#soins du visage
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Astuce pour une peau douce et lumineuse avec le savon noir
Le souci que nous avons avec notre peau, c’est que notre teint varie souvent non seulement au gré du climat, mais aussi à cause d’autres facteurs comme la maladie, un régime alimentaire, les hormones, etc. Le secret d’un teint éclatant, ce n’est pas seulement dans les produits miracles. C’est aussi du fait d’une bonne santé physique et mentale, d’une alimentation saine et équilibrée, de…
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Produits de beauté naturels et respectueux de l'environnement
Madewithcare.com est un site de commerce en ligne spécialisé dans les produits de beauté naturels et respectueux de l’environnement. Si vous cherchez des produits qui prennent soin de votre corps tout en étant respectueux de l’environnement, alors Madewithcare.com est l’endroit idéal pour vous. Voici un aperçu des produits proposés sur le site : Soins du visage Madewithcare.com propose une…
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Soin de la peau
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Laboratoires du Cap Ferret
Laboratoires Cap Ferret propose la micro-nutrition ciblée de la peau. Laboratoires du Cap Ferret Laboratoires Cap Ferret, ce sont des produits Bio innovants, des soins d’exception. Laboratoires du Cap Ferret Les soins ont été cliniquement prouvés, sous contrôle dermatologique. Les missions de Laboratoires du Cap Ferret sont d’améliorer la santé et la beauté de la peau. En effet, la beauté de…
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Tropical Detox - Soin Détoxifiant et Soin du visage detox
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Scène 1 "Une femme mure sur la plage"
Déjà presque une année écoulée depuis ces vacances passées chez mes parents dans le sud-ouest de la France. C’était en pleine saison au mois d'août, je me souviens encore des senteurs et sensations d’aller courir chaque matin avant d’aller piquer une tête dans l’océan pour conclure cette activité de remise en forme. Ces sensations qui restent dans la mémoire comme des moments marquants de la vie où tout est calme, où on ressent la sérénité du présent, où la vie semble sans contraintes.
J’avais passé l’âge de passer des vacances chez mes parents mais cette année là les voyages étaient encore limités et j’avais à coeur de voir mes parents après cette période surréaliste où la moitié de la planète avait passé plusieurs mois confinée. Ce virus COVID-19 qui a touché tous les pays du monde et cette mise en quarantaine qui nous a coupé de nos proches pendant plusieurs semaines et tant de victimes. Comme la plupart des gens, les vacances d’été se réduisaient à des distances accessibles en train ou en voiture, les vols à l’autre bout de bout monde encore déconseillés.
J'aimais me lever tôt pour aller courir, profiter de la fraîcheur matinale et du calme avant le trafic des vacanciers qui abondaient sur les plages et les coins touristiques.
Depuis quelques jours j’avais remarqué cette femme venant profiter de la plage, comme moi elle semblait préférer la tranquillité avant l'arrivée de la foule. La 1ère fois que je l’avais aperçu, étant seul sur la plage avec elle, je me disais qu’elle m'avait obligatoirement remarqué. Je me souviens comme si c’était hier, je voulais me rafraichir après mon footing matinal, je n’avais pas résisté à l'envie de rester sur la plage alors que je n'avais ni serviette ni affaires de rechange. J'étais étonné de voir cette femme seule à cette heure, comme si elle commençait sa journée de plage, installée sur sa serviette, en maillot de bain avec un petit haut couvrant son buste de la fraîcheur
Elle lisait et avait tourné la tête en me voyant passer pour aller me baigner. J'avais posé mes runing, mon short et mon tee-shirt au bord de l'eau avant de plonger dans la mer encore fraîche. Je lui tournais le dos, elle était installé à une 20aine de mètre plus haut sur la plage, je n'avais pas osé me retourner mais bien qu'étant allongée sur le ventre, tournant le dos à la mer, j’avais imaginé qu’elle avait tourné la tête pour me regarder me dévêtir avant de plonger en boxer dans l’eau calme comme si la mer accueillait son 1er baigneur de la journée. Quand je revenais vers le bord, elle avait changé de position, assise sur sa serviette, le regard plongé dans son livre mais elle s'était retournée, peut-être pour profiter de l'océan et me regarder nager. Je trouvais cet instant troublant et la situation presque intime.
Depuis ce jour là, je revenais tous les matins, à la même heure, espérant retrouver cette femme qui lisait sur la plage. Avait-elle remarqué que je la regardais ? Pensait-elle que je venais dans l'espoir de l'aborder, la draguer ? Raisonnablement je n'y croyais pas trop, j'étais beaucoup plus jeune qu'elle, et visiblement ce n'était pas le genre de femme qu’on aborde facilement. C'était l'impression qu'elle me donnait.
Une belle femme mure, qui devait avoir 55 ans bien sonnés, des formes matures, des cuisses charnues, un belle peau soignée. Malgré le soleil estival, sa peau à peine hâlée, encore assez blanche me laissait imaginer qu'elle avait dû arriver depuis peu. Un détail avait capté mon attention plus particulièrement, cette femme aux airs et attitudes un peu « bourgeoises » semblait prendre soin d’elle, elle n’était pas grosse mais des formes qui s’arrondissent avec les années de manière plus ou moins harmonieuses mais pleines de charme. Un visage assez fin encore mais quand elle s’était levée pour aller se baigner, son fessier m’avait captivé, il était large, charnu et marqué par les années tout en étant très agréable au regard. Un cul assez gros pour dire les choses de manière trivial mais un cul comme je les aimais et qui me faisait rêver surtout chez une femme mure. J'avais remarqué cette femme il y a 3 jours, depuis je suis repassé le matin à la même heure, elle était là au même endroit. Depuis je m'étais calé sur son horaire pour venir profiter de la plage et de sa présence qui agrémentait mes sorties footing et ma baignade matinale
Est-ce qu'elle se demandait ou se doutait qu'elle me faisait fantasmer ? moi un jeune homme de 27 ans qui venait tous les matins en même temps qu'elle, toujours au même endroit, un peu en retrait à quelques 10aines de mètre d'elle. Suffisamment en retrait pour ne pas l'agresser, comme si je voulais faire parti de son décors, l'habituer à ma présence pour me donner le droit de lui dire « bonjour ! », de lui parler comme un habitué de la même plage, à la même heure. Comme pour partager cette discrète complicité et la rassurer de ma présence à quelques mètres d'elle. Pour vivre ce moment, à la surprise de mes parents, j’avais pris cette habitude de me lever tôt tous les matins, pour profiter de ce moment privilégié qui devenait onirique et alimentait mon fantasme pour les femmes mures.
Chaque matins elle allait se baigner, faire quelques brasses et revenait sur sa serviette en profitant de l’océan calme avant de se replonger dans son livre le temps que les 1er touristes arrivent bruyamment sur la plage. Je n'avais pas encore osé aller me baigner en même temps, lui parler ne serait-ce que lui dire bonjour comme si elle devait forcement me reconnaitre. Je ne savais pas combien de temps elle resterait mais elle était en vacances et j'avais la sensation que j'avais le temps, qu'elle resterait indéfiniment le temps de mes vacances. Je sentais qu'elle s'habituait à ma présence, que je faisais parti de ce moment qu'elle s'octroyait tous les matins, avant que les vacanciers viennent encombrer la plage.
Depuis 3 matins elle était là, entre 7h30 et 7h45, l'heure où les gens dormaient encore, où l'eau est encore froide et chaque matin depuis 3 jours j'étais là en espérant la retrouver à la même place sans personnes aux alentours. Je ne savais pas comment l'aborder à part un simple bonjour mais elle était trop loin pour lui parler et je n’osais pas aller l’aborder et pour quelle raison d’ailleurs ! je voulais pas qu'elle se sente agressée. Je m’encourageais en me disant que je devrais aller me baigner en même temps qu'elle, ça serait plus facile de discuter, lui parler de la température de l'eau, du calme, de l'heure matinale ... des choses banales, anodines qui me permettraient de créer un contact, d'entendre sa voix et sentir si elle était ouverte à la discussion. "Demain je le ferai" me disais-je ! comme un défi à relever mais ça faisait 2 jours que j'essayais d'imaginer un moyen de l'aborder et que je finissais par me convaincre que ce serait mieux le lendemain. Comme si j'espérais que l’initiative vienne d’elle, considérant que mon âge ne me permettait pas d’aborder cette femme devenant de plus en plus inaccessible.
Je la regardais du coin de l'oeil, elle se levait pour aller se baigner, j'hésitais à me lever, attendre un moment pour la rejoindre mais je craignais de casser la magie de ce moment matinal qui agrémentait mes vacances et j'avoue aussi mes soirées. J’étais troublé en pensant à elle le soir en me couchant. J'imaginais des situations qui finissaient par réveiller mon sexe au point de me caresser en échafaudent des plans que je savais pertinemment irréalisables mais ces rêves érotiques étaient des plus agréables. J’essayais de l’imaginer, telle que je l’avais vu, je me remémorais régulièrement ce moment qui m’avait marqué et ému : son cul qui ondulait quand elle se dirigeait vers la mer pour aller nager.
Ce matin encore en la voyant nager, je me résignais, me promettant que demain j'irai me baigner en même temps qu'elle, que je l'aborderai. Je me détendais en gagnant ce nouveau délais. Elle nageait à quelques mètres du bord, je la regardais, elle avait l'air sereine, douce, sensuelle, comme si elle savourait l'instant, je me réjouissais et me consolait en me disant que je faisais parti de ce moment, de ce décors qu'elle garderait en tête comme ses bons moments de vacances.
Ces moments matinaux alimentaient de plus en plus mes fantasmes nocturnes et mes pensées en journée. Je retournais parfois sur la plage pour tenter de la retrouver mais depuis que j’étais arrivé je n'avais pas encore eu l'occasion de la voir ou la croiser ailleurs que sur la plage le matin tôt. Il m'arrivait de parcourir les lieux où les touristes se promenaient, j’avais même fait le tour du marché en matinée, espérant la croiser, me demandant qui elle était, si elle était seule, en couple, avec sa famille, des amis mais étant seule chaque matin je l’imaginais seule.
Toutes ces questions occupaient maintenant mon esprit et une bonne partie de mon temps. J'avais envie de savoir, de découvrir cette femme qui nourrissait mes fantasmes depuis que je l’avais vu ce 1er matin sur la plage.
Qui était cette femme mure sur la plage, venant seule tous les matins vers 7h30 et repartait avant l'arrivée des touristes. Jusque là, je n’avais pas osé quitter la plage en même temps qu'elle, je ne voulais pas lui paraitre entreprenant ou passer à ses yeux pour un dragueur de plage en quête d’aventure sans lendemain. Je ne savais pas si elle venait à pied, à vélo ou en voiture mais je commençais à échafauder des plans pour en savoir plus.
Peut-être venir un peu avant 7h30 pour voir d'où elle venait ? peut-être attendre d'être hors de vu et la suivre de loin pour en savoir plus, savoir ou elle habitait. Ces plans tenaient en haleine mon esprit une partie de la journée mais je ne faisais que repousser la moindre initiative pour l'aborder. D'abord en savoir plus et aller me baigner en même temps qu'elle. Je me sentais presque rassuré d’obtenir ce délais tout en redoutant qu’elle ne vienne plus et disparaisse à jamais sans avoir rien tenté ni entendu le son de sa voix.
Le lendemain était un samedi, un jour de turn-over pour les touristes. J’angoissais presque en imaginant qu'elle risquait de disparaitre, que je n'en saurai pas plus sur elle et que j'aurai raté l'occasion de l'aborder. Je m'arrêtais un moment, j'hésitais entre me changer les idées en allant voir un copain et continuer à errer dans les alentours de la plage en espérant la croiser. Je me sentais comme un détective privé à la recherche d'informations sur une femme sur laquelle je menais une enquête.
Ces moments excitaient ma curiosité, je finissais par décider de retourner sur la plage en scrutant les environs mais il y avait tellement de monde à cette heure que mon espoir de la retrouver dans cette foule s'estompait vite. Pourtant je restais un moment à scruter du regard la foule peuplant cette plage si tranquille le matin. Je décidais d'aller voir un copain en projetant de repasser en début de soirée quand la foule aurait quitté les lieux.
A suivre ... (Scène 2 le 21 mars 2024 à 06h00)
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saga: Soumission & Domination 329
Sosthène dans le grand bain
Alors que je vais pour le mettre aux enchères comme toutes mes nouvelles recrues, je reçois un appel d'Henri l'ami d'Emma et " père " de Kev. Il voudrait offrir un mec à son " fils " pour son anniversaire et pour être sûr de ne pas se tromper quant au physique qui le branche vraiment, il me dit qu'il me fait confiance. Pae ailleurs il sait que Kev adore les belles queues et me demande si je n'aurais pas un beau noir pour satisfaire cette exigence.
Je pense aussitôt à Sosthène. Je lui explique le cas mais aussi que j'allais le mettre aux enchères pour sa première vrai prestation dans ma société. Il connait le principe car je crois bien me souvenir qu'il en avait été l'instigateur. Evidemment il me dit que ce n'est pas un problème mais qu'il n'a pas 2 heures à passer pour obtenir ma dernière acquisition. Pour couper court, il me propose un chiffre qui se situe dans le très haut de ces pratiques mais ajoute qu'il le gardera 24h du samedi PM au dimanche PM. Bien sûr il prend les frais de voyage en 1ère à sa charge.
Je ne peux refuser. C'est un ami ! En plus cela retardera d'autant son passage aux bites XXL, même si Kev avec ses 21x5.5 ne fais pas partie des petites bites !
Evidemment la date est fixe et je vérifie vite avec Sosthène sa disponibilité. Je lui annonce aussi les conditions de sa première prestation. Ça l'excite d'être un cadeau d'anniversaires. Que ce soit pour un ami à moi par contre lui met un peu la pression. Je le déstresse. Le fait que ça lui prenne un WE entier (voyages compris) ne le dérange pas. Il me dit qu'il bossera dans le train.
Henri m'envoie un mail pour les détails. Un chauffeur viendra chercher Sosthène à la gare et l'emmènera directement chez lui. Il me demande de lui mettre dans ses bagages un costume chic pace qu'il comptait l'emmener avec Kev dans un des plus grand restaurant de Paris pour fêter son anniversaire.
Le samedi matin, Sosthène passe au Blockhaus faire ses bagages. Je lui choisis le costume qu'il va porter, la chemise et la cravate. Pour le reste il se débrouille et je le vois mettre un soin particulier au choix de ses sous-vêtements. Il emporte aussi des jeans de marques et des hauts fashion qui mettent en valeur son physique. Quand je l'emmène à la gare, je vérifie qu'il a suffisamment de liquide sur lui, qu'il a bien l'adresse d'Henri et ses coordonnées téléphoniques. Ça le distrait. Il emporte aussi son portable pour travailler dans le train. C'est la première fois qu'il voyage en 1ère et me demande comment on fait pour déjeuner. Je lui dis que j'ai pris l'option plateau à la place avec son billet. Il n'aura pas à trainer au wagon bar.
Rapport d'Henri :
L'Escort a été pris en charge par mon chauffeur à l'heure prévu. Quand je le vois entrer dans mon appartement, je suis content. Pas surpris, car je sais que Sasha ne m'aurait jamais envoyé du second choix, mais le garçon parait ouvert et aborde un visage intelligent. Quand nous échangeons quelques mots, je ne me suis pas trompé. Il me dit être en étude de lettre et que sa soeur fait l'école des Chartes. Je lui demande s'il a prévu d'aller la voir ce WE. Il me répond que non, il n'était là que pour moi et ne l'avait même pas contactée. Il verrait s'il lui restait du temps avant son train dimanche soir.
Nous discutons littérature. Il a de bonnes bases en classique et les dernières parutions ne lui sont pas étrangères. Le dernier Nobel de littérature non plus, je note qu'il a lu plusieurs de ses ouvrages. C'est agréable de ne pas avoir à parler économie de marché et vision économique du monde. Le temps passe et Kev ne va pas tarder à revenir des courses que je lui ai demandées de faire. Je lui propose un café et il accepte de m'accompagner.
Coté physique, Sasha me l'a bien choisi. Son jeans serré ne cache pas grand choses de ses " qualités " innées. Je suis sûr que Sasha y a pensé lorsqu'il me l'a recommandé pour Kev. Je sais que mon " fils " qui est surtout actif avec moi aime se faire démonter l'anus de temps à autre.
Kev entre dans l'appartement. Je lui laisse la suite du compte rendu.
Kev :
Quand je rentre chez Henri avec mes paquets plein les mains, je vois en face de lui, en train de prendre un café, un jeune black assez beau. Cela m'étonne parce que depuis que je suis avec lui, c'est la première fois que cela arrive. Peut-être avait il fait appel à des escorts mais jusque-là jamais en ma présence. Sans que cela ne me vexe, je suis peiné qu'il ne m'en ait pas parlé. Il est vrai que nous en faisons plus l'amour autant qu'aux débuts de notre relation. Le fait qu'il m'ait adopté, a aussi participé à ce ralentissement, je m'en aperçois maintenant. Alors que je reste figé devant le tableau, je dois arborer une figure qui en dit long puisqu'Henri se lève, me rejoint et me roule une pelle. J'ai du mal à l'apprécier comme d'habitude. Henri s'écarte et me montrant le black me souhaite un bon anniversaire. L'imbécile, il m'a fait peur !! Je comprends enfin la véritable raison de la présence du tiers. Il se lève et se présente. Sosthène ! Il n'y a que nos Caribéens pour utiliser des noms aussi anciens. Il est jeune mais je sais qu'Henri aura fait attention qu'il soit majeur. Il est canon et le renflement central de ses jeans attire tout de suite le regard.
Henri me dit que c'est un des Escorts de Sasha. Il vient de chez lui, c'est son premier contrat et il est pour lui jusqu'à demain après-midi. Comme je connais les tarifs des premiers contrats chez Sasha, je remercie Henri pour ce cadeau d'une telle valeur. Henri continu en me donnant le programme du soir. Il nous informe qu'il a réservé le restaurant pour 20h30 et souligne que cela nous laisse 3h30 pour que j'installe Sosthène chez moi. Il nous chasse et nous demande de revenir au plus tard vers 20h. Je l'aime trop ! Il se doutait que je bandais et qu'il me serait dur d'attendre la fin de la soirée. Je laisse les paquets en vrac et prends le bagage de Sosthène et lui dis de me suivre. Il me demande de lui laisser les porter mais je ne m'arrête pas. Il est obligé de me suivre. J'aime assez la timidité qui le prend alors que l'ascenseur descend.
Quand nous entrons dans mon immeuble 2° plus loin, il admire l'architecture rénovée. Il trouve très bien aussi mon duplex dans lequel nous entrons. J'accroche son bagage dans l'entrée et le pousse jusqu'au canapé dans lequel je le fais tomber. Sans précaution j'ouvre mon " cadeau ". Son t-shirt vole en même temps que son pull cintré. Pour le pantalon c'est plus dur comme il colle à sa peau. Du coup j'ai juste le temps de voir la marque du slip qui descend avec. Je reconnais un des fournisseurs préférés de Sasha. Un bel Aussiebum, à effet je le parierai ! Quand il se dresse nu devant moi, je lui tends son sous-vêtement pour qu'il le remette. Effectivement le choix était judicieux. Le paquet, soutenu par la poche, son paquet est projeté devant lui et avec son volume de départ... J'adore. Il s'approche alors de moi et commence à me déshabiller. Il prend son temps et je crois bien qu'il s'aperçoit que je bous intérieurement. Il me met torse nu et se plaque contre mes pecs pour me rouler une pelle. J'aime ses lèvres et sa voracité. Souvent les mecs que je trouve refusent de se laisser embrasser et encore plus que je mette la langue ! Quand il quitte mes lèvres c'est pour laisser les siennes glisser sur ma peau jusqu'à mes tétons. Ils sont déjà gros habituellement à force de les travailler mais là, sous la sollicitation de sa langue et de ses dents, ils sont tout gonflés. Il me laisse alors pour s'agenouiller et défaire mon pantalon. Ma bite déforme déjà le tissu et il sait ce qui l'attend ! Comme moi tout à l'heure, il arrache mon boxer avec le chino. Ma queue en jaillit comme un diable à ressort. Mon gland lui frappe la joue alors qu'il se plaque sur mon ventre. Sosthène se penche alors et mes 21cm disparaissent entre ses lèvres. Dieu que c'est bon ! J'ai eu beau m'être fait sucer il y a pas une heure par un vendeur de chez Abercrombie où je faisais quelques emplettes, sa bouche est 10 fois meilleure. Elle est surtout beaucoup plus profonde que celle du minet hypertrophié des épaules. Je ne sais pas où Sasha va les chercher mais les quelques Escorts que j'ai eu l'occasion de pratiquer ont toujours été tops.
Je le laisse faire jusqu'au moment où je vois qu'il compte continuer jusqu'à me faire jouir. Pas si vite, nous avons 3 heures, enfin plus que 2h30 devant nous !
Je le relève avant qu'il n'ait réussit son coup. Je profite un moment de ses lèvres soyeuses. Je suis plus large et plus costaud que lui. Dans mes bras, il ne peut ni fuir ni changer de position. Je sens sa bite gonfler son trunk. Je décolle mon bassin juste le temps de faire tomber ce dernier morceau de tissu qui nous sépare. Sa bite se dresse contre la mienne et j'ai bien l'impression que c'est lui qui gagne à la compétition de qui a la plus longue ! Mes mains quittent sa tête pour ses fesses et tout en le maintenant contre moi je lui fais rouler des hanches. Nos sexes se frottent l'un cotre l'autre et j'aime trop ça. Il décolle ses lèvres et, dans mon oreille, me dit qu'il est recto/verso tout à ma disposition. Ça, je le savais mais c'est toujours bon de l'entendre de sa part. Mes mains s'avancent dans le sillon qui permet de séparer ses fesses. Mes doigts s'enfoncent et je pose mes deux majeurs sur sa rondelle. Pas un poil n'a gêné ma progression en dehors de son buisson hyper taillé au-dessus de sa bite, il est d'une douceur pré-pubértienne. Ça aussi c'est la patte de Sasha.
C'est à mon tour d'honorer sa virilité. Depuis le passage d'Éric dans ma gorge et mon cul, il n'y a pas beaucoup de bite que je ne puisse prendre des deux côtés ! Celle-là va passer toute seule. Son gland vient me gratter les amygdales et je l'entends souffler au-dessus de moi. Ses mains viennent même se poser sur mes épaules pour soutenir sa station verticale. J'aime faire cet effet.
Il me redresse à son tour et toujours tout bas, comme s'il avait peur de sa propre voix, il me dit de l'enculer. Si j'aime préparer longtemps le cul qui va recevoir ma bite, des fois je suis trop excité et alors le mec mange grave ! Ça va être son cas ce soir. Je l'envoie valser sur le canapé. Je lui tire le bassin en arrière et comme je me kpote, il prend la position idéale pour une prise en levrette. Mes kpotes sont quand même bien lubrifiée et la sueur qui coule entre ses fesses vont faciliter la pénétration. Je présente mon gland et alors que je le pose sur sa rosette, cette dernière palpite d'impatience. Sasha l'a bien formé. Il attend patiemment le désir du client. Il ne recule pas avec impatience pour abréger le supplice, il attend, tendu comme une corde de piano. Quand je le pénètre, ce n'est pas un cri de douleur mais un soupir de soulagement qu'il laisse échapper. Sans m'arrêter, je continue ma progression dans ses muqueuses et je ne cesse de pousser que quand je sens mes couilles se coller aux siennes. Là, j'attends, non pas que Sosthène s'habitue à ma bite mais je suis trop bien au fond de lui. Sa rondelle pulse autour de la base de ma queue et me fait comme un effet de pompe. J'attends qu'il n'attende plus pour me déchaîner. Il s'accroche au dossier du canapé pour garantir sa position alors que debout derrière lui, mes mains accrochées à ses hanches, j'utilise la totalité de mes 21cm pour le limer. De temps à autre, j'attends que sa rondelle se referme avant d'y replonger ma bite. Comme il me l'avait confié, il accepte avec plaisir les effets de mon excitation. Je le redresse pour lui tourner la tête et abuser de ses lèvres. Mes reins, totalement indépendants continu leur oeuvre de labourage. Quand j'arrive à me décoller de sa bouche, je le fais pivoter sur ma queue et le repose dos sur l'assise du canapé, ses jambes contre mon torse et reprend le labourage de ses reins. Face à face, je peux voir directement les effets de mon action sur son visage. Mais bientôt je ne vois plus rien car je ne résiste pas à écraser ses lèvres carmin avec les miennes. C'est collé de la bouche au cul que nous prenons notre premier pied intégral. Quand je sens son sperme se diffuser entres nos abdos collés, je jute à mon tour et rempli ma kpote. Ce n'est que totalement vidés, nos corps apaisés que nos bouches se décollent enfin et que nos langues se laissent. Malgré le temps qui passe nous prenons 10mn pour retrouver la réalité. Après c'est la course évidemment. Heureusement ma douche permet de nous laver ensemble. Je l'aide à mettre ses boutons de manchette. Il n'en a manifestement pas l'habitude. De même je lui fais un noeud de cravate Windsor, plus équilibré que celui qu'il s'apprêtait à faire. Nous sommes un peu en retard mais quand même dans les temps quand nous débarquons chez Henri. Il voit nos cheveux encore mouillés et comprend bien ce que nous faisions il n'y a pas longtemps. Il redresse mon propre noeud de cravate et passe une main dans les cheveux de Sosthène pour y mettre un semblant d'ordre avant de donner le départ. Dans l'ascenseur, il me demande si le cadeau que j'ai entamé me plaisait. Il se permet de me demander cela devant Sosthène parce qu'il connait déjà la réponse. Nos yeux brillants étaient de bons indices. Je l'embrasse tendrement et lui dis que je n'aurais pas mieux choisi moi-même. Sosthène rougit !
Le trajet est lent et je vois que Sosthène regarde par la glace le spectacle des parisiens en train de courir sur les trottoirs. La porte de la berline nous est ouverte et nous prenons pied devant le restaurant. Je déstresse Sosthène que je sens tendu. Je lui dis que s'il a un doute, qu'il me regarde faire et qu'il m'imite après.
Nous entrons et sommes dirigés vers notre table. Le restaurant est quasiment plein. Je vois quelques têtes de connaissances et leur fait un léger signe de tête. Henri fait un écart pour saluer un de ses pairs. La table est un peu en retrait même si nous voyons la totalité de la salle. Une coupe de champagne nous est servie afin d'attendre l'entrée. Henri nous dit avoir déjà choisi les plats et demande à Sosthène s'il y a des mets qu'il n'aime pas, dénégations de sa part.
Henri sort deux petit paquets plats de sa poche et m'en tend un en me souhaitant un bon anniversaire avant de poser l'autre devant Sosthène. Je vois bien que ce dernier ne comprend pas. A voix basse, il essai de refuser et tente de repousser le cadeau vers Henri. Mon homme lui dit que lui aussi gardera un souvenir de mon anniversaire.
J'ouvre. Le paquet vient de la place Vendôme. Trop plat pour une montre, et trop gros pour une bague, j'écarte le papier et ouvre l'écrin. Un jonc en or brille sur le fond noir. Je pense à un cockring avant de voir que son diamètre est un peu gros même pour moi. C'est donc un bracelet. Sans attendre je l'enfile à mon poignet droit. Je dois forcer un peu pour passer la main, comme ça je ne risque pas de le perdre. En face de moi, Sosthène est bloqué devant le même présent. Je l'entends souffler à Henri qu'il ne peut accepter. Et ajoute qu'il est déjà payé pour être là. Henri lui dit que c'est pour ça que c'est un cadeau et pas autre chose. Il lui dit de ne pas le vexer et de le mettre à son poignet lui aussi. Avec un peu plus de mal que moi, ses mains sont un peu plus grosses que les miennes, il obtempère. Sur sa peau, l'or rend encore mieux. Ses joues sont noires de son trouble. Pour le détendre je lui dis que je suis très content qu'Henri ait pensé à cela. Mon cadeau principal c'est lui, ce que nous avons au poignet c'est juste pour nous rappeler ce bon moment. Henri confirme que c'est juste cela et que c'est pour ça qu'il a fait graver la date dessus.
Le diner est délicieux, mais c'est l'inverse qui serait étrange dans un tel lieu. La conversation est intéressante. C'est ça qui est bien avec les garçons de Sasha. Ils sont beaux, baisent bien et en plus loin d'être cons ! Son costume est classe et je le lui dis. Il rit et me répond que c'est Sasha qui l'a emmené faire les boutiques car il n'en avait pas. Je comprends mieux ses problèmes pour nouer sa cravate. Le dessert arrive trop vite tellement le moment est agréable. Je sais qu'il l'est aussi pour Henri. Je commence à bien le connaitre mon " père ". Même pour mon anniversaire, il aurait écourté si Sosthène n'avait pas été au niveau. Quand il apprend que c'est son premier séjour à Paris, il décide de rentrer en passant devant les monuments de Paris. C'est touchant. Si dans un premier temps Sosthène se retient, quand on traverse le Louvre, il a le nez collé au carreau et ne le décolle plus. Je me promets que demain je l'emmènerai à la tour Eiffel. Je sais c'est cliché mais c'est à faire quand même.
Nous prenons un dernier café chez Henri. Je profite d'un court séjour de Sosthène aux toilettes, je suggère à Henri qu'on pourrait se le partager cette nuit. Il refuse que c'est mon cadeau à moi tout seul et quand Sosthène réapparait, il nous chasse de chez lui.
La nuit qui suit est très très courte et j'ai profité de mon cadeau jusqu'à m'écrouler de fatigue vidé complet. Son coup de rein pour propulser sa queue en moi m'a fait autant de bien que sa rondelle musclée autour de ma bite. Je crois quand même l'avoir mis dans le même état ! Au réveil j'ai mal partout et si j'en crois la délicatesse avec laquelle Sosthène bouge lui aussi doit avoir un peu mal aux fessiers ! La douche en commun nous redonne vie et une apparence décente. Je me sens rajeunir à ses côtés. Il a encore une fraicheur qui bientôt va disparaitre avec le nombre de prestation ! Je le presse. Il remet ses jeans à se faire violer sur place et je l'imite, après tout mon physique n'a rien à lui envier. Un coup d'oeil à la glace de l'entrée, j'y vois deux beaux jeunes hommes un blanc et un métis que tout homo normalement constitué mourrait d'envie de mettre dans son lit. Ok je ne suis pas modeste, juste réaliste !
Je le pousse dehors. Il croit quelques minutes que nous retournons chez Henri mais non, direction le métro. Il plisse le nez quand on s'engouffre dans la bouche. Comme nous sommes grands, nous respirons au-dessus des autres, descente à Trocadéro.
La descente, la traversée sur le pont d'Iéna donne une belle vue sur la tour Eiffel. Je prends 2 billets et nous faisons la queue. Je l'abandonne le temps d'aller acheter 2 hot dog. La moutarde coule sur sa main et je la lui attrape pour lécher son doigt. Ça ma vaut une remarque désagréable d'un mec plus loin derrière nous. Je l'entends et j'attrape Sosthène pour lui rouler une pelle. Il me laisse faire et quand l'autre réitère ses insultes, je me déplace jusqu'à lui. Il réalise à ce moment-là qu'il est plus petit et bien moins large que moi. Il s'excuse. Je laisse tomber un " t'es trop con mon pauvre " et retourne près de Sosthène. Autour de lui il doit subir les lazzis que son attitude a provoqués au point qu'il se casse avec la meuf vulgaire qui l'accompagnait.
Sosthène est comme un gamin. Nous prenons l'ascenseur jusqu'au premier et montons le reste à pied. Il me met presque un étage dans la vue ! Tout en haut la vue est superbe, pas chaude mais superbe quand même. Il m'attrape et me roule un patin tellement il est content. Puis il s'excuse de m'avoir fait ça. Il est trop ce gamin ! Quand nous descendons il me remercie de l'avoir emmené là. Nous reprenons un deuxième hot dog et le mangeons en marchand. Il me questionne sur Sasha. Il se demande s'il ne lui a pas fait confiance trop vite, même si jusque-là tout s'est bien passé. Je le rassure. Je connais l'animal depuis maintenant 7 ans et jamais il n'a pris quelqu'un en traitre. Il me croit sinon, comme il me dit, il n'aurait pas autant d'amis ni d'escorts.
Nous flânons il n'y a pas de sexe entre nous et c'est soudain très agréable. Par les quais nous rejoignons le Louvre. Nous prenons un café en terrasse. Deux filles à la table d'à côté nous draguent. Elles sont jolies hollandaise d'après leur accent quand elles parlent en anglais. Elles sont un peu lourdes et je me penche vers Sosthène pose mes lèvres sur les siennes juste un instant. Cela suffit pour qu'elles s'excusent en riant de nous avoir " dérangés ".
Soudain il s'affole de son train et s'aperçoit qu'il l'a loupé. Il va pour courir à la gare. Je le retiens, ses bagages !! Il prendra le suivant. Quand il s'inquiète que Sasha lui a payé le billet en première, je l'assure qu'il pourra quand même l'échanger. On repasse vite à l'appart et je l'aide à ranger son costume dans son bagage. Je l'accompagne en taxi. Nous faisons l'échange du billet et j'attends le train avec lui, même s'il me dit que je peux le laisser.
Je ne le quitte qu'après l'avoir mis au train. J'appelle alors Sasha pour lui expliquer que son petit nouveau aura du retard. Ça le fait rire et il me demande de lui envoyer un compte rendu, d'où le texte ci-dessus.
Je récupère Sosthène avec 2 heures de retard. Il s'excuse de m'avoir fait ce coup-là. Je remarque le jonc qu'il a au poignet. Cadeau d'Henri ? Il acquiesce. Je lui montre ma caisse et lui dit que ça ne m'étonne pas. Comme il ne comprend pas je lui dis que la moitié de ma SLS est de sa part. Je le ramène au Blockhaus prendre sa voiture. Il monte faire la bise à PH et Ludovic puis rentre vite chez lui.
Jardinier
Paris Metro
City
Monument
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J’ai pas besoin d’une copine quand je nous vois faire des soins du visage, des mains, des pieds et qu’on regarde Bridgerton en bitchant devant.
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"Tirade"
James McAvoy x M/FTMreader
résumé : Fraîchement inscrit à des cours de théâtre, Uriel ne crois pas spécialement à ses capacités mais un souvenir de son adolescence reste gravé dans sa mémoire et l'aide à avancer dans ces cours. Un jour, un certain acteur vient rendre visite à une vieille amie, et il s'arrêtera sûrement devant une jolie représentation donnée par Uriel.
notes : je sais que ça ne peut pas vraiment être compté comme "x reader" car le personnage principal porte un nom mais je n'aime vraiment pas écrire avec le "Y/N" alors j'ai décidé de mettre un prénom sans réelle importance afin de faciliter l'écriture. Les dialogues et textes sont créés par mes soins, contrairement à la tirade finale qui reçoit ses crédits dans l'histoire ;)
! warnings : mention de propos se rapprochant de la sexualité, insécurités
3 800 mots
- Description à la troisième personne
Le théâtre n'était pas l’option qu’il avait envisagée dès le début. Il avait plutôt pensé à l'écriture, la peinture peut-être, mais pas le théâtre. Il voulait rester derrière les rideaux, pas avoir à se mettre en scène devant des paires d’yeux curieux. Vendre des livres et des tableaux lui semblait plus accessible, du moins pour lui c'était plus accessible, il travaillerait dur pour ça. Devenir écrivain ou peintre était plus courant qu’acteur, non ? Pour devenir acteur il fallait être reconnu par énormément de monde, il fallait être constamment jugé et épié. Il fallait un pur talent et beaucoup de chance pour devenir acteur. Ce qu’Uriel ne pensait pas du tout avoir. L’écriture pouvait s'apprendre plus facilement, il n'avait pas besoin de se montrer aux yeux du monde entier pour gagner un peu d’argent. La peinture pouvait être abstraite et anonyme, pas besoin d’avoir son visage sur la toile.
Pourtant il se retrouvait inscrit à des cours de théâtre depuis maintenant deux semaines. Son père lui avait forcé la main, il avait insisté en disant que pour lui cet art avait aidé à gérer sa timidité et que peut-être ça serait aussi le cas pour lui. Alors Uriel avait accepté, parce qu’au fond il avait toujours quelque chose dans sa poitrine qui demandait à sortir et à s’exprimer, et le théâtre pouvait peut-être l’aider à le faire. Du moins, il privilégiait cette excuse à une autre, totalement absurde.
« On reprend tout le monde ! »
La voix criarde de Mary fit sursauter la dizaine d’élèves. Tous rangèrent leurs portables ou casques afin de retourner sur scène et de reprendre les répétitions.
Uriel suivit le groupe, admirant la diversité présente. En s’inscrivant il avait vu qu’à partir de seize ans les personnes devaient s'inscrire dans le groupe adulte, et bien entendu du haut de ses vingt-et-un ans il l’avait fait. Mais dans le groupe il avait une jeune fille, de seize ans justement, Uriel l’admirait profondément, elle était vraiment douée et tout le monde le lui disait. Les rôles principaux étaient souvent pour elle d'ailleurs, mais elle ne devenait pas hautaine pour autant, au contraire elle était toujours surprise de les recevoir et c'était touchant à voir.
« Bien, commença plus calmement Mary, avant que l’on continue je voulais vous dire qu’un ami risque de venir vous voir d’ici quelques jours. Aussitôt les élèves devinrent curieux, il passe par ici et en parlant avec, il a proposé de venir vous regarder répéter »
« C’est qui ? Demanda Cloé, un acteur ? »
Uriel s’installa en tailleur par terre à côté de Matthias, un homme dans la cinquantaine avec qui il s’entendait bien. Ce dernier lui lança un regard et se reprocha de lui pour murmurer à son oreille.
« J’en ai vu des soi-disant acteurs passer par ici et crois-moi ils ne nous jettent même pas un regard, sourit-il, ils viennent pour se faire de la pub, dirent qu'ils sont gentils et tout ces trucs mais au fond ils s’en foutent de nous mon pauvre garçon »
Matthias n'était pas très apprécié dans le groupe à cause de sa manie à toujours voir le négatif dans une situation, comme à présent, mais Uriel appréciait ça. Pour lui c'était une qualité de voir les options que d’autres préféraient ignorer, et puis ça le faisait toujours rire.
« Peut-être qu'il est différent ? Répondit à son tour Uriel dans un murmure »
En guise de réponse, l’homme haussa les épaules, l’air peu certain.
« Oui c’est un acteur, mais je ne préfère pas vous dire tout de suite de qui il s'agit, continua Mary, vous verrez bien ! »
« Mais pourquoi il vient nous voir nous ? On est pas connus, on est même pas des professionnels »
Presque l’entièreté du groupe fut d’accord avec Joël, et Mary comprit leurs réactions.
« On se connait depuis le lycée lui et moi. Il sait que j’organise des cours au théâtre, il m'a simplement demandé si ça me dérangeait qu'il assiste à une session et j’ai répondu que non. Les élèves ne semblaient toujours pas convaincus, écoutez vous verrez de vous même alors arrêtez de me regarder avec des yeux de merlan fris. Je suis sûre qu’il pourra même vous donner des conseils »
Chacun eut un petit commentaire à faire, Mary les laissa discuter pendant plusieurs minutes avant de clapper des mains pour attirer leurs attentions et reprendre les vraies répétitions.
Depuis maintenant un peu moins d’un mois, le groupe travaillait sur une pièce en partie créée par Mary elle-même. “L’Ange et l’Oiseau”, un drame aux apparences mythologiques racontant l’histoire de deux personnages : un ange nommé Yaël qui cherchait désespérément à fuir les cieux, et une corneille nommée Danielle qui elle espérait avoir une place au Paradis malgré les croyances reliées à son apparence. Cloé avait le rôle de l’ange, Uriel celui de la corneille. C’était son premier rôle principal depuis son arrivée dans le groupe et il était assez anxieux à ce sujet. Il avait bien pensé à céder sa place à quelqu’un d’autre mais Matthias l’en avait dissuadé, il disait que ce rôle était parfait pour lui et qui fallait juste un peu de temps pour apprendre toutes les répliques. “Toi qui a le prénom d’un ange te retrouve à jouer l’oiseau, c’est pas un comble ça ?” lui répétait-il souvent. Et même s’il ne voulait pas l’avouer, entendre les compliments de Matthias lui faisait vraiment du bien. Le cinquantenaire lui avait d’ailleurs proposé de l’aider pour réciter son texte, mais Uriel avait gentiment refusé. L’idée d’être au premier plan le faisait déjà bien assez paniquer, il préférait réviser seul afin de faire les fautes seul et ne pas avoir les yeux de quelqu’un sur lui. Pour cette même raison, il restait une heure de plus à la fin de chaque cours pour être au calme et surtout avoir la possibilité de répéter dans le lieu final. Mary avait assez confiance en lui pour le laisser seul ici et revenir une heure plus tard afin de refermer les portes de la salle de spectacle.
Ne manquant pas son rendez-vous solitaire, Uriel observa les autres élèves quitter la scène et sortir petit à petit de la grande salle. Matthias lui souhaita bonne chance et fut le dernier à partir. Le jeune homme souffla doucement en entendant ce silence. Il appréciait les autres membres du groupe mais sa tranquillité était d’autant plus appréciée. Uriel repris son texte, ces nombreuses pages qu’il devait apprendre par cœur, et il se mit au travail.
L’heure passa plus vite qu’il l’aurait pensé, il s’en rendit compte lorsqu’il reprit son portable pour vérifier la date du prochain cours. Avec surprise il vit affiché dix-huit heures trente, ce qui voulait dire que Mary avait trente minutes de retard. Uriel ne s'inquiéta pas plus que ça, un retard pouvait très bien arriver à n’importe qui. Il rangea tranquillement ses affaires, murmurant son texte en même temps, puis il alla vers la sortie. L’idée de partir lui traversa bien l’esprit mais ça voulait dire laisser la salle ouverte et sans surveillance, ce qui n’était vraiment pas recommandé ici. Uriel vivait seul, personne n’allait s’inquiéter s’il rentrait encore un peu plus tard, il décida donc d’attendre le retour de Mary pour qu’elle puisse fermer à clé en toute sécurité. Le jeune homme s’installa assis contre une des portes et reprit son sac à dos. Avec le temps, il avait pris l’habitude de toujours emporter un livre avec lui, et aujourd’hui cette technique allait payer. Il entama donc sa lecture, un recueil de poèmes qu’on lui avait offert il y a deux ans mais qu’il n’avait jamais pris le temps de lire.
Il fallut quelques pages pour qu’Uriel rentre pleinement dans le livre mais assez vite il oublia son environnement et enchaîna paisiblement les poèmes. Il fut tellement absorbé qu'il ne remarqua pas Mary accompagnée d’un homme se diriger vers lui. La trentenaire salua son ami qui s’excusa de l'avoir autant retenu, puis elle se dirigea vers Uriel. Ce dernier sursauta en voyant des jambes arriver dans son champ de vision, mais il fut soulagé en voyant le visage familier de Mary.
« Excuse moi pour le retard, l’ami dont je vous ai parlé tout à l’heure est arrivé plus tôt que prévu et il est passé au théâtre, expliqua-t-elle en observant le garçon ranger son livre, merci d'avoir attendu »
« C’est normal, sourit Uriel, on se voit demain de toute façon ? Mary hocha la tête tout en fermant à clé les deux imposantes portes, alors à demain et passe une bonne soirée »
La femme observa son élève quitter tranquillement le bâtiment, un sourire aux lèvres.
Le lendemain, la journée passa plus vite qu’il ne l’aurait espéré. Les clients au supermarché n’avaient pour une fois pas été insupportables, ou du moins la majorité s’était bien tenue. Malgré ça, Uriel était plus que pressé de rentrer chez lui et de prendre sa douche. Les apparences pouvaient être trompeuses mais rester toute la journée enfermé dans un magasin donnait assez vite chaud, d’autant plus lorsque des clients demandaient une certaine maîtrise de soi.
Fermant la porte fermée à clé derrière lui, Uriel se dépêcha de retirer tous ses vêtements sales. Il vida vaguement son sac, retirant simplement la vaisselle utilisée lors de son repas de midi puisque le reste restait constamment dedans. Il ne voyait pas l’utilité de retirer ses affaires de travail si c’était pour les remettre le lendemain, autant les laisser à leurs places.
Une fois tout son rituel habituel effectué, le jeune homme vérifia l’heure. Il lui restait moins d’une demie-heure s’il voulait éviter d’être en retard. Sur ce constat, il fila sous la douche, ne prenant pas le temps de mettre de la musique ou même de vérifier ses messages. Heureusement il ne finissait pas tous les jours aussi tard, mais lorsque ça arrivait il devait courir pour être à l’heure. Le seul point positif, qui l’avait d’ailleurs persuadé de garder ces cours, était que le théâtre se situait à moins de cinq minutes à pied de chez lui. Petit, Uriel avait l’habitude de s’y rendre avec son père pour voir quelques représentations et pièces, malheureusement avec le temps cette coutume s’était perdue. Mais grâce à ça, il connaissait les lieux, bien sûr avant de s’être inscrit à ces cours il ne pouvait pas savoir à quoi ressemblait le derrière de la scène, mais ces années de fidélité au programme lui avaient permis de connaître les salles et artistes sur le bout des doigts. Évidemment, “connaître” était un bien grand mot pour ces acteurs, mais Uriel avait appris les noms des comédiens réguliers ainsi que leurs pièces répétitives. Ce détail n’en était pas un durant les cours car grâce à cela il pouvait citer les précédentes pièces jouées ainsi que certaines parties. Par exemple, son père aimait beaucoup les représentations de Cyrano de Bergerac, par conséquent il entraînait toujours son fils avec lui pour les voir, et résultats Uriel connaissait par cœur les différentes versions de la tirade pour Roxane du personnage principal. Sa préféré restait de loin celle moderne interprétée par James McAvoy, même s’il l’avait vu il y a plusieurs années de ça, elle restait gravée dans sa mémoire. L’émotion qu’avait réussi à transmettre le comédien était époustouflante. Uriel se souvenait encore du silence ambiant dans la salle, des larmes sur ses joues, et des applaudissements finaux. Il avait dix-sept à l’époque, et quatre ans après il était encore capable de réciter ce texte sans une faute.
Une serviette posée maladroitement sur ses cheveux, Uriel éteignit la salle de bain pour aller dans la chambre et y prendre des vêtements propres. Il ne se prit pas la tête et attrapa simplement un t-shirt abordant un logo Marvel qui traînait dans son armoire ainsi qu’un jogging assez large pour faire des mouvements fluides. Il enfila rapidement des chaussettes ainsi qu’un sous-vêtement avant de retourner chercher son sac à dos. Comme à chaque fois, le jeune homme vérifia d’un coup de regard qu’il n’oubliait pas un robinet ouvert ou ce genre de choses, puis il ramassa son large gilet et le ferma avant de quitter son appartement.
À moins dix, Uriel fut enfin dehors, le pas rapide malgré sa légère avance. Il n’aimait pas être en retard mais il arrivait pourtant souvent à l’être, et les autres membres du groupe le savaient très bien.
Mais heureusement pour lui, il arriva même avec trois minutes d’avance. Comme toujours Matthias était déjà présent, et il devait l’être depuis plus d’un quart d’heure. À peu près tout le monde était là, sauf Joël qui avait prévenu de son absence et Arthur qui avait manqué son bus.
« Bonsoir à vous tous ! Salua gaiement Mary en rentrant dans la salle, j’espère que votre journée n’a pas été trop éprouvante parce que ce soir on reprend tout le troisième acte »
Plusieurs élèves soupirant en cœur, la femme descendit avec une joie de vivre peu habituelle les marches jusqu’à arriver au devant de la scène. Uriel échangea un regard interrogatif avec Matthias, ce à quoi l’homme haussa les épaules. Mary n’était pas d’un tempérament très gai, elle n’était pas tout le temps déprimée mais disons que la voir dans cet état était nouveau, et ça attisait la curiosité d’Uriel.
« On ne va pas attendre Arthur il prendra en cours de route, expliqua-t-elle en retirant son manteau ainsi que ses chaussures »
Afin d’avoir une meilleure adhésion sur le sol en bois ciré de la scène, tout le monde devait retirer ses chaussures et rester en chaussettes. Puis, ça apportait une ambiance plus légère.
« Donc ! Cloé positionne-toi pendant que Khais est sensé finir sa réplique, les deux obéirent sans problème tandis que Mary ajustait l’emplacement de Cloé »
Les autres restèrent assis contre le mur de droite, observant la scène en attendant patiemment leur tour.
« Très bien, Mary claqua des mains et le silence tomba comme d’habitude, le rideau s'ouvre sur Yaël à genoux près d’une rivière, on devine qu’il boit pendant qu’une musique est censée installer un sentiment de paix. Cloé c’est quand tu veux »
Le jeune femme avait mis ses longs cheveux blonds dans un chignon imparfait qui lors de la vraie répresentation sera camouflé avec des plumes blanches et fleurs. Le choix de faire jouer un femme pour un ange et un homme pour une corneille était volontaire de la part de Mary, elle disait toujours qu’un comédien devait être capable d’incarner le genre opposé. Matthias n’avait pas été de cet avis au début, mais grâce à quelques explications venant d’Uriel, il avait fini par tomber d’accord sur le sujet.
« Oh père, que dois-je faire pour cesser ce châtiment que tu m’infliges, commença à voix basse Cloé, dois-je faire le mal ? Dois-je désobéir à mes convictions intimes pour m’épargner ce dur supplice ? »
Cette scène avait été compliquée pour Cloé à apprendre et surtout à interpréter, elle ne parvenait pas à garder ce mi-ton assez doux pour être celui attendu et assez puissant pour résonner à travers toute la salle. Mary l’avait beaucoup aidé là-dessus, lui donnant des exercices de respirations pour canaliser sa voix et ses intentions, mais aussi des vidéos à regarder pour que son oreille s’habitue à ce ton particulier. Au bout du compte, elle parvenait à réciter son texte comme demandé, et comme toujours avec elle, la scène était émouvante. Uriel admirait sincèrement Cloé car malgré son jeune âge, elle réussissait à comprendre la demande qui lui était faite. Puis, elle était douée, tout le monde le voyait ici. Matthias avait même dit que si un jour quelqu’un venait chercher de futur comédiens, il hésiterait très certainement entre elle et Uriel, mais bien sûr le jeune homme en question avait gentiment rit, disant qu’il n’y avait aucune compétition possible entre lui et l’adolescente.
« Que fais-tu de ce pauvre oiseau ? Ce pauvre maudit, maudit par sa couleur et la signification que l’on lui attribue. N’es-tu pas touché par son histoire ? Ne souhaites-tu pas faire taire ses souffrances et lui accorder la libération qu’elle demande ? Je connais ta bonté mon père, accordes-moi ce souhait je t’en prie »
Uriel se releva sans un bruit, préparant son entrée tout en récitant dans son esprit ses mots. Son gilet à présent ouvert, il le laissa glisser le long de ses bras avant de le poser en boule dans un coin. Pour lui le plus compliqué était toujours les premières phrases, il avait constamment peur de les rater ou de les oublier. S’il se trompait au milieu ce n’était pas grave, son erreur pouvait passer inaperçue, alors que pour le premier mot c’était totalement différent.
Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières, se répèta en boucle le jeune homme, mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières.
Cloé laissa tomber une plume de ses cheveux, c’était son signe.
« Mon ami, je te cherche depuis que le soleil a pointé ses premières lumières ! Déclara mélancoliquement Uriel en arrivant sur le milieu de la scène »
« Oh Danielle ! Oh mon pauvre oiseau ! S'exclama Cloé, comme tes plumes sont ravissantes ! »
La tête du jeune homme tournant d’un côté pour exprimer sa gêne, il joua un sursaut lorsque Cloé attrapa entre ses mains son bras. Pour ce rôle, Uriel allait devoir porter une tenue entièrement noire sur laquelle serait collée plusieurs plumes de la même couleur, et comme Cloé, des plumes dans les cheveux. Il avait proposé de disposer ces dernières de manière à ce qu’elles descendent dans sa nuque, afin de faire une illusion de cheveux plus longs et une apparence plus féminine.
« Je t’en prie ne compare pas ces atrocités avec la beauté qui rayonne de ta robe, commença Uriel, se retournant pour marcher dos à l’ange, tes plumes illuminent les cieux et renvoient la lumière divine sur les oiseaux comme moi. Elles sont créées pour faire bouillir de jalousie les plus gracieux paons, elles représentent la Paradis et ses disciples, récita tristement la corneille en pointant le ciel. Ne compare pas ma malédiction avec ta bénédiction, tu risquerais d’irriter les cieux. Ma place est déjà permise sur une terre aussi belle que la nôtre, ne compare pas mes monstruosités avec une chose qui ne doit être attribuée qu’à la lumière. Il émit une courte pause. Oh mon ami, ne compare pas le crépuscule avec l’aube ! »
Un silence tomba dans la salle alors qu’une larme coula le long de la joue d’Uriel. Sa partenaire de scène, les lèvres entrouvertes, joignit ses mains dans un applaudissement, et bien vite les autres la suivirent. Sortant peu à peu de son monde dramatique, le jeune homme regarda ses camarades avec incompréhension. Il passa sa main contre sa joue pour y essuyer l’humidité, et se mit à sourire malgré lui en comprenant petit à petit la raison de ces applaudissements. Matthias se leva en premier et effectua un signe de révérence qui fit doucement rire Uriel.
« Est-ce que tu veux bien comprendre tous mes compliments maintenant ? Tu es talentueux jeune homme, que tu le veuilles ou non, commença Matthias, accompagné par plusieurs hochements de têtes derrière lui »
Mary se retourna vers le fond de la salle, semblant sourire à quelque chose dans la pénombre, avant de s’avancer.
« Matthias a raison, c’est clairement la meilleure version que tu as fais jusqu’à présent, elle lui sourit »
Le jeune homme voulut bégayer des remerciements, sentant une véritable gratitude au fond de lui, mais un applaudissement le stoppa net. Il n’eut pas besoin de regarder les élèves pour comprendre que cela ne venait pas d’eux, ça venait de droit devant, haut sur les marches. Uriel s’avança timidement sur la scène pour tenter d’y voir plus clair, mais bien vite l’inconnu se mit de lui-même dans la lumière.
Un poids tomba dans l’estomac du jeune interprète, et il ne fut pas le seul surpris. Toujours contre leur mur, les apprentis comédiens se mirent chacun leur tour à écarquiller les yeux dans des grimaces de plus en plus ridicules.
« Je vous ai parlé de mon ami hier, expliqua gaiement Mary, il se trouve qu’il est arrivé plus tôt que prévu, alors je vous présente James »
Comme s’il s’agissait d’un simple homme, il sourit aux élèves qui étaient toujours sous le choc, et plus particulièrement à une jeune corneille. Avec agilité, il monta sur la scène, se stoppant devant ce joli oiseau.
« Enchanté, James, se présenta poliment l’acteur, Mary m’avait parlé d’un potentiel talent et je suis ravi de te voir en personne Uriel »
Peut-être qu’il murmura un “bonsoir”, mais lui-même n’était sûr de rien à cet instant.
Tout ce qui tournait dans son esprit bouleversé était cette tirade, cette tirade que ce matin encore il récitait innocemment dans la rue.
Je t’aime, j’ai besoin de toi, je te veux. Et je me réveille avec ta voix résonnant dans ma tête. Je te regarde et je ne peux pas me concentrer.
Je suis honteux, je suis en colère, je suis amoureux, je suis fou, je suis heureux, je suis mort, je suis vivant, je suis stupide, je suis sans mot.
Je t’écris des lettres, et je les détruis, puis je t’en écris de nouvelles. Je t’idéalise, je t'humilie, je te déshabille. Je regarde à travers tes yeux, j’embrasse tes yeux. Je te pousse contre le mur, mais tu repousses, tu repousses. Ton corps veut le mien, tu embrasses ma bouche, tu mords ma lèvre. Tu fais couler le sang. Tu es en feu, tu es en feu.
Le monde entier s’illumine, et je brûle, et je brûle d’amour.
Le monde entier s’illumine, et ce soir, et cet homme. Et ta voix s’illumine.
Je n’ai pas de patience, je n’ai pas d’esprit, je n’ai pas de repos, je n’ai pas de maîtrise, je n’ai pas de honte. Je n’ai aucune autorité sur moi, je pourrais attendre des heures pour un regard avec toi, et finalement ne pas t’adresser la parole du tout. Je ne peux pas parler, je ne peux pas arrêter de parler, je ne peux pas arrêter de regarder.
Je fais de toi un objet, je te désire. Je t’écris, j’écris pour toi. Je déchire tout ce que j’ai déjà écrit pour toi ou sur toi, je brûle mon corps vif pour toi. Je t’idolâtre, je te dévêts, je te déshabille. Je retire le plus petit bouton de ta manche.
J’embrasse ta taille, j’embrasse ton cou, j’embrasse ta nuque. J’embrasse ton poignet, et je suis muet.
Je suis muet.
Tout ce que je peux dire est que je veux, je veux, je veux. Il n’y pas de poésie, il n’existe aucune structure permettant de donner un sens à tout cela. À part je veux, je veux, je veux.
James masterlist
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Faudrais qu'on m'explique, plus je fais des soins du visage, plus j'en prend bien soin avec des bonnes crèmes et des nettoyant parfait pour ma peau et plus j'ai de l'acné 🤨. Mon visage est parfait quand je le lave juste avec de l'eau sans savon sous la douche et que je mets la crème la plus basique (mixa), comment c'est possible ? Ça veut dire quoi, que je doit garder ma routine de crasseuse ?
#oui j'ai de l'acné à 30ans mais heureusement ça se voit pas trop#perso#blabla inutile#jaime le racontage de vie en ce moment
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Les trois portraits officiels de la "Comtesse Du Barry" par Elisabeth Vigée Le Brun (1781-1782-1789) dont le dernier réalisé suite à leur rencontre à Louveciennes.
« C’est en 1786 que j’allai, pour la première fois, à Louveciennes, où j’avais promis de peindre Madame Dubarry, et j’étais extrêmement curieuse de voir cette favorite, dont j’avais si souvent entendu parler. Madame Dubarry pouvait avoir alors quarante-cinq ans environ. Elle était grande sans l’être trop ; elle avait de l’embonpoint ; la gorge un peu forte, mais fort belle. Son visage était encore charmant, ses traits réguliers et gracieux ; ses cheveux étaient cendrés et bouclés comme ceux d’un enfant ; son teint seulement commençait à se gâter. Elle me reçut avec beaucoup de grâces, et me parut avoir fort bon ton ; mais je lui trouvai plus de naturel dans l’esprit que dans les manières : outre que son regard était celui d’une coquette, car ses yeux allongés n’étaient jamais entièrement ouverts, sa prononciation avait quelque chose d’enfantin qui ne seyait plus à son âge. » (1) - Souvenirs – (Lettre X)
Au sujet du second tableau, Elisabeth Vigée Le Brun dit ceci : « J’ai fait ce tableau avec le plus grand soin ; (…) je l’ai revu dernièrement. Le vieux général à qui il appartient a sans doute fait barbouiller la tête, car ce n’est point celle que j’ai faite ; celle-ci a du rouge jusqu’aux yeux, et madame Dubarry n’en mettait jamais. Je renie donc cette tête qui n’est point de moi ; tout le reste du tableau est intact et bien conservé. Il vient d’être vendu à la mort de ce général. » (1) – Souvenirs – (Lettre X).
Au sujet du troisième portrait achevé bien après en 1814 : « Je l’ai commencé vers le milieu de septembre 1789. De Louveciennes, nous entendions des canonnades à l’infini, et je me rappelle que la pauvre femme me disait : «Si Louis XV vivait, sûrement tout cela n’aurait pas été ainsi.» J’avais peint la tête et tracé la taille et les bras, lorsque je fus obligée de faire une course à Paris ; j’espérais pouvoir retourner à Louveciennes pour finir mon ouvrage ; mais on venait d’assassiner Berthier et Foulon. Mon effroi était porté au comble, et je ne songeais plus qu’à quitter la France ; je laissai donc ce tableau à moitié terminé. Je ne sais pas par quel hasard M. le comte Louis de Narbonne s’en trouva possesseur pendant mon absence ; à mon retour en France, il me l’a rendu, et je viens de le terminer. » (1) – Souvenirs - (Lettre X).
« Elle (Madame du Barry) m’établit dans un corps de logis, situé derrière la machine de Marly, dont le bruit lamentable m’ennuyait fort. Dessous mon appartement, se trouvait une galerie fort peu soignée, dans laquelle étaient placés, sans ordre, des bustes, des vases, des colonnes, des marbres les plus rares et une quantité d’autres objets précieux ; en sorte qu’on aurait pu se croire chez la maîtresse de plusieurs souverains, qui tous l’avaient enrichie de leurs dons. Ces restes de magnificence contrastaient avec la simplicité qu’avait adoptée la maîtresse de la maison, et dans sa toilette, et dans sa façon de vivre. L’été comme l’hiver, madame Dubarry ne portait plus que des robes-peignoirs de percale ou de mousseline blanche, et tous les jours, quelque temps qu’il fît, elle se promenait dans son parc ou dehors, sans qu’il en résultât aucun inconvénient pour elle, tant le séjour de la campagne avait rendu sa santé robuste. Elle n’avait conservé aucune relation avec la nombreuse cour qui pendant longtemps l’avait entourée.(…) »
« Les soirs, nous étions le plus souvent seules, au coin du feu, madame Dubarry et moi. Elle me parlait quelquefois de Louis XV et de sa cour, toujours avec le plus grand respect pour l’un et les plus grands ménagements pour l’autre. Mais elle évitait tous détails ; il était même évident qu’elle préférait s’abstenir de ce sujet d’entretien, en sorte qu’habituellement sa conversation était assez nulle. Au reste, elle se montrait aussi bonne femme par ses paroles que par ses actions, et elle faisait beaucoup de bien à Louveciennes, où tous les pauvres étaient secourus par elle. (…) Tous les jours, après dîner, nous allions prendre le café dans ce pavillon, si renommé pour le goût et la richesse de ses ornements. La première fois que madame Dubarry me le fit voir, elle me dit : « C’est dans cette salle que Louis XV me faisait l’honneur de venir dîner. Il y avait au-dessus une tribune pour les musiciens qui chantaient pendant le repas.» Le salon était ravissant : outre qu’on y jouit de la plus belle vue du monde, les cheminées, les portes, tout était du travail le plus précieux ; les serrures même pouvaient être admirées comme des chefs-d’œuvre d’orfèvrerie, et les meubles étaient d’une richesse, d’une élégance au-dessus de toute description. Ce n’était plus Louis XV alors qui s’étendait sur ces magnifiques canapés, c’était le duc de Brissac, et nous l’y laissions souvent, parce qu’il aimait à faire sa sieste. Le duc de Brissac vivait comme établi à Louveciennes ; mais rien, dans ses manières et dans celles de madame Dubarry, ne pouvait laisser soupçonner qu’il fût plus que l’ami de la maîtresse du château. Toutefois il était aisé de voir qu’un tendre attachement unissait ces deux personnes (…) ». (1) – Souvenirs – (Lettre X).
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[What does the endless traveler seek?]
VIII - Euphémie
Je regardais longtemps cette carte qui est apparue après que j’ai cliqué sur le carré mystérieux. C'était un dessin très détaillé. Il y avait plusieurs villes, rivières et montagnes. La carte était placée faiblement en arrière-plan du site et c'était difficile de distinguer les détails. Les villes étaient proches l'une de l'autre et à côté de ce qui semblait être la première ville, je pouvais à peine distinguer quelques symboles. Avec la cartographie Voynich, je l'ai traduit. Le nom de cette ville était Euphémie.
J'ai recherché cet endroit en ligne et trouvé beaucoup et, en même temps, rien de concret. Euphémie, la sainte. Euphémie, l'astéroïde. Pour l'affiner, j'avais besoin des noms des autres villes, mais le reste de la carte sombre était impossible à lire.
Heureusement, j’ai découvert les outils de développement dans le navigateur et j’ai téléchargé la carte. Sur le site web, l'image était affichée avec une faible opacité mais toute seule elle était grande et claire. Je pouvais voir quatorze villes reliées par une route, chacune d'elles étrange d'une certaine manière. En passant d'une ville à l'autre, le paysage changeait, et la route créait une spirale vers le milieu de la carte où se trouvait un grand labyrinthe.
J'étais fasciné par cette carte du monde, mais mes yeux n'étaient pas coopératifs. J'avais besoin de dormir. Mes rêves étaient vivants et bizarres: J'ai parcouru les rues sinueuses de Euphémie, où les habitants se sont transformés en ombres à la seconde où j'ai essayé de leur parler et se sont fondus dans la nuit.
Je me suis réveillé à 10h du matin et j'ai soudainement réalisé que je n'étais pas sorti de chez moi depuis probablement cinq jours. Je me suis douché, préparé et j'ai fait une promenade dans mon quartier. Dans mes propres pensées, j’ai marché et marché, dans ces rues que je connaissais si bien. Tout à coup, j’ai entendu un grand bruit, suivi d'une femme attrapant mon bras et me tirant vers elle. Elle m’a dit avec colère “Qu'est-ce que vous faites? Vous avez failli vous faire écraser par ce camion !”
Tout ce que je pouvais dire était “désolé”, avant de traverser la rue et de courir dans les toilettes du Café d'Auteur pour reprendre mon souffle et me laver le visage à l'eau froide. Au moment où ma respiration revenait à la normale, j'ai reçu un appel. En regardant mon téléphone pour voir de qui il s'agissait, j'ai remarqué qu'il était 18h. Cela faisait presque 8 heures que j'avais quitté l'appartement.
Moi: Bonjour ?
Christina: Je n'ai rien trouvé.
Moi: Hein ?
Christina: Ça va ? Ton voix est étrange.
Moi: Oui oui, pas de problème. Quoi de beau ?
Christina: Quoi de beau ? Eh bien, je n'ai trouvé aucun lien entre Leonora Carrington et Italo Calvino.
Moi: Que veux-tu dire ?
Christina: Je veux dire, ils étaient vivants en même temps, mais pour autant que je sache, leurs chemins ne se sont jamais croisés.
Moi: Mais pourquoi tu me dis ça ?
Christina: Tu m'as demandé d'enquêter sur Carrington et Calvino. Tu ne te souviens pas ? C'était il y a quelques heures à peine.
Moi: Vraiment ?
Christina: Tu te sens bien ? Où es-tu ?
Moi: En fait, je ne me souviens de rien des dernières heures. Je suis maintenant dans les toilettes du Café d'Auteur, en train de me rafraîchir.
Christina: Café d'Auteur ? Mais cet endroit a fermé il y a des années. Que se passe-t-il ?
J'ai raccroché, quitté le café (qui n'était pas vraiment fermé) et couru chez moi, essayant de ne plus me faire renverser par d'autres voitures. Dès le début, j'avais pris soin de ne pas trop impliquer mes amis dans cette étrange quête. Mais aujourd'hui j'avais demandé à Christina de m'aider pour quelque chose que je pourrais facilement faire moi-même ? Pourquoi n'ai-je aucun souvenir des 8 dernières heures ? Calvino ? C'était trop bizarre. Pour la première fois, j'avais vraiment peur.
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Soin anti odeur
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Le balcon
Alix de Tripoli observait avec inquiétude le visage pâle et affaibli de son ami. Depuis plusieurs jours, la lèpre qui le rongeait l'avait rendu presque incapable de se déplacer, le maintenant prisonnier dans son lit. Mais ce matin-là, il semblait y avoir un léger mieux. Baudouin avait retrouvé un peu de force et une lueur d'espoir brillait dans ses yeux fatigués.
"Je ne peux plus rester enfermé ici, Alix", murmura-t-il faiblement. "J'ai besoin de sentir le vent sur mon visage, de voir le ciel au-dessus de moi. Aide-moi à aller sur le balcon, s'il te plait."
Alix hocha la tête avec détermination. Malgré la gravité de la situation, elle savait qu'elle devait soutenir son ami dans ce désir simple mais essentiel. Elle l'aida à sortir du lit avec précaution, prenant soin de ne pas aggraver ses douleurs.
Ensemble, ils se dirigèrent lentement vers le balcon qui surplombait les remparts de Jérusalem. Baudouin respirait profondément l'air frais, les yeux clos, comme s'il se nourrissait de chaque sensation. Alix le soutenait, veillant à ce qu'il reste debout malgré sa faiblesse.
Le silence était entrecoupé par le bruit lointain des activités de la ville. Baudouin ouvrit enfin les yeux et sourit à son amie.
"Merci, Alix", murmura-t-il. "Merci de m'avoir permis de vivre ce moment de liberté, même si ce n'est que pour un instant. Je me sens un peu plus fort maintenant, grâce à toi."
Alix sourit à son tour, sentant un poids se lever de ses épaules. Elle savait que la lèpre ne reculerait pas, que le temps était compté pour Baudouin. Mais elle était déterminée à lui offrir tout le réconfort et l'espoir possible, jusqu'au dernier souffle.
Ensemble, ils restèrent là, sur le balcon, contemplant le monde qui s'étendait devant eux. Dans cet instant de paix et de complicité, ils étaient simplement deux jeunes confrontés à la cruauté de la maladie et à la fragilité de la vie. Mais ils étaient aussi des amis, prêts à se soutenir jusqu'au bout, dans la lumière comme dans l'ombre.
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Épisode 3
Quelques jours plus tard, allongé sur le canapé, Ray s'était endormi, ses paupières s'étaient alourdies soudainement.
Quand il se réveilla il faisait déjà nuit.
Dans la salle de bain il s'aspergea le visage d'eau froide, il se lava les dents et se brossa les cheveux.
Ray prit la décision de s'occuper de son repas. Son estomac gargouillait sérieusement.
Il savait qu'il y avait des ailes de poulet dans le frigo, des oignons et un reste de légumes un peu ramollis.
Ray penché sur l'évier éminçait un oignon, des larmes coulaient de ses yeux.
Pendant que le poulet grésillait dans la poêle il y balança les oignons et les légumes. Il se servit un verre de vin qu'il but en surveillant la cuisson.
Son téléphone portable se mit à vibrer dans sa poche, il regarda l'écran c'était son supérieur qui l'appelait, Ray fut surpris c'est la première fois que Santenax téléphonait sur son portable.
Celui-ci lui dit qu'il voulait le voir demain à la première heure dans son bureau puis il raccrocha.
Ray dévorant ses ailes de poulet se posait tout un tas de questions sur cette convocation...
Une compilation de jazz tournait sur la platine , Miles Davis inondait l'appartement de ses sons graves et rythmés, Ray finissait son repas en silence.
Plus tard dans la soirée Ray le visage détendu en apparence dénué de tout soucis , un léger ronflement l'accompagnant, il bavait sur l'oreiller.
Au petit matin dans la cuisine, il se prépara un café bien serré pour être en forme afin d'affronter son supérieur.
Il prêta l'oreille, la radio retransmettait une conférence de presse qui retint toute l'attention de Ray, il s'agissait de la disparition inquiétante d'une jeune femme.
Ray reconnu la voix de son boss , l'assistance face à lui avait l'air plus nombreuse que d'habitude. Santenax commençait très tôt sa conférence de presse , ce n'était pas dans ses habitudes.
Ray alluma sa télé pour voir , la presse locale et nationale était présente, derrière la table autour de Santenax étaient assis le préfet et d'autres fonctionnaires.
Ray comprenait mieux son appel d'hier , il s'agissait d'une disparition qui datait déjà de plusieurs jours. Ce que Ray ne comprenait pas c'est pourquoi Santenax voulait le voir dans son bureau.
Ray arrêta de se prendre la tête en se posant des questions , il verrait bien en arrivant.
Arrive au commissariat Ray se dirigea directement vers le bureau de son supérieur, ilnlui dit bonjour en fermant la porte.
Santenax se lança dans une explication, il lui expliqua que les parents d'Amelie étaient des amis de longue date, qu'ils étaient très inquiet, la jeune femme était majeure mais tout l'entourage unanime disait qu'elle n'avait pas pour habitude de disparaître sans donner de nouvelles.
Santenax avait promis de s'en occuper personnellement, c'est pour cela qu'il lui confiait le soin d'enquêter sur cette disparition. Ray parcourut le bureau du boss d'un regard étonné il dit :
- d'accord chef !
Ray pensa qu'il se foutait dans la merde avec cette enquête, encore une fille de bonne famille qui a fabriqué je ne sais quoi et à qui il est arrivé quelque chose ou pas pour l'instant il allait voir ses collègues Blotin et Ginette pour les mettre au courant.
Santenax lui avait dit que tout les trois suffirait, que si besoin était il viendrait en renfort.
Pour l'instant la procédure consistait à visiter l'appartement d'Amelie et de relever tous les indices qui seraient utiles pour l'enquête. Les mains encombrées de cafés, Blotin entra dans le bureau et fit la distribution, Ginette dit :
- pour aujourd'hui je reste là , je prépare les dossiers et je ferais le lien.
- d'accord répondit Ray
- c'est parti ! gueula Blotin
Amelie habitait une petite résidence cossue, les gens qui habitaient là avaient oublié de fermer les portes à clé, à côté de l'appartement d'Amelie, quelqu'un faisait brailler la télé.
Le grand salon était impeccablement rangé et propre, ça se voyait que rien n'avait été touché depuis un bon moment.
Chaque objet était apparemment à sa place , Ray et Blotin éprouvaient une certaine gêne à fouiller cet appartement. Ce n'était pas comme un appart où avait eu lieu un crime et des bagarres.
Ray se dirigea en silence vers les fenêtres, il y passa un doigt sur le cadre , très peu de poussières.
Les détails se mettaient en place d'eux même, les photos de famille, les plantes vertes, les petits bibelots et un vieux bouquet de fleurs fanées.
Cela confortait Ray qu'elle était absente depuis un bon moment. Ils allaient fouiller les autres pièces dans l'espoir de trouver quelques indices.
Ray et Blotin retournèrent tout les tiroirs, ils fouillèrent tous les recoins toutes les boîtes, ils avaient trouvé un peu d'argent et surtout un carnet d'adresse, quelques bouteilles d'alcool étaient rangées soigneusement dans un placard au dessus de la chaîne hi-fi, table qui comportait un poste de télévision et un lecteur de dvd.
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