria Kennedy.
— Messieurs mes amis gentilshommes, reprit M. Knot, les liqueurs fortes sont, pour ainsi dire, des aiguillons de tentation que notre faible chair ne saurait point supporter. Vous autres, mes amis…
— Gentilshommes de fortune, sacredieu ! cria Kennedy.
— Vous autres, mes amis et fortunés gentilshommes, reprit M. Knot, qui êtes endurcis par de longues épreuves contre le Tentateur, il est possible, probable, dirai-je, que vous n’en souffrez point d’inconvénient ; mais vos amis seraient incommodés, gravement incommodés…
— Incommodés au diable ! dit Kennedy. Cet homme parle admirablement, mais je bois mieux. Il nous mènera en Caroline voir ses excellents amis qui possèdent sans doute d’autres membres du veau qu’il dit. N’est-ce pas, Monsieur le capitaine Dagon ?
— Ainsi soit-il, dit le Quaker, mais Knot est mon nom.
Et il s’inclina encore. Les grands bords de son chapeau tremblaient sous le vent.
Le Corsaire jeta l’ancre dans une crique favorite de l’homme de Dieu. Il promit d’amener ses amis, et revint, en effet, le soir même, avec une compagnie de soldats envoyés par M. Spotswood, gouverneur de la Caroline. L’homme de Dieu jura à ses amis, les fortunés gentilshommes, que ce n’était qu’à l’effet de les empêcher d’introduire en ces pays profanes leurs tentatrices liqueurs. Et quand les pirates furent arrêtés :
— Ah ! mes amis, dit M. Knot, acceptez toutes les mortifications, ainsi que je l’ai fait.
— Sacredieu ! mortification est le mot, jura Kennedy.
Il fut mis aux fers à bord d’un transport pour être jugé à Londres. Old Bailey le reçut. Il fit des croix sur tous ses interrogatoires, et y posa la même marque que sur ses quittances de prise. Son dernier discours fut prononcé sur le quai de l’Exécution, où la brise de mer ballottait les cadavres d’anciens gentilshommes de fortune, pendus dans leurs chaînes.
— Sacredieu ! c’est bien de l’honneur, dit Kennedy en regardant les pendus. Ils vont m’accrocher à côté du capitaine Kid. Il n’a plus d’yeux, mais cela doit bien être lui. Il n’y avait que lui pour porter un si riche habit de drap cramoisi. Kid a toujours été un homme élégant. Et il écrivait ! Il connaissait ses lettres, foutre ! Une si belle main ! Excuse, capitaine. (Il salua le corps sec en habit cramoisi.) Mais on a été aussi gentilhomme de fortune.
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,34-40
« En ce temps-là,
34 les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
35 et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve :
36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
37 Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
38 Voilà le grand, le premier commandement.
39 Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
40 De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 22,37-39
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt 22,37-39) Voilà la réponse de Jésus à des Pharisiens qui lui demandaient : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Les Pharisiens posent à Jésus une question qui pour eux était classique. Les Pharisiens avaient l’habitude de discuter à longueur de temps pour savoir quel commandement était le plus important ; quand un conflit de devoirs se présentait, il fallait bien hiérarchiser les divers commandements. La réponse de Jésus va les surprendre en les emmenant bien au-delà du terrain juridique. On interroge Jésus sur la Loi, il puise sa réponse dans la Loi ; mais il refuse d’établir une hiérarchie entre les six cent-treize commandements de la Loi : il cite deux commandements tous deux inscrits dans la Loi d’Israël et il les place au même niveau : Tu aimeras le Seigneur, tu aimeras ton prochain. « Tu aimeras le SEIGNEUR ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit » : c’est dans le Livre du Deutéronome au chapitre 6, cela fait partie de la profession de foi juive, le Shema Israël ; « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », c’est dans le livre du Lévitique (Lv 19,18). Et il dit « ces deux-là donnent sens à tous les autres » : « De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » Ce faisant, Jésus invite ses interlocuteurs à sortir de l’esprit légaliste : il les appelle à une conversion radicale : avec Dieu on n’est pas dans le domaine du calcul, de ce qu’il faut faire pour être en règle ; on est sous la seule loi de l’amour. Saint Paul, l’ancien Pharisien scrupuleux, qui a fait l’expérience de cette conversion, dira dans la lettre aux Romains « Vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce » (Rm 6,14). Et si l’on entre dans la logique de l’amour, ces deux commandements sont semblables, dit Jésus, ils sont de même nature ; bien sûr, car il n’y a pas deux sortes d’amour ! Celui dont on aimerait Dieu et celui dont on aimerait nos frères ; le second est la vérification du premier ; comme dit saint Jean : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. » (1 Jn 4,20). Ici, donc, Jésus met en garde les Pharisiens : il y a des manières d’appliquer la loi qui la trahissent ; elle a été donnée par Dieu pour être un chemin de liberté et de vie, mais on peut très bien en faire un esclavage et même parfois un chemin de mort : par exemple quand le commandement du repos sabbatique vous conduit à laisser à l’abandon un malade ou un mourant, la loi qui dicte le service du frère est trahie. Donc, ce que Jésus cherche à faire comprendre aux Pharisiens, c’est qu’ils risquent, au nom même de la Loi, d’oublier le commandement de l’amour. Il est certain que c’est un thème cher à saint Matthieu : lui, le seul des évangélistes à citer deux fois la phrase du prophète Osée « C’est la miséricorde que je veux et non les sacrifices » (Osée 6,6) ; lui aussi, le seul à rapporter la parabole du jugement dernier « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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ISLAM 101: Ta Foi: Partie 3
Les six piliers de la foi
Ce que signifie croire en Allah
C’est reconnaitre de façon catégorique l’existence d’Allah, c’est admettre sa qualité de seigneur de l’univers [rubûbiyya] et sa qualité de dieu méritant seul d’être vénéré [ulûhiyya] et c’est croire en ses noms et ses attributs.
Nous discuterons de ces quatre points en détails selon le plan suivant :
1. Croyance en l’existence d’Allah
L’innéité d’origine divine
Reconnaitre l’existence d’Allah est une chose innée, infuse en l’homme, qui ne réclame pas d’effort pour être démontrée. C’est pourquoi la plupart des gens admettent l’existence d’Allah même s’ils ont des religions et des opinions différentes. En effet, nous ressentons au plus profond de notre conscience qu’il existe et c’est vers lui que nous nous refugions en cas d’adversités ou de malheurs poussés par notre disposition croyante innée et l’instinct religieux placé par Allah en tout être humain quoique certains tentent de l’étouffer ou feignent de l’ignorer. Voilà que nous-mêmes nous entendons et voyons des exaucements d’invocations (de ceux qui prient Allah), des dons accordés (à ceux qui demandent à Allah) et des délivrances (consenties par Allah) à ceux qui étaient acculés dans des situations critiques, et ce de façon si nombreuse que cela constitue une preuve certaine de l’existence d’Allah.
Les preuves de l’existence d’Allah sont si évidentes qu’elles ne peuvent être (toutes) évoquées ou dénombrées. Cependant, parmi elles, on compte notamment :
L’homme lui-même est une des plus éclatantes preuves de l’existence d’Allah, pour celui qui médite, réfléchit et voit, ceci en raison du bienfait de la raison qu’Allah lui a donnée, de la précision des sens et en raison de l’harmonie, la perfection et la cohérence de la création, comme Allah dit : {Et en vous-mêmes [il y a des {signes], ne voyez-vous pas ?} [51: adz-Dzâriyât:21] .
Chacun sait que toute chose existante nécessite quelqu’un qui l’amène à l’existence et que tous ces nombreux êtres vivants que nous voyons en permanence doivent avoir un créateur qui les a sorties du néant. Or, ce créateur c’est Allah. En effet, il est impossible qu’ils existent sans avoir de créateur tout comme il est impossible qu’ils se créent eux-mêmes car une chose ne peut se créer elle-même comme Allah l’affirme dans sa parole : {Ont-ils été créés sans aucune intervention de personne (c’est-à-dire sans créateur) ou bien sont-ils eux les créateurs (de leur propre personne) ?} [52 : at-Ţûr:35]. Le sens du verset est : ils ne peuvent exister s’ils n’ont pas été créés par un créateur et ils ne sont pas non plus les créateurs d’eux-mêmes, ce qui a comme conséquence logique nécessaire que forcément (puisqu’ils existent) leur créateur est Allah.
L’harmonie (l’organisation parfaite) de cette création avec ce qu’elle contient de ciel, de terre, d’étoiles et d’arbres, prouve de façon catégorique que cet univers possède un créateur unique qui est Allah, exalté et glorifié soit-il, Allah dit dans le Coran : {Telle est l'œuvre d'Allah qui a tout façonné à la perfection} [27:an-Naml:88]. Considérons, par exemple, ces astres et ces étoiles qui voguent selon une mécanique céleste immuable qui ne se grippe jamais tandis que chaque astre court dans sa propre orbite sans en dévier ni s’en échapper. Allah a dit : {Ni le soleil ne rattrapera la lune, ni la nuit ne devancera le jour. Chacun vogue dans une orbite (qui lui est propre)} [36: Yâ-Sîn: 40].
2. Croire en la « rubûbiyya » d’Allah [sa qualité de créateur et de seigneur de l’univers]
Ce que signifie croire en la « rubûbiyya » d’Allah
Cela consiste à reconnaitre et croire de façon ferme qu’Allah est le Seigneur, le Maître, le Créateur et le Nourricier de toute chose, qu’il est celui qui fait vivre et mourir, celui qui peut apporter bien ou mal, celui qui détient le pouvoir total, qu’il est la source de tout bien, qu’il est capable de toute chose et que personne ne partage avec lui ces qualités.
Cela revient donc à reconnaitre qu’Allah est le seul à pouvoir agir comme Il agit (c’est-à-dire que seuls ses actes à lui sont réellement efficients sur la création), ce qui implique de croire que :
Seul Allah est le créateur de tout ce qui se trouve dans l’univers et que personne n’a jamais rien créé hormis lui comme il l’affirme dans sa parole : {Allah est le créateur de toute chose} [39:az-Zumar:62]. Quant à la création opérée par l’homme, elle n’est qu’une transformation d’un état vers un autre, un assemblage et une combinaison et chose de ce genre mais ne constitue pas un véritable acte de création ou une fabrication à partir du néant ou une résurrection après une mort.
Il est le seul qui pourvoit à la subsistance des créatures et personne d’autre que lui, comme affirmé dans la parole divine : {Il n’est pas une créature vivante sur terre dont la subsistance n’incombe à Allah} [11: Hûd: 6].
Il est le Maître qui (possède et) règne souverainement sur toute chose. Personne autre que lui ne domine réellement. Il a dit : {Allah seul possède la royauté (détient l’autorité) sur les cieux, la terre et ce qui s’y trouve} [5: al-Mâ’ida: 120].
Il gouverne toute chose et personne à part lui ne régit la création et ce conformément à sa parole : {Il gère les affaires (de la création entière) depuis le ciel jusqu'à la terre} [32: as-Sajda: 5]. Quant à l’administration que l’homme fait de ses propres affaires et de sa vie et l’organisation qu’il en fait, cela est limité à ce qui relève de son autorité, à ce qu’il possède ou à ce qui entre dans le champ de ses capacités. De plus, sa gestion peut aussi bien réussir qu’échouer. En revanche, la gestion faite par le Créateur est globale (totale) de sorte que rien n’y échappe et efficace car rien ne peut la mettre en échec ou s’y opposer. Allah a dit : {Oui, la création et le pouvoir (l’autorité suprême) lui appartiennent. Gloire à Allah, seigneur de l'univers !} [7:al-A`râf:54].
Les païens arabes du temps du messager d’Allah reconnaissaient la «rubûbiyya » d’Allah [sa qualité de créateur et maître unique de l’univers]
Les mécréants du temps du messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur lui) reconnaissaient qu’Allah est le Créateur, le Souverain Suprême, celui qui gouverne la création et subvient à ses besoins. Cette seule reconnaissance ne suffisait pas pour qu’ils soient considérés comme ayant embrassé l’islam. En effet, Allah a dit : {Si tu leur demandes : « Qui a créé les cieux et la terre ? », alors certainement ils répondront: «Allah !»} [31: Luqmân: 25].
C’est insuffisant car quand on reconnait qu’Allah est le seigneur des mondes c’est-à-dire qu’il est leur créateur et leur maître qui les pourvoit et les entretient avec ses bienfaits, on se doit de destiner son adoration à lui seul et la lui vouer en toute exclusivité sans rien lui associer en cela.
En effet, comment concevoir que l’homme reconnaisse qu’Allah est le créateur de toute chose, qu’il gouverne (seul) la création, qui donne la vie et la mort et en même temps qu’il consacre une partie de ses actes d’adoration à autre que lui ? C’est là l’injustice la plus hideuse qui soit et le péché le plus grave. C’est pourquoi Luqmân dit à son fils tandis qu’il le conseillait et l’orientait : {Ô mon fils, ne commet pas de chirk (c’est-à-dire ne donne pas d'associé à Allah), car le chirk est vraiment une injustice énorme} [31: Luqmân: 13].
Quand on demanda au messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur lui) : « Quel est le péché le plus grave aux yeux d’Allah? », il répondit : «Que tu attribues à Allah un égal (en lui vouant des adorations comme à Allah) alors que c’est lui (et lui seul) qui t’a créé». (al-Bukhârî 4207, Muslim 86).
La foi en la toute-puissance divine apaise les cœurs
La croyance en la « rubûbiyya » [en la toute-puissance divine] apaise les cœurs
Quand l’homme sait de façon certaine qu’aucun être créé ne peut échapper au décret d’Allah car il est leur souverain, celui qui les gouverne conformément à sa volonté et sa sagesse, leur créateur à tous tandis que tout autre que lui n’est qu’une créature faible et dépendante de son créateur –gloire à lui–, et quand l’homme sait aussi que tout repose sur lui –exalté soit-il– en dehors de qui il n’y a ni créateur, ni dispensateur de subsistance, ni personne d’autre pour s’occuper de la bonne marche de l’univers dans lequel aucun atome ne se déplace ni ne s’immobilise sans son accord, quand donc il sait cela, il se produit alors en son cœur un attachement envers Allah seul et cela le pousse à confier ses requêtes à son seigneur, cela lui fait prendre également conscience de sa dépendance à son égard, ce qui a pour effet qu’il s’en remet à lui dans toutes ses affaires et qu’il est encouragé à aller de l’avant et à faire preuve de persévérance dans son rapport avec les vicissitudes de la vie qu’il traverse alors avec sérénité, détermination et ferme résolution car dès l’instant où il a mis les chances de son côté en recourant aux causes nécessaires à la réalisation de son besoin concernant les affaires de la vie et en invoquant Allah pour qu’il réalise son souhait, alors, de la sorte, il se sera acquitté de tout ce qui lui incombait et dès lors il ne ressent pas d’envie à l’égard de ce que possèdent les autres car en définitive il sait que tout dépend de la volonté divine : c’est lui qui crée et lui qui fait les choix.
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LE MARIAGE DE PIERROT by Eudoxie Dupuis, published in St. Nicolas in Feb 1883. I made a transcription of the French to make it easier to translate.
LE MARIAGE DE PIERROT
PERSONNAGES
PIERROT, PIERRETTE, CASSANDRE
Une chambre dans la maison de Pierrot.
SCÈNE PREMIÈRE
Pierrot, seul, s’avançant sur le bord du théâtre.
Messieurs et mesdames (se reprenant), c’est-à-dire, mesdames et messieurs… et mesdemoiselles, c’est plus poli comme ça, monsieur Pierrot Blancminois, c’est votre serviteur, a l’honneur de vous faire part de son mariage avec mademoiselle Clorinda, fille du seigneur Cassandre, et vous prie d’assister à la bénédiction nuptials, ‘qui leur sera donnée… Au fait, où leur sera-t-elle donnée, la bénédiction nuptiale?… C’est ce que je ne sais pas encore… car il n’est pas très avancé mon mariage. On peut même dire qu’il n’est pas avancé du tout. Il n’est guère fait que d’un côté… du mien… Moi… je consens. Il s’agit maintenant de savoir si M. Cassandre consent aussi. Quant à mademoiselle Clorinda, elle serait bien difficile si un joli garçon comme moi ne lui plaisait pas; car je suis très joli garçon… et, pour difficile, elle n’a pas le droit de l'être, la pauvre fille! oh non! Mais c’est M. Cassandre!… comment va-t-il accueillir ma demande? Cela nu lui suffira pas que je montre un physique séduisant; il voudra que j’aie un état. C’est père sont tous les mêmes; ils veulent qu’on ait un état!… Eh bien! est-ce que je n’en ai pas un? Est-ce que je ne suis pas étudiant en médecine?… Bah! il est dans le cas de me chicaner là-dessus et de trouver que depuis le temps que je suis étudiant… C’est vrai! Combien y a-t-il d’années de cela? Ma foi, je ne sais plus! Au diable la chronologie! je n’ai jamais pu retenir une date.
SCÈNE II
PIERROT, PIERRETTE
PIERRETTE, entrant. — Bonjour, Pierrot.
PIERROT. — Ah! c’est toi, Pierrette! Comme tu es matinale!
PIERRETTE. — C’est que c’était l’habitude chez mademoiselle Grinchette, notre maîtresse, et depuis hier au soir que je nuis arrivés, je n’ai pas encore eu le temps de la perdre. D’abord je ne dormais pas; la joie de penser que je vais rester à la maison maintenant! que je ne rentrerai plus à la pension!… Je voulais aussi causer avec toi; et, pour commencer, pourquoi n'es-tu pas encore marié? J’espérais, en arrivant ici, que tu allais me présenter une gentille petite belle-sœur.
PIERROT. — Comment ça se trouve! Justement j’y pensais.
PIERRETTE. — Voyez-vous ça!
PIERROT. — Oui;il y a une jeune personne… (à part) jeune! hum! (haut) dont j’ai résolu de faire madame Pierrot.
PIERRETTE. — A la bonne heure! Qui est-ce?
PIERROT. — C’est la belle Clorinda, la fille du seigneur Cassandre.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que le seigneur Cassandre?
PIERROT. — C’est le propriétaire de la superbe maison qu’on aperçoit d’ici (il désigne la fenêtre) et qui a su remplir de grands et nombreux sacs d’écus dans le commerce.
PIERRETTE. — Quel commerce?
PIERROT. — Il vendait de la poudre insecticide.
PIERRETTE. — De la poudre…?
PIERROT. — In-sec-ti-cide.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que c’est que ça?
PIERROT. — C’est une poudre merveilleuse pour la destruction de certains insectes qui… (Il fait mine de de gratter.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis.
PIERROT, avec emphase. — Et a ce titre le seigneur Cassandre peut être regardé comme un des bienfaiteurs de l’humanité. A l’exemple des héros des temps antiques, il extermine les monstres qui troublent le repos des pauvres humains; et même, au lieu d’aller à leur rencontre armé de toutes pièces, comme le faisaient Hercule, Thésée, et autres…..
PIERRETTE, interrompent. — Il se contente d’un modeste soufflet. Je sais. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit; comment est-elle, Mademoiselle Clorinda?
PIERROT. — Elle a cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Ce n’est pas cela que je te demande. Est-elle jolie, aimable, instruite?
PIERROT. — Son père est le plus riche propriétaire du quartier.
PIERRETTE. — Voyons, réponds-moi, donc sérieusement. Te plait-elle?
PIERROT, avec feu. — Oh! beaucoup, beaucoup. (A part.) Si elle me plait! Je le crois bien! ses écus surtout!
PIERRETTE. — Eh bien, alors, marie-toi; marie-toi bien vite, mon cher Pierrot.
PIERROT. — Je ne demanderais pas mieux; mais il y a une petite difficulté: c’est que je n’ai pas encore fait ma demande à son père.
PIERRETTE. — Dépêche-toi de la faire.
PIERROT. — Sans doute… seulement je crains qu’il ne me refuse.
PIERRETTE. — Pourquoi donc?
PIERROT. — J'ai peur qu’il ne veuille que je sois reçu docteur avant de m’accepter pour gendre.
PIERRETTE. — Je comprends cela. Eh bien! fails-toi recevoir.
PIERROT. — Fais-toi recevoir! fais-toi recevoir! c’est bientôt dit, mais ces diables d’examens! Si j’allais ne pas réussir!
PIERRETTE. — Par exemple! depuis je ne sais combien d’années que tu étudies, tu ne serais pas en état de subir un interrogatoire!
PIERROT. — Dame! écoute donc, ce n’est pas facile! Ils sont là une demi-douzaine de savants, de médecins, de professeurs, qui semblent n'avoir d’autre idée que celle de vous fourrer dedans… Mais j’entends du bruit. (Se penchant à la fenêtre.) C’est précisément le sieur Cassandre. Il se dirige du côté de la maison… le voilà qui entre… Que vient-il faire chez moi? N’importe! je vais te présenter à lui.
PIERRETTE. — Non, non; je ne suis pas en toilette, ce sera pour une autre fois; je me sauve
PIERROT. — Comme tu voudras.
(Pierrette sort.)
SCÈNE III
PIERROT, CASSANDRE (Il bolte).
PIERROT, allant au-devant de Cassandre avec de grandes révérences. — Bonjour, seigneur Cassandre: donnez vous donc la peine d’entrer, et de me dire ce qui me vaut l’honneur de vous recevoir dans mon humble logis… Mais que vois-je? Vous boiter, il me semble. (Il lui avance un siège.)
CASSANDRE. — Eh! oui, mon cher voisin. Oh! je souffre! je souffre cruellement, je vous assure.
PIERROT. — Qu’avez-vous donc? Vous serait-il arrivé quelque accident?
CASSANDRE. — La faute en est à ce maudit Crépin, qui m’a fait une paire de souliers trop étroits, de sone que mon cor — j’ai un cor — me fait horriblement souffrir. Si bien que je me suis dit tantôt en déjeunant…. (S'interrompant.) Ce que ça a de bon, un cor au pied, c’est que ça ne vous empêche pas de déjeuner. — Je me suis donc dit: je vais aller trouver mon voisin, le sieur Pierrot Blancminois; lui qui étudie la médecine depuis nombre d’années, il pourra me donner une consultation. — Aie! aie! maudit cor! va! Coquin de Crépin!
PIERROT, d’un ton important. — Un cor! un cor au pied! c’est grave. (Il lui prend la main et tátle pouls.) Vous dormez bien?
CASSANDRE. — Parfaitement.
PIERROT, de même. — Hum! hum! cela m'étonne! Vous mangez bien?
CASSANDRE. — Je viens de vous le dire.
PIERROT. — Hum! hum! cela m’étonne! Montez-moi votre langue. (Cassandre tire la langue.)
PIERROT, après l’avoir examine. — Cette langue-là ne me dit rien de bon.
CASSANDRE, inquiet. — Vraiment!
PIERROT. — Dans votre famille était-on sujet à avoir des cor aux pieds?
CASSANDRE. — Je ne sais trop. Il me semble pourtant avoir entendu autrefois mon père et mon grand-père s’en plaindre de temps en temps.
PIERROT, de plus en plus important. — Je suis fâché, très fâche!… Cela devient sérieux, très sérieux!… Vous n’avez jamais entendu dire que personne des vôtres en soit mort?
CASSANDRE, de plus en plus inquiet. — Est-ce qu’on meurt d’un cor au pied?
PIERROT, de même. — Ah! si ce n’est pas pris à temps ou si on n’a pas faire à un médecin savant et qui ne recule pas devant les moyens énergiques…
CASSANDRE, de même. — Mon Dieu! mon Dieu! qui se serait jamais douté!… J’espère qu’il n’est pas trop tard pour enrayer le mai…?
EUDOXIE DUPUIS
(A suivre.)
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(Suite.)
PIERROT. — Grâce au ciel, vous n'êtes pas encore mort! mais combien il est heureux que vous ayez eu la pensée de venir me consulter, mon cher voisin! Je vais vous donner une ordonnance qui vous débarrassera de votre mal immédiatement. (Il regarde autour de lui.) Bon! voilà du papier, une plume et de l’encre. (Il se met à écrire.) Mais, surtout, exécute-la ponctuellement.
CASSANDRE. — Soyez tranquille.
PIERROT, griffonnant quelques mots qu’il remet à Cassandre. — Là! je suis sûr que vous vous en trouverez bien.
CASSANDRE, lisant. — « Commander une nouvelle paire de bottes au sier Crépin et, en attendant qu’elles soient faites, ne mettre que des pantoufles. » — (Continuant et avec admiration .) Commander une nouvelle paire de bottes!… Je n’aurais jamais trouvé ça à moi tout seul. C’est un trait de génie!… Et quand je pense qu’il n’est encore qu'étudiant!… Que sera-ce quand il aura été reçu docteur!… Merci, merci, mon cher voisin; je cours faire exécuter votre ordonnance. (En s’en allant .) Commander une nouvelle paire de bottes!… (Il sort.)
PIERROT, courant après lui. — Seigneur Cassandre! seigneur Cassandre!... (Révevant.) Bon! le voilà parti! Il me semble qu’il était bien disposé; c’était le moment de lui présenter ma requête, et il se sauve. Je ne retrouverai jamais une occasion pareille. La reconnaissance lui faisait une loi de ne me rien refuser. C’est ça qui peut s’appeler une malchance. Il faut que j’aille chez lui sans plus tarder. Je me présenterai sous prétexte de venir voir si le traitement a opéré d’une manière satisfaisante. C’est égal; c’est vraiment vexant d’avoir laissé échapper…
CASSANDRE, rentrant en pantoufles. — Pardon, pardon, mon cher voisin, de m'être éclipsé si vite; mais j'avais hâte d’essayer l’effet de vos prescriptions. Je viens de faire une commande au sieur Crépin et, en attendant, de chausser mes pantoufles. Tout de suite j’ai senti du soulagement. Que je vous suis reconnaissant d’avoir ainsi déployé toute votre science en ma faveur! Permettez que je… (Il fouille dans sa poche.) On ne saurait jamais payer assez cher un conseil tel que le vôtre; cependant… (Il tire de l’argent de sa poche et veut le donner à Pierrot.)
PIERROT, repoussant la main de Cassandre. — De l’argent entre nous, voisin! Allons donc! ce que j’en ai fait, c’est par pure amitié.
CASSANDRE, avec admiration. — Refuser ses honoraires! Quel désintéressement! Quelle grandeur d’âme!
PIERROT. — Je ne fais que suivre l’exemple des anciens, seigneur Cassandre. Artaxerce n’a-t-il pas repoussé les présents d’Hippocrate?
CASSANDRE. — Pardon! je croyais que c'était Hippocrate… mais, après tout, vous devez le savoir mieux que moi. Cependant, voisin, je ne veux pas être en reste de générosité avec vous. Vous m’avez guéri; que dis-je, vous m’avez sauvé la vie peut-être; je me regarderai toujours comme votre obligé. Demandez-moi ce que vous voudrez.
PIERROT. — Ces bonnes paroles, seigneur Cassandre, m’encouragent à vous ouvrir mon cœur. Si mes faibles services ont mérité de votre part quelque reconnaissance…
CASSANDRE. — Eh bien?
PIERROT. — Accordez-moi la faveur de devenir votre gendre.
CASSANDRE, avec étonnement. — Mon gendre?
PIERROT. — Oui, j’aspire au bonheur d'épouser la ravissante Clorinda.
CASSANDRE, à part. — Ravissante!…
PIERROT. — Ses charmes ont fait la plas profonde impression sur mon cœur et je serai malheureux tant qu’elle ne sera pas madame Pierrot.
CASSANDRE. — Vous vez vu ma fille?
PIERROT. — J’ai eu ce plaisir.
CASSANDRE. — Avez-vous vu sa… (Il montre son épaule pour indiquer une bosse.)
PIERROT. — Oh! c’est si peu de chore?
CASSANDRE. — Vous connaissez son humeur!
PIERROT. — Oui, beau-père.
CASSANDRE. — Beau-père, beau-père, pas en core! Vous pensez bien que la fille du seigneur Cassandre ne peut pas épouser le premier venu.
PIERROT, offense. — Le premier venu…
CASSANDRE. — Je ne veux pas vous offenser, voisin; mais enfin,… vous n'êtes pas riche.
PIERROT, avec emphase. — La science ne vaut elle pas mieux que l’argent?
CASSANDRE. — C’est tout à fait mon avis, et cette science, voisin, vous la possédez au suprême degré : j’en sais quelque chose; car, voyez, je ne souffre plus. Je vais, je viens; au besoin, je danserais! (Il saute.)
PIERROT. — Vous danserez à la noce de votre fille.
CASSANDRE. — J’y compte bien; mais pour qu’elle ait lieu, cette noce, ou du moins pour que ma fille se marie avec vous, il faut…
PIERROT. — Il faut?
CASSANDRE. — Oh! presque rien, ou du moins rien qui doive vous causer la moindre inquiétude. Il faut seulement que vous vous fassiez recevoir docteur. Je pense bien que si vous ne l’avez pas fait encore, c’est que vous ne l’avez pas voulu; mais, comme je vous le disais tout à l’heure, je ne peux pas donner ma fille à n’importe qui. Je connais votre mérite, c’est vrai; seulement je veux qu’il saute aux yeux de tous. Je veux pouvoir annoncer à mes amis et connaissances que je donne ma fille au savant docteur Pierrot Blancminois. Madame la doctoresse Pierrot Blancminois!… cela sonne beaucoup mieux que…. Madame Pierrot tout court. Donc, mon cher gendre, — je me plais à croire que je pourrai bientôt vous donner ce nom, — prenez vos grades, et ma fille est à vous.
PIERROT (avec embarras). — Certes, seigneur Cassandre… (On entend un violent coup de sonnette.) Qu’est-ce que ce peut-être? (Nouveau coup de sonnette. À Cassandre:) Vous permettez?
CASSANDRE. — Faites, faites, mon ami. (Seul.) Il n’est pas difficile de vouloir de Clorinde, et ma foi, l’occasion est trop belle pour la laisser échapper! Se faire recevoir docteur ne sera qu’un jeu pour lui. C’est que ma fille, avec sa bosse et les autre agréments dont la nature l’a pourvue, avec son aimable caractère, par-dessus la marché, qui la fait ressembler à une harpie, n’est pas facile à marier, et puisque monsieur Pierrot Blancminois…
SCÈNE IV
CASSANDRE, PIERRETTE et PIERROT
Pierrette est costumée en médecin du temps de Molière, robe noire, rabat blanc, énorme chapeau pointu.
PIERROT, introduisant et balbutient. — Entrez, entrez, Doctoribus, et veuillez prendre la peine de vous asseoir. (Il lui présente un fauteuil. (À part.) Quel est ce docteur, et que peut-il me vouloir?
PIERRETTE. (Elle s’assied d’un air d’importance, en poussant quelques heim! heim! Regardent Cassandre.) — Quel est ce monsieur?
PIERROT. — C’est le seigneur Cassandre; mon voisin, mon bon voisin.
PIERRETTE, tirant un énorme pince-nez et lorgnant Cassandre. — Ah! c’est là le seigneur Cassandre! Je suis charmé de faire sa connaissance.
PIERROT, à part, la reconnaissant. — Eh! mais, je ne me trompe pas; c’est Pierrette. Pourquoi a-t-elle pris ce déguisement?
PIERRETTE, lorgnant toujours. — Vraiment, c’est le seigneur Cassandre! Le riche, l’illustre seigneur Cassandre, connu dans l’univers et dans mille autres lieux pour sa célèbre poudre de perlimpinpin!
CASSANDRE, s’avançant avec satisfaction. - Lui-même, seigneur Doctoribus, pour vous servir, et si jamais vous aviez besoin…
PIERRETTE, continuant. — Qui ne connaît le seigneur Cassandre; l’heureux père de la charmante Clorinda! Je le répète, je suis ravi du hasard providentiel qui me procure la joie de la rencontrer!
CASSANDRE. — De mon côté, seigneur Doctoribus, je me félicite d’avoir eu un cor au pied,… c’est-à-dire de ce que j’ai eu besoin d’avoir recours aux lumières de mon savant voisin et ami, le sieur Pierrot, puisque cela me donne la satisfaction de connaître l’illustrissime docteur… docteur…?
PIERRETTE. — Purgibus, présidente de l’Académie de médecine du Lutecia, membre de toutes les sociétés savantes d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie. (Cassandre s’incline.)
PIERRETTE, reprenant. — Ainsi, il est réellement savant, ledit sieur Pierrot?
CASSANDRE, avec feu. — Vous allez en juger, docteur Purgibus. Il y a une heure, je ne pouvais plus mettre un pied devant l’autre; je me traînais à peine. En une seconde, il m’a fait recouvrer l’usage de mes jambes et rendu guilleret comme me voilà! (Il saute et danse quelques pas.)
PIERRETTE, avec importance. — Le bruit de son savoir était déjà arrivé jusqu’à nous; aussi, mes confrères et moi, nous nous demandions comment il se faisait qu’un si éminent personnage n’eût pas demandé à se faire admettre dans notre illustre corps. — Une de ces bizarreries auxquelles les hommes de génie sont quelquefois sujets! — C’est pourquoi mes éminents collègues m’ont donné la mission de venir le conjurer de nous accorder cet honneur et m’ont chargé de lui faire passer ses examens, afin de lui conférer le titre de docteur. Ordinairement, nous faisons comparaître les candidats devant nous; mais quand il s'agit d’un personnage aussi distingué, on ne saurait procéder par les voies ordinaires. Bénissez votre heureuse étoile, seigneur Cassandre, qui va vous rendre témoin du triomphe dudit sieur Pierrot, et qui vous permettra d’assister à sa prise de bonnet de docteur.
PIERROT, à part. — Je crois deviner où elle veut en venir.
PIERRETTE, à Pierrot. — Veuillezavancer, jeune savant, et daignez répondre aux questions que je vais vous poser. Ce ne sera pas long; c’est une pure affaire de forme. Je sais à quoi m’en tenir sur l’étendue de vos lumières. — Qu’est-ce que la flèvre?
PIERROT. — C’est une maladie.
PIERRETTE. — C’est une maladie; on ne saurait mieux dire. Le fait est qu’une personne qui a la fièvre ne se porte pas bien.
CASSANDRE, avec satisfaction. — On ne saurait mieux dire, en effet.
PIERRETTE. — Et d'où vient cette maladie?
PIERROT. — De ce que le maladie est agité et qu’il a le délire.
PIERRETTE, avec satisfaction. — Fort bien.
CASSANDRE. — J’avais cru jusqu’ici que c’était la fièvre qui causait l’agitation et le délire; il paraît que c’est le délire qui donne la fièvre. Oh! l’ignorance.
PIERRETTE. — Qu’ordonneriez-vous à une personne enrhumée?
PIERROT. — Je lui dirais: Toussez!
CASSANDRE. — Oh! la science! la science!
EUDOXIE DEPUIS
(A suivre.)
(Suite el fin.)
Pierrette. — Et que direz-vous à celle qui éternue?
Pierrot. — Dieu vous bénisse!
(Pierrette hoche la lèle à plusieurs reprises d’un air approbatif)
CASSANDRE. — Ah! l’habile homme!
PIERRETTE. — Si quelqu’un souffrait d’une dent, que lui ordonneriez-vous?
PIERROT. — Je conseillerais à ce quelqu'un de se la faire arracher.
PIERRETTE. — Fort bien! je vois que vous êtes pour les grands moyens; c’est comme moi. Si vous avez mal à un bras, coupez-le; à une jambe, coupez-la; à la tête…
CASSANDRE. (à part) — Ah mais! il va bon train, le docteur Purgibus! (À Pierrette.) Est-ce que vous seriez d’avis, docteur, que quand on a mal à la tête on doive se la faire couper?
PIERRETTE. — Demandez au candidat. (À Pierrot.) Vous avez entendu, messire Pierrot, la question du seigneur Cassandre. Quand on a mal à la tête, faut-il se la faire couper?
PIERROT, balbutiant. — C’est selon.
PIERRETTE. — A la bonne heure! voilà une réponse dictée par la plus haute sagesse. Tout dépend, en effet, du temps et des circonstances. Il n’y a pas de plus sûr moyen de guérison que celui-là. Une fois qu’on vous a coupé la lèle, n’avez plus à craindre la migraine. Je n’ai pas besoin d'être renseigné, davantage sur les capacités du candidat; je vais aller chercher le bonnet que la docte Académie lui a voté et que j’aurai l’honneur de déposer sur son chef, en remerciant mes confrères de la marque de haute estime qu’ils m’ont donnée lorsqu'ils me chargèrent de cette tâche. (Elle se lève et se dirige vers la porte.)
CASSANDRE. — Un instant, un instant, docteur Purgibus! Permettez-moi d’aller chercher ma fille. Je voudrais que cette pauvre Clorinda assistàt au triomphe du docteur Pierrot Blancminois car..
PIERRETTE. — J’attendrai, cher monsieur Cassandre; j’attendrai. Amenez-nous votre charmante fille.
CASSANDRE. — Merci, illustration docteur.
(Il sort.)
SCÈNE V
PIERRETTE, PIERROT
PIERRETTE, enlevant son chapeau et sa perruque. — Ouf! j’ai besoin de respirer un peu! Eh bien, Pierrot, que dis-tu de mon idée?
PIERROT. — Qu’elle est excellente et que tu es tout à la fois la plus gentille petite sœur et le plus grave docteur qui soit au monde.
PIERRETTE. — J’ai vu que tu désirais tant épouser mademoiselle Cassandre? S’il t'avait fallu passer par les conditions que le faisait notre voisin, tu aurais eu peut-être un peu longtemps à attendre. — Maintenant, parle-moi de rua future belle-sœur. Elle est donc bien jolie?
PIERROT, avec embarras. — Oh! jolie… On ne peut pas dire positivement qu’elle soit jolie… ses yeux laissent un peu à désirer. Ils… (Il croise ses deux index devant ses yeux pour indiquer une personne qui louche.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis… Il paraît qu’il y a ses personnes qui aiment cela; tous les goûts sont dans la nature.
PIERROT. — Et puis… (Il marche en boitillant.)
PIERRETTE. — Comment?
PIERROT. — Oui, elle est un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bancale?
PIERROT, avec un signe affirmatif. — Un peu.
PIERRETTE. — Bah! (Se reprenant.) Au fait! Mademoiselle de La Vallière boitait bien!
PIERROT. — Et puis, elle est encore… (Il soulève son épaule.)
PIERRETTE. — Que veux-tu dire?
PIERROT. — Un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bossue?
(Pierrot fait signe que oui.)
PIERRETTE. — Ah! bah! Alors elle doit avoir beaucoup d’esprit; on dit que les bossus en ont plus que les autres; c’est ce qui t’aura charmé en elle.
PIERROT, avec embarras. — Pas absolument; je ne l'ai jamais entendue dire qu’une phrase.
PIERRETTE. — Laquelle?
PIERROT. — Je frappais à la porte de son père; c’est elle qui est venue m’ouvrir, et elle m’a dit: «Mon père n'est pas-i-à la maison. Allez-vous-en, imbécile!»
PIERRETTE, stupéfaite. — Pas possible!
PIERROT. — Je l’ai encore entendue au travers de la porte se mettre en colère après sa servante de ce qu’elle n’était pas descendue assez vite, et je crois bien qu’elle la battait, car l’autre criait comme un beau diable.
PIERRETTE. — Ah çà! je ne peux pas en croire mes oreilles! Est-il possible que ce soit là la personne que tu veux épouser?
PIERROT. — Pourquoi pas?
PIERRETTE. — Une femme louche, bossue, bancale…
PIERROT, sentencieusement. — La beauté passe; la laideur reste.
PIERRETTE. — Une femme ignorante: «Pas-I-à la maison! »
PIERROT. — Je me soucie bien qu’elle sache ou non la grammaire!
PIERRETTE. — Une femme méchante! qui t'injuriera, qui te battra!
PIERROT. — Qui me battra! qui me battra! Elle ne me battra pas longtemps; je saurai bien le lui rendre.
PIERRETTE. — Ça fera un gentil petit ménage! Mais enfin qu’est-ce qui te plait en elle et pourquoi la demandes-tu à son père?
PIERROT. — Ce qui me plait! je te l’ai déjà dit, c’est sa fortune, donc! Sais-tu bien que mademoiselle Clorinda a deux cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Comment! c’est là la raison! Tu n’es pas honteux!
PIERROT. — Deux cent mille écus! ce n’est pas à dédaigner. Sais-tu qu’il faut en faire pas mal de visites à quarante sous pour arriver à deux cent mille écus! Mais j’entends le seigneur Cassandre; remets bien vite ton bonnet et ta perruque et sauve-toi.
PIERRETTE, à part. — Ah! c’est ainsi!
(Pierrette sort en emportant son bonnet et sa perruque.)
SCÈNE VI
CASSANDRE, entrant. — Ma fille va venir; elle m’a seulement demandé un petit quart d’heure pour faire sa toilette. La pauvre enfant! un petit quart d’heure pour elle, c’est bien peu, car elle a fort à faire pour se rendre présentable; n’importe! elle va se dépêcher. (A Pierrot.) Je lui ai dit ce dont il s’agit et elle est on ne peut mieux disposée pour vous. Ainsi, soyez tranquille; tout marchera à merveille. Qu’elle joie pour moi de pouvoir appeler mon gendre le savant Pierrot Blancminois! la lumière de la science! Le…
(On entend une marche solennelle. La porte s'ouvre; paraît Pierrette portant sur un coussin de velours un énorme bonnet d’due. Pierrot, qui s'était avancé empressement, recule de deux pas.)
PIERROT, avec colère. — Un bonnet d’âne!
CASSANDRE, en même temps et avec stupéfaction. — Un bonnet d’âne!
PIERRETTE. — C’est celui que la docte Académie, dont j’ai l’honneur d'être membre, m’a chargé de présenter au sieur Pierrot Blancminois. C’est le bonnet qui convient aux savants de son espèce!
CASSANDRE. — Mais je croyais, seigneur Purgibus, que vous aviez reconnu vous-même…
PIERRETTE. — Que ledit sieur Pierrot est le plus grand ignorant de la terre.
PIERROT, a port. — Elle se moque de moi; elle me le payera.
CASSANDRE. — Vraiment! que m’apprenez-vous là? Moi qui comptais lui donner ma fille en mariage!…
PIERRETTE. — Vous réserverez la main de la belle Clorinda pour un époux plus digne d’elle.
CASSANDRE, a Pierrot. — Ce n’est pas ma faute, voisin; mais la Faculté s’est prononcée; je retire ma parole. (À port.) Encore un mariage de manqué! Je vais prévenir cette pauvre Clorinda qu’elle n’a pas besoin de se presser. (Il sort.)
SCÈNE DERNIÈRE
PIERROT, à Pierrette, avec colère. — M’expliqueras-tu, au moins?…
[PIERRETTE]. — Pourquoi j’ai fait manquer ton mariage? Parce que je ne me souciais pas d’avoir une belle-soeur housse, bancale, sotte, ignorante, et, par-dessus tout, méchante… (Le caressant.) une femme qui aurait rendu mon frére; mon cher petit Pierrot, malheureux toute sa vie. Va, crois-moi, étudie sérieusement; passe tes examens pour de bon, et alors je te trouverai une petite femme, qui n’aura peut-ètre pas auiant d’écus que madamoiselle Clorinda, mais qui ne sera ni bossue, ni louche, ni bancale, qui ne fera pas de pataquès, et avec laquelle tu ne seras pas exposé à échanger des souffiets.
EUDOXIE DUPUIS
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Que signifie être créés à l’image d'Elohim et à sa ressemblance?
Notes : Rappelons-nous que Père Céleste nous a créés avec un amour infini. Il a imaginé chacun de nous.
Si vous faîtes partie des personnes dont l’appel est “tardif”, c’est-à-dire que vous avez 40-50 ans ou plus, il n’y a pas d’âge pour accepter Yahshua. Il y a des prises de conscience qui peuvent déstabiliser et la période que nous vivons va éveiller des questionnements profonds quant au sens de la vie. Certain(e)s pourraient et vont avoir l’impression d’avoir gâché leur vie, c’est un peu le sentiment qu’on à tous quand on réalise qu’on était dans les ténèbres, loin de Yahshua.
*** Ce qui est important de comprendre, c’est que notre vie terrestre (peu importe le temps écoulé avant notre rencontre avec notre Sauveur et Seigneur), n’est qu’un battement de cils comparé à l’éternité. *** Certains vont penser qu’ils ont perdu du temps, qu’ils ont tout raté et peuvent réagir excessivement, violemment.
La bible dit qu’il vaut mieux la fin que son commencement :
“ Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement; Mieux vaut un esprit patient qu'un esprit hautain. “ (Ecclésiaste 7:8)
Il vaut mieux vivre les 6 derniers mois de sa vie en ayant accepté Yahshua que rien.
Ce n’est pas facile car il faut alors déconstruire sa vie, ses croyances, ses certitudes et réapprendre à fonctionner différemment, reconnaître et admettre que l’on était dans l’erreur et donner une nouvelle impulsion à sa vie selon les principes bibliques.
On y arrive, ce n’est pas insurmontable surtout que l’avantage d’un appel tardif est qu’on se connait bien et qu’il y a certaines ruses du Diable qu’on démasque rapidement et que l’on refuse de suite, mais la marche spirituelle s’apprend uniquement avec l’aide du Ruah Ha Kodesh qui est à nos côtés tant que nous sommes dans cette volonté d’apprendre et de progresser.
Il est encore temps de racheter le temps, c’est-à-dire que chaque jour, chaque heure, chaque minute doit être consacrée à l’œuvre d’Elohim, faire avancer son Royaume sur terre, prier, se sanctifier, se repentir, se détourner de ses mauvaises voies, méditer la Bible, etc...
Il n’y a plus d’hésitations à avoir, on le “sait” intérieurement quand c’est l’heure, quand c’est l’Appel divin. Chaque jour nous confirme que ce monde est en train de disparaitre. A un moment donné, nous serons confrontés à une situation qui nous mettra face à ce que nous avons cru et si nous n’avons pas Yahshua dans notre vie, ce sera très difficile de tenir.
“ Maintenant encore, dit l'Eternel, Revenez à moi de tout votre coeur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l'Eternel, votre Dieu; car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu'il envoie. “ (Joël 2:12-13)
Soyez béni(e)s
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“ puis Dieu dit : faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur toute la terre. Elohim créa l'homme à son image, il le créa à l'image d’Elohim, il créa l'homme et la femme. “ (Genèse 1:26-27)
Le verset 31 nous dit :
“ Dieu vit tout ce qu'Il avait fait et voici, cela était très bon. “
Très bon signifie : pur, bien, belle, heureux, plaire, mieux, beau, favorable, agréable, bien-être, bonheur, excellent, joie, meilleur, avoir raison, bonté, tranquillement, grâce, égayé.
Que signifie « créer à l'image et à la ressemblance de Dieu ? »
En hébreu, cela signifie comme un jumeau. De vrais jumeaux sont difficiles à identifier.
Notre image, quand nous nous regardons dans un miroir, ce dernier nous renvoie l’image extérieure de notre être.
Ici la Bible parle d'une image interne. Quand Dieu regardait Adam et Ève, il se voyait à l'intérieur d'eux-mêmes. Son image était nette, sans tâche, parfaite, son image était comme imprimée ou marquée de son empreinte en nous.
Cela révèle et correspond à la partie de lui-même qu'il avait insufflé dans l'homme : son Esprit. Car Dieu est Esprit. C'est la partie de nous-mêmes qui nous permet de communiquer avec Dieu.
À « la ressemblance » c'est-à-dire :
capable d’aimer,
de choisir,
d'avoir des relations,
de dominer,
d'obéir,
d'être créatif,
doué de la parole
de la même nature que Dieu.
Adam ne travaillait pas, il lui suffisait de parler et les choses s'accomplissaient, dans les limites que Dieu lui avait données.
Et Dieu avait mis sa gloire dans et sur Adam et Eve, elle les recouvrait comme un manteau.
Adam et Ève avait reçu la même nature que Dieu. Ils ont été créés éternels comme Dieu. La maladie, la mort, n'existaient pas pour eux.
C'est cette nature de Dieu en eux qui leur donnait l'image et la ressemblance de Dieu.
Dans la nature de Dieu, en eux, Adam et Ève trouvaient leur identité, celle de Dieu. Dieu les plaça dans un lieu de délices : le jardin d'Éden dont ils avaient la garde.
Tout leur était permis, sauf de manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
“ L’Eternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder. L'Eternel Dieu donna cet ordre à l'homme : tu ne pourras pas manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras tu mourras certainement. “ (Genèse 2-15 et 16)
Dieu avait fait pousser toutes sortes d'arbres dans le jardin, deux seulement sont nommés, les plus importants : l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Que représentent ces deux arbres ?
Dieu met toujours deux voies devant nous : la voie de la vie et la voie de la mort et il nous laisse libre de choisir.
“ Vois, je mets devant toi, aujourd'hui : la vie et le bien, la mort et le mal. “ (Deutéronome 30:15)
“ J'en prends aujourd'hui à témoins contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. “ (Deutéronome 30:19)
Dieu nous laisse libre de choisir de le suivre et de marcher dans la lumière. Ou d’être « indépendant en apparence ».
En réalité soit nous sommes avec Dieu ou avec Satan. Il n’y a pas de troisième voie ou de neutralité.
Voilà ce que représentent ces deux arbres dans le jardin : la vie et la mort.
L'arbre de la vie c'est Jésus ou la vie,
L’arbre de la connaissance du bien et du mal, celui qui conduit à la mort. Car il ouvre la porte à un autre monde spirituel que celui du royaume de Dieu : le monde spirituel des ténèbres.
C’est pourquoi Satan a dit à Eve : vos yeux (spirituel) s’ouvriront » mais il n’a pas dit qu’ils allaient flirter avec les ténèbres et la mort spirituelle d’abord, physique ensuite.
La Bible rapporte comment Adam et Ève se sont laissé séduire et égarer par Satan lui-même, déguisé en serpent.
Aussitôt, après leur désobéissance, Adam et Ève se retrouvèrent nus. C'est-à-dire que la présence de Dieu, la gloire de Dieu les a quittés.
Des émotions nouvelles et négatives, qu’ils ne connaissaient pas auparavant, sont entrées dans leur vie : la peur, la culpabilité, là honte de la nudité, l'accusation.
Tout cela les a conduits à se soustraire à la vue de Dieu, ou à essayer de se cacher. C’est un des fruits de la nature pécheresse, se cacher à la vue de Dieu, ou à sa lumière, comme si cela était possible.
“ Adam répondit : j'ai entendu ta voix dans le jardin et j'ai eu peur, parce que je suis nu (c’est-à-dire j’ai perdu ta gloire, elle m’a quitté), et je me suis caché. “ (Genèse 3:10)
Voilà les premières conséquences de la désobéissance, produites dans la vie d'Adam et d’Eve. Adam et Ève se sont laissé entraîner dans la voie de la mort là où Dieu ne peut bénir.
Ils ont quitté l'autorité bienveillante de Dieu, pour se mettre sous l'autorité de celui que nous appelons le père du mensonge, Satan lui-même. C'est-à-dire sous l'autorité de la mort.
Ils ont perdu la nature de Dieu. Elle s'est retirée de leur vie, et la mort est entrée dans leur vie, spirituelle d'abord et physique ensuite. L’Identité que leur donnait la nature divine, les a quittés.
Ils sont devenus des brebis errantes :
“ Nous étions tous errants comme des brebis égarées, chacun suivait sa propre voie. “ (Esaïe 53:6)
Leurs pensées se sont obscurcies, et ils sont devenus étrangers aux choses de Dieu :
“ Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur. “ (Éphésiens 4:18)
Par la mort spirituelle, Adam a perdu la nature de Dieu, la nature divine. La nature de Dieu s'est retirée de lui, c'est-à-dire la nature du créateur de la vie, elle ne pouvait demeurer chez un mort (spirituel).
À ce moment-là, dans la vie d'Adam, une autre nature s'est installée : la nature des ténèbres ou de la mort, la nature pécheresse, hostile à Dieu, ennemie de Dieu. Avec cette nouvelle nature, Adam a en quelque sorte reçue une nouvelle identité : celle de pêcheur, qui correspond à la nature du père du mensonge.
La Bible nous dit que nous sommes esclaves de celui qui nous domine. Par sa désobéissance Adam s'est soumis au diable dont il en a reçu la nature.
“ Adam âgé de 130 ans engendra un fils à Sa ressemblance et à son image, et il lui donna le nom de Seth. “ (Genèse 5-3)
Adam avait été créé à l'image et selon ressemblance de Dieu. Il avait reçu la nature de Dieu. Par sa désobéissance Adam a perdu l'image et la ressemblance de Dieu ainsi que sa nature bien sûr.
Adam a donné naissance à son fils Seth après la perte de la nature divine, donc Seth a reçu la nouvelle nature de son père : la nature de pêcheur, de mort, la nature de ténèbres.
“ c'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. “ (Romains 5:12)
Aujourd'hui, en Yahshua, Dieu nous offre la possibilité de mourir à cette nature de ténèbres ou vieille nature, pour naître dans une nouvelle nature, la sienne, par le moyen de la foi en croyant dans l'œuvre rédemptrice de Yahshua accomplie à la croix.
Ils ont reçu une nouvelle nature : la nature pécheresse, de mort, hostile à Dieu, de rébellion, la nature de Satan, ou une nature déchue. De cette nouvelle nature découle une nouvelle identité, peu glorieuse : fils des ténèbres ou fils de la rébellion, avec un nouveau nom : pêcheurs. Ils sont devenus apatrides, puisqu’ils ont été chassés du jardin d’Eden. Comme une personne qui est expulsée de France.
C'est la nature dans laquelle nous sommes tous nés et leur identité à été la nôtre. Cette image de la ressemblance nouvelle attribuée à Adam, donne une nature de ténèbres et une identité pécheresse à tous ses descendants, c'est-à-dire à chacun d'entre nous, cette nature nous l’appelons la nature adamique.
Selon le principe de Genèse 1:11 :
“ tout arbre, toute herbe, tout animal se reproduit selon son espèce. “
Il en est de même pour les descendants d'Adam et Ève, qui se reproduisent selon leur nature adamique.
L'homme avait été établi sur terre, par Dieu, pour dominer. Par sa désobéissance il est devenu un dominé par celui à qui il s’est soumis : faisant le mal qu’il ne veut pas faire et ne faisant pas le bien qu’il veut faire.
Dans sa miséricorde, Dieu, recouvre Adam et Ève de peaux d'animaux, avant de les chasser du jardin d'Éden. L'accès à l'arbre de vie a été fermé, pour éviter qu'ils demeurent éternellement dans cette nature pécheresse et de ténèbres. Et de plus notre Dieu est un feu dévorant.
Que dévore son feu ?
Le péché, et les œuvres de son ennemi, Satan. Bien que Dieu ait chassé Adam et Ève du jardin d'Éden, il les aime toujours. C'est une souffrance pour lui de ne plus pouvoir les approcher. Mais en les approchant, ils auraient été anéantis par son feu, par sa sainteté. Dieu les aime trop pour cela, avec souffrance il préfère les chasser de sa présence qu’ils ne peuvent plus supporter.
En fait, Adam et Ève dans leur nature de ténèbres ou déchue, ne peuvent plus se tenir dans la lumière et la gloire de Dieu. Comme Caïn, dont les œuvres étaient mauvaises, qui ne supportait plus la présence de son frère Abel, car ses œuvres étaient des œuvres justes.
Aussi Caïn préféra tuer son frère pour éloigner la lumière dans laquelle il pouvait se tenir.
“ Ne faisons pas comme Caïn, qui était du Mauvais et qui tua son frère. Et pourquoi le tua–t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes.” (1 Jean 3-12)
“ car tous ont péché (c'est-à-dire reçu la nature pécheresse) et ils sont privés de la gloire de Dieu.” (Romains 3-21)
Les peaux d'animaux annoncent la justice de Dieu, salut par grâce, la réconciliation et le pardon des péchés, par le sacrifice de Yahshua.
Les peaux d'animaux symbolisent l'œuvre de rédemption d’un juste, ou d'une victime innocente, comme ces animaux.
Précisons maintenant, qu’à la différence de ces animaux, ce juste le sera dans ses actes et dans sa nature, tout en ayant revêtu le corps de péché.
Maintenant posons-nous la question pourquoi Dieu donne-t-il une loi avant la justification par grâce ?
Romains 5-15 : Mais il n’en est pas de même du don gratuit comme de l’offense, car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup.
Avant que Dieu ait donné la loi de Moïse, le péché existait dans le monde, mais il n’y avait pas de loi pour le sanctionner. Mais la nature pécheresse existait depuis la chute d’Adam, et produisait ses fruits : le péché ou de mauvais fruits dont nous rougissons aujourd’hui. En l’absence de loi, ils ne pouvaient être condamnables.
Romains 5-13 et 14 : Car jusqu'à la loi le péché existait dans le monde. Or le péché n’est pas imputé, quand il n’y a pas de loi. Cependant la mort à régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam.
Romains- 5- 20 et 21 : or la loi est intervenue pour que le péché soit révélé. Mais la où le péché est révélé, ou abondé, la grâce a surabondé. Afin que, comme le péché a régné par la mort (le salaire du péché c’est la mort) ainsi la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.
En conclusion disons que le règne du péché mène à la mort éternelle. Au contraire, le règne de la puissance de la grâce a pour fin la vie éternelle.
“ Vous cher lecteur ou lectrice qui venez de lire ce message, sachez que vous êtes aimé par ce Dieu créateur du ciel et de la terre. Il te cherche, il attend que tu te laisses rencontrer avec lui. Car il a une destinée pour toi, un plan de bonheur, il désire que tu le connaisses pour te manifester son amour et que tu deviennes membre de sa famille. Il te donne et t’ouvre le chemin qui accède directement à son cœur. Ce chemin se nomme Yahshua, qui a dit :
“ Je suis le chemin, la vérité, la vie, nul ne vient au Père que par moi. “ (Jean14-6)
Yahshua te dit: Voici je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.” (Apocalypse 3:20)
Oui Yahshua frappe à la porte de ton cœur, il attend que tu lui dises de rentrer. C’est très simple, car Dieu est simple. Il suffit de lui adresser cette prière bien simplement mais bien sincèrement :
“ Seigneur Jésus je te remercie de ton amour et de ce que tu es venu dans le monde mourir pour moi. Je reconnais que j’ai dirigé ma vie, jusqu’à présent, comme je l’ai décidé et qu’aussi j’ai péché contre toi. Je crois que tu es mort sur une croix et que tu as versé ton sang pour que j’aie le pardon de mes péchés. Je veux te recevoir dans ma vie et obtenir le pardon de mes péchés. Et je t’invite dans mon cœur pour que tu prennes la première place, que tu sois mon Seigneur et que tu diriges ma vie, selon tes lois. Merci pour le pardon de mes péchés. Fais de moi la personne que tu désires que je sois. Je crois que tu es vivant, ressuscité. Je te remercie d’avoir répondu à ma prière et d’être maintenant dans ma vie. “
Source : Fils d’Abraham du blog paroledevie.net
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01&08/05 : Koya-san, Horyu-ji et Muro-ji - L’arrivée du Bouddhisme au Japon
Lors de ces deux jours fériés en France je me suis permis des petites excursions dans les alentours de Osaka en voiture, entre 1h et 2h de route de l’appartement. Vous noterez les noms compliqués de ces sites, sachez que le suffixe “san” signifie au Japon “Monsieur”, mais également “Montagne” d’où les maintes répétitions de “Fuji-san” il y a quelques semaines. Le suffixe “ji” quant à lui signifie “Temple”, mais peuvent également être utilisés “dera” ou “in”. Ce billet sera particulièrement long mais pas moins intéressant je l’espère !
Pour commencer, un petit aperçu d’où je suis allé et quand : en bleu le 1er, en rouge le 8.
Les routes au Japon ne sont vraiment pas passionnantes : on est loin des beaux paysages naturels français, ici ça se résume à des autoroutes survolant la ville d’Osaka (c’est malgré tout fascinant de conduire à grande vitesse entre les buildings à plusieurs dizaines de mètres de haut), ainsi qu’à des traversées de zones industrielles.
Koya-san est célèbre pour son ensemble monastique bouddhiste au milieu de 8 montagnes recouvertes de forêt, apparentant le tout à une fleur de lotus. De plus (et je ne l’appris que sur place), il est possible de passer la nuit dans des temples pour goûter la cuisine végétarienne et assister aux rituels matinaux des moines (mais cela a un prix, globalement 100 euros la nuit). Ce site est par ailleurs classé au Patrimoine Mondial. Pour la petite histoire : Kobo Daishi, moine de Shikoku (une île du Japon) étudie en Chine le bouddhisme ésotérique en 804 et commença à la promouvoir à son retour au Japon deux ans plus tard. Il a beaucoup de succès dans la capitale mais aspirant vivre dans les montagnes, il fût autorisé à fonder un monastère en 816 pour fonder une école de bouddhisme. Selon la légende, l’emplacement de Koya-san résulterait d’un lancer de son vajra (objet rituel) dans les airs. S’égarant dans les montagnes, Kobo Daishi rencontra un chasseur et son chien (qui serait en réalité le dieu de la Montagne) qui le conduisit face à un arbre dans lequel serait logé son vajra, à l’emplacement donc des temples installés aujourd’hui.
Je commence par le premier site, Garan regroupant 8 temples dont la plupart ont brûlé et furent reconstruits. Le principal monument est une pagode de 50m de haut à l’intérieur de laquelle de nombreux bouddhas sculptés et peints sont représentés.
On retrouve d’ailleurs dans ce complexe le Sanko no Matsu, pin dans lequel le vajra a été retrouvé.
Un peu partout dans la ville on ressent très clairement l’atmosphère religieuse de cette zone, avec un grand nombre de temples et de petites habitations privées qui servent certainement encore de lieu de prière ou de méditation. Parmi les temples encore en activité on retrouve aussi le Kongobu-ji datant du 19è siècle sur lequel on peut apercevoir des gravures dans le bois d’une incroyable précision
Je me dirige à pieds en direction du site principal de la ville et profite à la fois du beau temps, des beaux paysages ainsi que des jolis temples que je croise.
Je déjeune par ailleurs dans un petit restaurant tenu par un Japonais et sa femme venant de République Tchèque avec laquelle je discute un peu : cet endroit est généralement très très fréquenté par des touristes Japonais et internationaux mais bien entendu malgré le soleil, peu de gens prennent le “risque” de se déplacer trop loin. Tenir un restaurant est donc compliqué pour eux, le gouvernement leur ayant déjà versé des aides l’an dernier et réitéreront cette année : une année de plus et ils se voient déjà changer de domaine dans moins d’un an...une raison de plus pour espérer que les frontières rouvrent vite et que les restrictions soient allégées.
Après une marche au travers de la petite ville de Koya, j’arrive à Ichi-no-hashi (hashi signifiant pont), une petite passerelle permettant d’accéder à ce site se découpant en plusieurs partie. Tout d’abord un chemin pavé long de 2km serpentant dans une grande forêt de cèdres multi-centenaires. Ce chemin est bordé...de tombes. Plus de 200 000 tombes formant un cimetière bouddhique, appartenant à de grands seigneurs et moines Japonais leur permettant d’être présents au moment où Kobo Daishi sortira de sa méditation (explication un peu plus tard).
Vous remarquerez que ça ne ressemble pas au cimetière du Père Lachaise mais bien à une promenade un peu austère dans les bois. Pendant ce chemin on peu faire face à de nombreuses légendes, telle que croiser une pierre près de laquelle on peut entendre les pleurs des gens en enfer, ou bien un puis au fond duquel si notre visage ne se reflète pas on risque de mourir dans les 3 ans. A énormément d’endroit on retrouve aussi des gorinto. “Go”, signifiant 5, ce sont des ouvrages en pierre représentant les 5 éléments de bas en haut : la terre (carré), l’eau (boule), le feu (triangle), le vent (demi lune) et le ciel (larme). Les symboles de ces éléments sont gravés sur chaque partie de ces Gorinto.
On arrive finalement à la zone la plus sacrée du site et probablement du Japon, dont l’entrée est marquée par le Mizumuke Jizo, une ligne de statues en métal sur lesquelles les pèlerins versent de l’eau afin d’apaiser les âmes des ancêtres.
La photo juste au dessus est la vue du pont Kobo-no-hashi avec ses revers de planches en bois sur lesquelles figurent le nom des 37 divinités de Kongokai. A partir de ce point, il devient interdit de prendre des photos mais également de regarder son téléphone, courir et même parler! J’ai vu un grand nombre de restrictions mais c’est la première fois que j’en vois autant d’un coup, preuve de l’importance de ce site. Pourquoi ce site est-il si sacré? Car en 835, Kobo Daishi entama après un jeûne puis une méditation d’une semaine au terme de laquelle il avait prévu de s’éteindre. Son tombeau fût scellé et fût rouvert au 10è siècle par des moines curieux qui le trouvèrent vivant avec une longue barbe et cheveux. La légende raconte donc qu’il attend seulement l’arrivée du Bouddha du Futur pour se réveiller et c’est pourquoi tous les matins, des moines viennent apporter un repas rituel près de cette tombe. Aujourd’hui, l’école bouddhique compte 3500 temples et plus de 10 millions de fidèles.
Le pavillon principal est le pavillon des Lanternes, dont plus de 10 000 recouvrent les murs et le plafond. Le mausolée est situé derrière ce pavillon mais il est bien sûr impossible de s’approcher de bien près. J’ai d’ailleurs vu une personne chanter devant le mausolée et les centaines de fleurs qui le garnissent, c’était poignant. Cette dernière étape est donc très chargée en histoire et l’atmosphère est vraiment unique, marquée par le respect et la mysticité, bien que l’endroit en lui même ne soit pas mémorable pour son architecture.
Une des particularités de ce temple est l’interdiction d’accès aux femmes jusqu’au 20è siècle, période assez tardive à partir de laquelle la gente féminine fût autorisée à y accéder. La raison est que la présence de femmes risquerait de déranger les moines dans leur travail quotidien. Au contraire (préparez-vous à la transition) de Muro-ji où je suis allé le 8 mai qui a pour surnom le “Koya-san des femmes”. Cet endroit est également à l’abri d’une épaisse forêt et est dédié à la même école bouddhique que Koya-san à la différence que les femmes peuvent y accéder depuis de 12è siècle. Aujourd’hui encore environ 80% des personnes fréquentant ce temple sont des femmes (et je peux confirmer que bon nombre de femmes gravissent les plus de 700 marches permettant d’accéder au temple principal, l’Oku-no-in). Bien que l’atmosphère soit moins pieuse, le site vaut le détour pour son emplacement, ses nombreux temples et statues
Bon, il ne faut tout de même pas oublier que mêmes les endroits religieux nécessitent un peu de maintenance, ce n’est donc pas impossible de tomber sur des scènes assez originales, entre tradition et modernité
Je me suis également promené dans cette petite ville, ça fait du bien de voir qu’il existe des zones encore assez rurales avec des familles, logements et champs authentiques.
J’ai par ailleurs été assez surpris de voir sur la route une petite zone peuplée d’une 30aine de silhouettes étrangement immobiles, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il s’agissait en fait de poupées grandeur nature! Un peu flippant mais également attendrissant, je pense que c’est une petite attraction touristique amateur qui doit en faire sourire plus d’un :)
Je termine enfin par un autre temple que j’ai fait dans la même journée, le Horyu-ji qui est tout simplement le plus ancien du Japon fondé en 607 par le prince Shotoku dont on retrouve nombre de ses représentations partout sur le site, acteur majeur de l’implantation du bouddhisme au Japon. Certaines constructions seraient parmi les plus vieilles constructions en bois au monde ce qui lui valu d’être le premier site classé au Patrimoine Mondial en 1993. Parmi elles, le Kondo (à gauche, le pavillon principal) et la pagode (à droite). Admirez encore une fois les créatures sculptées dans le bois!
A l’intérieur de ces bâtiments on retrouve des triades de Bouddhas, des fresques ainsi que des statues toutes plus précieuses les unes que les autres du fait de leur âge. Parmi elles la Triade du Bouddha Sakyamuni réalisé par un célèbre sculpteur en 623
On trouve aussi dans un musée une statue de Kudara Kannon, mondialement célèbre pour sa forme fine élancée et son air “présentant un mélange de grâce et de miséricorde”. Elle est seule dans sa pièce et intrigue beaucoup de touristes ce qui me faisait étrangement penser à notre chère Joconde.
Enfin, le reste du complexe est composé de beaux pavillons, statues et édifices dont chacun ont leur histoire, mais je ne vais pas rentrer dans le détail historique car on en aura pas fini !
Et voilà pour ce billet sur l’arrivée du Bouddhisme au Japon. Tout se passe dans la préfecture de Nara dont la ville principale porte le même nom (Nara). Je n’y suis pas encore allé, mais je n’y manquerai pas. C’est en tout cas passionnant de voyager dans le passé et de découvrir que chaque bâtiment, chaque statue possède sa propre histoire!
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“Le karma est une saloperie...”
Ma participation au deuxième concours de @nayialovecat! Dans les deux langues, bien sûr... Un (immense!) merci à @waruihoshi pour sa correction de la VA, sans elle j’aurais eu trop honte pour participer! C’est vraiment une petite nouvelle, pas la meilleure, mais c’est la première fois que je participe à un concours et surtout pour un texte en anglais. Voilà voila :) (La version anglaise est juste au-dessus.)
Quinze ne méritait pas ça. Il n'était pas une mauvaise... Personne, et d'aussi loin que remontaient ses souvenirs (c'est-à-dire jusqu'au matin précédent), il n'avait rien fait qui justifie qu'il se retrouve ficelé et laissé en patûre au Démon. À part tomber dans un piège, bien sûr. Ce n'était pas juste. Il lui restait encore plusieurs heures à vivre, il ne voulait pas finir comme ça ! Bon, il reviendrait à la vie au prochain cycle, mais depuis quelque temps, ils étaient devenus anormalement longs. Qui sait s'ils ne cesseraient pas tout simplement un jour ? Aujourd'hui, par exemple ? Avec la poisse que se traînait Quinze, s'était tout à fait possible ! Alors quand le Démon lui proposa une chance de survivre, il sauta sur l'occasion. Deux minutes, c'était toujours ça. Quinze ravala sa première impulsion , qui était de s'asseoir par terre pour pleurer et réfléchit tout en faisant mine de négocier avec Bendy. Il devait le surprendre. Faire preuve d'ingéniosité. Pas évident, ça, pour des êtres faits d'encre, de magie noire, de désespoir et de petites habitudes. Mais Quinze n'était pas idiot. Et surtout, il était ami avec John. John qui revenait toujours de chez Sammy avec un sourire béat. Il ne croyait pas une seconde que l'abomination en face de lui était un dieu. Non, c'était un pauvre monstre comme eux tous, mais un monstre avec des crocs, des griffes et un sale appétit. Oui, mais avec une ou deux faiblesses...
- Plus qu'une minute vingt, mon joli petit snack, grinça Bendy d'un ton narquois.
Quinze tressaillit. Et s'élança. Ils n'étaient pas si loin de son but. Et à ce moment-là du cycle, Quinze était pratiquement certain de savoir où le trouver. Il courait aussi vite que possible. Si le Démon était fair-play, il garderait cette forme de grand diable biscornu à la jambe abîmée, ce qui lui laisserait une chance de le battre niveau vitesse. Mais Bendy avait faim... Quinze se força à ne pas penser à ce qui lui arriverait si le Démon prenait sa forme bestiale. Il se cognait aux murs en tournant dans les couloirs, sautait par-dessus les flaques noires qui clapotaient sous le martèlement de ses pieds, se faisait mal aux mains en repoussant les portes... Mais il n'y pensait pas. Tout en fuyant, il essayait de mobiliser tout ce qui lui restait comme persuasion. Il était incapable de dire depuis combien de temps il courait, ou même si Bendy le poursuivait déjà. Et il n'allait pas s'arrêter pour écouter. Sur les murs s'étalaient les slogans de Sammy, ce qui lui confirmait qu'il était sur le bon chemin.
Le chemin qu'ils évitaient tous soigneusement, d'habitude.
Et il tomba sur lui. Littéralement. En ouvrant la porte de la salle de radio, il percuta Sammy et le renversa par terre, emporté par sa vitesse et son soulagement. Avant que l'ex-musicien ne puisse ouvrir la bouche pour l'insulter (et sûrement lui promettre une punition très douloureuse), Quinze inspira profondément, se releva sur les mains pour le regarder dans les yeux - dans le masque plutôt - et brailla avec conviction :
- JE VEUX ME CONVERTIR !
Sammy en resta saisi. C'était la première fois qu'un de ces... Trucs inutiles venaient volontairement vers lui.
- C'est... C'est vrai ? Je veux dire... Bien sûr.
Quinze opina frénétiquement, persuadé d'entendre déjà arriver le Démon.
- Euh... Et bien, nous allons d'abord te parler de notre Seigneur, et...
- NON! Non. Erm, excusez-moi. Trop de foi. S'il vous plaît, cher prophète, pourriez-vous me baptiser tout de suite ? J'en ai BESOIN, vous comprenez ? Ca ne peut pas attendre !
Quinze pouvait voir briller les étoiles dans les yeux de cartons de Sammy. Cette capacité qu'il avait d'animer son masque lui avait toujours fichu la frousse. Mais si ce taré parvenait à lui sauver la vie, il se jurait de... De... D'éviter de se moquer de lui trop souvent avec ces potes. Voilà. Il lui devrait bien ça.
Il se poussa et sauta sur ses jambes, puis tendit la main et releva Sammy. Il le poussa ensuite le plus respectueusement possible dans la salle de radio et ferma la porte. C'était une protection dérisoire contre Bendy, mais peut-être qu'elle lui laisserai quelques secondes de plus ? Il fallait essayer.
Sammy se tenait au milieu de la pièce, les bras ballants. Il semblait complétement dépassé par les événements. Quinze, pressé de sauver sa peau, se jeta à genoux devant lui. Il baissa ensuite la tête et joignit les mains, comme il avait parfois surpris John le faire. Sammy parut sortir de sa stupeur ravie. Il galopa jusqu'au fond de la pièce, farfouilla dans une étagère et revint vers lui d'un pas que Quinze jugea joyeux, même du fond de sa peur. Il planta ensuite des bougies autour de Quinze en formant un cercle, les alluma avec une dextérité née de l'habitude (et de l'ennui aussi). Curieux, Quinze releva un peu la tête. Sammy portait un masque propre, qui arborait un sourire plus large que celui du petit diable lui-même. Il avait dressé derrière lui un grosse représentation de Bendy en carton et il se tenait devant Quinze, les bras levés et une petite coupelle dans la main droite.
- Mon cher... commença Sammy d'une voix puissante.
Il baissa soudain la tête vers son futur adepte, qui frémissait d'impatience et de terreur.
- Tu t'appelles comment ?
- Quinze, cher prophète, répondit Quinze en appuyant sur les derniers mots. Il aurait juré que Sammy se redressa en répétant d'un air incrédule " Cher prophète".
- Mon cher Quinze, j'ai le plaisir de t'accueillir parmi les disciples de notre Seigneur Bendy. Tu as fait un long chemin pour arriver ici...
" Mais très rapidement, crois-moi !" pensa Quinze aigrement.
- ... et nous te rassurons. Tu as fait le bon choix. Une vie pleine de joie et de devoirs t'attend! Tu vas nous...
Quinze n'écoutait pas vraiment. Il dressait l'oreille, en levant intérieurement les yeux au ciel, agacé par la grandiloquence de Sammy. Qui finit enfin par se taire, peut-être à court d'inspiration. L'ex-musicien leva sa coupelle vers le plafond. Puis il la lui versa sur la tête. C'était froid et bizarrement épais. Et ça sentait...
" ... le bacon ? Il est vraiment en train de me baptiser avec de la soupe?"
- Tu fais à présent partie de notre communauté. Nous sommes quand même trois !
Et Quinze l'entendit enfin. Le bruit sourd de lourdes mains griffues sur le plancher. Il essaya de garder son calme. Il lui restait encore une poignée de secondes, alors il fallait tout tenter.
- Prions ! s'exclama-t-il fortement. Il espéra que Sammy prendrait la tension dans sa voix pour une foi nouvelle et vibrante.
Sammy eut l'air si ravi de sa proposition spontanée que Quinze sentit naître un début de culpabilité. Qui disparut bien vite quand il se souvint que son "cher prophète" l'avait précédemment condamné à une mort affreuse.
Frissonnant, il joignit sa voix à celle de Sammy, entonnant avec lui une prière qui lui sembla ridicule, même s'il avait oublié à quoi elles ressemblaient. Il baissait la tête, agenouillé dos à la porte, avec le taré qui récitait joyeusement à côté de lui quand la porte fut arrachée de ses gonds. Il ne bougea pas, priant plus fort, alors que Sammy tournait la tête.
- Mon Seigneur! Quelle heureuse surprise ! J'ai une excellente nouvelle : vous avez de plus en plus de croyants !
Du coin de l'œil, Quinze vit distinctement le grand méchant Démon de l'Encre tressaillir et faire un pas en arrière devant la chaleur de l'accueil du fanatique masqué. Il passa seulement sa grosse tête cornue par l'encadrement de la porte.
- J'avais oublié que t'étais là, Sally.
- ... Sammy, Seigneur.
- Oui, c'est ce que j'ai dit, répliqua Bendy de sa voix grave et grinçante. Attends... Qu'est-ce que tu me racontes ? Quels croyants ?
- De nouveaux agneaux égarés ouvrent les yeux et viennent pour vous adorer ! C'est magnifique ! Nous allons pouvoir vous honorer comme il se doit. Trois croyants ! Imaginez le nombre d'autels que nous pourrons construire ! - Q... Quoi ?
- Vous serez enfin satisfait ! D'ailleurs, votre présence ici est une preuve. Je n'ai jamais l'honneur de vous voir à ce moment-là du Cycle. D'habitude, je dois vous chercher longtemps, voire me cacher pour vous voir. Mais vous êtes venu de vous-même. Vous avez dû sentir la puissance de notre amour. Alors plus vous nous ferez la joie d'être parmi nous, plus notre foi sera forte !
Quinze continuait à prier distraitement, en disant tout ce qui lui passait par la tête et qui avait l'air un peu religieux, mais en ne ratant pas une miette de ce qui se passait près de lui:
- Et nous vous remercions, O Encre Noire, pour tous ces merveilleux films que vous avez faits. Pour la solidité de leur pellicule, qui nous permets de continuer à vous admirer... Ainsi que pour, euh... Le mobilier... Non... Pour la soupe au bacon. Oui, ça par contre, c'est vraiment un miracle qu'on en trouve encore !
Il vit Bendy lui jeter un coup d'œil plein d'envie, avant de reporter rapidement son attention sur Sammy, illuminé de bonheur, qui avançait vers lui les bras grands ouverts. Le Démon de l'Encre eut l'air d'avoir peur de ce qu'il avait l'intention de faire et recula encore comme un grand chat nerveux.
- C'est pas la peine, vraiment... grommela Bendy.
Sammy approchait toujours, l'air terriblement affectueux, et le Démon fit carrément volte-face pour partir à toutes jambes dans le couloir. Le prophète baissa les bras lentement, la déception inscrite sur son masque en carton. Puis il se tourna vers Quinze, qui en avait profité pour se relever et qui ne pouvait contenir son sourire. Il était vivant ! Il avait échappé à Bendy! C'était un merveilleux, un magnifique cyc...
- Bien! Visiblement, notre seigneur, submergé de joie, a dû partir. Nous devons maintenant nous montrer digne de sa confiance ! Je vais t'apprendre les slogans que nous allons peindre sur les murs, et te montrer comment faire des autels. Mais je pense que nous allons aussi devoir innover. Nous sommes plus nombreux, donc nous devons faire de nouvelles choses. Nous n'allons plus nous quitter, maintenant, Quinze. Il y a tant à faire !
Quinze sentit son bonheur d'avoir survécu s'éteindre à la perspective de devoir passer tous les cycles suivants à faire des trucs idiots et inutiles, prisonnier d'un fanatique beaucoup trop enthousiasmé par sa foi. Qui parlait beaucoup. Et qui était bien trop dangereusement doué avec une hache pour que Quinze puisse s'enfuir aussi.
Peut-être qu'être mangé par Bendy n'était pas si mal, finalement. Au moins c'est rapide.
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INSTRUCTIONS ULTIMES
Pour faire suite à la précédente page, je précise néanmoins que certains Évêques sont en parfaite cohérence avec la Volonté de Dieu. Je prends l’exemple de Monseigneur Raymond SEGUY, auquel votre serviteur a fait allusion plus haut. Cet homme, éclairé par l’Esprit-Saint, le samedi 22 août 2009, à la Basilique de Rocamadour, nous a fait un sermon particulièrement fort. Dans ses propos inspirés, j’ai surtout retenu qu’il a parlé de : « L’apostasie silencieuse. » Cette Vérité et les explications qui ont suivi ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd ! En effet, "l’apostasie silencieuse" est très importante, parce qu’elle est bien la base fondamentale des problèmes de l’Église. Votre serviteur l’a déjà écrit plusieurs fois, l’Église n’évangélise plus et le catéchisme est réduit au minimum. Voilà très exactement où se situe "l’apostasie silencieuse" ! L’Église qui est composée de Prélats, mais aussi et surtout de fidèles, donnent une image flagrante de personnes recherchant par tous les moyens à rester discrètes quant à leur appartenance au Christ ! C’est comme si l’Église ne souhaite pas faire de vagues, ou garder pour elle-même égoïstement les Saints Évangiles ! Ce triste constat est tellement vrai que des Prêtres et des Religieuses ne portent même plus l’habit qui faisait pourtant le signe distinctif de l’appartenance à Notre Seigneur Jésus-Christ. Pire encore, à Nevers, une Religieuse habillée en laïc a été jusqu’à me dire, les yeux dans les yeux, qu’elle n’était pas sûr d’avoir la Foi en Christ ! J’en suis resté pantois ! Je savais que les Religieuses n’avaient pas toujours un comportement très chrétien, mais cette parole m’a scandalisé ! A propos, cette Religieuse m’a interdit de prendre en photo la châsse dans laquelle est déposée le corps de Sainte Bernadette, sous prétexte que « Bernadette n’aimait pas être prise en photo de son vivant » (sic) !? En revanche, il est normal que tout le monde discute bruyamment, non seulement devant la châsse de Sainte Bernadette, mais devant le Saint Sacrement ! Ces propos sont véridiques, car votre serviteur en a été témoin le 15 août 2009. Je ne voulais pas assister à cette Messe moderniste, mais lorsque j’ai demandé s’il y avait possibilité d’aller se rendre à une Messe tridentine, il m’a été répondu : « Vous n’en trouverez pas à Nevers, parce que l’Évêque n’en veut pas. » (sic) !? Ce témoignage n’est qu’un échantillon de "l’apostasie silencieuse" ! Ce qui choque aussi profondément Notre Seigneur Jésus-Christ, c’est de voir Ses "fidèles" porter une petite croix, en or ou en bois, mais dessous la chemise ou le chemisier ! Et au moment d’aller à la Messe dominicale ses braves personnes placent ostensiblement leur petite croix sur les vêtements ! En d’autres termes, ces "croyants" ont honte de Notre Seigneur Jésus-Christ durant toute la semaine ! Et bien, je vous préviens aujourd’hui, au Très Saint Nom de Dieu, que vous avez tous et toutes du souci à vous faire, car devant votre Juge, vous serez rejetés comme vous avez rejeté le Christ ! A quoi bon réciter le chapelet et dire vos prières, si vous avez honte devant "les autres" de porter votre croix ostensiblement ! Si vous pensez que le Christ vous pardonnera cette attitude de tiédeur, par orgueil — parce que la honte d’être chrétien n’est pas autre chose que de l’orgueil —, c’est ne connaître ni la Volonté de Dieu ni les Saints Évangiles ! Sachez que lorsque vous taisez le Saint Nom de Celui qui a donné Sa Vie pour vous, alors que vous avez la possibilité d’en parler très souvent, c’est un clou que vous enfoncez dans le Divin Cœur !… Quant à l’apostasie concrète de l’Église progressiste, je n’y reviendrai pas, car elle a été décrite par votre serviteur dans le Dossier Sacré : "L’Ignorance, Fléau de l’Humanité !", à la page 165 et 166…
Des croyants, un peu déroutés par l’attitude actuelle de l’Église progressiste, m’ont même avoué : « Plus personne ne nous conseille concernant le chemin à suivre, pour être en conformité avec la Volonté du Seigneur. » Cette remarque désolante démontre l’apathie des guides spirituels qui, en général, ne veulent en dire et en faire que le minimum. Il est vrai que, dans cette Église moderniste, il n’y a plus la ferveur d’antan, ni du côté des Prêtres ni du côté des laïcs. Le malaise est palpable et on sent nettement que la Foi n’est plus ce qu’elle était. Certes, il y a des élans, des mouvements éparses qui se forment, pouvant aller même jusqu’à la frénésie outrancière. En écrivant cela, je pense à ces communautés nouvelles qui se créées. Mais, en Vérité, dans leur sentiment d’extase, qui se rapproche plus à du fanatisme religieux que de la Foi authentique, elles ont une très grande similitude avec les groupes protestants ! Dans leur esprit et bonne conscience de partage, d’amour, et de paix, ces communautés vont jusqu’à violer tous les principes fondamentaux de l’Église traditionnelle. A savoir, on chante du gospel, on rie, on tape dans les mains, on se distribue mutuellement la Sainte Hostie, comme de vulgaires bonbons et à la fin on boit "un pot de l’amitié" ! Voilà où en est rendu l’Église progressiste, avec ses déviances scandaleuses ! Et bien, au Très saint Nom de Dieu, je vous le dis : cela suffit ! Car si vous continuez ainsi, non seulement vous périrez dans les flammes de cette vie, mais vous périrez aussi dans les flammes de l’autre vie, c’est à dire : en enfer !
De fait, si vous voulez bien prendre en considération ce que votre serviteur va vous transmettre, et que vous devez, à la lettre, mettre en pratique, vous regagnerez la Miséricorde de Notre Sauveur ! Même si dans cette vie vous devez mourir, dans l’autre Vie céleste, Dieu vous recevra les bras ouverts ! Merci donc de bien lire ce qui va suivre et de tout mettre en pratique, aussitôt que vous en aurez pris connaissance…
- Avant toute prière transmise à Dieu, n’oubliez pas que si vous êtes en conflit, pour quelque raison que ce soit, avec une ou plusieurs personnes, allez préalablement vous réconcilier. Si la ou les personnes refusent votre main tendue de réconciliation et d’amitié, alors la faute retombera sur ces personnes et vous aurez la conscience tranquille. Mais faites tout ce qui est en votre pouvoir pour que la réconciliation aboutisse, quitte même à mettre au milieu un ou plusieurs conciliateurs, de préférence catholiques et si possible en présence d’un Prêtre. La réconciliation vaut aussi et surtout si vous devez aller communier.
- Sachez que la prière, avec ou sans Rosaire, si elle n’est pas accompagnée des trois autres points spirituels importants qui sont : le jeûne, le sacrifice et la charité, elle est inopérante. C’est comme si vous aviez une chaise avec un seul pied, elle ne peut pas tenir et si vous vous asseyez dessus vous tomberez. Donc fatalement, la prière seule est bancale et sans force, si vous ne l’accompagnez pas du jeune, du sacrifice et de la charité. Avec toutes ces conditions requises, vous pouvez tout obtenir avec la prière, car son action est d’une puissance insoupçonnée.
- Lorsque vous récitez le Rosaire, surtout et prioritairement, pensez à méditer profondément la Passion de Notre Seigneur, tous les vendredis de préférence. Rien que la Passion entière du Christ, — depuis l’Agonie au Gethsémani jusqu’à la mise au Tombeau —, remplie les 150 grains d’un Rosaire. - Dans vos prières, n’oubliez pas de demander l’intercession de Marie, Joseph, les Archanges, vos Anges gardiens, votre Saint patron et tous les Saints.
- Lorsque vous entrez dans une cathédrale, une église, une abbaye ou une chapelle, votre tenue doit être correcte. Les bras nus et les cuisses nues sont intolérables dans les lieux où se trouvent le Saint Sacrement. Les hommes doivent avoir la tête découverte. En revanche, les femmes et les adolescentes, doivent porter impérativement un foulard ou une mantille sur la tête. Ceci fait partie du principe fondamental de la bonne tenue à avoir dans les lieux sacrés catholiques et que Saint Paul avait déjà prescrit sous les Ordres de l’Esprit-Saint. Rien n’est à rejeter dans Saint Paul et tout est à observer religieusement.
- Le silence, dans les lieux de culte catholique, doit être observé scrupuleusement, avant et après la Sainte Messe. Il faut rendre grâce à genoux et mentalement au Seigneur de vous permettre d’assister à la Sainte Messe, un peu avant le début de l’Office. Mais également aussitôt après que le Prêtre ait donné sa bénédiction. Toujours attendre que le Prêtre soit sorti avant de quitter l’église, et même rester encore quelques minutes à genoux pour remercier Dieu de Sa grande Bonté.
- Avant de recevoir la Sainte Communion vous devez être à jeun au minimum deux heures avant, et ne rien manger au minimum une heure après. Vous ne pouvez seulement boire que de l’eau, si vous avez vraiment soif, après avoir reçu la Sainte Hostie, mais il est vivement recommandé d’attendre au moins une heure. A titre d’information, sachez que la présence réelle de Notre Seigneur reste en vous plusieurs heures après que vous ayez reçu la Sainte Eucharistie. De fait, le respect d’une heure est un minimum avant d’absorber quoi que ce soit.
- De même, avant de recevoir la Sainte Communion, vous devez avoir fait acte de contrition et reçu l’absolution d’un Prêtre, de préférence traditionnaliste. Vous ne pouvez pas communier si vous avez commis un péché, même véniel. En effet, si vous ne vous confessez pas avant, la Sainte Hostie deviendra alors pour vous votre condamnation ! C’est à dire que de recevoir la Sainte Communion, sans avoir reçu l’absolution d’un Prêtre, votre ou vos péchés se transformeront en crime, quoi que vous ayez pu engendrer comme erreur ! Dieu pardonne, une fois que vous avez reçu l’absolution, mais les péchés sont maintenus et aggravés lourdement, si vous osez communier sans vous être confessé !
- Lorsque vous communiez, vous devez impérativement vous mettre à genoux (si votre état de santé vous le permet) devant le Prêtre et recevoir la Sainte Hostie sur la langue. Seuls les Prêtres, les Diacres et les Religieux sont autorisés à donner la Sainte Hostie.
- Devant l’adoration du Saint Sacrement exposé, vous devez tous vous mettre à genoux (sauf les handicapés), tout le temps que vous aurez décidé d’adorer le Corps du Christ, et ne jamais Lui tourner le dos. Vous devez sortir à reculons pour repartir. Je vous conseille vivement d’adorer le Saint Sacrement au minimum une heure de temps, si possible tous les vendredis, mais au moins le premier vendredi de chaque mois.
- Les applaudissements dans un lieu de culte catholique sont interdits. S’il doit se produire un concert, les Prêtres doivent obligatoirement retirer le ciboire, contenant les Saintes Eucharisties, et le placer dans un placard fermé à clé de la sacristie.
- Parents, vous avez la pleine et entière responsabilité de vos enfants. Veuillez leur apprendre les principes fondamentaux de la religion catholique et qu’ils aient de la déférence pour le Saint Sacrement. Ils doivent assister à la Sainte Messe tous les dimanches et vous aussi. Si vos enfants sont petits, mettez-vous plutôt dans le fond de l’église, afin de ne pas gêner le cours de la cérémonie religieuse, dans le cas où un bébé devait pleurer. Tenez vos enfants auprès de vous et ils doivent garder le silence. Un lieu de culte catholique n’est pas une cours de récréation et les enfants peuvent se tenir une petite heure tranquille, par respect du Seigneur, du Prêtre et des fidèles présents. - Personne ne doit travailler le dimanche, car ceux qui désobéissent à cet Ordre offensent le Créateur.
- Suivez les Dix Commandements de Dieu scrupuleusement, ainsi que les Paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ écrits dans les Saints Évangiles. Que votre comportement soit conforme à la Vérité et la Volonté de Dieu. N’adhérez surtout pas aux autres religions, qui sont existantes uniquement pour perdre votre âme, mais conformez-vous au dogme catholique traditionnaliste.
- Ne vous laissez jamais décourager, mais ayez toujours confiance en Dieu et à la très Sainte Famille du Ciel. - Que votre regard compatissant soit porté sur les plus pauvres et les malades, mais que votre pitié aille sur les plus riches et les biens portants.
- Remerciez quotidiennement et à chaque instant Dieu pour toute chose, car vous ne pouvez rien faire sans Lui.
Voilà ce que me fait écrire l’Esprit-Saint, mais à noter toutefois que ces Instructions impératives sont incomplètes et que vous devez vous référer aux écrits de Saint Paul, afin d’avoir plus de détails. Déjà, si vous mettez scrupuleusement en pratique ce que votre serviteur vient d’écrire, par l’Esprit de Dieu, vous rentrerez de nouveau dans le chemin de la Miséricorde…
« Ajoute ceci, Mon Frère bien aimé : Écoutez-le et mettez en pratique toutes les instructions de Mon Apôtre et Frère bien aimé. Observez les Dix Commandements de Mon Père et votre Père. Observez et mettez en pratique Mes Paroles contenues dans les Saints Évangiles et, notamment, le Sermon sur la Montagne. Observez aussi et mettez scrupuleusement en pratique les Lettres de Saint Paul, les Épîtres de Jacques, de Pierre, de Jean, de Jude et ouvrez les yeux au Livre de l’Apocalypse. Rien n’est à rejeter dans les Écritures saintes. Il suffit de lire et de bien observer ce qui est écrit. Mon Frère bien aimé, que vous avez rejeté arbitrairement est, en Vérité, celui dont il est fait mention dans les Écritures. C’est le premier et le dernier Prophète. C’est l’Avertisseur dont il est écrit de lui : 'Je vous envoie Elie le prophète, avant que vienne le jour de Yahweh, grand et redoutable…' 1 C’est aussi de lui que J’ai dit :' Elie vient et il va tout restaurer…' 2 Aussi, Je vous le redis encore avec fermeté : celui ou celle qui le rejette, me rejette Moi-même et Je fermerai, à cette âme aveugle, les Portes du Ciel. Mon Cœur est profondément blessé et saigne abondamment, parce que vous ne faites pas ce que Je vous commande. Vous ne respectez pas Mon Corps et Mon Sang. Vous Me priez, mais votre cœur est loin de Moi. Vous M’offensez de plus en plus chaque jour en suivant des Prêtres et des Évêques qui sont guidés par le diable et non pas par Moi. Je vous le redis encore : observez tout ce que vous enseigne Mon Apôtre et Frère bien aimé. N’allez plus dans les églises où on ne respecte pas la Sainte Eucharistie, où les femmes ne portent pas le foulard et se permettent de recevoir, ainsi que de donner, Mon Corps Sacré avec leurs mains sales ! Je le redis ici, par l’intermédiaire de Mon Frère bien aimé, tout le monde : hommes, femmes et enfants autorisés doivent obligatoirement recevoir la Sainte Communion à genoux et uniquement sur la langue. Toute âme qui n’aura pas obéi à cet Ordre impératif sera condamné au Jugement dernier. De même que pour l’adoration du Saint Sacrement, tout le monde doit se mettre à genoux et y rester tout le temps que vous souhaitez rester en adoration. Sauf évidemment pour les personnes souffrantes des genoux et les handicapés. Vous qui m’offensez quotidiennement, comment pouvez-vous dire que vous m’aimez ? N’oubliez pas que vous êtes Mes vrais Amis, si vous mettez en pratique ce que Je vous commande de faire. Oui, J’ai retiré Ma Miséricorde au monde, mais pas aux âmes qui observent scrupuleusement Mes Instructions et les Commandements de Mon Père. Si vous voulez recevoir Ma Miséricorde restez dans la tradition de Mon Église ; si vous vous en détournez Je Me détournerai aussi de vous. L’Église moderniste n’est pas Mon Église, mais celle de Satan. Si vous restez dans celle-ci, vous êtes déjà condamnés et votre âme sera perdue. Si vous revenez à Moi en faisant ce que Je vous commande, vous serez sauvés. Mais priez, priez beaucoup, car le monde est en danger de mort. Toutefois, pour que votre prière soit entendue, vous devez allier à votre prière : le sacrifice, le jeûne et la charité. Aimez-vous les uns les autres d’un cœur pur, faites toujours le bien, bénissez et ne maudissez jamais. Parents, éduquez vos enfants dans la vraie Religion catholique. Enfants, écoutez vos parents, car ce sont vos guides dans cette vie. A tous et à toutes, retenez et mettez en pratique ce que vous écrit Frère ELYÔN, par Ma Volonté ; ne le rejetez pas et ne le méprisez pas, mais écoutez-le. Merci de transmettre ce Message, Mon Frère bien aimé. Tu vas encore souffrir, car tu seras de nouveau rejeté par l’Église et par la multitude jusqu’à la fin de ta vie. Ce qui est écrit doit s’accomplir, mais je serai toujours avec toi dans tes épreuves et tes tourments. Reste humble de cœur, garde confiance et la Foi en Moi, ton Sauveur, ton Dieu et ton Frère qui t’aime. YESHOUAH. »
Ce Message de Notre Seigneur Jésus-Christ, par l’Esprit-Saint, a été adressé à Son très indigne serviteur, vers 10 h le samedi 29 août 2009. Le mouvement : "Paix liturgique", que je remercie, m’a envoyé un entretien fort intéressant avec Monseigneur Domenico BERTOLUCCI. Je tiens à vous communiquer ici, page suivante, le contenu de cet entretien, qui explique que la musique sacrée est un élément important de la Sainte Messe et qui a malheureusement été mise à l’écart pour adopter une interprétation fantaisiste par l’Église progressiste…
1 Livre de Malachie : 3, 23-24. 2 Évangile selon Saint Matthieu : 17, 10-11.
EXTRAIT DE L’OUVRAGE SACRÉ : “ Veritas Odium Parit La Vérité engendre la haine ! “
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/veritas-odium-parit_avec-censure_.pdf
https://www.youtube.com/channel/UCYX3DMJ6JMaEb1vQgJM2jUg
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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Dieu est fidèle
« Il est le Rocher, son œuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice. C’est un Dieu fidèle, et il n’y a pas d’iniquité en lui ; il est juste et droit. » Deutéronome 32:4
Fidèle à son caractère, fidèle à sa Parole, en un mot, fidèle à lui-même, voilà la valeur de ce qualificatif quand il s’applique à Dieu. Il suffit de lire le Psaume 89 pour s’en convaincre.
Beaucoup de versets de la Bible attestent la fidélité de Dieu. En voilà cinq, outre le verset du jour, pour affermir notre foi :
« Dieu est fidèle, lui par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus Christ, notre Seigneur » (1Corinthiens 1:9). Puisque Dieu nous a placés dans une position où nous avons toutes choses en commun avec son Fils Jésus Christ, il ne permettra jamais que nous soyons ravis de ses mains. Il nous gardera pour Lui-même jusqu’au jour de l’apparition du Seigneur en gloire, entouré de ses saints, en vue d’établir son règne millénaire (voir 1Corinthiens 1:8).
« Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1Corinthiens 10:13). Dieu ne promet pas de nous délivrer des épreuves, des tentations, des difficultés de toutes sortes qui nous assaillent, mais, dans sa fidélité et sa grâce, il nous suit, il tient compte de nos forces et il nous donne l’assurance d’en sortir.
« Le Seigneur est fidèle : il vous affermira et vous gardera du méchant » (2Thessaloniciens 3:3). En dépit de l’opposition à l’évangile « des hommes insensés et méchants » (2Thimothée 3:1-2), la Parole de Dieu continuera de se répandre par une double action du Seigneur : il nous affermit intérieurement et nous garde du mal.
« Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle, car il ne peut pas se renier lui-même » (2Timothée 2:13). Nous ne sommes pas stables dans la fidélité, mais Dieu l’est. Fidèle à lui-même, à sa sainteté, à sa justice, il nous relève pour nous ramener sur le droit chemin.
« Retenons la confession de notre espérance sans chanceler, car celui qui a promis est fidèle » (Hébreux 10:23). Soyons fermes dans la foi. Nous pouvons compter sur Dieu, ce qu’il a dit, il le tiendra. L’espérance fait partie de notre confession de foi. Restons fermement attachés aux promesses de Dieu, même si leur accomplissement semble tarder : « affirmer, c’est affermir ! »
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Présentation succincte de l’évangile de Matthieu (1)
Samedi 20 juillet 2024
[Marie] enfantera un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Matthieu 1. 21
Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir. Matthieu 3. 17
Présentation succincte de l’évangile de Matthieu (1)
La Bible est divisée en deux parties : l’Ancien et le Nouveau Testament. La deuxième partie commence par les quatre “évangiles” : ce mot signifie “bonne nouvelle”. En effet, il s’agit du récit de la vie de Jésus Christ, venu sur la terre pour nous annoncer que toutes nos fautes peuvent être pardonnées. Ce récit s’achève par la mort du Fils de Dieu : pour que nous obtenions ce pardon, il a pris nos péchés à son compte et a été puni à notre place. Enfin il ressuscite. Voilà le message contenu dans ces textes. Un seul message, quatre messagers : Matthieu, Marc, Luc et Jean.
Le récit de Matthieu est le premier. Il fait la transition avec l’Ancien Testament qui nous parle des relations de Dieu avec le peuple hébreu avant la venue du Christ. Justement, Matthieu le cite à plusieurs reprises. Son but est de montrer que les événements liés à la venue du Seigneur Jésus avaient été annoncés bien avant sa naissance dans les prophéties. Dès les premières lignes de ce livre, Jésus Christ est présenté comme un descendant du roi David, ainsi que du patriarche Abraham. Il est le Messie, le Roi légitime d’Israël, en qui toutes les promesses de l’Ancien Testament seront accomplies. Matthieu décrit d’ailleurs les circonstances de sa naissance en citant le prophète Ésaïe : “Or tout cela arriva afin que soit accompli ce que le Seigneur avait dit par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte et enfantera un fils” (Matthieu 1. 22, 23 ; Ésaïe 7. 14). Ce Fils annoncé, c’est Jésus, le Sauveur.
(à suivre)
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La couleur du mensonge
La couleur du mensonge tome 1
Auteurice : Erin Beaty
Maison d’édition : Lumen
Date de publication : 2018
Nombre de pages : 806
Genre : Fantasy, Jeunesse
Ce qu’en pense Seli :
Je vais changer un peu la forme de cette chronique, car autant le dire très franchement, je vais surtout m’attarder sur LE gros point noire de ce roman : son héroïne, Sage.
Donc non, je n’ai pas aimé, pas aimé du tout. Soyons clairs, j’ai carrément détesté ! Je hais ce roman car il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu de livre sur lequel je n’ai ABSOLUMENT rien à dire de positif, même en y mettant un peu de mauvaise fois. On devrait inclure ce livre dans le kit des pratiquants de BDSM à ce stade... même si je pense que Christian Grey lui-même hurlerait son mot de sécurité au bout d’une page (ok là j’exagère mais c’était à peu près mon ressenti en le terminant...). Ah et ça va pas mal spoiler, car j’ai besoin de révéler des éléments clés de l’intrigue pour cracher mon fiel !
Pour commencer, je vais m’attarder sur l’élément qui m’a fait monter la moutarde au nez au bout... 50 pages. Oui, j’ai réussi à tenir après, je me demande encore. Le fait est que l’on nous introduit l’univers des marieuses : des femmes dont le travail est de coupler deux prétendants pour réaliser les mariages les plus adéquats possibles. Au-delà d’une question de bonheur conjugal, c’est aussi une question politique, car quand les grands du monde se marient, il en va de l’équilibre du royaume. Pour vous donner une idée, si un mariage n’est pas déterminé par une marieuse, il est très mal vu, voir considéré comme nul. C’est ce qui est arrivé aux parents de Sage, mais nous y reviendrons... C’est en gros la façon dont on nous présente cette institution au début du roman, au moment où Sage devient l’apprentie de Maîtresse Rodelle, la marieuse la plus influente du royaume. Arrivée à ce point j’étais pressée d’en savoir plus. Y avait-il une union importante sur le feu ? Une de celle qui font et défont des alliances ? Comment les marieuses font-elles pour associer les futurs couples ? Se font-elles forcer la main par les puissants ? Sont-elles si puissantes dans le royaume vu leur profession ? Y a t-il des marieuses déchues qui ont fait une énorme bourde ? Sage va-t-elle participer au couplage de l’héritier du trône ? Autant dire que mes attentes venaient de plafonner et que j’étais aux anges : je n’avais jamais lu un livre qui abordait les mécanismes des unions nobles de façon si frontale.
Je n’en ai pas eu pour mon argent car figurez vous que le roman ne va pas parler de ça, mais alors pas du tout. Dès que Sage est devenue apprentie, on tourne la page et on se retrouve six mois plus tard. Le roman prend très vite un virage en épingle et s’oriente... romance et espionnage de bas étage. Oh mon Dieu quelle surprise ! Et dire que j’avais envie d’y croire... Tout ce qu’on saura, c’est que Sage va prendre des notes sur les prétendantes et les ressources de l’armée et assister aux préparatifs des unions à la fins du roman sans qu’elles ne soient détaillées, parce que pensez-vous, il ne faudrait surtout pas développer le concept même du livre...
Passons à l’aspect espionnage qui est donc au centre de l’intrigue. J’ai quand même noté des efforts pour créer un monde géopolitique crédible, où le méchant est à peu près compétent et à des ambitions plausibles (bon ne rêvez pas, on est loin du Trône de Fer, disons que en comparaison du reste du roman c’est à peu près correct, ça n’en reste pas moins médiocre). Il y a quand même pas mal d’incohérences du type : “Ah tiens, ça fait des années que grâce à ses unions ce type rassemble une véritable petite armée grâce aux dots... Ah tiens c’est une province frontalière... Ah tiens ce type est louche et on ne lui fait pas confiance... Ah tiens une troupe armée étrangère se balade tranquillou sur ses terres”, des infos dont les marieuses disposent depuis un bon moment, car elles savent tout (ne cherchez pas), et pourtant personne n’a pu additionner deux et deux et se rendre compte que ce type allait trahir ? Si, mais alors que le piège se referme. D’ailleurs, dans quel état censé vous faites convoyer tous les meilleurs partis du royaume ensemble (dont peut-être la future reine), gardés par une petite troupe commandée par le fils d’un général à peine sorti de l’adolescence ? Oh bah tiens le méchant seigneur va tenter de les prendre en otage contre rançon et presque y arriver, c’était pas du tout prévisible. Tant qu’à faire, pourquoi se faire chier à mobiliser une troupe d’élites ? Ces jeunes filles ne sont que l’avenir de la nation après tout...
Au-delà de ça, à part une carte, il n’y a pas vraiment de désir de créer un monde imaginaire convainquant. A part quelques noms de pays qui font exotiques, on se retrouve quand même avec des personnages principaux appelés Sage, Alex, Ash, etc... C’est une tendance qui a tendance à m’agaçer dans la fantasy YA ces derniers temps : l’anglicisation à outrance qui casse l’immersion. Il faut dire qu’en plus, on est pas aidés par le fait que les descriptions respectent le minimum syndical et qu’on ne peut pas compter sur eux pour nous dépayser. Le pays de Demora est décrit par de vagues noms de provinces, la mention de village et de forteresses. C’est tout. Pour comparer encore, c’est comme si Winterfell avait été décrite de la façon suivante “une importante forteresse bien protégée”, sans rien du tout pour étoffer. C’est d’une pauvreté affligeante.
Les personnages secondaires ? Le osef le plus total, car si vous avez peur d’être perdu.e.s, on ne pouvait rêver terrain plus familier. Un love interest secret et ténébreux, une mentor maligne et perspicace, une meilleure amie douce et un peu bêbête, un petit garçon mignon pour te faire pleurer à la fin, des “rivales” aussi bécasses que superficielles (à chaque fois qu’il en est fait mention, on nous explique qu’elles sont précieuses, cruelles et ne se soucient que de leur apparence). Et aucun d’eux n’est réellement intéressant et ne fonctionne que par son stéréotype. A noter que peut de ces personnages sont capables d’aligner autant d’ingéniosité qu’une classe entière de CP (et encore dites vous qu’en France les effectifs ne font que grimper c’était l’instant dénonciation). Parce que bien sûr, une demoiselle bien née qui ne rêve de rien de plus que de faire un prestigieux mariage va risquer de démolir ses chances en insultant de manière à peine voilée l’assistante de la marieuse, qui a assez d’influence pour ruiner sa vie. Et l’héroïne, qui dispose de tous les indices sous le nez, va tout d’un coup oublier sa prodigieuse perspicacité (on va y revenir) et ne rien comprendre à ce qui se trame... Oui, encore des incohérences.
Mais venons en au gros morceau qui m’a finalement donné envie d’écrire cette chronique. Car au départ, j’avais renoncé tant j’étais énervée par ma lecture.
Sage Fowler OU Qu’est-ce qu’une fausse héroïne forte ?
Autant être réglo avec vous, à aucun moment l’autrice ne revendique pas le statut féministe de son héroïne. Et tant mieux, ça m’a évité de saigner du nez.
J’ai lu un peu partout que Sage était appréciée car c’était une femme déterminée qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. C’est vrai. Elle est cultivée, intelligente, a le soucis des autres car elle connait la discrimination, et refuse de se soumettre aux diktats que la société dans laquelle elle vit inflige aux femmes. Tout cela est vrai. Et quand on regarde vite fait, oui ça fait assez héroïne forte et donc féministe. Mais l’autrice a négligé un détail important.
Une héroïne forte et indépendante doit être bien écrite pour être féministe et proposer un propos crédible. Sage n’est pas bien écrite. Car elle est parfaite, et même pire, elle est idéalisée.
Pour commencer, elle est hautaine, a une haute opinion d’elle-même et juge très rapidement les gens qu’elle croise. Ce qu’elle démontre lors de son entretien avec la marieuse et qui décidé cette dernière à l’embaucher comme apprentie (si si je vous jure, réfléchissez y cinq minutes). L’intention de l’autrice était sans doute d’en faire une femme consciente des injonctions et prête à tout pour s’en affranchir, mais ce faisant, elle piétine les autres. Quand son oncle qui l’a recueillie alors qu’elle était orpheline alors qui rien ne l’y obligeait et qui en a fait la préceptrice de ses propres enfants dans une maison où sa tante la traite comme l’une de ses filles, revient tout content en lui disant qu’il lui a pris rendez-vous avec la meilleure marieuse du pays, que c’est inespéré étant donné son statut de bâtarde et qu’il espère qu’elle trouvera un bon époux... elle l’agonit d’insultes, parce qu’elle pense valoir mieux que ça et qu’il ne l’a pas consultée avant. De notre point de vue, c’est logique, on est typiquement dans le cas d’un homme qui dicte sa conduite à une femme. Mais c’est incohérent dans cet univers, sachant que c’est à peu près la seule façon pour Sage de s’en sortir et qu’il s’agit bien pour elle d’une opportunité unique de peser dans la balance de son propre avenir. Une vraie femme forte et intelligente comme elle devrait l’être aurait du sauter sur l’occasion d’intriguer pour choisir son époux et s’assurer une certaine liberté, et au moins ne pas hurler à la face de celui qui a sans doute fait des pieds et des mains pour lui donner un bel avenir... Plus tard, quand elle croise Ash, elle l’humilie “involontairement” en lui faisant remarquer qu’il n’a aucune éducation. Mais quelle femme délicieuse vraiment, et altruiste avec ça. Sa manie aussi de toujours sécher le repas commun avec les prétendantes pour aller lire dans la bibliothèque, en plus de faire suspect (pour une espionne c’est quand même un comble), est assez insupportable, car on a réellement un parallèle entre d’un côté les pouffes médisantes qui discutent toilettes, et la jeune fille plus mûre qui lit seule dans son coin parce que voilà, elle n’a pas envie de se farcir leur présence alors que c’est son boulot. Non mais Sage, elle est tellement intense et profonde, tu peux pas test ! Donc non, une héroïne qui pique une crise et ne fait que ce qui lui plait au détriment des autres juste parce qu’elle refuse de faire comme elleux, ce n’est pas être forte, c’est être imbue de soi-même.
Profitons de l’exemple de la bibliothèque pour passer au problème suivant : l’érudition de Sage. Alors oui, une héroïne cultivée, en théorie c’est génial, on peut passer à côté du trope de l’écervelée qui se fait éduquer par un mec. Dans les fait, Sage n’a pas reçu une si bonne éducation et sauf si son fauconnier de père qui allait en permanence de village en village avait un frère jumeau secret, elle n’a pas pu recevoir une éducation suffisante pour devenir préceptrice pour les nobles. Elle lit, écrit, connait les sciences, l’histoire, les mathématiques, la littérature, et beaucoup d’autres choses. Même si ça n’a aucun sens, c’est ainsi que l’autrice la présente. La raison est très simple, il fallait que Sage soit éduqué de façon “classique” mais qu’elle ait eu aussi une éducation de fille de la campagne, du genre qui sait monter aux arbres et courir dans la forêt. Bref, il faut qu’elle puisse tout faire. De la même façon, son talent d’observation est inné et elle est “naturellement douée” pour tout un tas de choses. Elle a même une sixième sens qui lui que là, ce soir précisément, quelqu’un s’est introduit dans sa chambre et ooooooh la chandelle est chaude. Bon des personnes ultra qualifiées ça existe, même si c’est rare et n’est pas Hermione Granger qui veut. Mais Sage a dix-sept ans à peine. Si elle apprend tout si vite, à trente ans elle sera sans doute capable de se substituer à un dieu vous ne croyez pas ? Non, être une héroïne forte n’implique pas d’avoir un savoir sans failles en sacrifiant la cohérence, au contraire, c’est une héroïne qui en est conscient et qui fait ce qu’elle peut avec ses défauts pour avancer.
J’ai mentionné son père, donc venons en au problème suivant. Sage est une bâtarde, issue d’une union non approuvée par une marieuse. Autrement dit, elle a grandit dans une société qui l’opprime et elle a conscience des inégalités et des difficultés qui vont se dresser devant elle. Bref, les discriminations, c’est son rayon. Mais bon ses parents s’aimaient, et elle était aimée, donc ça lui a sans doute donné assez de forces pour affronter tout cela. Sauf qu’avant d’être confrontée au mépris des autres prétendantes qui connaissent son passé, elle ne semble pas en avoir des masses souffert. Elle était aimée par ses parents qui lui ont donné une bonne éducation, son oncle l’a récupérée à leur mort alors qu’elle aurait pu détruire sa réputation et l’engage sans se poser de questions pour enseigner à ses propres enfants. Et en plus de tout ça, elle a l’opportunité de faire un bon mariage grâce à LA marieuse de Demora qui est d’accord pour la rencontrer. Ah mais sinon, les gens disent des trucs pas gentils... C’est quoi cette discrimination toute pourrie ?! Pourquoi tout est si facile ? Alors oui, elle a de la chance et ça arrive dans la vraie vie. Mais ça fait déjà pas mal de coïncidences et de fées qui se sont penchées sur le berceau de cette fille. Mais surtout, ça sert à donner au personnage un passé difficile afin de susciter l’empathie avec le lecteur et de justifier ses idées d’indépendance. Mais si vraiment passé difficile et discriminatoire il avait du y avoir, autant y mettre les formes non ? Une héroïne forte ne se serre pas que de son passé comme un cheval de bataille idéologique, elle en souffre aussi et ça a laissé des traces profondes sur sa vie qui la font galérer à avancer.
Et venons en au pire, parce que non ce n’est pas fini : la béatification dont font l’objet ses héroïnes quand les autres personnages parlent d’elle. Vous vous souvenez de quand elle crie sur son oncle comme l’ingrate qu’elle est ? Il lui pardonne et on apprend même que ce n’est pas la première fois (bon il s’énerve un peu mais il ne la fout pas dehors). Quand elle faisait son érudite dans la bibliothèque pour ne pas passer de temps avec les prétendantes alors que c’est la mission que lui a confié Maîtresse Rodelle ? Cette dernière dit qu’elle fait un travail remarquable et ma théorie c’est qu’elle les espionne sous la douche car c’est le seul moment qui n’est pas mentionné où elle n’est pas avec elles. Oui, Sage est idéalisée. En permanence. Et par tout le monde (sauf les méchant.e.s bien sûr). Elle se fait griller en posant des questions pas subtiles à des soldats ? Le général demande ses services d’espionne à Maîtresse Rodelle. Elle prend trois notes et prend de haut les autres prétendantes ? On loue son sens de l’observation. Elle joue les anticonformistes et voyage avec un soldat sur l’avant du carrosse au péril de sa vie, ce qui doit pas mal les faire chier au passage ? Mmmh c’est une fille intéressante et pas comme les autres. Elle parvient à percer à jour un complot que personne d’autre n’avait vu venir alors que tout le monde avait les éléments sous le nez depuis le début (à la place du roi je ferai un peu d’épuration dans mon armée et mes services d’espionnage, parce qu’il doit se taper une sacré équipé de bras cassé pour être sauvé par une gamine de dix-sept ans) ? Oh mon Dieu elle est géniale je vais lui donner un poste à la cour ! Elle a été élevée sur les routes par un fauconnier et a servit de préceptrice à deux mômes de la petite noblesse ? Mais faisons en la préceptrice officielle des princesses du royaume ! Je fais un aparté là-dessus car ça m’a tout simplement achevée. Sans exagérer, voilà comment se passe l’entretien entre Sage et le roi :
- Vous avez dix-sept ans et êtes fille de fauconnier. Je suppose que vous connaissez la météorologie, les courants aériens, la dénivellation des pentes, la composition géologique des sols, ainsi que la faune et la flore ?
- Oui, à peu près...
Rejouons la même scène dans un contexte familier :
- Vous êtes une élève de première dont le père est agriculteur. Je suppose que vous connaissez tout des écosystèmes des plaines, de l’acidité et de la composition géologique des sols, de la fluctuation des nappes phréatiques, de la reproduction des abeilles, de la pollinisation, et que vous savez faire des hybridations entre deux espèce de maïs.
Sérieux, y a que moi que ça gène ? Ai-je besoin de préciser qu’à l’issue de cet entretien, elle et engagée par le roi ?
C’est ça une héroïne forte ? Une fille qui sait tout faire, connait tout, qui méprise ceux qui ne sont pas comme elle et ne partagent pas ses valeurs, qui piétine et humilie celleux qu’elle juge inférieurs et qui par dessus tout, attire tous les compliments et toutes les récompenses ? Non, on appelle ça une Mary-Sue et cette version de la Mary-Sue est une des plus vicieuses. Car Sage a des défauts, des gros défauts mêmes, mais qui présentés comme des qualités.
Parce que tous ces attributs ne font pas beaucoup mieux que nos héroïnes potiches que tout le monde critique à raison. Ici, il est question de mépriser les expression de la féminité qui sont trop “féminines”, de faire ce que l’on veut sans se soucier des conséquences pour les autres, de les juger sous prétexte qu’on est sûr d’avoir les bonnes valeurs, de ne jamais se remettre en question. De plus, cette perfection inatteignable n’est pas un très bon modèle, car elle remplace la perfection physique par la perfection cérébrale : tout savoir sur tout, être naturellement douée en tous. C’est ça qu’on veut donner en exemple aux filles qui pourraient s’identifier à Sage ? A trop vouloir faire des héroïnes parfaites, on imagine prendre le contre pied de milliers d’oeuvres qui ont mal représenté les femmes en oubliant que la perfection n’est pas une bonne représentation. C’est encore une image tronquée des féminités qui les définit dans de nouveaux carcans. N’y aurait-il pas un juste milieu entre Sage l’héroïne parfaite et une James Bond girl potiche ? Je sais pas moi... Une fille qui a des qualités et des défauts, qui se remet en question quand elle se confronte aux autres, tout étant étant badass et respectée. Qui échoue parfois, est victime d’injustices cruelles qui lui donnent envie de se battre pour un monde meilleur. Ce qu’on a besoin de voir, ce n’est pas la fausse perfection, c’est une une héroïne normale, qui devient exceptionnelle parce qu’elle fait des choses exceptionnelles, pas parce qu’elle est née avec tous les dons et les bonnes idées.
J’ai eu un peu l’impression de me perdre en faisant cette chronique, mais j’avais surtout envie de livrer ce que j’avais sur le coeur. Donc oui, ma note est basse, très basse. Et celleux qui ont adoré ne comprendront peut-être pas pourquoi je suis si sévère. C’est mon ressenti c’est tout, et si il y en a qui ont bien aimé, je veux bien savoir en quoi. Après tout je suis peut-être passée à côté de certaines choses, ou alors j’ai parfois un peu grossis le trait. C’est juste que ma déception est aussi immense que la couverture du roman est jolie. Ce roman m’a frustrée et mise en colère comme rarement aucun autre c’est tout.
Ma note : 3/20
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,34-40
« En ce temps-là,
34 les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
35 et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve :
36 « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
37 Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
38 Voilà le grand, le premier commandement.
39 Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
40 De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 22,37-39
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt 22,37-39) Voilà la réponse de Jésus à des Pharisiens qui lui demandaient : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Les Pharisiens posent à Jésus une question qui pour eux était classique. Les Pharisiens avaient l’habitude de discuter à longueur de temps pour savoir quel commandement était le plus important ; quand un conflit de devoirs se présentait, il fallait bien hiérarchiser les divers commandements. La réponse de Jésus va les surprendre en les emmenant bien au-delà du terrain juridique. On interroge Jésus sur la Loi, il puise sa réponse dans la Loi ; mais il refuse d’établir une hiérarchie entre les six cent-treize commandements de la Loi : il cite deux commandements tous deux inscrits dans la Loi d’Israël et il les place au même niveau : Tu aimeras le Seigneur, tu aimeras ton prochain. « Tu aimeras le SEIGNEUR ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit » : c’est dans le Livre du Deutéronome au chapitre 6, cela fait partie de la profession de foi juive, le Shema Israël ; « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », c’est dans le livre du Lévitique (Lv 19,18). Et il dit « ces deux-là donnent sens à tous les autres » : « De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » Ce faisant, Jésus invite ses interlocuteurs à sortir de l’esprit légaliste : il les appelle à une conversion radicale : avec Dieu on n’est pas dans le domaine du calcul, de ce qu’il faut faire pour être en règle ; on est sous la seule loi de l’amour. Saint Paul, l’ancien Pharisien scrupuleux, qui a fait l’expérience de cette conversion, dira dans la lettre aux Romains « Vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce » (Rm 6,14). Et si l’on entre dans la logique de l’amour, ces deux commandements sont semblables, dit Jésus, ils sont de même nature ; bien sûr, car il n’y a pas deux sortes d’amour ! Celui dont on aimerait Dieu et celui dont on aimerait nos frères ; le second est la vérification du premier ; comme dit saint Jean : « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. » (1 Jn 4,20). Ici, donc, Jésus met en garde les Pharisiens : il y a des manières d’appliquer la loi qui la trahissent ; elle a été donnée par Dieu pour être un chemin de liberté et de vie, mais on peut très bien en faire un esclavage et même parfois un chemin de mort : par exemple quand le commandement du repos sabbatique vous conduit à laisser à l’abandon un malade ou un mourant, la loi qui dicte le service du frère est trahie. Donc, ce que Jésus cherche à faire comprendre aux Pharisiens, c’est qu’ils risquent, au nom même de la Loi, d’oublier le commandement de l’amour. Il est certain que c’est un thème cher à saint Matthieu : lui, le seul des évangélistes à citer deux fois la phrase du prophète Osée « C’est la miséricorde que je veux et non les sacrifices » (Osée 6,6) ; lui aussi, le seul à rapporter la parabole du jugement dernier « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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