#tarda fuit
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[A little bit of quinoa. Tarda fuit, ad honorem meque videndo. We blanch them off first, chop them up and season it up, little stock. -Okay.]
#s27e09 old faces new places#guy fieri#guyfieri#diners drive-ins and dives#little bit#tarda fuit#little stock#quinoa#okay
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Fille de Peter, un barmaid de seconde zone et de Gladys, une femme de ménage, Alexandra Hauling était destinée à une vie modeste. Elle n'irait jamais faire de longues études, elle n'aurait jamais une grande carrière. Mais le destin en a décidé autrement.
En effet, alors âgée de 8 ans, Alexandra retrouva son père, gisant au sol derrière le comptoir de son bar. Ne parvenant pas à voir le visage de son assassin en fuite, cette affaire fut classée, sans que le coupable ne soit retrouvé. En somme, ce drame au sein du foyer Hauling, marqua un tournant décisif dans la vie de la jeune demoiselle, mais aussi dans celle de sa mère. La disparation du père de la famille aura conduit Gladys dans une dépression incurable, à quoi s'est rajouté avec le temps, des troubles psychiatriques. Au beau milieu de tout ça, Alexandra appris à survivre et à devenir une femme, plus vite que prévu. Oubliant de vivre sa jeunesse afin de s'occuper de sa mère, la jeune demoiselle trouva néanmoins un échappatoire dans la boxe et dans le tir. Des sports de combats, des sports d'hommes qui lui permettaient d'évacuer toute sa colère et sa haine. Travaillant d'arrache pied à l'école pour essayer de se sortir de cette vie maudite, Alex fut retenue pour la bourse de son lycée afin de rejoindre les bancs de l'université. Décidant sans la moindre hésitation la filière du droit, elle ne tarda pas à s'orienter vers la branche pénale et criminelle. Bien-sûr, la tragédie de la famille en était à l'origine...
Travailleuse, Alexandra accumulait les petits boulots afin de compléter cette bourse, mais aussi, payer les frais médicaux de sa mère. Barman, livreuse, nounou, on peut dire qu'Alex en a bavé pour réussir ses études et devenir quelqu'un. Intégrant les rangs du FBI de New-York à sa sortie d'école, sans jamais perdre de vue son objectif qui n'est autre que résoudre le meurtre de son père, Alex se montra être un excellant élément. Se faisant doucement un nom dans la Grande Pomme, Alex monta les échelons jusqu'à devenir Sergent et responsable d'une brigade des mœurs. Mais son destin bascula lorsqu'elle fit la rencontre de Peter Coster, un agent du MI5 lors d'une affaire de trafic d'humains. Voyant en Alex un potentiel énorme, Peter parla d'elle à ses supérieurs et rapidement, un poste au MI5 lui fut proposé. Hésitante et parfaitement consciente que partir à Londres voudrait dire s'éloigner de la vérité, elle accepta finalement afin de couper avec ses racines mais surtout sa mère. C'est donc en 2012 d'Alex s'installa à Londres et intégra le MI5. Recevant une formation d'agent spécial mais également une sorte d'éduction digne de la parfaite britannique, elle ne resta cependant pas longtemps au sein de cette organisation.
Le terrain lui manquait. Etrangement, elle aimait les tragédies. Les meurtres, le sang, elle aimait sentir cette haine et chopper ces enfoirés. Quittant rapidement le MI5, elle intégra sans mal une brigade criminelle de Londres. Vivant à Camden, elle aime le côté atypique du quartier mais aussi, car c'est un lieu plein de ressource pour elle. En effet, Alex possède beaucoup d'indics, lui permettant facilement d'avoir accès à des informations. De plus, si Alex n'est pas du genre romantique, elle abrège la plupart de ses relations car elle n'aime pas se dévoiler, et surtout ses failles. Et puis, le côté tragique de son travail met souvent à mal les relations qu'elle aimerait consolider...
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“FUITE SENSATIONNELLE D'UN DETENU QUE L'ON CONDUISAIT AU BAGNE,” La Presse. June 29, 1917. Page 01. --- Comment l’Italien Dominico Mara saute à bas d’un train et s’enfuit --- IL ACCOMPAGNAIT L’EX-LIEUTENANT C. RHEAUME --- Ce dernier est conduit au pénitencier, mais l’autre court encore. --- (Du correspondant de la PRESSE) Québec, 29. — L'italien Dominico Mara s’est échappé, hier aprèsmidi des mains de ses gardiens qui le conduisaient au pénitencier de Saint-Vincent de Paul. Mara était sur le train du C. P. R. parti de Québec il huit heures et demie du matin; il était en compagnie de l’ex-lieutenant Charles Rhéaume, condamné comme lui à passer trois ans au pénitencier Saint-Vincent de Paul. Tous deux étaient sous la surveillance de deux gardiens de la prison de Québec, MM. Bigaouette et Côté. Un peu après que le train eut quitté Trois-Rivières, Mara s’échappa de ses gardiens et sauta à bas du train.
L’un des gardiens sauta derrière Mara, mais ce dernier, qui est jeune et fort agile, ne tarda pas à prendre une grande avance et à dépister le poursuivant. La police de Trois-Rivières fut avertie et plusieurs hommes furent mis à la poursuite du fugitif. Leurs efforts ont été jusqu’ici sans résultat; quant à Rhéaume, il a continué son chemin à Saint-Vincent-de-Paul avec l’autre gardien. Mara avait été arrêté l'hiver dernier aux Rapides de la Loutre, sur le Saint-Maurice, où il était employé aux travaux de barrage de cette rivière. Il avait assailli à coups de couteau son contremaître, Patse Pagliaci, lui traversant la joue droite et lui coupant le bout de la langue. Pagliaci est défiguré pour la vie. Mara prétendait que son contremaître avait dit du mal de lui. Après plusieurs mois de prison préventive à Québec, Mara fut condamné par le juge Charles Langelier, de la Cour des Sessions de la Paix, à passer trois ans au pénitencier. Le gouverneur Carbonneau, de la prison de Québec, ne saurait expliquer comment l'évasion s’est produite. Mara et Rhéaume étaient attachés ensemble avec des menottes lors de leur départ de Québec. On a dû les détacher pour leur donner plus de facilité pour dîner. C’est en effet à l’heure du dîner que Mara s'est échappé.
#ville de québec#quebec city#escape from custody#jumping from a train#escaped convict#prison des plaines d'abraham#prison gaurds#trois rivières#police manhunt#wanted fugitive#sentenced to the penitentiary#st vincent de paul penitentiary#italian immigration to canada#italian canadians#saint maurice#stabbing attack#crime and punishment in canada#history of crime and punishment in canada
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Déclaration
Après une pause, il reprit :
Je suppose que personne ne t’a jamais dit que tu étais renversante?
Je ne reçois pas beaucoup de compliments…
Vraiment?
…les remarques des professeurs dans le bulletin, ça compte?
Avec un sourire narquois, il ne prit même pas la peine de répondre. Les joues en feu, je tenta de m’extraire de la situation, lançant des regards en coin à la seule issue qui n’était autre qu’une porte, une porte qu’il prenait un malin plaisir à bloquer, tout son poids droit en appui contre son battant. Il l’avait très bien compris, depuis le début de cette embarrassante discussion. Il adorait me torturer et s’amusait de me voir dandiner d’un pied à l’autre.
-Eh bien, j’avais négligé ton sens de l’humour dans mon commentaire précédent.
Oh, non, je ne m’attendais pas à ce qu’il reprenne son jeu de sitôt. Il pencha la tête vers la mienne, tentant de s’immiscer derrière mes prunelles, à la recherche de secrets que je n’oserais dire à haute voix.
-Voilà qui est bien intéressant comme discussion… Si je suis ta logique, tu n’as jamais eu le droit à de longs discours enflammés, de déclarations torrides ou que sais-je?
Il voulait me voir mourrir à petits feux, c’était ça, il allait abattre les cartes une à une jusqu’à ce que ma vulnérabilité cède et fasse voler en éclat mes meurtrissures qui barricadaient mon coeur depuis si longtemps rejeté au placard. Une déclaration, à moi. Moi. Comment pourrait-on avoir de l’éloquence à discutailler sur ma personne? Il n’y avait rien de spécial à dire. Pourtant, il avait piqué ma curiosité. Doux Jésus, que je pouvais me contredire quand je le voulais! Je me demandais ce qu’il pouvait bien penser de moi, si il se mettait à me déclarer une quelconque « flamme ». J’aimerais attiser son intérêt, lui tirer les vers du nez pour découvrir ce qu’il pouvait sous-entendre derrière ses sourires moqueurs et ses compliments à deux balles. Savoir si mon intuition ne me trompait pas, en dépit d’une certaine frayeur. Je retrouva un certain aplomb, releva le menton, détendis mes épaules, gonfla à bloc mes poumons et étala un demi sourire qui devait probablement tirer au rictus. Je m’entendis mentir sereinement:
-Eh bien, tu sais, quelques textos ici et là rentreraient surement dans la catégorie « déclaration et étalage de sentiments » …
Il haussa les sourcils, sceptique, presque rieur face à ma nonchalance étrange après mes grimaces qui ne dissimulaient guère mon malaise de tout à l’heure. Merde, je venais de me faire griller. J’étais vraiment mauvaise à tous les plans, à force de réfléchir, puis de fléchir sur n’importe quelle remarque je venais vraiment d’atterrir à coté de la plaque. Comme d’hab.
Je fis une tentative lamentable pour me rattraper, mais mon malaise persistait:
-Oui, oui. Tu t’imagines bien que … bref c’est rare quoi, et puis on n’a pas besoin de faire une liste de deux kilomètres de long pour complimenter une personne. Euh… un « j’te kiffe grave, enfin je t’aime quoi », de nos jours c’est une super effusion sentimentale!
Qu’est-ce-que je racontais? Il me fixa un instant sans rien dire, le temps d’assimiler ma réponse confuse et de trouver une réplique acerbe à me jeter à la figure.
-Je vois que tu es la reine du romantisme dis donc… Tu es incroyable. Je n’ai pas besoin de deux mots et… Il plaqua à moitié sa main sur sa bouche pour entraver un petit rire, suivi d’un soupir faussement excédé et continua, un sourire songeur plaqué aux lèvres:
-Tu es vraiment renversante. Tu passes d’une timidité maladive, à une langue de vipère en un rien de temps. Incroyable.
Je lui fis les yeux rond, ne sachant si je devais être furieuse ou au contraire ravie de ce… compliment? J’ouvris la bouche, n’étant pas sure de ce qui allait en sortir, quand il colla son index sur mes lèvres pour me faire taire. Un frisson me parcouru. Colère ravalée ou alors un désir enfoui dont je n’avais aucune envie de nommer. Je pensa quelques secondes à le mordre et obtenir grâce à l’effet de surprise du temps pour m’éclipser. Cependant, il coupa mes tergiversations et reprit la parole:
-Laisse moi continuer avant de te jeter sur moi, toutes griffes sorties. Premièrement, tu es la fille la plus étrange et surprenante que j’ai eu la chance de rencontrer. Et je dis bien la chance, et non le malheur de rencontrer. Parce que tu es incroyable, putain. Tu te caches derrière je ne sais quelle armure surement trois fois trop grande pour toi, tu la balances de gauche à droite, tentant de faire comme tout le monde, de t’intégrer, même si tu sais pertinemment que cela ne fonctionne pas. Mais tu essaies, tu persistes, car tu es une battante et que tu tentes juste de faire les choses bien, correctement, sous une foutue norme que tu as dû décréter à tes heures perdues à analyser et sur analyser tout et n’importe quel futile détail que la vie n’ai jamais porté. Tu te soucies trop des gens, j’suis persuadé que cela te fait défaut à force, mais tu te soucies vraiment d’eux, tu leur en donnes l’impression en tout cas, tu leur donnes ta force. Tu leur accordes ton temps, ton oreille, et j’suis sure que tu es super câline, même si tu préfères reculer à chaque marque d’attention, les joues vermeilles et les lèvres tellement bouffées que cela donnerait envie à n’importe quel mec bien constitué de te dévorer toute entière. Et tu es splendide aussi, avec un visage de poupon qui contraste avec ton regard féroce, passant du chaud au froid. Tu marches d’un pas acharné, déterminé dans les couloirs, comme si tu n’en avais rien à foutre, ni de rien ni de personne. Tu donnes l’impression d’être une dure à cuire. Mais parfois, je te surprends entrain de sautiller comme une enfant en claquant tes mains aux ongles multicolores, ou à dessiner des smilleys joyeux sur les cahiers des gens juste pour leur faire esquisser une sourire. Et quand tu te lâches, quand tu te lâches.. c’est magnifique, bordel. Tu es pétillante, tu débordes de vie. Et personne à ce moment douterait que tu es en souffrance permanente, personne ne sait ou ne veut comprendre ta détresse. Ce que tu caches. Ils jugent tous ton indifférence qu’ils prennent pour du mépris, alors que tu tentes juste de garder le contrôle et de canaliser tes émotions, comme ça tu peux t’occuper des gens, te donner corps et âme à les aider, eux, leur offrir ta sympathie. Tu auras beau faire semblant, tu ne cesseras jamais d’être une gentille. Et toutes ces contradictions te correspondent, elles sont toi. C’est juste beau à regarder, j’te jure. C’est vraiment rare de trouver quelqu'un qui est capable d’aimer la vie à ce point. »
On pourrait croire qu’après une telle tirade il serait à bout de souffle, mais il respirait régulièrement, serein. Sur de ce qu’il venait de déterminer. Alors que moi je devais passer de toutes les couleurs, celles sorties directe du célèbre tableau de Rothko, en priorité le rouge qui devait survenir en larges plaques sur le haut de ma poitrine, jusqu’à en démanger mon cou. J’avais perdu toute notion de langage. Ma mâchoire semblait totalement désarticulée. Respirer serait bien. Je devrais déjà me contenter de cela. Néanmoins, ma langue pâteuse obstruait l’arrivée d’air. Il me regardait toujours. Je n’étais pas certaine qu’il attende une réponse.
Il me fixait. J’étais limite entrain de m’asphyxier, là. La voix fébrile, sautant des octaves tel un ado prépubère, je fis la seule chose dont j’étais capable lors d’une crise, lorsque je me retrouvais au devant d’une vérité gigantesque, terrifiante. Je lui plaisais, pour qui j’étais. Donc, je pris la fuite. Sauf qu’il restait planté devant la fin de tunnel de la délivrance, alors je fis une chose imbécile et regrettable; je me braqua et prononça des paroles qui allaient tout ruiner:
Tu dois te tromper sur la personne. Je n’ai rien à voir avec ce que tu décris. En fait, c’est bien beau les déclarations, mais cela ne sert pas à grand chose si cela sollicite le mensonge. Ce ne sont que des belles paroles.
La déception aggravait son visage. Il força sa mâchoire. Fronça les sourcils. Ne prononça plus un mot. Il n’y voyait probablement pas l’intérêt. Je venais de casser son délire. Je me répétais intérieurement tel un mantra « Tu ne ressens rien, tout va bien, rien ne peut t’atteindre ». C’était de ma faute après tout, je l’avais cherché, je voulais cette vérité. Cependant, je ne comprenais pas pourquoi j’avais aussi mal, pourquoi j’avais une boule au fond du bide. J’étais peut être amoureuse, après tout. C’était surprenant de formuler cette pensée en toute simplicité. Peut-être parce que cela n’allait plus rien modifier, l’instant était passé, j’avais gâché ma chance. Cela n’avait nullement d'importance. Il me jaugea encore une fois. Attendait-il que je revienne sur mes dires? Il pouvait rêver. Je l’avais blessé en connaissance de cause. J’avais fait exprès. Car bien qu’il croyait le contraire, je ne méritais pas d’être complimenté. D’être aimé. J’aidais les gens parce que j’étais incapable de me soigner. Je les écoutais parce que dedans moi, j’étais vide. Je n’avais rien à apporter à quelqu’un. Il se déplaça d’une enjambée pour ouvrir la porte. Il me la tenu galamment le temps que je me faufila, menton baissé pour me précipiter dans les couloirs. Je venais de précipiter ma perte. Il ferma derrière moi sans rien dire. Puis, il explosa son pied contre celle-ci même pour la fermer correctement. Un frôlement, une tension magnétique comme deux pôles d’aimants qui se repoussaient. Son corps svelte s’avançait rapidement, presque à rythme saccadé, il passa devant moi et ne tarda pas à quitter le bâtiment alors que mes propres pas me guidaient vers la sortie tant rêvée à la vitesse d’un escargot. Le poids de mes erreurs commençait vraiment à peser. J’arrêta de marcher lorsque la bretelle de mon sac à dos glissa de mon épaule pour atterrir sa fin de course sur le sol. Je ne pris même pas la peine de tenter de la rattraper par pur réflexe. Court circuit. Je rentra à la maison dans un flou total, sans savoir si j’avais fait un détour, une pause, si j’avais été bousculé, ou klaxonné sur la route parce que je traversais sans regarder. J’avais juste conscience que j’avais fait une erreur monumentale. Pas juste une simple boulette, je venais de gâcher une chance de changer les choses. Je leur donnais raison à tous, j’étais juste… bizarre et antipathique. Apathique. Je n’avais aucun point commun avec la fille dont il venait de parler. Je l’aurais tant voulu.
12/12/ 17 et 13/12/17
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Chapitre 23 : Préparatifs de mariage
E.M. 756
Le son d’une goutte qui tomba dans l’eau résonna dans la pièce. Puis le silence. Quelques minutes plus tard, le même son se fit entendre. Dans sa baignoire, Aurora fixait le mur en face d’elle, immobile, le regard vide. Depuis la venue du chancelier de Niflheim et l’acceptation de la proposition d’un traité de paix par son père quelques jours auparavant elle avait perdu son doux sourire et sa joie de vivre. Les mariages arrangés étaient relativement fréquents au sein de la noblesse. Elle n’aurait émit aucune objection si elle avait grandit dans l’idée qu’elle épouserait l'homme que son père lui aurait choisi. Elle aurait appris à le connaître, aurait tissé des liens et aurait peut-être même fini par éprouver des sentiments. Mais là, la situation était toute autre. Son père lui avait laissé une certaine liberté et elle était tombée amoureuse du conseiller de son frère. Mais pour le bien du Lucis, elle avait dû se résigner à devoir épouser un homme qu’elle ne portait pas dans son coeur. Un homme qui était devenu le haut commandant de l’armée de Niflheim. Ravus Nox Fleuret. N’ayant aucune confiance en lui et pour éviter toute fuite d’information, Aurora avait décidé de ne plus s'immiscer dans les affaires du royaume. Elle avait arreté de lire les compte rendus des réunions du conseil et n’allait au gymnase de la Garde Royale que pour garder une certaine forme physique. Elle tentait de garder cette attitude forte et digne qu’elle affichait toujours en public, mais à chaque fois qu’elle se retrouvait seule, elle fondait en larmes. Elle essayait de se convaincre que la douleur finirait par s’estomper avec le temps. Cependant, les préparatifs pour les différents mariages avaient d’ores et déjà commencé. Ce jour-là, Aurora devait rencontrer le styliste en charge de la confection de sa future robe de mariée. Elle n’avait aucune envie d’y aller, mais elle n’avait malheureusement pas le choix. Après un long moment, elle se décida à sortir de la baignoire à contre coeur, s’habilla et rejoignit son père dans la salle à manger.
Assise à table, Aurora n’était pas très loquace. Elle s’était assombrie et renfermée sur elle même, ce qui n’avait pas échappé à Regis qui connaissait bien sa fille. Son petit déjeuner terminé, il se leva de sa chaise, s’approcha d’elle et posa une main compatissante sur son épaule.
— Crois bien que si j’avais eu une autre alternative, je l’aurai choisie.
— Je sais, Papa. Je ne t’en veux pas d’avoir pris cette décision. Cette guerre a assez duré.
La voix de la jeune femme était monotone, ce qui serra un peu plus le coeur du Roi. Elle vint poser sa main sur la sienne et tourna le regard vers son père. Il lut dans ses yeux qu’elle était déterminé et qu’elle ne trahirait pas ses engagements, même si cela semblait la faire souffrir. Il hocha de la tête, comme pour la remercier une nouvelle fois de son abnégation et resserra légèrement son emprise sur son épaule.
— Ne tarde pas trop, il serait mal vu d’arriver en retard pour ton essayage.
— Ne t’en fais pas pour ça. Je serai à l’heure.
Regis vint déposer un doux baiser réconfortant sur le front de sa fille avant de quitter la salle à manger. Aurora ne tarda pas à faire de même et se rendit à l’entrée de la Citadelle. Elle descendit les escaliers jusqu’à la voiture qui l’attendait en bas. Debout devant le véhicule se tenait Ignis. Cette scène lui rappela leur sortie à l’opéra, ce qui la fit légèrement sourire de façon nostalgique.
— Je ne m’attendais pas à ce que ce soit toi mon chauffeur.
— Ton père me l’a personnellement demandé. Je ne pouvais pas refuser.
— Quelle ironie du sort.
— N’est-ce pas?
Ils se regardèrent avec un pincement au coeur, un maigre sourire triste sur leurs lèvres.
— Ne traînons pas trop. Nous devons aller récupérer ton frère avant de nous rendre à la boutique.
— Tu crois qu’il s’est réveillé?
— Je l’ai appelé juste avant que tu arrives, histoire de m’en assurer.
— Oh. Et bien… Allons-y dans ce cas.
Ils entrèrent dans la voiture avant de prendre la direction du centre-ville. Noctis les attendait en bas de son immeuble, appuyé contre le mur, encore à moitié endormi. Il monta à son tour à l’arrière du véhicule et tous se rendirent à la boutique “Vivienne Westwood”, une enseigne Altissienne réputée dans la réalisation de robes et costumes de mariage.
En entrant dans la boutique, une élégante femme les accueillit en inclinant le buste respectueusement.
— Bienvenue chez Vivienne Westwood, Vos Altesses. Nous vous attendions. Si vous voulez bien me suivre.
Aurora jeta un regard à Noctis qui semblait tout aussi enjoué qu’elle à l’idée d’être dans un tel endroit et tous trois lui emboitèrent le pas. Ils arrivèrent dans un salon d’essayage dans l’arrière boutique réservée aux invités de marque. Le jeune conseiller royal s’assit sur une banquette tandis que la princesse et la prince passèrent chacun derrière un paravent. Un homme prit en charge Noctis tandis que la femme s’occupa d’Aurora. Elle se déshabilla, quelque peu mal à l’aise, et regarda la robe accrochée sur le cintre en face d’elle.
— Est-ce que vous avez pris ou perdu du poid depuis la prise de mesure?
— Non.
— Bien, dans ce cas, veuillez enfiler votre robe, je vous prie, Votre Altesse.
Aurora acquiesça et exécuta la demande sans montrer de résistance. La styliste l’aida mettre sa tenue. D’abord une crinoline pour permettre à l’ensemble de conserver une belle forme évasée, puis la pièce principale composée de plusieurs jupons d’organza de teintes champagne et noir qui donnaient un visuel tout en transparence ainsi que d’un bustier en dentelle noire agrémentée de perles, pierreries, sequins et fils d’or et d’argent. La couturière semblait relativement satisfaite du travail, surtout qu’elle n’avait aucune retouche à faire. La princesse sortit de derrière le paravent et s’avança vers les miroirs disposés en arc de cercle afin de pouvoir se regarder sous tous les angles. Ignis qui attendait patiemment posa instinctivement ses yeux sur elle et il resta sans voix tant il l’a trouvé ravissante vêtue ainsi. Noctis ne tarda à pas à la rejoindre en finissant d’ajuster ses boutons de manchettes.
— Jolie robe.
— Hmm.
— Je te fais un compliment et t’es aussi aimable qu’une porte de prison. C’est le fait de devoir épouser Ravus qui te rend comme ça?
— Je m’en serai bien passé. Tout le monde n’a pas la chance d’épouser la douce Lunafreya Nox Fleuret.
— C’est vrai que j’ai pas trop à me plaindre. Mais si je me rappelle bien, tu ne le trouvais pas si mal que ça quand t’étais jeune.
Alors que Noctis taquinait sa soeur, Aurora serra la mâchoire, son agacement montant encore d’un cran. Ignis quand a lui déglutit mais resta calme et silencieux.
— J’avais sept ans... Et il n’avait pas encore rejoint les forces armées impériales...
— Mais ça ne t’aurait pas déplu à l’époque. Avoue.
— Noctis, ça suffit.
Ignis sortit de son silence, reprenant l’héritier du trône qui commençait à devenir un peu trop insolent envers sa soeur en public. Il s’adressa aux deux employés de la boutique.
— Pourriez-vous nous laisser un instant, s’il vous plaît?
— Bien sûr, Monsieur.
— Pas la peine. J’en ai fini avec mon essayage de toute façon.
Renfrogné, Noctis passa derrière le paravent pour retirer son costume, le reposa sur le cintre et avant de quitter la salle, il s’adressa une dernière fois à sa soeur et son ami.
— Je vous attend à la voiture.
Aurora ferma les yeux en soupirant pour essayer de se calmer tandis qu’Ignis fit tout de même signe aux stylistes de les laisser seuls quelques minutes. Ces dernier s’éclipsèrent de la pièce en refermant la porte derrière eux. Le jeune conseiller se leva, s’approcha de la princesse lucisienne, se plaça dans son dos et posa ses mains sur ses épaules. Il la regarda ainsi dans le miroir en face d’eux et murmura doucement de peur d’être entendu.
— Tu es magnifique...
— C’est gentil… Mais j’aurai aimé pouvoir le penser…
— Tout comme j’aurai aimé que cette robe me soit destiné… Si Sir Ravus ne tombe pas sous ton charme ainsi, alors je le ferai pour lui.
— Ignis… S’il te plait...
Elle détourna le regard tristement, ses joues rougissant légèrement. Il la fit doucement se tourner vers lui et vint poser une main sur sa joue, ses doigts sur sa nuque, la forçant à le regarder.
— M’accorderais-tu ta première danse.
— Ici? Tu n’es pas sérieux?
— Très sérieux.
Délicatement, Ignis lui prit une main tandis qu’il vint poser son autre libre dans son dos. Aurora, rougissant un peu plus, posa la sienne sur le bras de l’homme qu’elle aimait. Doucement, il l'entraîna dans une petite valse. Elle se laissa guider, ayant une confiance aveugle en lui. Leur danse fut brève mais cet instant leur parut une éternité. Il la regarda ainsi une dernière fois pour garder cette image en tête à jamais et approcha son visage du sien pour lui voler un tendre baiser, sachant pertinemment tout deux que ce n’était pas le lieu idéal, ni même raisonnable.
— Je vais aller me changer. J’en connais un qui va finir par s’impatienter.
Il hocha de la tête, lâchant ses mains à regrets et la laissa passer derrière le paravent pour qu’elle puisse se changer et ainsi rejoindre Noctis.
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Thomas (Au château d’eau de Puis-l’Evêque)
Extrait de : Contes de la Plaine-Pesticide
J’ai 14 ans, mais il ne le sait pas. Je me demande quelle sera sa réaction lorsqu’il me verra. J’imagine son regard, son appréhension et peut-être, son refus. Et s’il repartait, dès lors qu’il m’apercevra ? Et si son désir et son excitation disparaissaient à l’instant même où il posera ses yeux sur mes joues imberbes, mon corps de petite taille, infantile, sans musculature ? Je n’ai même pas finis de grandir… Je porte les marques irréfutables de mon âge encore arriéré ; mes boutons, mon affreux duvet, ma voix disgracieuse et, pire que tout, mon sexe d’enfant, sans épaisseur et couvert d’un léger manteau de poils, d’une finesse encore décourageante, formant la moustache d’un petit nez et conférant à l’apparence générale de ma petite bite quelque chose d’informe et d’inabouti. Quelque chose de laid.
Mon esprit hésite à faire demi-tour alors que mes jambes semblent avoir pris les commandes. Elles en ont décidé autrement. Elles continuent de pédaler et mon VTT d’un autre temps, trop grand pour moi, file à toute vitesse et parcours sans épuisement les dizaines de champs qu’il me faudra traverser avant d’arriver à notre lieu de rendez-vous. Au château d’eau de Pré-l’Evêque.
On raconte depuis toujours que le parvis du château d’eau sert aux rencontres nocturnes des hommes un peu pervers. Des pédés. On raconte aussi qu’un adolescent y a été retrouvé mort. Etranglé. Et violé. Il y a ici et là des légendes qui naissent et donnent corps et vies à des lieux sans importance. Les enfants, curieusement, adorent raconter des histoires de sexe et d’horreur. Le château d’eau est isolé, son parvis encadré par la brousse et un bois épais. Voilà tout ce que je sais.
Il fait chaud. Trop chaud. Mon corps tout entier s’est humidifié. Je su à grosse goutte. En plus d’être trop jeune et trop laid, je vais puer la transpiration. Il me faudrait renoncer. Mon esprit liste en continu toutes les bonnes raisons qui devraient me convaincre de faire demi-tour. De m’enfermer dans ma chambre. D’éteindre mon téléphone et d’attendre que le temps me débarrasse de cette angoisse et de ce désir inassouvi. Je devrais rebrousser chemin et rentrer fissa dans la petite maison de ma grand-mère, où l’on m’a abandonné pour l’été, en proie à l’ennui et la peur constante de retrouver le corps d’une vieille étendu dans la cuisine, à moitié bouffé par les mites, les véritables propriétaires de ces murs odorants. Je devrais la rejoindre et passer un nouvel après-midi à regarder le Tour de France sur son vieux poste de télévision, en mangeant des biscuits rassis et en écoutant la vieille me rappeler à quel point mon grand-père aimait le vélo et le Tour de France qui, dans le temps, était un événement, un vrai !
Mais mon corps entretient ses propres bonnes raisons, qui l’emportent sur celles de mon esprit. Je découvre alors ce qui faisait jusque-là l’objet d’une totale incompréhension de ma part lorsque je regardais un film ou que je lisais un livre, lorsque le désir d’un personnage l’emportait vers des décisions que je devinais catastrophiques à l’avance. Pourquoi ? Pourquoi ne renonce-t-il pas ? Parce que son sexe a pris les commandes et que la force de ce dernier n’a pas d’égal adversaire. Je suis en érection depuis l’instant même où j’ai reçu le premier message de Brrick_28, qui porte le même prénom que moi (ou en tout cas est-ce qu’il m’a dit). Nous avons échangé sur une application. Une interface de rencontres entre hommes que j’ai téléchargé à l’instant même où j’ai eu mon premier téléphone, deux semaines plus tôt, offert par ma mère qui tenait absolument à garder contact avec moi durant les 45 jours que j’allai passer à la campagne.
Hormis Rambârtres, la grande ville où je vis avec mes parents, il n’y a pas grand-chose dans cette région agricole. Pour ne pas dire qu’il n’y a rien. A cette distance de la ville, il n’y a pas grand-chose et il n’y a surtout pas grand monde. Hormis un garçon, de temps à autres, qui m’envoyait un message mais renonçait très vite, parce que je n’étais pas doué pour la drague, parce que je n’étais pas très joli ou parce que ma situation géographique était décourageante et que je ne valais pas non plus le déplacement. Il me tardait de rentrer à Rambârtres où l’application m’offrirait l’embarra du choix. Mais ce matin, il y a eu Brrick_28.
J’ai envie de te monter, avait-il dit abruptement, sans aucune autre forme d’introduction. Puis il m’a envoyé des photos de lui, qui me hanteront pour le restant de ma vie. A l’apparence de son corps, je jugeais qu’il devait avoir 25 ans. Pas moins. Peut-être plus. Son corps était musclé, volumineux, bronzé, très poilu par endroit et incroyablement attractif. Un homme. Ce qui m’apparaissait comme représentatif lorsque j’imaginais la masculinité. Son visage mal rasé était évidemment celui d’un homme adulte. Ce qui était à la fois effrayant et très excitant. Son impressionnante mâchoire carrée renforçait cette peur qu’il m’inspirait. Une peur qui semblait nourrir l’afflux sanguin servant à faire gonfler mon sexe. Mais ses yeux donnaient autre chose à voir de lui. Des yeux bleus et ronds, un peu marqués par de légères rides solaires et souriantes. Ses yeux le rendaient doux et bienveillant. L’avenir dira à quel point les yeux bleus constitueraient ma plus grande faiblesse et le point de départ de mes plus grands malheurs. L’origine de ma propre extermination consentie.
Direct et pressant, Brrick_28 ne tarda pas à m’envoyer une photo de son sexe en érection. Là encore, mes premières impressions, parmi les plus enivrantes, étaient liées au fait que j’avais en face de moi un grand. Un adulte, un homme. Gros, épais, velus et très inquiétant. Je salivais d’envie et aurait donné n’importe quoi pour voit cet organe en vrai. Pouvoir le regarder et l’ausculter de très près. Le prendre entre mes mains, le sentir, le gouter. J’avais l’envie irrémédiable de le mettre dans ma bouche, par instinct. Je comprenais alors un autre phénomène qui m’avait échappé et qui semblait tant plaire aux adultes ; le sexe oral. J’étais proche du désir alimentaire, la vue de ce sexe m’affamait.
A dire vrai, les photos de Brrick_28 reflètent en tout point l’image des hommes qui s’exposent et que je détail sur internet depuis quelques temps maintenant et qui constituent la source de mes premiers fantasmes, le moteur de mes premières masturbations. L’homme adulte me décrivait ce matin son envie de moi. Envie de moi… Mon corps tout entier s’alluma à la lecture de ses mots. Il s’alluma d’un feu qui me transforma radicalement, durablement et qui un jour, me consumerait tout entier. Dans quelques années, il aurait raison de ma dignité, de ma santé et jusqu’au bien le plus précieux qui m’ait été accordé : ma vie.
Nous avons convenu d’un rendez-vous au fameux château d’eau, dont j’avais entendu parler toute mon enfance et que je ne fus pas surpris de voir évoqué par mon interlocuteur. Je l’avais aussi découvert avec mes yeux quelques jours plus tôt, lors d’une longue expédition à VTT. Il se situait à 5 kilomètres de chez ma grand-mère, à la sortie de Puis-l’Evêque, un village en tout point similaire à celui où je passais mon triste été. Il y avait là, sur les hauteurs d’une petite colline, un impressionnant château d’eau grisâtre qui s’élevait fièrement et dominait la vaste plaine. Il était visible à des kilomètres.
Evidemment, Brrick_28 avait une voiture et il m’expliquait qu’il pourrait se garer au pied du château d’eau, sur le chemin de terre battu qui ralliait la route à son parvis et se transformait petit à petit en un parterre de graviers blancs et poussiéreux, jusqu’à la grande pelouse qui s’enfonçait dans le bois. Par ici, nous pourrions trouver un endroit discret.
Qu’est-ce que tu voudras faire ? Avait-il écrit Et moi de répondre naïvement, sans trop savoir ce que je voulais réellement : voir ta bite.
Oh ça, répondit-il, tu vas la voir cette grosse queue.
Il est 15h30. Le soleil frappe fort et me voilà déboulant sur les graviers, soulevant la poussière dans un agréable ronronnement de crissements secs. Je m’arrête au bout du chemin, à la hauteur de l’immense structure dont l’utilité m’échappe encore. Personne à l’horizon.
Va-t-il vraiment venir ? Et s’il vient, que se passera-t-il ? Est-ce qu’il me fera monter dans sa voiture ? Ou bien m’emmènera-t-il dans le bois pour m’embrasser contre un arbre ? Et s’il s’agit d’un piège ? Mon imagination et ma nature angoissée me font brusquement perdre mon érection. Je su encore et plutôt que de recouvrer mon calme après l’effort physique, je m’essouffle d’avantage. Je commence à regretter et à l’instant même où mes jambes semblent enfin céder à mon esprit pour m’accompagner dans ma fuite, j’entends une voiture approcher. Trop tard.
Je vois débarquer sur le chemin de terre une vieille Twingo cabossée. Ses phares sont allumés alors que nous sommes en plein jour. Je laisse tomber mon VTT et essaye d’apercevoir le conducteur mais les reflets du soleil sur son pare-brise m’en empêchent. Il s’arrête à une vingtaine de mètres de moi et coupe son moteur. De longues secondes s’écoulent. Il ne se passe rien. Est-ce qu’il me regarde ?
Une cigarette vole à travers la fenêtre puis la portière s’ouvre avant de se refermer dans un claquement qui me fait presque sursauter. Il est là, droit devant moi. Il est bien plus grand et plus impressionnant que ne l’imaginais. Alors, d’un pas sûr, le regard mauvais, il s’avance vers moi. Je suis comme figé, tétanisé par son apparence, sa beauté, sa masculinité et le souvenir photographique de son corps que je devine à travers ses vêtements légers. A mesure que ses pieds battent le sol jusque sur les graviers, mon cœur pulse et fait de nouveau gonfler mon sexe d’adolescent, rapidement, presque douloureusement.
Je ne sais pas quoi faire ni quoi dire. Je ne sais même pas où regarder. Il porte des baskets blanches sales, un jogging noir laissant apparaitre une impressionnante boursouflure à l’entre-jambe, un t-shirt gris tâché de sueur au niveau du torse et des aisselles, ainsi qu’une casquette qui dissimule encore ses cheveux bruns et courts que j’ai vu plus tôt à travers l’écran de mon téléphone.
La vision de cet homme menaçant, déterminé et incroyablement sensuel me fait tourner la tête. J’ai l’impression que la chaleur va me faire défaillir. Cette image s’imprime dans mon esprit et ne le quittera plus jamais.
En quelques secondes, il arrive devant moi et je suis obligé de lever la tête pour le regarder. Le soleil m’éblouit, j’ai du mal à déterminer son regard. Il ne fait rien. Je m’accoutume un peu à la forte lumière et trouve enfin ses yeux bleus. Ils me fixent avec intensité et quelque chose que je ne saurais pas définir à ce moment-là, mais que je décrirais plus tard comme l’étincelle paradoxale, entre appétit et dégout, qui illumine le regard des actifs dominateurs lorsqu’ils regardent une proie avant de passer à l’action : incapables de savoir s’ils veulent lui faire du bien ou du mal. Le regard prédateur et viril qui annonce la soumission et la consommation d’un garçon qu’ils ne savent pas considérer comme un être humain, mais uniquement comme un réceptacle. Un réceptacle à fluide pour l’aspect concret, mais surtout, un réceptacle à frustration, à bestialité. Un corps capable d’endurer ce qu’ils ne sauraient faire à une femme sans être rongé par la culpabilité. Peut-être même par la peur de la tuer.
Mes yeux ne parviennent pas à soutenir ce regard dont j’ignore encore tout. Ce regard qui, plus tard, me ferait exister à travers les yeux d’un autre. Alors je cède à sa puissance et mes yeux se fixent un peu plus bas, sur sa bouche. Une goutte de sueur perle sur sa moustache naissante, rigide et dense. Ses lèvres sont légèrement entrouvertes et je vois ses grandes dents, serrés les unes contre les autres, contractant sa mâchoire. Je m’imagine alors me réduire, me ratatiner. Etre minuscule et disparaitre dans cette bouche gargantuesque, être dévoré vivant.
Je ressens alors une vive douleur. Il m’a saisi par la nuque, avec sa main puissante. Ses longs doigts me serre très fort, à tel point que j’ai envie de crier. Sans me lâcher, il recule d’un pas et me tire en avant. Je tombe douloureusement par terre. Mes genoux et mes tibias, dénudés par le port d’un short, s’égratignent sur le gravier blanc. Je relève la tête, effrayé. Je suis trop petit, alors pour que son bassin et son entre-jambe se trouvent au niveau de mon visage et emplissent tout mon champ de vision, l’homme est obligé de plier légèrement les genoux. Il est là, à quelque centimètre de moi : l’objet de mon désir. Je pourrais presque en sentir la chaleur, en deviner l’odeur… J’ai peur et je me sens alors très faible, totalement démuni. Mais l’envie de voir ce qu’il dissimule sous ses tissus m’anime encore et me fait sentir d’avantage anémique, fluet et désarmé. Je découvre immédiatement ce qui constitue le rapport de force entre les hommes qui se désirent. Ce n’est pas tant la prééminence et la supériorité physique du dominant qui réduit le dominé (je m’assujettirai plus tard à des hommes plus frêles que moi) c’est le besoin total et absolu du soumis à l’égard du sexe masculin et de la suprématie qu’il exerce sur son esprit affaiblit. Quelques centimètres de chaire que je découvre être une arme d’autodestruction pour laquelle si jeune, je suis déjà prêt à m’offrir en pâture, pour laquelle je voudrais déjà entièrement me damner.
Brrick_28 baisse brusquement d’un même mouvement son jogging et son boxer en élasthanne à l’effigie d’une marque de fast-food, révélant son énorme membre, velus et raide. Mon imagination infantile et le temps passant feront de ce sexe le plus impressionnant et le plus beau qu’il me fut donner de contempler.
Mais je n’ai pas le plaisir de le détailler à ma convenance (et c’est précisément mon imagination qui lui donnerait corps avec le temps) puisque l’homme me saisit alors par la mâchoire et utilise son autre main pour enfoncer cette extrémité de son corps jusqu’au fond de ma bouche. Trop loin dans ma gorge.
Trop gros pour mon être encore inachevé. J’ai l’envie soudaine de vomir, comme lorsque ma mère insiste pour que je me lave la langue à l’aide de ma brosse à dent et qu’elle touche douloureusement le fond de mon palais et jusqu’à ma glotte. Mon premier réflexe est de reculer mais il me retient la tête fermement et commence de violents allés et venus. Ma bouche produit curieusement une masse dense de salive épaisse et blanchâtre. Malgré mes étouffements et mes relents, il persiste à vouloir toucher les tréfonds de ma gorge avec son gland, à m’envahir, comme s’il voulait entièrement disparaitre dans mon corps par cette voie qui criait pourtant à l’abandon. Mes relents soulèvent alors de la bille et mes yeux quelques larmes.
La seule chose que je vois encore, c’est l’épaisse touffe de poils de son pubis, sur laquelle mon nez vient s’écraser à chaque second qui passe. Il sent la saleté, la chaleur, la sueur et l’urine. Il s’immobilise alors, encore tout entier dans ma bouche. Sa main vient saisir plus fermement encore ma mâchoire, il soulève légèrement mon visage pour que je puisse le regarder dans les yeux. Ses yeux magnifiques… A l’instant même où je m’attendri de cette beauté, il m’envoie une claque de sa main libre, comme s’il ne m’était pas permis d’apprécier cette vue. Puis une deuxième, une troisième. Il me frappe et son sexe gonfle d’avantage en conséquence, envahissant douloureusement l’espace de ma gorge et immobilisant ma langue. Mes yeux pleurs. Il me crache au visage. Sa salive est chaude, elle coule sur mon front et jusque sur mes paupières. Il tente de s’enfoncer encore et peu plus et je suffoque, la bille me ressort par le nez.
Il retire enfin sa chaire, me permettant ainsi de recracher d’importantes quantités de fluides divers dont j’ignorais tout de ma capacité à les produire. J’essaye de reprendre mon souffle alors qu’il utilise maintenant son pénis, si raide, solide, pour me frapper au visage ; les joues, la bouche, le front. Il pouffe un peu, il rit du spectacle de mon pathétisme. Je me laisse impressionner par la puissance de son corps, la force des coups qui peuvent m’assaillir alors même qu’il n’utilise que son sexe.
Il m’attrape à nouveau par la nuque et m’attirer tout contre ses testicules odorants. Une fois encore, je ne peux plus respirer, ni rien voir. Je suis pétrifié et je sens le choc s’insinuer en moi. Un choc dont je comprends déjà l’étendu, un choc durable. J’aimerais que tout s’arrête. Mon esprit bataille mais cette lutte est bien vaine, car mon corps en a décidé autrement : ma langue parcours instinctivement tout ce qui est à sa portée, avec délectation. Elle découvre le véritable gout écœurant d’un homme, sa texture velue toute contre ses papilles, elle s’en réjouit.
Il me libère de son étreinte et d’un pas vif, se positionne derrière moi et pousse brutalement en avant. Je n’ai rien vu venir. Je suis étendu de mon long, mon visage s’écrase et embrasse la sécheresse, la rigidité et la chaleur du gravier poussiéreux. Je décide de fermer les yeux. Fermer les yeux et attendre. Je m’arrête.
Ses mains tirent violemment sur mon short. J’entends un bruit de craquement, de déchirure, qui m’angoisse. Il a arraché mon slip, me soulevant un peu du sol, me tirant sur l’aine et le sexe. J’ai mal partout. Ses grands bras puissants me compressent au sol, je suis fixé, les fesses à l’air. C’est effrayant, cette idée fait gonfler mon sexe contre les cailloux. Je l’entends cracher à plusieurs reprises, il étale sa salive sur lui, puis sur moi. La naïveté même ne ferait pas débat quant à la suite des événements. C’était l’évidence. J’allais avoir ce que j’étais venu chercher : un sexe, un homme. J’allais l’avoir entièrement. Je sais ce qu’il va advenir, mais je n’en ai plus envie. Je me souviens de garçons, dans des vidéos, avec cette virulence, cet empressement. Je sais quelles sont leurs manières, leurs méthodes. Il va m’écraser, me ratatiner, m’éclater, m’insulter : me faire regrette. Plus j’y pense et plus son sexe ramollit, il est violenté, éraflé par le sol rugueux. Même mon corps se rend à l’évidence : cet instant confèrera bientôt à l’enfer quelque gout de paradis.
Je pense à lui demander d’arrêter. Mais d’un autre côté, je veux qu’il me trouve bon, qu’il soit satisfait, qu’un homme adulte prenne plaisir à me baiser. Je veux être à la hauteur.
Il enfonce son sexe en moi et la douleur, horriblement vive, me fait perdre connaissance pour les temps à venir. Me suis-je évanouit ? Mon esprit m’a-t-il épargné le souvenir de cette partie ? Combien de temps est-il resté en moi ? Une heure ? Cinq minutes ?
Ressentir à l’intérieur de soi s’enfoncer un corps étranger est un phénomène d’une curiosité inégalé pour le jeune garçon que je suis. Une sensation qui m’intriguerait encore durablement, et peut-être jusqu’à la fin. Sa chaire est entrée en moi brutalement, violement, immédiatement. J’ai senti ma peau se déchirer et son sexe s’étendre jusqu’à mon ventre, comme si l’on déroulait quelque chose, un outil à la fois inapte et adapté, qui chercherais à me traverser de part en part. Puis plus rien. J’ai disparu. Jusqu’à ce qu’il jouisse en me mordant l’oreille, en m’étranglant et m’écrasant encore un peu plus fort contre le sol.
Je sens son sperme couler en moi et c’est cette sensation précise qui motivera l’ensemble de mes aspirations, pour le reste de mon temps. Mais pour l’heure, je suis encore bien incapable de comprendre ce qu’il y a de si satisfaisant en cet instant.
Essoufflé, il se retire dans un bruit de déglutition étrange. Son sperme coule le long de mes cuisses. Je me dis que je vais être très sale. Je commence à penser à ma grand-mère. Je reste immobile, silencieux, les yeux fermés. Pendant quelques secondes, il n’y a plus un bruit.Puis un son se fait attendre, assorti à une nouvelle sensation, celle d’un liquide chaud se répandant tout contre mon dos, à l’arrière de ma tête, sur mes pieds et sur mes fesses. L’odeur termine de m’informer. Il est en train de pisser sur moi. J’attends. J’aimerais disparaitre. Alors pour se faire, je reste entièrement de marbre, comme mort. J’attends. Toujours silencieux. Les yeux solidement clos.
Tout s’arrête et quelques secondes plus tard, je l’entends monter dans sa voiture, démarrer le moteur, faire crisser les roues sur la terre battue et disparaitre de mon espace, disparaitre de ma vie, laissant néanmoins sur mon corps inerte beaucoup de lui, de sa pisse et de son sperme, laissant aussi dans mon esprit un souvenir bénis et impérissable, ainsi que quelques blessures.Tout s’arrête et cependant, je reste allongé, une heure durant.
C’était lui. Ma première fois. J’aurais aimé l’embrasser sur la bouche, l’entendre dire mon prénom et découvrir le son de sa voix.
J’aurais aimé le revoir.
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Eric Campbell - 34 ans - Agent du MI5
C'est dans un foyer aimant qu'Eric vit le jour. Ses parents étaient comblés et leur premier fils, Kyle voyait en son petit frère de nombreuses opportunités. En effet, Kyle voulait faire de son petit frère une reproduction de lui-même. Ce fut d'ailleurs ce dernier qui lui apprit le surf, le football et bien d'autres disciplines que Kyle idolâtraient. Cette relation, si complice ne fit que s'agrandir à l'arrivé d'un dernier enfant : Mark. Ils étaient si différent et pourtant, ils étaient inséparables. Sous le regard aimant d'Allison et Simon, chacun avait finalement trouvé sa voie. En somme, Eric choisit celle de l'armée.
Ce fut au début du lycée que le jeune homme se découvrit une passion pour l'armée. Il estimait que c'était son devoir, son destin, de sauver sa patrie, son peuple, d'agir au mieux pour améliorer le monde si cruel d'aujourd'hui. Ainsi, après avoir obtenue son diplôme de fin d'étude, Eric quitta rapidement sa famille pour le service militaire à Cambridge. Il se trouva qu'Eric était un très bon élément et malgré son jeune âge, il fut rapidement envoyé au combat, en Afghanistan. Ce fut durant cette longue période de terreur, que le jeune garçon fit la rencontre de Jolene Mitchell, avec qui il créa une amitié toute particulière, tout deux témoin d'une horreur traumatisante.
Néanmoins, un coup de fil de son frère Mark poussa le soldat à revenir sur sa terre natale. Et pour cause, ses parents venaient de perdre la vie dans un accident de voiture. Faisant ses adieux à ses frères d'arme et promettant à Jolene de ne jamais se quitter, il retourna à Newquey, dans la maison familiale. C'est ainsi que pendant plusieurs mois, les frères Campbell restèrent soudés et loin de leur vie routinière. Puis l'armée finit par rappeler le soldat qui ne souhaitait pas retourner au front. Alors, parvenant à négocier un poste à Londres, il en profita pour garder un œil sur son petit frère et venir s'installer dans son appartement. Très proche l'un de l'autre, Kyle ne tarda pas à les rejoindre après un accident de surf, brisant sa grande carrière.
Eric lui se sentait bien mois utile dans les rangs de l'armée britannique. Voilà comment, il aspira à bien de nouveaux projets : intégrer le MI5. Jolene, avec qui il était resté en contact, trouvé l'idée remarquable et c'est ce qui poussa le jeune homme à accomplir son projet. Après plus d'un an d'effort, la demande d'Eric finit par aboutir, il était à présent un agent officiel du MI5. Alors qu'il fêtait son départ avec d'anciens soldats, après quelques bières et autres boissons du genre, Eric prit le volant pour rentrer à son appartement. Néanmoins, sur le chemin du retour, il percuta une voiture. Sachant parfaitement que ce dommage pouvait venir entacher son dossier et le faire exclure du MI5, il préféra prendre la fuite et laisser le pauvre homme, tout seul. Ce n'est que le lendemain matin, qu'il apprit le nom de la victime à la télévision : Thomas Harrison, célèbre joueur de basket, devenu paraplégique.
Gardant pour lui cette triste vérité, il utilisa son nouveau métier pour tacher d'oublier ce soir là. Il aurait bien voulu se confier à sa vieille amie Jolene, mais cette dernière avait visiblement choisit de prendre le large et de laisser l'armée derrière elle. Alors, Eric se rattacha à ses frères, et c'est en voyant son aînée se lamenter sur son sort après sa fracture qu'il fit jouer de ses nouvelles relations pour lui trouver un travail. Il se trouva que Kyle se métamorphosa en chauffeur officiel du palais royal. Ce fut d'ailleurs par ce dernier qu'il renoua avec Jolene qui avait finalement trouvé du travail au palais comme garde du corps de la reine. A croire que ces deux là, devaient finalement se retrouver un jour.
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1-2
Non, décidément, ce n'était pas de chance. Benêt avait cherché ce stage de troisième assistant pigiste pendant plusieurs mois et, à peine entrait-il dans la tumultueuse salle de rédaction, que s’abattait sur la ville cette sinistre épidémie. Le gouvernement, pas fâché de cautériser enfin les plaies béantes de ce Gotham moderne, parlait déjà de la mettre en quarantaine. Au demeurant, Paris n'avait pas les charmes balnéaires d'Oran et les bains de mer auraient le goût rance de la Seine… Néanmoins, en attendant que la ville s'arrête, une animation inquiète régnait dans la salle de rédaction et Benêt courait de table en table pour accomplir les ordres que lui donnait d'un geste ses collègues : Henri-Bernard Lévite, le grand reporter, voulait une noisette ; Jacques Londres, en tenue d'Eden, un Martini ; Kougloff, le rédacteur en chef, un double cognac.
– « Quelque part, se disait Benêt, journaliste, ça n'est finalement pas si différent de la place que j'avais au Café. Le beau costume en moins », ajouta-t-il toutefois, dépité, en regardant la tenue que lui avait conseillée Kougloff lors de son recrutement. Il portait un blue-jean rapiécé et un vieux tee-shirt agrémenté, si il est possible d'en parler ainsi, des piteuses insignes d'un groupe de métal à la mode quelques dizaines d'années auparavant. Kougloff lui avait glissé en sortant ces nippes du placard : « Tu comprends, il ne faut pas que tu dépareilles et que tu montres aussi ostensiblement que tu touches encore une bourse du CROUS. Cela fait bien longtemps que la plupart de tes collègues n'y ont plus droit... ». Et Benêt avait jeté dans la corbeille, non sans regret, sa chemise des entretiens d'embauche et son pantalon en toile des dimanches radieux. Mais la carrière de journaliste était à ce prix et, fier de sa noble abnégation, il redoubla d'ardeur pour servir ses éminents collègues de la rubrique des potins.
Les jours passant, Benêt avait néanmoins réévalué sa déception à mesure que la salle de rédaction se clairsemait. Le deuxième jour, le départ, les pieds devant, de trois journalistes confirmés avait considérablement allégé sa course à l'express ; le troisième jour, cette course était devenue délicate promenade et, retrouvant les habitudes qu'il avait tant appréciées au Café, il touillait dans son coin les grands crème préparés avec une douceur câline. Le quatrième jour avait été proprement radieux : le gros Kougloff, qui définitivement l'aimait bien, l'avait convoqué dans son bureau pour lui confier la rédaction d'un article ! Ce mot d'article, dégluti de la bouche malsaine du vieux rédacteur en chef, avait été comme du miel sur son orgueil. A peine l’entretien était-il terminé qu'il se précipitait déjà dehors pour appeler sa mère et lui partager cette si bonne nouvelle. Cinq années de licence de lettres et un master passé de justesse aux rattrapages allaient enfin porter leurs fruits : demain, il serait publié. Certes, le sujet – un entrefilet de 40 mots sur une déclaration incongrue du vice-président par interim du Conseil Général de la Creuse – était décevant et il faudrait sans aucun doute continuer à servir le café, mais c'était tout de même mieux que rien. Et puis Kougloff, qui s'attachait de jour en jour à ce jeune ambitieux, lui avait donné des conseils précieux avant, pendant et après la rédaction de l'article. Il avait ajouté les petites fautes de syntaxe qui font ce ton si plaisamment pittoresque de la presse locale ; il avait suggéré les épices de l'approximation qui font le sel de la pompeuse presse nationale. Expérimenté, Kougloff avait pris sous son aile Benêt et il lui apprenait les rudiments du métiers.
Au fil des semaines, les journalistes titulaires ne cessèrent de se laisser emporter sur les rapides tempétueux du cours de la maladie et ils rejoignirent tous azimuts, sans plus de précaution qu'il n'en fallait, la fosse remplie de chaux qui jouxtait désormais la rédaction. La maladie, dans sa méthodique rigueur, avait fait bien les choses et les journalistes partaient par ordre d'importance, du grand reporter au pigiste de la rubrique des sports, du chef de la rédaction mondaine au collaborateur occasionnel des lotos hebdomadaires.
– « Bizarrement, se disait Benêt, les plus importants étaient aussi les plus âgés… Ce n'est guère logique de partager ainsi le travail. ». La rédaction, en effet, était fragilisée de l'appel d'air que causait la disparition de ses membres les plus éminents. Non qu'il manquât de la main d'oeuvre – les stagiaires et les bénévoles étaient foule dans ce grand quotidien –, mais les regards en coin qui se jetaient d'ordinaire d'un bout à l'autre de la rédaction étaient devenus des regards avides. En désertant les rangs, les mandarins avaient déchaîné une lutte acharnée entre la foule des stagiaires au long cours qui peuplent habituellement les rédactions, et une atmosphère malsaine et inquiétante de concupiscence régnait dans la rédaction. A tout instant, en prenant son lyophilisé ou en finissant le thermos, il fallait redoubler de prudence pour ne pas découvrir trop tard au fond de sa tasse le vieux mouchoir usagé qui annonçait une inéluctable contagion. L'ambiance était à la suspicion et les guet-apens ne cessaient d'allonger la liste des malades.
Cependant, à mesure de cette fuite en avant de la rédaction, les responsabilités de Benêt ne cessaient de croître. Encore trop insignifiant toutefois, il échappait à la guerre impitoyable que se livraient les ambitieux de tous bords. Ainsi, insidieusement et avec le soutien attendri de Kougloff, à qui il rappelait sa jeunesse, il était passé de l'entrefilet à une colonne quotidienne qui s'étalait fièrement en troisième page, où il rapportait quotidiennement les informations les plus essentielles d'un pays dont il ne connaissait que le nom.
Un matin, alors qu'il bouclait en supplément une analyse scientifique sur la diffusion de la maladie, réactivant pour cela les vastes connaissances en biologie que lui avait enseignées ses professeurs du secondaire, un grand éclat ébranla la rédaction. Au milieu des regards goguenards et narquois, Henri-Bernard Lévite, le dernier grand reporter de la rédaction, agonisait. Sa peau marbrée, lambrissée des signes caractéristiques de la maladie qui s'attaquait surtout aux veines superficielles, annonçait le trépas imminent de la sommité. D'ailleurs, la théorie que Benêt venait de magistralement élaborer et dont pourtant HBL n'avait pas ouïe dire, semblait d'autant mieux se vérifier que les jappements plaintifs que poussait le reporter attestaient catégoriquement de la proximité de la maladie avec les rhumes schizoïdes qui saisissent chaque année les canidés suisses et les roquets des banlieues chatoyantes de Paris. Enfin. L'agonie était terrible et Benêt s'étonna que nulle âme charitable n'ose achever le mourant... Pendant qu'il méditait ainsi, attristé sur cette perte et sur la condition des hommes, Kougloff lui saisit discrètement le bras.
– « Benêt, ta chance est là ! Henri-Bernard devait partir aujourd'hui pour un reportage sur les élevages clandestins de volailles dans les appartements confinés. Personne n'est encore au courant de la rédaction de ce sujet inédit : pars devant ! »
Grisé par l’enthousiasme, quoique légèrement écœuré par l'indigence dans laquelle se vautrait désormais en vagissant Henri-Bernard Lévite, il fila à travers les rues de la ville. Dans les escaliers déjà, Benêt jubilait : sa chance était enfin arrivée ! Il allait mener un véritable reportage sur un sujet sérieux. Son rêve était à portée de main.
Mobilisant toutes les ressources que lui avaient apportées ses longues études, de la méthode méticuleuse de l'observation participante – de particulier en rôtisserie, il se baffrait joyeusement avec les tenanciers et les clients – aux procédés de rhétoriques les plus subtils de ces années d'études littéraires – il maniait la comparaison et le calembour avec un talent réel et une virtuosité indéniable –, il rédigea dans la plus grande hâte un papier d'une qualité remarquable qui ouvrit à Benêt le cénacle confiné des journalistes autorisés.
Le retentissement de l'article fut immédiat et le nom de Benêt ne tarda pas à se répandre dans toute la ville. Rentrant au bureau après quelques jours de repos mérité, fier et, comme il se doit, aviné, désormais vêtu à la mode des grands reporter – il avait acheté, rue du Liban, dans une puce, un authentique keffieh du Moyen-Orient –, il paru dans la salle de la rédaction auréolé d'une gloire nouvelle, celle du succès mérité. Kougloff lui fit une fête de tous les diables et le nomma immédiatement à la tête du service des grandes enquêtes ; l’ensemble de la rédaction lui jetait un œil dépité et envieux, celui qui accompagne toujours les célébrités du monde de la presse ; et les stagiaires bégayaient désormais en lui portant son moca, et en lui demandant des conseils auxquels il ne savait pas répondre. Tout était dans l'ordre et son avenir était désormais acquis, sa destinée, tracée.
A partir de ce jour, la carrière de Benêt ne fut plus qu'une formidable et fulgurante ascension jusqu'aux strates les plus élevées du pouvoir médiatique. Chef de rubrique, sous-chef de rédaction, puis chef de rédaction quand Kougloff se retira pour lui laisser la place, directeur du journal, puis des principaux journaux de la ville, jusqu'à ce que l'opinion publique lui confère le vénérable surnom de Citizen Khan pour honorer sa si rapide conquête de l'empire de la Presse. Engouffré sur la voie ouverte par l’épidémie, Benêt se tailla la part du lion dans le milieu du Journal.
Bien des années plus tard, à l’aboutissement d’une carrière où il se livra allégrement à tous les affres de la profession, Benêt put enfin se reposer de cette ascension ininterrompue du mur de la gloire. Par une matinée tranquille de juin, dans les calmes mois d'été, Benêt se prît à rêver aux retrouvailles avec les enquêtes de fond qui avaient fait son succès. Il songeait notamment à la rédaction, depuis longtemps envisagée, d'un article important sur la situation politique nouvelle dans le Bas-Kozackstan, livré depuis peu à un communisme de la pire espèce. Dans le confort molletonnée de son fauteuil grand-ducal, il se laissait aller aux doux plaisirs de la nostalgie. Il songeait aux temps passés depuis son entrée dans la presse et à l'épidémie qui avait permis son ascension : « Finalement, songea-t-il, sous les atours de la catastrophe, cette crise fut une chance pour moi. Elle a renouvelé des effectifs qui, avouons-le, vieillissaient et a permis à ma génération, bien plus méritante, de parvenir aux sommets. Les choses ont changé maintenant : l'ordre qui règne est aujourd’hui plus juste, plus équitable. Ce que le Président avait espéré au début des événements – rien de moins que de changer le cours du monde –, moi, je l'ai fait ».
En soupirant d'aise, Benêt se félicitait avec flagornerie de la place qu'il avait occupée dans ce renouveau si radical de la société et, refusant d'un geste le café encore trop sucré que lui apportait un stagiaire à la trentaine bien tapée, il jeta encore un regard ému sur cette jeunesse besogneuse : « La peine que j'ai endurée pour parvenir jusqu'ici ne sera pas le lot de ce jeune enthousiaste ! Ah, la vie, maintenant, grâce à tout ce que nous avons fait, sera plus belle pour eux. Et dire qu’ils ne s’en rendent sûrement même pas compte ! ». Heureux, comblé de cette trace sociale et positive qu’il laisserait au monde, il se leva et s’en fut dîner à son Club. Dans le taxi, la radio se faisait écho d’une rumeur qui gonflait : une nouvelle épidémie semblait s’annoncer. Nonchalant, il s’exclama tout content : « Je me demande où celle-là me mènera ! »
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L‘histoire de Vincent (Partie 16)
Vacances chez ses grands parents
Quelques semaines passèrent et Vincent avait programmé, avec l’accord de ses parents, d’aller passer quelques jours chez ses grands parents aux prochaines vacances.
Les grands parents étaient d’accord, et la grand mère de Vincent avait été moins difficile à convaincre que les autres fois du fait qu’elle savait que Vincent mettrait des couches pour dormir.
Vincent avait évidemment appelé sa cousine Lætitia et son cousin Damien. Ceux-ci viendraient également passer quelques jours chez leur grand parents en même temps que lui.
Le trajet fut effectué de nuit et Vincent arriva au petit matin en couche et pyjama chez ses grands parents.
- Bonjour Vincent, lui dit sa mamie.
- Bonjour mamie, lui répondit-il.
- Je vois que tu as mis une couche pour le trajet, et elle semble avoir bien servie.
Vincent ne répondit pas, mais rougit un petit peu. Il s'était endormi pendant la route et imaginait bien qu’il avait fait pipi dans sa couche à ce moment là. Il l'avait également rempli de manière consciente lorsqu'il était réveillé.
- Mamie, ils arrivent quand Damien et Lætitia ?
- Cet après-midi !
- Allez suis moi Vincent, je vais te changer, lui dit sa maman. Ta couche est effectivement proche de la saturation.
Elle l'emmena donc dans la chambre où il dormirait avec ses cousins et lui enleva son pyjama, son body et enfin son change complet. Elle le nettoya avec une lingette bébé et lui tendit ses affaires pour qu'il s'habille.
La matinée passa ainsi que le repas. Vincent entendit enfin une voiture et se précipita pour voir si c'était bien des cousins qui arrivaient. C'était effectivement eux et il couru à leur rencontre.
- Bonjour Vincent, lui dirent Lætitia et Damien.
- Coucou tous les deux. Je suis content de vous voir, je commençais à m'ennuyer.
- Nous sommes contents de te voir aussi, lui dit Lætitia. Je disais justement à Damien que tu devais certainement nous attendre.
Les 3 enfants partirent ensembles dans leur cabane fabriquée dans le bois tout proche.
- Tu fais encore pipi au lit, demanda Damien à Vincent ?
- Oui toujours et je continue à mettre des couches. Et toi Lætitia ?
- Moi cela m'arrive très souvent oui, et maman me met encore des couches pour ne pas avoir à faire des lessives. Il y a quand même quelques nuits où ma couche est sèche le matin.
- Mamie va sûrement vous obliger à en mettre une ce soir, ajouta Damien.
- Cela ne me dérange pas du tout, dit en souriant Vincent. Et toi Damien, tu n'en as pas remis ?
- Non, pas depuis la fois où vous m'avez mis le doigt dans l'eau froide.
A cet instant là, ils entendirent les parents les appeler. En arrivant auprès d'eux, ils virent que les parents respectifs repartaient. Ceux de Damien et Lætitia rentraient chez eux tandis que ceux de Vincent allaient chez des amis avant de rentrer le lendemain chez eux. Les enfants les embrassèrent et retournèrent jouer et discuter jusqu'à l'heure du goûter où il rejoignirent leurs grands parents.
- Mamie, ce soir on peut regarder Indiana Jones à la télévision ? demanda Damien.
- Si vous êtes sages, que vous mangez votre soupe sans vous plaindre, et si vous mettez votre couche avant sans râler, peut-être oui.
- Mais mamie, je ne fais pas pipi au lit moi, se défendit Damien.
- Toi non, mais ta sœur et ton cousin oui.
Cette scène amusa beaucoup Lætitia et Vincent qui pouffèrent de rire. Sur ce, les 3 enfants partirent rejoindre leur grand père dans l'immense jardin où il cultivait des dizaines de légumes et de fruits. Ils se régalèrent avec tous les fruits qu'ils trouvèrent et partirent ensuite jouer à cache cache.
En fin d'après midi, Loïc, un voisin de leurs grands parents qui avait 10 ans vint les voir.
- Salut tous les trois, cela fait longtemps que l'on ne s'est pas vu, dit-il.
- Salut Loïc, lui répondit Vincent.
- Vous faites quoi demain ? On se voit ?
- Demain on a une journée chargée, répondit Damien. Pêche le matin et accrobranche l'après-midi. On essaye de se voir après demain OK ?
- D'accord, répondit Loïc. Tous ensembles, ils jouèrent un petit peu puis Loïc rentra chez lui.
Les 3 cousins firent de même. Arrivés à la maison, leur grand mère leur demanda d'aller se laver les mains et de mettre la table. Ils s'exécutèrent car ils savaient que s'ils voulaient pouvoir regarder la télévision le soir, il valait mieux obéir.
Le repas avalé (entrée, soupe et tarte aux pommes), il leur fut demandé d'aller se laver. Un tirage au sort entre les trois cousins permit de déterminer l'ordre de passage à la salle de bain : Vincent, Lætitia puis Damien.
Quand Vincent eut terminé de se laver, il regagna sa chambre où l'attendait sa mamie. Elle tenait dans ses mains une couche qu'il était allé acheter avec sa maman : une ID Slip.
- Approche, je vais t'aider dit-elle.
Vincent s'approcha et se laissa complètement faire. Elle termina de le sécher et le fit d'allonger sur le lit. Elle déplia le change complet et le glissa sous les fesses de Vincent.
- J'espère que cette couche est bien étanche, dit elle. Pour moi une couche devrait être en plastique à l'extérieur, celle-ci semble en coton.
Vincent se taisait, il savourait ce moment même s'il préférait quand c'était sa maman qui s'occupait de lui. Sa grand mère termina de fixer les adhésifs.
- Mets toi debout maintenant que je mette ton pyjama.
Elle l'aida donc à enfiler son haut de pyjama. Comme le ferait un enfant de 3 ans, Vincent se laissait entièrement faire. Puis elle lui mit ensuite son bas de pyjama et le remonta au maximum au dessus de sa couche.
Lætitia arriva à son tour dans la chambre et la grand mère répéta les mêmes paroles et les mêmes gestes. Les deux cousins étaient maintenant en couche et en pyjama.
Quand Damien arriva, sa grand mère lui dit :
- Tu es sur que tu ne fais plus pipi au lit toi ? Je serai plus rassurée si je te mettais une couche à toi aussi. Tu sais ce ne sont pas ton cousin et ta sœur qui vont se moquer de toi, regarde les avec leur couche sous leur pyjama.
- Non mamie, ça fait longtemps que je n'ai pas fait pipi au lit et à la maison et maman ne me met pas de couche à moi.
La grand mère fit une petite grimace de contrariété mais l’aida tout de même à se mettre en pyjama.
- Damien, je te préviens que si demain le lit est mouillé, tu seras aussi en couche la nuit prochaine.
- Oui mamie, répondit timidement Damien.
- Bon les deux pisseux avec votre couche, vous dormez dans ce lit double là. Et toi Damien, dans ce lit une personne. Allez vous laver les dents maintenant et vous pourrez regarder votre film dans votre lit.
- N'oubliez pas que demain matin papy viendra chercher ceux qui veulent aller à la pêche.
- Ah oui super, répondirent les deux garçons.
Lætitia ne savait pas encore si elle avait envie d'y aller. Attendre des heures pour pêcher ne la dérangeait pas, mais sur une barque sans pouvoir faire pipi, c'était autre chose. Les garçons pouvaient eux faire pipi debout dans l'eau mais pour une fille ce n'était pas possible.
La chambre était équipée d'une télévision et les deux lits permettaient aux 3 enfants de pouvoir regarder leur film en position allongé.
En marchant pour aller se laver les dents, un bruit de couche se faisait entendre. Damien pouvait également voir le derrière rebondit de sa sœur et de son cousin sous leur pyjama. Au fond de lui, il aurait peut-être bien aimé lui aussi porter une de couche.
Une fois les dents lavées, ils se mirent tous les trois au lit et le film ne tarda pas à commencer.
Pendant la publicité, Vincent commença à se tortiller un petit peu mais se détendit assez rapidement en se rappelant qu'il avait sa protection et laissa couler son pipi dans sa couche. Au moment où il allait le dire à sa cousine, il s'aperçut qu'elle dormait déjà.
- Ta sœur dort déjà, murmura-t-il à Damien.
- Et moi je ne vais pas tarder non plus à m'endormir, répondit Damien les yeux déjà mis clos.
Vincent décida de programmer la télévision pour qu'elle s'éteigne automatiquement au bout d'une heure au cas où lui aussi s'endormirait, ce qui ne tarda pas à arriver.
Au petit matin, le grand père vint réveiller doucement les 3 enfants. Il leur donna rendez-vous 20 min plus tard à la cuisine pour ceux qui voudraient venir pêcher.
Vincent se leva le premier et constata que sa couche avait eut une fuite. Son bas de pyjama était mouillé ainsi qu'un petit peu son haut. Il passa main sur son lit et sentit l'humidité également. Il savait que sa grand mère n'allait pas être contente.
Il secoua un peu Lætitia et lui dit qu'il fallait qu'elle se lève pour aller à la pêche. Le fait de lui expliquer qu'il avait eut une fuite réussit de terminer à la convaincre de se lever. Elle voulait vérifier qu'elle n'avait pas non plus eut une fuite ou été mouillée par le pipi de Vincent. Heureusement il n'en était rien.
Quant à Damien, il pleurait doucement dans son lit. Vincent et Lætitia vinrent le voir quand ils s'en aperçurent.
- Pourquoi tu pleures ? lui demandant sa sœur.
- J'ai fait pipi au lit, mamie va me mettre une couche ce soir, dit-il en sanglotant.
- Tu sais ce n'est pas grave. Le lit est protégé par une alèse et nous aussi avec ta sœur on faisait pipi au lit quand nous ne portions pas encore de couche. Et tu sais quoi, moi aussi mon lit est mouillé ce matin, ma couche a fuit, raconta Vincent.
Cela eut effet de faire se lever Damien pour vérifier que Vincent ne lui racontait pas des bêtises.
- Vincent, dit Lætitia, je ne sais pas si je viens ou pas à la pêche avec vous. J'en ai à la fois envie, et en même temps je sais que je ne pourrai pas faire pipi pendant tout le temps où nous serons sur la barque.
- J'ai une idée, dit Vincent. Et si tu mettais une couche ? Ça te permettrait ainsi de ne pas avoir à te soucier de te retenir. Qu'en dis-tu ?
- Heu... Je ne sais pas trop... Que dirait papy et mamie ? Et si l'on rencontre du monde ?
- Déjà on est pas obligé de leur dire si tu ne veux pas. Et puis quand on rencontre du monde à la pêche, nous sommes sur la barque, assis, et personne ne te verrait. Et si tu veux, moi j'en mets une aussi.
Lætitia n'avait vraiment pas envie de rester seule à la maison avec sa grand-mère et finit par accepter.
- D'accord, dit-elle, mais tu en mets une aussi alors, je me sentirai moins seule et moins bébé.
Damien, qui avait écouté la conversation en même temps qu'il enlevait son pyjama dit à son tour :
- Ne me regardez pas comme ça, moi je n'en mettrai pas.
Et il partit à la salle de bain pour se nettoyer avec un gant savonneux et de l'eau chaude. Il prit également ses habits.
Vincent, lui, se nettoya également. Sa maman lui avait mis des lingettes dans sa valise et il en proposa une à Lætitia qui accepta. Il se nettoyèrent tous les deux et sortirent 2 couches du paquet.
- Vincent, tu veux que je t’aide à mettre ta couche, lui proposa Lætitia.
- Ah oui avec plaisir, je ne l’ai jamais fait, répondit-il.
Vincent s’allongea alors sur le lit en levant les fesses. C’était la 1ère fois qu’il se faisait mettre en couche par quelqu’un d’autre qu’un adulte. Lætitia fit ça très bien et Vincent pu enfiler par dessus son jogging, sans même mettre de slip. Il n’avait pas envie d’être trop serré.
- Tu peux m’aider à mettre la mienne, lui demanda-t-elle enfin ?
- Oui bien sur.
Et les rôles s’inversèrent. Lætitia s’allongea et Vincent déplia la couche. Il n’avait jamais mis de couche à personne mais avait vu sa mère faire ça de très nombreuses fois et fût assez content du résultat. La couche était bien placée, juste ce qu’il fallait pour le serrage, et les adhésifs étaient droits.
- Voilà, ma grande, dit Vincent en souriant, tu es prête !
- Merci Vincent. Je vais voir si maman m’a mis un jogging à moi aussi, je pense que oui.
Et effectivement, elle trouva un jogging rose. Damien arriva dans la chambre à ce moment là.
- Eh bien, je peux voir que vous avez fait ce que vous vouliez, dit-il. Ça va, on ne voit pas trop votre couche, du moins pour le moment parce qu’elle est sèche. Si vous la mouillez, elle va gonfler et papy le verra certainement.
- Ah oui, je n’avais pas pensé à ça, dit Lætitia.
- Ne t’inquiètes pas, lui dit Vincent. On l’enlèvera en rentrant, sans qu’il nous voit. Et quand bien même il le verrait, je suis sûr qu’il ne dirait rien à personne si on lui demandait. Il est plus compréhensif que mamie sur le sujet
Lætitia était tout de même un peu inquiète de se que lui diraient ses parents s’ils apprenaient qu’elle avait mis une couche pendant la journée.
Les 3 enfants finirent pas descendre à la cuisine et y retrouvèrent leur papy. Le bruit de leur couche était perceptible quand personne ne parlait et l’un comme l’autre, Vincent et Lætitia évitaient de bouger quand le silence était total et qu’ils étaient en présence de leur papy. Ils chargèrent la voiture et effectuèrent le trajet jusqu’au fleuve où était amarrée la barque.
Pendant le trajet en voiture, Lætitia était de plus en plus inquiète, elle regrettait son choix de mettre une couche, mais il était maintenant trop tard. Vincent lui n’y pensait même pas, il avait l’habitude d’en porter le jour et savait que ses parents ne lui diraient rien car ils étaient au courant qu’il aimait ça.
Une fois arrivée au bord de l’eau, le matériel fût déchargé de la voiture et mis dans la barque. Lætitia faisait attention à se pas se déplacer lorsqu’il n���y avait aucun bruit tandis que Vincent n’y prêtait aucune attention.
- Vincent, tu commences à ramer ? demanda son grand père.
- D’accord papy.
Lætitia était moins angoissée depuis qu’elle était sur la barque, elle n’avait pas besoin de se déplacer et sa couche ne faisait donc pas de bruit.
Arrivée sur le lieu de pêche, les cannes furent montées et c’est très fier que Damien mis sa canne en 1er dans l’eau. Il fût d’ailleurs le 1er à sortir un poisson de l’eau.
Alors que Damien fit pipi dans l’eau debout dans la barque, Vincent lui se laissait aller dans sa couche. Lætitia, elle, tentait de se retenir.
- Vincent, j’ai de plus en plus envie de faire pipi, dit-elle à l’oreille de Vincent.
- Tu as mis une couche exprès pour ça, lui répondit-il. Vas-y, tu ne crains rien tu sais, il n’y aura pas de fuites. Tu seras beaucoup mieux une fois que tu aurais fait ton pipi.
- Mais ma couche va gonfler et sera encore plus visible.
- Est-ce que tu vois que je porte une couche là ?
- Non, mais certainement que quand tu descendras de la barque et que tu seras debout, elle se verra.
- Peut-être, mais tu sais papy n’y fera certainement pas attention.
Et c’est sur ces paroles que Lætitia laissa échapper un petit jet d’urine dans sa couche. Elle avait prévu de ne faire qu’un petit pipi mais la pression était devenue trop forte et sa vessie se vida entièrement. Vincent lui sourit tout en continuant à pêcher.
Lætitia se sentait effectivement beaucoup mieux et sentait que sa couche avait bien gonflée.
Quelques 30 minutes plus tard, grand père annonça qu’il était bientôt l’heure de rentrer et proposa à Lætitia de ramer pour ramener la barque près de la voiture.
- Oh non papy, je n’ai pas trop envie de ramer, dit-elle.
- Moi je veux le faire, dit Damien.
Et c’est donc Damien qui rama. Lætitia, elle, aurait en temps normal bien voulu, mais là, elle n’avait pas eu envie de prendre le risque de se déplacer sur la barque avec sa couche.
Les 3 enfants descendirent de la barque une fois arrivés près de la voiture et en marchant, elle sentait sa couche entre ses jambes qui pendait un petit peu et qui lui faisait de plus grosses fesses qu’en tant normal. Il en était de même pour Vincent. Même si Vincent était moins mal à l’aise, il tenta de faire attention de ne pas être devant son papy quand il marchait. Tous les 2 se dépêchèrent de monter s’asseoir dans la voiture. Ils étaient impatient de pouvoir être à la maison pour enlever leur couche mouillée.
Une fois le grand père garé, les 3 enfants aidèrent à ranger les affaires de pêche au garage. Vincent et Lætitia tentèrent ensuite de s’esquiver pour aller dans leur chambre mais le grand père leur dit de venir avec lui voir mamy.
Les 3 enfants suivirent donc leur grand père et ce dernier annonça fièrement :
- Regarde la pêche que nous te ramenons.
- Oh oui dis donc, vous êtes des champions, il y en a au moins 5 truites et beaucoup de petits qui seront très bons en friture ce soir. Tout s’est bien passé les enfants ?
- Très bien mamie, mais j’ai envie de faire pipi, lui dit Vincent en commençant à s’éloigner.
Alors qu’il allait franchir la porte de la cuisine, sa mamie l’appela.
- Viens voir par là Vincent.
Ce dernier eut un petit coup de chaud et espéra qu’elle n’avait pas vu sa couche à travers son jogging.
Sa grand mère lui baissa son jogging d’un coup quand Vincent fut arriver près d’elle.
- C’est bien ce que j’ai cru voir et entendre quand tu marchais. Pourquoi as-tu une couche sous ton jogging Vincent ?
- J’ai ai mise une parce que quand je vais à la pêche ce n’est pas toujours facile de faire pipi.
- Et tu es le seul ou tes cousins en ont mise une aussi ?
- J’en ai mis une aussi, dit Lætitia honteuse.
- Moi je n’en ai pas mise de couche, dit Damien.
- J’ai vu ton lit ce matin toi ! Tu ne m’avais pas dit que tu ne faisais plus pipi au lit ?
- Je n’ai pas fait exprès mamie...
- Ce soir, c’est couche pour toi aussi, je t’avais prévenu !
Damien baissa la tête et une larme coula sur sa joue.
- Puisque vous aimez portez des couches en journée tous les 2, suivez moi dans votre chambre.
Les 2 enfants comprirent tout de suite ce que leur mamie allait faire mais n’essayèrent pas de discuter avec elle.
Elle les fit s’allonger tous les 2 sur le lit après leur avoir fait enlever leur jogging.
- Ce matin, pendant que vous êtes allés à la pêche, je suis allé au magasin de matériel médical après avoir vu que tu avais eu une fuite Vincent. Je voulais acheter des couches avec un extérieur plastique mais ils n’en vendaient pas. Du coup je vous ai acheté des culottes en plastiques à mettre par dessus vos changes complets ainsi que des bodys.
Vincent et Lætitia n’en menaient pas large. Ils se laissèrent faire quand leur mamie leur dégrafa leur couche et les nettoya avec un gant de toilette. Elle leur glissa ensuite un change complet et les fit se relever une fois que le change fût bien positionné et bien scotché.
Une fois debout, elle leur glissa une culotte en plastique et leur demanda d’enlever leur haut afin de leur mettre leur body.
Une fois le body mis et les boutons pressions fermées, ils purent remettre leur pull et leur jogging.
- Voilà avec ça vous ne craigniez rien pour l’après midi. Suivez moi, nous allons manger. Ensuite nou sirons à l’accrobranche comme convenu.
En marchant et en descendant les escaliers, Lætitia constata que sa couche faisait beaucoup plus de bruit que ce matin. Du moins ce n’était pas la couche, mais la culotte en plastique qui faisait du bruit.
- Mamie vous a remis une couche, demanda Damien ?
- Oui, une couche avec une culotte plastique par dessus ainsi qu’un body, répondit Vincent.
Lætitia, elle, alla s’installer à table, la tête baissée.
- Buvez 3 verres d’eau tous les 2. Vous avez une couche, il va falloir l’utiliser maintenant, et ne pas la gâcher. D’ailleurs je vous interdit d’y toucher, c’est bien compris ?
- Oui mamie, répondirent-ils tous les 2.
Ils burent donc tous les 2 plusieurs verres d’eau.
Le repas se fit dans le silence et quand il fût terminé, la grand mère demanda à tout le monde d’aller se laver les mains et de se rendre ensuite dans la voiture.
Damien, lui, passa aux toilettes, tandis que Vincent et Lætitia ne le purent. Ils montèrent donc dans la voiture avec une envie de faire pipi qui commençait à arriver.
Ils firent quelques minutes de trajet et arrivèrent à l’accrobranche.
Alors qu’ils adoraient tous les 3 grimper dans les arbres, ils allaient donc être obligés de le faire cette fois-ci équipé d’une couche.
Alors que leur mamie payait l’entrée, les enfants se dirigèrent vers l’endroit où l’on mettait les baudriers. Le monsieur qui s’occupaient d’eux les regarda lorsqu’il resserra le baudrier. Il avait visiblement compris ce qu’ils portaient sous leur jogging. Cela produisit un sentiment de honte chez Lætitia et Vincent. Lætitia eut d’ailleurs une larme qui coula et le monsieur lui fit un clin d’œil en lui disant que ce n’était pas grave et qu’elle n’était pas la seule aujourd’hui à porter une couche, qu’il y avait au moins 2 autres enfants dans le parcours qui en portaient.
Leurs mouvements étaient un petit peu gênés pour grimper dans les arbres, mais ce n’était pas ça qui gênaient le plus les 2 enfants : c’était le bruit et le derrière rebondit qu’ils avaient, surtout quand des enfants étaient derrières eux dans les parcours.
Vincent lâcha plusieurs pipi, comme il l’avait fait le matin dans la barque. Et Lætitia, elle, essayait de se retenir mais finit par lâcher prise. C’est à ce moment là qu’une petite fille qui semblait avoir leur âge leur demanda si ils portaient une couche.
- Oui, on porte une couche, c’est notre mamie qui nous oblige, répondit Lætitia. Cela se voit beaucoup ?
- On peut difficilement ne pas le voir et surtout l’entendre oui, répondit la jeune fille. Mais vous êtes grands pour en porter, vous avez quel âge ?
C’est Vincent qui répondit cette fois-ci, et afin de couper court à la conversation, préféra mentir en disant qu’ils avaient un problème médical et que leur vessie ne fonctionnait pas.
Après 2 heures de parcours dans les arbres, leur mamie les appela pour le goûter. Elle leur donna à tous les 3, plusieurs petits gâteaux ainsi qu’une bouteille d’eau de 50cl chacun. Elle obligea Vincent et Lætitia à la boire intégralement.
- Approchez-vous de moi que je regarde l’état de vos couches, dit-elle.
Et sans les prévenir plus que ça, elle baissa le jogging de Vincent et tata son entre jambe. Elle fit de même avec Lætitia. Plusieurs enfants autour d’eux regardèrent la scène et se mirent à rire. Vincent et Lætitia avait vraiment honte que leur mamie leur fasse ça. Elle avait certainement envie de leur faire passer l’envie de recommencer.
- Ça ira encore pour un moment, dit-elle. Et puis ne vous inquiétez pas, j’ai pris des couches de rechange, annonça-t-elle très fort en sortant les couches de son panier.
Là encore, Lætitia pleura. Vincent qui avait plus l’habitude de cette situation essaya de la consoler en lui disant que ce n’était pas grave, qu’ils ne connaissaient personne ici.
Ils retournèrent faire quelques parcours pendant encore 1h, mais le cœur n’y était pas. Ils voyaient bien que beaucoup d’enfants les regardaient et les pointaient du doigt.
Alors qu’il était l’heure pour eux de rentrer, en descendant du dernier parcours, ils croisèrent un garçon d’une dizaine d’année qui leur parla.
- Bonjours vous, leur dit-il.
- Salut, répondit Vincent.
- Je vous ai vu tout à l’heure quand votre mamie a vérifié l’état de votre couche. Vous savez, j’en porte une aussi, regardez.
Et le jeune garçon, qui était en short lui, baissa le haut de celui-ci et les 3 cousins purent constater qu’effectivement il portait bien une couche.
- Ma maman préfère que j’en porte une quand je viens faire de l’accrobranche, car avec le baudrier, ce n’est pas facile d’aller faire pipi, surtout quand on est en plein milieu d’un parcours. Il m’est même arrivé de me faire pipi dessus une fois que je ne portais pas de couche. Alors vous voyez, vous n’êtes pas les seuls.
Cela ne remonta pas le moral de Lætitia mais Vincent lui fût heureux de voir qu’ils n’étaient effectivement pas les seuls à l’accrobranche à porter une couche.
Ils discutèrent un petit peu tous les 2 et Vincent apprit que ce jeune garçon ne faisait même pas pipi au lit, que les couches étaient vraiment destinée qu’à des cas comme celui là, pour leur côté pratique. Ce petit garçon lui expliqua que cela ne le gênait nullement de porter une couche en journée.
Il se quittèrent et Vincent le remercia encore d’avoir partage ce petit secret.
Vincent avait lâché encore plusieurs pipi dans sa couche pendant cette dernière heure et sa couche avait encore bien plus gonflée qu’elle ne l’était déjà. Il regarda sa cousine et déduit qu’il en était de même pour elle. Sa couche lui faisait des fesses énormes.
Ils rejoignirent leur grand mère qui continua sa punition en demandant très fort à l’accueil où elle pouvait changer la couche de ses petits enfants. Le monsieur quelque peu étonné, lui répondit qu’il y avait des toilettes derrière la maison au bout du chemin.
Leur grand mère leur parla ensuite à tous les deux.
- J’espère que vous avez compris la leçon et que vous ne recommencerez pas. Portez des couches la nuit quand on fait pipi au lit est une chose, en journée quand on est réveillé et pas malade en est une autre.
- On ne recommencera pas, dit Vincent.
- Oui, ajouta Lætitia. Je regrette et ce n’est pas bien ce que l’on a fait.
- Très bien, alors rentrons à la maison pour vous enlever vos couches. Je vous évite la séance de changement de couche ici, on le fera à la maison, et de toute façon, je n’ai pas pris vos sous-vêtement. A moins que vous ne préféreriez que je vous remette une couche ?
- Non mamie, on préfère rentrer, dit Vincent.
Sur le trajet de retour, les 2 enfants firent encore plusieurs pipis dans leur couche, ne pouvant pas se retenir. En arrivant à la maison des grands parents, ils virent que Loïc était là et les attendait.
- Il va voir que l’on porte une couche, dit Lætitia à Vincent.
- Hé oui, il faut assumer ses actes, répondit leur mamie, et je vous confirme qu’il va le voir, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.
La voiture s’arrêta et tout le monde en descendit. Loïc ne mit pas longtemps à voir que Vincent et Lætitia avait une couche mais ne leur dit rien.
- On revient dans 10 min, lui annonça Vincent.
Damien lui, resta avec Loïc et lui expliqua pourquoi sa sœur et son cousin portait une couche et ce qui s’était passé à l’accrobranche.
Pour ne pas les mettre encore plus mal à l’aise, quand Vincent et Lætitia revinrent après avoir eu leur couche d’enlevée, Loïc n’aborda pas le sujet.
Les 4 enfants se mirent à jouer comme ils le faisaient habituellement. Le sujet des couches ne fût plus abordé par personne avant le soir au moment de se coucher.
- Allez vous laver les dents et faire pipi, leur demanda leur grand mère après que le repas ait été terminé. Vous vous êtes levés tôt ce matin alors ce soir c’est au lit rapidement. Si vous avez besoin de faire caca, c’est le moment aussi.
Ils savaient tous les 3 que ce n’était pas la journée pour discuter : Vincent et Lætitia pour avoir mis une couche en journée et Damien parce qu’il avait fait pipi au lit la nuit précédente.
Damien revint le premier et elle lui ordonna de se déshabiller. Il s’exécuta rapidement et elle lui enfila un body.
- Allonge toi maintenant.
Elle lui mit sa couche sous les fesses et pris dans un autre paquet une couche droite qu’elle glissa dans le change complet.
- J’ai aussi acheté des couches droites pour renforcer l’absorption de ces couches.
Vincent et Lætitia, tout en se déshabillant, observèrent la scène.
Leur grand mère referma la couche et fixa les adhésifs.
- Debout maintenant que je te mette la culotte en plastique par dessus ta couche.
Fût enfin boutonné le body et Damien se sentait vraiment ridicule habillé de cette manière. Il savait que sa sœur et son cousin allait subir le même traitement et cela le rassurait quelque peu.
Et il fût effectivement procédé de la manière manière pour Vincent et Lætitia. Tous les 3 se retrouvèrent en body et en pyjama. La couche droite augmentait l’épaisseur de la couche et la démarche s’en ressentait.
- Allez dire bonne nuit à votre papy et ensuite au lit. Pas de télé ce soir.
Tous les 3 allèrent dire bonne nuit à leur papy qui ne fit aucune remarque mais qui ne manqua pas de voir la grosse bosse sous leur pyjama.
Une fois tous les 3 dans leur lit, ils discutèrent de la journée et se dirent qu’ils ne recommenceraient pas.
- Ça me gène cette couche, annonça Damien. Comment vous faites pour dormir avec ça entre les jambes ?
- On s’y habitue tu sais, dit Vincent. Mais c’est vrai qu’avec cette couche en plus que mamie nous a mis, c’est moins confortable.
- Cela me gène aussi, dit Lætitia. Et ce bruit de plastique me rappelle que j’ai vraiment l’impression d’être un bébé.
- J’espère en tout cas que je n’en mettrai que cette nuit, dit Damien. Si je ne fais pas pipi, je pense qu’elle ne m’en mettra demain soir.
- Connaissant un peu mamie, cela m’étonnerait, lui dit sa sœur. Mais soit honnête Damien, et dis nous si c’est si désagréable que ça de porter une couche. Tu ne trouves pas que c’est doux et même un peu pratique ? Quand tu as envie de faire pipi et que tu es dans ton lit, tu n’as pas besoin de te lever dans le froid pour aller aux toilettes.
- Je reconnais que cela doit avoir un côté pratique, et il est vrai aussi que je suis un peu jaloux quand je vois nos mamans s’occupent si bien de vous et sont si gentilles quand elles vous mettent une couche pour dormir. Par contre ce soir, avec mamie, cela n’est pas aussi bien.
- Tu sais, peut-être que si tu le disais à maman, elle accepterait quelques fois de t’en mettre une, peut-être le week-end pour que tu puisses dormir plus longtemps le matin, ajouta sa sœur. Tu en penses quoi Vincent ?
Vincent, lui, dormait déjà. Il s’était endormis en dernier la veille mais ce soir là, c’était lui. Damien et sa sœur discutèrent encore un petit moment avant de s’endormir à leur tour.
Le lendemain matin, Vincent et Lætitia se réveillèrent en même temps. Et tout de suite, ils vérifièrent l’état de leur lit et de leur couche. Le lit était sec mais pas leur couche. Elle était encore plus gonflée que la veille au matin, la couche droite ayant elle aussi gonflée.
- Je ne pense pas que ma couche est fuit dans la culotte en plastique dit Lætitia. En même temps avec l’épaisseur de la couche, cela serait vraiment étonnant. Je demanderai à mamie de ne pas mettre la culotte plastique ce soir.
- Tu crois que Damien a fait pipi dans sa couche, demanda Vincent à sa cousine ?
- Je ne sais pas, on a qu’à aller le réveiller.
Et tous les 2 se levèrent et le réveillèrent.
- Tu es réveillé ? lui demanda sa sœur.
- Maintenant oui, répondit Damien qui tout de suite vu l’épaisseur de la couche de Vincent et de sa sœur et se rappela que lui aussi en portait une.
Il porta donc sa main sur sa couche.
- J’ai mouillé ma couche. Comment se fait-il qu’à la maison je ne fasse pas pipi au lit et qu’ici oui, dit-il tristement.
- Ce n’est pas grave, dit lui sa sœur. Tu portais une couche et puis on ne va pas se moquer de toi de toute façon.
- Oui mais j’espère juste qu’à la maison cela ne continuera pas. Je dois aller dormir bientôt chez un copain et je ne voudrais pas y aller avec une couche.
Vincent commençait à enlever son pyjama quand la porte de la chambre s’ouvrit. C’était leur grand mère qui ouvrit la porte.
- Je vois que vous êtes tous les 3 réveillés. Je vais vous enlever vos couches.
Elle commença par vérifier cette de Vincent qui avait déjà le bas de pyjama de descendu. Elle dégrafa les boutons pressions puis descendit avec précaution la culotte plastique qui n’était pas mouillée.
- Tu n’as pas eu de fuites dans ta culotte en plastique, annonça la grand mère à Vincent. Je t’enlève les scotchs de ta couche et tu pourras aller prendre une douche.
Une fois Vincent partit, elle continua avec Lætitia.
- Toi non plus, tu n’as pas eu de fuites. Et ta couche est moins remplie que celle te ton cousin. Il fait vraiment des très gros pipi lui. Remonte ton pyjama pour ne pas avoir froid le temps que Vincent termine de prendre sa douche.
Lætitia remonta son leggins et attendit devant la porte de la salle de bain.
- Et toi alors Damien, tu as fait pipi ou pas ?
- Oui mamie, répondit-il.
- Alors j’ai bien fait de te mettre une couche à toi aussi.
Elle lui retira le bas de pyjama, les boutons du body, et la culotte en plastique.
- Ah oui toi aussi, et pas qu’un peu dis donc. Ta couche est aussi remplie que celle de ton cousin Vincent. Je dirai à ta maman qu’il serait peut-être préférable qu’elle te mette finalement des couches une fois que tu seras rentré à la maison. Je t’enlève tout ça et toi aussi remonte ton bas de pyjama avant d’aller te laver sinon tu vas prendre froid.
Tous les 3 se lavèrent et passèrent la journée dehors, à jouer avec Loïc et à aller manger des fruits dans le jardin.
3 jours passèrent encore, et tous les soirs le même rituel était exécuté. Leur grand mère leur mettait un change complet renforcé d’une couche droite. Les enfants lui avait demandé de ne pas mettre la culotte en plastique par dessus, mais ce fût un non catégorique qui leur fût rétorqué.
Damien lui mouilla pas sa couche pendant ces 3 nuits et était du coup quelque peu rassuré.
Ils profitèrent bien de leur dernière journée chez leur grand parents et se promirent d’à nouveau revenir en vacances tous les 3 ensembles.
Vincent allait ensuite passer quelques jours chez son ami Dimitri tandis que Damien et Lætitia rentraient chez eux.
Le dernier soir, le scénario fut le même que les soirs précédents : passage aux toilettes, change complet, couche droite dedans, culotte en plastique, body et pyjama. Lætitia tenta une dernière fois de demander à sa grand mère de ne pas mettre la culotte en plastique car elle avait trop chaud avec, mais sa grand mère lui répondit qu’il en était hors de question, que ces couches en tissus n’étaient selon elle, pas assez efficaces.
- Mamie, je peux ne pas mettre de couche moi ce soir ? demanda Damien. Je ne les ai pas mouillées ces 3 dernières nuit.
- C’est couche pour toi aussi. Pisseur un jour, pisseur pour toujours, lui répondit-elle.
Le lendemain matin, tous les 3 étaient étaient mouillés. Damien était à la fois triste mais à la fois heureux de lui aussi pouvoir peut-être porter des couches à la maison par la même occasion. Au fond de lui, même s’il aurait préféré que ces pipi au lit s’arrêtent, remettre des couches lui plaisait même s’il ne voulait pas se l’avouer.
Les parents de Damien et Lætitia vinrent les chercher assez tôt dans la matinée. La grand mère expliqua aux parents ce qui s’était passé lors de la journée pêche ainsi que les différents pipis au lit de Damien et des couches qu’elle avait du lui mettre.
Damien fût gênée de la situation mais entendit sa maman dire qu’elle aviserait une fois à la maison quant au fait qu’elle lui mettrait peut-être une couche pendant quelques jours, au cas où.
Lætitia, elle, fût particulièrement gênée et honteuse quand sa maman la regarda après qu’elle eut appris qu’elle avait porté une couche pour aller à la pêche.
Dimitri et sa sœurs vinrent chercher Vincent après le repas et les 2 amis furent contents de se retrouver. Ils avaient beaucoup de choses à se raconter.
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Algerie / le colonel Dehilès Slimane dit colonel Si Sadek entre dans la Revolution
Né au village Ait Bardjal en 1920 dans la commune d’Ouadhias, Slimane Dehilès est colonel de la wilaya 3 historique. Durant la résistance armée, Il commandera la wilaya 4 en sa qualité de colonel et le Camp de l’Ouest en tant qu’Adjoint.
Avant de rejoindre les Maquis de la Révolution, en Algérie, Dehilès Slimane militait au sein de l’organisation MTLD, en Métropole. C’est ainsi qu’il établira des relations en activant, dans les départements des Vosges et de la Haute Saône et saint Denis avec la section de Lyon qui était à la tête du réseau MTLD. Ce qu’il fallait faire, Dehilès l’avait certainement fait pour organiser et activer les réseaux au sein de l’émigration.
A ce stade d’organisation, à chaque fois que la question est posée sur la date du déclenchement de la révolution, personne ne savait rien et donc ne savait quoi répondre.
Voila qu’un beau jour, un homme d’une taille impressionnante, 1.90 mètres, vint rendre visite à Dehilès, avec qui il engagea un entretien sur toutes ces questions relatives à la préparation de la lutte contre le colonialisme français en Algérie. Se disant représentant de l’Etat Major, le visiteur déclina son qualité sans protocole ni préambule :
- Je suis un représentant de l’État Major.
- Quoi ? Questionna, Dehilès
- Je suis de l’Etat Major, persista l'homme.
- Et le déclenchement ? Questionna Dehilès, en entrant directement dans le vif du sujet.
- Nous avons une section composée d’un groupe d’hommes qui mesure la compétence et le poids des deux cotés.
- Qu’est ce que tu appelles les « deux cotés » ?
- Il y ‘a la France et l’Algérie, Lorsque l’on arrivera à peu prés à l’équivalent entre les deux forces, on ouvrira le feu, ajouta le malabar.
- Pour le coté Algérie, qu’est ce que c’est que votre État Major ? Questionna Dehilès. Est-ce qu'il y’a des compagnies ? Est-ce qu’il y’a des régiments ? Est-ce que les régiments sont outillés ? Est-ce qu’ils ont des armes ? Est-ce qu’ils ont des chars ?des armes de quels noms? La salve de questions modéra les ardeurs du grand homme, représentant de l’Etat Major qui se contenta de dire :
- Je ne sais pas. Je ne peux répondre à la question. Mais un groupe d’évaluation existe, c’est à lui de répondre aux questions. Je te promets que la prochaine fois je ramènerai quelqu’un de ce groupe.
- Oui, c’est çà, acquiesça Dehilès.
Sur ce, Dehilès et Slimane de l’Etat Major se quittèrent sans convenir de la date de la prochaine rencontre.
Dans l’intervalle, Dehilès, selon ses propres dires, eut un songe prémonitoire. « Sebhane Allah ! Dieu est grand ! » S’exclama-t-il avant de commencer à révéler le secret de son songe : « Alors qu'il allait à un rendez-vous, muni d'une bobine de fil, il traversait un passage à niveau. Sur leur chemin il se trouva face à face avec un garde barrière alors qu’il était à bord de son véhicule de livraison. Il s’adressa à lui en ces termes :
- Bonjour Monsieur. Vous êtes le chef ?
- oui répondit le gardien
- Si vous avez quelque chose à réparer, je suis le spécialiste de la graissin
- D’accord lui répondit le garde
Le lendemain, Dehilès prit la route d'Epinal. Il monte dans la Micheline pour aller chercher une marchandise et payer la première. Alors qu’il passait à travers le pont d’un Relai, il aperçût un gigantesque écriteau en grosses manchettes qui annonçait la nouvelle spectaculaire : «violence terroriste en Algérie. 30 attentats en 4 jours». Dehilès avait une cigarette entre les lèvres, qui se mirent à frémir de joie en jouant de la castagnette avant de laisser tomber le mégot sur le plancher de la voiture, tout près de ses pieds.
Arrivé à Epinal ou il avait rendez vous avec d’autres militants, Dehilès lorgnait vers la presse internationale exposée à la vente ou il lut : 30 attentats en 4 jours !
Au café c’est un militant pur sang qu’il trouva, un natif des Ouyahia, un certain Saïd Moussouni, du village Ait Frah
- Tu t’en vas déjà ?questionna l’homme
- Oui, je m’en vais
- Ou ?
- Je vais au combat ! Je rentre au pays
- Ine aal Chitane, maudit e diable. Qu’y vas-tu donc faire ?
- Satan, le diable c’est la France !il faut le frapper, ajouta Dehilès.
Direction Marseille en train, en sortant de la gare saint Charles, il prit son billet d’avion de la compagnie Air France pour Alger, aéroport Maison Blanche.
Une e fois dans l'avion Dehilès s’installa confortablement dans son siège à cote d’une lucarne qui lui va dans un instant lui offrir une vue imprenable sur le paysage pittoresque de la Grande bleue et ses nuages qui dansent en disparaissant derrière l'oiseau volant. Mais une dame qui venait de s'installer a ses cotes perturba les pensées déjà floues du voyageur ; s'adressant au Stewart la française pointa du doigt Dehilès comme pour l’accuser d’occuper cette place réservée aux privilégiés :
Monsieur ! ordonna-t-elle, je veux cette place !
Dehilès protesta énergiquement :
- Çà commence !? Voila !
- Je veux regarder à l’extérieur, précisa la dame, en insistant.
- Vous allez regarder à l’extérieur de votre place, la ou vous êtes ! répliqua Dehilès.
- Madame, intervient le Steward fermement, cette place est a ce monsieur-la ! Elle ne vous appartient pas ! ajouta-t-il
La dame finit tout de même par accepter le verdict, en se murant dans un silence assourdissant, ruminant intérieurement sa déception.
L’avion ne tarda pas à atteindre la ville d’Alger pour se poser à l'aéroport de Maison Blanche. Sur le tarmac on pouvait remarquer une bonne dizaine d'avions tous en provenance de l'étranger pour décharger des dizaines de futurs maquisards. L’administration coloniale était loin de se douter de ce qui se passait. Les seules motivations de ces émigrés revenant au bercail : répondre a l’appel de la nation pour défendre le pays contre les envahisseurs. Le glas a sonné, il était impossible d’arrêter cet exode à sens inverse.
Dehilès se savait pourtant recherché, et même interdit de séjour, mais, depuis, il s’était bien accommodé à son nouveau portrait qui lui seyait parfaitement. Il se disait lui-même «Argaz Ndaawassou ! L’homme de la malédiction».
Quand l’avion s’immobilisa sur le tarmac, il tenta d’organiser sa fuite en essayant d’arracher une lucarne mais en vain. Dieu était venu à son secours, puisqu’au moment de l’appel alors que son cœur battait la chamade, il entendit son nom, après une minute d’attente qui lui semblait une éternité. Il était, a l'instar d'autres voyageurs considéré comme réglo et donc apte a être débarquer, par les services de douanes et de la police frontière. Pour lui, il n y avait aucun doute, les services du FLN déjà très actifs et fortement organises, avait tout prévu. Dehilès débarqua sans encombre, le miracle s’est bel et bien produit. Il quitta l'aéroport pour se rendre en ville, dans un café ou l’attendait son premier contact en la personne de Djabli Belaid, un natif des Ouadhias.
Le dialogue s'installa rapidement entre les deux hommes :
- Est-ce que vous êtes organises ici lança tout de go, Dehilès a son interlocuteur
Après les échanges utiles, Dehilès pris le chemin des Ouadhias, en empruntant l'autocar de la société SATAC.
Parvenu à Draa El Mizan, l’heure indiquait déjà 21 heures, quand la navette fut stoppée par un barrage de gendarmerie.
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Lily Turner est originaire de Plymouth, une ville pionnière des Etats-Unis d’Amérique, dans le Massachusetts —ses ancêtres ayant débarqués deux siècles plus tôt du navire britannique Mayflower. Lily, âgée d’une vingtaine d’années, est contrainte de vendre son corps pour subvenir à ses besoins. En effet, elle se déclare elle-même sans famille et doit donc trouver un moyen efficace pour gagner de l’argent. Elle répond rarement aux questions concernant ses parents, ou invente des histoires différentes toujours plus farfelues les unes que les autres. Elle fut alors embauchée dans une maison close « bas de gamme », ou elle ravit pourtant une multitude de client. La jeune femme connait un grand succès comparé à ses camarades de la maison close, mais cela ne lui suffit pas pour arrêter son métier. Un jour, l’un de ses habitués, simple clerc de notaire, lui confessa ses sentiments pour elle et la pria de devenir sa maîtresse. Le pauvre revenu de l’homme n’attira point Lily, qui souhaitait par-dessus tout garder son indépendance financière et morale. Le clerc de notaire n’apprécia guère sa réponse, et répandit une rumeur affreuse à son insu afin de la punir de ce refus. Ses clients, ayant eu bruit de sa maladie vénérienne appelée Chlamydiae, la répudièrent ou demandèrent remboursement. La maison close qui l’embauchait ne tarda pas à la chasser, laissant Lily à son compte et sans aide de personne.
Désemparée, elle prit la décision drastique de refaire sa vie dans l’Ouest américain, là où personne ne pourrait connaître son passé ; elle changea même son nom pour Diamond Lil. Lily voit l’Ouest comme un moyen de s’enrichir, et trouve la ville parfaite pour cela : Thunder Mesa, en pleine expansion grâce à sa mine. Malicieuse, elle séduisit un mineur qu’elle mena à la baguette. Aveuglé par sa beauté, le mineur l’introduisit dans la mine d’Henry Ravenswood. Là-bas, elle trébucha par chance sur une grosse pépite d’or : la chance lui souriait enfin. En honneur à sa trouvaille, Lily ouvrit le Lucky Nugget Saloon, proposant une maison close « haut de gamme ». Tenancière de talent, elle est respectée à Thunder Mesa, relativement étonnant avec son statut de femme seule. Elle n’exerce plus le métier de prostitution, et prend garde à ce que ses filles soient dûment traitées. Depuis sa fuite de Plymouth, Lily n’a plus confiance en personne, mais elle maintient des relations donnant-donnant avec une grande partie des personnes influentes de la ville. Souvent vu derrière son bar, elle écoute d’une oreille attentive les problèmes de personnes alcoolisées, gardant un bon nombre de secret pour elle.
Malgré son côté loup solitaire, Lily se lie d’amitié avec Jake Irons, son petit poulain qu’elle ferait tout pour protéger. Diamond Lil a bien changé depuis sept ans : auparavant naïve, elle est joueuse et manipulatrice quand cela l’arrange. Perspicace, elle aura toujours un coup d’avance sur les autres. Enfin, elle pourra attirer la foudre de Dieu lors de ses colères noires.
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