#tenue mariage femme
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Petit rappel de la population vampirique actuelle d'Hylewood. Officiellement, ils sont tous connus sous le nom de la famille Rumédier (une de ses innombrables branches) :
Adèle et Frédéric
Véritables noms : Adèle Le Bris (née Schneider) et Frédéric Rumédier.
Âges : 127 et 100 ans [1803 et 100].
Adèle a été transformée par Frédéric à sa mort en couches, à l'âge de 40 ans. Elle a été contrainte de quitter l'île quelques années, coincée dans l'état de semi-conscience propre aux nouveaux nés vampiriques. Pendant cette période, poussée par la faim, elle a commis de nombreux meurtres, jusqu'à sa stabilisation progressive. Frédéric, homme gay de plus en plus acculé par les rumeurs, lui a proposé un mariage blanc pour solidifier sa réputation aux yeux du monde. Pour Adèle, c'était une occasion inespérée de pouvoir se rapprocher de sa famille, qu'elle n'avait pas vu depuis des années et qu'elle n'osait pas approcher.
Frédéric est un vampire-né. Après une croissance particulièrement lente, il a cessé de vieillir une fois l'âge adulte atteint. Il a transformé Adèle alors qu'il n'était qu'un enfant. Il n'a pas vraiment fait exprès : il était poussé par une faim naturelle et il s'était toujours refusé à boire le sang d'un humain vivant - principe auquel il se tient encore aujourd'hui. Un corps frais ne lui posait pas de problème éthique... Cependant, son sentiment de solitude était tellement grand qu'en la mordant, il ne s'est pas contenté de boire son sang. L'impossible s'est produit et Adèle est revenue à la vie, transformée en vampire. Il n'avait pas prévu que sa transformation la rende si instable...
Depuis, Frédéric et Adèle ont ouvert un sanatorium. En apparence une résidence pour tuberculeux - le parfait alibi pour repousser les curieux, il s'agit en fait d'un établissement destiné à recueillir les créatures surnaturelles isolées.
Clémence et Lucrèce
Véritables noms : Clémence Le Bris (née Brion) et Lucrèce Le Bris.
Âges : 79 et 76 ans [1851 et 1854].
Veuve désargentée, Clémence s'est faite piéger dans un mariage sans amour avec l'homme qui avait assassinée son défunt époux dans le but de récupérer la fortune de son frère... et sa femme. Face à un mari psychopathique et obsessif, ses seuls réconforts étaient ses enfants... ainsi la sœur jumelle de son mari, Lucrèce, dont elle tombe éperdument amoureuse. Malheureusement, Clémence tombe malade et s'affaiblit de plus en plus. Craignant de la voir mourir, Lucrèce prend la décision de la transformer. Au moment de sa transformation, Clémence a 39 ans.
Lucrèce est une vampire née. Elle passe toute sa jeunesse persuadée d'avoir une santé fragile et protégée par toute sa famille, comme si elle était faite de procelaine. Comme Frédéric, elle a cessé de vieillir en arrivant à l'âge adulte. C'est à vingt-et-un ans qu'elle découvre que sa faiblesse apparente n'est pas due à quelques langueurs, mais au fait qu'elle ne recevait pas la nutrition nécessaire à un vampire... Grâce au sang que Clémence lui offre, elle découvre que lorsqu'elle est proprement nourrie, elle est en fait bien plus forte que n'importe qui et dotée de nombreux pouvoirs. Lorsque Clémence tombe malade, Lucrèce refuse de la voir mourir et la transforme en vampire.
Comme Adèle, en tant que vampire nouveau-né, Clémence est particulièrement instable suite à sa transformation, au point où elle manque de tuer ses propres enfants. Pour leur sécurité, Lucrèce prend la décision de l'enfermer à la cave, en prétextant l'avoir envoyée dans un sanatorium pour soigner les conséquences de sa longue maladie... Mais les années passant, Maximilien - son frère jumeau et l'époux de Clémence - commence à se douter de quelque chose, et il finit non seulement par découvrir que sa femme est tenue recluse dans leur cave, mais en plus qu'elle a une liaison avec sa sœur. Accusant sa femme d'avoir corrompu sa fragile sœur jumelle, il s'apprête à la tuer de sang froid. Elles réagissent en massacrant Maximilien et en buvant son sang... Après ce meurtre, elles ne peuvent pas rester. Elles s'enfuient au Canada avec l'aide d'Auguste, le grand-père de Lucien, et elles sont reccueillies par Adèle et Frédéric au sanatorium d'Hylewood. Officiellement, Clémence est la belle-fille d'Adèle et Frédéric et Lucrèce est une cousine éloignée. Depuis, elles ont refait leur vie et elles sont engagées dans le sauvetage des enfants surnaturels abandonnés à la naissance ou chassés de chez eux. Elles ont adopté trois enfants : Alfred, leur aîné triton ; Georges, leur cadet vampire ; Stépanie, leur benjamine loup-garou.
Georges
Véritable nom : Georges Leloup
Âge : 21 ans [1909].
Georges est un vampire-né. Son père a épousé sa nièce de 40 ans sa cadette qu'il a commencé à battre comme plâtre dès sa grossesse. Georges étant gris et de constitution fragile à la naissance, sa mère était terrifiée de la réaction qu'aurait son mari en le voyant et craignait qu'il le tue de ses mains par frustration qu'elle ait accouché d'un fils d'apparence souffreteuse. Elle a donc pris la lourde décision d'abandonner son bébé et de prétendre qu'il était mort né. C'est ainsi que Georges a été récupéré par Clémence et Lucrèce, qui l'ont élevé comme leur fils.
@selidren m'a envoyé une précision :
"Lucrèce ne décide pas de transformer Clémence, elle le fait sans faire exprès, on manque le drame de peu quand elle ne réalise pas à quel point un jeune vampire est dangereux pour ses proches"
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
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Chère Eugénie,
Il n'y a pas à dire, l'on est bien chez soi. Bien qu'il m'ait fallu un peu de temps pour l'admettre, la cuisine de Madame Armadet m'avait manquée en Egypte. Il semble qu'en plus, elle se soit bien perfectionnée durant notre absence.
Je regrette de vous avoir affolée en faisant allusion à notre éventuelle installation en Egypte. Sachez que rien n'est encore décidé et que bien entendu cela me peinerait de vivre loin de mes enfants. Ils sont encore trop jeunes, donc la question ne sera pas tranchée. Même Constantin n'aborde plus tant que cela le sujet.
Notre retour d'Egypte fut rocambolesque. L'insistance de mon mari à rester à l'écoute de toutes les dernières découvertes a manqué de nous faire oublier le bateau remontant vers le Caire. Si le reste du trajet fut bien tranquille, nous avons débarqué en France en pleine pagaille. Outre ces agitateurs des Camelot du roi qui ont mis le pays en ébullition, c'est une fièvre nuptiale qui s'est emparée de notre famille. Comme prévu, les préparatifs du mariage d'Alexandre et Sylvette battaient leur plein sous la direction de Madame Eugénie, aux anges que son arrière-petit-fils ait enfin consenti à l'écouter et à se marier (comme je le soupçonnais). Et voilà que deux jours avant notre arrivée, la soeur d'Alexandre, Emma, annonce qu'elle va épouser Emilien de Chastel, à la stupéfaction, mais aussi la désapprobation générale.
Mis à part le fait qu'ils soient apparentés par Madame Eugénie, vous vous demanderez peut-être ce qui a suscité tant de levées de bouclier. Il faut savoir que le jeune Emilien, cadet d'Ange, n'a que seize ans, alors que sa promise a fêté ses vingt-et-un ans en début d'année. Depuis le décès de son père, ce garçon est obsédé par l'idée de rebâtir le prestige des de Chastel. Il faut dire que la vente du domaine a sérieusement affecté l'enfant qu'il était, presque autant que d'apprendre qu'il était orphelin de père. Et selon sa logique, son frère aîné ne va sans doute pas donner de descendance à sa lignée (ce sur quoi je partage son avis) alors il "prend son destin à bras le corps et accomplit ce qui doit être accompli" (je le cite). Je me suis longtemps demandée ce qui avait motivé le choix d'Emma. C'est une fort jolie jeune femme, mais elle ne dispose ni d'une naissance prestigieuse ni d'un patrimoine conséquent. C'est Adelphe, parfaitement mortifié, qui a confirmé mes soupçons. Au cours d'une ballade à cheval suivi d'un pique-nique, les deux jeunes gens se seraient, semble t-il, "beurrés comme des biscottes" (ce sont les mots de Cléo, et bien que je l'ai disputée pour avoir tenu ce genre de propos, on ne peut nier qu'elle a un certain sens de la formule) et "laissé la nature suivre son cours" (encore Cléo). Suite à quoi Emma a confié à son père qui exigeait des explications quand à ce mariage précipité qu'elle pensait porter l'enfant d'Emilien. Et au vu que les mois passés ont transformé son corps en celui d'une future mère, je confirme que leur rendez vous champêtre n'a rien eu d'innocent. Tout un scandale en bref.
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Albertine Maigret#Eugénie Bernard#Constantin Le Bris#Adelphe Barbois#Cléopâtre Le Bris#Emma Barbois#Emilien de Chastel#Ange de Chastel#Constant de Chastel#Alexandre Barbois#Sylvette Norel
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Je classe les chevaliers du moins aro-ace au plus aro-ace
Parce que mine de rien la plupart des persos ont de grosses vibes aro-ace je trouve, donc voilà
ARTHUR
La plupart des merdes qui se passent à Kaamelott, on les doit au fait que not' bon roi pense 83% du temps avec son coeur (et son épée). Bi-king, peut-être. Mais clairement pas aro ou ace.
CALOGRENANT
De tous ceux qui ont une femme, c'est le seul que j'arrive à imaginer vraiment aimer consommer son mariage. Pis bon le coup de la ceinture de chasteté, ça fait très hétéro je trouve.
BOHORT
Bohort est si gay. En tous cas, il est pas aro. Ace, je pourrais le voir quelque part sur le spectre. Mais je l'imagine plus à réfréner son attirance pour les mecs qu'à ne pas (ou peu) ressentir d'attirance. (On sait toutes et tous ce qu'il pense de Léodagan hein)
LÉODAGAN
Bon là on commence déjà à aborder les persos que je pourrais voir sur le spectre aroace. Oui Léo est marrié. Oui il a 2 enfants. Mais pour un gars qui est censé être le stéréotype du chevalier bourrin, il est quand même pas hyper porté sur la chose. Il est à priori fidèle à Séli alors qu'il ne doivent pas s'��clater souvent au lit, et il le dit lui-même, les gonzesses qui dansent à moitié à poil, c'est pas son truc.
YVAIN
Yvain aime Gauvain. Que Gauvain. Ça fait très demiromanrique. Je le mets avant Gauvain parce qu'il a quand même tenu à avoir une maîtresse, même si je pense que c'est plus pour faire genre que parce qu'il est attiré par Démétra.
GAUVAIN
Gauvain aime Yvain. Que Yvain. Personne d'autre. Demi demi demi.
GALESSIN
Galessin, lui, n'aime personne. L'amour ça l'interesse pas des masses, le sexe non plus, mais bon il dit pas non à l'occasion s'il rencontre la bonne personne, peu importe son genre. Sûrement quelque part sur le spectre aroace, lui-même ne sait pas exactement où.
LANCELOT
Bon là c'est canon que Lancelot n'aime et n'a aimé QUE Guenièvre. Mais il avait pas l'air hyper demandant niveau joyeusetés quand il l'a eue que pour lui. Demiromantique, ace.
HERVÉ
???? Pour tomber amoureux ou plus si affinités, faudrait déjà qu'il ait conscience un minimum de son environnement, et c'est pas gagné. Il a déjà dû se retrouver dans une ou deux situations comprométantes suite à des malentendus, mais jamais de sa propre volonté. Après, il dit pas non. Il s'en fout, en fait.
KARADOC
Là encore c'est assez canon qu'il voit pas l'interêt de faire des cochonneries sous les draps. 100% ace, peut-être demi romantique...et encore la bouffe passera toujours au premier plan. Cake Ace.
PERCEVAL
Notre aro-ace king par excellence. L'amour platonique est le plus important, et pour lui, la meilleure éclate qu'on peut avoir au lit c'est une discussion philosophique sur les étoiles avec ses amis les plus proches. Space Ace.
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Sans le vouloir, sans l’attendre, sans le chercher, tu es apparue de nouveau devant moi ce soir. Et l’image qui s’est offerte à moi m’a paralysé le temps d’un instant ; ton sourire, tes doigts en cœur, et puis cette bague, ressemblant à un solitaire, placée sur ton annulaire. Cette main, ta main, celle que je tenais autre fois, celle que j’espérais tenir pour toujours, était désormais habillée d’une bague dorée et d’un bijou bleuté, sur le doigt que tu réservais pour nos fiançailles. Tu t’en souviens ? Pour ton anniversaire, je t’avais offert une alliance gravée à la date de notre amour. Mais nous tenions toutes les deux à ce que tu ne la portes pas à ton annulaire, doigt bien trop symbolique et réservé pour un évènement que je souhaitais vivre à tes côtés. Puisque oui, tu me donnais cette envie de briser mes craintes et d’aller à l’inverse de ce que j’avais toujours voulu ; des fiançailles, un mariage, un projet de parentalité… Et puis ce soir, après plus de deux ans, je suis tombée sur ton visage, sur ton sourire, puis sur ta main, sur cette bague, placée à cet endroit si symbolique pour nous, pour toi. Soudainement, les mots de ta mère ont commencé à me faire écho. Je l’entendais me redire que tu étais très amoureuse d’elle, que vous aviez des projets d’avenir à deux, et qu’il fallait que je t’oublie pour de vrai, cette fois. Est-ce que des fiançailles faisaient partie de tes projets de vie en si peu de temps ? Comment as-tu pu tomber éperdument amoureuse d’elle, quand on se promettait de se retrouver et de vivre notre histoire ? Et peut-être ne s’agit-il pas de cela, peut-être est-ce une simple coïncidence, peut-être suis-je dans l’interprétation la plus totale de la signification que ce bijou pourrait avoir dans ta vie. Mais cette interprétation, qu’elle soit vraie ou fausse, me renvoie à l’extrême solitude que je ressens depuis que tu n’es plus dans ma vie, à l’absence que tu as laissé dans mon cœur, au vide que ton départ a inscrit dans ma tête. Une vie dans laquelle tu n’existes pas, tu n’existes plus.
Et ce soir, je crois qu’il est temps que je l’accepte, cette réalité. Celle dans laquelle toi et moi, nous n’aurons aucun avenir, celle dans laquelle aucune de nos promesses ne pourra être tenue, celle dans laquelle nous ne serons que des inconnues qui se sont aimées un peu trop fort, un peu trop maladroitement, mais toujours sincèrement. Car malgré l’amour que tu ressens pour elle, je sais à quel point tu m’as aimé et à quel point tu étais sincère dans ce que nous vivions. Il est temps d’accepter que tu n’étais que de passage dans ma vie, quand bien même j’aurais souhaité que tu restes toute une vie auprès de moi. Mes pensées et mon amour seront toujours tournés vers toi, parce que mon cœur continue de battre grâce à toi, malgré le temps qui s’écoule et me fait m’éloigner de toi. Comment pourrais-je oublier ce bout de femme qui a su m’offrir le plus beaux des cadeaux ? Car en dépit de la souffrance et de la peine que notre rupture a provoqué, je ne veux me rappeler que du bonheur et du sentiment de vie que j’avais auprès de toi : car c’était ce que tu étais. Cette personne qui m’a aidé à rallumer les étoiles, cette personne qui m’a appris à sourire profondément. Car tu étais ça ; cet éclat de vie que j’avais perdu, ce cœur qui battait à l’intérieur de moi pour me rendre plus vivante que je n’aurai jamais espéré l’être.
Car tu as été mon nouveau souffle, et que je me battrai continuellement en me rappelant que tu as toujours été là pour me montrer l’arc-en-ciel et les éclaircies du soleil après les orages et les tempêtes. Car grâce à toi, je n’ai jamais cessé d’y croire, à cette vie meilleure. Et j’y croirai encore…
Merci d’avoir été près de moi pendant ces 2 ans, merci de m’avoir aimé, de m’avoir soutenu, porté à bout de bras, consolé, rassuré. Merci de ne jamais m’avoir laissé tomber. Merci, pour tout, pour ton humour, pour tes sourires, pour tes rires, pour tes larmes, pour tes doutes, pour cette vie à 2 et tous les souvenirs qui y sont associés. Merci pour ton amour, merci, mon amour.
PS : avec beaucoup de difficulté mais parce qu’il le faut, je supprimerai notre conversation Whats App pour accepter que cet amour n’est plus. Parce que je dois te laisser partir, et pour de vrai, cette fois.
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Bonjour à tous !!
Voici enfin le chapitre 4 de UN PHILTRE SANS PHILTRE
Comme d'habitude ce n'est pas de la grande écriture (mais moi je m'amuse beaucoup) un grand merci à @miung-dreamer et à @kamomille9 pour leur soutien sur cette histoire :)
UN PHILTRE SANS PHILTRE : CHAPITRE 4
Un silence pesant régnait dans la pièce, le Roi légèrement avachi sur sa chaise attendait avec anxiété les remontrances de sa mère et de son horrible tante qui tardaient à venir ce qui ne présageait rien de bon, et pour clore le tableau ses beaux-parents les avaient rejoints dans la salle à manger. Il avait autre chose à gérer aujourd’hui, enfin surtout quelqu’un à gérer et ce n’était pas une sinécure. Le repas fut rapidement servi, aucun des serviteurs ne voulait s’attarder dans la pièce tellement l’ambiance était glaciale. La Tante d’Arthur posa bruyamment son verre et d’un air dédaigneux s’adressa directement au couple royal de Carmèlide.
« Donc vous devez être ravi, vous voilà à nouveau les beaux-parents du Roi de Bretagne, comme quoi les mariages mènent à tout »
Elle se tourna vers son neveu et toujours sur le même ton.
« D’ailleurs faudra m’expliquer pourquoi vous êtes allez la chercher l’autre cruche, elle n’était pas bien dans sa forêt ! »
« Oh l’autre cruche comme vous dites c’est ma fille ! »
« Et alors vous pensez que cela m’impressionne, et d’ailleurs on voit que vous l’avez bien éduqué votre fille, elle a le culot de ne pas venir nous saluer, elle se prend pour qui ? »
« La Reine de Bretagne » répondit sobrement Arthur
Avant que les sœurs de Tintagel puissent répondre la porte s’ouvrit avec fracas sur ladite Reine de Bretagne. Elle avait pris le temps de se changer avant de venir certes ce n’était pas la jolie robe quelle arborait ce matin mais ce n’était pas une de ses tenues habituelles d’apparat de Reine. Elle avait opté pour une robe légère qui épousait parfaitement ses formes.
Elle s’assit en silence à côté de sa belle-mère, Arthur s’était redressé sur son siège vivement à son arrivée. Oh pourvu qu’elle ait pris la tisane des enchanteurs se dit-il. Elle sourit et s’adressa timidement à Dame Ygerne.
« Je vous prie de m’excuser de mon retard Mesdames, je suis vraiment navré, j’ai eu ..une urgence et … »
« Une urgence de quoi, de broderie, vous n’allez pas me faire croire ma pauvre fille que vous ayez quoi que ce soit d’urgent dans votre vie ou ne serait-ce d’important » coupa Dame Cryda
« Vous n’avez aucun sens de la bienséance, quand vous recevez des personnes importantes vous devez au minimum vous présentez à eux dès leurs arrivés »
« Je pense que vous perdez votre temps ma sœur, une idiote pareille ne peux pas comprendre, d’ailleurs stupide comme elle est, je suis surprise qu’elle soit encore en vie, elle doit oublier souvent de respirer »
Guenièvre ne bougeait pas, un sourire sur les lèvres, elle encaissait les piques les unes derrières les autres. Arthur était soulagé à priori le remède devait fonctionner, il retrouvait sa femme timide. En vrai Guenièvre ne se laissait pas toucher par les propos de sa belle-famille, certes la tisane avait calmé son euphorie mais elle avait toujours la sensation d’être libre dans sa tête en tout cas plus libre que d’habitude. Donc elle se fichait royalement ce que vous pouvez dire ces deux mégères, elle se contentait de sourire, de toute façon elles seraient bientôt parties donc pas de vague, surtout pas de vague. Elle avait cessé de les écouter puis elle comprit que les insultes avaient changé de cible et son humeur changea, la colère revenait au grand galop. Elle serrait les poings sous la table, elle devait se retenir.
« Qu’est ce que vous voulez ma chère sœur avec un guignol pareil, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose, de toute façon je vous l’ai toujours dit un batard reste un batard »
La reine se mit à remplir excessivement son assiette, le visage fermé, extrêmement concentré à ne pas craquer.
« Ben qu’est ce qu’elle nous fait celle là encore, vous avez perdu du poids pendant votre petite escapade et du coup vous comptez vous rattraper, de toute façon oublié, vous ne plairez jamais à l’autre pignouf » dit Dame Cryda puis en s ‘adressant au Roi « Parce que ça aussi vous n’êtes pas capable de le faire, ben oui l’héritier, en même temps quand on vous voit on comprend qu’il ne vaut mieux pas se reproduire, il pourrait être aussi minable que vous. Vous nous avez toujours fait honte ! D’ailleurs vous êtes bien un enfant non désiré, qui voudrait d’un enfant comme vous ! »
S’en était trop pour Guenièvre, elle se leva vivement de sa chaise tout en attrapant son assiette
« Oh mais vous avez raison Dame Cryda, mon assiette est vraiment trop pleine, stupide comme je suis je vais être obligé de tout jeter à la poubelle » dit Guenièvre exagérément gaie, se caricaturant elle-même.
Elle se plaça derrière Dame Cryda et renversa tout le contenu de son assiette sur la tante d’Arthur qui poussa un cri d’effroi.
« Ben quoi ! » dit la Reine alors que Dame Cryda se levait en hurlant « j’ai jeté à la poubelle ..parce que c’est ce que vous êtes une poubelle, vu toute les ordures qui sortent de votre bouche »
« Mais vous n’êtes pas bien ma pauvre fille »
« Alors je vais faire très simple puisque à priori je suis stupide alors vous ouvrez grand vos oreilles car je ne me répèterais pas, vous dites encore une fois, une seule fois du mal d’Arthur et ce n’est pas de la nourriture que vous prendrez dans la figure mais mon poing »
Le Roi s’était levé choqué par la scène mais il ne put s’empêcher de sourire à la situation, à priori la potion devait encore faire effet mais il était touché que sa femme ai pris sa défense. Elle avait encaissé toutes les critiques qui la concernait mais n’avait pas supporté que l’on dise du mal de lui. Une chaleur tourna dans son ventre, il repensa au baiser dans le laboratoire, la chaleur atteint ses joues. Il allait de surprise en surprise aujourd’hui, il devait se l’avouer ce n’était pas pour lui déplaire.
Plus il la regardait, plus il la trouvait jolie sa femme, oui SA femme, il avait quand même de la chance de l’avoir avec lui dans le fourbi que pouvait être sa vie. Il regrettait de plus en plus son serment, d’ailleurs pourquoi se raccrochait il encore à ce serment. Il fut coupé dans ses pensée par sa mère.
« Et vous ! Vous ne dites rien, vous la laisser faire, vous la laissez nous parler de la sorte, jamais du temps d’Uther une telle chose se …. »
« Ah non » la coupa la jeune femme « Vous n’allez pas encore nous bassiner avec votre Uther, vous n’avez que ce nom à la bouche, franchement après tout ce que j’ai entendu sur lui on ne peut pas dire que c’était quelqu’un si bien que ça. Et puis Zut vous avez raison, on ne peut pas comparer Arthur à votre fabuleux Uther, oui on ne peut pas comparer le meilleur Roi que la bretagne est connue à un tyran. Arthur vaut mieux que dix de vos Uther, Arthur il est intelligent, juste, gentil et même très beau enfin vous … vous devriez être fière d’être sa mère, Voilà !»
La mère d’Arthur se rassit indiquant par un geste de faire de même à sa sœur.
« Celle-là, je ne l’avais pas vu venir depuis quand avez-vous ce genre de caractère ? Non ne vous m’éprenez pas j’apprécie qu’une reine ne soit pas une petite chose sans défense mais disons que vous passez d’un extrême à l’autre »
Guenièvre tendit une serviette à dame Cryda tout en montrant sa propre joue.
« Vous ferez attention vous en avez un peu là ! Ce n’est pas que votre compagnie est désagréable en vrai si elle est désagréable mais bon j’ai autre chose à faire »
Elle sentait bien que les effets de la potion revenaient au galop, elle préférait pour le bien être du Royaume de s’éloigner des deux femmes. Elle partit donc sans un geste ou surtout une parole supplémentaire. Arthur voulu la rattraper mais le bras de sa mère l’obligea à se rassoir.
« Vous la verrez plus tard, nous n’avons pas fait toute cette route pour une simple visite de courtoisie, nous devons discuter, vous devenez de moins en moins populaire auprès du peuple. »
« Ah ben tiens ça faisait longtemps, et vu que je suis un gros guignol du coup que dois-je faire pour que ma cote de popularité remonte »
« Ne le prenez pas comme ça » dit sa mère
« Vous devez replanter l’épée » dit Dame Cryda
« Cela rappellera que vous êtes le Roi » enchaina sa mère
« Non, mais ça va bien, je suis le Roi, j’ai pas à leur rappeler toutes les cinq minutes à toutes cette bande crétin »
« Dans ce cas il n’y a pas trente six solutions, il faut un héritier »
« Ben pour une fois je suis bien d’accord avec vous, on ne va pas l’attendre cent sept ans l’héritier » répliqua Dame Séli
Arthur s’était adossé à son siège, n’écoutant plus la conversation entre sa mère et sa belle-mère, perdu totalement dans ses pensées. Un héritier, avoir un enfant avec sa femme, ce n’était pas la première fois qu’il pensait aux conséquences de son serment, au-delà de la distance qu’il avait dû instaurer entre lui et sa femme, ne pas avoir d’héritier était la conséquence qui le taraudait le plus. Pourtant aujourd’hui plus que les autres, il se demandait si n’était vraiment pas le moment de dire adieu à son ancienne vie et de renoncer à son serment. Cela le tentait quand même beaucoup d’avoir un enfant et surtout avec sa femme. Le souvenir de leur baiser dans le laboratoire le hantait, il devait aller retrouver rapidement sa femme.
Au détour d’un couloir Guenièvre tomba sur sa suivante, elle avait les joues rosies, les yeux brillants
« Oh ma Reine » Angharad fondit en larme
Oubliant toute retenue la Reine la prit dans ses bras, lui caressant les cheveux affectueusement.
« Ne vous mettez pas dans des états pareils, qu’est ce qui ne va pas ? »
« Non ma Reine, tout va bien, même très bien, je pleure de joie et c’est à vous que je dois ce bonheur »
« Oh ! » comprit elle « Il vous a demandé en mariage ! »
« Oui, oui » répondit Angharad tout en fondant de nouveau en larmes.
« Oh mais ne pleurez plus c’est merveilleux, vous allez épouser l’homme que vous aimez. Vous allez devenir une femme de chevalier. Oh mais c’est merveilleux vous allez pouvoir être officiellement mon amie »
« Vous allez devoir me trouver une remplaçante, je suis vraiment désolé du désagrément Madame »
« Ne vous inquiétez pas pour ça ! J’ai déjà ma petite idée » dit-elle en riant
Elle relâcha sa suivante et recula vivement, ce qui fit sursauter cette dernière. La Reine était prise tout à coup d’un doute, si le projet idiot des seigneur Perceval et Karadoc était mené à bien, Angharad devra quitter le château pour suivre son mari. Ah non, elle n’allait pas perdre son amie la plus fidèle, mais empêcher la création de ce clan autonome signifiait que l’autre morue restait au château. Cela revenait à choisir entre son amie et son ennemie. Le registre, oui c’est ça le registre pourquoi elle n’y avait pas pensé avant.
« Angharad, il faut que je parle absolument à votre fiancé. Ou est-il ? »
« Parti en mission avec le seigneur Karadoc »
Bon à la taverne quoi ! se dit la Reine, elle n’allait quand même pas aller à la taverne toute seule. Oh et puis pourquoi pas. Elle laissa en plan sa suivante et parti en courant vers les écuries.
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!
Chapitre 5 : La Conviction
Guenièvre de Carmélide n’aurait jamais pensé apprécier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il était un peu simple d’esprit et pas très adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait été habituée aux hommes bougons et repliés sur eux-mêmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses émotions étaient toujours sincères et ses paroles dépourvues de toute méchanceté.
Oui, Guenièvre n’avait vraiment pas l’habitude…
Ainsi, ils discutèrent de tout et de rien, ne s’arrêtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant à sa tante.
Ils se présentèrent aux gardes à l’entrée qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffée d’un chignon compliqué, vêtue d’une robe rouge bordeaux et or, se précipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prévenu de votre visite ? Cela vous aurait épargné cette attente !
Les gardes laissèrent entrer les deux voyageurs et Guenièvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma très chère tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalités sont à présent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge…
Fraganan ouvrit grand les yeux mais préféra se taire en jetant un coup d’œil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez êtres épuisés après ce long voyage.
_ Je vous présente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu à m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma nièce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brève révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand même ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine à tous !
_ Quelle fidélité ! Je dois dire que c’est agréable d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
Guenièvre sourit doucement à Perceval en secouant la tête.
_ Perceval a tendance à dire ce qu’il pense sans réfléchir. Je lui suis reconnaissant mais il sait très bien que ma décision d’annuler ce mariage est complètement justifiée !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, Guenièvre ne pouvait s’empêcher de penser que la boule formée dans sa gorge, même après trois jours de marche, n’était pas encore descendue…
-o-
Le repas fut plaisant. Guenièvre était ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il était le seul homme de sa famille à préférer la parole aux actes. C’est un érudit qui aime les livres et le calme. Rien à voir avec son père ou son grand-père ! Yvain restait un cas à part… Mais après ce qu’elle avait vécu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. Après avoir mangé, Fraganan accompagna Guenièvre à sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma nièce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je préfère que la Reine ne m’entende pas.
_ Guenièvre n’est plus Reine mais je vous écoute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prévenir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivés sans encombre mais je ne sais pas écrire…
_ Je vois… N’avez-vous point peur qu’écrivant à cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si… mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi… Je suis certain qu’il doit s’inquiéter pour sa femme…
_ Seigneur Perceval, Guenièvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’être Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sûr de vous…
_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Guenièvre.
Owen regarda intensément ce chevalier plein de convictions. Sa femme était très proche de la Reine. Il savait donc que Guenièvre, même si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal à croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon…
_ Très bien Seigneur Perceval. Nous allons écrire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma nièce ne le sache…
_ Ça me gène un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas très joisse si elle l’apprend…
_ Non, vous avez raison ce n’est pas nécessaire qu’elle le sache… Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre à vous donner en la matière !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. Guenièvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas…
-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tête à tête avec sa nièce, Fraganan ne s’était jamais formalisée avec les formules de politesse. Guenièvre en avait toujours été sincèrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respecté même en tant que Reine mais avec Fraganan c’était différent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgré son accession au trône, si on peut appeler ça comme ça…
Guenièvre expliqua donc à sa tante ce qu’il s’était exactement passé. Elle n’omit aucun détail et s’autorisa même à vider son sac pour toutes les années de maltraitances émotionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordé tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple était déjà conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation était bien suffisante à son goût.
Une fois le récit terminé, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissé parler et avait bien écouté tous les déboires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque Guenièvre venait leur rendre visite. Là, bercée tendrement par sa tante, Guenièvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgré tout et sur son impuissance à le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa nièce fut calmée.
_ J’ai besoin de réfléchir… Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-être naïve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il était amoureux de moi…
_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, évidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur…
La sœur de Léodagan acquiesça doucement. Elle le savait mais était-ce bien raisonnable de continuer à aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal…
_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue à Arthur pourra partir en jour… Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincèrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux être heureuse, aimer et être aimée complètement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé… Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance à Lancelot ou pas…
_ Je comprends… Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici…
_ Merci beaucoup…
_ Néanmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as également ouvert la porte à tous les bons partis du pays qui vont vouloir épouser la princesse de Carmélide ?
_ Je sais… C’est pour ça que je suis partie sans dire où j’allais.
_ La rumeur va finir par se répandre Guenièvre. Nos serviteurs vont forcément en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prétendants devront d’abord passer par mon père !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible…
_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine…
_ Tu serais prête à envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non…
Guenièvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposée à redevenir la femme d’Arthur Pendragon… Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant… Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tête. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutôt qu’enchaîner à son Roi.
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LÉGENDES DU JAZZ
DINAH WASHINGTON, LA REINE DU BLUES
"She could strut through jazz, slide through pop and break your heart with ballads {...}. Dinah Washington could work magic with a song, taking it apart and stitching it back together in her own quirky and moving way."
- Betty De Ramus et Leslie Gourse
Née le 29 août 1924 à Tuscaloosa, en Alabama, Ruth Lee Jones, dite Dinah Washington, était la fille de Ollie Jones, un journalier qui avait travaillé pour la Kaul Lumber Company, et d’Asalea (Alice) Williams, une pianiste et directrice de chorale. Afin de fuir le Ku Klux Klan dont les activités prenaient de plus en plus de place en Alabama à l’époque, Ollie Jones avait installé sa famille à Chicago lorsque Ruth avait trois ou quatre ans.
Très impliquée dans la musique gospel et les spirituals, Ruth avait joué du piano dans la chorale de la St. Luke's Baptist Church alors qu’elle étudiait à l’école élémentaire. Dès qu’elle avait commencé à s’intéresser à la musique, Ruth n’avait jamais caché son intention de faire carrière dans le showbusiness.
À l’âge de huit ans, la voix de Ruth était devenue assez puissante pour chanter des harmonies avec sa mère. C’est alors qu’elle avait commencé à apprendre le piano. À l’âge de onze ans, Ruth avait commencé à se produire comme chanteuse de gospel à travers le pays.
En 1939, à la fin de ses études secondaires, Ruth s’était jointe aux Sallie Martin Gospel Singers dont elle était devenue une des solistes principales. En plus d’avoir fondé le groupe qui portait son nom, Sallie Martin était la co-fondatrice de la Gospel Singers Convention. Parallèlement à sa collaboration avec les Sallie Martin Gospel Singers, Washington avait également commencé à se produire dans les clubs de Chicago. Après avoir décroché son diplôme du Wendell Phillips High School, Ruth avait dirigé la chorale de l’église méthodiste.
Après avoir découvert Billie Holiday à l’âge de quinze ans, Ruth avait commencé à s’intéresser à la musique populaire et au jazz. Impressionnée par la façon dont Holiday s’appropriait des mélodies plutôt banales en y ajoutant des touches de blues, Ruth avait également été très étonnée que Billie puisse faire autant d’argent comme chanteuse alors qu’elle-même en gagnait très peu.
Au grand désarroi de sa mère, Ruth avait même chanté des balades romantiques dans le cadre des spectacles de son high school. La mère de Ruth était particulièrement horrifiée à la perspective que sa fille finisse puisse poursuivre une carrière dans les clubs.
Ruth était âgée de dix-sept ans lorsqu’elle avait épousé son premier mari, John Young. Après le mariage, Young, qui avait vingt-trois ans, avait emmenagé avec sa femme chez des membres de sa famille. Le couple avait divorcé trois mois plus tard. Même si elle avait chanté dans les clubs sans le consentement de sa mère, Ruth avait tenu à rester en contact avec sa famille et avait même partagé avec son entourage une partie de ses gains, mais sans leur préciser la source de ses revenus.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir remporté un concours amateur au Regal Theater de Chicago où elle avait chanté la pièce "I Can't Face the Music" à l’âge de seulement quinze ans, Ruth avait commencé à se produire dans les clubs. En 1941-42, Ruth avait cessé de chanter du gospel et s’était produite dans des bars de Chicago comme le Dave's Café, le Rhumboogie Club et le Downbeat Room de l’Hôtel Sherman (aux côtés de Fats Waller). Ruth chantait au club de jazz The Three Deuces lorsque une amie l’avait emmenée voir Billie Holiday au Garrick Stage Bar. Le propriétaire du club, Joe Sherman, avait été tellement impressionné par la voix de Ruth sur la pièce "I Understand" qu’il avait décidé de l’engager sur-le-champ.
C’est durant son contrat d’un an au Garrick que Ruth avait adopté le nom de scène de Dinah Washington. La chanteuse avait plus tard attribué le mérite à Sherman de l’avoir convaincue de renoncer au nom de Ruth Jones en faveur de celui de Dinah Washington. L’origine du surnom de Washington a d’ailleurs continué de faire l’objet de débats jusqu’à nos jours. Si Lionel Hampton avait prétendu être à l’origine du surnom, d’autres avait affirmé que c’était plutôt une suggestion du gérant Joe Glaser. D’autres sources avaient attribué le surnom au propriétaire du club Joe Sherman.
Quoi qu’il en soit, c’est avoir entendu Washington chanter au club Three Deuces de Chicago que Hampton l’avait engagée pour faire l’ouverture du Chicago Regal Theatre avec son orchestre. Washington avait fait partie du groupe de Hampton de 1943 à 1946. Hampton, qui avait adoré jouer avec Washington, avait d’ailleurs écrit dans ses mémoires que la chanteuse “eclipsed anyone who followed her”.
Washington avait fait ses débuts sur disque en décembre 1943 sur la chanson "Evil Gal Blues" de Leonard Feather. Lors de la session, Washington était accompagnée par des musiciens de l’orchestre d’Hampton incluant Joe Morris à la trompette et Milt Bucker au piano. Le disque et l’enregistrement qui l’avait suivi, "Salty Papa Blues", s’étaient classés sur le "Harlem Hit Parade" du magazine Billboard en 1944. La carrière de Washington était lancée. La même année, Washington avait rencontré le musicien George Jenkins. Tombée enceinte, Washington avait épousé Jenkins peu avant la naissance de son fils George en juin 1946. Le couple avait divorcé à la fin de l’année.
En décembre 1945, Washington avait fait une série de douze enregistrements pour les disques Apollo avec les Lucky Thompson All Stars. Dix des douze enregistrements de la session avaient finalement été publiés.
Washington était demeurée avec l’orchestre de Hampton jusqu’au moment de la faillite des disques Keynote au début de 1946. Après avoir signé un nouveau contrat avec Mercury Records comme chanteuse soliste en janvier 1946, Washington avait enregistré sa chanson-thème “Slick Chick on the Mellow Side”. Elle avait aussi enregistré une version du classique de Fats Waller "Ain't Misbehavin'’’, qui avait également remporté un grand succès. En août 1947, Washington avait épousé son troisième mari, Robert Grayson. Ironiquement, Grayson était le fils du pasteur qui avait marié Washington à son premier mari John Young en 1946. Le couple avait fait vie commune durant un peu plus de deux ans et avait eu un fils, Bobby Jr.
De 1948 à 1955, Washington avait eu 27 chansons qui s’étaient classées dans les dix premières positions du palmarès R & B, ce qui en avait fait une des chanteuses le plus populaires de l’époque. De 1948 à 1961, Washington avait obtenu 45 succès sur le palmarès R & B. Seize de ses chansons s’étaient classées sur le Top 15 de 1948 à 1950. Parmi ces chansons, les pièces "Am I Asking Too Much" (1948) et "Baby Get Lost" (1949) avaient atteint la première position du palmarès R & B. Sa version de la chanson "I Wanna Be Loved" (1950) avait même réussi l’exploit de grimper à la 22e position du Hit Parade américain. En octobre 1950, Washington avait épousé son quatrième mari, Walter Buchanan, un contrebassiste qui l’avait accompagné sur ses enregistrements avec Mercury Records. Le mariage n’avait duré que trois mois.
Chanteuse très polyvalente, Washington avait interprété des chansons dans des styles musicaux aussi diversifiés que le blues, le R & B, les standards et la musique populaire. Elle avait même enregistré une version de la chanson "Cold, Cold Heart" de Hank Williams, qui avait atteint la 3e position du palmarès R & B en 1951. Washington avait enchaîné l’année suivante avec “Trouble in Mind” qui s’était classée à la 4e position du Hit Parade. Peu après, Washington avait épousé son cinquième mari, Larry Wrice, un batteur qui avait fait partie de son trio lors d’un engagement à Miami en décembre 1953. Le couple avait divorcé après moins d’un an. Washington avait plus tard rendu hommage à Wrice dans une chanson intitulée “My Man’s an Undertaker.”
À la même époque où elle avait décroché ses plus grands succès, Washington avait aussi participé à des sessions avec les plus grands musiciens de jazz de l’époque, dont Clifford Brown, Max Roach, Maynard Ferguson et Clark Terry avec qui elle avait enregistré l’album ‘’Dinah Jams’’ en 1954. En mars 1955, Washington avait enchaîné avec l’album ‘’Dinah Washington: For Those in Love.’’ Arrangé par Quincy Jones, l’album comprenait des standards du jazz comme ‘’This Can’t Be Love”, “I Could Write a Book” et “You Don’t Know What Love ls.”
Parmi les autres succès de Washington durant cette période, on remarquait "I Only Know", "I'll Never Be Free", "It Isn't Fair" et "Time Out for Tears."
Le 25 juin 1950, Washington s’était produite dans la 6e édition de la Cavalcade du Jazz tenue au stade Wrigley Field de Los Angeles. Produit par Leon Hefflin, Sr., le concert qui avait été présenté devant une foule de 16 000 spectateurs, mettait également en vedette Lionel Hampton, PeeWee Crayton's Orchestra, Roy Milton and his Orchestra, Tiny Davis and Her Hell Divers, et plusieurs autres. Le concert avait pris fin prématurément après que l’interprétation de la pièce "Flying High" par l’orchestre de Lionel Hampton ait failli dégénérer en émeute. Washington avait également participé à la 12e édition de la Cavalcade tenue au même endroit le 2 septembre 1956. Participaient également au concert Little Richard, The Mel Williams Dots, Julie Stevens, Chuck Higgin's Orchestra, Bo Rhambo, Willie Hayden & Five Black Birds, The Premiers, Gerald Wilson and His 20-Pc. Recording Orchestra et Jerry Gray and his Orchestra.
Même si elle avait été la chanteuse de Rhythm & blues la plus populaire du début des années 1950 (de 1947 à 1955, vingt-sept de ses chansons s’étaient inscrites dans les dix premières positions du Hit Parade et du palmarès R & B), Washington n’était cependant pas parvenue à franchir la barrière raciale. Washington avait même connu l’humiliation de voir des chanteuses blanches connaître du succès avec des chansons qu’elle avait été la première à enregistrer, comme "Wheel of Fortune’’, qui avait été reprise par Kay Starr en 1952. Parmi les autres succès de Washington sur le palmarès R & B, on remarquait "Trouble in Mind", "Fat Daddy" et "Teach Me Tonight."
En 1957, Washington s’était remariée en 6e noces avec un de ses accompagnateurs, le chanteur et saxophoniste Eddie Chamblee. Washington avait divorcé de Chamlee l’année suivante, peu après l’avoir congédié en plein concert lors d’une performance à Miami.
Même si elle avait connu beaucoup moins de succès au milieu des années 1950, Washington était revenue en force en 1959 avec sa propre version de la chanson "What a Difference a Day Makes", une ballade de style ‘’bluesy’’ qui avait été très mal accueillie par les amateurs de blues en raison de son caractère trop commercial, mais qui s’était classée à la 4e position du Hit Parade américain. La chanson avait d’ailleurs valu à Washington de remporter un prix Grammy pour le meilleur disque de R & B. C’était la première fois que Washington se classait dans les dix premières positions du palmarès. Le groupe de Washington à l’époque comprenait le chef d’orchestre et arrangeur Belford Hendricks, le guitariste Kenny Burrell, le pianiste Joe Zawinul et le batteur Panama Francis. Après le succès inespéré de "What a Difference a Day Makes", Washington avait cessé d’enregistrer des chansons de blues et de jazz et s’était concentrée sur un matériel plus ‘’mainstream’’ la mettant en vedette dans des arrangements plutôt pompeux.
En 1960, Washington avait enchaîné avec une version de la chanson "Unforgettable" d’Irving Gordon, puis avec deux duos à succès avec le chanteur Brook Benton, "Baby (You've Got What It Takes)" et "A Rockin' Good Way (To Mess Around and Fall in Love)". Les deux chansons étaient tirées de l’album The Two of Us.
En janvier 1961, Washington avait épousé son septième mari, l’acteur d’origine dominicaine Rafael Campos. Fidèle à son tempérament plutôt instable, Washington avait divorcé quelques mois plus tard. Washington avait rencontré son huitième et dernier mari, le joueur de football des Lions de Detroit, Dick “Night Train” Lane, en juillet 1963.
Le dernier grand succès de Washington avait été la chanson "September in the Rain" qui avait atteint la 23e position du Hit Parade et la 5e position du palmarès R & B en 1960. Après avoir signé un contrat avec les disques Roulette en 1962, Washington avait de nouveau franchi les quarante premières positions du Hit Parade avec la chanson "Where Are You." Parallèlement., Washington avait continué de connaître du succès au palmarès R & B avec des chansons comme "This Bitter Earth."
En 1963, Washington s’était également produite avec les grands orchestres de Count Basie et Duke Ellington. Elle avait aussi fait des apparitions au cinéma dans des films comme Rock and Roll Revue (1955) et Jazz on a Summer's Day (1960).
Washington avait également enregistré deux blues plutôt suggestifs. La pièce "Long John Blues" (qui portait sur son dentiste) comprenait des paroles comme "He took out his trusty drill. Told me to open wide. He said he wouldn't hurt me, but he filled my whole inside." L’autre chanson était "Big Long Slidin' Thing", et faisait probablement référence à un tromboniste.
Dans les années 1950 et au début des années 1960, Washington s’était même produite à l’occasion dans un club de striptease de Las Vegas. Des décennies plus tard, le chanteur Tony Bennett avait déclaré au cours d’une session d’enregistrement avec la chanteuse Amy Winehouse: ‘’She was a good friend of mine, you know. She was great. She used to just come in with two suitcases in Vegas without being booked {...}. And she'd stay as long as she wanted. And all the kids in all the shows on the Strip would come that night. They'd hear that she's in town and it would be packed just for her performance.’’
En 1962, Washington avait joué avec un trio appelé The Allegros, qui était formé d’Earl Edwards au saxophone, de Jimmy Sigler à l’orgue et de Jimmy Thomas à la batterie. Edwards avait été remplacé plus tard par John Payne. Parmi les plus grandes réalisations de Washington, on remarquait des apparitions au Festival de jazz de Newport (1955–1959), au Randalls Island Jazz Festival de New York (1959), à l’International Jazz Festival de Washington, D.C. (1962), ainsi que plusieurs performances au club Birdland (1958, 1961–1962).
Connue pour sa vie sentimentale plutôt tumultueuse, Washington s’était mariée à au moins huit reprises. Elle avait divorcé six fois. Washington avait eu deux enfants, George Jr. (le fils de George Jenkins) et Bobby Jr. (le fils de Bobby Grayson). Washington habitait à Detroit, au Michigan.
Le matin du 14 décembre 1963, l’époux de Washington, le joueur de football Dick "Night Train" Lane, était allé se coucher à ses côtés. Lorsqu’il s’était réveillé, Lane avait découvert le corps inanimé de Washington. Elle avait seulement trente-neuf ans. Le Dr B.C. Ross avait émis le certificat de décès. L’autopsie avait révélé plus tard que Washington avait absorbé une combinaison mortelle de sécobarbital et d’amobarbital, deux médicaments qui lui avaient été prescrits pour soigner son insomnie et l’aider à contrôler sa diète. Washington a été inhumée au Burr Oak Cemetery à Alsip, dans les Illinois.
Washington avait remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière. En 1986, Washington avait été intronisée à titre posthume au sein du Alabama Jazz Hall of Fame. Sept ans plus tard, elle avait été admise au Rock and Roll Hall of Fame and Museum. Trois des enregistrements de Washington ont été inscrits au Grammy Hall of Fame, une distinction établie en 1973 pour honorer les enregistrements vieux d’au moins vingt-cinq ans et reconnus pour leur valeur qualitative et quantitative. Ces enregistrements étaient: “What a Difference a Day Makes”, “Teach Me Tonight” et “Unforgettable”.
En 1964, la chanteuse Aretha Franklin avait rendu hommage à Washington dans le cadre de l’album ‘’Unforgettable: A Tribute to Dinah Washington.’’ Le Service fédéral des Postes a émis un timbre commémoratif de 29 cents en l’honneur de Washington en 1993. En 2005, le Board of Commissioners avait renommé le parc où Washington avait vécu à Chicago dans les années 1950 sous le nom de Dinah Washington Park. En 2008, la ville natale de Washington à Tuscaloosa, en Alabama, a rebaptisé la section de la 30e avenue entre la 15e rue et Kaulton Park Avenue Dinah Washington. La cérémonie officialisant l’adoption du nouveau nom a été tenue le 12 mars 2009 en présence du fils de Washington, Robert Grayson, et de trois de ses petits-enfants. Le 29 août 2013, après l’avoir rénové, la ville de Tuscaloosa avait également renommé le bâtiment abritant le Allen Jemison Hardware, situé au coin nord de Greensboro Avenue et de la 7e rue, sous le nom de Dinah Washington Cultural Arts Center.
Décrivant la contribution de Washington au monde du jazz, Richard S. Ginell écrivait sur le site All Music:
‘’[Washington] was at once one of the most beloved and controversial singers of the mid-20th century – beloved to her fans, devotees, and fellow singers; controversial to critics who still accuse her of selling out her art to commerce and bad taste. Her principal sin, apparently, was to cultivate a distinctive vocal style that was at home in all kinds of music, be it R&B, blues, jazz, middle of the road pop – and she probably would have made a fine gospel or country singer had she the time. Hers was a gritty, salty, high-pitched voice, marked by absolute clarity of diction and clipped, bluesy phrasing.’’
Loin d’être seulement une chanteuse de blues, Washington avait inspiré le commentaire suivant à Betty De Ramus et Leslie Gourse du magazine Ebony: "She could strut through jazz, slide through pop and break your heart with ballads {...}. Dinah Washington could work magic with a song, taking it apart and stitching it back together in her own quirky and moving way."
Dans son autobiographie publiée en 2001, le producteur et arrangeur Quincy Jones avait décrit le style de Washington de façon colorée en écrivant qu’elle pouvait ‘’take the melody in her hand, hold it like an egg, crack it open, fry it, let it sizzle, reconstruct it, put the egg back in the box and back in the refrigerator and you would’ve still understood every single syllable”. Le critique de jazz Leonard Feather avait également inscrit le nom de Washington sur sa liste des Géants du Jazz.
Caractérisée par une excellente maîtrise de sa voix et par sa musique très influencée par le gospel, Washington était également dotée d’une forte personnalité. Washington avait notamment tendance à qualifier les autres femmes avec qui elle travaillait de "bitches." Malgré ces traits de caractère pour le moins déplaisants, Washington était cependant reconnue pour sa générosité.
Très confiante en ses propres capacités, Washington avait refusé d’adopter le surnom de ‘’Queen of the Blues" qui lui avait été attribué par la presse. Washington avait alors expliqué qu’elle ne pouvait accepter d’être surnommée ainsi parce que ce titre appartenait déjà à Bessie Smith.
En plus d’avoir de la difficulté à maîtriser son tempérament, Washington avait tendance à prendre du poids. N’arrivant pas à contrôler son poids elle-même, Washington avait donc commencé à consommer ses médicaments de façon excessive. Comme l’avait expliqué son ancien époux Eddie Chamlee: "Dinah would take pills, drink and forget she had taken her pills." Chamlee était cependant convaincue que Washington ne s’était pas suicidée et que sa mort était le résultat d’un simple accident.
Malgré son talent pour la musique religieuse, Washington n’avait jamais enregistré d’album gospel.
Mêms si elle était surtout considérée comme une chanteuse de blues, Washington s’était produite dans une grande diversité de styles musicaux allant du blues au R & B, en passant par la musique pop, les standards du jazz et même la musique country. Même si Washington n’avait jamais été une chanteuse de jazz au sens strict du terme, elle avait joué avec les plus grands musiciens de jazz de l’époque, dont Cannonball Adderley, Duke Ellington, Count Basie, Clark Terry, Clifford Brown, Lucky Thompson, Jimmy Cobb, Max Roach, Maynard Ferguson, Lionel Hampton, Kenny Burrell, Joe Zawinul, Panama Francis et Ben Webster. Un peu comme son idole Billie Holiday, Washington mettait énormément d’émotion dans ses interprétations. Washington a influencé de nombreuses chanteuses au cours de sa carrière, dont Nancy Wilson, Aretha Franklin, Esther Phillips et Diane Schuur.
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
BEVERTON, Alys. ‘’Dinah Washington (Ruth Lee Jones), (1924-1963).’’ Blackpast.org, 19 août 2009.
‘’Dinah Washington.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Dinah Washington.’’ Black Music Scholar, 2023.
‘’Dinah Washington.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Dinah Washington, American singer.’’ Encyclopaedia Britannica, 2023.
‘’Dinah Washington Biography.’’ Net Industries, 2023.
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Le Roi Martin et Lady Gwendoline fiancés
Hier soir se tenait une fête en petit comité dans la résidence privée de son Altesse Royale le Roi Martin Willow. Étaient invités plusieurs nom de la noblesse de Brièra dont Lord Georges Vasseur et bien entendu sa magnifique fille dont le nom est sur toutes les lèvres Lady Gwendoline Vasseur.
C'est lors de cette soirée que le Roi Martin et Lady Gwendoline ont officialisé leur relation avec des fiançailles. La demande en mariage a été immortalisée par le photographe officiel de la famille royale.
Lady Gwendoline portait pour l'occasion une magnifique robe rouge. La tradition veut que les membres de la famille royale portent, lors de leurs apparitions publiques, des tenues au couleurs du Royaume. Il évident que la jeune femme se soit déjà tout à fait adaptée à la tradition !
Nous vous livrerons tous les détails sur le mariage Royal à venir !
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ecg 2
VARIOUS FORMS OF DISCRIMINATION
De manière plutôt évidente, la discrimination raciale est la question la plus sensible aux Etats-Unis encore aujourd'hui.
Saviez-vous que près de 4 millions d'Afro-Américains étaient tenus en esclavage avant le début de la guerre de Sécession en 1861 ? Mais c’est quoi la guerre de Sécession ?
Les lois Jim Crow étaient la preuve vivante que même après la fin de l'esclavage en 1865 (13ème amendement), les noirs ne pouvaient pas exercer leurs droits nouvellement acquis. (Neither slavery nor involuntary servitude, except as a punishment for crime whereof the party shall have been duly convicted, shall exist within the United States, or any place subject to their jurisdiction). Here is a sample of Jim Crow laws ; “It shall be unlawful for a negro and white person to play together or in company with each other in any game of cards or dice, dominoes or checkers.” —Birmingham, Alabama, 1930
“Marriages are void when one party is a white person and the other is possessed of one-eighth or more negro, Japanese, or Chinese blood.” —Nebraska, 1911
“Separate free schools shall be established for the education of children of African descent; and it shall be unlawful for any colored child to attend any white school, or any white child to attend a colored school.” —Missouri, 1929
Ce que l'on appelait la ségrégation peut être résumé par l'expression « séparés mais égaux ». Cependant, ce n'est que dans les années 60 que la ségrégation a pris fin.
D'après certains, la discrimination positive et dans une moindre mesure le « desegration busing » ont joué un rôle primordial pour atténuer les discriminations.
Pour d'autres, la discrimination positive ne tient pas la route car elle conduit à la discrimination inversée. Qu'est-ce donc ?
On reconnaît en général que les Afro-Américains ont un taux de chômage deux fois plus élevé que la moyenne nationale.
Le mouvement « Black Lives Matter » a été créé de manière à organiser des rassemblements contre la brutalité policière suite à l'assassinat de George Floyd.
Aujourd'hui, même des institutions comme les Oscar Awards sont à la traîne. Avez-vous entendu parler du hashtag Oscarsowhite ?
N'oublions cependant pas que d'autres minorités ethniques comme les Latinos et les Asiatiques font les frais de la discrimination.
Il nous faut également souligner que beaucoup de femmes se heurtent toujours au plafond de verre, qui est ce que l'on appelle la discrimination de genre.
Enfin, il est bon de noter qu'aucune loi fédérale américaine ne protège les personnes LGBTQ+ contre la discrimination et ce ne fut qu'en 2015 que la Cour Suprême trancha (ruled out) que le mariage pour tous était un droit dans l'ensemble (in all) des 50 états. Trump y mettra-t-il un terme ?
VARIOUS FORMS OF DISCRIMINATION
De manière plutôt évidente, la discrimination raciale est la question la plus sensible aux Etats-Unis encore aujourd'hui. Obviously enough, racial discrimination is, still today, the US most sensitive issue.
Saviez-vous que près de 4 millions d'Afro-Américains étaient tenus en esclavage avant le début de la guerre de Sécession en 1861 ? Mais c’est quoi la guerre de Sécession ? Did you know that nearly 4 million African-Americans were held in bondage before the beginning of the American Civil War back in 1861 ? But what exactly is the American Civil War ?
Les lois Jim Crow étaient la preuve vivante que même après la fin de l'esclavage en 1865 (13ème amendement), les noirs ne pouvaient pas exercer leurs droits nouvellement acquis. (Neither slavery nor involuntary servitude, except as a punishment for crime whereof the party shall have been duly convicted, shall exist within the United States, or any place subject to their jurisdiction). Here's a sample of Jim Crow Laws : “It shall be unlawful for a negro and white person to play together or in company with each other in any game of cards or dice, dominoes or checkers.” —Birmingham, Alabama, 1930
“Marriages are void when one party is a white person and the other is possessed of one-eighth or more negro, Japanese, or Chinese blood.” —Nebraska, 1911
“Separate free schools shall be established for the education of children of African descent; and it shall be unlawful for any colored child to attend any white school, or any white child to attend a colored school.” —Missouri, 1929
The Jim Crow Laws were the living proof that even after the end of slavery in 1865 (13th amendment), Black people could not exercise their newly-acquired rights.
Ce que l'on appelait la ségrégation peut être résumé par l'expression « séparés mais égaux ». Cependant, ce n'est que dans les années 60 que la ségrégation a pris fin. What was called segregation can be summarised by the phrase « separate but equal ». However, it was not until the sixties that segregation came to an end.
D'après certains, la discrimination positive et dans une moindre mesure le « desegration busing » ont joué un rôle primordial pour atténuer les discriminations. According to some, affirmative action and, to a lesser extent desegration busing, played a crucial rôle in curbing discrimations.
Pour d'autres, la discrimination positive ne tient pas la route car elle conduit à la discrimination inversée. Qu'est-ce donc ? For others, affirmative action is groundless as it leads to reverse discrimination. What on earth is this ?
On reconnaît en général que les Afro-Américains ont un taux de chômage deux fois plus élevé que la moyenne nationale. It is generally acknowledged that the unemployment rate among African-Americans is twice as high as the national average.
Le mouvement « Black Lives Matter » a été créé de manière à organiser des rassemblements contre la brutalité policières uite à l'assassinat de George Floyd. . The « Black Lives Matter » movement was launched so as to organise rallies against police brutality following the murder of George Floyd.
Aujourd'hui, même des institutions comme les Oscar Awards sont à la traîne. Avez-vous entendu parler du hashtag Oscarsowhite ? Today, even institutions like the Oscar Awards are lagging behind. Have you heard about the hashtag Oscarsowhite?
N'oublions cependant pas que d'autres minorités ethniques comme les Latinos et les Musulmans font les frais de la discrimination. Let's bear in mind that other ethnic minorities like the Latinos or the Asians are bearing the brunt of discrimination.
Il nous faut également souligner que beaucoup de femmes se heurtent toujours au plafond de verre, qui est ce que l'on appelle la discrimination de genre. It should also be pointed out that many women still bump their heads against the glass-ceiling, which is what is called gender discrimination.
Enfin, il est bon de noter qu'aucune loi fédérale américaine ne protège les personnes LGBT contre la discrimination, et ce ne fut qu'en 2016 que la Cour Suprême trancha (ruled out) que le mariage pour tous était un droit dans l'ensemble (in all) des 50 états. Last but not least, it is worth noting that no US federal law protects LGBT people from discrimination, and it was not until 2016 that the US Supreme Court ruled out that same-sex marriage was a right in all 50 states. Will Trump put an end to it ?
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Mariage pas classique !
Pas de mariage réussi sans photos. Ma femme aime les séances photos, particulièrement si elle peut être en tenue sexy avec de nombreux spectateurs et admirateurs.
No successful wedding without photos. My wife likes photo shoots, especially if she can be in sexy outfit with many spectators and admirers.
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Automne 1922 - Louxor (Egypte)
4/10
Je constate en tous cas que Jules semble tenter de se racheter, à sa manière pour sûr, mais j'ai l'impression que vous y trouvez une forme de sincérité cette fois. C'est en tous cas ce que semblent indiquer vos mots. Il est bien altruiste de prendre sous son aile la petite Gizelle, mais il est vrai que dans un couple, la communication et le compromis sont supposées être les valeurs reines. Et si vous tentiez de vous imposer ? Après tout, qu'il l'ait avoué ou non, il a bien du s'adapter à votre décision d'accueillir Layan et Leyla. Faites lui sentir qu'il a tout intérêt à avoir votre assentiment.
Cela me fait penser que Constantin m'a demandé il y a peu si nous pourrions nous installer en Egypte pour nos vieux jours, quand les enfants seront adultes. C'est très lointain, mais je suis très partagée sur cette question. D'un côté, il me suffit d'embrasser du regard ces paysages magnifiques et de sentir les palpitations que me provoquent les ruines antiques pour avoir envie de dire oui sans un regret. Et vivre sans Madame Eugénie au quotidien semble justifier l'effort. Mais pourrai-je laisser mes enfants, mêmes adultes, aussi loin de moi ? Je sais que j'ai encore bien le temps, Eugénie est en particulier bien trop jeune pour se passer de moi. Mais étant donné que j'ai en vous une oreille attentive et un regard bienveillant, qu'en pensez vous ?
Transcription :
Albertine « C’est la grande salle hypostyle de Karnak. J’avais tellement envie de la revoir. »
Constantin « C’est ici que nous nous sommes mariés. Je pensais bien que cela te ferait plaisir. »
Albertine « Raconte moi cette salle Constantin. Je dois la connaître mieux, puisqu’elle est si importante pour nous. »
Constantin « Hum… Et bien ses plans ont été dessinés sous la reine Hatshepsout. Elle a laissé sa marque un peu partout sur l’édifice, il faut le dire, pour asseoir sa légitimité. »
Albertine « Une femme pharaon, cela n’a pas du être facile. »
Constantin « Certainement pas non, son nom a subit un méthodique martelage après sa mort. Vois-tu son obélisque là-bas qui domine le site ? »
Constantin « En ce qui concerne l’édification en elle-même, il y a des spéculations. »
Albertine « Lesquelles ? »
Constantin « Beaucoup s’accordent sur une fin de XVIIIème dynastie. Horemheb certainement, quoique cela me semble peu plausible. »
Albertine « C’est ton avis qui m’intéresse. Dis-moi donc. Je ne t’ai pas épousé pour que tu te contente de me répéter ce que disent les autres. »
Constantin « Je pense que c’est plus tardif. La terminologie m’indique un début de XIXème dynastie. Pour ne pas trop se malmener l’esprit, autant prendre ce que les textes nous donnent, à savoir une profusion d’inscriptions au nom de Séthi Ier. On retrouve également la marque de ses successeurs, mais je suis certain que c’est à lui que nous devons ce monument. »
Albertine « Merci à lui dans ce cas. Cet endroit est tout simplement grandiose. »
Constantin « Puisque nous sommes non loin de l’endroit où nous nous sommes mariés… »
Albertine « Nous y sommes. »
Constantin « Non, c’était bien là-bas. Nous en sommes éloignés d’une bonne trentaine de pas. Bref, comme cet endroit est d’une certaine importance pour nous, je me disais que ce serait mieux de procéder à cette demande importante pour notre mariage ici. »
Albertine « C’est dit… d’une telle façon. J’en suis à la fois curieuse et un peu soucieuse. »
Constantin « J’ai une demande à formuler, mais tu ne seras pas d’accord. »
Albertine « Belle entrée en matière. Et tu espères encore me convaincre ? »
Constantin « Cesse donc de te moquer de moi ! Il s’agit de quelque chose qui me tient à coeur et tu m’angoisse. »
Albertine « Pardon, pardon. Je me tais. »
Constantin « Avec la guerre et ces histoires de guerre civile, j’ai été tenu loin d’Egypte pendant longtemps. De plus, nous avons des enfants dont il faut s’occuper de l’éducation. Et puis avec Grand-Mère qui n’est plus si jeune, je me dois de rester avec elle. Mais je pense de plus en plus à après. »
Albertine « Vas-y, je t’écoute. »
Constantin « Quand les enfants seront grands et n’auront plus besoin de nous, j’aimerais que nous nous installions en Egypte. Définitivement. A Port-Saïd ou Alexandrie peut-être. Nous y aurions un climat agréable au bord de la mer, nous pourrions facilement descendre vers le sud pour mon travail, ou prendre un bateau pour rentrer en France de temps à autres. Alors, qu’est-ce que tu en pense ? »
Albertine « Je ne sais pas, pas encore. Notre petite Eugénie n’a que cinq ans, c’est si tôt pour envisager de la quitter un jour. »
Constantin « Nous attendrons aussi longtemps que tu le souhaites. »
Albertine « Mais j’avoue que l’idée me plait. Nous aurions notre propre maison, notre propre rythme… J’aime l’idée. Je te promets d’y réfléchir sérieusement. »
Constantin « Merci mon amour. »
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Clés, verrous, serrures et curiosité (II/II)
Nicolaes Maes, L'oreille indiscrète à l'écoute d'une femme en colère contre quelqu'un, 1655, h/t, Londres, Harold Samuel Collection, Guildhall Art Gallery.
Dans la série des tableaux figurant les amours interdites surprises par une employée de maison de Maes, celui-ci montre moins le couple enlacé que la réprimande de l'union condamnée où les fautifs sont cachés par l'épais rideau.
Nicolas Maes, L'oreille indiscrète, 1655, Londres, Royal Collection, Buckingham Palace.
Le balais, négligemment abandonné au sol, témoigne encore de la mauvaise tenue de la maison par l'une de ses domestiques mieux occupée à d'autres ménages.
Nicolas Maes, L'oreille indiscrète, 1655-1656, Londres, The Wallace Collection ; Boston, Museum of Fine Arts.
Mayr Christian, Curiosity, 1833, h/t, Paris, Louvre.
Revenons au XIXe siècle, outre-atlantique, où on retrouve la même modalité voyeuriste du verrou et de la chaise où Monsieur a laissé son haut de forme. Ici la domestique a convié deux jeunes filles dans la confidence et l'une d'elle semble chercher dans le chapeau ou le foulard de Monsieur quelque indice sur son identité.
Charles Lepeintre, Scène de l'opéra-comique de Favart et Blaise, Isabelle et Gertrude, ou les Sylphes supposés [Le Contrat de mariage, ou l'attente nerveuse], 1774, h/t, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon.
Acquisition récente du château, figurant la neuvième scène de l'opéra-comique Isabelle et Gertrude créé à la Comédie-Italienne le 14 août 1765, d'abord donné à la cour en voyage à Fontainebleau en 1769 puis repris à Versailles jusqu'en 1787. Isabelle écoute depuis l'extérieur une conversation entre sa mère Gertrude, veuve, et son soupirant, Dupré.
Jean-Honoré Fragonard, Les Curieuses, ca. 1775-1780, h/t, Paris, Louvre.
Deux jeunes filles espiègles jettent des pétales de rose, cachées derrière un rideau qui ne masque néanmoins qu'en partie leur nudité, dans un jeu où le spectateur est autant voyeur qu'épié.
Laugée Désiré-François, Enfant regardant un tableau, XIXe, h/t, Rueil-Malmaison, châteaux de Malmaison et Bois-Préau
Curiosité enfantine face à une toile inachevée où des nudités prennent lentement forme.
Teniers David II, le Jeune, Le tête-à-tête épié, XVIIe, h/b, Paris, Louvre.
L'indiscrétion de la curieuse se fait sans verrou mais en hauteur, hors de portée et surtout de vue des amants éconduits.
#nicolaes maes#mayr christian#charles lepeintre#château de versailles#jean honoré fragonard#laugée désiré-françois#curiosity#artwork#art
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Traditions juives
Chez certaines juives d'Oran restées traditionnelles, la robe "Berberisca" ou la "Tetouanaise" était incontournable. Elle était la principale tenue que la mariée devait compter dans son trousseau. Ma grand-mère, Gabriella, en comptait plusieurs de divers modèles. Elle les mettait lors des occasions notamment lors des mariages et des circoncisions. Petite, je me souviens que les dames âgées la portaient toutes. Beaucoup de ces femmes s'en vantaient et parfois se concurrençaient à propos de qui portait la plus belle. Composées de différentes pièces, et brodée en fil d'or, sur du tissu en velour, cette tenue juive faisait la fierté de la mariée judéo-espagnole! Ma mère l'avait portée lors de son mariage, mes tantes également, et ça a toujours été la tradition jusqu'aux années 40 et 50 du siècle dernier où la jeune génération émancipée, imprégnée de la culture Française et des voisins Européens catholiques l'a troquée pour des tenues beaucoup plus occidentales et marquées par la touche Française,.
Suzanne Claire Fhima Ep-Bénichou
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15-561 Le vin : Non ! Plus jamais !
L'adresse est :https://soundcloud.com/jlgaillard/le-vin-non-plus-jamais
« Non, mes amis ! Aujourd’hui, je n’en prendrai pas et désormais, je n’en boirai plus. Plus jamais ! » C’était un représentant de commerce qui parlait ainsi en entrant dans un compartiment de chemin de fer où se trouvaient plusieurs de ses camarades. L’un des jeunes gens lui tendait une bouteille qu’il repoussa.
« Vous savez, j’ai juré, oui, juré ! La boisson et moi, nous en avons fini pour toujours. » Une fusée de rires s’éleva parmi les voyageurs. Ils se moquèrent de lui, le houspillant et lui mirent la bouteille sous le nez. Tout fut inutile. Le jeune homme demeura ferme. Son expression était devenue si sérieuse que ses camarades cessèrent de le presser.
« Ah ! s’écria pourtant l’un d’eux. Pour renoncer si subitement au nectar, tu dois avoir un motif péremptoire. Que t’est-il donc arrivé ? Allez mon vieux, confesse-toi ! »
« Je vous le dirai mes amis. Je sais très bien que vous allez encore vous moquer de moi, mais cela m’est indifférent. Depuis mon mariage, je n’ai jamais passé une journée sans boire et bien souvent, j’ai bu plus que de raison. Cela vous le savez tous. J’aime l’alcool, et je ne sais pas comment je vais m’en passer à l’avenir. Ça m’est égal ! Je n’en boirai plus une goutte.
Hier, je m’étais arrêté chez un client, qui outre son commerce, tient une sorte de mont de piété. Tandis que nous parlions de nos affaires, un homme est entré. Il n’avait certainement pas trente ans, mais il portait sur le visage les traces de la boisson. Il ne passait sûrement pas une journée sans s’enivrer. Ses vêtements étaient sales. Il portait un petit paquet qu’il ouvrit d’une main tremblante et tendit au prêteur sur gages en disant :
- « Donne-moi deux francs en échange ! » C’est une paire de tout petits souliers d’enfant, dont les boutons seuls étaient un peu usés. Évidemment, les petits pieds ne les avaient pas chaussés plus de six fois.
- « Où a-t-on pris ses souliers », demanda le prêteur qui paraissait connaître l’homme.
- « Chez nous, répondit-il. Ma femme les avait achetés pour notre bébé. Donne-moi l’argent ! Il me faut boire. »
- « Raporte ces souliers à ta femme ! L’enfant en a besoin. Tu devrais rougir de ta conduite » déclara le commerçant.
- « La petite ne les mettra plus. Elle est morte. On l’enterre demain. »
En disant ces mots, l’homme cacha sa tête dans ses bras en s’appuyant sur le comptoir et il se mit à pleurer d’abord doucement comme un enfant, puis en désespéré. A la fin, dominé par la douleur, il s’écria : « Ô Dieu, fais-moi mourir, mais sauve ma femme, ma Lili ! »
Il y eut un moment de silence, puis le narrateur reprit : « Camarades, vous pouvez rire maintenant, mais moi, j’ai à la maison un petit enfant de deux ans et ma femme s’appelle Lili. Aussi vrai que Dieu me viendra en aide, je ne boirai plus de vin. »
Après avoir prononcé ces paroles, le voyageur de commerce quitta sa place et passa dans un autre wagon. Ses amis se regardèrent sans proférer un mot. Nul n’avait plus envie de rire ou de plaisanter. L’un d’eux ouvrit brusquement la fenêtre et lança la bouteille qui s’écrasa sur la voie. Personne ne le blâma. Il se passa un certain temps avant que les jeunes gens reprennent leur entrain, mais plusieurs restèrent préoccupés.
Voilà pourquoi cet homme ne voulait plus boire, et il a tenu parole.
La Parole de Dieu nous met en garde contre l’usage du vin et des boissons alcoolisées. Nous trouvons cela dans le Proverbe 23 v 31-35 :
« Ne regarde pas le vin qui paraît d’un beau rouge qui fait des perles dans la coupe, et qui coule aisément. Il finit par mordre comme un serpent, et par piquer comme un basilic. Tes yeux se porteront sur des étrangères et ton cœur parlera d’une manière perverse. Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer, comme un homme couché sur le sommet d’un mât : « On m’a frappé, je n’ai point mal ! On m’a battu, je ne sens rien ! Quand me réveillerai-je ? J’en veux encore ! »
#vin #alcoolique #commerce #alcool #boisson #365histoires #soulier #enfant #lili #mort #ParoledeDieu
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 2
Bonjour, j’ai oublié le disclaimer à l’écriture du premier chapitre donc le voici ! 😉
Voici le lien pour ceux qui ont loupé le chapitre 1 : https://www.tumblr.com/kamomille9/713215415776575488/fanfic-pendrani%C3%A8vre?source=share
Disclaimer : Je ne possède aucun des personnages de l’univers de Kaamelott et d’Alexandre Astier et ne touche aucune rémunération pour l’écriture de cette fanfiction.
Chapitre 2 : La Confrontation
Arthur Pendragon était d’une humeur massacrante. Ce n’était pas en soit bien nouveau mais la nuit dernière avait été un peu particulière… À la suite de sa confrontation avec sa femme, il n’avait pas osé retourner dans leur chambre de peur de devoir subir ses pleurs et ses cris. Car, même si elle avait été étonnamment modérée lorsqu’elle les avait découvert, il se doutait que sa retenue ne durerait pas bien longtemps. C’est ainsi qu’au petit matin, il retourna dans leur chambre afin de se changer. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant la chambre vide ! Il fit plusieurs fois le tour de la pièce avant d’intégrer complètement l’absence de son épouse. Finalement, il haussa les épaules et commença à se préparer pour une nouvelle journée.
Le Roi ruminait les évènements de la nuit depuis des heures, repensant au regard digne de sa femme lorsqu’il lui avait balancé à la tronche qu’elle n’était rien… Il savait que les mots lui avaient manqué à ce moment précis mais il n’avait rien trouvé à dire de plus… Depuis 15 ans, il s’évertuait à tenir Guenièvre aussi éloignée de lui que possible. Il était désagréable, moqueur et aussi colérique qu’il le pouvait avec elle afin qu’elle ne se sente pas attirée par lui. Il avait vu que c’était peine perdue puisque malgré ses remontrances et les disputes qu’il provoquait souvent pour un rien, il avait remarqué les regards toujours timides qu’elle lui lançait depuis le jour de leur mariage. S’il devait être complètement honnête avec lui-même, il avait, en de rares occasions, les mêmes regards à son encontre… Lorsqu’elle portait une jolie toilette la mettant en valeur, lorsqu’elle souriait sincèrement pensant que personne ne la voyait ou encore la nuit dernière quand elle s’était tenue devant lui. Elle ne lui avait jamais paru aussi belle et forte. Un aplomb digne d’une vraie Reine.
Maintenant, le voilà déambulant dans les couloirs vers la salle du petit-déjeuner pour éviter de le prendre avec sa femme au cas où elle reviendrait dans leur chambre. Il croisa alors le Père Blaise qui semblait visiblement le chercher.
_ Ah bonjour Sire, vous tombez bien !
_ Bonjour… Qu’est-ce qu’il se passe encore ? demanda le roi en levant déjà les yeux au ciel.
_ Je… J’ai vu votre femme ce matin… avoua-t-il en regardant autour de lui avec méfiance.
_ Ma femme ? Oui… et alors ? Quoi ma femme ?
_ Elle est venue me trouver dans la salle des archives me posant des questions pour l’une de ses amies…
_ Une amie ? répéta Arthur, qui savait pertinemment que Guenièvre n’avait aucune amie digne de ce nom, hormis sa bonniche.
_ Oui… Elle voulait savoir comment faire pour annuler un mariage…
Si le roi était surpris, il tenta de le cacher autant que faire se peut. Il ne pouvait bien entendu rien laisser paraitre devant le Père Blaise mais une légère angoisse commença à se former au niveau de sa poitrine.
_ Poursuivez, réussit-il à dire en fronçant encore d’avantage ses sourcils noirs de jais.
_ J’ai réussi à trouver le texte de loi en question et lui ai prêté pour la journée. Je me suis juste permis de vous écrire la liste des éventuels cas pouvant entrainer l’annulation d’une union…
Le cureton tendit alors au roi un petit parchemin révélant les fameux cas en question. A la lecture de cette liste, le roi ferma les yeux en soupirant bruyamment.
_ Même si l’un ou plusieurs de ces cas se trouvaient exacts, il n’existe aucune preuve pouvant étayer de leur véracité…
_ Pour l’un oui mais pour l’autre… se permit de couper le Père Blaise.
_ Comment ça pour l’autre ? Quel autre ?
_ Si la dame en question pouvait, par l’intermédiaire d’un examen gynécologique, prouver l’état de sa vertu…
Arthur leva soudainement sa main afin d’interrompre le prêtre avant qu’il ne finisse sa phrase. Le Roi donnait bien le change mais intérieurement il crevait de trouille… Il avait peut-être poussé le bouchon un peu trop loin cette fois… Il jeta alors un dernier regard au Père Blaise avant de se diriger vers l’extérieur, ou plus précisément vers le laboratoire de Merlin. On pouvait dire ce qu’on voulait sur lui, il connaissait sa femme… Il était impensable qu’elle laisse un inconnu pratiquer ce genre d’examen sur elle. Merlin était le mieux indiqué au sein de ce château pour l’effectuer.
Arrivé à destination, il toqua brutalement à la porte avant d’entrer sans plus de sommation.
Chacun devant leur chaudron, les deux mages relevèrent la tête de leur ouvrage.
_ Bonjour Sire…
_ Oui, oui, c’est ça bonjour… Avez-vous vu ma femme ce matin ?
Les deux enchanteurs se regardèrent de nouveau brièvement avant de lui jeter un regard plein de reproches.
_ Qu’est-ce que vous lui avez encore fait ? demanda Merlin d’une voix triste.
_ Là n’est pas la question ! Je vous demande si vous l’avez vu !
_ Oui nous l’avons vu et permettez-moi de vous dire que, si, là est toute la question justement ! s’exclama Elias avec audace.
_ Cela ne vous regarde pas !
_ Ah pardon Sire ! Mais quand la Reine vient vous voir pour nous demander de pratiquer un examen des plus intimes pour prouver sa virginité, je pense que ça nous regarde un minimum !
_ Parce qu’en plus vous l’avez fait tous les deux ?!
_ On est censé travailler en équipe je vous signale ! Et Elias a pu confirmer mes résultats grâce à deux ou trois sortilèges, inoffensifs pour la Reine… Nous lui avons donné un document signé de nos mains attestant de nos conclusions…
_ Vous voulez le voir ? Quoique mon petit doigt me dit que vous connaissez déjà le résultat de cet examen, demanda Elias avec le ton le plus sarcastique qu’il pouvait exprimer.
_ Non c’est bon ! Et alors ? Qu’est-ce que ça peut bien faire ?
_ Ça peut faire que la Reine en avait peut-être assez d’attendre que vous manifestiez de l’intérêt pour elle, rétorqua Merlin en tapant du point sur la table.
_ Quinze ans que le royaume attend un héritier et que la Reine s’en prend plein la tronche parce qu’il n’arrive toujours pas ! Et avec votre réputation, personne ne pouvait se douter qu’en fait vous ne l’aviez jamais touchée, ajouta Elias.
_ La pauvre n’y est pour rien si vous ne voulez pas la toucher ! Pourquoi lui infliger cette torture alors que tout ce qu’elle voulait c’était votre bonheur à vous ? Si vous ne l’aimez pas mais que vous ne vouliez pas annuler ce mariage vous-même, pourquoi ne pas lui avoir accorder la seule chose à laquelle elle aurait pu se rattacher : un enfant, votre enfant ?
Arthur se contenait pour ne pas exploser de colère. Tous les membres de son corps tremblaient et il n’avait rien à dire pour sa défense… Il le savait, il savait tout ça mais la promesse qu’il avait faite il y a quinze ans l’empêchait de faire le geste dont sa femme avait désespérément besoin… Sans leur accorder le moindre mot, il fit volte-face et sortit du laboratoire en claquant fermement la porte derrière lui. Merlin et Elias se regardèrent à nouveau. Cette journée ne pouvait pas bien se terminer…
Le Roi devait trouver sa Reine. Il remonta donc au château et fila directement dans leur chambre. Elle avait obtenu ce qu’elle voulait quelle serait maintenant sa prochaine étape ? Arthur avait peur rien que d’y penser… Il croisa plusieurs de ses chevaliers sur le chemin mais les ignora complètement. Lorsqu’il arriva finalement devant la pièce, il entra en trombe, balançant la porte dans la tronche de Perceval qui passait là par hasard.
Elle était là. Pliant une robe avant de la mettre dans le sac posé sur le lit devant elle. En l’entendant entrer, elle avait relevé la tête mais n’avait pas prononcé un seul mot.
_ Je peux savoir ce que vous fabriquez ?
_ Vous êtes aveugle ou quoi ? Je fais ma valise.
La froideur de Guenièvre ne fit pour autant pas reculer le roi qui, au contraire s’avança vers elle.
_ Pour aller où ?
_ Depuis quand ça vous intéresse ? Ce que je fais, où je vais… En quoi ça vous intéresse maintenant ?
_ Qu’est-ce que vous trafiquez à la fin ? Pourquoi avoir demander au Père Blaise un texte de loi sur l’annulation d’un mariage ? Et pourquoi avoir demandé à Merlin et Elias un examen gynécologique ?
Si elle était surprise qu’il soit déjà au courant, elle ne le laissa pas paraître, peu lui importait en vérité.
_ Pour quelqu’un qui me traite de gourde et d’idiote depuis quinze ans, il est surprenant que vous n’ayez pas encore compris où je voulais en venir.
_ Pourquoi vous voulez faire annuler notre mariage ? A cause de ce que vous avez vu hier soir avec Mévanwi ? Je ne suis même pas allé jusqu’au bout avec elle !
_ Vous n’êtes pas allé jusqu’au bout avec moi non plus, qu’est-ce que ça change ?!
Arthur resta interdit un instant. Elle ne le regardait même pas quand elle parlait, continuant de rassembler ses affaires dans un petit sac en toile beige.
_ Qu’est-ce que vous voulez à la fin ? Des excuses ? D’accord je m’excuse, je n’aurais pas dû approcher la femme d’un chevalier, c’était stupide ! Satisfaite ?
_ Vous savez, j’ai toujours admiré votre noblesse. Je vois bien comment vous vous tuez à la tâche pour votre royaume, votre peuple. Je sais ce que ça vous coûte d’écouter tous ses clampins qui vous épuisent toute la journée mais vous le faites parce qu’au fond vous les appréciez. Vous voulez les aider, vous voulez trouver ce foutu Graal et apporter la lumière à tous les peuples. Je me suis sentie honorer au début de notre mariage de pouvoir vous aider ne serait-ce qu’un peu en acceptant que vous vous plaignez tous les soir dans notre lit de vos journées et de vos chevaliers. Je n’ai rien dit encore lorsque les maîtresses ont commencé à s’accumuler alors que je n’avais même pas eu le droit à un simple baiser le jour de notre mariage. J’ai accepté que vous me traitiez de gourde sans me donner ne serait-ce que l’opportunité d’apprendre à vos côtés. Je suis trop idiote et trop moche pour que vous ayez envie de m’accorder ne fusse qu’un peu de gentillesse plus d’une fois par an. Mais aujourd’hui, après toutes les lois que vous avez abolies et créées pour améliorer le pays, vous n’êtes même pas capable de respecter l’une d’entre elle…
_ Guenièvre…
_ Je ne me sens plus à même de vous soutenir quand je sais jusqu’où vous êtes prêt à aller pour obtenir quelque chose que vous pensez vouloir… Je ne peux plus accepter d’être humiliée jour après jour, année après année en sachant que jamais vous ne m’aimerez comme moi je vous aime. Je préfère partir… Vous serez enfin libre de retrouver une épouse qui vous conviendra sur tous les plans et…
_ J’ai obtenu le trône parce que j’ai accepté de vous épouser ! Les différents clans de ce royaume se sont finalement unifiés grâce à notre mariage. Si vous l’annulez, tout foutra le camp ! Les clans ne me soutiendront plus et vous le savez ! Alors arrêtez votre petit jeu, je vous assure que j’ai bien retenu la leçon je ne suis pas près de recommencer…
_ Au bout de quinze ans, les clans sont unifiés et en paix. Ce n’est certainement pas l’annulation de notre mariage qui changera ça ! Les clans auraient beaucoup trop à perdre en renversant votre gouvernement et ils le savent ! Ma présence ici en tant que Reine ne change plus rien désormais… Vous trouverez une autre femme, d’un autre clan qui fera aussi bien l’affaire que moi, si ce n’est mieux !
_ Et vos parents ? Vous pensez qu’ils accepteront bien sagement de ne plus être mes beaux-parents ?
_ Mon père est votre principal conseiller et votre chef militaire. Il ne pourra jamais obtenir une plus haute fonction que celle-ci et il le sait ! De plus, je lui rappellerai les termes de notre accord pour lesquels j’ai accepté de vous épouser…
_ De quoi vous parler ? Quels termes ?
_ Je n’avais pas envie de vous épouser. Mes parents voulaient que je devienne Reine mais je n’ai jamais eu cette ambition ! Ils m’ont harcelé pendant des semaines avant que je finisse par céder à une seule condition : celle de partir avec mon époux et de vivre avec lui loin d’eux !
Arthur se retrouva une nouvelle fois à court de mots. Jamais personne ne l’avait informé de cette condition. Il pensait que sa femme l’avait épousé par intérêt politique alors qu’en fait…
_ Vous aviez raison. Je vous ai épousé par intérêt… Mais pas l’intérêt auquel vous pensiez… Et quand ensuite je vous ai rencontré trois jours avant notre mariage, je me suis dit que ça pouvait peut-être marcher… Vous sembliez sérieux voir triste mais aussi très doux… Alors j’ai pensé…
Guenièvre secoua vivement sa tête sans finir sa phrase. Elle prit ensuite sa brosse à cheveux, son vieux peigne et quelques rubans avant de finalement fermer son sac. Elle le mit en bandoulière avant de se diriger vers la table, prendre les parchemins et les tendre vers Arthur.
_ C’est vous qui m’avez épousé uniquement pas intérêt politique pas l’inverse ! Alors, voici le texte de loi sur l’annulation d’un mariage ainsi qu’un exemplaire des résultats de mon examen signé par Merlin et Elias. Je n’ai besoin de rien d’autre. Même pas de votre signature ou de votre accord et à partir de maintenant je ne suis ni Reine, ni votre femme.
Arthur prit entre ses mains les deux parchemins qui déjà lui brulaient les doigts.
_ Vous croyez sincèrement que vous pouvez partir comme ça ? Vous pensez que je vais vous laisser faire ? tonna Arthur alors que sa respiration se faisait de plus en plus difficile et douloureuse.
_ Cela peut se passer de deux façons complètement différentes. La première : vous me laisser partir sans esclandre et vous n’entendrez plus parler de moi. Le deuxième : vous me retenez contre mon gré et je puis vous assurer que demain tous les nobles, tous les chevaliers, tous les serviteurs et tous les pécores du royaume sauront qu’après toutes ces années, preuve à l’appui, je suis toujours vierge et la question de l’héritier ne vous quittera plus jamais !
Le Roi était à court d’idée. Elle avait tout prévu, avait méticuleusement réfléchi à toutes les éventualités et il était à présent au pied du mur.
_ Où irez-vous ? finit-il par redemander en soupirant tristement.
_ Cela ne vous concerne pas ! Je ne suis plus votre femme, je n’ai pas à vous informer de mes faits et gestes, qui, je le répète, ne vous ont jamais intéressé jusqu’à présent !
Arthur se souvint alors du message que Bohort avait porté à sa femme plus d’un mois auparavant…
_ Allez-vous rejoindre Lancelot ?
_ Lancelot ?! Mais pour quoi faire ?
_ Ne faites pas l’innocente ! Je sais qu’il est amoureux de vous ! Je suis au courant du message que vous a transmis Bohort !
Il vit alors sa femme secouer doucement la tête avec une tristesse infinie. Qu’est-ce qu’il ne comprenant pas ?
_ Alors vous savez aussi que c’était il y a plus d’un mois maintenant et que si j’avais vraiment eu envie de rejoindre Lancelot j’y serais déjà à l’heure qu’il est ! Je suis restée pour vous car la grosse gourdasse que je suis avait encore un peu d’espoir… Quel serait l’intérêt de quitter un homme que j’ai aimé pendant plus d’une décennie pour aller retrouver un homme que je ne suis même pas sûre d’aimer ? J’ai besoin de plus de certitudes ! J’ai besoin d’être aimée mais aussi d’aimer en retour !
Elle avait réussi à définitivement lui clouer le bec. Il aurait voulu lui dire qu’il pouvait l’aimer lui mais ce serait mentir car il savait que sa promesse le rappellerait à l’ordre. Il finirait forcément par revenir à la promesse faite par Aconia… Arthur se détestait de privilégier une femme qui l’avait abandonné à la première difficulté plutôt qu’une épouse qui était restée malgré son attitude pendant des années. Ah, il était beau le Roi de Bretagne… Incapable d’accorder à Guenièvre ce qu’elle était légitimement en droit d’avoir de lui. Il ne reconnaissait qu’en cet instant qu’elle était beaucoup plus digne d’être aimée par lui qu’Aconia ne l’avait jamais été.
_ Je vous ai…
_ Adieu Sire.
Sur ces deux derniers mots, Guenièvre franchit la porte de ce qui fut leur chambre. Le Roi Arthur, quant à lui, était figé sur place. Incapable de se retourner alors qu’une unique larme coulait le long de sa joue.
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Fabienne la secrétaire cochonne
Ma secrétaire cochonne
Je suis le gérant d’une boîte de BTP dans le sud de Paris. J’approche gentiment de la cinquantaine. Je suis marié et j’ai deux enfants. Je passe le clair de mon temps au bureau pour joindre les deux bouts. Ce qui implique que je n’ai pas vraiment trop de temps à accorder à ma femme. D’autant plus que la libido de ma femme est proche du néant. Je n’ai donc plus trop l’occasion de passer du bon temps avec elle. Mais mon appétit sexuel est toujours présent. En vingt ans de mariage, je n’ai couché qu’avec une autre femme qu’elle. Je ne considère pas que je l’ai trompé car il s’agissait d’une prostituée que j’avais rencontré lors d’un de mes déplacements professionnels.
Mais depuis une semaine, une jolie brune a fait irruption dans ma vie ; il s’agit de ma nouvelle secrétaire. Elle s’appelle Fabienne et elle un peu moins de trente ans. Dès que j’ai posé mes yeux sur elle, je n’ai eu qu’une seule obsession ; celle qu’elle devienne ma maîtresse. Elle pose à première vue une belle poitrine et son sourire me fait facilement craquer. Il m’arrive même de me masturber à mon bureau en pensant à elle alors qu’elle est la bureau jouxtant le mien.
Le premier jeudi après son arrivée, je l’invite à manger avec moi à midi. Fabienne ne porte jamais de tenue provocante. Elle porte souvent un jean et un haut qui met parfaitement ses formes.
À la pause de café, je vais la voir dans son bureau. Je toque à sa porte.
- C’est Gérard ! Je peux entrer ?
- Oui, bien sûr, monsieur.
- Ça va Fabienne. Tu te fais à ton nouveau travail ?
- Oui, monsieur. Je voulais vous remercier de m’offrir cette opportunité de travail pour vous.
- Je sais bien que tu es encore en période d’essai mais saches que tu peux me tutoyer. Il n’y que mes clients et mes fournisseurs qui me vouvoient.
- D’accord, mon.. Gérard.
- Tu viens boire un café ?
- Avec plaisir.
On va donc dans la salle de pause. Je marche légèrement derrière pour mater son joli petit cul. On s’assoit à une table après avoir récupéré nos cafés à la machine.
- Tu sembles bien t’intégrer ici, Fabienne.
- Oui, Gérard. Les gens sont plutôt sympas, ici.
Je n’arrive pas à la regarder dans les yeux quand je lui parle. Mon regard est attiré par son décolleté. Elle ne semble pas le voir ou du moins elle ne m’en fait pas la remarque.
- Et côté cœur, ça se passe bien pour toi ?
Fabienne se met à rougir.
- Pardon, je ne devrais te demander ça, Fabienne. Excuses-moi.
- Non, Gérard, ça ne me dérange pas. Je n’ai pas de relation stable en ce moment.
- Pourquoi ça ?
- Je n’ai pas un caractère très facile.
- Pourtant, tu as l’air d’être une jeune femme douce et souriante.
- Merci pour tes compliments. Comment te dire… j’épuise rapidement mes amants.
- Tu m’intrigues, Fabienne. Dis-moi en plus.
- J’ai des appétits difficiles à combler.
Je sens mon cœur s’emballer. J’ai même un début d’érection. Ma nouvelle secrétaire serait-elle une salope ? Je pose délicatement une main sur la sienne. Elle me laisse la toucher. Elle me sourit. Je la regarde fixement dans les yeux.
- Tu aimes faire quoi, Fabienne ?
- Afin de faire plus connaissance avec un homme, j’aime bien le prendre en bouche.
- Tu n’y vas pas par quatre chemins, Fabienne. J’adore ta franchise.
- J’ai rarement ma langue dans ma poche. Ça m’a quelques tours.
- Tu me ferais une petite gâterie ?
- Ici, Gérard ?
- Non, à mon bureau. On y sera plus tranquille.
Elle regarde ma main et elle y voit ma bague de mariage.
- Tu es marié depuis longtemps ?
- Ça va faire presque vingt ans. Ça te dérange ?
- Je n’ai pas trop l’occasion de faire ça avec des hommes mariés. Et après tout, te tailler une pipe ce n’est pas comme si tu trompais ta femme, non ?
- Tu as raison, Fabienne. Ça fait tellement longtemps que je ne suis pas fait sucer… d’autant plus avec une jolie jeune femme comme toi.
- Tu vas me faire rougir, Gérard.
On finit rapidement nos cafés et on se dirige vers mon bureau. Ma queue est déjà bien en forme.
On entre dans mon bureau. On baisse les stores et Fabienne ferme la porte de mon bureau à clé.
- Comme ça, on est sûr de ne pas être dérangé.
- Mmm, viens jouer avec ma flûte, Fabienne !
Je m’assis sur ma chaise. Fabienne se met à genoux devant moi. Elle m’aide à baisser mon pantalon et mon boxer. Ma queue est déjà dressée. Cela fait sourire ma belle petite secrétaire.
- Tu as un bel engin, Gérard !
- Elle n’attend plus que ta bouche, Fabienne !
- Laisses-moi jouer avec avant de te faire cracher dans ma bouche.
- Mmm, petite coquine. Fais-moi du bien !
Fabienne retire son gilet ainsi que son t-shirt. Son soutien-gorge rouge met bien en valeur sa généreuse poitrine. Elle embrasse mon gland du bout de ses lèvres. Elle fait tourner sa langue autour de mon gland. Ma queue est vraiment dure. Elle retire lentement son soutien-gorge et elle vient serrer ma queue entre ses seins. J’ai droit à une bonne branlette espagnole. Ses seins sont fermes et doux. Je gémis doucement. Elle me regarde droit dans les yeux en me souriant. Fabienne sait comment faire monter mon excitation. Elle lèche de temps en temps mon gland.
- Je crois que je t’ai suffisamment torturé.
Elle se met finalement à me sucer. Elle glisse lentement ma queue dans sa bouche. Elle serre ma queue entre sa langue et son palais. Elle me suce divinement bien. Elle me regarde droit dans les yeux. Elle caresse mes boules. Je gémis en sentant sa bouche coulisser le long de ma queue. J’appuie sur sa tête afin qu’elle me fasse une gorge profonde. Mon gland vient taper au fond de sa gorge. Sa salive coule le long de ma queue jusqu’à mes boules. J’ai rarement été sucé aussi bien.
- Mmm, tu vas me faire cracher, Fabienne oooh
Je plonge bien ma queue au fond de sa gorge afin de décharger toute ma semence. Je crache plusieurs jets de sperme. Fabienne s’étouffe presque en recevant autant de foutre au fondé sa gorge. Elle me garde prisonnière de sa bouche jusqu’à ce que je finisse de jouir. Elle aspire délicatement mon gland pour en extraire mes dernières gouttes. Mon orgasme est intense. Elle libère ma queue et elle passe quelques petits coups de langue sous mon gland.
- Eh bien, ça devait faire longtemps que tu ne t’étais vidé les couilles, Gérard !
- Dans une bouche aussi accueillante, oui. Ça fait au moins trois jours que je n’avais pas craché.
- Je suis heureuse de t’avoir soulagé, patron.
- Merci, Fabienne. Et en plus, tu as une belle poitrine.
Fabienne se rhabille. Je caresse sa poitrine par-dessus son gilet.
- Tu aimes les gros seins, Gérard ?
- J’aime bien, oui. Ça te dirait de manger avec moi à midi ?
- Pourquoi pas. J’ai déjà eu droit à mon apéritif.
- Coquine ! Reviens vite dans ton bureau avant que ça commence à jaser. Je viendrais te chercher toute à l’heure.
- OK, Gérard.
Quand elle se lève, je viens lui donner une fessée. Ses fesses ont l’air vraiment fermes. Elle ouvre les stores et elle va s’installer à son bureau. Je remonte mon boxer et mon pantalon.
Jusqu’à midi, j’ai vraiment du mal à me concentrer m. Je repense au moment que je viens de passer avec ma belle secrétaire cochonne. Fabienne me transfère un appel de l’un de mes clients. On convient de se voir le lendemain soir afin de finaliser un nouveau contrat. Comme je sais qu’il est plutôt dur en affaires, je compte lui offrir un petit cadeau pour négocier ce contrat.
À midi moins dix, je vais toquer à la porte de Fabienne.
- Tu viens, Fabienne.
- Oui, Gérard.
- On va prendre ma voiture.
- Je te suis.
On part donc vers le restaurant où j’ai l’habitude d’amener mes clients. On mange en tête à tête.
- J’ai une réunion afin de finaliser un nouveau contrat demain soir, Fabienne. J’aimerais bien que tu m’y accompagnes.
- Comme tu veux.
- Merci… par contre j’ai autre chose à te demander.
- Dis-moi, Gérard.
- En fait, c’est un client qui est assez radin et j’aimerais que tu m’aides.
- T’aider comment ?
- Euh… tu peux toujours refuser mais…il faudrait que tu lui fasses un peu de rentre dedans.
- Tu veux que je couche avec lui ? Il a quel âge ?
- Euh… oui et je pense qu’il sera plus ouvert à négocier après avoir passé un agréable moment avec toi. Il doit avoir mon âge.
- Je suis d’accord. Mais par contre, tu voudrais que je porte quelque chose de sexy ?
- Oui, Fabienne.
- Je dois avoir quelques robes qui pourraient lui plaire.
- Tu devrais en prendre quelques unes pour choisir ensemble laquelle j’aimerais que tu portes.
- Bien sûr, Gérard, comme tu veux.
On repart vers ma voiture pour revenir au travail. Je matte encore son joli cul. On rentre dans la voiture mais je m’arrête quelques minutes après dans un petit bois. Il se met à pleuvoir.
- Tu fais quoi, Gérard ?
- J’ai envie de toi… maintenant.
- Il pleut dehors.
- On peut faire ça sur la banquette arrière, Fabienne. Ne me dis pas non, s’il te plaît.
- Je dois t’avouer que j’en ai envie aussi surtout t’avoir sucé.
- Viens, alors !
On se glisse avec plus ou moins d’aisance à l’arrière de ma voiture. Elle commence à retire son gilet.
- J’ai cru comprendre que tu aimais mes seins.
- Oui, Fabienne mais, là, c’est plutôt à ta chatte que je pense.
- Mmm mon cochon !
Je baisse mon pantalon et mon boxer pour me branler pendant qu’elle se déshabille entièrement. Son sexe est parfaitement épilé. Elle se penche ensuite sur ma queue poir me sucer et me masturber.
- Mmm oooh, c’est bien plus agréable quand c’est une femme qui s’occupe de ma queue.
Je pose une main sur ses fesses nues et mes doigts viennent délicatement effleurer ses deux trous. En atteignant sa chatte, cette dernière est déjà légèrement trempée. J’y glisse facilement deux doigts dedans. Elle gémit tout en continuant à me sucer. Je sors mes doigts de sa chatte pour goûter à son jus d’amour.
- Tuas bon goût et en plus tu suces tellement bien, Fabienne mmm. Je vais te prendre en levrette, ma petite coquine !
Fabienne arrête donc de me sucer et elle se met en position, prête à se faire baiser. Je claque ses fesses et je met quelques coups de langue sur sa fente lisse. Ma queue est aussi dure que de la pierre. Je met donc derrière elle. Je fais glisser mon gland le long de sa fente avant de rentrer en elle en lui assénant un fort coup de rein. Elle se met à crier.
- AAAH, tu y vas fort, là !
- J’ai tellement envie de te défoncer, Fabienne !
J’agrippe ses seins et je commence à la limer fort. Elle met son string dans sa bouche pour éternuer ses cris. Sa chatte est trempée mais je m’attendais à ce qu’elle soit un peu plus serrée. Cette petite salope doit aimer les grosses queues. Je ralentis un instant pour claquer ses fesses. Elle semble prendre du plaisir avec ma queue. Je sens ses doigts s’occuper de son petit bouton de plaisir. Je tire ses cheveux en arrière. Elle crache son string et elle m’embrasse à pleine bouche.
- Dis-moi que tu aimes ma queue, salope !
- Oooh aaaah, oui j’aime ta bite, Géraaard !
- C’est bien ! Mmm
Je me régale de limer sa chatte. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas baisé avec une jeune femme de son âge. J’alterne entre des coups de reins puissants et lents. Je sens peu à peu venir mon orgasme.
- Je vais remplir ta chatte, petite salope ! Mmm
- Aaah Gérard ! J’adore ta biiite ! Aaah ouiii !
J agrippe fort ses hanches et je finis par jouir en elle. Mon sperme inonde sa chatte de petite salope. Fabienne atteint à son tour son orgasme. Je sors ma queue de sa chatte et elle vient me sucer pour la nettoyer.
- Gérard, j’aime me faire baiser comme ça.
- Tu es tellement belle, Fabienne. Je te prédis un grand avenir dans ma société.
- Merci, Gérard.
- Donnes-moi ton string et ton soutien-gorge, Fabienne ! À partir d’aujourd’hui, tu ne devrais plus porter de sous-vêtements que tu viendras travailler.
- Comme tu veux, Gérard.
On se rhabille. Je met son string et son soutien-gorge dans la poche de mon pantalon. On repasse à l’avant de ma voiture et on se dirige vers le bureau.
Je vais m’installer à mon bureau. Fabienne va dans le sien. Je laisse tranquille Fabienne durant l’après-midi. Je range ses sous-vêtements dans un tiroir de mon bureau.
À la fin de la journée et dès que je me retrouve seul avec Fabienne je vais toquer à sa porte. J’entre dans son bureau.
- Que puis-je faire pour toi, Gérard ?
- Je voulais juste te souhaiter de passer de bonne soirée et n’oublies pas trop tenues pour demain.
- Je sais. Passes une bonne soirée aussi.
- À demain, ma petite cochonne.
Je rentre donc chez moi. Mais ce que ne sais pas encore Fabienne, c’est que mon client est un grand black.
Le lendemain matin, j’arrive premier au bureau. Je sors le string et le soutien-gorge de fabienne. Je les pose sur mon bureau et je me branle. J’y crache abondamment dessus. Je range les sous-vêtements de Fabienne.
Je suis en train de téléphoner au client que l’on va rencontrer ce soir lorsque Fabienne se présente devant ma porte. Je lui fais signe de rentrer. Elle porte un chemisier blanc avec une petite robe noire. Elle ferme la porte derrière elle. Je recule un peu ma chaise. Fabienne se met à genoux devant moi. Elle défait mon pantalon et elle sort ma queue. Elle commence à me sucer. Je continue à discuter malgré la langue de Fabienne qui s’occupe de mon gland. Elle me masturbe pour bien me faire durcir. Mon client m’informe qu’il viendra avec son adjoint le soir-même. Mais je garde cette information pour moi. Je me retiens de gémir. Fabienne me fait une gorge profonde. Je sens sa salive couler le long feu ma queue. J’appuie sur sa tête pour qu’elle prenne toute ma queue dans sa bouche. Mais si je me suis vidé tout seul quelques minutes auparavant , je sens qu’il me reste encore un peu de sperme à offrir à ma jeune secrétaire. Je raccroche et Fabienne continue à me sucer. Elle me fixe du regard et elle me branle vigoureusement tout en gardant da langue sous mon gland. Elle me fait cracher ma semence dans sa bouche. Elle avale tout sans hésitation. Elle se relève.
- Bonjour, Gérard.
- Salut, Fabienne. Je vo9s que tu t’es fait belle.
- Merci.
Elle remonte légèrement sa jupe pour me montrer qu’elle ne porte rien en dessous.
- Mmm, j’adore. Et en haut ?
Elle ouvre quelques boutons de son chemisier et elle sort l’un de ses seins.
- Oh, oui, parfait, Fabienne.
- Tu étais avec qui au téléphone ?
- Avec le client qu’on va voir ce soir.
- On va au restaurant avec lui ?
- Non. Il faudrait que tu commandes à manger pour ce soir chez un traiteur.
- Je vais m’en occuper tout de suite.
- Prévu quatre repas, Fabienne.
- Pourquoi quatre ?
- C’est un gros mangeur.
- Ah, OK.
Fabienne sort de mon bureau après m’avoir fait un léger bisou sur la bouche.
Durant la matinée, je vais prendre un café et Fabienne me rejoint quelques instants après à la machine à café.
- Voilà, j’ai tout commandé pour ce soir.
- Tu es parfaite, Fabienne.
- J’ai un petit sac avec des tenues pour ce soir. Tu veux que je les essaie dans ton bureau toute à l’heure ?
- Oui, avec plaisir. Il faut que tu te fasses belle si on veut gagner ce futur contrat.
- Tu peux m’en dire plus sur l’homme qu’on va voir ce soir ?
- Ne sois pas si impatiente, Fabienne. Tout ce que je peux te dire c’est que tu ne risques pas de le laisser indifférent.
- Si il aussi bien monté que toi, je vais bien me régaler.
- Coquine ! Je pense qu’il va te plaire.
- Il faudra que je mette des sous-vêtements, Gérard ?
- Ça dépendra de la robe que tu mettras.
On repart travailler avant que mon envie de baiser avec Fabienne ne me reprenne.
Je m’enferme dans mon bureau afin de pas trop être tenté de rejoindre Fabienne. Cette petite salope m’excite tellement. Elle vient tout de même toquer à ma porte vers midi. J’ouvre la porte pour la laisser entrer.
- Tu viens manger avec moi, Gérard?
- Non, désolé, Fabienne. Je dois finir un dossier mais ce serait sympa de ta part de me ramener un sandwich.
- OK, Gérard.
Avant de me laisser seul, elle remonte sa jupe pour me montrer ses fesses.
- Fabienne, tu es une sacrée coquine. J’ai hâte de choisir ta robe pour ce soir.
- J’en ai choisi une qui est très provocante. J’espère qu’elle te plaira.
- Vas manger avant que je ne change d’avis et que je te baise dans la salle de réunion !
Elle sort en affichant un grand sourire.
Elle revient une heure après avec mon petit repas.
- Quand est-ce qu’on choisit ma robe, Gérard ?
- Dès qu’on sera tous les deux seuls, Fabienne.
Elle vient me faire discrètement un petit bisou avant de me laisser seul. J’appelle mon client pour finaliser notre rendez-vous du soir.
Vers dix huit heures, je me retrouve enfin seul avec Fabienne. Je vais la rejoindre dans son bureau.
- Viens dans la salle de réunion, Fabienne. J’ai hâte de voir tes tenues.
- J’arrive tout de suite, Gérard.
Elle me suit en prenant son sac. On s’enferme dans la salle de réunion. Je m’assois sur l’une des chaises et Fabienne se met rapidement nue devant moi. Elle affiche un grand sourire. Elle joue avec ses gros seins. Je me met à bander. Elle remarque rapidement la bosse qui se forme dans mon pantalon.
- Tu veux que je te soulage, Gérard ?
- Il faut que je garde mes forces pour tout à l’heure. Je compte bien m’amuser moi aussi.
- Je comprends.
Fabienne sort de son sac une robe noire à paillettes et elle l’enfile. Le haut de sa robe est quasiment transparent. Elle se met à tourner sur elle-même.
- Elle te plaît, Gérard ?
- Oh que oui !
- C’est la robe parfaite, Fabienne. C’est sûr qu’il va vouloir te sauter quand il te verra.
- Je suis heureuse qu’elle te plaise. Je ne la porte que très rarement.
- Elle met bien en valeur ta généreuse poitrine.
Je me lève pour me coller contre elle. Je glisse une main sous sa robe et je ne peux m’empêcher de la doigter. On s’embrasse.
- Mmm. J’espère que j’aurais droit à autre chose que tes doigts dans ma chatte toute à l’heure.
- J'en suis sûr. Tu aimerais que je te la mette dans le cul ?
- Oui, Gérard. J’espère que vous me prendrez tous les deux.
- J’ai bien fait de t’embaucher, Fabienne. J’ai rarement eu une secrétaire aussi sexy et cochonne que toi.
Je glisse mes doigts couverts de mouille dans sa bouche. Elle les suce goulûment en me fixant dans les yeux. Elle caresse ma queue par-dessus mon pantalon. J’ai vraiment envie de la prendre. Nous sommes interrompus par l’arrivée du traiteur.
Je vais récupérer les repas. Fabienne reste dans la salle de réunion. Je dépose mes paniers repas sur la table de la salle de réunion.
- Il arrive quand ton client ?
- Il ne devrait pas tarder, maintenant.
- J’ai terriblement envie d’une queue, Gérard !
- Je le vois bien, Fabienne.
- Tu peux te caresser en attendant même si tu es déjà bien mouillée.
Fabienne s’assoit sur la table de réunion et elle relève sa robe. Elle caresse son petit bouton de plaisir ainsi que sa fente. Elle me fait vraiment bander.
Je vois mon client se garer dans la parking. Je sors de salle pour aller l’accueillir.
- Tu veux que je vienne avec toi ?
- Non, restes ici, Fabienne !
Je vais à la rencontre de mon client. Il est accompagné d’un jeune homme d’une vingtaine d’années.
- Bonsoir, Gérard.
- Bonsoir, Moussa.
- Je te présente, Demba, mon futur gendre qui est aussi mon adjoint. Il me remplacera quand je partirais à la retraite.
- Enchanté de faire ta connaissance.
- Tu m’as parlé d’une surprise quand on a discuté cet après-midi. C’est quoi ?
- Vous pourrez voir par vous-même. Elle vous attend dans ma salle de réunion.
On va donc rejoindre Fabienne.
Moussa et Demba sourient en voyant Fabienne dans sa robe sexy.
- Mmm, Gérard, j’adore ce genre de cadeau.
- Je savais qu’il allait te plaire.
- Comment s’appelle cette jolie brune ?
- Je m’appelle Fabienne.
- Moi c’est Moussa et voici Demba.
- Enchantée de faire votre connaissance.
- Tu es cent fois pris bandante que la dernière secrétaire de Gérard.
- Gérard, tu ne m’avais pas dit qu’ils seraient deux.
- Je voulais t’en faire la surprise.
Moussa s’approche de Fabienne. Il pose directement une main sur sa poitrine.
- Mets-toi à poil, salope !
Fabienne s’exécute. Les deux hommes sont ravis de découvrir Fabienne dans son plus simple appareil.
- Oh, salope, tu ne portes rien dessous ! Mmm. Tu as déjà baiser avec des blacks, Fabienne ?
- Oui.
- On va voir si tu suces bien !
Moussa et Demba sortent leurs sexes de leurs pantalons. Fabienne semble ravie de voir deux aussi gros sexes. Elle commence à sucer Moussa tandis qu’elle branle Demba.
- Tu l’as trouvé où cette petite chienne, Gérard ?
- Elle cherchait un boulot. Je n’ai pas hésité très longtemps à l’embaucher quand j’ai vu ses magnifiques atouts.
- Tu l’as déjà baisé ?
- Oui.
- Mmm, salope, tu suces bien. Continues !
Fabienne suce chacun son tour ses deux beaux blacks. Je bande comme un âne.
- Mets-toi sur la table, salope ! On va te baiser tous les trois !
- Lequel d’entre vous va me prendre le cul ?
- C’est moi, salope ! Demba te prendra la chatte et tu suceras ton patron.
- Mmm, j’adore me faire démonter le cul par un black.
- Oui, petite pute ! Tu vas la sentir ma grosse bite dans ton petit cul de blanche !
On se met tous à poil. Demba s’allonge sur la table. Fabienne à un peu de mal à s’empaler sur sa queue.
- Oooh mmm, tu es bien monté. Aaah oui
- Oooh tu es aussi serrée que ma future femme. Tu es vraiment bonne, petite salope !
Moussa se met derrière Fabienne. Il lui crache sur sa petite rondelle ridée. Il lui doigte le cul pour le préparer pour sa queue. Je viens glisser ma queue dans sa bouche. Elle me suce toit en me fixant dans les yeux.
- Je vais te faire crier, petite salope ! Si tu aimes les grosses bites, crois-moi, tu vas être servie !
Moussa pose son gland sur le petit trou de Fabienne. Il doit forcer in peu pour rentrer dans son cul. Fabienne ferme les yeux en sentant la queue de Moussa entrer dans son cul.
- Gérard, baisses-lui la bouche pendant que je l’encule. Et toi, restes bien dans sa chatte !
- C’est tout ce que mérite cette petite chienne !
- Oh, putain qu’elle est serrée ! Mmm j’adore ! Ça me change du cul de ma femme !
Je prends la tête de Fabienne entre mes mains et je lui assène de bons coups de queue dans la bouche. Elle se met à baver. Moussa se glisse de plus en plus loin en elle.
- Oh que tu es une bonne petite salope, toi ! J’adore ton cul ! Vas-y, Demba ! Baises la fort on va lui remplir tous ses trous à cette petite chienne !
- Ta chatte est trop bonne, salope ! Je vais bientôt t’inonder, sale chienne !
Je lime la bouche de Fabienne. Son visage devient rouge. Elle a du mal à respirer avec mon gland qui vient taper au fond de sa gorge.
Demba est le premier à jouir, il crache toute sa semence au fond de la chatte de Fabienne.
- Tu as déjà giclé, Demba ? J’espère que tu gicles moins vite avec ma fille !
- C’est la première fois que je baise une blanche. Elle a des seins magnifiques.
- C’est vrai que cette petite salope est bien foutue ! Mmm oooh je vais te remplir à mon tour.
Je gicle au fond de la gorge de Fabienne juste avant Moussa. Il lui prend fort le cul jusqu’à ce qu’il lâche tout son sperme au fond des entrailles de Fabienne. Il sourit après avoir sorti sa queue du cul de Fabienne.
- Ton cul est bien ouvert, petite salope !
- Vous avez fait tous les deux du bien. C’est bon de se faire baiser par des blacks… ça me change de celles de certains mecs.
- Il faut que je me sente viser, Fabienne ?
- Non, Gérard ! Tu me baises bien toi aussi.
Seul Fabienne reste nue.
- Restes le reste de la soirée toute nue, Fabienne. Comme ça, ça sera plus facile de te baiser si l’un d’entre nous en a envie.
- Comme tu veux.
- J’adore les jeunes femmes obéissantes comme toi. Gérard a vraiment de la chance de t’avoir comme secrétaire.
- J’ai aussi de la chance de l’avoir.
Je discute avec Moussa et Demba au sujet du contrat. Il semble en clin à faire des concessions afin que je rentre facilement dans mes frais. Pendant ce temps-là, Fabienne s’occupe des repas et elle installe tout sur la table.
- Mangeons, maintenant ! Tout ça m’a donné faim. Viens t’assoir sur mes genoux, Fabienne.
- Comme tu veux, Moussa.
Il pose une main sur la poitrine de Fabienne et une autre entre ses cuisses. Il la doigte tout en pinçant ses tétons.
- Tes seins sont bien fermes, petite salope.
- Ils sont naturels.
- Tu es vraiment très belle, Fabienne.
Fabienne frotte ses fesses nues au niveau du sexe de Moussa. Elle le laisse la caresser.
- Mmm, tu as encore envie de ma bite, petite salope ?
- Oui, Moussa. Elle m’a déjà fait beaucoup de bien quand tu me la mise dans le cul. Je veux te sentir dans ma chatte maintenant.
- Si il n’y que ça pour te faire plaisir. Lèves-toi pour que je puisse sortir ma bite.
Fabienne soulève donc ses fesses. Elle se saisit de la queue de Moussa et elle guide son gland à l’entrée de son antre d’amour. Elle s’empale sur son membre dur.
- Mmm, c est bon d’avoir la bite d’un black dans la chatte. Ooh, tu es encore mieux monté de ton futur gendre.
- C’est vrai que ta chatte est bien chaude, petite chienne. Mmm
Fabienne fait doucement coulisser la queue de Moussa dans sa chatte. Elle gémit en mordillant ses lèvres. Il agrippe sa poitrine généreuse.
- Je vais te prendre en levrette, petite pute ! Mmm suces les deux autres cochons, salope !
Moussa bascule Fabienne sur la table. Elle pose ses seins sur la table. Elles se saisit de ma queue et de celle de Demba. Elle nous suce chacun notre tour pendant que Moussa lui assène de puissants coups de reins. Son bassin claque contre les fesses de Fabienne.
- Oh mmm, je comprends pourquoi Demba n’a pas longtemps tenu. Puritain, ta chatte est trop booonne ! Mmm. Oui, salope !
Demba rentre toute sa queue dans la bouche de Fabienne. Elle a du mal à respirer. Je me branle en le regardant se faire baiser par les deux blacks. Moussa la lime sans retenue. Il lui met des fessées.
- Mmm, tu vas me faire cracher, cochonne ! On va tous les tro8s arroser ton visage de sperme, Fabienne.
Moussa sort de la chatte de Fabienne. Et vient mettre sa queue face au visage de Fabienne. On se branle tous les trois vigoureusement. Fabienne nous sourit et elle semble impatiente de recevoir notre petit cadeau. Je suis le premier à gicler sur son visage. Mon sperme coule sur son front et ses joues. Elle passe la langue qurmto8r de sa bouche pour assez de récupérer un peu de ma semence. C’est au tour de Demba de gicler. Il couvre abondamment le visage de Fabienne. Moussa plonge son gland dans la bouche de Fabienne toit en continuant à se branler. Dès qu’il sent que son orgasme arrive, il sort sa queue de sa bouche et il vient déposer son sperme un peu partout sur le visage de fabienne. Fabienne affiche un grand sourire. Elle passe ses doigts sur son visage pour récupérer le mélange de nos spermes.
- Ooh, tu m’as bien vidé, Fabienne !
- Ta bite est vraiment merveilleuse, Moussa.
On se rhabille tandis que Fabienne reste encore nue.
- Tu as vraiment de la chance de travailler avec une salope comme Fabienne, Gérard !
- J’en suis de plus en plus conscient. C’est vrai qu’elle cache bien son jeu.
- J’ai hâte d’être à notre prochaine négociation de contrat.
Je souris à Moussa et Demba. Fabienne essuie le reste de sperme qu’elle a sur le visage avec un kleenex.
- Je suis vraiment très heureuse d’avoir participé à cette négociation.
- Nous aussi, petite salope !
On se salue et ils partent rejoindre leur voiture. Je reste seul avec Fabienne.
- Grâce à toi, on a gagné un gros contrat. Tu mérites bien une augmentation.
- Je n’ai pas ça juste pour gagner plus d’argent. J’ai vraiment pris du plaisir à me faire baiser sauvagement.
- J’ai bien vu, Fabienne.
On s’embrasse pendant quelques secondes. Elle remet sa robe sexy. Et je la ramène à sa voiture.
- Passes une bonne fin de soirée, Fabienne.
- Merci, Gérard. On se revoit Lundi.
- Ça va être difficile de passer deux jours sans toi.
Elle me sourit et je lui fait un dernier bisou avant qu’elle ne démarre. Après cette soirée mouvementée, je rentre chez moi rejoindre ma femme.
A chacune de mes négociations, Fabienne est présente et grâce à ses dons, on arrive rapidement à gonfler notre carnet de commande. Aujourd’hui, Fabienne n’est plus ma secrétaire. Elle est devenue mon adjointe à part entière… mais aussi ma maîtresse.
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