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#salon parisien
nedgis · 7 months
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Maison & Objet 2024 : décryptage des tendances déco et luminaires design par Nedgis !
Le thème “Tech Eden” : fusion entre la nature et la technologie Le thème clé choisi pour Maison & Objet 2024, “Tech Eden“, incarne parfaitement la symbiose entre la nature et la technologie. Il s’agit de réinventer les éléments naturels pour les intégrer harmonieusement dans notre quotidien, tout en privilégiant le développement durable et le bien-être. Cette approche novatrice a donné lieu à…
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iamthelandscape · 1 year
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Music Room Living Room in Paris Example of a medium-sized contemporary open-concept living room with a light wood floor, white walls, and a television stand.
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Library Living Room in Paris Large transitional medium tone wood floor and brown floor living room library photo with a standard fireplace, a stone fireplace, a concealed tv and white walls
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tonksnymphdora · 2 years
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Loft-Style Living Room in Paris Example of a mid-sized danish loft-style painted wood floor living room library design with black walls, no fireplace and no tv
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belinda-amy · 2 years
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Home Bar Living Room (Paris)
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olympic-paris · 27 days
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saga: Soumission & Domination 251
Nouvel an 2013
Le reste de la semaine s'est passé en préparatifs pour notre réception du 31. Comme tous les ans grosse teuf/touze pour le 31. Les amis arrivent de tous les cotés et ne manqueraient pour rien au monde ce grand moment de débauche sexuelle !
Les parisiens forment un bon contingent avec Kev que son boss/mari laisse libre ce soir là, Bo-gosse et Moitié. Alban sera des nôtres cette année, attiré par la présence de Ric ! Les potes de La Palmyre seront là aussi, Jérôme et son Frédéric, Manu et Théo. Bruno et Arnaud nos voisins de la campagne, Igor et ses jumeaux Tic et Tac collés du petit Théo, et donc aussi son frère Ed ne manqueraient cette fête sous aucun prétexte. Second et Julien, nos " manuels " arriveront dès la fermeture de la boutique de Julien. Nos architectes préférés, Olivier et Pierre nous ont répondu positif. Les motards, Eric et son petit Cédric, Phil et Luc, Daniel, Franck et donc Louis ont répondus présent. Nous attendons de Suisse Pablo le grand frère d'Ernesto qui a négocié de travailler à noël pour avoir son 31 et 1er. Absents, Jean coincé avec son client privilégié, nos amis du sud, Alex et Johan (mon sosie) qui sont en vacances au soleil.
Petit calcul : nous seront 33 sans compter Samir et Ammed. Belle logistique !
Pour être certain que Maxou ne fera pas de connerie ce soir là, je l'ai confié/loué à André le père de Ric avec qui il avait déjà passé les dernières vacances.
Nous ne sommes pas trop de trois pour tout mettre en place (bien secondés par Samir et Ammed). Toutes les chambres sont préparées et équipées, pas seulement de draps et couettes, mais aussi en kpotes, gels divers... Les salles de bain sont remplies de produits pour le corps et de draps éponge.. En ce qui concerne la bouffe, j'ai commandé tout le salé chez Julien et le sucré dans la meilleure pâtisserie de la ville. Contingences matérielles, il a fallu augmenter nos capacités de froid et le 30 nous recevons deux énormes frigos qui trouvent place au ré de chaussée. Juste a temps pour recevoir les livraisons de bouffe. Pour éviter les mélanges d'alcool, nous optons pour du champagne avec deux variantes : brut et rosé. J'en avais fait rentrer 15 caisses toutes maintenues à 10° dans la cave.
Le 31 matin, je prête ma 300SLS à Ernesto pour qu'il aille chercher son frère à l'aéroport. Pendant ce temps là les invités commencent à arriver. Ric arrive avec Alban qu'il a pris à la gare. Contrairement à ses habitudes, il amène avec lui les esquisses et les photos de nos cariatides en cours de création. Ric est aussi pressé que nous de les voir car il en est le modèle. Ça avance bien et même " soviétisé ", nous reconnaissons son visage.
Avant que les autres arrivent, Ric me demande où nous comptions les loger afin qu'ils puissent s'installer. Je les accompagne et leur laisse libre choix, tout en leur disant de prendre leur temps. Nous ne les reverrons qu'une heure et demi plus tard deux sourires béats ornant leurs visages. Pas besoin d'avoir vu ce qu'ils avaient fait pour le savoir !
Nos deux Espagnols de frères sont arrivés. Pablo roule des pelles à tout le monde, content de nous revoir. Je le prends à part quelques minutes pour lui dire que je voulais lui faire une proposition avant qu'il ne reparte. Il me dit qu'on a qu'à en parler tout de suite avant que les autres invités n'arrivent.
Je lui transmets le désir de ma mère de le voir prendre la place de sa cuisinière vieillissante, à ses propres conditions si elles ne sont pas extravagantes. Il me demande s'il peut la rencontrer. Je téléphone direct à Emma et elle nous dit de venir en début d'après midi.
Nous déjeunons tous sur le pouce d'un brunch improvisé par Ammed.
Nous laissons les autres le temps de faire un saut chez ma mère. Elle nous reçoit dans le salon, explique à Pablo sa problématique et lui demande ses conditions. Le salaire expédié (elle s'aligne sans problème sur ses émoluments suisses), elle lui annonce le cadre de travail. Service des petit déjeuners, déjeuners et diners avec l'aide de sa vieille cuisinière dont il sera le chef, à lui de la prendre dans le sens du poil pour s'en faire une alliée, ce qui lui permettra de prendre du temps pour lui quand le service de la maison sera minimum. Logement T3 dans le pavillon d'entrée au dessus du garage avec entrée indépendante, utilisation possible des véhicules de la maison pour son service mais aussi pour ses déplacements personnels, selon leurs disponibilités, avec juste à prévenir le majordome. Il pourra aussi, s'il le désire, exercer à façon chez des amis et connaissances tant que cela n'entre pas en concurrence avec ses propres réceptions. Et bien sur les 5 semaines de vacances légales en France.
Ernesto demande un moment de réflexion. Emma le pousse dans son bureau et lui dit que s'il veut parler à Ernesto il n'a qu'à utiliser le téléphone. Avant que nous nous retirions, il me demande de rester. On discute un peu sur la charge de travail. Je lui dis qu'il aura le plus souvent une personne à servir, Emma, environ 1 fois par semaine un diner en petit comité et 6 à 7 fois par an une grande réception. Il me dit que les 5 semaines de vacances c'est génial par rapport à ses 3 semaines péniblement arrachées à ses suisses. Il me questionne sur ses possibilités de taf extérieur. Je lui parle des amis de ma mère qui, sans avoir de cuisinier à demeure seront très intéressés pas ses capacité dès qu'ils auront été conquis par sa cuisine chez Emma et je lui parle de mes " beaux parents ", qui ont parfois besoin de plus que leur cuisinière maison. Je le laisse pour qu'il téléphone à Ernesto. Quand il nous rejoint, il demande quelques précisions puis accepte mais avec un délai d'un mois pour se défaire de ses employeurs actuels.
Pendant le trajet de retour, il me dit qu'il n'aura peut être pas autant de repas de gala à faire qu'avec ses suisses mais qu'il disposera d'une totale liberté de création en plus de conditions de travail plus généreuses. Je lui propose alors que s'il a besoin d'un cadre légal pour vendre ses services culinaires, il pourra utiliser les structures de ma société. J'aurais même peut être des clients " sexe " intéressés par ses facultés.
Je lui demande ce qu'en a pensé Ernesto. Il me dit qu'il était super content car ils se verraient plus mais qu'il ne comptait pas pour le moment émigrer lui aussi. Il avait trouvé un bon équilibre entre leur appart (à Hervé et lui), leur vie semi-commune et ses clients Barcelonais.
Quand nous rejoignons le Blockhaus, nous y trouvons tous nos invités arrivés (sauf Second et Julien). Le champagne est déjà débouché et tous se joignent à moi pour souhaiter à Pablo, une bonne venue en France. La fin d'après midi / début de soirée se passe en discussions diverses, prise ou reprise de contact pour certains. Pas encore de divergences vers le coté sexuel de nos retrouvailles, ils sont tous là jusqu'à demain soir ! Samir et Ammed ont toujours autant de succès dans leurs shortys en cuir noir que l'usure a moulés au plus près de leurs anatomies.  Quand second et Julien débarquent ça commence a devenir chaud. Faut dire qu'ils sont arrivés très " sex ", jeans slims moulant leurs cuisses musclées et leurs culs ronds et t-shirts exhibant leur travail en salle de muscu. Ils n'avaient pas fini de dire bonjour à tous que leurs t-shirt avaient quitté leurs torses ! Je crois bien que c'est Moitié qui a lancé les hostilités en renversant sa flute de champagne sur les pecs épilés de frais de Second et en se précipitant dessus pour récupérer le vin avec sa langue.
A partir de ce moment là, j'ai perdu le déroulé de la fête. Attrapé par Pablo qui voulait être le premier à me remercier pour l'invitation et ses conséquences. Et surtout être le premier à m'enculer. Je me laisse faire non sans lui avoir prodigué une pipe en mode gorge profonde comme je sais bien le faire. Je retrouve la même bite que celle d'Ernesto mais avec une façon d'opérer totalement différente. Il est plus viril dans sa possession de mon cul, et ce n'est pas désagréable (mon coté salope qui se réveille...comme s'il s'était jamais endormi !). Autour de nous les mecs se mélangent, se sucent, s'enculent, les " couples " se sont dissouts et les moitiés testent les autres mâles. Louis, pour qui c'est la première touze de ce genre, s'est vite mis au diapason après quelques instants de timidité, vite dissipés par les avances des mâles en mal de chairs fraiches et encore inconnues. Après mon intermède Hispano-suisse, je le trouve embroché par Bo-gosse et Igor. A l'occasion d'une prise d'air, il me dit que c'est trop fun cette touze. Franck, son " mari " est en train de se faire le cul de Théo. Les fauteuils sont partagés, les canapés servent de supports aux baises de groupe et la table basse (heureusement très solide) permet de mettre 4 culs à la bonne hauteur pour les faire défoncer par 4 mâles debout.
J'ai faim. Le comptoir de la cuisine sert de buffet avec la grande table à manger. Je grignote, je ne tiens pas à gerber au prochain gland qui passera de l'autre coté de ma luette ! Après m'être penché sur la queue bandée d'Hervé pour m'assurer qu'elle est bien dure et prête à défoncer le cul de Tac dont il vient de faire la connaissance, je m'aperçois qu'il manque une partie des invités. Le temps de voir des jambes s'agiter dans l'eau au dessus de la cuisine et de m'apercevoir qu'une partie à du émigrer sur la terrasse, je les rejoins. Ils sont bien partis et je vois Jérôme et Manu commencer un concours de pipes en apnée sur Olivier et Kev. Je rappel juste qu'il ne faut pas juter dans l'eau sous peine de voir le bassin fermer. De l'autre coté de la rambarde monte jusqu'à nous des halètements caractéristiques d'une sodomie bien menée. Je me penche et entre les feuillages tropicaux, je devine Eric en train d'enculer un cul plutôt étroit pour son gros calibre (26 x 7). A l'occasion d'un changement de position je vois qu'il s'agit de p'tit Théo (celui de Tic, frère d'Ed). le plus petit format de la touze se fait sodomiser par la plus grosse queue présente. Je descends voir ça.
Quand j'arrive, Eric lime toujours la rondelle de p'tit Théo. Je m'approche. Il est en train de l'enculer en levrette. Pour me montrer la rondelle éclatée, il écarte les fesses de Théo avec ses pouces. La vue est superbe ! Sa grosse et longue bite noire pistonne le trou un peu rougi séparant deux fesses d'une blancheur et douceur juvénile. P'tit Théo m'aperçoit. Il me fait un grand sourire et me dit que c'est trop bon ! Je lui avoue tout bas que je l'ai testé avant lui et que je sais tout le bien que sa queue peut provoquer.  Des soupirs vers le fond du " jardin " m'attirent. Derrière les bacs de palmiers et de rhododendrons je découvre un quatuor qui ne manque pas d'imagination. Cédric et Arnaud sont en train de se faire défoncer par Second et Julien. Les deux minets se roulent des pelles alors que nos deux " Musclors " les enculent tout en les portant. Je passe ma langue dans les bouches de mes deux sportifs et me place derrière second et kpoté m'enfonce dans la moiteur de son cul. Et dire que la première fois où je me le suis fait, il venait d'être mis à la bite par son Maçon de patron et que j'avais du lui apprendre à sucer correctement enfin profondément ! Il s'est méchamment développé question muscles et diversifié coté sexe. Mais sa rondelle est toujours aussi bonne à limer. Julien me voit faire et me demande comment je la retrouve (la rondelle de Second). Je lui dis que l'utilisation qu'il en fait la garde bien nerveuse et voluptueuse à souhait. Nous changeons de position, fatigue musculaire et équilibre précaire ! Arnaud dos sur un des bancs de notre jardin tropical supporte Cédric en 69 Julien et Second réinvestissent leurs rondelles en manque. Quand à moi, je passe du cul de Second à celui de Julien (qui est moins rodé à cette pratique) sans changer de kpote puisqu'entre eux, ils baisent sans (statuts sérologiques réalisés et similairement négatifs). L'anneau de Julien est un peu serré et ce n'est que meilleur ! J'ai du lubrifier un max avant de réussir à le pénétrer. Second me dit qu'il n'y va pas assez souvent car il préfère recevoir son mec dans le cul. Entre eux, nos deux jeunes se défoncent leurs bouches respectives. Ils jutent les premiers, se couvrant mutuellement de sperme. Je suis dans le cul de Julien au moment ou ce dernier jouit. Son sphincter me serre la queue délicieusement et je rempli ma kpote en trois coups de rein qui m'enfoncent au plus profond de son cul.
Nous nous désagrégeons. Les deux jeunes courent au monte-charge pour rejoindre les autres au 4ème, à la recherche de nouvelles bites à honorer. Avec Second et Julien, nous prenons un moment. Je félicite de dernier pour la finesse du buffet qu'il nous a réalisé.  Je demande à Samir au 4ème de nous envoyer une bouteille de champ. Elle nous arrive par le monte-plat. Je fais sauter le bouchon et nous buvons à la bouteille vu que j'avais oublié de demander des coupes ! le champagne coule sur nos bustes et tous les trois, nous nous léchons pour ne pas perdre. Ils sont vraiment bien musclés eux aussi. Quand je leur demande, ils me disent avoir investis dans du matériel car l'un comme l'autre n'a le temps d'aller dans une salle de sport. Ils s'entrainent et s'entraident tous les deux. Nous prenons des poses faisant ressortir nos muscles. J'avais déjà vu la fermeté de leurs fessiers, le reste est à l'avenant. Quand nous remontons, les autres sont en " pause " sauf nos deux voraces qui se sont trouvé les queues de Marc et Hervé à faire dégorger.
Je m'aperçois que la soirée est bien entamée et qu'il ne manque que quelques minutes pour terminer l'année. Bien que nous soyons tous à poil, les discutions reprennent. Alban est félicité par ceux qui ne le connaissaient pas pour la sculpture qui occupe le centre de la terrasse. Quand Ric dit qu'il lui sert de modèle pour la réalisation de deux cariatides, il se fait huer et arroser de champagne. Minuit est là. Embrassade générale, qui dure ! Je crois bien que le roulage de pelle général nous a pris une bonne demi-heure. Les deux heures qui ont suivies ont permis les dernières permutations possibles. A la suite de quoi, bien fatigués nous avons rejoints les étages de nuits (3ème et premier). Avant de tomber dans les bras de Morphée, j'ai lancé les enregistrements des vidéosurveillances des chambres. Je me joins à mes espagnols trop heureux de se retrouver. Je me coule entre eux et m'endors dans les bras de Pablo serrant Ernesto dans les miens. Avant de tomber de sommeil, je m'aperçois que PH s'est enroulé dans ceux d'Ernesto.
Au réveil le premier janvier, j'entends gémir. C'est PH qui se prend Ernesto alors qu'il est encore dans mes bras. Je sens contre ma rondelle le gland enkpoté de son frère tenter de me pénétrer. Je me suis détendu et lentement je l'ai senti progresser en moi. Mes gémissements se sont joints à ceux de mon PH. Et c'est ensemble que nous avons jouis sous les coups des deux bites espagnoles.
Au petit déjeuner / brunch vu l'heure avancée de la matinée, certains sont déjà en train de pomper. Quand ils ne se font pas enculer, comme Cédric empalé sur sa bite préférée, les 26cm de chair noire d'Eric. Cela ne l'empêche pas de savourer son café entre deux périodes de limage.
Ayant eu notre dose pour quelques 10aines de minutes au moins, PH et moi nous nous restaurons en compagnie de Pablo et Ernesto. Marc nous rejoint et nous demande comment s'est passée la nuit. Je lui réponds que la nuit fut calme contrairement au réveil. Il éclate de rire et nous dit qu'il en a été de même pour lui avec le cul de Louis comme réceptacle de sa bandaison matinale. Les exemples sous nos yeux réveillent les libidos encore somnolentes et les croissants ne sont pas finis que le séjour ressemble au bordel de la veille. Ça nique dans tous les coins. Après Cédric, c'est le cul de Kev qui s'embroche sur le barreau noir. Le gel coule à flot et les vapeurs de poppers envahissent l'air ambiant.  J'encule Franck devant les yeux de son Louis lui-même sodomisé par Igor. Les couilles sont sèches et les montées en jouissances longues. Mais à l'heure du café, toutes sont de nouveau vides !
Le reste de l'après midi se passe en douches et barbotages dans les piscines. Ernesto me redemande la 300SLS pour reconduire Pablo à l'aéroport.
Quand il revient, il me saute au cou pour me remercier du taf que j'ai trouvé à Pablo. Ne le voir que trois fois par an, l'avait peiné plus qu'il ne l'avait pensé au premier abord.
Jardinier
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perfekt bar
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selidren · 3 months
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Printemps 1921 - Champs-les-Sims
2/10
Elle passe presque tout son temps avec Adelphe par la même occasion. J'avais peur qu'elle ne le gêne, mais il m'a assuré qu'elle était au contraire une élève aussi sérieuse qu'indispensable. Quelque part, il est touchant de voir cet héritage se perpétuer à son travers. D'ailleurs, savez vous que cette correspondance entre les familles de nos époux dure depuis plus de cent ans ? J'ai bien du mal à me le figurer.
Cléo est aux anges depuis qu'un mensuel a accepté de publier une de ses nouvelles. Elle ne m'en a pas vraiment parlé avant d'avoir reçu sa réponse, et depuis, elle a exigé que tout le monde lise son texte. Il est très bon, mais après tout je suis sa mère, donc je n'ai pas un avis très objectif. Elle est plus que jamais décidée à devenir "femme de lettres" (ce sont ses mots) et s'imagine déjà en train de fumer dans de grands salons parisiens en écoutant de la musique américaine (ce sont encore ses mots). Notre Sélène est plus discrète, mais comme promis nous lui avons trouvé un professeur de tennis. Un monsieur portugais, Silvio Bragança, bien sous tous rapports, qui vient de s'installer à Séraincourt. Il vient en train trois fois pas semaines pour lui enseigner, sous le regarde vigilant de Madame Eugénie bien entendu. Il a gagné plusieurs grands tournois quand il était plus jeune et il se consacre désormais à enseigner son art.
Transcription :
Arsinoé « Alors, par quoi dois-je commencer ? »
Adelphe « Je ne sais pas vraiment, je me disais que tu pourrais observer mon travail et celui des ouvriers pour commencer. Je ne suis pas professeur après tout. »
Arsinoé « D’accord. Il faudra aller visiter les vignes ? »
Adelphe « Bien sûr. Je te montrerai nos variétés, il faudra apprendre à les reconnaître et à apprendre à les tailler, tu commenceras comme vigneronne en somme. Quoi que… je ne sais pas si ce sera encore pertinent longtemps. »
Arsinoé « Et pourquoi ? »
Adelphe « Nous avons de plus en plus de machines et les ouvriers font déjà la majeure partie du travail. Je ne sais pas si toi, d’ici quelques années, tu descendras encore aux vignes pendant la vendange. Étant donné notre modèle de production, tu auras bien d’autres choses à faire. »
Arsinoé « Mais vous ne disiez pas qu’il est important qu’un chef soit compétent pour avoir légitimité à organiser ses troupes ? »
Adelphe « J’ai dit cela moi ? Peut-être bien… Je le pense, mais l’objectif est de rester dans la course et garder une longueur d’avance sur la concurrence. C’est en autre pour cela que nous ne faisons plus de foulage traditionnel. »
Arsinoé « Vous voulez dire qu’il faut sans doute que je connaisse mieux les machines que l’agriculture en elle-même. »
Adelphe « Exact. Je passe moi-même bien plus de temps à faire de la mécanique et de la paperasse qu’autrefois. Peut-être serait-il opportun que je t’enseigne en premier lieu la comptabilité en définitive... »
Arsinoé « Je peux tout apprendre, tout ce que vous jugerez nécessaire. Et je pense que vous pourrez m’enseigner la pratique aux vendanges. »
Adelphe « Savais-tu qu’autrefois, toutes les femmes de la famille faisaient les vendanges ? »
Arsinoé « Vraiment ? Même Grand-Mère ? »
Adelphe « Ah non. Elle s’était la seule exception. Ainsi que ma tante Lucrèce, car elle avait une santé fragile. Mais mes autres tantes s’y sont mises, ainsi que ma mère, et tes propres tantes, même si c’était occasionnel. »
Arsinoé « Alors pourquoi arrêter ? Vous en parlez comme d’une sorte de tradition. »
Adelphe « Ton grand-père n’aimait pas vraiment cela. Il avait sa fierté, il préférais payer des saisonniers. Mais il ne pouvait rien refuser à ta grand-mère. Quand elle est tombée malade, il est devenu beaucoup plus sévère et s’en était fini. »
Arsinoé « J’aurai bien aimé la connaître. Comment était-elle ? »
Adelphe « C’était une femme incroyablement douce et gentille. Elle m’a élevé comme son propre fils. Je pense qu’elle aurait adoré te connaître, toi ainsi que tous ses petit-enfants. »
Arsinoé « J’imagine. Et si nous allions tous aux vendanges cet automne ? Cléo risque de rouspéter, mais si tout le monde y va, elle suivra. »
Adelphe « C’est une bonne idée. Nous pourrions faire venir tes cousines aussi, elles seraient ravies. »
Arsinoé « Alexandre viendrait ? Je sais que c’est compliqué entre vous. »
Adelphe « Comment tu… peu importe. Je n’en sais rien. Il accepte de me parler mais si la proposition vient de moi je ne sais absolument pas comment il réagira. »
Arsinoé « De toute façon, c’est moi qui m’occuperai d’organiser tout cela. C’est mon rôle après tout. Oh, et Oncle Adelphe ! J’ai oublié de vous dire que je me suis beaucoup entraîné à taper à la machine. Selon Maman, je suis une très bonne dactylographe. »
Adelphe « Merveilleux. Pour tout t’avouer, je n’ai jamais été doué avec cette machine infernale. Mais tu es sur de vouloir tout organiser ? Absolument tout ? »
Arsinoé « Bien entendu. De toute façon vous allez me montrer comment faire. »
Adelphe « Encore une fois, quel enthousiasme ! Tu es bien consciente que tu n’as rien à me prouver, n’est-ce pas ? »
Arsinoé « J’ai tout à vous prouver mon Oncle ! »
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girafeduvexin · 1 day
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Aussi, on était dans un salon de thé parisien avec @northwest-by-a-train, la manif est passée à côté de nous et on a vu Antoine Léaument.
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marciamattos · 11 months
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Remedios Varo Uranga
Remedios Varo Uranga, née le 16 décembre 1908 à Anglès, dans la province de Gérone en Espagne, et morte le 8 octobre 1963 à Mexico, est une artiste peintre surréaliste espagnole.
Son père est un ingénieur hydraulique. En 1924, Remedios Varo entre à l'Académia de San Fernando où elle étudie les beaux-arts. En 1930, elle participe à une exposition collective à Madrid. Elle épouse le peintre basque Gerardo Lizarraga et ils partent s'installer à Paris.
Elle revient à Barcelone, en 1932, se sépare de Lizagarra et se lie avec le peintre Esteban Francés.
En 1936, Remedios Varo participe à l'exposition Logicofobista organisée à la Galeria Catalonia de Barcelone et rencontre le poète surréaliste français Benjamin Péret, venu combattre avec les anarchistes de la colonne Durutti sur le front de Teruel2. Ils se marient et s'installent à Paris en 1937. Avec Péret, elle fréquente le groupe surréaliste parisien et se lie d'amitié avec l'artiste peintre anglaise Leonora Carrington. Elle présente plusieurs tableaux à l' Exposition internationale du surréalisme de janvier 1938 et à l' Exposition du rêve dans l'art organisée par Frédéric Delanglade. Sa toile El Deseo (Le Désir) est reproduit dans le numéro 10 de la revue Minotaure.
À la fin de l'année 1940, Remedios Varo et Benjamin Péret retrouvent André Breton et quelques surréalistes réfugiés à Marseille, dans la villa Air-Bel, louée par le journaliste américain Varian Fry, dans l'attente d'un visa de sortie du territoire français. Ils parviennent à quitter la France en 1941 pour le Mexique. Elle y retrouve Lizarraga, Francés, Leonora Carrington, Gordon Onslow-Ford, Wolfgang Paalen et sa femme Alice Rahon. Elle crée des publicités pour la compagnie pharmaceutique Bayer, fait de la décoration, peint des meubles et restaure des céramiques pré-colombiennes.
En 1947, elle se sépare de Benjamin Péret qui rentre en France. Elle expose à la galerie Maeght pour l' Exposition internationale du surréalisme.
Après un voyage au Venezuela où elle participe, avec son frère le docteur Rodrigo Varo, à une expédition entomologique, Remedios Varo rencontre Walter Gruen qui l'encourage à peindre à nouveau. Ils se marient en 1953.
En 1955, la Galería Diana de Mexico organise sa première exposition personnelle. En 1958, la Galería Excelsior organise le premier Salon de la Plastica Femina où sont exposées des œuvres, outre celles de Remedios Varo, de Leonora Carrington et d’Alice Rahon. En 1962, la Galería Juan Martín présente sa deuxième exposition personnelle et elle participe à l'Exposition internationale de Tokyo.
Remedios Varo meurt d'une crise cardiaque. Son dernier tableau Nature morte ressuscitant est la seule œuvre sans aucun personnage.
En 1964, une rétrospective est organisée au Musée des Beaux-Arts de Mexico qui attire plus de 50 000 visiteurs. Dans la revue surréaliste La Brèche, André Breton rend hommage à son œuvre « tout entière » surréaliste : « Remedios, la féminité même, ici en hiéroglyphe le jeu et le feu dans l'œil de l'oiseau. »
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lejournalfaitmain · 3 months
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Le Paris d’Haussmann
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Georges-Eugène Haussmann (1809-1891), était un fonctionnaire français choisi par l’empereur Napoléon III pour rénover et renouveler une grande partie du centre de Paris afin de le rendre plus au goût du jour.
Le premier projet visait à améliorer l’assainissement, l’approvisionnement en eau et la circulation routière à Paris. La population de la Ville Lumière ayant doublé, les améliorations comprenaient une nouvelle division de la carte pour inclure huit arrondissements, ou districts, supplémentaires, et de nouveaux égouts ont été installés. Deux nouvelles gares, un marché, un hôpital et l’Opéra de Paris ont été construits et quatre autres parcs ont été créés. Les bâtiments anciens ont été détruits pour être remplacés par un style spécifique d’architecture néoclassique, tous de même hauteur et revêtus de pierre de couleur crème, pour créer une apparence uniforme sur les boulevards parisiens. Il a traité les bâtiments non pas comme indépendants, mais comme des éléments d’un paysage unifié. Ce style d’architecture est devenu connu sous le nom de style haussmannien.
Le rez-de-chaussée est généralement réservé aux commerces, tout comme la mezzanine. Les deuxième, troisième et quatrième étages sont des unités résidentielles et le cinquième étage dispose d’un seul balcon continu. Le toit mansardé, incliné à 45°, était occupé par des locataires à revenus plus modestes et des concierges.
À l’extérieur, des portes cochères pavées de pierre qui communiquent avec une cour servaient d’entrées à la noblesse pour entrer avec ses calèches.
Les cheminées qui servaient à l’origine au chauffage symbolisent désormais les toits emblématiques de Paris dans les films. À noter également que les minuscules balcons offrent certaines des plus belles vues de Paris.
Les intérieurs présentent généralement des parquets à chevrons, des moulures en plâtre élaborées, de hautes fenêtres, des armoires et des étagères intégrées, des cheminées en marbre et des portes françaises. C’est l’appartement par excellence du style parisien.
Comment reproduire ce style néoclassique typiquement parisien
Si jamais vous désirez ajouter un peu de charme haussmannien à votre propre appartement, pensez à investir dans un miroir au cadre doré. Il est généralement placé au-dessus de la cheminée en marbre, mais vous pouvez choisir un miroir pleine longueur pour votre vestiaire dans votre chambre. Ajoutez également des chandeliers dorés ou des plafonniers assortis. La plupart des murs sont généralement blancs, ce qui peut rendre les choses un peu plus faciles pour les locataires soumis aux restrictions de leurs propriétaires.
Si votre budget le permet, introduisez une cheminée en marbre ornementée dans votre salon, ainsi que des moulures en plâtre élaborées et des parquets en bois chaleureux. Cela donne une touche européenne à la pièce et augmente la valeur potentielle de la propriété sur le marché immobilier. Associez la cheminée en marbre à un vase en porcelaine avec vos fleurs préférées pour une touche romantique.
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fdelopera · 2 years
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Welcome to the 36th installment of 15 Weeks of Phantom, where I post all 68 sections of Le Fantôme de l’Opéra, as they were first printed in Le Gaulois newspaper 114 yeas ago.
In today’s installment, we have Part IV of Chapter 14, “La lyre d’Apollon” (“Apollo’s Lyre”).
This section was first printed on Thursday, 18 November, 1909.
For anyone following along in David Coward’s translation (the link is to the Kindle edition on Amazon US), the text starts in Chapter 13 with Christine's description, “Then the man jumped into the boat which he untied from its mooring ring,” and goes to Erik's line, “You will never see Erik's face!”
This is a long post, so I am putting it under a Read More.
There are some differences between the standard 1st Edition text and the Gaulois text. In this section, these include (highlighted in red above):
1) Chapter 14 in the Gaulois text is Chapter 13 in the 1st Edition, etc.
2) Compare the Gaulois text:
L’homme me déposa dans la barque, qu’il délivra de son lien de fer 
("The man placed me in the boat, and freed it from its iron ring")
To the 1st Edition:
...puis l’homme se jeta dans la barque qu’il délivra de son lien de fer 
("...then the man jumped into the boat and freed it from its iron ring")
3) Compare the Gaulois text:
il s’empara des rames et nagea avec force et promptitude
To the 1st Edition:
il s’empara des rames et rama avec force et promptitude
In this context, both sentences mean: "he grasped the oars and rowed with powerful and efficient strokes"
4) Compare the Gaulois text (this is one of several places in this section where I prefer the 1st Edition to the Gaulois text):
Au centre d’un salon qui ne semblait paré, orné, meublé que de fleurs, la forme noire d’homme au masque se tenait debout, les bras croisés…
("In the middle of a drawing room that seemed to be decorated, adorned, and furnished with nothing but flowers, the dark figure of the man in the mask stood perfectly still, his arms folded across his chest…")
To the 1st Edition (Leroux expanded upon Christine's description of Erik's ungainly attempt to woo her with flowers):
Au centre d’un salon qui ne me semblait paré, orné, meublé que de fleurs, de fleurs magnifiques et stupides à cause des rubans de soie qui les liaient à des corbeilles, comme on en vend dans les boutiques des boulevards, de fleurs trop civilisées comme celles que j’avais coutume de trouver dans ma loge après chaque “première” ; au centre de cet embaumement très parisien, la forme noire d’homme au masque se tenait debout, les bras croisés…
("In the middle of a drawing room that seemed to me to be decorated, adorned, and furnished with nothing but flowers, flowers both magnificent and absurd because they were tied with silk ribbons in baskets, like the kind that are sold in shops on the boulevards; flowers that seemed too genteel, like the ones that I was used to finding in my dressing room after each ‘premier’; in the middle of that perfumed and very Parisian floral setting, the dark figure of the man in the mask stood perfectly still, his arms folded across his chest…")
5) This section did not appear in the Gaulois publication. This is another place where I appreciate the detail that Leroux added to the 1st Edition:
Les tapisseries de ces murs, ces meubles, ces flambeaux, ces vases et jusqu’à ces fleurs dont j’eusse pu dire presque d’où elles venaient, dans leurs bannettes dorées, et combien elles avaient coûté, enfermaient fatalement mon imagination dans les limites d’un salon aussi banal que bien d’autres qui avaient au moins cette excuse de n’être point situés dans les dessous de l’Opéra.
("The wall hangings, the furniture, the candlesticks, the vases, and even those flowers in their gilt baskets, which I could almost have told you where they came from and how much they cost, inescapably confined my imagination within the limits of a drawing room as mundane as many others, although they at least had the excuse of not being located in the underside of the Opera.")
6) Compare the Gaulois text:
J’avais sans doute affaire à quelque effroyable original qui, mystérieusement, s’était logé dans les caves, comme d’autres, par besoin, et, avec la muette complicité de l’administration, avait trouvé un définitif abri dans les combles de ce monstrueux palais.
("I was no doubt dealing with some horrid eccentric who had mysteriously come to dwell in the cellars, like others who, by necessity, and with the silent complicity of the administration, had found permanent shelter in the rafters of this monstrous palace.")
To the 1st Edition (another nice addition to the 1st Edition):
J’avais sans doute affaire à quelque effroyable original qui, mystérieusement, s’était logé dans les caves, comme d’autres, par besoin, et, avec la muette complicité de l’administration, avait trouvé un définitif abri dans les combles de cette tour de Babel moderne, où l’on intriguait, où l’on chantait dans toutes les langues, où l’on aimait dans tous les patois.
("I was no doubt dealing with some horrid eccentric who had mysteriously come to dwell in the cellars, like others who, by necessity, and with the silent complicity of the administration, had found permanent shelter in the rafters of this modern Tower of Babel, this place where we conspired together, where we sang in every language, where we loved in every dialect.")
7) This sentence in the Gaulois text was omitted from the 1st Edition:
"Je regardais l'homme à genoux..." 
("I looked at the man on his knees...")
8) Compare the Gaulois text:
Alors, alors... la Voix, la Voix que j’avais reconnue sous le masque, lequel n’avait pas pu me la cacher, c’était cela qui était à genoux devant moi : un homme !
("Then, then... the Voice, the Voice that I had recognized beneath the mask, that mask which could not conceal the Voice from me, that was what was on its knees before me: a man!")
To the 1st Edition:
Et alors la Voix, la Voix que j’avais reconnue sous le masque, lequel n’avait pas pu me la cacher, c’était cela qui était à genoux devant moi : un homme !
("And so the Voice, the Voice that I had recognized beneath the mask, that mask which could not conceal the Voice from me, that was what was on its knees before me: a man!")
9) Compare the Gaulois text:
Je vous ai dit que, s’il ne m’entend pas chanter demain soir, il en aura une peine mortelle.
("I have told you that if he does not hear me sing tomorrow evening, it will cause him mortal pain.")
To the 1st Edition:
Je vous dis que, s’il ne m’entend pas chanter demain soir, il en aura une peine infinie.
("I tell you that if he does not hear me sing tomorrow evening, it will cause him immeasurable pain.")
10) Compare the Gaulois text:
Il y eut un silence effrayant entre eux trois… les deux qui parlaient et celui qui écoutait, derrière…
("There was a terrible silence between the three of them … the two who spoke and the one who listened, behind them…")
To the 1st Edition:
Il y eut un silence effrayant entre eux trois… les deux qui parlaient et l’ombre qui écoutait, derrière…
("There was a terrible silence between the three of them … the two who spoke and the shadow who listened, behind them…")
11) Compare the Gaulois text:
Il est prêt à me montrer le mystérieux chemin ;… seulement… seulement je suis bien obligée de me souvenir que, s’il n’est ni fantôme, ni ange, ni génie, il est toujours la Voix, car il chante !…
("He was ready to show me the mysterious way out … only … only I was obliged to remember that even if he is neither phantom, nor angel, nor spirit, he is still the Voice, for he sang!…")
To the 1st Edition (another small but nice addition to the 1st Edition):
"Il est prêt à me montrer le mystérieux chemin ;… seulement… seulement il s’est levé, lui aussi, et je suis bien obligée de me souvenir que, s’il n’est ni fantôme, ni ange, ni génie, il est toujours la Voix, car il chante !…"
("He was ready to show me the mysterious way out … only … only he too arose, and I was obliged to remember that even if he is neither phantom, nor angel, nor spirit, he is still the Voice, for he sang!…")
12) Compare the Gaulois text:
Elle me fit entendre une musique nouvelle qui me causa une étrange impression de douceur, de langueur, de repos…
("It shared with me a new music which awoke in me a strange feeling of tenderness, languor, and calm …")
To the 1st Edition (another important addition to the 1st Edition):
Elle me chanta des morceaux inconnus… et me fit entendre une musique nouvelle qui me causa une étrange impression de douceur, de langueur, de repos…
("It sang to me unknown pieces … and it shared a new music which awoke in me a strange feeling of tenderness, languor, and calm …")
13) Compare the Gaulois:
...une petite chambre toute simple, garnie d’un lit étroit en cuivre...
("...a small, simply adorned room, furnished with a narrow, brass bed...")
To the 1st Edition:
...une petite chambre toute simple, garnie d’un lit banal en acajou...
("...a small, simply adorned room, furnished with an unremarkable mahogany bed...")
NOTE: Leroux's initial concept for Erik's mother's bed was a narrow, brass bed, which Leroux then changed to an unremarkable mahogany bed in the 1st Edition. However, in the Gaulois text of "The End of the Phantom's Love Story," the Persian's description specifies that the bed is in the "lit-bateau" style (a “boat-like” bedframe, which is typically made of wood, not brass).
14) Compare the Gaulois text (here, Christine's description of the "Louis-Philippe" room includes the door to the torture chamber; we also learn that Christine's ensuite bathroom had a door that closed):
J’étais prisonnière et je ne pus découvrir à ma prison que deux portes dont l'une était hermétiquement close et dont l'autre ouvrait sur une salle de bains des plus confortables...
("I was a prisoner, and in my prison I could only find two doors, one that was hermetically sealed and the other that opened onto an amply spacious bathroom...")
To the 1st Edition:
J’étais prisonnière et je ne pouvais sortir de ma chambre que pour entrer dans une salle de bains des plus confortables...
("I was a prisoner, and I could not leave my room except to enter an amply spacious bathroom...")
15) Minor differences in punctuation and italicization.
TRANSLATOR’S NOTE:
In Gaston Leroux's novel, the first time that Erik took Christine down to his lair, Christine was still dressed in her costume from Faust. By her own account, she did not change after she rushed back to her dressing room following the chandelier crash. Instead, she immediately began to entreat the Voice of the Angel of Music to manifest itself to her to show her that it had survived the accident. Erik then led her through the mirror.
This means that Christine was still dressed as Siébel, i.e. in traditionally male attire. 
This is an example of Lerouxian trope subversion, in that Christine takes on a traditionally masculine characterization, while Erik is described as “la Voix” (the Voice), and is frequently given the pronoun of “elle” (she), since “Voix” is feminine. This isn’t experienced overtly in French, since all nouns have randomly assigned gender, but it adds to the overall gendered “role reversal” between Erik and Christine that Leroux infused into his novel.
This is also why Erik goes shopping for Christine the next morning and brings her back various dresses to wear. She was still dressed as a man. I suppose that he could have just gone up to her dressing room and brought down her own clothing, but this is Erik we're talking about; he's a flamboyant little shit. Plus, he's got to spend that 20,000 franc monthly salary somehow!
This illustration by Rachel Perkins, from the Barnes & Noble Classics Edition of The Phantom of the Opera (tr. de Mattos), picks up on the fact that Christine is still dressed in 16th century male attire when she is abducted by Erik.
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Perkins also captures other classic Lerouxian details that are rarely depicted, such as Erik's rowboat (the gondola was introduced in the 1925 Lon Chaney film) and the white form of César the horse fleeing in the background. She also depicts Erik’s mask as being made of black fabric, but she was working from the de Mattos translation, so she didn’t know that Erik’s mask was a black silk “domino” mask with a “barbe” (a hanging piece of fabric covering the mouth), similar to this one.
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Click here to see the entire edition of Le Gaulois from 18 November, 1909. This link brings you to page 3 of the newspaper — Le Fantôme is at the bottom of the page in the feuilleton section. Click on the arrow buttons at the bottom of the screen to turn the pages of the newspaper, and click on the Zoom button at the bottom left to magnify the text.
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linstantdavant · 1 year
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Portrait robot du bourgeois, par Régine Pernoud (première partie)
Le texte qui suit est un extrait du livre de l'historienne et Archiviste Régine Pernoud La bourgeoisie, PUF, col. Que sais-je ?, Paris, 1985, p. 7-21.
Un prototype du bourgeois français : le bourgeois parisien sous la Monarchie de Juillet
C’est à Paris qu’il faut situer, aux alentours de 1840, le « bourgeois français ». Il a certes son homologue dans toutes les villes de province, mais il n’est pas un bourgeois de province qui, pour une raison ou une autre, n’ait affaire à Paris, ne regarde vers Paris, n’en attende les nouvelles et n’en copie les manières. Rien de plus naturel d’ailleurs, puisque Paris concentre alors la puissance économique ou, pour mieux dire, la puissance financière en toute activité économique ; sa prépondérance, son rôle de capitale remontent haut dans le temps et de plus, à dater de la Révolution française, c’est-à-dire un demi-siècle plus tôt, le pouvoir politique s’y est installé en même temps que le pouvoir administratif.
Et ne négligeons pas la vie artistique et littéraire avec les salons, les théâtres, les concerts où se rencontre la bonne société, sans parler des musées, des bibliothèques et aussi de l’université qui constitue, pour les professeurs les plus éminents, la consécration de leur carrière.
Nous compterons de préférence notre bourgeois parmi ceux qui se font bâtir à Paris ces « belles maisons à concierges » dont parle Balzac. Car on bâtit beaucoup dans le Paris de Louis-Philippe ; et le préfet Rambuteau, s’il n’a pas l’envergure de son successeur Haussmann, démolit et rebâtit toute une partie de la ville — ce Paris qui bientôt dépassera un million d’habitants. S’il n’habite lui-même dans les quartiers neufs, ceux de la plaine Monceau, de l’Europe, de la place Saint-Georges, notre bourgeois y sera en tout cas propriétaire d’un immeuble de rapport ; et il y applaudira, comme tous ses contemporains, les embellissements de la ville, l’achèvement de l’église de la Madeleine, l’érection de l’Obélisque sur la place de la Concorde, les nouveaux ponts jetés sur la Seine et aussi les « embarcadères » que l’on entreprend pour le futur chemin de fer. Et Paris devient la « Ville Lumière » grâce à son éclairage au gaz.
Une ambition sociale favorisée par le régime
Notre bourgeois occupe dans la société une situation proportionnée à l’importance de ses affaires : affaires de grand négoce ou de grande industrie, à moins que — et c’est d’ailleurs le sommet de la réussite — il ne soit banquier. Aussitôt après la Révolution de 1830 qui l’a installé sur le trône, Louis– Philippe a fait choix comme Premier Ministre d’un banquier, Jacques Laffitte ; et c’est un autre banquier, Casimir Périer, qui lui a succédé. Lorsque son contemporain, Adolphe Thiers, lui-même un bourgeois type, veut définir l’ascension type du bourgeois, il énonce :
Le père était paysan, ouvrier dans une manufacture, matelot dans un navire. Le fils si le père a été laborieux et économe, fermier, manufacturier, capitaine de navire. Le petit-fils sera banquier...Les générations s'élèvent ainsi les unes au dessus des autres.
Même s’il n’appartient pas nommément à la haute banque, alors tout entière juive ou protestante, même s’il ne fait pas partie de ces dynasties de Brumairiens qui, une quarantaine d’années auparavant, ont installé Napoléon, lequel en retour a aussitôt installé la Banque de France, la fortune de notre bourgeois repose avant tout sur son activité financière : il peut être simple rentier (depuis le Directoire — 1797 — la rente d’État est exemptée d’impôt ; elle a été bientôt après déclarée insaisissable) ou encore spéculer sur actions et obligations en un temps où la Bourse installée depuis 1826 dans le Palais de la rue Vivienne, aligne deux cent soixante valeurs cotées — contre sept au début du siècle.
Et s’il est une réforme qui lui paraît indispensable et à la réalisation de laquelle il s’emploie, c’est de pouvoir bénéficier, pour cette activité financière, de l’anonymat qui lui garantira la sécurité. La société anonyme dont on parle de plus en plus, sans qu’elle soit encore expressément permise, représentera le fruit d’un effort tenace, celui de la bourgeoisie tout entière dont elle comblera les vœux.
La bourgeoisie des industriels
Industriel, notre bourgeois ne l’est encore qu’avec une certaine timidité. Saint-Simon, lorsqu’il est mort en 1825, était à peu près inconnu et ce n’est que plus tard que se répandront ses doctrines sous l’influence desquelles on pourra vraiment parler en France de révolution industrielle. On voit certes des progrès impressionnants se manifester dans l’industrie, presque tous inspirés du modèle anglais : machines à vapeur, emploi du coke dans les fonderies à la place du charbon de bois, apparition des chemins de fer (la première disposition législative qui les concerne ne sera prise qu’en 1842).
Mais s’il n’appartient à quelque grande famille, comme les Wendel pour la sidérurgie, les Kœchlin ou Dollfuss pour les filatures de coton, les Schneider ou les Say et leurs émules, s’il n’est sucrier comme Delessert ou drapier comme Cunin-Gridaine, notre bourgeois se contentera d’avoir des intérêts à la Compagnie d’Anzin ou, un peu peu plus tard, à la Compagnie du Nord. Dans l’ensemble, il se fera remarquer plutôt par sa prudence que par son audace.
Il se trouvera plus avisé en consacrant le maximum de ses affaires au négoce. Selon son estimation, la réussite du siècle est celle des bonnetiers de Troyes qui font fabriquer à domicile dans les campagnes ou les petites villes les produits dont ils ont fourni la matière première et qu’ils vendent ensuite une fois manufacturés. Ils évitent ainsi les risques de la grande industrie et, les fabricants à domicile étant leurs salariés, ils perçoivent à la revente d’appréciables bénéfices.
Une seule loi « naturelle » : la loi de l’offre et de la demande
Là est la source de cet enrichissement qui fait la prospérité de la classe bourgeoise : "J'ai vendu un million de sarraus avec un franc de bénéfice : voilà comment je suis devenu millionnaire."
Cette constatation, émanant d’un bourgeois du temps (Colombier– Batteur), résume toute une philosophie. Le bourgeois, celui sur qui repose l’activité économique de la nation, sait qu’il n’y a pas d’enrichissement sans bénéfice, pas de bénéfice sans commerce, pas de commerce en dehors de la loi de l’offre et de la demande.
S’il est pour lui une vérité claire, fondamentale, intangible, c’est celle-là ; en dehors de la loi de l’offre et de la demande, aucun commerce ne peut subsister, toute la vie économique est compromise. Ne fait-elle pas partie d’ailleurs de ces « lois naturelles » qui déterminent toute existence ? C’est dire que, s’il est un point de doctrine sur lequel chacun doive être d’accord et qu’on doive considérer comme inviolable et sacré, c’est bien ce qui touche à la liberté du commerçant. Lors des « funestes ordonnances » de juillet 1830, cette liberté était mise en péril.
Les ordonnances limitantes de Charles X
La troisième ordonnance limite le pouvoir politique de la bourgeoisie
Les commerçants se sentaient visés par la troisième de ces ordonnances qui rayait la patente des impôts comptant pour le cens, donc pour le droit de vote. Notre bourgeois qui aurait été exclu du nombre des électeurs, donc des éligibles, si cette ordonnance avait été maintenue, a pris une part active à ces journées de juillet à côté des polytechniciens et autres gens de sa classe, justement indignés de pareilles atteintes à sa liberté.
La première ordonnance limite la liberté de la presse
Si la troisième ordonnance attaquait la dignité du commerçant, la première suspendait la liberté de la presse. Or, cette presse a pris entre-temps un prodigieux essor. Aussi bien, à travers les diverses affaires qu’il traite, pour son négoce, pour gérer sa fortune et celle que lui a rapportée la dot de sa femme, pour percevoir les fermages de ses propriétés, les loyers de ses immeubles, les bénéfices de diverses sociétés auxquelles il participe et le rapport de ses rentes et actions, notre bourgeois tient-il à son siège au conseil d’administration du journal dont il est l’un des actionnaires considère comme essentiel cet instrument d’avenir qu’est la presse.
La presse comme instrument d’enrichissement et de pouvoir
Quatre ans plus tôt, en 1836, à Paris, à quelques jours d’intervalle, ont paru successivement deux journaux : Le Siècle, puis La Presse, qui inaugurent une ère nouvelle dans ce domaine ; par une manœuvre hardie, Émile de Girardin, qui ne percevait pas un centime lors du lancement de l’opération, a su monter son affaire et promouvoir une presse de type entièrement nouveau à très bon marché (l’abonnement coûte quarante francs alors que celui du Journal des Débats est de quatre-vingts francs par an) ; il capte le lecteur par ses feuilletons quotidiens et surtout en ouvrant ses colonnes aux annonces commerciales.
Une ère nouvelle s’annonce grâce à cette presse largement répandue, par laquelle l’opinion peut être habilement dirigée et qui secondera la diffusion des produits commerciaux.
La presse, notre bourgeois le discerne clairement, va être l’agent le plus efficace de la vie économique étant donné son pouvoir sur l’opinion ; il ne doute pas qu’elle tienne en respect, s’il le faut, la puissance politique adverse ; trente mille abonnés, trois cent mille lecteurs informés chaque matin : un négociant habile sachant utiliser ce canal pour faire vendre ses produits ne saurait négliger pareil moyen ; peu importe au demeurant l’option politique du jour : M. de Girardin a dû s’orienter vers les conservateurs, son prédécesseur, M. Dutacq, qui avant lui a fondé Le Siècle, ayant capté les élus de gauche. Mais notre bourgeois sait d’expérience que La Presse n’hésitera jamais à opter pour la liberté.
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ousontlesfemmes · 1 year
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Colette
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Sidonie-Gabrielle Colette, plus connue sous le nom de Colette, était une icône de la libération de la femme au XIXème siècle. 
Née le 28 janvier 1873 dans le village de Saint-Sauveur-en-Puisaye en France, elle passe son enfance en Bourgogne. Elle se marie à l’âge de 20 ans avec Henry “Willy” Gauthier-Villars, un écrivain et critique de 15 ans son aîné. 
Très vite, Willy l’emmène dans des salons parisiens et découvre son talent pour l’écriture. Il la force à écrire mais s’approprie son travail en y mettant son nom, récupérant de ce fait l’argent gagné. Il est déjà arrivé qu’il enferme Colette dans une chambre jusqu’à ce qu’elle finisse d’écrire.
Vers 1906, leur relation prend fin mais ils ne divorcent pas avant 1910. En parallèle, Colette entame une relation avec Mathilde de Morny (connue sous les pseudonymes de “Missy” ou “Uncle Max”). Pendant leur relation, Colette travaille comme musicienne - tout en continuant son activité d’écrivaine - et est vivement encouragée par son amante. En 1907, elles partagent un baiser sur la scène du Moulin Rouge, ce qui provoque quasiment une émeute. Après cet incident, les deux femmes sont obligées de cesser de se montrer aux yeux du public ensemble, ce qui ne les empêchera pas de continuer à se côtoyer en secret.
En 1912, Colette épouse son deuxième mari, Henri de Jouvenel qui était l’éditeur du Matin dans lequel Colette publie de petites histoires et des chroniques théâtrales.
En 1920, Colette rencontre son beau-fils et les deux commencent à se voir en secret, et ce jusqu’en 1923. Date à laquelle de Jouvenel les découvre et demande séparation.
Elle se remarie pour la troisième fois en 1935 avec Maurice Goudeket et reste avec lui jusqu’à sa mort en 1954 .
L’une de ses œuvres les plus appréciées est Gigi, il s'agit d’une nouvelle qui a été adaptée en pièce de théâtre et en film, et qui raconte l'histoire d'une jeune fille parisienne qui grandit et découvre l'amour dans un contexte de haute société. Ce texte reflète le style vivant et poétique de Colette, ainsi que son talent pour décrire les gens et les lieux de manière imagée et précise.
Elle est nominée pour le prix nobel de la littérature en 1948 et est la deuxième femme (après Sarah Bernhardt) à avoir des funérailles nationales.
Extrait :
Gigi - Colette 
"Gigi, de son vrai nom Gilberte, habitait avec sa mère et sa grand-mère dans un appartement de la rue de la Paix. Elle avait seize ans, des yeux bleus comme l'azur, des cheveux dorés, et une taille délicieuse, étroite comme le manche d'un parasol. Elle faisait partie de ces fillettes que l'on trouve encore assez souvent à Paris, minces, alertes, averties, et déjà un peu vieilles. On l'appelait l'effrontée du coin de la rue, et c'était un compliment."
Fun fact :
Colette a été la première femme française a être élevée à la dignité de Grand officier de la Légion d’honneur. Elle l’a reçue en reconnaissance de sa carrière littéraire impressionnante.
SOURCE : https://www.thepinknews.com/2023/02/18/sidonie-gabrielle-colette-film-movie-author/ ;  CRÉDIT PHOTO : Bridgeman Images
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justforbooks · 2 years
Photo
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On peut lui préférer citrouilles et sorcières à verrues sur le pif et balais entre les jambes. En novembre, passé les chrysanthèmes et l'heure d'hiver, pour la distraction, faut de l'imagination. On peut bouder ce troisième jeudi du mois qui ouvre les vannes du beaujolais nouveau.
On a parfaitement le droit de considérer, sans le goûter, que ce n'est pas du vin, qu'il sent le fabriqué et l'éprouvette. Chacun est libre de considérer que rien n'a changé depuis l'époque où, il est vrai, la mode, la demande, la facilité ont travesti ce moment festif en un rendez-vous marketing. C'est juste dommage. Le beaujolais dans son ensemble a traversé une terrible crise à cause de cela, de croire que la renommée est éternelle. Il l'a payé très cher.
Faute de clientèle, une grande partie du vignoble a été arrachée, près de la moitié. Ceux qui sont restés, ceux qui ont repris derrière les parents ou qui se sont installés en ont bavé. Vente difficile et amateurs qui tournent la tête dans les salons. Ils ont bien intégré qu'il fallait se souvenir des erreurs du passé pour ne pas recommencer. D'ailleurs, ici on ne dit plus le beaujolais nouveau mais les beaujolais nouveaux. C'est pour bien montrer la diversité.
Le beaujolais nouveau n'est pas une invention du XXe siècle, c'est avant tout une tradition de convivialité : faire découvrir à ses amis, ses voisins, ses clients le vin à peine terminé quand le pressoir goutte encore. L'idée a fait son chemin, les bistrots parisiens (entre autres) furent demandeurs. Tous ces vins avaient à la fois une trame commune, le fruit, mais des expressions différentes et plus ou moins de tanins ; granite ou calcaire, ils racontaient le savoir-faire et le terroir.
Le moment beaujolais nouveau ne durait pas une soirée ou une semaine, mais souvent jusqu'à Noël. C'est l'uniformisation qui l'a occis. Ceux que nous dégustons aujourd'hui ont retrouvé cette nécessaire diversité. Ils bénéficient en plus, en 2022, d'une année à météo particulière. Un été très chaud, dont on a redouté les effets, mais qui à l'arrivée a donné des raisins très mûrs, donc riches en fruits, avec une extraction de tanins assez aisée.
Des petits tanins à point, pas verts et asséchants, qui confèrent au vin fraîcheur et tension. Sans doute fallait-il se montrer très prudent sur les dates de vendanges, ne pas attendre trop longtemps pour éviter de se retrouver avec des saveurs trop évoluées, mais le résultat est surprenant. Beaucoup de ces « nouveaux » parmi ceux que nous avons retenus donneront du plaisir dès maintenant mais pourront se conserver sans problème bien au-delà de Pâques. On prend même le pari que cet été sur les grillades, ils feront merveille.
Daily inspiration. Discover more photos at http://justforbooks.tumblr.com
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herpoetryqueen · 2 years
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Hôtels : Assimilation Et Réservation Services Pas Chersjust A Séjour
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Un endroit idéal qui vous permettra à la fois une pause délicate et ressourçante dans vos journées de travail comme un point de départ propice pour découvrir les merveilles inattendues dont regorge Limoges et les secrets méconnus du Limousin. Les chambres de cet hôtel de charme vous accueilleront dans une atmosphère chaleureuse. Les pierres apparentes, la tomette et les poutres en chêne confèrent au lieu un cachet unique...
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