#tu es nul au lit !
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lolochaponnay · 7 days ago
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Un couple se dispute. La femme dit : - Tu ne sais rien faire, tu es moche et, tu es nul au lit ! - Je te rappelle qu’au début de notre mariage, auprès de tes copines tu vantais mes qualités, mon corps d’athlète et tu leur disais que tu étais heureuse ! - Peut-être, mais c’est parce que j’avais des goûts de merde et aucune expérience !
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gedjub · 1 year ago
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141123 Un petit nombre de souvenirs liés à différentes choses brûlées. (Olfactifs)
+ J'ai honte et longtemps l'ombre ronde de l'homme monstre et de ses membres informes hanteront l'automne de mes beaux jours.
+ Une figue en cire tirée sur la figure, l'homme mûr en délire s'insurge de son reflet.
+ Toujours épais, jamais épars, ton regard fait de noirs dés joue les cieux sincères et sombres au dessus de mon monde.
+ S'il est dit qu'un lys eût permis l'idylle, nul n'a prouvé qu'il ait été donné.
+ À nos entrelacs de jambes et nos bras ensemble je donne la note maximum.
+ Parti, de mon cœur tu es mis à la porte. Pourtant je trouve, de temps en temps, en y rentrant pour nettoyer, des mots où je reconnais ton double, as-tu gardé la clé ?
+ J'improvise juste.
151123 Après l'attaque j'ai dormi pour ne pas sentir mon bras et mes amis mis à mort. À mon réveil deux têtes sont venues à moi, j'ai crié NON! Et puis, mon bras.
Je jette au feu les dessins faits, des portraits de moi au visage endeuillé et d'autres des amis mis à morts. Les yeux entre les lits superposés suivent le rythme que je donne à brûler les feuilles, quatre par quatre mais une à la fois. On reconnaît et on écoute en silence les couplets de ma chanson.
Le long de la zone de passage, les parents un à un viennent chercher les enfants réapparus auxquels ils ont déjà renoncé. Ce père, cette mère court en traînant par la main un petit être qu'ils ne regardent pas, des tirs jaunes venus d'en haut transpercent de toute part. On ne se retourne qu'à la fin du couloir pour voir si le rescapé est encore vivant, souvent il a été transpercé.
+ Voir les oiseaux s'amuser comme les chiens qu'on connait.
+ L'infinitif ne me dit pas grand chose.
161123 Toute chose en mouvement. Même cette phrase dont le sens oscille.
+ Le corps, un fardeau temporaire pour l'esprit qui, à l'échelle d'une petite éternité, y passe comme un vent et fait bouger d'un millimètre cette pièce du jeu? (L'esprit aimerais que le corps ne l'influence pas)
+ M'apaisent les émissions littéraires autant que "les maternelles", qu'est-ce que ces programmes ont en commun? Le calme? Le côté cosy...
+ Your poison doesn't even taste good.
171123 Ça n'est même pas ton nom, Coursaux, c'est un nom trouvé, assigné (l'as-tu fait tien?), que moi je signe mal, en son lieu maintenant je fais une tête en spirale. J'aime beaucoup mieux David, Grégory, que mon nom de famille désunie. Mes prénoms donnés sont les miens, notre lien le plus sain et le plus joli.
+ Je viens de réaliser que ma mère et ma tante ont passé une trentaine d'années d'orphelinat à s'appeler Abdelouahid.
+ L'orphelinat non comme lieu mais comme ligne de vie.
+ Grand surface mise en plis
Et la nuit qui efface
Les lignes et les tournures
Tous les mots disparaissent
Dans les plis de l'espace
Dans les traces de la nuit
Tous les mondes disparaissent
Dessous la couverture
Les dangers, les reliefs
Et les enluminures
Les lumières des voitures
Leur passent dessus
Les yeux clos scannent
Les histoires du jour
Le cerveau soupoudre
Un détail lu
Grand surface mise en plis
Et la nuit qui efface
Les lignes et les tournures
Tous les mots disparaissent
Escalier/Em+doigt d'en dessous/++
+ Que faire des larmes
Un thé amer
Un verre à ras bord
Une flaque par terre
Un bain de pied
Un jacuzzi
Un aquarium
Un bord de mer
Un océan
Qui hurle la nuit
Et qui perds les âmes
par ses cris
Un robinet ouvert
Pour qui a soif
Gnagna
...
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NSBC • Chapitre 22
Le jour de l’anniversaire de Gaëlle a commencé avec Raphaël étant effrayé par quelque chose sous son lit… et c’est Gabriel qui s’en est occupé ! Ça me fait plaisir de savoir que les garçons sont toujours aussi complices, malgré le passage à vide de notre aîné.
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Contrairement à ce que je pensais, cette histoire de politique pousse Gaby à être de nouveau assidu à l’école. Il a les capacités, c’est certain. Edward l’aide même souvent, comme ce soir, après l’école, avant que notre petite princesse souffle ses bougies.
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Et le moment tant attendu arrive enfin…
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Et voilà ma pupuce !
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Et le lendemain, on enchaîne avec l’anniversaire de Raphaël. Il a tenu à souffler ses bougies presque au saut du lit !
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Et comme un rituel, lui et Gabriel ont pris une photo ensemble. Ils sont montés parce que selon eux, « c’est nul de prendre une photo dans la cuisine » …
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J’ai peur que Gaëlle se sente un peu exclue de leur relation très fusionnelle, mais elle semble déjà préférer la solitude de toute façon. Elle a passé un peu de temps avec nous depuis son passage à l’âge enfant, mais sinon, elle passe beaucoup de temps dans sa chambre à dessiner.
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Le temps passe tellement vite que j’ai l’impression que « l’incident Tetsu » comme j’aime l’appeler a eu lieu des décennies plus tôt. C’est absolument faux, bien sûr, mais Gabriel a l’air de se remettre plutôt bien. Et même très bien… Je vous raconte. Quand je rentre du travail, je passe à côté du parc d’Oasis Springs. Je ne le traverse pas parce que ce n’est pas totalement ma route, mais j’ai une bonne vue dessus. Eh bien ce soir-là, j’ai aperçu mon fils dans les bras d’un autre garçon.
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C’était Neelesh. Je ne m’y attendais pas, évidemment, mais ça me faisait en quelque sorte plaisir que Gabriel se reprenne en main et se comporte comme un adolescent normal, avec ses émois et ses peines.
Heureuse, je me suis changée rapidement en rentrant, et je suis tout de suite aller trouver Edward pour lui dire que notre fils allait enfin mieux.
« Chéri ! Gabriel a l’air enfin de se reprendre en main !
— Ah ? Tu les as vus aussi ?
— Ah d’accord, tu étais au courant et tu ne m’as rien dit ?!
— Désolé, je les ai vu ce matin lorsqu’ils se sont rejoins devant la maison pour aller prendre le bus, j’allais t’en parler, promis ! »
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« Bon, d’accord. Cela dit, je ne m’attendais pas à ce que ça soit Neelesh.
— Neelesh ? Comment ça, Neelesh ?
— Bah, le nouveau copain de Gaby ! »
Un blanc a suivi ma déclaration.
« Attends… C’est avec Neelesh que tu l’as vu à l’instant là ?
— Ben… Oui… Pas toi ?
— … Non. »
Un autre blanc.
« C’était qui… ?
— Sarah.
— Oh mon Dieu… Mais… Tu es sûr ? Je veux dire, pour l’instant, Gabriel a surtout eu l’air de s’intéresser aux garçons…
— C’est ce que je me suis dis, mais quand il lui a dit bonjour, il ne lui a pas juste fait un petit bisou sur la joue, si tu vois ce que je veux dire… »
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Gabriel… Qu’est-ce que tu fais… ?
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unjardinsecretpourines · 1 year ago
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Chapitre 2 : Amortentia, dans lequel j'écris comme le pire des Dramione clichés
1er septembre 2022, 20 heures, Poudlard (dortoir des Gryffondor),  PDV externe.
Oliver Ruewen regarda les chiffres rouges de son réveil passer de "19 : 59" à "20 : 00". Woah t'as vraiment que ça à foutre Il sourit un peu tristement (POURQUOI ?) et délaçant ses chaussures et desserrant sa cravate rouge et or. Comme souvent lorsqu'il voulait chasser la tristesse qui s'insinuait parfois en lui sans prévenir, avec ruse, il pensa à Aurélie Becker ; ce qui eut pour effet de ne lui faire ressentir plus que de la rage.
La première fois qu'il l'avait vue, il l'avait trouvée vraiment jolie. Mais c'était avant qu'elle ne se révèle une sale petite peste arrogante, inconsciente et totalement folle, avec ses blagues de maternelle. Alors, depuis six ans, il se posait cette question : Comment une fille aussi agréable à regarder peut être aussi irritante ? Il la détestait. La haïssait. L'abhorrait. La maudissait.
Calme tes hormones Ruewen
Oliver se gratta le nez, où se trouvaient auparavant les furoncles attrapés à cause d'Aurélie. Heureusement, il connaissait un sortilège pouvant faire disparaître les boutons. Il avait également trouvé un moyen pour que son nez arrête de saigner et que la fumée cesse de sortir de ses oreilles comme du museau d'un dragon. Malheureusement, les oreilles de lapin, elles, refusaient de partir. Oliver jura de se venger, par quelconque moyen.
Ce soir-là, il eut bien du mal à trouver le sommeil.
Mais au matin, il avait trouvé.
~
Les meilleurs amis d'Oliver avaient pour noms Karl et Andy Parrish. Ils étaient jumeaux, et aimaient à se présenter ainsi :
- Je m'appelle Karl Andy Parrish, commençait Karl.
- Et moi, Andy Karl Parrish ! poursuivait son frère.
- On est jumeaux, achevaient-ils en choeur.
C'est hyper gênant pitié non
Et ce, même si leur deuxième prénom était Hunter. What the fuck
Cela mettait particulièrement mal à l'aise ceux à qui ils parlaient. Les jumeaux étaient adeptes de farces en tout genre - ils se seraient d'ailleurs très bien entendus avec Aurélie Becker. Coucou la copie des jumeaux Weasley
Oliver se leva, prit sa douche et enfila l'uniforme de Gryffondor. Ses lunettes - qu'il ne mettait jamais (parce qu'il est trooooop sexy vous comprenez il peut pas mettre de lunettes) - se couvrirent de buée dès qu'il les mit. Il resta un instant à contempler son avant-bras nu, et serra les mâchoires pour penser à autre chose qu'à cette menace. Cette menace qui était sur le point de débuter une guerre silencieuse. Euh ok ??
Il l'avait appris cet été. Fin juillet, pendant que les autres élèves se dorent la pilule sur des plages magnifiques ou gravissent des montagnes aux panoramas fabuleux. (La concordance des temps, où es-tu ?) Elle était entrée dans sa chambre, vêtue de noir et de vert. Ses yeux bruns, les mêmes que les siens, brillaient d'un éclat qu'il n'avait jamais vu, une flamme emplie d'une sorte de folie. Elle avait levé sa manche droite. Elle portait la Marque des Ténèbres. GENRE COMME CA ?? Juste elle entre dans sa chambre, elle lui montre sa Marque et elle se barre ? Nul. Aucune tension. Nul.
Puis, elle est sortie, sans explication, sans rien dire, avant de s'évaporer dans un nuage de fumée noire qui ressemblait aveuglément à un très, très mauvais présage. Gros cliché
Oliver sécha ses cheveux à l'aide d'un sortilège, puis retira promptement ses lunettes. Il sortit de la salle de bains, et se figea. Karl et Andy discutaient, assis sur son lit. Ils parlaient de lui.
- Moi, je pense que sa haine n'est qu'un amour refoulé.
- Y'a qu'à voir comment il la regarde.
Andy éclata de rire et tapa dans la main de son frère.
- Bon jeu de mots, frère !
- Bah... Merci, dit Karl, étonné - il cherchait quel jeu de mots il avait bien pu faire. (Moi aussi je cherche. Moi aussi, je cherche. Putain c'est quoi le jeu de mots ??) Je disais... Y'a qu'à voir comment il la regarde.
- Les contraires s'attirent, ajouta Andy comme si c'était une évidence.
- Hey, hey, hey, hey, vous parlez de quoi là ?! s'indigna Oliver en se dirigeant vers ses deux amis, qui prirent presque instantanément l'air contrit qui s'imposait.
- De toi, grommella Andy. Et de...
- Ginger Campbell, le coupa son frère. La rousse, à Gryffondor.
- Connais pas, répondit Oliver, méfiant.
- Ah... Pour l'instant ! lança Karl avec un clin d'oeil tout sauf spontané.
- Si je ne la connais pas, raisonna Ruewen, pourquoi la haïrais-je ?
Les jumeaux se regardèrent l'un l'autre, et haussèrent les épaules.
- Je vois. Ne parlez. Plus jamais. De cette. Débile de Becker. Comme ça, ordonna Oliver en détachant bien les mots.
- Mais...
- Plus jamais ! Depuis que le l'ai vue pour la première fois, je la déteste. C'est comme ça. Quand je la vois, j'ai envie de lui jeter un Impardonnable. Quand elle me parle, je rêve de lui trancher la langue. (WOAH WOAH WOAH DU CALME ! Les pulsions violentes là ??) Vous comprenez ? Elle et moi, c'est comme... Je n'ai même pas de comparaison ! C'est une longue histoire. Et pas un conte de fées (Vous avez vu vous avez vu c'est la première phrase de l'histoire wow je suis trop intelligente), certifia Oliver. Maintenant, dégagez de mon lit.
Les jumeaux ne se firent pas prier (amen). Ils jetèrent un regard coupable à leur ami, qui soupira en se laissant tomber sur son lit pour lacer ses chaussures. Une fois prêts, le trio descendit dans la Grande Salle. Ils s'assirent, les jumeaux en face d'Oliver, et commencèrent à manger. J'ai besoin de tout décrire comme ça étape par étape ?? C'est chiant...
Ruewen se surprit à jeter un regard à la table des Serdaigle, où Aurélie riait en compagnie de sa petite cour qu'il appelait "les perruches". Les perruches, c'est-à-dire : de la couleur, des sons aigus, et pas grand-chose dans le crâne. (Wow c'est trop mature de ta part Oliver, pas du tout le cliché des femmes trop bavardes) Il savait que ce n'était guère juste, mais il n'avait pas le temps de penser à ça. (Ben du coup si, il y pense, vu qu'il se dit que c'est pas juste ???) Il attendit que la jeune fille se lève pour se rendre en cours de potions pour passer à l'action.
Il leva sa baguette et la pointa sur les chaussures d'Aurélie, qui, comme à son habitude, n'étaient pas attachées.
- Melisinus, murmura-t-il.
2 septembre 2019, 7 heures 21, Grande Salle, PDV externe.
Aurélie Becker ressentit d'abord des fourmillements dans les pieds, qui devirent soudain très lourds. Ensuite, elle n'avait plus réussi à avancer. Enfin, elle se décida à jeter un coup d'oeil.
- RUEWEN, BOUFFE UN SCROUTT ! hurla la jeune Serdaigle en voyant ses chaussures transformées en... pots de miel.
Elle agitait les bras de façon si comique que toute les élèves éclatèrent de rire. Personne n'aurait su dire qui, des Serpentard ou des Gryffondor, faisaient le plus de bruit.
- Miam, se moqua Ruewen avec un sourire narquois. Tu permets ?
Il fit mine de plonger le doigt dans les pots et de le lécher. (C'est trop bizarre c'est trop bizarre)
- Oh, délicieux ! ironisa-t-il.
Les joues d'Aurélie s'enflammèrent de rage. Ses yeux bleus lançaient des éclairs.
- Ruewen, t'es mort, prévit-elle.
- C'est marrant, parce que t'as pas l'air bien menaçante comme ça.
- RUEWEEEEEEN ! s'égosilla la jeune Becker en agitant les bras de plus belle, clouée au sol comme par un Impedimenta.
Elle se pencha en avant pour le frapper, mais ses pots de miel l'entraînèrent en avant et elle s'effondra dans les bras de Ruewen sous les rires des quatre maisons. Il sentait la cannelle. (Pourquoi ???) Horrifiée, elle tenta se se dégager. Oliver la poussa de toutes ses forces, mais à cause de ces satanés pots de miel, elle revenait toujours vers lui. (L'image est drôle mais pitié c'est tellement un cliché) Aurélie rugissait presque de rage, et Oliver poussait de petits couinements dégoûtés. Enfin, Aurélie se souvint qu'elle était une sorcière, et qu'elle possédait par conséquent une baguette. (BIG BRAIN) Elle se fit basculer de façon à pouvoir l'attraper, la pointa sur ses pieds et prononça :
- Finite Incantatem. (Elle aurait pu faire ça dès le début ou c'est moi ?)
Les pots de miel disparurent come ils étaient apparus, se retransformant en chaussures. Aurélie leva les yeux vers Ruewen, et tous les élèves retinrent leur souffle. Puis la jeune Serdaigle leva sa baguette. Sans qu'elle n'ait prononcé la moindre formule, le Gryffondor devint tout blanc et s'effondra au sol. Puis il se mit à vomir une limace. Puis deux. Puis trois... (Ce sortilège est juste immonde, je suis choquée)
- Qu'est-ce-que c'est que ce cirque ?! Miss Becker ! En retenue jusqu'à la fin du mois ! la punit Miss Callidus, professeur de métamorphose, en déboulant dans la Grande Salle. Et vous ! cria-t-elle à l'intention des malheureux élèves. Vous n'avez pas cours, peut-être ?! Allez-y, et plus vite que ça ! Quant à vous, Miss Becker, que je ne vous y reprenne plus !
Aurélie lui fit un sourire angélique, et Oliver la maudit en crachant une énième limace. Il parvint à articuler :
- Sortilège... Informulé... Bwarp !
- Oh ! C'est tellement charmant ! constata Aurélie dans un éclat de rire étouffé. Bonne journée, Ruewen ! ajouta-t-elle avec un petit signe de la main.
- Taisez-vous, lui intima Miss Callidus à l'intention de la jeune fille. Mr Ruewen, il semblerait judicieux que vous alliez à l'infirmerie au lieu de gigoter par terre comme un bébé Serpencendre. (C'est violent, le pauvre) Miss Becker, allez en cours, et n'oubliez pas la retenue, à dix-huit heures.
- OK !
- On ne dit pas "OK" à un professeur, mais "D'accord, madame". Compris ?
Aurélie se mordit la lèvre inférieure (un tic nerveux) (merci de cette précision hyper utile) et se retint de prononcer le dernier mot.
- D'accord, madame.
- Bien. Bon, allez-y. Et Miss Ollivander, qu'est-ce-que vous attendez, par Merlin ?! Vous n'avez pas cours de botanique, à tout hasard ? Allez, allez ! (Elle connaît tous les emplois du temps des élèves comme ça ??)
- J'attendais juste Aurélie, madame.
- Bien, dépêchez-vous. Et cessez de me regarder ainsi ! les congédia la professeure de métamorphose en parcourant du regard la Grande Salle presque vide.
Les deux jeunes filles ne le firent pas répéter deux fois et se mirent à courir, l'une en direction de la serre de botanique, l'autre vers la salle de potions.
- Bon... soupira la professeure en dévisageant Ruewen, en sueur, crachant ses limaces par terre. Vous, vous êtes bon pour un petit passage express chez Mrs Pomfresh.
Oliver lui jeta un regard assassin. Sans blague... (j'aurais pas dit mieux)
~
- Alors ! Bonjour à tous, installez-vous ! Aujourd'hui, nous allons parler d'une potion en particulier... Qui est le philtre d'amour. (Oh non. OH. NON. NON.)
Un concert de "houuuu" déclencha l'hilarité du côté des Gryffondor. Le professeur Slughorn les fit taire d'un regard.
- Ce philtre s'appelle l'Amortentia, et elle est sûrement l'une des plus puissantes potions en ce monde. Bien sûr, elle ne crée pas un sentiment d'amour, car il est impossible de créer ou d'imiter de l'amour, même avec la magie, mais fabrique en revanche une attirance très forte semblable à de l'am... Oh, par pitié, cessez vos enfantillages ! s'énerva le professeur à l'intention de quelques garçons de Gryffondor et Serdaigle confondus qui s'esclaffaient toujours. Elle est très reconnaissable à...
La porte s'ouvrit brusquement sur Oliver, le teint toujours pâlot, et un peu de bave de limace au coin de la bouche, ce que bien sûr, tous se gardèrent de lui faire remarquer.
- La raison de ce retard, Mr Ruewen ? interrogea Slughorn, un sourcil levé.
- Un problème d'ordre... scolaire, répondit Ruewen, qui décrocha un regard noir à Aurélie (genre Aurélie est moins en retard qu'Oliver ? Irréaliste), qui lui répondit d'un sourire moqueur. (Ptdr j'avoue c'est rigolo)
- Bien, soupira le professeur de potions. Installez-vous.
Oliver obéit, et Slughorn poursuivit son cours.
- Donc, l'Amortentia... Que disais-je ? Ah, oui : elle est parfaitement reconnaissable à sa couleur peut être identifiée grâce à sa couleur nacrée, sa vapeur qui s'élève en spirales et l'odeur attirante qu'elle dégage, différente pour chacun. Compris ?
Les élèves hochèrent la tête.
- Bien que ce soit une potion de début de sixième année, c'est celle que j'ai choisi de vous faire réaliser aujourd'hui. Hum... Bien que ce soit un peu indiscret, j'adore demander cela à mes élèves... (Quel fouteur de merde, putain) Quelle odeur sentez-vous, Mr Ruewen ?
Oliver sursauta comme si on l'avait piqué. Puis, il se leva de mauvaise grâce et renifla la potion envoûtante comme s'il s'agissait de crottin d'Hippogriffe. Sa bouche se tordit, comme s'il la forçait à parler, et il grommella :
- Je sens un parfum de... de... mimosa ? Oui, c'est bien du mimosa, avec, euh... Un peu de muguet aussi. Et aussi une odeur de... de chocolat au lait.
Aurélie Becker sursauta et rangea la tablette qu'elle était en train de grignoter en douce sous sa table.
- D'accord, dit le professeur Slughorn. Et vous, Miss... Rosewood ?
La princesse hésita un instant, puis se leva et alla sentir la potion. Un sourire élargit ses lèvres fines lorsqu'elle expliqua :
- Je sens une odeur de forêt. De bois de balai... Et de tarte aux pommes.
Elle décrocha un clin d'oeil à Tomy Wison, au fond de la classe. Ils sortaient ensemble depuis mai dernier. Le Gryffondor rougit un peu, et Diana retourna à sa place. Le professeur Slughorn interrogea ensuite plusieurs élèves, de Gryffondor comme de Serdaigle, et Aurélie fit mine de s'intéresser obsessionnellement à son manuel de potions, dans lequel elle essayait apparemment de disparaître.
- Miss... Stewart ? appela Slughorn.
Alice se leva en faisant la moue. Elle sentit la potion. Sentit encore. Fronça les sourcils.
- Ce n'est pas normal, professeur, finit-elle par dire. Je ne sens absolument rien.
- Vraiment ? Au contraire, c'est assez normal, répondit le professeur de potions. Vous ne ressentez pas d'amour, disons, amoureux, pour le moment. Retournez à votre place. (C'est trop stupide, genre l'Amortentia ne sent rien, et donc n'est pas attirante, si tu n'es pas déjà amoureux de quelqu'un ? ça perd son sens de base...)
Alice, un peu honteuse, traversa les rangs et s'assit à côté d'Oliver. Aurélie pria Merlin de toutes ses forces, mais Merlin n'était apparemment pas de son côté, car Slughorn appela : 
- Hum... Et pour finir... Miss Becker ?
- Oh non ! Oh que non ! Pas moi ! Par pitié, professeur ! C'est trop la honte ! Professeur Slughorn ! s'indigna la jeune fille lorsque le professeur l'obligea à s'avancer à l'aide d'un Wingardium Leviosa. (EUUUUH DU CALME)
Poussée sur l'estrade, la jeune Serdaigle mit son petit nez en trompette au-dessus de la potion nacrée et inspira. De près comme de loin, elle semblait condamnée au supplice de la planche. 
- Que sentez-vous, Miss Becker ?
Aurélie fut un instant tentée de répondre "Rien", comme Alice, mais décida de jouer le jeu. Pour la première fois de sa vie, elle n'eut pas envie de parler. Mais elle marmonna quand même :
- Je sens une odeur de... Cannelle, de... Parchemin neuf... D'encre à la, hum... myrtille, disons... Et de...
Elle murmura ensuite quelque chose d'inintelligible dans lequel le professeur put deviner les mots : "pots de miel". Des murmures moqueurs parcoururent la salle. Aurélie les fit taire d'un regard qui pouvait tuer.
(Je ne COMPRENDS PAS pourquoi ils sentent leurs odeurs mutuelles. Ils se détestent. L'amour et la haine ne coexistent pas. A la limite ils peuvent se trouver sexy mais bon... de là à avoir des Amortentia avec leurs parfums...)
- Et vous, professeur, que sentez-vous ? (Miroir !)
Horace Slughorn, surpris, dévisagea la jeune élève. Puis, il sentit la potion à son tour.
- Une odeur de rose sauvage. Et de mûre, répondit le professeur en rougissant. (On est très content.es de savoir ce qui fait bander Slughorn, merci.)
Aurélie sourit, puis rejoignit sa place. Sa petite diversion avait fonctionné et les discussions de ses camarades changèrent de sujet. Elle sortit à nouveau sa tablette de chocolat et en croqua un carré. Elle surprit le regard de Ruewen et le transperça des yeux. Il se détourna, et la jeune Serdaigle soupira de soulagement. Le cours reprenait, et Slughorn donnait des instructions pour la potion. Mais Aurélie n'était déjà plus avec eux.
A la fin du cours, Slughorn vérifia leurs potions.
- Mr Ruewen, brillant, 10 points de plus pour Gryffondor... Miss Becker, désastreux, 10 points en moins pour Serdaigle...
Aurélie soupira d'ennui et rêva d'une montre. Elle repéra un sablier dans un coin de la salle et fixa son attention dessus. Elle l'observa égrener les secondes jusqu'à ce que le cours s'achève. Lorsque la sonnerie retentit, la jeune Serdaigle fut la première dehors. Le professeur Slughorn la retint par le bras.
- Pas si vite, Miss Becker. J'aimerais vous parler.
Aurélie marmonna quelque chose sur l'impolitesse (ptdr calme-toi il veut juste te parler) , mais acquiesça. Les derniers élèves étaient encore dans la salle, dont ce débile de Ruewen. La jeune fille pria à nouveau Merlin, Morgane et tous les autres pour que le professeur attende que tous soient partis. Mais la Serdaigle n'avait pas les dieux sorciers de son côté aujourd'hui.
- Je ne vous ai pas sentie attentive durant ce cours, Aurélie. Enfin, moins que d'habitude.
- Ben... C'est que... C'est pas comme si le philtre d'amour, ça me servait régulièrement... Si vous nous aviez enseigné, mettons, un philtre de guérison (ou un poison... murmura-t-elle pour elle-même avec un regard à Ruewen) (mais wesh ils sont vraiment violents), ç'aurait été plus utile. Pas que je critique vos cours, ni rien. C'est juste que mon cerveau est... Sélectif. (En vrai elle a raison. QUI utilise un philtre d'amour dans sa vie et pourquoi ?? C'est pas genre, illégal ??)
Oliver, dans son coin, baissa la tête pour sourire. Il avait toujours apprécié le répondant de son ennemie.
Slughorn, ne trouvant rien à répondre à cela, congédia son élève (désolée mais c'est pas clair : lequel des deux), avant de surprendre le rire amusé du Gryffondor.
- Eh bien, Mr Ruewen, qu'est-ce-qui vous fait rire ?! Allez, dehors ! Dehors !
- Au revoir, monsieur, dit poliment l'intéressé, avant de sortir.
Le professeur le rappela.
- Mr Ruewen ?
- Oui ?
Oliver revint sur ses pas et considéra le prof avec un mélange de curiosité et de surprise.
- Euhm... Ecoutez, Oliver, je suis au courant pour ce qui est arrivé à votre famille et...
- Vous êtes désolé, devina Oliver.
- Si vous avez besoin d'en parler, je suis là, certifiua Slughorn en posant une main réconfortante sur l'épaule du garçon, qui se dégagea poliment. 
- Ma mère est une Mangemorte. Je m'y ferais. (ON N'ACCORDE PAS MANGEMORT AU FEMININ ! C'est mange-la-mort ! Putain !)
- J'admire votre retenue mais je ne vous jugerai pas.
- Bon, monsieur, c'est super gentil de votre part, mais l'avant-dernière chose que j'aimerais faire, c'est en parler. Et la dernière, c'est d'en parler à vous. (Mais wesh non non non Oliver c'est une petite victime face à ses profs, jamais il ne leur parlerait comme ça.)
Slughorn sourit un peu tristement.
- Je croyais tout cela fini... Mais les choses mauvaises ne se terminent jamais, apparemment...
- Vous croyez que... Qu'une guerre est proche ? demanda Oliver avec gravité.
- Je n'irais pas jusque-là, assura le professeur de potions. Pourtant... C'est bien la vérité. (Il a dit tout et son contraire en 2 phrases, on dirait Macron)
Ruewen tressauta. Il passa la main dans ses cheveux bruns (tic nerveux) (MERCI DE LA PRECISION WOAHALALA TROP UTILE) et ferma les yeux. Son front se plissa sous l'effet de la contrariété. (Trop de... trop de descriptions...)
- Je devrais me battre contre ma mère, réalisa-t-il, tremblant.
- Personne ne vous oblige à vous battre, affirma doucement Slughorn. (Il a raison, Oliver, redescends de ton piédestal)
- Si. Je le veux.
Un grand silence s'installa, ponctué de petits toussotements gênés du professeur. (Putain la gêne est réelle, t'es un gamin de 17 ans tu vas pas te battre) Oliver osa alors poser la question qui lui tenait tant à coeur :
- Comment s'appelle-t-il ? Ce mage noir, ancien sbire de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Plus-Prononcer-Le-Nom ? (ça fait littéralement 25 ans, je pense que c'est bon là)
- Il se fait appeler... Deathly Hallow, répondit le prof.
- Relique de la Mort ? traduisit Ruewen, étonné. (TRADUIRE DE QUOI ??? IL EST ANGLAIS !!! C'EST DE L'ANGLAIS !!!) Croyez-vous qu'il cherche à les réunir à nouveau ?
- Je l'ignore. Nous l'ignorons tous, acheva Horace Slughorn à voix basse.
Oliver ramassa son sac et, les yeux toujours fermés pour ravaler les larmes qui menaçaient de couler, sortit de la salle à pas rapides, comme si marcher vite suffisait à dissoudre ses problèmes.
Les couloirs étaient déserts. Ruewen se laissa choir au sol, la tête entre les mains. Il détestait sécher les cours, mais il n'avait pas le choix. Il devait digérer l'information.
- Maman, marmonna-t-il, et une foule de souvenirs déferla en lui. (AU SECOURS. Le cliché du personnage qui parle à haute voix pour RIEN.)
Sa mère, celle qui l'avait emmené à l'aire de jeux quand il était enfant, qui l'avait regardé faire des choses ennuyeuses dans le parc, comme regarder les escargots ramper entre les brins d'herbe. (Oliver t'es vraiment un putain de Serdaigle chiant me dis pas que t'es à Gryffondor j'te croirai pas) Celle avec qui il avait fait ses si longues balades à vélo et à balai, celle qui ne le grondait que lorsqu'elle le jugeait trop sage à son goût. (Bizarre comme mère, genre : désobéis-moi un peu !! Va te bourrer la gueule !) Celle qui l'avait mis au monde, dorloté, changé, aimé ; était une Mangemorte. Ennemie du Bien et membre de l'Ombre - comme on appelait "communément" le groupe de Mangemorts. (Pardon mais c'est qui « on » ? La menace est présente depuis combien de temps ? Y'a juste eu des catastrophes naturelles ? Et quel rapport ?)
Comment était-ce possible ? Sa mère était de Sang-Mêlé, et n'a jamais montré de préférence par rapport aux Sang-Pur, le laissant s'amuser avec des Moldus, enfant. (Ben j'espère bien ??) Il ne comprenait plus, et ne voulait pas comprendre, parce que la vérité faisait peur, encore plus lorsqu'elle risquait de vous surprendre... encore plus.
Une larme roula enfin sur sa joue. Il soupira.
- Euh... Ruewen ? (Aaahh la scène où les deux protagonistes qui s'aiment mais en fait non se détestent mais se trouvent sexy se surprennent en situation de vulnérabilité... j'étais tellement fan de ça.)
Oliver releva la tête avec une telle vigueur qu'il manqua se rompre le cou. (Fragile) Devant lui se tenait Aurélie, ses cheveux blonds bouclés comme un rideau sur son visage. Ses traits, d'ordinaire déformés par la colère ou le mépris, n'exprimaient alors plus que de l'inquiétude. Il écarquilla les yeux et se releva avec peine, essuyant sa joue à la hâte. Il observa la jeune Serdaigle avec un regard dur. (Comme un BONHOMME !)
- Qu'est-ce-que tu fous là, Becker ?! Encore à sécher ?! lui demanda-t-il.
- Tssss ! Rapport ? J'avais oublié mon stylo en potions. Je suis revenue sur mes pas pour aller le chercher, et... (Précision inutile. Évidemment que tu es revenue sur tes pas. Bref.) Tu parlais avec Slughorn. Je suis curieuse. Je suis vraiment désolée.
Désolée ? Aussi loin qu'Oliver s'en souvienne, Aurélie Becker n'a jamais été "désolée" de quoi que ce soit. Peu importe le nombre de crasses qu'elle lui faisait, elle restait digne. Il fonctionnait pareil, à bien y réfléchir. Peut-être se ressemblaient-ils plus qu'ils ne l'avaient imaginé. (Il la connaît depuis 6 ans et il n'a jamais pensé à ça ?)
Ruewen secoua la tête pour chasser ces pensées, incapable de formuler une phrase correcte.
- Dégage... parvint-il à dire.
- Et toi ? Tu sèches ? Môsieur Ruewen sèche ! C'est à n'y rien comprendre ! se moqua Aurélie, dont le masque de la petite fille coupable avait bien vite disparu.
- MAIS FERME-LA ! hurla Oliver avec hargne, avant de la planter là. (C'est quoi cette dispute à deux balles je pleure)
- Contrôle-toi, putain, Ruewen ! S'il-te-plaît ! lui cria Aurélie.
Une grande souffrance persistait dans sa voix. Oliver, curieux, se retourna. La jeune Serdaigle était pliée en deux de douleur. Surpris, le jeune homme passa la main dans ses cheveux (évidemment) (MAIS COMMENT CA EVIDEMMENT ? MDR) avant d'hésiter un peu et de courir vers elle. Elle respirait avec difficulté et son front était luisant de sueur. Pourtant, elle se portait comme un charme il y a une minute à peine. Oliver ne comprenait plus rien, mais désirait cette fois savoir de quoi il retournait. Cette fille l'intriguait. Enfin, Aurélie parvint à parler :
- Merci.
- Merci ? répéta Ruewen, hébété. Qu'est-ce-qui s'est passé ?
- Une... Baisse de tension, expliqua Aurélie en regardant ailleurs. 
- Baisse de tension ?! Non mais tu te fous de ma gueule, là, Becker ?! Tu te convulsais, bordel ! Baisse de tension mon...
- OK ! OK ! s'écria la jeune fille en se redressant dans un tourbillon de boucles blondes. Je vais t'expliquer.
Oliver comme Aurélie étaient surpris de la façon qu'ils avaient de se parler, sans haine, sans drame, ni rien. Presque amicalement.
Non ! pensèrent-ils chacun de leur côté. Amicalement... Tu parles ! Demain tout sera redevenu comme avant. Sans doute même avant demain. Dans quinze minutes, par exemple. Ce sera comme si ce moment n'avait jamais existé. Je le sais. (Mais genre... Si ça te rend triste que vous soyez pas potes, juste arrête de l'insulter toi aussi... bordel cette pseudo-haine mal imaginée...)
- Bon... soupira Aurélie. Je suis empathe, OK ?
- Empathe ? répéta Ruewen, surpris.
- Emmmm... Paaaaathe, répliqua lentement la Serdaigle comme si son interlocuteur était demeuré ou vieux. C'est un pouvoir spirituel qui te fait ressentir les émotions des autres.
- QUOIIIIIIII ?! Becker, dis-moi que ce n'est pas vrai : tu as RESSENTI mes émotions ?! Tu les ressentais depuis le début ?! MES EMOTIONS ?! hurla Oliver, paniqué.
- Hééé ! Calme ! Je suis innocente ! s'écria Aurélie en levant les mains. C'est pas de ma faute ! Je bloque toujours les émotions des autres, j'ai appris à me servir de ces dons, qu'est-ce-que tu crois ?! (Je suis trop douée, je maîtrise trop bien mes nombreux dons, putain de Mary Sue)
- Je crois que tu es complètement tarée.
- C'est pas faux, admit la jeune fille en haussant les épaules. Mais pourquoi tu avais peur ? T'avais quelque chose à me cacher ?
- Bien sûr que non ! Mais... CE SONT MES EMOTIONS, TU AS COMPRIS ?! LES MIENNES, ALORS LA PROCHAINE FOIS, même si je ferais tout pour qu'il n'y en ait pas, TU CONTROLES TON POUVOIR, OK ?! (Woah c'est tellement mal fait... genre... les majuscules sont utiles parfois mais si tu as BESOIN de les utiliser dans des phrases entières pour faire comprendre que le personnage est énervé, c'est que tu n'as pas bien écrit son énervement. Et Oliver ne réagirait pas comme ça. Oliver est calme. Colères froides.)
- MAIS ARRETE DE ME HURLER DESSUS, BOUGRE D'IDIOT ! rugit Aurélie, les poings sur les hanches, en se penchant vers le Gryffondor. J'avais juste oublié, pour une fois ! Et crois-moi, ce que tu caches là-dedans (elle montra la poitrine d'Oliver d'un mouvement du menton) ne m'intéresse absolument pas ! Et même, me rebute à un point inimaginable ! Capté ?
- Capté !
- Très bien ! Je vais en métamorphose !
- Et moi en histoire !
Tous deux se tournèrent le dos, bras croisés.
- Hé, Ruewen ?
- QUOI !?
- 'Faut qu'on aille à l'infirmerie ensemble. Dis-lui que tu m'as trouvée évanouie dans un couloir en sortant des toilettes, disons. Ça nous fera une excuse pour nos retards respectifs. (Comme si Aurélie en avait quelque chose à foutre de se faire excuser pour son retard. Non, en vrai, headcanon : elle a fait ça par gentillesse à l'égard d'Oliver.)
- Pas con, admit Oliver en roulant des yeux. Mais qu'est-ce-que je fabriquerais dans les toilettes à cette heure-là ?
- Dis que tu y es allé juste après le cours de potions, mais que tu es resté bloqué. Cette excuse est imparable. Je l'ai utilisée je ne sais combien de fois.
- Tu es éreintante.
- Je sais.
Les deux élèves firent comme prévu par la Serdaigle. Après que Mrs Pomfresh ait examiné Aurélie (bien sûr, elle n'a rien trouvé) et donné à chacun son mot d'excuse, elle les laissa partir. Juste avant de se rendre à leurs cours respectifs, le Gryffondor se tourna vers Aurélie. (C'est trop long... Je suis la seule à m'ennuyer ??)
- Hum... Becker ?
- QUOI !? l'imita moqueusement la jeune fille.
- Qu'as-tu ressenti de si... douloureux ? Pour faillir de tomber dans les pommes, par exemple. (Ben... Tu le sais, puisque tu l'as ressenti ? Elle ressent ce que tu ressens ? C'est pas compliqué ?)
Aurélie se retourna entièrement et soupira.
- Tu veux vraiment que je te le dise ?
Il hocha la tête.
- Eh bien... Pour commencer, même sans t'avoir touché, j'ai ressenti tes émotions. Je n'avais pas activé mon... bouclier, disons, mais mes défenses mentales sont quand même puissantes, sans vouloir me vanter.
- Bien sûr, marmonna ironiquement Oliver.
- Ensuite, énuméra Aurélie en l'ignorant tout à fait, il y a quelque chose en toi... De sérieusement bizarre. Une part de lumière noire... Ou d'ombre claire. C'est difficile à dire. Une sorte de tristesse. De lassitude. Ca s'est amplifié cette année. Même avec mon bouclier, je percevais des bribes d'émotions. (Comme si tu allais dire ça à ton soi-disant pire ennemi-rival...)
- Lesquelles ? demanda le Gryffondor à mi-voix.
- De la peur. De la colère. De la tristesse. Pas ces trois sentiments distincts, mais un de ces mélanges extrêmement difficles à démêler. Un poids. (Aurélie a loupé une carrière dans la psychologie clinique.)
- Tu dis n'importe quoi ! s'enflamma Ruewen en faisant volte-face brutalement. T'es complètement barrée ! Va en métamorphose, Trelawney ! (Mais pourquoi il s'ENERVE comme ça d'UN COUP ? Hyper toxique.)
Aurélie le regarda partir, et lui lancer par-dessus son épaule.
- Juste par acquis de conscience, c'est quoi, ton parfum ? lui demanda Oliver. (Mais putain il est flag. S'il lui demande, c'est qu'il a compris que c'est le sien. Il la sent quand même souvent, j'sais pas. Et après vous allez voir qu'il va faire tout un drama en mode gêné.)
La Serdaigle était si surprise de par cette question qu'elle n'arriva pas à trouver de répartie venimeuse dont elle avait d'habitude (tout comme son ennemi) le secret. (Y'a besoin de préciser H24 qu'ils sont ennemis ??)
- Muguet, dit Aurélie. Et mon shampoing, c'est mimosa. Pourquoi ? Tu veux le même ? (Pitié.)
Pour toute réponse, la jeune fille reçut un grommellement d'homme des cavernes et une vague d'émotions si assommantes qu'elle dut s'appuyer un instant sur une colonne afin de retrouver contenance. (Oliver ancienne version = le cliché du mâle)
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#Posté le mercredi 29 mars 2023 18:59
Chapitre 3 : L'avant-goût du danger, dans lequel j'insiste bien sur le fait qu'il y a UN MECHANT et qu'il y aura UNE GUERRE
Ouuuh le titre tellement de suspense j'en peux plus 
10 septembre 2022, 5 heures 15 du matin, tour des professeurs, PDV externe.
Anna Becker se réveilla en sursaut, trempée de sueur. Elle resta un instant en apnée, écoutant le moindre bruit. Résolue à l'idée de ne plus pouvoir se rendormir, elle ramena une mèche de cheveux dorés derrière son oreille et soupira doucement. La jeune (jeune ?) professeure de sortilèges se leva, enfila ses chaussons et poussa la porte-fenêtre ancienne qui menait au balcon. Dehors, le vent soufflait et il souleva ses cheveux emmêlés. Elle entendit le cri vaguement reconnaissable d'un hibou au loin. La Forêt Interdite était plus inquiétante que jamais, surtout en cette pleine lune, ronde et brillante, qui rendait les loups-garous encore plus féroces.
La jeune femme écrasa une larme sur sa joue. Elle n'avait rien à voir avec de la tristesse - plutôt avec de la rage. Et elle se souvint de cette nuit, dans cette même forêt dont elle entendait les bruits depuis le château, où elle avait tout perdu. Tout... Excepté sa fille, Aurélie.
Parfois, elle ne la supportait pas. Ca n'avait pas tellement de rapport avec ce qu'elle faisait, mais avec qui elle était. Ses yeux bleus. Son tempérament. Tout ce qui faisait qu'Anna ne pouvait pas oublier. Condamner à tout retenir - fichue mémoire photographique - pour toujours. Sans son enfant et son métier, elle n'était rien. Un courant d'air. Un fantôme.
Que s'était-il passé ? Il lui semblait que la veille elle logeait dans la tour Nord, celle des Serdaigle, enfilait son uniforme bleu tous les matins, s'entraînant à la magie en riant avec ses amis. Et aujourd'hui, elle se retrouvait là, à quelques centaines de mètres de cette tour, à essayer de comprendre où elle avait mis ce bonheur insouciant. La seule chose au monde qu'elle ai jamais oubliée.
Ce soir, tous les élèves seraient au courant. La décision de leur parler de cette nouvelle menace a été prise à l'unanimité par l'ensemble de professeurs. Ils sauront. Ils apprendront à faire face. Comme Anna n'a pas pu le faire cette fameuse nuit. Celle, sombre et glaciale, où une partie de son âme a été arrachée à son corps. (Whaaaaaaaaaaat !)
Les yeux d'un vert pur de la jeune professeure s'étirèrent en deux fentes pleines de colère.
Il n'imaginait pas ce qui l'attendait.
Un jour prochain, plus proche que personne ne le croyait possible, elle se vengerait. (Elle se vengerait ? Genre Deathly Hallow c'est celui qui a tué Tom ? Bref.)
Rien à dire sur ce passage, j'aime toujours bien le point de vue d'Anna.
10 septembre 2022, 19 heures 21, salle commune des Poufsouffle, PDV externe.
- Minna, dépêche-toi, on va être en retard, prévint Poema.
- Je fais aussi vite que je peux ! assura le brune en laçant ses chaussures.
- Aurélie déteint sur toi, ma parole ! Elle dit tout le temps ça quand elle est bonne pour arriver quinze minutes après tout le monde ! s'impatienta Estelle en riant.
Minna Whisper sourit et se leva. La jeune Poufsouffle attacha rapidement ses cheveux en une tresse souple, puis annonça qu'elle était prête. Après plusieurs soupirs de soulagement exagérés, Poema prit ses deux amis par les épaules et elles sortirent de la salle en sautillant, cheveux châtains, bruns et roux mélangés. (Les descriptioooooooons)
En chemin, elles croisèrent Oliver Ruewen. Sa cravate rouge et or n'était pas aussi bien ajustée qu'à son habitude, et son regard triste était perdu dans le vague. (Je me suis vraiment dit : comment je signifie qu'Oliver va pas bien ? IL A LA CRAVATE DE TRAVIOLE. VOILA.) Il les regardèrent quelques secondes, mais ne lança aucune remarque moqueuse, telle que : "On gambade, les perruches ?". (Putain de merde quel sale con.) Les trois amies échangèrent un regard perplexe, puis continuèrent leur chemin jusqu'à la Grande Salle.
Alice et Diana croisèrent les trois Poufsouffle dans les escaliers. Ceux-ci n'en faisaient qu'à leur tête, encore une fois. Pourtant, il amenèrent les cinq amies à leur destination : la Grande Salle, où elles virent Amy, à la table des Serpentard, discutant avec une jeune fille, très belle, aux longs cheveux brun foncé. (Amy elle drague) Elle se détourna un instant de la fille pour adresser un signe de la main à ses amies.
- Et Aurélie ? semblait-elle demander.
- En retard, lui mima Estelle.
Elle était si comique dans ses gestes qu'Alice éclata de rire. Une jeune fille aux longs cheveux châtains et lissés à l'extrême lui fit signe de se taire.
- Comment pouvez-vous rire en des temps aussi difficiles ?
- Difficiles ? répéta Estelle, interloquée. Que veux-tu dire ?
- Laissez tomber, fit la jeune fille en poussant un soupir dédaigneux.
Elle s'appelait Lilas Ames. Elle était à Serdaigle, mais n'avait rien à voir avec Aurélie. Elle était brune, acariâtre et cherchait toujours à se faire apprécier des professeurs. Une vraie lèche-bottes, avec son sourire faux-cul et ses airs de Mademoiselle Sang-Pur. (Omg je me souviens d'elle... Heureusement que je l'ai supprimée.)
- Hé, Lily, ferme-la un peu ! Assis ! se moqua un garçon qui lui ressemblait presque trait pour trait.
C'était son frère jumeau, Mike Ames. Il ressemblait aussi peu mentalement à sa soeur qu'il était sa copie conforme physiquement. Les cheveux plus courts, évidemment. Et l'air un peu moins prétentieux - ce n'était pas dur, honnêtement. Là où sa soeur réussissait partout (ce qui n'enlevait rien à son prestige), il était maladroit comme pas deux. Il s'entendait extrêmement bien avec Aurélie. Celle-ci arriva justement, à petits pas raides et essaant de se faire la plus discrète possible. (relis toi merde)
- Mais qui voilà ? s'écria Mike en faisant un clin d'oeil à Estelle - qui vira pivoine. Aurélie Becker nous fait l'honneur de sa présence !
- Salut, les Moldus ! les salua la jeune fille en riant.
- Je suis de Sang-Pur, fit remarquer sèchement Lilas. Mon frère aussi. Même si lui préfère traîner avec des traîtres à leur sang ou des Sang-de-Bourbe dans votre genre. (Oh lala mais qui parle comme ça dans la vraie vie ??)
Elle jeta un coup d'oeil indiscret à Diana, dont le visage de teinta de rouge au fur et à mesure que la princesse tentait de contenir sa rage.
Aurélie serra les poings et se pencha sur elle.
- Chère Miss Sang-Pur, alors, tu apprendras que l'humour par les rimes, ça existe. Et l'affection envers son prochain également. Mais ça, j'en doute. (J'essayais vraiment de présenter ce personnage comme ayant de la répartie ?)
- Et tu apprendras également que je suis une princesse, pétasse, et que ton sang pur, je rêve de le faire couler ! hurla Diana. (Je me souviens que Manon m'avait personnellement dit que Diana dirait cela dans cette situation. Haha. Ha.)
- Elle a essayé de se retenir, dit Alice d'un ton triste et grandiloquent. R.I.P., gentille Diana... Nous t'aimions tant...
- Arrête, rit Minna.
- Oui, c'est ça, arrêtez, les raisonna Poema. La directrice veut faire une annonce.
- Ah bon ? s'étonna Aurélie. Comment ça se fait que je ne suis jamais au courant de rien, dans cette école ?!
- Peut-être parce que tu n'écoutes pas en cours, supposa froidement Lilas. (Parce qu'ils préviennent en cours que la directrice va parler ?)
- Toi, tu fermes ta gueule ! lui intima Diana, les joues brûlantes de colère.
- Diana ! s'indigna Poema. Bravo l'unité entre les maisons !
- L'unité entre les maisons, c'est avec vous que je la fais, pas avec les obsédés sanguins ! inventa la jeune fille en secouant ses cheveux blonds d'un air contrit. (C'est nul putain... c'est ennuyeux, c'est cringe et c'est nul...)
Estelle éclata de rire, suivie par Minna.
- Mais taisez-vous, enfin ! s'écria Lilas, en les fusillant de son regard brun.
Diana compta jusqu'à dix en marmonnant pour penser à autre chose qu'à la figure de l'insupportable brune aplatie contre un mur. (Ils sont tous violents dans cette histoire.) Poema soupira et s'assit. Minna fixa ses chaussures. Estelle pouffa. Alice grommella quelques insultes et Aurélie sourit. (C'est nul et inutile putain... pourquoi décrire à ce point ce que chaque personne fait... en détails...)
Lorsqu'elles furent assises à leurs tables respectives (sauf Aurélie-la-rebelle qui avait décidé aujourd'hui de manger avec les Poufsouffle), la jeune Ollivander se pencha vers ses amies et leur chochota sur le ton de la confidence :
- Le Ministère a peur de quelque chose.
- Le Ministère est constitué de tapettes qui flippent devant leur ombre, affirma Aurélie en faisant une tache de jus de citrouille sur son uniforme. Merde, jura-t-elle lorsqu'elle s'en aperçut. (Classique Aurélie, ça fait du bien qu'elle soit égale à elle-même pour une fois. On passera l'insulte homophobe, j'étais pas au courant à l'époque.)
- Hey ! s'écria Estelle. Mes parents travaillent au Ministère !
Aurélie piqua un fard. (Chelou cette expression, j'ai arrêté de l'utiliser)
- Oh... Désolée, s'amusa-t-elle. C'était, disons, une généralité.
- Tu as entendu parler de quelque chose, Stella ? demanda gentiment Minna.
Estelle la regarda d'un air interloqué.
- Non mais, vous n'écoutez pas la radio moldue ou quoi ?! Diana ! apostropha-t-elle la princesse comme si elle était son dernier espoir.
- Ne me regarde pas comme ça. La radio, c'est chiant.
- Poema !
- Mon grand-père la monopolise avec ses stations années-80 ! se défendit la Poufsouffle sous les rires de Minna.
- Personne s'informe, donc, constata Estelle en soupirant exagérément. Bande d'incultes ! Voilà... Depuis quelques semaines, il y a des tas de catastrophes naturelles, genre tremblements de terre, tsunamis... (Mais... Quelques lignes plus haut tu te demandais ce qui se passait...)
- Il y en a toujours eu, fit remarquer Aurélie avec raison.
- Oui, mais là, c'est limite l'apocalypse !
- Bien sûr, des météorites tombent, aussi, ironisa Lilas depuis la table des Serdaigle. Le problème, McGraw, c'est que tu as tellement tendance à mythonner que plus personne te croira le jour où il se passera vraiment un truc grave, genre quand ta famille sera ruinée. Suis-je bête, ç'a toujours été le cas. (Elle est tellement « méchante » gratuitement, et c'est tellement immature... Le putain de cliché... même dans Mean Girls elles sont pas mean comme ça les meufs.)
- Ferme-la, Lilas, lui ordonna son frère, un peu gêné par le comportement (assez habituel) de sa soeur jumelle.
- Les McGraw sont comme les Weasley, affirma la Serdaigle à la ronde. Une bande de roux traîtres à leur sang qui se reproduisent comme des lapins, asséna-t-elle telle un serpent. (Mais j'ai littéralement copié la réplique de Drago Malefoy faut arrêter)
- Comment ça se fait qu'elle n'est pas à Serpentard, elle ?! s'énerva Alice. (LE SALE CLICHE)
- Peut-être parce que je suis intelligente, minauda Lilas.
PAF !
La main de Diana était partie comme une fusée. La princesse d'Australie l'abaissa, et pointa un doigt menaçant vers la brune. (Mais si elle la frappe juste pour ça, elle ferait quoi si elle était vraiment vraiment pas sympa ?)
- Un Botruc est plus intelligent que toi, Ames, alors je te conseille de la boucler une bonne fois pour toutes, siffla la jeune fille.
Peu à peu, d'abord étouffés et timides, quelques applaudissements s'élevèrent de la table des Serdaigle. (Sérieusement ?) Les Gryffondor suivirent, et Alice et Diana retournèrent à leur table. Aurélie riait sans pouvoir s'arrêter, tout comme Minna et Poema. Estelle, elle, marmonnait quelque chose. (Arrête. De. Décrire. Chaque. Réaction.)
- Ca va pas, Stella ? lui demanda gentiment Poema. Lilas Ames n'est qu'une débile. Les Weasley sont les amis du Survivant. C'est une famille noble, dans le sens de la bonté. (PAS DANS LE SENS DE L'ARGENT PTDR BANDE DE PAUVRES)
Estelle lui sourit, la remercia, et tous reprirent leur repas. Mike Ames s'excusa d'un regard. La petite rousse rougit à nouveau.
- Donc, Stella ? s'impatienta Aurélie en faisant rebondir sa cuillère sur le rebord de son assiette avec nervosité. La radio moldue, les catastrophes naturelles ? Rapport avec nous ? (OUI MERCI, revenons-en au SUJET !)
- Oh, arrête de dire ça ! s'énerva Poema. (Bon ben on se ré-éloigne du sujet...)
- De quoi ?
- Bah, "rapport", "genre", "disons", les trucs comme ça, quoi ! C'est chiant, à la longue ! (Mais elle est INSUPPORTABLE... C'est une vraie amie ça ??)
- Hey, je fais ce que je veux, t'as tenu quatre ans sans rien me dire à propos de ça, je suppose que tu parviendras à attendre quatre ans de plus ? (Les calculs sont pas bons parce que c'est censé faire 8 ans, mais go girl, défends toi)
Poema regarde son assiette, un peu honteuse.
- Désolée. Je suis juste inquiète. Moi aussi, j'ai entendu parler de quelque chose au Ministère. (Ben... Je sais pas... tu pouvais pas le dire plus tôt ? Casse les couilles celle-là.)
- Au Ministère ? Tu y étais ? s'enquit Estelle.
- Oui, bon, une affaire, hum... me concernant. Ou plutôt, concernant mes parents.
Les parents de Poema, disparus depuis sept ans, n'étaient jamais revenus d'une de leurs missions. Ils étaient Aurors, qualifiés et talentueux. Ils manquaient beaucoup à Poema. Heureusement, elle avait ses grand-parents. (Pffffffff je balance l'histoire en 2 secondes ptdr)
La jeune fille lâcha sa bombe :
- Un enterrement est en pleine discussion. (On est censés avoir de l'empathie alors qu'on vient d'apprendre pour ses parents UNE LIGNE plus tôt ??)
Aurélie lâcha sa cuillère. Minna baissa les yeux. Estelle ouvrit des yeux ronds. Poema repoussa son assiette. Elle n'avait plus faim. (ARRETE DE DECRIRE CHAQUE REACTION)
- Oh ! Par Merlin ! finit par articuler Aurélie. Mais s'ils ne sont pas morts ?
- J'avoue que je commence un peu à perdre espoir, avoua Poema.
- Oh, non, dit une voix tranquille depuis la table des Serdaigle. Il ne faut pas. L'espoir est tout ce qu'il nous reste lorsqu'on n'a plus rien. C'est Helena Serdaigle qui me l'a dit. (What the fuck...)
Les filles se concertent du regard, puis Aurélie hausse les épaules et finit par dire :
- C'est Stella Scamander.
- Loufoca bis, s'incrusta un Poufsouffle.
- Oh, pitié, ferme-la ! supplia Estelle derechef.
- OK, jolie rousse !
Ces 2 interactions étaient 1) inutiles, 2) plates, 3) déconcentrent le lecteur de la situation, 4) fait genre on introduit de nouveaux personnages alors que pas du tout c'est des figurants de merde.
Estelle haussa un sourcil, perplexe. Le Poufsouffle détourna le regard, plutôt furieux de s'être ainsi fait remballer. Elle reporta son attention sur Poema, qui se mordait la lèvre inférieure, perdue dans ses pensées.
- Ambiance... constata Aurélie. Bah quoi ! ajouta-t-elle en voyant le regard accusateur de Minna. C'est vrai ! Je suis convaincue qu'ils ne sont pas morts ! appuya-t-elle.
- Tu es gentille, Aurélie, dit Poema.
- Merci, toi aussi, répondit la Serdaigle comme si son amie lui avait souhaité une bonne nuit. (NUL)
Un silence s'installa. Minna se tourna vers Estelle.
- Doooooonc ? insista la brune en roulant des yeux. La radio moldue ?
- Un mage noir s'est échappé d'Azkaban, lâcha Estelle. (BAH VOILA ELLE SAIT DU COUP !! Et tant qu'on y est... Poema disait qu'elle avait entendu quelque chose à ce sujet en allant au Ministère mais elle ne l'a pas dit... Bon, je sais que ça se passe parfois dans la vraie vie mais la moindre des choses c'est quand même de se relire pour éviter ça...)
- NAAAAAAAAAAAN ?! Mais c'est trop cool ! hurla Aurélie avant de réaliser ce qu'elle venait de dire et de se plaquer les deux mains sur la bouche. Euh... Pardon. Non, c'est atroce. Je veux dire... J'ai pensé à l'aspect cool du truc, c'est-à-dire... Non, pas l'aspect cool, mais... Le côté positif... Non plus, ce que je veux dire c'est que... Se battre pour défendre son école, c'est, disons, un grand honneur. Non, pas un honneur... Si... ? Bon, je ne sais pas. Rester loyal à Poudlard, je trouve ça beau, j'sais pas. Mais voir ses amis mourir... (Mais ils parlent direct de se battre et de Poudlard mais putain, qu'est-ce-que t'en sais qu'il va s'attaquer à ta petite école de merde, le mage noir ? Et puis elle est tellement gênante.)
Elle frissonna. Ses joues étaint si brûlantes que l'on aurait pu faire cuire un steak dessus.
- C'est la honte... marmonna-t-elle. Je m'enfonce, là, non ?
- Affreusement, approuva Poema en riant. Mais tu me remontes le moral. Merci, Au'.
- Tu te fiches de moi, affirma l'intéressée, mal à l'aise. C'est horrible d'avoir dit ça... Je n'arrive pas à exprimer... Pour rien au monde je ne voudrais une guerre.
- On avait compris, Aurélie, dit gentiment Estelle.
(Putain oui on avait compris, j'en ai marre de ces dialogues inutiles, j'ai passé combien d'heures à les écrire ?! J'aurais dû faire mes devoirs pendant ce temps.)
La jeune Serdaigle soupira. Des tas d'idées fusaient dans sa tête, et lorsqu'elle cherchait à les exprimer (c'est-à-dire souvent), elle s'emmêlait les pinceaux et finissait par passer pour étrange. (Relatable) Elle termina son assiette en s'amusant à faire léviter les assiettes de ses amies. (Mais quelle gamine... et le don de télékinésie c'est too much... surtout qu'il n'est jamais expliqué.)
- Retenez-moi de plaquer mon reste de purée sur la tronche de Lilas Ames, demanda Aurélie.
Personne ne bougea, la regardant toutes avec un sourire malicieux.
- Personne ? Bon...
Aurélie bougea imperceptiblement le doigt et son assiette vola jusqu'à s'écraser dans les cheveux parfaits de la fille Ames. Elle hurla, de surprise sans doute. Puis elle se tourna avec un air furibond vers Aurélie, qui finissait tranquillement son assiette vide. (Je précise tout en détails mais j'ai pas précisé comment elle s'est procuré l'assiette ? Genre elle l'a piquée à quelqu'un d'autre ? Pff)
- Becker ! cria Lilas.
Aurélie leva inocemment la tête et éclata d'un rire sincère devant Lilas Ames couverte de purée. On entendit un flash au loin, et Lilas rugit de rage.
- Becker ! Saleté ! Je sais que c'est toi !
- Genre, se moqua calmement Aurélie. Si c'était moi, j'aurais encore mon assiette.
- QUI A FAIT CA ?! crisa la peste en se retournant vers les Serdaigle à sa table.
Stella Scamander se retourna vers les filles avec son air rêveur contumier et leur adressa un clin d'oeil. (à quoi.........ça sert.........putain.......)
- Quand est-ce-qu'elle vient, McGo ? demanda Aurélie en changeant totalement de sujet, pendant que ses amies riaient sur leur assiette de purée. (OUI, QUAND EST-CE QU'ELLE VIENT ??? PARCE QUE LA ON SE FAIT CHIER)
- Aurélie, chuchota Poema. Comment as-tu pu réussir un sortilège de Gémellité aussi vitre et aussi bien pour faire criser cette débile alors que tu ne l'as jamais réussi en cours ? (Ah ok c'est pour ça qu'elle avait 2 assiettes... super...)
Aurélie haussa les épaules, l'air distrait. Ruewen, qui passait par-là, répondit à sa place :
- Parce qu'elle a peur de sa môman, bien sûr.
Aurélie se leva se sa chaise avec bruit, et se placa (les cédilles lol) devant le Gryffondor, plantant ses yeux bleus dans les siens. Un peu intimidé, Oliver affronta son regard. Puis, la voix calme mais impérieuse de Minerva McGonagall empêcha un nouvel affront.
- Mes chers élèves... commença-t-elle, les mains sur le pupitre en forme d'aigle... Ou de Phénix, si on y réfléchissait à deux fois. (Ouais ben réfléchis avant d'écrire peut-être)
Les assiettes disparurent, au grand damn de certains qui n'avaient pas fini de manger. (miskines) La directrice réclama le silence en levant la main droite. Aussitôt, la salle se calma. On n'entendait même pas une mouche voler. McGonagall reprit :
- Cette annonce est de la plus haute importance. Je ferais réapparaître les assiettes lorsqu'elle sera terminée. Je ne veux en aucun cas des bavardages, ou autres jeux enfantins pouvant détourner votre attention. Est-ce clair ?
Les élèves hochèrent la tête, plus silencieux que jamais.
- Vous voyez, souffla discrètement Estelle, et ses amies acquiescèrent gravement.
- Chuuuuuuut ! gronda Lilas, la tête nettoyée par un Recurvite.
Le professeur McGonagall se pencha encore un peu sur le pupitre, comme pour être métaphoriquement plus proche de ses élèves en ces temps sombres. (Depuis le début j'arrête pas de dire que c'est des temps super sombres et tout, gros bad mood, mais... on ne VOIT jamais ces choses arriver. Show don't tell putain)
- Donc... Vous êtes tous attentifs. Vous avez peut-être entendu parler de certaines catastrophes moldues, comme des tremblements de terre, des...
Estelle adressa un regard triomphant à ses amies. (Mais d'où t'es contente connasse ?? Et c'est même pas comme si tes potes ne te croyaient pas... tu veux prouver quoi ?)
- ... Une nouvelle menace plane sur notre école. Cette menace a pour nom Deathly Hallow. Cela signifie "Relique de la Mort" en anglais. (MAIS VOUS ÊTES ANGLAIS PUTAIN DE MERDE VA TE FAIRE FOUTRE INES DE 14 ANS QUI COMPRENAIT PAS CA) Comme vous le savez peut-être, la Baguette de Sureau ayant été détruite par Harry Potter. Mais Miss Ollivander (Poema sursauta) en a confectionné une copie pour le professeur Lenoir... Professeur, veuilez vous lever, s'il-vous-plaît, et présenter votre baguette à nos élèves. (Mais ? Mais quel rapport ? Et pourquoi elle en a confectionné une copie ? Et pourquoi ça existe, une copie de la Baguette de Sureau ? Et si ça existe, pourquoi chaque sorcier un tant soit peu ambitieux n'en veut pas une ? C'est censé être la baguette la plus puissante du monde... Et d'ailleurs, si elle n'a pas été faite par la Mort, ce n'est pas une copie.)
Le professeur de botanique s'exécuta. C'était une homme grand et sombre, d'allure sévère, autrefois chef des Aurors, comme il aimait à le rappeler souvent à sa classe. La baguette ne ressemblait pas du tout à la première Baguette de Sureau, mais selon le professeur, il avait la même composition - bois de sureau, donc, et crin de Sombral.
- Pour l'instant, nous ne savons pas quels sont ses objectifs, mais nous savons qu'il était un Mangemort, fervent admirateur de Voldemort (certains élèves frissonèrent en entendant son nom, et une fille brune à Serpentard soupira avec mépris (Elle a quoi celle-là ?)). Il souhaiterait sans doute terminer ce que ce mage a commencé. Quoi qu'il en soit, il représente une grande menace pour nous tous. Nous vous tiendrons au courant dès que nous avons du nouveau. Nous pensons qu'il en veut à un élève en particulier. Cela peut être vous, Miss Ollivander...
Poema regarda le professeur, puis la baguette, avec un air de totale incompréhension. (BEN MOI NON PLUS JE COMPRENDS PAS TIENS ! Elle a quoi à foutre dans l'histoire elle ?)
- Ou vous, Miss Jedusor, poursuit la directrice à l'intention de la brune.
- Jedusor ? murmura Aurélie. Je crois avoir déjà entendu ce nom... (Je je je... ne me dites pas que...)
- Tu ne sais donc rien ? persifla Lilas Ames en levant les yeux au ciel. C'est SA fille. Morgana Jedusor. Elle est dangereuse. Vois son regard. (c'est quoi cette phrase putain) Lorsqu'elle s'énerve, ses yeux deviennent rouges comme le sang. Je ne vois même pas pourquoi elle a été acceptée à Poudlard.
STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP
STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP
PAAAAAARDON ???
Je me souviens maintenant, Manon avait cet OC... C'est tellement nul et inutile parce qu'ensuite, je m'en rappelle, je ne parle plus jamais d'elle... Mais j'avais tellement ce putain de besoin de glisser tous ses personnages dans mon histoire pour lui faire plaisir ?? Gosh, nooo. Et puis, je sais que c'est vraiment le plus petit des détails vu l'énormité de ce passage, mais l'histoire se passe en 2022. Voldemort est mort en 1998. Alors oui, portails temporels ou je sais pas quoi mais c'était vraiment pas nécessaire quoi.
Les autres murmures qui résonnaient entre les murs de la Grande Salle étaient sur le même ton.
- Tu ne la connais pas, dit Aurélie. Je refuse de juger quiconque sur son nom de famille. (MAIS WESH MADAME LA SAINTE-NITOUCHE AU CŒUR D'OR SI Y'A BIEN UNE SEULE EXCEPTION A CETTE REGLE C'EST LA FILLE DE VOLDEMORT)
- Tu as bien tort, jugea Lilas avant de se détourner de la jeune fille, qui lui tira la langue dans son dos. (Elle passe de vieille mamie sage à gamine de 9 ans)
Aurélie regarda sa mère. Une étincelle de terreur passa dans les yeux verts de la professeure de sortilèges, qui se leva. (Ils ont besoin de se lever pour parler ou ça se passe comment ?)
- Minerva, pensez-vous vraiment qu'il ne voudrait pas s'en prendre à d'autres élèves ?
- Son nom peut être aussi équivoque qu'hasardeux, affirma la directrice calmement. (Oui si ça se trouve il a juste choisi « Deathly Hallow » because it sounds cool.) Miss Jedusor, étant la fille de Voldemort, ne pourra susciter que de l'admiration chez ce mage. Par contre, il pourrait se servir du talent de Miss Ollivander pour arriver à ses fins.
Poema se leva également. (MAIS PTDR RASSIEDS-TOI)
- Je refuse !
- Tu parles ! Comme si ça te faisait envie ! ironisa Lilas. (Mais je suis d'accord avec elle ??? Et je pense que c'était indirectement pour me foutre de la gueule du côté héroïne de Poema...)
- Ta gueule ! intervint Minna.
- Que fera-t-on lorsqu'on aura trouvé son but ? interrogea le professeur Slughorn sans se lever.
- Nous aviserons, répondit McGonagall, coupée dans son élan par Anna.
- Nous le tuerons ! cria celle-ci. (Mais putain mais calmez-vous tous ?? Elle gueule ça devant 500 élèves, je le rappelle.)
- Anna ! s'indigna Lenoir. Nous le ramènerons à Azkaban.
La jeune femme se leva et agrippa le col de l'ancien chef de Aurors, menaçante. (WOAH WOAH WOAH)
- Vous ferez ce que la directrice vous dira de faire, Alexandre. En attendant, restez sur vos gardes, et par pitié, cessez de rouler des épaules ainsi !
Les élèves pouffèrent. Anna se retourna vers eux.
- Cela peut être n'importe qui, ou n'importe quoi. Peut-être est-ce les Nés-Moldus et les Sang-Mêlé. Peut-être est-ce nous tous. N'ayez pas peur d'user de Sortilèges Impardonnables sur ce mage noir. Il en veut à notre monde. Il faudra alors le tuer. (Mais je... ok j'ai compris qu'Anna avait une vendetta personnelle, donc ce type est probablement le même qui a tué Tom, sauf que dans la version de Manon c'était un type de 18 ans le mage noir... donc j'ai sans doute changé ça... mais je me rappelle plus de qui c'est, du coup...)
- Anna ! cria la directrice. Qu'est-ce-qu'il vous prend ?! Arrêtez ! Personne ne le tuera !
- Nous verrons cela ! répliqua la jeune femme avant de se rasseoir.
- Mais qu'est-ce-qu'il lui arrive, à ta mère ? Dès qu'elle a prononcé ce nom, elle qui était si... douce... (Ca se voit tellement comment J'INSISTE pour BIEN FAIRE COMPRENDRE que le comportement d'Anna est ANORMAL... Sans blague)
Aurélie fit une moue ironique.
- En général, compléta Estelle à voix basse. Elle est devenue presque folle ! Tu as vu la lueur dans ses yeux quand elle a parlé de le tuer ?
- Ce mage noir peut aller se rhabiller si il veut une baguette ! Je lui la fourrerais dans le nez ! promit Poema, déterminée. (Arrête de tout ramener à toi.)
- Et s'ils menaçaient de tous nous tuer ? Ou de nous laisser en vie contre une baguette ? supposa Lilas. Tu es égoïste, Ollivander ! Car mademoiselle a un don ! (MAIS ELLE A RAISON)
- Ferme-la, Ames, ordonna Aurélie.
- Toi, ferme-la ! Ta mère a raison, pour une fois ! Ton caractère de merde, et ton intelligence à deux balles, tu la tiens de ton père, j'suppose ? Ce crétin qui a eu trop honte, et trop raison, quand il s'est cassé à ta naissance ?! (C'est bas.)
Aurélie leva sa baguette, puis changea d'avis et donna un violent coup de poing à Lilas. Le nez parfait de la jeune brune se mit à saigner, et elle vociféra : (Ils sont tous trop violents dans cette histoire.)
- T'es pas capable de lancer un sortilège correctement ou de faire une potion sans tout faire exploser ! Tu me frappes comme une sale Moldue ! Et mademoiselle veut être Auror ! Tu te crois tout permis sous prétexte de t'es la plus jolie, avec ta petite cour autour de toi ?! Tu n'écoutes rien ni personne, tu fais ta propre loi alors que tu ne vaux pas mieux qu'une Poufsouffle !
- Cracbadaboum !
Ce fut Poema qui avait lancé le sort. L'uniforme sans tache de la peste craqua de toutes parts. (Bienvenue en maternelle.)
- Le jour où tu réussiras à faire un devoir en entier, dit-elle lentement en abaissant sa baguette. Là, tu pourras donner des leçons à Aurélie. Et critiquer Poufsouffle, si le coeur t'en dit. Mais il n'est pas dit que ce jour viendra.
- SILENCE ! hurla la directrice.
Le professeur Lenoir usa d'un sortilège de déplacement pour ramener tous les élèves à sa place, puis les y cloua avec un Locomotor Mortis puissant. Par acquis de conscience, il ajouta un Bloclang. Le calme et l'ordre revinrent dans la Grande Salle. (Hardcore)
- Miss Becker, apostropha-t-il la Serdaigle en soupirant quand il arriva près d'elle. Encore, et toujours vous.
- Professeur, je... tenta de se défendre Aurélie.
- Miss Becker. Miss Ollivander. Miss Whisper. Miss McGraw. (Lilas sourit avec un air satisfait.) Et Miss Ames. (Son sourire s'évanouit de suite.) Vous êtes convoquées dans le bureau de la directrice. Immédiatement. Et vous aussi, Mr Ruewen. Finite Incantatem, ajouta-t-il, baguette pointée sur Oliver.
- Quoiiii ?! s'indigna le Gryffondor aussitôt les sortilèges levés. Mais j'ai rien fait, moi !
- Vous ne faites en effet pas grand-chose, concéda la professeur de botanique. (C'est mesquin putain, j'avoue il a fait quoi ?) Ici, tout de suite.
Oliver se leva à grand-peine, et suivit le professeur Lenoir. La directrice se tourna ensuite vers les élèves.
- Retournez dans vos dortoirs sans un bruit, ordonna-t-elle. Finite Incantatem. (Donc si je récapitule : Y'A UN MECHANT ET Y'AURA UNE GUERRE ET ANNA EST LOUCHE. OK ???)
29/03/23.
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lefondamentsdelislam · 1 year ago
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AUTRES DIMENSIONS DE SA PROPHÉTIE : Partie 4
SA GÉNÉROSITÉ
Le Messager est le miroir le plus brillant dans lequel les Noms et les Attributs de Dieu sont reflétés au plus haut degré. En tant que parfaite manifestation de ces Noms et Attributs, l'incarnation du Coran et de l'islam, il est la preuve la plus grande, la plus évidente et la plus complète de l'Existence et de l'Unité de Dieu, et de la vérité de l'islam et du Coran. Ceux qui le voyaient se rappelaient automatiquement Dieu. Chacune de ses vertus et de ses actions reflétait un Nom ou Attribut de Dieu, et est une preuve de sa Prophétie. Comme sa douceur et sa grande patience, sa générosité est une autre dimension de sa personnalité excellente et sans pareille, une réflexion et preuve de sa Prophétie.
Le peuple arabe était réputé pour sa générosité même avant l'avènement de l'islam. Quand nous regardons la poésie de ces temps pré-islamiques, nous voyons que les Arabes étaient fiers de leur générosité. Toutefois, leur générosité n'était pas faite pour l'amour de Dieu ni pour un motif altruiste; au contraire, c'était une raison d'orgueil et de fierté. Mais la générosité du Messager était purement pour Dieu. Il ne la mentionnait jamais et n'aimait pas qu'on la mentionnât. Quand un poète le louait pour sa générosité, il attribuait tout le bien qu'il avait ou faisait à Dieu. Il ne s'attribuait jamais ses vertus et ses bonnes actions.
Le Messager aimait distribuer tout ce qu'il avait. Il travaillait dans le commerce jusqu'à ce qu'il devînt Prophète, et possédait une richesse considérable. Ensuite, lui et sa riche épouse Khadija dépensaient tout dans le sentier de Dieu. Quand Khadija mourut, il n'avait pas assez d'argent pour payer son linceul. Le Messager avait dû emprunter de l'argent pour enterrer sa propre femme, la toute première personne à embrasser l'islam et sa première fidèle.
Si le Messager l'avait voulu, il aurait pu être l'homme le plus riche de La Mecque. Mais il rejetait de telles offres sans aucune hésitation. Bien que Dieu eût rendu obligatoire qu'un cinquième du butin de guerre revienne à la libre disposition du Messager, il ne le dépensa jamais pour lui-même ni pour sa famille. Lui et sa famille menaient une vie austère et survivaient avec les provisions les plus maigres qui fussent, car il préférait toujours les autres à lui-même. Par exemple, sa part du butin de Hounayn était de 40 000 moutons, 24 000 chameaux et 16 tonnes d'argent.
Safwan ibn Umayya, de qui le Messager avait emprunté des armes, contemplaient le butin avec envie et ahurissement. Conscient de cela, le Messager lui donna autant de chameaux qu'il en voulait. Epoustouflé par tant de générosité, Safwan courut vers son peuple pour leur annoncer: «Ô mon peuple! Acceptez l'islam sans hésiter, car Mohammed donne d'une telle façon que seul celui qui n'a nulle crainte de la pauvreté et qui se fie entièrement à Dieu peut donner!» Une telle générosité avait suffi à guider à la vérité Safwan et son peuple, qui avaient été parmi les ennemis les plus acharnés de l'islam jusqu'à la veille de ce jour-là.
Le Messager se considérait comme de passage sur cette terre. Un jour il dit: «Quel lien ai-je avec ce monde? Je suis tel un passant qui se repose à l'ombre d'un arbre, puis continue sa route.» Selon lui, le monde est comme un arbre sous l'ombre duquel s'attardent les hommes. Nul ne pouvant vivre pour toujours, chacun doit préparer ici la seconde partie de son voyage, qui se terminera soit au Paradis soit en Enfer.
Le Messager a été envoyé pour guider les gens à la vérité, et dépensa donc sa vie et ses biens dans cette voie. Un jour, Omar le vit allongé sur une natte rugueuse et se mit à pleurer. Quand le Messager lui demanda pourquoi il pleurait, Omar répondit: «Ô Messager de Dieu, tandis que les rois dorment dans des lits moelleux de plumes, toi tu t'allonges sur une natte rugueuse. Tu es le Messager de Dieu, et en tant que tel tu mérites plus que quiconque une vie agréable.» Il répondit à cela: «Ne consens-tu pas que nous aurons la vie future et qu'ils ont ce bas monde?»
L'islam n'approuve pas la vie monastique. Il est venu pour assurer la justice et le bien-être humain, mais avertit contre d'indulgence excessive. Ainsi de nombreux musulmans ont-ils choisi la vie ascétique. Même si des individus musulmans devinrent plus riches après le décès du Messager, d'autres comme Abou Bakr, Omar et Ali préférèrent une vie austère. C'était en partie parce qu'ils ressentaient le besoin de vivre comme le plus pauvre de leurs concitoyens, et en partie parce qu'ils suivaient strictement l'exemple du Prophète. Pendant son califat, on offrit à Abou Bakr un verre d'eau froide pour qu'il rompît son jeûne pendant le Ramadan. Il porta le verre à ses lèvres et se mit soudain à pleurer. Quand on lui demanda pourquoi, il répondit: «Un jour, le Messager but un tel verre d'eau froide qu'on lui avait offert et il pleura. Il dit que Dieu dit: 'Ce Jour-là, tu seras questionné sur toutes les grâces.' L'on nous interrogera au sujet de cette eau. Je me suis souvenu de cela et j'ai pleuré.»
Au début de son califat, Abou Bakr gagnait sa vie en trayant les brebis d'une femme. Quelques temps plus tard, on lui attribua un petit salaire. Alors qu'il était sur son lit de mort, il donna une cruche à ceux qui l'entouraient et leur demanda de la remettre au nouveau calife après sa mort. Omar lui succéda et, quand il cassa la cruche, quelques pièces de monnaie en tombèrent, ainsi que la lettre suivante: «J'ai vécu selon le niveau de vie du plus pauvre habitant de Médine, et j'ai mis dans cette cruche le montant qui est resté de mon salaire. Par conséquent, ces pièces appartiennent au trésor public et doivent y être retournées.» Ayant lu la lettre, Omar se mit à pleurer et remarqua: «Ô Abou Bakr, tu as laissé à tes successeurs un fardeau insoutenable.»
Le Messager était, selon les termes d'Anas, «l'homme le plus généreux et le plus charmant.» Jabir ibn Samura rapporte:
UN JOUR ALORS QUE NOUS ÉTIONS ASSIS À LA MOSQUÉE, LA PLEINE BRILLAIT AU-DESSUS DE NOUS. LE MESSAGER ENTRA. JE REGARDAI D'ABORD À LA LUNE, PUIS À SON VISAGE. JE JURE PAR DIEU QUE SON VISAGE ÉTAIT PLUS RADIEUX QUE LA LUNE.
Le Messager ne refusait jamais rien aux gens, et, comme Farazdak le dit, il ne prononçait «non» que lorsqu'il récitait la profession de foi en priant. Un jour, un Bédouin vint demander quelque chose au Messager, lequel accéda à sa demande. Le Bédouin continua à demander et le Messager continua à donner jusqu'à ce qu'il n'eût plus rien. Quand le Bédouin demanda à nouveau quelque chose, le Messager lui promit qu'il le lui donnerait quand il l'aurait. En colère face à une telle impertinence, Omar dit au Messager: «On t'a demandé et tu as donné. On t'a redemandé et tu as redonné, jusqu'à ce qu'on te demande une fois de plus et là tu as promis!» Omar voulait dire que le Messager ne devrait pas rendre les choses aussi difficiles pour lui-même. Le Messager n'approuva pas les paroles d'Omar. Abd Allah ibn Hudafa al-Sahmi se leva et dit: «Ô Messager, donne sans craindre que le Maître du trône d'Honneur ne t'appauvrisse!» Content de cette parole, le Messager déclara: «C'est ce que l'on m'a ordonné de faire!»
Il ne refusait jamais une requête, car c'était lui qui avait dit: «Les généreux sont près de Dieu, du Paradis, et des gens, mais loin du Feu. Les avares sont loin de Dieu, du Paradis, et des gens, mais près du Feu», et: «Ô gens! Certes Dieu a choisi pour vous l'islam comme votre religion. Améliorez votre pratique de l'islam à travers la générosité et les bonnes manières.» Sa miséricorde s'élevait sous forme de rosée dans le ciel, puis pleuvait comme une générosité de sorte que les cœurs endurcis deviendraient assez fertiles pour laisser pousser «de bons arbres dont les racines seraient solides et les branches seraient dans les cieux, et qui donneraient des fruits à chaque saison, par la permission de leur Maître.»
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Dorénavant, je suis convaincu que tu ne reviendras plus jamais, après tant de temps et d'impatience.
J'ai arrêté de compter le temps, les années qui s'écoulent ne sont que des chiffres qui s'accumulent.
D'ailleurs, moi, j'ai toujours eu du mal à retenir les dates; je n'arrive pas à m'accrocher aux dates quand tout me ramène aux événements qui m'ont marqué à jamais.
Alors, comment t'oublier si je n'arrive même pas à te faire mes adieux?
Je me dis que tu es toujours là, quelque part à mes côtés, derrière un voile.
Je pourrais ne plus me souvenir de ce malheureux jour où, pour la première fois, tu n'as pas répondu à mon appel alors que tu étais là, juste à côté de moi, sur ce lit d'hôpital; quand je t'ai sentie insensible, immobile, froide, le regard fixé sur le néant.
Mes cris de détresse, mes pitoyables contorsions, mes délires et mes divagations n'ont pas réussi à faire battre ton coeur à nouveau, tu n'as même pas bougé les sourcils. C'est là que je me suis rendu compte que tu n'étais plus là, mais j'étais sûr et certain que tu allais revenir; parce que tu étais tellement forte et courageuse que tu étais pour moi une déesse.
Je m'attendais donc à te retrouver encore plus puissante que nul autre que toi ne pourra l'être.
Ils m'ont dit que je ne devais plus te retenir, que je devais te laisser partir.
Que tu devais aller au rendez-vous avec papa qui t'attendait depuis déjà cinq ans, et avec Ahmad (mon grand frère) qui t'attendait lui aussi depuis plus de dix ans; que te retenir serait te faire du tort à toi et à ces bien-aimés qui t'attendaient..
Comment oublier ce jour où tes co-religieux étaient pressés de t'emmener loin de ta maison?
Comment oublier ce jour où, à côté de ton fils aîné, j'ai inhumé la personne que je prétendais aimer plus que tout, et l'ai laissée toute seule, coincée dans cette immense obscurité sans aucune entrée d'air ou une quelconque lueur?
Ce souvenir me hantera toute ma vie, maman!
Mon entourage m'en veut pour mes sautes d'humeur, ils me reprochent tous d'être très souvent de mauvaise humeur.
Mais que savent-ils d'une vie sans mère quand il n'y a pas de mots pour décrire ce manque atroce qui ronge l'âme?
Comment leur faire comprendre que le départ d'une mère brise en son enfant quelque chose de pur que rien ni personne ne pourra réparer?
Maman, ton départ m'a coupé du monde, tu m'as laissé seul face à l'immensité, un océan de douleur, un gouffre sans fond, où se mêlent tristesse, colère et désespoir!
Je me bats pour rester debout, pour ne pas sombrer, pour rester fidèle à celui que tu voulais que je sois, bien que mon âme soit en proie au désarroi et que mon coeur vacille sans cesse, sans faille.
Dors en pais, Makaria, ma mère, ma déesse! Je t'aime.
© Le BENJAMIN D'AFRIQUE
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l-anna-art · 4 years ago
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Wild extract of my clone!AU (eng/fr)
The subject of suicide is mentioned in this excerpt, even if it's light. If you’re not okay with it, be careful.
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"I'm not you, yet everyone sees you instead of me."
He squeezed the frame in his hands.
"Why did you do that?"
"I guess I was tired," someone finally said.
Izuku jumped at the sound of the voice and stared, perplexed, the child appeared beside him. Forest green hair and emerald eyes, the little boy was an exact copy of the subject of the photo. He looked at the illusion and, after observing for a moment the photo Izuku was holding, the illusion gave him back his look with a smile. It seemed fake, though.
"What?"
The child shrugged his shoulders.
"I was tired," he repeated.
They remained silent for a long time, simply observing the photo in Izuku's hands. The little boy was sitting on the bed next to him, swinging his legs in the air.
"Was it that... hard?" Izuku ends up asking.
"Huhu," he nodded. "I was often laughed at. Some of them played some pretty nasty pranks too. Thumbtacks in the shoes, shoving or writing nasty things on my stuff. Sometimes some would disappear. Sometimes I was ignored for days, and Kacchan could be difficult too." He paused, then looked at the white-haired boy. "But his quirk is incredible, you know. With time, he'll probably make a great hero."
He became pensive for a moment.
"It's just too bad he uses his quirk so much on others."
"A quirk, no matter how incredible it is, doesn't excuse everything," Izuku replied. "Look what you're became because of him. And I don't think a hero is supposed to act like that," he mumbled. "Nor do I see how a bully could become a hero. In fact, they're completely opposite."
The child pouted.
"Perhaps. But hey, it's Kacchan. He's always been like that. Explosive."
Izuku couldn't deny it. The few time he had spent with the teenager had quickly put him on edge. The explosions and the incessant screams of the blond were not really his cup of tea.
"But you know, he's not so bad! He's just very stressed by all the expectations people have of him and he's a little terrible at dealing with it. Not that he'll ever admit it."
The boy's laughter resonated throughout the room, soft and clear.
"If you were so happy for your friend, why did you have to do a such thing?"
The laughter faded, and the boy's look suddenly grew old, showing an expression far too tired for such a young child.
"I've probably reached my limit," he thought aloud.
"Izuku?"
The two boys turned to the new voice, staring at Inko who had entered the room.
"Who were you talking to?"
Izuku blinked. Then, he turned his head to look at the empty room of any child, before shifting his attention to the picture on his lap.
“To no one,” he said.
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FRENCH VERSION:
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"Je ne suis pas toi, et pourtant tout le monde te voit à ma place."
Il serra le cadre dans ses mains.
"Pourquoi as-tu fait ça ?"
"J'imagine que j'étais fatigué," finit par dire quelqu'un.
Izuku sursauta au son de la voix et regarda perplexe l'enfant apparut à côté de lui. Cheveux verts forêt et yeux émeraudes, le petit garçon était l'exacte copie du sujet de la photo. Il regarda l'illusion et, après avoir observé pendant un moment la photo qu'Izuku tenait, l'illusion lui rendit son regard avec un sourire. Il semblait faux, cependant.
"Quoi ?"
L'enfant haussa les épaules.
"J'étais fatigué," répéta-il.
Ils restèrent longtemps silencieux, observant simplement la photo dans les mains d'Izuku. Le petit garçon était assis sur le lit à côté de lui, et balançait ses jambes dans le vide.
"C'était si… dur ?" finit par demander Izuku.
"Huhu," il acquiesça. "On se moquait souvent de moi. Certains faisaient des farces assez méchantes aussi. Des punaises dans les chaussures, des bousculades ou des choses méchantes écrites sur mes affaires. Parfois, certaines disparaissaient. Parfois, on m'ignorait pendant des jours, et Kacchan pouvait aussi être difficile." Il fit une pause, puis regarda l'enfant aux cheveux blancs. "Mais son alter est incroyable, tu sais. Avec du temps, il fera probablement un super héro."
Il devint pensif un moment.
"C'est juste dommage qu'il utilise autant son alter sur les autres."
"Un alter, aussi incroyable soit-il, n'excuse pas tout," répliqua Izuku. "Regarde où tu en es à cause de lui. Et je ne pense pas qu'un héro soit sensé agir comme ça," il marmonna. "Je ne vois pas non plus comment un intimidateur pourrait devenir un héro. C'est même deux notions complètement opposées."
L'enfant fit la moue.
"Peut-être. Mais bon, c'est Kacchan. Il a toujours été comme ça. Explosif."
Izuku ne pouvait pas le nier. Le peu de temps qu'il avait passé avec l'adolescent l'avait rapidement mis à bout de nerf. Les explosions et les cris incessants du blond n'étaient pas vraiment sa tasse de thé.
"Mais tu sais, il n'est pas si mal ! Il est juste très stressé par toutes les attentes que les gens ont sur lui et il est un peu nul pour le gérer. Pas qu'il l'avouera jamais."
Le rire du garçon résonna dans la pièce, doux et clair.
"Si tu étais si heureux pour ton ami, pourquoi as-tu dû faire une telle chose ?"
Le rire s'estompa, et le regard du garçon vieillit d'un coup, arborant une expression bien trop fatiguée pour un si jeune enfant.
"J'ai probablement atteint ma limite," pensa-t-il à voix haute.
"Izuku ?"
Les deux garçons se retournèrent vers la nouvelle voix, fixant Inko qui était entrée dans la chambre.
"A qui parlais-tu ?"
Izuku cligna des yeux. Il tourna ensuite la tête pour regarder la pièce vide de tout enfant, avant de reporter son attention sur la photo qui reposait sur ses genoux.
"À personne," dit-il.
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lesnouvellesdetom · 4 years ago
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Une Histoire de Fantôme
Quatre enfants font une séance de spiritisme pour essayer de parler à un fantôme.
La nouvelle est disponible en PDF, avec une mise en page plus agréable, en cliquant ici. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez si vous prenez le temps de la lire, j’espère qu’elle vous plaira !
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UNE HISTOIRE DE FANTÔME
« Laisse-moi entrer, sinon je dis à Maman que tu lui as volé une bougie et que tu l’as allumée », décréta Lucas, six ans.
Il était face à la chambre de David, plongée dans le noir, dont l’entrée était obstruée aux trois quarts par une porte presque fermée et à un quart par David.
« Si tu lui dis, je te frappe. »
« Si tu me frappes je lui dis que tu m’as frappé. »
« Écoute, c’est pas des trucs d’enfant qu’on fait, espèce de gros bébé. On rentre quand même au collège dans un mois. Tu vas avoir peur si tu viens avec nous. »
« J’aurai pas peur. »
« Tu sais même pas ce qu’on va faire. »
« Vous voulez faire du spiritisme pour parler à un fantôme. J’ai tout entendu. »
« S’il sait, autant qu’il vienne, non ? » remarqua une voix féminine à l’intérieur de la chambre.
David parut contrarié et quitta Lucas des yeux pour se tourner vers l’obscurité. « Il se rend pas compte. Je fais ça pour le protéger. »
« C’est vrai que ça peut devenir dangereux, Laura. » renchérit une nouvelle voix, masculine cette fois-ci.
« Le protéger » se moqua Laura. En fait, elle l’avait plutôt dit en italique, pensa David. « Le protéger. On sait très bien qu’il ne va rien se passer. »
David baissa les yeux vers son petit frère et réfléchit.
« OK, accorda-t-il enfin. Mais t’as pas intérêt à pleurer quand t’auras la trouille. »
Il ouvrit grand la porte et Lucas put s’avancer dans la pénombre.
Quelques rayons de soleil s’engouffraient dans la pièce par les bords des volets fermés et révélaient, en plus des nombreuses particules de poussières qui lévitaient dans l’air, la présence d’Arthur, le meilleur ami de David, et celle de Laura, une jeune fille de leur classe. Ils étaient tous les deux assis autour du petit bureau de David, poussé au centre de la pièce, sur lequel reposait fièrement une bougie parfumée à la lavande qui créait une ambiance très réussie d’un point de vue visuel mais plutôt déplacée d’un point de vue olfactif.
Lucas jubilait silencieusement, comme à chaque fois qu’il arrivait à contrarier son frère. Sa présence autour du bureau était une grande victoire au sein de la guerre perpétuelle qui les opposait.
David se tourna vers Laura. « Pourquoi t’es là si tu penses qu’il va rien se passer ? »
« Parce qu’il va rien se passer, justement. »
« Tu dis ça pour te rassurer. »
« Pas du tout, je crois juste pas aux fantômes. »
« Moi j’y crois, mais j’ai quand même pas peur », dit Arthur, qui avait peur mais qui refusait de le montrer à un enfant, à une fille, et encore moins à David.
« Bon, c’est l’heure de commencer. »
Lucas vit les trois amis s’attraper les mains et il les imita. David se mit à détester encore plus son frère lorsqu’il remarqua que sa présence l’empêchait de tenir la main de Laura. Il inspira profondément (l’odeur de lavande lui brûla les narines).
« Nous sommes tous les quatre réunis aujourd’hui en ces lieux, avec euh... avec respect. »
Laura pouffa.
« Chut ! » fit nerveusement Arthur.
« Nous sommes réunis ici pour parler à l’esprit qui hante cette maison. Si tu nous entends... »
« Il faudrait peut-être le vouvoyer, on s’est quand même réunis avec respect. » Laura continuait à se moquer mais elle devait bien admettre qu’un soupçon d’appréhension commençait à poindre en elle.
David était concentré et ne perçut pas la moquerie.  « Tu as raison. Désolé de t’avoir manqué de respect, esprit, je vais maintenant te vouvoyer. »
Ils étaient tous les trois pendus à ses lèvres et il remarqua pour la première fois consciemment qu’il aimait beaucoup être le centre de l’attention. Il reprit après une pause bien appuyée : « Esprit, nous ne vous voulons aucun mal. Et nous espérons que vous non plus. »
Arthur sentait la moiteur des mains de David et Laura - à moins que ce ne fût celle de ses mains à lui - et il s’y cramponna. Lucas se rassurait en se disant qu’il était avec des Grands qui pourraient le protéger si quelque chose arrivait.
« Esprit, dit David. Si tu es là... manifeste-toi. »
Un courant d’air froid traversa la pièce et personne ne remarqua que David avait recommencé à tutoyer l’esprit. Laura se détestait car elle sentait ses mains trembler.
« Esprit. Si tu es là, je t’invite à te manifester en donnant un coup sur la table. »
TOC.
L’irrationnel entra dans la petite chambre sans aucun bruit.
« Esprit. » David avait la voix qui tremblait et il était impossible de déterminer s’il jouait la comédie ou non. « Si ta présence est malveillante, aie la bonté de nous avertir... en donnant deux coups sur la table. »
Laura se crispa et Arthur s’agita.
TOC.
Pendant un instant irréel, tout le monde retint son souffle.
TOC.
 ***
 Après avoir quitté en panique la chambre de David, ils avaient vite traversé le long couloir qui menait à la porte d’entrée et ils étaient maintenant tous les quatre essoufflés dans l’herbe du petit jardin. Lucas pleurait à chaudes larmes et Laura jetait à David et Arthur un regard ambigu composé principalement de reproche.
« C’est pas drôle du tout, qui est l’imbécile qui a tapé sous la table ? »
David était estomaqué. « Tu rigoles j’espère ? On se tenait les mains, comment veux-tu que... »
« Quelqu’un a mis un coup de genou sous la table. »
« N’importe quoi, on l’aurait senti direct. »
« C’est vrai, renchérit Arthur, le bureau est tout petit, nos genoux se touchaient presque. »
« Presque. Arrêtez tout de suite ce petit jeu, vous allez traumatiser Lucas. »
L’intéressé renifla.
« Il l’a bien cherché, je l’avais prévenu. »
« Putain, mais t’as quel âge, David ? »
« Tu sais ce que je pense ? À mon avis, tu te persuades que quelqu’un a tapé sous la table parce qu’au fond de toi t’es morte de trouille. »
« Pardon ? »
« Tu ne veux pas admettre qu’on a parlé avec un esprit parce que ça te fait flipper. »
« Ça se tient. » remarqua Arthur.
Ça se tenait et Laura n’aimait pas du tout ça.
« Qu’est-ce que j’en ai à faire de toutes façons ? C’est pas ma maison. »
« C’est un peu facile, dit Arthur. On était tous les quatre, maintenant on doit assumer. »
« Et t’entends quoi par assumer, s’il te plaît ? »
Arthur ne savait pas quoi répondre et se tourna tout naturellement vers David.
« On doit... s’enfuir d’ici », dit ce dernier.
« S’enfuir ? » hoqueta Lucas.
Le visage de David prit les traits de la résignation avec une certaine théâtralité. « Oui. Ça peut faire peur, mais on a pas le choix. On va faire des provisions et partir loin d’ici. Loin de cette présence qui nous veut du mal. » Laura trouva la dernière phrase un peu forcée mais le garda pour elle.
« Partir où ? » s’inquiéta Arthur.
« On peut pas juste attendre que Maman rentre ? » demanda Lucas d’une petite voix.
« Si tu veux attendre tout seul dans une maison hantée, dit David, aucun problème. Nous, on s’en va. »
Lucas regarda sa maison et c’était comme s’il la voyait pour la première fois. Autour de lui, le monde s’était transformé, et même le jardin baignant dans la lumière chaude de l’été avait un aspect menaçant.
« Je sais pas trop... » dit Arthur.
« Tu as peur de partir à l’aventure ? »
« Pas du tout ! C’est juste que... »
« Tu as peur que tes parents te grondent parce que tu pourras pas aller au catéchisme mercredi ? »
« Mais tais-toi ! » Arthur avait élevé le ton. Il détestait cette habitude qu’avait David de systématiquement le rabaisser. Malgré tout, il aimait beaucoup sa compagnie, car ils faisaient ensemble des choses qu’il n’aurait jamais osé faire tout seul. Il ajouta, plus bas : « En plus y’a pas catéchisme, c’est les vacances. »
« J’en sais rien et je m’en fous, c’est un truc de naze. »
« Il y a personne chez moi, si vous voulez faire des provisions. » dit Laura.
 ***
 Leur petit village était scindé en deux par une rivière qui n’était ni très large ni très profonde, mais que la nature avait tenu à protéger en l’entourant d’une épaisse forêt dont la densité d’arbres au mètre carré était très élevée (un spécialiste en dendrologie passé ici par hasard avait même employé les termes ‘tout simplement miraculeux’ pour décrire cette densité). Les feuillages étaient si épais que le soleil peinait à passer, et l’écoulement infini de l’eau masquait largement tous les bruits alentours, si bien que les membres de la petite expédition improvisée eurent très vite l’impression d’être coupés du monde.
C’était Laura qui avait proposé de suivre le cours de la rivière, en faisant preuve d’une souplesse d’esprit que David n’avait pu qu’admirer. Ils étaient ainsi sûrs de pouvoir retrouver leur chemin et ils pourraient se servir de l’eau pour se laver et même pour pêcher. De plus, la perspective d’atteindre l’océan avait quelque chose de réjouissant et donnait une sorte de but au voyage. « Il nous faudra au moins trois jours de marche pour y arriver », avait estimé David, et - même si la locution ‘au moins’ l’avait empêché d’avoir tort - son estimation était incroyablement loin de la réalité, car la mer - et non l’océan, pour commencer - était à un demi-millier de kilomètres à vol d’oiseau. Mais ils marchaient quand même en se pliant au moindre caprice elliptique du lit de la rivière.
Même si elle aurait préféré être plus à l’avant, Laura était plutôt contente de fermer la marche, car cela lui permettait de surveiller les trois garçons, en particulier Lucas, juste devant elle, car elle craignait qu’il ne fasse machine arrière à un moment inattendu et qu’il se retrouve seul au milieu de nul part.
Lucas était carrément terrifié. Il essayait (sans vraiment y parvenir) de ne pas le montrer, car un aveu de faiblesse de sa part lui ferait perdre tous les points qu’il gagnait contre son frère en faisant partie de l’aventure.
Devant lui, Arthur, grâce aux longues années passées aux côtés de David, excellait dans le domaine de la dissimulation d’inquiétude, une compétence capitale à leur âge.
David menait la marche, extrêmement satisfait de la tournure qu’avaient pris les événements. Il rêvait déjà d’une vie de fugue dans laquelle ils formeraient tous les quatre une petite communauté qui se serrerait les coudes, dormirait à la belle étoile et visiterait le monde un village à la fois, volant de quoi manger et boire à droite et à gauche.
La possibilité de cette vie fantasmée germait dans toutes les têtes.
***
 Laura n’avait pas ressenti de conflit intérieur à l’idée de voler de la nourriture à ses parents (ils avaient eu l’impression de dévaliser la cuisine, alors que leurs provisions ne se résumaient qu’à deux paquets de biscuits, trois pommes, des bouteilles d’eau et de jus de fruits et une unique boîte de thon en conserve). En revanche, elle n’avait pas du tout apprécié l’impression qu’elle avait eue d’être la mère nourricière du groupe. Depuis toute petite, au grand désarroi de sa mère, elle se montrait plus effrontée, bagarreuse et aventurière que les filles de son âge, à qui elle préférait le contact des groupes de garçons. Mais il lui était extrêmement difficile de s’y sentir acceptée en tant qu’égale. Elle se doutait bien qu’elle n’était ici que grâce aux sentiments que David nourrissait à son égard, et cela la ramenait encore une fois au terrible sentiment d’être différente.
Ainsi, lorsque leur chemin se retrouva barré par une haute clôture en bois qui s’enfonçait dans les broussailles et qui entourait le jardin d’un grand manoir gardé par un molosse (un berger allemand massif qui, lorsque David s’était hissé avec difficulté pour voir de l’autre côté de la clôture, avait levé vers la petite tête apparue au-dessus des planches des yeux certes intrigués mais qui semblaient surtout renfermer la promesse d’une terrible attaque si une menace venait à peser sur son territoire) et qu’ils réalisèrent qu’ils allaient devoir sauter au-dessus de l’eau s’ils voulaient que l’aventure continue, ce fut sans doute pour toutes les raisons détaillées ci-dessus que Laura créa la surprise en sautant la première.
La rivière n’était pas si large et la berge sur laquelle se trouvaient les enfants était de loin la plus haute, mais la rive opposée glissait vers l’eau dans un dénivelé d’un angle incertain, ce qui rendait la réception plutôt hasardeuse. David avait eu peur de glisser et de tomber à l’eau devant tout le monde, d’autant plus qu’ils n’avaient pas pensé à amener de vêtements de rechange.
Laura avait magnifiquement atterri et David sentait qu’elle l’avait doublé. Cela faisait naître en lui des sentiments complexes et contradictoires qu’il avait du mal à appréhender.
« Wow, bien joué ! » s’écria Arthur, n’arrangeant en rien les sentiments complexes et contradictoires que David avait du mal à appréhender.
Quelques filets de lumière s’échappaient des feuilles au-dessus d’eux pour se réfléchir dans l’eau  et consteller Laura des reflets mouvants de la rivière. Elle les regardait fièrement depuis l’autre côté.
« J’allais sauter », dit David.
« Mais j’ai sauté avant. »
« Ouais, bah regarde. »
David prit son courage à deux mains et sauta à son tour. En atterrissant, il crut glisser et attrapa malgré lui le bras que Laura lui tendait.
« Je glissais même pas », bredouilla-t-il une fois en haut.
« Pourquoi t’as attrapé mon bras, alors ? »
« Tu l’as tendu, c’était un réflexe. »
Ils se tournèrent vers Arthur. Heureusement pour lui, ils étaient trop loin pour remarquer que ses jambes tremblaient.
« Je sais pas trop, les gars... », hasarda-t-il.
« Tu vas pas te dégonfler alors qu’une fille a réussi, quand même ? » Laura s’éloigna de David qui se détesta instantanément.
« Montre l’exemple à Lucas comme un Grand », lança Laura.
Arthur regarda Lucas puis l’espace vide et menaçant qu’il devait franchir. Il recula de quelques pas. Il courut. Il sauta.
David avait tendu son bras au cas où Arthur glisserait. Il atterrit, et, en effet, il glissa, mais ne parvint pas à s’accrocher à David. Il dégringola vers la rivière en laissant échapper un cri trop aigu. L’eau n’était pas profonde et il parvint à se stabiliser en posant un pied au fond, la jambe immergée jusqu’au-dessus du genou. David dut se baisser jusqu’à être allongé par terre pour l’aider à regagner la berge.
« Ça va ? » demanda Laura une fois qu’il fût remonté.
« Ça va », répondit Arthur d’une voix éteinte.
David ne fit pas de commentaire. Tous se tournèrent vers Lucas, désormais seul de l’autre côté.
« C’est moins dur que ça en a l’air, dit David. Cours tout droit et saute sans réfléchir. On est trois à te rattraper si tu glisses. »
Lucas se tordait d’une jambe sur l’autre et serrait nerveusement les bretelles de son sac à dos. Il regardait la rivière et, à mesure qu’il la fixait, celle-ci se transformait en formidable torrent dont la puissance destructrice était tout bonnement inimaginable.
« Allez mon grand, tu peux le faire. » s’entendit dire Laura.
« Allez, l’encouragea David, je compte jusqu’à... »
Lucas vit les trois visages se figer en fixant un point derrière lui. Il se retourna et fut témoin d’une vision d’horreur. Le berger allemand s’était échappé et se tenait à quelques mètres de lui.
Personne ne dit rien. La rivière profitait du silence pour déployer toute la puissance sonore de son torrent.
La bête fixait l’enfant la gueule ouverte, dévoilant d’immenses canines. Lucas devina d’instinct que les yeux brillants face à lui étaient ceux d’un prédateur devant sa proie.
Une observation plus attentive lui aurait révélé que la queue du chien frétillait. Le brave berger allemand, baptisé Champion, pensait avoir enfin trouvé des camarades pour jouer avec lui, après tant d’années à errer dans l’immense jardin du manoir en étant la proie d’une solitude existentielle. Lucas n’en perçut rien, et lorsque Champion s’élança joyeusement vers lui, il ne réfléchit pas et courut vers la rivière pour sauver sa peau.
Il fit un magnifique saut et retomba sans glisser. Il n’attrapa les bras tendus vers lui que pour se hisser sur la rive, avec un grand sourire pendant que les trois autres le félicitaient joyeusement. David lui frotta la tête, dans un mouvement fraternel inhabituel mais qui lui vint très naturellement.
« Bien joué, champion ! » avait dit Laura et les oreilles de Champion s’étaient dressées, avant de comprendre qu’on ne s’adressait pas à lui et qu’il était de nouveau seul.
Très vite, l’euphorie disparut et laissa sa place à un silence pesant. Le jour commençait à décliner. Ils n’avaient plus de provisions, Arthur avait une chaussure trempée et Lucas avait failli se faire dévorer vivant par un chien tout à fait féroce.
David sentait le vent tourner. Ils ne vivraient jamais leur vie de vagabonds, et il avait du mal à simplement se satisfaire du plaisir d’avoir vécu dans cette illusion le temps de quelques heures, plaisir qui n’avait pourtant rien eu d’illusoire.
« Il va falloir qu’on rentre, non ? » hasarda Arthur.
« Pas question, répondit froidement David. On va pas tout arrêter juste parce que t’es dégoûté d’être le seul à être tombé dans l’eau. »
« J’ai glissé, c’est pas ma faute. »
« En plus, t’as la trouille depuis le début. C’est toi qui es sorti de ma chambre en premier quand le fantôme a frappé. »
« Arrête de mentir pour te sentir fort ! » David ne répondit rien, à la grande satisfaction d’Arthur. « Moi je m’en vais, vous me suivez si vous voulez. »
« Ouais bah casse-toi, on sera mieux sans toi.»
« En plus, vous arriverez jamais à l’océan, vous allez même pas dans le bon sens. »
David examina l’eau et remarqua qu’en effet, ils marchaient à contre-courant depuis des heures.
« Moi aussi j’ai envie de rentrer », dit Lucas d’un ton assuré qui surprit tout le monde.
« T’as envie de retourner habiter dans une maison hantée avec un fantôme qui veut te tuer ? »
« Peut-être que le fantôme ne nous veut pas de mal, finalement », dit Laura.
David remarqua pour la première fois qu’ils avaient totalement consenti à l’existence d’un fantôme, sans vraiment savoir s’ils y croyaient ou non. Mais ce n’était pas l’important, et David était heureux de constater qu’ils avaient tous mis un point d’honneur à ne pas briser la magie d’un jeu aux frontières de la vérité. En voyant les regards qui lui étaient adressés, il comprit qu’il devait maintenant trouver un moyen de joliment clôturer ce jeu.
« D’accord, on va rentrer, dit-il enfin. Mais avant, on va prier. »
Tous se demandèrent s’ils avaient bien entendu.
« On va se mettre en cercle et Arthur va dire une prière pour nous protéger du fantôme. Et là on pourra rentrer. »
Les regards se tournèrent vers Arthur, qui n’avait pas l’habitude d’être le centre de l’attention.
« Je connais pas de prière », dit-il.
« Te moque pas de nous, tu vas au catéchisme depuis que t’es tout petit. »
« Oui, mais je me souviens d’aucune prière. »
« Menteur. »
« C’est pas une mauvaise idée, la prière, en vrai, dit Laura (David sentit une chaleur agréable naître dans son ventre). Tu crois en Dieu, Arthur ? »
« Non. »
« Menteur. » répéta David.
Arthur haussa le ton. « C’est mes parents qui me forcent, moi je trouve ça ridicule ! »
« C’est ridicule mais t’y crois complètement. »
« Mais tais-toi ! »
« Moi je pense, tempéra Laura, qu’il y a forcément un truc qui a créé l’univers. Mais je crois pas en Dieu. »
Lucas se demanda si les Grands avaient souvent ce genre de discussions.
« La magie, ça n’existe pas. » répondit Arthur.
« Tu crois pas à la magie mais tu crois aux fantômes ? »
Arthur ne savait pas quoi dire. David ne savait pas non plus et était bien content que la question ne lui ait pas été adressée. Mais Arthur se tourna vers lui, et il dut trouver une réponse.
« Je crois aux fantômes parce qu’on en a entendu un frapper sur mon bureau. Maintenant on fait une prière et on rentre. »
En silence, ils se mirent en cercle pour se tenir solennellement les mains, et David était content d’être à côté de Laura, cette fois-ci. Arthur fouillait sa mémoire à la recherche d’une prière.
« Notre Père qui es aux cieux, commença-t-il timidement. Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Ah et j’ai oublié une phrase avant : que ton règne... euh... que ton règne soit sanctifié. »
« Soit quoi ? » demanda David.
« Chut », fit Laura.
« Pardonne-nous nos offenses et délivre-nous du mal. Au nom du père, du fils, et du saint esprit. Et puis, bah, amen, du coup. »
« Amen. » dit Laura.
« Amen. » répéta David.
« Amen. » imita Lucas d’une petite voix.
Champion émit un long gémissement.
***
 Par chance, les nuits d’été mettent de longues heures à tomber, et les quatre enfants étaient de retour au village bien avant que l’obscurité ne leur eût posé problème.
Arthur fut privé de sortie par ses parents parce qu’il était rentré bien trop tard. Laura se fit réprimander par les siens au sujet de la nourriture qui avait disparu de la cuisine. David et Lucas eurent le luxe de rentrer avant leur mère, qui travaillait tard, mais David se fit quand même passer un savon parce qu’il avait allumé, et surtout oublié d’éteindre, une bougie parfumée qui avait eu tout le temps d’imprégner pour de bon tous les tissus de la maison.
 ***
 Lucas eut du mal à s’endormir. Même s’il s’était dégagé de la prière d’Arthur quelque chose de mystique qui l’avait beaucoup rassuré quant à la présence d’une entité malveillante sous son toit, il passa de longues heures à se tourner et se retourner, coincé sous ses draps infectés de lavande. Il réfléchissait, mais il était bien incapable de saisir ce qui le maintenant éveillé, car c’était à un niveau inconscient que son cerveau était agité. Ici-bas, son esprit avait parfaitement compris que cette histoire de fantôme n’avait été qu’une vaste comédie mise en scène par David, mais n’arrivait toujours pas à accepter les vraies conséquences de ce faux fantôme.
Dans la chambre d’à côté, David aussi avait les yeux grands ouverts. Mais son esprit à lui n’était pas du tout inquiété. S’il ne dormait pas, c’était simplement qu’il était trop occupé à imaginer de nouveaux fantômes, de toutes les tailles et de toutes les formes.
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traitor-for-hire · 4 years ago
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Les quatre filles March - Chapitre 18
Egalement sur AO3
Des jours sombres
Beth avait bien la scarlatine, et fut bien plus malade que quiconque l'avait soupçonné, à part Hannah et le docteur. Les filles ne savait rien de la maladie, et Mr. Laurence n'était pas autorisé à la voir, aussi Hannah faisait tout comme elle l'entendait, et le Dr. Bangs, très occupé, faisait de son mieux, mais laissait beaucoup aux bons soins de l'infirmière. Meg resta à la maison pour ne pas risquer d'infecter les King, et s'occupa du ménage, se sentant très anxieuse et un peu coupable, quand elle écrivait des lettres où il n'était fait aucune mention de la maladie de Beth. Elle ne pouvait pas trouver juste de tromper leur mère, mais on lui avait commandé d'écouter Hannah, et Hannah ne voulait pas entendre parler de « le dire à Mrs. March, et de l'inquiéter pour une telle broutille. » Jo se consacra à Beth jour et nuit ; ce n'était pas une tâche difficile, car Beth était très patiente, et supporta son mal sans se plaindre aussi longtemps qu'elle put se contrôler. Mais il vint un temps où, durant les poussées de fièvre, elle commença à parler d'une voix rauque et cassée, à jouer sur le dessus de lit comme s'il s'agissait de son petit piano bien aimé, et à essayer de chanter avec une gorge si enflée, qu'il n'en sortait pas une note ; un temps où elle ne reconnut plus les visages familiers qui l'entouraient, les appelant par le mauvais nom, et où elle réclama sa mère, implorante. Alors Jo prit peur, Meg supplia qu'on l'autorise à écrire la vérité, et même Hannah dit qu'elle allait « y penser, même s'il n'y avait pas encore de danger. » Une lettre de Washington ajouta à leur trouble, car Mr. March avait fait une rechute, et ne pouvait songer à rentrer à la maison avant longtemps.
Comme les jours paraissaient sombres à présent, comme la maison était triste et solitaire, et comme les cœurs des sœurs étaient lourds tandis qu'elles travaillaient et attendaient, alors que l'ombre de la mort planait sur le foyer autrefois si heureux ! Ce fut alors que Margaret, assise seule, des larmes tombant régulièrement sur son ouvrage, comprit à quel point elle avait été riche de choses plus précieuses que tous les luxes que permet l'argent ; l'amour, la protection, la paix et la santé, les vraies bénédictions de la vie. Ce fut alors que Jo, qui passait ses journées dans la chambre sombre, en ayant toujours sous les yeux sa petite sœur souffrante, et dans les oreilles cette voix pathétique, apprit à voir la beauté et la douceur de la nature de Beth, à comprendre la profondeur de la place qu'elle tenait dans tous les cœurs, et à reconnaître le mérite de l'ambition altruiste de Beth, qui voulait vivre pour les autres, et apporter bonheur au foyer par l'exercice de ces simples vertus que tous peuvent posséder, et devraient aimer et estimer plus que talent, richesse et beauté.  Et Amy, dans son exil, se languissait ardemment d'être à la maison, où elle pourrait travailler pour Beth. Elle sentait maintenant que nulle tâche ne serait difficile ou ennuyeuse, et se rappelait, avec force regrets, combien de devoirs négligés ces mains pleines de bonne volonté avaient accomplis pour elle. Laurie hantait la maison comme un spectre tourmenté, et Mr. Laurence verrouilla le grand piano, parce qu'il ne pouvait supporter qu'on lui rappelle la jeune voisine qui avait eu l'habitude d'égayer ses soirées. Beth manquait à tout le monde. Le laitier, le boulanger, l'épicier et le boucher demandaient de ses nouvelles ; la pauvre Mrs. Hummell vint implorer le pardon pour son inconséquence, et demander un linceul pour Minna ; les voisins envoyèrent toutes sortes de petits réconforts et de vœux de rétablissement, et même ceux qui la connaissaient le mieux furent surpris de voir combien d'amis avait la timide petite Beth.
Pendant ce temps elle gisait sur son lit avec la vieille Joanna à ses côtés, car même dans son éga rement elle n'oubliait pas sa triste protégée. Elle se languissait de ses chats, mais refusait qu'on les lui amène, de peur qu'ils n'attrapent la maladie ; et, dans ses heures les plus calmes, elle était pleine d'anxiété pour Jo. Elle envoyait des messages aimants à Amy, les priait de dire à sa mère qu'elle écrirait bientôt, et réclamait souvent du papier et un crayon pour tenter d'écrire quelque chose, afin que Père ne pense pas qu'elle le négligeait. Mais bientôt même ces moments de conscience prirent fin, et elle se débattait dans son lit, heure après heure, des mots incohérents aux lèvres, ou plongeait dans un profond sommeil qui ne lui apportait nul réconfort. Le Dr. Bangs venait deux fois par jour, Hannah restait éveillée la nuit, Meg conservait un télégramme prêt à envoyer à tout instant, et Jo ne s'éloignait jamais du chevet de Beth.
Le premier décembre fut bien un jour d'hiver pour eux tous, car un vent âpre soufflait, la neige tombait drue, et l'année semblait se préparer à mourir. Quand le Dr. Bangs vint ce matin, il examina Beth longuement, prit sa main chaude dans la sienne pour une minute, et la reposa gentiment, en disant gravement à Hannah -
« Si Mrs. March peut quitter son mari, vous feriez mieux de l'envoyer chercher. »
Hannah hocha la tête sans dire un mot, car ses lèvres tremblaient nerveusement ; Meg se laissa tomber sur une chaise, toute force ayant quitté ses membres à ces mots, et Jo, après être restée debout une minute, la figure pâle, courut au parloir, se saisit du télégramme, et, s'habillant en coup de vent, courut dans la tempête. Elle fut bientôt de retour, et était en train d'enlever sa cape en silence, quand Laurie entra avec une lettre disant que Mr. March était de nouveau en voie de se rétablir. Jo la lut avec gratitude, mais le poids sur son cœur ne sembla pas s'alléger pour autant, et son expression était si misérable que Laurie lui demanda vivement,
« Qu'est-ce qu'il y a ? Beth va plus mal ?
—  J'ai envoyé chercher Mère, » dit Jo en tirant sur ses caoutchoucs, l'air tragique.
« Bonne idée, Jo ! C'est toi qui en a pris la responsabilité ? » demanda Laurie tout en l'asseyant sur la chaise du couloir pour lui retirer les bottes rebelles, voyant comme ses mains tremblaient. 
« Non, le docteur nous a dit de le faire.
—  Oh, Jo, ça ne peut pas aller si mal ? » s'écria Laurie, secoué.
« Si, ça peut ; elle ne nous reconnaît pas, elle ne parle même plus des volées de colombes vertes, comme elle appelle les feuilles de vigne sur le mur ; elle ne ressemble plus à ma Beth, et il n'y a personne pour nous aider à supporter cette épreuve ; Mère et Père sont partis tous les deux, et Dieu me semble si lointain que je ne peux le trouver. »
Comme les larmes coulaient sur les joues de la pauvre Jo, elle tendit la main, impuissante, comme à la recherche de quelque chose à quoi se raccrocher dans le noir, et Laurie la prit dans la sienne, en soufflant comme il le put, malgré le nœud dans sa gorge,
« Je suis là, tiens-toi à moi, Jo, ma chérie ! »
Elle ne pouvait pas parler, mais elle tint bon, et l'étreinte chaude d'une main amicale réconforta son cœur endolori, et sembla la porter plus près du bras Divin qui seul pouvait la soutenir dans son chagrin. Laurie aurait voulu dire quelque chose de tendre et de réconfortant, mais aucun mot ne lui venait, aussi il resta silencieux, en caressant gentiment la tête baissée, comme sa mère avait l'habitude de le faire. C'était la meilleure chose qu'il aurait pu faire ; un geste bien plus apaisant que les mots les plus éloquents, car Jo ressentait sa sympathie muette, et, dans le silence, elle apprit la douce consolation que l'affection administre aux tourments. Bientôt elle sécha les larmes qui l'avaient soulagée, et leva un visage empreint de gratitude.
« Merci, Teddy ; je vais mieux maintenant. Je ne me sens plus si triste, et je vais essayer d'être forte s'il le faut. 
—  Continue d'espérer pour le mieux, cela te sera d'une grande aide, Jo. Ta mère sera bientôt là, et alors tout ira bien.
—  Je suis si heureuse que Père aille mieux, maintenant elle ne s'en voudra pas tant de le laisser. Oh, pauvre de moi ! Il semble que tous les malheurs viennent ensemble, et le plus lourd du fardeau tombe sur mes épaules, » soupira Jo, tout en étalant son mouchoir humide sur ses genoux pour le faire sécher.
« Est-ce que Meg ne fait pas sa part du travail ? demanda Laurie, indigné.
—  Oh, si, elle fait de son mieux, mais elle n'aime pas Bethy comme je l'aime, et elle ne lui manquera pas comme à moi. Beth est ma conscience, et je ne peux pas renoncer à elle, je ne peux pas ! Je ne peux pas ! »
Et le visage de Jo descendit jusque sur le mouchoir humide, et elle pleura avec désespoir ; car elle avait bravement tenu bon jusque là, sans jamais verser une larme. Laurie porta une main à ses yeux, mais ne put parler avant d'avoir défait le nœud qu'il avait dans la gorge et d'avoir raffermi ses lèvres. C'est peut-être peu viril, mais il ne pouvait s'en empêcher, et j'en suis heureuse. Enfin, comme les sanglots de Jo se calmaient, il dit avec espoir, « Je ne pense pas qu'elle va mourir. Elle est si bonne, et nous l'aimons tous tellement, je ne crois pas que Dieu va nous l'enlever maintenant.
—  Les personnes bonnes et aimées meurent toujours, » grogna Jo, mais elle cessa de pleurer, car les mots de son ami l'avaient ragaillardie, en dépit de ses doutes et de ses peurs.
« Ma pauvre fille ! Tu es épuisée. Ça ne te ressemble pas d'être si abattue. Reste là un instant, je vais te remettre d'aplomb en un rien de temps. »
Laurie monta les escaliers quatre à quatre, et Jo reposa sa tête lourde sur le petit capuchon brun de Beth, que personne n'avait songé à enlever de la table où elle l'avait posé. Il devait avoir possédé quelque magie, car l'esprit docile de sa gentille propriétaire sembla pénétrer Jo ; et, quand Laurie revint en courant avec un verre de vin, elle le prit avec un sourire, et dit bravement, « Je bois - à la santé de ma Beth ! Tu es un bon médecin, Teddy, et un ami si chaleureux, comment pourrais-je jamais te remercier ? » ajouta-t-elle, alors que le vin rafraîchissait son corps comme les mots avaient rafraîchi ses pensées troublées.
« Je t'enverrai ma note un de ces jours, et ce soir je vais te donner quelque chose qui te réchauffera le cœur mieux encore que des pintes de vin, » dit Laurie, rayonnant d'une satisfaction réprimée.
« Qu'est-ce que c'est ? » s'écria Jo, oubliant, dans son étonnement, ses peines pour un instant.
« J'ai télégraphié à ta mère hier, et Brooke a répondu qu'elle allait venir tout de suite, et elle sera là ce soir, et tout ira bien. Tu n'es pas contente que je l'aie fait ? »
Laurie parlait très vite et vira au rouge avec l'excitation, car il avait tenu son plan secret, par peur de décevoir les filles ou de causer du tort à Beth. Jo était devenue toute blanche, s'était levée d'un bond, et à l'instant où il cessa de parler elle lui causa un choc en se jetant à son cou, et en s'écriant avec joie, « Oh, Laurie ! Oh, Mère ! Je suis si contente ! » Elle ne pleura pas cette fois, mais rit hystériquement, en tremblant et en s'agrippant à son ami, comme désorientée par la soudaine nouvelle. Laurie, bien que très surpris, se comporta avec une grande présence d'esprit ; il lui tapota le dos de manière apaisante, et, voyant qu'elle se reprenait, il lui donna un ou deux baisers timides, ce qui la remit tout à fait. Se tenant à la rampe, elle le repoussa gentiment, en disant, le souffle court, « Oh, ne fais pas ça ! Je ne voulais pas me comporter ainsi, c'était terrible de ma part ; mais tu as été si adorable d'agir malgré Hannah, que je n'ai pas pu m'empêcher de me jeter sur toi. Raconte-moi tout, et ne me donne plus de vin ; c'est ce qui me fait réagir de la sorte.
—  Cela ne me dérange pas ! dit Laurie en riant et en ajustant sa cravate. « Eh bien, tu vois, je commençais à me sentir anxieux, et Grand-père aussi. Nous pensions qu'Hannah outrepassait son autorité, et que votre mère devrait être mise au courant. Elle ne nous pardonnerait jamais si Beth - enfin, si quelque chose arrivait, tu sais. Alors j'ai amené Grand-père à dire qu'il était grand temps que nous fassions quelque chose, et je suis parti au bureau de poste hier, parce que le docteur avait l'air grave, et qu'Hannah m'a presque arraché la tête quand j'ai proposé un télégramme. Je ne supporte pas d'être sermonné, alors ça m'a décidé, et je l'ai fait. Ta mère est en route, je le sais, et le train de nuit arrive à deux heures du matin. J'irai la chercher ; et tu n'as qu'à conserver ta joie et tenir Beth tranquille jusqu'à ce que cette bonne dame soit arrivée.
—  Laurie, tu es un ange ! Comment pourrais-je jamais te remercier ?
—  Pends-toi à mon cou une nouvelle fois ; cela me plaît assez, » dit Laurie, avec un air malicieux qu'on ne lui avait pas vu depuis deux semaines.
« Non, merci. Je le ferai par procuration, quand ton grand-père viendra. Ne me taquine pas, va plutôt à la maison et repose-toi, car tu seras debout une bonne partie de la nuit. Dieu te bénisse, Teddy, Dieu te bénisse ! »
Jo avait reculé dans un coin, et, quand elle finit sa tirade, elle disparut précipitamment dans la cuisine, où elle s'assit sur un buffet, et dit à l'assemblée des chats qu'elle était « heureuse, oh, si heureuse ! » tandis que Laurie s'en allait avec le sentiment d'avoir bien réussi son coup.
« Je n'ai jamais vu quelqu'un se mêler de tout comme ce garçon ; mais je lui pardonne, et j'espère que Mrs. March est en chemin, » dit Hannah avec un air de soulagement quand Jo lui apprit la bonne nouvelle.
Meg eut un accès de ravissement silencieux, puis se plongea dans la lettre, tandis que Jo mit la chambre de la malade en ordre, et qu'Hannah se dépêchait de préparer quelques tartes « en cas de compagnie inattendue. » Une bouffée d'air frais semblait souffler dans la maison, et quelque chose de meilleur que le soleil illuminait les pièces silencieuses ; tout dans la maison semblait ressentir le changement plein d'espoir ; l'oiseau de Beth recommença à pépier, et une rose entrouverte fut découverte sur le rosier d'Amy à la fenêtre ; les feux semblaient brûler avec une gaieté inhabituelle, et chaque fois que les filles se croisaient leurs pâles visages 'éclairaient d'un sourire tandis qu'elles s'étreignaient en chuchotant, pour se donner du courage, « Mère arrive, ma chérie ! Mère arrive ! » Tout le monde se réjouissait, sauf Beth ; elle gisait, dans un état de profonde torpeur, insensible à l'espoir et à la joie comme au doute et à la peur. C'était un spectacle bien triste, la fraîche figure si changée et vide d'expression, les mains autrefois si actives maintenant faibles et inertes, les lèvres autrefois souriantes qui restaient muettes, et les cheveux qui avaient été si beaux et bien coiffés maintenant éparpillées et emmêlés sur l'oreiller. Tout le jour elle resta ainsi, s'agitant seulement de temps à autre pour marmonner, « De l'eau ! », les lèvres si sèches qu'elles pouvaient à peine former les mots ; tout le jour Jo et Meg restèrent auprès d'elle à surveiller, attendre, espérer, croire en Dieu et en leur mère ; et tout le jour la neige tomba, le vent glacial fit rage, et les heures s'écoulèrent lentement. Mais la nuit vint enfin ; et chaque fois que l'horloge sonnait, les sœurs, toujours assises de chaque côté du lit, se regardaient avec des yeux brillants, car à chaque heure les secours étaient plus proches. Le docteur était venu pour dire qu'il se produirait sûrement un changement, pour le meilleur ou pour le pire, aux alentours de minuit, et qu'il reviendrait à ce moment.
Hannah, épuisée, s'allongea sur le sofa au pied du lit, et s'endormit ; Mr. Laurence faisait les cent pas dans le parloir, avec le sentiment qu'il préférerait affronter une batterie de rebelles plutôt que l'anxiété de Mrs. March à son arrivée. Laurie était étendu sur le tapis, prétendument en train de se reposer, mais fixant le feu de ce regard pensif qui donnait à ses yeux noirs une douce clarté.
Les filles n'oublièrent jamais cette nuit, car il ne fut pas question de sommeil pour elles tandis qu'elles montaient la garde, avec cet horrible sentiment d'impuissance qui vient à nous dans des heures telles que celles ci.
« Si Dieu épargne Beth je ne me plaindrai plus jamais, souffla Meg avec ferveur.
—  Si Dieu épargne Beth j'essaierai de L'aimer et de Le servir toute ma vie, répondit Jo, tout aussi sincère.
—  Je souhaiterai ne pas avoir de cœur, c'est si douloureux, soupira Meg après une pause.
—  Si la vie doit souvent être si difficile, je ne vois pas comment nous pourrons la traverser, » ajouta sa sœur, l'air abattue.
Ici l'horloge sonna douze coups, et toutes les deux s'oublièrent dans la surveillance de Beth, car elles avaient l'impression qu'un changement était survenu sur son visage blême. La maison était tranquille comme la mort, et l'on n'entendait rien hormis les gémissements du vent. La pauvre Hannah continua de dormir, et personne, hormis les sœurs, ne vit l'ombre pâle qui sembla s'étendre sur le petit lit. Une heure passa, et rien ne se produisit, si ce n'est que Laurie partit en silence pour la gare. Une autre heure, et toujours personne ; et les pauvres filles étaient hantées par des craintes de retards dûs à la tempête, d'accidents sur la route, ou, pire encore, d'un grand malheur survenu à Washington.
Il était deux heures passées quand Jo, qui se tenait à la fenêtre en pensant à combien le monde semblait sinistre sous son suaire de neige, entendit un mouvement près du lit, et, se tournant vivement, vit Meg s'agenouiller près du fauteuil de leur mère, le visage caché. Une peur terrible l'envahit froidement, et elle pensa, « Beth est morte, et Meg a peur de me le dire. »
Elle fut de retour à son poste en un instant, et sous ses yeux excités un grand changement semblait s'être produit. La rougeur de la fièvre et l'expression de peine avaient disparu, et le petit visage chéri semblait si pâle et si paisible, dans le repos le plus complet, que Jo ne ressentit nul désir de pleurer ou de se lamenter. Se penchant au dessus de sa sœur la plus chère, elle embrassa le front humide en mettant tout son cœur dans son baiser, et murmura doucement, « Au revoir, ma Beth. Au revoir ! »
Comme éveillée par le mouvement, Hannah sortit de son sommeil, se précipita vers le lit, regarda Beth, lui toucha les mains, écouta à ses lèvres, et puis, remontant son tablier sur sa tête, s'assit en se balançant et en s'exclamant à part elle, « La fièvre est tombée, elle dort naturellement ; sa peau est moite, et elle respire sans peine. Dieu soit loué ! Oh, bonté divine ! »
Avant que les filles puissent croire à l'heureuse vérité, le docteur vint la confirmer. C'était un homme tout à fait ordinaire, mais son visage leur parut angélique quand il sourit et leur dit d'un air paternel, « Oui, mes enfants ; je pense que la petite fille va s'en sortir maintenant. Ne faites pas de bruit dans la maison, laissez-la dormir, et quand elle se réveillera, donnez-lui - »
Ce qu'elles devaient lui donner, aucunes des deux ne l'entendit, car elles se glissèrent dans le couloir sombre, et, assises sur les marches, s'étreignirent et se réjouirent, leurs cœurs trop pleins pour parler. Quand elles revinrent pour être embrassées et étreintes par la fidèle Hannah, elle trouvèrent Beth couchée comme elle avait eu l'habitude de le faire, une joue posée sur sa main, sa terrible pâleur envolée, et respirant calmement, comme si elle venait juste de s'endormir.
«  Si seulement Mère pouvait arriver maintenant ! dit Jo, tandis que la nuit d'hiver s'estompait.
—  Vois, dit Meg en venant avec une rose blanche à demi éclose, je pensais qu'elle ne serait prête que demain, pour la mettre dans la main de Beth si elle - nous avait quittés. Mais elle a fleuri dans la nuit, et maintenant je vais la mettre ici dans mon vase, pour que quand la petite chérie s'éveille, les premières choses qu'elle voie soient la petite rose, et le visage de Mère. »
Jamais le lever de soleil n'avait été si beau, et jamais le monde n'avait paru si agréable qu'aux yeux lourds de Meg et de Jo, tandis qu'elles regardaient au dehors en ce petit matin, une fois terminée leur longue et triste veille.
« On dirait un monde enchanté, dit Meg en souriant pour elle-même, debout derrière le rideau pour regarder le paysage éclatant.
—  Écoute ! » s'écria Jo en sautant sur ses pieds.
Oui, il y avait un son de cloche à l'entrée, suivi d'un cri d'Hannah, et puis la voix de Laurie qui disait, dans un joyeux murmure, « Les filles ! Elle est là ! Elle est là ! »
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enstarsfr-translates · 4 years ago
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Arashi : ….
Madara : Heeeey, Arashi-saaaaaan! Mama est venu au club d'athlétisme aujouuuurd'hui...☆
Arashi : …. Tu n'as pas besoin de crier. Je pourrais deviner ta présence même si tu étais à 100km. Tu es énorme.
Madara : Hahaha, tu es inhabituellement boudeuse Arashi-san!
Arashi : Mmm…. Si même la grosse tête de Mama lit en moi facilement, ça veut dire que je suis plus hors de moi que je ne le pensais.
Ugh, je ne veux pas qu'on me voit si irritée…
Mais je suis juste-... le festival de remboursement (?) est dans quelques semaines, et c'est bientôt la saison des remises de diplômes, pas vrai?
Donc je pense que je deviens un peu mélancolique…?
Madara : Ce n'est pas l'unique raison maintenant, pas vrai? J'ai entendu à propos de tu-sais-quoi… il semble que c'est devenu vraiment populaire? Qu'y-à t'il de mal à ça ?
Ou, hm, demander ça est assez "énorme" de ma part, huh...
Je sais que c'est trop tard de dire ça maintenant, mais je sens que tu n'aurais pas du prendre ce job.
Une séance photo mettant en évidence ta virilité, c'était ça…?
Il semble que ça c'est vendu presque ridiculement bien, et devenu super populaire, même ma sœur dans sa grotte l'a vu!
Arashi : Huh? Tu as une sœur?
Madara : Mon incompétente petite sœur… elle est mon opposé exact, donc je ne la comprends vraiment pas. Elle est anormalement sensible et ne quitte jamais sa chambre.
Arashi : Haha, et toi tu voles autour du monde. Elle est vraiment ton contraire, huh?
Madara : Oui, on vit dans des univers parallèles… Enfin, oublions ma famille, tu es notre problème pour le moment.
Un travail qui met en valeur ta virilité, tu n'aimes pas ça, n'est-ce pas?
Arashi : Oui… mais ma beauté commence à être appréciée, donc je devrais être aux anges en ce moment… Si j'continue de travailler dans Knights, tout ça sera un cadeau de dieu, car cette exposition (??) est très dure à avoir.
Même Izumi-chan m'a félicité, comme "Tu as sûrement travaillé dur, huh?". C'était si inhabituellement honnête de lui. Je ne devrais pas être triste du tout. Si quelque chose, je devrais être extasiée. C'est comment je suis…. C'est comment Arashi Narukami est.
Même maintenant si les gens m'appellent "viril" ou "cool" ou totalement le contraire "dégueulasse" ou "une tafiole de merde" ça ne me blesse pas. Peut importe ce que disent les gens, je suis la personne qui m'aime le plus.
Ça devrait être le cas mais… pour quelques raisons, je ne peux m'empêcher de soupirer…
Madara : Ouais, tu es vraiment hors de ça.
Je vais juste te dire ça ; si jamais tu as besoin d'aide, je serais toujours là pour te tendre la main.
Je peux t'aider si tu veux attirer encore plus l'attention sur ta virilité! J'ai moi même tendance à être dans ce genre de domaine, donc j'peux te donner des conseils et t'aider à encore plus étendre tes capacités.
Mais si tu n'aimes pas qu'on te demande d'agir virilement, j'écraserai tous ceux qui te forcent
Tu as donc deux choix! Je suis nul pour être prévenant alors je vais sois rentrer dur (?) ou rentrer à la maison! Maintenant, quel choix vas-tu choisir?
Arashi : Si je t'implique, tu nettoieras tout d'un coup sans que je le sache. Donc, comme toujours, je ne choisis aucun des deux.
Bon, je vais essayer de trouver un arrangement moi même! À part ça, la saison de remises des diplômes ne sera t'elle pas mouvementée pour toi aussi? Devrais-tu vraiment fourrer ton nez dans les affaires des autres maintenant?
Madara : haha je suis une unit solo, donc je suis libre du changement de génération~ donc c'est vraiment cool! ♪
Arashi : hmm… je parie que tu as déjà choisi ton chemin de toute façon… oh?
Tetora : Hey Heeey! Bonjour Narukami-Senpai! Je suis Tetora de Ryusetai ☆
Arashi : Oui, Ritsu-Chan m'a envoyé un message, donc je savais que tu allais venir…
Mais qu'as tu à faire exactement avec moi?
Tetora : Ossu! Je voudrais que vous me donniez vos secrets pour être viril!
Arashi : J'en étais sûre… tu dis toujours que ton rêve est "devenir un homme, parmis les hommes" pas vrai? C'est comme ta phrase d'accroche.
Tetora : Huh? Pourquoi vous connaissez autant de choses sur moi?
Arashi : Hehehe c'est parce que j'aime les garçons qui travaillent dur~!
Tu es exactement comme ça donc… je t'ai observé, Tetora-Chan ♪
Tetora : Je n'aime pas vraiment qu'on me réfère par "-chan".
Arashi : Ah, désolée! C'est parce que tu veux devenir un homme...non?
Hmmm? Qu'est-ce qu'on peut faire à propos de ça…?
Je n'ai pas de choses prévues pour aujourd'hui, donc je peux sortir avec toi. Mais es-tu vraiment satisfait de moi comparé aux autres? Je suis sûre qu'il y a des gens bien mieux qualifiés que moi.
Bon, je suppose que tu as vu cette séance photo… mais je suis naturellement comme ça, tu sais? Crois-tu vraiment que je peux t'enseigner les secrets de la virilité?
Tetora : Ossu! J'ai vu votre séance photo et je vous ai trouvé incroyable! Vous rayonnez, comme, le glamour des hommes ou qu'importe le nom…!
Je veux être viril comme ça! Donc je vous en supplie!
Arashi : … ...Okay, si tu le veux vraiment, je vais t'apprendre. J'ai des règles très strictes envers les juniors, après tout.
Voyons voir… 
Bien Tetora-chan, voici la première étape pour devenir viril : "1 - pour apprendre la virilité, il faut d'abord apprendre le chemin d'une fille~♪"
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sammyjomcl · 5 years ago
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Pour quelques mots de toi
L'épisode 16 m'a pas mal chamboulée (haha nan sans blague). J'ai écrit quelques mots juste à la suite pour me soulager un peu. Je vous propose quand même ce petit texte qui prend place quelques temps après la fin de l'épisode, point de vue de Su.
***
Mes mains tremblent sur mon téléphone. Je suis sûrement en train de faire quelque chose de stupide mais…
Les jours passent et se ressemblent. Depuis… son départ. J'alterne les moments où je suis en mode automatique et ceux où je suis pétrifiée à l’idée de ne plus le revoir. Mes amis sont toujours derrière moi. Mais leurs efforts pour me réconforter tombent toujours à l'eau.
Je sens les larmes déjà apparaître aux coins de mes yeux. Je n'ai plus rien à perdre alors… je lance l'appel.
Je tombe directement sur sa messagerie. Il n'a jamais enregistré de message perso, l'annonce est faite par une voix robotique. C’est peut-être mieux ainsi, entendre sa voix m'aurait fait du mal je pense. Le bip retentit et au lieu de raccrocher, je décide de parler.
-Nath… je… je sais pas si tu consultes ton téléphone, ni même si tu vas bien mais… si ce message n'est jamais entendu, tant pis. J’avais juste envie… on sait jamais… si tu écoutes ta messagerie… je dois avoir l'air bien pathétique mais… je vais pas le cacher. J’étais dans un sale état quand on a rompu il y a quelques années. Et là j'ai l'impression que ça recommence. Je m’étais promis de ne plus jamais… mais pourquoi ? Pourquoi on doit toujours t'arracher à moi ?
Les larmes coulent à flots sur mes joues. Je m'en fiche. Il n'entendra peut-être jamais ces mots.
-J’espère juste que… tu vas bien. Ou que tu sois. Blanche va bien même si tu lui manques. Et Ambre fait bonne figure.
J’ai envie de continuer à dire tout et n’importe quoi mais je sais que le répondeur va bientôt me couper.
-Je pense à toi… tout le temps. Mais ça tu le sais n'est-ce pas ? Prends bien soin de toi… Je renoncerai pas à toi Nath…
Je raccroche tant bien que mal tant mes mains tremblent et les larmes ne me laissent plus voir grand-chose.
Je balance mon téléphone sur le lit. Sur son lit. Je traîne des que je peux dans cet appartement. Ça me fait mal mais je ne peux pas m'en empêcher et j'essaie de tenir compagnie à Blanche. Jusqu’à ce que je m’endorme, épuisée d'avoir trop pleuré.
Je sors de l'amphi comme un robot. C'est devenu une habitude. Je sursaute quand je vois que je suis attendue.
-Ambre…
-Salut…
Elle me regarde avec précaution. Je dois pas être belle à voir.
-Je peux pas rester longtemps mais j'ai reçu quelque chose pour toi.
Elle me tend une enveloppe. Rien n'est marqué dessus. Je la regarde, confuse.
-J'ai eu une lettre de mon frère. Enfin… juste une phrase quoi… pour me dire de ne pas m’inquiéter.
Elle essaie d'esquisser un sourire mais c'est surtout la tristesse qui se montre sur son visage.
-Je te tiens au courant si… j'ai des nouvelles plus détaillées.
Je ne fais qu’hocher la tête et elle s'en va. Je fixe l'enveloppe qu'elle m'a donnée. Chani s'approche de moi.
-Su'… on…
-Désolée Chani mais… je dois filer dans ma chambre. Je te contacte plus tard !
Je pars en courant, manquant de pousser certains étudiants qui me regardent sans nul doute comme si j’étais dingue.
Les quelques mètres qui me séparent de ma chambre me paraissent bien longs. J'ouvre la porte à la volée et la referme derrière moi bruyamment.
Mes doigts sont crispés autour de l'enveloppe. J'ai peur de l'ouvrir mais… je dois savoir.
Je sors ce qui se trouve à l’intérieur. Une photo ? Quand je vois de quoi il s’agit, mes genoux se dérobent sous moi et me voilà au sol en larmes.
Je tourne la photo et y découvre quelques mots.
« Il n'y a toujours que toi dans mes pensées. A chaque seconde. Ça ne changera jamais. J'ai cru t'avoir perdue pour de bon il y a 4 ans et tu es revenue dans mes bras. Je m’accroche à nos souvenirs ensemble. J’y crois très fort. Si toi aussi… rien n'est impossible n'est-ce pas ? »
T'es qu'un idiot Nath… mais… moi aussi je vais m’accrocher. J'ai pas de solutions aujourd’hui mais je vais continuer à chercher.
Je suis toujours morte de peur mais la boule au ventre que je porte depuis qu'il est parti s'est allégée. Je regarde la photo qu'il m'a envoyée. Je ne savais pas du tout qu'il avait gardé la peluche chat que je lui avais confectionnée au lycée. Elle a bien entendu un peu vieilli. Et dire qu’il l'a prise avec lui ! A se demander qui de nous deux est le plus sentimental.
Mes joues sont trempées de larmes. Je sais que j'en verserai d'autres. Mais je vais me ressaisir autant que possible. Pour lui. Pour nous. Je dépose la photo sur mon bureau.
Je pense que, pour la première fois depuis des jours, je vais passer voir Chani pour aller grignoter quelque chose. J’essuie mes larmes et jette un dernier coup d'œil à cette photo, mon nouvel espoir, avant de passer la porte.
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lekintsugihumain · 5 years ago
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Lis ce texte, tu sera au coeur de mon coeur de ma tête.
Tu comprendra si je me fou en l’air
Parfois je veux crier....
JE SUIS PAS QUELQU'UN DE BIEN, JE VOUS HAIS TOUS, VOUS OSEZ DIRE QUE VOUS ME CONNAISSEZ MAIS VOUS CONNAISSEZ MÊME PAS 1% DE MES SENTIMENTS. VOUS PENSEZ TOUS QUE MON SOURIRE EST FRANC, QUE MES RIRES SONT HONNÊTES. NON PUTAIN. JE VOUS HAIS TOUS. TOUS. AUTANT QUE VOUS ÊTES. VOUS OSEZ DIRE QUE VOUS M'AIMEZ.
VOUS POUVEZ PAS AIMER LE MONSTRE QU'EST EN MOI. J'SUIS UN PUTAIN DE MONSTRE. UNE BOMBE À RETARDEMENT. Y'A UNE GRENADE LÀ EN MOI. J'VAIS VOUS EXPLOSER À LA GUEULE, ET LÀ VOUS COMPRENDREZ, JE SUIS PAS UNE BONNE PERSONNE PUTAIN.»
Moi je comprends plus rien aux gens, on passe des moments ensemble qui semblent être importants puis ensuite plus de nouvelles, changement de comportement et de discours. J'ai même plus envie de m'investir dans n'importe quelle relation puisqu'au final on est toujours pris pour des cons. Les gens nous font croire qu'on compte pour eux et qu'ils sont là pour nous mais c'est faux, et ça me dégoûte de la race humaine. Comme ci il n'y avait que des sans cœurs… Comment on peut mentir les yeux dans les yeux? Je peux pas m'exprimer plus, je sais plus quoi en dire.
Je suis dans une de ces périodes où mes relations avec les autres sont super difficiles et douloureuses pour moi, je me sens très seule et nulle et pas aimée, je me sens jaloux et inférieure à tout le monde, incapable d’écouter, du coup je m’isole un peu même si je sais que c’est jamais la bonne chose à faire, la famille me rend anxieuse et triste, les amis je n’y arrive pas, je galère beaucoup avec mon corps je me sens vraiment monstrueux , je suis dans un cercle vicieux qui m’angoisse du coup je m’accroche à des toutes petites choses des plaisirs minuscules, je me sens en colère contre tous les gens qui me semblent plus beaux et plus vivants que moi, parfois c’est plus doux et alors je suis juste mélancolique et ça me dérange pas trop, mais parfois c’est plus violent et c’est très difficile de communiquer...
J'sais pas, j'me sens plus a ma place dans aucune de mes relations J'ai toujours l'impression de gêner, de faire chier les gens.
Je sens que mes pensées prennent trop de place dans ma petite tête
J'ai l'impression que je ne correspond à personne
Je fais genre que je suis en train de vivre ma vie Mais tout les soirs j'pense a des trucs mais tellement horrible, j'ai clairement envie de disparaître, ou de mourir j'sais pas trop à vrai dire
Je fais rien, j'attends Parfois j'ai juste envie de couper mon portable pendant des semaines et je plus parler à personne j’y arrivais pas,
J'sais pas ce que j'attends mais bordel jpasse vraiment ma vie à attendre
J’en ai marre d'avoir des sentiments pour les gens
Jsuis une putain d'éponge et une putain de bombe à retardement
Je vais exploser dans pas longtemps à force de trop imploser
Ça fait des semaines que rien ne sort j'arrive pas à sortir un putain de mot de ce qu'il se passe dans mes pensées J'ai l'impression d'être constamment critiquer, je deviens mais tellement paranoïaque
Je veux juste pleurer Même pleurer j'y arrive pas J'ai la boule à la gorge les larmes aux yeux mais rien ne sort
J’ai l'impression d'avoir tout le malheur des autres sur moi
J'me sens extrêmement vide
Mais en même temps j'suis tellement plein de sentiments différents
Ça en devient effrayant
J'arrive plus à me regarder dans un miroir, j'arrive plus à regarder mon corps Je me dégoûte J'ai l'impression d'être retourner à la case départ
Fin, c'est pas qu'une impression J'suis réellement retourner à la case départ
Mes tca viennent et partent c'est l'enfer, j'ai perdu j'sais pas combien de kg depuis septembre.
Mon hypersensibilité et ma bipolarité me rende un peu la vie dure
Les personnes que j'ai perdu me hante mon passé mes trauma.
Je dors super mal que des cauchemars, je fais des crises d'angoisses, d'épilepsie.
On approche de Noël tout le monde en parle et si tu savais à quel point je déteste cette période.. que penses-tu que ça fait quand ton premier amour s’est suicidé en partie de ta faute et que ce jour là tout le monde fait la fête autour de toi et que même si de base je n’aime pas cette fête là et ben ta sensation que tout le monde est contre toi car tout le monde est contre toi car ils ne comprennent pas et du coup tu es seul littéralement oui je m’en suis toujours pas remis totalement mais on s’en remet jamais je crois
Pourquoi personne n'a jamais voulu me perdre moi ? Pourquoi personne n'a jamais eu envie de forcer le destin pour que je revienne dans leur vie ? Pourquoi suis je aussi peu significatif ? Pourquoi j'accorde trop d'importance à ces gens là ? C'est vrai, il se battent pas pour moi, pourquoi je devrais continuer à me battre pour eux. J'me force, mon coeur lui il veut pas ça. Mon coeur me cris de faire quelque chose, de trouver une solution pour arranger ça. Ma tête lui met une gifle et lui dit "Non putain, c'est pas à toi, c'est pas a toi de faire ça, imprime cette fois!".
J'suis désolée. J'suis désolée d'être moi. J'suis désolée d'être comme ça. D'être amoché de l'intérieur. J'suis invivable au quotidien. Et je te demande pardon. Pardon pour tout ce que tu endures pour moi et ce que tu vas endurer. Mais t'es pas obligée de rester tu sais. Je comprendrais. Je dis ça à toi comme je pourrais le dire aux autres gens que j’aime qui sont là pour moi
Je me sens vraiment mal, j’ai l’impression que plus rien ne va, je me sens seul, trop seul et j'en peux plus. J'ai l'impression de m'éloigner de tout et de tout le monde, j'ai l'impression de plus du tout avoir ma place nul part… J'aime pas me plaindre et dire quand ça va pas et je vais surement le garder encore une fois pour moi jusqu'à exploser comme d'habitude. Mes idées noires reviennent, le genre qui me dit que ça sert plus à rien, le genre que j'ai eu bien trop souvent. J'ai l'impression que tout ça est sans fin, que j'arriverai jamais à surmonter tout ça entièrement. Parfois je me demande si il y a vraiment une fin à tout ça, je sais bien que c'est normal d'aller mal par moment mais ça fait beaucoup trop là. Et tout, le peu de discussion que j'ai avec des gens, le fait de rester chez moi, les storys, ou tout le reste me rend de plus en plus mal. Je me sens inutile, remplaçable et tellement con.
J'ai envie de disparaître, je veux en parler à personne et en même temps le crier à la terre entière.
Je suis mal et profondément suicidaire et ça fais trop longtemps que j'ai l'impression que tout ne tient qu'à un fil.
Je vais faire comme d'habitude, rien dire et endurer, laisser passer ces envies noirs qui me bouffent sans cesse. Laisser passer l'envie atroce de tout abandonner.
Me taire et encaisser. C'est pour ça que j'aime pas dire tout ça, parce que je préfère me taire et laisser les gens penser que quand je souris et rigole tout va bien. Je prie en silence pour que tout s'arrête, d'une manière ou d'une autre.
Et si ça dure j'y mettrai fin moi-même.
Je suis là j’ai la flemme pour tout pour tout j’ai perdu toute envie toute passion tout ce que je fais, même les choses les plus anodines c’est devenu comme fade pour moi
Je prends plaisir à rien et j’ai la flemme concrètement je pourrai être là qu’à rester dans mon lit pendant des heures et ne rien faire et ça c’est bien connu que c’est un des premiers signes avant-coureurs de la dépression et c’est pour accentuer le fait de la gravité du truc je le dis comme ça on pourrait dire mais non c’est rien mais si enfaite car tu sais c’est un truc domino je sais que si je commence à rentrer dans des actions des comportements negatif bah ça va s’empirer de plus en plus par exemple je ne sors plus de chez moi vraiment je ne vais plus voir les gens je propose plus rien parce que on propose des trucs et les gens ne veulent jamais ou bien il se trouve des excuses parce que ils ne sont même pas honnête et ne sont même pas capable de dire les choses ou alors ils annulent finalement
je vais même plus en teuf je pourrais sortir tous les soirs et j’en ai pour plus envie j’en éprouve plus la force avant je pouvais aller faire des soirées plein par semaine et puis maintenant je suis devenu casanier c’est la merde je ne suis plus rien à part rester chez moi j’ai totalement changé je redeviens anxieux socialement je suis plus capable de sortir et encore moins seul alors qu’avant j’y arrivais très bien j’avais tellement progressé pour apprendre à gérer cette solitude mais j’ai impression que tout est retombé en fait
Après le gros point noir surtout c’est ma vie sentimentale mais ça j’ose même pas en parler parce que c’est tellement honteux je suis tellement une merde genre tu vois avec Faustine c’est vachement compliqué et puis tu as d’autres filles d’autres mecs c’est à présent je pense la personne qui m’aime le plus au monde et et putain en fait je suis une merde sérieuxJe pourrais même pas te raconter parce que tu me détesterais genre je suis quelqu’un de détestable et puis même si je le voulais je pourrais pas t’expliquer même moi je me comprends pas moi-même c’est ça le plus effrayant c’est que j’ai impression d’être spectateur de ma propre vie tu vois si tu connais le sentiment de dépersonnalisation après ça c’est encore autre chose
Mais pour te résumer je fais le mal que je voudrais pas faire et j’arrive pas à faire le bien que je voudrais faire je suis incapable de donner de l’amour aux gens de leurs apporter des bonnes choses je sais pas je suis un ouragan
Après j’en dis déjà beaucoup mais c’est vrai que niveau de tout ce qui est sentiments et tout ça c’est ce qui me bouffe le plus si tu voulais je pourrais développer mais t’expliquer vraiment parce que je pense en être capable mais voilà quoi
Si tu as lu tout ça t’as vraiment du courage
Mais tu vois j’ai tellement peur de la mort que ça me donne envie d’en finir en fait je pense au suicide même pas par tristesse ou quoi Mais plus par fatalité
Et juste je le sent arriver que un jour je me contrôlerai plus et que je peterai un Cable et que je vais faire ce que tu sais
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helshades · 5 years ago
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Tout ce que tu dis est bien beau et bien vrai sans doute. Toujours est-il que quand il a été avéré que Céline était antisémite, au hasard, les gens n'ont plus voulu de lui, quand bien même il n'avait pas moins de talent. Toute considération éthique à part, je crois que cette réaction de rejet est inévitable.
Es-tu bien sûre de ce que tu avances ? Parce que Céline est toujours lu et étudié avec passion(s), en grande partie pour ce que son œuvre peut dire de l’époque où il l’a crachée, et surtout de celle qui l’a précédée et générée : le trauma de la Première Guerre mondiale est aussi fondateur de l’irrésistible ascension du nazisme que de l’antisémitisme célinien, et à la vérité lire Céline aujourd’hui représente, hélas, un acte d’historien, de sociologue pour saisir comment se forme une idéologie xénophobe, entre autres. Au reste, il n’y a pas que des gens de droite qui ont apprécié Céline en son temps, il s’est aussi trouvé des progressistes et des révolutionnaires, malgré son anticommunisme virulent, pour célébrer tant sa propre dénonciation du capitalisme que son anti-militarisme, voire son anti-colonialisme, parce que l’on peut être raciste et décolo anti-colonialiste...
Malgré tout, Céline n’a jamais été un écrivain à la mode, et son œuvre n’est pas voué à figurer dans des programmes scolaires. On ne le lit pas malgré son antisémitisme – si d’aventure on fait le choix de le lire, ce à quoi bien sûr nul n’est tenu... – mais en admettant son antisémitisme comme participant de l’œuvre, une espèce de prolongation de ce qu’il y avait de cauchemardesque à la fois chez l’homme et dans l’époque. Ce qui est intéressant, au passage, c’est que l’écrivain lui-même aura cherché à glisser cette phase littéraire sous le tapis, une fois rentré au pays, au début des années cinquante, de son exil danois pour cause d’Épuration ; il ne fait pas bon avoir été un collabo notoire à la Libération et les pamphlets antisémites embarrassent d’abord Monsieur, puis sa veuve Lucette Destouches, jusqu’à ce qu’elle se décide enfin à laisser Gallimard les republier, en 2017 ; elle est morte en novembre dernier (âgée de 107 ans), et la réédition est suspendue jusqu’à nouvel ordre. Nous verrons.
« Faut-il republier les pamphlets antisémites de Céline ? Les questions juridiques, morales... et le bon sens » (Chloé Leprince, France Culture, 15 déc. 2017)
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claudehenrion · 5 years ago
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''Coronavirus : la déferlante submerge les hôpitaux de l'Ile de France'' ...
 Ce titre (pas anxiogène du tout, et de nature à rassurer les populations) barrait hier la ''Une'' de mon quotidien favori... Déferlante'', dites-vous ? Après tout, les vagues déferlent, si je me souviens bien, par vents supérieurs à 6 sur l'échelle de Beaufort ou par la rencontre de la masse d'eau avec des fonds marins, et la combinaison de ces deux facteurs augmente la puissance de la vague, ce qui oblige les marins à être particulièrement vigilants lorsque la tempête s’annonce ou lorsque des hauts fonds sont signalés. Tempête ? ''6 Beaufort'' ? Hauts fonds ? Seul ''Hic'' : je ne pense pas que ce soit ce qu'a compris une seule des personnes qui ont lu ce titre !
  Je dois vous avouer ma perplexité grandissante, qui n'a jamais cessé depuis le premier jour de cet épisode qui massacre notre ''quotidien''. Je ne sais quoi penser et si je dois plutôt croire les chiffres et ma raison (et le ''calme des vieilles troupes'' !)... ou l'affolement des ''sachants'', leurs prévisions terrifiantes, la mini fin du monde qu'annonce pratiquement tout le monde... sans convaincre ''tout le monde'', jeu de mots compris.  Réfléchissons ''tout haut'' (ce qui, en ces temps d'enfermement incontournable, passe obligatoirement par l'écrit et le ''net'' !) :
  Tout d'abord, ce satané virus est là, c'est un fait. Et il n'est pas ''de passage'', donc il faut ''faire avec'', bene volens, male volens. Et c'est là que tout se corse : ''faire avec'', d'accord, mais comment ? Comme les chinois (mentir sur tous les chiffres et raconter ce que le politique veut), comme les italiens (être débordés mais en chantant du Verdi), comme les allemands (avoir un taux de mortalité quasi-nul), comme les japonais (l'éviter malgré des contacts très étroits avec la Chine), comme la Corée du Nord (lancer des missiles balistiques, comme d'hab'), comme sa voisine du Sud (le néantiser à grands coups de ''big data'' ), comme les anglais, les hollandais ou les scandinaves (laisser faire la nature), comme les américains (acheter tout ce qui passe à portée de dollar), ou comme le gouvernement français (changer de discours tous les 2 jours en moyenne --ex.: le dépistage--, foutre l'économie par terre, s'endetter au delà du raisonnable, mentir sur tous les points (nombreux) où il est en faute --masques, respirateurs, lotion, lits, effectifs...--, exagérer les dégâts, les morts, les ''touchés'', affoler tout le monde au delà du possible, et condamner à 6 mois de prison quiconque met le nez à son balcon...    (= la possibilité d'un résultat peu probable devient plus sévèrement punie que le mal s'il avait été commis ! Un cauchemar juridique digne des pires tyrannies !)
  En second lieu, ce tout petit machin de rien du tout (adulte, il mesure dans les 25 à 30 kilobases et comme personne de normalement constitué n'a la moindre idée de ce que c'est qu'une kilobase -car c'est féminin, ce truc-là. C'est Marlène qui va être contente !-, j'ai été à la pêche : ''la kilobase est une unité de mesure en biologie moléculaire, représentant une longueur de 1 000 paires de bases d'ADN bicaténaire ou de 1 000 bases d'ARN'' (sic !). Vous en savez autant que moi, et on peut donc continuer sans problème !) possède un force insoupçonnée : en trois coups de cuillère à manque de pot, il a bloqué toute l'économie, foutu par terre l'activité, l'industrie et la distribution, mis sur les rotules notre ''le meilleur système de soins du monde'', permis à notre gouvernement de se sortir des guêpiers des gilets jaunes, des manifs contre la diminution prévue des retraites, et de toutes les vraies colères corporatistes, anti-sociétales et sécuritaires (qui continuent à ronger le pays... mais tant que ''ça'' ne se voit pas, c'est toujours ‘’ça’’ de gagné !), étouffé tous les scandales qui font que ''le nouveau monde'' fait très fort regretter l'ancien, et permis à l'exécutif de remonter dans les sondages ! Alors... What else ?
  Plus sérieusement, d'où vient ma gêne persistante ? Mais des chiffres, tout simplement. Reprenons à la base : toutes causes confondues, il meurt chaque année en France environ 600 000 personnes, et quelque 60 000 000 dans le monde (contre respectivement 675 et 15300 pour le Covid 19 au total, à ce jour !). En chiffres statistiques, cela fait 1700/jour en France et 170 000/jour au monde. On n’est même pas dans l’ordre de grandeur (on dit ‘’le trait de la fraction’’) ! J'écris cela en pensant, à titre individuel, à l'horreur qu'est la perte d'un être cher : à mon âge, j'ai eu mon lot de chagrins immenses... Mais ce n'est pas une façon d'aborder un problème de santé publique, pardon d'oser écrire ça : demain, ce peut être moi ou l'un de mes proches qui sera frappé.  ''Tu ne sais ni le jour, ni l'heure'' !
  Confiné dans mon appartement parisien, je suis terriblement inquiet : cette crise du coronavirus révèle que notre pays... n'est pas au mieux de sa forme, pour affronter les ''tempêtes'' et les ''déferlantes''... Mais ça, il y a longtemps que ceux qui ont le courage d'appeler ''chat'' un chat, l'ont compris ! Mais jusqu'à ce 24 mars 2020 inclus, rien ne permet d'accorder le moindre crédit à tous les chiffres qui ont été et sont balancés : le total des malades et celui des décès sont statistiquement infimes. ‘‘Pourvou qué ça doure’’, ajoutait sagement Letizia Romolino, Madame Mère !     Les cicatrices, en revanche, vont être infiniment plus terribles que ce qui est arrivé jusqu'à maintenant. Les plus hautes autorités (qui n'en ont plus aucune... ce qui s’explique facilement !) citaient des ''300 à 500 000 morts en France'', pas encore en vue ! La seule bonne nouvelle c'est que, à ce jour, ils se sont mis le doigt dans l’œil jusqu'à ce coude où ils voudraient qu'on se mouche -contre nature !
  La vie n'a pas de prix, a dit notre Président dans un de ces truismes dont il a le secret. Mais ''le jour d'après'' (dont nous parlerons sous peu), tout le monde va ''encaisser en pleine poire'' le montant exact de ce ''non-prix'' ! Le coût économique potentiel s'élève déjà à des centaines de milliards d'Euros (et non à ''des dizaines'' comme le raconte l'ineffable Bruno Le Maire : 45 mrds pour le monde économique, 5 mrds pour la recherche, 750 mrds promis par la Banque européenne, sans compter les aides, le soutien, les garanties, les manques d’impôts (temporaires : l’Etat ne fait pas de cadeaux, Il ‘’reporte ). Avec les 1000 mrds d'aide au business US, ce n'est plus à pigeon, vole, que nous jouons,  c'est à ''milliard, vole''..
  ''Gouverner, c'est prévoir '' … Vraiment ? Alors, masques ou Euros, il faut  chasser la bande d'imprévoyants qui nous enferme chez nous, faute d'avoir fait ce qu'il fallait. La déferlante actuelle, dont notre système de santé au sens large du terme supporte le poids énorme (jusqu'à quand ?), est celle de l'incompétence de toute une classe dirigeante de politiques et de journalistes qui ont toujours milité pour essayer de faire durer un peu plus longtemps un système pourri... auquel, dans leur nullité, leur inculture profonde et leurs prébendes, ils croyaient, les fous...
H-Cl.
PS : Dans le même numéro du Figaro, un médecin parlait des signes annonciateurs (ou avant-coureurs) de le contamination au Covid 19. La liste est courte : 3 mots. ''Anosmie'', ''Agueusie'', et ''Lymphopénie''. Ouf ! On en déduit que seuls ceux qui parlent grec vont savoir s'ils vont mourir ! Je traduis, pour les non-hellénisants, soit environ 99,95 % de la population : perte de l'odorat, perte du goût et perte... des lymphocytes. L'Edit de Villers-Cotterêts (1539) rend l'usage du français obligatoire ! καλή τύχη ! (= kalí týchi !) ! Ça veut dire : ''Bonne chance'' ! Nous en avons besoin.
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Slow Burn, BatB fic, StanFou, chap 8 (NSFW)
Gaston se réveilla avec une gueule de bois épouvantable. Les rayons de soleil filtrant au travers des volets semblèrent lui brûler les yeux. Il puait la sueur, et avoir dormi tout habillé ne fit rien pour arranger son humeur. Son premier soin avant toute chose, en sortant de sa chambre, fut de faire appeler LeFou. Puis il ordonna à la femme du patron de lui faire couler un bain, ce à quoi elle obéit en maugréant : il était pas loin de midi, elle avait autre chose à faire.
Gaston s’enferma dans la petite pièce, se dévêtit et se lava soigneusement, chassant cette odeur de vinasse qui semblait lui sourdre du corps.
LeFou arriva, une tenue de rechange sous le bras.
- Bonjour Gaston.
- LeFou, viens me laver les cheveux.
Il s’assit sur un tabouret près du bord de la baignoire et encadrant doucement la tête de Gaston dans ses mains, lui trempa la tête en entier, avant de s’enduire les mains de savon et de lui laver les cheveux avec soin, prenant garde à bien masser les tempes et l’occiput pour que Gaston se détende.
L’effet ne se fit pas attendre. Le chasseur sentit la tension s’évacuer de ses membres et sous les doigts magiques de son lieutenant, il avait l’impression que ses misères s’effaçaient comme la crasse et la sueur de sa peau.
Les yeux fermés, Gaston aurait roucoulé de bonheur. LeFou lui rinça la tête, puis recommença. Le chasseur réfléchit.
Cela faisait plusieurs fois que LeFou ne marchait plus dans les machinations habituelles pour conserver sa dévotion à son égard. Que bomber ses muscles ne lui rendait plus les yeux brillants. Que se dénouer les cheveux à la fin d’une longue course, secouant sa crinière l’air de rien, ne lui faisait plus détourner le regard en se mordant l’ongle d’un pouce. Que s’étaler dans son fauteuil dans une attitude à la fois décadente et très étudiée ne provoquait plus ce renflement léger dans ses pantalons, qu’il dissimulait aussitôt en allant prendre l’air.
Au début, quand Gaston, à la guerre, s’était rendu compte non seulement des inclinations de LeFou, mais en plus qu’elles lui étaient destinées, il avait été horrifié. LeFou homosexuel ! Cela sonnait comme une trahison personnelle.
Puis cette dévotion à son égard, la proximité de la camaraderie soudée par les batailles, lui avait fait réviser son jugement. C’était à cette époque que LeFou avait gagné son surnom en commençant à chanter sa gloire pour distraire leurs camarades de régiment. C’était agréable, au départ. Puis petit à petit, ces louanges étaient devenues aussi vitales pour Gaston que l’eau ou le pain.
Il avait besoin d’être célébré, qu’on lui dise que ce qu’il faisait était juste et bien. Il avait besoin d’être glorifié pour avoir tué, détruit, massacré, sinon il repenserait aux hommes qui avaient péri sous ses balles et les cauchemars reviendraient. Il avait besoin qu’on chante ses qualités, parce que certaines nuits, il ne pouvait se sortir de la tête qu’il avait ôté la vie à des gens comme lui, dont l’unique tort était de ne pas porter le même uniforme que lui.
Que les horreurs qu’il savait avoir commises étaient transfigurées par la belle voix douce et les danses joyeuses du petit homme souriant qui le suivait comme une ombre, semblant changer par magie le sang, la mort et la violence en légende dorée.
Sa légende.
LeFou lui était indispensable, et durant la guerre, les regards fugaces, les réactions involontaires, les touchers à la dérobée en refaisant ses bandages lui laissaient l’assurance que la réciproque était vraie. Il se savait beau, et il voyait bien que LeFou partageait son avis. Parfois, quand les veuves se faisaient rares, ou plus rarement quand quitter leur lit ne le laissait pas totalement assouvi, il se demandait ce que LeFou dirait s’il le voyait arriver dans sa tente, puis se glisser dans son lit, pour voir ce qu’il en était des caresses entre hommes.
Comment serait le corps de LeFou contre le sien ? Il l’avait déjà vu nu -à l’armée, la pudeur est une denrée vite dépensée-, et s’était demandé, parfois, de façon détachée, ce que ce serait de toucher cette peau, ces poignées d’amour, ces rondeurs presque féminines. LeFou avait de très beaux cheveux, un joli visage. Est-ce qu’il chanterait, à ces moments-là, ces chants sans paroles mais connus depuis le fond des âges ? Est-ce que son corps s’enroulerait autour du sien, comme pour un pas de danse ?...
Puis il se réprimandait, en se disant qu’il n’allait pas ruiner sa réputation pour une nuit auprès de son lieutenant, et… Gaston avait confusément l’impression que s’il se passait quoi que ce fût entre eux, cela casserait leur dynamique. Elle était en grande partie basée sur la frustration. Le désir dans les yeux de son second se devait de rester inassouvi. Car Gaston ne se rendait que trop compte qu’il n’y avait guère que cela qui lui servait à retenir LeFou près de lui.
C’était pourquoi Stanley était devenu si gênant. Stanley offrait à LeFou quelque chose que Gaston ne pouvait, ou ne voulait pas lui donner. Il ignorait où en étaient leurs relations. Quand, l’autre jour, LeFou lui avait assuré qu’ils ne s’étaient jamais touchés, Gaston avait eu l’impression qu’il mentait.
Stanley était en train de délivrer LeFou des entraves indispensables pour l’équilibre de Gaston. LeFou n’avait plus besoin de lui pour lire ses lettres, des poteaux indicateurs ou des enseignes. Ou pour faire la correspondance indispensable de la maison. LeFou n’était plus réceptif à son apparence…
Stanley l’avait-il déjà touché ? Serré dans ses bras ? Embrassé ? Il imagina son lieutenant et le jeune tailleur enlacés. Il savait que Stanley, sous ses vêtements amples, était remarquablement bien bâti, la faute aux leçons d’escrime avec Tom et l’exercice qu’il ne manquait pas de prendre en soulevant régulièrement des objets lourds. Lors de leur dispute pendant la traque du cerf, il avait délibérément menti à LeFou, par jalousie. Il les imaginait donc, ce jeune corps mince et athlétique contre l’autre, rond et doux. Les cuisses dodues encadrant l’étroit bassin. Les deux visages pressés l’un contre l’autre dans un baiser profond…
LeFou toussota et se leva.
- Tes cheveux sont propres, je vais, heu… Te… Te laisser finir. À tout à l’heure !
Gaston, accoudé à la baignoire, n’eut que le temps d’ouvrir les yeux pour voir LeFou sortir de la pièce. Gaston ne comprit pas tout d’abord, puis se rendit compte de l’érection impressionnante qui s’étalait sur son ventre, sous l’eau du bain. Comment elle était arrivée, celle-là ?
Gaston n’avait pas bougé les bras des bords de la baignoire, il ne s’était même pas touché. C’était le résultat de ses réflexions qui… ?
Gaston haussa les épaules, et décida de façon très pragmatique de prendre le problème en main. Le plus simple était de continuer ce qu’il imaginait, ce qu’il fit.
Un poing soigneusement arrimé autour de son sexe, il reprit sa fantaisie là où il l’avait laissée.
Il vit en pensée LeFou, étendu sur un lit, les yeux clos, Stanley allongé sur lui, pressant ses lèvres contre les siennes. Il imagina les lents mouvements du bassin, les caresses de Stanley sur les cuisses le pressant contre son amant. Il imagina les mains grassouillettes de LeFou lui caressant les cheveux. Il imagina le sexe de Stanley, qu’il avait arbitrairement décidé de voir long et mince, comme lui, entrer et sortir du corps de LeFou, les abdominaux carrés caresser le sexe de LeFou, plus court mais beaucoup plus épais. Il vit les lèvres se séparer pour murmurer des mots que lui-même n’entendit pas, mais il n’eut pas le temps de pousser plus loin la réflexion. L’orgasme le prit quasiment par surprise et en quelques mouvements du poignet, il se répandait dans l’eau tiédie du bain.
Gaston sortit de l’eau, se sécha et s’habilla avec la tenue que LeFou avait apportée, puis sortit de la pièce sans façons rejoindre son lieutenant.
LeFou était en train de lire, et n’avait pas plus l’air embarrassé que ça. Il arrivait parfois que ses traitements finissent de cette manière. Il leva les yeux de son ouvrage et lui sourit.
- Tu te sens mieux ?
- Oui, grâce à toi.
LeFou hocha la tête.
- Oh, et, heu… Désolé pour tout à l’heure. J’ai laissé mon imagination battre un peu la campagne !
- Tu es tout excusé ! Répondit LeFou, gaiement. C’est la veuve Grandier qui t’a mis en telle joie ?
C’était une jeune veuve qui avait vaguement capté l’attention du chasseur voici quelques semaines. Gaston approuva de la tête. Un mensonge pour un autre.
- Bien que je doute qu’elle sache masser la tête aussi bien que toi !
- À l’impossible, nul n’est tenu. Veux-tu que nous allions visiter cet armurier qui a ouvert dans le village voisin ? Ton couteau de chasse n’est plus de la première jeunesse, je m’en suis aperçu l’autre jour.
- Allons-y ! Lança Gaston, content de passer du temps avec son lieutenant.
OoO
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lupitovi · 5 years ago
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Fillette qui ne fut jadis ravie par des bohémiens tu es revenue ravie ravissante au bohème c'est beau   aime cette première rose   Fille à l'imper rieuse rieuse impérieuse les hauts talons de tes chaussures sont des baguettes magiques tes jambes croisées haut dans une écume de nylon posent l'X des interrogations Je porte mon coeur en sautoir comme l'autre la Clé de l’Énigme Mendiant aux mains généreuses   jour et nuit je hante les cimetières   aux senteurs de mimosas et de jasmin cependant que Fred Astaire chante Carioca Nul besoin de stéthoscope pour entendre le bruit assourdissant du ressac Telle est la deuxième rose   C'est la nuit c'est le jour ce n'est ni l'un ni l'autre   la lune aveugle comme un soleil   et le soleil se répand en fragments blafards Telle est irisée   la troisième rose   Le cachot en plein air sombre dans un dédale la mitraille zèbre la pensée obscurcie j'attends toujours   réduit   n'ayant entre mes mains   livrées à la gitane   que le signe négatif des années écoulées écroulées Telle est la quatrième rose Prêtresse au front d'améthyste   reflétant les éclairs mauves de l'orage incarné je dépose au bas de tes bas   au bas haut de tes bas   la cinquième rose Je ne te rencontre qu'au crépuscule   crépuscule moi-même et en toi je me vois   ce miroir est un lac peuplé de rêves et de larves qui montent à l'assaut de mon lit   Telle est la sixième rose La tête la première sur le paysage   s'écraser le visage contre la lingerie de soie et y laisser l'empreinte qui brille dans la nuit   ma conductrice des chemins tortueux   des chemins en lacets d'étrangleur des lacets qu'on trouve au cou des rongeurs champêtres en soupirs de mimosas Je te tends la septième rose celle de 7ème sceau Reine des incendies que tu allumes Majesté des incendies   l'espace entre tes deux seins est l'abîme où je sombre j'imprime mon visage flétri   entre les deux larrons   palpitant d'un désir inassouvi C'est un autre aspect de la septième rose Ectoplasme je nuage chargé de foudre Dans la rue des mille feux je me traîne clochard ne reflétant aucune lumière je suis lent et terne je suis lanterne sur ma propre démolition Je m'offre dérisoire la huitième rose Belle exorciste lève-toi dans ta superbe nudité bâillonne-moi avec tes jambes laisse-moi m'abreuver à la source de vie   dans la forêt profonde L'homme démâté   dans la tempête blonde   bouche pleine d'algues aux lèvres le goût des mensonges portés par d'autres lèvres   entre lesquelles fleurit la neuvième rose Au pied de la statue dont on ne sait si elle est morte ou vive l'envol à main armée Et la dixième rose comme un poignard entre les seins de la figure de proue Dame à la faulx avec ton soutien-gorge noir ton funèbre porte-jarretelles et tes bas bien tirés je sens qu'il me faudra   m'accoupler avec toi Dépose sur le lit du prostibule   la onzième rose Je suis le naufragé qui n'a que toi pour phare pourquoi donc ce point fixe sur la côte s'appelle-t-il “amer” Il devrait être doux comme la rose douze La treizième rose est meurtrie on lui a fait la croix des vaches c'est la rose-croix des vaches mystérieuse société des tourments infinis et secrets
L��o Malet - Treize roses éparpillées
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