#salle de francs amis
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FRANC AMIS HALL / BALL INVITATION 1875
To say rare is an understatement , probably one of a kind , original Grand Ball invitation for Thursday, February 4, 1875 at the Francs Amis Hall on N. Robertson Street.
The FRANCS AMIS was a benevolent society and social dance hall probably the most important one formed by and for wealthy Creoles of color. La SociĂ©tĂ© des Francs Amis (roughly, The Society of True Friends) bought this lot in 1861, and built the hall later in the 1800s (the gothic arched windows were probably early 20th century additions). Famed civil rights activist Homer Plessy, whose 1892 challenge to segregation laws in New Orleans resulted in the Supreme Courtâs infamous âseparate but equalâ ruling of Plessy v Ferguson, was an officer of the society. Today, the Genesis Missionary Baptist Church worships in the building, which it has owned since 1963.
Jazz History Site /Â many great jazz bands played the Hall, Guitarist Johnny St. Cyr called it âa place of dignityâ for downtown Creole society. It usually featured dance bands such as the John Robichaux Orchestra, the Superior Orchestra, and the Olympia Orchestra, but âhotterâ uptown bands that included Pops Foster and Lee Collins reportedly played here as well. The club was popular with musicians, who earned $2.00 per engagement and ate and drank for free, according to Ricard Alexis, who played with Henry âKidâ Rena. âWoodenâ Joe Nicholas, Hypolite Charles, and singer Lizzie Miles also performed here.
A hard to find piece of New Orleans, Creole of Colors, Civil Rights and Jazz History. The invitation has the name of MANUEL CAMP as a guest and the signature of J B FAURE one of the society members and part of the committee organizer of the ball.
Item No. E4983-119
Dimensions: 3.5âł x 2.25âłÂ
SOLD
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saga: Soumission & Domination 370
Novembre en France-2
Blockhaus Jour 2
Pendant le déjeuner j'essaye d'en savoir plus sur notre nouveau voisin mais PH et Ludovic me disent qu'ils ne savent pas qui il est.
Du coup je les charge de voir Ă qui appartient l'immeuble de droite qui est du mĂȘme type avec mission de le racheter si c'est possible.
Dans la soirée je fais visiter le second étage (celui dédié à ma société) à Dane.
Il mate la frise de mon bureau. Il ne pensait pas que ma " petite affaire " reprĂ©sentait autant de mecs. Je le vois fixer son intĂ©rĂȘt sur notre petit Maxou !
Pour le remercier de s'ĂȘtre occupĂ© de moi pour mon retour en catastrophe, j'appelle mon escort et lui demande de venir nous rejoindre illico. Quand je raccroche, Dane se rend compte que je le fais venir pour lui. Pour avoir discutĂ© avec Tyler et lui de ma sociĂ©tĂ© et des tarifs que je pratiquais, il me demande combien il va me devoir.
Evidemment rien bien sĂ»r !! Je ne fais pas payer mes amis mĂȘme si moi, je rĂ©tribuerais Maxou, mais ça je ne lui dis pas.
Maxou arrive aprÚs ses cours et nous rejoint en salle de sport. Il y a déjà une 10aine de mes escorts à s'entrainer avec nous.
Comme je m'étonne de l'absence de Jona et de François, PH me glisse qu'ils ont été rappelés au " service ". Du coup le coaching muscu et combat a échu à nos deux gymnastes fraichement intégrés avec surveillance de Ludovic pour la partie fighting. Le tout sous la gestion de notre Maitre-nageur. Pour les prestations d'Escorting, PH a pris l'affaire en main. Je ne peux qu'admettre que cette organisation est la plus efficiente.
Le temps que je me mette Ă jour, Maxou s'est attaquĂ© Ă Dane en le provoquant Ă un combat sur le tatami de la serre. ArrĂȘt de quasiment tous les entrainements pour voir le dĂ©fi.
Si au départ Dane avec sa carrure d'adulte n'y allait pas trop fort au regard du format toujours crevette de son adversaire, quand il a gouté pour la deuxiÚme fois le tapis, il s'est aperçu que le niveau de son adversaire valait bien le sien. AprÚs quelques 15 minutes, profitant de son allonge et de son poids supérieur, il réussit à coincer Maxou sur le tapis. Jusqu'à ce que déloyalement, ce dernier ne lui roule un patin ! Fin d'entrainement pour tous, douche et évidement c'est parti en touze !! Dane, nouveau pour beaucoup, s'est retrouvé trÚs sollicité et aprÚs avoir profité de Maxou, s'est laissé entrainer par mes autres escorts.
Une bonne heure et demi plus tard, il me rejoint et épuisé me dit que mes mecs sont trop bon. Il a particuliÚrement apprécié le fait qu'ils utilisent leurs potentiels physiques comme des pros. Puis il se rend compte que c'est évidement à des pros qu'il avait eu à faire !
Je garde Maxou alors que les autres nous quittent. Dane et un peu gĂȘnĂ© et il lui demande si cela ne l'embĂȘte pas trop de rester pour lui.
Réponse de l'intéressé : " quand il bosse, il ne prend pas en compte ses avis personnels, mais là en plus il n'a aucunement à se forcer pour me faire plaisir " (à moi Sasha). Il ponctue sa déclaration d'un bisou sur ses lÚvres.
Pendant le diner la conversation passe des Ă©vĂšnements Parisiens Ă notre vie Ă San Francisco. Maxou est super intĂ©ressĂ© et quand il apprend que le petit frïżœïżœre de Dane viendra en France pour la fin d'annĂ©e, il n'a de cesse d'en savoir plus sur ce dernier.
Pour faire cesser le harcÚlement de question, je lui dis de s'adresser à Enguerrand ou à Max, car je suis sûr que ces deux-là l'ont pris en photo au minimum. Pas garanti qu'ils n'aient pas réalisé en plus une sextape !!
Dane, qui depuis le passage de la triplette, s'est rapprochĂ© de son frĂšre notamment sur le sujet du sexe et de son utilisation, confirme que ces derniers en ont mĂȘme fait plusieurs lors de leur passage en Californie.
 La soirée se passe calmement, enfin à recouvrer des forces !
La nuit nous restons de part et d'autre. Moi je retrouve mes deux amours et nous faisons l'amour. Comme cela fait longtemps que nous ne nous étions retrouvés tous les trois seuls, cela prend un parfum de tendresse rarement présent quand nous sommes plus nombreux.
A cÎté je suis sûr que Maxou donne à notre yankee un aperçu des petits Français qu'il ne sera pas prÚs d'oublier.
Retour
Les quelques jours passent rapidement et quand nous remontons à Paris pour prendre notre avion, nous trouvons Kev chez Henri (pas question qu'il reste seul dans son duplex). Un infirmier beau comme un dieu s'occupe de lui dans la journée quand Henri est au travail.
Que voulez-vous ? On ne se refait pas et nous ne quittons l'appartement qu'aprÚs que j'ai sodomisé le corps médical.
Déjà en blouse et pantalon blanc relativement large, il paraissait canon mais à poil (enfin nu) il l'est vraiment ! Une bouche bien profonde idéale pour abriter les 21x5,5 de Kev, et une musculature lui permettant de s'occuper de tout lors des sodos. Il m'en fait une démonstration alors que, couché sur le dos, il se plante sur mes 20x5 et me les pompe avec sa rondelle sans que j'aie à faire de mouvement.
Pour les plus curieux, il fait dans les 1m80 et porte au moins 70Kg de muscles secs. Une belle bite de 18/19 Ă©paisse et surtout un petit cul bien rond cachant une rondelle souple mais nerveuse.
Alors que nous quittons l'appart d'Henri pour l'atelier d'Alban, Kev me demande comment j'avais trouvĂ© son " garde malade ". RĂ©ponse " avec lui tu ne vas pas ĂȘtre en manque de tes potes " !! Il me dit que pendant que je m'amusais avec son " garde malade ", il avait profitĂ© de mon amĂ©ricain. Un simple 69 mais qui avait tenu toutes ses promesses.
Quant Ă ses copains habituels de baises, Kev me rĂ©ponds que certains passeront quand mĂȘme le voir pour Ă©viter la routine. Je le reconnais bien lĂ , aussi chaud que moi !
Passage chez Alban. Il hĂ©berge encore Ric que son pĂšre est venu voir quelques jours plus tĂŽt. Avec juste un bandage autour du biceps, Ric est tout content de nous voir. Il nous dit s'ĂȘtre inscrit pour un mois Ă la salle de gym de Kev, puisqu'ils ont dĂ©cidĂ© qu'il ferait sa convalescence Ă Paris. DĂ©jĂ la semaine et demi d'arrĂȘt lui pĂšse et il va vite reprendre au moins le cardio et tout ce qu'il peut travailler. Les cuisses, les abdos et tout le haut avec son bras droit avant de reprendre doucement avec le gauche en fonction de l'autorisation de la facultĂ©.
Le taxi nous dépose à Roissy juste à temps pour l'enregistrement. Pas de bagages de soute, cela rend l'enregistrement plus rapide. Mais du coup le passage de la douane est plus fouillé. Si Dane passe rapidement, c'est limite si les douaniers ne m'auraient pas mis à poil. Bon j'aurais bien aimé car un des mecs qui me palpait était tout à fait baisable. J'ai eu le plaisir de le voir rougir alors qu'il s'apercevait avec sa mains tout le bien que je pensais de lui (bandant comme un ùne, il aurait eu du mal de ne pas capter !).
J'ai eu l'espoir un moment que la barre dure qui déformait mes jeans allait l'amener à me faire une fouille au corps, mais non, dommage !!
Attente dans le salon des premiĂšres, puis embarquement. Compagnie amĂ©ricaine, personnel de bord charmant, Ă nos petits soins mais loin d'ĂȘtre de premiĂšre jeunesse !!
A l'arrivée Tyler nous attend. On se raconte notre petite semaine en France. Dan est le plus disert. Je m'aperçois que notre passage à Paris l'avait fortement impressionné (surtout mes amis Henri, Kev et la musculature hors norme de Ric). Il lui décrit aussi le blockhaus comme un endroit de folie et les mecs qui y passent.
Du coup Tyler est pressé que l'on soit un mois plus tard !!
Quand il apprend que Duke a fait des sextapes avec mes " petits frÚres ", il est surpris tout en étant pas plus étonné que ça venant de 4 obsédés de la bite !!
Duke nous attendait chez Tyler. Lui aussi voulait des nouvelles et surtout de ses nouveaux copains Frenchies. Dan répÚte pour lui. C'est à son tour de devenir impatient d'arriver à Noël !!
Le mois passe vite et les nouvelles de France qui me parviennent rĂ©guliĂšrement sont bonnes. Tellement que mes deux amis blessĂ©s le 13 novembre pourront ĂȘtre des nĂŽtres en fin d'annĂ©e.
CotĂ© immobilier, PH me prĂ©vient qu'il a pu acquĂ©rir l'immeuble qui nous jouxte pour une bouchĂ©e de pain et me propose de transformer le rez-de-chaussĂ©e en garage d'entretien pour nos motos dont Cyril prendrait la charge et l'Ă©tage pour faire un grand appartement pour Samir et Ammed. MĂȘme s'ils restent Ă notre service, ils auront ainsi un peu plus d'intimitĂ©.
 Quant à la cour, il comptait, si j'étais d'accord, la raccorder à la nÎtre en y organisant un jardin toute saison avec quelques fruitiers.
J'accepte toutes ses propositions et le questionne sur ce qu'il se passe de l'autre cÎté du blockhaus chez notre nouveau voisin.
LĂ , les travaux seraient finis avec en copie une verriĂšre comme la nĂŽtre mais 2 Ă©tages plus basse.
Ăa m'intrigue que l'on ne rĂ©ussisse pas Ă savoir qui est le propriĂ©taire !!
CotĂ© sexe, j'ai repris mes apartĂ©s qui ne le sont plus trop vu le nombre de mecs qui participent Ă ceux-ci. Depuis nos virĂ©es " touristiques ", je suis le point focal des deux groupes de sportifs (arts martiaux et natation) du moins pour les plus Pd d'entre eux ! Heureusement que quelques-uns sont originaires de cet Ă©tat, ça nous permet de nous retrouver en dehors de l'universitĂ©. MĂȘme si nous avons trouvĂ©s des coins oĂč nous pouvons baiser sans trop de risque de nous faire surprendre !
Les installations sportives sont nos préférées. Ce sont les vestiaires, les douches, certaines salles un peu isolées qui abritent nos turpitudes.
Ăa me rappelle un peu les touzes que je faisais en France aprĂšs nos sĂ©ances de sport au Blockhaus. La seule diffĂ©rence c'est que j'entends plus " Fuck me " que " vas-y dĂ©fonce moi ".
Je me fais plaisir aussi bien à défoncer les rondelles américaines qu'à me faire prendre.
Sans qu'ils soient prudes, mes partenaires Ă©taient plutĂŽt Ă baiser par deux parfois trois qu'Ă touzer comme des bĂȘtes en rut ! Maintenant ce n'est plus le cas et j'ai l'impression qu'ils aiment ça.
Il n'est pas rare que je me prenne deux ou trois bites dans le cul (pas toutes en mĂȘme temps !!) et que je fasse subir Ă autant de cul mes coups de rein. J'aime particuliĂšrement Ă m'accrocher aux Ă©paules hypertrophiĂ©es des nageurs alors que je les encule en levrette. Ăpaules larges associĂ©es Ă des tailles fines bien cambrĂ©es et de beaux fessiers ronds, que demander de plus pour bander comme un Ăąne ?  Avec les " combattants ", c'est plus hard. On ne peut s'empĂȘcher inconsciemment de voir qui sera le " dominant " de la relation. Les embrassades sont plus rudes et les prĂ©liminaires plus musclĂ©s jusqu'Ă ce que l'un d'entre nous cĂšde ou dĂ©cide d'ĂȘtre cette fois-lĂ le passif du moment.
Je ne suis pas le dernier Ă me mesurer aux autres et grĂące Ă l'entrainement de Don j'ai le dessus quand je veux. Ce qui ne m'interdit pas de laisser couler quand je suis en manque de saillie !!
HĂ©, on ne se refait pas, je suis recto/verso et je prends mon pied dans toutes les relations sexuelles possibles (entre mecs).
Au tout début de mon séjour, quelques filles m'ont dragué. Je pense dans l'idée de se faire un petit français. Mais de ce cÎté-là je suis fidÚle à Emma !! Elles ont dû se rendre à l'évidence que pour moi c'était mecs uniquement.
Un des derniers plans a eu lieu dans une des salles de sport du campus. Un des fighters nous a emmenés dans une salle de boxe et nous avons pu baiser sur le ring. Les cordes et les 4 coins ont bien servis à soutenir les corps en train de se faire défoncer. Je pense que ces installations n'avaient encore jamais vu ça depuis leurs installations.
Je me souviens m'ĂȘtre fait dĂ©foncer par un nageur alors que je me tenais, les jambes Ă©cartĂ©es et les bras accrochĂ©s autour d'un sac de sable, alors qu'un autre des mecs me pompait la bite. Chaque coup de rein qui enfonçait la belle queue de mon assaillant au fond de mon trou, faisait progresser mon gland derriĂšre la glotte de mon pompeur. A nos cĂŽtĂ©s, les couples, trio ou plus ne se retenaient pas de bruits significatifs.
Nous avons Ă©tĂ© tellement discrets qu'Ă un moment j'ai vu la tĂȘte de l'entraineur principal des sports de combats passer la tĂȘte par une des portes. Trop emportĂ© par mon plaisir je n'ai pas rĂ©agi ni prĂ©venu mes potes. Mais il n'est pas entrĂ© nous faire cesser. Il nous a matĂ©s quelques instants puis s'est retirĂ© sans bruit.
Le lendemain matin je sĂ©chais un de mes cours pour aller le trouver. Avant mĂȘme que je n'essaye de le convaincre de ne pas divulguer notre touze, il me dit comprendre le besoin des Ă©tudiants de se dĂ©tendre et de faire tomber la pression que les Ă©tudes peuvent produire. Il ajoute que nous devrions les prochaines fois prendre soin de bloquer les issues, tous les encadrants n'ayant pas la mĂȘme tolĂ©rance envers nos pratiques, mĂȘme si nous Ă©tions en Californie.
Jardinier
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Paris aux approches de NoĂ«l Ă l'Ă©poque, il y a longtemps, combien c'Ă©tait beau. Les porches, les entrĂ©es Ă©clairĂ©es, les hautes fenĂȘtres avec leur rideaux lĂ -haut, la branche qui dĂ©passe d'un sapin dĂ©corĂ©, les moulures aperçues d'un plafond illuminĂ©. Je regardais tout cela enfant depuis en bas, depuis la rue. Et en arriĂšre-plan le soir Ă©tait la pĂ©nombre des parcs avec leurs feuillages balancĂ©s au vent derriĂšre les grilles en fer. Ămergeant ça et lĂ , les gens, les familles surtout, une chose rare aujourd'hui, les gens Ă©taient en famille. Des pĂšres Ă l'allure fringante, de jeunes mĂšres avec chacune plusieurs enfants, trĂšs rangĂ©s, trĂšs Ă©lĂ©gants, trĂšs heureux. Un monde comme mon monde, chez mes grands-parents. Le monde comme un prolongement tranquille de mon monde. Le dĂ©cor des logements bourgeois dans des films comme Les Visiteurs, OpĂ©ration Corned-Beef, Le pĂšre NoĂ«l est une ordure, Ă©taient tous semblables au logement principal et secondaire de mes grands-parents, ainsi la vie future serait une tranquille continuitĂ© entre la vie privĂ©e et la vie publique, et la France remise Ă l'endroit par ces visites chez ces Anciens aurait forcĂ©ment raison bientĂŽt de la montĂ©e des "voyous" comme on les appelait alors. J'avais une famille. Un havre de paix gratuit quelque part, un refuge avec une place Ă mon nom, une base. Quand j'ai compris avec le temps que c'Ă©tait ma seule famille, vu mes origines, alors que tous mes amis en avaient deux, cette base est devenue alors un idĂ©al Ă reconstruire pour la vie adulte future.
La fĂȘte que c'Ă©tait, Paris, enfant, avant NoĂ«l. La foule variĂ©e des restaurants, des cafĂ©s, tout cela inondĂ© de lumiĂšre qui devait ne jamais s'Ă©teindre. Il y avait la vie quelque part, cela existait, il suffisait de le savoir pour s'en retourner rassurĂ© dans sa banlieue Ă©teinte affronter la montĂ©e des "voyous", Ă©preuve temporaire qui finirait bientĂŽt, car les mĂ©chants finissent au bagne disait Le Bouillon. Paris, les grands magasins. Le Printemps. Les Galeries Lafayette. Le mĂ©tro avec ses publicitĂ©s immenses pour La Samaritaine. Le TrocadĂ©ro. Les Ă©glises. Les gares pleines de voyageurs avec des skis. Et partout oĂč l'on allait dans la ville les sapins ceinturĂ©s de girandoles, constellĂ©s de lumiĂšres dans les entrĂ©es d'immeuble, dans les halls de palace, dans les magasins, partout, comme une symphonie unanime dans le pays oĂč chacun joue sa partition privĂ©e spontanĂ©ment, partout. Les avenues bordĂ©es d'immeubles en pierre, illuminĂ©s du dedans, peuplĂ©s de familles françaises qui attendaient NoĂ«l comme nous. Les guirlandes Ă©lectriques dans les rues. Les publicitĂ©s pour les spectacles, les salles de spectacle avec leurs portes en or qui donnaient 3 reprĂ©sentations par jour d'un MoliĂšre ou d'un Feydeau, bondĂ©es de foule française heureuse, pendant ces jours qui prĂ©cĂ©dent NoĂ«l, pendant la montĂ©e progressive vers cette rĂ©jouissance, 19 DĂ©cembre, puis l'entrĂ©e dans les chiffre des vingtaines, le 20, le 21, de mieux en mieux le 22, le 23, puis le 24 et le parachevĂšment du 25, point final et point d'orgue de l'annĂ©e. Les libraires, les bistrots, les brasseries avec leurs Ă©talages d'Ă©cailler mirifique, les pancartes "arrivage d'escargots", les teinturiers derriĂšre leurs comptoirs assiĂ©gĂ©s, les Ă©coles encore encore occupĂ©es, les salons de coiffure pleins de dames, les marchands de gravure et leur air compassĂ©, les dĂ©taillants en spiritueux. Partout la vie. Et chez nous, se retrouver Ă 20 convives, accomplir les prĂ©paratifs, rĂ©server les huĂźtres, cuisiner des plats, allumer des lumiĂšres partout dans un appartement spacieux oĂč chaque piĂšce devenait habitĂ©e, ici pour s'habiller, ici pour emballer en secret des paquets, lĂ pour parler affaires, chacun Ă sa place. 1995. 1990. 1988, et avant. Larmes frĂ©quentes rien que d'y penser. Cette lugubre, hideuse impression de fin de tout aujourd'hui, dans l'indiffĂ©rence dĂ©peuplĂ©e, cynique, impie, technologique. Tout cela beaucoup trop violent, beaucoup trop mĂ©chant quand on est seul, quand on est loin, quand le train qui vous dit "complet" part sans vous et qu'on s'essouffle Ă le rattraper. Parti au vent le parc Monceau, et le Ranelagh, le manĂšge en bois, la boulangerie, le marchand de caddies Ă motifs Ă©cossais en bas de la rue. Cette ville grise Ă l'extĂ©rieur et si chaude, si lumineuse, si proprette dĂšs que l'on entrait quelque part. Auteuil, l'arrĂȘt "Jasmin" sur la ligne du 9, la lĂ©gende, la ligne qui mĂšne aux Champs-ElysĂ©es et au virage Boulogne, Ă la bourgeoisie et au combat. Et le musĂ©e de la marine, et l'aile Denon au Louvre d'oĂč l'on revenait plein d'histoires Ă raconter, le thĂ©Ăątre de Chaillot, et Guimet, et les petits cinĂ©mas du 16Ăšme qui donnaient Maman j'ai ratĂ© l'avion en 1990. Et les vieux appareils Ă©lectriques oranges, notamment le presse-agrume, le couteau Ă©lectrique qui fait des fines tranches de rĂŽti, le hachoir Ă jambon, la yaourtiĂšre. Et la noble charitĂ© filiale, lĂ©gĂšre, facile, dĂ©gagĂ©e, qui nimbait tout cela dans un ordre qui avait toujours Ă©tĂ©, qui serait toujours, grĂące auquel nous n'aurions jamais Ă nous inquiĂ©ter de rien.
Et aujourd'hui... Ă six heures du matin rugit le hurlement des poids-lourds qui redĂ©marrent au feu rouge (visages effondrĂ©s des routiers moldaves Ă la proue de 20 tonnes de bĂ©ton sur mĂ©tal qu'ils ont conduit toute la nuit). Les embouteillages, les rues dĂ©foncĂ©es, les palais noircis qui s'enfoncent dans la boue du sol dĂ©trempĂ©. Plus de jobs. Plus de prolĂ©tariat. Plus rien. Recommencer Ă "gagner sa vie" lĂ -dedans seul, abandonnĂ© en rase campagne. Sueurs froides et halĂštement. RĂ©miniscences de Houellebecq, Soral, de ces lectures de 2000-2010, de phrases comme "la sociĂ©tĂ© oĂč vous vivez Ă pour but de vous dĂ©truire", ou "ils ont Ă©tĂ© emasculĂ© par la violence du systĂšme", ou encore "vous Ă©tudiants, ĂȘtes vouĂ©s Ă un monde de mensonge, de saloperie et de violence". Dire que cela nous semblait exagĂ©rĂ© Ă l'Ă©poque... Tout est contre nous et personne ne fait rien. Et puis un pays noir. Des rues noires sous un temps noir. Population rare, verdĂątre, visages froncĂ©s, bouches mal fermĂ©es, dents avides. SociĂ©tĂ© excrĂ©mentielle. Pluie noire sur les dos voĂ»tĂ©s, lavĂ©s Ă l'eau sale, qui rentrent par des cages d'escalier aveugles dans des bĂątiments opaques aux vitres fumĂ©es d'oĂč ne sort ni lumiĂšre ni branche de sapin, ni familles rangĂ©es. Ă cĂŽtĂ© de cela, les "consultants" badge au cou dans leur voiture payĂ©e par la prĂ©tendue union, prĂ©tendument europĂ©enne, et les "double paye sans enfant". Il n'y en a plus que pour les sournois suceurs. Un tel degrĂ© de saloperie, une entreprise aussi monstrueuse, devrait se payer par vingt Sinn Fenn par jour, mĂ©thodiques, fanatiques de justice en faveur des pauvres.
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Aigues-Mortes

Louis IX, roi pieux et dĂ©terminĂ©, se tenait sur la rive droite de la Seine, contemplant la vaste Ă©tendue dâeau qui sâĂ©tendait devant lui. Il avait une vision : un port qui servirait de point de dĂ©part pour sa croisade en Terre Sainte.
« Aigues Mortes, » murmura-t-il, le nom rĂ©sonnant dans son esprit comme une promesse. Ce serait lĂ que son armĂ©e se rassemblerait, lĂ oĂč les cĆurs des croisĂ©s sâenflammeraient pour la foi.
Louis convoqua ses conseillers dans son palais Ă Paris. La salle du trĂŽne Ă©tait remplie de nobles, de chevaliers et de clercs, tous attentifs Ă son discours.
« Mes amis, » commença-t-il, sa voix forte et claire, « jâai dĂ©cidĂ© de fonder un port Ă Aigues Mortes. Ce sera notre point de dĂ©part pour la croisade. Nous devons Ă©tablir une base solide pour nos navires et nos hommes. » Son doigt dĂ©signait un point prĂšs de la mer MĂ©diterranĂ©e, une ville inconnue de la plupart des nobles prĂ©sents.
Les murmures parcoururent la salle. Certains nobles Ă©taient sceptiques, doutant de la viabilitĂ© dâun port dans une rĂ©gion marĂ©cageuse. Mais Louis, avec sa foi inĂ©branlable, poursuivit : « Ce port sera un symbole de notre dĂ©termination Ă libĂ©rer JĂ©rusalem. Nous devons agir avec courage et foi. »
Les mois passĂšrent, et les travaux de construction dâAigues Mortes commencĂšrent. Des ouvriers, des artisans et des soldats affluĂšrent pour Ă©riger des quais, des entrepĂŽts et des fortifications. Louis supervisait chaque Ă©tape, sâassurant que tout Ă©tait fait selon ses plans.
Les rives de lâĂ©tang de VaccarĂšs prenaient vie, et bientĂŽt, le bruit des outils et des cris des travailleurs rĂ©sonnait dans lâair. Les villageois des environs, dâabord hĂ©sitants, commencĂšrent Ă voir lâimportance de ce projet.
« Regardez, » disait lâun dâeux, « notre roi bĂątit un avenir pour nous tous. »
Alors quâAigues Mortes prenait forme, Louis IX envoya des messagers Ă travers le royaume, appelant les nobles et les chevaliers Ă se joindre Ă lui pour la croisade. Les lettres Ă©taient ornĂ©es de sceaux royaux et de promesses de gloire et de rĂ©demption.
« Venez, mes frÚres, » écrivait-il. « Ensemble, nous irons libérer la Terre Sainte. Aigues Mortes sera notre port, notre point de départ vers la victoire. »
Les nobles rĂ©pondirent Ă lâappel, et bientĂŽt, des hommes de toutes parts affluĂšrent vers le nouveau port.
Le jour tant attendu arriva. Les voiles blanches des navires flottaient au vent, prĂȘtes Ă prendre le large. Le roi se tenait sur le quai, entourĂ© de ses chevaliers, le cĆur empli dâespoir et de dĂ©termination.
« Mes amis, » sâĂ©cria-t-il, « aujourdâhui, nous partons pour une noble cause. Que Dieu nous guide et nous protĂšge dans notre quĂȘte. »
Les cris de joie et de ferveur sâĂ©levĂšrent dans lâair. Les hommes se serraient les coudes, unis par la foi et le dĂ©sir de dĂ©fendre leur religion.
Les soldats montĂšrent Ă bord des navires, leurs armures scintillant sous le soleil. Louis, le dernier Ă embarquer, se retourna une derniĂšre fois vers Aigues Mortes, son cĆur battant dâĂ©motion.
« Que ce port soit le tĂ©moin de notre bravoure et de notre foi, » murmura-t-il avant de sâengager sur le chemin de la croisade.
Les voiles se gonflĂšrent, et les navires prirent le large, laissant derriĂšre eux le port qui marquerait le dĂ©but dâune nouvelle Ăšre pour la France et pour la chrĂ©tientĂ©.
Ainsi, Aigues Mortes devint non seulement un port, mais un symbole dâespoir et de dĂ©termination pour tous ceux qui aspiraient Ă la paix et Ă la rĂ©demption. Louis IX, le roi croisĂ©, avait ouvert la voie vers la Terre Sainte, et son nom resterait gravĂ© dans lâhistoire.
#Louis IX#Saint-Louis#Aigues-Mortes#fanfic#13th century#history medieval#medieval history#7 crusade#7e croisade#moyen Ăąge#histoire de France
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Ce n'est qu'en fermant la porte de chez lui, aprÚs le long trajet de retour que Causeur s'est véritablement rendu compte de ce qu'il avait laissé derriÚre lui.
Il existe des hĂ©ros qui ne sauvent pas le monde, ou du moins, pas comme nous l'entendons. De ceux qui n'ont pas la moindre idĂ©e du bien fou qu'ils accomplissent et qui pourtant mĂ©rite d'ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©. Comme cet ami d'enfance Ă l'autre bout de la France qui t'invite Ă son mariage alors que vous ne vous ĂȘtes plus parlĂ© depuis plus de quinze ans.
Au milieu des montagnes, les jours s'Ă©coulent comme des minutes dans lesquelles chaque seconde s'inscrit comme une aventure inconnue, nouvelle, intense et pleine de saveurs. Le cadre est idyllique, et authentique Ă la fois. Un subtil mĂ©lange du brut et du raffinĂ©, le bois des bancs faits main pour la cĂ©rĂ©monie, les prĂ©paratifs organisĂ©s qui semble se rĂ©aliser chaotiquement et pour lesquels tout le monde peut et met la main Ă la pĂąte, les personnalitĂ© Ă©clectiques des amis des mariĂ©s qui arrivent au compte goutte, jour aprĂšs jour. Autant d'indices qui ravissent le cĆur de Causeur qui redoutait de faire tache dans tout ce monde inconnu.
Son ami a grandi, Causeur faisait deux tĂȘtes de plus que lui quand ils Ă©taient petits et aujourd'hui, le voilĂ rattrapĂ©. Il est toujours aussi solaire avec un rire qu'il communique avec passion. Il est beau aussi, c'est sans pression qu'il le voit catapulter le charisme Ă des sommets dont nous n'avons pas l'habitude et ce, avec ou sans costume.
Comme le capitaine d'un bateau en papier sur la riviĂšre, Causeur se laisse porter par le flot des gens. Parfois, il s'arrime un temps en quelques mots lancĂ© Ă l'un ou l'autre groupe qui paraĂźt contrairement Ă lui, moins perdu. Ca n'a rien d'intuitif, chaque mot prononcĂ© s'accompagne d'un grand plongeon qui le prends Ă l'estomac. Plusieurs fois, l'Ă©quipage du premier groupe s'Ă©tonne de l'attention accordĂ©e par leur capitaine. Qu'est-ce qui peut bien le retenir si longtemps sur le pont avec Causeur. Face Ă ces regards surpris, il ne peut s'empĂȘcher de se sentir comme un pavĂ© dans la marre, lourd et sans intĂ©rĂȘt.
Le voilà pieds nus sur le gravier. Autour, tout le monde porte des chaussures. Inconnu parmi d'autres, il se rends utile comme il peut quitte à se faire parfois un peu mal. A la fin de la journée, il observe deux marques rouge sur ses bras. Plus impressionnantes que douloureuses, c'est à l'image de son comportement. "Si j'aide, nous nous rencontreront", pense-il à demi mots. Au fond et sur le moment, ça rime surtout avec "Si j'aide, ils m'aimeront". Il n'y croit plus tellement, mais c'est ancré en lui comme une vieille cicatrice qui ne s'efface plus vraiment. Tant mieux, ça lui va, pour un temps, de lancer le mouvement, d'avoir l'air du sauvageon, le bon, le doux, le brave.
Quand il lui semble que plus rien ne peut ĂȘtre fait, il s'arrĂȘte. En quelques instants, les lieux sont devenus dĂ©serts. Le groupe avec qui il travaillait en dernier est parti se balader. Il n'a pas osĂ© leur demander de les accompagner ayant dĂ©jĂ envahi leur soirĂ©e d'hier, alors il s'Ă©choue un temps sur le gravier avant de s'accrocher comme il peut Ă quelqu'un d'autre qui se demande comme lui, oĂč tout le monde est parti. Une bouĂ©e de sauvetage qui lui Ă©vite la noyade Ă©motionnelle. Elle lui fait remarquer qu'il a le nez brĂ»lĂ©, puis elle, les Ă©paules marquĂ©es par plusieurs formes de brettelles. Des sourires s'Ă©changent, sourires qu'il croit authentique devant la large glace de la salle de banquet. Il gravite autour d'elle jusqu'Ă arriver sur le banc d'une table Ă l'extĂ©rieur oĂč s'Ă©crivent deux discours de tĂ©moins.
Sans autre aspiration que celle d'ĂȘtre prĂ©sent. Son regard se pose parfois sur les mots, parfois sur les doigts qui les Ă©crivent, ou les bouchent qu'il imagine les prononcer. Autour, le soleil tourne avec les aiguilles. Est-ce lĂ sa place ?
D'autres invitĂ©s arrivent, le monde rĂ©apparaĂźt. Son ami s'arrĂȘte Ă la table un temps. Il dit bonjours Ă deux nouvelles personnes qui s'asseyent Ă cotĂ© de Causeur, leur demande comment Ă©tait la route. Rapidement, le mariĂ© s'en va, sans doute car d'autres choses doivent ĂȘtre mises en place, d'autres personnes accueillies.
"Et toi, tu le connais comment ?" demande l'un des deux à Causeur. Cette fois, c'est fluide. Les discussions s'enchaßnent aux présentations, ça coule de source, aucun effort, aucun doute. Ces deux personnes échangent avec lui avec un indubitable plaisir. C'est avec eux, le marié, et quelques autres qu'il entreprend de grimper sur l'un des sommets du coin pour voir le coucher de soleil, la veille du mariage.
L'ascension se fait dans le rire, la rencontre, le jeu et le manque de souffle. ArrivĂ© en haut, tous sont Ă©merveillĂ©s devant la vue. D'un cotĂ© la France, de l'autre cotĂ© la Suisse. Ils peuvent voir le lac LĂ©man et son fameux jet d'eau, ainsi que le mont Blanc. De l'autre cotĂ©, les derniers rayons de soleil tapissent l'horizon. Causeur est prĂȘt Ă monter sa tente. Il a prĂ©vu de passer la nuit lĂ , seul. Une partie de lui regrette de ne pas redescendre avec ce petit groupe avec qui il s'entend et se sent si bien. Une autre est fiĂšre de lui, de passer une nuit en tente au sommet d'un endroit oĂč les loups passent. Il espĂšre en voir mais ne se fait pas trop d'illusion.
A part le vent avant de s'endormir, la nuit est calme. Quand Causeur se réveille pour la quatriÚme fois un peu avant six heures, il sait qu'il est temps d'ouvrir la tente pour attendre le lever. Au dessus du lac, il s'annonce déjà . Il fait frais, et pieds nus, Causeur fait un tour pour se dégourdir les jambes avant de retourner se mettre à l'abri du froid dans son sac de couchage. Il est si haut, si loin et si proche à la fois. Il se sent grand, et ce qui l'entoure semble faire partie de lui. Quand le soleil monte enfin, c'est le visage de Causeur qui rayonne. Dans ses yeux, les étoiles de la veilles reprennent leur éclat. C'est un déjeuné qu'il n'oubliera pas.
La journĂ©e avance comme la prĂ©cĂ©dente, pas Ă pas. De groupe en groupe. Dans son costume, Causeur fait bonne impression, il a laissĂ© les pieds nus dans le tiroir. Le capitaine du premier groupe le complimente, ou du moins dĂ©clare "Ca te change, le costume". A quoi il rĂ©pond "Merci, c'est vrai, mĂȘme si j'avoue que j'ai qu'une envie, c'est d'enlever mes chaussures," non sans sourire.
La cĂ©rĂ©monie est Ă©mouvante et magique, entre les graines de pissenlit qui flottent au soleil et les tĂ©moignages des tĂ©moins, Causeur en apprend d'avantage sur son ami. Le repas , lui, est un moment flottant entre deux eaux. Difficile de discuter vĂ©ritablement quand il y a un concert Ă moins de trois mĂštres. Et en mĂȘme temps, un blind test improvisĂ© permet Ă Causeur et sa tablĂ©e d'en profiter presque plus que le repas.
La soirée s'avance à pas de loup, et Causeur est passif. Il se laisse prédater jusqu'à ce que l'intensité des lampes diminuent. Les gens commencent à danser. Il hésite un instant et puis, il se laisse prendre au jeu. Il s'invite dans le groupe ou ça coule de source. Ces deniers l'accueillent avec le sourire, en lui demandant simplement de dancer au milieu du cercle pour s'intégrer, dire bonjour, comme tous les autres avant lui. Ce qu'il exécute plus ou moins en rythme, presque sans rougir, à sa grande surprise. Ses mouvement sont chaotiques, à l'image des derniers jours. Mais cette fois il s'en fout, il danse véritablement pour la premiÚre fois et il sourit de s'en rendre compte.
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1er février
ok mais revenons-en Ă g. vers la fin il m'a dit lara je vais te dire quelque chose de personnel et je me suis dit ok donc c'Ă©tait vraiment un rdv pro, je dois vraiment arrĂȘter de me dire que des gens puissent ĂȘtre intĂ©ressĂ©s par autre chose que par ma production artistique. au moins r. voulait ĂȘtre mon ami. je vise toujours un niveau de trop. et donc il m'a dit que son ex avec qui il venait tout juste de se dĂ©pacser Ă©tait assise au fond de la salle et que ça lui faisait bizarre. je me suis demandĂ© si elle m'avait vue et si elle s'Ă©tait dit putain dĂ©jĂ il date? il vient de dĂ©mĂ©nager dans une ferme avec des amis. une ferme avec des animaux. il dit que ça dĂ©cĂ©lĂšre la vie. j'ai envie d'aller leur rendre visite dans leur ferme et de caresser des Ăąnes. en partant il m'a dit de le tenir au courant et de lui envoyer des trucs si j'avais besoin de feeback, qu'on pourrait se revoir pour discuter si je voulais. je me demande si je peux lui Ă©crire pour lui dire que j'ai besoin de venir caresser des animaux dans sa ferme. est-ce que ça rentre dans le cadre de ce qu'il me propose?
hier soir en fixant notre rdv je lui avais demandĂ© si je pouvais l'accompagner au concert de flavien berger avec son pote aprĂšs, mais finalement j'y suis pas allĂ©e parce que je me sentais un peu bĂȘte de payer trente euros pour voir flavien berger (bof) alors qu'ils avaient gagnĂ© des places gratuites. je lui ai dit que j'aimais pas trop son dernier album parce que le son Ă©tait un peu gĂ©nĂ©rique truc vaguement Ă©lectro qu'on entend partout et je me suis dit oh non ça y est r. commence Ă dĂ©teindre sur moi. j'ose pas lui dire que j'ai parlĂ© de son groupe Ă g. je lui ai parlĂ© d'et caetera et de la maison poĂšme aussi parce qu'il me disait qu'il cherchait des idĂ©es pour dĂ©velopper l'offre d'Ă©vĂšnements littĂ©raires au luxembourg et attirer un public plus jeune, et je suis en train de me dire que j'aurais du rĂ©agir plus vivement et lui dire de m'impliquer dedans parce que j'ai des idĂ©es moi, par exemple les soirĂ©es diary slam de berlin. je suis vraiment la reine de pas savoir saisir les opportunitĂ©s quand elles se prĂ©sentent. peut ĂȘtre qu'on pourrait organiser des soirĂ©es open mic dans sa ferme.
putain je suis tellement deg de pas avoir eu la rĂ©sidence. je dĂ©teste ne pas ĂȘtre la meilleure. la prĂ©fĂ©rĂ©e. je vis pour ĂȘtre la prĂ©fĂ©rĂ©e. et quand je suis pas la prĂ©fĂ©rĂ©e ça me fait un trou dans le coeur.
2 février
léa seydoux vient de dire à la radio qu'avoir peur de tout c'est un peu comme avoir peur de rien. j'ai envie de dire que le 2 février 2024 léa seydoux a changé ma vie en disant sur france inter qu'avoir peur de tout c'est avoir peur de rien.
maintenant que je sais que j'aurai pas cette rĂ©sidence et donc pas d'encadrement pour mon livre j'ai peur de jamais arriver Ă m'y mettre. j'ai juste envie de recopier mes journaux sur tumblr et de publier ça tel quel, en tant que journal postĂ© sur tumblr, avec la mise en page de mon blog, avec ce contexte. j'ai plus envie d'aller Ă la sortie de rĂ©sidence Ă la kufa cet aprĂšs-midi, je suis fĂąchĂ©e avec eux et j'ai peur de revoir tout le comitĂ© de sĂ©lection et de vouloir me cacher dans un trou. j'ai envie de rester Ă la maison avec ma musique douce et de manger des crĂȘpes avec maman. je crois que j'aimerais habiter dans une ferme moi aussi. vu que j'ai jamais envie de sortir ça me conviendrait bien. j'en profiterais. g. il en profite pas, il a pas le temps, il a une vie trop trĂ©pidante. il a son travail de programmateur, son groupe, son projet solo, son projet de festival de performance, son festival d'art de la rue Ă la campagne, sans parler de sa vie sociale foisonnante. je sais pas comment il fait. il disait qu'il avait une vie tellement dĂ©bordante qu'il adorait les moments entre les choses, dans les transports par exemple, parce que c'Ă©tait des moments rien que pour lui oĂč il pouvait se retrouver et rĂ©flĂ©chir. il a utilisĂ© le mot temps mort mais je dĂ©teste cette expression parce qu'elle fait aucun sens pour moi. ça existe pas un temps mort, ou alors tous les temps sont des temps morts. les temps morts dans les transports c'est juste une continuation du temps mort de la maison. je vis dans un temps mort perpĂ©tuel. normal, je suis morte.
c. m'a raconté la suite de ses aventures à travers divers pays européens et ses milliards de nouveaux projets. il me disait qu'il se sentait rempli d'énergie et gourmand de la vie et d'autres trucs écoeurants, alors je lui ai dit que j'étais contente de savoir qu'il était heureux mais c'est pas vrai, je suis juste jalouse parce qu'il a rencontré une fille à budapest et qu'il l'a suivie jusqu'à stuttgart et depuis il flotte sur son nuage et évidemment que je suis pas jalouse de la fille mais jalouse de lui à qui la vie sourit parce que lui quand il décide de partir, il part, et quand il tombe amoureux ça se transforme en truc romantique international et non en psychodrame infernal.
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La nuit de décembre d'Alfred de Musset [XIXÚme siÚcle]
LE POĂTE
Du temps que j'Ă©tais Ă©colier, Je restais un soir Ă veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s'asseoir Un pauvre enfant vĂȘtu de noir, Qui me ressemblait comme un frĂšre.
Son visage Ă©tait triste et beau : Ă la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main, Et resta jusqu'au lendemain, Pensif, avec un doux sourire.
Comme j'allais avoir quinze ans Je marchais un jour, Ă pas lents, Dans un bois, sur une bruyĂšre. Au pied d'un arbre vint s'asseoir Un jeune homme vĂȘtu de noir, Qui me ressemblait comme un frĂšre.
Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine. Il me fit un salut d'ami, Et, se détournant à demi, Me montra du doigt la colline.
Ă l'Ăąge oĂč l'on croit Ă l'amour, J'Ă©tais seul dans ma chambre un jour, Pleurant ma premiĂšre misĂšre. Au coin de mon feu vint s'asseoir Un Ă©tranger vĂȘtu de noir, Qui me ressemblait comme un frĂšre.
Il Ă©tait morne et soucieux ; D'une main il montrait les cieux, Et de l'autre il tenait un glaive. De ma peine il semblait souffrir, Mais il ne poussa qu'un soupir, Et s'Ă©vanouit comme un rĂȘve.
A l'Ăąge oĂč l'on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevais mon verre. En face de moi vint s'asseoir Un convive vĂȘtu de noir, Qui me ressemblait comme un frĂšre.
Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tĂȘte un myrte stĂ©rile. Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main dĂ©bile.
Un an aprĂšs, il Ă©tait nuit ; J'Ă©tais Ă genoux prĂšs du lit OĂč venait de mourir mon pĂšre. Au chevet du lit vint s'asseoir Un orphelin vĂȘtu de noir, Qui me ressemblait comme un frĂšre.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ; Comme les anges de douleurs, Il était couronné d'épine ; Son luth à terre était gisant, Sa pourpre de couleur de sang, Et son glaive dans sa poitrine.
Je m'en suis si bien souvenu, Que je l'ai toujours reconnu à tous les instants de ma vie. C'est une étrange vision, Et cependant, ange ou démon, J'ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaßtre ou pour en finir, J'ai voulu m'exiler de France ; Lorsqu'impatient de marcher, J'ai voulu partir, et chercher Les vestiges d'une espérance ;
à Pise, au pied de l'Apennin ; à Cologne, en face du Rhin ; à Nice, au penchant des vallées ; à Florence, au fond des palais ; à Brigues, dans les vieux chalets ; Au sein des Alpes désolées ;
Ă GĂȘnes, sous les citronniers ; Ă Vevey, sous les verts pommiers ; Au Havre, devant l'Atlantique ; Ă Venise, Ă l'affreux Lido, OĂč vient sur l'herbe d'un tombeau Mourir la pĂąle Adriatique ;
Partout oĂč, sous ces vastes cieux, J'ai lassĂ© mon coeur et mes yeux, Saignant d'une Ă©ternelle plaie ; Partout oĂč le boiteux Ennui, TraĂźnant ma fatigue aprĂšs lui, M'a promenĂ© sur une claie ;
Partout oĂč, sans cesse altĂ©rĂ© De la soif d'un monde ignorĂ©, J'ai suivi l'ombre de mes songes ; Partout oĂč, sans avoir vĂ©cu, J'ai revu ce que j'avais vu, La face humaine et ses mensonges ;
Partout oĂč, le long des chemins, J'ai posĂ© mon front dans mes mains, Et sanglotĂ© comme une femme ; Partout oĂč j'ai, comme un mouton, Qui laisse sa laine au buisson, Senti se dĂ©nuder mon Ăąme ;
Partout oĂč j'ai voulu dormir, Partout oĂč j'ai voulu mourir, Partout oĂč j'ai touchĂ© la terre, Sur ma route est venu s'asseoir Un malheureux vĂȘtu de noir, Qui me ressemblait comme un frĂšre.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie Je vois toujours sur mon chemin ? Je ne puis croire, Ă ta mĂ©lancolie, Que tu sois mon mauvais Destin. Ton doux sourire a trop de patience, Tes larmes ont trop de pitiĂ©. En te voyant, j'aime la Providence. Ta douleur mĂȘme est soeur de ma souffrance ; Elle ressemble Ă l'AmitiĂ©.
Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange, Jamais tu ne viens m'avertir. Tu vois mes maux (c'est une chose Ă©trange !) Et tu me regardes souffrir. Depuis vingt ans tu marches dans ma voie, Et je ne saurais t'appeler. Qui donc es-tu, si c'est Dieu qui t'envoie ? Tu me souris sans partager ma joie, Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t'ai vu m'apparaĂźtre. C'Ă©tait par une triste nuit. L'aile des vents battait Ă ma fenĂȘtre ; J'Ă©tais seul, courbĂ© sur mon lit. J'y regardais une place chĂ©rie, TiĂšde encor d'un baiser brĂ»lant ; Et je songeais comme la femme oublie, Et je sentais un lambeau de ma vie Qui se dĂ©chirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille, Des cheveux, des débris d'amour. Tout ce passé me criait à l'oreille Ses éternels serments d'un jour. Je contemplais ces reliques sacrées, Qui me faisaient trembler la main : Larmes du coeur par le coeur dévorées, Et que les yeux qui les avaient pleurées Ne reconnaßtront plus demain !
J'enveloppais dans un morceau de bure Ces ruines des jours heureux. Je me disais qu'ici-bas ce qui dure, C'est une mÚche de cheveux. Comme un plongeur dans une mer profonde, Je me perdais dans tant d'oubli. De tous cÎtés j'y retournais la sonde, Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde, Mon pauvre amour enseveli.
J'allais poser le sceau de cire noire Sur ce fragile et cher trésor. J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire, En pleurant j'en doutais encor. Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée, Malgré toi, tu t'en souviendras ! Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ? Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée, Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ; Mais ta chimÚre est entre nous. Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures Qui me sépareront de vous. Partez, partez, et dans ce coeur de glace Emportez l'orgueil satisfait. Je sens encor le mien jeune et vivace, Et bien des maux pourront y trouver place Sur le mal que vous m'avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle N'a pas tout voulu vous donner. Ah ! pauvre enfant, qui voulez ĂȘtre belle, Et ne savez pas pardonner ! Allez, allez, suivez la destinĂ©e ; Qui vous perd n'a pas tout perdu. Jetez au vent notre amour consumĂ©e ; - Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimĂ©e, Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?
Mais tout Ă coup j'ai vu dans la nuit sombre Une forme glisser sans bruit. Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ; Elle vient s'asseoir sur mon lit. Qui donc es-tu, morne et pĂąle visage, Sombre portrait vĂȘtu de noir ? Que me veux-tu, triste oiseau de passage ? Est-ce un vain rĂȘve ? est-ce ma propre image Que j'aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse, PĂšlerin que rien n'a lassĂ© ? Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse Assis dans l'ombre oĂč j'ai passĂ©. Qui donc es-tu, visiteur solitaire, HĂŽte assidu de mes douleurs ? Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ? Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frĂšre, Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre pĂšre est le tien. Je ne suis ni l'ange gardien, Ni le mauvais destin des hommes. Ceux que j'aime, je ne sais pas De quel cĂŽtĂ© s'en vont leurs pas Sur ce peu de fange oĂč nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni dĂ©mon, Et tu m'as nommĂ© par mon nom Quand tu m'as appelĂ© ton frĂšre ; OĂč tu vas, j'y serai toujours, Jusques au dernier de tes jours, OĂč j'irai m'asseoir sur ta pierre.
Le ciel m'a confié ton coeur. Quand tu seras dans la douleur, Viens à moi sans inquiétude. Je te suivrai sur le chemin ; Mais je ne puis toucher ta main, Ami, je suis la Solitude.

[Illustration dessinée par le peintre EugÚne Lami au XIXÚme siÚcle.]
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La petite histoire de France


Grant Lawrens : Baptiste

David Salles : Jean Plancher cousin par alliance de Napoléon, Karina Marimon Renata Plancher cousine de Napoléon et femme de Jean


François Levantal : comte Philippe HonorĂ© de Roche Saint-Pierre cousin de Louis XIV, Anne-Sophie Girard : comtesse Marie-Louise de Roche Saint-Pierre femme de Philippe, Philippe Beglia : FrĂ©mont majordome des Roche Saint-Pierre, SĂ©bastien Castro : abbĂ© Martin, Jean-Luc Couchard : Feuillade, Ămissaire du Roi et ami des Roche Saint-Pierre qui leur apporte des nouvelles de Versailles, et leur fait toujours de fausses joies



Alban Ivanov : François d'Arc, cousin de Jeanne d'Arc, Ophélia Kolb : Ysabeau d'Arc épouse de François d'Arc, Fatsah Bouyahmed : Gaspard le gardien de brebis, Philippe Duquesne : Adelin beau-frÚre et ami de François d'Arc, mari de Guillemette pÚre d'au moins 10 enfants
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Photo

Journal du 24 mai 2023 avec une photo de mai 1992.
Je suis Ă Cannes, au festival, invitĂ© grĂące Ă Christine, ma compagne, qui Ă©tait amie avec lâassistant de HervĂ© Bourges, alors prĂ©sident de Antenne 2 et FR3 qui deviendront France 2 et France 3.
Nous sommes logés chez une amie de Christine, une artiste qui habite non loin de Cannes.
Nous serons  accrĂ©ditĂ©s et monteront les prestigieuses marches le soir de la projection du navet de Alain Delon « Le retour de Casanova »*. Ă la fin de la projection du film tout le monde dans la salle sâest levĂ© pour applaudir, sauf une personne, moi ! Je trouve toujours insupportablement faux-cul de fĂ©liciter quelquâun pour quelque chose de nul, et croyez moi, le film lâĂ©tait, mais surtout la prestation de Delon !
Avant la projection, il mâa fallut louer un smoking  trouvĂ© dans un magasin de farces et attrapes, et que jâai essayĂ© dans lâarriĂšre salle de la boutique pendant que la couturiĂšre prenait mes mesures.
Comme je nâĂ©tais pas branchĂ© show business, jâai pu faire des photos grĂące Ă HĂ©lĂšne Bamberger. Nous Ă©tions alors dans lâagence Odyssey, avec entre autre Pascal Maitre.
HélÚne travaillait pour le Fig Mag et avait des rendez-vous avec des stars du cinéma et de la mode.
Lâactrice de la  photo dâaujourdâhui est Jeanne Tripplehorn qui jouait dans « Basic Instinct » avec Sharon Stone et Michael Douglas, un thriller Ă©rotique.
* https://www.telestar.fr/people/festival-de-cannes-elsa-lunghini-raconte-comment-alain-delon-lui-a-fait-vivre-l-enfer-348166
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SAMEDI 22 AVRIL 2023 (Billet 1 / 2)
Nous connaissons 4 personnes qui rentrent en France aujourdâhui et qui auront un moral trĂšs moyen.
De qui sâagit-il ? Eh bien de nos neveux MaĂŻlys et JĂ©rĂŽme, et de nos deux petits-neveux, SalhomĂ© et Louca. Ils viennent de passer une semaine dans une superbe « Villa/Riad », Ă 15 minutes environ dâEssaouira et le moins quâon puisse dire quand on regardait leurs photos et lisait leurs messages, câest que cela a Ă©tĂ© une semaine de rĂȘve !
La personne qui leur a louĂ© cette maison est une amie de MaĂŻlys, rencontrĂ©e dans son Club Hippique. Elle en a hĂ©ritĂ© de ses parents, a dĂ» certainement la moderniser, apporter sa touche perso dans la dĂ©co (en voyant les photos, vous verrez quâelle a du goĂ»t) et lorsquâelle nây rĂ©side pas, la loue⊠mais quâĂ des amis ou des amis dâamis.
Comme il y a un grand jardin, un jardinier sâen occupe en permanence, il y a aussi un gardien et une personne qui fait les courses et sâoccupe de la cuisine, Fatima. Vous la verrez dâailleurs dans le petit film du second Billet. La petite famille sâest en tout cas rĂ©galĂ©e durant tout leur sĂ©jourâŠ
Il y a une possibilitĂ© dâavoir un chauffeur ou de louer une voiture.
Peut-ĂȘtre pas cette annĂ©e car nous avons dĂ©jĂ un programme vacances bien consĂ©quent mais nous irons sĂ»rement passer une petite semaine avec MaĂŻlys et sa petite famille lâannĂ©e prochaine⊠et mĂȘme retournerons avec 1 amie (Marie-Ange) et un couple dâamis (Carole et Olivier), tous 3 lecteurs/abonnĂ©s du Blog, Ă qui nous en avons dĂ©jĂ parlĂ© et qui sont plus quâhyper-intĂ©ressĂ©s.
Nous vous donnerons plus tard les différents tarifs ainsi que les modalités de réservation.
Vous trouverez ci-dessous des photos envoyĂ©es par notre niĂšce. Il y a 3 chambres avec salle de bain, dont une avec un lit superposĂ© et, un peu Ă part, un petit studio avec une chambre et une salle de bain. Il y a bien sĂ»r climatisation et chauffage. Si vous nâarrivez pas Ă avoir une idĂ©e dâensemble en regardant ces photos, pas dâinquiĂ©tude, la petite vidĂ©o dans le second Billet vous remet tout (ou presque) en perspective.























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Pourquoi Choisir Un PropriĂ©tĂ© «âAdult Onlyâ» Pour Tous Vos Prochaines Vacancesâ ?

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La Bastide Le Temps des Secrets, câest une aventure en couple inĂ©dite avec le luxe dâune chambre avec jacuzzi privatif Ă Marseille. Appartspa13 est un hĂŽtel particulier installĂ© prĂšs de Senas, Ă 25 km du charmant village de Saint-RĂ©my de Provence et Ă 50 minutes de Marseille. Appartspa13 vous propose deux logements parfaitement Ă©quipĂ©s pour un week-end en couple. Leurs terrasses respectives vous permettent de profiter longtemps du doux climat mĂ©diterranĂ©en. Partez Ă la dĂ©couverte de chambres dâhĂŽtes au concept inĂ©dit, aux Ătoiles de Provence, Ă 30 minutes de Marseille, non loin de la fameuse route des crĂȘtes. Cet ensemble dâappartements privatifs a Ă©tĂ© conçu afin que chaque couple ait son espace privatif, en intĂ©rieur comme en extĂ©rieur.
« On voulait vraiment permettre aux clients de pouvoir choisir lâambiance quâils souhaitent grĂące Ă une simple tablette », ajoute le responsable. « Quand on a lancĂ© ce concept, on voulait crĂ©er un «effet aĂ©roport« . Quand le client arrive chez nous et quâil ouvre une porte, https://www.energic-coop.fr il se trouve plongĂ© dans lâunivers dâun autre pays. Suivant la salle quâil a choisi, il dĂ©couvrira une dĂ©co et un cadre inspirĂ©s de DubaĂŻ, de Bali, de New York ou de Rio« , explique Karim Mouatazil, co-gĂ©rant du SPA Privatif Nancy. SituĂ© au 7 rue des Tarbes Ă Essey-lĂšs-Nancy (Meurthe-et-Moselle), SPA Privatif Nancy a ouvert ses portes en 2021.
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âLa Rucheâ, de la Kosovare Blerta Basholli : le fĂ©minisme sauce piquante
InspirĂ© dâune histoire vraie, le film poignant de Blerta Basholli nous emmĂšne dans le Kosovo dâaprĂšs-guerre. Et raconte le destin de villageoises qui sâaffranchissent de la tutelle masculine pour crĂ©er leur entreprise de condiment. âLa Rucheâ sort en France ce 1er juin.
Courrier international
Lecture 2 min. PubliĂ©Â le 31 mai 2022 à  20h54Fahrije Hoti (jouĂ©e par Yllka Gashi) dans une scĂšne de âLa Rucheâ, le premier-long mĂ©trage de Blerta Basholli. Passer le permis de conduire est le premier pied de nez de lâhĂ©roĂŻne Ă lâordre patriarcal qui rĂšgne dans son village kosovar. Photo ASC DistributionPartager
Câest un film qui âfait ressentir les ravages de la guerre et incite Ă renverser une bonne fois pour toutes lâordre patriarcalâ, écrit le quotidien suisse Le Temps. âUn film de femmes et au fĂ©minin. FĂ©ministe, mĂȘme. Et aussi profondĂ©ment humanisteâ, applaudit le journal espagnol El Mundo. Câest âun drame dur, intenseâ qui âexplore le quotidien des femmes dont les Ă©poux ont disparu pendant la guerre du Kosovoâ, fait valoir The New York Times.
Le site croate Tportal ajoute un autre ingrĂ©dient Ă son rĂ©sumĂ©, évoquant pour sa part âlâhistoire forte dâune petite rĂ©volution que des femmes impulsent en se lançant dans la production dâajvarâ. Ce condiment Ă base de poivron rouge, de piment et dâail est incontournable dans les Balkans, oĂč il est souvent servi pour accompagner les grillades. Il est tout aussi indispensable dans La Ruche, le premier long-mĂ©trage de la jeune rĂ©alisatrice kosovare Blerta Basholli, qui sort en France ce mercredi 1er juin.
Lire aussi : En salle. âLa voix dâAidaâ de Jasmila Zbanic, film incontournable sur le massacre de Srebrenica
Une hĂ©roĂŻne qui va de lâavant
La Ruche, qui raconte lâhistoire vraie de Fahrije Hoti (incarnĂ©e Ă lâĂ©cran par Yllka Gashi), se dĂ©roule dans le village kosovar de Krushe e Madhe. En mars 1999, lors de la guerre du Kosovo, les forces serbes y ont tuĂ© ou enlevĂ© plus de 240 personnes, en majoritĂ© des hommes. Des annĂ©es aprĂšs, quand lâaction dĂ©marre, des mĂšres et des Ă©pouses attendent toujours, pour pouvoir faire leur deuil, de savoir avec certitude ce quâil est advenu des disparus.
Le corps du mari de Fahrije Hoti fait partie de ceux qui nâont pas Ă©tĂ© encore retrouvĂ©s. Celle-ci se dĂ©mĂšne pour subvenir aux besoins de sa famille, son beau-pĂšre et ses deux enfants. Elle compose âune hĂ©roĂŻne dotĂ©e dâune certaine fragilitĂ© â jusquâĂ ce quâelle se relĂšve pour aller de lâavantâ, explique le quotidien suisse Tages-Anzeiger.
âEn dĂ©sespoir de cause, elle se tourne vers lâunique aptitude que la plupart des femmes nâont pas Ă cacher dans son village trĂšs conservateur : la cuisineâ, explique le quotidien britannique The Guardian. En clair : elle va tenter de convaincre voisines et amies de cuisiner ensemble des bocaux dâajvar qui pourraient ĂȘtre commercialisĂ©s au supermarchĂ© du coin.
RĂ©sistance masculine
DâemblĂ©e, lâentreprise se heurte Ă une vive rĂ©sistance, celle des hommes, peu pressĂ©s de voir les femmes conquĂ©rir leur indĂ©pendance Ă©conomique. Leur tutelle est si lourde que les femmes nâosent pas passer le permis de conduire.
Dans une interview au site El Español, Blerta Basholli prend soin de prĂ©ciser quâelle nâa jamais connu un tel machisme dans la capitale, Pristina, oĂč elle a grandi. âMa grand-mĂšre et ma mĂšre travaillaient et conduisaientâ, raconte-t-elle. Et dans les campagnes, la situation a bien Ă©voluĂ© â grĂące Ă des personnes comme Fahrije Hoti, justement. âElle est passĂ©e souvent Ă la tĂ©lĂ©vision pour raconter son histoire, et par son courage elle a aidĂ© Ă changer les mentalitĂ©sâ, ajoute la cinĂ©aste.
âAvec une grande Ă©conomie de moyens et une vive sensibilitĂ©â, portĂ© par âune actrice dâune rare intensitĂ©â, Ă©crit Le Temps, La Ruche a lâintĂ©rĂȘt de restituer lâĂąpretĂ© du combat qui a dĂ» ĂȘtre menĂ©. Et de donner un visage Ă ces femmes qui, traumatisĂ©es par la guerre, se sont trouvĂ©es soumises Ă dâimplacables injonctions sociales. âDans les villages, il Ă©tait trĂšs clair quâon attendait des femmes quâelles soient des maĂźtresses de maison et quâelles restent chez elles Ă sâoccuper de leurs enfants. En lâoccurrence, elles avaient perdu leurs hommes Ă la guerre, et on les accusait de ne pas pleurer leurs mortsâ, explique Blerta Basholli au site El Español. La cinĂ©aste insiste :
âDans cette sociĂ©tĂ© patriarcale, lâindĂ©pendance de ces femmes Ă©tait mal vue, mais il y avait aussi cette idĂ©e quâelles nâĂ©taient pas fidĂšles au souvenir de leurs proches.â
Aujourdâhui, Ă en croire Blerta Basholli, la communautĂ© des Albanais du Kosovo est fiĂšre que lâhistoire de Fahrije Hoti soit racontĂ©e au monde entier, Ă©crit le Tages-Anzeiger. Elle convient quâil reste beaucoup Ă faire en matiĂšre dâĂ©mancipation des femmes au Kosovo. Mais sans sâalarmer pour autant : âSi le problĂšme nâest pas rĂ©solu Ă Â Hollywood, comment pourrait-il en ĂȘtre autrement dans les villages kosovars ?â
La Ruche, de Blerta Basholli, sort le 1er juin en France, en partenariat avec Courrier international.
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On ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs.
Avant 18 ans, toute ma vie Ă©tait une coquille.
Aujourd'hui, une mer plus tard, loin du regard de ma mÚre, je peux le dire avec certitude. J'étais un embryon dans l'ombre, brillant silencieusement contre les parois de ma chambre d'écho dont la seule déco était la validation bon marché de ceux qui me couvaient.
Avant 18 ans, je n'avais jamais quittĂ© la maison sans mes parents, ni mes parents sans rester Ă la maison. Je ne connaissais de ma ville que mon Ă©cole, oĂč j'ai passĂ© 13 ans, et mes amis des sticks de colle au traffic d'alcool. Je ne connaissais de ma vie que les cours et le basketball, pimentĂ©e de temps Ă autre par l'occasionnelle sortie scolaire, qui parfois m'inspiraient l'idĂ©e folle que le monde pouvait s'Ă©tendre plus loin que les terrains et que j'Ă©tais peut-ĂȘtre en geole.
BlasphĂšme si Ă©coeurant, cabriole si absurde pour mon Ăąme d'enfant, que je l'oubliais complĂštement sur le champ.
Avant 18 ans, mes étés m'hébétaient.
Quand l'école ferme, ma coquille se resserre. Sous l'oeil incontournable du soleil marocain, les murs devenaient humides, translucides; je glissais sur toutes les surfaces, je ne savais plus quoi faire. Toute la solitude de l'année s'abattait sur moi, d'un coup, et des fissures apparaissent, laissant entrer les froides vérités.
Je n'avais pas d'amis au-delĂ des salles de cours, pas de rĂȘves au-delĂ de Casablanca; au fond, je croyais un peu que je mourrais dĂšs que j'aurai mon baccalaurĂ©at.
A l'ùge de 18 ans, ce baccalauréat, je l'eus. Dans le silence absolu.
Il y eut des sourires derriĂšre les masques, des applaudissements, des compliments mĂȘme. Mais je ne pouvais en entendre aucun. L'effritement prĂ©maturĂ© de ma couveuse, ma coquille m'assourdissait.
J'étais incapable de croire que c'était là tout, qu'il n'y aurait plus de rentrée l'année prochaine; mais surtout révoltée, dégoûtée, terrifiée de voir mes plus proches me porter au bord du nid, non seulement déterminés mais fiers, de me lùcher.
L'impact fut brutal.
Une chute de 2km exactement, distance réelle entre mon lycée et mon Institut de Commerce, qui m'a broyée jusqu'à la derniÚre phalange.
J'atterris dans un campus jonché de débris, d'épaves fracassées, de plumes orphelines. Aucune figure n'était reconnaissable, aucun visage épargné par l'agressivité du bond.
Ma propre maison semblait Ă©trangĂšre, dĂ©placĂ©e. Mes parents semblaient vieillis, mes amis dĂ©passĂ©s. Entre les cours interminables et les commentaires minables de camarades sans face, mon psychologue me dit "Vous ĂȘtes trop acadĂ©miques, vous."
A l'ùge de 19 ans, en une nuit bénie post-concert, deux simples réalisations tirent les rideaux sur mon adolescence soudain interrompue.
Un, je suis vivante. Je peux respirer. J'avais tort. J'ai survécu le baccalauréat.
Deux, je suis liquide, fluide, maléable, et aucune gravité ne peut me détruire. Le fracas n'était pas moi.
C'Ă©tait ma carapace de croyances candides, alourdissant un crash qui devait plutĂŽt me permettre de planer.
Mais je ne me blĂąme pas, Il est dur de voler quand ses ailes sont encore gluantes d'albumen et que cette espĂšce d'Alpes humaines vous gardait dans leur ombre, au chaud, incapable de voir plus haut.
Aujourd'hui, je le sais, le choc était inévitable, malgré la lente et prudente dérive.
Seule, en France, loin de tout ce que j'ai connu pendant les deux premiÚres décennies de mon existence, je reste académique.
Mes sorties scolaires évaluent l'épaisseur des murailles et calculent la profondeur de mes plongées. Je frissonne face à l'effrayant futur que je refuse de fuir malgré les prouesses de mon imagination anxieuse, et je me fraie un chemin jusqu'au bord du nid.
Encore et encore, pleine d'espoir et d'inspiration, j'inspire, et je bondis.
L'aigle froissé sait que le vol n'est envisageable qu'aprÚs méditation.
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TancrĂšde de Hauteville

Les murs d'Antioche rĂ©sonnaient des Ă©chos d'une ville en pleine effervescence. Les marchands criaient leurs prix, les artisans forgeaient des armes, et les cris des enfants jouant dans les ruelles se mĂȘlaient Ă l'odeur des Ă©pices qui flottaient dans l'air. TancrĂšde de Hauteville, rĂ©gent d'Antioche, observait ce spectacle depuis le balcon de son palais, son esprit en proie Ă des rĂ©flexions profondes.
BohĂ©mond de Tarente, son oncle et prince d'Antioche, Ă©tait parti en mission diplomatique en France, laissant TancrĂšde Ă la tĂȘte de la ville. Bien que la responsabilitĂ© pesĂąt lourdement sur ses Ă©paules, il savait que c'Ă©tait un honneur d'ĂȘtre le rĂ©gent en cette pĂ©riode tumultueuse. Le pĂšlerinage avait ouvert des horizons nouveaux, mais il avait Ă©galement semĂ© le chaos et l'incertitude. Les tensions entre les diffĂ©rentes factions chrĂ©tiennes et les populations locales Ă©taient palpables, et TancrĂšde devait naviguer habilement dans ce contexte complexe.
Un soir, alors que le soleil se couchait sur la ville, teintant le ciel de nuances dorées et pourpres, TancrÚde convoqua son conseil. Les nobles et les chefs militaires se rassemblÚrent dans la salle du trÎne, leurs visages marqués par l'inquiétude.
« Mes amis, » commença TancrÚde, sa voix ferme mais douce, « nous avons été témoins de la bravoure de nos hommes lors du pÚlerinage. Nous avons conquis Jérusalem, mais la paix est fragile. Les rumeurs de révolte parmi les populations locales se répandent, et nous devons nous préparer à défendre notre terre. »
Un murmure parcourut l'assemblée. Un des seigneurs, un homme au visage buriné par les années de guerre, prit la parole. « Que proposez-vous, régent ? Nous avons besoin de renforts, et Bohémond ne sera pas de retour avant plusieurs semaines. »
TancrĂšde hocha la tĂȘte, conscient des dĂ©fis qui l'attendaient. « Nous devons renforcer nos alliances avec les autres seigneurs croisĂ©s. Je vais envoyer des Ă©missaires Ă JĂ©rusalem et Ă Tripoli pour Ă©tablir des accords. Nous devons montrer notre force, mais aussi notre volontĂ© de coopĂ©rer. »
Les discussions se poursuivirent, et TancrÚde écouta attentivement chaque proposition. Il savait que sa position était précaire, mais il était déterminé à prouver sa valeur en tant que régent. Les jours passÚrent, et il s'impliqua dans les affaires de la ville, visitant les marchés, écoutant les préoccupations des citoyens et s'assurant que les provisions étaient suffisantes pour faire face à d'éventuelles attaques.
Un matin, alors qu'il se promenait dans les jardins du palais, TancrÚde reçut un message urgent. Un émissaire de Bohémond était arrivé, portant des nouvelles de son oncle. Le prince avait rencontré des difficultés lors de ses négociations et ne reviendrait pas de suite.
« Mon cher oncle, » Ă©crivit TancrĂšde, «Antioche est forte, et je ferai tout pour protĂ©ger notre hĂ©ritage. Je suis prĂȘt Ă dĂ©fendre cette ville en votre absence, ayez confiance en moi. »
TancrĂšde envoya la lettre avec l'Ă©missaire, son cĆur battant d'anticipation. Il savait que la route serait semĂ©e d'embĂ»ches, mais il Ă©tait prĂȘt Ă relever le dĂ©fi. En tant que rĂ©gent d'Antioche, il avait dĂ©couvert une force en lui qu'il ne soupçonnait pas. Le pĂšlerinage avait Ă©tĂ© un tournant, et il Ă©tait dĂ©terminĂ© Ă faire de cette ville un bastion de la foi chrĂ©tienne, un lieu oĂč l'hĂ©ritage des Normands pourrait prospĂ©rer.
#TancrĂšde de Hauteville#first crusade#premiĂšre croisade#11th century#12th century#medieval history#history medieval#moyen Ăąge#fanfic
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Madame Uta & Madame Happy
La deuxiĂšme personne avec qui jâai parlĂ© Ă©tait Madame Uta. CâĂ©tait une petite dame dans la fin de la vingtaine pleine de vie et de sourire. Elle Ă©tait un peu stressĂ©e au dĂ©but mais sâinsĂ©ra vite dans lâĂ©quipe. Elle Ă©tait vraiment gentille avec moi, tout en restant trĂšs japonaise. Je sentais quâelle faisait des efforts pour mâintĂ©grer mais mon manque de japonais la gĂȘnait beaucoup.
CâĂ©tait une grande fan de nourriture en tout genre. Elle connaissait quasiment tous les restaurant et, le week-end allait souvent manger dans des nouveaux restaurants ou des boutiques de nourriture trendy. Un jour, elle nous ramena mĂȘme des poires de la marque La France. Jâappris Ă cette occasion que câĂ©tait une marque trĂšs connue est prisĂ©es pour ces fruits de grande qualitĂ©. Je mangeais donc ces poires La France et je fus assez déçue de constater quâelle avait un gout de poire ma fois totalement normales.
Au dĂ©but, elle venait au travail avec des habits trĂšs sobres mais au fur et a mesure, elle vint avec des pulls et tee-shirts un peu plus fun. Des chiens dans une fusĂ©e Ă des motifs bariolĂ©s, elle enchainait les dĂ©clinaisons de fun. Elle mâaida beaucoup Ă enfin porter mes pulls de couleurs au travail.
A son arrivĂ©e elle nous dit quâelle voulait de mettre Ă la piscine et sâinscrivait dans un club prĂšs de chez elle. Il mâarrivait de lui demander comment cela se passait quand nous nous retrouvĂąmes dans lâascenseur ensemble sans sujet de discussion.
Il y avait toujours avec Madame Uta, madame Happy. CâĂ©tait la stagiaire et elle semblait toujours de bonne humeur. Elle Ă©tait active et avait lâinnocence de la jeunesse. Elle nâhĂ©sitait pas Ă mâadresser la parole et Ă faire des blagues. Il Ă©tait trĂšs agrĂ©able de travailler avec elle.
JâĂ©tais techniquement au-dessus hiĂ©rarchiquement de tous les nouveaux mais je les traitais comme mes supĂ©rieurs. NĂ©anmoins, je dĂ» demander deux ou trois travaux Ă Madame Happy et elle me rendait toujours un travail parfait.
La plupart des employĂ©s de lâentreprise mangeaient dehors, en rendez-vous ou en solitaire. Ne me sentant pas vraiment Ă lâaise dans un restaurant ou tout le monde me regardait avec de grands yeux, je mangeais, quand a moi, dans la salle de pause. Je me retrouvais trĂšs souvent avec Madame Happy, Ă qui sa mĂšre faisait un plat tous les jours. Cela aurait pu ĂȘtre un temps de rapprochement mais jâĂ©tais si fatiguĂ©e que nous mangions dans le silence avec nos activitĂ©s respectives. Je lui adressai cependant la parole une fois, pour lui demander si ma tache de sauce sur mon pull ne se voyait pas trop. Elle me rĂ©pondit avec Ă©nergie et un grand sourire.
Madame Uta et Madame Happy Ă©tait assises Ă cĂŽtĂ© au travail et rentraient ensemble en fin de journĂ©e. Elles semblaient assez proches. Leur gentillesse respective se combinait lorsquâelles Ă©taient ensemble et elles mâintĂ©graient bien souvent Ă leur discussion.
Jâen garde le souvenir de deux femmes Ă©nergiques et capables. JâespĂšre quâelles resteront amies longtemps.
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