#vive la fac
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perduedansmatete · 10 months ago
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résumé de cette semaine lundi j’ai fait la morte pour cause d’urticaire, mardi je suis allée au restaurant avec mes meilleures amies pour avouer à l'une d'entre elles qu'on avait appris que son gars était le genre de facho qui avait voté zemmour aux présidentielles, on pensait que ça allait mettre fin à leur relation sachant qu'elle baigne dans le communisme depuis sa plus tendre enfance, qu'elle bosse dans un des seuls journaux qu'on peut encore qualifier de gauche et qu'elle avait dit que c'était un motif de rupture pour elle mais finalement non elle a estimé que c'était pas si grave qu'il lui ait caché ce gros détail pendant plus d'un an et demi et que pire que ça, apparemment il avait changé grâce à elle (il serait donc je cite « juste de droite avec quelques avis de gauche ») ce qui a l'air de beaucoup flatter son égo et c'est là que je me dis que la barre est vraiment très basse, le point positif de cette soirée étant qu'on s'est régalé et qu'on a rien payé car il y avait des problèmes de courant dans le restaurant, sinon je suis très peu allée en cours et j'ai beaucoup bu alors que j'aurais du être à la fac mais à partir de demain ça change (c'est faux les bières du lundi midi sont devenues une institution très rapidement) jeudi grève oblige 21 profs sur 27 absents dans mon collège alors qu'on est toujours en sous-effectif ce jour là et que cette fois-ci on était que deux surveillants, autant dire que c'était sportif mais la direction a quand même eu le temps de m'inviter à un « goûter » sur les coups de dix heures, ce qui m'a fait très peur car j'ai cru que c'était un piège et que j'avais fait une connerie mais non ils voulaient juste profiter d'un moment de calme pour manger de la brioche tous ensemble c'était vraiment très étrange j'espère ne plus jamais revivre ça puis vendredi je suis allée voir mon meilleur ami sur grand écran dans un petit cinéma car un de ses potes a monté un genre de documentaire sur l'amour et sur les nouvelles formes de relations blablabla c'était très marrant en vérité et je pensais rentrer directement après mais j'ai retrouvé des gens du passé et j'ai fini paumée au fin fond de ma banlieue dans le même genre de soirée que celles où j'allais à dix-sept ans c'était fatiguant, étonnant et plein de drogues auxquelles je n'ai pas du tout touché (trop forte) mais très bien en même temps même si j'ai appris qu'un ami de cette époque était un énorme violeur, c'est le point négatif mais à chaque fois qu'on m'apprend ce genre de nouvelle je suis jamais étonnée, sur une note plus positive hier j'ai enfin découvert l'appart d'une de mes meilleures amies après des mois à ne pas réussir à se voir autrement qu'au thé dansant d'anniversaire de ses parents... (la vie d'adulte apparemment) et je remercie infiniment son entorse car c'est son immobilisation qui nous a permis de passer enfin un moment ensemble à se raconter nos vies et à pas mal rire aussi, c'était super sympa et la suite l'était tout autant puisque j'ai rejoins tia avec mes meilleures amies pour leur faire découvrir notre bar préféré puis dimanche on a commencé notre exposé pour un cours trop chiant mais on a préféré discuter du fait que les sociologues étaient quand même d'énormes prouveurs à écrire des textes insupportables et illisibles simplement parce qu'ils sont tous moches (c'est notre théorie, vive la sociologie)
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docaletheie · 8 months ago
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Je pense que je pardonnerai beaucoup aux études de médecine, à terme -les traumatismes, les horaires, l'insécurité financière, le sacrifice de la vie personnelle. Mais ce qu'ils ont fait à ma curiosité, vraiment, jamais. J'aimais apprendre, avant. J'étais curieuse, je voulais comprendre. Mais ça a été complètement corrompu. Et j'ai de la chance - je suis dans une spécialité passionnante, la spécialité que je voulais. Et pourtant, quand je vais en cours ou en congrès, je suis toujours constamment sur le qui-vive. Je me demande quand et comment je serais évaluée. Il y a un prof de fac dans ma tête, en continu, qui verifie que je suis bien concentrée, que j'ai noté tous les détails, que j'ai fait des liens entre les concepts, que je trouve des moyens mnémotechniques pour tout. Je suis dans l'attente anxieuse du QCM piège qui n'arrivera jamais. Pire ; je suis en compétition avec les autres. Les gens qui seront mes consoeurs et mes confrères, j'ai un pincement de coeur à chaque fois que j'en entend un dire qu'il s'interesse à la même chose que moi, parce que je me demande lequel de nous deux sera pris. Quand je décroche du cours, je verifie que les autres aient décroché aussi. C'est stupide. Il y a largement assez de place pour tout le monde. Et ça déteint sur le reste de ma vie : je ne peux plus écrire de fic, je ne peux plus dessiner parce que je passe mon temps à m'auto-évaluer et à me comparer. Ils n'ont même plus besoin de me faire de QCM, en fait, d'ailleurs. J'ai interiorisée la certitude de l'evaluation et du classement. Je suis mon propre évaluateur, et ça a étouffé ma passion et je leur en veux. Beaucoup.
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evergardenwall · 2 years ago
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(avertissements de contenu: beaucoup de racontage de vie et mention de la mort d'un animal de compagnie.)
Il est presque trois heures du matin. Je suis dans mon lit, mon ordinateur sur les genoux, et mon chat endormi à côté de moi. Et on est en 2023.
On est en 2023. Vous vous rendez compte ? Une série de chiffres qui sonne comme de la science-fiction. Mais je suis en fait... soulagé qu'on soit passés à une nouvelle année, aussi dystopique soit-elle. J'ai l'impression que 2022 me faisait bien plus peur, avec les échéances de l'élection présidentielle et des législatives à l'horizon, plein de choses que je n'avais pas process en général, beaucoup de fatigue, le covid que j'ai chopé en avril, et Lille, où j'étais allé étudier, à laquelle je venais de brutalement tourner le dos à la fin de 2021.
C'est étrange, car j'ai finalement fait beaucoup pendant cette année -- y compris des choses dont je peux être fier ! -- et en même temps, j'ai tellement l'impression de l'avoir passée à procrastiner (parce que je n'allais plus en cours pendant et dormais beaucoup pendant sa première moitié, probablement). Je m'étais promis de ne pas culpabiliser d'avoir lâché la fac en cours de route, de prendre soin de moi et de mes liens avec ceux que j'aime ; mais au final, je me suis senti mal à beaucoup trop de reprises. J'étais censé me détendre ; j'ai été stressé la majorité du temps. Tu parles d'une pause...
Avec 2023 qui arrive, cependant, je crois que faire le bilan, tourner une page symbolique, en laissant enfin tout cet océan d'émotions derrière moi, me fera du bien. Et à la perspective de cette nouvelle année, je me sens étonnamment léger, malgré toutes les émotions que je porte encore en moi et les défis qui m'attendent. 2022 était trop long.
Est-ce parce que les choses sont à présent plus tangibles que j'ai moins peur ? 
Peut-être... Je n'ai pas encore la réponse à cette question. Et soyons honnêtes: j'ai vraiment fini 2022 avec beaucoup de regrets. Celui d'être parti de chez moi puis d'être revenu, trois mois plus tard sans y réfléchir, ni sincèrement m'expliquer ou demander de l'aide. Celui d'avoir laissé trop de projets inachevés, de ne pas être aussi investi dans mes passions que je l'aurais voulu. ...celui de ne pas avoir du tout le niveau de dessin que j'espérais avoir à presque vingt ans, aussi
(Parfois, je m'imagine de retour dans le Nord, sur mon ancien campus, puis au studio d'une de mes amies -- qui se trouve dans la même ancienne minoterie où se trouvait un petit appartement où mon amie Juliette et moi avions failli habiter toutes les deux --, en train de lui raconter ce que je deviens, les sentiments qui m'ont animé, de vive voix. Peut-être que je ferai un jour. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tendance à être bizarrement nostalgique de cette période, mais genre... nostalgique bien triste, comme si je faisais un deuil. Et j'ai l'impression de ne pas avoir pu dire correctement au revoir à cette courte période de ma vie, ainsi que d'avoir été un si mauvais ami là-bas. Ough.)
Tout va trop vite. Le lycée a fini trop vite. L'université m'a dégoûté. Je suis encore dans un limbo bizarre concernant ce que je veux faire, et je ne sais pas toujours si mes différent·e·s ami·e·s tiennent à moi. J'ai aussi la conviction que je n'ai pas été un assez bon ami moi-même...Mais j'aurai essayé, au moins. Je suppose. Même si j'ai merdé plusieurs fois :(
En 2022, j'ai voyagé dans le Lot, en Auvergne, à Orléans, dans la région nantaise, en Vendée ; j'ai visité le village de Saint-Sulpice de Favières et sa basilique pour la première fois alors que c'était à vingt minutes de voiture de chez moi tout ce temps, et j'ai accueilli des ami·e·s chez moi. J'ai écrit des lettres, et cette année m'a également vu tenir un journal, de manière plus ou moins régulière ; j'ai découvert pas mal de nouvelles séries (dont The Good Place et Mob Psycho 100, deux grands coups de coeur !), revu mes grands-parents paternels, ai été aux vingt et un ans d'une de mes ami·e·s les plus proches, aux vingt-trois de ma meilleure amie, ai étudié en bibliothèque avec cette dernière, me suis rendu au salon du livre de Montreuil, et ai brièvement essayé de me mettre à Tinder. < De façon non concluante x)
J'ai aussi perdu la plus vieille de mes deux chattes, Maïasaura. Non pas de sa vieillesse mais à la suite d'un stupide, stupide, stupide accident, dont elle a beaucoup souffert. Je n'ai toujours pas réussi à faire totalement mon deuil -- déjà, parce que contrairement au reste des regrets, insécurités et autres horreurs listées plus haut, que j'ai commencés à process et qui ne m'empêchent plus autant d'avancer, je n'arrive toujours pas à me dire que c'est réel. Même si mon frère a toujours sa blessure bien visible au doigt, qu'elle lui a faite lorsqu'elle l'a mordu de douleur dans la voiture en route vers le vétérinaire, et qu'elle a une sépulture dans le jardin, tout ça... C'est quelque chose que je vais encore avoir besoin de mettre en mots. (J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'en reparler ici, dans de futurs articles...)
Enfin, j'ai commencé à apprendre le norvégien avec un manuel en .pdf sur mon ordi et Duolingo. J'en suis à 86 jours de leçons quotidiennes sur l'appli à la chouette verte, et, d'accord, ce n'est pas grand-chose, mais ça m'a redonné un boost de confiance en moi totalement inattendu pour la fin de l'année...Genre, je n'oublie jamais à m'entraîner un peu tous les jours, je prends sincèrement plaisir à recopier des leçons dans mon petit carnet et faire des recherches... Peut-être parce qu'il n'y a aucun enjeu, que personne ne m'y a poussé, et que je fais ça pour moi. Peut-être que j'avais besoin d'un nouveau hobby qui serait vraiment mon truc et dans lequel je ne me comparerais pas aux autres. Une chose est sûre, c'est que ça a ravivé une étincelle.
Le réveillon, je l'ai passé seul cette année. Je n'avais rien organisé de particulier, ni ai été invité quelque part. Mes parents et ma soeur sont allé·e·s à la fête d'une amie de la famille, et mon frère est actuellement en Italie jusqu'à la semaine prochaine ; j'ai donc choisi de profiter du calme de la maison, même j'étais un peu triste qu'on ait fait des plans sans moi, et que la coïncidence de rejets de différents ami·e·s ont ravivé de vieilles craintes.
Pour 2023, je fais les voeux de leur exprimer ce que je ressens, sans les accuser ; de prendre plus d'initiatives ; de voir mes ami·e·s plus souvent ; de me couper les cheveux ; de continuer mon norvégien ; de sauter le pas et recommencer à faire des vrais dessins, polis et en couleur, pour les autres, malgré mon angoisse constante qu'ils ne soient pas assez bien ; de ralentir mon rythme ; d'accepter qu'il y aura toujours des choses sur lesquelles je n'ai pas de contrôle ; de visiter des musées et de ne pas avoir de nouveaux regrets. J'espère faire mieux.
Bonne année à tous et à toutes, et à très vite.
sam ♥
(N'hésitez pas à me prévenir s'il y a des fautes d'orthographe, de frappe, ou d'autres erreurs, je les corrigerai. Je me suis relu plusieurs fois, mais je peux être très inattentif, et l'idée de laisser passer une coquille me stresse beaucoup...)
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ekibel · 3 months ago
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Mémoires Capillaires Episode 3
Au fur et à mesure que je grandissais je voyais mes cheveux comme une espèce de croix à porter, un fardeau dont avaient hérité tous les descendants d’africains. Entendons-nous bien : Je ne me lamentais pas tous les matins devant mon miroir en me flagellant ou en insultant ma chevelure, la plupart du temps je la trouvais belle une fois lisse et j’aurais injurié quiconque aurait dit le contraire. Mais j’essayais constamment de changer leur apparence et j’éprouvais une vive animosité contre les gens qui s’élevaient contre le défrisage. Comment pouvaient ils juger les femmes qui se défrisaient les cheveux, que connaissaient ils de ma souffrance et de mes difficultés quotidiennes, ils n’avaient pas MES cheveux, les leurs n’étaient pas aussi crépus, pas aussi courts que les miens c’était « facile » pour eux de ne pas se défriser.  Souvent j’entendais ce type de discours à l’église : un mouvement nappy avant l’heure qui invitait toute femme à s’accepter telle que DIEU nous avait crée. J’avais d’ailleurs une théorie là-dessus : pour moi Dieu avait créé les hommes noirs avec des cheveux crépus pour résister aux conditions climatiques, se protéger du soleil, mais avec le temps, voyant leur inutilité au XXe siècle il avait permis l’invention du défrisage. Théorie complètement absurde quand on sait les méfaits que peuvent entrainer les produits défrisants sur le corps humain. Bref j’étais révoltée, et j’avais acceptée l’image que me renvoyait la société sur mes cheveux. Ils n’étaient bons qu’à être défrisés ou cachés sous des rajouts.  
Je me souviens de mon entrée à la fac, j’arborais des tresses faites avec des cheveux naturels qui bouclaient à l’eau. Avec cette coiffure je me sentais en confiance. Et même jolie. Mes modèles étaient des mannequins comme Naomi Campbell ou Tyra Banks, qui arboraient toutes de faux cheveux. Je poursuivais mes études à l’université, sûre de mon sex-appeal. Je me souviens d’ailleurs d’une camarade de fac, une réunionnaise à la peau claire et aux cheveux bouclés noirs. J'aurai fait n’importe quoi pour avoir de telles cheveux mais pour elle tout comme moi ces cheveux étaient comme une croix qu’elle supportait. Elle les masquait derrière un énorme chignon. Elle les trouvait trop “volumineux”. A la fin de ma deuxième année elle avait subi une permanente pour les rendre plus “souples” et plus “malléables”. L'effet était joli, bien que je pense qu’elle aurait pu obtenir un résultat similaire sans passer par la case “produits chimiques”. 
A l’adolescence, jusqu'à ma jeune vie d’adulte, je jonglais entre les coiffures rastas qui me provoquaient des alopécies et le défrisage. J’apprenais à apprécier mes cheveux défrisés, à les coiffer et même je tentais de les éclaircir avec des décolorations « douces ». 
Je crois que j’aurais pu continuer à ce rythme encore de longues années si mon corps n’avait tout simplement pas dit STOP.  
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giancarlonicoli · 1 year ago
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8 lug 2023 18:20
BERLUSCONI HA PUNZONATO PURE SABRINA SALERNO? – GIGI SAMMARCHI: “SI DICEVA CHE LEI AVESSE UNA SORTA DI STORIA CON IL CAV. A ME PIACEVA MOLTISSIMO, MA C’ERA SEMPRE ANDREA RONCATO CHE LE FACEVA IL FILO. QUALCHE TEMPO FA, ERO A CENA CON SABRINA E MI CONFESSÒ CHE LE PIACEVO” (GIGI, MAGNATE LE MANI) – LE FOLLIE DI PAOLO VILLAGGIO: “CI INVITÒ A UN RISTORANTE GIAPPONESE. QUANDO ARRIVAMMO LÌ, LUI TIRÒ FUORI UN PANINO AL SALAME DALLA BORSA. ERA UN GENIO MA FACEVA COSE FUORI DI TESTA" -
Estratto dell’articolo di Gennaro Marco Duello per www.fanpage.it
Gigi Sammarchi, l'attore famoso per il duo comico "Gigi e Andrea", rivela fatti e misfatti degli anni d'oro della tv e del cinema italiano. Dopo l'intervista ad Andrea Roncato, il più "mite" della coppia si racconta in un'intervista inedita a Fanpage.it: "Io e Andrea non abbiamo mai litigato. Il segreto è essere molto diversi.
Le donne? Mai contese. Solo una volta per Sabrina Salerno. A me piaceva moltissimo, ma c’era sempre Andrea che le faceva il filo, le stava sempre attaccato. Qualche tempo fa, eravamo a cena proprio io e Sabrina e mi confessò: “Ti ricordi che Andrea mi stava sempre addosso?”.
E io: “Ma certo che me lo ricordo”. E lei: “A me però piacevi tu”. L'artista oggi vive a Marbella e, a 74 anni, si sta preparando per correre la prossima maratona di Sidney: "Vivo qui perché è sempre estate e non hai modo di annoiarti".  […]
Andrea Roncato è passato per l’enfant terrible soprattutto per quella dichiarazione sulla cocaina. A Fanpage.it ci ha detto: “L’ho usata due volte, sembra che non abbia fatto altro per tutta la vita”.
Ma infatti l’errore suo è stato quello di fare il paladino. Doveva starsene buono e tranquillo, ma è chiaro che se tiri fuori una storia del genere, te la vengono a ribattere sempre. I media funzionano da sempre così, non c’è molto da meravigliarsi.
Parliamo di Silvio Berlusconi, l’editore e imprenditore televisivo.
Ci siamo sempre trovati molto bene con l’uomo di televisione Berlusconi. Abbiamo sempre avuto un collegamento diretto con lui. Ci diceva: “Quando vi serve qualcosa, quando volete provare qualcosa, chiamatemi e parlate con me e poi fate quello che c’è da fare”.
E con il politico, che rapporto c’era?
Quando si è dato alla politica, ci siamo un po’ distaccati. Ma non per altro, in tempi non sospetti non ci siamo mai iscritti a nessun partito, non ci siamo mai seduti a nessuna tavola. Siamo sempre scappati via da questa trappola.
Però, il fatto di essere stati per la maggior parte “artisti Mediaset” ha potuto portare alla semplificazione: Gigi e Andrea sono “uomini di Berlusconi”. No?
Noi abbiamo anche lavorato un po’ in Rai, poi sì, siamo passati a Mediaset per la gran parte della nostra carriera. Siamo stati ‘uomini Mediaset’ ma solo quello.
Ho davanti a me una foto bellissima: tu e Andrea vestiti da portieri d’albergo, Paolo Villaggio in vestaglia abbracciato ad Anna Mazzamauro e Carmen Russo. È una foto di Grand Hotel.
Quegli anni lì sono stati bellissimi. È stato l’apice della nostra carriera. Era la prima volta che si vedeva qualcosa di simile in televisione. Dal lato professionale, umano, tutto, era il massimo che ci potesse essere. Anche perché oggi un programma come quello non si può più fare con i budget così bassi.
Oggi?
Oggi la tv è infarcita di talk show che non costano nulla. Con il Covid, hanno scoperto che non serve più invitare la gente in studio ma con le videochiamate a costo zero, risolvi il problema. Al tempo, Berlusconi era disposto a spendere qualsiasi cifra pur di dare un buon prodotto.
Com’era lavorare con Paolo Villaggio?
Noi abbiamo lavorato con lui sia in televisione che al cinema. Era un personaggio eclettico, era genio e sregolatezza. Molto intelligente e geniale, ma poi faceva cose fuori di testa. Credo lo facesse per trasgredire le regole.
Cosa faceva?
Ti poteva capitare che per una settimana intera ti chiamava per darti appuntamento a un ristorante, poi la sera non veniva. Un produttore mi raccontò che, mentre erano a Cortina a girare Fantozzi, una sera lui disse: ‘Stasera vado a mangiar fuori e offri tu che sei il produttore’.
E?
Villaggio prese un aereo privato, andò a Milano a mangiare, tornò indietro e presentò tutto il conto al produttore. Una volta ci invitò a un ristorante giapponese. Erano i primi tempi, non avevamo mai mangiato giapponese, lui ci rassicurò: “Venite, venite, che si mangia benissimo”. Quando arrivammo lì, noi ordinammo giapponese, lui tirò fuori un panino al salame dalla borsa.
Se Roncato è quello che parla di più, tu sei quello che parla di meno. Ma con le donne, c’è qualcuna che ti ha fatto perdere la testa?
Nel rapporto con le donne, era sempre Andrea che si buttava per primo e io non gli ho mai fatto concorrenza in nessun modo. Solo una volta.
Quale?
Erano sempre gli anni di Grand Hotel e c’era Sabrina Salerno. A me piaceva moltissimo, ma c’era sempre Andrea che le faceva il filo, le stava sempre attaccato. Qualche tempo fa, eravamo a cena proprio io e Sabrina e mi confessò: “Ti ricordi che Andrea mi stava sempre addosso?”. E io: “Ma certo che me lo ricordo”. E lei: “A me però piacevi tu”.
Ah, però…
Sì, ma figurati. Si è sempre detto all’epoca che lei avesse una sorta di storia proprio con Silvio Berlusconi. Magari una leggenda metropolitana, ma io ci stavo attento e avrebbe fatto bene a starci attento anche Andrea. Ma di fatto, nessuno cavò un ragno dal buco. […]
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yes-bernie-stuff · 2 years ago
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Il ne lui a pas fermé la porte MERCREDI 19 AVRIL
NE LAISSEZ PAS TOMBER VOTRE SAUL ! « VA […] DANS LA MAISON DE JUDAS, ET CHERCHE UN NOMMÉ SAUL DE TARSE. CAR IL PRIE » ACTES 9.11, NBS
Avez-vous un Saul dans votre vie ? Les autres l’ont-ils condamné en disant : « Il est allé trop loin. Il est trop rigide, trop dépendant, trop âgé, trop froid. » Joseph croyait qu'un jour lui et les frères qui l’avaient trahi seraient à nouveau réunis. C’est ce qui est arrivé. La femme du prophète Osée l'a abandonné et s'est prostituée. Pourtant, il ne lui a pas fermé la porte, et elle est revenue. Dieu a cru en Saul à travers Ananias qui lui a dit : « Saul, mon frère, le Seigneur Jésus […] m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli d'Esprit Saint » (v.17). Max Lucado écrit : « Mon histoire favorite à ce sujet concerne deux colocataires à la fac. L'Ananias du couple était une bonne pâte. Il tolérait l’ivrognerie nocturne de son ami et ses grasses matinées. Il ne se plaignait pas lorsque son ami disparaissait le week-end ou fumait dans la voiture. Il aurait pu choisir un colocataire chrétien, qui ne jure pas et ne soit pas obsédé par les filles. Mais il s'est accroché à lui, avec l’espoir qu’il finisse par reprendre sa vie en main. Il a donc continué à nettoyer derrière lui, à l’inviter à l'église et à couvrir ses erreurs. Je n’ai pas vu de lumière vive ni entendu de voix forte. Je n'ai pas suivi un “chemin de Damas” dans le désert. Mais je me souviens très bien que Jésus m'a fait tomber de mon piédestal et m’a ouvert les yeux. Il m’a fallu quatre semestres, mais l'exemple de Steve et le message de Jésus m’ont convaincu. » Alors, ne laissez pas tomber votre Saul !
Prière du jour Merci Seigneur car tu sauves ceux dont la cause semble désespérée.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2023 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2023
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stephscanvic · 2 years ago
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1992, dernier déménagement familial, mais pas le moindre : je quittais mon lycée adoré, des potes pour la vie & ce garçon ténébreux, aussi, qui n’a pas eu le temps de devenir mon ami (sombre Stéphane, on serait peut-être divorcés aujourd’hui, qui sait). J’avais pourtant trouvé une famille d’accueil, je voulais passer mon Bac à Angers. Fin de non-recevoir parentale, j’ai dû suivre le mouvement, murée dans un silence de rage. Partir. REM jouait sur une radio dans ce quartier & j’ai considéré que c'était bon signe, même si c’est la mort dans l’âme que j’avais consenti à venir visiter les maisons présélectionnées par mes parents… Au moins celle-là était marrante, des demi-étages sans couloirs, des papiers-peints baroques délirants, de l’écossais orange aux nénuphars roses… Elle nous a plu. J’y ai donc révisé mon Bac, en exigeant le silence absolu dans cette baraque où tout circulait, les sons, les gens, les chat.te.s. Direction la Fac, ce bâtiment qui m’intriguait depuis le bus scolaire avec son tag révolutionnaire, "Vive le dictariat de la prolétature", peint sur toute la longueur… Le slogan a disparu mais le coeur y est toujours & me rappelle de grandes heures de blocus foutraque… Finalement j’ai vite aimé Rennes, le TNB, les Transmusicales, l’UBU, la Salle de la Cité, la Bernique hurlante, le 1929, le Dejazey, la rue de la Soif, des heures et des heures de glande dans un bar de la place des Lices, du chocolat chaud à la binouze… Et les virées hiver comme été à Saint-Malo. Toute ma jeunesse. Aujourd’hui toute cette jeunesse est remisée dans des cartons. Mes parents quittent Rennes pour revenir aux sources, au bout de la Terre, là où ils se sont rencontrés. Là où je suis née. À l’heure de la périménopause, la boucle est bouclée pour moi aussi : je ne suis plus jeune & il n’y a plus de chemin qui me ramène à cet endroit. Plus rien que des cartons trop pleins pour me faire croire qu’il s’est passé quelque chose pendant tout ce temps. "Our house, in the middle of our street Our house (Something tells you That you've got to move away from it) In the middle of our…" https://m.youtube.com/watch?v=KwIe_sjKeAY #farewell #foreverold #rennes #madness #ourhouse https://www.instagram.com/p/Co5pILUr4hy/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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maddogsociety · 2 years ago
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Cette année me saoule déjà et elle a à peine commencé.
Je suis déjà énervée, frustrée et stressée.
Vivement que ça se finisse
Point positif du jour : j'ai assisté à une conférence de Emma Becker. C'était super intéressant. J'y suis allée en solo et juste après je suis partie prendre son bouquin pour l'attaquer dans le train. Non pas que ce soit plus passionnant que Renoir mais si en fait. Quoi que '.. je sais pas trop bref.
C'était le truc cool du jour
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plaidetchocolatchaud · 4 years ago
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J’ai un petit souci, je suis perdue pour demain ! 
On passe officiellement en distanciel une semaine sur deux (évidemment ça tombe sur les “mauvaises” semaines...). Les mesures entrent en vigueur à partir du 19 octobre, mais 2 de mes cours hebdomadaires sont sur Zoom cette semaine (dont celui de Lundi que j’ai loupé). En revanche je n’ai pas d’infos pour mon cours de demain ! Et ils passent les liens vers Zoom le jour même ! Je dois y aller ou pas ?
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viedunefillenormale · 7 years ago
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Quand j’ai pas mal avancé dans mon boulot, mais que j’ai encore un paquet de truc en retard...
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vous-ne-prepasserez-pas · 7 years ago
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Quand en pleine analyse de texte orale sur un discours de Martin Luther King face à notre prof noir, une fille de mon groupe compare Malcolm X à Hitler, une autre explique que les Black Panthers étaient obsédés par la violence, et un mec se met à parler de la religion de Malcolm X comme d’arguments.
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magicarpedore · 7 years ago
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Quand ça y est : première semaine de la rentrée, troisième jour de cours et il y a déjà un soucis de salle.
When at the uni there is already a confusion about a course location, three days after the back-to-school time.
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nanananerd · 3 years ago
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Fac#3
Nielbeuk arriva devant le bâtiment de la fraternité Omegomongus. La vielle bâtisse aux portes immenses vibrait déjà de musique. Il tenait sous le bras son balai, les branches de ce dernier fumants encore. Il maugréa. Il était toujours le premier arrivé du groupe, ça devenait fatiguant. Il n’avait qu’une envie ; se saoulé toute la soirée. De toute façon, il ne pourrait rentrer qu’à pied avec son balai en rade. Il se posa sur les marches, sortit sa pipe et commença à la bourrer en regardant autour de lui ; les Omegomongus était une fraternité sportive, qui regroupaient ainsi de nombreuses disciples académiques et tout autant d’espèces. Il savait qu’il y aurait d’autres nains à ce sabbat, mais il n’avait jamais fait partie de ces souleveurs de fonte.
Un Centaure arrivant en caracolant, deux Nymphes déjà bien enjoué sur son dos. Il s’arrêta devant l’escalier et bondit ne haut de ce dernier. Les Nymphes criaient. Nielbeuk se boucha brièvement les oreilles et alluma sa pipe. Une fumée bleue et une forte odeur de cannabis se répandit autour de lui. Il s’amusa quelque instant à faire des figures de fumées ; ça impressionnait toujours dans ce genre d’endroit où le contrôle de sa personne virait à l’obsession. C’était ironique, car leurs sabbats était les plus déjantés de tout le campus.
Ptolem apparu devant lui dans un craquement sonore, de la fumée sortant du sol à chacun de ces pas. Putain, paye ta classe. La robe du sorcier dansait en mouvement ample à chacun de ces pas. Il portait des chaussures en cuir à bout pointu, un pantalon cigarette, et un duo chemise blanche et veston aux motifs ondoyant, parfaitement assortie à sa robe. Il avait discipliné son afro en une série de twists, agrémenté en leurs pointes par divers bijoux. Il s’approcha de Nielbeuk, qui éteint sa pipe.
-”Oh t’inquiète, tu n’étais pas obligé de l’éteindre”
-”Oarf t’inquiète, c’est par respect et puis ça sera déjà bien assez enfumé comme ça à l’intérieur, autant t’épargner ça quand on est dehors.”
-”C’est très noble à toi Nielbeuk, mais j’ai ma cape comme tu le vois”
-”Attends, c’est une cape en poils de Civette Spatiale ?! Mais ça coute une fortune !” Et dans tes cheveux, c’est des amulettes en Mydrilise ? Damase à ce que je vois ! Et je vois qu’on a sortie les émeraudes allléé!”
-”Bien joué, et je vois que tu as sortie ta tenue des grands soirs !”
-”Eh ouais mon gars ; la classique Bottes TN, tavu, le petit chino, la tit’chemise, ambiance Lumberjack, j’ai même était fait faire ma barbe ”
-”Attend, la ta barbe est faite?! Ptolem s’était reculé d’un pas et dévisageait du regard la barbe de Nielbeuk, une moue très dubitative sur les lèvres.
-”Quoi.” répondit Nielbeuk.
-”Nanan rien, c’est juste que… Ton coiffeur sait que ça s’hydrate une barbe ?”
-”Mais j’en sais rien moi, je vais chez les Orcs à côté du bâtiment de Minérologie, ils sont pas chers, t’a une bière servie pendant nan c’est tranquille”
-”Ouais ok, alors déjà, tu vas mettre ça sur ta barbe, ça va sauver les meubles, et ensuite, je t’emmène chez le coiffeur la semaine pro. Laisse-moi t’offrir ça. C’est un centaure. Mais il s’occupe de touts les nains afros que je connais, il saura comment sauver… ça”... ajouta-t-il en agitant la main en rond autour de l’amas hirsute qui poussaient au bas du visage de Nielbeuk. Dans le même geste, il sortit une fiole au liquide ambré.
-”Ok, merci, j’vais essayer de faire genre tu m’as pas insulté, mais pourquoi tu m’offrirais un truc si cher ? J’t’ai fait quoi ? Tu veux quoi en échange ?”
-”OK, je ne vais pas te vannait sur la capacité de ton peuple à repérer les richesses et à se méfier. Mais sans toi, jamais j’aurai connu Eugénie !”
-”Et juste pour ça, tu veux m’offrir un coiffeur ? Et attend voir, c’est pour ça que tu t’es fait tout beau ce soir ? Uech t’a le béguin de ouf pour elle !
-”Euh ouais, c’est Zéli qui a arrangé les choses pour ce soir, Eugénie n’aime pas trop les sabbats des Omegomongus, c’est trop … Mais je n’avais pas d’idée de comment me rapprocher d’elle en restant respectueux, on n’a aucun cours en communs, on ne fréquente pas les mêmes bibliothèques, sans vous jamais je l’aurai rencontré”
-”Eh bien tiens, regarde justement qui arrive” l’interrompit Nielbeuk en montrant la pleine lune ; Zéli faisaient des figures aériennes avec sa planche, tandis qu’Eugénie volait derrière elle, agrippée à un parapluie noir. Ptolem soupira en souriant. Nielbeuk grimpa sur l’une des statuts de Sphinx qui ornait les escaliers, sortit des fumigènes de sa poche et les enflamma en sautillant. Zéli lui répondit en lançant moult cris, posant sa planche avec grasse sur le sol.
-”Yo Ptolem, bien ou quoi ?!” lui lança Zéli en lui tendant la main. Elle portait sa touffe de cheveux en chignon haut maintenu par un bandana. Elle portait, elle aussi, une chemise rouge à carreaux, avec un pantalon cargo aux nombreuses poches. À ses pieds, de grosses bottes.
-”Parer à célébrer ce sabbat de fou ma Grande ?!” lui demande Nielbeuk du haut de son sphinx, tendant une pipe à son amie.
-”Et comment ! J’avais mon dernier examen aujourd’hui, alors allons mettre fin à cette sobriété !”
Eugénie atterrie en faisant trois petits sauts. Elle portait un chapeau pointu violet, un voile rose pale qui descendait en cascade sur ses épaules et une robe longue droite pourpre. Les yeux de Ptolem brillait. Nielbeuk et Zéli échangeant des petits coups de coude en rigolant. Elle replaça son chapeau, et s’avança vers Ptolem.
-”Bonsoir, désolé pour le retard, Zéli est une catastrophe quand elle se prépare en fumant, elle a essayé une dizaine de tenues.”
-”Bonsoir Eugénie. Ne t’excuse pas, ça m’a donné l’occasion de discuter avec Nielbeuk. Tu es très belle ce soir.”. Ptolem souriait tendrement.
-”Bon aller, on va pas s’éterniser ici ! Go !” lança Zéli en grimpant les marches.
Les quatre amis pénétrèrent à l’intérieur du bâtiment. La musique était assourdissante. Un immense bar entouré la moitié de la pièce. De nombreuses créatures y était accoudés, tenant plus ou moins bien sur leurs membres. Dans un coin, avait était aménagés divers fauteuils et canapés, où des sorciers faisaient découvrir des sorts à des Succubes. Autour d’eux, un petit escalier descendait vers un bassin au centre de la pièce, où Nymphes et Sirènes dansaient en levant les bras. Un groupe de Sorcières, toutes divinement fines et musclées, se joint à elles en riant. Des faunes observaient avec une attention toutes particulière la scène. La baie vitrée était ouverte ; dehors, un groupe de Centaure se livraient à un combat de lutte amical contre des Orcs. Près de l’immense feu, des nains s’était regroupés pour faire griller de la viande, assistés par d’autres sorciers. Ils faisaient tourner de longues pipes entre eux.
Eugénie se rapprocha de Ptolem, un peu intimidé.
-”On dirait que le sabbat est déjà bien entamé.” lui souffla Ptolem en lui offrant la protection de son bras. D’un même geste, Zéli et Nielbeuk allumèrent leur pipe.
-”Bon, on va vous chercher des soft à boire, vous voulez bien nous trouver un coin où se posait ?”
Ptolem observa la pièce, ne sachant où se dirigeait. Eugénie tendit le bras :
-”Regarde, il y à une cursive en haut avec des tables et des fauteuils de libres, et je vois un pentacle de diminution sonore tout autour de la pièce, on devrait y être bien. Mais je ne sais pas où est l’escalier qui y mène.”
-”J’ai la solution lui répondit Ptolem en souriant”. Ils se téléportèrent dans un craquement. La musique était beaucoup plus discrète en haut. La cursive était en fait en pente douce et monté en spirales vers la coupole du bâtiment. Eugénie éternua.
-”Pardon, je suis un peu allergique à la poussière de Portolan.”
-”C’est ma faute, j’aurai dû te demander avant, désolé, je suis un peu nerveux.”
“Pourquoi” lui demanda Eugénie en cherchant une table libre. Ils passèrent devant un groupe de faunes qui fumait un étrange narguilé.
-”Euh et bien, je crois que j’essaye de t’impressionner. J’ai pensé à cette soirée toute la semaine, j’ai même failli rater mon examen de Botanique, je n’arrêtais pas de penser à toi.”
-”Oh, c’est mignon” lui répondit elle en souriant, s’asseyant sur le canapé en cuir foncé. Il y avait deux fauteuils du même cuir qui l’encadrait et une table basse. Cela devrait convenir à leurs deux acolytes.
-”Je vais envoyer Slama indique le chemin à Zéli” expliqua eugénie en tapotant son chapeau. Ptolem l’observa avec curiosité. La petite salamandre sortit du chapeau en baillant. Regarda autour d’elle et s’envola.
-”Est-ce que c’est ton familier ?”
-”Oui, on a toujours eu des salamandres dans ma famille, une sorte d’héritage en hommage au dragon.”
-”Sympa. Chez nous, c’est un peu différent ; c’est le familier qui nous choisit. Du coup, je suis le seul d’une famille qui possèdent des chiens à être accompagné par un chat. Mais Sumi ne s’est jamais laissé faire, elle à un sacré caractère” rigole Ptolem.
Zéli était accoudés au bar et les regardait discuter. Ils étaient mignons tous les deux. Elle espérait trouver un jour quelqu’un avec qui partageaient de tels sentiments. La Salamandre d’Eugénie se posa sur son épaule et e lui chuchota quelque chose à l’oreille. Elle acquiesça et chercha Nielbeuk des yeux. Elle aurait juré qu’il se tenait debout sur le bar, il y à encore quelques secondes ; Slama lui mit un petit coup de tête et indiqua un Lycan. Nielbeuk était en vives discutions avec lui, lui expliquant avec de grands gestes comme correctement utilisé un Erguillet. Le Lycan l’écoutait attentivement. Il tenta une blague et se prit un coup de bottes sur le museau. Cela ne devait pas l’avoir trop blessé, car il sourit de la réaction de Nielbeuk, qui continuait de gesticuler. Zéli rigola aussi. Elle fit signe à la salamandre de veiller sur lui et de lui indiquer leur emplacement. Un Vipéride s’approcha d’elle.
-”Qu’essst-ssce que je te sssers ?”
-” hum, je vais prendre une bière pour le nain qui ai avec les Lycan las bas, une rousse si tu as, moi je vais prendre un Snake Bite et deux jus de Betteraves s’il te plait. Je peux payer en Or ?”
-”Pas de ssssoucis, j’ai du change. “Il tourna complètement son corps pour attraper deux chopes et regarda Zéli en inclinant la tête.
-”Tu ne sssserai pas l’une des Ssssorscières qui a manifesté dans le batiments des Volalenns pour les droits LGBTIA+”
-”Euh si, on n’était pas trop nombreuses, mais on a eu un sacré renfort de la part des Harpies et des Manticoreus. J’espère qu’on pourra faire en sorte de rendre notre Sororité plus “friendly”. “
-”Continue le combat ma ssssoeur. On a réussssi il y à des années chez les Sssmignya, et sssa à impacter tout le monde reptiliens. Une véritable révolussssion. Je t’offre tes cocktails, je te prépare quelque chose de sssympa pour les deux là-haut.”
-”Tu les connais ?” Le Vipéride hocha la tête en commençant à préparer les cocktails.
-”L’Alchemist est en cours de Posstion avançés avec des doctorants, on est enssemble en TP médisscinale. Très respectueux, très mature pour sson age. Et sssa copine sss’est fait remarquer par sssa réactivité. Une Lizzarde faizzait une crise d’hypothermie et elle l’a tout de ssuite réchauffé avec un ssort. Nos essspeces ne cohabite pas vraiment, alors quand quelque chose de positif se passent, tout le monde en parle dans la communauté. Tiens, voila tes cocktails, je vais apporter sa bière au nain, ça fera 0.2ozs.”
Zéli déposa quelques pépites d’or dans la main écailleuses tendu du barman.
-”Garde la monnaie, on se revoit plus tard”
-”Meersssi”.
Chargé de ses trois grands verres, elle chercha des yeux un moyen de monté à l’étage. Deux centaures, l’un portant une Naïades sur le dos, le second une Succube, se dirigèrent vers un pentagramme de levage. Elle les héla et monta dessus avec eux. Les filles rigolaient fort, les centaures bandaient leurs muscles, et Zéli regrettait de ne pas avoir rallumé sa pipe pour masquer l’odeur de paille et de testostérones qui se dégageaient d’eux.
Arrivé à l’étage, elle se dirigea vers ses amis, qui rigolaient ensemble. Elle aimait bien voir Eugénie essayait de contrôler son rire en se pinçant le nez, mais visiblement, Ptolem prenait un grand plaisir à faire rire cette dernière. Elle s’assit avec eux et rejoint leur discutions sur la mode.
Nielbeuk fut interrompu dans son explication du meilleur moyen de planer avec un Erguillet par la salamandre d’Eugénie, apporter avec sa bière par le Vipéride. Le Lycan leva son verre pour trinquer avec lui.
-”Au savoir des Nains, qui ont visiblement beaucoup à apprendre à des êtres des forets comme nous !”
-”Au Savoir des Nains” répondit Nielbeuk qui bu une grande rasade de sa bière et se tourna vers la salamandre ;
-”Tu peux prévenir les autres qu’on va se poser dehors pour fumer ? “ La Salamandre soupira et prit son envol. Alors qu’il allait descendre du bar pour suivre le Lycan lui proposa ses énormes pattes velues.
-”Uech t’es sérieux là ? C’est offensant pour les nains.”
-”Oh pardon, s’excusa le Lycan à la fourrure noir. C’est plus une coutume chez nous, on est pas tous des Lycans Loups, et les grands comme nous propose souvent un coup de pattes aux plus petits, comme les Nitcères ou les Alotelos.”
-”Ok, j’ai compris la moitié des mots de ta phrase.” répondit sceptique Nielbeuk en grimpant sur le Lycan.
-”T’inquiète, je vais t’en présenter, tu pourrais bien plaire à mon meilleur ami, c’est un Alotelo, un renard quoi”
-”Uech, chuis resté dans ma grotte trop longtemps moi, j’en ai jamais vu”
-”Ahaha, c’est presque normale. Lui répondit le Lycan en sortant par la plus grande partie de la porte. En fait, sur ce continent, il n’y à quasiment que des Lycans Loups, moi je viens d’une famille qui avait émigré plus au Sud, du coup j’ai grandi avec des plus petits que moi. On est venue étudier la Pharma ici. D’ou aussi le fait que vous nous voyez pas beaucoup, et encore moi à ce genre de soirée.”
Slama arriva épuisait à la table d’Eugénie. Elle lui fit un signe de la patte avant, debout sur ces pattes arrière. Eugénie sortit de la nourriture de son sac à mains.
-”Qu’est ce qui se passe ?” demanda Zéli, septique.
-”Eh bien apparemment, il y a eu une querelle entre fées qui la forcer à faire un grand détour, et après elle s’est prise une vague projetée par la queue d’un Sirène, et si j’ai bien compris, il est plus difficile de volé au-dessus des Orcs, car leur chaleur corporelle modifie les courants. Ah et Nielbeuk s’est lié d’amitié avec un Lycan, ils sont dehors.” répondit Ptolem calmement. Zéli le regarda, interloquée.
-”Les Alchemist ont aussi des familiers avec qui ils communiquent par Télépathie, je lui ai montré comment faire avec Slama en t’attendant.” Zéli continua à les regarder, interloquée, mais souriante.
-”Tu devrais t’entrainer aussi” argua Eugénie.
-”Non merci, j’ai déjà un démon comme familier, c’est assez spéciale. Il est toujours là, mais on le remarque pas tout le temps.” rigola Zéli.
-”C’est-à-dire ?” demande Ptolem
-”Dès que Zéli est là, cherche un chat noir. C’est la forme de son démon.” répondit Eugénie. Ptolem regarda autour de lui, et remarqua que les dessous de verre représentait des chats noirs. L’un d’ntre eux lui fit un clin d’œil.
-”On le rejoint du coup ? Je mangerais bien un morceau ?” demanda eugénie en aidant sa salamandre à regagner l’intérieur de son chapeau.
-”Ooooh j’avoue, j’ai trop faim après cette pipe ! Et je fumerais bien avec des Lycan, ça peut être drôle.” Les trois amis se lèvent et se téléportèrent dans le jardin. Les Lycan sursautèrent en les voyant soudain apparaitre. Nielbeuk termina de tirer sur l’Erguillet et les accueillis en crachant une épaisse fumée
-”Yoooo !”
-”Yooooooooo !” lui répondit Zéli en tirant à son tour sur le Erguillet, sortant un sachet d’herbes vertes, accueilli par une slaves d’aboiement de la part des Lycan.
Ptolem se présenta aux groupes de Lycan, et fut introduit par le Lycan Loup Noir, Cané. Eugénie sourit, elle n’avait encore jamais passé une aussi bonne soirée chez les Omegomongus. Et Ptolem était si gentil, si protecteur. Une Lycane s’approcha d’elle.
-”Salut, je m’appelle Eya, tu veux manger quelque chose ?” Eugénie lui sourit :
-”Volontiers, on va chercher un plateau pour tout le monde ensemble ?”
-”C’est vrai que ça sera plus facile à deux !”. Les deux jeunes femmes s’éloignèrent. Ptolem l’a suivi des yeux, déjà engagé dans un débat passionné sur l’usage de la Belladone. En dehors de Nielbeuk et Zéli, il n’avait pas beaucoup d’amis sur le campus. Cané non plus, en dehors de la communauté des Lycan. C’était agréable de pouvoir parler avec quelqu’un qui ne remarquait pas votre différence. Zéli rigolait bien avec Nielbeuk et les autres Lycan, avachi, quand elle remarqua une sirène toute seule. Elle s’excusa auprès du groupe et se dirigea vers elle. La Sirène la regardait. Zéli effectua un petit pas de danse :
-”Tu es toute seule ?”
-”Oui, les sirènes de ma Sororité tenait absolument à venir, mais le bassin est trop chaud pour moi” répondit-elle en montrant sa queue de baleine.
-”Et puis, dansé avec autant de mâles qui me regarde, j’aime pas trop.”
-”Je te comprend, c’est pour ça que j’évite de rester trop avec eux. Ils ont faim, c’est dingue.”
-”Ouais grave. Tu veux boire quelque chose, ou fumer un peu avec moi ? Tu es littéralement la première personne terrestre qui vient me parler.”
Zéli sortit sa pipe en souriant.
-”Permet moi de t’offrir un verre, qu’est ce qui te ferait plaisir ?”. La Sirène lui sourit en ramenant ses longs cheveux verts derrière son oreille. Le regard de Zéli suivit le mouvement, puis coula sur ses clavicules, avant de revenir subitement sur ses yeux. Elle se mordait discrètement la lèvre. Cette sirène était magnifique. Elle avait des yeux bleu foncé qui pétillait, des taches de rousseurs aussi vertes que ces cheveux qui parsemait son visage rond et une bouche à croquer.
-”Surprend moi. Au fait, je m’appelle Arylenn.”
-”Enchanté, moi, c’est Zéli, je reviens vite”. Arylenn la regarda s’éloignait. Elle sourit en la voyant se retourner. Elle n’aurai pas pensé une soirée aussi agréable. Elle remit discrètement les deux gros coquillage qui composé son soutiens-gorge et lissa son gilet en écailles. Elle profita de l’attente au bar pour se remaquiller discrètement. Zéli revient vite avec une boisson bleu vif.
-”Le Barman nous a composé ça, il m’a dit que tu devrais apprécier.” De minuscules méduses flottaient à l’intérieur de la boisson. Un verre, deux pailles. Arylenn sourit.
-”Et du coup, tu étudies quoi ?”
-”Je suis en Soins des créatures magiques.”
-”Oh tiens, comme ma coloc !”
-”Et toi ?”
-”Démonologie, j’ai pas vraiment eu le choix, j’ai té choisit”
-”Wow, impressionnant, tu es la première Démoniste que je rencontre !”
-”Et toi la première sirène avec une queue de baleine que je rencontre. Vous êtes toutes aussi belles ?”
-”Ahaha, tu cherche à me séduire c’est ça ? C’est vrai que c’est rare qu’on aille étudier aussi loin de nos tribus, mais on avaient vraiment besoins de quelqu’un pour devenir vétérinaire.”
-”Si j’arrivais à te séduire, ça serai vraiment une bonne soirée. Dit m’en plus sur les créatures de ton coin ... ” répondit Zéli. Arylenn lui sourit en regardant dans ses yeux.
Alors que les deux jeunes femmes se rapprochaient de plus en plus l’une de l’autre, discutant, une nuée de Harpies débarqua dans la pièce principale. Les deux jeunes femmes s’interrompirent en entendant le ton monté. Cané vient vers elle :
-”Les filles, désolé de vous interrompre, mais il va y avoir une grosse embrouille. Histoire compliquée, apparemment des gens de chez Omegomongus ont fait des chose pas très cool à des filles de Harpenn. Les Manticoreus vont débarquer pour foutre la merde, on devrait partir.”
-”Ok, tu sais quoi on se retrouve à la Mare des rêves, Nielbeuk vous y emmènera.” Cané acquiesça et rejoint le groupe. Il ne restait plus que Ptolem, Eugénie, Nielbeuk et deux Alotélo, les autres étaient déjà rentrés chez eux. Le groupe se dirigea vers la foret.
-” La mare des rêves est à une vingtaine de minutes d’ici, elle est réputée pour être très froide. “ Expliqua Zéli en se tournant vers Arylenn. Elle plongea et demanda :
-”Mais comment tu va me suivre ? Tu devrais rester avec tes amis”. Zéli rit, s’agenouilla à hauteur de la rivière :
-”Non ma belle, je te laisse pas toute seule ce soir, j’ai ma planche, je peut voler à tes côtés.” Arylenn s’approcha d’elle et déposa un baiser furtif sur ses lèvres avant de plonger et de réapparaitre un peu plus loin.
-”Tu viens ?” Zéli se mordit la lèvre en souriant, appela sa planche d’un geste de la main et se dirigea vers Arylenn. Elle sentait son cœur battre si fort dans sa poitrine ; en un an sur le campus, jamais elle n’avait pu se rapprocher autant d’une autre femme. Ce sabbat avait finalement quelque chose de magique.
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grandsilence · 4 years ago
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Vive la Commune!
Le site d’Arte propose une adaptation racontée et en partie animée de la BD “les Damnés de la Commune” de Raphaël Mayssan (Delcourt). Il s’agit du témoignage de Victorine Brocher, une jeune femme courageuse qui va participer à la Commune.
Le récit est prenant. Raconté en partie à la première personne et en partie par un narrateur extérieur, on rencontre Louise Michel, Victor Hugo (toujours visionnaire), André Léo et beaucoup d’autres un peu oubliés...
C’est une partie de l’histoire qui me semble peu racontée et peu enseignée. Même lorsque j’ai étudié la 3ème République en cours de droit constitutionnel à la fac, je ne me souviens pas qu’on en ait parlé pour expliquer, entre autre, pourquoi le système républicain avait été choisie malgré une classe politique majoritairement monarchiste.
Je vous conseille vraiment ce film (ce livre audio presque animé? c’est compliqué à qualifier)!
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thebusylilbee · 4 years ago
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Début août, le collectif militant contre les discriminations raciales Globule noir publie sur son compte Twitter (depuis supprimé) une annonce pour trouver une «infirmière à domicile racisée» dans le XIIIe arrondissement de Paris. Immédiatement, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) interpelle le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un tweet alarmiste : «La folie identitaire conduit à cela : choisir son médecin en fonction de la couleur de son épiderme et publier des listes de médecins noirs. Nous demandons à @olivierveran de se saisir de cette question pour défendre l’honneur d’une profession et celle de la République !»
Reprises notamment par la droite identitaire, ces vives réactions ont également été partagées par des personnalités de gauche, comme le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, condamnant dans un tweet : «Vivre les uns à côté des autres selon sa couleur de peau, cela porte un nom : l’apartheid. Par quelle folie au nom de la lutte contre les discriminations certains identitaires "racisés" réhabilitent-ils le pire des régimes ?» Plus récemment, l'Ordre des médecins et l'Ordre des infirmiers ont condamné à leur tour dans un communiqué «la mise en ligne d'annuaires de professionnels de santé communautaires»: «Les professionnels de santé ont prêté serment de soigner avec le même dévouement et la même abnégation, quelles que soient les origines, la couleur de peau, la situation sociale ou les orientations religieuses, philosophiques ou sexuelles de leurs patients», écrivent-ils.
Face aux réactions, Globule noir a décidé de clôturer ses pages Twitter et Facebook. Pourtant, si le collectif composé de «soignantes racisées» a partagé sur ses réseaux des listes répertoriant les noms de médecins «non blancs», c’est pour répondre, explique-t-il, au besoin de certains patients de se protéger des discriminations raciales dans le monde médical. Au même titre qu’au sein des minorités sexuelles, on s’échange les adresses de médecins «LGBTQI+ friendly», ou que les femmes ayant subi des violences gynécologiques et obstétricales partagent des annuaires de spécialistes identifiés comme «safe».
«Balance ton médecin»
La polémique a fait long feu mais les témoignages de discriminations, de rudesses, de négligences ou de propos racistes de la part de médecins se sont, eux, multipliés sur les réseaux sociaux. Comme cette patiente venue consulter son médecin pour un mal de dos et à qui on posera un diagnostic étonnant : elle serait «trop cambrée» du fait de ses «origines antillaises». Ou cette mère de famille à «l’accent arabe» dont on méprise la souffrance et minimise le diagnostic, malgré de graves problèmes à la thyroïde.
En 2017 déjà, le hashtag #balancetonmedecin, apparu à la suite de la confession, sur Twitter, d’une généraliste («Aujourd’hui j’ai réalisé qu’il y a une patiente que j’ai moins bien soignée à cause de son origine ethnique»), avait mis en lumière ces discriminations. En décembre de la même année, Naomi Musenga, une jeune femme noire de Strasbourg, mourrait après avoir été moquée au bout du fil par deux opératrices du Samu ayant négligé sa détresse. A plusieurs reprises, lors de l’échange téléphonique, Naomi Musenga, essoufflée, répétait qu’elle allait mourir. Vraisemblablement agacée, l’opératrice lui avait répondu, pressée d’en finir : «Oui, vous allez mourir, certainement un jour», sans envoyer d’ambulance. Un débat s’était alors engagé : les préjugés raciaux avaient-ils joué un rôle dans l’absence de prise en charge médicale ?
Etudes américaines
Aux Etats-Unis, les discriminations vécues par les patients font déjà l’objet d’études. Publiée le 20 juillet dans la revue médicale Pediatrics, l’une d’elles révèle par exemple que les enfants afro-américains ont 3,43 fois plus de risques de mourir dans les trente jours après une opération chirurgicale que les enfants blancs, et ce, à conditions de santé égales à leur arrivée à l’hôpital. Le taux de mortalité postopératoire des Afro-Américains, supérieur à celui des patients blancs, pourrait donc ne pas être seulement le stigmate d’une plus grande précarité sociale.
«Une étude de 2016 révélait que la moitié des étudiants en médecine américains croyait en une ou plusieurs idées reçues racistes sur la spécificité biologique du corps noir, telles que leur supposée meilleure tolérance à la douleur, le caractère génétique de leur accoutumance aux drogues… Autant de suppositions qui se traduisent par une pratique médicale à deux vitesses, un biais racial systématique lors des soins», écrivait l’historienne Sylvie Laurent dans une tribune pour Libération, en mai.
Dans cette étude menée par des chercheurs de l’Université de Virginie, 40% des apprentis médecins en première et deuxième années déclaraient ainsi penser que les Noirs ont la peau plus épaisse que les Blancs. L’historienne rappelait également que des études avaient montré qu’à niveau social comparable, les patients afro-américains se voyaient moins proposer d’antidouleurs que les patients blancs, étaient plus tardivement recommandés à un médecin spécialiste, recevaient moins de dialyses, de radiothérapies et de transplantations cardiaques.
Préjugés raciaux
En France aussi, «l’impact du racisme sur la santé n’est pas un débat mais une réalité scientifique documentée», estime pour sa part le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG), dans un communiqué de presse datant du 6 août. Les discriminations raciales existant dans la société «ne s’arrêtent pas aux portes des hôpitaux ou aux cabinets médicaux», confirment les chercheuses en sociologie Maud Gelly et Laure Pitti dans leur article «Quand la santé décuple les inégalités», publié dans la revue Agone en 2016. «A nombre de consultations égal, on est plus ou moins bien soigné selon le niveau de l’échelle sociale où on se situe et selon son origine nationale», poursuivent-elles.
L’enquête «Trajectoire et Origines» de l’Institut national d’études démographiques (Ined), réalisée en 2012, a permis d’étudier dans le détail les mécanismes de discriminations ressenties en fonction des origines géographiques, de la nationalité des personnes interrogées ou de leurs parents. Les résultats concernant le système de santé sont éloquents. A la question «Vous est-il déjà arrivé que du personnel médical ou un médecin vous traite moins bien que les autres ?», les personnes originaires d’Afrique subsaharienne et du Maghreb répondent trois fois plus souvent de manière affirmative que les personnes issues de la population «majoritaire». Les motifs évoqués par les patients pointent la «couleur de peau» et «l’origine». «Il semble que les immigrés fassent particulièrement l’objet d’un soupçon de fainéantise, les médecins doutant de leurs dires, mais aussi de leurs symptômes», observent les chercheurs.
Myriam Dergham, externe en médecine et doctorante en sociologie, a ainsi pointé l’existence de préjugés raciaux dans sa thèse consacrée aux risques psychosociaux des étudiants en médecine. Selon elle, les inégalités de soin pourraient en partie s’expliquer par la croyance en l’existence d’un «syndrome méditerranéen» : «On présuppose que certains patients, perçus comme étrangers, ressentent exagérément la douleur, comparé à la norme, à savoir l’individu occidental. Le résultat est que le soignant sera moins à l’écoute, voire sous-estimera complètement la douleur de son patient et se trompera dans son diagnostic», explique-t-elle. Bien que dénuée de légitimité scientifique, d’après ses observations, l’expression est courante dans les hôpitaux. Certains médecins diagnostiquent un «syndrome méditerranéen» comme ils le feraient d’une angine. Selon la doctorante, 30% des étudiants interrogés dans le cadre de sa thèse considèrent ce syndrome comme réel.
Ce type de croyance biaisée est légitimé selon elle par l’ambiance générale dans les facultés de médecine. «Un esprit carabin qui peut générer des discours racistes, sexistes, homophobes, etc., à travers un humour de mauvais goût censé désamorcer le rapport au corps et à la mort, omniprésent dans le domaine médical.» Et le manque de sensibilisation à ces questions dans les facs de médecine n’aide pas à détecter et prévenir les discriminations.
«Traitements différentiels»
Les malades d’origine étrangère sont également parfois suspectés de ne pas suivre correctement leurs traitements. C’est ce qu’ont constaté Marguerite Cognet, Céline Gabarro et Emilie Adam-Vezina, chercheuses en sciences sociales, dans la revue Hommes et migrations sortie en 2009, en observant trois hôpitaux parisiens spécialisés dans le traitement du VIH et de la tuberculose. «Les patients d’origine africaine, caribéenne ou maghrébine avaient une probabilité significativement plus élevée d’être surveillés sur l’observance de leurs traitements», écrivent-elles. Dans le même temps, ces populations avaient une probabilité beaucoup plus faible de se voir «proposer de participer à une étude clinique, en particulier à des essais thérapeutiques auxquels n’étaient inscrits que des Français, blancs et homosexuels». Un des praticiens interrogés justifie ce déséquilibre notamment par la difficulté supposée de ses patients à suivre les traitements : «Ils consultent "à l’africaine" ; ils viennent aux consultations quand ils veulent, au jour et à l’heure qui leur conviennent.»
Ces jugements conduisent certains soignants à adapter leurs gestes et leurs soins en fonction de la «culture» supposée de leurs patients. La chercheuse Dorothée Prud’homme a dévoilé les effets pervers de ces «traitements différentiels» dans une enquête en 2016 sur la prise en charge de femmes roms en gynécologie. Elle y explique que ces femmes sont «systématiquement présenté[e]s comme de mauvais patients par tous les professionnels de santé interrogés». Ainsi, leurs grossesses précoces sont interprétées comme une «particularité culturelle» liée à un hypothétique refus d’utiliser une contraception et à leur désir supposé «naturel» d’avoir des enfants. Anticipant un refus, des gynécologues ont donc tendance à ne pas proposer de contraception aux patientes roms. Au risque justement de favoriser les grossesses précoces… Ces médecins reportent également moins les cas de viols déclarés parmi ces patientes et considèrent qu’elles ont recours aux interruptions volontaires de grossesse comme à un moyen de contraception, alors qu’il s’agit de l’unique solution à leur disposition.
«Color blindness»
«Lorsqu’elles sont répétées, ces micro-agressions peuvent conduire à l’érosion progressive du bien-être et de la résilience des personnes qui en sont victimes», estime le médecin suisse Patrick Bodenmann, chef du département vulnérabilités et médecine sociale d’Unisanté, à Lausanne, dans un entretien accordé au quotidien le Temps. Selon lui, avec le temps et l’expérience, les médecins peuvent adopter une approche de plus en plus intuitive et, «dans certaines conditions, par exemple sous la pression du temps, du stress ou lors de difficultés communicationnelles, ces systèmes intuitifs peuvent prendre le dessus, et c’est là qu’apparaissent les stéréotypes et les préjugés à l’origine de possibles discriminations».
En Suisse comme en France, l’absence de statistiques ethniques dans les protocoles médicaux rend le système aveugle aux discriminations raciales. «Ce blind spot ou color blindness est contre-productif, voire nuisible, car il empêche la mise en évidence d’une forme de racisme très probablement présent, tout comme cela complique la mise en place de mesures ou de réformes pour lutter contre les discriminations raciales», insiste le médecin.
Sous son impulsion, un enseignement sur le racisme dans la pratique médicale sera intégré à la rentrée prochaine dans la faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne. Des cours rappelleront sans doute un des premiers principes inscrits dans le serment d’Hippocrate : «Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.»
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nebuleuse-mirobolante · 3 years ago
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Chers foutriquets psychonautes allumés du zizi spatial et tordu.
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Aujourd'hui moi le grand rois grandiose ascendant Taureau Martien Immaculé et Céleste Dieu ! Grand prêtre sexy aux bourrelets d'or et de jaspe .
Grand génie doté de 300 de QI doté d'une centaine de kilos dans mes belles fesses rondes et dorées qui viennent l'agrandir de leur belles formes grasses ,aussi somptueuses et dodus qu'un concerto de prêtres en pleine orgie luxueuse et extraordinaires
  Mon gros et grand ventre d'une spendeur extatique est tel un tonneau mirobolant de richesse
Ma beauté est si grande qu'elle humilie le ciel et ses nuages au point où celui ci se cache de honte et de vergogne tel un poupon hideux ayant remplie sa petite culotte moisie devant les hautes autorités divines.
 .Les mères du peuple avortent leur grotesques futurs enfants car elles savent bien évidemment qu'ils ne seront jamais aussi beau qu'une infime partie de mon plus petit doigt de pied .
 Même les plus belles roses de l'univers des bois noble de Franche Comté bourgeoise s'en donnent la mort.
Je suis le plus beau,le plus divin au point où les aigles majestueux si petits devant l'odeur boisé de mes pieds sacrés deviennent psychotiques de jalousie et se suicident devant mon absolue grandeur .
Vous l'avez bien compris .
Je vais vous flanquer des banques sur les petits bijoux  bande de saltimbanques ,vous éliminer ! Car dans mon royaume aussi spectaculaire qu'un orgasme de nombril royal ,il n'y a pas de gueux,de misérables qui dansent comme des égouts analphabètes ,pas de bestioles détraquées du zizillon,pas d'oisillons aux fions puant la drogue des petits peuples .
Vos odeurs ont la prestance méprisable d'un poil de dindon décadent se noyant dans le ventre d'un roquefort bassoniste.
Sur ce je vais désormais vous décapiter la tête ,la noyer dans un parfum au musc de girafe de noble race  et vous empailler ,avec de l'émaillage Napoléonien et des fresques luxueuses et virginales.
Sur ce,je vais de ce pas avec immense pudeur respectable et grâce cosmique sur mon trône , chanter par les fesses des pralines framboisés plus délicieuses que celles du meilleur  chocolatier de France ,là où  les plus belles dames se prosternent devant mon art couleur ocre terre exposé au Louvre  .
Signé 
Le Grand Rois
Le prêtre de l'Univers
Le Maître des Culottes ,de l'Or,de mon Royaume et de l'Éternité qui elle même me jalouse 
Amen
Réponse d'un sale gueux
Salut petite péniche tordue en forme de cornes,de crottes et de tétons . Ça plouf ?
Je fume du javelot hallucino en me foutant de ta gueule dans une java spatiale entre rigolos .
Tu sais mon coco !  
Les gros personnages ubuesques et grotesques de ton genre finissent toujours en ratatouille éclatée avec la tête décapitée et le slip qui pu plus qu'un sanglier toxicomane shooté aux énergies nucléaires.
J'ai bien envie de jouer à la pétanque avec ta petite gueule en forme d'aubergine pétomane et ton ventre qui marmonne comme un fan de catch allemand climato sceptique en agonie pendant la journée du climat .
La dernière fois je suis passé dans tes toilettes pour me secouer le mammouth.
Ça sentait l'égout gauchiste et ses allocations 
Visiblement toi et ton cul avez enfaites bel et bien le QI d'un feu d'artifice qui pète dans tout les sens où comme un pétard espagnol et épileptique
Sale rois de merde .
J'emmerde la monarchie qui est dictature terrestre .
Je méprise ton indécence envers les anciennes tribus spirituelles qui ont ramenée l'essence de la spiritualité et l'air pur non oppressif ,hypocrite et arbitraire.
Je haie ton haleine bouillante car même le soleil est d'une fraîcheur divine douce et pure devant la laideur infinie de ton être .
Tu vénére Dieu en le croyant comme toi et en osant affirmer subtilement mais avec prétention ignoble et infiniment ridicule que l'être le plus poétique ,libre et incompris du Cosmos te ressemble et qu'il serait nazi,coloniserait et tuerait tout ce qui ne serait pas comme toi et lui  selon de fausses lois divines ,cri du mensonge de l'humanité .
Sale déchet gris et rabougris..
.
Le Cosmos est la salle de shoot des Artistes en manque de poudre de rêves qu'est la poésie !
Si tu savais comme Dieu est en vérité une petite gauchiasse éternelle et sacrée avec ses pétards de coquelicots multicolores et ses paysages de fleurs Jaune au gazon vert  ressemblant à une frite bien dorée  et trempée de THC dans une FAC d'art contemporain pour jeunes rebelles écolo-décadents 
Tes vierges se tripotent régulièrement  la grotte pleine de lait de coco .
Les aigles ont fait semblant de se suicider par peur de ta violence mais se foutent de toi derrière ton dos .
Les fleurs se cachent également de toi pour mourir non pas de honte mais de rire moqueurs .
Osons un jour rependre la liberté qui nous à été volée .
Osons danser dans les rues et pousser des cris d'animaux en se deguisant sans avoir peur d'être enfermés.
Aujourd'hui offrons un ciel sextoy arc en ciel  aux pauvres pour leur permettre de devenir riche en pénétrant l'éternité et la liberté .
Aujourd'hui nous les femmes ,ne nous rasons plus si nous ne le voulons pas .
Soyons grasses ou maigres,nu ou vêtues !
Abolissons ensemble les barrières amer et osons être barrées dans l'éther !
A mort le rois!
Vive les dingues et les oiseaux !
Signé
Un petit gueux Jaune 
Tout petit et pleins de pustules Oranges magiques
Mais semeur d'un immense chaos Arc en ciel
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Nébuleuse M
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