#soin des pieds
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zounko · 2 years ago
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shoopingtagswords · 2 years ago
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Produits de beauté naturels et respectueux de l'environnement
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greedandenby · 7 months ago
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Transcript of all the French dialogue in Interview with the Vampire S2 E03 "No Pain".
You asked, yours Frenchly delivered. Bonne lecture ! (long-ass post incoming)
(did not use timestamps as these may vary, but rather scene descriptions)
Armand’s Children of Darkness:
Coven vampire: La mort punira toute infraction de la premiĂšre et de la cinquiĂšme des grandes lois.
Armand sees Lestat at the theatre (performing Marivaux’s Le Triomphe de l’amour):
Lestat (as Arlequin): Ah ! Vous ĂȘtes donc des femmes !
 (vous ĂȘtes deux) friponnes !
 et par-dessus le marchĂ©, un honnĂȘte homme !...
Armand: Tu es le bñtard de Magnus. Je sais que tu peux m’entendre, mon enfant.
Lestat: Qui m’appelle « enfant » ?
Armand: Il est mort, n’est-ce pas ? Je peux prendre soin de toi. Je peux t’apprendre ce qu’il ne t’a pas appris. Viens à moi.
Lestat (as Arlequin): Mais de quoi s’agit-il, mes libĂ©rales dames ?
Armand: Viens Ă  moi.
Lestat (as Arlequin): Encore plus honnĂȘte.
Armand confronts Lestat and Nicolas:
Armand (to the coven vampires): À la maison.
Coven vampires: Oui, maßtre. Désolés, maßtre.
Lestat (to Nicolas): Tu es si distrayant dans la fosse que je ne me rappelle plus du texte.
Nicolas: Je ne peux pas lire mes notes quand j’entends tes pieds sur le plancher
 Nous allons nous faire attraper.
Lestat: Je l’espùre
 Entends-tu cela ?
Nicolas: Par-dessus tes incessantes divagations ? Comment pourrais-je entendre quoi que ce soit ?... Qu’est-ce ?
Lestat: Là
 Quelqu’un me regarde.
Nicolas: Tu es toujours au centre de l’attention.
Lestat: Il pense que je ne sais pas qu’il est là.
Nicolas: Est-ce encore de la poĂ©sie ?... Viens plus prĂšs de mon oreille. Je peux seulement comprendre quand tu t’approches.
Lestat: En pardessus.
Armand: Gardes-tu ce garçon comme aide-mémoire ?
Nicolas: Lestat, connais-tu ce gitan ?
Armand: La solitude que tu ressens, il ne l’atteindra jamais. Sois avec les tiens.
[Side note: they translated « the loneliness you feel, he will not reach it » for « atteindra », but i think Armand is actually saying « il ne l’éteindra jamais », in the sense of « he will not extinguish it ». It makes a LOT more sense.]
Lestat: Et abandonner mon gilet à carreaux ? Mon col jabot ? Vivre comme une larve ?
Nicolas: Lestat, que se passe-t-il ?
Lestat: Rien. Il n’est rien
 Bonne nuit, homme Ă©trange !
Armand: Lestat ! Là !
Nicolas: Lestat ?
Lestat: Nicki !
Armand: Tu ne lui as pas rĂ©vĂ©lĂ© ta vraie nature, n’est-ce pas ?
Lestat: Quel est ce pouvoir ?... Je n’ai pas ce pouvoir !
Armand: Mais tu l’auras. Tu as le sang de Magnus. Tu gñches ton potentiel en menant cette vie-là.
Lestat: Relùche-le ! Relùche-le !!!
Armand: Et voici un buveur de sang !
Lestat: Qui es-tu ?
Armand: Je suis Armand. Je suis le chef de ton clan.
Lestat: Nicki !
Armand: RamÚne ton gilet chez les larves, veux-tu ?
Lestat confronts the Children of Darkness:
Armand: Je suis heureux que tu sois venu. Il est sain et sauf.
Lestat: Il est saignĂ©. Il ne se rĂ©veille pas
 Est-ce si amusant de vivre dans une telle saletĂ© et la puanteur ?
Coven vampire: Nous devons servir Dieu au travers de Satan et au travers d’Armand.
Lestat: Ah
 Une trinité crottée.
Coven vampire: Tu vas attirer la colÚre de Dieu sur nous avec tes péchés !
Lestat: Qui sont ?
Coven vampire: Tu vis parmi les mortels ! Tu marches dans le temple de Dieu !
Lestat: Il parle de l’homme triste avec les mains clouĂ©es ? Ah
 Bien. C’est un arbre tombĂ©. RabotĂ© simplement pour les simples d’esprit. Du mĂȘme arbre, on fit le pied d’une table et, lĂ , une flĂ»te ! Rampez hors de cette prison qu’il bĂątit pour vous
 Dieu
 Satan
 Armand
 Est-ce vrai ? Hm ? Nous sommes les Dieux. Vous ĂȘtes les Dieux !
Lestat visits Armand:
Lestat: Que s’est-il passé ?
Armand: Je pourrais parler jusqu’à la fin du monde sans jamais te dire tout ce que tu as dĂ©truit ici.
Lestat: Nous sommes seuls. Satan ne nous Ă©coute pas
 Comment transformes-tu l’air en feu ? Comment bouges-tu des objets par la simple force de ton esprit ?
Armand: Demande-t-il, tout en dansant dans les cendres
 Tu as fait de ton Nicolas l’un des nĂŽtres ? Est-ce que le garçon a acceptĂ© le don ?... Trop fragile. J’aurais pu te prĂ©venir.
Lestat: Il s’en remettra.
Armand: Certainement pas.
Lestat: J’ai une idĂ©e.
Lestat performs for Armand at the theatre (again, Le Triomphe de l’amour) :
Lestat (as Arlequin): Oh ! Mes mignonnes, avant que de vous en aller, il faudra bien, s’il vous plaüt, que nous

(As Lestat) Ils viennent accompagnés, séduits dans un élan collectif. Ils rient ensemble, pleurent ensemble.
Armand: Qu’est-ce, pour un vampire ?
Lestat: Une opportunitĂ©. Hamlet est mort sous les coups d’une lame empoisonnĂ©e, mais l’acteur qui gĂźt sous leurs yeux respire encore. Dans ce temple, croire protĂšge. Annonce que tu es un vampire. Bois le sang Ă  la vue de tous. Mets en scĂšne les rituels de ton clan, pas depuis les Ă©gouts mais depuis le premier balcon.
Armand: Je n’ai pas de clan. Tu m’en as privĂ©.
Lestat: Au contraire, maĂźtre.
(as Arlequin): Je n’ai encore qu’un commencement d’envie de n’en plus faire.
Outside the theatre:

 assouvir vos cruelles envies au thĂ©Ăątre des vampires !
At the theatre performance:
Victim: J’ai tant d’annĂ©es ! Tant d’annĂ©es !
Theatre vampire: Des annĂ©es ? La mort ne respecte pas l’ñge !
Armand: Regarde comme ils sont immobiles. Ils croient vraiment que c’est une piĂšce de thĂ©Ăątre. Des clous sur une porte Ă  Wittenberg. Tu as menĂ© une rĂ©forme, Lestat.
Lestat: Nous l’avons fait ensemble.
Armand: Tu fais une meilleure Mort.
Lestat: La faux fait tout le travail.
Armand: AprĂšs une centaine de nuits ici, tu t’ennuies dĂ©jà ?
Lestat: Seulement avec le jeu d’acteur
 Allons-y.
Armand: Ici ? Maintenant ?
Lestat: C’est une loge spacieuse.
Armand: Il nous observe.
Lestat: Il devrait regarder sa partition.
Armand: Lestat
 Je t’aime.
Lestat: Oui
 Je t’aime aussi.
Aaaand that's it (for now), folks! Will do subsequent episodes if there's more French in them (more likely than not!). Bisous !
Episode 2 here
Episode 4 here
Tagging the peeps who requested: @nalyra-dreaming @indelicateink @chicalepidoptera @zailafaneez
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coovieilledentelle · 3 months ago
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"L’automne est lĂ , c’est le moment de prendre soin de vous et d'apprĂ©cier cette saison de transition oĂč chaque souffle que nous prenons est empreint de l’odeur de la terre humide đŸŒ§ïž, du crĂ©pitement des feuilles sous nos pieds. 🍁 L’automne est bien plus qu’une saison, c’est un sentiment et une invitation Ă  s’aligner sur le rythme de la nature. Comme les arbres lĂąchent leurs feuilles, laissons- nous aussi aller, relĂąchant le superflu pour nous recentrer."
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suburbangothic-rp · 4 months ago
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suburban gothic;
inspiré par twin peaks, desperate housewives, six feet under, hereditary, welcome to nightvale, euphoria, totally fucked up, american beauty, pretty little liars, murder she wrote, east of eden.
Par oĂč commencer pour prĂ©senter ce monde? Pas de contexte dĂ©jĂ  rĂ©digĂ© pour le moment, l’idĂ©e n’est que latente; si les rues ne se remplissent pas, Ă  quoi bon y bĂątir des maisons? Mais l’idĂ©e se fait pesante, lourde de ses possibilitĂ©s.
Pennsylvanie, au pied des Appalaches, la rouille industrielle qui se bat contre la nature sauvage, elle-mĂȘme lacĂ©rĂ©e par le tracĂ© mĂ©ticuleux de l’asphalte. Le long de l’une des ces longues routes, une ville. Une parmi tant d’autres, des milliers comme elle. PlantĂ©e sur une grille qui structure l’espace; au centre-ville et Ă  ses bĂątiments denses succĂšde l’harmonie de la banlieue rĂ©sidentielle. L’ordre s’y confond avec la monotonie, le charme se dilue dans l’ennui. L’architecture humaine se rĂ©vĂšle creuse, les fissures laissent s’en Ă©chapper les Ă©chos de complaintes qu’on aurait voulu recouvrir de bĂ©ton, de gazon ou de peinture fraĂźche. L’horreur s’excite avec chaque dĂ©sillusion, secret, pĂ©chĂ©, danger, crime, frustrations. Le futur est riche en promesses mais demain n’est jamais un autre jour, inĂ©luctable rĂ©pĂ©tition d’hier. On enterre ses rĂȘves sous un lit de bĂ©gonias dont on prend soin avec fureur et hystĂ©rie, dans l’énergie du dĂ©sespoir, jusqu’au jour oĂč une bande d’adolescents les piĂ©tine pour s'amuser.
La ville est sĂ©parĂ©e en quartiers; #1 est un petit centre-ville, le lieu des rencontres fortuites, main street, le cƓur administratif et commercial du lieu. #2 est un ancien village rattachĂ© Ă  la ville, avec ses rues pittoresques, ses habitants qui n’aiment pas les visiteurs, le calme achetĂ© Ă  prix fort, les fermes reconverties. #3 est l’ancien bassin minier, abandonnĂ©, peuplĂ© de mythes et de terreurs, peu Ă  peu remplacĂ© par l’industrie forestiĂšre. #4 est la banlieue rĂ©sidentielle, le thĂ©Ăątre principal de notre jeu de dupes.
L’horreur vient de l’intĂ©rieur; du plus vaste, l’intĂ©rieur des frontiĂšres nationales, au plus intime: le foyer et l’individu. L’extĂ©rieur projette: un pays puissant et prospĂšre, des rues propres, un voisinage aimable, des bonnes maniĂšres et de jolies choses. Le tout tient du mirage. À l’intĂ©rieur, rien ne va, on est Ă  deux doigts de tomber dans le ravin. Les valeurs fiĂšres et heureuses sont corrompues; la communautĂ© devient une prison, la religion devient une manipulation, le politique s’achĂšte, la propriĂ©tĂ© creuse les dettes, le couple se brise.
Tout ne va pas mal; mĂȘme si le gothique est souvent trĂšs sombre, il y existe aussi une place pour d’autres histoires. Edward Scissorhands est LE film du suburban gothic et c’est loin d’ĂȘtre un film d’horreur. Twin Peaks et True Blood mĂ©langent un ton mystĂ©rieux avec des moments plus lĂ©gers. L’excentricitĂ© ou la bizarrerie des personnages est d’ailleurs souvent un symptĂŽme des rouages sombres qui font tourner l’histoire. Les tags associĂ©s au gothique sur Tumblr mĂšnent Ă  des contenus sinistres, mais chacun.e est libre d’aller un peu plus loin. À titre personnel par exemple, je pense que les Sims 2 est un jeu Ă  l’ambiance gothique (: On fait ce qu’on veut avec le concept de gothique, et ce sera pareil sur le forum si le projet sĂ©duit et intĂ©resse. (si besoin, je peux rĂ©diger un texte un peu plus Ă©laborĂ© sur l'american gothic et ses dĂ©clinaisons rĂ©gionales/thĂ©matiques)
Les annĂ©es 2010; LA dĂ©cennie des diffĂ©rentes gothic aesthetics. L’une des pires crises financiĂšres de l’histoire est passĂ©e par lĂ  et a fait beaucoup de mal au rĂȘve amĂ©ricain. Le traumatisme est bien lĂ , encore aujourd’hui, chez les individus comme dans les sociĂ©tĂ©s dans lesquelles ils Ă©voluent. Le paysage de certaines rĂ©gions change durablement; dans le Midwest, dans le sud, dans la Rust Belt. Une nouvelle tĂąche sur la mystique de l’AmĂ©rique. The American Nightmare.
J’ai beaucoup Ă©crit et si vous avez lu jusque lĂ  – merci vraiment, et euh, pardon. C’est avant tout une bouteille Ă  la mer, ce post. S’il trouve sa destination, alors on en fera germer les prĂ©mices. Il y a de quoi faire je pense. Les remarques, questions, suggestions, toutes bienvenues, j'ai envie de lire un peu aprĂšs avoir autant Ă©crit.
Contenu additionel; sera postĂ© s'il y a de l'intĂ©rĂȘt – le contexte, Ă©videmment – mĂ©canismes de jeu, animations – les postes vacants, leurs dynamiques – la ville, son monde, son histoire – les racines, l'inspiration – aes
un dernier mot: le tumblr n'est pas encore complĂštement fonctionnel, la plupart des liens est sous construction.
photo: edgar martins, éditée pour suburban gothic.
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th3lost4uthor · 10 months ago
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Les nouvelles expĂ©riences d’une vie sans fin (9.1/15)
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« Aoutch
 !
- Q-qilby ? Est-ce que tout va bien ? »
Le nom sonnait presque Ă©trange dans la bouche du jeune Éliatrope. Comme s’il n’avait toujours pas le droit de le prononcer, ce, du moins, sans subir les remontrances de PhaĂ©ris ou les colĂšres d’AdamaĂŻ. Ce-dernier, toutefois, avait Ă©galement relevĂ© la tĂȘte de son livre Ă  l’exclamation du plus ĂągĂ©, intriguĂ© par la commotion.
« Oui, oui
 » RĂ©pondit l’intĂ©ressĂ©, qui massait Ă  prĂ©sent mĂ©caniquement son flanc gauche. « Un faux mouvement, c’est tout.
- Oh ! On pourrait
 peut-ĂȘtre faire une pause dans ce cas ?
- Bonne idĂ©e ! » S’exclama le dragonnet, dĂ©laissant ses lectures runiques. « Le dernier aux cuisines est un Tofu mouillĂ© ! »
Sans attendre de rĂ©ponse, AdamaĂŻ dĂ©colla alors Ă  la vitesse de l’éclair en direction des basses-branches, dans l’espoir d’atteindre avant son frĂšre les brioches fourrĂ©es au miel qu’il apprĂ©ciait tant. Il fallait bien lui reconnaĂźtre que trois longues heures passĂ©es Ă  rĂ©viser les Ă©crits de vos ancĂȘtres avaient de quoi vous ouvrir l’appĂ©tit. PrĂ©fĂ©rant prendre son temps pour s’extirper du lourd fauteuil de cuir oĂč il s’était laissĂ© absorber, le scientifique pris soin d’étirer une Ă  une chacune de ses vertĂšbres avant de songer Ă  se relever. Le temps et des chaises d’études bien trop rudes avaient marquĂ© son corps plus qu’il ne l’aurait voulu dans cette existence-ci, mais il n’écartait pas non plus l’hypothĂšse que ses
 « sĂ©jours » dans la Dimension Blanche avaient Ă©galement leur part d’importance. Un dernier craquement sec se fit entendre et il sentit sa nuque libĂ©rĂ©e d’un poids invisible : il ne devait pas avoir dĂ©passĂ© les 400 ou 450 cycles, et pourtant, il avait l’impression d’en avoir entretenu le double !
Tss
 Foutu collier.
« Hey... » Ses yeux tombÚrent alors sur ceux de son cadet. Il semblait soucieux. « Tu es sûr que ça va ? »
La question Ă©tait simple. La rĂ©ponse qui devait lui succĂ©der, elle, l’était beaucoup moins. Il aurait Ă©tĂ© aisĂ© de rassurer, de maintenir ce statu quo qu’il avait mis tant de temps et d’énergie Ă  construire au fil de ces derniers jours oĂč la disparition de PhaĂ©ris lui avait permis de se rapprocher davantage des deux jeunes Ăąmes. Cependant, il aurait Ă©galement Ă©tĂ© hypocrite de sa part d’affirmer qu’il ne se sentait pas lui-mĂȘme concernĂ© par la situation. Et comme si son corps craignait qu’il ne l’oublie (-ha !), voilĂ  qu’il avait dĂ©sormais l’impression que chaque douleur, aussi insignifiante soit-elle, se voyait amplifiĂ©e
 dĂ©mesurĂ©e
 Une mise en garde contre celle, bien plus sĂ©vĂšre qui menaçait chacun de ses nerfs Ă  chaque perturbation du Wakfu environnant. L’équivalent des bourrasques venant ronger sa patience, vague aprĂšs vague, dĂ©charge aprĂšs dĂ©charge
 avant que le cƓur de la tempĂȘte ne s’abatte.
Yugo n’avait pas bougĂ© de son coussin de laine verte, qu’il semblait favoriser Ă  n’importe laquelle des places qu’offrait la minuscule cellule. Il aimait clamer que celle-ci Ă©tait particuliĂšrement bien situĂ©e, Ă  bonne distance qu’elle Ă©tait de la table oĂč trĂŽnait continuellement plateaux de pĂątisseries et bols de fruits secs, de la lucarne d’oĂč provenait un lĂ©ger courant d’air, mĂȘme en Ă©tant fermĂ©e (Qilby songeait sĂ©rieusement Ă  interroger ses hĂŽtes quant Ă  l’isolation de cette souche percĂ©e qu’ils osaient appeler « Palais ») ainsi qu’unique source de lumiĂšre naturelle. Que cette place se trouve exactement au pied du large fauteuil que son aĂźnĂ© avait fini par faire sien n’était, toujours selon ses dires qu’une « heureuse coĂŻncidence », qui lui permettait d’ailleurs de « mieux suivre ses leçons ». Le vieil Éliatrope n’en Ă©tait pas dupe pour autant

Il s’inquiùte.
.
Il a toujours été plus « collant » dans
ces moments-lĂ , mais s’il en vient Ă  rechercher ma prĂ©sence
plutĂŽt que celle des autres, alors soit je suis
parvenu à regagner sa confiance plus vite que prévu, soit il
est vraiment désespéré.
Hum

.
DeuxiĂšme option. DĂ©finitivement.
« Je te remercie de ta bienveillance, Yugo, mais je t’assure
 » Les mouvements apaisants cessĂšrent, comme pour appuyer son propos. « 
 ce n’est rien de grave.
- C’est peut-ĂȘtre l’humiditĂ© ? » S’enquit alors le benjamin. « Je sais que ses articulations font parfois souffrir Papa lorsqu’il pleut
 ou ses vieilles blessures de quand il Ă©tait aventurier. »
La phrase fut laissĂ©e en suspens. Une invitation Ă , qui sait, prolonger l’échange vers un ailleurs commun ; oubliĂ© de l’un et portĂ© par l’autre.
« Ah, ce cher Alibert Ă©tait donc un aventurier ? » Le second ne semblait pas disposĂ© Ă  entretenir les espoirs du premier. « Il faut croire qu’il a su te transmettre sa vocation alors, hum ?
- Oui, je suppose qu’on peut dire ça, hĂ©-hĂ© ! »
C’était mal connaĂźtre la dĂ©termination tout comme la curiositĂ© sans bornes de la petite coiffe turquoise. ParticuliĂšrement aprĂšs ces aprĂšs-midis dĂ©diĂ©s Ă  l’étude des peuples Ă©liatropes et draconiques sensĂ©s tromper l’ennui
 et l’attente de nouvelles.
« Mais dis
 Avant que je ne sois dĂ©posĂ© par Grougaloragran, o-ou mĂȘme bien avant notre rĂ©incarnation avec Adamaï
 Qui
 ? »
Ses sourcils s’étaient froncĂ©s derriĂšre les Ă©paisses mĂšches blondes, les yeux, perdus dans les reliefs que dessinaient les franges du tapis rugueux. Qilby ne put empĂȘcher un soupir de s’échapper : il savait quelle question torturait l’esprit de son cadet Ă  l’instant mĂȘme. AprĂšs rĂ©flexion, il se dit qu’il aurait finalement prĂ©fĂ©rĂ© devoir s’occuper de la discussion sur « le miel et les abeilles ». Au moins celle-ci avait-elle le mĂ©rite d’ĂȘtre courte

« Hum, eh bien
 Je suppose que tu as dĂ©jĂ  entendu parler de « La Grande DĂ©esse » ainsi que du « Grand Dragon » ? Ne serait-ce que de nom ? »
Yugo hocha Ă  l’affirmative. Il prĂ©fĂ©ra garder pour lui le fait que, plus rĂ©cemment, les rares fois oĂč il avait pu en avoir un Ă©cho, Ă©taient par les jurons du savant lui-mĂȘme.
« Dans la tradition de nos peuples, ces deux figures sont vĂ©nĂ©rĂ©es comme des Dieux. Les premiĂšres gĂ©nĂ©rations, ignorantes du Krosmoz et de sa diversitĂ©, commencĂšrent Ă  les vĂ©nĂ©rer en tant que figures protectrices et, par extension, comme nos parents

- E-et toi
 ? » S’aventura le plus jeune. « Je veux dire
 Au dĂ©but ?
- Au dĂ©but ? Qu’est-ce qui te fait croire que je les considĂšre autrement ? »
La petite coiffe turquoise le dĂ©visagea, visiblement peu convaincue par cette remarque. Il y avait tant de raisons : le ton, les termes employĂ©s, le passif qu’il lui connaissait
 L’autre se rendit bien vite compte que son acte ne prenait pas :
« Humpf
 Je n’arriverai pas Ă  te faire croire le contraire, hein ? » Sourire malicieux et las. « Non, je
 J’y ai cru au dĂ©but, comme tout le monde, mais
 Mais au bout d’un moment, je pense que je
 je n’en ai plus Ă©tĂ© capable.
- Pourquoi ? » Il s’empressa de reformuler. « Enfin, qu’est-ce qui
 Il y a quelque chose de prĂ©cis ? »
Il ne rĂ©pondit pas. Son regard s’était perdu

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Une nouvelle addition Ă  la fratrie, c’est incroyable non, ShinonomĂ© ?
Pourquoi

Nous allons devoir agrandir le dortoir. Oh et puis- !
Pourquoi
 ?
Mais- ?! Pourquoi est-ce que la coquille se fissure-t-elle ainsi ?!
Shin’, aide-moi à- !
Pourquoi ?
I-ils
 Ils ne seront pas capables de se rĂ©incarner. Qu’est-ce que

Est-ce que c’est moi qui
 ?
Pour-
Ils ne reviendront pas, Qilby
 C’est terminĂ©.
-QUOI ?!?
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« Je ne sais pas. C’est
 une accumulation.
- Tu
 Tu leur en veux ? » La voix Ă©tait timide, les yeux Ă  peine visibles derriĂšre les rebords turquoise. « Pour ton
 enfin, tu sais. Tu leur en veux de
 t’avoir fait diffĂ©rent de nous ? »
Il dut se retenir. De quoi ? LĂ  non plus, il ne savait pas. Ces derniers temps, son champ d’expertise semblait s’ĂȘtre considĂ©rablement rĂ©duit. À moins que cela ne soit l’univers qui se soit agrandit ? Difficile Ă  dire.
Il n’a jamais
 Pas comme ça en tous cas.
« Non. » Finit-il par dĂ©clarer en voyant que l’autre attendait sa rĂ©ponse, toujours dans ce calme imperturbable. Respectueux mĂȘme. « Peut-ĂȘtre ? Je
 Pour moi, nous ne sommes que le fruit d’un, disons, « heureux hasard ». La rencontre entre deux forces cosmiques
 Si nous avons pu leur donner des traits, des noms, personnalitĂ©s et que sais-je, c’était par manque de repĂšres.
- Hum, oui. » Approuva soudainement Yugo. « Je vois !
- Ah ! Vrai- ?
- Oui ! » S’exclama-t-il, presque enjouĂ© devant la rĂ©plique sarcastique. « C’est un peu comme Xav’ le boulanger qui remerciait la terre et la pluie pour lui offrir un pain aussi dĂ©licieux ! O-ou encore les singes de l’üle de Moon qui adoraient un mulou comme grand Dieu ! Tout ça c’est pour
 donner un sens Ă  leur existence ? Pour appartenir Ă  quelque chose de plus grand ? »
Il avait pris le ton de l’élĂšve qui tendait Ă  son professeur sa rĂ©flexion dans l’attente anxieuse que celui-ci ne la juge. Qilby en Ă©tait proprement
 Ă©bahi. Il n’avait pas la moindre idĂ©e de qui pouvait bien ĂȘtre ce fameux « Xav’ », ni quelle place il avait pu tenir dans les pĂ©ripĂ©ties de son cadet, voire ce que des primates pouvaient vouer Ă  un canidĂ©, cependant, jamais son frĂšre n’avait-il, en ces millĂ©naires d’existence, fait preuve d’autant d’écoute, ni mĂȘme de
 sagesse ?
« Oui, c’est une
 une trĂšs bonne analyse. » Deux doigts vinrent Ă©craser sa tempe gauche. Le script- « Je pense que l’on peut en effet comparer tes
 « expĂ©riences » Ă  ce qui a pu survenir Ă  nos dĂ©buts. D’ailleurs, il s’agit lĂ  d’une rĂ©action assez courante Ă  la naissance de toute civilisation, du moins, pour des espĂšces dotĂ©es de la conscience de la mort.
- Ha-hum, c’est
 logique je suppose ? AprĂšs tout, comprendre d’oĂč l’on vient, c’est ce qui nous permet de mieux savoir qui l’on est. C’est pour ça que j’ai commencĂ© Ă  voyager ! »
Qilby n’avait pas les mots. Son frĂšre avait dĂ©jĂ  pu tenir de tels discours, mais ces-derniers n’apparaissaient gĂ©nĂ©ralement qu’au crĂ©puscule de ses existences, lorsque l’Éliatrope fascinĂ© par les voyages et dont la soif d’aventure n’avait d’égal que son penchant pour le danger, avait fini par s’assagir. Le temps, comme Ă  son habitude, faisant son Ɠuvre
 Pourtant, lĂ  il se tenait, le visage encore rond d’un enfant, les mains Ă  peine usĂ©es par le Wakfu, mais les yeux dĂ©jĂ  teintĂ©s par la noirceur que pouvait contenir cet univers.
Et j’en suis Ă©galement responsable

La pensĂ©e lui Ă©tait intolĂ©rable. Certes, Ă©duquer les nouvelles gĂ©nĂ©rations avait toujours Ă©tĂ© l’une de ses missions, bien que les leçons de Glip Ă©taient plus cĂ©lĂšbres que les siennes, et sa pĂ©dagogie s’éloignait d’ailleurs bien assez de celle « humaniste » de ce dernier
 Cependant, il n’avait jamais pensĂ© qu’il deviendrait lui-mĂȘme un jour ce « mauvais exemple », cette antithĂšse
 Cette exception Ă  la rĂšgle. N’y avait-il donc pas une once de discernement dans la question du plus jeune ? N’était-ce pas Ă  cause de sa propre « condition » qu’il avait Ă©tĂ© forcĂ© de s’éloigner du chemin suivi par l’ensemble de ses frĂšres et sƓurs ? Avait-il Ă©tĂ© condamnĂ©, et ce dĂšs le dĂ©part, par leurs parents ? Si chacun d’entre eux avait Ă©tĂ© conçu avec un rĂŽle bien prĂ©cis afin de servir au mieux leur peuple et famille, alors que dire du sien
 ? Être le porteur des temps anciens ? L’historien Ă  la mĂ©moire insondable ? Les livres et autres encyclopĂ©dies ne pouvaient-ils pas dĂ©jĂ  remplir ce poste
 ? Scientifique alors ? AprĂšs tout, sans ses inventions et ses connaissances mĂ©dicales, les siens auraient endurĂ© de bien lourdes Ă©preuves ; pour certaines, avec une fin plus funeste que celle rencontrĂ©e. Mais
 Chibi aurait bien fini par se laisser tenter par les Ă©quations et les Ă©prouvettes aprĂšs avoir Ă©puisĂ© le vaste champ de la technologie, si ce n'est Glip souhaitant peaufiner son enseignement ! De mĂȘme pour la mĂ©decine, pour laquelle Nora et Efrim parvenaient toujours Ă  maĂźtriser les rudiments avant leur centiĂšme cycle
 Mais alors
 Si jamais tous ses accomplissements auraient pu ĂȘtre ceux d’autres que lui

À quoi
 ?
Quelle est mon utilité ?
Un mot s’imposa Ă  son esprit. Il le dĂ©testait.
TraĂźtre.
Était-ce
 ? Était-ce donc vraiment cela ? Ce que leurs
 « parents »  lui avaient rĂ©servĂ© comme seul avenir ? Tout comme Yugo Ă©tait le chevalier blanc, le preux aventurier ne cessant de repousser les limites du monde connu pour en offrir les richesses Ă  son peuple loyal et admirateur, le sauveur
 Le « roi lĂ©gitime » 
 Lui serait

« Et aprĂšs ? Tu
 Tu as rĂ©ussi Ă  t’en dĂ©faire ?
- H-hein ? » L’interpellation le sortit de ses pensĂ©es macabres. Il lui en serait presque reconnaissant. « Comment ça ?
- Cela ne doit pas ĂȘtre un sentiment facile – Enfin, je ne veux pas dire que je
 comprends ce que tu ressens, mais juste que
 Je compatis ? » Il attendit le hochement de tĂȘte de son aĂźnĂ© pour poursuivre. « Donc
 Quand toi aussi tu as eu des enfants, comment
 ? Comment tu t’y es pris ?
- Oh. » Évidemment. « Eh bien c’est assez facile, je-

- Hey-mpf !!! »
Alors que les deux Éliatropes s’étaient perdus dans un Ă©change qu’ils n’avaient plus eu depuis des millĂ©naires, AdamaĂŻ fit irruption dans la chambre, pris dans un dangereux Ă©quilibre avec un plateau chargĂ© de victuailles et une tartine entre ses crocs.
« Quand je disais « le dernier aux cuisines », c’est parce que je m’attendais Ă  ce qu’au moins l’un d’entre vous me suive ! » Grommela le dragon en rattrapant un Ă©cart de justesse.
« Attends, Ad’, laisse-moi
 ! » AussitĂŽt rentrĂ©, son frĂšre vint lui prĂȘter assistance en le dĂ©livrant d’une partie de sa charge. « D-dĂ©solĂ©, on Ă©tait en train de discuter et

- Oui, ça je l’imagine bien ! Et de quoi parliez-vous de si intĂ©ressant pour ne pas m’accompagner trouver de quoi manger, s’il-te-plaĂźt ?
- Ah, e-eh bien
 » Avec un regard pour le scientifique, qui lui renvoya un haussement d’épaule permissif : « Je demandais Ă  Qilby comment il s’y prenait avec ses enf-
- Quoiiii ?! » Le dragonnet pris une expression alliant surprise et colĂšre de maniĂšre presque Ă©lĂ©gante. « Tu veux dire que t’allais oser aborder des questions gĂȘnantes sans que ton frĂšre prĂ©fĂ©rĂ© soit prĂ©sent pour profiter du spectacle ?! »
La coiffe crÚme laissa échapper un discret pouffement de rire devant les facéties des jumeaux ; Adamaï en éternel contestataire, tandis que Yugo lui, cherchait inlassablement le compromis.
Chacun son rĂŽ- ~
Assez.
« Doonc
 ?
- Donc ? » Répéta le savant, un air sarcastique dans la voix.
« Moi aussi je veux savoir ! » AdamaĂŻ repris sa place sur l’un des tabourets surmontĂ©s d’une Ă©paisse couverture, les griffes dĂ©cortiquant mĂ©ticuleusement un feuilletĂ© aux raisins. « Comment on Ă©lĂšve un dragon ? À quel Ăąge il peut commencer Ă  voler ? Et comment un Dofus Ă©clot avec deux crĂ©atures Ă  l’intĂ©rieur : l’un des deux vient en premier, ou alors tous les deux en mĂȘme temps ? Oh-oh ! Attends, ça veut dire que tu as dĂ» changer des couches, non ? Ha-ha-ha ! Je vois bien le grand Qil-
 !
- Je n’ai pas de descendance. »
Le silence tomba aussi rapidement que la pĂątisserie contre le tapis.
« Tu
 ? » Yugo tenta de rationnaliser. « Tu n’as jamais eu d’enfants ?
- En effet. » Soupira l’aĂźnĂ©. « Chibi, Mina, Glip, Nora et toi-mĂȘme ĂȘtes les seuls de la premiĂšre, disons, « portĂ©e » Ă  avoir contribuer Ă  l’accroissement de notre famille.
- Pour- ?
- PremiĂšre portĂ©e ?! » AdamaĂŻ interjecta. « Comment ça ? Tu veux dire que tous les Éliatropes et tous les Dragons ne viennent pas de nos premiĂšres existences ? Grougal’ disait pourtant que-

« Avec tout le respect que j’ai pour Grougaloragran
 » Mitiger les tempĂ©raments. « Il ne devait pas avoir grand souvenir de cette Ă©poque. Moi, oui. » Le ton se fit presque sĂ©vĂšre. « Le fait est que
 AprĂšs avoir crĂ©Ă© les Douze Primordiaux – dont nous faisons partis – la Grande DĂ©esse et le Grand Dragon ont donnĂ© naissance Ă  d’autres Dofus. Il faut dire que lors de votre premiĂšre incarnation, le lien familial Ă©tait encore extrĂȘmement fort entre vous : il Ă©tait peu probable qu’en l’absence d’individus extĂ©rieurs, vous vous soyez aventurĂ©s à
 eh bien disons, « essayer la chose » avec les autres. » Il fut rĂ©compensĂ© de son explication par des moues dĂ©goutĂ©es. « Il est Ă©galement probable qu’ils aient voulu Ă©viter un trop fort risque de consanguinitĂ© dĂšs les premiĂšres unions, bien que j’avouerai ne pas m’ĂȘtre trop penchĂ© en dĂ©tails sur ce point lors de mes Ă©tudes
 Je n’en ai
 jamais eu le besoin aprĂšs tout. »
Je vous ai toujours considéré comme ma famille.
« D’accord, ça
 ça se tient, je suppose. » En dĂ©duit le dragonnet, toujours sur la dĂ©fensive. « Mais ça n’explique pas pourquoi tu n’as pas cherchĂ© Ă  avoir d’enfants toi aussi. Toi qui aimes toujours autant « expĂ©rimenter », tu n’as jamais voulu savoir ce que cela faisait ? Rien que pour voir ? »
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 Vraiment ? Cela ne t’ait jamais venu à l’esprit ?
Si. Bien sûr
 Me prendrais-tu pour un insensible, Adamaï ?
Non, non, bien sûr que non !
Ha, ha ! Calme-toi, tu veux ? Ce n’était qu’une plaisanterie.
Tout de mĂȘme. Quand je te vois interagir avec Izios, Bahl ou mĂȘme le petit Ogur
 Je me dis que tu ne ferais pas un si mauvais travail.
Hum, je vais prendre ça comme un compliment.
AprĂšs tout, toi et ShinonomĂ© vous ĂȘtes bien occupĂ© de Mina et PhaĂ©ris pour leur derniĂšre rĂ©incarnation. On aurait presque dit que vous aviez fait ça toute votre vie !


C’est simplement que

Laisse-moi deviner, tu te fais du souci pour le pauvre rat de laboratoire que je suis, c’est ça ?
Tss, et je ne suis pas le seul figure-toi !
Oui, je sais, je sais
 Chibi m’a encore tenu un discours paternaliste pas plus tard qu’il y a deux jours

Et qu’en as-tu retenu ?
Que si vous voulez procrĂ©er, grand bien vous fasse, mais que personnellement, je prĂ©fĂšre m’en passer ! De toutes maniĂšres, je trouve la position « d’oncle » bien plus confortable si tu veux mon avis : j’ai tous les avantages de la relation sans avoir Ă  en porter les responsabilitĂ©s – Ha, ha, ha !
Hum
 Ce n’est pas moi qui te contredirais sur ce point. Je jure qu’Erzan est une enfant brillante, mais quand je vois comment Yugo la laisse monter Malakath
 Il va la laisser se tuer un de ces jours !
Je comprends tes inquiĂ©tudes, frĂšre de mon frĂšre, mais rassure-toi : Yugo a beau ĂȘtre intrĂ©pide, il tient la sĂ©curitĂ© de ceux qu’il aime en point d’honneur. Erzan ne risque rien. Du moins pas plus que quelques bleus et Ă©gratignures

Tss ! On en rediscutera quand ils reviendront de leur future session de vol.
Avec plaisir ~
.
.
Mais plus sérieusement


 Hum
 ?
ShinonomĂ© est d’accord ?
Et maintenant, voilĂ  que tu m’accuses de ne pas prendre en considĂ©ration les sentiments de ma trĂšs chĂšre sƓur

Non, mais c’est simplement qu’elle-
Attention, AdamaĂŻ. Je n’aime pas oĂč cette discussion nous mĂšne actuellement. J’apprĂ©cierai que tu mesures tes paroles s’il-te-plaĂźt.
Tss ! Pas besoin de prendre la mouche non plus.
.
Et cela ne te pĂšse pas trop ?
Quoi donc ?
La sol-
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« Tu ne t’es jamais senti seul ? »
Yugo le regardait comme ces casse-tĂȘtes dont on cherche Ă  percer le secret des rouages. Que devait-il rĂ©pondre ?
Sois honnĂȘte pour une fois ?
Ça changera.
« Le prix Ă  payer aurait Ă©tĂ© trop Ă©levĂ©. » L’attention des deux frĂšres Ă©tait rivĂ©e sur lui. « Vous
 Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
- Hein ? Tu- ?
- Oui. » Coupa la coiffe turquoise. « Je crois que c’est clair. »
Et si le dragonnet ivoire lançait des regards interrogateurs Ă  son jumeau, n’ayant pas encore saisi l’implication des propos du scientifique, le jeune Éliatrope, quant Ă  lui, se souvenait parfaitement de leur prĂ©cĂ©dent Ă©change :
Imagine te lever un jour pour découvrir un monde identique à celui de la veille

Les mĂȘmes personnes
Les mĂȘmes discussions
Les mĂȘmes parfums
Les mĂȘmes couleurs
Rien n’a changĂ©.
Et pourtant, rien n’est pareil

Car la seule chose qui n’est plus la mĂȘme

.
C’est toi.
« Merci
 »
Être sĂ©parĂ© de sa moitiĂ© pendant plusieurs siĂšcles jusqu’à la prochaine rĂ©incarnation Ă©tait une Ă©preuve douloureuse. Se voir arracher ceux que vous chĂ©rissiez pour l’éternitĂ©, sans avoir ne serait-ce que l’espoir de les retrouver dans un ailleurs meilleur
 C’était de la torture.
Il Ă©tait terrible pour Yugo que d’en venir Ă  questionner des parents qu’il n’avait jamais eu la chance de connaĂźtre, et il savait Ă  prĂ©sent qu’il ne pouvait se contenter que d’une seule des faces de l’Histoire pour se permettre d’émettre un quelconque jugement envers eux
 Toutefois, plus il y pensait et plus il Ă©prouvait de l’empathie pour l’homme qui se tenait en face de lui. Pas de cette compassion mielleuse et bourrĂ©e de naĂŻvetĂ©, non. Juste
 Il comprenait. Et ça faisait mal. Comprendre faisait mal. Ce qui l’amena Ă  une nouvelle rĂ©flexion : si comprendre autrui pouvait faire autant souffrir, alors
 alors il n’était pas si Ă©tonnant que certaines personnes ne cherchent pas Ă  essayer, trop prises qu’elles Ă©taient dans leur propre douleur. Attendant elles-aussi qu’un autre leur tende main, oreille, Ă©paule ou cƓur. Le problĂšme Ă©tant que, dans le cas oĂč la souffrance de chacun viendrait Ă  les submerger, plus aucune Ăąme ne souhaiterait faire le premier pas vers celles autour d’elle.
« Bon, les garçons, ce n’est pas que votre prĂ©sence m’importune
 » Qilby annonça, souhaitant visiblement mettre un terme Ă  la sĂ©ance d’étude de maniĂšre prĂ©maturĂ©e. « 
 mais il me faut encore revoir quelques Ă©quations, et- »
Alors pour Ă©viter cela, mĂȘme si cela Ă©tait difficile, il fallait oser le faire
 Ce premier pas.
« Et des élÚves ? »
Qilby haussa un sourcil, visiblement surpris par ce changement de sujet.
« Des élÚves ?
- O-oui ! Est-ce que tu as eu
 d’autres apprentis, un peu comme Ad’ et moi ? » Tenta d’amadouer le plus jeune. « Est-ce qu’il y en a qui t’ont
 marquĂ© ? Est-ce que tu les partageais forcĂ©ment avec Glip ? J-j’ai cru comprendre que c’était lui qui
 s’occupait plutĂŽt de ce genre de chose – enfin, c’est ce que nous a racontĂ© Balthazar !»
L’aĂźnĂ© sentait que le plus jeune cherchait Ă  gagner davantage de temps en sa compagnie. Il fallait dire que depuis quelques jours, l’occupation venait cruellement Ă  manquer, la plupart des rĂ©sidents du Palais ayant prĂ©fĂ©rĂ© se consacrer Ă  leurs obligations quotidiennes plutĂŽt qu’à celles de groupe ; il fallait bien avouer que ces derniĂšres ramenaient Ă  l’inĂ©vitable constat
 Quelqu’un manquait autours de la table. S’il pouvait leur Ă©viter d’errer Ă  nouveau dans les couloirs dans l’attente d’une distraction
 et s’il pouvait se soustraire Ă  ce maudit silence
 Reprenant place contre l’inconfortable dossier, ce sans faire craquer quelques vertĂšbres au passage, il redressa les lunettes qui avaient fini par glisser sur son nez :
« Glip a toujours possĂ©dĂ© un don pour l’enseignement, mais cela ne signifie pas qu’il avait la prĂ©rogative sur le fait d’avoir des « Ă©lĂšves ». » Commença-t-il. « Pour ĂȘtre tout Ă  fait exact, chacun des Six Primordiaux avait le devoir de prendre sous son aile, et ce Ă  chaque existence, un de nos
 un autre Éliatrope, ce en tant que disciple. »
« Tout Premier né devra, au cours de son cent-cinquantiÚme cycle d'existence,
porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre
ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire

« Hein ? Mais pour quoi faire au juste ? » S’enquit AdamaĂŻ. « Vous n’étiez pas capables de gĂ©rer les problĂšmes par vous-mĂȘmes ?
- Dans la plupart des situations rencontrĂ©es, nous l’étions. Toutefois
 »

 Ainsi, malgré la mort de ses gardiens,
le peuple Éliatrope saura ĂȘtre Ă  l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... »
« 
 il est dĂ©jĂ  arrivĂ© que nous ne soyons pas « disponibles ». Les cycles de rĂ©gĂ©nĂ©ration entre deux incarnations peuvent grandement varier en fonction des flux de Wakfu environnant nos Dofus
 » Son regard quitta furtivement les deux frĂšres. « 
 et de la maniĂšre dont leurs porteurs ont trouvĂ© la mort. »
Cette dĂ©claration sembla particuliĂšrement rĂ©sonner chez Yugo, dont la coiffe se releva. Grougaloragran ne leur avait-il pas dit que leur retour sur l’actuel Monde des Douze avait Ă©tĂ© retardĂ© en raison d’un terrible combat
 ? Balthazar avait secondĂ©, en prĂ©cisant plus tard qu’il avait bien Ă©tĂ© celui Ă  ouvrir la Dim-
 le Portail. Comme s’il avait pu lire dans ses pensĂ©es, Qilby redonna quelques frictions vigoureuses Ă  son flanc gauche.
« Ah ! C’est vrai que c’est une bonne idĂ©e. On devrait peut-ĂȘtre reprendre ce genre de rituel une fois que les autres seront revenus d’Emrub : qu’est-ce que tu en dis Yugo ?
- O-oui, en effet Ad’
 »
Mais si jamais nous sommes autorisés à transmettre

Alors, par principe, il faudra aussi que

Le savant ne disait rien, attendant visiblement de pouvoir reprendre la discussion oĂč elle avait Ă©tĂ© laissĂ©e par cette Ă©niĂšme interruption.
Jamais Balthazar n’acceptera ça.
Il faut dire que derriĂšre les deux cercles de verre et d’acier jauni, c’était un tout autre dilemme qui avait accaparĂ© son esprit. Un problĂšme qu’il aurait dĂ» rĂ©soudre

Tu vois ?! Tu souffres comme n'importe quel mortel, alors cesse de te croire supérieur !
Cela va faire trois ans que je suis votre élÚve attitrée : me croyez-vous incapable de reconnaßtre les traits de celui qui m'a tout appris ?
Se prétendre martyr ne t'autorise pas à agir comme tel !
.
.
Qilby...
Professeur !
.
Ta tendance au sacrifice est néfaste...
Vous n'Ă©tiez pas disponible pendant un long moment... Mais je ne vous en veux pas : vous deviez avoir vos raisons, et puis...
Pour les autres, comme pour toi-mĂȘme...
.
Surtout pour toi-mĂȘme...
Pourquoi, Professeur ? Pourquoi a-t-il fallu que cela soit cette
 cette chose ?!
C'est pour cela que je t'accompagnerai aux Rocheuses Incarnates.
.
.
.
Et ceci n'Ă©tait pas une proposition.

 il y a de cela des millénaires.
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La matinĂ©e Ă©tait resplendissante. DerriĂšre les larges vitres du laboratoire, la forĂȘt primaire s’étendait Ă  perte de vue, et le ciel n’était rompu que par quelques nuages vagabonds. L’air Ă©tait frais, il faisait bon. Le tintement cristallin des fioles suivait un rythme mĂ©canique, une danse qui ne connaissait aucun faux-pas, tandis que les alambics sifflaient en cƓur. Cela faisait exactement une semaine aujourd’hui.
Qilby fixait l’étrange mĂ©lange contenu dans l’éprouvette qu’il maniait d’une main experte. Inlassablement, l’épais liquide aux Ăącres relents pouvant nĂ©anmoins Ă©voquer la prune venait se heurter contre les parois. Cela allait bien faire une dizaine de minutes que la transe avait dĂ©butĂ©, mais depuis son poste d’observation prĂšs des fenĂȘtres, l’Énutrof, alors dĂ©signĂ© pour monter la garde ce jour, demeurait perplexe. Il n’y connaissait pas plus Ă  la chimie qu’à ces histoires de potions (trop proches d’une sorte de magie noire Ă  son goĂ»t), toutefois, cela ne l’empĂȘchait pas d’ĂȘtre observateur
 Et le temps passĂ© Ă  cette ridicule Ă©mulsion Ă©tait beaucoup trop long. Tout comme les cernes du scientifique Ă©taient bien trop profondes

« Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
- Hum ? » Grommela l’intĂ©ressĂ©. « Pas tant que la dĂ©coction n’aura pas pris des tons orangĂ©s, non
 Pourquoi cette question ? »
Ruel aurait bien aimĂ© lui rĂ©torquer, ce sur le mĂȘme ton dĂ©daigneux, que sa foutue fiole avait, depuis bien longtemps virĂ© orange-carotte, et que s’il continuait Ă  la secouer ainsi dans tous les sens, elle ne tarderait pas Ă  devenir citrouille
 ! Cependant, il se souvenait de la discussion qu’il avait tenu avec Yugo aprĂšs le dĂ©jeuner de la veille.
« Simple curiositĂ© : pas besoin de vous Ă©nerver ainsi voyons ! J’sais bien qu’tout n’est pas pardonnĂ© entre vous et
 eh bien disons le reste, mais j’me disais que nous Ă©tions plutĂŽt en bons termes.
- Ah oui ? » Ses yeux n’avaient pas dĂ©viĂ© d’un millimĂštre. « Vous m’en voyez vraiment ra- »
Le scientifique dĂ» ravaler son ironie maussade, car bientĂŽt, le souffle lui manqua. Soudain, il y eut l’étincelle.
Non
 !
Il eut Ă  peine le temps de reposer l’instrument en verre, qui manqua d’ailleurs de se briser tant il fut placer de force dans son support de bois, que les contractions se firent ressentir. Sa vision se troubla, les sons s’étouffĂšrent pour ne laisser qu’un magma informe. À un moment, l’autre homme avait dĂ» le rejoindre, car il Ă©tait toujours debout malgrĂ© la sensation de vertige qui avait commencĂ© Ă  le submerger. Sa main droite tenait fermement les pans de sa tunique blanche, pourtant repassĂ©e avec tant de soins par les lavandiĂšres la veille. Il avait envie de l’enfoncer dans son torse jusqu’à cet organe rouge et brĂ»lant qui battait bien trop vite, bien trop fort. Lentement, il avait crĂ» sentir qu’il changeait de position : on l’avait fait s’asseoir Ă  mĂȘme le sol et on le tenait par les Ă©paules comme pour l’empĂȘcher de s’effondrer davantage.
Non
 Pas

Il
 !
Ses poumons se contractaient. S’affaissaient. Il ne respirait pas : il inspirait
 expirait. C’était dĂ©jĂ  ça. Les points qui avaient envahi son champ de vision reculaient Ă  prĂ©sent. Une migraine tiraillait ses tempes et lorsqu’il tenta de l’en chasser, le contact de sa propre peau fut aussi violent qu’une dĂ©charge du collier. Peut-ĂȘtre celui-ci s’était-il, lui aussi, dĂ©clenchĂ© Ă  un moment donnĂ© ; difficile Ă  dire dans son Ă©tat.
« Hey- ‘oc ? 
 Endez ? R- ec- moi ! »
La voix Ă©raillĂ©e de l’Énutrof atteint finalement les rives de sa conscience. Le poids qu’il sentait peser sur ces entrailles comme du plomb quelques instants auparavant s’était lui aussi fait plus supportable
 et il bougeait nerveusement. Junior, le jeune Phorreur, semblait aussi alarmĂ© que son MaĂźtre et compagnon. Sa petite truffe humide ne cessait d’inspecter le vieil Éliatrope dans l’espoir de trouver l’origine du mal qui l’avait foudroyĂ©.
« -oc’ ? Vous ĂȘ- lĂ  ? » Le son se faisait Ă  prĂ©sent plus distinct, la scĂšne Ă©galement. « Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
- Il
 Il est

- Quoi ? Qui ça « il » ? » On releva une mĂšche empoissĂ©e de sueur de son front. « Parlez pas trop, v-vous avez dĂ» faire un malaise ou que’que chose du genre ! J-j’vais aller chercher un Eniripsa royal, d’accord ? Bougez surtout pas ! Junior : tu gardes un Ɠil sur lui ! »
Mais alors qu’il s’apprĂȘtait Ă  franchir le seuil du laboratoire dans l’espoir de quĂ©rir du secours, le vieil Éliatrope parvint Ă  rassembler les quelques forces qui lui restaient, et, les yeux Ă©trangement humides, finit par murmurer :
« Pha-Ă©-ris - il - Pha-Ă©ris est
 PhaĂ©ris est mort
 »
~ Fin de la partie 1/2 du chapitre 9
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ernestinee · 4 months ago
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J'ai remis les pieds dans mon level 10, ça faisait longtemps. Les domaines que je veux faire évoluer sont le boulot et la santé. Les autres sont moins urgents.
Du coup boulot je me mets 6/10 et je veux monter Ă  7.
- Mon patient bĂšgue Ă©volue super bien ! C'est trĂšs technique mais il adhĂšre totalement Ă  ce qu'on fait et il met en pratique. Il rĂ©ussit de mieux en mieux Ă  prĂ©voir qd il va bĂ©gayer et il rĂ©ussit Ă  court-circuiter puis rĂ©flĂ©chir au deuxiĂšme son, ce qui lui permet d'adoucir l'attaque sur laquelle il bute. Il nous reste pas mal de boulot sur le rythme et la respiration mais c'est gĂ©nial dĂ©jĂ . Et sa fiertĂ© quand il y arrive đŸ€
- Ma patiente avec de l'anxiĂ©tĂ© sociale progresse bien aussi. C'est une anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă  son trouble dĂ©veloppemental de langage. Elle a rĂ©ussi en moins d'un mois son premier objectif, qui Ă©tait de rĂ©ussir Ă  lĂącher sa maman dans un magasin pour aller chercher qqchose dans un autre rayon. Elle a 13 ans. Ça semble automatisĂ©, dans le sens oĂč elle a moins envie d'ĂȘtre invisible dans ces moments lĂ . Son prochain objectif est d'acheter un pain dans une boulangerie. On a travaillĂ© la puissance vocale et les phrases de chaque Ă©tape, on a visualisĂ© et rĂ©pĂ©tĂ© ensemble. Sa maman va lui montrer plusieurs fois, avec les Ă©tapes sous les yeux puis ce sera Ă  son tour. Aujourd'hui elle a Ă©tĂ© spontanĂ©e deux fois et m'a regardĂ©e dans les yeux quand elle m'a parlĂ©. PremiĂšre fois que ça arrive en 8 ans.
- Les tùches se cochent les unes aprÚs les autres et mon nouveau systÚme pour ne plus procrastiner fonctionne assez bien. Je ne suis plus débordée, je ne culpabilise plus quand je me repose le weekend.
Pourquoi seulement 6/10? Parce qu'au bout de 8 ans comme indépendante, c'est encore difficile financiÚrement par moments, car:
- congés scolaires= beaucoup d'absents
- automne hiver = beaucoup de malades = beaucoup d'absents
- retour du soleil = on va en profiter, c'est si rare, on va aller se balader, Ă  la semaine prochaine
RĂ©sultat : Ă  l'annĂ©e, je dois compter 40% d'honoraires qui sont passĂ©s Ă  la trappe. On enlĂšve les taxes, le carburant et les entretiens, le prix du bureau qui ne change pas mĂȘme quand les enfants sont quasi tous en vacances, etc. etc. Il ne reste pas beaucoup.
Cette année-ci ça s'est encore plus senti car l'ado a été énormément malade, j'ai dû rester avec lui réguliÚrement, puis j'étais malade à mon tour et j'ai plusieurs patients assez fragiles, qui sont ko plusieurs semaines avec un rhume, parce que ça évolue rarement bien chez eux, sans compter qu'ils le refilent à toute la fratrie et que j'ai de l'empathie pour les parents qui vont devoir gérer ça. Et puis "choper les microbes de la logopÚde = beaucoup d'absents"
Du coup, sur les pĂ©riodes oĂč ils sont plutĂŽt prĂ©sents, je dois bosser beaucoup plus.
Du coup je vais augmenter mon nombre de patients.
VoilĂ  donc le challenge de l'annĂ©e c'est d'augmenter le nombre de patients tout en continuant de bien gĂ©rer mes tĂąches et mon temps pour ne pas ĂȘtre dĂ©bordĂ©e, et augmenter le chiffre d'affaires Ă  l'annĂ©e.
Santé : 4/10. Explications :
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Je me fissure d'un coup. C'est scientifique, il y a de vraies Ă©tudes sur le coup de vieux de 44 ans.
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Je ne sais pas encore bien comment (ni quand) prendre soin de ma santé pour avoir moins l'impression de me fissurer de partout. Mais cette image de la façade est exactement ce que je ressens depuis quelques mois.
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arsenicetvieillesenseignes · 10 months ago
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La banque de Savoie joue Ă  cache-cache avec ses clients depuis plus longtemps que le plus vieux des habitants ne s'en souvienne. Le rideau de fer n'a pas Ă©tĂ© remontĂ© depuis l'Ă©poque oĂč l'on payait sa baguette en francs. — Tu vois cette relique, Roger ? dit LĂ©o en gratifiant le mur d'un coup de pied nonchalant. On dirait le tableau d'un peintre maudit. — Mouais
 Figure-toi que le vieux Marcel m'a dit qu'il y a encore du blĂ© lĂ -dedans. Un trĂ©sor que le banquier a oubliĂ© sous le comptoir avant de filer Ă  l’anglaise. LĂ©o, Ă  la fois sceptique et amusĂ©, allume une cigarette avec tout le soin d'un homme sur le point de rĂ©soudre le mystĂšre de l'univers. — Et comment tu comptes entrer, Einstein ? Tu vas demander poliment au rideau de se lever ? — Nan, tu sais bien que la politesse, c'est pas mon truc. Par contre, j'ai un tournevis dans la poche. — Et aprĂšs, qu'est-ce qu'on fait ? On s'achĂšte un chĂąteau ? demande LĂ©o en expirant une volute de fumĂ©e. — Un chĂąteau ? Pourquoi pas l'ÉlysĂ©e tant que t’y es ?! Non, on investit dans un truc sĂ»r, un truc qui ne déçoit jamais. — Comme quoi ? Une appli pour les nostalgiques du Minitel ? Les deux compĂšres Ă©clatent de rire. Et alors qu'ils s'apprĂȘtent Ă  mettre leur plan Ă  exĂ©cution, le rideau de fer se met Ă  grincer, comme rĂ©veillĂ© par leur audace. Ils se figent, le souffle coupĂ©. Une voix sort de derriĂšre le rideau, rauque et amusĂ©e. — Vous comptez vraiment cambrioler une banque avec un tournevis et un paquet de cigarettes ? LĂ©o et Roger se regardent, mi-terrifiĂ©s, mi-intriguĂ©s. La banque de Savoie, apparemment, n'a pas encore dit son dernier mot.
30 notes · View notes
ombre-originelle · 2 months ago
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DiogĂšne soutenait aussi que les hommes, du fait de leur mollesse, mĂšnent une existence plus minable que les bĂȘtes. Car ces derniĂšres se dĂ©saltĂšrent avec de l’eau et se nourrissent avec de l’herbe. La plupart vont nues toute l’annĂ©e, ne mettent jamais les pieds dans une maison, ne font jamais de feu. Chacune, si personne ne la tue, vit le temps qui lui est imparti par la nature. Toutes restent saines et vigoureuses, sans avoir jamais besoin de soins ni de mĂ©decin. Les hommes, eux, ont beau tenir fermement Ă  la vie et inventer toutes sortes de ruses pour retarder la mort, ils n’arrivent mĂȘme pas tous au grand Ăąge. Leur existence abonde en maladies que l’on peine Ă  nommer. Et comme la terre ne leur fournit pas suffisamment de quoi se soigner, il leur faut recourir au fer et au feu. Leur licence et leur mĂ©chancetĂ© les empĂȘchent de profiter des pouvoirs de Chiron et des descendants d’AsclĂ©pios, des prĂ©dictions des devins et des purifications des prĂȘtres. Ils se rassemblent dans les citĂ©s pour Ă©viter toute nuisance de l’extĂ©rieur mais se nuisent Ă  eux-mĂȘmes et commettent les pires forfaits, comme s’ils s’étaient rassemblĂ©s pour ça. Au lieu de mettre leur intelligence au service du courage et de la justice, les hommes la mettent au service du plaisir. Ainsi, puisqu’ils recherchent le confort Ă  tout prix, la vie leur est toujours de plus en plus dĂ©sagrĂ©able et de plus en plus pĂ©nible. Ils donnent l’impression de veiller Ă  leurs propres intĂ©rĂȘts, mais ils pĂ©rissent misĂ©rablement d’un excĂšs de soin et de prĂ©venance.
DiogÚne, pensées et anecdotes
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Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme - DiogĂšne (1860)
7 notes · View notes
from-derry · 10 months ago
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Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. C’est en rĂ©alitĂ© la premiĂšre partie de l’annexe concernant Derry et de ce fait l’une des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites prĂ©cisions importantes avant d’entamer votre lecture :
- c’est un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur rĂ©ponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette Ă  changements, rĂ©organisation, ajouts jusqu’à l’ouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie Ă  Derry est rĂ©solument tournĂ©e vers la survie de la communautĂ©. On organise le quotidien autour de tĂąches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement gĂ©nĂ©ral. Il est attendu que tout le monde participe Ă  l’effort collectif.
Technologie :
L’eau courante et l'Ă©lectricitĂ© sont prĂ©sentes Ă  Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine. 
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique, la radio, rien ne semble fonctionner Ă  Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent trĂšs fugace. 
A l’intĂ©rieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matĂ©riel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communautĂ© en possĂšde un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence. 
Il arrive que certains objets Ă©lectroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumiĂšres s’allument aussi parfois seules... ou s’éteignent. Les habitants ont pris l’habitude de l’ignorer. 
À Derry, l’utilisation des appareils Ă©lectriques modernes est assez alĂ©atoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se dĂ©marque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers. 
Nourriture et repas : 
Les habitants de Derry vivent en autonomie complĂšte et ne peuvent consommer que ce qu’ils trouvent ou produisent. Les Ă©pices se font rares, de mĂȘme que les sucreries, le cafĂ© ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours trĂšs bon, mais efficace. Il est fait souvent Ă  partir de pomme de terre ou de maĂŻs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie Ă  partir de la production de fruits. 
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume d’aller manger le matin afin de partager avec le reste de la communautĂ©. En journĂ©e, le diner est ouvert Ă  tout le monde pour un cafĂ© ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre Ă  manger Ă  emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas. 
A la maison commune, les repas sont pris en commun et prĂ©parĂ©s Ă  tour de rĂŽle par les rĂ©sident·es selon un calendrier prĂ©-Ă©tabli. Il n’est pas obligĂ© de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagĂ©s entre la cuisine, la salle Ă  manger et le salon en fonction des conversations. 
Locomotion :
S’il y a des voitures Ă  Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des vĂ©hicules Ă©chouĂ©s dans la ville. On s’y dĂ©place principalement Ă  pied ou Ă  vĂ©lo. Les vĂ©hicules fonctionnels sont rĂ©servĂ©s aux urgences. 
Santé et hygiÚne :
L’accĂšs aux mĂ©dicaments est aussi strictement rĂ©gulĂ©. Ces derniers sont une denrĂ©e particuliĂšrement rare. Il arrive parfois Ă  un habitant chanceux de dĂ©couvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majoritĂ© des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des gĂ©nĂ©rations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiĂšne et de soin sont principalement produits par les herboristes. 
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictĂ©e par les saisons et l’heure Ă  laquelle le soleil tombe. Ainsi, la pĂ©riode hivernale est plus morne que l’étĂ©. Les sociabilitĂ©s se font et se dĂ©font au fur et Ă  mesure des saisons. 
Le temps d’activitĂ© ne s’organise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rĂŽles sont plus demandeurs que d’autres. A quelques exceptions comme le travail d'Ă©levage, il est rare qu’on occupe toute la journĂ©e son poste, c’est plus souvent en demi journĂ©e qu’on s'organise. 
Moeurs générales :
Derry vit coupĂ©e du monde et de son Ă©volution gĂ©nĂ©rale. L’arrivĂ©e de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passĂ©, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolĂšte. On peut Ă©valuer le temps vĂ©cu Ă  Derry Ă  la mentalitĂ© de chacun·e. 
Talisman :
Il est de coutume d’accrocher prĂšs de l’entrĂ©e principale un talisman. Celui-ci est gravĂ© dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaĂźt le sens exact. La croyance est qu’il empĂȘchent les crĂ©atures de passer par l’entrĂ©e protĂ©gĂ©e. On ignore s’ils ont un vĂ©ritable effet. Personne Ă  Derry ne sait qui a trouvĂ© ou inventĂ© les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risquĂ© Ă  sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils Ă©taient rĂ©ellement efficaces. Difficiles Ă  reproduire, ils s'abĂźment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliquĂ©. Ils sont donc rares et considĂ©rĂ©s comme prĂ©cieux. 
Sanctions :
Il n’existe pas de lois Ă  proprement parler Ă  Derry, outre la convention du partage des biens. Les shĂ©rifs des annĂ©es passĂ©es ont nĂ©anmoins instaurĂ© deux sanctions. 
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boite oĂč l’on enferme les habitants durant une nuit pour les punir d’un petit dĂ©lit. Ceux-ci sont laissĂ©s Ă  l’apprĂ©ciation du shĂ©rif en place. De mĂ©moire actuelle, la boite n’a pas Ă©tĂ© utilisĂ©e. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela Ă©quivaut Ă  une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.  
Cachettes :
Dans les rares cas oĂč l’on se retrouve dehors Ă  la nuit tombĂ©e, il existe quelques cachettes connues des habitants. D’un confort rudimentaire, elles ne sont Ă  investir qu’en cas d’extrĂȘme urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.  
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le systĂšme dĂ©brouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise Ă©normĂ©ment et on tire les machines jusqu'Ă  ce qu'elles rendent l'Ăąme.
Armement :
Les armes Ă  feu sont interdites Ă  Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes Ă  dispositions chez le ShĂ©rif et sous contrĂŽle d’Isidro Ă  la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particuliĂšres il n’est pas autorisĂ© d’en possĂ©der. Bien sĂ»r, il est toujours possible de contourner la rĂšgle et d’en dissimuler mais si on dĂ©couvre la vĂ©ritĂ©, gare aux consĂ©quences. 
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans l’ensemble plutĂŽt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissĂ© nĂ©anmoins des traces dans la mĂ©moire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance Ă  rester ensemble, si bien que lorsqu’ils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de rĂ©serve mĂątinĂ©e de mĂ©fiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grĂące au chassĂ©-croisĂ© des activitĂ©s dans les diffĂ©rentes communautĂ©s que l’ambiance reste agrĂ©able malgrĂ© tout.
Éducation :  
La ville compte trĂšs peu d'enfants, l'Ă©cole ne possĂšde donc qu'une classe unique. On y apprend Ă  lire, Ă©crire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien Ă  Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vĂȘtements, etc. 
Animaux :
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chÚvres, quelques cochons, quelques poules. 
 Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, liĂšvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le dĂ©busquer et cela n’est pas sans risque. 
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zounko · 2 years ago
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frevandrest · 1 year ago
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On HĂ©rault's Orgy Cave
@divinaaugusta I wrote about this in the past (my pet topic, guilty as charged), but I have trouble locating relevant info on my blog because Tumblr my beloved.
We learn about the sex/orgy cave from the book by his mistress Suzanne de Morency, "Illyrine ou l'Écueil de l'inexpĂ©rience". She describes their relationship, including how he bought her a lottery and rented a luxurious house for her near Champs-ÉlysĂ©es. In 18c, there was no avenue, but we know its approximate location, near the convent St PĂ©rine (now a hospital). Here is how the area looked in the 1730:
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So, near rue de Chaillot in 18th century.
As I understand, in 1790s that was a nationalized property that HĂ©rault rented for Suzanne. As part of the complex, there was a garden with an artificial grotto. These grottos were all the rage in the 18th century. Here is one belonging to Frederick the Great: Neptune Grotto (although no idea if this one - or grottos in general - were used for the same purpose as how HĂ©rault used it). Apparently, HĂ©rault's grotto/cave included a little brook, flowers, and comfortable furniture (including a chandelier). She describes:
ChĂ©rubin [HĂ©rault] me prie d'ĂŽter mes bas , parce qu'il faisait chaud , et il se dĂ©sha billalui-mĂȘme, passa seulement une grande lĂ©vite de bazin doublĂ©e de taffetas bleu : il me prend la main , me fait traverser le parterre ; j'apperçois un petit portique du quel il m'avait toujours soigneusement Ă©cartĂ©e ; et il avait un grand soin de ne pas me perdre de vue depuis notre arrivĂ©e. Enfin , ouvrant la porte de ce portique , il me prĂ©sente Ă  l'amour , qui m'offre une guirlande de roses fraĂźches ; puis il me dit : AdĂšle ; vois son inscription. Je le regarde en souriant; il me donne un baiser , dĂ© noue ma ceinture , marobe , et Ă  l'instant je n'ai plus de vĂȘtement que la guirlande que l'amour m'a donnĂ© : mon amant a la mĂȘme parure : il ouvre la porte sacrĂ©e ; nos pieds foulent le gazon. Il me conduit Ă  un lit de jonc dont le ciel Ă©tait un grand myrthe. Mon amant s'Ă©tait mĂ©nagĂ© toute la soirĂ©e pour ce lieu enchanteur
. Je ne puis te peindre tous les plaisirs que nous goĂ»tĂąmes : je ne trouverais pas de pinceau assez habile ; ils sont plus faciles Ă  imaginer qu'Ă  peindre. Mais SĂ©chelles est plus qu'un homme si j'ai quelquefois dit que mon mari et Q
..te Ă©taient autant au- dessus du vulgaire qu'Ă©taient les anges au- dessus de l'humanitĂ©, je dirai maintenant qu'HĂ©rault de SĂ©chelles est autant au - dessus de mon mari et de Q
..te que la divinitĂ© est au dessus des anges. Nous nous restaurĂąmes par des glaces et des liqueurs ; tu en connais l'effet 
. De nouveau nous nous Ă©puisĂąmes : nous passĂąmes la nuit dans ce charmant rĂ©duit.
Illyrine ou l'Écueil de l'inexpĂ©rience, tome 3 , pages 273-274.
(If anyone would like to translate, that would be great! My French sucks for that, but even Google translate gives you the vibe).
The description starts on page 270, with the description of the house, and then the garden and the portico and the inscription "Fuyez loin d'ici , profanes , si vous n'ĂȘtes purs et nuds comme moi" ("Flee far from here, profane people, if you are not pure and naked like me"), to which HĂ©rault - obviously - suggests them to undress. And they did. (Sadly, she doesn't describe the encounter, except that it was amazing and that he served drinks and ice-cream after).
Suzanne says that they visited the cave more than once, sometimes with another couple (so, not just sex cave but also an orgy cave). Again, she doesn't go into details, but she makes it clear what kind of activities went there.
So... that's the story of this particular 18th century spot! :)
About HĂ©rault's Mistresses in another post, because it will be long (as one might imagine).
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chic-a-gigot · 11 months ago
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La Mode nationale, no. 3, 22 janvier 1898, Paris. Notre patron découpé (Grandeur naturelle). Matinée. BibliothÚque nationale de France
Explications du patron découpé:
Le modĂšle que nous donnons est une matinĂ©e ajustĂ©e derriĂšre, droite devant; l'ampleur de la taille est serrĂ©e par une patte en tissu pareil au vĂȘtement, un ruban ou une cordeliĂšre, la basque ondule lĂ©gĂšrement dans le dos. (The matinĂ©e pattern we offer is fitted behind, straight ahead; the fullness of the waist is tightened by a tab in fabric similar to the garment, a ribbon or a cord, the peplum undulates slightly in the back.)
Cette matinée se fera en pilou à jolis dessins, en flanelle, en molleton, ou en tissu des Pyrénées; elle se doublera de finette. (This matinée will be spent in pilou with pretty designs, in flannel, in fleece, or in Pyrenees fabric; it will double as a finette.)
Ce patron est composé de 8 morceaux (This pattern is made up of 8 pieces):
No. 1. — Le dos, avec couture au milieu. (The back, with seam in the middle.)
No. 2. — CĂŽtĂ© du dos, qui se raccorde au dos par E F G. (Side of the back, which connects to the back by E F G.)
No. 3. — CĂŽtĂ© du devant, qui se raccorde au cĂŽtĂ© du dos par H I J. (Front side, which connects to the back side by H I J.)
No. 4. — Devant, qui se raccorde au cĂŽtĂ© du devant par K L M et Ă  l'Ă©paulette du dos par C D. (Front, which connects to the side of the front by K L M and to the epaulet of the back by C D.)
No. 5. — Patte, se raccorde à la taille devant par L N. (Tab, connects to the waist in front by L N.)
No. 6. — Col, se taille double sans couture, un pointillĂ© marque le pied du col; il se raccorde au devant Ă  A: au dos Ă  B. (Collar, cut double without seam, a dotted line marks the base of the collar; it connects at the front to A: at the back to B.)
No. 7. — Dessous de manche. (Under the sleeve.)
No. 8. — Dessus de manche qui se raccorde au dessous par O P Q R. (Top of handle which connects to the bottom by O P Q R.)
Cette manche se monte Ă  l'emmanchure devant Ă  O. (This sleeve is mounted at the front armhole at O.)
1 m. 80 de tissu en 120 suffisent pour faire cette matinée simple et pratique. (1m. 80 of 120 fabric is enough to make this morning simple and practical.)
Avoir toujours soin de placer les morceaux du patron sur l'Ă©toffe dans le mĂȘme sens qu'ils sont posĂ©s sur le dessin. (Always take care to place the pattern pieces on the fabric in the same direction as they are placed on the drawing.)
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adieulesc0ns · 5 months ago
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J’ai pas besoin d’une copine quand je nous vois faire des soins du visage, des mains, des pieds et qu’on regarde Bridgerton en bitchant devant.
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aisakalegacy · 5 months ago
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Printemps 1922, Hylewood, Canada (5/7)
Je suis impressionnĂ©e par la capacitĂ© d’Adelphe Ă  tenir tĂȘte Ă  Madame EugĂ©nie concernant les dĂ©cisions qui le touchent lui et sa famille. J’aimerais avoir la mĂȘme confiance tranquille pour tenir face Ă  mon mari. Mais j’ai trop peur de ses rĂ©actions. Si je m’oppose Ă  lui, j’ai peur qu’au mieux, il m’ignore, et qu’au pire, il se mette en colĂšre et qu’il ne me le pardonne pas. Je fais un bien piĂštre modĂšle pour mes filles

[Transcription] EugĂ©nie LeBris : Oh, bon matin, Georges. Qu’est-ce qui t’amĂšne ? Georges RumĂ©dier : Euh
 Eh bien, je voulais vous demander quelque chose d’important. C’est un peu gĂȘnant
 Georges RumĂ©dier : C’est l’anniversaire de Maman bientĂŽt, et je n’ai pas la moindre idĂ©e de ce que je dois lui offrir. Comme vous ĂȘtes proche d’elle, je me disais que vous auriez peut-ĂȘtre une idĂ©e. Un bijou ? Un bouquet extravagant ? EugĂ©nie LeBris : Tu sais que ta Maman a Ă©tĂ© mariĂ©e avant ? Georges RumĂ©dier : Oui, Ă  un homme des bois ou quelqu’un de la sorte. EugĂ©nie LeBris : Ce qui l’a sĂ©duite chez lui, c’est un beau bouquet de fleurs sauvages qu’il lui a offert. Ta mĂšre aime les choses simples. Va cueillir de la bruyĂšre, des trilles, des sanguinaires et des hĂ©patiques. PrĂȘte du temps et du soin Ă  ton bouquet. Elle l’apprĂ©ciera plus que n’importe quelle bĂ©belle. Georges RumĂ©dier : C’est simple mais
 Ça lui correspond bien ! Merci. Voulez-vous que je vous associe au cadeau ? EugĂ©nie LeBris : Pantoute. Ça sera notre petit secret. Je ne demande qu’une chose en Ă©change. Georges RumĂ©dier : Vu l’épine que vous venez de me tirer du pied, demandez ce que vous voulez. EugĂ©nie LeBris : Reste diner avec nous ! Georges RumĂ©dier : Ça devrait pouvoir se faire.
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lisaalmeida · 1 year ago
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Certaines personnes peuvent parler, Ă©lever votre humeur, vous donner un beau coup de pied dans l'Ăąme, vous donner le sourire, le bien, le temps. D'autres peuvent vous sortir de l'Ă©quilibre, vous rendre fou, vous conduire en enfer, aspirer votre Ă©nergie, et foutre en l'air l'humeur. Prenons soin des premiers.
Kaja Kowalewska
Gentleman Polska ❀
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