#traduction danganronpa
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jantradsfr · 1 year ago
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J'ai trouvé quelque-chose en rangeant mon bureau qui s'est retrouvé complètement désordonné à mon réveil (ce serait compliqué à expliquer). Je ne savais même pas qu'elles étaient là... Mes anciennes traductions de 4-koma de Danganronpa 1, et surtout, la grande, l'abandonnée, la brillante : la traduction de Killer Killer.
Le problème de cette traduction, c'est que je l'ai commencée quand j'étais réellement une débutante. Notamment, je m'y suis prise seule, sans même connaître les autres traducteurs et tout le monde qui a travaillé sur les scans anglais, donc à ce jour je ne sais même pas de qui proviennent les éléments que j'ai référencés et réutilisés. Il s'agit des scans disponibles sur Mangafox, donc si quelqu'un connait le nom de l'équipe derrière eux, je serais super heureuse de les retrouver et les remercier ! Le pire problème, de toute façon, c'est que j'ai traduit de l'anglais. Je savais bien-sûr qu'il ne s'agissait pas du texte originel, mais je n'avais pas encore conscience des différences importantes apportées par une traduction et par la quantité de nuance qui part dans tous les sens quand on traduit une traduction.
J'avais traduit une trentaine de pages, mais pour l'instant je ne vais vous en montrer que quelques-unes qui je pense auraient pu faire une intro cool si ce projet avait été plus sérieux ( ノ ゚ー゚)ノ
Depuis, j'ai continué à m'améliorer en traduction, et c'est un medium que je maîtrise beaucoup mieux. Si je devais traduire un manga pour de bon, je ne m'y prendrais jamais seule, parce que nettoyer et mettre en forme les scans, c'est un travail supplémentaire, voire deux ! Je comprends mieux que c'est un échange entre les communautés de fans, donc je ne prendrais jamais des assets pour acquis. Bref, je sais que beaucoup de gens sont déçus quand-même, parce qu'ils ne voient pas le problème avec traduire de l'anglais - je vous assure que le défaut de qualité est gigantesque, et que ce genre de réutilisation de leur travail n'est pas très respectueux des fanslators anglophones.
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C'est tout (* ̄3 ̄)╭ Désolée aux anglophobes, c'est pour vous que je voulais le faire à la base. Mais c'est trop de boulot pour quelqu'un de seule, qui à l'époque ne savait pas ce qu'elle faisait, et qui avait plein d'autres projets en cours. J'ai énormément bossé pour le Wiki Danganronpa, comme vous le savez peut-être.
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neildespair · 19 days ago
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Huevember day one....ehh I think I did it right? First time drawing Angie so woooo
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ao3feed-danganronpa · 3 years ago
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Danganronpa Zero - Traduction Française
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by Chara
La protagoniste de cette histoire, Ryôko Otonashi, est une étudiante amnésique de l'Académie Kibôgamine. En raison d'une condition étrange, Ryôko perd perpétuellement ses mémoires à court et long termes. Peu intéressée par le monde qui l'entoure pour cette raison, elle n'a en tête que de se souvenir de son docteur, Yasuke Matsuda, l'Ultime Neurologue, dont elle est follement amoureuse. Un mois après la Tragédie de l'Académie Kibôgamine, l'Académie Kibôgamine peine à cacher ses secrets. De nombreuses personnes tentent de les découvrir et, Ryôko, sans comprendre comment ni pourquoi, est impliquée dans cette tragédie.
(Cette traduction est de qualité très moyenne, car elle est très vieille. Je la poste tout de même pour les personnes voulant vraiment connaitre l'histoire.Histoire déjà publié sur Wattpad Danganronpa Zero a était publié uniquement au Japon.)
Words: 7884, Chapters: 3/33, Language: Français
Fandoms: Dangan Ronpa Zero
Rating: Mature
Warnings: Graphic Depictions Of Violence, Major Character Death
Categories: Gen
Characters: Enoshima Junko, Ikusaba Mukuro, Otonashi Ryouko, Matsuda Yasuke, Naegi Makoto, Kirigiri Jin, Kirigiri Kyouko
Additional Tags: Angst, Unhappy Ending
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maburito · 7 years ago
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Name: Marion Nickname: Mabu, Mab, Mari, whichever you prefer i dont mind ^^ Zodiac Sign: Virgo ( fun fact : Virgo in french is the same word for virgin ) Hogwarts House: uuuuuh, idk Height: 156cm ( whyyy am I soo smaaaall ) Sexual Orientation: Pansexual Ethnicity: French Favorite Food: Pastas, pizza, crepes with Nutella, that plate that ma mom do but that i dont know the name of, and actually a lot of thing Favorite Fruit: Apples Favorite Season: Fall ( faaaaaaaaall ) Favorite Book series: Oeuf de Dragon ( Dragon’s Egg ? Idk the title in english ) Favorite Fictional Character(s): I have a lot Oooh booy, well *cracks nuckles* Weiss Schnee (of course I begin with the queen ), Kirigiri from Danganronpa, every character from wakfu ( they’re all just so great.....i cant choose ;w; ) and Shimmy from ma baby fandom ( les légendaires ) Favorite Flower: lilac Favorite Scent: cut grass, coffee and toast Favorite Color: Purple Coffee, Tea or Hot Chocolate: Hot chocolate Average hours of sleep: it depends but most of the time 9/8 hour Cat or Dog person: Cat Number of blankets: All the blankets! Dream Trip: Every country where ma mutuals lives (why you all are so far away! ) Last thing I googled: traduction ( i often need it....) Blog created: October 2016 ^^ (Damn its already been a year) How many blogs do I follow: 109 Number of followers: Holy shit........how-why..when ? I....have now 140 followers ?! damn that must be a lot of porn blog What I usually post about: A lot of reblog of Monochrome and Weiss and Monochrome and sometimes Freezerburn and Weiss x Girl ships. And also sometimes I reblog about others fandoms I’m into Do I get asks regularly: More than I thought I would tbh! I mean I dont get asks regularly, but i got more than I thought i would
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mika-11031 · 8 years ago
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Makoto Naegi’s worst day Ever-La pire journée possible de Makoto Naegi.
Cette histoire se déroule avant que tout ne commence— avant que les étudiants qui ont été forcés à participer au Colisée académique n’aient été admis à la Hope’s Peak Academy. C’est le récit de quelque chose qui s’est déroulé avant même que quoi que ce soit ne se déroule.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                « Avant de prendre congé, » a dit le directeur,  « j’ai une annonce finale à faire.»                    
 Il était assis derrière une large table ronde en bois au centre de la salle des conférences de la Hope’s Peak Academy. Un tapis rouge recouvrait tout le sol, et les fenêtres étaient ornées de rideaux épais. La salle dégageait  solennité— on dirait plutôt quelque chose sorti d’un vieil hôtel qu’une école.                          « Quoi,on n’a pas encore terminé ? »                                       Les quatre membres du Conseil de Direction de la Hope’s Peak Academy— qui pensaient que la réunion était terminée et ont commencé à se lever de leur siège— se sont rassis, ne faisant aucun effort pour cacher leur exaspération.     « Alors, quelle est cette “annonce” que vous devez faire ? »                 « L’Ultime Chanceux de la classe soixante-dix-huit a été sélectionné, » répondit le directeur avec confiance. Presque immédiatement, il a reçu un chœur de soupirs déçus.                                                                           « Oh », a dit l’un des vieux hommes, « le trône du nul est occupé, alors ? »       L’Ultime Chanceux était un titre donné à un seul lycéen sélectionné par une loterie tenue par l’Académie chaque année. L’étudiant choisi était inconditionnellement invité à entrer dans l’Académie, et le Conseil de Direction appelait cette place « le trône du nul ». Les quatre membres croyaient que la chance n’était pas un talent.                                              « Quel gâchis de place, » a marmonné l’un d’eux.                    « Il n’y a pas d’autres talents qui seraient plus appropriés pour des recherches ? » se plaignait un autre.                                           Le Conseil de Direction avait le contrôle ultime sur l’Académie, — incluant la nomination du directeur— ce qui veut dire que même lui devait bien choisir ses mots, peu importe combien l’opinion du Conseil était à côté de la plaque. « Avec tout le respect que je vous dois, » a dit le directeur, donnant paisiblement son objection,  « je crois vraiment que la chance est une sorte de talent.» Intérieurement, le directeur était frustré de combien ils pouvaient être bornés, mais a fait un effort pour ne pas le montrer.       Le directeur avait de l’ambition— il travaillait pour accomplir un certain but, et s’il voulait la moindre chance de l’achever, il ne pouvait pas se permettre d’être mal vu par le Conseil de Direction. D’un autre côté, il devait aussi faire attention à ne pas trop se concentrer à les apaiser et risquer de sortir des rails. Alors il a décidé qu’il expliquerait ses croyances plus en détail que d’habitude.
« A certains moments, la chance est capable d’éclipser les talents les plus remarquables et n’importe quel degré de rigueur, et pour cette  raison, nous, l’Humanité, le célébrons— vivons en l’admirant. C’est simple de différencier la chance d’une simple bonne fortune ou d’un heureux hasard, mais moi, personnellement, je ne peux pas ignorer cela. Pour pouvoir déterminer avec certitude si la chance est simplement une variable inconnue ou un talent, nous avons besoin d’échantillons— »
                                                                                                    « Comme nous le répétons encore et encore, » interrompu un des vieux hommes, « la chance n’est pas un talent. La chance n’est rien d’autre qu’une impression— un label appliqué après un fait qu’un événement à faible probabilité arrive.
Les gens qui observent cet événement le perçoivent en tant que chance, alors ils ont appelé ça de la chance— c’est aussi simple que ça. Le fait est que, l’événement est arrivé parce que l’ordre naturel des choses a demandé qu’il arrive. Peu importe à quel point cela semble improbable, si quelque chose a une chance d’arriver, il arrivera.
 Le directeur donna un petit signe de tête, puis doucement donna une réponse: « Etes-vous sûrs que c’est tout ce qu’il y a à dire dessus ?»
« Qu’est-ce que vous voulez dire ? »
« Vous vous souvenez de l’Ultime chanceux de l’année dernière ? »
Au moment où ces mots ont quitté sa bouche, les membres du Conseil de Direction se tournèrent à l’unisson— comme s’il avait mentionné quelque chose de tabou.
« Si tout se passe comme l’ordre naturel le demande, » continua le directeur, » alors pourquoi les choses semblent-elles toujours arriver à son profit? Je ne peux pas le regarder et me dire que la chance n’est rien d’autre que la façon dont nous percevons un événement. »
« Mais quand ça résulte à quelque chose comme ça… » cracha l’un des vieux hommes. Les quatre membres du Conseil de Direction avaient l’air de sucer du citron depuis la seconde où le directeur a mentionné l’Ultime Chanceux de l’année précédente.
 Il était, sans aucun doute, un étudiant très problématique, attirant toujours des malheurs et causant des problèmes parmi ses camarades. Mais le pire était qu’il n’avait jamais de mauvaises intentions. Sa présence dans l’école était la cause d’une grande préoccupation du directeur, mais—
« Indépendamment de cela, » a-t-il dit, « nous n’avons pas d’autre choix que d’admettre que sa chance est innée— qu’elle mérite d’être appelée un talent, n’est-ce pas ? »
Tout le conseil s’est assis en silence, manquant de mots pour rétorquer.
Finalement, l’un d’eux perdit patience et dit, collant son dos contre sa chaise comme il le faisait, « On dirait que vous n’avez pas l’intention de changer votre esprit. Faites comme vous le voulez. »
Le directeur a immédiatement incliné la tête, à dire qu’il attendait exactement ces mots.
« Merci beaucoup,» dit-il, soulevant doucement la tête, puis se pencha et récupéra une feuille de papier sur la table en bois. Dessus était imprimé le profil de l’étudiant qui a été sélectionné en tant qu’Ultime Chanceux de la soixante-dix-huitième classe. Il contenait des informations détaillées que la personne elle-même a oubliées depuis longtemps.
 Et comment est-ce que la Hope’s Peak Academy a pu acquérir ces informations ?
 Cela va de soi.
 Ça ne serait pas la Hope’s Peak si elle n’aurait pas pu.
 C’était une école qui n’acceptait que des étudiants avec des talents spéciaux, les élevant pour soutenir l’espoir de ce pays pour le futur. Ses anciens étudiants tiennent des postes vitaux dans tous les terrains, et a un appui spécial du gouvernement. Essayer de considérer cette académie comme une organisation ordinaire était un exercice de futilité.
 Le profil dans la main, le directeur a résumé son annonce.
« Cette année, la Hope’s Peak Academy a sélectionné un unique nom, par une loterie juste et non-biaisée, parmi tous les lycéens du pays, pour l’inviter à venir dans cette école en tant qu’Ultime Chanceux. » Le Conseil de Direction avait perdu l’intérêt depuis longtemps, mais le directeur continua quand même.  « Le nom que nous avons retiré —»
Le directeur lâcha un regard au morceau de papier dans sa main, et lu au Conseil de Direction le nom écrit dessus— le nom d’une certaine lycéenne.
          ____________________________________________________
 « Ce n’est pas mon jour de chance », marmonna Makoto Naegi dans un soupir pendant qu’il se dirigeait vers l’épicerie la plus proche.
Makoto était un lycéen parfaitement normal inscrit dans un lycée parfaitement normal— c’était quelque chose dont il était parfaitement conscient, et dont sa famille et ses amis le rappelaient souvent. Pendant que, à un certain niveau, il était en quelque sorte découragé par cela, il savait aussi très bien qu’il ne pouvait rien faire pour changer cela. Le fait même qu’il se sentait comme cela à propos de sa normalité cimentait beaucoup sa normalité.
 Ce jour-ci, par contre, était différent.
 Ce jour, Makoto était très certainement anormal. Il était bien loin de la normalité d’une façon spécifique. Pour faire simple, ce jour-ci, il était incroyablement malchanceux— ce qu’il a commencé à remarquer après l’école.
 Pour la première fois depuis longtemps, le ciel était clair, et Makoto était d’une bonne humeur peu habituelle. Sentant que quelque chose de bien était à l’horizon, il décida de prendre un autre chemin que celui de d’habitude, pour faire une promenade.
 Ça peut être sympa de faire un détour une fois de temps en temps, a-t-il pensé— en étant très légèrement différent de d’habitude. Et ce petit changement de routine était le début de sa malchance.
 Après un petit moment, Makoto passa à côté d’un grand parc. Là-bas, il se trouve qu’il rencontra un de ses amis— un camarade de classe. Cet ami était avec son propre groupe d’amis— pour la plus part des gens que Makoto n’avait jamais vu auparavant— et ils étaient prêts à jouer à pierre-feuille-ciseaux pour savoir qui allait acheter à manger pour tout le monde. L’ami de Makoto l’a invité à se joindre à eux. Il pouvait dire que cette invitation était faite sur un caprice vu l’expression de son ami et la façon dont il agissait.
 Normalement, Makoto aurait refusé l’offre et aurait continué son petit-bonhomme-de-chemin, mais il décida de participer, pensant que s’il devait faire les choses différemment ce jour-là, il devait le faire jusqu’au bout.
Bizarrement, il était presque certain qu’il n’allait pas perdre— non seulement il y avait presque dix personnes jouant, mais la météo était incroyable aussi. Rien ne pourrait aller de travers.
Le jeu a été conclu en un seul tour.
Makoto a perdu. Il a joué les ciseaux, tout le monde a joué la pierre.
 La vue de la surprise sur les visages de tous les joueurs était assez pour prouver à Makoto que le jeu n’était pas truqué.
« Mec, » dit son ami, «C’est vachement impressionnant ! Tu parles d’une malchance, »
« Avoir une malchance impressionnante me fait pas me sentir mieux pour autant. » dit Makoto, faisant retomber ses épaules.
« Ne te sens pas trop mal » a dit son ami, tapotant sur son épaule et lui passant une petite liasse de billets. « Je prendrai du soda et du poulet frit ! »
« Compris » a dit Makoto avec un sourire amer.  « Je devine que c’est tout l’encouragement que j’aurai de toi, hein ? » Il sorti un morceau de papier, écrivit rapidement les commandes de tout le monde, prit leur argent— tout en maudissant sa malchance.
Dix minutes plus tard, Makoto sorti de l’épicerie la plus proche et posa le pied sur le trottoir, un sac en plastique rempli à craquer dans chaque main.
« M-Mince… c’est lourd. »
Comparé aux autres garçons de son âge, Makoto n’était pas le mieux construit ou le plus athlétique des lycéens. Devoir porter les boissons et la nourriture de presque dix personnes n’allait pas être quelque chose de facile.
Pense à quelque chose d’agréable, s’est-il dit dans l’espoir d’oublier la tâche qu’il avait dans les mains. La première chose qui lui vint à l’esprit était l’émission télé de ce soir. Quelqu’un avec qui il allait à l’école— quelqu’un qu’il connaissait très bien, mais qui ne le connaissait pas lui— était sensé faire une apparition dans un programme musical qui était diffusé ce soir-là. Il était pressé de voir cette émission depuis plusieurs jours.
Mec, je peux plus attendre, a-t-il pensé— et à ce moment précis, il entendit le bruit de quelque chose se craquer et il perdit son équilibre.
« Whoa ! » cria-t-il, ses pieds se pressant forts contre le sol instinctivement pour éviter de tomber. Une fois qu’il a retrouvé son équilibre, Makoto réalisé que ses mains étaient plus légères— ce changement soudain de poids était ce qui lui a causé son déséquilibre en premier lieu.
« Hein ? » Il regarda ses mains, comprenant enfin ce qu’il s’était passé. Le fond des sacs en plastique s’était déchiré, et tout ce qu’il y avait à l’intérieur était éparpillé sur le trottoir. »Pas possible… »
Alors que c’était assez logique que le beau temps ne voulait pas nécessairement dire que des bonnes choses arriveraient, il ne pouvait pas s’empêcher de sentir que les choses allaient excessivement contre lui. Les sacs en plastique de l’épicerie ne se cassent pas aléatoirement sur les gens. A moins que, pourtant, le commis a accidentellement coupé les deux sacs avec un cutter quand il était en train de déballer des boîtes. Et pourtant, ça a quand même arrivé.
N’importe qui l’aurai vu à ce moment saurait exactement à quel point Mademoiselle Chance n’était pas du côté de Makoto ce jour-ci. « Oh, vas-y, » grogna t-il, en se baissant désespérément pour ramasser les en-cas, les bouteilles en plastiques et les canettes en aluminium qui se sont éparpillés dans tous les sens. « Mais pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi ? »
Si, par un retournement drastique du destin, une fille passait près de la scène et lui avait offert son aide, il aurait volontiers mis toute cette malchance qui l’aurait mené à ce moment derrière lui. Mais personne d’autre n’utilisait ce trottoir— encore moins des gentilles filles serviables. La route près de laquelle les trottoirs étaient construits était raisonnablement large, mais il était à ce moment dans un zone pavillonnaire près d’un parc à grande distance de la gare, alors il n’était pas vraiment surpris qu’il n’y avait pas beaucoup de passants. Dans tous les cas, Makoto ne pouvait s’empêcher de penser que sa malchance était à blâmer.
 Un petit moment plus tard, Makoto finit de ramasser ce qu’il avait acheté. Quelques boissons avaient même roulé en dehors du trottoir et sur la route, ce qui a rendu la tâche encore plus difficile, mais il avait enfin fini— enfin, c’est ce qu’il pensait.
D’un côté, il sentait qu’il y avait moins de chose que ce qu’il avait acheté. Pensant qu’il avait peut-être raté quelque chose, Makoto se tourna, surveillant la zone.
Là, il vit un vieil homme avec une longue barbe assis sur un banc juste à côté de l’épicerie.
Je n’avais pas réalisé qu’il y avait quelqu’un, pourtant, a-t-il pensé.
Le vieil homme regardait Makoto de loin, posant son regard sur ses propres pieds, puis se pencha et prit une canette de café posée là. Juste devant les yeux de Makoto, il enleva la capsule, ouvrant la canette et, sans aucune hésitation, la porta à ses lèvres.
Hey, est-ce que c’est—
Non, ça ne peux pas être lui, pensa Makoto en s’approchant du vieil homme.
« E-Excusez-moi, » a-t-il dit timidement.
« Hmm ? Alors c’était la tienne, fiston ? » Dit l’homme, avec un air surpris apparaissant sur son visage. Puis, il explosa de rire. « Haha, je désolé pour ça ! »
« Attendez, alors c’est vraiment —» dit Makoto, l’air abasourdi.
Sans aucune trace de honte sur son visage, le vieil homme dit, « Ah, comment je devrais dire ça ? Ça a juste, tu sais, fait son chemin vers moi, comme si c’était son destin. J’ai pas pu m’en empêcher. »
« S-Si, vous pouviez ! » Cria Makoto en retour, réfutant instinctivement la logique absurde de l’homme. Mais le sourire brillant de l’homme lui montra qu’il tentait une bataille inutile, alors il relâcha ses épaules, lâchant l’affaire avec un gros soupir. « Peu importe, c’est pas grave. »
Sentant apparemment après le gros soupir de Makoto qu’il avait fait quelque chose de mal, le vieil homme dit, avec une trace d’inquiétude dans sa voix, »Hey, fiston. Est-ce que le fait que j’ai bu ton café était aussi choquant que ça ? »
« Ce n’était pas que ça, » marmonna Makoto à travers un soupir.  « C’est juste vraiment pas mon jour de chance. Pour la dernière, genre, demi-heure, que des mauvaises choses ne cessent de m’arriver. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Est-ce que c’est le karma ou un truc du genre ? »
En réponse, le vieil homme a fait quelque chose que Makoto ne s’attendait pas : il gloussa.
« Hein ? » dit Makoto, le regardant avec surprise.
« Le karma n’a rien à voir avec ça, fiston. Croire que des bonnes choses arriveront parce que tu es une bonne personne est irraisonnable. »
« M-Mais —»
« Le fait est que, » continua t-il, sans donner une chance à Makoto de protester,  « Je ne crois pas au karma une seule foutue seconde. Si tu es bon tu seras récompensé, ou si quelque chose de mal arrive, c’est parce que tu as fait quelque chose de mal— tout ça n’est qu’un ramassis d’ordure. Cette façon de penser n’est rien d’autre que de l’espoir vain, une tentative futile de contrôler le destin en lui assignant une raison. Mais la réalité est que, si tu es malchanceux, tu es malchanceux peu importe si tu es un saint ou si tu as commis des péchés, et ça marche de la même façon si tu es chanceux. J’ai été autour de ça plus d’une fois, alors je sais de quoi je parle. »
Makoto soupira encore, sans aucun indice de ce que le vieil homme lui disait. Mais l’homme n’y payait pas attention, continuant son discours.
« En bref, personne ne peux contrôler sa chance. Aussi dur que nous essayons, aussi talentueux que nous pouvons l’être, on ne peut pas combattre le  destin. Rien de bon ne peut arriver si l’on se penche trop sur la chance ou si on lui résiste. Que notre chance soit bonne ou mauvaise, tout ce que nous pouvons faire est l’accepter pour ce qu’elle est. C’est la conclusion que j’ai tiré après toutes ces années, » dit le vieil homme, hochant la tête comme pour approuver ses propres mots.
« Hum, » dit Makoto, trouvant enfin assez de courage pour intervenir.
« Qu’y a-t-il fiston ? » dit le vieil homme avec un rictus. « Tu n’es pas d’accord ? »
« Non, ce n’est pas que je ne suis pas d’accord… » Dit-il, hésitant. « E-Est-ce que vous essayez de me convertir dans votre religion… ou quelque chose comme ça ? »
Pendant un bref moment, la bouche du vieil homme resta ouverte, puis il explosa de rire. « Je devine qu’un enfant comme toi n’est pas encore prêt à entendre ça, n’est-ce pas ? »
« Je ne suis plus un enfant. »
« Nope, tu es toujours un enfant », dit le vieil homme, secouant sa tête. « Les enfants agissent pour eux-mêmes alors que les adultes agissent pour les autres— c’est la différence entre les deux. Lequel des deux es-tu, fiston ? Un gosse qui agit pour personne d’autre que toi-même, pas vrai ? C’est normal, en y repensant. Commence à t’inquiéter des autres à ton âge, et tu n’atteindras jamais le mien. »
Après avoir fait son jugement sur le sujet, le vieil homme se leva, donna la canette de café à moitié vide à Makoto, et dit, « Et bien, tu as une longue route qui t’attends devant toi. Je suis sûr que tu auras ta part de problèmes, fiston, mais bonne chance. »
« Hum, merci, » dit Makoto, perplexe. Puis le vieil homme s’en alla, un sourire satisfait sur son visage.
Makoto resta debout, abasourdi, regardant le dos de l’homme barbu s’éloigner avec la distance, mais à chaque moment qui passait, la situation avait l’air de plus en plus étrange pour lui. Mais pourquoi a-t-il remercié le vieil homme ? Et qu’est-ce qu’il ferait avec une canette de café à moitié bue ?
Tout ce qu’il a retenu, pensa-t-il, c’était que le vieil homme lui a définitivement embrouillé l’esprit.
Mais pourtant, quelque chose que l’homme a dit a marqué Makoto : « Accepte la pour ce qu’elle est, » a-t-il proclamé, presque en le prêchant.
Il avait raison sur ce point. Ça ne sert à rien de te laisser emporter par une force de la nature incompréhensible comme la chance, et être en colère ou pleurer à propos de ça ne changera rien. Dans ce genre de cas, abandonner et l’accepter en tant qu’une part de notre vie est probablement la meilleure option.
Laisser les mauvais souvenirs au passé. Les traîner comme un boulet était juste stupide.
Cette notion fit que Makoto se sentit un petit peu mieux à propos de lui-même.
« Ouaip », dit-il,  « c’est ce que je vais faire. »
Son optimisme, qui lui a permit si facilement de changer d’émotion, était l’un des traits positifs de Makoto. Cela dit, il n’avait pas le temps de se laisser aller à la misère— il était toujours au milieu d’une commission. Le groupe de son ami devait certainement l’attendre arriver d’une seconde à l’autre, ce qui veut dire qu’il devait retourner à l’épicerie, prendre des sacs qui ne se casserons pas, et se dépêcher jusqu’au parc.
Son plan de dernière seconde bien ordonné, Makoto a lancé le café dans la poubelle la plus proche— et c’est là qu’il l’a vu.
« Hein ? »
Sur le banc, il y avait un téléphone numérique avec une breloque qui pendouillait où il y avait écrit « conduite sûre ». Il devina qu’il appartenait au vieil homme qui venait de partir. Après avoir pris le téléphone du banc, Makoto se tourna pour chercher l’homme, qui était évidemment à une très grande distance depuis que lui et Makoto se sont quittés.
« Hey ! Monsieur ! » Makoto l’appelait, mais le vieil homme n’avait pas l’air d’avoir entendu. Pour quelqu’un de son âge, il pouvait sûrement bouger.
Makoto était face à un dilemme.
Devait-il poursuivre le vieil homme ? Ou devrait-il le laisser et finir sa commission ?
Il regarda le téléphone dans sa main, puis regarda la pile de nourriture sur le trottoir. Téléphone, trottoir, téléphone, trottoir, téléphone, trottoir.
« Oh, c’est bon ! » marmonna-t-il, puis commença à courir. Makoto n’a jamais été le genre de personne qui ne ferait pas la bonne chose s’il en avait l’occasion. « Attendez Monsieur ! » cria-t-il de toutes ses forces, mais par chance— ou plutôt, par malchance— un bus passait à côté du vieil homme, loquant le son de la voix de Makoto.
Quand le vieil homme vit le bus, il se mit soudainement à courir— droit vers l’arrêt de bus. Le bus et l’homme arrivèrent quasiment simultanément. Une seconde plus tard, le bus lâcha un « buzz » et ses portes se sont grandes ouvertes. L’homme monta à bord.
« A-attendez ! » cria Makoto, mais le vieil homme disparu dans le bus, sans donner un regard dans sa direction. « Oh, vas-y » cracha-t-il, sprintant aussi vite qu’il le pouvait. A partir de ce moment, son corps était trop occupé à le pousser vers l’avant pour qu’il puisse dire quoique ce soit. Il serra les dents, retenu sa respiration, releva le menton, et bougea ses jambes désespérément.
Le bus émit un second « buzz » — alertant que les portes allaient se fermer.
A travers sa course et son champ de vision tremblant, Makoto vit les portes se fermer.
Et une seconde avant qu’elles ne claquent, il bondit à travers le trou et dans le bus.
Haletant pour respirer, il tomba en avant, ses mains contre ses genoux pliés. Il pouvait entendre son cœur battre dans ses oreilles.
« Je—Je l’ai fait… » Souffla-t-il, entre deux respirations.
En effet, il l’a fait.
Il lâcha un profond soupire de soulagement, puis s’arrêta plusieurs moments pour reprendre son souffle. Un fois que son souffle était suffisamment régulier, il tourna sa tête et regarda dans le bus. Plusieurs passagers étaient en train de le regarder avec curiosité. Parmi eux il y avait l’homme barbu de tout à l’heure, assis au fond du bus avec un air surpris sur son visage.
« Merci Dieu, » dit Makoto avec un autre soupire. « Vous avez oublié ça, monsieur, », dit-il, tendant son bras vers l’homme avec le téléphone dans la main. Alors qu’il faisait le premier pas vers le siège du vieil homme, il trébucha sur son propre pied.
« Wouah ! »
Le bus était toujours à l’arrêt, alors ce n’était pas à cause de ça. Il n’a pas trébucha sur quoi que ce soit ou glissé sur quelque chose non plus. C’était plutôt car il n’avait pas couru comme ça depuis un moment. Ou peut-être que c’était la malchance qui pointait encore le bout de son vieux nez.
Merde ! se dit-il pendant que son corps tombait en avant. Il atteignit, entièrement par instinct, puis attrapa quelque chose. Une seconde plus tard, il entendit une déchirure, puis il se retrouva sur le sol. Quoi qu’il ait pu attraper, cela à amorti considérablement sa chute— un petit peu de chance dans une autre situation malheureuse.
Pourtant, il n’a pas été complètement sauvé de l’impacte. Son épaule droite et sa face piquaient, et il a dû se taper la tête car il voyait des étoiles à travers ses yeux à peine ouverts.
Ou plutôt, c’est ce que Makoto pensait— mais il avait tort. Les étincelles qu’il voyait n’étaient pas une illusion, mais de vraies lumières physiques qui brillaient à travers la fenêtre du bus et qui réfractaient à travers les joyaux éparpillés sur le sol.
« Quoi ? » marmonna Makoto, incapable de comprendre ce qu’il voyait, ou même de trouver un moindre sens à la scène qui se passait devant lui.
Pourquoi est-ce qu’il y a des joyaux sur le sol du bus ?
Et puis, une ombre apparue à côté de Makoto, qui était encore étendue, confuse, sur le sol dur. L’ombre appartenait à un homme d’affaire à l’air sérieux de devant le bus qui venait de se lever. Dans un ton calme et professionnel, l’homme dit, « Ne bougez plus. Restez où vous êtes, tout le monde ». Il mit son sac déchiré sur le siège, dirigea sa main vers la poche de sa veste, et en sorti un couteau d’armée avec toujours la même émotion calme et naturelle de quelqu’un qui sortirait une carte de visite.
C’était certainement un coup du sort que Makoto s’était attrapé à ce qu’il avait quand il était tombé.
Un autre mauvais coup du sort.
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 Jutarou Akafuku détestait son nom.
Particulièrement son nom de famille, qui voulait dire « bénédiction rouge ». A chaque fois qu’il se présentait, quelqu’un dirait inévitablement qu’il a été bénit avec un nom si magnifique. Il a été si fatigué d’entendre ça qu’il a commencé à utiliser un pseudonyme avec des gens inconnus.
Les gens disent souvent que les hommes sont définis par leur nom, et en effet, dans ses trente-deux ans sur Terre, Jutarou n’a jamais pensé une seule fois qu’il était malchanceux.  En fait, il a été bénit d’une chance anormale. A cause de la nature de son travail, il s’est retrouvé nombre de fois dans des situations dangereuses par le passé, mais à chaque fois— sans exception— une série de coups de chance l’a guidé vers la sûreté.
Pendant que sa chance pouvait être considérée comme une de ses forces, il n’était pas vraiment admiratif de ça.
Plutôt, s’autoriser à finir dans des situations où le dénouement était entre les mains du destin était inacceptable pour lui.
Il savait très bien que, dans ce genre de travail, même la plus petite erreur pouvait devenir un désastre.
Jutarou était un voleur. La chose la plus importante pour lui était de réduire le potentiel d’influence qui lui est hors de contrôle —la chance, les autres gens…—  à un minimum absolu. Dans son esprit, un plan minutieux et bien monté était la base de tout travail. Il a toujours formulé et exécuté ses plans lui-même, et n’importe quel travail où ce serait impossible, il ne le prendrait pas. Il n’y a rien de pire que d’être trahi par un partenaire qui laisse sa cupidité lui monter à la tête, et en plus, Jutarou ne voulait pas quelqu’un qui le ralentirait. Et il n’avait spécialement pas besoin de demander de l’aide chez les plus hauts.
Naturellement, son travail actuel n’était pas plus différent. Il a tout planifié et tout mis en action lui-même. Sa cible était une petite bijouterie dans un quartier commerçant assez proche. Jutarou avait reçu comme information que, malgré son air délabré,  le magasin gardait en cachette des joyeux extrêmement précieux. Et en plus de cela, le propriétaire était un peu radin, alors la sécurité était légère.
C’était une opportunité incroyable— le genre que tu reçois qu’une fois ou deux.
Alors Jutarou fabriqua un plan complexe, mais intelligent, puis il le mit en marche. Naturellement— aussi loin que ça le concernait— tout allait comme sur des roulettes, exactement comme c’était sensé se passer. Son plan était parfait, ne laissant aucune place pour une interférence extérieure quelle qu’elle soit. Et il n’y en avait aucune.
Le butin rentré dans son sac, il rentra calmement dans le bus. Jutarou aimait utiliser les transports en commun autant qu’il le pouvait dans un travail. C’était plus facile de se fondre dans la masse dans une ville animée en étant en bus ou en train qu’en conduisant une moto ou une voiture, et étant habillé comme un homme d’affaire, il disparaissait presque automatiquement.
Le déguisement a marché aussi. Pas une personne dans ce bus ne lui a jeté un deuxième regard quand il a pris une place libre à l’avant. Enfin certain d’avoir terminé son travail, Jutarou laissa s’échapper un petit soupir de soulagement. Pendant que le bus vibrait doucement sous lui, il se laissa bercer dans la satisfaction d’un travail bien fait.
Mais ensuite, un tour malheureux du destin a gâché rapidement tout ce qu’il avait accompli. Seulement, ce n’était pas sa faute qui l’a mené à un tel gâchis— plutôt, il a été emporté dans la malchance d’un adolescent. Un garçon qui est simplement monté dans le même bus que lui. C’était un coup de malchance tellement accablant que même Jutarou, qui jusqu’à cet instant, a été bénit d’une chance aussi incroyable, était incapable de prévenir.
Fixant le garçon allongé sur le sol du bus, le garçon qui l’a emporté  dans sa mauvaise fortune, Jutarou s’est doucement levé de son siège et dit, « Ne bougez plus. Restez où vous êtes, tout le monde. » Puis il sorti un couteau d’armée de la poche de sa veste et le bougea autour pour que tous les passagers le voient.
Aucun problème, s’est-il dit, Il y a encore plus de temps qu’il n’en faut pour réparer mon plan.
Plus rien n’avait de  sens. Ses pensées se sont retrouvées tellement embrouillées qu’il avait l’impression qu’elles se sont transformées en une pelote de laine.
Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
Makoto luttait désespérément pour donner un sens à cette situation. Il fit tourner son cerveau — qui était au bord de la crise — au maximum et essaya de se rappeler comme il a fini dans cette situation.
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 Le ciel était clair, il se sentait bien, alors il décida de prendre une route différente de celle de d’habitude. Passant par un parc sur le chemin, il rencontra un camarade de classe, qui l’a invité à jouer à pierre-papier-ciseau pour savoir qui allait partir acheter à manger pour tout le monde. Chanceux comme il est, Makoto a perdu au premier tour, et sur son chemin de retour avec les choses qu’il y achetées, les deux sacs en plastique se sont ouverts, renversant la nourriture et les boissons partout sur le trottoir et la rue. Pendant qu’il collectait les boissons éparpillées, il a rencontré un vieil homme sur un banc, et après une petite conversation, l’homme parti. Mais il a oublié son téléphone, et Makoto l’a poursuivi jusqu’au bus pour tenter de le lui rendre. Dans un autre coup de malchance, il trébucha sur son propre pied et s’accrocha à quelque chose pour essayer de retrouver son équilibre.
Et c’est comme cela que c’est arrivé.
Après avoir retracé toute l’histoire, la situation n’avait toujours pas plus de sens. Il y avait des joyeux éparpillés sur le sol du bus autour de lui, et un homme à l’air parfaitement normal d’homme d’affaire était en train de tenir un couteau au dessus de sa tête. « Aucun problème. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, » murmura l’homme d’affaire —Jutarou Akafuku — à lui-même. Il avait l’air de penser très fort à quelque chose. « Je dois juste établir un autre plan et le mettre en exécution et tout ira bien.»
« E-Excusez-moi, » dit Makoto presque instantanément, essayent de s’excuser devant l’homme qui se tenait devant lui. Il ne savait pas du tout si c’était la bonne chose à faire dans ce genre e situation — son esprit était trop brouillé pour réfléchir.
La seconde d’après, l’homme avec le couteau baissa son regard vers Makoto. Sa voix l’avait quitté. Ce n’étaient plus les yeux d’un homme d’affaire surmené — c’étaient les yeux durs et froids d’un homme qui n’hésiterait pas à faire du mal aux autres pour son propre profit.
« Est-ce que tu peux te lever pour moi, s’il te plaît ? » demanda gentiment Jutarou. Sa voix et ses yeux donnaient deux impressions différentes.
« …Quoi ? »
« J’ai dis, est-ce que tu peux te lever s’il te plaît ? » répéta-t-il, et à ce même moment, Makoto se retrouva avec un couteau à quelques centimètres de son front. Tout ce que Makoto arrivait à voir était Jutarou commençant à se pencher vers l’avant, et l’autre chose qu’il savait, c’est qu’il était en train de fixer la lame de l’arme de l’homme. « Tu peux faire ça pour moi, n’est-ce pas ? » demanda-t-il, soulevant doucement le couteau pointé sur le front de Makoto.
Le corps de Makoto se leva en même temps que le couteau — comme si les deux étaient connectés par un fil invisible. Ses dents claquaient visiblement. Sans bouger sa tête, il jeta un regard autour de l’intérieur du bus, suppliant de l’aide avec ses yeux. Mais les passagers restaient assis, gelés, les visages blancs comme du papier. Même s’il était capable de former des mots, de leur demander de l’aide directement, il pouvait deviner que personne ne viendrait l’aider.
Accepte-la pour ce qu’elle est.
Une fois de plus, les mots de l’homme barbu faisaient écho dans l’esprit de Makoto. Mais c’était futile. Comment est-ce qu’il était supposé « accepter » cette situation prépondérante à sa juste valeur ? Il n’en avait pas la moindre idée. Et l’homme qui lui avait donné ces mots n’a montré aucun signe qui laisserait croire qu’il viendrait à sa rescousse — en fait, sa tête était baissée et ses yeux fermés.
Est-ce qu’il fait semblant de dormir ?
Incroyable. Est-ce qu’il a pensé sérieusement qu’il serait capable de s’en sortir en faisant semblant de dormir ?
Pendant que l’esprit de Makoto était trop occupé avec des choses futiles —
« Allez viens, bouge, » dit Jutarou, poussant Makoto par derrière.
« Quoi— » s’exclama Makoto pendant qu’il trébucha à l’avant du bus.
Jutarou pointa son couteau sur le chauffeur, qui était toujours dans le siège de conducteur, et dit « Levez-vous doucement, et éloignez-vous du volant pour moi, d’accord ? »
Comme pour protester, le chauffeur serra les lèvres, fronçant les sourcils à l’homme au couteau.
Jutarou prit une grande respiration, puis lâcha tout d’un coup. « Je vous ai demandé de t’éloigner du volant », répéta-t-il, aussi intimidant et calme que toujours.  « S’il vous plaît, ne rendez pas les choses plus compliquées qu’elles ne le sont déjà. Ne croyez pas que je ne sais pas qu’il y a un bouton quelque part que vous pouvez presser pour alerter quelqu’un de l’extérieur en cas d’urgence. Si, pour quelque raison que ce soit, vous décidez de jouer les héros et d’appuyer sur ce bouton » — il pressa son couteau contre la gorge de Makoto—« Je ne peux pas garantir la vie de ce garçon. »
En un instant, toute couleur s’effaça du visage dégoulinant de transpiration de Makoto.
« Alors, qu’est-ce que ce sera ? » demanda Jutarou au chauffeur.
« D-D’accord ! » dit le chauffeur, se levant et soulevant la barre qui séparait le siège du chauffeur du reste du bus.
Après qu’il ait mis le pied en dehors de cette zone, Jutarou tourna à nouveau son attention vers Makoto.
« Maintenant » a-t-il dit, « tu t’assois sur le siège du chauffeur. »
« Hein ? »
« Tu es mon otage, » dit-il, puis poussa Makoto dans le siège du chauffeur. Makoto grogna pendant qu’il tomba en arrière. Jutarou baissa ensuite la barre, la verrouillant et complétant sa cage improvisée.
Makoto ne comprenait pas les intentions de Jutarou ici. Il se demanda, totalement inapproprié qu’il était, ce qu’il avait comme profit à être assis dans un siège aussi important.
Jutarou, d’un autre côté, était préparé à exécuter le plan qu’il a imaginé jusqu’à maintenant. C’était un plan direct, fait sur le moment, mais la simplicité est la meilleure des solutions quand on est coincés.
D’abord, il a forcé le chauffeur— la personne la plus menaçante — à ramasser les joyaux et de les mettre dans un sac à dos volé à un passager. Pendant que le chauffeur faisait ça, Jutarou gardait un œil sur les passagers, s’assurant qu’aucun d’eux ne fasse quoi que ce soit qui pourrait le compromettre. Ce n’était pourtant pas nécessaire, considérant le fait que tout le monde était paralysé par la peur, et que personne n’a tenté de sortir son téléphone pour appeler de l’aide ou faire des signes à quelqu’un en dehors du bus. Mais juste pour être absolument sûr, Jutarou dit à tout le monde présent, « Pour votre propre bien, pas de gestes héroïques, d’accord ? Je n’ai rien volé vous appartenant, alors ce qu’il se passe n’a rien à voir avec vous. Si vous la fermez tous et ne mettez pas le nez dans mes affaires, ça continuera de n’avoir rien à voir avec vous. C’est aussi simple que ça. »
Les passagers assis, tremblant en silence, attendaient juste que tout soit fini— tous sauf l’un d’eux.
Avec un œil à moitié ouvert, il a observé les événements depuis le fond du bus, attendant patiemment que le preneur d’otage baisse sa garde. Sa chance viendrait probablement quand le chauffeur aura fini de ramasser les joyaux, pensa le vieil homme barbu. Il était presque sûr que le voleur— qui était constamment en train de regarder aux alentours comme un faucon— dirigerait son attention vers son butin une fois qu’il sera de retour vers lui.
Une seconde plus tard, le chauffeur, sur ses mains et ses genoux, murmura au voleur : « Hum, j’ai tout ramassé… »
Entendant ça, Jutarou tordit  le coin de sa lèvre et retira le gros sac à dos des mains du chauffeur.
Maintenant ! pensa le vieil homme. Ses yeux se sont grand ouverts, et il bondit de son siège avec une souplesse incroyable pour son âge.
« Quoi —» émit Jutarou alors qu’il perdit son équilibre. Le vieil homme s’est accroché à son dos.
« Tu es idiot de m’avoir tourné le dos. Je suis en cinquième grade de kendo ! »
En réussissant d’une façon ou d’une autre à rester sur ses pieds, Jutarou répondit au vieil homme, son ton calme et serein de tout à l’heure ayant disparu de sa voix ne laissant aucune trace. « M-Mais qu’est-ce que le kendo à avoir avec ça !? Vous êtes juste en train de tenir mes putains de bras ! »
Jutarou marquait un point, mais on ne pouvait dénier que le courage et la rapidité de mouvement du vieil homme étaient dus à des années d’arts martiaux.
L’homme barbu attrapa la main droite de Jutarou— celui avec le couteau d’armée— avec ses deux mains, serrant fort et ne laissant pas le voleur s’échapper.
« Graaaaaaah ! Laisse-moi, putain ! » Gémit-il, se tournant et luttant avec toute sa force.
Assis à l’avant du bus, écoutant les cris, le corps de Makoto tremblait fortement— pas de peur pourtant, mais l’opposé exact.
Je dois l’aider ! Je dois aider le vieil homme !
A cet instant, un entrain intense bouillonna à l’intérieur de lui. Ses yeux n’étaient plus ceux d’un timide et d’un lycéen inhabituellement normal que tout le monde avait l’habitude de voir, mais ceux de quelqu’un qui était préparé à se battre jusqu’à la toute fin, peu importe à quel point les choses deviennent dures ou le dépassent. Avant que son esprit ait la chance de bouger à toute vitesse, son corps était déjà en mouvement, conduit entièrement pas instinct— le noyau de ce qui fait qu’il est Makoto Naegi.
Il plaça ses mains sur quelque chose à côté du siège du chauffeur, il planta fermement son pied sur le sol, se levant du siège.
Mais quelque chose n’allait pas.
Et un moment plus tard, le monde entier passa à toute vitesse à côté de lui.
Dans sa rapide tentative de se lever, Makoto a placé sa main sur le levier de vitesse, et son pied sur l’accélérateur, menant le bus à avancer et l’envoyant à toute vitesse en avant.
Makoto cria de surprise— ce que fit aussi le reste des passagers. L’intérieur du bus fit écho avec une cacophonie de cris et d’hurlements.
« Qu-Qu’est-ce que tu fais, fiston ! » cria l’homme en direction de l’avant du bus.
« Je—Je ne— je ne sais pas ! »
N’importe qui observant la scène aurait mis la faute sur les épaules fragiles de Makoto, mais avec lui, cela semblait juste être un autre coup de malchance. Il n’a jamais conduit auparavant— comment était-il supposé savoir que la chose sur laquelle il a posé sa main était le levier de vitesse et la zone où il se trouve qu’il a posé son pied était la pédale d’accélération ? De plus, est-ce que le chauffeur n’était pas supposé mettre le frein à main dès qu’il se lève de son siège ?
Normalement, oui, mais la situation où ils étaient était tout sauf normale. Dans la pression du moment, le chauffeur a oublié de mettre le frein à main quand Jutarou l’a forcé à se lever de son siège, résultat d’une de chaîne de malchance dans  la journée qui n’est toujours pas brisée. La malchance brisa sa détermination comme une balle de baseball s’écrasant contre une fenêtre, ne touchant pas que lui, mais aussi tout le monde dans le bus.
Le bus continua à foncer droit devant, le monde extérieur n’étant rien d’autre que du flou à travers la fenêtre. Le bruit du moteur, le houlement du vent, les cris des passagers. Une seule voix s’éleva au dessus du bruit.
« Le frein, fiston ! Mets ton pied sur le frein ! » Cria le vieil homme, ramenant Makoto à ses sens. Il enleva son pied de l’accélérateur, puis le claqua sur la pédale à côté. Mais le bus fit un bruit strident en s’arrêtant, et Makoto pourrait jurer que l’arrière du bus s’est élevé dans les airs, aussi légèrement qu’il a pu.
Makoto hurla tandis que le bus l’éjecta du siège du conducteur pour atterrir dans le couloir du bus. Dans son vol plané, pourtant, sa main appuya sur quelque chose— un bouton sur le panneau a côté du siège du conducteur. Dès qu’il réalisa ce qu’il avait fait, une voix de femme empli le bus.
« Les portes vont s’ouvrir. Faites attention à la marche. »
L’interphone raccrocha, et les portes du bus se sont ouvertes.
Jutarou a été le premier à réagir. Le sac plein de joyaux dans la main, il couru vers l’avant du bus et bondit à travers la porte.
« Mais qu’est-ce que tu fais, fiston ?! » cria le vieil homme, toujours sur le sol. « Va après lui ! » Son visage se tordait de douleur— il était évident qu’il n’arrivait pas à se lever lui-même. Il a dû se frapper contre quelque chose en tombant.
Makoto, qui était allongé sur le dos sous la barre qui séparait le siège du chauffeur au couloir du bus, pouvait voir le vieil homme le regarder fixement, mais Makoto a dû prendre quelques secondes pour réaliser que les mots de l’homme s’adressaient à lui.
« Bouge, fiston ! » dit l’homme barbu, et il eut enfin un déclic.
« Hein ? Moi ? »
« Oui toi ! Qui l’a laissé s’échapper à ton avis ? »
Qui l’a laissé s’échapper à ton avis ? Est-ce qu’il parle de moi ? pensa-t-il, perplexe. Les passagers étaient en train de le regarder avec attente. Makoto était abasourdi. Est-ce qu’ils veulent sérieusement que moi j’aille après lui ? Il regarda désespérément autour du bus, essayant de trouver le chauffeur. Il devina que si quelqu’un devait courir après le voleur, le chauffeur l’aurait fait, mais le conducteur était inconscient, couché sur le dos contre le siège du fond. Il a dû s’être frappé la tête quand Makoto appuya sur le frein.
Ce n’était sérieusement pas le jour de chance de Makoto Naegi.
« O-Oh mon Dieu… » Marmonna Makoto, son visage se tordant dans la peur et la nervosité.
« Ne t’inquiète pas, » dit le vieil homme, pointant le couteau d’armée sous le siège à côté de lui. « Il est désarmé ! »
L’homme avait raison— c’était le couteau que Jutarou tenait plus tôt. Ce qui veut dire qu’il était, en effet, désarmé.
Mais ça ne changea rien du tout, Makoto était tout aussi désarmé. Penser qu’il irait bien simplement parce qu’aucun d’eux n’avait d’arme était ridicule. Si eux deux finissaient par se battre, Makoto était clairement désavantagé physiquement— une chose qu’il ne savait que trop bien.
Ne t’inquiète pas ? Comment est-ce que je suis supposé faire ça ? Se plaignit Makoto au vieil homme dans son esprit. Mais comme s’il était maudit, il se mit debout et se dirigea vers la porte. Il était pratiquement frénétique à ce moment, son corps bougeant seul sans aucune préoccupation des conséquences. Comment aurait-il pu ne pas succomber à une réaction en chaîne de la malchance pareille, l’acceptant pour ce qu’elle est ?
Je me fiche de ce qu’il va se passer maintenant ! pensa Makoto puis bondit des escaliers devant la porte— rentrant la tête la première dans quelqu’un puis rebondissant en arrière, atterrissant mal sur l’un de ses pas « Owowowowow… » Marmonna-t-il, puis leva la tête pour essayer de comprendre ce qu’il a bien pu se passer. Là, l vit un homme avec un casque blanc et un uniforme bleu marine sur le sol, se penchant en arrière contre la rambarde.
Makoto reconnu cet uniforme— l’homme était un facteur. Le facteur avait vu le bus foncer soudainement puis venir à un arrêt soudain, alors il décida de voir si quelque chose n’allait pas. Quand il essaya de monter dans le bus, il se heurta contre Makoto.
« Q-Quelque chose n’avait pas l’air d’aller,’ dit le facteur, frottant son cou. Il a du se cogner la tête contre la rambarde quand Makoto lui est rentré dedans. Il portait un casque, alors il a évité des blessures sérieuses, mais son cou avait l’air d’aller plutôt mal. « Alors, est-ce qu’il y a une sorte de problème ? »
« H-Hum, euh… » Pendant que Makoto débattait pour savoir s’il devait expliquer ce qu’il se passe ou demander au facteur s’il allait bien—
« Mince, je suis chanceux, » dit une autre voix. Makoto tourna la tête vers la source de la voix, puis il vit Jutarou Akafuku monter sur la moto du facteur, qu’il a laissé de côté derrière la rambarde a une petite distance de là.
« Je fais ces plans précis parce que je déteste que la chance aléatoire vienne tout gâcher, mais je finis toujours par me reposer sur elle, » dit-il, agrippant calmement le guidon de la moto rouge du courrier. « Et bien, au moins j’ai une bonne chance, je pense. »
Sa chance était bonne, en effet. Parce que le facteur a remarqué que le bus agissait bizarrement, et parce qu’il est rentré dans Makoto, Jutarou a acquis un véhicule pour s‘échapper.
« Oh, et cela va pour toi autant que cela va pour moi, jeune homme, » dit Jutarou à Makoto.
« Hein ? »
« Si je me faisais arrêter à cause de toi, jeune homme, ce serait une rancune que je n’oublierai jamais. » Pendant que la voix de Jutarou sonnait quelque peu défaitiste, son visage abhorrait une expression de pur mépris. Son expression donnerait à n’importe qui la chaire de poule— il avait l’air d’un chien sauvage affamé qui avait enfin trouvé une proie.
Makoto ne pouvait pas bouger son corps d’un pouce— ni pour courir ni pour se battre. Il resta juste là, gelé sur place— la proie sur le point d’être dévorée.
Voyant ça, Jutarou gloussa à lui-même. Pour quelqu’un qui essaye au maximum de minimiser l’influence externe sur ses plans, il ne ferait jamais une menace comme ça. Mais dans ce cas là, il ne pouvait pas s’en empêcher. Il devait donner une sorte de remboursement— aussi insignifiante qu’elle puisse être— à cet enfant insurmontable devant lui. Le garçon qui jeta mouvement après mouvement dans les plans soigneusement construits de Jutarou— et même pas intentionnellement. Simplement par chance. Jutarou ne supportait pas ça. Donc il menaça le garçon, espérant lui faire peur— même un petit peu.
Bien-sûr, la menace était vie. Jutarou ne voulait pas revoir ce garçon une autre fois. Étant donné que le garçon savait que c’était un voleur, croiser son chemin ne lui causerait que des problèmes, et Jutarou n’avait aucun intérêt quel qu’il soit à être coincé dans la boue par la malchance encore une fois. Pendant que sa bonne chance est venue au bon moment cette fois-ci, la dernière chose qu’il voulait était de la tester une seconde fois.
Mais d’un autre côté, on pourrait dire que Jutarou  était effrayé de la malchance de Makoto, mais cette pensée ne lui traversa jamais l’esprit— ou, plutôt, il s’efforça de ne pas y penser.
 Vroooooooooooooooooum.
Sans même se préoccuper de dire au revoir, Jutarou fonça sur la moto rouge. Il a déjà conduit des motos dans le passé, mais là c’était, bien-sûr, sa première fois sur une moto de courrier. La différence qu’il découvrit était insignifiante. Le seul réel problème était qu’elle se faisait remarquer. Il pensait voler l’uniforme du facteur, mais il n’avait pas le temps pour ça. Sa priorité numéro une était de s’enfuir. Une fois qu’il a mis un peu de distance entre lui et les gens du bus, il ne pouvait s’empêcher de réfléchir à un moyen de transport moins suspect.
« H-Hey ! Stop ! » Cria le facteur, courant après la moto à pleine vitesse. La douleur dans son coup avait l’air d’avoir disparu.
Makoto réussit à descendre du bus, mais c‘était tout ce qu’il a pu faire. Il resta debout sur la rue, regardant la scène se dérouler en silence. Tout ce qu’il pouvait penser était qu’il ne voulait plus avoir quelque chose à voir avec tout ceci. Il ne voulait pas nécessairement que Jutarou s’enfuisse, il ne trouvait juste aucune raison pour continuer à être impliqué dans cette situation. Au pire, Jutarou se serait fait attraper et aurait une rancune envers lui.
Comparé à ce qu’il aurait pu se passer s’il continuait à poursuivre Jutarou, Makoto pensa que c’était la meilleure action qu’il puisse faire. C’était la conclusion parfaitement normale que son esprit de lycéen inhabituellement normal avait atteinte. Il n’était pas un héro, juste un lycéen moyen— ou au moins il l’était à ce moment.
Makoto Naegi ne voulait rien à part que l’incident entier se passe autre part dans un endroit où il n’était pas. Ce qui montre pourquoi il resta planté là pendant que Jutarou s’enfuit à toute vitesse.
Tout est fini, pensa-t-il, lâchant un lourd soupir. Les choses peuvent revenir à la normale maintenant. Ma vie paisible, ennuyeuse de tous les jours. La tension dans ses muscles commença doucement à se relâcher— et juste quelques secondes plus tard, il fut témoin de quelque chose qu’il avait du mal à croire.
Sortie de nulle part, la moto volée de Jutarou se renversa.
Hein ? Quoi ?
Avant même que son esprit ait le temps de comprendre ce qu’il voyait, un grondement empli l’air— le son d’une explosion. Makoto trembla, puis se protégea avec ses bras. Ses yeux étaient en partie bloqués par ses propres mains, mais il pouvait toujours voir la moto de courrier retournée cracher de la fumée noire et des flammes orange.
Quoi ? Quoi ? Quoi ?
Les choses avaient de moins en moins de sens. Il resta debout ici, stupéfié, regardant les flammes.
« N-Non ! » cria le facteur, ramenant Makoto à ses sens. Le facteur fonça vers la moto en feu, et c’est la que Makoto réalisé finalement que ce qu’il voyait était réellement en train de se passer.
Il avala sa salive, puis murmura inaudiblement, « C’est quoi ce… » . Pendant que les flammes avaient leur propre gravité, Makoto était attiré par les débris de la moto. Il trébuchait en avançant sur la route. Après quelques pas, son pied rentra dans quelque chose.
Une canette en aluminium brulée roulait sur le béton. La canette était pliée au milieu, comme si quelque chose lui avait marché dessus. Il y avait des marques de roue sur la route juste à côté de la canette écrasée.
« …Ah »
Les souvenirs lui revinrent à flot. Le sac plastique déchiré. Les boissons éparpillées. Le fait qu’il n’a pas pu récupérer tout ce qu’il avait perdu.
Puis il eu un déclic.
La canette qu’il avait fait tomber — en tout cas l’une d’elle qui avait roulé sur la route, et qu’il n’a pas pu retrouver. Jutarou, dans sa tentative d’évasion, roula sur la canette avec la moto et perdit l’équilibre.
En d’autres mots, la catastrophe se déroulant devant lui était, encore une fois, le résultat de la malchance de Makoto. Il y a juste un moment, il avait prié pour qu’il n’ait plus rien à voir avec cette situation. Et qui sait, peut-être que c’est arrivé précisément parcequ’il avait fait ce souhait.
Le nombre de coïncidences qui ont été nécessaires pour atteindre ce point semblait presque fantastique. Mais ça n’a pas empêché tout cela d’arriver. Aussi irréaliste que ça paraissait, c’était, en fait, la réalité. Ce n’était pas grave de savoir à quel point c’était « croyable » — tout cela veut dire que la malchance de Makoto Naegi était assez forte pour que ça arrive.
Jutarou était allongé inconscient sur le sol à une petite distance de Makoto. À vue d’œil, il n’avait pas l’air trop blessé— physiquement en tout cas. Émotionnellement, c’était une autre histoire. Il a apparemment souffert d’une blessure presque fatale à sa fierté. Cet incident lui a apprit une leçon douloureuse : qu’aucun plan— peu importe à quel point il était bien construit— ne rivalisait avec la chance.
Jutarou Akafuku perdit pour une seule raison : la malchance de Makoto Naegi était plus puissante que sa propre chance. Comparés à la malchance prépondérante de Makoto, les plans soigneusement menés de Jutarou ne servaient à rien. Aussi désespérément qu’il essayait d’éliminer le facteur de chance, tout était en vain. Aucune quantité de dur travail ou de talent brut n’était suffisant pour dépasser un tel énorme, accablant degré de malchance.
Tout ce dont il croyait jusqu’à ce moment était  probablement en ruine. Quand il se réveilla finalement, il le fit sûrement avec une peur de la chance sans pareil. En avançant dans la vie, il devrait sûrement regarder les choses différemment— non seulement dans ses travails, mais aussi dans sa vie quotidienne.
Pendant ce temps, le garçon qui causa tout ceci— l’horrible lycéen malchanceux qui lui infligea toutes ces blessures mentales— laissa un soupir et retomba ses épaules. Il se senti mal pour ce qu’il avait fait, et ce que ses actions ont résulté.
La moto du facteur continuait de brûler d’un rouge vif sur la rue— tout autant que le courrier qu’il transportait.
Le facteur fit les cent-pas en aller-retour à côté du feu, marmonnant « O-Oh non… Comment est-ce que cela a pu arriver ? »
En regardant le facteur, Makoto se senti encore plus mal.
Peu de temps après, il entendit le son d’une sirène augmentant avec la distance. Il lâcha un autre soupir, écoutant la sirène se rapprocher.
La prochaine partie ne risque pas d’être drôle non plus, pensa-t-il, ayant une très bonne idée de ce qui l’attend. Et sa prédiction était en plein dans le mille.
« Mon Dieu » marmonna-t-il, « Pire journée possible. »
 Ce jour— cette merveilleusement presque dégoutante journée— était, sans aucun doute, la pire journée de la vie de Makoto Naegi. Pourtant, il n’avait pas encore apprit la vraie raison du fait que c’était le pire jour de sa vie. Après tout, la pire malchance du jour ne l’a pas encore frappé— en fait, les engrenages ne venaient que de commencer à tourner.
La moto du facteur, et le courrier qu’elle contenait, brûlait furieusement sur la route, signalant le début de la vraie grande malchance de Makoto.
   -----------------------------------------------------------------------------------------
 « Entendu, » résonna la voix d’un vieil homme. Comme plus tôt, ils étaient rassemblés dans la salle de conférence privée du Conseil de Direction de la Hope’s Peak Academy— la salle avec la large et ronde table en bois, le tapis rouge, et les rideaux épais sur les fenêtres. L’air dans la pièce était lourd et dur à supporter.
« Qu’est-ce que vous comptez faire à ce propos ? » dit un autre vieil homme.
« Hmph. Est-ce qu’on peut appeler ça une question ? On envoie une autre invitation. Ce n’est pas comme si le destinataire était en flamme, » dit le troisième membre du Conseil irritablement. Il voulait clairement passer le moins de temps possible à discuter de ceci.
« Ce n’est pas si simple, » dit le directeur, dirigeant son regard vers tout les membres du Conseil. « Malheureusement, on ne peut pas accepter cette fille à la Hope’s Peak Academy en tant qu’Ultime Chanceuse. »
Des sourcils se levèrent. « Qu’est-ce que vous voulez dire ? »
« Je veux dire exactement ce que j’ai dit, » dit calmement le directeur. « Cette invitation aurait dû arriver intacte à sa destination. Le fait qu’elle ne l’est pas est, sans aucun doute, de la malchance. Pendant qu’elle, elle-même, n’a rien fait de mal, son coup de malchance est un signe qu’il y quelqu’un d’autre qui mérite plus cet honneur qu’elle. Nous ne pouvons pas ignorer ceci. »
« Voulez-vous dire que nous tirerons un autre nom ? »
Le directeur fit un signe de la tête. « Sa malchance l’a empêchée de recevoir notre invitation. Si nous parlions d’un autre talent, les choses auraient été différentes, mais nous essayons de sélectionner l’Ultime Chanceux. Nous n’avons pas d’autre choix que de faire une autre loterie et de donner le titre à quelqu’un qui le mérite vraiment. »
« Vous connaissant, je suis sûr que vous avez déjà tiré un autre nom. »
Le directeur gloussa. « J’ai même envoyé la lettre d’acceptation. Elle devrait arriver avant la fin de la journée. »
Le Conseil de Direction ne pouvait cacher leur surprise.
« Les nouvelles sur l’accident ne sont arrivées que pendant la soirée. Êtes-vous en train de dire que vous avez immédiatement organisé un autre tirage, préparé les papiers, et les avez envoyés ? »
« Ce n’est pas une bonne idée de reporter les choses comme celle-ci à plus tard, » dit le directeur. Alors qu’il n’en faisait pas tout un spectacle, le directeur était toujours anormalement rapide pour agir.
« Voilà un homme qui aime son travail, » ricana l’un des membres du Conseil, mais le directeur ne réagi pas. À la place, il se pencha et prit une simple feuille de papier.
« En résultat de l’accident de la poste de cet après-midi, la Hope’s Peak Academy a une fois de plus sélectionné un simple nom, par une loterie juste et non-biaisée, parmi tous les lycéens du pays, à venir dans cette école  en tant qu’Ultime Chanceux. Le nom que nous avons tiré »—  le directeur prit une respiration, puis continua— « est Makoto Naegi. »
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C’était après 22h. Makoto a passé environ six heures à donner son témoignage. Il était si fatigué qu’il n’avait même pas l’énergie de rétorquer quand sa mère est venue le chercher au poste de police et a commencé à le gronder.
Quel journée terrible, se plaignit-t-il à lui-même, lâchant un autre soupir quand lui et sa mère ont quitté le poste. J’ai complètement raté l’émission de musique aussi, pensa-t-il, se rappelant le programme télé où une ancienne camarade était supposée faire une apparition. Ce n’était pas la fin du monde, non plus— elle devrait faire plein d’apparences télé dans les mois qui viennent. Elle était, après tout, membre d’un groupe de fille incroyablement populaire.
Ce que Makoto voulait vraiment était dormir. Il voulait rentrer à la maison, s’effondrer sur son lit, et mettre la pire journée possible derrière lui aussi vite qu’humainement possible.
Il avait encore une chose dont il devait s’occuper le lendemain : s’excuser aux gens dans le parc. Ils ont probablement pensé qu’il avait volé leur argent et les avait abandonnés. Il doutait qu’ils étaient heureux, et il était sûr qu’il prendrait un bon moment pour les convaincre de ce qu’il s’est vraiment passé.
La seule pensée de ce qui l’attendait a multiplié la fatigue de Makoto. Voyant le visage défait de son fils, la mère de Makoto a fait quelque chose de peu habituel et appela un taxi. La famille Naegi avait tendance à être économe, mais elle a vraiment dû se sentir mal pour lui pour faire une exception.
La route entre le poste et leur maison prit environ trente minutes, et durant tout le chemin, Makoto regardait par la fenêtre le paysage passant rapidement et pria pour que rien d’autre ne se passe. Ce n’était que naturel, considérant à quel point cette journée a été malchanceuse. L’air dans le taxi était si dense, Makoto avait presque souhaité qu’ils aient pris le train à la place, comme toujours.
Mais les inquiétudes de Makoto n’étaient pour rien. Ils sont arrivés à la maison en un seul morceau. Pendant que lui et sa mère descendaient du taxi, Makoto lâcha un soupir de soulagement. Quand il ouvrit la porte de la maison—
« M-Makoto ! Grandes nouvelles ! Grandes, grandes nouvelles ! » sa petite sœur cria, chargeant vers lui. Son visage était aussi rouge qu’une tomate.
« N-Nouvelles ? » demanda Makoto, son corps se tendant.
« Heu, heuu, je, euh, t-tu…tu promets que tu ne vas pas t’exciter ? »
« Qui est celui qui s’excite là ? »
« Bon point » dit-elle. Elle posa ses mains sur sa poitrine, prit plusieurs grandes respirations, puis murmura « Image tout le monde en sous-vêtements », en respirant trois fois. « L-là. Regarde ça, » dit-elle finalement, tendant sa main droite tremblante vers lui. Elle tenait une enveloppe blanche.
« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Makoto, prenant la lettre des mains de sa sœur et l’examinant. L’enveloppe était d’un papier assez épais, et « M. Makoto Naegi » était imprimé en larges lettres sur le devant. C’était, en effet, adressé à lui, mais il n’a pas compris où était le grand intérêt.
« D-Derrière, » dit sa sœur. « Regarde derrière. »
« Derrière ? » répéta Makoto, puis retourna l’enveloppe. « Hein ?! » cria-t-il, pris complètement au dépourvu.
« Bureau administratif de la Hope’s Peak Academy »  était écrit sur l’autre côté de l’enveloppe. « Hope’s Peak Academy ? Cette Hope’s Peak Academy ? »
« Ouais ! La seule et l’unique ! » Hurla sa sœur, bondissant de haut en bas comme un lapin. « À l’intérieur, c’est marqué que tu as été sélectionné pour être l’Ultime Chanceux ! Tu vas à la Hope’s Peak Academy, Makoto ! »
Moi ? L’Ultime Chanceux ?
La réalité de la situation ne l’a pas encore touché.
« Attends, »dit-il, « tu as lu mon courrier sans ma permission ? »
« Quel est le problème ? » demanda-t-elle, rapprochant son visage au sien presque inconfortablement. « Tu vas à la Hope’s Peak Academy ! Tu sais, l’école où si tu es diplômé, ta vie est garantie de succès à vie ! Tu vas être l’un d’entre eux ! » Elle respirait si fort que l’on pouvait littéralement le sentir.
Voyant comment sa sœur était agitée, il a finalement eu un déclic.
« J-Je vais…à la Hope’s Peak Academy ? » demanda-t-il pendant qu’il commençait à comprendre l’incroyable vérité. Avec des mains tremblantes, il chercha au fond de l’enveloppe et sortit une lettre. Pendant yeux foncèrent à travers le texte, il avala sa salive.
« Nous, à la Hope’s Peak Academy, avons sélectionné par loterie un seul candidat parmi un regroupement de lycéens normaux. Votre nom a été choisi, et nous vous invitons à nous rejoindre cette année en tant qu’Ultime Chanceux. »
« C’est merveilleux, Makoto ! » s’exclama sa mère derrière lui, plaçant ses deux mains sur ses épaules.
« Hip hip hip hourra ! » cria sa sœur, dansant comme si c’était elle qui avait été choisie.
« Où est papa ? » demanda sa mère. « Est-ce qu’il est à la maison ? »
« Ouais, il est au téléphone avec Mamie et Papi ! »
« Ils doivent définitivement savoir ! »
La mère et la sœur de Makoto crièrent à l’unisson, joignant leurs mains et faisant une petite danse. Pendant qu’il regardait sa famille se réjouir pour lui, un sourire apparu finalement sur le visage de Makoto. Il gloussa, serra son poing, et commença à se réjouir aussi. 
« O-Ouais…Ouais. » D’abord, il murmura à lui-même, mais finalement leva sa voix dans l’excitement. « Ouais ! » cria-t-il avec tout ce qu’il avait. Ce qui était un jour avec rien d’autre que de la malchance se transforma entièrement en un gigantesque coup de bonne chance. Il a vu cette invitation en tant que cadeau du destin— un indéniable retournement de sa malchance.
Pourtant, la réalité était différente. Ce n’est pas la chance qui l’a mené à être l’Ultime Chanceux— mais de la très, très grosse malchance. S’il n’avait pas été pris, il n’aurait jamais rencontré cet ours mécanique étrange, et n’aurait jamais participé à ce colisée académique.
Il n’aurait jamais expérimenté tous ces événements désespérants.
Mais il a été choisi. Il a été sélectionné pour être l’Ultime Chanceux. Et ça, plus que tout autre, a vraiment fait que c’était les pires vingt-quatre heures de la pire journée de la vie de Makoto Naegi.
À ce point, pourtant, Makoto n’avait même pas un soupçon de prémonition de ce qu’il allait se passer. Il passa le reste de la soirée à fêter avec sa famille.
Mais c’était parfaitement naturel. Après tout, c’est le récit de quelque chose qui s’est passé avant que quoi que ce soit ne se passe.
Et c’est comme cela que la pire journée possible de Makoto Naegi toucha à sa fin.
Il conclu ce jour… avec un sourire.
Makoto Naegi, l’Ultime Chanceux:
Bienvenue à la Hope’s Peak Academy
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aseriesofunfortunatejan · 6 years ago
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Some news about the French DR Wiki/Quelques nouvelles à propos du Wiki Danganronpa
English under cut!
Les choses sont bel et bien en train de bouger du côté du Wiki ! Nous n’avons pas *énormément* de personnes pour nous venir en aide mais nous recevons quand-même celle de quelques personnes très sympathiques, et surtout... le fondateur du Wiki est revenu ! Il a rejoint notre Discord et redevient actif. Bref, au lieu de vous raconter ma vie, je vais lister les nouveautés :
• Le modèle de la fiche “Personnage” a été mis à jour pour être bien plus complet ! Nous sommes en ce moment deux à mettre à jour les pages de tous les personnages pour leur donner le bon modèle. • Les personnages de DR3 sont en train d’être tous ajoutés ! À la base y en avait genre deux, Mitarai et Yukizome. Je suis en train de créer un article pour chaque, et il me semble que je les ai presque, sinon tous faits. Ils sont incomplets (le seul personnage de DR3 Futur dont j’aie fini l’article actuellement est Bandai) mais les informations essentielles sont là pour tous ! • Je mets régulièrement la liste d’articles en attente, incomplets, et les besoins du Wiki à jour sur le Discord. La liste d’articles inexistants rapetisse de plus en plus (même si je viens de réaliser que les Monokubs n’en avaient pas...) et celle des articles incomplets grandit. D’ailleurs, n’importe qui peut mettre cette liste à jour ! • Nous sommes à présent deux administrateurs ! Le fondateur est de retour et fait bien son travail, et m’a aussi ajoutée comme admin. Tout ce que j’ai fait avec ce rôle pour l’instant est supprimer les pages qui étaient en doublon mais voilà-
Voilà le plus important ! Vous pouvez m’aider dans ma quête de mettre à jour tous les personnages de DR3, ou alors remplir les pages des personnages de NDRV3 (je m’en mêle pas trop parce que j’ai joué au jeu en Anglais et veux éviter d’y mettre mes propres traductions) en participant au Wiki ! Vous pouvez rejoindre le Discord pour être mis au courant des choses dont on a le plus besoin et avoir un accès rapide aux ressources dont vous puissiez avoir besoin pour bien aider le Wiki et rédiger vos articles.
(J’ai changé d’URL depuis le coup de pub du Wiki anglais et j’ai vu des gens sur Twitter assumer que le projet avait été abandonné parce que le lien est mort >_> Souvenez-vous que vous pouvez me trouver directement sur le Wiki, ou sur mon Twitter @jadziajan)
Things... why does tumblr write everything in bold now... hohtrioriojh Things really have been moving around the Wiki! There aren’t a *crazy* amount of people helping us out but we’re still getting valuable support from a few great people. The biggest news? The owner of the Wiki has come back! He joined our Discord and is becoming active again. Anyway, let’s list the biggest news:
• The “Personnage” (character) asset has been updated and is now way more complete! We are currently two people to update every character page to give them the right asset. • The DR3 cast is being added to the Wiki! There used to be like two, Mitarai and Yukizome. Now they’re almost if not all there. Most articles are still incomplete (I know the only DR3 Future character I’ve completed is Bandai) but the most important info is there. • I regularly update the list of nonexistant or incomplete articles and of the Wiki’s current needs on the Discord. The list of nonexistent articles is getting shorter and shorter (though I just realized the Monokubs don’t have any...), the list of incomplete articles is getting longer. Anyone can update this list! • We are now two admins! The Wiki owner is back and is doing a great job of updating it, but he also added me as an admin. All I’m doing atm is deleting doubles or articles but you know-
And these are the most important things! You can help me in my quest to update the whole DR3 cast, or maybe fill up NDRV3 character pages (I’d recommend doing this if you played the French version of the game) by joining the Wiki! You can join our Discord to have access to information such as what the Wiki needs the most, and the assets you may need to write articles or help out with anything.
(My tumblr url has changed since the English Wiki gave me shoutout and I’ve seen people on Twitter assuming the project had been given-up on because the tumblr link they gave doesn’t work anymore >_> Remember that you can find me directly on the Wiki, or on my Twitter @jadziajan)
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eliemcdowell · 7 years ago
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[JEU TERMINE] Danganronpa 2 : Goodbye Despair PS Vita – Ellie 2017 # 13 "Danganronpa 2 : Goodbye Despair" apporte peu de nouveautés par rapport au premier épisode, cependant son histoire n'en reste pas moins palpitante avec un final grandiose. Malheureusement cette fois-ci encore le visual novel de Spike Chunsoft n'a pas eu droit à une traduction française au grand dam de certains joueurs.
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lilmandine-blog · 8 years ago
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Pourquoi mon jeu est en anglais ?
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 En 2017, à l’heure où le jeu vidéo génère des milliards de dollars dans le monde entier, arrivent encore dans l’hexagone des incorruptibles jeux non traduits au français, parfois même des plus attendus.
 Les paramètres à prendre en compte pour comprendre ce phénomène sont nombreux. On peut noter, entre autres :
la vision de l’entreprise et du distributeur,
leurs moyens financiers et matériels,
le succès de la licence dans la zone pour laquelle est destinée la traduction y la taille du marché,
le genre du jeu, et la quantité de texte à traduire.
 Ce dernier point concerne notamment les RPG (jeux de rôle), qui nécessitent un travail de localisation plus complexe par la quantité de dialogue, travail qui ne va pas forcément de pair avec le succès du genre en Europe.
 La localisation est un processus complexe et laborieux, qui dépasse le concept commun de traduction, car il s’agit d’adapter tout un monde, celui du jeu, à une autre culture. On commence souvent à traduire le jeu lors de la phase de développement, ce qui implique d’éventuelles difficultés pour le traducteur par manque de contexte, et des modifications à effectuer régulièrement. Ce processus nécessite l'usage de différentes techniques (doublage, sous-titrage, infographie), et donc l’intervention de nombreux professionnels et un coût élevé en conséquence.
 Le métier s’est beaucoup simplifié par rapport aux années 90 grâce à internet et aux nouveaux outils, mais demande toujours un investissement non négligeable en temps et en argent. Les entreprises doivent se demander : la localisation est-elle vraiment nécessaire pour la compréhension du jeu et son succès ?
La langue de Shakespeare
 Si la majeure partie des blockbusters sont localisés, et ce avec de plus en plus de soin, d’autres jeux vous demanderont de mettre à profit vos cours d’anglais du collège. Qu’ils soient originaires des États-Unis ou du Japon, les jeux considérés comme de niche ou qui n’ont pas pour habitude de se vendre comme des petits pains arrivent en France sans être traduits au français. C’est le cas des DanganRonpa, ou plus récemment de Zero Time Dilemma et Persona 5. Les genres les plus touchés sont les JRPG, les Point & Click et les visual novels, qui, de manière générale, se vendent moins en Occident. Sans parler du cas des studios indépendants, qui pour des questions évidentes de budget n’en font pas leur priorité pour leurs jeux.
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Persona 5 s’est hissé dans le classement des meilleures ventes en France à sa sortie, et ce sans avoir été traduit
Ne jetez la pierre à personne
 Ces difficultés ne touchent pas seulement les studios indépendants ; les grandes entreprises sont également concernées, comme le montre l’exemple de Phoenix Wright. La saga, pourtant connue, s’est assez mal vendue ces dernières années dans nos contrées, poussant Capcom à cesser la distribution physique des derniers opus de la série pour la remplacer par une distribution digitale du jeu, en anglais.
 Mis à part les chiffres de ventes insuffisants, les entreprises aujourd’hui font face à d’autres problématiques, comme le piratage. La traduction d’un jeu pour un marché donné, ou la traduction a posteriori à la demande — ou suite aux plaintes — des joueurs, ne sera pas toujours synonyme de ventes supplémentaires, mais également d’un nombre de copies piratées plus important (voir Punch Club [en anglais]). Pourquoi donc investir de l’argent si le seul résultat est la dynamisation de ces pratiques ?
 Le français fait pourtant partie des « EFIGS », terme qui a fait son apparition dans les années 80 et acronyme correspondant à anglais, français, italien, allemand et espagnol, les langues de traduction les plus courantes dans le domaine du jeu vidéo. Les francophones peuvent donc s’estimer chanceux, car les jeux non traduits sont peut-être suffisants pour générer des polémiques, mais ils ne représentent en réalité qu’une infime partie du marché. Les moins bien lotis sont les Chinois, qui reçoivent un pourcentage très faible de jeux localisés sur leur marché pour des raisons de censure et d’interdictions de la part du gouvernement.
 Les cas de non localisation ne reflètent pas un manque de volonté de la part des entreprises, mais mettent plutôt en évidence une réalité complexe, qui n’empêche pas les joueurs d'exprimer leur mécontentement lorsqu’un jeu ne peut pas se payer le luxe (car c’est ce dont il s’agit) qu’est la localisation.
Ces jeux indés et polyglottes
 Certains studios indépendants mettent un point d’honneur à faire localiser leurs jeux, malgré les frais engendrés. Yacht Club Games, studio à l’origine de Shovel Knight, énonce sur son site internet que chacun doit pouvoir profiter du jeu dans sa langue maternelle. Le jeu, traduit avec soin vers 7 langues, a également subi une refonte pour le marché japonais avec l’ajout de clins d’oeil à la culture japonaise et aux jeux des années 85-90 (Alex Kidd, Doki Doki Panic). Preuve en est que la localisation va plus loin que la traduction.
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Shovel Knight nous offre une traduction de grande qualité
 Le Powerstone français Last Fight suit la même tendance, avec une localisation à 10 langues, dont le japonais et le coréen.
 Pour ces deux studios, la localisation a pour but d’atteindre, au-delà d’un chiffre d’affaires plus important, une reconnaissance internationale à long terme et l’accès au marché japonais, si significatif pour l’industrie vidéoludique.
Mais si, il est traduit le jeu !
 Il n’y a pas que les films et les séries qui sont traduits par des amateurs ; l’univers du jeu vidéo lui aussi regorge de fans dévoués et prêts à dédier leur temps libre à la traduction amateur. Ils sont à l’origine de fan translations, en général disponibles sur le net sous forme de patchs. Cette communauté, apparue dans les années 90, s’est d’abord dédiée à la traduction du japonais à l’anglais, et par la suite de l’anglais à d’autres langues, notamment l’espagnol. Leur travail dépasse parfois celui des professionnels en terme de qualité, puisqu’ils ont accès à l’intégralité du jeu, et donc au contexte (et non seulement à une liste de phrases). Par leur motivation, leur connaissance exhaustive de l’univers du jeu et leur dévouement, ces fans ont réussi à faire de leur hobby une discipline davantage prise au sérieux, qui permet à certains jeux de passer les frontières.
 La localisation est maintenant un business lucratif et bien installé dans l’industrie vidéoludique ; les studios doivent cependant être sûrs à 100% du retour sur investissement avant de se lancer. Ils font pourtant face à l’incompréhension des joueurs, qui ne s’imaginent pas le travail et le budget nécessaires pour qu’un jeu soit traduit dans leur langue. Et puis, après tout, n’avons nous pas tous commencé à apprendre l’anglais par les jeux vidéo ?
Cet article contient des éléments d’information trouvés sur http://www.trans.uma.es/presentacion.html Trans, revista de traductología
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jantradsfr · 3 years ago
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Traductions des titres des chapitres de Danganronpa Another Episode
Ces titres sont traduits de manière amateure à partir des titres Japonais, en tentant de prendre en compte l’emploi de jeux de mots ou de références.
Ils ont été créés pour le Wiki Danganronpa français et y sont listés ici. Quelques références sont expliquées sous la coupure de ce post.
PROLOGUE
「 希望の妹と希望の戦士 」 “Sœur de l'espoir et guerriers de l'espoir”
Chapitre 1
「 地獄の中心で愛を叫ぶマモノ 」  “La bête qui pleure l'amour au cœur de l'enfer”
Chapitre 2
「 革命学区のおとぎばなし 」 “Le conte de fées de la commission scolaire révolutionnaire”
Chapitre 3
「 少女戦線異状あり 」 “Des problèmes sur le front militaire des jeunes filles”
Chapitre 4
「 これが、わたし達の生きる道 」 “C'est ainsi que nous vivons”
Chapitre 5
「 絶対絶望少女 」 “Ultra Despair Girls”
ÉPILOGUE
「 わたしとあたしで変わる世界 」 “Un monde qui change avec moi et les miens”
Cette traduction est celle pour laquelle mes sources sont le moins variées. J’en suis donc moins certaine... mais ces titres sont aussi plus simples, généralement, donc ça devrait aller.
Je ne sais pas trop pourquoi la Révolution est une commission scolaire. Je ne sais pas trop ce qu’est “la bête” (une de mes sources disait “veau d’or”, et j’y vois beaucoup de poésie, mais aussi un risque).
Le titre du Chapitre 5 est simplement le titre du jeu, j’ai donc pris la localisation Occidentale. Je ne sais pas pourquoi le titre jeu/chapitre 5 est différent dans la localisation de NISA.
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jantradsfr · 4 years ago
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Danganronpa pour les nuls
Basé sur le guide construit et écrit par @drmedicsgamesurgery, voici une version française, avec des liens francophones, du guide le plus complet sur Danganronpa que je connaisse.
Ce guide inclut les spin-off et l’ordre dans lequel les lire/écouter/etc. pour comprendre au mieux l’univers de Danganronpa.
Lien : https://docs.google.com/document/d/1OU40qg3FpvufCmMz6cyUyBK0i3XR_9ZV3BvFldLCBcY/
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jantradsfr · 4 years ago
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Traduction des "highlights" de l'interview de Kazutaka Kokada dans Famitsu proposés par Siliconera
(Traduction produite pour et initialement publiée sur le Twitter du Wiki Danganronpa Français, @/WikiDRFr)
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Intro : "[...] [Kodaka] explique qu'il pense qu'on pourrait voir un nouveau jeu Danganronpa et qu'il n'est pas opposé à y être impliqué.
Dans l'interview sur l'anniversaire, Kodaka a dit ne pas considérer Danganronpa comme une série finie. Il pense qu'une suite sortira un jour, et qu'il pourrait même se joindre aux développeurs de ce jeu." - KITE STENBUCK
Quelques highlights des paroles de Kodaka : - "Je me suis vanté que Danganronpa V3 était mon chef-d'œuvre car je lui voulais une fin soigneuse. Ce sera difficile de créer un nouveau jeu qui le dépasse."
- "Les voix désireuses d'une suite sont de plus en plus fortes. Du moment qu'un environnement est en place entre Spike Chunsoft et moi, la probabilité n'est pas de zéro."
- "Nous pourrons bientôt révéler le projet sur lequel je travaille déjà avec Spike Chunsoft."
Plus de “highlights” dans l’article de Siliconera en anglais (lien dans les commentaires).
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jantradsfr · 4 years ago
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Tweet de Rikako Ito, co-présentatrice des communications publicitaires de DanganTV :
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"Toute mon appréciation pour le 5ème et dernier épisode de DanganTV ~L'Espoir Va de L'Avant~ 🤍🖤
Je suis vraiment contente d'avoir pu participer au programme du 10ème anniversaire de cette œuvre merveilleuse, #danganronpa, en tant que présentatrice de la communication du service achat.
J'ai reçu de jolies fleurs 💐✨ Je vous suis vraiment reconnaissante !”
Twitter | Twitter Wiki Danganronpa Français | Wiki Danganronpa Français
Images sous la coupure
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jantradsfr · 5 years ago
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Traduction de l’interview de Kazutaka Kodaka par Matsuyama Hiroshi sur PiroLive! (1)
Vidéo originale : https://youtu.be/8oZSE_pmPWA
Description de la vidéo :
【Contenu de la conversation】 Quel genre de personne est Kazutaka Kodaka ? ・Suite à son obtention d'un diplôme en cinématographie à l'Université, sa vie jusqu'à être employé dans une société de jeux-vidéos. ・Le projet Danganronpa refusé ? Comment a-t-il pu être lancé ?
"PiroLive!" l'émission de variété qui bannit le désespoir ! Présentée par Matsuyama Hiroshi, président de CyberConnect2, il présentera les histoires désespérantes de l'industrie du divertissement avec divers invités qui y sont actifs !
【Personnes】 Présentateur : Matsuyama Hiroshi de CyberConnect2 Twitter : https://twitter.com/PIROSHI_CC2
Invité : Kazutaka Kodaka de TooKyo Games Twitter : https://twitter.com/kazkodaka
【Site officiel de CyberConnect2】 http://www.cc2.co.jp/
【Site officiel de TooKyo Games】 https://tookyogames.jp/
(Entre parenthèses : didascalies et notes de traduction.
[...] : coupures au montage)
Hiroshi : Bienvenue à l'émission de variété qui bannit le désespoir, "PiroLive!" ! C'est un renouveau pour PiroLive et nous allons à présent essayer un nouveau style. Dans cette émission, nous recevons un invité et lui posons des questions sur les épreuves auxquelles il a fait face dans son industrie, ses envies et divers autres sujets. Notre invité aujourd'hui est cette personne !
Kodaka : Bonjour ! Je suis Kazutaka Kodaka de Too Kyo Games.
H : Nous sommes tous les deux souvents invités à des émissions télévisées comme ゲーム界隈井戸端会議 ("réunion de potins sur l'industrie du jeu"), donc nous avons souvent discuté lors de ce type de grands rassemblements... Mais je crois que c'est plus ou moins la première fois qu'on a l'occasion de se parler comme ça, non ?
K : C'est ça, la première fois qu'on fait une conversation sérieuse comme ça.
H : Bon... Je ne sais pas si ça va être une conversation si sérieuse que ça, mais... … Cette fois-ci, nous avons préparé quelques thèmes de discussion et nous allons essayer de les aborder dans l'ordre. Donc commençons avec le premier !
(Hiroshi prend un panneau où est inscrit le thème.)
H : "Quelle sorte de personne est Kazutaka Kodaka ?"
[…]
H : Ce n'est pas la première fois que je demande ça, mais que faisiez-vous avant de travailler pour "Spike Chunsoft" ?
K : Eh bien, j'ai obtenu mon diplôme en cinématographie à l'Université d'Art Nihon... donc je faisais des films. Ensuite, quand j'ai commencé à chercher du travail, un professeur m'a dit qu'il existait un endroit où je pouvais faire et des films, et des jeux... Il m'a dit : "puisque tu aimes les jeux, tu devrais y jeter un œil." Et il s'avérait s'agir de là où ils développaient "CLOCK TOWER 3".
H : Ah, c'est là que la connexion a eu lieu !
K : Kinji Fukasaku était le réalisateur, donc j'ai rejoint l'entreprise de productions de films Toei en tant qu'assistant réalisateur.
H : Donc vous avez débuté dans le secteur de la vidéo...
K : Oui.
H : Et à partir de là, comment avez-vous fini par travailler chez Spike Chunsoft ?
K : L'entreprise pour laquelle je travaillais à l'époque était "Flagship", l'entreprise qui est dite faire rire tous les employés de Capcom.
(Hiroshi rit.)
K : Donc j'étais dans cette société fille de Capcom.
H : Ah oui, fondée par Yoshiki Okamoto.
K : Oui, mais ce n'était pas lui qui était mauvais, c'était Flagship en tant qu'entreprise le problème.
H : Eh bien, Yoshiki Okamoto était aussi un sacré personnage...
(Rires)
H : Combien de temps avez-vous été chez eux ?
K : J'ai été chez Flagship pendant environ un an.
H : Qu'y avez-vous fait ?
K : J'ai travaillé sur CLOCK TOWER 3 pendant un an et puis j'ai participé à "Onimusha"...
H : Ah, vous avez aussi travaillé sur Onimusha ?!
K : Eh bien, j'ai juste aidé...
(Hiroshi hoche la tête.)
K : Flagship... Bon, la société n'existe plus, mais elle recevait des droits d'auteur de Capcom pour les scénarios, donc Flagship avait vraiment beaucoup d'argent.
H : Ah oui, Yoshiki Okamoto était fort pour ce genre de chose...
K : Il y avait beaucoup d'écrivains "à l'ancienne", là-bas, donc c'était excitant, dans un sens.
H : Il y a eu un petit quelque-chose pour le jeu vers ce moment-là... Cette période nous a donné la PS2, c'était une période prospère...
K : Mais mon salaire par mois était toujours environ 13 000¥ (*108,81€)...
H : Wow, c'est rien !
K : Ouais... Quand je travaillais avec le réalisateur Kinji Fukasaku aussi, les gens appelaient notre lieu de travail "groupe de travail nocturne"… "Fuka-saku"... (*jeu de mot japonais)
H : Je vois, je vois.
K : Je travaillais pour bien 36 heures d'affilée, donc...
(Hiroshi rit.)
K : Donc même si on travaillait une heure, ça ne revenait même pas à assez pour s'acheter un jus.
H : Si vous divisiez votre salaire mensuel par le nombre d'heures que vous travailliez, c'est vrai !
K : Même après avoir travaillé pendant une heure, je ne pouvais même pas m'acheter un jus !
(Hiroshi rit.)
K : Une situation désespérante.
H : Aaaah... À cette époque...
K : C'était une époque où les gens ne respectaient pas le droit du travail.
H : Eh bien, même en regardant les lois, honnêtement, elles n'étaient pas si strictes qu'elles le sont à présent.
[…]
H : Et après ?
K : Ensuite, j'ai quitté Flagship et commencé à réaliser mes propres films et accepter des jobs en tant qu'écrivain free-lance de scénarios de jeux. Les films que je faisais ne donnaient pas beaucoup de résultat, tandis que les scénarios de jeux que j'écrivais marchaient bien, alors j'ai décidé de plutôt me tourner vers les jeux...
H : Ah, alors c'est là que vous avez réorienté votre carrière vers l'industrie du jeu-vidéo.
K : On peut dire ça, il y a eu un changement dans la façon dont je voyais les choses, et j'ai décidé de changer mon approche en conséquence. En fait, j'aime vraiment les films et c'est de ce milieu que j'étais originaire, mais ce qui était vraiment important pour moi était de pouvoir écrire des histoires originales.
H : Comme pour tout le monde.
K : En free-lance, je pouvais trouver des jobs, mais je ne pouvais pas du tout créer d'histoires originales.
H : Oui, puisque vous étiez sous contrat.
K : Donc je me suis dit que j'allais envoyer ma candidature à quelques sociétés, et j'ai fini par passer des entretiens chez Spike et Atlus.
H : Comment ça s'est passé ?
K : Chez Atlus, j'ai atteint vers les seconds et troisièmes entretiens... mais le procédé d'embauche chez Atlus est lent.
H : Ah, je vois, je vois.
K : C'est sûrement qu'ils sont très occupés... mais du coup, quand Atlus m'a appelé pour me proposer un autre entretien, j'avais déjà accepté une place chez Spike.
H : Donc vous avez retiré votre candidature ?
K : En effet. À l'époque, les seuls projets de Spike étaient "Kenka Bancho" et "Way of the Samurai", donc je me suis dit "bon, alors dans ce cas, mes idées sont sûres de passer !"
H : Haha, super !
K : J'en étais vraiment convaincu, donc je me suis dit "rejoignons Spike !" et c'est comme ça que j'y suis entré.
H : Vous êtes entré chez Spike en tant que concepteur de jeu ?
K : Oui, j'étais dans le département de planification de projet. Ils n'avaient personne qui écrive dans ce département à l'époque.
H : Ah, donc vous êtes entré comme écrivain.
K : Oui, et dans un sens, ça révélait aussi que je n'avais pas d'expérience dans la création de documents de spécification, parce que ce n'était pas quelque-chose que je faisais en free-lance. Je n'avais jamais travaillé sur Excel ni Powerpoint, mais voilà que je rejoignais le département de planification, alors qu'en fait on a besoin d'utiliser Excel par moments quand on écrit un scénario, donc j'ai appris la conception de jeu et les fondamentaux de la planification chez Spike.
H : Quel est le 1er projet sur lequel vous ayez travaillé chez Spike ?
K : Le premier était Dragon Ball Z Sparking!.
H : Oh, celui-là ! Bien-sûr que Bandai NAMCO a refait son apparition ! Alors vous travailliez avec Bandai, à l'époque.
K : Avant de rejoindre Spike, je ne savais pas que l'entreprise travaillait avec Bandai sur des projets comme Dragon Ball.
H : Eh bien, ce n'était pas vraiment connu du public, à l'époque.
K : Je ne savais pas du tout, alors j'ai été vraiment surpris quand j'ai appris qu'ils faisaient un jeu Dragon Ball !
H : Mais il n'y avait pas que Dragon Ball, si ? Ils travaillaient sur pas mal de projets avec Bandai, non ?
K : À l'époque il n'y avait qu'une équipe qui travaillait sur le projet Dragon Ball Sparking!, mais plus de personnes rejoignaient l'entreprise, plus Spike a commencé à prendre de nouveaux projets...
H : À cette époque, oui, oui.
K : Mais à l'époque, il y avait environ 50 personnes qui travaillaient sur le seul même projet.
(Hiroshi hoche la tête.)
H : Après ça, avant que vous sortiez votre célèbre œuvre "Danganronpa", avez-vous accumulé de l'expérience sur beaucoup de projets ?
K : Eh bien, après Dragon Ball Sparking!, il y a eu "Meitantei Conan & Kindaichi Shounen no Jikenbou"... ensuite, apparemment, quelqu'un d'au-dessus de notre compagnie a reçu le projet. Il est venu et a dit : "bon, je veux que nous fassions ce nouveau projet, mais nous n'avons personne qui puisse écrire de scénario... à propos de ce nouveau, Kodaka, il dit qu'il peut écrire... alors, tu peux ?" … Je me suis dit que c'était génial qu'ils veuillent donner un si gros projet à un nouveau si facilement !
(Hiroshi rit.)
H : Ah, eh bien, c'est quelque-chose qui arrive souvent dans les sociétés de jeux.
K : Donc j'ai considéré le projet... Même s'il venait avec des conditions.
H : Bien-sûr.
K : Donc j'ai fini par accepter de diriger le projet, ce qui était peut-être un peu irresponsable de ma part... Mais au final, ce jeu d'aventure a été bien reçu et s'est plutôt bien vendu.
H : Oh oui, clairement.
K : Et à un certain degré, ça a permis que mes capacités soient reconnues et que j'obtienne un certain prestige dans l'entreprise, donc je me suis dit que c'était un bon timing, et ai décidé de proposer un projet original. C'était ce pourquoi j'avais rejoint l'entreprise, après tout. C'est donc comme ça que j'en suis venu à proposer le projet Danganronpa, mais il a très vite été rejeté lors de la réunion du personnel de direction.
H : Oh, vraiment ?
(Kodaka hoche la tête.)
H : Eh bien, si on regarde un projet comme Danganronpa du point de vue d'un décideur... Ce serait assez difficile de l'approuver sans savoir combien le développement coûterait, ou quel public ça attirerait.
K : Oui. À l'époque, le département de projets originaux de Spike était dans une si mauvaise passe qu'il risquait de s'effondrer à tout moment. Le département ne prenait pas de risques et beaucoup de réalisateurs étaient partis, donc l'esprit général était plutôt pessimiste.
H : C'était impressionnant qu'ils aient fini par accepter le projet malgré tout !
K : En effet...
H : Finalement, quel a été le facteur décisif ?
K : Au final, les têtes du département m'ont dit que le problème était qu'il y avait des scènes de violences qui risquaient d'inspirer du harcèlement dans le monde réel.
H : Ah, à cause du thème de s'entre-tuer. Oui, oui…
K : Oui, mais si c'était comme ça, alors tous les jeux de genre détective/mystère pouvaient être jugés de cette manière. Je voulais leur dire qu'on pouvait trouver ce genre de chose dans Conan aussi, mais finalement je me suis dit : "même si je leur disais, ils ne comprendraient pas". Donc au lieu de ça, je suis allé frapper à la porte du président de la société et je lui ai dit directement : "quoi qu'il arrive, je veux absolument faire ça !"
H : Vous avez négocié directement avec lui ?
K : Oui. Le président aimait ce type d'attitude, alors il m'a dit : "très bien, vas-y".
H : Super.
K : Je me suis dit : "c'était facile !"
(Hiroshi rit.)
K : Je me souviens m'être dit que Spike étaient très accommodants.
H : Eh bien, après tout, c'est comme ça. En attaquant directement, on obtient une réaction, et ce n'est pas forcément la façon de faire, mais selon la situation, parfois aller directement tout en haut sans en parler à ses superviseurs immédiats énervera, mais dans votre cas, vous étiez dans une situation où c'était la dernière chose que vous puissiez faire.
K : Oui, il y a définitivement des choses qu'il faut dire à ses supérieurs directs... Mais à ce moment-là, je ne m'en inquiétais pas du tout.
(Hiroshi rit.)
K : J'étais décidé à amener mon projet à d'autres compagnies s'ils refusaient ma proposition. J'étais prêt à donner ma démission pour que ce projet puisse aboutir. J'étais complètement convaincu que je devais publier ce projet...
H : Moi aussi... Je vous ai connu grâce à Danganronpa.
K : Bien-sûr.
H : Je me souviens que j'étais convaincu, à l'époque, que vous alliez donner votre démission à un moment donné.
(Kodaka rit.)
H : Je pense qu'être son propre patron est ce qui marche le mieux pour quelqu'un comme-vous. Être employé dans une compagnie ne vous colle pas bien... J'ai toujours pensé ça.
K : Oui.
H : Il y a quelques années, lors de ゲーム界隈井戸端会議 ("réunion de potins sur l'industrie du jeu"), quand la caméra ne tournait pas, vous m'avez même dit secrètement : "En fait, je démissionne. Mais ne le dites à personne."
K : Oui…
H : Je me suis tout de suite dit : "Ah, je savais qu'il démissionnerait un jour, mais je ne pensais pas que ce serait maintenant."
K : En fait, j'avais déjà quitté l'entreprise à ce moment-là, mais "Spike Chunsoft" apparaissait toujours sous mon nom.
H : Ouais, je me disais : "il ne travaille même-plus là-bas !"
K : C'était ennuyeux pour Spike Chunsoft. C'était comme si je ternissais leur nom.
H : Mais maintenant, les choses se passent bien entre vous, non ?
K : Oui, en effet. Finalement, Spike Chunsoft m'a permis de faire les choses que j'aimais, et aujourd'hui même je travaille encore sur des projets avec eux. Mais je voulais pouvoir faire plus de choses... Même Spike Chunsoft est une société fille de Dwango, c'est tout de même une grande entreprise, et ça leur permet de travailler très vite sur un nouveau projet dès qu'ils en obtiennent l'idée. Dans ce sens, ils m'ont vraiment permis de faire ce que je veux maintenant.
H : Je pense que vous êtes dans une bonne situation. Votre style de travail actuel vous convient bien.
K : Même quand j'étais un employé classique, j'ai toujours eu cette attitude "faire ou mourir", et c'est encore plus facile pour moi maintenant que je travaille moi-même dans l'industrie. Maintenant, face à des difficultés, mon équipe et moi nous donnons à 100%, peu importe le coût, et c'est notre problème, nous n'avons plus à nous inquiéter d'autres personnes.
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jantradsfr · 5 years ago
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Modèle en français pour vos ID Cards “à la” SDR2 Téléchargez le .psd ici : https://www.deviantart.com/jadziathesadist/art/Super-Danganronpa-2-ID-Card-Francophone-824268884
Vous pourrez modifier les données à votre guise sur Photoshop, et vous y trouverez un modèle pour les dimensions de votre sprite.
Si vous ne pouvez pas utiliser Photoshop ou deviantArt, vous trouverez l’image sans texte superflu et texture, ainsi que la texture à part, ici : https://imgur.com/a/DqP5MiH
La police du nom est Days (gratuite) en taille 24 et celle des données est Calibri en gras et taille 18. Pour appliquer la texture, la mettre sur un calque au dessus de votre carte remplie en mode "Densité linéaire - (Ajout)" à opacité 30%.
J’apprécie que vous me créditiez pour la traduction, surtout si vous donnez ce fichier aux participants de votre KG, mais ce n’est pas obligatoire si vous ne pouvez pas.
Détails sur comment télécharger le fichier sous la coupure, au cas où vous ayez des difficultés.
1. Cliquez sur le lien deviantArt ci-dessus 2. Si vous avez un compte, connectez-vous, sinon, créez-en un 3. Voici l’apparence du bouton “télécharger” en fonction du thème de votre deviantArt :
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En haut à droite de l’écran en mode clair
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En bas à droite de l’image de prévisualisation en mode Eclipse
Et normalement, à partir de là, tant que vous avez Photoshop ou un programme pouvant ouvrir les .psd, tout est bon !
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jantradsfr · 5 years ago
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Guides des Monokuma cachés de Danganronpa 2 et Danganronpa V3
Les premiers guides du Wiki Danganronpa Français !
Accessibles ici, ils listent les apparences et locations de tous les Monokuma cachés (orig. “Hidden Monokumas” ou “隠れモノクマを”) de Super Danganronpa 2: Goodbye Despair et New Danganronpa V3: Killing Harmony.
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jantradsfr · 5 years ago
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Traduction des profils officiels de Super Danganronpa 2: Goodbye Despair
À noter : - Certaines tournures ont été légèrement modifiées pour inclure le talent du personnage sur quelques profils - Certaines traductions ne correspondent pas à la traduction canon proposée par le mode bonus de New Danganronpa V3: Killing Harmony, notamment l'appellation "Académie Kibôgamine" ainsi que certains talents
Ces profils peuvent être trouvés sur la page Wiki de Danganronpa 2.
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