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Léa, by Veganevasion
C’est un Lundi à Paris en plein mois de Juillet.
Il fait chaud, la capitale est presque vide, même si à chaque nouveau but de marqué, les décibels montent de plusieurs crans d’un coup et je me rends compte que les parisiens sont en réalité tapissés chez eux, à l’abri de la cuisante chaleur du soleil.
Alors c’est à la brise du soir que je me dirige vers ma prochaine invitée de Veganevasion, Léa, qui m’accueille dans sa colocation dont le tapis de palier annonce ”Maison du Bonheur”.
En effet, je suis accueillie par une jeune femme guillerette en salopette, coiffée d’un bandana noué sur le front, et son colocataire Thomas, qui me tend une petite feuille verte et me dit: ”Tu aimes les huîtres?”. Je n’aime pas les huîtres. Je ne comprends pas le rapport. ”Goûte!” Je regarde Léa, qui met sa feuille dans la bouche. Je l’imite. ”Alors?” Oui, ça avait le goût iodé d’une huître.
Amusée, je commence à adorer cet endroit.
Je lève les yeux et mon regard passe de tableaux en petits mots scotchés, cloués, collés sur les murs de cette colocation, teintés d’humour et de bonnes soirées.
Le salon est à la fois adulte et roots, et il y prône un meuble rempli de vinyles qui ne prennent absolument pas la poussière.
Les chambres sont grandes, propres et rangées, encombrées d’art, de culture et de confort.
Moi : Tu as rangé ta chambre pour la photo ?
Léa : Ah non, pas du tout, ma chambre est toujours comme ça. Je suis extrêmement maniaque! (rires)
Qu’est-ce qu’on mange ce soir, Léa ?
Un plat que je fais souvent lorsque j’ai des invités, parce qu’il est plutôt simple mais élaboré, et il fait son petit effet. C’est un plat de nouilles de riz aux légumes verts, un mélange de pois gourmands, haricots verts et brocoli, avec du tofu fumé, des champignons, du gingembre, un oignon, du concombre frais et des cacahuètes.
Au fur et à mesure que la poêle mijotait les ingrédients dans un petit bouillonnement, l’odeur attisait mon appétit. Il fait faim. Très faim.
Le plat est prêt. Vite ! On fait les photos, avant qu’on ne se jète sur les assiettes.
Le ventre plein, on s’installe dans le salon, Thomas ouvre le lecteur vinyle pour nous faire écouter un morceau de Maître Gazonga qui est la chanson officielle de la Chenille Géante du festival la Route du Rock, dont il serait à l’origine! Puis il nous sert une infusion de gingembre citronné avant de regagner sa chambre. Je sors mes questions.
Léa, peux-tu te présenter, quel est ton synopsis vital ?
Je suis tatoueuse depuis deux ans et demi, ça a été l’aboutissement de toute une vie de galère.
Je définis ma vie essentiellement par mon travail parce que c’est un travail-passion.
Mais il y a d’autres choses à côté: la musique, la batterie depuis pas longtemps – c’est un rêve de môme –, la cuisine. Et bien sûr le veganisme.
Quel lien ferais-tu entre ton métier et le veganisme ?
Les deux sont pas vraiment liés en ce qui me concerne mais c’est vrai que c’est un milieu qui compte énormément de gens vegan. Le mouvement Straight Edge a été très intéressé par le tatouage dès le début dans les années 80 donc ça fait un petit moment que tous les instruments et outils qu’on utilise dans le tatouage sont vegans et je connais énormément de tatoueurs vegans. Et avant d’être tatoueuse j’étais plutôt flexitarienne qu’autre chose, et le fait de fréquenter des gens comme mon maître d’apprentissage m’a rendue vegan. Il était vegan radical, un de ceux qui te font des réflexions sur ton assiette ou sur le spécisme, ça te force à te poser des questions. Je ne suis toujours pas vegan à 100%, ça m’arrive encore de manger des produits animaux, mais jamais chez moi.
A ton avis, pourquoi c’est plus courant chez les artistes (tatoueurs, musiciens), penses-tu que le veganisme nécessite une certaine sensibilité ?
Je pense qu’il y a différentes raisons de se tourner vers le veganisme.
Certains le deviennent pour des raisons écologiques.
Moi, c’est plutôt le cliché ”Bah les animaux, c’est mignon, faut pas leur faire du mal”.
Quand j’explique comment je suis devenue d’abord végétarienne puis végane, on a tendance à se foutre un peu de ma gueule.
En gros, soit c’est une question de rationalité, soit de sensibilité. L’un n’est pas incompatible avec l’autre, mais pour moi ça a commencé par la sensibilité. L’ampathie. L’écologique est venu par la suite.
Quel a été le déclic pour toi, de devenir VG ?
J’ai pris conscience de tout ça en prépa. J’avais une amie végétarienne, qui faisait souvent des réflexions désagréables du genre ”Vous êtes en train de bouffer votre cadavre!” (rires). Au départ, ça me gênait un peu et finalement, je me suis rendue compte qu’elle n’avait pas tord.
Ton rapport aux autres ?
Je n’aime pas trop discuter du ”pourquoi” je suis vegane avec des omnivores.
Tu as l’impression de te justifier ?
C’est ça. C’est chiant. Je peux débattre là-dessus mais à reculons… Je n’aime pas affirmer haut et fort mon veganisme. Je le fais pour moi. Je le cache pas, c’est pas une honte, au contraire. Mais quand on dit qu’on est vegan à des gens qui ne le sont pas, ils se sentent obligés de se justifier de ne pas l’être, et ça se retourne souvent contre moi. C’est compliqué.
Mais les choses ont quand même tendance à bouger.
Par exemple, on a fait un barbecue l’autre jour, et la moitié des gens étaient VG, et ceux qui mangeaient de la viande ont goûté nos galettes VG et autres simili, et trouvaient ça vraiment bon.
Pour toi le veganisme c’est plutôt quoi :
• un état d’esprit
• un lifestyle
• un combat
• une urgence
• du goût et des saveurs
• un sacrifice
?
Je dirais à la fois un État d’esprit et Des goûts et des saveurs. Le jour où je me suis mise à être VG, j’ai découvert plein de trucs. Je me suis rendue compte qu’il y avait un énorme choix.
C’est clairement pas un sacrifice. J’aimais beaucoup les sushis, et ça ne me manque pas du tout.
Un combat… pas vraiment, pas pour moi. Je n’ai pas envie de dédier ma vie à essayer de convertir les autres. J’aime en parler et quand on me dit que j’ai donné envie de devenir vegan, mais ce n’est pas mon objectif du tout. Je trouve que quand on essaie de convaincre quelqu’un, cette personne va se sentir agressée et ce sera toujours un moment désagr��able.
Le lifestyle, je trouve le terme trop ”mode” donc non. Même si quelque part c’est un lifestyle. Beaucoup de gens trouvent que c’est une mode, mais je ne trouve pas.
Une urgence… je ne sais pas. C’est très dur de remettre en question toute une vie, de changer des habitudes acquises depuis l’enfance. Je comprends que ce ne soit pas facile, qu’il y ait des gens qui bloquent. Donc j’encourage les gens à le faire à leur rythme, pas dans l’urgence. Réduire sa consommation, c’est déjà un geste. Certains deviennent vegan sur des années.
Thomas revient dans le salon avec une bouteille à la main et nous propose de goûter son Kombucha à la fraise qui était délicieux ! Il file à nouveau dans sa chambre. Ses apparitions sont chaque fois plus insolites.
C’est quoi un vegan en 2018 à Paris ?
J’ai envie de dire un Hipster, mais non, c’est une connerie. (rires)
En tout cas c’est peut-être quelqu’un qui va être considéré comme un hipster.
Sinon, je dirais que c’est quelqu’un qui va fréquenter certaines enseignes,
qui va chercher à bien se nourrir, et qui je pense doit avoir un peu de moyens.
Tu peux être vegan sans dépenser mais dans ce cas il faut avoir du temps.
Et avoir du temps à Paris, c’est chaud.
Mais je dirais qu’être vegan à Paris en 2018, c’est faisable en tout cas.
C’est quoi être vegan à Paris en 2070 ?
Plus facile. Je l’espère en tout cas.
Quand tu vois que ça devient déjà plus accessible, pas seulement les produits mais aussi l’idée,
je pense qu’en 2070, ce sera beaucoup plus courant.
Pour toi, le veganisme est un mouvement ascendant.
Oui. De plus en plus de gens le deviennent.
Il y aura forcément toujours des omni, mais le nombre de VG augmente.
Pour finir, quel est ton comfort food VG ?
Un plat de gamin, tu vas te foutre de moi.
Un truc qui révolutionné ma vie de VG, c’est le Fromage Patate.
C’est un truc qui a explosé sur le net quand ça a été trouvé.
En fait tu peux faire une sorte de fromage à partir d’une pomme de terre.
Tu fais bouillir des pommes de terre un peu plus longtemps que d’habitude,
ensuite tu les mixes avec un peu de jus de citron, de l’huile d’olive, pas mal de levure maltée, quelques épices et ça ressemble un peu à du fromage fondu…
Et je mange ça… avec des coquillettes !
(rires)
Ça ressemble à la sauce fromage pour Nachos.
C’est chaud, tu manges ça en hiver, t’as pas besoin de mâcher… c’est bon.
Je ne manquerai pas d’essayer ça au prochain jour de pluie !
Merci beaucoup d’avoir posé pour Veganevasion !
Suivez le travail et les tatouages de Léa sur son compte instagram @lea.nfurter, elle travaille dans un shop nommé Artoria.
Et pour la série photo Veganevasion, ça se passe aussi sur Instagram @veganevasion
Pour toute personne souhaitant intégrer le trombinoscope “Veganevasion”, c’est possible ! Envoyez-moi un mail à [email protected] avec une petite présentation en deux lignes et dites-moi depuis quand vous êtes vegan, une anecdote sympa sur vous, dans quelle ville vous habitez et si vous êtes d’accord pour que je vienne vous prendre en photo chez vous !
#GoVegan
Aurélie
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Sébastien Kardinal, by Veganevasion
Il pleut, j’enfile mon jean noir, ma flanelle verte et mes boots vegan à talons. Je m’arme nerveusement de mon backpack photo et de mon large cabas en tissus pour les grandes choses qui n’entraient pas dans le sac à dos.
C’est à Paris, sur les bonnes suggestions d’Eva, que je rencontre le deuxième invité de ma série Veganevasion : le dandyesque Sébastien Kardinal. J’ai rendez-vous chez lui, où il habite avec sa compagne et binôme Laura Veganpower, un Mercredi soir en ce froid mois de Décembre.
Deux métros, et quelques flaques plus tard, j’arrive en bas de l’immeuble, il fait nuit. Il pleut toujours. Mais cette météo frisquette n’entame pas mon moral qui se réjouit de cette nouvelle aventure. Je sonne à l’interphone.
- C’est au cinquième !
Annonce-t-il sympathiquement en guise de salut.
Il me semble qu’une seconde s’écoule entre le moment où j’entre et puis sors de l’ascenseur, où je suis immédiatement accueillie par un joli sourire coiffé d’une moustache impeccablement bouclée. Je fais un pas que je déchausse aussitôt dans l’entrée et j’aperçois Laura, confortablement assise dans son fauteuil de bureau, nappée de vêtements d’intérieur larges et douillets et légèrement éblouie par l’écran de son grand ordinateur. L’ambiance est tamisée, relevée par un fond de Transe Goa, présente et discrète à la fois.
Je lève les yeux et là je découvre une profusion de décoration végétale: des plantes partout, du salon à la cuisine. Une immense bibliothèque, une belle table à manger, et surtout, les pièces maîtresses du salon: leurs bureaux respectifs, côte à côte. Sans aucun doute, Sébastien et Laura sont deux énormes bosseurs. Un petit coucou à Choupinou, leur petit chinchilla qui se demande bien qui je suis et ce que je fais là.
Aurélie : Sébastien, qu’est-ce que tu nous as préparé de bon pour la photo ?
Sébastien : Un hamburger … vegan ! Je vais le faire maintenant. Tu veux du café ?
Quelqu’un qui m’offre du café est inévitablement quelqu’un de bien.
[Nous buvons, discutaillons, bref.]
Sébastien: Voilà. Le guacamole maison est prêt. Je passe au steak végétarien.
Aurélie : Ah ! Tu n’as pas préparé le steak toi-même ?
Sébastien (en train d’ouvrir un paquet acheté dans le commerce) : tout à fait ! J’aime acheter des produits tout faits végétaliens. Je trouve ça bien qu’ils existent. Les simili carne ou fromages végétaux ont un rôle essentiel dans la mutation de l’alimentation de M. Tout le monde. Parce que l’idée, c’est pas de se compliquer la vie, c’est de manger mieux et plus éthique. Si on veut que les gens mangent végétal, c’est déjà beaucoup de leur demander de changer leurs habitudes, on va pas en plus leur demander de prendre plus de temps pour cuisiner. Donc le fait de pouvoir acheter des nuggets, saucisses ou steack végés tout fait et sous vide, c’est très important. C’est du remplacement immédiat. C’est pour ça que j’encourage et que j’achète ces produits. Et ça m’arrange bien aussi. Et c’est très bon. Pour le reste, je l’agrémente de produits frais comme le guacamole et la salade. Ça reste un plat frais.
Aurélie : Tu es très médiatisé, et ton discours sur le veganisme me paraît orienté vers le plaisir. Tu mentionnes ton engagement contre la souffrance animale mais l’accent est mis sur le goût. Est-ce volontaire ?
Sébastien : Complètement ! En fait, il y a plusieurs façons de militer. Et j’ai l’habitude de dire que ”toutes les raisons sont bonnes [de devenir vegan]”. Quand certains montrent des vidéos d’abattoirs, d’autres s’intéressent à l’écologie et manifestent dans la rue, j’en passe, moi je milite pour le goût, le plaisir gustatif. C’est ma façon de militer. Et pour moi, ça représente 50% du problème.
Aurélie : J’ai l’impression que le veganisme évolue très vite dans la société. Tu en penses quoi ?
Et à ton avis pourquoi ?
Sébastien : C’est tout à fait vrai. Il y a une accessibilité croissante depuis environ 5 ans en France. Il ouvre un nouveau resto vegan presque tous les mois. Il y a énormément de produits, on en trouve même dans les surfaces type Monoprix sans plus avoir à se déplacer dans des boutiques spécialisées vegan, végé, bio. Que ce soit des simili carne, des laits végétaux de toutes les variétés, même des glaces ! Alors qu’il y a quelques années, c’était encore inenvisageable. Avant, être vegan à Monoprix, ça s’arrêtait à un paquet de pâtes et un sachet de carottes bio. Aujourd’hui, ça a bien évolué. C’est un signe extrêmement positif. Donc cette accessibilité simplifie les choses et permet à plus de gens de franchir le cap [du véganisme].
Aurélie : Quel est ton simili préféré ?
Sébastien : Les merguez de chez Weaty, elles sont vraiment épicées, elles ont une mâche ferme et souple. J’adore.
Aurélie : Être vegan, c’est ton identité ?
Sébastien : Je ne cherche pas une identité, ou à faire partie d’une communauté ni à me reconnaître dans un mouvement. Ma démarche est avant tout personnelle, même si elle a une résonnance sur les animaux avant tout, sur la planète et le reste de l’humanité. Donc oui, ça fait partie de mon identité car je suis vegan au quotidien, mais j’ai passé le cap du T-shirt avec marqué Vegan sur le torse, parce que c’est un choix que j’ai fait, que j’assume pleinement dans mes actes, mais j’en fais pas une fierté, parce que pour moi, c’est normal. C’est normal d’être vegan. J’ai pas à être fier. C’est le minimum.
Aurélie : Dans quel pays aimerais-tu manger ?
Sébastien : J’ai une formidable envie de retourner à Berlin. Cette normalisation dont je te parlais à l’instant est très présente là-bas: on peut manger vegan partout. On est passé devant un Turc [avec Laura], un vrai, où leur plat vegan était mis en avant, marqué en plus gros que les plats de viande. Ils ont même une alternative vegane à leur emblématique Currywurst. C’est le côté très alternatif de Berlin qui doit permettre cette profusion d’offre vegan. On nous a beaucoup vendu Berlin et on avait peur d’être déçus, donc on avait prévu que 5 jours au cas où… sauf qu’à la fin, on avait bien envie de rester. Donc j’ai hâte d’y retourner.
Aurélie : Être vegan, c’est pas que de la bouffe ! Tu m’as l’air crueltyfree jusqu’au bout de ta moustache ?
Sébastien: Exactement ! Pour les produits cosmétiques du quotidien, on utilise que des produits majoritairement bio, uniquement certifiés vegan, non testés sur les animaux, c’est une évidence. Les chaussures, c’est pareil: plus de cuir, et il ne faut pas oublier qu’il y a des petits vices cachés dans certains modèles sans cuir, ils peuvent avoir recours à de la colle de poisson !
Sinon, moi jsuis un gros fan de Doc Martens et ils ont une vraie gamme vegan.
Pour les vêtements, pareil, je n’ai plus rien avec des matières animales.
Aurélie : Surprise ! J’ai une question de la part d’Eva : Quelle est la critique culinaire que tu préfères qu’on te dise ?
Sébastien: ”J’ai joui”. (rires) Mon but c’est de donner du plaisir, un orgasme bucal. Ça veut pas dire que je réussis à chaque fois, mais quand j’atteins mon objectif, ça se voit dans le regard des gens, et là je suis au climax !
Aurélie : Une dernière petite question : ton conseil pour les nouveaux vegans (comme moi) ?
Sébastien: De réapprendre à lire absolument tout: les étiquettes de tout. Ne pas partir sur le principe que c’est forcément vegan, il faut lire et vérifier et comprendre ce qu’on lit. Ne pas ”supposer” qu’un produit est vegan parce qu’il en a l’air. Il faut toujours vérifier. Les pièges sont nombreux. Et aller se renseigner sur internet. Toutes les questions ont déjà été posées par d’autres, vous trouverez beaucoup de réponses aujourd’hui. Il y a 10 ans, c’était pas la même chose. Il existe aujourd’hui de l’information officielle, vérifiée, certifiée. Par exemple, il y a ”L’Association Végétarienne de France”, il y a notre site ”vg-zone.net” aussi, il y en a plein.
Un grand merci à Sébastien et Laura pour le chaleureux accueil et leurs deux bouquins en cadeau!
Suivez-le de très près car je sais (et j’ai vu!) en avant-première une de ses prochaines nouveautés ;) Je n’en dis pas plus ! Suivez cet homme et cette femme ! Ils sont super productifs.
Et merci d’avoir pris le temps de lire cette interview dans le cadre de ma série Veganevasion.
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Aurelie
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Photo
Eva m'a accueillie deux jours chez elle, à Marseille, 8 ans après nos premières amitiés. Nous étions toutes les deux comédiennes. Toutes les deux passionnées, jeunes, – nous sommes toutes les deux Gémeaux de 1988 - et parisiennes. La retrouver aujourd'hui et ouvrir mon premier projet photographique avec elle est un bonheur enthousiaste sans pareille. Sans plus tarder, voici mon tout premier portrait d'une vegane, pour ma série Veganevasion. (Eva m'offre un café et me tend un plaid. C'est le milieu d'une après-midi calme. La musique de Schubert habille le fond sonore. Un gros pull coquet sur le dos, une paire de jogging et de grosses lunettes sur un nez non maquillé, Eva me rejoint sur le canapé.) Aurélie: Eva, tu es vegane ? Eva: Oui. Depuis 4 ans. Depuis le mondial du tatouage à la Grande Halle de la Villette où je tenais un stand. Aurélie: Un déclic ? Eva: Oui. Ce qui a provoqué mon déclic est cette phrase de Paul Watson, qui dit que le premier geste écologique à faire, c'est d'arrêter de manger du poisson et de la viande. Ce jour-là, j'avais mangé un cordon bleu à midi. Le soir, j'ai terminé ce que j'avais dans le frigo et le lendemain j'ai fait mes premières courses végétariennes. Je crois que mon premier plat c'était un rougail de tomates-échalotes-piment avec de l'huile d'olive. Aurélie: ça n'a pas été trop difficile de remplacer la viande et le poisson ? Eva: J'étais une vraie viandarde et je mangeais beaucoup de viande et de poisson, presque tous les jours. Mais j'ai vite trouvé des idées. Là où j'ai le plus appris, c'est sur le bateau des Sea Shepherd, où j'ai été chef pendant trois mois. Il fallait que j'improvise des repas diététiques chaque jour pour tout un équipage qui devait rester en forme. Ça entraîne !
Aurélie: Ton expérience sur le bateau, c’était comment ? Eva: J’ai vécu la plus grande expérience initiatique de ma vie. Aurélie: Quand tu as décidé d'être vegan, as-tu fait le tri dans tes affaires ? Eva: Oui. J'ai donné un manteau qui avait de la fourrure sur la capuche, je me suis séparée de mes Doc que j'avais depuis mes 15 ans, et il me reste une veste en cuir d'agneau que ma tante m'avait offerte et que je ne mets plus. Aurélie: Au début, avais-tu peur pour ta santé? Eva: Oui ! J'étais pleine de préjugés. J'allais trois fois par semaine à la salle de sport à cette époque et j'avais peur de m'évanouir. Au lieu de ça, je sentais que ma digestion s'améliorait chaque jour. Par contre, je pensais que j'allais perdre du poids mais j'ai gardé toutes mes rondeurs! (rires) Aurélie: Devenir vegan, c'est une décision qu'on prend? Eva: Oui. Et une décision très intime. On devient vegan pour soi. D'ailleurs c'est pour ça que je ne crois pas au prosélytisme. Ma philosophie: ”Informe une fois et si la personne ne réagit pas, ce n'est pas ton problème." Aurélie: Tu te considères comme une activiste ? Eva: Non, je suis plutôt discrète. Si on me pose des questions, j'informe, mais uniquement ceux qui veulent réellement savoir, pas ceux qui m'attaquent ou me défient. Mais je fuis les dîners car je n'ai pas envie qu'on m'en parle. La plupart du temps, ça donne lieu à des débats ou des conflits. Au début, c'était très difficile pour moi mais avec le temps, je crois que mon entourage a compris que c'était sérieux, et ça a suscité plus d’intérêt et de curiosité. Certains viennent même me demander de l'aide pour arrêter la viande et le poisson. Je suis optimiste. Aurélie: D'ailleurs, tu as une chaîne Youtube qui marche super bien. Comment expliques-tu ce succès ? Eva: Dans ma chaîne je donne des idées. Et je pense que ce qui manque le plus aux gens qui aspirent au veganisme, qui le sont ou qui essaient de l'être, c'est le manque d'idées. Car il faut tout réinventer. Il faut tout revoir. Il faut changer des habitudes âgées de plusieurs générations. Et je réponds à la question "Comment" et "Quoi" avec des vidéos de recettes simples où je "véganise" ou "végétalise" des plats traditionnels. On est en France et on a un patrimoine culinaire énorme quand même. L'humour joue beaucoup aussi car je tiens à ce que mes vidéos restent divertissantes.
Aurélie: Ça fait un moment que je me pose cette question… Peut-être sauras-tu m'éclairer: beaucoup de végétariens ne mangent pas de viande mais continue de consommer du poisson, sous prétexte qu'ils ont moins d'ampathie pour eux. Les animaux de la mer inspirent moins de compassion que les autres… pour quelle raison à ton avis? Eva: Les humains vivent à terre. Les poissons vivent dans la mer. On ne les fréquente pas autant que les vaches ou les moutons. Un humain ne peut pas respirer sous l'eau tandis que tant de créatures le peuvent. C'est un habitat différent. On ne les voit pas. Et donc on ne les comprend pas non plus. On ignore tout d'eux. On ignore qu'ils ont un langage, une biodiversité riche et puissante, et surtout indispensable au bon fonctionnement de la Terre. Pour ce qui est de la souffrance, un requin saigne, et un poisson s'agite et suffoque lorsqu'on le sort de l'eau. Certaines créatures marines émettent des sons qui ne ressemblent pas à nos cris. Mais ils parlent quand même. Manger du poisson n'a rien d'anodin ni sans conséquences… Je suis particulièrement engagée contre la captivité.
Aurélie: "Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es". Qu'est-ce que ça raconte de toi ? Eva: C'est totalement vrai. Ça raconte mon engagement politique, ma sensibilité, mon ampathie, ma fragilité, ma force, mon courage, mon ambition, mon rêve… Aurélie: Manger, c'est voter ? Eva: Manger, c'est mieux que voter ! Parce que c'est agir, et pas attendre que le changement se fasse par quelqu'un d'autre. C'est être actif et non passif. Pour moi, c’est un acte de désobéissance civile. C’est très important. Merci d’avoir pris le temps de rencontrer Eva et de vous intéresser au veganisme et à ma série photo ! Vous pouvez suivre Eva sur sa chaîne Youtube Eva Les Petits Plats !
Et pour la série photo Veganevasion, ça se passe aussi sur Instagram @veganevasion
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Enzo Beri, by Veganevasion
Beri est mon ami depuis quelques années. Nous nous sommes rencontrés sur un de mes tout premiers tournages, une websérie dans laquelle il était comédien et moi régisseuse. Plus tard, nous nous donnions la réplique dans un extrait de film pour nos bandes démo respectives. Beri doit être le premier à m’avoir parlé de Monsanto et de l’huile de palme. Il me semble qu’on faisait une pause goûter et que je cherchais un paquet de gâteaux dans un rayon d’une épicerie de quartier, et voilà qu’il me dit que les si bons granolas contiennent de l’huile de palme et qu’il ne les achètera donc pas. J’interroge, il me renseigne calmement. Bam. La prise de conscience était faite. Je n’ai plus jamais racheté de granolas (sauf exceptions… mais la petite voix était toujours là). En bon citoyen responsable et modèle, je réservais une place toute particulière pour Beri qui est un de mes invités indispensables pour ma série photo Veganevasion.
Aurélie : Beri, que nous as-tu préparé de bon et vegan pour la photo ? Peux-tu développer un petit peu?
Beri : Un ROSS (riz-oignon-soja-saucisse). Une base de riz avec des oignons rissolés à la sauce tamari et des merguez de chez Wheaty (pour ceux qui ne connaissent pas, elles sont bluffantes).
Tu es vegan depuis quand et pour quelles raisons ?
Végétarien en juin 2016, végétalien en janvier 2017, le temps d’éliminer progressivement les autres produits d’origine animale.
Le déclic est venu d’une prise de conscience vis-à-vis des animaux. C’est pour arrêter de financer leur exploitation que j’ai sauté le pas. Rétrospectivement, même si je n’y aurais pas pensé avant, je m’aperçois que mon passage au véganisme n’est que logique, car j’ai toujours aimé les animaux et suis depuis longtemps très attentif aux questions écologiques et éthiques.
A quel moment as-tu décidé d’être vegan ? / Quel a été ce déclic ?
Il y a eu plusieurs déclencheurs : une vidéo d’Erin Janus sur la vie des vaches laitières, qui m’avait serré la gorge et fait découvrir que la production de lait générait plus de souffrance que la production de viande ; des infographies sur le coût écologique de la production de viande. Jusque-là, j’envisageais de réduire ou d’arrêter pour des raisons écologiques. Pour le reste, je me disais plus ou moins inconsciemment : « C’est pas cool de leur faire ça, mais bon, ça reste des animaux ».
Et là, arrive la découverte du concept de (anti)spécisme et ces phrases d’Aymeric Caron : « De quel droit j’ôte la vie de cet animal ? En vertu de quoi sa souffrance est-elle moins grave que la mienne ? ». Ce fut le déclic : j’allais devenir végétarien et, progressivement, végétalien puis vegan, le discours de Gary Yourofsky (loin d’être irréprochable, mais efficace) achevant d’enfoncer le clou.
Je te connais depuis plusieurs années déjà, je te sais particulièrement sensible à des causes planétaires et intimement engagé dans des boycotts (genre la liste Monsanto). Peux-tu m’en parler ? Depuis quand ? Est-ce un héritage familial ? Un reportage qui t’aurait frappé ? raconte-moi ton parcours vers l’écologie.
J’ai commencé à faire la chasse aux lumières allumées inutiles au milieu des années nonante. Puis, dès que j’ai pu, j’ai adopté le vélo pour mes déplacements – plus rapide que les transports en commun pour la plupart des trajets. Bien plus tard, j’ai boycotté l’huile de palme, puis Monsanto (j’ai la liste des marques à éviter sur mon frigo). Je suis convaincu qu’il n’y a pas meilleur bulletin de vote que notre façon de consommer, ni meilleure arme que le boycott dans ce domaine.
L’an dernier, l’excellent docu « Ma vie zéro déchet » m’a ouvert les yeux sur ma production de déchets et plus récemment, j’ai franchi le pas en me procurant le livre de Béa Johnson.
Et hui encore, je sais qu’il me reste des marges de progressions, on en apprend perpétuellement.
Ces prises de conscience découlent de hasards (souvent des documentaires) suivis de recherches personnelles. On ne peut pas parler d’héritage familial dans ce domaine ;-).
Penses-tu faire la différence ?
Je l’espère. Je fais ce que je peux à mon échelle, en partant du principe que tout petit geste, multiplié par 65 millions (de Français), est immense.
Chacun de nous a un super pouvoir, car notre consommation a des conséquences directes : ce que nous ne consommons pas n’aura pas besoin d’être produit ou traité à nouveau et, en choisissant de consommer un bien, nous finançons et encourageons les pratiques qu’implique sa production. Changer le monde, c’est aussi simple qu’un (non-)passage en caisse.
Et ton entourage, l’informes-tu ? Le bouscules-tu ?
On bouscule forcément en montrant la face sombre de choses qui semblent normales, mais quand je sens une oreille intéressée, j’informe avec plaisir pour encourager un changement d’habitudes, que ce soit en lien avec le véganisme ou non. J’essaie d’informer avec humour, de trouver comment provoquer le déclic, en évitant de braquer les personnes et en envoyant parfois des liens par e-mail après coup pour compléter l’information.
Le tout est de savoir cerner la personne face à soi et de lui adapter le discours. Avec certaines personnes, mieux vaut économiser son énergie ; avec d’autres, il suffit de tirer sur le bon fil pour détricoter la toile de leurs croyances et initier une prise de conscience.
Souffres-tu de l’état actuel de notre planète ?
La Nature est sublime, prodigieuse et immensément généreuse. Mais elle est aussi fragile et sans elle, nous ne sommes rien. Donc forcément, quand on voit les immenses pressions que l’humanité exerce sur elle – et leurs lourdes conséquences présentes et futures –, comment ne pas en être affecté et avoir envie d’agir ? Il nous faut un sursaut généralisé et massif. On n’a plus le choix.
Quel rapport fais-tu entre le véganisme et l’écologie ?
Même si tu deviens vegan pour une raison précise, tu contribues de force à tout un tas de bienfaits collatéraux.
Dans mon cas, le déclic a été la cause animale, mais en changeant de mode de vie, j’ai aussi eu un impact direct sur la famine, la pollution atmosphérique et aquatique, la consommation d’eau, la déforestation, etc. C’est un peu la cause « 8-en-1 », de quoi faire pâlir les meilleures équipes de marketing des fabricants de shampooing !
Etre vegan et écolo, est-ce un effort à faire ? Autrement dit, est-ce fatigant?
C’est bien sûr un effort, car notre société prône tout le contraire. On est inondés de prospectus, de sacs plastique ou papier, d’objets promotionnels, de gratuité, de couverts en plastique, de serviettes en papier, d’emballages ; les menus des restaurants proposent souvent une option végé tout au plus, etc.
Être vegan demande de vérifier la composition des aliments, être écolo demande de refuser au quotidien tout un tas de choses non-nécessaires et de beaucoup, beaucoup prendre sur soi !
Mais plus nous serons nombreux à être vegan et/ou écolo, plus ce sera naturel et facile de l’être, car l’offre suit la demande. À travers son portefeuille, c’est le citoyen qui a le pouvoir et personne d’autre.
Quelle est, d’après toi, la plus grande difficulté à être vegan aujourd’hui?
L’offre. Elle augmente à grande vitesse heureusement, mais j’ai été étonné de voir le pourcentage de produits transformés qui contiennent, même en petite quantité, des produits d’origine animale (même une purée de tomates ou une soupe aux légumes).
Mais comme je l’ai déjà dit, l’offre suit et suivra la demande, on est en bonne voie en France.
Quel plaisir éprouves-tu à être vegan?
Déjà, je me régale. Et puis je sais que je ne finance plus des pratiques incompatibles avec mes valeurs et mon amour des animaux. Ça permet aussi de rencontrer des personnes chouettement bath !
Surveilles-tu ta santé ? Si oui, comment et à quelle fréquence?
On a beau dire – et j’ai beau en être convaincu – qu’à part la B12, le végétalisme apporte tout ce dont nous avons besoin, oui, je surveille ma santé en faisant des analyses tous les 6 – et bientôt 12 – mois. C’est dire l’efficacité du discours omni qu’on nous a toujours servi ! (rires)
Tu m’as parlé d’un endroit où les personnes cultivaient leurs propres légumes et vivaient dans une sorte d’autocratie où il n’était pas question d’exploiter les animaux. Peux-tu m’en redire deux mots?
Eotopia est un éco-lieu vegan en Haute-Saône qui met en avant l’économie du don et la permaculture, entre autres. Ses résidents permanents mènent une vie simple et écologique, directement en contact avec la terre. En septembre 2017, j’ai eu la chance d’y passer une semaine « hors du monde ». Au programme : jardinage, coupe de bois, balades à vélo, foot, torchis pour isoler la serre (recouverte de fenêtres de récup’, initialement destinées à la casse), lecture des BD de l’Insolente Veggie, moments de partage et de convivialité au contact de personnes aux valeurs de respect, d’écologie et d’ouverture d’esprit reposantes. C’est un lieu exceptionnel et j’encourage chacun·e, végé ou non, à aller y passer quelques jours, ne serait-ce que pour y glaner des idées de bonnes pratiques à adopter sur plusieurs plans (pas seulement alimentaire) ou simplement passer quelques jours au milieu des chants d’oiseaux. Les visites seront de nouveau ouvertes à partir de mars 2018.
Envisages-tu la possibilité de vivre totalement différemment de la société occidentale? Dans quelle mesure serait-il possible de changer ses propres habitudes dans une grande ville comme Paris ?
C’est ce à quoi je tends. On peut trouver son bonheur dans des plaisirs simples, sans céder aux sirènes. Savoir jouir de ce qu’on a déjà est une grande richesse. Suivant les conseils de Béa Johnson (voir son livre « Zéro déchet »), j’ai commencé à faire le tri dans mes « besoins » et à me débarrasser de ce qui m’encombre.
Si Paris est une grande ville, branchée et active, où être au top de la tendance est « in », on y trouve aussi de plus en plus de magasins vegan, de magasins proposant du vrac, de ressourceries, la Maison du Zéro Déchet, etc. Sans compter les sites de voisinage, qui permettent de partager certaines tendances « minoritaires ». Donc oui, il est parfaitement possible de vivre alternatif à Paris. Et ailleurs aussi, bien sûr !
Quel serait ton petit conseil pour un nouveau vegan (comme moi)?
Je ne suis pas assez ancien pour vraiment avoir de conseils, mais : ne lâche rien, t’es sur la bonne voie ! Profite des occasions de partage et de joie qu’offre ce style de vie ! Et file-moi tes bonnes recettes.
Quel sentiment as-tu lorsque tu apprends qu’un ami ou qu’une personne est devenue vegan ? Que ressens-tu?
Une grande joie à l’idée que la cause touche de plus en plus de personnes. J’ai soudain envie de prendre la personne dans mes bras comme un frère ou une sœur (et merde, ça va encore nous faire passer pour une secte, ça…). D’ailleurs, la prochaine fois qu’on se voit, si t’es plus malade, t’auras un gros hug !
Beri, merci beaucoup pour ton témoignage, pour tes messages, et d’agir chaque jour pour les animaux, la planète, la santé.
Et pour la série photo Veganevasion, ça se passe aussi sur Instagram @veganevasion
Pour toute personne souhaitant intégrer le trombinoscope “Veganevasion”, c’est possible ! Envoyez-moi un mail à [email protected] avec une petite présentation en une dizaine de lignes et dites-moi depuis quand vous êtes vegan, une anecdote sympa sur vous, dans quelle ville vous habitez et si vous êtes d’accord pour que je vienne vous prendre en photo chez vous !
#GoVegan
Aurélie
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© Aurélie Viau - Tous droits réservés
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En patientant pour mon prochain invité - saurez-vous deviner qui ? - voici un deuxième portrait de la belle @eva_lespetitsplats, avec son couscous vegan, pour ma série photo « Veganevasion » (Et on s’est régalées après le shooting, héhé) Lien ITV dans la bio 😘 ___ Toi aussi tu es vegan(e) et tu veux rejoindre le Trombi Vegan ? Envoie-moi un MP avec une mini présentation et rencontrons-nous pour une séance photo. ___ Modèle : @eva_lespetitsplats Photo : Aurélie Viau @veganevasion ___ Tous droits réservés (à Marseille, France)
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Thomas Tieyre, by Veganevasion
Bluffante, n’est-elle pas ?
Qui a dit que la pâtisserie sans beurre, ni lait, ni crème devait être insipide, ennuyeuse ou manquer de goût. Il y a là de quoi rassurer beaucoup d’hésitants souhaitant satisfaire leurs papilles au-delà de leurs choix éthiques.
Sans plus tarder, c’est autour de cette assiette que je rencontre le joyeux Thomas Tieyre, qui vient ajouter un visage à mon ravissant trombinoscope que j’ai nommé Veganevasion.
Thomas, salut !
Thomas: Salut !
Où sommes-nous ?
Nous sommes chez VG Pâtisserie, la première pâtisserie fine végétale à Paris, ouverte en Avril 2017.
C’est une réponse précise! Tu étais le premier à l’ouverture ?
Paradoxalement, non ! Il y avait la queue tout le temps, j’ai dû attendre un mois avant de pouvoir y aller et goûter par moi-même. Mais je connaissais la patronne, Bérénice Leconte, depuis quelque temps déjà.
Pourquoi avoir choisi cette pâtisserie pour notre interview?
Pour moi, ce lieu incarne l’avenir de la cuisine gastronomique végétale. Ici, ils réinventent les pâtisseries traditionnelles françaises, ces fameuses, - de nombreux touristes viennent à Paris pour goûter notre pâtisserie fine-, la qualité gustative de ces desserts est vraiment géniale, et égale à plate couture nos recettes traditionnelles.
Ils démarrent aussi une offre salée que je n’ai pas encore goûtée.
Et toi, alors, tu as fondé Vegan Culinary Tours Paris. Peux-tu me pitcher le concept ?
Il s’agit de balades à pied de trois heures, dans Paris, où on visite 3 lieux différents; des restaurants, des coffeeshops, il y a même un atelier de fabrication de fromages végétaux (@jayandjoymarket ;P ). Pour chacun des lieux, on fait une dégustation. Donc pour résumer: 3 heures, 3 lieux, 3 dégustations.
Depuis quand es-tu vegan?
Ça fait deux ans et demi, c’est mon ex-copine qui était vegane et m’a donné envie de le devenir.
D’après toi, est-il encore compliqué de manger vegan en France sur le pouce (travail, sorties improvisées, faim spontanée)?
Alors je ne peux pas parler pour les autres villes, mais à Paris, de plus en plus de magasins bio proposent des alternatives veganes, que ce soit pour les chips, sandwiches, snacking et même les bières et les vins!
Plus trivialement, quel est ton plat vegan préféré?
Je cuisine beaucoup chez moi. Je pars des aliments bruts, et je cuisine à la vapeur�� je ne suis peut-être pas très représentatif de la société…(rires) Sinon je sale très peu, j’utilise beaucoup d’épices et de bonnes huiles d’olive. Ah ! Et j’ai un gros faible pour la purée de cacahuètes…
As-tu un mot de fin pour cette interview ?
Oui ! Je voudrais faire part d’un groupe Facebook que j’ai nouvellement créé. Ça s’appelle “Entrepreneurs et Chefs VG Paris”. L’idée est de créer une communauté d’entrepreneurs et de chefs qui sont soit déjà en poste comme ici à VG Pâtisserie, soit souhaitant changer de lieu, et ce groupe leur permettrait de faire leur veille, se tenir au courant des lieux qui recrutent, des nouveaux lieux qui ouvrent. Le turnover est très courant dans la restauration. C’est une communauté orientée pro.
Merci à toi Thomas de te joindre à cette merveilleuse aventure de la Veganevasion, à bientôt !
Et pour la série photo Veganevasion, ça se passe aussi sur Instagram @veganevasion
Pour toute personne souhaitant intégrer le trombinoscope “Veganevasion”, c’est possible ! Envoyez-moi un mail à [email protected] avec une petite présentation en deux lignes et dites-moi depuis quand vous êtes vegan, une anecdote sympa sur vous, dans quelle ville vous habitez et si vous êtes d’accord pour que je vienne vous prendre en photo chez vous !
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Aurélie
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© Aurélie Viau - Tous droits réservés
Liens des personnes et lieux susmentionnés:
Thomas Teyre, fondateur de Vegan Culinary Tours:
Vegan Culinary Tours Paris (cliquer pour visiter le site et booker une balade!)
Lieu de shooting:
VG Pâtisserie | 123 Boulevard Voltaire, 75011 Paris
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