#tarda fuit
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fieriframes · 7 months ago
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[A little bit of quinoa. Tarda fuit, ad honorem meque videndo. We blanch them off first, chop them up and season it up, little stock. -Okay.]
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fuegoysangre · 1 year ago
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if-you-fan-a-fire · 6 years ago
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“FUITE SENSATIONNELLE D'UN DETENU QUE L'ON CONDUISAIT AU BAGNE,” La Presse. June 29, 1917. Page 01. --- Comment l’Italien Dominico Mara saute Ă  bas d’un train et s’enfuit --- IL ACCOMPAGNAIT L’EX­-LIEUTENANT C. RHEAUME --- Ce dernier est conduit au pé­nitencier, mais l’autre court encore. --- (Du correspondant de la PRESSE) QuĂ©bec, 29. — L'italien Dominico Mara s’est Ă©chappĂ©, hier aprĂšsmidi des mains de ses gardiens qui le conduisaient au pĂ©nitencier de Saint-Vincent de Paul. Mara Ă©tait sur le train du C. P. R. parti de QuĂ©bec il huit heures et demie du matin; il Ă©tait en compagnie de l’ex-lieutenant Charles RhĂ©aume, condamnĂ© comme lui Ă  passer trois ans au pĂ©nitencier Saint-Vincent de Paul. Tous deux Ă©taient sous la sur­veillance de deux gardiens de la prison de QuĂ©bec, MM. Bigaouette et CĂŽtĂ©. Un peu aprĂšs que le train eut quittĂ© Trois-RiviĂšres, Mara s’échappa de ses gardiens et sauta Ă  bas du train.
L’un des gardiens sauta derriĂšre Mara, mais ce dernier, qui est jeu­ne et fort agile, ne tarda pas Ă  prendre une grande avance et Ă  dé­pister le poursuivant. La police de Trois-RiviĂšres fut avertie et plusieurs hommes furent mis Ă  la poursuite du fugitif. Leurs efforts ont Ă©tĂ© jusqu’ici sans rĂ©sultat; quant Ă  RhĂ©aume, il a continuĂ© son chemin Ă  Saint-Vincent-de-Paul avec l’autre gardien. Mara avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© l'hiver dernier aux Rapides de la Loutre, sur le Saint-Maurice, oĂč il Ă©tait employĂ© aux travaux de barrage de cette riviĂšre. Il avait assailli Ă  coups de couteau son contremaĂźtre, Patse Pagliaci, lui traversant la joue droite et lui coupant le bout de la langue. Pagliaci est dĂ©figurĂ© pour la vie. Mara prĂ©tendait que son contremaĂźtre avait dit du mal de lui.  AprĂšs plusieurs mois de prison prĂ©ventive Ă  QuĂ©bec, Mara fut con­damnĂ© par le juge Charles Langelier, de la Cour des Sessions de la Paix, Ă  passer trois ans au pĂ©niten­cier. Le gouverneur Carbonneau, de la prison de QuĂ©bec, ne saurait expliquer comment l'Ă©vasion s’est pro­duite. Mara et RhĂ©aume Ă©taient attachĂ©s ensemble avec des menottes lors de leur dĂ©part de QuĂ©bec. On a dĂ» les dĂ©tacher pour leur donner plus de facilitĂ© pour dĂźner. C’est en effet Ă  l’heure du dĂźner que Mara s'est Ă©chappĂ©.
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waterlullabies · 6 years ago
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DĂ©claration
AprĂšs une pause, il reprit :
Je suppose que personne ne t’a jamais dit que tu Ă©tais renversante?
Je ne reçois pas beaucoup de compliments

Vraiment?

les remarques des professeurs dans le bulletin, ça compte?
Avec un sourire narquois, il ne prit mĂȘme pas la peine de rĂ©pondre. Les joues en feu, je tenta de m’extraire de la situation, lançant des regards en coin Ă  la seule issue qui n’était autre qu’une porte, une porte qu’il prenait un malin plaisir Ă  bloquer, tout son poids droit en appui contre son battant. Il l’avait trĂšs bien compris, depuis le dĂ©but de cette embarrassante discussion. Il adorait me torturer et s’amusait de me voir dandiner d’un pied Ă  l’autre.
-Eh bien, j’avais nĂ©gligĂ© ton sens de l’humour dans mon commentaire prĂ©cĂ©dent.
Oh, non, je ne m’attendais pas Ă  ce qu’il reprenne son jeu de sitĂŽt. Il pencha la tĂȘte vers la mienne, tentant de s’immiscer derriĂšre mes prunelles, Ă  la recherche de secrets que je n’oserais dire Ă  haute voix.
-VoilĂ  qui est bien intĂ©ressant comme discussion
 Si je suis ta logique, tu n’as jamais eu le droit Ă  de longs discours enflammĂ©s, de dĂ©clarations torrides ou que sais-je?
Il voulait me voir mourrir Ă  petits feux, c’était ça, il allait abattre les cartes une Ă  une jusqu’à ce que ma vulnĂ©rabilitĂ© cĂšde et fasse voler en Ă©clat mes meurtrissures qui barricadaient mon coeur depuis si longtemps rejetĂ© au placard. Une dĂ©claration, Ă  moi. Moi. Comment pourrait-on avoir de l’éloquence Ă  discutailler sur ma personne? Il n’y avait rien de spĂ©cial Ă  dire. Pourtant, il avait piquĂ© ma curiositĂ©. Doux JĂ©sus, que je pouvais me contredire quand je le voulais! Je me demandais ce qu’il pouvait bien penser de moi, si il se mettait Ă  me dĂ©clarer une quelconque « flamme ». J’aimerais attiser son intĂ©rĂȘt, lui tirer les vers du nez pour dĂ©couvrir ce qu’il pouvait sous-entendre derriĂšre ses sourires moqueurs et ses compliments Ă  deux balles. Savoir si mon intuition ne me trompait pas, en dĂ©pit d’une certaine frayeur. Je retrouva un certain aplomb, releva le menton, dĂ©tendis mes Ă©paules, gonfla Ă  bloc mes poumons et Ă©tala un demi sourire qui devait probablement tirer au rictus. Je m’entendis mentir sereinement:
-Eh bien, tu sais, quelques textos ici et lĂ  rentreraient surement dans la catĂ©gorie « dĂ©claration et Ă©talage de sentiments »  
Il haussa les sourcils, sceptique, presque rieur face Ă  ma nonchalance Ă©trange aprĂšs mes grimaces qui ne dissimulaient guĂšre mon malaise de tout Ă  l’heure. Merde, je venais de me faire griller. J’étais vraiment mauvaise Ă  tous les plans, Ă  force de rĂ©flĂ©chir, puis de flĂ©chir sur n’importe quelle remarque je venais vraiment d’atterrir Ă  cotĂ© de la plaque. Comme d’hab. 
Je fis une tentative lamentable pour me rattraper, mais mon malaise persistait:
-Oui, oui. Tu t’imagines bien que 
 bref c’est rare quoi, et puis on n’a pas besoin de faire une liste de deux kilomĂštres de long pour complimenter une personne. Euh
 un « j’te kiffe grave, enfin je t’aime quoi », de nos jours c’est une super effusion sentimentale!
Qu’est-ce-que je racontais? Il me fixa un instant sans rien dire, le temps d’assimiler ma rĂ©ponse confuse et de trouver une rĂ©plique acerbe Ă  me jeter Ă  la figure. 
-Je vois que tu es la reine du romantisme dis donc
 Tu es incroyable. Je n’ai pas besoin de deux mots et
 Il plaqua Ă  moitiĂ© sa main sur sa bouche pour entraver un petit rire, suivi d’un soupir faussement excĂ©dĂ© et continua, un sourire songeur plaquĂ© aux lĂšvres:
-Tu es vraiment renversante. Tu passes d’une timiditĂ© maladive, Ă  une langue de vipĂšre en un rien de temps. Incroyable.
Je lui fis les yeux rond, ne sachant si je devais ĂȘtre furieuse ou au contraire ravie de ce
 compliment? J’ouvris la bouche, n’étant pas sure de ce qui allait en sortir, quand il colla son index sur mes lĂšvres pour me faire taire. Un frisson me parcouru. ColĂšre ravalĂ©e ou alors un dĂ©sir enfoui dont je n’avais aucune envie de nommer. Je pensa quelques secondes Ă  le mordre et obtenir grĂące Ă  l’effet de surprise du temps pour m’éclipser. Cependant, il coupa mes tergiversations et reprit la parole:
-Laisse moi continuer avant de te jeter sur moi, toutes griffes sorties. PremiĂšrement, tu es la fille la plus Ă©trange et surprenante que j’ai eu la chance de rencontrer. Et je dis bien la chance, et non le malheur de rencontrer. Parce que tu es incroyable, putain. Tu te caches derriĂšre je ne sais quelle armure surement trois fois trop grande pour toi, tu la balances de gauche Ă  droite, tentant de faire comme tout le monde, de t’intĂ©grer, mĂȘme si tu sais pertinemment que cela ne fonctionne pas. Mais tu essaies, tu persistes, car tu es une battante et que tu tentes juste de faire les choses bien, correctement, sous une foutue norme que tu as dĂ» dĂ©crĂ©ter Ă  tes heures perdues Ă  analyser et sur analyser tout et n’importe quel futile dĂ©tail que la vie n’ai jamais portĂ©. Tu te soucies trop des gens, j’suis persuadĂ© que cela te fait dĂ©faut Ă  force, mais tu te soucies vraiment d’eux, tu leur en donnes l’impression en tout cas, tu leur donnes ta force. Tu leur accordes ton temps, ton oreille, et j’suis sure que tu es super cĂąline, mĂȘme si tu prĂ©fĂšres reculer Ă  chaque marque d’attention, les joues vermeilles et les lĂšvres tellement bouffĂ©es que cela donnerait envie Ă  n’importe quel mec bien constituĂ© de te dĂ©vorer toute entiĂšre. Et tu es splendide aussi, avec un visage de poupon qui contraste avec ton regard fĂ©roce, passant du chaud au froid. Tu marches d’un pas acharnĂ©, dĂ©terminĂ© dans les couloirs, comme si tu n’en avais rien Ă  foutre, ni de rien ni de personne. Tu donnes l’impression d’ĂȘtre une dure Ă  cuire. Mais parfois, je te surprends entrain de sautiller comme une enfant en claquant tes mains aux ongles multicolores, ou Ă  dessiner des smilleys joyeux sur les cahiers des gens juste pour leur faire esquisser une sourire. Et quand tu te lĂąches, quand tu te lĂąches.. c’est magnifique, bordel. Tu es pĂ©tillante, tu dĂ©bordes de vie. Et personne Ă  ce moment douterait que tu es en souffrance permanente, personne ne sait ou ne veut comprendre ta dĂ©tresse. Ce que tu caches. Ils jugent tous ton indiffĂ©rence qu’ils prennent pour du mĂ©pris, alors que tu tentes juste de garder le contrĂŽle et de canaliser tes Ă©motions, comme ça tu peux t’occuper des gens, te donner corps et Ăąme Ă  les aider, eux, leur offrir ta sympathie. Tu auras beau faire semblant, tu ne cesseras jamais d’ĂȘtre une gentille. Et toutes ces contradictions te correspondent, elles sont toi. C’est juste beau Ă  regarder, j’te jure. C’est vraiment rare de trouver quelqu'un qui est capable d’aimer la vie Ă  ce point. »
 On pourrait croire qu’aprĂšs une telle tirade il serait Ă  bout de souffle, mais il respirait rĂ©guliĂšrement, serein. Sur de ce qu’il venait de dĂ©terminer. Alors que moi je devais passer de toutes les couleurs, celles sorties directe du cĂ©lĂšbre tableau de Rothko, en prioritĂ© le rouge qui devait survenir en larges plaques sur le haut de ma poitrine, jusqu’à en dĂ©manger mon cou. J’avais perdu toute notion de langage. Ma mĂąchoire semblait totalement dĂ©sarticulĂ©e. Respirer serait bien. Je devrais dĂ©jĂ  me contenter de cela. NĂ©anmoins, ma langue pĂąteuse obstruait l’arrivĂ©e d’air. Il me regardait toujours. Je n’étais pas certaine qu’il attende une rĂ©ponse.
Il me fixait. J’étais limite entrain de m’asphyxier, lĂ . La voix fĂ©brile, sautant des octaves tel un ado prĂ©pubĂšre, je fis la seule chose dont j’étais capable lors d’une crise, lorsque je me retrouvais au devant d’une vĂ©ritĂ© gigantesque, terrifiante. Je lui plaisais, pour qui j’étais. Donc, je pris la fuite. Sauf qu’il restait plantĂ© devant la fin de tunnel de la dĂ©livrance, alors je fis une chose imbĂ©cile et regrettable; je me braqua et prononça des paroles qui allaient tout ruiner:
Tu dois te tromper sur la personne. Je n’ai rien Ă  voir avec ce que tu dĂ©cris. En fait, c’est bien beau les dĂ©clarations, mais cela ne sert pas Ă  grand chose si cela sollicite le mensonge. Ce ne sont que des belles paroles.
  La dĂ©ception aggravait son visage. Il força sa mĂąchoire. Fronça les sourcils. Ne prononça plus un mot. Il n’y voyait probablement pas l’intĂ©rĂȘt. Je venais de casser son dĂ©lire. Je me rĂ©pĂ©tais intĂ©rieurement tel un mantra « Tu ne ressens rien, tout va bien, rien ne peut t’atteindre ». C’était de ma faute aprĂšs tout, je l’avais cherchĂ©, je voulais cette vĂ©ritĂ©. Cependant, je ne comprenais pas pourquoi j’avais aussi mal, pourquoi j’avais une boule au fond du bide. J’étais peut ĂȘtre amoureuse, aprĂšs tout. C’était surprenant de formuler cette pensĂ©e en toute simplicitĂ©. Peut-ĂȘtre parce que cela n’allait plus rien modifier, l’instant Ă©tait passĂ©, j’avais gĂąchĂ© ma chance. Cela n’avait nullement d'importance. Il me jaugea encore une fois. Attendait-il que je revienne sur mes dires? Il pouvait rĂȘver. Je l’avais blessĂ© en connaissance de cause. J’avais fait exprĂšs. Car bien qu’il croyait le contraire, je ne mĂ©ritais pas d’ĂȘtre complimentĂ©. D’ĂȘtre aimĂ©. J’aidais les gens parce que j’étais incapable de me soigner. Je les Ă©coutais parce que dedans moi, j’étais vide. Je n’avais rien Ă  apporter Ă  quelqu’un. Il se dĂ©plaça d’une enjambĂ©e pour ouvrir la porte.  Il me la tenu galamment le temps que je me faufila, menton baissĂ© pour me prĂ©cipiter dans les couloirs. Je venais de prĂ©cipiter ma perte. Il ferma derriĂšre moi sans rien dire. Puis, il explosa son pied contre celle-ci mĂȘme pour la fermer correctement. Un frĂŽlement, une tension magnĂ©tique comme deux pĂŽles d’aimants qui se repoussaient.  Son corps svelte s’avançait rapidement, presque Ă  rythme saccadĂ©, il passa devant moi et ne tarda pas Ă  quitter le bĂątiment alors que mes propres pas me guidaient vers la sortie tant rĂȘvĂ©e Ă  la vitesse d’un escargot. Le poids de mes erreurs commençait vraiment Ă  peser. J’arrĂȘta de marcher lorsque la bretelle de mon sac Ă  dos glissa de mon Ă©paule pour atterrir sa fin de course sur le sol. Je ne pris mĂȘme pas la peine de tenter de la rattraper par pur rĂ©flexe. Court circuit. Je rentra Ă  la maison dans un flou total, sans savoir si j’avais fait un dĂ©tour, une pause, si j’avais Ă©tĂ© bousculĂ©, ou klaxonnĂ© sur la route parce que je traversais sans regarder. J’avais juste conscience que j’avais fait une erreur monumentale. Pas juste une simple boulette, je venais de gĂącher une chance de changer les choses. Je leur donnais raison Ă  tous, j’étais juste
 bizarre et antipathique. Apathique. Je n’avais aucun point commun avec la fille dont il venait de parler. Je l’aurais tant voulu.
12/12/ 17 et 13/12/17
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lucianprincess · 7 years ago
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Chapitre 23 : Préparatifs de mariage
E.M. 756
Le son d’une goutte qui tomba dans l’eau rĂ©sonna dans la piĂšce. Puis le silence. Quelques minutes plus tard, le mĂȘme son se fit entendre. Dans sa baignoire, Aurora fixait le mur en face d’elle, immobile, le regard vide. Depuis la venue du chancelier de Niflheim et l’acceptation de la proposition d’un traitĂ© de paix par son pĂšre quelques jours auparavant elle avait perdu son doux sourire et sa joie de vivre. Les mariages arrangĂ©s Ă©taient relativement frĂ©quents au sein de la noblesse. Elle n’aurait Ă©mit aucune objection si elle avait grandit dans l’idĂ©e qu’elle Ă©pouserait l'homme que son pĂšre lui aurait choisi. Elle aurait appris Ă  le connaĂźtre, aurait tissĂ© des liens et aurait peut-ĂȘtre mĂȘme fini par Ă©prouver des sentiments. Mais lĂ , la situation Ă©tait toute autre. Son pĂšre lui avait laissĂ© une certaine libertĂ© et elle Ă©tait tombĂ©e amoureuse du conseiller de son frĂšre. Mais pour le bien du Lucis, elle avait dĂ» se rĂ©signer Ă  devoir Ă©pouser un homme qu’elle ne portait pas dans son coeur. Un homme qui Ă©tait devenu le haut commandant de l’armĂ©e de Niflheim. Ravus Nox Fleuret. N’ayant aucune confiance en lui et pour Ă©viter toute fuite d’information, Aurora avait dĂ©cidĂ© de ne plus s'immiscer dans les affaires du royaume. Elle avait arretĂ© de lire les compte rendus des rĂ©unions du conseil et n’allait au gymnase de la Garde Royale que pour garder une certaine forme physique. Elle tentait de garder cette attitude forte et digne qu’elle affichait toujours en public, mais Ă  chaque fois qu’elle se retrouvait seule, elle fondait en larmes. Elle essayait de se convaincre que la douleur finirait par s’estomper avec le temps. Cependant, les prĂ©paratifs pour les diffĂ©rents mariages avaient d’ores et dĂ©jĂ  commencĂ©. Ce jour-lĂ , Aurora devait rencontrer le styliste en charge de la confection de sa future robe de mariĂ©e. Elle n’avait aucune envie d’y aller, mais elle n’avait malheureusement pas le choix. AprĂšs un long moment, elle se dĂ©cida Ă  sortir de la baignoire Ă  contre coeur, s’habilla et rejoignit son pĂšre dans la salle Ă  manger.
Assise Ă  table, Aurora n’était pas trĂšs loquace. Elle s’était assombrie et renfermĂ©e sur elle mĂȘme, ce qui n’avait pas Ă©chappĂ© Ă  Regis qui connaissait bien sa fille. Son petit dĂ©jeuner terminĂ©, il se leva de sa chaise, s’approcha d’elle et posa une main compatissante sur son Ă©paule.
— Crois bien que si j’avais eu une autre alternative, je l’aurai choisie.
— Je sais, Papa. Je ne t’en veux pas d’avoir pris cette dĂ©cision. Cette guerre a assez durĂ©.
La voix de la jeune femme Ă©tait monotone, ce qui serra un peu plus le coeur du Roi. Elle vint poser sa main sur la sienne et tourna le regard vers son pĂšre. Il lut dans ses yeux qu’elle Ă©tait dĂ©terminĂ© et qu’elle ne trahirait pas ses engagements, mĂȘme si cela semblait la faire souffrir. Il hocha de la tĂȘte, comme pour la remercier une nouvelle fois de son abnĂ©gation et resserra lĂ©gĂšrement son emprise sur son Ă©paule.
— Ne tarde pas trop, il serait mal vu d’arriver en retard pour ton essayage.
— Ne t’en fais pas pour ça. Je serai à l’heure.
Regis vint dĂ©poser un doux baiser rĂ©confortant sur le front de sa fille avant de quitter la salle Ă  manger. Aurora ne tarda pas Ă  faire de mĂȘme et se rendit Ă  l’entrĂ©e de la Citadelle. Elle descendit les escaliers jusqu’à la voiture qui l’attendait en bas. Debout devant le vĂ©hicule se tenait Ignis. Cette scĂšne lui rappela leur sortie Ă  l’opĂ©ra, ce qui la fit lĂ©gĂšrement sourire de façon nostalgique.
— Je ne m’attendais pas à ce que ce soit toi mon chauffeur.
— Ton pĂšre me l’a personnellement demandĂ©. Je ne pouvais pas refuser.
— Quelle ironie du sort.
— N’est-ce pas?
Ils se regardĂšrent avec un pincement au coeur, un maigre sourire triste sur leurs lĂšvres.
— Ne traĂźnons pas trop. Nous devons aller rĂ©cupĂ©rer ton frĂšre avant de nous rendre Ă  la boutique.
— Tu crois qu’il s’est rĂ©veillĂ©?
— Je l’ai appelĂ© juste avant que tu arrives, histoire de m’en assurer.
— Oh. Et bien
 Allons-y dans ce cas.
Ils entrĂšrent dans la voiture avant de prendre la direction du centre-ville. Noctis les attendait en bas de son immeuble, appuyĂ© contre le mur, encore Ă  moitiĂ© endormi. Il monta Ă  son tour Ă  l’arriĂšre du vĂ©hicule et tous se rendirent Ă  la boutique “Vivienne Westwood”, une enseigne Altissienne rĂ©putĂ©e dans la rĂ©alisation de robes et costumes de mariage.
En entrant dans la boutique, une élégante femme les accueillit en inclinant le buste respectueusement.
— Bienvenue chez Vivienne Westwood, Vos Altesses. Nous vous attendions. Si vous voulez bien me suivre.
Aurora jeta un regard Ă  Noctis qui semblait tout aussi enjouĂ© qu’elle Ă  l’idĂ©e d’ĂȘtre dans un tel endroit et tous trois lui emboitĂšrent le pas. Ils arrivĂšrent dans un salon d’essayage dans l’arriĂšre boutique rĂ©servĂ©e aux invitĂ©s de marque. Le jeune conseiller royal s’assit sur une banquette tandis que la princesse et la prince passĂšrent chacun derriĂšre un paravent. Un homme prit en charge Noctis tandis que la femme s’occupa d’Aurora. Elle se dĂ©shabilla, quelque peu mal Ă  l’aise, et regarda la robe accrochĂ©e sur le cintre en face d’elle.
— Est-ce que vous avez pris ou perdu du poid depuis la prise de mesure?
— Non.
— Bien, dans ce cas, veuillez enfiler votre robe, je vous prie, Votre Altesse.
Aurora acquiesça et exĂ©cuta la demande sans montrer de rĂ©sistance. La styliste l’aida mettre sa tenue. D’abord une crinoline pour permettre Ă  l’ensemble de conserver une belle forme Ă©vasĂ©e, puis la piĂšce principale composĂ©e de plusieurs jupons d’organza de teintes champagne et noir qui donnaient un visuel tout en transparence ainsi que d’un bustier en dentelle noire agrĂ©mentĂ©e de perles, pierreries, sequins et fils d’or et d’argent. La couturiĂšre semblait relativement satisfaite du travail, surtout qu’elle n’avait aucune retouche Ă  faire. La princesse sortit de derriĂšre le paravent et s’avança vers les miroirs disposĂ©s en arc de cercle afin de pouvoir se regarder sous tous les angles. Ignis qui attendait patiemment posa instinctivement ses yeux sur elle et il resta sans voix tant il l’a trouvĂ© ravissante vĂȘtue ainsi. Noctis ne tarda Ă  pas Ă  la rejoindre en finissant d’ajuster ses boutons de manchettes.
— Jolie robe.
— Hmm.
— Je te fais un compliment et t’es aussi aimable qu’une porte de prison. C’est le fait de devoir Ă©pouser Ravus qui te rend comme ça?
— Je m’en serai bien passĂ©. Tout le monde n’a pas la chance d’épouser la douce Lunafreya Nox Fleuret.
— C’est vrai que j’ai pas trop Ă  me plaindre. Mais si je me rappelle bien, tu ne le trouvais pas si mal que ça quand t’étais jeune.
Alors que Noctis taquinait sa soeur, Aurora serra la mĂąchoire, son agacement montant encore d’un cran. Ignis quand a lui dĂ©glutit mais resta calme et silencieux.
— J’avais sept ans... Et il n’avait pas encore rejoint les forces armĂ©es impĂ©riales...
— Mais ça ne t’aurait pas dĂ©plu Ă  l’époque. Avoue.
— Noctis, ça suffit.
Ignis sortit de son silence, reprenant l’hĂ©ritier du trĂŽne qui commençait Ă  devenir un peu trop insolent envers sa soeur en public. Il s’adressa aux deux employĂ©s de la boutique.
— Pourriez-vous nous laisser un instant, s’il vous plaüt?
— Bien sĂ»r, Monsieur.
— Pas la peine. J’en ai fini avec mon essayage de toute façon.
RenfrognĂ©, Noctis passa derriĂšre le paravent pour retirer son costume, le reposa sur le cintre et avant de quitter la salle, il s’adressa une derniĂšre fois Ă  sa soeur et son ami.
— Je vous attend à la voiture.
Aurora ferma les yeux en soupirant pour essayer de se calmer tandis qu’Ignis fit tout de mĂȘme signe aux stylistes de les laisser seuls quelques minutes. Ces dernier s’éclipsĂšrent de la piĂšce en refermant la porte derriĂšre eux. Le jeune conseiller se leva, s’approcha de la princesse lucisienne, se plaça dans son dos et posa ses mains sur ses Ă©paules. Il la regarda ainsi dans le miroir en face d’eux et murmura doucement de peur d’ĂȘtre entendu.
— Tu es magnifique...
— C’est gentil
 Mais j’aurai aimĂ© pouvoir le penser

— Tout comme j’aurai aimĂ© que cette robe me soit destiné  Si Sir Ravus ne tombe pas sous ton charme ainsi, alors je le ferai pour lui.
— Ignis
 S’il te plait...
Elle détourna le regard tristement, ses joues rougissant légÚrement. Il la fit doucement se tourner vers lui et vint poser une main sur sa joue, ses doigts sur sa nuque, la forçant à le regarder.
— M’accorderais-tu ta premiùre danse.
— Ici? Tu n’es pas sĂ©rieux?
— TrĂšs sĂ©rieux.
DĂ©licatement, Ignis lui prit une main tandis qu’il vint poser son autre libre dans son dos. Aurora, rougissant un peu plus, posa la sienne sur le bras de l’homme qu’elle aimait. Doucement, il l'entraĂźna dans une petite valse. Elle se laissa guider, ayant une confiance aveugle en lui. Leur danse fut brĂšve mais cet instant leur parut une Ă©ternitĂ©. Il la regarda ainsi une derniĂšre fois pour garder cette image en tĂȘte Ă  jamais et approcha son visage du sien pour lui voler un tendre baiser, sachant pertinemment tout deux que ce n’était pas le lieu idĂ©al, ni mĂȘme raisonnable.
— Je vais aller me changer. J’en connais un qui va finir par s’impatienter.
Il hocha de la tĂȘte, lĂąchant ses mains Ă  regrets et la laissa passer derriĂšre le paravent pour qu’elle puisse se changer et ainsi rejoindre Noctis.
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cum-in-my-heart · 4 years ago
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Thomas (Au chĂąteau d’eau de Puis-l’EvĂȘque)
Extrait de : Contes de la Plaine-Pesticide
J’ai 14 ans, mais il ne le sait pas. Je me demande quelle sera sa rĂ©action lorsqu’il me verra. J’imagine son regard, son apprĂ©hension et peut-ĂȘtre, son refus. Et s’il repartait, dĂšs lors qu’il m’apercevra ? Et si son dĂ©sir et son excitation disparaissaient Ă  l’instant mĂȘme oĂč il posera ses yeux sur mes joues imberbes, mon corps de petite taille, infantile, sans musculature ? Je n’ai mĂȘme pas finis de grandir
 Je porte les marques irrĂ©futables de mon Ăąge encore arriĂ©rĂ© ; mes boutons, mon affreux duvet, ma voix disgracieuse et, pire que tout, mon sexe d’enfant, sans Ă©paisseur et couvert d’un lĂ©ger manteau de poils, d’une finesse encore dĂ©courageante, formant la moustache d’un petit nez et confĂ©rant Ă  l’apparence gĂ©nĂ©rale de ma petite bite quelque chose d’informe et d’inabouti. Quelque chose de laid.
Mon esprit hĂ©site Ă  faire demi-tour alors que mes jambes semblent avoir pris les commandes. Elles en ont dĂ©cidĂ© autrement. Elles continuent de pĂ©daler et mon VTT d’un autre temps, trop grand pour moi, file Ă  toute vitesse et parcours sans Ă©puisement les dizaines de champs qu’il me faudra traverser avant d’arriver Ă  notre lieu de rendez-vous. Au chĂąteau d’eau de PrĂ©-l’EvĂȘque.
On raconte depuis toujours que le parvis du chĂąteau d’eau sert aux rencontres nocturnes des hommes un peu pervers. Des pĂ©dĂ©s. On raconte aussi qu’un adolescent y a Ă©tĂ© retrouvĂ© mort. EtranglĂ©. Et violĂ©. Il y a ici et lĂ  des lĂ©gendes qui naissent et donnent corps et vies Ă  des lieux sans importance. Les enfants, curieusement, adorent raconter des histoires de sexe et d’horreur. Le chĂąteau d’eau est isolĂ©, son parvis encadrĂ© par la brousse et un bois Ă©pais. VoilĂ  tout ce que je sais.
Il fait chaud. Trop chaud. Mon corps tout entier s’est humidifiĂ©. Je su Ă  grosse goutte. En plus d’ĂȘtre trop jeune et trop laid, je vais puer la transpiration. Il me faudrait renoncer. Mon esprit liste en continu toutes les bonnes raisons qui devraient me convaincre de faire demi-tour. De m’enfermer dans ma chambre. D’éteindre mon tĂ©lĂ©phone et d’attendre que le temps me dĂ©barrasse de cette angoisse et de ce dĂ©sir inassouvi. Je devrais rebrousser chemin et rentrer fissa dans la petite maison de ma grand-mĂšre, oĂč l’on m’a abandonnĂ© pour l’étĂ©, en proie Ă  l’ennui et la peur constante de retrouver le corps d’une vieille Ă©tendu dans la cuisine, Ă  moitiĂ© bouffĂ© par les mites, les vĂ©ritables propriĂ©taires de ces murs odorants. Je devrais la rejoindre et passer un nouvel aprĂšs-midi Ă  regarder le Tour de France sur son vieux poste de tĂ©lĂ©vision, en mangeant des biscuits rassis et en Ă©coutant la vieille me rappeler Ă  quel point mon grand-pĂšre aimait le vĂ©lo et le Tour de France qui, dans le temps, Ă©tait un Ă©vĂ©nement, un vrai ! 
Mais mon corps entretient ses propres bonnes raisons, qui l’emportent sur celles de mon esprit. Je dĂ©couvre alors ce qui faisait jusque-lĂ  l’objet d’une totale incomprĂ©hension de ma part lorsque je regardais un film ou que je lisais un livre, lorsque le dĂ©sir d’un personnage l’emportait vers des dĂ©cisions que je devinais catastrophiques Ă  l’avance. Pourquoi ? Pourquoi ne renonce-t-il pas ? Parce que son sexe a pris les commandes et que la force de ce dernier n’a pas d’égal adversaire. Je suis en Ă©rection depuis l’instant mĂȘme oĂč j’ai reçu le premier message de Brrick_28, qui porte le mĂȘme prĂ©nom que moi (ou en tout cas est-ce qu’il m’a dit). Nous avons Ă©changĂ© sur une application. Une interface de rencontres entre hommes que j’ai tĂ©lĂ©chargĂ© Ă  l’instant mĂȘme oĂč j’ai eu mon premier tĂ©lĂ©phone, deux semaines plus tĂŽt, offert par ma mĂšre qui tenait absolument Ă  garder contact avec moi durant les 45 jours que j’allai passer Ă  la campagne.
Hormis RambĂąrtres, la grande ville oĂč je vis avec mes parents, il n’y a pas grand-chose dans cette rĂ©gion agricole. Pour ne pas dire qu’il n’y a rien. A cette distance de la ville, il n’y a pas grand-chose et il n’y a surtout pas grand monde. Hormis un garçon, de temps Ă  autres, qui m’envoyait un message mais renonçait trĂšs vite, parce que je n’étais pas douĂ© pour la drague, parce que je n’étais pas trĂšs joli ou parce que ma situation gĂ©ographique Ă©tait dĂ©courageante et que je ne valais pas non plus le dĂ©placement. Il me tardait de rentrer Ă  RambĂąrtres oĂč l’application m’offrirait l’embarra du choix. Mais ce matin, il y a eu Brrick_28.
J’ai envie de te monter, avait-il dit abruptement, sans aucune autre forme d’introduction. Puis il m’a envoyĂ© des photos de lui, qui me hanteront pour le restant de ma vie. A l’apparence de son corps, je jugeais qu’il devait avoir 25 ans. Pas moins. Peut-ĂȘtre plus. Son corps Ă©tait musclĂ©, volumineux, bronzĂ©, trĂšs poilu par endroit et incroyablement attractif. Un homme. Ce qui m’apparaissait comme reprĂ©sentatif lorsque j’imaginais la masculinitĂ©. Son visage mal rasĂ© Ă©tait Ă©videmment celui d’un homme adulte. Ce qui Ă©tait Ă  la fois effrayant et trĂšs excitant. Son impressionnante mĂąchoire carrĂ©e renforçait cette peur qu’il m’inspirait. Une peur qui semblait nourrir l’afflux sanguin servant Ă  faire gonfler mon sexe. Mais ses yeux donnaient autre chose Ă  voir de lui. Des yeux bleus et ronds, un peu marquĂ©s par de lĂ©gĂšres rides solaires et souriantes. Ses yeux le rendaient doux et bienveillant. L’avenir dira Ă  quel point les yeux bleus constitueraient ma plus grande faiblesse et le point de dĂ©part de mes plus grands malheurs. L’origine de ma propre extermination consentie.
Direct et pressant, Brrick_28 ne tarda pas Ă  m’envoyer une photo de son sexe en Ă©rection. LĂ  encore, mes premiĂšres impressions, parmi les plus enivrantes, Ă©taient liĂ©es au fait que j’avais en face de moi un grand. Un adulte, un homme. Gros, Ă©pais, velus et trĂšs inquiĂ©tant. Je salivais d’envie et aurait donnĂ© n’importe quoi pour voit cet organe en vrai. Pouvoir le regarder et l’ausculter de trĂšs prĂšs. Le prendre entre mes mains, le sentir, le gouter. J’avais l’envie irrĂ©mĂ©diable de le mettre dans ma bouche, par instinct. Je comprenais alors un autre phĂ©nomĂšne qui m’avait Ă©chappĂ© et qui semblait tant plaire aux adultes ; le sexe oral. J’étais proche du dĂ©sir alimentaire, la vue de ce sexe m’affamait.
A dire vrai, les photos de Brrick_28 reflĂštent en tout point l’image des hommes qui s’exposent et que je dĂ©tail sur internet depuis quelques temps maintenant et qui constituent la source de mes premiers fantasmes, le moteur de mes premiĂšres masturbations. L’homme adulte me dĂ©crivait ce matin son envie de moi. Envie de moi
 Mon corps tout entier s’alluma Ă  la lecture de ses mots. Il s’alluma d’un feu qui me transforma radicalement, durablement et qui un jour, me consumerait tout entier. Dans quelques annĂ©es, il aurait raison de ma dignitĂ©, de ma santĂ© et jusqu’au bien le plus prĂ©cieux qui m’ait Ă©tĂ© accordĂ© : ma vie.
Nous avons convenu d’un rendez-vous au fameux chĂąteau d’eau, dont j’avais entendu parler toute mon enfance et que je ne fus pas surpris de voir Ă©voquĂ© par mon interlocuteur. Je l’avais aussi dĂ©couvert avec mes yeux quelques jours plus tĂŽt, lors d’une longue expĂ©dition Ă  VTT. Il se situait Ă  5 kilomĂštres de chez ma grand-mĂšre, Ă  la sortie de Puis-l’EvĂȘque, un village en tout point similaire Ă  celui oĂč je passais mon triste Ă©tĂ©. Il y avait lĂ , sur les hauteurs d’une petite colline, un impressionnant chĂąteau d’eau grisĂątre qui s’élevait fiĂšrement et dominait la vaste plaine. Il Ă©tait visible Ă  des kilomĂštres.
Evidemment, Brrick_28 avait une voiture et il m’expliquait qu’il pourrait se garer au pied du chĂąteau d’eau, sur le chemin de terre battu qui ralliait la route Ă  son parvis et se transformait petit Ă  petit en un parterre de graviers blancs et poussiĂ©reux, jusqu’à la grande pelouse qui s’enfonçait dans le bois. Par ici, nous pourrions trouver un endroit discret.  
Qu’est-ce que tu voudras faire ? Avait-il Ă©crit Et moi de rĂ©pondre naĂŻvement, sans trop savoir ce que je voulais rĂ©ellement : voir ta bite.
Oh ça, répondit-il, tu vas la voir cette grosse queue.
Il est 15h30. Le soleil frappe fort et me voilĂ  dĂ©boulant sur les graviers, soulevant la poussiĂšre dans un agrĂ©able ronronnement de crissements secs. Je m’arrĂȘte au bout du chemin, Ă  la hauteur de l’immense structure dont l’utilitĂ© m’échappe encore. Personne Ă  l’horizon.
Va-t-il vraiment venir ? Et s’il vient, que se passera-t-il ? Est-ce qu’il me fera monter dans sa voiture ? Ou bien m’emmĂšnera-t-il dans le bois pour m’embrasser contre un arbre ? Et s’il s’agit d’un piĂšge ? Mon imagination et ma nature angoissĂ©e me font brusquement perdre mon Ă©rection. Je su encore et plutĂŽt que de recouvrer mon calme aprĂšs l’effort physique, je m’essouffle d’avantage. Je commence Ă  regretter et Ă  l’instant mĂȘme oĂč mes jambes semblent enfin cĂ©der Ă  mon esprit pour m’accompagner dans ma fuite, j’entends une voiture approcher. Trop tard.
Je vois dĂ©barquer sur le chemin de terre une vieille Twingo cabossĂ©e. Ses phares sont allumĂ©s alors que nous sommes en plein jour. Je laisse tomber mon VTT et essaye d’apercevoir le conducteur mais les reflets du soleil sur son pare-brise m’en empĂȘchent. Il s’arrĂȘte Ă  une vingtaine de mĂštres de moi et coupe son moteur. De longues secondes s’écoulent. Il ne se passe rien. Est-ce qu’il me regarde ?
Une cigarette vole Ă  travers la fenĂȘtre puis la portiĂšre s’ouvre avant de se refermer dans un claquement qui me fait presque sursauter. Il est lĂ , droit devant moi. Il est bien plus grand et plus impressionnant que ne l’imaginais. Alors, d’un pas sĂ»r, le regard mauvais, il s’avance vers moi. Je suis comme figĂ©, tĂ©tanisĂ© par son apparence, sa beautĂ©, sa masculinitĂ© et le souvenir photographique de son corps que je devine Ă  travers ses vĂȘtements lĂ©gers. A mesure que ses pieds battent le sol jusque sur les graviers, mon cƓur pulse et fait de nouveau gonfler mon sexe d’adolescent, rapidement, presque douloureusement.
Je ne sais pas quoi faire ni quoi dire. Je ne sais mĂȘme pas oĂč regarder. Il porte des baskets blanches sales, un jogging noir laissant apparaitre une impressionnante boursouflure Ă  l’entre-jambe, un t-shirt gris tĂąchĂ© de sueur au niveau du torse et des aisselles, ainsi qu’une casquette qui dissimule encore ses cheveux bruns et courts que j’ai vu plus tĂŽt Ă  travers l’écran de mon tĂ©lĂ©phone.
La vision de cet homme menaçant, dĂ©terminĂ© et incroyablement sensuel me fait tourner la tĂȘte. J’ai l’impression que la chaleur va me faire dĂ©faillir. Cette image s’imprime dans mon esprit et ne le quittera plus jamais.
En quelques secondes, il arrive devant moi et je suis obligĂ© de lever la tĂȘte pour le regarder. Le soleil m’éblouit, j’ai du mal Ă  dĂ©terminer son regard. Il ne fait rien. Je m’accoutume un peu Ă  la forte lumiĂšre et trouve enfin ses yeux bleus. Ils me fixent avec intensitĂ© et quelque chose que je ne saurais pas dĂ©finir Ă  ce moment-lĂ , mais que je dĂ©crirais plus tard comme l’étincelle paradoxale, entre appĂ©tit et dĂ©gout, qui illumine le regard des actifs dominateurs lorsqu’ils regardent une proie avant de passer Ă  l’action : incapables de savoir s’ils veulent lui faire du bien ou du mal. Le regard prĂ©dateur et viril qui annonce la soumission et la consommation d’un garçon qu’ils ne savent pas considĂ©rer comme un ĂȘtre humain, mais uniquement comme un rĂ©ceptacle. Un rĂ©ceptacle Ă  fluide pour l’aspect concret, mais surtout, un rĂ©ceptacle Ă  frustration, Ă  bestialitĂ©. Un corps capable d’endurer ce qu’ils ne sauraient faire Ă  une femme sans ĂȘtre rongĂ© par la culpabilitĂ©. Peut-ĂȘtre mĂȘme par la peur de la tuer.
Mes yeux ne parviennent pas Ă  soutenir ce regard dont j’ignore encore tout. Ce regard qui, plus tard, me ferait exister Ă  travers les yeux d’un autre. Alors je cĂšde Ă  sa puissance et mes yeux se fixent un peu plus bas, sur sa bouche. Une goutte de sueur perle sur sa moustache naissante, rigide et dense. Ses lĂšvres sont lĂ©gĂšrement entrouvertes et je vois ses grandes dents, serrĂ©s les unes contre les autres, contractant sa mĂąchoire. Je m’imagine alors me rĂ©duire, me ratatiner. Etre minuscule et disparaitre dans cette bouche gargantuesque, ĂȘtre dĂ©vorĂ© vivant.
Je ressens alors une vive douleur. Il m’a saisi par la nuque, avec sa main puissante. Ses longs doigts me serre trĂšs fort, Ă  tel point que j’ai envie de crier. Sans me lĂącher, il recule d’un pas et me tire en avant. Je tombe douloureusement par terre. Mes genoux et mes tibias, dĂ©nudĂ©s par le port d’un short, s’égratignent sur le gravier blanc. Je relĂšve la tĂȘte, effrayĂ©. Je suis trop petit, alors pour que son bassin et son entre-jambe se trouvent au niveau de mon visage et emplissent tout mon champ de vision, l’homme est obligĂ© de plier lĂ©gĂšrement les genoux. Il est lĂ , Ă  quelque centimĂštre de moi : l’objet de mon dĂ©sir. Je pourrais presque en sentir la chaleur, en deviner l’odeur
 J’ai peur et je me sens alors trĂšs faible, totalement dĂ©muni. Mais l’envie de voir ce qu’il dissimule sous ses tissus m’anime encore et me fait sentir d’avantage anĂ©mique, fluet et dĂ©sarmĂ©. Je dĂ©couvre immĂ©diatement ce qui constitue le rapport de force entre les hommes qui se dĂ©sirent. Ce n’est pas tant la prĂ©Ă©minence et la supĂ©rioritĂ© physique du dominant qui rĂ©duit le dominĂ© (je m’assujettirai plus tard Ă  des hommes plus frĂȘles que moi) c’est le besoin total et absolu du soumis Ă  l’égard du sexe masculin et de la suprĂ©matie qu’il exerce sur son esprit affaiblit. Quelques centimĂštres de chaire que je dĂ©couvre ĂȘtre une arme d’autodestruction pour laquelle si jeune, je suis dĂ©jĂ  prĂȘt Ă  m’offrir en pĂąture, pour laquelle je voudrais dĂ©jĂ  entiĂšrement me damner.
Brrick_28 baisse brusquement d’un mĂȘme mouvement son jogging et son boxer en Ă©lasthanne Ă  l’effigie d’une marque de fast-food, rĂ©vĂ©lant son Ă©norme membre, velus et raide. Mon imagination infantile et le temps passant feront de ce sexe le plus impressionnant et le plus beau qu’il me fut donner de contempler.
Mais je n’ai pas le plaisir de le dĂ©tailler Ă  ma convenance (et c’est prĂ©cisĂ©ment mon imagination qui lui donnerait corps avec le temps) puisque l’homme me saisit alors par la mĂąchoire et utilise son autre main pour enfoncer cette extrĂ©mitĂ© de son corps jusqu’au fond de ma bouche. Trop loin dans ma gorge.
Trop gros pour mon ĂȘtre encore inachevĂ©. J’ai l’envie soudaine de vomir, comme lorsque ma mĂšre insiste pour que je me lave la langue Ă  l’aide de ma brosse Ă  dent et qu’elle touche douloureusement le fond de mon palais et jusqu’à ma glotte. Mon premier rĂ©flexe est de reculer mais il me retient la tĂȘte fermement et commence de violents allĂ©s et venus. Ma bouche produit curieusement une masse dense de salive Ă©paisse et blanchĂątre. MalgrĂ© mes Ă©touffements et mes relents, il persiste Ă  vouloir toucher les trĂ©fonds de ma gorge avec son gland, Ă  m’envahir, comme s’il voulait entiĂšrement disparaitre dans mon corps par cette voie qui criait pourtant Ă  l’abandon. Mes relents soulĂšvent alors de la bille et mes yeux quelques larmes.
La seule chose que je vois encore, c’est l’épaisse touffe de poils de son pubis, sur laquelle mon nez vient s’écraser Ă  chaque second qui passe. Il sent la saletĂ©, la chaleur, la sueur et l’urine.  Il s’immobilise alors, encore tout entier dans ma bouche. Sa main vient saisir plus fermement encore ma mĂąchoire, il soulĂšve lĂ©gĂšrement mon visage pour que je puisse le regarder dans les yeux. Ses yeux magnifiques
 A l’instant mĂȘme oĂč je m’attendri de cette beautĂ©, il m’envoie une claque de sa main libre, comme s’il ne m’était pas permis d’apprĂ©cier cette vue. Puis une deuxiĂšme, une troisiĂšme. Il me frappe et son sexe gonfle d’avantage en consĂ©quence, envahissant douloureusement l’espace de ma gorge et immobilisant ma langue. Mes yeux pleurs. Il me crache au visage. Sa salive est chaude, elle coule sur mon front et jusque sur mes paupiĂšres. Il tente de s’enfoncer encore et peu plus et je suffoque, la bille me ressort par le nez.
Il retire enfin sa chaire, me permettant ainsi de recracher d’importantes quantitĂ©s de fluides divers dont j’ignorais tout de ma capacitĂ© Ă  les produire. J’essaye de reprendre mon souffle alors qu’il utilise maintenant son pĂ©nis, si raide, solide, pour me frapper au visage ; les joues, la bouche, le front. Il pouffe un peu, il rit du spectacle de mon pathĂ©tisme. Je me laisse impressionner par la puissance de son corps, la force des coups qui peuvent m’assaillir alors mĂȘme qu’il n’utilise que son sexe.
Il m’attrape Ă  nouveau par la nuque et m’attirer tout contre ses testicules odorants. Une fois encore, je ne peux plus respirer, ni rien voir. Je suis pĂ©trifiĂ© et je sens le choc s’insinuer en moi. Un choc dont je comprends dĂ©jĂ  l’étendu, un choc durable. J’aimerais que tout s’arrĂȘte. Mon esprit bataille mais cette lutte est bien vaine, car mon corps en a dĂ©cidĂ© autrement : ma langue parcours instinctivement tout ce qui est Ă  sa portĂ©e, avec dĂ©lectation. Elle dĂ©couvre le vĂ©ritable gout Ă©cƓurant d’un homme, sa texture velue toute contre ses papilles, elle s’en rĂ©jouit. 
Il me libĂšre de son Ă©treinte et d’un pas vif, se positionne derriĂšre moi et pousse brutalement en avant. Je n’ai rien vu venir. Je suis Ă©tendu de mon long, mon visage s’écrase et embrasse la sĂ©cheresse, la rigiditĂ© et la chaleur du gravier poussiĂ©reux. Je dĂ©cide de fermer les yeux. Fermer les yeux et attendre. Je m’arrĂȘte.
Ses mains tirent violemment sur mon short. J’entends un bruit de craquement, de dĂ©chirure, qui m’angoisse. Il a arrachĂ© mon slip, me soulevant un peu du sol, me tirant sur l’aine et le sexe. J’ai mal partout. Ses grands bras puissants me compressent au sol, je suis fixĂ©, les fesses Ă  l’air. C’est effrayant, cette idĂ©e fait gonfler mon sexe contre les cailloux. Je l’entends cracher Ă  plusieurs reprises, il Ă©tale sa salive sur lui, puis sur moi. La naĂŻvetĂ© mĂȘme ne ferait pas dĂ©bat quant Ă  la suite des Ă©vĂ©nements. C’était l’évidence. J’allais avoir ce que j’étais venu chercher : un sexe, un homme. J’allais l’avoir entiĂšrement. Je sais ce qu’il va advenir, mais je n’en ai plus envie. Je me souviens de garçons, dans des vidĂ©os, avec cette virulence, cet empressement. Je sais quelles sont leurs maniĂšres, leurs mĂ©thodes. Il va m’écraser, me ratatiner, m’éclater, m’insulter : me faire regrette. Plus j’y pense et plus son sexe ramollit, il est violentĂ©, Ă©raflĂ© par le sol rugueux. MĂȘme mon corps se rend Ă  l’évidence : cet instant confĂšrera bientĂŽt Ă  l’enfer quelque gout de paradis.
Je pense Ă  lui demander d’arrĂȘter. Mais d’un autre cĂŽtĂ©, je veux qu’il me trouve bon, qu’il soit satisfait, qu’un homme adulte prenne plaisir Ă  me baiser. Je veux ĂȘtre Ă  la hauteur.
Il enfonce son sexe en moi et la douleur, horriblement vive, me fait perdre connaissance pour les temps Ă  venir. Me suis-je Ă©vanouit ? Mon esprit m’a-t-il Ă©pargnĂ© le souvenir de cette partie ? Combien de temps est-il restĂ© en moi ? Une heure ? Cinq minutes ?
Ressentir Ă  l’intĂ©rieur de soi s’enfoncer un corps Ă©tranger est un phĂ©nomĂšne d’une curiositĂ© inĂ©galĂ© pour le jeune garçon que je suis. Une sensation qui m’intriguerait encore durablement, et peut-ĂȘtre jusqu’à la fin. Sa chaire est entrĂ©e en moi brutalement, violement, immĂ©diatement. J’ai senti ma peau se dĂ©chirer et son sexe s’étendre jusqu’à mon ventre, comme si l’on dĂ©roulait quelque chose, un outil Ă  la fois inapte et adaptĂ©, qui chercherais Ă  me traverser de part en part. Puis plus rien. J’ai disparu. Jusqu’à ce qu’il jouisse en me mordant l’oreille, en m’étranglant et m’écrasant encore un peu plus fort contre le sol.
Je sens son sperme couler en moi et c’est cette sensation prĂ©cise qui motivera l’ensemble de mes aspirations, pour le reste de mon temps. Mais pour l’heure, je suis encore bien incapable de comprendre ce qu’il y a de si satisfaisant en cet instant.
EssoufflĂ©, il se retire dans un bruit de dĂ©glutition Ă©trange. Son sperme coule le long de mes cuisses. Je me dis que je vais ĂȘtre trĂšs sale. Je commence Ă  penser Ă  ma grand-mĂšre. Je reste immobile, silencieux, les yeux fermĂ©s. Pendant quelques secondes, il n’y a plus un bruit.Puis un son se fait attendre, assorti Ă  une nouvelle sensation, celle d’un liquide chaud se rĂ©pandant tout contre mon dos, Ă  l’arriĂšre de ma tĂȘte, sur mes pieds et sur mes fesses. L’odeur termine de m’informer. Il est en train de pisser sur moi. J’attends. J’aimerais disparaitre. Alors pour se faire, je reste entiĂšrement de marbre, comme mort. J’attends. Toujours silencieux. Les yeux solidement clos.
Tout s’arrĂȘte et quelques secondes plus tard, je l’entends monter dans sa voiture, dĂ©marrer le moteur, faire crisser les roues sur la terre battue et disparaitre de mon espace, disparaitre de ma vie, laissant nĂ©anmoins sur mon corps inerte beaucoup de lui, de sa pisse et de son sperme, laissant aussi dans mon esprit un souvenir bĂ©nis et impĂ©rissable, ainsi que quelques blessures.Tout s’arrĂȘte et cependant, je reste allongĂ©, une heure durant.
C’était lui. Ma premiĂšre fois. J’aurais aimĂ© l’embrasser sur la bouche, l’entendre dire mon prĂ©nom et dĂ©couvrir le son de sa voix.
J’aurais aimĂ© le revoir.  
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tkc-annexe-blog · 7 years ago
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Eric Campbell - 34 ans - Agent du MI5
C'est dans un foyer aimant qu'Eric vit le jour. Ses parents Ă©taient comblĂ©s et leur premier fils, Kyle voyait en son petit frĂšre de nombreuses opportunitĂ©s. En effet, Kyle voulait faire de son petit frĂšre une reproduction de lui-mĂȘme. Ce fut d'ailleurs ce dernier qui lui apprit le surf, le football et bien d'autres disciplines que Kyle idolĂątraient. Cette relation, si complice ne fit que s'agrandir Ă  l'arrivĂ© d'un dernier enfant : Mark. Ils Ă©taient si diffĂ©rent et pourtant, ils Ă©taient insĂ©parables. Sous le regard aimant d'Allison et Simon, chacun avait finalement trouvĂ© sa voie. En somme, Eric choisit celle de l'armĂ©e.
Ce fut au début du lycée que le jeune homme se découvrit une passion pour l'armée. Il estimait que c'était son devoir, son destin, de sauver sa patrie, son peuple, d'agir au mieux pour améliorer le monde si cruel d'aujourd'hui. Ainsi, aprÚs avoir obtenue son diplÎme de fin d'étude, Eric quitta rapidement sa famille pour le service militaire à Cambridge. Il se trouva qu'Eric était un trÚs bon élément et malgré son jeune ùge, il fut rapidement envoyé au combat, en Afghanistan. Ce fut durant cette longue période de terreur, que le jeune garçon fit la rencontre de Jolene Mitchell, avec qui il créa une amitié toute particuliÚre, tout deux témoin d'une horreur traumatisante.
NĂ©anmoins, un coup de fil de son frĂšre Mark poussa le soldat Ă  revenir sur sa terre natale. Et pour cause, ses parents venaient de perdre la vie dans un accident de voiture. Faisant ses adieux Ă  ses frĂšres d'arme et promettant Ă  Jolene de ne jamais se quitter, il retourna Ă  Newquey, dans la maison familiale. C'est ainsi que pendant plusieurs mois, les frĂšres Campbell restĂšrent soudĂ©s et loin de leur vie routiniĂšre. Puis l'armĂ©e finit par rappeler le soldat qui ne souhaitait pas retourner au front. Alors, parvenant Ă  nĂ©gocier un poste Ă  Londres, il en profita pour garder un Ɠil sur son petit frĂšre et venir s'installer dans son appartement. TrĂšs proche l'un de l'autre, Kyle ne tarda pas Ă  les rejoindre aprĂšs un accident de surf, brisant sa grande carriĂšre.
Eric lui se sentait bien mois utile dans les rangs de l'armĂ©e britannique. VoilĂ  comment, il aspira Ă  bien de nouveaux projets : intĂ©grer le MI5. Jolene, avec qui il Ă©tait restĂ© en contact, trouvĂ© l'idĂ©e remarquable et c'est ce qui poussa le jeune homme Ă  accomplir son projet. AprĂšs plus d'un an d'effort, la demande d'Eric finit par aboutir, il Ă©tait Ă  prĂ©sent un agent officiel du MI5. Alors qu'il fĂȘtait son dĂ©part avec d'anciens soldats, aprĂšs quelques biĂšres et autres boissons du genre, Eric prit le volant pour rentrer Ă  son appartement. NĂ©anmoins, sur le chemin du retour, il percuta une voiture. Sachant parfaitement que ce dommage pouvait venir entacher son dossier et le faire exclure du MI5, il prĂ©fĂ©ra prendre la fuite et laisser le pauvre homme, tout seul. Ce n'est que le lendemain matin, qu'il apprit le nom de la victime Ă  la tĂ©lĂ©vision : Thomas Harrison, cĂ©lĂšbre joueur de basket, devenu paraplĂ©gique.
Gardant pour lui cette triste vérité, il utilisa son nouveau métier pour tacher d'oublier ce soir là. Il aurait bien voulu se confier à sa vieille amie Jolene, mais cette derniÚre avait visiblement choisit de prendre le large et de laisser l'armée derriÚre elle. Alors, Eric se rattacha à ses frÚres, et c'est en voyant son aßnée se lamenter sur son sort aprÚs sa fracture qu'il fit jouer de ses nouvelles relations pour lui trouver un travail. Il se trouva que Kyle se métamorphosa en chauffeur officiel du palais royal. Ce fut d'ailleurs par ce dernier qu'il renoua avec Jolene qui avait finalement trouvé du travail au palais comme garde du corps de la reine. A croire que ces deux là, devaient finalement se retrouver un jour.
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coronameron · 5 years ago
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1-2
Non, dĂ©cidĂ©ment, ce n'Ă©tait pas de chance. BenĂȘt avait cherchĂ© ce stage de troisiĂšme assistant pigiste pendant plusieurs mois et, Ă  peine entrait-il dans la tumultueuse salle de rĂ©daction, que s’abattait sur la ville cette sinistre Ă©pidĂ©mie. Le gouvernement, pas fĂąchĂ© de cautĂ©riser enfin les plaies bĂ©antes de ce Gotham moderne, parlait dĂ©jĂ  de la mettre en quarantaine. Au demeurant, Paris n'avait pas les charmes balnĂ©aires d'Oran et les bains de mer auraient le goĂ»t rance de la Seine
 NĂ©anmoins, en attendant que la ville s'arrĂȘte, une animation inquiĂšte rĂ©gnait dans la salle de rĂ©daction et BenĂȘt courait de table en table pour accomplir les ordres que lui donnait d'un geste ses collĂšgues : Henri-Bernard LĂ©vite, le grand reporter, voulait une noisette ; Jacques Londres, en tenue d'Eden, un Martini ; Kougloff, le rĂ©dacteur en chef, un double cognac.
– « Quelque part, se disait BenĂȘt, journaliste, ça n'est finalement pas si diffĂ©rent de la place que j'avais au CafĂ©. Le beau costume en moins », ajouta-t-il toutefois, dĂ©pitĂ©, en regardant la tenue que lui avait conseillĂ©e Kougloff lors de son recrutement. Il portait un blue-jean rapiĂ©cĂ© et un vieux tee-shirt agrĂ©mentĂ©, si il est possible d'en parler ainsi, des piteuses insignes d'un groupe de mĂ©tal Ă  la mode quelques dizaines d'annĂ©es auparavant. Kougloff lui avait glissĂ© en sortant ces nippes du placard : « Tu comprends, il ne faut pas que tu dĂ©pareilles et que tu montres aussi ostensiblement que tu touches encore une bourse du CROUS. Cela fait bien longtemps que la plupart de tes collĂšgues n'y ont plus droit... ». Et BenĂȘt avait jetĂ© dans la corbeille, non sans regret, sa chemise des entretiens d'embauche et son pantalon en toile des dimanches radieux. Mais la carriĂšre de journaliste Ă©tait Ă  ce prix et, fier de sa noble abnĂ©gation, il redoubla d'ardeur pour servir ses Ă©minents collĂšgues de la rubrique des potins.
Les jours passant, BenĂȘt avait nĂ©anmoins rĂ©Ă©valuĂ© sa dĂ©ception Ă  mesure que la salle de rĂ©daction se clairsemait. Le deuxiĂšme jour, le dĂ©part, les pieds devant, de trois journalistes confirmĂ©s avait considĂ©rablement allĂ©gĂ© sa course Ă  l'express ; le troisiĂšme jour, cette course Ă©tait devenue dĂ©licate promenade et, retrouvant les habitudes qu'il avait tant apprĂ©ciĂ©es au CafĂ©, il touillait dans son coin les grands crĂšme prĂ©parĂ©s avec une douceur cĂąline. Le quatriĂšme jour avait Ă©tĂ© proprement radieux : le gros Kougloff, qui dĂ©finitivement l'aimait bien, l'avait convoquĂ© dans son bureau pour lui confier la rĂ©daction d'un article ! Ce mot d'article, dĂ©gluti de la bouche malsaine du vieux rĂ©dacteur en chef, avait Ă©tĂ© comme du miel sur son orgueil. A peine l’entretien Ă©tait-il terminĂ© qu'il se prĂ©cipitait dĂ©jĂ  dehors pour appeler sa mĂšre et lui partager cette si bonne nouvelle. Cinq annĂ©es de licence de lettres et un master passĂ© de justesse aux rattrapages allaient enfin porter leurs fruits : demain, il serait publiĂ©. Certes, le sujet – un entrefilet de 40 mots sur une dĂ©claration incongrue du vice-prĂ©sident par interim du Conseil GĂ©nĂ©ral de la Creuse – Ă©tait dĂ©cevant et il faudrait sans aucun doute continuer Ă  servir le cafĂ©, mais c'Ă©tait tout de mĂȘme mieux que rien. Et puis Kougloff, qui s'attachait de jour en jour Ă  ce jeune ambitieux, lui avait donnĂ© des conseils prĂ©cieux avant, pendant et aprĂšs la rĂ©daction de l'article. Il avait ajoutĂ© les petites fautes de syntaxe qui font ce ton si plaisamment pittoresque de la presse locale ; il avait suggĂ©rĂ© les Ă©pices de l'approximation qui font le sel de la pompeuse presse nationale. ExpĂ©rimentĂ©, Kougloff avait pris sous son aile BenĂȘt et il lui apprenait les rudiments du mĂ©tiers.
Au fil des semaines, les journalistes titulaires ne cessÚrent de se laisser emporter sur les rapides tempétueux du cours de la maladie et ils rejoignirent tous azimuts, sans plus de précaution qu'il n'en fallait, la fosse remplie de chaux qui jouxtait désormais la rédaction. La maladie, dans sa méthodique rigueur, avait fait bien les choses et les journalistes partaient par ordre d'importance, du grand reporter au pigiste de la rubrique des sports, du chef de la rédaction mondaine au collaborateur occasionnel des lotos hebdomadaires.
– « Bizarrement, se disait BenĂȘt, les plus importants Ă©taient aussi les plus ĂągĂ©s
 Ce n'est guĂšre logique de partager ainsi le travail. ». La rĂ©daction, en effet, Ă©tait fragilisĂ©e de l'appel d'air que causait la disparition de ses membres les plus Ă©minents. Non qu'il manquĂąt de la main d'oeuvre – les stagiaires et les bĂ©nĂ©voles Ă©taient foule dans ce grand quotidien –, mais les regards en coin qui se jetaient d'ordinaire d'un bout Ă  l'autre de la rĂ©daction Ă©taient devenus des regards avides. En dĂ©sertant les rangs, les mandarins avaient dĂ©chaĂźnĂ© une lutte acharnĂ©e entre la foule des stagiaires au long cours qui peuplent habituellement les rĂ©dactions, et une atmosphĂšre malsaine et inquiĂ©tante de concupiscence rĂ©gnait dans la rĂ©daction. A tout instant, en prenant son lyophilisĂ© ou en finissant le thermos, il fallait redoubler de prudence pour ne pas dĂ©couvrir trop tard au fond de sa tasse le vieux mouchoir usagĂ© qui annonçait une inĂ©luctable contagion. L'ambiance Ă©tait Ă  la suspicion et les guet-apens ne cessaient d'allonger la liste des malades.
Cependant, Ă  mesure de cette fuite en avant de la rĂ©daction, les responsabilitĂ©s de BenĂȘt ne cessaient de croĂźtre. Encore trop insignifiant toutefois, il Ă©chappait Ă  la guerre impitoyable que se livraient les ambitieux de tous bords. Ainsi, insidieusement et avec le soutien attendri de Kougloff, Ă  qui il rappelait sa jeunesse, il Ă©tait passĂ© de l'entrefilet Ă  une colonne quotidienne qui s'Ă©talait fiĂšrement en troisiĂšme page, oĂč il rapportait quotidiennement les informations les plus essentielles d'un pays dont il ne connaissait que le nom.
Un matin, alors qu'il bouclait en supplĂ©ment une analyse scientifique sur la diffusion de la maladie, rĂ©activant pour cela les vastes connaissances en biologie que lui avait enseignĂ©es ses professeurs du secondaire, un grand Ă©clat Ă©branla la rĂ©daction. Au milieu des regards goguenards et narquois, Henri-Bernard LĂ©vite, le dernier grand reporter de la rĂ©daction, agonisait. Sa peau marbrĂ©e, lambrissĂ©e des signes caractĂ©ristiques de la maladie qui s'attaquait surtout aux veines superficielles, annonçait le trĂ©pas imminent de la sommitĂ©. D'ailleurs, la thĂ©orie que BenĂȘt venait de magistralement Ă©laborer et dont pourtant HBL n'avait pas ouĂŻe dire, semblait d'autant mieux se vĂ©rifier que les jappements plaintifs que poussait le reporter attestaient catĂ©goriquement de la proximitĂ© de la maladie avec les rhumes schizoĂŻdes qui saisissent chaque annĂ©e les canidĂ©s suisses et les roquets des banlieues chatoyantes de Paris. Enfin. L'agonie Ă©tait terrible et BenĂȘt s'Ă©tonna que nulle Ăąme charitable n'ose achever le mourant... Pendant qu'il mĂ©ditait ainsi, attristĂ© sur cette perte et sur la condition des hommes, Kougloff lui saisit discrĂštement le bras.
– « BenĂȘt, ta chance est lĂ  ! Henri-Bernard devait partir aujourd'hui pour un reportage sur les Ă©levages clandestins de volailles dans les appartements confinĂ©s. Personne n'est encore au courant de la rĂ©daction de ce sujet inĂ©dit : pars devant ! »
GrisĂ© par l’enthousiasme, quoique lĂ©gĂšrement Ă©cƓurĂ© par l'indigence dans laquelle se vautrait dĂ©sormais en vagissant Henri-Bernard LĂ©vite, il fila Ă  travers les rues de la ville. Dans les escaliers dĂ©jĂ , BenĂȘt jubilait : sa chance Ă©tait enfin arrivĂ©e ! Il allait mener un vĂ©ritable reportage sur un sujet sĂ©rieux. Son rĂȘve Ă©tait Ă  portĂ©e de main.
Mobilisant toutes les ressources que lui avaient apportĂ©es ses longues Ă©tudes, de la mĂ©thode mĂ©ticuleuse de l'observation participante – de particulier en rĂŽtisserie, il se baffrait joyeusement avec les tenanciers et les clients – aux procĂ©dĂ©s de rhĂ©toriques les plus subtils de ces annĂ©es d'Ă©tudes littĂ©raires – il maniait la comparaison et le calembour avec un talent rĂ©el et une virtuositĂ© indĂ©niable –, il rĂ©digea dans la plus grande hĂąte un papier d'une qualitĂ© remarquable qui ouvrit Ă  BenĂȘt le cĂ©nacle confinĂ© des journalistes autorisĂ©s. 
Le retentissement de l'article fut immĂ©diat et le nom de BenĂȘt ne tarda pas Ă  se rĂ©pandre dans toute la ville. Rentrant au bureau aprĂšs quelques jours de repos mĂ©ritĂ©, fier et, comme il se doit, avinĂ©, dĂ©sormais vĂȘtu Ă  la mode des grands reporter – il avait achetĂ©, rue du Liban, dans une puce, un authentique keffieh du Moyen-Orient –, il paru dans la salle de la rĂ©daction aurĂ©olĂ© d'une gloire nouvelle, celle du succĂšs mĂ©ritĂ©. Kougloff lui fit une fĂȘte de tous les diables et le nomma immĂ©diatement Ă  la tĂȘte du service des grandes enquĂȘtes ; l’ensemble de la rĂ©daction lui jetait un Ɠil dĂ©pitĂ© et envieux, celui qui accompagne toujours les cĂ©lĂ©britĂ©s du monde de la presse ; et les stagiaires bĂ©gayaient dĂ©sormais en lui portant son moca, et en lui demandant des conseils auxquels il ne savait pas rĂ©pondre. Tout Ă©tait dans l'ordre et son avenir Ă©tait dĂ©sormais acquis, sa destinĂ©e, tracĂ©e.
A partir de ce jour, la carriĂšre de BenĂȘt ne fut plus qu'une formidable et fulgurante ascension jusqu'aux strates les plus Ă©levĂ©es du pouvoir mĂ©diatique. Chef de rubrique, sous-chef de rĂ©daction, puis chef de rĂ©daction quand Kougloff se retira pour lui laisser la place, directeur du journal, puis des principaux journaux de la ville, jusqu'Ă  ce que l'opinion publique lui confĂšre le vĂ©nĂ©rable surnom de Citizen Khan pour honorer sa si rapide conquĂȘte de l'empire de la Presse. EngouffrĂ© sur la voie ouverte par l’épidĂ©mie, BenĂȘt se tailla la part du lion dans le milieu du Journal. 
Bien des annĂ©es plus tard, Ă  l’aboutissement d’une carriĂšre oĂč il se livra allĂ©grement Ă  tous les affres de la profession, BenĂȘt put enfin se reposer de cette ascension ininterrompue du mur de la gloire. Par une matinĂ©e tranquille de juin, dans les calmes mois d'Ă©tĂ©, BenĂȘt se prĂźt Ă  rĂȘver aux retrouvailles avec les enquĂȘtes de fond qui avaient fait son succĂšs. Il songeait notamment Ă  la rĂ©daction, depuis longtemps envisagĂ©e, d'un article important sur la situation politique nouvelle dans le Bas-Kozackstan, livrĂ© depuis peu Ă  un communisme de la pire espĂšce. Dans le confort molletonnĂ©e de son fauteuil grand-ducal, il se laissait aller aux doux plaisirs de la nostalgie. Il songeait aux temps passĂ©s depuis son entrĂ©e dans la presse et Ă  l'Ă©pidĂ©mie qui avait permis son ascension : « Finalement, songea-t-il, sous les atours de la catastrophe, cette crise fut une chance pour moi. Elle a renouvelĂ© des effectifs qui, avouons-le, vieillissaient et a permis Ă  ma gĂ©nĂ©ration, bien plus mĂ©ritante, de parvenir aux sommets. Les choses ont changĂ© maintenant : l'ordre qui rĂšgne est aujourd’hui plus juste, plus Ă©quitable. Ce que le PrĂ©sident avait espĂ©rĂ© au dĂ©but des Ă©vĂ©nements – rien de moins que de changer le cours du monde –, moi, je l'ai fait ». 
En soupirant d'aise, BenĂȘt se fĂ©licitait avec flagornerie de la place qu'il avait occupĂ©e dans ce renouveau si radical de la sociĂ©tĂ© et, refusant d'un geste le cafĂ© encore trop sucrĂ© que lui apportait un stagiaire Ă  la trentaine bien tapĂ©e, il jeta encore un regard Ă©mu sur cette jeunesse besogneuse : « La peine que j'ai endurĂ©e pour parvenir jusqu'ici ne sera pas le lot de ce jeune enthousiaste ! Ah, la vie, maintenant, grĂące Ă  tout ce que nous avons fait, sera plus belle pour eux. Et dire qu’ils ne s’en rendent sĂ»rement mĂȘme pas compte ! ». Heureux, comblĂ© de cette trace sociale et positive qu’il laisserait au monde, il se leva et s’en fut dĂźner Ă  son Club. Dans le taxi, la radio se faisait Ă©cho d’une rumeur qui gonflait : une nouvelle Ă©pidĂ©mie semblait s’annoncer. Nonchalant, il s’exclama tout content : « Je me demande oĂč celle-lĂ  me mĂšnera ! »  
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histoirevincent · 8 years ago
Text
L‘histoire de Vincent (Partie 16)
Vacances chez ses grands parents
Quelques semaines passĂšrent et Vincent avait programmĂ©, avec l’accord de ses parents, d’aller passer quelques jours chez ses grands parents aux prochaines vacances.
Les grands parents Ă©taient d’accord, et la grand mĂšre de Vincent avait Ă©tĂ© moins difficile Ă  convaincre que les autres fois du fait qu’elle savait que Vincent mettrait des couches pour dormir.
Vincent avait Ă©videmment appelĂ© sa cousine LĂŠtitia et son cousin Damien. Ceux-ci viendraient Ă©galement passer quelques jours chez leur grand parents en mĂȘme temps que lui.
Le trajet fut effectué de nuit et Vincent arriva au petit matin en couche et pyjama chez ses grands parents.
- Bonjour Vincent, lui dit sa mamie.
- Bonjour mamie, lui répondit-il.
- Je vois que tu as mis une couche pour le trajet, et elle semble avoir bien servie.
Vincent ne rĂ©pondit pas, mais rougit un petit peu. Il s'Ă©tait endormi pendant la route et imaginait bien qu’il avait fait pipi dans sa couche Ă  ce moment lĂ . Il l'avait Ă©galement rempli de maniĂšre consciente lorsqu'il Ă©tait rĂ©veillĂ©.
- Mamie, ils arrivent quand Damien et LĂŠtitia ?
- Cet aprĂšs-midi !
- Allez suis moi Vincent, je vais te changer, lui dit sa maman. Ta couche est effectivement proche de la saturation.
Elle l'emmena donc dans la chambre oĂč il dormirait avec ses cousins et lui enleva son pyjama, son body et enfin son change complet. Elle le nettoya avec une lingette bĂ©bĂ© et lui tendit ses affaires pour qu'il s'habille.
La matinée passa ainsi que le repas. Vincent entendit enfin une voiture et se précipita pour voir si c'était bien des cousins qui arrivaient. C'était effectivement eux et il couru à leur rencontre.
- Bonjour Vincent, lui dirent LĂŠtitia et Damien.
- Coucou tous les deux. Je suis content de vous voir, je commençais à m'ennuyer.
- Nous sommes contents de te voir aussi, lui dit LĂŠtitia. Je disais justement Ă  Damien que tu devais certainement nous attendre.
Les 3 enfants partirent ensembles dans leur cabane fabriquée dans le bois tout proche.
- Tu fais encore pipi au lit, demanda Damien Ă  Vincent ?
- Oui toujours et je continue Ă  mettre des couches. Et toi LĂŠtitia ?
- Moi cela m'arrive trĂšs souvent oui, et maman me met encore des couches pour ne pas avoir Ă  faire des lessives. Il y a quand mĂȘme quelques nuits oĂč ma couche est sĂšche le matin.
- Mamie va sûrement vous obliger à en mettre une ce soir, ajouta Damien.
- Cela ne me dérange pas du tout, dit en souriant Vincent. Et toi Damien, tu n'en as pas remis ?
- Non, pas depuis la fois oĂč vous m'avez mis le doigt dans l'eau froide.
A cet instant lĂ , ils entendirent les parents les appeler. En arrivant auprĂšs d'eux, ils virent que les parents respectifs repartaient. Ceux de Damien et LĂŠtitia rentraient chez eux tandis que ceux de Vincent allaient chez des amis avant de rentrer le lendemain chez eux. Les enfants les embrassĂšrent et retournĂšrent jouer et discuter jusqu'Ă  l'heure du goĂ»ter oĂč il rejoignirent leurs grands parents.
- Mamie, ce soir on peut regarder Indiana Jones à la télévision ? demanda Damien.
- Si vous ĂȘtes sages, que vous mangez votre soupe sans vous plaindre, et si vous mettez votre couche avant sans rĂąler, peut-ĂȘtre oui.
- Mais mamie, je ne fais pas pipi au lit moi, se défendit Damien.
- Toi non, mais ta sƓur et ton cousin oui.
Cette scĂšne amusa beaucoup LĂŠtitia et Vincent qui pouffĂšrent de rire. Sur ce, les 3 enfants partirent rejoindre leur grand pĂšre dans l'immense jardin oĂč il cultivait des dizaines de lĂ©gumes et de fruits. Ils se rĂ©galĂšrent avec tous les fruits qu'ils trouvĂšrent et partirent ensuite jouer Ă  cache cache.
En fin d'aprĂšs midi, LoĂŻc, un voisin de leurs grands parents qui avait 10 ans vint les voir.
- Salut tous les trois, cela fait longtemps que l'on ne s'est pas vu, dit-il.
- Salut Loïc, lui répondit Vincent.
- Vous faites quoi demain ? On se voit ?
- Demain on a une journĂ©e chargĂ©e, rĂ©pondit Damien. PĂȘche le matin et accrobranche l'aprĂšs-midi. On essaye de se voir aprĂšs demain OK ?
- D'accord, répondit Loïc. Tous ensembles, ils jouÚrent un petit peu puis Loïc rentra chez lui.
Les 3 cousins firent de mĂȘme. ArrivĂ©s Ă  la maison, leur grand mĂšre leur demanda d'aller se laver les mains et de mettre la table. Ils s'exĂ©cutĂšrent car ils savaient que s'ils voulaient pouvoir regarder la tĂ©lĂ©vision le soir, il valait mieux obĂ©ir.
Le repas avalé (entrée, soupe et tarte aux pommes), il leur fut demandé d'aller se laver. Un tirage au sort entre les trois cousins permit de déterminer l'ordre de passage à la salle de bain : Vincent, LÊtitia puis Damien.
Quand Vincent eut terminĂ© de se laver, il regagna sa chambre oĂč l'attendait sa mamie. Elle tenait dans ses mains une couche qu'il Ă©tait allĂ© acheter avec sa maman : une ID Slip.
- Approche, je vais t'aider dit-elle.
Vincent s'approcha et se laissa complÚtement faire. Elle termina de le sécher et le fit d'allonger sur le lit. Elle déplia le change complet et le glissa sous les fesses de Vincent.
- J'espĂšre que cette couche est bien Ă©tanche, dit elle. Pour moi une couche devrait ĂȘtre en plastique Ă  l'extĂ©rieur, celle-ci semble en coton.
Vincent se taisait, il savourait ce moment mĂȘme s'il prĂ©fĂ©rait quand c'Ă©tait sa maman qui s'occupait de lui. Sa grand mĂšre termina de fixer les adhĂ©sifs.
- Mets toi debout maintenant que je mette ton pyjama.
Elle l'aida donc Ă  enfiler son haut de pyjama. Comme le ferait un enfant de 3 ans, Vincent se laissait entiĂšrement faire. Puis elle lui mit ensuite son bas de pyjama et le remonta au maximum au dessus de sa couche.
LĂŠtitia arriva Ă  son tour dans la chambre et la grand mĂšre rĂ©pĂ©ta les mĂȘmes paroles et les mĂȘmes gestes. Les deux cousins Ă©taient maintenant en couche et en pyjama.
Quand Damien arriva, sa grand mĂšre lui dit :
- Tu es sur que tu ne fais plus pipi au lit toi ? Je serai plus rassurĂ©e si je te mettais une couche Ă  toi aussi. Tu sais ce ne sont pas ton cousin et ta sƓur qui vont se moquer de toi, regarde les avec leur couche sous leur pyjama.
- Non mamie, ça fait longtemps que je n'ai pas fait pipi au lit et à la maison et maman ne me met pas de couche à moi.
La grand mĂšre fit une petite grimace de contrariĂ©tĂ© mais l’aida tout de mĂȘme Ă  se mettre en pyjama.
- Damien, je te préviens que si demain le lit est mouillé, tu seras aussi en couche la nuit prochaine.
- Oui mamie, répondit timidement Damien.
- Bon les deux pisseux avec votre couche, vous dormez dans ce lit double lĂ . Et toi Damien, dans ce lit une personne. Allez vous laver les dents maintenant et vous pourrez regarder votre film dans votre lit.
- N'oubliez pas que demain matin papy viendra chercher ceux qui veulent aller Ă  la pĂȘche.
- Ah oui super, répondirent les deux garçons.
LĂŠtitia ne savait pas encore si elle avait envie d'y aller. Attendre des heures pour pĂȘcher ne la dĂ©rangeait pas, mais sur une barque sans pouvoir faire pipi, c'Ă©tait autre chose. Les garçons pouvaient eux faire pipi debout dans l'eau mais pour une fille ce n'Ă©tait pas possible.
La chambre était équipée d'une télévision et les deux lits permettaient aux 3 enfants de pouvoir regarder leur film en position allongé.
En marchant pour aller se laver les dents, un bruit de couche se faisait entendre. Damien pouvait Ă©galement voir le derriĂšre rebondit de sa sƓur et de son cousin sous leur pyjama. Au fond de lui, il aurait peut-ĂȘtre bien aimĂ© lui aussi porter une de couche.
Une fois les dents lavées, ils se mirent tous les trois au lit et le film ne tarda pas à commencer.
Pendant la publicitĂ©, Vincent commença Ă  se tortiller un petit peu mais se dĂ©tendit assez rapidement en se rappelant qu'il avait sa protection et laissa couler son pipi dans sa couche. Au moment oĂč il allait le dire Ă  sa cousine, il s'aperçut qu'elle dormait dĂ©jĂ .
- Ta sƓur dort dĂ©jĂ , murmura-t-il Ă  Damien.
- Et moi je ne vais pas tarder non plus à m'endormir, répondit Damien les yeux déjà mis clos.
Vincent dĂ©cida de programmer la tĂ©lĂ©vision pour qu'elle s'Ă©teigne automatiquement au bout d'une heure au cas oĂč lui aussi s'endormirait, ce qui ne tarda pas Ă  arriver.
Au petit matin, le grand pĂšre vint rĂ©veiller doucement les 3 enfants. Il leur donna rendez-vous 20 min plus tard Ă  la cuisine pour ceux qui voudraient venir pĂȘcher.
Vincent se leva le premier et constata que sa couche avait eut une fuite. Son bas de pyjama Ă©tait mouillĂ© ainsi qu'un petit peu son haut. Il passa main sur son lit et sentit l'humiditĂ© Ă©galement. Il savait que sa grand mĂšre n'allait pas ĂȘtre contente.
Il secoua un peu LĂŠtitia et lui dit qu'il fallait qu'elle se lĂšve pour aller Ă  la pĂȘche. Le fait de lui expliquer qu'il avait eut une fuite rĂ©ussit de terminer Ă  la convaincre de se lever. Elle voulait vĂ©rifier qu'elle n'avait pas non plus eut une fuite ou Ă©tĂ© mouillĂ©e par le pipi de Vincent. Heureusement il n'en Ă©tait rien.
Quant à Damien, il pleurait doucement dans son lit. Vincent et LÊtitia vinrent le voir quand ils s'en aperçurent.
- Pourquoi tu pleures ? lui demandant sa sƓur.
- J'ai fait pipi au lit, mamie va me mettre une couche ce soir, dit-il en sanglotant.
- Tu sais ce n'est pas grave. Le lit est protĂ©gĂ© par une alĂšse et nous aussi avec ta sƓur on faisait pipi au lit quand nous ne portions pas encore de couche. Et tu sais quoi, moi aussi mon lit est mouillĂ© ce matin, ma couche a fuit, raconta Vincent.
Cela eut effet de faire se lever Damien pour vĂ©rifier que Vincent ne lui racontait pas des bĂȘtises.
- Vincent, dit LĂŠtitia, je ne sais pas si je viens ou pas Ă  la pĂȘche avec vous. J'en ai Ă  la fois envie, et en mĂȘme temps je sais que je ne pourrai pas faire pipi pendant tout le temps oĂč nous serons sur la barque.
- J'ai une idĂ©e, dit Vincent. Et si tu mettais une couche ? Ça te permettrait ainsi de ne pas avoir Ă  te soucier de te retenir. Qu'en dis-tu ?
- Heu... Je ne sais pas trop... Que dirait papy et mamie ? Et si l'on rencontre du monde ?
- DĂ©jĂ  on est pas obligĂ© de leur dire si tu ne veux pas. Et puis quand on rencontre du monde Ă  la pĂȘche, nous sommes sur la barque, assis, et personne ne te verrait. Et si tu veux, moi j'en mets une aussi.
LĂŠtitia n'avait vraiment pas envie de rester seule Ă  la maison avec sa grand-mĂšre et finit par accepter.
- D'accord, dit-elle, mais tu en mets une aussi alors, je me sentirai moins seule et moins bébé.
Damien, qui avait Ă©coutĂ© la conversation en mĂȘme temps qu'il enlevait son pyjama dit Ă  son tour :
- Ne me regardez pas comme ça, moi je n'en mettrai pas.
Et il partit Ă  la salle de bain pour se nettoyer avec un gant savonneux et de l'eau chaude. Il prit Ă©galement ses habits.
Vincent, lui, se nettoya Ă©galement. Sa maman lui avait mis des lingettes dans sa valise et il en proposa une Ă  LĂŠtitia qui accepta. Il se nettoyĂšrent tous les deux et sortirent 2 couches du paquet.
- Vincent, tu veux que je t’aide à mettre ta couche, lui proposa Létitia.
- Ah oui avec plaisir, je ne l’ai jamais fait, rĂ©pondit-il.
Vincent s’allongea alors sur le lit en levant les fesses. C’était la 1Ăšre fois qu’il se faisait mettre en couche par quelqu’un d’autre qu’un adulte. LĂŠtitia fit ça trĂšs bien et Vincent pu enfiler par dessus son jogging, sans mĂȘme mettre de slip. Il n’avait pas envie d’ĂȘtre trop serrĂ©.
- Tu peux m’aider à mettre la mienne, lui demanda-t-elle enfin ?
- Oui bien sur.
Et les rĂŽles s’inversĂšrent. LĂŠtitia s’allongea et Vincent dĂ©plia la couche. Il n’avait jamais mis de couche Ă  personne mais avait vu sa mĂšre faire ça de trĂšs nombreuses fois et fĂ»t assez content du rĂ©sultat. La couche Ă©tait bien placĂ©e, juste ce qu’il fallait pour le serrage, et les adhĂ©sifs Ă©taient droits.
- VoilĂ , ma grande, dit Vincent en souriant, tu es prĂȘte !
- Merci Vincent. Je vais voir si maman m’a mis un jogging à moi aussi, je pense que oui.
Et effectivement, elle trouva un jogging rose. Damien arriva dans la chambre Ă  ce moment lĂ .
- Eh bien, je peux voir que vous avez fait ce que vous vouliez, dit-il. Ça va, on ne voit pas trop votre couche, du moins pour le moment parce qu’elle est sùche. Si vous la mouillez, elle va gonfler et papy le verra certainement.
- Ah oui, je n’avais pas pensĂ© Ă  ça, dit LĂŠtitia.
- Ne t’inquiĂštes pas, lui dit Vincent. On l’enlĂšvera en rentrant, sans qu’il nous voit. Et quand bien mĂȘme il le verrait, je suis sĂ»r qu’il ne dirait rien Ă  personne si on lui demandait. Il est plus comprĂ©hensif que mamie sur le sujet
LĂŠtitia Ă©tait tout de mĂȘme un peu inquiĂšte de se que lui diraient ses parents s’ils apprenaient qu’elle avait mis une couche pendant la journĂ©e.
Les 3 enfants finirent pas descendre Ă  la cuisine et y retrouvĂšrent leur papy. Le bruit de leur couche Ă©tait perceptible quand personne ne parlait et l’un comme l’autre, Vincent et LĂŠtitia Ă©vitaient de bouger quand le silence Ă©tait total et qu’ils Ă©taient en prĂ©sence de leur papy. Ils chargĂšrent la voiture et effectuĂšrent le trajet jusqu’au fleuve oĂč Ă©tait amarrĂ©e la barque.
Pendant le trajet en voiture, LĂŠtitia Ă©tait de plus en plus inquiĂšte, elle regrettait son choix de mettre une couche, mais il Ă©tait maintenant trop tard. Vincent lui n’y pensait mĂȘme pas, il avait l’habitude d’en porter le jour et savait que ses parents ne lui diraient rien car ils Ă©taient au courant qu’il aimait ça.
Une fois arrivĂ©e au bord de l’eau, le matĂ©riel fĂ»t dĂ©chargĂ© de la voiture et mis dans la barque. LĂŠtitia faisait attention Ă  se pas se dĂ©placer lorsqu’il n’y avait aucun bruit tandis que Vincent n’y prĂȘtait aucune attention.
- Vincent, tu commences Ă  ramer ? demanda son grand pĂšre.
- D’accord papy.
LĂŠtitia Ă©tait moins angoissĂ©e depuis qu’elle Ă©tait sur la barque, elle n’avait pas besoin de se dĂ©placer et sa couche ne faisait donc pas de bruit.
ArrivĂ©e sur le lieu de pĂȘche, les cannes furent montĂ©es et c’est trĂšs fier que Damien mis sa canne en 1er dans l’eau. Il fĂ»t d’ailleurs le 1er Ă  sortir un poisson de l’eau.
Alors que Damien fit pipi dans l’eau debout dans la barque, Vincent lui se laissait aller dans sa couche. Létitia, elle, tentait de se retenir.
- Vincent, j’ai de plus en plus envie de faire pipi, dit-elle à l’oreille de Vincent.
- Tu as mis une couche exprĂšs pour ça, lui rĂ©pondit-il. Vas-y, tu ne crains rien tu sais, il n’y aura pas de fuites. Tu seras beaucoup mieux une fois que tu aurais fait ton pipi.
- Mais ma couche va gonfler et sera encore plus visible.
- Est-ce que tu vois que je porte une couche lĂ  ?
- Non, mais certainement que quand tu descendras de la barque et que tu seras debout, elle se verra.
- Peut-ĂȘtre, mais tu sais papy n’y fera certainement pas attention.
Et c’est sur ces paroles que LĂŠtitia laissa Ă©chapper un petit jet d’urine dans sa couche. Elle avait prĂ©vu de ne faire qu’un petit pipi mais la pression Ă©tait devenue trop forte et sa vessie se vida entiĂšrement. Vincent lui sourit tout en continuant Ă  pĂȘcher.
LÊtitia se sentait effectivement beaucoup mieux et sentait que sa couche avait bien gonflée.
Quelques 30 minutes plus tard, grand pĂšre annonça qu’il Ă©tait bientĂŽt l’heure de rentrer et proposa Ă  LĂŠtitia de ramer pour ramener la barque prĂšs de la voiture.
- Oh non papy, je n’ai pas trop envie de ramer, dit-elle.
- Moi je veux le faire, dit Damien.
Et c’est donc Damien qui rama. LĂŠtitia, elle, aurait en temps normal bien voulu, mais lĂ , elle n’avait pas eu envie de prendre le risque de se dĂ©placer sur la barque avec sa couche.
Les 3 enfants descendirent de la barque une fois arrivĂ©s prĂšs de la voiture et en marchant, elle sentait sa couche entre ses jambes qui pendait un petit peu et qui lui faisait de plus grosses fesses qu’en tant normal. Il en Ă©tait de mĂȘme pour Vincent. MĂȘme si Vincent Ă©tait moins mal Ă  l’aise, il tenta de faire attention de ne pas ĂȘtre devant son papy quand il marchait. Tous les 2 se dĂ©pĂȘchĂšrent de monter s’asseoir dans la voiture. Ils Ă©taient impatient de pouvoir ĂȘtre Ă  la maison pour enlever leur couche mouillĂ©e.
Une fois le grand pĂšre garĂ©, les 3 enfants aidĂšrent Ă  ranger les affaires de pĂȘche au garage. Vincent et LĂŠtitia tentĂšrent ensuite de s’esquiver pour aller dans leur chambre mais le grand pĂšre leur dit de venir avec lui voir mamy.
Les 3 enfants suivirent donc leur grand pÚre et ce dernier annonça fiÚrement :
- Regarde la pĂȘche que nous te ramenons.
- Oh oui dis donc, vous ĂȘtes des champions, il y en a au moins 5 truites et beaucoup de petits qui seront trĂšs bons en friture ce soir. Tout s’est bien passĂ© les enfants ?
- TrĂšs bien mamie, mais j’ai envie de faire pipi, lui dit Vincent en commençant Ă  s’éloigner.
Alors qu’il allait franchir la porte de la cuisine, sa mamie l’appela.
- Viens voir par lĂ  Vincent.
Ce dernier eut un petit coup de chaud et espĂ©ra qu’elle n’avait pas vu sa couche Ă  travers son jogging.
Sa grand mùre lui baissa son jogging d’un coup quand Vincent fut arriver prùs d’elle.
- C’est bien ce que j’ai cru voir et entendre quand tu marchais. Pourquoi as-tu une couche sous ton jogging Vincent ?
- J’ai ai mise une parce que quand je vais Ă  la pĂȘche ce n’est pas toujours facile de faire pipi.
- Et tu es le seul ou tes cousins en ont mise une aussi ?
- J’en ai mis une aussi, dit Létitia honteuse.
- Moi je n’en ai pas mise de couche, dit Damien.
- J’ai vu ton lit ce matin toi ! Tu ne m’avais pas dit que tu ne faisais plus pipi au lit ?
- Je n’ai pas fait exprùs mamie...
- Ce soir, c’est couche pour toi aussi, je t’avais prĂ©venu !
Damien baissa la tĂȘte et une larme coula sur sa joue.
- Puisque vous aimez portez des couches en journée tous les 2, suivez moi dans votre chambre.
Les 2 enfants comprirent tout de suite ce que leur mamie allait faire mais n’essayùrent pas de discuter avec elle.
Elle les fit s’allonger tous les 2 sur le lit aprùs leur avoir fait enlever leur jogging.
- Ce matin, pendant que vous ĂȘtes allĂ©s Ă  la pĂȘche, je suis allĂ© au magasin de matĂ©riel mĂ©dical aprĂšs avoir vu que tu avais eu une fuite Vincent. Je voulais acheter des couches avec un extĂ©rieur plastique mais ils n’en vendaient pas. Du coup je vous ai achetĂ© des culottes en plastiques Ă  mettre par dessus vos changes complets ainsi que des bodys.
Vincent et LĂŠtitia n’en menaient pas large. Ils se laissĂšrent faire quand leur mamie leur dĂ©grafa leur couche et les nettoya avec un gant de toilette. Elle leur glissa ensuite un change complet et les fit se relever une fois que le change fĂ»t bien positionnĂ© et bien scotchĂ©.
Une fois debout, elle leur glissa une culotte en plastique et leur demanda d’enlever leur haut afin de leur mettre leur body.
Une fois le body mis et les boutons pressions fermées, ils purent remettre leur pull et leur jogging.
- Voilà avec ça vous ne craigniez rien pour l’aprùs midi. Suivez moi, nous allons manger. Ensuite nou sirons à l’accrobranche comme convenu.
En marchant et en descendant les escaliers, LĂŠtitia constata que sa couche faisait beaucoup plus de bruit que ce matin. Du moins ce n’était pas la couche, mais la culotte en plastique qui faisait du bruit.
- Mamie vous a remis une couche, demanda Damien ?
- Oui, une couche avec une culotte plastique par dessus ainsi qu’un body, rĂ©pondit Vincent.
LĂŠtitia, elle, alla s’installer Ă  table, la tĂȘte baissĂ©e.
- Buvez 3 verres d’eau tous les 2. Vous avez une couche, il va falloir l’utiliser maintenant, et ne pas la gñcher. D’ailleurs je vous interdit d’y toucher, c’est bien compris ?
- Oui mamie, répondirent-ils tous les 2.
Ils burent donc tous les 2 plusieurs verres d’eau.
Le repas se fit dans le silence et quand il fĂ»t terminĂ©, la grand mĂšre demanda Ă  tout le monde d’aller se laver les mains et de se rendre ensuite dans la voiture.
Damien, lui, passa aux toilettes, tandis que Vincent et LÊtitia ne le purent. Ils montÚrent donc dans la voiture avec une envie de faire pipi qui commençait à arriver.
Ils firent quelques minutes de trajet et arrivùrent à l’accrobranche.
Alors qu’ils adoraient tous les 3 grimper dans les arbres, ils allaient donc ĂȘtre obligĂ©s de le faire cette fois-ci Ă©quipĂ© d’une couche.
Alors que leur mamie payait l’entrĂ©e, les enfants se dirigĂšrent vers l’endroit oĂč l’on mettait les baudriers. Le monsieur qui s’occupaient d’eux les regarda lorsqu’il resserra le baudrier. Il avait visiblement compris ce qu’ils portaient sous leur jogging. Cela produisit un sentiment de honte chez LĂŠtitia et Vincent. LĂŠtitia eut d’ailleurs une larme qui coula et le monsieur lui fit un clin d’Ɠil en lui disant que ce n’était pas grave et qu’elle n’était pas la seule aujourd’hui Ă  porter une couche, qu’il y avait au moins 2 autres enfants dans le parcours qui en portaient.
Leurs mouvements Ă©taient un petit peu gĂȘnĂ©s pour grimper dans les arbres, mais ce n’était pas ça qui gĂȘnaient le plus les 2 enfants : c’était le bruit et le derriĂšre rebondit qu’ils avaient, surtout quand des enfants Ă©taient derriĂšres eux dans les parcours.
Vincent lñcha plusieurs pipi, comme il l’avait fait le matin dans la barque. Et Létitia, elle, essayait de se retenir mais finit par lñcher prise. C’est à ce moment là qu’une petite fille qui semblait avoir leur ñge leur demanda si ils portaient une couche.
- Oui, on porte une couche, c’est notre mamie qui nous oblige, rĂ©pondit LĂŠtitia. Cela se voit beaucoup ?
- On peut difficilement ne pas le voir et surtout l’entendre oui, rĂ©pondit la jeune fille. Mais vous ĂȘtes grands pour en porter, vous avez quel Ăąge ?
C’est Vincent qui rĂ©pondit cette fois-ci, et afin de couper court Ă  la conversation, prĂ©fĂ©ra mentir en disant qu’ils avaient un problĂšme mĂ©dical et que leur vessie ne fonctionnait pas.
AprĂšs 2 heures de parcours dans les arbres, leur mamie les appela pour le goĂ»ter. Elle leur donna Ă  tous les 3, plusieurs petits gĂąteaux ainsi qu’une bouteille d’eau de 50cl chacun. Elle obligea Vincent et LĂŠtitia Ă  la boire intĂ©gralement.
- Approchez-vous de moi que je regarde l’état de vos couches, dit-elle.
Et sans les prĂ©venir plus que ça, elle baissa le jogging de Vincent et tata son entre jambe. Elle fit de mĂȘme avec LĂŠtitia. Plusieurs enfants autour d’eux regardĂšrent la scĂšne et se mirent Ă  rire. Vincent et LĂŠtitia avait vraiment honte que leur mamie leur fasse ça. Elle avait certainement envie de leur faire passer l’envie de recommencer.
- Ça ira encore pour un moment, dit-elle. Et puis ne vous inquiĂ©tez pas, j’ai pris des couches de rechange, annonça-t-elle trĂšs fort en sortant les couches de son panier.
LĂ  encore, LĂŠtitia pleura. Vincent qui avait plus l’habitude de cette situation essaya de la consoler en lui disant que ce n’était pas grave, qu’ils ne connaissaient personne ici.
Ils retournĂšrent faire quelques parcours pendant encore 1h, mais le cƓur n’y Ă©tait pas. Ils voyaient bien que beaucoup d’enfants les regardaient et les pointaient du doigt.
Alors qu’il Ă©tait l’heure pour eux de rentrer, en descendant du dernier parcours, ils croisĂšrent un garçon d’une dizaine d’annĂ©e qui leur parla.
- Bonjours vous, leur dit-il.
- Salut, répondit Vincent.
- Je vous ai vu tout Ă  l’heure quand votre mamie a vĂ©rifiĂ© l’état de votre couche. Vous savez, j’en porte une aussi, regardez.
Et le jeune garçon, qui Ă©tait en short lui, baissa le haut de celui-ci et les 3 cousins purent constater qu’effectivement il portait bien une couche.
- Ma maman prĂ©fĂšre que j’en porte une quand je viens faire de l’accrobranche, car avec le baudrier, ce n’est pas facile d’aller faire pipi, surtout quand on est en plein milieu d’un parcours. Il m’est mĂȘme arrivĂ© de me faire pipi dessus une fois que je ne portais pas de couche. Alors vous voyez, vous n’ĂȘtes pas les seuls.
Cela ne remonta pas le moral de LĂŠtitia mais Vincent lui fĂ»t heureux de voir qu’ils n’étaient effectivement pas les seuls Ă  l’accrobranche Ă  porter une couche.
Ils discutĂšrent un petit peu tous les 2 et Vincent apprit que ce jeune garçon ne faisait mĂȘme pas pipi au lit, que les couches Ă©taient vraiment destinĂ©e qu’à des cas comme celui lĂ , pour leur cĂŽtĂ© pratique. Ce petit garçon lui expliqua que cela ne le gĂȘnait nullement de porter une couche en journĂ©e.
Il se quittùrent et Vincent le remercia encore d’avoir partage ce petit secret. 
Vincent avait lĂąchĂ© encore plusieurs pipi dans sa couche pendant cette derniĂšre heure et sa couche avait encore bien plus gonflĂ©e qu’elle ne l’était dĂ©jĂ . Il regarda sa cousine et dĂ©duit qu’il en Ă©tait de mĂȘme pour elle. Sa couche lui faisait des fesses Ă©normes.
Ils rejoignirent leur grand mĂšre qui continua sa punition en demandant trĂšs fort Ă  l’accueil oĂč elle pouvait changer la couche de ses petits enfants. Le monsieur quelque peu Ă©tonnĂ©, lui rĂ©pondit qu’il y avait des toilettes derriĂšre la maison au bout du chemin.
Leur grand mĂšre leur parla ensuite Ă  tous les deux.
- J’espĂšre que vous avez compris la leçon et que vous ne recommencerez pas. Portez des couches la nuit quand on fait pipi au lit est une chose, en journĂ©e quand on est rĂ©veillĂ© et pas malade en est une autre.
- On ne recommencera pas, dit Vincent.
- Oui, ajouta Létitia. Je regrette et ce n’est pas bien ce que l’on a fait.
- TrĂšs bien, alors rentrons Ă  la maison pour vous enlever vos couches. Je vous Ă©vite la sĂ©ance de changement de couche ici, on le fera Ă  la maison, et de toute façon, je n’ai pas pris vos sous-vĂȘtement. A moins que vous ne prĂ©fĂ©reriez que je vous remette une couche ?
- Non mamie, on préfÚre rentrer, dit Vincent.
Sur le trajet de retour, les 2 enfants firent encore plusieurs pipis dans leur couche, ne pouvant pas se retenir. En arrivant Ă  la maison des grands parents, ils virent que LoĂŻc Ă©tait lĂ  et les attendait.
- Il va voir que l’on porte une couche, dit Létitia à Vincent.
- HĂ© oui, il faut assumer ses actes, rĂ©pondit leur mamie, et je vous confirme qu’il va le voir, il faudrait ĂȘtre aveugle pour ne pas le voir.
La voiture s’arrĂȘta et tout le monde en descendit. LoĂŻc ne mit pas longtemps Ă  voir que Vincent et LĂŠtitia avait une couche mais ne leur dit rien.
- On revient dans 10 min, lui annonça Vincent.
Damien lui, resta avec LoĂŻc et lui expliqua pourquoi sa sƓur et son cousin portait une couche et ce qui s’était passĂ© Ă  l’accrobranche.
Pour ne pas les mettre encore plus mal Ă  l’aise, quand Vincent et LĂŠtitia revinrent aprĂšs avoir eu leur couche d’enlevĂ©e, LoĂŻc n’aborda pas le sujet.
Les 4 enfants se mirent à jouer comme ils le faisaient habituellement. Le sujet des couches ne fût plus abordé par personne avant le soir au moment de se coucher.
- Allez vous laver les dents et faire pipi, leur demanda leur grand mĂšre aprĂšs que le repas ait Ă©tĂ© terminĂ©. Vous vous ĂȘtes levĂ©s tĂŽt ce matin alors ce soir c’est au lit rapidement. Si vous avez besoin de faire caca, c’est le moment aussi.
Ils savaient tous les 3 que ce n’était pas la journĂ©e pour discuter : Vincent et LĂŠtitia pour avoir mis une couche en journĂ©e et Damien parce qu’il avait fait pipi au lit la nuit prĂ©cĂ©dente.
Damien revint le premier et elle lui ordonna de se dĂ©shabiller. Il s’exĂ©cuta rapidement et elle lui enfila un body.
- Allonge toi maintenant.
Elle lui mit sa couche sous les fesses et pris dans un autre paquet une couche droite qu’elle glissa dans le change complet.
- J’ai aussi achetĂ© des couches droites pour renforcer l’absorption de ces couches.
Vincent et LÊtitia, tout en se déshabillant, observÚrent la scÚne.
Leur grand mÚre referma la couche et fixa les adhésifs.
- Debout maintenant que je te mette la culotte en plastique par dessus ta couche.
FĂ»t enfin boutonnĂ© le body et Damien se sentait vraiment ridicule habillĂ© de cette maniĂšre. Il savait que sa sƓur et son cousin allait subir le mĂȘme traitement et cela le rassurait quelque peu.
Et il fĂ»t effectivement procĂ©dĂ© de la maniĂšre maniĂšre pour Vincent et LĂŠtitia. Tous les 3 se retrouvĂšrent en body et en pyjama. La couche droite augmentait l’épaisseur de la couche et la dĂ©marche s’en ressentait.
- Allez dire bonne nuit à votre papy et ensuite au lit. Pas de télé ce soir.
Tous les 3 allĂšrent dire bonne nuit Ă  leur papy qui ne fit aucune remarque mais qui ne manqua pas de voir la grosse bosse sous leur pyjama.
Une fois tous les 3 dans leur lit, ils discutĂšrent de la journĂ©e et se dirent qu’ils ne recommenceraient pas.
- Ça me gùne cette couche, annonça Damien. Comment vous faites pour dormir avec ça entre les jambes ?
- On s’y habitue tu sais, dit Vincent. Mais c’est vrai qu’avec cette couche en plus que mamie nous a mis, c’est moins confortable.
- Cela me gĂšne aussi, dit LĂŠtitia. Et ce bruit de plastique me rappelle que j’ai vraiment l’impression d’ĂȘtre un bĂ©bĂ©.
- J’espùre en tout cas que je n’en mettrai que cette nuit, dit Damien. Si je ne fais pas pipi, je pense qu’elle ne m’en mettra demain soir.
- Connaissant un peu mamie, cela m’étonnerait, lui dit sa sƓur. Mais soit honnĂȘte Damien, et dis nous si c’est si dĂ©sagrĂ©able que ça de porter une couche. Tu ne trouves pas que c’est doux et mĂȘme un peu pratique ? Quand tu as envie de faire pipi et que tu es dans ton lit, tu n’as pas besoin de te lever dans le froid pour aller aux toilettes.
- Je reconnais que cela doit avoir un cĂŽtĂ© pratique, et il est vrai aussi que je suis un peu jaloux quand je vois nos mamans s’occupent si bien de vous et sont si gentilles quand elles vous mettent une couche pour dormir. Par contre ce soir, avec mamie, cela n’est pas aussi bien.
- Tu sais, peut-ĂȘtre que si tu le disais Ă  maman, elle accepterait quelques fois de t’en mettre une, peut-ĂȘtre le week-end pour que tu puisses dormir plus longtemps le matin, ajouta sa sƓur. Tu en penses quoi Vincent ?
Vincent, lui, dormait dĂ©jĂ . Il s’était endormis en dernier la veille mais ce soir lĂ , c’était lui. Damien et sa sƓur discutĂšrent encore un petit moment avant de s’endormir Ă  leur tour.
Le lendemain matin, Vincent et LĂŠtitia se rĂ©veillĂšrent en mĂȘme temps. Et tout de suite, ils vĂ©rifiĂšrent l’état de leur lit et de leur couche. Le lit Ă©tait sec mais pas leur couche. Elle Ă©tait encore plus gonflĂ©e que la veille au matin, la couche droite ayant elle aussi gonflĂ©e.
- Je ne pense pas que ma couche est fuit dans la culotte en plastique dit LĂŠtitia. En mĂȘme temps avec l’épaisseur de la couche, cela serait vraiment Ă©tonnant. Je demanderai Ă  mamie de ne pas mettre la culotte plastique ce soir.
- Tu crois que Damien a fait pipi dans sa couche, demanda Vincent Ă  sa cousine ?
- Je ne sais pas, on a qu’à aller le rĂ©veiller.
Et tous les 2 se levÚrent et le réveillÚrent.
- Tu es rĂ©veillĂ© ? lui demanda sa sƓur.
- Maintenant oui, rĂ©pondit Damien qui tout de suite vu l’épaisseur de la couche de Vincent et de sa sƓur et se rappela que lui aussi en portait une.
Il porta donc sa main sur sa couche.
- J’ai mouillĂ© ma couche. Comment se fait-il qu’à la maison je ne fasse pas pipi au lit et qu’ici oui, dit-il tristement.
- Ce n’est pas grave, dit lui sa sƓur. Tu portais une couche et puis on ne va pas se moquer de toi de toute façon.
- Oui mais j’espùre juste qu’à la maison cela ne continuera pas. Je dois aller dormir bientît chez un copain et je ne voudrais pas y aller avec une couche.
Vincent commençait Ă  enlever son pyjama quand la porte de la chambre s’ouvrit. C’était leur grand mĂšre qui ouvrit la porte.
- Je vois que vous ĂȘtes tous les 3 rĂ©veillĂ©s. Je vais vous enlever vos couches.
Elle commença par vĂ©rifier cette de Vincent qui avait dĂ©jĂ  le bas de pyjama de descendu. Elle dĂ©grafa les boutons pressions puis descendit avec prĂ©caution la culotte plastique qui n’était pas mouillĂ©e.
- Tu n’as pas eu de fuites dans ta culotte en plastique, annonça la grand mùre à Vincent. Je t’enlùve les scotchs de ta couche et tu pourras aller prendre une douche.
Une fois Vincent partit, elle continua avec LĂŠtitia.
- Toi non plus, tu n’as pas eu de fuites. Et ta couche est moins remplie que celle te ton cousin. Il fait vraiment des trùs gros pipi lui. Remonte ton pyjama pour ne pas avoir froid le temps que Vincent termine de prendre sa douche.
LĂŠtitia remonta son leggins et attendit devant la porte de la salle de bain.
- Et toi alors Damien, tu as fait pipi ou pas ?
- Oui mamie, répondit-il.
- Alors j’ai bien fait de te mettre une couche à toi aussi.
Elle lui retira le bas de pyjama, les boutons du body, et la culotte en plastique.
- Ah oui toi aussi, et pas qu’un peu dis donc. Ta couche est aussi remplie que celle de ton cousin Vincent. Je dirai Ă  ta maman qu’il serait peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rable qu’elle te mette finalement des couches une fois que tu seras rentrĂ© Ă  la maison. Je t’enlĂšve tout ça et toi aussi remonte ton bas de pyjama avant d’aller te laver sinon tu vas prendre froid.
Tous les 3 se lavÚrent et passÚrent la journée dehors, à jouer avec Loïc et à aller manger des fruits dans le jardin.
3 jours passĂšrent encore, et tous les soirs le mĂȘme rituel Ă©tait exĂ©cutĂ©. Leur grand mĂšre leur mettait un change complet renforcĂ© d’une couche droite. Les enfants lui avait demandĂ© de ne pas mettre la culotte en plastique par dessus, mais ce fĂ»t un non catĂ©gorique qui leur fĂ»t rĂ©torquĂ©.
Damien lui mouilla pas sa couche pendant ces 3 nuits et était du coup quelque peu rassuré.
Ils profitĂšrent bien de leur derniĂšre journĂ©e chez leur grand parents et se promirent d’à nouveau revenir en vacances tous les 3 ensembles.
Vincent allait ensuite passer quelques jours chez son ami Dimitri tandis que Damien et LĂŠtitia rentraient chez eux.
Le dernier soir, le scĂ©nario fut le mĂȘme que les soirs prĂ©cĂ©dents : passage aux toilettes, change complet, couche droite dedans, culotte en plastique, body et pyjama. LĂŠtitia tenta une derniĂšre fois de demander Ă  sa grand mĂšre de ne pas mettre la culotte en plastique car elle avait trop chaud avec, mais sa grand mĂšre lui rĂ©pondit qu’il en Ă©tait hors de question, que ces couches en tissus n’étaient selon elle, pas assez efficaces.
- Mamie, je peux ne pas mettre de couche moi ce soir ? demanda Damien. Je ne les ai pas mouillées ces 3 derniÚres nuit.
- C’est couche pour toi aussi. Pisseur un jour, pisseur pour toujours, lui rĂ©pondit-elle.
Le lendemain matin, tous les 3 Ă©taient Ă©taient mouillĂ©s. Damien Ă©tait Ă  la fois triste mais Ă  la fois heureux de lui aussi pouvoir peut-ĂȘtre porter des couches Ă  la maison par la mĂȘme occasion. Au fond de lui, mĂȘme s’il aurait prĂ©fĂ©rĂ© que ces pipi au lit s’arrĂȘtent, remettre des couches lui plaisait mĂȘme s’il ne voulait pas se l’avouer.
Les parents de Damien et LĂŠtitia vinrent les chercher assez tĂŽt dans la matinĂ©e. La grand mĂšre expliqua aux parents ce qui s’était passĂ© lors de la journĂ©e pĂȘche ainsi que les diffĂ©rents pipis au lit de Damien et des couches qu’elle avait du lui mettre.
Damien fĂ»t gĂȘnĂ©e de la situation mais entendit sa maman dire qu’elle aviserait une fois Ă  la maison quant au fait qu’elle lui mettrait peut-ĂȘtre une couche pendant quelques jours, au cas oĂč.
LĂŠtitia, elle, fĂ»t particuliĂšrement gĂȘnĂ©e et honteuse quand sa maman la regarda aprĂšs qu’elle eut appris qu’elle avait portĂ© une couche pour aller Ă  la pĂȘche.
Dimitri et sa sƓurs vinrent chercher Vincent aprùs le repas et les 2 amis furent contents de se retrouver. Ils avaient beaucoup de choses à se raconter.
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iferhounene · 7 years ago
Text
Algerie / le colonel DehilĂšs Slimane dit colonel Si Sadek entre dans la Revolution
NĂ© au village Ait Bardjal en 1920 dans la commune d’Ouadhias, Slimane DehilĂšs est colonel de la wilaya 3 historique. Durant la rĂ©sistance armĂ©e, Il commandera la wilaya 4 en sa qualitĂ© de colonel et le Camp de l’Ouest en tant qu’Adjoint.
 Avant de rejoindre les Maquis de la RĂ©volution, en AlgĂ©rie, DehilĂšs Slimane militait au sein de l’organisation MTLD, en MĂ©tropole. C’est ainsi qu’il Ă©tablira des relations en activant, dans les dĂ©partements des Vosges et de la Haute SaĂŽne et saint Denis avec la section de  Lyon qui Ă©tait Ă  la tĂȘte du rĂ©seau MTLD. Ce qu’il fallait faire, DehilĂšs l’avait certainement fait pour organiser et activer les rĂ©seaux au sein de l’émigration.
A ce stade d’organisation, Ă  chaque fois que la question est posĂ©e sur la date du dĂ©clenchement de la rĂ©volution, personne ne savait rien et donc ne savait quoi rĂ©pondre.
Voila qu’un beau jour, un homme d’une taille impressionnante, 1.90 mĂštres, vint rendre visite Ă  DehilĂšs, avec qui il engagea un entretien sur toutes ces questions relatives Ă  la prĂ©paration de la lutte contre le colonialisme français en AlgĂ©rie. Se disant reprĂ©sentant de l’Etat Major, le visiteur dĂ©clina son qualitĂ© sans  protocole ni prĂ©ambule :
- Je suis un reprĂ©sentant de l’État Major.
- Quoi ? Questionna, DehilÚs
- Je suis de l’Etat Major, persista l'homme.
- Et le déclenchement ? Questionna DehilÚs, en entrant directement dans le vif du sujet.
- Nous avons une section composĂ©e d’un groupe d’hommes qui mesure la compĂ©tence et le poids des deux cotĂ©s.
- Qu’est ce que tu appelles les « deux cotĂ©s » ?
- Il y ‘a la France et l’AlgĂ©rie, Lorsque l’on arrivera Ă  peu prĂ©s Ă  l’équivalent entre les deux forces, on ouvrira le feu, ajouta le malabar.
- Pour le cotĂ© AlgĂ©rie, qu’est ce que c’est que votre État Major ? Questionna DehilĂšs.  Est-ce qu'il y’a des compagnies ? Est-ce qu’il y’a des rĂ©giments ? Est-ce que les rĂ©giments sont outillĂ©s ? Est-ce qu’ils ont des armes ? Est-ce qu’ils ont des chars ?des armes de quels noms? La salve de questions modĂ©ra les ardeurs du grand homme, reprĂ©sentant de l’Etat Major qui se contenta de dire :
- Je ne sais pas. Je ne peux rĂ©pondre à la question. Mais un groupe d’évaluation existe, c’est Ă  lui de rĂ©pondre aux questions. Je te promets que la prochaine fois je ramĂšnerai quelqu’un de ce groupe.
- Oui, c’est çà, acquiesça Dehilùs.
Sur ce, Dehilùs et Slimane de l’Etat Major se quittùrent sans convenir de la date de la prochaine rencontre.
Dans l’intervalle, DehilĂšs, selon ses propres dires, eut un songe prĂ©monitoire. « Sebhane Allah ! Dieu est grand ! » S’exclama-t-il avant de commencer Ă  rĂ©vĂ©ler le secret de son songe : « Alors qu'il allait Ă  un rendez-vous, muni d'une bobine de fil, il traversait un passage Ă  niveau. Sur leur chemin il se trouva face Ă  face avec un garde barriĂšre alors qu’il Ă©tait Ă  bord de son vĂ©hicule de livraison. Il s’adressa Ă  lui en ces termes :
- Bonjour Monsieur. Vous ĂȘtes le chef ?
- oui répondit le gardien
-  Si vous avez quelque chose à réparer, je suis le spécialiste de la graissin
-  D’accord lui rĂ©pondit le garde
Le lendemain, DehilĂšs prit la route d'Epinal. Il monte dans la Micheline pour aller chercher une marchandise et payer la premiĂšre. Alors qu’il passait Ă  travers le pont d’un Relai, il aperçût un gigantesque Ă©criteau en grosses manchettes qui annonçait la nouvelle spectaculaire : «violence terroriste en AlgĂ©rie. 30 attentats en 4 jours». DehilĂšs avait une cigarette entre les lĂšvres, qui se mirent Ă  frĂ©mir de joie en jouant de la castagnette avant de laisser tomber le mĂ©got sur le plancher de la voiture, tout prĂšs de ses pieds.
ArrivĂ© Ă  Epinal ou il avait rendez vous avec d’autres militants, DehilĂšs lorgnait vers la presse internationale exposĂ©e Ă  la vente ou il lut : 30 attentats en 4 jours !
Au cafĂ© c’est un militant pur sang qu’il trouva, un natif des Ouyahia, un certain SaĂŻd Moussouni, du village Ait Frah
-         Tu t’en vas dĂ©jà ?questionna l’homme
-         Oui, je m’en vais
-         Ou ?
-         Je vais au combat ! Je rentre au pays
-         Ine aal Chitane, maudit e diable. Qu’y vas-tu donc faire ?
-         Satan, le diable c’est la France !il faut le frapper, ajouta Dehilùs.
Direction Marseille en train, en sortant de la gare saint Charles, il prit son billet d’avion de la compagnie Air France pour Alger, aĂ©roport Maison Blanche.
Une e fois dans l'avion DehilĂšs s’installa confortablement dans son siĂšge Ă  cote d’une lucarne qui lui va dans un instant lui offrir une vue imprenable sur le paysage pittoresque de la Grande bleue et ses nuages qui dansent en disparaissant derriĂšre l'oiseau volant. Mais une dame qui venait de s'installer a ses cotes perturba les pensĂ©es dĂ©jĂ  floues du voyageur ; s'adressant au Stewart la française pointa du doigt DehilĂšs comme pour l’accuser d’occuper cette place rĂ©servĂ©e aux privilĂ©giĂ©s :
Monsieur ! ordonna-t-elle, je veux cette place !
DehilÚs protesta énergiquement :
-         Çà commence !? Voila !
-         Je veux regarder Ă  l’extĂ©rieur, prĂ©cisa la dame, en insistant.
-         Vous allez regarder Ă  l’extĂ©rieur de votre place, la ou vous ĂȘtes ! rĂ©pliqua DehilĂšs.
-         Madame, intervient le Steward fermement, cette place est a ce monsieur-la ! Elle ne vous appartient pas ! ajouta-t-il
La dame finit tout de mĂȘme par accepter le verdict, en se murant dans un silence assourdissant, ruminant intĂ©rieurement sa dĂ©ception.
L’avion ne tarda pas Ă  atteindre la ville d’Alger pour se poser Ă  l'aĂ©roport de Maison Blanche. Sur le tarmac on pouvait remarquer une bonne dizaine d'avions tous en provenance de l'Ă©tranger pour dĂ©charger des dizaines de futurs maquisards. L’administration coloniale était loin de se douter de ce qui se passait. Les seules motivations de ces Ă©migrĂ©s revenant au bercail : rĂ©pondre a l’appel de la nation pour dĂ©fendre le pays contre les envahisseurs. Le glas a sonnĂ©, il Ă©tait impossible d’arrĂȘter cet exode Ă  sens inverse.
DehilĂšs se savait pourtant recherchĂ©, et mĂȘme interdit de sĂ©jour, mais, depuis, il s’était bien accommodĂ© Ă  son nouveau portrait  qui lui seyait parfaitement. Il se disait lui-mĂȘme «Argaz Ndaawassou ! L’homme de la malĂ©diction».
Quand l’avion s’immobilisa sur le tarmac, il tenta d’organiser sa fuite en essayant d’arracher une lucarne mais en vain. Dieu Ă©tait venu Ă  son secours, puisqu’au moment de l’appel alors que son cƓur battait la chamade, il entendit son nom, aprĂšs une minute d’attente qui lui semblait une Ă©ternitĂ©. Il Ă©tait, a l'instar d'autres voyageurs considĂ©rĂ© comme rĂ©glo et donc apte a ĂȘtre dĂ©barquer, par les services de douanes et de la police frontiĂšre. Pour lui, il n y avait aucun doute, les services du FLN dĂ©jĂ  trĂšs actifs et fortement organises, avait tout prĂ©vu. DehilĂšs dĂ©barqua sans encombre, le miracle s’est bel et bien produit. Il quitta l'aĂ©roport pour se rendre en ville, dans un cafĂ© ou l’attendait son premier contact en la personne de Djabli Belaid, un natif des Ouadhias.
Le dialogue s'installa rapidement entre les deux hommes :
- Est-ce que vous ĂȘtes organises ici lança tout de go, DehilĂšs a son interlocuteur
AprÚs les échanges utiles, DehilÚs pris le chemin des Ouadhias, en empruntant l'autocar de la société SATAC.
Parvenu Ă  Draa El Mizan, l’heure indiquait dĂ©jĂ  21 heures, quand la navette fut stoppĂ©e par un barrage de gendarmerie.
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thundermesarpg · 7 years ago
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Lily Turner est originaire de Plymouth, une ville pionniĂšre des Etats-Unis d’AmĂ©rique, dans le Massachusetts —ses ancĂȘtres ayant dĂ©barquĂ©s deux siĂšcles plus tĂŽt du navire britannique Mayflower. Lily, ĂągĂ©e d’une vingtaine d’annĂ©es, est contrainte de vendre son corps pour subvenir Ă  ses besoins. En effet, elle se dĂ©clare elle-mĂȘme sans famille et doit donc trouver un moyen efficace pour gagner de l’argent. Elle rĂ©pond rarement aux questions concernant ses parents, ou invente des histoires diffĂ©rentes toujours plus farfelues les unes que les autres. Elle fut alors embauchĂ©e dans une maison close « bas de gamme », ou elle ravit pourtant une multitude de client. La jeune femme connait un grand succĂšs comparĂ© Ă  ses camarades de la maison close, mais cela ne lui suffit pas pour arrĂȘter son mĂ©tier. Un jour, l’un de ses habituĂ©s, simple clerc de notaire, lui confessa ses sentiments pour elle et la pria de devenir sa maĂźtresse. Le pauvre revenu de l’homme n’attira point Lily, qui souhaitait par-dessus tout garder son indĂ©pendance financiĂšre et morale. Le clerc de notaire n’apprĂ©cia guĂšre sa rĂ©ponse, et rĂ©pandit une rumeur affreuse Ă  son insu afin de la punir de ce refus. Ses clients, ayant eu bruit de sa maladie vĂ©nĂ©rienne appelĂ©e Chlamydiae, la rĂ©pudiĂšrent ou demandĂšrent remboursement. La maison close qui l’embauchait ne tarda pas Ă  la chasser, laissant Lily Ă  son compte et sans aide de personne.
DĂ©semparĂ©e, elle prit la dĂ©cision drastique de refaire sa vie dans l’Ouest amĂ©ricain, lĂ  oĂč personne ne pourrait connaĂźtre son passĂ© ; elle changea mĂȘme son nom pour Diamond Lil. Lily voit l’Ouest comme un moyen de s’enrichir, et trouve la ville parfaite pour cela : Thunder Mesa, en pleine expansion grĂące Ă  sa mine. Malicieuse, elle sĂ©duisit un mineur qu’elle mena Ă  la baguette. AveuglĂ© par sa beautĂ©, le mineur l’introduisit dans la mine d’Henry Ravenswood. LĂ -bas, elle trĂ©bucha par chance sur une grosse pĂ©pite d’or : la chance lui souriait enfin. En honneur Ă  sa trouvaille, Lily ouvrit le Lucky Nugget Saloon, proposant une maison close « haut de gamme ». TenanciĂšre de talent, elle est respectĂ©e Ă  Thunder Mesa, relativement Ă©tonnant avec son statut de femme seule. Elle n’exerce plus le mĂ©tier de prostitution, et prend garde Ă  ce que ses filles soient dĂ»ment traitĂ©es. Depuis sa fuite de Plymouth, Lily n’a plus confiance en personne, mais elle maintient des relations donnant-donnant avec une grande partie des personnes influentes de la ville. Souvent vu derriĂšre son bar, elle Ă©coute d’une oreille attentive les problĂšmes de personnes alcoolisĂ©es, gardant un bon nombre de secret pour elle.
MalgrĂ© son cĂŽtĂ© loup solitaire, Lily se lie d’amitiĂ© avec Jake Irons, son petit poulain qu’elle ferait tout pour protĂ©ger. Diamond Lil a bien changĂ© depuis sept ans : auparavant naĂŻve, elle est joueuse et manipulatrice quand cela l’arrange. Perspicace, elle aura toujours un coup d’avance sur les autres. Enfin, elle pourra attirer la foudre de Dieu lors de ses colĂšres noires.
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