#soin des pieds
Explore tagged Tumblr posts
Text
Produits de beauté naturels et respectueux de l'environnement
Madewithcare.com est un site de commerce en ligne spĂ©cialisĂ© dans les produits de beautĂ© naturels et respectueux de lâenvironnement. Si vous cherchez des produits qui prennent soin de votre corps tout en Ă©tant respectueux de lâenvironnement, alors Madewithcare.com est lâendroit idĂ©al pour vous. Voici un aperçu des produits proposĂ©s sur le site : Soins du visage Madewithcare.com propose uneâŠ
View On WordPress
#bain de pied#eau de parfum#eau de toilette#gommage corps#gommage visage#masque cheveux#parfum femme#parfum homme#parfumerie#parfums#produits de beauté naturels#soin visage#soins du visage#soins pour le corps#soins pour les cheveux
0 notes
Text
Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armandâs Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la premiĂšre et de la cinquiĂšme des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivauxâs Le Triomphe de lâamour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous ĂȘtes donc des femmes !⊠(vous ĂȘtes deux) friponnes !⊠et par-dessus le marchĂ©, un honnĂȘte homme !...
Armand: Tu es le bĂątard de Magnus. Je sais que tu peux mâentendre, mon enfant.
Lestat: Qui mâappelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, nâest-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux tâapprendre ce quâil ne tâa pas appris. Viens Ă moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi sâagit-il, mes libĂ©rales dames ?
Armand: Viens Ă moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnĂȘte.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): Ă la maison.
Coven vampires: Oui, maßtre. Désolés, maßtre.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand jâentends tes pieds sur le plancher⊠Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je lâespĂšre⊠Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Quâest-ce ?
Lestat: Là ⊠Quelquâun me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de lâattention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas quâil est lĂ .
Nicolas: Est-ce encore de la poĂ©sie ?... Viens plus prĂšs de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu tâapproches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne lâatteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne lâĂ©teindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il nâest rien⊠Bonne nuit, homme Ă©trange !
Armand: Lestat ! Là  !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas rĂ©vĂ©lĂ© ta vraie nature, nâest-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je nâai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu lâauras. Tu as le sang de Magnus. Tu gĂąches ton potentiel en menant cette vie-lĂ .
Lestat: Relùche-le ! Relùche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: RamÚne ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saigné. Il ne se réveille pas⊠Est-ce si amusant de vivre dans une telle saleté et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers dâArmand.
Lestat: Ah⊠Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colÚre de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de lâhomme triste avec les mains clouĂ©es ? Ah⊠Bien. Câest un arbre tombĂ©. RabotĂ© simplement pour les simples dâesprit. Du mĂȘme arbre, on fit le pied dâune table et, lĂ , une flĂ»te ! Rampez hors de cette prison quâil bĂątit pour vous⊠Dieu⊠Satan⊠Armand⊠Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous ĂȘtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que sâest-il passĂ©Â ?
Armand: Je pourrais parler jusquâĂ la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as dĂ©truit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous Ă©coute pas⊠Comment transformes-tu lâair en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres⊠Tu as fait de ton Nicolas lâun des nĂŽtres ? Est-ce que le garçon a acceptĂ© le don ?... Trop fragile. Jâaurais pu te prĂ©venir.
Lestat: Il sâen remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: Jâai une idĂ©e.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de lâamour)Â :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, sâil vous plaĂźt, que nousâŠ
(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Quâest-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunitĂ©. Hamlet est mort sous les coups dâune lame empoisonnĂ©e, mais lâacteur qui gĂźt sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protĂšge. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang Ă la vue de tous. Mets en scĂšne les rituels de ton clan, pas depuis les Ă©gouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je nâai pas de clan. Tu mâen as privĂ©.
Lestat: Au contraire, maĂźtre.
(as Arlequin): Je nâai encore quâun commencement dâenvie de nâen plus faire.
Outside the theatre:
⊠assouvir vos cruelles envies au théùtre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: Jâai tant dâannĂ©es ! Tant dâannĂ©es !
Theatre vampire: Des annĂ©es ? La mort ne respecte pas lâĂąge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que câest une piĂšce de thĂ©Ăątre. Des clous sur une porte Ă Wittenberg. Tu as menĂ© une rĂ©forme, Lestat.
Lestat: Nous lâavons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: AprĂšs une centaine de nuits ici, tu tâennuies dĂ©jĂ Â ?
Lestat: Seulement avec le jeu dâacteur⊠Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: Câest une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat⊠Je tâaime.
Lestat: Oui⊠Je tâaime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
#interview with the vampire#iwtv#iwtv s2#amc interview with the vampire#amc iwtv#scene transcripts#french dialogue
247 notes
·
View notes
Text
"Lâautomne est lĂ , câest le moment de prendre soin de vous et d'apprĂ©cier cette saison de transition oĂč chaque souffle que nous prenons est empreint de lâodeur de la terre humide đ§ïž, du crĂ©pitement des feuilles sous nos pieds. đ Lâautomne est bien plus quâune saison, câest un sentiment et une invitation Ă sâaligner sur le rythme de la nature. Comme les arbres lĂąchent leurs feuilles, laissons- nous aussi aller, relĂąchant le superflu pour nous recentrer."
75 notes
·
View notes
Text
suburban gothic;
inspiré par twin peaks, desperate housewives, six feet under, hereditary, welcome to nightvale, euphoria, totally fucked up, american beauty, pretty little liars, murder she wrote, east of eden.
Par oĂč commencer pour prĂ©senter ce monde? Pas de contexte dĂ©jĂ rĂ©digĂ© pour le moment, lâidĂ©e nâest que latente; si les rues ne se remplissent pas, Ă quoi bon y bĂątir des maisons? Mais lâidĂ©e se fait pesante, lourde de ses possibilitĂ©s.
Pennsylvanie, au pied des Appalaches, la rouille industrielle qui se bat contre la nature sauvage, elle-mĂȘme lacĂ©rĂ©e par le tracĂ© mĂ©ticuleux de lâasphalte. Le long de lâune des ces longues routes, une ville. Une parmi tant dâautres, des milliers comme elle. PlantĂ©e sur une grille qui structure lâespace; au centre-ville et Ă ses bĂątiments denses succĂšde lâharmonie de la banlieue rĂ©sidentielle. Lâordre sây confond avec la monotonie, le charme se dilue dans lâennui. Lâarchitecture humaine se rĂ©vĂšle creuse, les fissures laissent sâen Ă©chapper les Ă©chos de complaintes quâon aurait voulu recouvrir de bĂ©ton, de gazon ou de peinture fraĂźche. Lâhorreur sâexcite avec chaque dĂ©sillusion, secret, pĂ©chĂ©, danger, crime, frustrations. Le futur est riche en promesses mais demain nâest jamais un autre jour, inĂ©luctable rĂ©pĂ©tition dâhier. On enterre ses rĂȘves sous un lit de bĂ©gonias dont on prend soin avec fureur et hystĂ©rie, dans lâĂ©nergie du dĂ©sespoir, jusquâau jour oĂč une bande dâadolescents les piĂ©tine pour s'amuser.
La ville est sĂ©parĂ©e en quartiers; #1 est un petit centre-ville, le lieu des rencontres fortuites, main street, le cĆur administratif et commercial du lieu. #2 est un ancien village rattachĂ© Ă la ville, avec ses rues pittoresques, ses habitants qui nâaiment pas les visiteurs, le calme achetĂ© Ă prix fort, les fermes reconverties. #3 est lâancien bassin minier, abandonnĂ©, peuplĂ© de mythes et de terreurs, peu Ă peu remplacĂ© par lâindustrie forestiĂšre. #4 est la banlieue rĂ©sidentielle, le thĂ©Ăątre principal de notre jeu de dupes.
Lâhorreur vient de lâintĂ©rieur; du plus vaste, lâintĂ©rieur des frontiĂšres nationales, au plus intime: le foyer et lâindividu. LâextĂ©rieur projette: un pays puissant et prospĂšre, des rues propres, un voisinage aimable, des bonnes maniĂšres et de jolies choses. Le tout tient du mirage. Ă lâintĂ©rieur, rien ne va, on est Ă deux doigts de tomber dans le ravin. Les valeurs fiĂšres et heureuses sont corrompues; la communautĂ© devient une prison, la religion devient une manipulation, le politique sâachĂšte, la propriĂ©tĂ© creuse les dettes, le couple se brise.
Tout ne va pas mal; mĂȘme si le gothique est souvent trĂšs sombre, il y existe aussi une place pour dâautres histoires. Edward Scissorhands est LE film du suburban gothic et câest loin dâĂȘtre un film dâhorreur. Twin Peaks et True Blood mĂ©langent un ton mystĂ©rieux avec des moments plus lĂ©gers. LâexcentricitĂ© ou la bizarrerie des personnages est dâailleurs souvent un symptĂŽme des rouages sombres qui font tourner lâhistoire. Les tags associĂ©s au gothique sur Tumblr mĂšnent Ă des contenus sinistres, mais chacun.e est libre dâaller un peu plus loin. Ă titre personnel par exemple, je pense que les Sims 2 est un jeu Ă lâambiance gothique (: On fait ce quâon veut avec le concept de gothique, et ce sera pareil sur le forum si le projet sĂ©duit et intĂ©resse. (si besoin, je peux rĂ©diger un texte un peu plus Ă©laborĂ© sur l'american gothic et ses dĂ©clinaisons rĂ©gionales/thĂ©matiques)
Les annĂ©es 2010; LA dĂ©cennie des diffĂ©rentes gothic aesthetics. Lâune des pires crises financiĂšres de lâhistoire est passĂ©e par lĂ et a fait beaucoup de mal au rĂȘve amĂ©ricain. Le traumatisme est bien lĂ , encore aujourdâhui, chez les individus comme dans les sociĂ©tĂ©s dans lesquelles ils Ă©voluent. Le paysage de certaines rĂ©gions change durablement; dans le Midwest, dans le sud, dans la Rust Belt. Une nouvelle tĂąche sur la mystique de lâAmĂ©rique. The American Nightmare.
Jâai beaucoup Ă©crit et si vous avez lu jusque lĂ â merci vraiment, et euh, pardon. Câest avant tout une bouteille Ă la mer, ce post. Sâil trouve sa destination, alors on en fera germer les prĂ©mices. Il y a de quoi faire je pense. Les remarques, questions, suggestions, toutes bienvenues, j'ai envie de lire un peu aprĂšs avoir autant Ă©crit.
Contenu additionel; sera postĂ© s'il y a de l'intĂ©rĂȘt â le contexte, Ă©videmment â mĂ©canismes de jeu, animations â les postes vacants, leurs dynamiques â la ville, son monde, son histoire â les racines, l'inspiration â aes
un dernier mot: le tumblr n'est pas encore complĂštement fonctionnel, la plupart des liens est sous construction.
photo: edgar martins, éditée pour suburban gothic.
40 notes
·
View notes
Text
Les nouvelles expĂ©riences dâune vie sans fin (9.1/15)
« Aoutch⊠!
- Q-qilby ? Est-ce que tout va bien ? »
Le nom sonnait presque Ă©trange dans la bouche du jeune Ăliatrope. Comme sâil nâavait toujours pas le droit de le prononcer, ce, du moins, sans subir les remontrances de PhaĂ©ris ou les colĂšres dâAdamaĂŻ. Ce-dernier, toutefois, avait Ă©galement relevĂ© la tĂȘte de son livre Ă lâexclamation du plus ĂągĂ©, intriguĂ© par la commotion.
« Oui, oui⊠» RĂ©pondit lâintĂ©ressĂ©, qui massait Ă prĂ©sent mĂ©caniquement son flanc gauche. « Un faux mouvement, câest tout.
- Oh ! On pourrait⊠peut-ĂȘtre faire une pause dans ce cas ?
- Bonne idĂ©e ! » Sâexclama le dragonnet, dĂ©laissant ses lectures runiques. « Le dernier aux cuisines est un Tofu mouillĂ© ! »
Sans attendre de rĂ©ponse, AdamaĂŻ dĂ©colla alors Ă la vitesse de lâĂ©clair en direction des basses-branches, dans lâespoir dâatteindre avant son frĂšre les brioches fourrĂ©es au miel quâil apprĂ©ciait tant. Il fallait bien lui reconnaĂźtre que trois longues heures passĂ©es Ă rĂ©viser les Ă©crits de vos ancĂȘtres avaient de quoi vous ouvrir lâappĂ©tit. PrĂ©fĂ©rant prendre son temps pour sâextirper du lourd fauteuil de cuir oĂč il sâĂ©tait laissĂ© absorber, le scientifique pris soin dâĂ©tirer une Ă une chacune de ses vertĂšbres avant de songer Ă se relever. Le temps et des chaises dâĂ©tudes bien trop rudes avaient marquĂ© son corps plus quâil ne lâaurait voulu dans cette existence-ci, mais il nâĂ©cartait pas non plus lâhypothĂšse que ses⊠« sĂ©jours » dans la Dimension Blanche avaient Ă©galement leur part dâimportance. Un dernier craquement sec se fit entendre et il sentit sa nuque libĂ©rĂ©e dâun poids invisible : il ne devait pas avoir dĂ©passĂ© les 400 ou 450 cycles, et pourtant, il avait lâimpression dâen avoir entretenu le double !
Tss⊠Foutu collier.
« Hey... » Ses yeux tombÚrent alors sur ceux de son cadet. Il semblait soucieux. « Tu es sûr que ça va ? »
La question Ă©tait simple. La rĂ©ponse qui devait lui succĂ©der, elle, lâĂ©tait beaucoup moins. Il aurait Ă©tĂ© aisĂ© de rassurer, de maintenir ce statu quo quâil avait mis tant de temps et dâĂ©nergie Ă construire au fil de ces derniers jours oĂč la disparition de PhaĂ©ris lui avait permis de se rapprocher davantage des deux jeunes Ăąmes. Cependant, il aurait Ă©galement Ă©tĂ© hypocrite de sa part dâaffirmer quâil ne se sentait pas lui-mĂȘme concernĂ© par la situation. Et comme si son corps craignait quâil ne lâoublie (-ha !), voilĂ quâil avait dĂ©sormais lâimpression que chaque douleur, aussi insignifiante soit-elle, se voyait amplifiĂ©e⊠dĂ©mesurĂ©e⊠Une mise en garde contre celle, bien plus sĂ©vĂšre qui menaçait chacun de ses nerfs Ă chaque perturbation du Wakfu environnant. LâĂ©quivalent des bourrasques venant ronger sa patience, vague aprĂšs vague, dĂ©charge aprĂšs dĂ©charge⊠avant que le cĆur de la tempĂȘte ne sâabatte.
Yugo nâavait pas bougĂ© de son coussin de laine verte, quâil semblait favoriser Ă nâimporte laquelle des places quâoffrait la minuscule cellule. Il aimait clamer que celle-ci Ă©tait particuliĂšrement bien situĂ©e, Ă bonne distance quâelle Ă©tait de la table oĂč trĂŽnait continuellement plateaux de pĂątisseries et bols de fruits secs, de la lucarne dâoĂč provenait un lĂ©ger courant dâair, mĂȘme en Ă©tant fermĂ©e (Qilby songeait sĂ©rieusement Ă interroger ses hĂŽtes quant Ă lâisolation de cette souche percĂ©e quâils osaient appeler « Palais ») ainsi quâunique source de lumiĂšre naturelle. Que cette place se trouve exactement au pied du large fauteuil que son aĂźnĂ© avait fini par faire sien nâĂ©tait, toujours selon ses dires quâune « heureuse coĂŻncidence », qui lui permettait dâailleurs de « mieux suivre ses leçons ». Le vieil Ăliatrope nâen Ă©tait pas dupe pour autantâŠ
Il sâinquiĂšte.
.
Il a toujours été plus « collant » dans
ces moments-lĂ , mais sâil en vient Ă rechercher ma prĂ©sence
plutĂŽt que celle des autres, alors soit je suis
parvenu à regagner sa confiance plus vite que prévu, soit il
est vraiment désespéré.
HumâŠ
.
DeuxiĂšme option. DĂ©finitivement.
« Je te remercie de ta bienveillance, Yugo, mais je tâassure⊠» Les mouvements apaisants cessĂšrent, comme pour appuyer son propos. « ⊠ce nâest rien de grave.
- Câest peut-ĂȘtre lâhumiditĂ© ? » Sâenquit alors le benjamin. « Je sais que ses articulations font parfois souffrir Papa lorsquâil pleut⊠ou ses vieilles blessures de quand il Ă©tait aventurier. »
La phrase fut laissĂ©e en suspens. Une invitation Ă , qui sait, prolonger lâĂ©change vers un ailleurs commun ; oubliĂ© de lâun et portĂ© par lâautre.
« Ah, ce cher Alibert Ă©tait donc un aventurier ? » Le second ne semblait pas disposĂ© Ă entretenir les espoirs du premier. « Il faut croire quâil a su te transmettre sa vocation alors, hum ?
- Oui, je suppose quâon peut dire ça, hĂ©-hĂ© ! »
CâĂ©tait mal connaĂźtre la dĂ©termination tout comme la curiositĂ© sans bornes de la petite coiffe turquoise. ParticuliĂšrement aprĂšs ces aprĂšs-midis dĂ©diĂ©s Ă lâĂ©tude des peuples Ă©liatropes et draconiques sensĂ©s tromper lâennui⊠et lâattente de nouvelles.
« Mais dis⊠Avant que je ne sois dĂ©posĂ© par Grougaloragran, o-ou mĂȘme bien avant notre rĂ©incarnation avec Adamaï⊠Qui⊠? »
Ses sourcils sâĂ©taient froncĂ©s derriĂšre les Ă©paisses mĂšches blondes, les yeux, perdus dans les reliefs que dessinaient les franges du tapis rugueux. Qilby ne put empĂȘcher un soupir de sâĂ©chapper : il savait quelle question torturait lâesprit de son cadet Ă lâinstant mĂȘme. AprĂšs rĂ©flexion, il se dit quâil aurait finalement prĂ©fĂ©rĂ© devoir sâoccuper de la discussion sur « le miel et les abeilles ». Au moins celle-ci avait-elle le mĂ©rite dâĂȘtre courteâŠ
« Hum, eh bien⊠Je suppose que tu as déjà entendu parler de « La Grande Déesse » ainsi que du « Grand Dragon » ? Ne serait-ce que de nom ? »
Yugo hocha Ă lâaffirmative. Il prĂ©fĂ©ra garder pour lui le fait que, plus rĂ©cemment, les rares fois oĂč il avait pu en avoir un Ă©cho, Ă©taient par les jurons du savant lui-mĂȘme.
« Dans la tradition de nos peuples, ces deux figures sont vĂ©nĂ©rĂ©es comme des Dieux. Les premiĂšres gĂ©nĂ©rations, ignorantes du Krosmoz et de sa diversitĂ©, commencĂšrent Ă les vĂ©nĂ©rer en tant que figures protectrices et, par extension, comme nos parentsâŠ
- E-et toi⊠? » Sâaventura le plus jeune. « Je veux dire⊠Au dĂ©but ?
- Au dĂ©but ? Quâest-ce qui te fait croire que je les considĂšre autrement ? »
La petite coiffe turquoise le dĂ©visagea, visiblement peu convaincue par cette remarque. Il y avait tant de raisons : le ton, les termes employĂ©s, le passif quâil lui connaissait⊠Lâautre se rendit bien vite compte que son acte ne prenait pas :
« Humpf⊠Je nâarriverai pas Ă te faire croire le contraire, hein ? » Sourire malicieux et las. « Non, je⊠Jây ai cru au dĂ©but, comme tout le monde, mais⊠Mais au bout dâun moment, je pense que je⊠je nâen ai plus Ă©tĂ© capable.
- Pourquoi ? » Il sâempressa de reformuler. « Enfin, quâest-ce qui⊠Il y a quelque chose de prĂ©cis ? »
Il ne rĂ©pondit pas. Son regard sâĂ©tait perduâŠ
Une nouvelle addition Ă la fratrie, câest incroyable non, ShinonomĂ© ?
PourquoiâŠ
Nous allons devoir agrandir le dortoir. Oh et puis- !
Pourquoi⊠?
Mais- ?! Pourquoi est-ce que la coquille se fissure-t-elle ainsi ?!
Shinâ, aide-moi Ă - !
Pourquoi ?
I-ils⊠Ils ne seront pas capables de se rĂ©incarner. Quâest-ce queâŠ
Est-ce que câest moi qui⊠?
Pour-
Ils ne reviendront pas, Qilby⊠Câest terminĂ©.
-QUOI ?!?
« Je ne sais pas. Câest⊠une accumulation.
- Tu⊠Tu leur en veux ? » La voix Ă©tait timide, les yeux Ă peine visibles derriĂšre les rebords turquoise. « Pour ton⊠enfin, tu sais. Tu leur en veux de⊠tâavoir fait diffĂ©rent de nous ? »
Il dut se retenir. De quoi ? LĂ non plus, il ne savait pas. Ces derniers temps, son champ dâexpertise semblait sâĂȘtre considĂ©rablement rĂ©duit. Ă moins que cela ne soit lâunivers qui se soit agrandit ? Difficile Ă dire.
Il nâa jamais⊠Pas comme ça en tous cas.
« Non. » Finit-il par dĂ©clarer en voyant que lâautre attendait sa rĂ©ponse, toujours dans ce calme imperturbable. Respectueux mĂȘme. « Peut-ĂȘtre ? Je⊠Pour moi, nous ne sommes que le fruit dâun, disons, « heureux hasard ». La rencontre entre deux forces cosmiques⊠Si nous avons pu leur donner des traits, des noms, personnalitĂ©s et que sais-je, câĂ©tait par manque de repĂšres.
- Hum, oui. » Approuva soudainement Yugo. « Je vois !
- Ah ! Vrai- ?
- Oui ! » Sâexclama-t-il, presque enjouĂ© devant la rĂ©plique sarcastique. « Câest un peu comme Xavâ le boulanger qui remerciait la terre et la pluie pour lui offrir un pain aussi dĂ©licieux ! O-ou encore les singes de lâĂźle de Moon qui adoraient un mulou comme grand Dieu ! Tout ça câest pour⊠donner un sens Ă leur existence ? Pour appartenir Ă quelque chose de plus grand ? »
Il avait pris le ton de lâĂ©lĂšve qui tendait Ă son professeur sa rĂ©flexion dans lâattente anxieuse que celui-ci ne la juge. Qilby en Ă©tait proprement⊠ébahi. Il nâavait pas la moindre idĂ©e de qui pouvait bien ĂȘtre ce fameux « Xavâ », ni quelle place il avait pu tenir dans les pĂ©ripĂ©ties de son cadet, voire ce que des primates pouvaient vouer Ă un canidĂ©, cependant, jamais son frĂšre nâavait-il, en ces millĂ©naires dâexistence, fait preuve dâautant dâĂ©coute, ni mĂȘme de⊠sagesse ?
« Oui, câest une⊠une trĂšs bonne analyse. » Deux doigts vinrent Ă©craser sa tempe gauche. Le script- « Je pense que lâon peut en effet comparer tes⊠« expĂ©riences » Ă ce qui a pu survenir Ă nos dĂ©buts. Dâailleurs, il sâagit lĂ dâune rĂ©action assez courante Ă la naissance de toute civilisation, du moins, pour des espĂšces dotĂ©es de la conscience de la mort.
- Ha-hum, câest⊠logique je suppose ? AprĂšs tout, comprendre dâoĂč lâon vient, câest ce qui nous permet de mieux savoir qui lâon est. Câest pour ça que jâai commencĂ© Ă voyager ! »
Qilby nâavait pas les mots. Son frĂšre avait dĂ©jĂ pu tenir de tels discours, mais ces-derniers nâapparaissaient gĂ©nĂ©ralement quâau crĂ©puscule de ses existences, lorsque lâĂliatrope fascinĂ© par les voyages et dont la soif dâaventure nâavait dâĂ©gal que son penchant pour le danger, avait fini par sâassagir. Le temps, comme Ă son habitude, faisant son Ćuvre⊠Pourtant, lĂ il se tenait, le visage encore rond dâun enfant, les mains Ă peine usĂ©es par le Wakfu, mais les yeux dĂ©jĂ teintĂ©s par la noirceur que pouvait contenir cet univers.
Et jâen suis Ă©galement responsableâŠ
La pensĂ©e lui Ă©tait intolĂ©rable. Certes, Ă©duquer les nouvelles gĂ©nĂ©rations avait toujours Ă©tĂ© lâune de ses missions, bien que les leçons de Glip Ă©taient plus cĂ©lĂšbres que les siennes, et sa pĂ©dagogie sâĂ©loignait dâailleurs bien assez de celle « humaniste » de ce dernier⊠Cependant, il nâavait jamais pensĂ© quâil deviendrait lui-mĂȘme un jour ce « mauvais exemple », cette antithĂšse⊠Cette exception Ă la rĂšgle. Nây avait-il donc pas une once de discernement dans la question du plus jeune ? NâĂ©tait-ce pas Ă cause de sa propre « condition » quâil avait Ă©tĂ© forcĂ© de sâĂ©loigner du chemin suivi par lâensemble de ses frĂšres et sĆurs ? Avait-il Ă©tĂ© condamnĂ©, et ce dĂšs le dĂ©part, par leurs parents ? Si chacun dâentre eux avait Ă©tĂ© conçu avec un rĂŽle bien prĂ©cis afin de servir au mieux leur peuple et famille, alors que dire du sien⊠? Ătre le porteur des temps anciens ? Lâhistorien Ă la mĂ©moire insondable ? Les livres et autres encyclopĂ©dies ne pouvaient-ils pas dĂ©jĂ remplir ce poste⊠? Scientifique alors ? AprĂšs tout, sans ses inventions et ses connaissances mĂ©dicales, les siens auraient endurĂ© de bien lourdes Ă©preuves ; pour certaines, avec une fin plus funeste que celle rencontrĂ©e. Mais⊠Chibi aurait bien fini par se laisser tenter par les Ă©quations et les Ă©prouvettes aprĂšs avoir Ă©puisĂ© le vaste champ de la technologie, si ce n'est Glip souhaitant peaufiner son enseignement ! De mĂȘme pour la mĂ©decine, pour laquelle Nora et Efrim parvenaient toujours Ă maĂźtriser les rudiments avant leur centiĂšme cycle⊠Mais alors⊠Si jamais tous ses accomplissements auraient pu ĂȘtre ceux dâautres que luiâŠ
à quoi⊠?
Quelle est mon utilité ?
Un mot sâimposa Ă son esprit. Il le dĂ©testait.
TraĂźtre.
Ătait-ce⊠? Ătait-ce donc vraiment cela ? Ce que leurs⊠« parents »⊠lui avaient rĂ©servĂ© comme seul avenir ? Tout comme Yugo Ă©tait le chevalier blanc, le preux aventurier ne cessant de repousser les limites du monde connu pour en offrir les richesses Ă son peuple loyal et admirateur, le sauveur⊠Le « roi lĂ©gitime » ⊠Lui seraitâŠ
« Et aprĂšs ? Tu⊠Tu as rĂ©ussi Ă tâen dĂ©faire ?
- H-hein ? » Lâinterpellation le sortit de ses pensĂ©es macabres. Il lui en serait presque reconnaissant. « Comment ça ?
- Cela ne doit pas ĂȘtre un sentiment facile â Enfin, je ne veux pas dire que je⊠comprends ce que tu ressens, mais juste que⊠Je compatis ? » Il attendit le hochement de tĂȘte de son aĂźnĂ© pour poursuivre. « Donc⊠Quand toi aussi tu as eu des enfants, comment⊠? Comment tu tây es pris ?
- Oh. » Ăvidemment. « Eh bien câest assez facile, je-âŠ
- Hey-mpf !!! »
Alors que les deux Ăliatropes sâĂ©taient perdus dans un Ă©change quâils nâavaient plus eu depuis des millĂ©naires, AdamaĂŻ fit irruption dans la chambre, pris dans un dangereux Ă©quilibre avec un plateau chargĂ© de victuailles et une tartine entre ses crocs.
« Quand je disais « le dernier aux cuisines », câest parce que je mâattendais Ă ce quâau moins lâun dâentre vous me suive ! » Grommela le dragon en rattrapant un Ă©cart de justesse.
« Attends, Adâ, laisse-moi⊠! » AussitĂŽt rentrĂ©, son frĂšre vint lui prĂȘter assistance en le dĂ©livrant dâune partie de sa charge. « D-dĂ©solĂ©, on Ă©tait en train de discuter etâŠ
- Oui, ça je lâimagine bien ! Et de quoi parliez-vous de si intĂ©ressant pour ne pas mâaccompagner trouver de quoi manger, sâil-te-plaĂźt ?
- Ah, e-eh bien⊠» Avec un regard pour le scientifique, qui lui renvoya un haussement dâĂ©paule permissif : « Je demandais Ă Qilby comment il sây prenait avec ses enf-
- Quoiiii ?! » Le dragonnet pris une expression alliant surprise et colĂšre de maniĂšre presque Ă©lĂ©gante. « Tu veux dire que tâallais oser aborder des questions gĂȘnantes sans que ton frĂšre prĂ©fĂ©rĂ© soit prĂ©sent pour profiter du spectacle ?! »
La coiffe crÚme laissa échapper un discret pouffement de rire devant les facéties des jumeaux ; Adamaï en éternel contestataire, tandis que Yugo lui, cherchait inlassablement le compromis.
Chacun son rĂŽ- ~
Assez.
« Doonc⊠?
- Donc ? » Répéta le savant, un air sarcastique dans la voix.
« Moi aussi je veux savoir ! » AdamaĂŻ repris sa place sur lâun des tabourets surmontĂ©s dâune Ă©paisse couverture, les griffes dĂ©cortiquant mĂ©ticuleusement un feuilletĂ© aux raisins. « Comment on Ă©lĂšve un dragon ? Ă quel Ăąge il peut commencer Ă voler ? Et comment un Dofus Ă©clot avec deux crĂ©atures Ă lâintĂ©rieur : lâun des deux vient en premier, ou alors tous les deux en mĂȘme temps ? Oh-oh ! Attends, ça veut dire que tu as dĂ» changer des couches, non ? Ha-ha-ha ! Je vois bien le grand Qil-⊠!
- Je nâai pas de descendance. »
Le silence tomba aussi rapidement que la pĂątisserie contre le tapis.
« Tu⊠? » Yugo tenta de rationnaliser. « Tu nâas jamais eu dâenfants ?
- En effet. » Soupira lâaĂźnĂ©. « Chibi, Mina, Glip, Nora et toi-mĂȘme ĂȘtes les seuls de la premiĂšre, disons, « portĂ©e » Ă avoir contribuer Ă lâaccroissement de notre famille.
- Pour- ?
- PremiĂšre portĂ©e ?! » AdamaĂŻ interjecta. « Comment ça ? Tu veux dire que tous les Ăliatropes et tous les Dragons ne viennent pas de nos premiĂšres existences ? Grougalâ disait pourtant que-âŠ
« Avec tout le respect que jâai pour Grougaloragran⊠» Mitiger les tempĂ©raments. « Il ne devait pas avoir grand souvenir de cette Ă©poque. Moi, oui. » Le ton se fit presque sĂ©vĂšre. « Le fait est que⊠AprĂšs avoir crĂ©Ă© les Douze Primordiaux â dont nous faisons partis â la Grande DĂ©esse et le Grand Dragon ont donnĂ© naissance Ă dâautres Dofus. Il faut dire que lors de votre premiĂšre incarnation, le lien familial Ă©tait encore extrĂȘmement fort entre vous : il Ă©tait peu probable quâen lâabsence dâindividus extĂ©rieurs, vous vous soyez aventurĂ©s à ⊠eh bien disons, « essayer la chose » avec les autres. » Il fut rĂ©compensĂ© de son explication par des moues dĂ©goutĂ©es. « Il est Ă©galement probable quâils aient voulu Ă©viter un trop fort risque de consanguinitĂ© dĂšs les premiĂšres unions, bien que jâavouerai ne pas mâĂȘtre trop penchĂ© en dĂ©tails sur ce point lors de mes Ă©tudes⊠Je nâen ai⊠jamais eu le besoin aprĂšs tout. »
Je vous ai toujours considéré comme ma famille.
« Dâaccord, ça⊠ça se tient, je suppose. » En dĂ©duit le dragonnet, toujours sur la dĂ©fensive. « Mais ça nâexplique pas pourquoi tu nâas pas cherchĂ© Ă avoir dâenfants toi aussi. Toi qui aimes toujours autant « expĂ©rimenter », tu nâas jamais voulu savoir ce que cela faisait ? Rien que pour voir ? »
⊠Vraiment ? Cela ne tâait jamais venu Ă lâesprit ?
Si. Bien sûr⊠Me prendrais-tu pour un insensible, Adamaï ?
Non, non, bien sûr que non !
Ha, ha ! Calme-toi, tu veux ? Ce nâĂ©tait quâune plaisanterie.
Tout de mĂȘme. Quand je te vois interagir avec Izios, Bahl ou mĂȘme le petit Ogur⊠Je me dis que tu ne ferais pas un si mauvais travail.
Hum, je vais prendre ça comme un compliment.
AprĂšs tout, toi et ShinonomĂ© vous ĂȘtes bien occupĂ© de Mina et PhaĂ©ris pour leur derniĂšre rĂ©incarnation. On aurait presque dit que vous aviez fait ça toute votre vie !
âŠ
Câest simplement queâŠ
Laisse-moi deviner, tu te fais du souci pour le pauvre rat de laboratoire que je suis, câest ça ?
Tss, et je ne suis pas le seul figure-toi !
Oui, je sais, je sais⊠Chibi mâa encore tenu un discours paternaliste pas plus tard quâil y a deux joursâŠ
Et quâen as-tu retenu ?
Que si vous voulez procrĂ©er, grand bien vous fasse, mais que personnellement, je prĂ©fĂšre mâen passer ! De toutes maniĂšres, je trouve la position « dâoncle » bien plus confortable si tu veux mon avis : jâai tous les avantages de la relation sans avoir Ă en porter les responsabilitĂ©s â Ha, ha, ha !
Hum⊠Ce nâest pas moi qui te contredirais sur ce point. Je jure quâErzan est une enfant brillante, mais quand je vois comment Yugo la laisse monter Malakath⊠Il va la laisser se tuer un de ces jours !
Je comprends tes inquiĂ©tudes, frĂšre de mon frĂšre, mais rassure-toi : Yugo a beau ĂȘtre intrĂ©pide, il tient la sĂ©curitĂ© de ceux quâil aime en point dâhonneur. Erzan ne risque rien. Du moins pas plus que quelques bleus et Ă©gratignuresâŠ
Tss ! On en rediscutera quand ils reviendront de leur future session de vol.
Avec plaisir ~
.
.
Mais plus sĂ©rieusementâŠ
⊠Hum⊠?
ShinonomĂ© est dâaccord ?
Et maintenant, voilĂ que tu mâaccuses de ne pas prendre en considĂ©ration les sentiments de ma trĂšs chĂšre sĆurâŠ
Non, mais câest simplement quâelle-
Attention, AdamaĂŻ. Je nâaime pas oĂč cette discussion nous mĂšne actuellement. JâapprĂ©cierai que tu mesures tes paroles sâil-te-plaĂźt.
Tss ! Pas besoin de prendre la mouche non plus.
.
Et cela ne te pĂšse pas trop ?
Quoi donc ?
La sol-
« Tu ne tâes jamais senti seul ? »
Yugo le regardait comme ces casse-tĂȘtes dont on cherche Ă percer le secret des rouages. Que devait-il rĂ©pondre ?
Sois honnĂȘte pour une fois ?
Ăa changera.
« Le prix Ă payer aurait Ă©tĂ© trop Ă©levĂ©. » Lâattention des deux frĂšres Ă©tait rivĂ©e sur lui. « Vous⊠Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
- Hein ? Tu- ?
- Oui. » Coupa la coiffe turquoise. « Je crois que câest clair. »
Et si le dragonnet ivoire lançait des regards interrogateurs Ă son jumeau, nâayant pas encore saisi lâimplication des propos du scientifique, le jeune Ăliatrope, quant Ă lui, se souvenait parfaitement de leur prĂ©cĂ©dent Ă©change :
Imagine te lever un jour pour dĂ©couvrir un monde identique Ă celui de la veilleâŠ
Les mĂȘmes personnes
Les mĂȘmes discussions
Les mĂȘmes parfums
Les mĂȘmes couleurs
Rien nâa changĂ©.
Et pourtant, rien nâest pareilâŠ
Car la seule chose qui nâest plus la mĂȘmeâŠ
.
Câest toi.
« Merci⊠»
Ătre sĂ©parĂ© de sa moitiĂ© pendant plusieurs siĂšcles jusquâĂ la prochaine rĂ©incarnation Ă©tait une Ă©preuve douloureuse. Se voir arracher ceux que vous chĂ©rissiez pour lâĂ©ternitĂ©, sans avoir ne serait-ce que lâespoir de les retrouver dans un ailleurs meilleur⊠CâĂ©tait de la torture.
Il Ă©tait terrible pour Yugo que dâen venir Ă questionner des parents quâil nâavait jamais eu la chance de connaĂźtre, et il savait Ă prĂ©sent quâil ne pouvait se contenter que dâune seule des faces de lâHistoire pour se permettre dâĂ©mettre un quelconque jugement envers eux⊠Toutefois, plus il y pensait et plus il Ă©prouvait de lâempathie pour lâhomme qui se tenait en face de lui. Pas de cette compassion mielleuse et bourrĂ©e de naĂŻvetĂ©, non. Juste⊠Il comprenait. Et ça faisait mal. Comprendre faisait mal. Ce qui lâamena Ă une nouvelle rĂ©flexion : si comprendre autrui pouvait faire autant souffrir, alors⊠alors il nâĂ©tait pas si Ă©tonnant que certaines personnes ne cherchent pas Ă essayer, trop prises quâelles Ă©taient dans leur propre douleur. Attendant elles-aussi quâun autre leur tende main, oreille, Ă©paule ou cĆur. Le problĂšme Ă©tant que, dans le cas oĂč la souffrance de chacun viendrait Ă les submerger, plus aucune Ăąme ne souhaiterait faire le premier pas vers celles autour dâelle.
« Bon, les garçons, ce nâest pas que votre prĂ©sence mâimportune⊠» Qilby annonça, souhaitant visiblement mettre un terme Ă la sĂ©ance dâĂ©tude de maniĂšre prĂ©maturĂ©e. « ⊠mais il me faut encore revoir quelques Ă©quations, et- »
Alors pour Ă©viter cela, mĂȘme si cela Ă©tait difficile, il fallait oser le faire⊠Ce premier pas.
« Et des élÚves ? »
Qilby haussa un sourcil, visiblement surpris par ce changement de sujet.
« Des élÚves ?
- O-oui ! Est-ce que tu as eu⊠dâautres apprentis, un peu comme Adâ et moi ? » Tenta dâamadouer le plus jeune. « Est-ce quâil y en a qui tâont⊠marquĂ© ? Est-ce que tu les partageais forcĂ©ment avec Glip ? J-jâai cru comprendre que câĂ©tait lui qui⊠sâoccupait plutĂŽt de ce genre de chose â enfin, câest ce que nous a racontĂ© Balthazar !»
LâaĂźnĂ© sentait que le plus jeune cherchait Ă gagner davantage de temps en sa compagnie. Il fallait dire que depuis quelques jours, lâoccupation venait cruellement Ă manquer, la plupart des rĂ©sidents du Palais ayant prĂ©fĂ©rĂ© se consacrer Ă leurs obligations quotidiennes plutĂŽt quâĂ celles de groupe ; il fallait bien avouer que ces derniĂšres ramenaient Ă lâinĂ©vitable constat⊠Quelquâun manquait autours de la table. Sâil pouvait leur Ă©viter dâerrer Ă nouveau dans les couloirs dans lâattente dâune distraction⊠et sâil pouvait se soustraire Ă ce maudit silence⊠Reprenant place contre lâinconfortable dossier, ce sans faire craquer quelques vertĂšbres au passage, il redressa les lunettes qui avaient fini par glisser sur son nez :
« Glip a toujours possĂ©dĂ© un don pour lâenseignement, mais cela ne signifie pas quâil avait la prĂ©rogative sur le fait dâavoir des « Ă©lĂšves ». » Commença-t-il. « Pour ĂȘtre tout Ă fait exact, chacun des Six Primordiaux avait le devoir de prendre sous son aile, et ce Ă chaque existence, un de nos⊠un autre Ăliatrope, ce en tant que disciple. »
« Tout Premier né devra, au cours de son cent-cinquantiÚme cycle d'existence,
porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre
ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faireâŠ
« Hein ? Mais pour quoi faire au juste ? » Sâenquit AdamaĂŻ. « Vous nâĂ©tiez pas capables de gĂ©rer les problĂšmes par vous-mĂȘmes ?
- Dans la plupart des situations rencontrĂ©es, nous lâĂ©tions. Toutefois⊠»
⊠Ainsi, malgré la mort de ses gardiens,
le peuple Ăliatrope saura ĂȘtre Ă l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... »
« ⊠il est déjà arrivé que nous ne soyons pas « disponibles ». Les cycles de régénération entre deux incarnations peuvent grandement varier en fonction des flux de Wakfu environnant nos Dofus⊠» Son regard quitta furtivement les deux frÚres. « ⊠et de la maniÚre dont leurs porteurs ont trouvé la mort. »
Cette dĂ©claration sembla particuliĂšrement rĂ©sonner chez Yugo, dont la coiffe se releva. Grougaloragran ne leur avait-il pas dit que leur retour sur lâactuel Monde des Douze avait Ă©tĂ© retardĂ© en raison dâun terrible combat⊠? Balthazar avait secondĂ©, en prĂ©cisant plus tard quâil avait bien Ă©tĂ© celui Ă ouvrir la Dim-⊠le Portail. Comme sâil avait pu lire dans ses pensĂ©es, Qilby redonna quelques frictions vigoureuses Ă son flanc gauche.
« Ah ! Câest vrai que câest une bonne idĂ©e. On devrait peut-ĂȘtre reprendre ce genre de rituel une fois que les autres seront revenus dâEmrub : quâest-ce que tu en dis Yugo ?
- O-oui, en effet Adâ⊠»
Mais si jamais nous sommes autorisĂ©s Ă transmettreâŠ
Alors, par principe, il faudra aussi queâŠ
Le savant ne disait rien, attendant visiblement de pouvoir reprendre la discussion oĂč elle avait Ă©tĂ© laissĂ©e par cette Ă©niĂšme interruption.
Jamais Balthazar nâacceptera ça.
Il faut dire que derriĂšre les deux cercles de verre et dâacier jauni, câĂ©tait un tout autre dilemme qui avait accaparĂ© son esprit. Un problĂšme quâil aurait dĂ» rĂ©soudreâŠ
Tu vois ?! Tu souffres comme n'importe quel mortel, alors cesse de te croire supérieur !
Cela va faire trois ans que je suis votre élÚve attitrée : me croyez-vous incapable de reconnaßtre les traits de celui qui m'a tout appris ?
Se prétendre martyr ne t'autorise pas à agir comme tel !
.
.
Qilby...
Professeur !
.
Ta tendance au sacrifice est néfaste...
Vous n'Ă©tiez pas disponible pendant un long moment... Mais je ne vous en veux pas : vous deviez avoir vos raisons, et puis...
Pour les autres, comme pour toi-mĂȘme...
.
Surtout pour toi-mĂȘme...
Pourquoi, Professeur ? Pourquoi a-t-il fallu que cela soit cette⊠cette chose ?!
C'est pour cela que je t'accompagnerai aux Rocheuses Incarnates.
.
.
.
Et ceci n'Ă©tait pas une proposition.
⊠il y a de cela des millénaires.
La matinĂ©e Ă©tait resplendissante. DerriĂšre les larges vitres du laboratoire, la forĂȘt primaire sâĂ©tendait Ă perte de vue, et le ciel nâĂ©tait rompu que par quelques nuages vagabonds. Lâair Ă©tait frais, il faisait bon. Le tintement cristallin des fioles suivait un rythme mĂ©canique, une danse qui ne connaissait aucun faux-pas, tandis que les alambics sifflaient en cĆur. Cela faisait exactement une semaine aujourdâhui.
Qilby fixait lâĂ©trange mĂ©lange contenu dans lâĂ©prouvette quâil maniait dâune main experte. Inlassablement, lâĂ©pais liquide aux Ăącres relents pouvant nĂ©anmoins Ă©voquer la prune venait se heurter contre les parois. Cela allait bien faire une dizaine de minutes que la transe avait dĂ©butĂ©, mais depuis son poste dâobservation prĂšs des fenĂȘtres, lâĂnutrof, alors dĂ©signĂ© pour monter la garde ce jour, demeurait perplexe. Il nây connaissait pas plus Ă la chimie quâĂ ces histoires de potions (trop proches dâune sorte de magie noire Ă son goĂ»t), toutefois, cela ne lâempĂȘchait pas dâĂȘtre observateur⊠Et le temps passĂ© Ă cette ridicule Ă©mulsion Ă©tait beaucoup trop long. Tout comme les cernes du scientifique Ă©taient bien trop profondesâŠ
« Dites docâ, vous allez finir par la poser cette fiole ?
- Hum ? » Grommela lâintĂ©ressĂ©. « Pas tant que la dĂ©coction nâaura pas pris des tons orangĂ©s, non⊠Pourquoi cette question ? »
Ruel aurait bien aimĂ© lui rĂ©torquer, ce sur le mĂȘme ton dĂ©daigneux, que sa foutue fiole avait, depuis bien longtemps virĂ© orange-carotte, et que sâil continuait Ă la secouer ainsi dans tous les sens, elle ne tarderait pas Ă devenir citrouille⊠! Cependant, il se souvenait de la discussion quâil avait tenu avec Yugo aprĂšs le dĂ©jeuner de la veille.
« Simple curiositĂ© : pas besoin de vous Ă©nerver ainsi voyons ! Jâsais bien quâtout nâest pas pardonnĂ© entre vous et⊠eh bien disons le reste, mais jâme disais que nous Ă©tions plutĂŽt en bons termes.
- Ah oui ? » Ses yeux nâavaient pas dĂ©viĂ© dâun millimĂštre. « Vous mâen voyez vraiment ra- »
Le scientifique dĂ» ravaler son ironie maussade, car bientĂŽt, le souffle lui manqua. Soudain, il y eut lâĂ©tincelle.
Non⊠!
Il eut Ă peine le temps de reposer lâinstrument en verre, qui manqua dâailleurs de se briser tant il fut placer de force dans son support de bois, que les contractions se firent ressentir. Sa vision se troubla, les sons sâĂ©touffĂšrent pour ne laisser quâun magma informe. Ă un moment, lâautre homme avait dĂ» le rejoindre, car il Ă©tait toujours debout malgrĂ© la sensation de vertige qui avait commencĂ© Ă le submerger. Sa main droite tenait fermement les pans de sa tunique blanche, pourtant repassĂ©e avec tant de soins par les lavandiĂšres la veille. Il avait envie de lâenfoncer dans son torse jusquâĂ cet organe rouge et brĂ»lant qui battait bien trop vite, bien trop fort. Lentement, il avait crĂ» sentir quâil changeait de position : on lâavait fait sâasseoir Ă mĂȘme le sol et on le tenait par les Ă©paules comme pour lâempĂȘcher de sâeffondrer davantage.
Non⊠PasâŠ
Il⊠!
Ses poumons se contractaient. Sâaffaissaient. Il ne respirait pas : il inspirait⊠expirait. CâĂ©tait dĂ©jà ça. Les points qui avaient envahi son champ de vision reculaient Ă prĂ©sent. Une migraine tiraillait ses tempes et lorsquâil tenta de lâen chasser, le contact de sa propre peau fut aussi violent quâune dĂ©charge du collier. Peut-ĂȘtre celui-ci sâĂ©tait-il, lui aussi, dĂ©clenchĂ© Ă un moment donnĂ© ; difficile Ă dire dans son Ă©tat.
« Hey- âoc ? ⊠Endez ? R- ec- moi ! »
La voix Ă©raillĂ©e de lâĂnutrof atteint finalement les rives de sa conscience. Le poids quâil sentait peser sur ces entrailles comme du plomb quelques instants auparavant sâĂ©tait lui aussi fait plus supportable⊠et il bougeait nerveusement. Junior, le jeune Phorreur, semblait aussi alarmĂ© que son MaĂźtre et compagnon. Sa petite truffe humide ne cessait dâinspecter le vieil Ăliatrope dans lâespoir de trouver lâorigine du mal qui lâavait foudroyĂ©.
« -ocâ ? Vous ĂȘ- lĂ ? » Le son se faisait Ă prĂ©sent plus distinct, la scĂšne Ă©galement. « Docâ ! Par les Douze, mais quâest-ce qui vous a- ?
- Il⊠Il estâŠ
- Quoi ? Qui ça « il » ? » On releva une mĂšche empoissĂ©e de sueur de son front. « Parlez pas trop, v-vous avez dĂ» faire un malaise ou queâque chose du genre ! J-jâvais aller chercher un Eniripsa royal, dâaccord ? Bougez surtout pas ! Junior : tu gardes un Ćil sur lui ! »
Mais alors quâil sâapprĂȘtait Ă franchir le seuil du laboratoire dans lâespoir de quĂ©rir du secours, le vieil Ăliatrope parvint Ă rassembler les quelques forces qui lui restaient, et, les yeux Ă©trangement humides, finit par murmurer :
« Pha-é-ris - il - Pha-éris est⊠Phaéris est mort⊠»
~ Fin de la partie 1/2 du chapitre 9
#fiction#qilby#wakfu qilby#wakfu#ankama#french#fanfiction#french fanfiction#wakfu fanfiction#yugo#amalia sheran sharm#tristepin de percedal#evangelin#joris jurgen#wakfu adamai#phaeris#ruel strood
33 notes
·
View notes
Text
J'ai remis les pieds dans mon level 10, ça faisait longtemps. Les domaines que je veux faire évoluer sont le boulot et la santé. Les autres sont moins urgents.
Du coup boulot je me mets 6/10 et je veux monter Ă 7.
- Mon patient bĂšgue Ă©volue super bien ! C'est trĂšs technique mais il adhĂšre totalement Ă ce qu'on fait et il met en pratique. Il rĂ©ussit de mieux en mieux Ă prĂ©voir qd il va bĂ©gayer et il rĂ©ussit Ă court-circuiter puis rĂ©flĂ©chir au deuxiĂšme son, ce qui lui permet d'adoucir l'attaque sur laquelle il bute. Il nous reste pas mal de boulot sur le rythme et la respiration mais c'est gĂ©nial dĂ©jĂ . Et sa fiertĂ© quand il y arrive đ€
- Ma patiente avec de l'anxiĂ©tĂ© sociale progresse bien aussi. C'est une anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă son trouble dĂ©veloppemental de langage. Elle a rĂ©ussi en moins d'un mois son premier objectif, qui Ă©tait de rĂ©ussir Ă lĂącher sa maman dans un magasin pour aller chercher qqchose dans un autre rayon. Elle a 13 ans. Ăa semble automatisĂ©, dans le sens oĂč elle a moins envie d'ĂȘtre invisible dans ces moments lĂ . Son prochain objectif est d'acheter un pain dans une boulangerie. On a travaillĂ© la puissance vocale et les phrases de chaque Ă©tape, on a visualisĂ© et rĂ©pĂ©tĂ© ensemble. Sa maman va lui montrer plusieurs fois, avec les Ă©tapes sous les yeux puis ce sera Ă son tour. Aujourd'hui elle a Ă©tĂ© spontanĂ©e deux fois et m'a regardĂ©e dans les yeux quand elle m'a parlĂ©. PremiĂšre fois que ça arrive en 8 ans.
- Les tùches se cochent les unes aprÚs les autres et mon nouveau systÚme pour ne plus procrastiner fonctionne assez bien. Je ne suis plus débordée, je ne culpabilise plus quand je me repose le weekend.
Pourquoi seulement 6/10? Parce qu'au bout de 8 ans comme indépendante, c'est encore difficile financiÚrement par moments, car:
- congés scolaires= beaucoup d'absents
- automne hiver = beaucoup de malades = beaucoup d'absents
- retour du soleil = on va en profiter, c'est si rare, on va aller se balader, Ă la semaine prochaine
RĂ©sultat : Ă l'annĂ©e, je dois compter 40% d'honoraires qui sont passĂ©s Ă la trappe. On enlĂšve les taxes, le carburant et les entretiens, le prix du bureau qui ne change pas mĂȘme quand les enfants sont quasi tous en vacances, etc. etc. Il ne reste pas beaucoup.
Cette année-ci ça s'est encore plus senti car l'ado a été énormément malade, j'ai dû rester avec lui réguliÚrement, puis j'étais malade à mon tour et j'ai plusieurs patients assez fragiles, qui sont ko plusieurs semaines avec un rhume, parce que ça évolue rarement bien chez eux, sans compter qu'ils le refilent à toute la fratrie et que j'ai de l'empathie pour les parents qui vont devoir gérer ça. Et puis "choper les microbes de la logopÚde = beaucoup d'absents"
Du coup, sur les pĂ©riodes oĂč ils sont plutĂŽt prĂ©sents, je dois bosser beaucoup plus.
Du coup je vais augmenter mon nombre de patients.
VoilĂ donc le challenge de l'annĂ©e c'est d'augmenter le nombre de patients tout en continuant de bien gĂ©rer mes tĂąches et mon temps pour ne pas ĂȘtre dĂ©bordĂ©e, et augmenter le chiffre d'affaires Ă l'annĂ©e.
Santé : 4/10. Explications :
Je me fissure d'un coup. C'est scientifique, il y a de vraies Ă©tudes sur le coup de vieux de 44 ans.
Je ne sais pas encore bien comment (ni quand) prendre soin de ma santé pour avoir moins l'impression de me fissurer de partout. Mais cette image de la façade est exactement ce que je ressens depuis quelques mois.
19 notes
·
View notes
Text
La banque de Savoie joue Ă cache-cache avec ses clients depuis plus longtemps que le plus vieux des habitants ne s'en souvienne. Le rideau de fer n'a pas Ă©tĂ© remontĂ© depuis l'Ă©poque oĂč l'on payait sa baguette en francs. â Tu vois cette relique, Roger ? dit LĂ©o en gratifiant le mur d'un coup de pied nonchalant. On dirait le tableau d'un peintre maudit. â Mouais⊠Figure-toi que le vieux Marcel m'a dit qu'il y a encore du blĂ© lĂ -dedans. Un trĂ©sor que le banquier a oubliĂ© sous le comptoir avant de filer Ă lâanglaise. LĂ©o, Ă la fois sceptique et amusĂ©, allume une cigarette avec tout le soin d'un homme sur le point de rĂ©soudre le mystĂšre de l'univers. â Et comment tu comptes entrer, Einstein ? Tu vas demander poliment au rideau de se lever ? â Nan, tu sais bien que la politesse, c'est pas mon truc. Par contre, j'ai un tournevis dans la poche. â Et aprĂšs, qu'est-ce qu'on fait ? On s'achĂšte un chĂąteau ? demande LĂ©o en expirant une volute de fumĂ©e. â Un chĂąteau ? Pourquoi pas l'ĂlysĂ©e tant que tây es ?! Non, on investit dans un truc sĂ»r, un truc qui ne déçoit jamais. â Comme quoi ? Une appli pour les nostalgiques du Minitel ? Les deux compĂšres Ă©clatent de rire. Et alors qu'ils s'apprĂȘtent Ă mettre leur plan Ă exĂ©cution, le rideau de fer se met Ă grincer, comme rĂ©veillĂ© par leur audace. Ils se figent, le souffle coupĂ©. Une voix sort de derriĂšre le rideau, rauque et amusĂ©e. â Vous comptez vraiment cambrioler une banque avec un tournevis et un paquet de cigarettes ? LĂ©o et Roger se regardent, mi-terrifiĂ©s, mi-intriguĂ©s. La banque de Savoie, apparemment, n'a pas encore dit son dernier mot.
#devanture#enseigne peinte#banque de savoie#rideau de fer#rouille#commerce disparu#fermeture definitive#savoie
30 notes
·
View notes
Text
DiogĂšne soutenait aussi que les hommes, du fait de leur mollesse, mĂšnent une existence plus minable que les bĂȘtes. Car ces derniĂšres se dĂ©saltĂšrent avec de lâeau et se nourrissent avec de lâherbe. La plupart vont nues toute lâannĂ©e, ne mettent jamais les pieds dans une maison, ne font jamais de feu. Chacune, si personne ne la tue, vit le temps qui lui est imparti par la nature. Toutes restent saines et vigoureuses, sans avoir jamais besoin de soins ni de mĂ©decin. Les hommes, eux, ont beau tenir fermement Ă la vie et inventer toutes sortes de ruses pour retarder la mort, ils nâarrivent mĂȘme pas tous au grand Ăąge. Leur existence abonde en maladies que lâon peine Ă nommer. Et comme la terre ne leur fournit pas suffisamment de quoi se soigner, il leur faut recourir au fer et au feu. Leur licence et leur mĂ©chancetĂ© les empĂȘchent de profiter des pouvoirs de Chiron et des descendants dâAsclĂ©pios, des prĂ©dictions des devins et des purifications des prĂȘtres. Ils se rassemblent dans les citĂ©s pour Ă©viter toute nuisance de lâextĂ©rieur mais se nuisent Ă eux-mĂȘmes et commettent les pires forfaits, comme sâils sâĂ©taient rassemblĂ©s pour ça. Au lieu de mettre leur intelligence au service du courage et de la justice, les hommes la mettent au service du plaisir. Ainsi, puisquâils recherchent le confort Ă tout prix, la vie leur est toujours de plus en plus dĂ©sagrĂ©able et de plus en plus pĂ©nible. Ils donnent lâimpression de veiller Ă leurs propres intĂ©rĂȘts, mais ils pĂ©rissent misĂ©rablement dâun excĂšs de soin et de prĂ©venance.
DiogÚne, pensées et anecdotes
Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme - DiogĂšne (1860)
#art#painting#peinture#oil painting#19th century#jean léon gérÎme#peintre français#french art#french artist#diogenes#philosophie#philosopher#antiquity#philosophy
7 notes
·
View notes
Text
Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. Câest en rĂ©alitĂ© la premiĂšre partie de lâannexe concernant Derry et de ce fait lâune des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites prĂ©cisions importantes avant dâentamer votre lecture :
- câest un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur rĂ©ponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette Ă changements, rĂ©organisation, ajouts jusquâĂ lâouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie Ă Derry est rĂ©solument tournĂ©e vers la survie de la communautĂ©. On organise le quotidien autour de tĂąches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement gĂ©nĂ©ral. Il est attendu que tout le monde participe Ă lâeffort collectif.
Technologie :
Lâeau courante et l'Ă©lectricitĂ© sont prĂ©sentes Ă Derry, sans que personne nâen connaisse lâorigine.Â
Il nâexiste aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique, la radio, rien ne semble fonctionner Ă Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais câest bien souvent trĂšs fugace.Â
A lâintĂ©rieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu dâavoir du matĂ©riel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communautĂ© en possĂšde un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas dâurgence.Â
Il arrive que certains objets Ă©lectroniques sâaniment seuls sans que personne nây touche. Les lumiĂšres sâallument aussi parfois seules... ou sâĂ©teignent. Les habitants ont pris lâhabitude de lâignorer.Â
Ă Derry, lâutilisation des appareils Ă©lectriques modernes est assez alĂ©atoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans quâaucune logique ne se dĂ©marque. Il nâest pas toujours possible de recharger ces derniers.Â
Nourriture et repas :Â
Les habitants de Derry vivent en autonomie complĂšte et ne peuvent consommer que ce quâils trouvent ou produisent. Les Ă©pices se font rares, de mĂȘme que les sucreries, le cafĂ© ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de lâalcool artisanal, pas toujours trĂšs bon, mais efficace. Il est fait souvent Ă partir de pomme de terre ou de maĂŻs. On y distille aussi de lâexcellente eau de vie Ă partir de la production de fruits.Â
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume dâaller manger le matin afin de partager avec le reste de la communautĂ©. En journĂ©e, le diner est ouvert Ă tout le monde pour un cafĂ© ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre Ă manger Ă emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas.Â
A la maison commune, les repas sont pris en commun et prĂ©parĂ©s Ă tour de rĂŽle par les rĂ©sident·es selon un calendrier prĂ©-Ă©tabli. Il nâest pas obligĂ© de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagĂ©s entre la cuisine, la salle Ă manger et le salon en fonction des conversations.Â
Locomotion :
Sâil y a des voitures Ă Derry, on ne trouve pas dâessence autre que celui provenant des vĂ©hicules Ă©chouĂ©s dans la ville. On sây dĂ©place principalement Ă pied ou Ă vĂ©lo. Les vĂ©hicules fonctionnels sont rĂ©servĂ©s aux urgences.Â
Santé et hygiÚne :
LâaccĂšs aux mĂ©dicaments est aussi strictement rĂ©gulĂ©. Ces derniers sont une denrĂ©e particuliĂšrement rare. Il arrive parfois Ă un habitant chanceux de dĂ©couvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majoritĂ© des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des gĂ©nĂ©rations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits dâhygiĂšne et de soin sont principalement produits par les herboristes.Â
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictĂ©e par les saisons et lâheure Ă laquelle le soleil tombe. Ainsi, la pĂ©riode hivernale est plus morne que lâĂ©tĂ©. Les sociabilitĂ©s se font et se dĂ©font au fur et Ă mesure des saisons.Â
Le temps dâactivitĂ© ne sâorganise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rĂŽles sont plus demandeurs que dâautres. A quelques exceptions comme le travail d'Ă©levage, il est rare quâon occupe toute la journĂ©e son poste, câest plus souvent en demi journĂ©e quâon s'organise.Â
Moeurs générales :
Derry vit coupĂ©e du monde et de son Ă©volution gĂ©nĂ©rale. LâarrivĂ©e de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passĂ©, plus que nâimporte quelle technologie devenue obsolĂšte. On peut Ă©valuer le temps vĂ©cu Ă Derry Ă la mentalitĂ© de chacun·e.Â
Talisman :
Il est de coutume dâaccrocher prĂšs de lâentrĂ©e principale un talisman. Celui-ci est gravĂ© dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaĂźt le sens exact. La croyance est quâil empĂȘchent les crĂ©atures de passer par lâentrĂ©e protĂ©gĂ©e. On ignore sâils ont un vĂ©ritable effet. Personne Ă Derry ne sait qui a trouvĂ© ou inventĂ© les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne sâest risquĂ© Ă sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour sâassurer quâils Ă©taient rĂ©ellement efficaces. Difficiles Ă reproduire, ils s'abĂźment rapidement, se brisent assez souvent lorsquâon fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliquĂ©. Ils sont donc rares et considĂ©rĂ©s comme prĂ©cieux.Â
Sanctions :
Il nâexiste pas de lois Ă proprement parler Ă Derry, outre la convention du partage des biens. Les shĂ©rifs des annĂ©es passĂ©es ont nĂ©anmoins instaurĂ© deux sanctions.Â
Construite devant lâancienne poste, il y a une boite oĂč lâon enferme les habitants durant une nuit pour les punir dâun petit dĂ©lit. Ceux-ci sont laissĂ©s Ă lâapprĂ©ciation du shĂ©rif en place. De mĂ©moire actuelle, la boite nâa pas Ă©tĂ© utilisĂ©e. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela Ă©quivaut Ă une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry. Â
Cachettes :
Dans les rares cas oĂč lâon se retrouve dehors Ă la nuit tombĂ©e, il existe quelques cachettes connues des habitants. Dâun confort rudimentaire, elles ne sont Ă investir quâen cas dâextrĂȘme urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations. Â
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, câest le systĂšme dĂ©brouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise Ă©normĂ©ment et on tire les machines jusqu'Ă ce qu'elles rendent l'Ăąme.
Armement :
Les armes Ă feu sont interdites Ă Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes Ă dispositions chez le ShĂ©rif et sous contrĂŽle dâIsidro Ă la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particuliĂšres il nâest pas autorisĂ© dâen possĂ©der. Bien sĂ»r, il est toujours possible de contourner la rĂšgle et dâen dissimuler mais si on dĂ©couvre la vĂ©ritĂ©, gare aux consĂ©quences.Â
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans lâensemble plutĂŽt bonnes. Lâouverture de la maison commune a laissĂ© nĂ©anmoins des traces dans la mĂ©moire de Derry que lâon peut retrouver aujourdâhui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance Ă rester ensemble, si bien que lorsquâils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de rĂ©serve mĂątinĂ©e de mĂ©fiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours lâimpression artificielle quâon vient piquer dans leur garde-manger. Câest notamment grĂące au chassĂ©-croisĂ© des activitĂ©s dans les diffĂ©rentes communautĂ©s que lâambiance reste agrĂ©able malgrĂ© tout.
Ăducation : Â
La ville compte trĂšs peu d'enfants, l'Ă©cole ne possĂšde donc qu'une classe unique. On y apprend Ă lire, Ă©crire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien Ă Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vĂȘtements, etc.Â
Animaux :
On trouve quelques animaux Ă Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivĂ©s avec leur propriĂ©taire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bĂ©tail est assez limitĂ© : quelques vaches, quelques chĂšvres, quelques cochons, quelques poules.Â
 Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, liĂšvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent sâenfoncer loin dans les bois pour le dĂ©busquer et cela nâest pas sans risque.Â
#french rpg#forumactif#projet rpg#rpg français#forum francophone#projet rp#midwestern gothic#from epix#southern gothic#annexes
23 notes
·
View notes
Text
On HĂ©rault's Orgy Cave
@divinaaugusta I wrote about this in the past (my pet topic, guilty as charged), but I have trouble locating relevant info on my blog because Tumblr my beloved.
We learn about the sex/orgy cave from the book by his mistress Suzanne de Morency, "Illyrine ou l'Ăcueil de l'inexpĂ©rience". She describes their relationship, including how he bought her a lottery and rented a luxurious house for her near Champs-ĂlysĂ©es. In 18c, there was no avenue, but we know its approximate location, near the convent St PĂ©rine (now a hospital). Here is how the area looked in the 1730:
So, near rue de Chaillot in 18th century.
As I understand, in 1790s that was a nationalized property that HĂ©rault rented for Suzanne. As part of the complex, there was a garden with an artificial grotto. These grottos were all the rage in the 18th century. Here is one belonging to Frederick the Great: Neptune Grotto (although no idea if this one - or grottos in general - were used for the same purpose as how HĂ©rault used it). Apparently, HĂ©rault's grotto/cave included a little brook, flowers, and comfortable furniture (including a chandelier). She describes:
ChĂ©rubin [HĂ©rault] me prie d'ĂŽter mes bas , parce qu'il faisait chaud , et il se dĂ©sha billalui-mĂȘme, passa seulement une grande lĂ©vite de bazin doublĂ©e de taffetas bleu : il me prend la main , me fait traverser le parterre ; j'apperçois un petit portique du quel il m'avait toujours soigneusement Ă©cartĂ©e ; et il avait un grand soin de ne pas me perdre de vue depuis notre arrivĂ©e. Enfin , ouvrant la porte de ce portique , il me prĂ©sente Ă l'amour , qui m'offre une guirlande de roses fraĂźches ; puis il me dit : AdĂšle ; vois son inscription. Je le regarde en souriant; il me donne un baiser , dĂ© noue ma ceinture , marobe , et Ă l'instant je n'ai plus de vĂȘtement que la guirlande que l'amour m'a donnĂ© : mon amant a la mĂȘme parure : il ouvre la porte sacrĂ©e ; nos pieds foulent le gazon. Il me conduit Ă un lit de jonc dont le ciel Ă©tait un grand myrthe. Mon amant s'Ă©tait mĂ©nagĂ© toute la soirĂ©e pour ce lieu enchanteurâŠ. Je ne puis te peindre tous les plaisirs que nous goĂ»tĂąmes : je ne trouverais pas de pinceau assez habile ; ils sont plus faciles Ă imaginer qu'Ă peindre. Mais SĂ©chelles est plus qu'un homme si j'ai quelquefois dit que mon mari et QâŠ..te Ă©taient autant au- dessus du vulgaire qu'Ă©taient les anges au- dessus de l'humanitĂ©, je dirai maintenant qu'HĂ©rault de SĂ©chelles est autant au - dessus de mon mari et de QâŠ..te que la divinitĂ© est au dessus des anges. Nous nous restaurĂąmes par des glaces et des liqueurs ; tu en connais l'effet âŠ. De nouveau nous nous Ă©puisĂąmes : nous passĂąmes la nuit dans ce charmant rĂ©duit.
Illyrine ou l'Ăcueil de l'inexpĂ©rience, tome 3 , pages 273-274.
(If anyone would like to translate, that would be great! My French sucks for that, but even Google translate gives you the vibe).
The description starts on page 270, with the description of the house, and then the garden and the portico and the inscription "Fuyez loin d'ici , profanes , si vous n'ĂȘtes purs et nuds comme moi" ("Flee far from here, profane people, if you are not pure and naked like me"), to which HĂ©rault - obviously - suggests them to undress. And they did. (Sadly, she doesn't describe the encounter, except that it was amazing and that he served drinks and ice-cream after).
Suzanne says that they visited the cave more than once, sometimes with another couple (so, not just sex cave but also an orgy cave). Again, she doesn't go into details, but she makes it clear what kind of activities went there.
So... that's the story of this particular 18th century spot! :)
About HĂ©rault's Mistresses in another post, because it will be long (as one might imagine).
38 notes
·
View notes
Text
La Mode nationale, no. 3, 22 janvier 1898, Paris. Notre patron découpé (Grandeur naturelle). Matinée. BibliothÚque nationale de France
Explications du patron découpé:
Le modĂšle que nous donnons est une matinĂ©e ajustĂ©e derriĂšre, droite devant; l'ampleur de la taille est serrĂ©e par une patte en tissu pareil au vĂȘtement, un ruban ou une cordeliĂšre, la basque ondule lĂ©gĂšrement dans le dos. (The matinĂ©e pattern we offer is fitted behind, straight ahead; the fullness of the waist is tightened by a tab in fabric similar to the garment, a ribbon or a cord, the peplum undulates slightly in the back.)
Cette matinée se fera en pilou à jolis dessins, en flanelle, en molleton, ou en tissu des Pyrénées; elle se doublera de finette. (This matinée will be spent in pilou with pretty designs, in flannel, in fleece, or in Pyrenees fabric; it will double as a finette.)
Ce patron est composé de 8 morceaux (This pattern is made up of 8 pieces):
No. 1. â Le dos, avec couture au milieu. (The back, with seam in the middle.)
No. 2. â CĂŽtĂ© du dos, qui se raccorde au dos par E F G. (Side of the back, which connects to the back by E F G.)
No. 3. â CĂŽtĂ© du devant, qui se raccorde au cĂŽtĂ© du dos par H I J. (Front side, which connects to the back side by H I J.)
No. 4. â Devant, qui se raccorde au cĂŽtĂ© du devant par K L M et Ă l'Ă©paulette du dos par C D. (Front, which connects to the side of the front by K L M and to the epaulet of the back by C D.)
No. 5. â Patte, se raccorde Ă la taille devant par L N. (Tab, connects to the waist in front by L N.)
No. 6. â Col, se taille double sans couture, un pointillĂ© marque le pied du col; il se raccorde au devant Ă A: au dos Ă B. (Collar, cut double without seam, a dotted line marks the base of the collar; it connects at the front to A: at the back to B.)
No. 7. â Dessous de manche. (Under the sleeve.)
No. 8. â Dessus de manche qui se raccorde au dessous par O P Q R. (Top of handle which connects to the bottom by O P Q R.)
Cette manche se monte Ă l'emmanchure devant Ă O. (This sleeve is mounted at the front armhole at O.)
1 m. 80 de tissu en 120 suffisent pour faire cette matinée simple et pratique. (1m. 80 of 120 fabric is enough to make this morning simple and practical.)
Avoir toujours soin de placer les morceaux du patron sur l'Ă©toffe dans le mĂȘme sens qu'ils sont posĂ©s sur le dessin. (Always take care to place the pattern pieces on the fabric in the same direction as they are placed on the drawing.)
#La Mode nationale#19th century#1890s#1898#on this day#January 22#periodical#fashion#fashion plate#découpé#pattern#description#bibliothÚque nationale de france#dress#matinée#stripes#devant et dos
24 notes
·
View notes
Text
Jâai pas besoin dâune copine quand je nous vois faire des soins du visage, des mains, des pieds et quâon regarde Bridgerton en bitchant devant.
7 notes
·
View notes
Text
Printemps 1922, Hylewood, Canada (5/7)
Je suis impressionnĂ©e par la capacitĂ© dâAdelphe Ă tenir tĂȘte Ă Madame EugĂ©nie concernant les dĂ©cisions qui le touchent lui et sa famille. Jâaimerais avoir la mĂȘme confiance tranquille pour tenir face Ă mon mari. Mais jâai trop peur de ses rĂ©actions. Si je mâoppose Ă lui, jâai peur quâau mieux, il mâignore, et quâau pire, il se mette en colĂšre et quâil ne me le pardonne pas. Je fais un bien piĂštre modĂšle pour mes fillesâŠ
[Transcription] EugĂ©nie LeBris : Oh, bon matin, Georges. Quâest-ce qui tâamĂšne ? Georges RumĂ©dier : Euh⊠Eh bien, je voulais vous demander quelque chose dâimportant. Câest un peu gĂȘnant⊠Georges RumĂ©dier : Câest lâanniversaire de Maman bientĂŽt, et je nâai pas la moindre idĂ©e de ce que je dois lui offrir. Comme vous ĂȘtes proche dâelle, je me disais que vous auriez peut-ĂȘtre une idĂ©e. Un bijou ? Un bouquet extravagant ? EugĂ©nie LeBris : Tu sais que ta Maman a Ă©tĂ© mariĂ©e avant ? Georges RumĂ©dier : Oui, Ă un homme des bois ou quelquâun de la sorte. EugĂ©nie LeBris : Ce qui lâa sĂ©duite chez lui, câest un beau bouquet de fleurs sauvages quâil lui a offert. Ta mĂšre aime les choses simples. Va cueillir de la bruyĂšre, des trilles, des sanguinaires et des hĂ©patiques. PrĂȘte du temps et du soin Ă ton bouquet. Elle lâapprĂ©ciera plus que nâimporte quelle bĂ©belle. Georges RumĂ©dier : Câest simple mais⊠Ăa lui correspond bien ! Merci. Voulez-vous que je vous associe au cadeau ? EugĂ©nie LeBris : Pantoute. Ăa sera notre petit secret. Je ne demande quâune chose en Ă©change. Georges RumĂ©dier : Vu lâĂ©pine que vous venez de me tirer du pied, demandez ce que vous voulez. EugĂ©nie LeBris : Reste diner avec nous ! Georges RumĂ©dier : Ăa devrait pouvoir se faire.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Eugénie Bernard#Jeanne Daville#Virgile Le Bris#Georges Rumédier
7 notes
·
View notes
Text
Certaines personnes peuvent parler, Ă©lever votre humeur, vous donner un beau coup de pied dans l'Ăąme, vous donner le sourire, le bien, le temps. D'autres peuvent vous sortir de l'Ă©quilibre, vous rendre fou, vous conduire en enfer, aspirer votre Ă©nergie, et foutre en l'air l'humeur. Prenons soin des premiers.
Kaja Kowalewska
Gentleman Polska â€ïž
42 notes
·
View notes