#safir is ok
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going to depok today and i got reminded of you lmao :))
HAVE FUN IN DEPOK BESTIE ‼️‼️💥💥
#in jkt rn#acara sekolah ya😭 biasanya ke depok buat kek ldk gitu ga si#kapan itu w sekolah jakarta. trus ke depok lg sama sekolaha karna acara sekolah di depok. nginep pula#ini mah gue pulang WKWKWKWK#JDER SEMANGAT SAF#jasa pos telkomsel#safir is ok#<your tag now
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this entire scene is like i will protect you with my entire life and you don't even need to give me a reason. so do you mind if i scream
#safir#LITERALLLLLLLLLYYYYYYYYYYYYYYYY THE WAY MY HAND SLAPPED MY MOUTH#this 2.5 hour episode is going to take me 10 hours to finish at this rate#IGNORE THE SUBTITLES I WAS TOO LAZY TO CHANGE THEM BUT IM LEARNING TURKISH OK
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cries wanting to follow n artist but half of what they post is h*mestuck or fucking m*geko
#cliffnotes/.txt#i am a recovered hs fan ok i dont remember shit that happened and i read the whole thing#i dont care for it anymore. ive moved on#i mean i have the tag blocked but ugh#and m*geko stuff is just. puts me off in general#i wont lie i still do think sone of the chars r cute but u really cant separate em from the games man.#y*safire im so sorry
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The Sunnydale Herald Newsletter, Sunday, November 10th
Xander: Buffy, this isn't just about looking at a bunch of animals. This is about not being in class! Buffy: (brightens) You know, you're right! Suddenly the animals look shiny and new. Xander: Gotta have perspective. Cut to the monkeys. Lance is sketching them into his notebook.
~~The Pack~~
[Drabbles & Short Fiction]
A Moment of Peace by koholintdream (Buffy/Angel, G)
Test Drive by veronyxk84 (Buffy/Spike, PG-13)
An annoying intrustion by Bl4ckHunter (Wesley/Lilah, T)
[Chaptered Fiction]
Book Stew! - Chapter 19 by MGAllan (Michael Czajak/Lance Lincoln, G)
Mutual Desire - Chapter 2 (COMPLETE!) by zombiesam (Buffy/Giles, Explicit)
Broken Angels - Chapter 1 - King_Of_The_Multiverse - Angel: the Series [Archive of Our Own] (crossover with Arcane: League of Legends, Angel/Cordelia, Wesley/Lilah, Buffy/Spike, T)
Something Lost Something Found, Ch. 16 by Safire (Buffy/Spike, R)
Be Back Before Dawn, Ch. 15 by Blissymbolics (Buffy/Spike, NC-17)
Sold Out, Ch. 6 by Melme1325 (Buffy/Spike, NC-17)
[Images, Audio & Video]
Drawing process video by Wyllow.w (Buffy, Willow, Xander, Angel)
Vid: Was any of it real? by darkswordfish7xx (Buffy/Angel)
Voiceover: "Your traditional role" (1x09 The Puppet Show) by A Pixie's Whisper (Buffy)
[Reviews & Recaps]
Second Impressions | Buffy Tarot, Jumbo-Sized! by Rumer Haven
Diamond Select Chosen Buffy Figure Review Kitbash by VADtoys
[Community Announcements]
Signup for the 2024 Elysian Fields Secret Santa Fanwork Exchange is open until November 17
[Fandom Discussions]
Eternity, Growing Up, and Why Buffy Keeps Dating Vampires by moistvonlipwig
ok so obviously i'm all for evil, violent... spangelus, BUT... by xaeyrnofnbe
Giles should have been the main face of the First in the final season by mathyoucough
Unpopular opinion: I've always felt that Riley Finn deserves a little more love by shukii89
November Scoobies of the Month Interviews: Harlow Turner and Lilacsandorangeblossoms
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(ok idk why it won’t let me use the notif)
but. BRO. @rushin-safire BRO
thank you?!?🥺💥🌸🌸🫶🫶🫂 WTF.
BRO. YOU. AND YOU @mellybabbles . YOU TWO ARE TROUBLE MAKERS
you are so sweet😭 also, DONT spend money on me like that NOOOO *head in hands*
sob send me an art request or something😭
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 4 (2/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour la dream team, j’espère que vous allez bien ! Aujourd’hui, on repart sur la lecture du chapitre 4 de Tara Duncan 10 : Dragons contre démons !
Dans la première partie du chapitre, Moineau expliquait à Tara qu’elle était fiancée, elles se rendaient à une réception où elles faisaient la rencontre d’un certain Glubl, et Safir Dragosh le vampyr venait de s’en aller après un mystérieux échange avec notre blonde à mèche blanche.
Continuons ! :’D
Quelques heures plus tard, donc, Moineau et Tara sont sur le chemin du retour. Elles discutent des Diseurs de vérité, et Tara, encore influencée par les restes de Dark Tara, se dit qu'exploiter les plantes télépathes pourrait lui permettre de diriger Autremonde.
« Ils n’étaient que ceux qui révélaient la vérité, sans juger, sans condamner. Cela faisait d’eux des êtres très précieux et la principale ressource exportable de leur planète glaciale. Moineau en avait parlé avec Tara, qu’une idée incongrue avait traversée alors qu’elle écoutait son amie. La jeune fille blonde avait songé que des gens... OK, des végétaux, capables de lire les pensées de tout le monde, détenaient sans doute de dangereux secrets. Si elle était quelqu’un de tordu (OK, elle était devenue tordue à cause de cette planète) elle enlèverait les dirigeants de la planète, qui étaient sans défense contre la magie ou les armes, et obligerait les Diseurs à lui obéir en lui révélant tout ce dont elle pourrait avoir besoin pour diriger le monde. »
Déjà, ça me paraît un peu couillon. Je sais que madame S.A.M. s’en fiche du lore étendu, mais ses petites plantes vertes télépathes, si tentantes à exploiter, ont probablement un système de défense pour contrer ce genre de tentatives, non ? Des assassins à leur service ? Une procédure pour éliminer toute personne pouvant développer ce genre de pensée ? Vous ne croyez pas que voir ça serait plus intéressant que de se dire tout de suite que ramasser les Diseurs de Vérité serait du gâteau ? Ça paraît débile et ce sera peut-être expliqué plus tard, mais le fait que Tara “Mastermind” Duncan ne l’envisage pas un seul instant est grotesque.
(Bon je parle de la meuf qui théorise sur le fait que sa meilleure pote est enceinte parce qu’elle pleure, mais c’est pas le sujet.)
Puis bon, ensuite, Tara a, je cite, “un mince sourire” en songeant à ça. Je ne sais pas ce qui te fait sourire, Tara. L’entité qui t’a contrôlé menace de revenir, et toi tu souris ? L’entité qui t’amène à t’éloigner de tes meilleurs potes et seuls supports émotionnels, parce que tu as peur qu’elle les attaque ? Ah oui, et comble du pittoresque, il y a visiblement des résidus de ladite entité en toi, et elle est prête à s’en prendre à un peuple pacifiste pour ton propre intérêt.
Le fait qu’elle se donne l’impression d’avoir le contrôle et qu’elle réagit de façon ultra détendue m���agace. Après, on parle toujours de la meuf qui exploite les objets démoniaques. La seule chose qui devrait me surprendre là-dedans est qu’elle pense que vouloir exploiter les Diseurs relève de la volonté de Dark Tara.
«— Ouf ! fit-elle, dès que la porte de la suite se fut refermée sur les cohortes de courtisans qui les suivaient, dans l’attente d’obtenir quelque chose d’elle, je n’en peux plus. Bon sang ! Tout cela m’ennuie tellement que j’ai presque envie de...
— Stop ! [...] Tu allais dire que tu avais « presque envie d’une bonne bagarre », n’est-ce pas ?
— Euh oui, enfin, à peu près, pourquoi ?
— Parce qu’avec toi j’ai remarqué que les choses se réalisaient un peu trop souvent. Et particulièrement ce que tu souhaitais. Donc, si cela ne te dérange pas, nous allons éviter tous les « j’aimerais bien une bonne bagarre » ou les « bon sang, ce que nos périlleuses aventures me manquent » ou encore « je ne sais pas ce que je donnerais pour une bonne petite trahison ». »
rtbhitubhnsuinoushg^soçUUIBGRBGUISGH
QUITTE CE TON DETENDU TOUT DE SUITE.
J’EN AI MARRE.
Tara, tu croules sous les prétendants, ta planète est menacée par les démons, tu vis une situation stressante depuis des semaines avec les objets démoniaques et tu éloignes prétendument tes amis de toi, sans parler de ton triangle amoureux à la con avec lequel tu as probablement fort à faire. Si tu veux t’encombrer d’une bagarre pour enrichir ton quotidien, c’est soit que tu es inconsciente, soit que tu veux fuir tes responsabilités, soit que tu es complètement maso, soit que ce livre est écrit avec des moufles.
Dans tous les cas, ça n’a pas lieu d’être.
« Tara ouvrait la bouche pour protester, lorsque soudain la porte claqua, les faisant sursauter toutes les deux, ainsi que les meubles de la pièce. Mourmur, le grand-oncle inventeur et très agité de Tara, surgit, les cheveux formant une sorte d’auréole blanche autour de la tête, le regard furieux.
— Tara ! hurla-t-il. Nous avons été trahis !
Moineau et Tara échangèrent un regard.
Moineau soupira. »
Et coupure.
Ah là là, Mourmur, ce cher Mourmur.
Jusque-là je n’ai pas pris la peine de parler en longueur des personnages de cette série. La raison principale est que je n’ai pas grand-chose à en dire. Je n’ai pas de feeling particulier avec les personnages principaux, et les personnages secondaires qui m'ont motivé à continuer la série jusque-là ne sont pas encore apparus.
Mais profitons de l’entrée en scène de Mourmur pour que je vous fasse une petite confidence...
J’aime bien Mourmur.
Bon, pas le personnage tel qu’il est apparu jusque-là : il est impiffable, mal écrit, les passages humoristiques à son propos sont désespérants et tout ce qui le distingue des autres personnages de la série repose sur le cliché éculé du savant fou doublé de celui du Gary Stu. C’est presque malheureux, parce qu’en soi, il avait tout le potentiel pour être mon personnage préféré.
C'est à cause du “potentiel”, justement, que je l’aime bien. Un scientifique plus porté sur la technique que sur la magie, un électron libre chaotique sur les bords, pas voué au combat, qui aurait pu explorer avec ses recherches toutes les limites de l’univers d’Autremonde, ça a de quoi me plaire. Surtout quand le personnage est âgé et qu’il a une histoire aussi compliquée que la sienne (enfermé pendant des années, a tué sa femme par accident...).
Vous me direz qu’il y avait déjà un personnage qui pouvait s’y apparenter : Cal, le Voleur, avait quelques caractéristiques similaires à celles de Mourmur au début de la série. Mais pour être sincère, voir ces traits-là dans un gamin de dix-sept ans… ça a tendance à m’insupporter. Ce n’est pas que je doute de l’existence de personnes de dix-sept ans douées, mais leur quantité dans les fictions me paraît proprement absurde et surreprésentée. Dans la littérature jeunesse, c’est en soi explicable : si tu veux créer un personnage auquel un jeune lecteur puisse s’attacher, autant lui donner un âge semblable au sien, ou pas trop lointain. Mais l’image du jeune homme/de la jeune femme doué(e), drôle, attirant(e), charismatique, aimé(e) par tout le monde… ça m’intéresse pas, en fait.
Déjà, parce que c’est le genre d’âge où on manque souvent de confiance, où on est encore beaucoup mené par la vie, où nos possibilités sont restreintes par les adultes. Et au lieu de parler de toutes ces choses, qui sont pourtant des points d’appui essentiels dans le réalisme de personnages, pas mal d’auteurs choisissent d’en faire des mini adultes, parce que c’est plus simple. Si les livres de fantasy se passent dans des mondes très différents du nôtre, il n’empêche que les règles de réalisme telles que « les parents veillent sur leurs enfants jusqu’à ce qu’ils soient adultes » sont essentielles, un genre de base. Controverser ce lieu commun doit s’accompagner d’une explication.
Ensuite et surtout, ne pas faire d’un personnage quelqu’un d’absolument doué, drôle, charismatique et gentil permet du clash. Ça lui permet de se heurter à la vie, aux autres personnages, aux opinions différentes, c’est là qu’on est pris dans l’intrigue ! Ce personnage qui nous ressemble peut accomplir des choses, il faut juste qu’il prenne la bonne approche, et pour ça, il doit se développer au contact de son monde et de son entourage, qui lui apportent des choses et auxquels il apporte des choses en retour ! Voilà comment on rend des interactions et un univers immersifs!
Voilà, en substance, pourquoi je préfère que le personnage du scientifique chaotique et déchaîné soit laissé à un adulte, et en particulier à une personne âgée, plutôt qu’à un jeune homme.
Si le monde de Tara Duncan était retombé sur ses pieds, Mourmur aurait pu devenir tant de choses : Tara aurait pu espérer créer un lien avec lui, en vue de sa bonhommie apparente, tout ça pour se rendre compte que c’est voué à l’échec car il n’est pas empathique, et la replonger dans le schéma de relation distante qu’elle a vécu avec Isabella et Lisbeth. Il aurait pu être motivateur de scénario, en déblayant des choses grâce à ses découvertes. Il aurait pu provoquer un accident grave plongeant l’univers d’Autremonde dans un état changé. Il aurait pu creuser un lien avec Fabrice, jeune homme perdu et plongé dans les recherches, par leur lien plus diminué à la magie. Il aurait même pu être un traître !
Mais à la place, Mourmur est un comic relief qui fait exploser des trucs, et parfois un deus ex machina.
Un magnifique gâchis.
J’ai la certitude qu’il existe une version correcte de l’univers, où l’introduction de Mourmur dans le tome 8 aurait permis de ramener un vent de fraîcheur dans la série. Même si la diégèse s’entête à le peindre comme un génie, c’est de loin le Duncan le plus problématique et catastrophique qu’on a croisé jusque-là, Tara exceptée. Et justement ! Pourquoi ne pas entièrement exploiter le fait qu’une de ses inventions ait provoqué la mort de sa femme ? Pourquoi ne pas l’introduire comme un ancien scientifique ayant décidé de réprouver sa profession parce qu’il sait à quelle perte celle-ci a pu conduire ? Pourquoi ne pas jouer sur le contraste entre sa réputation de grand inventeur loufoque et une personnalité plus sombre liée à ce traumatisme ? Pourquoi ne pas créer un genre de clash avec Cal, qui a de l’intérêt pour la science, et voit pour la première fois quelqu’un avec un vécu scientifique rejeter ce qui est pour lui si utile et si bien ? Pourquoi ne pas faire réaliser à Tara, à travers cet élément perturbateur, que tous les membres de sa famille ne sont pas parfaits, et faire traverser à notre personnage principal une remise en question sur Lisbeth, Isabella, Manitou, Demiderus, elle-même ? Pourquoi ne pas faire faire à Tara l’effort d’aider son arrière-grand-oncle à y voir plus clair, quitte à devoir déterrer elle-même ce qu’il y a de moins glorieux dans l’histoire de sa famille ?
Mourmur me fascine. Je suis passionnée par ce personnage. Il est le conglomérat de tous les actes manqués de cette série, à mon sens. Il réunit tout le potentiel d’un personnage que j’aurais pu adorer, et madame S.A.M. se contente de faire le minimum quand il s’agit de lui. C'est incroyable.
Bref, c’était un très gros aparté, mais j’ai enfin pu donner mon opinion sur deux personnages de la série, c’est déjà ça !
Continuons : mon mal-exploité préféré continue son annonce tonitruante :
« Le vieux savant brandissait une fiole d’un liquide rougeâtre qui tournoyait follement au rythme de ses mouvements.
— J’en ai la preuve, cria-t-il ! Un crime contre l’Empire !
Il s’interrompit en voyant que les deux jeunes filles le regardaient d’un air effaré, mais sans bouger.
— J’aimerais bien, renifla-t-il, soudain plus calme, que lorsque je fais une entrée aussi spectaculaire, vous ayez au moins l’obligeance de réagir un peu. Ne serait-ce qu’en vous exclamant : « Non, c’est incroyable ! Que se passe-t-il ? C’est horrible ! Qui nous a trahis ? Pourquoi ? Comment ? »
— En fait, lui expliqua Tara paisiblement, les deux dernières entrées vraiment spectaculaires ont été un dragon qui a atterri dans ma suite en essayant de me tuer, puis des fantômes qui ont voulu manger tout le monde. Donc, cher Mourmur, vous ne m’en voudrez pas si je me sens un peu blasée en matière d’entrée spectaculaire...
Le vieux savant en resta bouche bée. Puis se ressaisit.
— Hummpph, fit-il, évidemment, j’ai de la concurrence. Bref, je disais donc... (Il prit une pose majestueuse.) Un crime a été commis contre l’Empire ! »
Eh, mais vous auriez pu l’écrire comme ça dès le début, en fait ! Je me sens dévalisée, là.
Dans les tomes 8 et 9, Mourmur est essentiellement décrit comme un grand mégalo irresponsable et imbu de lui-même qui ne se soucie pas du mal qu’il peut faire aux autres personnages, et qui est, somme toutes, assez antipathique et non-empathique envers les autres personnages. Chose qui aurait pu lui faire gagner des points sincères dans mon cœur si les autres personnages le traitaient comme il se doit, c’est-à-dire en l’envoyant se faire foutre et en restant à distance de lui. Il aurait eu ainsi des conséquences à son comportement pénible. En l’occurrence, à part les malheureux assistants qu’il accapare et qui se laissent marcher dessus, personne ne réagit sauf pour le traiter comme un génie. Les personnages acceptent cet être chaotique et complètement à côté de la plaque sans se poser de question et en s’impatientant à peine, alors que lui n’a aucune considération pour la sécurité et le bien-être d’autrui. Merde, même une militaire comme Heagle 5, la cheffe des Amazones, le trouve “drôle” et se laisse séduire par son tempérament de gamin de douze ans !
Dans la scène que je viens de retranscrire, certes il est loufoque et à côté de la plaque, mais ça reste dans le ton des bouquins, et au moins il me fait plus sourire ! Faire de lui un genre de Megamind, anti-héros imbu de lui-même qui ne voit pas à quel point l’effet qu’il essaie désespérément de produire ne fait pas le poids face à la réalité ! Et qu’il prenne ça comme un défi, qu’il fasse une “pose majestueuse”, ça je trouve ça drôle !
Bref, là pour moi la scène marche parce que Moineau et Tara étaient déjà d’humeur à se détendre avant que Mourmur ne débarque, donc sa présence n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Après, c’est aussi possible que je sois biaisée.
Bref, Mourmur leur assure qu’il a trouvé le coupable du crime, à savoir (drlllll roulements de tambour tension artificielle amenée par un personnage drllll) les vampyrs ! Qui auraient empoisonné l’Impératrice d’Omois !
Coupure de suspense pour rajouter une couche de suspense sur le suspense !!! Wouw !
Pardonnez mon enthousiasme, l’arrivée de l'autre abruti dans l’intrigue me redonne envie de vivre quand je lis ce bouquin.
Mourmur finit enfin par cracher les infos. Il se trouve que Lisbeth a été rendue stérile par un lent empoisonnement au sang d’une vampyr buveuse de sang humain (quand des vampyrs boivent du sang humain ils deviennent stériles, me demandez pas pourquoi).
Or, la seule personne correspondant à cette description à la connaissance de Tara et Moineau n’est autre que Selenba, la sidekick de Magister.
Donc la petite discussion bêbête de Moineau et Tara sur le fait d’être enceinte et la stérilité choisie était une exposition forcée par l’ “humour” pour amener ce sujet. Que c’était fin.
Ils se demandent donc ce qui peut bien motiver Magister à empoisonner Lisbeth et à l’empêcher d’avoir des héritiers, d’autant que la dernière injection en date remonte à quelques jours à peine.
« — Il veut le pouvoir, dit Mourmur. Peut-être espère-t-il monter sur le trône ? (Ah ouais, grand génie, hein. « Ce mec qui a essayé de monter sur le trône les dix derniers tomes voudrait-il par hasard monter sur le trône ? » BAH OUI.)
— Il a déjà essayé, répliqua Moineau. Par la guerre, lorsqu’il a tenté de faire abdiquer Lisbeth en cernant Tingapour avec sa fausse armée de démons, illusion que tu as réussi à dissiper (on dirait que le « tu » s’adresse à Mourmur alors qu’elle parle à Tara...), par les fantômes lorsqu’ils nous ont envahis, par la possession lorsqu’il s’est emparé du corps de Lisbeth. Cela ne peut fonctionner. Seuls les descendants de Demiderus peuvent monter sur le trône, c’est dans la Constitution. (Mais elle lui apprend ça à l’instant, à Mourmur ? Ça fait quand même deux tomes que le boug est là, vous lui aviez pas passé les infos ? Ou alors c’est de l’exposition forcée pour le tome. Moi je pense que c’est de l’exposition forcée pour le tome)
— Mais il s’en fiche de la Constitution, répondit Tara en s’asseyant avant que les fauteuils ne deviennent fous de frustration à force de la suivre. Lui, il voit le pouvoir, il prend le pouvoir. C’est aussi simple que ça. »
Cette conversation tourne en rond.
« Mourmur voulut s’asseoir à son tour et se retourna soudain, gêné par quelque chose dans son dos.
Tara et Moineau se relevèrent aussi sec. Horrifiées.
Parce que ce n’était pas le fauteuil, dont le dossier était lisse, qui le dérangeait.
C’étaient trois courtes flèches métalliques, plantées dans le dos de Mourmur. »
AH.
« Le savant se leva, un peu affolé, et se mit à tourner sur lui-même afin d’essayer de voir son dos.
— Ne bougez plus ! cria Tara. Laissez-nous regarder. »
Ah.
Mince, pendant deux secondes la tension brutale a très bien marché. Bon, d’autant plus sur moi : j’ai pas particulièrement envie que ma seule motivation à lire ces bouquins meure, et je me suis quand même vaguement attachée au vieux scientifique. Sauf que la suite dissipe la tension.
À la première lecture, je pensais que Mourmur venait de se recevoir des flèches dans le dos, mais en fait, il s'avère que celles-ci étaient plantées depuis le début de la scène dans sa combinaison. Et que personne ne l'avait remarqué jusque-là.
Débunkons.
Depuis le prologue, une menace pèse sur trois personnes. Ces trois personnes sont connues, elles ont été nommées, il s’agit de Robin, Cal et Tara. Jusque-là, les personnages ont traversé très peu de danger : Cal et Robin ont été dans une mission périlleuse, dont ils se sont sortis grâce à leur cohésion, et nous n’avons ensuite eu que deux tensions artificielles, au début des chapitres de Fafnir et de Tara. On est donc dans un début de roman tranquille, sans trop d’enjeu. Bien.
Là, un vrai danger apparaît. C’est d’autant plus traître que c’est en plein milieu d’une scène assez chill où les personnages discutent des petits complots habituels de Magister. Mourmur, qu’on n’a jamais vu exposé à un danger de mort – pas plus que les autres personnages, et pas de façon spécifique – s'avère avoir reçu des flèches dans le dos. Non seulement c’est une attaque qui a été discrète et probablement planifiée, non seulement elle ne paraît pas viser Tara, comme on pourrait s’y attendre, non seulement elle vise à la place une personne qui n’y était pas préparée, j'en veux pour preuve qu'il ne s'est rendu compte de l'attaque qu'a posteriori mais en plus de tout ça, Mourmur est un comic relief. L’exposer à un danger alerte le lecteur et perce la bulle de confort qui le protégeait.
Mais immédiatement après, on comprend que les flèches dans le dos de Mourmur sont aussi gênantes pour lui que des petites mouches qui te tournent autour de la tête.
Va falloir justifier d’avoir cassé une bonne scène potentielle pour ça.
« — Hum, ce n’est pas empoisonné. Ça, c’est bien. Et c’est un mélange d’acier et d’argent. Ce qui est vraiment très bizarre parce que l’argent est un métal mou, pas du tout pratique pour confectionner des flèches. Celle-ci a été tirée par une arbalète. À forte puissance de pénétration.
Elle fit le tour et se planta devant Mourmur.
— Vous n’avez senti aucun choc ni picotement ?
Mourmur secoua la tête.
— J’étais très préoccupé par cette histoire de sang, je n’ai pas prêté attention à ce qui se passait autour de moi. À un moment, j’ai bien eu l’impression d’être bousculé, mais la combinaison que je porte a été fabriquée pour me protéger des explosions de toutes sortes et à amortir les chocs. J’ai failli me changer avant de sortir du laboratoire, mais j’étais trop pressé, alors je suis venu comme ça. »
uqerfbeursgiyyvUYVUERIYGUEBYIBSGRV UFQYIUSFUJWGBSOV
*inspire*
C’est pas comme ça que tu écris une histoire.
Dans le tome précédent, il y a déjà eu un problème similaire. Bel, le Familier de Fafnir, s’est fait tuer par Magister tout ça pour revenir tout pimpant la seconde d’après. S’en est suivie une explication sur les démons écraseurs de chatons roses (la race dont Bel fait partie), qui a mené le Roi des Démons à rendre ceux-ci plus ou moins immortels.
Expliquer la présence d'un danger, sans indices préalables permettant au lecteur de comprendre la présence du danger et comment celui-ci a pu être évité, tout ça a posteriori, c’est pas très bon. Ça donne un sentiment d’incohérence vite ramassée pour être expliquée et de deus ex machina.
Une règle d’écriture est que pour tout paiement, il faut une préparation. Ça s’illustre avec la notion du «��fusil de Tchekhov ». L’intitulé de la règle stipule que s’il y a un fusil dans une pièce de théâtre, il doit finir par être utilisé par les personnages.
À mon sens, ça s’applique moins dans l’univers des romans, car il est possible d’introduire un élément pour la seule esthétique ou la seule importance de l’émotion d’une scène ; mais la règle se tient. Si un élément narratif est introduit, on est en droit de se demander pourquoi il n’est pas réutilisé dans un contexte où il pourrait servir. Par exemple, pourquoi Tara ne réutilise pas la poubelle de Mourmur pour se débarrasser des objets démoniaques, dans ce tome. À l'inverse, si un élément arrive brusquement pour résoudre une scène, on est en droit de se demander d'où il sort, depuis quand il existe et pourquoi on n'en a pas entendu parler avant. Ici, c'est la combinaison protectrice de Mourmur qui fait office d'élément arrivant brusquement.
Bref, je digresse. Toujours est-il que là, on a différents problèmes.
1/ En retournant vérifier, il se trouve que oui, on sait dès le début de la scène que Mourmur porte une combinaison protectrice. Mais vous savez comment c’est écrit ?
« Mourmur était, comme d’habitude, échevelé, taché de partout et maculé de suie, dans sa combinaison bleue censée le protéger contre à peu près tout, mais qui avait l’air d’avoir sérieusement souffert. Ce qui était normal, la plus grande partie de ses inventions ayant, comme l’avait justement précisé Moineau, une fâcheuse tendance à exploser.
Le vieux savant brandissait une fiole d’un liquide rougeâtre qui tournoyait follement au rythme de ses mouvements. »
Alors déjà, je vois pas comment tu peux remarquer que la combinaison est abîmée sans t'apercevoir de la présence de flèches. Même si c'est dans son dos, personne ne lui a signalé pendant qu'il marchait qu'il s'était fait tirer dessus ? Non ?
Ensuite, l'info qu'il porte la combinaison arrive d'une manière un peu traître. C’est un élément de description à côté duquel on peut facilement passer. Surtout que dans la phrase où il est introduit, le rythme donne une lecture rapide qui ne permet pas de s’appuyer sur ce qu’on vient de lire.
Et en soi, ça ne me poserait pas de problème si madame S.A.M. jouait dessus : si au lieu de s’attendre à ce que les lecteurs aient saisi que Mourmur n’est pas en danger, elle faisait une coupure au moment de parler des flèches, le temps qu’on s’inquiète. On pourrait se demander, comme je l'ai fait, s'il ne venait pas de recevoir les flèches à l'instant. Ce serait le moment idéal pour qu’une rupture de scène se justifie. Là, elle enchaîne sur Tara qui réagit sereinement comme s’il venait de se faire piquer par un moustique.
Bref, c’est dommage, ç’aurait été le moment de faire une coupure de scène.
2/ Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu beaucoup parler des combinaisons protectrices de Mourmur. Leur existence est vraisemblable, vu que oui, il a une forte propension à faire sauter ses équipements, mais vu que ceux autour de lui qui voient les choses exploser y survivent, je n’ai pas tendance à m’inquiéter de l’effet des explosions, quand je lis les scènes, perso. C’est l’équivalent d’un boom de cartoon laissant les persos avec de la suie sur le visage. C’est écrit comme ça, d’ailleurs. Donc la présence de combinaisons protectrices ne m’a pas marquée.
3/ Le fait que Mourmur, qui vient de manquer se faire tuer pour la première fois dans les bouquins, soit assez serein pour sortir une explication pour le lecteur, ça me rend folle. Je sais qu'il est à côté de la plaque, je sais qu'il est désormais loin du danger vu que le problème s'est passé quelques minutes avant, mais ça ne marche pas.
Imaginez deux minutes. Vous sortez d’une partie de paintball avec des amis, vous avez encore votre équipement sur vous, et soudain, vous entendez un bruit bizarre, comme un grand « pan ». Au même moment, vous avez l’impression que quelqu’un vous pousse au niveau de la tête, mais vu que vous heurtez un peu tout et n’importe quoi avec votre casque depuis que vous l’avez enfilé, vous vous posez pas de question. Vous continuez votre chemin pour retrouver des membres de votre famille qui vous attendaient sur le côté du terrain. Vous leur parlez de la partie, des points marqués, des erreurs. Et soudain, un de vos proches vous fixe, horrifié. Vous ne comprenez pas, vous retirez votre casque, et vous voyez, plantée à l’arrière, la relique encore fumante d’une balle de fusil.
Qu’est-ce que vous faites ?
Non, la bonne réponse, c’est que vous dites « Ah bah fort heureusement que j’ai pas retiré tout de suite mon casque en sortant du terrain, vous savez que l’achat d’une partie de paintball pour quatre personnes est à 200 euros le week-end ? C’est benef, non ? :D »
La scène devrait être écrite avec un décalage d'émotion d'histoire d'horreur, pas comme un truc tranquillou pilou. Si vous voulez un exemple d'histoire d'horreur où un personnage réalise en décalage à quel danger il a été exposé, je vous invite à jeter un œil à ce comic anglais d'Adam Ellis : The Hiker
Bref, c’est irritant de voir un potentiel de bonne scène partir en fumée. Mais n’est-ce pas l’histoire de la vie de Mourmur, finalement ?
Poursuivons.
« — Votre combinaison, Maître Duncan, vous a tout simplement sauvé la vie, annonça Moineau. Quelqu’un ne souhaite pas que vous parliez de l’empoisonnement à l’Impératrice. Et a tout fait pour que vos recherches disparaissent avec vous. (Ça sort d’où, ça ? De ce que je sache, le laboratoire de Mourmur n’a pas été détruit, pas à la connaissance des personnages, en tout cas.)
— Et ce quelqu’un, souligna Tara, pense que vous êtes un loup-garou. C’est le seul métal qui peut les tuer, en dehors de la décapita…
Elle s’interrompit net devant l’air gêné du savant qui regardait successivement en l’air, par terre et un peu partout sauf vers Tara. (j’adore quand des vieux types supposés être des génies se comportent comme s’ils avaient six ans et demi et venaient de voler des bonbons)
— Mourmur ?
— Hmmmm ?
— Qu’est-ce que vous avez fait ?
Mourmur se tortilla, puis soupira.
— Tu sais que je mène des expériences très dangereuses (DEPUIS QUAND ELLES SONT DANGEREUSES ? Chaque tome précédent, tout ce que fait Mourmur est traité de façon happy go lucky ! La seule fois où il a mis en danger quelqu’un, c’était quand sa femme est morte par sa faute ! Pourquoi ne penser à sa sécurité que maintenant ?). Je suis allé voir le président des loups, afin de lui expliquer que, pour le bien d’AutreMonde, il serait très dommage que mon génie s’éteigne dans une explosion. Je ne sais pas pourquoi, mais cela l’a fait beaucoup rire. Puis il a accédé à ma requête. Il m’a mordu.
Le vieux savant frissonna.
— Cela n’a pas été la partie la plus agréable du traitement. »
Deus ex machina bas du front, yada yada.
Eh, franchement, y a si peu à faire pour corriger tout ça, en plus.
Quand Tara et Moineau regardaient la pub pour le peuple des loups-garou sur les écrans de télécristaux, Tara aurait pu évoquer que Mourmur s’était rendu sur le Continent Interdit pour une raison qui lui échappait. Ça nous aurait permis d’être prêts à cette révélation. Là, on apprend en même temps que Tara que Mourmur est devenu un loup-garou, ce qui crée un décalage bizarre. En plus de ça, quelqu’un est au courant de la transformation de Mourmur, ce qui veut dire qu’il a été espionné par un ennemi, sans aucune raison apparente là encore.
Pour la blouse, j’en ai déjà parlé : faut le clarifier avant, et de manière plus explicite.
Bon, bref, Mourmur s’est fait mordre par prévention alors qu’il n’a jamais vraiment été en danger jusque-là, c’est débile, mais c’est tellement un génie qu’il a dû lire le scénario de l’histoire.
Tara, Moineau et Mourmur décident d’aller prévenir Lisbeth de ce qu’il se passe, Tara décommande tous ses rendez-vous avec le reste des prétendants, et c’est la fin du chapitre !
Celui-là était laborieux au début, mais l’arrivée de Mourmur m’a remis un petit coup d’enthousiasme. J’espère que la lecture sera restée plaisante malgré toutes mes digressions. Merci pour vos likes et vos quelques retours, les gens !
La prochaine fois, nous verrons Magister, dans un chapitre plus court que les autres, apparemment !
La bise !
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#Cerpen
"Astaga kue Tar. benar-benar lu yah. Nggak habis pikir gue, kek jalinan syarafmu ada yang bengkok mesti dibenerin! Lu sebenarnya nyari sosok cowok kayak gimana lagi sih Mentari Savana?"
Si Bulan sahabat baikku yang cerewetnya minta ampun sedang menguliti habis-habisan isi perasaanku sampai ke akar-akarnya malam ini. Biji matanya seolah mau ikutan runtuh melototi tiap inci tubuhku dari ujung kepala hingga kaki. Sebab pilihanku katanya tak masuk akal lagi baginya.
Aku hanya mematung mendengar ocehan panjang lebarnya. Lalu membuang muka tak ingin menatap siapapun. Ahh malas sekali rasanya meladeninya malam ini. Isi kepala juga perasaanku begitu riuh. Sudah hampir penuh. Aku lelah. Lelah sekali.
"Ditanya seriusan kok malah diam. Kemasukan Jin apaan sih kamu barusan, hah? Sini gue Ruqyah sekalian! Tuh muka udah kayak pisang goreng yang nggak dibeli seharian. Came on! Mana sih Tari si muslimah berkekuatan matahari itu? Lagi mendung yah jantung hatinya? Curhat kali ama gue. Jangan disimpan-simpan."
Tapi si Bulan Safir Mahendra ini terus menyerocos tak karuan menghujaniku dengan petuah-petuah bijaknya tentang jodoh, cinta atau apalah sejenisnya. Membuatku makin muak menatapnya.
"Iiih apaaan sih... Udah tidur sana. Dah malam. Aku mau istirahat."
"Astaga, Tar. Lu Lagi PMS yah? Sensitif amat!"
"Astagfirullah, Bul. Nggak usah mancing-mancing deh."
"Ikan kali dipancing." Dia malah terkekeh melihat emosiku yang mulai nggak stabil.
"Tapi seriusan deh kue Tar. Lu tuh kenapa sih? Gue baru tahu dari Ustadza Humairah kalau dua pekan lalu luh tiba-tiba nggak mau lanjutin taarruf dengan Ustadz Fajar. Ya salam, kulit bening kayak oppa-oppa lu tinggalin. Apa coba yang kurang Tar? Ganteng iya, santun iya, kesolehan apalagi udah jangan dibilang. Dia juga anak pak kiyai pemilik pondok ini. Lu ama dia udah coupleable goals banget. Cocok. Tapi kok ditolak sih?
Aku yang ngejalanin taarruf si Bulan yang meradang. Bagaimana tidak. Ustadz Fajar memang dikenal sebagai lelaki idaman di antara pengajar-pengajar jomblo di pondok ini. Pesonanya menyaingi wajah perpaduan Refal Hadi dan Megantara. Kebaikan akhlak dan tajamnya ilmu agama yang dimilikinya tidak diragukan lagi. Dia juga anak dari kiyai yang di hormati di pondok ini. Dia memang laki-laki yang memikat tapi sama sekali tidak bagiku.
"Aduh please Bul-Bul. Jangan sampai aku panggil kamu burung Hud-Hud! Mohon maaf yah konser tausiyah cintanya di pause dulu deh. Aku ngantuk. Jangan sampai aku ngamuk beneran nih! " Sambil kertas yang ada ditanganku kuremuk tak beraturan.
Eh si Bulan nggak merasa bersalah. Dia malah menggodaku balik.
"Atau lagi nunggu seseorang yah?" Matanya menyipit-nyipit seperti bohlam yang mati-nyala- mati-nyala.
"Suit..suit..Cie.. Cie.. Makanya sekelas Ustadz Fajar lewat gitu aja yah. Tapi denger denger. Tahun lalu pas lebaran idul fitri juga ada yang datang ke rumah melamar kan? Yang punya warnet depan rumahmu itu. Si Bang Bintang. Nggak terlalu jauh sih umurnya. Masih keren buat jadi abang sayang. Hahaha. Mana udah mapan pula. Punya usaha, punya rumah ama mobil. Kelihatannya baik dan perhatian banget ama kamu tapi kok ditolak juga sih Tar?"
Dan satu lagi... Tentang si mahkluk frozen man kak Bumimu yang sampai malam ini masih misterius. Aku hanya bisa menerka sosoknya dari balik tulisan-tulisanmu yang acak. Dia bagaimana kabarnya, Tar? Benar-benar gue dibuat pusing ama teka teki perasaan lu.
Mulut Bulan malam ini tak henti-hentinya komat kamit seperti kehilangan remnya. Aku benar-benar risih dibuatnya. Mau ngamuk ku sudah nggak punya energi. Badan lemas. Akhirnya aku mengalah dan berterus terang padanya.
"Udah.. Cukup Bulan. Please. Aku akan jelasin semuanya satu per satu oke. Jadi gini yah. Dalam hidup kita punya prinsip masing-masing yah kan? Sampai hari ini ada prinsip yang aku pegang dan nggak semua orang bisa menerima. Boleh jadi itu salah satu alasan kenapa sampai hari ini gue gagal tarruf.
Tetapi balik lagi itu udah bagian dari takdir-Nya. Aku bisa apa coba. Aku nggak bisa maksain agar orang lain nerima prinsip aku kan? Tetapi aku selalu yakin dan percaya ama yang diatas. Ada rencana menakjubkan untukku nanti.
Akan ada laki-laki baik yang hatinya seluas samudera yang akan menerimaku utuh apa adanya lengkap dengan prinsip yang aku pegang suatu hari nanti. Mungkin memang bukan lelaki yang sempurna namun akan kupastikan bersamanya kelak dia akan menjadi laki-laki tersempurnaku."
Berlalu sekian purnama. Apa yang malam itu kusampaikan pada Bulan Allah kabulkan hari ini.
Hari ini aku seperti ratu dengan sebuah gaun anggun putih yang menjuntai di tubuhku. Juga kerudung dan niqab dengan warna senada sedada sederhana namun indah sekali kulihat dari pantulan cermin. Sebuah mahkota kecil putih dengan hiasan manik-manik bertengger diatas jilbab putihku. Tak ketinggalan seikat bunga tulip putih pun berada dalam genggamanku.
Tanganku hanya ditutupi kaos tangan putih tanpa lukisan henna kekinian. Tanpa make up menor apalagi lipstik tebal. Juga tanpa musik yang memekikkan telinga. Resepsi pernikahan ku sangat jauh dari kesan pesta yang mewah nan megah.
Hanya ada sebait nasyid senandung rindu yang menggema disudut ruangan ini. Sebab aku memang ingin konsepnya serba putih yang melambangkan kesucian dan kesederhanaan. Karena bagiku yang terpenting, perjalanan akad ini bisa berlangsung sakral dan berkah. Bukan pada gegap gempitanya pesta.
Di atas dua pelaminan yang terpisah. Sesekali mencuri pandang pada sosok lelaki yang ada dibalik tirai. Aku masih malu-malu mengeja namanya.
Kak LANGIT. Seorang lelaki biasa namun sangat istimewa dimataku. Seseorang yang sama sekali tak pernah kubayangkan sebelumnya, hanya sekali dua kali bertemu lalu mantap untuk melangkah sampai ke titik ini.
Seorang yang memperjuangkanku dengan cara-caranya yang mengangumkan. Seseorang yang menerima setiap kurangku lengkap dengan prinsip yang aku pegang.
Terima kasih kak sudah sejauh ini berjuang. Terima kasih sudah memilih dan menerimaku. Terima kasih sudah menjadi jawaban atas doa-doaku selama ini. Terima kasih telah menjadi rumah, tempat dimana aku tak perlu berpura-pura lagi dan menjadi utuh diriku sendiri. Terima kasih telah menjadi pelabuhan terakhirku dari sekian banyak perjalanan yang melelahkan.
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Case 01-Aftermath(3/?)
“Hunter told me about it so I thought about offering my help too.” Andrews explains. “…As long as it doesn't feel too crowded for the kid I mean.”
“I don't think Safir will mind.” She smiles. “Would it be ok to ask why the sudden decision? Just out of curiosity”
“I have been doing some thinking after talking with both you and Hunter” He smiles “And my conclusion was that I really don't like settling for a bad outcome after all. Staying idle sure doesn't fit me"
He gives her a knowing look.
He was acknowledging it. All those words said out loud as well as those left unsaid. About them and about himself, what he seeks out and what he wants to give back. She was sure of it, ever since their first exchange of words, that the man in front of her was someone capable of so much care and putting his heart into whatever he was set to do.
It's something she witnessed time and time again as his partner. The subtle twitch of his fingers itching to act, the glances of concern whenever he thought no one was looking, the small excuses he came up with to justify his involvement as he tried to downplay his contributions. Even after being disillusioned by betrayal after betrayal that cadence still remained somewhere in his heart.
It made her want to believe in him, it made her want to protect that light.
It wasn't the smoothest of the sailings. Both were very clumsy and awkward at their attempts at connecting with each other and perhaps even approaching it in all the wrong ways possible. Her coming too strongly and hasty and him not wanting to commit and suffer another heartbreak. Both unwilling to trust the other completely, at least not for the important things.
It wasn't an easy process to admit their vulnerability but still, they were getting there. Their roles might have changed from what it once was before but not their promise.
They are, at last, true companions and partners at heart.
“I will make sure to tell Safir. I promise to do my best to convince him to let you come along”
“Thank you Safir" He could picture Miller's whole expression lit up. “Ah, by the way, one of them, Andrews, was the one helping me with your case. He was the one in charge of Morrigan's investigation while I chased after your assailant "
“Then l have to thank him for it"
“I am sure he will appreciate your gesture. Your words… It will mean a lot to him"
Her voice was soft, oozing with affection and gratitude. It was much lighter than the last time they spoke, as if the weight on her shoulders had been lift. Perhaps thanks to those friends of hers?
It was rather reassuring thought. Miller might be strong and always looking out for everyone but she wasn't invincible, so he was glad that she had people that could be there for her when she was in need for support herself.
“I am looking forward for the day we meet.” He smiles. “See you soon Miller"
“...Were you talking with Miller about your outing?”
“Oh? Hello Saram" he greets after pressing the button to end the call. “ Yes, Miller was asking if she could invite her friends to come along”
“Her… Friends? Are them per chance called “Hunter" or “Andrews”?”
“Do you know them?”
“Mostly in passing. I meet them whenever I am summoned for a supernatural case but we don't interact much if at all"
“But would you like to? I mean, you could join us. It would be the perfect chance for that”
“I… Am not sure" Saram hesitates. “I don't think they like me so I might makes things awkward”
“How so? By the way Miller talks about them they seem to be pretty friendly"
“They are good people” he nods. “It's just that…”
Saramsrein makes a complicated face. His gaze drops and he twiddles a lock of his hair in deep thought. It was a habit he picked to occupy himself to ease his nerves whenever he wanted to share something deeply personal and important to him.
“Him?”
“Faust. He's Miller's grandfather" Saram clarifies. “He was the first human to ever “defeat" me. The only one who could have done it"
His existence was impervious to harm and any attempt at hostility which included most sealing techniques. To bypass his absolute protection one must aim to not cause any damage to him nor carry any resentment in doing so. A nigh impossible task, inhuman creature or not, as the “Demon of Unravel" he was the most dreaded creature in existence. He was meant to be rejected and despised by all living beings that walked this earth.
“Faust didn't hold any ill will towards me. Even through I was an irrational killing beast when we first met he didn't hate me. The only thing in his heart was… The immense love he held for this world and his desire to protect its future. Even if he had to bet his life for the chance to keep it flourishing he gladly did it. No matter how many times, no matter how many lifetimes he had to sacrifice for it, he never once hesitated.”
And from this unlikely meeting of unending battles, when by all accounts it should have given birth to strife and hatred… It created a “bond".
“In a weird sense those battles were the closest thing to a “constant" I had. A… Weird “companionship" of sorts.” Saram stares at his hands again, opening and closing his palm. It still looked like of a human's physically, but mentally he saw his sharp claws in its place. He saw a deep red. Blood, HIS blood. “I started to crave more of this “companionship", but my mind was of simple minded brute, fighting was the only thing I knew of and that's what I went with. I fought, harder and harder, until I landed a decisive blow on Faust in our last bout"
Looking back at it perhaps that was the first sign of his sense of self taking shape. The first sprout of the seedlings of his so called “identity”.
Before he didn't care about the damage and sorrow his actions caused. He didn't care about the lives he took, he was completely indifferent.
And yet, at that fateful moment, when he found Faust at his mercy after a decisive blow he hesitated. For the first time he found himself faltering and being invested in the outcome of a battle. As unbelievable as it sounded, specially as Faust's still warm and fresh blood dripped from his monstrous claws and from the huge gashes left in his battered body, he did not want to kill him.
“Faust extended his kind hand and gave me a chance. As long I promised to not kill any human again he would show me another path.” He reminisces. “I complied to his request and in turn he granted me… Fulfillment. He allowed me to be not only part of his life but also of his own family."
Those were the happiest years of his eternal existence.
However…
“But something happened and you were forced to break your promise right?”
Wordlessly, Saram gets up and picks a folder from the top of one of the shelves, giving it up to him, his expression looking the most serious and grave Safir had ever seen.
As he carefully opens the folder he finds several clippings inside it. Newspapers and printed articles about a case that happened years ago, about a gruesome bloodbath of unprecedent proportions enacted by an individual that should be, by all accounts, regarded as an example of an upstanding individual.
It was about Miller.
"Miller was always overly emphatic and kind, moreso to ones that couldn't be heard. It was also one of the reasons to why she became a cop, to help grieving spirits to go to Eternity in peace"
'See this? It’s the result of me dropping my guard. If you are not careful enough this kind of thing can ruin your life'
"And yet the same courtesy can't be said to have been extended to her. After failing to bring a corrupt culprit to justice their victims' malice got out of control. They demanded revenge of her to quell their wrath, torturing her day after day until she was mentally broken enough for them to take control of her body. So they could inflict the same pain and misery that was inflicted on them."
And the result of that was…
Safir's eyes scanned the content of the articles again.
Anger, hatred, ressentment, slander and hostility.
He couldn't even begin to fathom the amount of torment Miller was forced to endure- Mind, body and soul. It brought to mind Saram's strong reaction days ago, his panic attack towards the scent of "burning flesh" and his rambling over failing to save her over and over again. He had an inkling since then that they had been masking their pain for a long time, that it ran far deeper and rawer than was downplayed by them, and with this talk it seemed that his suspicions had been spot on.
"She got stigmatized by other humans. Hated, loathed and derided to the point of trying of having attempts made against her life. Even while she laid on a hospital bed barely alive and defenseless. They didn't give her any mercy nor respite".
Saramsrein's voice drops. Low, guttural and threatening. His sharp irises growing thinner, longer, making his eyes look bigger and more intense than usual.
"I killed them all. Anyone who dared to hurt her." he growled. "I thought that by doing that I was protecting Miller, that I was keeping her safe, avoinding further harm to befall on her but…"
'… After a series of missing cases that happened around the time Miller was in the hospital I was put under arrest on the suspicion of being the responsible for it'
"I caught others in the crossfire. Just like the spirits that hurt Miller, my selfish actions brought suffering to others, even the one I was trying to protect." The growl in his voice disappeared, being replaced with deep regret and sadness in its place. "Her friend, Andrews, just wanted to stand by her side and be her strength but my meddling ruined that. He was blamed for the deaths and in turn Miller was forced to cut ties with him. To fix my mess and protect him from receiving further backlash, leaving her to face the world all on her own"
"On her own?"
"I was a coward. After Miller found out what I did she reacted to me with fear. My actions reminded her too much of all the traumatic things she went through." he confessed. "And I… Was taken aback by her reaction. I was confused and filled with a sense of shame and I didn't know how to handle it so I just… Disappeared. Out of the human world"
Out of her life.
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
"Are you ok Safir?" Miller asked.
"Huh?"
"You look rather pensive"
'Somehow I could make amends with Miller after what happened but the same can't be said about her friend. I wish I could have him the truth. He deserves it after all the grief I also put him in but… I'm unable to do so.'
Because of their involvement with the supernatural.
"Miller, can I ask you something?"
"Yes?"
"Are your friends aware of your secret? About your powers, Saram or the supernatural?"
"Hum… It's a rather complicated situation. Unlike us who are more inclined to accept the supernatural because of our affinity the reaction of normal people can be rather unpredictable." Miller hums. "So I didn't tell them. YET"
"Yet?" he raises an eyebrow at her phrasing.
"Yes. I do plan to one day tell them everything. I just need to take small steps, one at the time, in order to prepare them for it. For the truth"
So that means…!
Maybe… Just maybe, there's a possibility for Saram to reconcile?
"...We arrived at our meeting place" Miller announced. "Ready to meet my pals?"
"Yes, gladly" Safir gave her a confident grin.
"Technically they are my subordinates while on clock but on practice they are my equals" Miller chuckles. "Althrough, in Andrews' case you could argue he's the "real boss" as he oversees and directs my unit most of the time"
"Nah, I would still call you our boss Miller, the final say is still yours" the man Safir identified as Andrews grinned. "So you are the kid Miller was talking about huh? Nice to meet you, I'm Daniel Andrews, but you can call me Andrews like all my buddies do"
"I'm also happy to be able to meet you, my name is Safir" he polited greeted. "Miller told me about how you were in charge of my case. I don't have enough words to express my gratitude for what you have done for me. so thank you"
"I… Uh?" Safir blinks in confusion.
Miller's friends sure are… Quite a character themselves huh?
"Sorry kiddo, I was just surprised" Andrews chuckles. "People usually don't take well when we "fail" at our jobs so it caught me off guard. You are more chill than I expected"
"I'm not new to losing a "home". When you live on the streets you learn quickly enough that crying about the unfairness of the situation is useless" he lays it bluntly. "Most of the time you can only count on yourself to get out of this situation so your time is better spent doing something about it than walling about your losses"
"Oh.I… See"
Now it's Safir's turn to chuckle at his rather awkward reaction.
"That's why I appreciate yours and everyone's gesture. Not only for providing me a place that I can genuinely call "my home", but also for not letting all my efforts and progress go to waste. It's nice to have people to count on for a change"
"… You are really mature huh?" Andrews smiles. "Perhaps the most mature of everyone here"
"Indeed he is. Safir has a good head over his shoulders" Miller grins, like a proud mother. "He's very reliable"
"Would you mind if I asked how you two met? Miller mentioned that you contacted her directly about Morrigan so I can only assume you knew each other prior to this case right?" the silver haired man interjected. "Ah, I'm Wolf Hunter by the way, like Andrews here you can address me by "Hunter" as well"
"Actually I was introduced to her by Saram… I mean, Saramsrein. I'm also currently living in his home"
Miller's friends exchange a look in surprise.
"That… Comes off as a surprise. He seemed rather… "Awkward" with interacting with anyone that isn't Miller. How did you two even met?"
"Let's just say that it was all thanks to his dorky and clumsy attempts at making friends" he smiled.
"Hum…" Hunter taps his chin in deep thought. "I guess it might explain some things. Namely his change"
"His change?"
"Well, as I said he still acts a bit awkward with us but it isn't as bad as it was before. Let's se… How should I put it?" Hunter trails off. "Before he was somewhat emotionless and standoffish to an almost eerie degree if I'm being honest but now he seems more… Approachable? Expressive? At least he greets us now"
They are indeed good people.
"You said your name was Hunter right?"
"Yes?"
"You are exactly as Miller has described. You are a pretty sensitive soul aren't you?"
"T-That's"
"He's also very easy to fluster" Miller grins mischievously as she places an arm around Hunter's shoulder. "If he ever tries to be mean to you then feel free to bully him back"
"Why would I- Anyway. The list. Do you have an inventory of the lost property and current possessions you have?"
"Yes, here it is"
"Hum… You have the basics covered but I think there's still room for a few purchases to be made" Hunter assess the list.
"Like what?"Safir blinks, scooting closer.
"An extra blanket for starters" Hunter points. "You will need a spare if you wash the one you already have right? We could check a store that sells sewing supplies"
"Sewing supplies? Not a store that sells blankets itself?"
"Personally I prefer a custom blanket. If you put a zipper on it and buy the stuffing it makes it so much more versatile as you can choose how thick you want your cover. It also makes it easier to wash, which reminds me that we should buy some washing bags too."
"Ah, but I don't know to sew"
"Don't worry I can do it for you" Hunter gives a pause. "…Or teach you how to do it if you are interested, sewing is a very useful skill to learn after all"
"Ah… Would that be ok?"
"Of couse. I can send you my schedule and then you can pick whichiever day would suit you best"
As an orphan he never got to experience what it was like having a family of his own. He never met his parents nor had any siblings to speak of. He lived with other kids at the orphanage sure, but he would hardly call his relationship with them or the staff as "familial".
"When I purchase something I take in consideration three things: Utility, space and time." Hunter explains."Take for example this vegetable cutter: You could argue that you don't need it as the same thing could be accomplished by using a knife but the amount of time it saves you while cooking makes it worth it. This model in particular doesn't take much space either and the design is easy to clean so it's pretty practical to mantain"
"Oh! I see" he turns the offered gadget around in curiosity. "Hey... Hunter? Can I ask you something?"
"Of course, feel free to ask me anything"
"The things you are telling me… Were you taught by your parents?"
"Yes. Some of them, but other tricks I learned on my own when I started living by myself"
"Is that so?" He smiles softly. "...It's something wonderful isn't it? Sharing knowledge and life experiences with another I mean. It makes me wonder if this is… What the so called "family bonding" is supposed to be like"
It was a nice thought to have. To think that he could have something to offer for others. To wonder about the possibility of having a family, a child of his own whom he could pass everything he learned. To help with someone's growth just like others did for him.
"You two seem to be getting along"
"Ah! Miller" Both chorused.
"I had a feeling that would would've been the case. You both share a similar disposition towards being dutiful, earnest and diligent after all"
"T-That's..." Safir sees as Hunter stutters and flushes a deep red.
"I never saw you being so enthusiastic like this before Hunter, it's kind nice" Miller chuckles. "Honestly even I felt tempted to buy this stuff, maybe I should drop more often at your home Safir to test it out?"
"Yeah, good thing Hunter decided to take the path of justice and be a cop otherwise we would have to deal with a scary scammer in our hands" Andrews nods jokingly.
"Why a scammer of all things? At least say I would be a good salesman" Hunter complains, making everyone laugh.
"Ok, jokes aside I guess it would be my turn now?"Andrews grins. "Miller told me you need help picking new clothes right?
Andrews, in contrast to the more reserved Hunter, was a mischievous and outgoing man. Friendly, approachable and the kind to encourage you in your exploits. He was a complete social butterfly.
"So, what kind of clothes are you looking for?"
"Well... I do, uh... "Parkour", so something sturdier?"
"Denim it is then. Pants, overalls or maybe even a jacket. It would also allow you to use cheaper fabrics underneath them. Thick wool would also do the trick" Andrews taps his chin as he browses through the clothes. "As for types of clothes you could wear... How about this one?"
"But isn't this one from the woman's section?" Safir blinks as he stares at the piece given to him: A cozy and thick sweater with a long knit skirt. "It is pretty, but would that be ok?"
"Men's clothes can be rather limited in selection, their designs are too samey in my humble opinion." Andrews ruffs. "It's a boon to be able to pull off those clothes so why not go for it?"
"You have a point." he looked at his reflection on the mirror, placing the clothes in front of him. It looked nice. Nicer and more fitting than he expected in fact. "That said, I'm stipulating a hard budget on it. Let's not go overboard with the purchases ok?"
"Okie-Dokie, you are the boss today" Andrews made a salute as if he was answering to a Sergeant.
"Pff... Ha... Haha"
He couldn't stop his giggling fit.
How reassuring.
"Is what I said that funny?" Andrews grins cheekily.
"I wasn't really thinking about it but I guess I WAS a bit nervous" he takes a deep breath to calm himself. "I knew that you two were good people, Miller told me as much, but I couldn't help but worry. The age gap and you being regarded so highly by Miller... But I guess that my fears seemed to be completely unfounded. You two are pretty easy to get along with"
"We should be the ones saying that. What if we were called "old farts" by someone younger? Man, I don't think our frail hearts would have been able to take it" Andrews dramatically wipes a imaginary tear from his eyes.
Another round of laughters.
He's glad he agreed to Miller's request.
"How about this one?"
"We already reached the quota, I think it should be enough"
"I can buy it for you, no problem"
"No, you don't really need..."
"C'mmon, it has such an unique style it would be a shame to pass it on! What if it goes out around the time you decide to buy it? Just this once should be fine right?"
"Still..."
"Nah, you know what?" Andrews swipes his credit card out. "You can't stop me from making bad life decisions!"
Oh? So that's how he wants to do things huh?
He tapped the charm infused with life force in his pocket.
"Just this much should be fine"
Before Andrews could move another step, he somersaulted above his head, easily snatching the card from his hand and landing with practiced grace.
"No. You do not" He waved the card in his hand. "Don't worry, I will give it back AFTER we finish our shopping"
"Wow! That's rare to see someone get the upper hand on you Andrews" Miller claps. "Good job Safir"
"Indeed. Kid is more shrewd than I thought" Andrews nodded, crossing his arms. "Very well, I will concede... For now"
He was smiling.
"Thank you for your cooperation"
He sighed in relief and smiled, glad that he didn't overstep any boundary.
Teasing and playful banter isn't something he was well versed with. For someone that lived most of his life in fear of displeasing others it wasn't something that came easy to him. People hurt him for little and disproportionately retaliated for less so he had avoided stepping out of his comfort zone as much as he could until now.
But watching the trio in front of him share in laughters as they playfully jabbed at each other he couldn't help but think...
Isn't that what it meant to be close to another? To find out where each other's boundaries lied? To be comfortable at sharing even silly moments and being able to laugh at them?
He chuckled to himself.
Now he found himself almost wanting to tease Saramsrein a bit.
"What kind of reaction he will have I wonder?"
-=-=-=-=-=-
"...Phew!" Andrews stretched, popping his back in place after dropping their shopping inside the car. "Mission accomplished!"
"Thank you two for your help" Miller smiled.
"It was a nice outing. I wouldn't mind doing something similar again" Hunter nodded as he placed everything in an organized and neat pile inside the trunk.
"I also think the same. I had a wonderful time, thank you" he laughed in agreement.
"Why are you guys talking as if it's time to say our farewells?" Andrews raises as eyebrow as everyone blinks in confusion."C'mmon, we worked really hard, now it's time to wind down and have some fun right?" A pause. "Not that all this shopping spree wasn't fun, but I mean we should do something more... "Recreational" if you know what I mean?"
"Hum... I guess you are right" Miller tapped her chin. "What do you suggest then dear partner?"
"Well..."
"...An indoor amusement park?" Safir blinks.
"Yep! This place has one, that's why I suggest for us to come to this mall" Andrews winks. "The rides here are nice even if it's not your thing. It isn't as scary as the big ones"
"But why an amusement park?"
"Well... Our lives don't lack any "excitement" I know, but sometimes it's nice to be able to have our fill of thrills without having to stress over possible dangers right?" Andrews explains as he pays for the tickets. "Just the normal kind of excitement. No jumping over crumbling buildings while being carried like a bag"
"Hey, I never once dropped you guys!" Miller protests.
"Miller, carrying us under your arms would hardly be called safe" Hunter deapanned. "I swear I lose years of my lifespan every time you do that"
This makes Miller pout again.
"Experiencing thrills for the sake of it huh?" Safir mumbles to himself.
"Hey guys I got the tickets! Let's go!" Andrews calls.
"...I think it's good thing" Miller inches closer, whispering to him as they wait in line for the ride. "Sometimes it's good to have a nice memory to be associated with your experiences"
Miller throws a quick glance at Hunter's direction, her eyes incredibly warm and fond.
Something told him that there was a story there, but he held back from asking.
After all he would have many opportunities to ask about it in the future, perhaps even from Hunter and Andrews themselves. It would be nice to get to know their perspectives too.
"And speaking of perspectives...."
The ride was surprisingly fun. He didn't have to concern himself with things like worrying over his step nor traversing dangerous paths. The belt and other safety procedures did a great job at reassuring him and as Andrews said he could enjoy the excitement and thrill without a care in the world.
"That was nice"
"Isn't it? I'm glad you liked it" Andrews grins, before turning to Hunter. "Hey Hunter what do you think? This ride wasn't that bad right?"
"Past me would never touch it with a 10 meter pole, but I guess... It wasn't as awful as I thought. Maybe whatever Miller makes us experience on a daily basis amped my immunity to this kind of thing"
"Hahaha! I guess so" Andrew barked in laughter. "Ah, speaking of Miller where is she?"
"She had to step out because she received a call"
"Oh. A call?"
Suddenly the once cheerful mood dropped.
"Why are you two..."
"I'm sorry everyone" Miller interrupted. "I... Was called for a case"
"Should we go too?"
"No." Miller shakes her head. "It's an "off-limits case" sort of deal."
Off-limits...
That meant it was a supernatural case.
"...I apologize for asking this but can I ask you two to take all the purchases to Safir's home in my stead?"
"Yes, of course"
They were both smiling as they helped Miller unload all the packages but... He could sense it. The deep heaviness in their heart. The restlessness. The worry.
"Then I will be off" Miller closed the door of her car. "Thank you two"
"Take care of yourself Miller"
"Will do"
And with that she was off.
"... Shall we go then?" Hunter was the first to break the silence.
"Ah... Yes"
They traveled completely in silence. The atmosphere so thick with tension that he could easily cut it with a knife.
"You are worried about her" He tried to start a conversation.
"Ah. Did you pick on that? My bad. We didn't mean to bring the mood down" Andrews replied. His voice lacking the earlier humor and laughter of before.
"We know Miller is strong. We know she can take care of herself" Hunter quietly spoke. "It's just that... Whenever a case like this comes up we get a weird bad feeling about it so we can't help it. Specially after everything she went through. We can't help but worry"
Safir recalls the articles Saram showed him about Miller's case. All the pain and suffering she went through. The lack of support, all the accusations, the hate she had to endure on her own.
That's why they were so devoted to her. To make up for the time they were unable to help her and to relieve her from the burdens she had to carry all by herself until now.
To reassure and remind her that she wasn't alone anymore.
What to say in a moment like this?
"Miller knows you two care" he carefully picks his words. "Which is why... She will answer in kind to your feelings. So keep having faith in her alright?"
"...Yeah, you are right, she never failed to answer our expectations" Andrews chuckles.
"That's the kind of person Miller is after all" Hunter agrees, a smile forming in the corner of his mouth.
"Thank you Safir"
Their auras...
They were serene now.
=-=-=-=-=-=
"...Thank you for helping me carry everything" Safir bowed his head as they finished taking out the last batch of things.
"No problem"
"Why don't you two take a small break? Would you accept a cup of tea? I plan on brewing Chamomile."
"Yeah, I think I will accept your hospitality" Andrews replies as he drops on a nearby chair, streching his limbs once again like a lazy cat.
"I will take the cup of tea" Hunter nods, sitting straight.
"While I brew the tea would you mind telling more about yourselves?" He hums as he fills the kettle with water. "Like... How was your first meeting with Miller? She never told me the specifics, so I'm rather curious"
"Ah. That..." Hunter awkwardly rubs the back of his neck.
"I wish I could say it was all daisies and sunflowers when we first met but that would be a lie. It was so... SO BAD. For both of us" Andrews weakly laughs. "If you knew our stories you would probably lose your respect for us"
"But your gazes are gently and warm now right?" He carefully pours the tea in the teacups, bringing his own cup as he sits closer to them. "And the same applies to Miller. It's clear how much she adores both of you"
He thinks back to his own first meeting with Miller. How skittish and wary he was. He wasn't acting antagonic towards her but he still treated her with caution, projecting past demons, assuming, in his own way, the worst of her.
But Miller was kind to him. She was patient. She understood where he was coming from and was always considerate of his feelings. Of his well-being.
It was the reason to why he came to trust her. Because of her endless compassion.
"Miller really has a way to put restless hearts at ease doesn't she?" he chuckles.
"Yes, she does" Andrews and Hunter respond in unison before laughing at their synchrony.
"If it's ok with both of you I would still like to hear about the story of how you met"
"Well, If you are really ok with it..."
Their story was something else.
Becoming bitter and apathetic after experiencing betrayal after betrayal and then unknowingly perpetuating the cycle by refusing to cooperate. The result of his actions ending up getting Miller hurt and then trying to turn a new leaf only for it to things to go to hell afterwards because of the "incident".
Hounding someone under a misguided attempt of enforcing justice, continuously hurting her with harsh words and actions, being stubborn and biased at first, trying not to acknowledge the truth out of pride, but slowly, but surely coming around to see who Miller truly was and doing his best to atone for his sins.
"It is still hard to know what she saw in us to give us a chance." Hunter spoke. "...But we are gladly that she did. Otherwise we would still be ignorant fools. We are grateful to her"
"But did you really change?"
"What do you mean?"
Thinking back to the way they behaved during their outing it didn't seem that it was that different from what they are doing before. At least in nature. Only the way they "approached" things that seemed different in his opinion.
"Apathetic disregard to an easygoing and friendly outlook. An obstinate vindictiveness to a compassionate and unyielding heart. Paranoia to prudence" Safir lists. "Two sides of the coin that could swing to either side depending on how you approach things."
It must have been the same for Saramsrein.
When he first listened to his story he didn't feel fear. He didn't feel disgust. In fact he didn't even want to criticize nor denounce him for his sins. Because forgiveness wasn't what Saram expected from him when he shared his deepest secrets. No, he wasn't expecting anything at all.
What Saramsrein was trying to do was to do right to him.
Because that was what he honestly believed i. That it was the correct thing to do. Just like his misguided attempts at emulating other demons or the retaliation towards those who sought out to harm his loved ones. Just like he him fumbling his attempts at being a good charge and now telling him about the dark parts of himself. Him being hated wasn't even a consideration because to him, what was the most important was the though of him deserving to know the truth.
"The truth..."
Saram wanted to tell the truth to those two as well.
"And after listening to their story? I can see why."
'I do plan to one day tell them everything. I just need to take small steps, one at the time, in order to prepare them for it. For the truth'
Miller seemed to think the same.
They deserved to know the truth.
"Say, you two..."
Do you want to know the truth?
#my useless invincible boss#wolf hunter(useless boss)#crowa miller(useless boss)#daniel andrews(useless boss)#safir(useless boss)#saramsrein(useless boss)
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I know that no one knows anything about my PJO OC’s but here’s something
Ok so, like, Safire has this thing of saying “imagine being *blank*” about something that she is or does. She doesn’t really understand most jokes but she saw this joke was trending and so she adopted it and now she hasn’t gotten over it.
She’s like “imagine overworking yourself so much and getting so many stress fractures on your legs that now you need crutches to walk on certain occasions all because you were sad your crush left. I could never.” She says, as she has crutches.
Oh she also would be a Tumblr freak if electronics were allowed
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im fucking sobbing ok
@barkboydoesbark @periit1 @rushin-safire @nobodys-reblogs @kredena-dark @dzasterdumpterfire
guys hot uquiz was just discovered but I'm taking it about 100 yrs too late. anyways everyone share how wifeable you are.
THE WIFE RATING SCALE 1929
#7am in the morning of course this is the first thing i do#ZERO PERCENT.#EXACTLY ZERO PERCENT.#frankly im just disappointed#sid replies#sid rb
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The Sunnydale Herald Newsletter, Monday, July 29
Buffy walks through the empty halls past the cleaned-out lockers. She walks into the school office to her old cubicle and sits at her old desk. She picks up a picture on her desk of Buffy, Willow, and Xander, hugging, from their high school days. They were so happy, smiling in the sunshine. Buffy touches Xander's face and sniffles. CALEB: Oh, now, look... (Buffy looks up to see Caleb standing there right in front of her) Things don't go exactly your way, so here come the waterworks. Ain't that just like a woman?
~~Empty Places~~
[Drabbles & Short Fiction]
The Polycule Relationship List (multi, G) by Kittenwritings
- my idiot - (Buffy/Spike, M) by Em_Kayelle
Iuvenis Iterum (Buffy/Giles, not rated) by Removes_and_Cleans_Glasses_00
[Chaptered Fiction]
Something Lost Something Found Chapter 11 (Buffy/Spike, R) by Safire
A Blackcap's Song Chapter 5 (Buffy/Spike, NC-17) by Murray
Spiked Chapter 13 (Buffy/Spike, adult only) by Maxine Eden
Stygian Nights Chapter 5 (Buffy/Spike, PG-13) by JamesMFan
Tale as Old as Time Chapter 10 (Buffy/Spike, NC-17) by honeygirl51885
Price of Your Affections Chapter 2 (Buffy/Spike, adult only) by desicat
[Image, Audio & Video]
Sleeper S7 E8 (Buffy and the Art of Story Podcast) by lisalilly
Episode 35 - Chantarelle, You Stupid, Stupid Girl (Anne) by thesunnydalediaries
Cover art (Summer of Giles) by aadler
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Rewatch thoughts and questions continued by multiple posters
Was Buffy an 'abusive partner'? continued by multiple posters
What are your favorite platonic ships? I’ll go first! by melaniemoth13
Was anyone here ever able to play any of th BtVS video games and is there a way to play any now? by Coochie_Von_Moochie
My ranking of Buffy The Vampire Slayer's seasons by Cailly_Brard7
Ding Dong the Oral Report is Dead! by fabe1haft
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Spike melts my heart (amd you can’t convince me otherwise) by notsosprite
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ok well....I guess if Sorien is a made up version of Soren, and only really exists in-world, then I can create my own meaning for it I guess
I remember now what happened. I put "Safir" on his reference sheet because at the time I was still debating whether I wanted something that sounded good (Sorien) or something with deeper meaning (Safir means "mediator" or sometimes "sapphire") and I chose the one that sounded better to me.
that being said, I am having second thoughts about this decision
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 10 (2/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut les gens ! J’ai un peu pris la fuite la dernière fois, mais je crois que j’avais vraiment besoin de cette distance avant de me remettre au chapitre 10. La lecture était… on ne peut plus déplaisante, dira-t-on, bien plus que tout ce qu’a pu faire le livre jusque-là. Mais j’ai récupéré, je suis d’attaque pour prendre ma revanche~
Dans la première partie du chapitre, Chem débarquait et avouait cash, sans aucune honte, qu’il envisage depuis qu’il connaît Tara de lui faire une descendance, en raison de son immense pouvoir. Tara l’envoyait bouler, tout en gardant une bonne relation avec lui, à mon plus grand désarroi. Nous nous étions quittés au moment où ils s’apprêtaient à aller voir Selenba pour la soigner.
Sans plus d’attente, reprenons !
« Dès qu’elle sortit, son escorte les entoura. Sur leur passage, les courtisans s’inclinaient avec plus de déférence que d’habitude. Tara le remarqua avec intérêt. Il était assez rare qu’elle soit aussi élégamment habillée (ah bon ???), préférant des tenues plus simples. Mais les Omoisiens, eux, aimaient le spectaculaire (les Omoisiens c’est le Capitole de Hunger Games si tu lui retires tout son intérêt en terme de métaphore du capitalisme, c’est fascinant). Et ils rendaient hommage à son effort vestimentaire avec enthousiasme et respect. Elle eut un petit sourire intérieur. Sa tante lui avait souvent reproché ses tenues et Tara savait qu’elle avait sans doute raison, mais ce fut néanmoins un plaisir, pour une fois, de voir qu’un murmure admiratif l’accompagnait. Cela la changeait agréablement des regards méfiants que son passage déclenchait souvent, genre : « OK, pour l’instant, elle est cool, mais si elle allume le bout de n’importe lequel de ses doigts, tous aux abris ! »
Le rapport entre la tenue vestimentaire et la dangerosité de Tara a disparu du paragraphe. Si vous le trouvez, hésitez pas à me le signaler.
Plus sérieusement, les omoisiens sont OK avec les ogives nucléaires seulement si elles sont bien habillées ? Parce que l’une d’elles est leur Impératrice, et apparemment personne n’a de souci particulier avec son tempérament explosif.
Décidément, ces gens sont cons.
Ils passent devant Robin, qui semble avoir un genre de flirt avec une fille rousse, (ce qui rend Tara jalouse, bien évidemment, gros soupir). Ils arrivent au niveau de l’endroit où est détenue Selenba. La narration précise qu’elle continue de révéler les plans et collaborateurs de Magister à Lisbeth. J’arrive pas à croire que sous ce seul prétexte encore non vérifié, et simplement parce qu’elle a vaguement sauvé la vie de Tara une fois, tout le monde soit prêt à lui pardonner. La rédemption ça vient pas comme une envie de pisser, normalement. Mais bref.
« Safir était toujours là. Silencieux, il écoutait attentivement tout ce que disait Selenba. De temps en temps, elle levait un regard interrogatif vers lui et tous les tourments du monde passaient sur le visage de Safir d’ordinaire impassible. (Si la quasi entièreté du chapitre 7 ne m’avait pas déçue à propos de ce personnage, ces phrases auraient pu me faire sentir vaguement mal pour lui. Mais là, tout ce que j’ai envie de dire, c’est « clébard ». Ah oui, et ça fait longtemps que j’ai pas été pointilleuse, mais « le visage de Safir d’ordinaire impassible » c’est moche. J’aurais plutôt dit « le visage ordinairement impassible de Safir ».)
Il n’y avait pas si longtemps, Tara aurait juré que le vampyr au visage glacial et aux longs cheveux noirs était son pire ennemi. Comme elle était la clef vers les objets démoniaques que voulait récupérer Magister, ce qui risquait d’ouvrir les portes entre les Limbes et la Terre, Safir avait clairement fait comprendre qu’il n’hésiterait pas à l’éliminer. Puis un respect prudent était né entre eux, les événements les ayant rapprochés. (Oui bah en même temps Tara, l’un des bougs en lequel tu garde confiance est un type qui t’a groomé et n’affiche des signes de regret que parce que tu le réprimandes. Si j’étais toi, ma confiance en ma liste d’amis adultes serait mitigée.) Respect d’autant plus accentué que Tara avait détruit ou balancé une bonne partie des objets démoniaques dans un point de l’univers totalement inconnu où ils dériveraient pour l’éternité, ce qui allait très bien à tout le monde.
À présent, Tara voyait à quel point le vampyr était déchiré entre l’espoir et le doute que Selenba ne soit là que pour les manipuler. Surtout lui. »
Pas pour me répéter bis, chaton, mais la seule chose qui fait que Selenba ne vous trahit pas, c’est le scénario. La seule chose qui incite les personnages à faire confiance à Selenba, c’est le scénario. Sérieusement, pourquoi ils la croient ?! Elle n’a donné aucune preuve de bonne foi à part un vague indice, une fois, qui aurait pu être interprété comme on le voulait !
Et accessoirement, on n’a toujours aucune mention de Satila, alors que Selenba est sa sœur et qu’elle mériterait clairement d’avoir une réaction par rapport à toute la situation. Surtout si son nouvel amoureux décide de lui faire faux bon.
Bref, Tara soigne Selenba, ce qui se passe facilement et sans encombres. On nous signale que Selenba a maintenant les yeux roses, et que la première fois qu’elle a été soignée, elle a peut-être falsifié ses yeux pour faire croire que ça avait marché. Selenba semble sincèrement réformée et heureuse de retrouver un corps de vampyr ordinaire, ce qui prend Tara au dépourvu et ne tire aucune réaction à Safir. Mais bon, à ce stade, je laisse juste rouler, si je devais m’ébahir des réactions de Safir chaque fois qu’il fait un truc insensé cette critique ferait déjà 200 pages.
« — J’ai moi aussi des questions à vous poser, vampyr Selenba, grogna Maître Chem comme en écho des pensées de Tara »
Tara s’en va, laissant Chem interroger Selenba sans qu’on sache ce qu’il va lui dire. Safir arrête Tara avant qu’elle s’en aille, lui glissant qu’il a l’impression que Selenba a quelque chose de louche, et qu’il compte la surveiller, et, bon. Si ce corniaud continue de travailler dans les intérêts d’Omois et qu’il arrive à mettre ses sentiments de côté, pour une fois, je peux le tolérer. Mais putain, si j’ai une scène où les deux s’embrassent ou je ne sais quoi, je vais dégommer ce PDF.
Bref, Tara rentre dans sa suite, se change, et… je suis désolée, il faut que je laisse le passage en entier :
« — Wow ! fit une voix qui la fit sursauter, je ne savais pas qu’elle te déshabillait avant de te rhabiller. Désolé, Tara.
Et avant que la jeune fille dont le cœur s’était mis à battre à 200 pulsations-minute, n’ait le temps de hurler de surprise, Cal apparut le long du mur doré, portant Blondin dans ses bras.
Et il n’avait pas l’air désolé du tout. En fait, il arborait même un sourire ravi.
— Bon, ajouta-t-il, ce n’est pas comme si je ne t’avais pas vue sans rien sur toi. Lorsque tu as voulu mourir, je me suis occupé de toi. Mais, à ce moment-là, je n’étais pas amoureux de toi. Alors, bien sûr, là, ça change tout. Et désolé de m’être réfugié dans ta chambre, mais un demi-millier de personnes a fait irruption tout à l’heure pour bricoler un truc sur ta porte, je n’ai pas voulu qu’ils me repèrent.
— Cal ! s’exclama Tara, furieuse. Tu m’as fait la peur de ma vie ! Mais comment es-tu entré ? Et pourquoi étais-tu invisible ?
Elle réalisa soudain ce qu’il venait de dire et hoqueta :
— Comment ça tu m’as vue sans rien sur moi ?
Cal répondit en comptant sur ses doigts, l’un après l’autre :
— La porte m’a ouvert – tu nous as donné une autorisation illimitée d’accès à ta suite je te rappelle –, et le sort d’invisibilité est l’un de ceux qui nous sont enseignés en dernière année. Très difficile, très compliqué, j’ai juste voulu l’essayer. Et quant à ta tenue, tu n’avais jamais remarqué que pendant une fraction de seconde, la changeline te déshabillait complètement lorsque vous pensez que vous êtes seules toutes les deux ?
— Non, répondit sèchement Tara. Justement parce que nous sommes seules toutes les deux. Et qu’il n’y a pas de voyeur pour nous espionner.
Robin se serait excusé, très embarrassé. Cal, lui, sourit encore plus largement.
— Tu es magnifique, Tara, alors, pardon de te dire ça, mais je n’ai aucun regret. Et puis ce fut vraiment regrettablement fugitif. »
Voilà. Donc je n’avais pas lu ça avant de couper la lecture du chapitre 10 en deux, et croyez-moi, je ne regrette pas l’initiative. J’ai comme des relents de Smecta en me disant que des gens dans le monde ont dû se coltiner d’affilée Chem qui groome Tara et Cal qui la reluque. J’ai besoin d’expliquer à quel point cette association est… euh… glauque ?
Sans compter le coup classique de l’invisibilité, qui fait vraiment personnage voyeur de manga. Et là, je ne vais pas parler qu’en terme de caractérisation, car si Cal m’insupporte, il n’est qu’un être écrit et inventé par Madame S.A.M. Madame S.A.M. qui semble tenir à lui, puisqu’il est un véritable Gary Stu, mis en permanence en valeur dans l’histoire. Ce tempérament frontal est même mis en opposition avec les méthodes de Robin. Donc, qu’est-ce que Madame S.A.M. veut nous dire ?
Je n’ai pas de réponse, pour être honnête, je m’interroge franchement. Qu’est-ce qu’elle veut nous dire ? Est-ce que cette scène est censée être romantique, au premier degré ? Ou est-ce qu’on doit y voir, comme je le vois, quelque chose de profondément malsain ? Un garçon qui reluque une fille avec laquelle il ne sort pas officiellement, qui est sa meilleure amie, qui a de multiples responsabilités, dont des prétendants, qui doit probablement gérer un éventail d’émotions artificielles à afficher pour l’étiquette, c’est censé être sympa ? Si je me projette dans l’esprit d’un ado, je vois plus ça comme un moment de romance plutôt palpitant, mais l’esprit de la femme de quarante ans qui écrit ça, qu’est-ce qu’il fiche, au juste ? Il distribue du pain aux lecteurs sans réfléchir aux connotations déplaisantes ?
« — Je croyais que tu ne devais venir me revoir que demain, dit-elle, encore agacée.
— Moi ? s’étonna-t-il avec un air carrément surpris, pas du tout. C’est Robin qui la joue preux chevalier. Moi, je suis un Voleur, je n’ai pas de règles, ni en amour ni à la guerre. Que le meilleur gagne. (Ah, le fameux « En amour comme à la guerre, tous les coups sont permis » qu’avait sorti Mourmur et pas Cal. Nan, vous me ferez pas croire que c’est Cal qui l’avait dit, même avec cette tentative maladroite de faire écho à la réplique. Manque de pot, Mourmur est mon blorbo, je sais tout ce qu’il a dit et c’est SA RÉPLIQUE (je temporise comme je peux j’ai besoin de penser à Mourmur et pas à cette scène pardon)).
— Je ne suis pas un trophée, répliqua Tara, vexée.
— Tu es Tara. Tu es incroyable. Tu as bouleversé nos vies, nos mondes, notre avenir. Tu n’es pas un trophée, tu es une galaxie et je suis prêt à tout pour te conquérir.
Il la regarda gravement. Sonnée par sa déclaration, Tara finit par demander, avant de se perdre complètement dans les yeux gris qui la fixaient.
— Qu’est-ce que tu veux de moi, Cal ?
— Ça, répondit Cal. Et il l’embrassa.
Très doux au début, alors que les lèvres de Tara cédaient sous son insistance, son baiser se fit vite plus sauvage. Cela fit comme un feu d’artifice dans l’esprit de Tara. Il ne l’embrassait pas, il la dévorait. Comme on déguste une glace, il dégustait sa bouche et lui procurait des sensations incroyables. »
« Il dégustait sa bouche comme on déguste son meilleur kebab et il en mit partout le cochon ».
Joli comparatif, on me l’avait jamais faite, celle-là.
« Étourdie, Tara vacilla. D’une main hésitante, elle toucha ses lèvres gonflées (il t’a embrassée ou il t’a piquée… ? Le boug c’est une abeille genre ?). C’était Cal. Et pourtant ce n’était pas le bon vieux Cal. Il avait laissé place à un individu dangereux et séduisant (pourquoi être dangereux c’est pas un red flag au juste ? Remarque vu que Tara peut transformer ce qu’elle veut en crapaud sans conséquences néfastes, ils font un joli couple). Il était à présent plus grand qu’elle. Pendant ce mois où elle ne l’avait pas vu, il s’était encore étoffé, jusqu’à perdre cette apparente maigreur qui avait été la sienne jusqu’à présent.
Il n’était pas aussi beau que Robin ; peu de gens étaient aussi beaux que les elfes, fussent-ils demi. Mais il était séduisant, oh oui, avec son visage d’ange et ses magnifiques yeux gris aux longs cils sombres (je vais mordre). Pourtant, Tara ne s’attachait pas à la beauté extérieure ‘qerhgbhqgiuqgbiuaUIBHFBIUQERGBUIBUQRIB mensonge). Ce qu’elle savait de Cal participait à ce vertige qu’il avait provoqué chez elle. Il lui avait sauvé la vie de si nombreuses fois qu’elle avait arrêté de compter. Il était toujours de bonne humeur, et si fiable qu’elle savait pouvoir se reposer sur lui, quoi qu’il arrive. »
Si le tempérament de Cal est une raison plutôt valable de tomber amoureuse de lui, j’ai des gros doutes quant au côté « sauveur ». Je l’avais déjà mentionné dans le chapitre 1 (souvenez-vous, j’avais râlé parce que Cal comptait ça dans ses calculs pour que Tara lui tombe dans les bras :D), mais cette idée conte-de-féesque de tomber amoureuse du type qui te sauve est d’autant plus débile que Tara Duncan joue h24 les ados rebelles, à base de « oh là là la magie c’est si has-been ! ». Bah oui mais... le trope de genre… la princesse qui s’éprend du prince charmant qui vient la sauver… c’est pas un peu has-been aussi ? C’est pas parce que c’est planqué sous une autre forme et dans un autre format d’histoire que ça se voit pas, hein.
Les deux s’embrassent encore, et puis Tara décide d’être franche et de lui dire clairement qu’elle n’est pas amoureuse de lui, ce qu’il coupe en disant qu’il sait qu’elle l’est. Il enchaîne sur tout un discours à base de « Tu t’es persuadée que tu aimais Robin, mais c’était pas le cas, on t’a entraînée à trop réfléchir », et bref, non seulement c’est vaguement creepy qu’il pense mieux savoir qu’elle ce qu’elle ressent, mais en plus sa façon de lire l’esprit des gens perd complètement tout l’aspect romantique que la relation pourrait avoir. Ce bouquin, pour l’instant, c’est du simulateur de fanservice dans lequel Tara est coincée dans plein de situations affreuses et où tous les mecs qui veulent l’épouser sont plus détestables les uns que les autres. Je suis agacée, mais en même temps je la plaindrais presque.
« — Oh, si, c’est vrai. Tu as besoin d’un esprit perspicace à tes côtés. De quelqu’un qui saura exactement ce que tu veux dire, ce qu’il y a derrière les mots. Je ne sais pas si ce sera moi, parce que c’est une lourde tâche. Mais je suis tombé amoureux de toi et j’ai la ferme intention de te faire perdre la tête.
Tara allait lui demander pourquoi, soudainement, il était tombé amoureux d’elle, alors que le sort d’attirance n’avait pas fonctionné sur lui, lorsqu’elle réalisa qu’elle allait faire exactement ce qu’il venait de démontrer. Tenter d’analyser.
Argh.
Cal qui avait suivi facilement le cheminement de la pensée de la jeune fille blonde eut un autre sourire, tordu celui-là.
— D’ailleurs, poursuivit-il, si tu continues, tu vas finir par ne jamais réussir à garder un petit copain. Enfin, en dehors de moi, bien sûr, ce qui me va très bien. »
Je suis admirative. Il arrive à me dégoûter quasi autant que Chem.
C’est que ce genre de discours est très réaliste. Mine de rien, tout ce que raconte Cal ressemble à de la manipulation ; encore une fois, vu que c’est un chouchou de l’autrice, ce sera sans doute tourné d’une autre façon : on va probablement nous dire que Cal est seulement un peu malin dans sa façon de séduire Tara. Mais merde, ces répliques transpirent l’esprit retors et ambitieux. Pour moi, Cal n’a aucun amour pour Tara. Il ne fait que jouer avec elle, pour le plaisir d’avoir une proie particulièrement fun. Voilà, c’est du comportement de prédateur.
Bon, après je dois avouer que je manque cruellement d’objectivité pour cette part : mon expérience amoureuse joue sans doute sur cette analyse très bas du front. Cependant, ce que raconte Cal me gêne beaucoup, et je reste sur l’idée que je ne vois aucunement leur dynamique comme romantique. Cal se contente d’être très physiquement attiré par elle (en démontre la façon dont il est tombé amoureux d'elle dans le tome 9), et Tara est troublée par ce qui est probablement un mélange entre son affection pour Cal et ses taquineries qui lui font ressentir de nouvelles choses. En bref, elle projette sur un ami de toutes nouvelles formes de séduction. Et ce n’est pas moi qui l’affirme : elle dit texto qu’elle n’est pas amoureuse de lui, je ne compte pas le fait que Cal le nie comme un argument valable. Tara sait ce qu’elle ressent.
Ce duo montre tous les signes d’une relation qui va se casser la gueule, sauf que c’est seulement présenté sous le jour d’un « will they won’t they » qui est très, très déplaisant à lire. Y aurait matière à explorer tout le côté toxique qu’a la relation, mais ça ne va pas être fait, et ça me fatigue d’avance.
Bon euh et… après, les deux commencent à coucher, je crois… ? Madame S.A.M. écrit vraiment ça de façon très métaphorique et ellipsée (ce que je peux comprendre, pour le coup), et j’ai pas envie de retranscrire ça ni de le commenter, donc huh. Cal et Tara commencent à coucher, voilà. C’est gênant.
Un ange qui a probablement entendu ma détresse mentale face à cette scène les interrompt en plein milieu de leur petit amusement. Cal dit à Tara qu’il va revenir cette nuit, et Tara a l’air toute chamboulée et pas très sûre mais en même temps très sûre, le sentiment principal qui se dégage est que Cal va très vite. Moi, je trouve surtout qu’un garçon qui ne prend pas un « non » implicite et qui prétend mieux savoir que toi ce que tu ressens ne devrait pas avoir ta confiance.
Tara va voir qui est à la porte, et se rend compte qu’il s’agit de Mara, sa demi-sœur. Celle-ci entre dans la pièce, juste au moment où Tara se rappelle que Mara est amoureuse de Cal.
C’est tout pour votre épisode de Loft story de la semaine, les enfants.
C’était épuisant, bon Dieu. J’ai bien fait de commenter en deux parties, cette fin de chapitre m’a mis un coup.
La prochaine fois, on aura droit à un chapitre sur Mara. Je n’arrive pas à croire qu’on va probablement continuer de s’étaler sur des histoires d’amour, dans un bouquin dont le titre est « Dragons contre démons ». Courage à vous, et courage à moi.
A la prochaine fois !
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Putting the souvenir in the kocheng tag.....
i think i passed by your school today (???)
HE?? JAKSEL MOMENT??
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Case 01 -(6/7)
The fault of the loss of Safir's home lied mostly on his assailant but he couldn't deny his own blame in it. He tore everything apart in his rush to reach Safir in time. In his panic and haste he didn't bother to check his surroundings, the only thing in his mind was to guarantee his well being.
Safir was quiet when he confessed what he had done. He didn't seem to be mad but he got into a pensive mood ever since.
He wished he knew what to say in a situation like this.
"I have to find a new home" Safir finally spoke.
"Huh?"
"After everything is over of course, we still can't drop our guard" Safir expanded. "Maybe I should use this time to make a list of the items I lost so I know what I have to scavenger for"
His voice was very matter-of-fact and neutral, betraying no emotion, love or attachment.
"Safir are you... Really ok?" he asked with hesitancy.
"This isn't the first time this happened. Losing my "home" that is" Safir's smile was sad. "Althrough this time it lasted fairly longer than the other times"
He felt appalled by Safir's words.
Even a creature like him understood the importance of a "home".
It was something sacred. A place you were supposed to be safe, your sanctuary. To have this right denied time and time again was nothing short of a violation of your dignity as a living being, even if nomadic in nature.
"Hey, there's no need to make that face Saram. It's something that just happens when you live on the streets, so you don't to feel bad for what happened" Safir placed his mug on the table, patting his arm. "You are not guaranteed to keep anything which is why you learn to get used to it and simply move on"
Safir drops his hand.
Getting attached to anything was a waste when it could be taken from you at any moment. It was a pain he learned to avoid early on and a waste of time that he could not afford to have when every moment he was left vulnerable represented more danger to himself. Survival has always been his only priority.
"... But I have to admit that it stung when I lost everything we bought recently. Specially the scarf you gifted me, I wish I could have saved it"
Safir touched his neck, eyes dropping in sorrow.
It was clear how much it had affected him, more so than even the loss of his home.
What words he could say at this moment to comfort him? Should he tell him it wasn't a big deal, that he could buy another one?
No. That didn't feel right.
Besides it would have been a lie as he felt just as upset about it as Safir did.
"..."
Oh!
That was it!
Maybe he could make this work.
"Huh?" Safir blinked. "Ah! Wait! I didn't mean to whine or come off as if I am demanding you to do something about it, it's ok!"
"No, that's not it" he shook his head. "... It's something I have been thinking for a while, about how this place has become yours just as much as mine"
Safir widens his eyes in surprise.
"Before this place was just somewhere I used to manifest, there was really no other purpose for it" His voice softens. "But ever since you appeared things have changed. Now I sit on the dinning table and share meals. We spend time together in the living room or the study and we even started cooking together in the kitchen. There are "signs of life" everywhere now. It feels like a proper "home" now"
He fiddled with his hair.
He had to consider his next words carefully.
A lot of new and fascinating things have been happening recently and many things caugh his eye now. He had likes and dislikes, hobbies, favorite places to go and preferences, things to ascertain his identity.
It was exciting!
He had been learning how to express it. How to convey what was important to him.
"I'm glad that you got upset over my gift. Because it shows how important it was to you" he took a deep breath. "I wish my house to be regarded the same way to you- Irrepleceable. A home where you could create memories to cherish and to hold dear and close to your heart"
"... I wonder if that would be really ok"
"You are going to spend some time here right? Why don't you use this chance to test the waters? To see if it feels right or wrong?"
"Hum..." Safir mused. "But what if I end up choosing to not stay in the end?"
"In that case I would be content as long as you can find a home you could invite me over"
"I promise I will think about it then" Safir smiled.
"It's all I could ask for" he smiles back. "Ah! You must be tired right? I put aside a towel and some clean clothes for you, if you want you can take a bath while I order some food for you"
"I think I would like that, thank you"
Safir closed the door of the bathroom behind him.
"Brr... It's cold!" he rubbed his arms as he took his clothes off, placing them in a neat pile inside a basket that Saram probably had put there for him.
Stepping inside the shower he turned the knob of the water and marveled at the sensation of first drops of warm water hitting his skin.
It has been a long time since he had experienced a proper shower. The last time was back when he was still at the orphanage, years ago. After he ran away the only "baths" he had been taking was with damp towels to minimize the usage of precious water resources.
(And to make it more bearable during winter. Heating it with campfires were dangerous, not only because fire could be rather volatile but also because it could attract unwanted attention.)
It felt rather nice.
"It's amazing how much a good shower can do to lift your spirits up" he hummed as he dried his hair with the towel left for him. "The clothes are bit large but they are still pretty comfortable. I wonder where Saram got them."
"Food will arrive in a short while" Saramsrein greeted him with a nod. "Would you like to eat it at the dinning room or the living room?"
"Dinning room is fine"
Saramsrein had ordered from a nearby place so it didn't take too long for the food to arrive. As he took the first bite his eyes lit up in recognition, smiling at the familiarity of the flavor.
"Isn't this the same food you ordered when I first came here?" he asked.
"Did you recognize it?" Saramsrein chirped. "I thought it would be an appropriate choice for the occasion, like a "welcome" meal of sorts"
It felt like a long time ago. The day he had strumbled at Saram's place looking for a job, weak from starvation. Body and soul weary from malnourishment and mistreatment.
Even back then Saram had showed nothing but kindness and compassion to him. He took care of him, letting him sleep on his bed, tucking him bellow nice covers and even ordering some food to quell his hunger without asking nothing in return.
He took another bite from his food.
It felt just as nice as back then.
=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=
He rubbed his eyes as he quickly adjusted to his surroundings.
Where... Where was he?
He blinked.
A bed, cozy covers and a spacious room.
"Oh, right, I'm at Saram's house" he yawned as he got up. "It seems to be still pretty early, guess that even with everything that happened my internal clock is still on point huh?"
'I wonder if Saram is still here'
He walked out of his room to check.
"Hum... Not at the living room" his eyes scanned the surroundings. "Maybe the study room?"
'Bingo' He thought as he saw the familiar long and white cascade of pure white hair.
"Huh? Safir?" Saram placed the book he was reading on the table. "Why are you up so early? Did you have a nightmare?"
"No, that's the time I usually get up"
"You woke up at this time everyday before coming here?"
"Well... Yes"
"Huh. In that case if you want you could sleep a bit later today. You are already here. You should also take the day off to rest a bit more"
"Would it be ok to sleep here then?"
"Wouldn't you be more comfortable sleeping on a bed?"
"It's just for a bit, I don't want to sleep too much"
"Ok" Saramsrein scooched over to give him more space to sleep next to him.
He chuckled at the gesture.
"What's wrong?" Saram blinked.
"Nothing" he giggled, taking the offered space.
There was a perfectly empty and spacious couch on the other side, but for Saramsrein to assume that he was asking him to move over so he could stay close to him was nothing short of endearing.
After making himself comfortable he closed his eyes, falling in the realm of the dreams once again.
=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=.=
Growl~
He wakes to the sound of his stomach growling.
"What time is it?"
"Almost 10 a.m" Saram informs. "Sorry, I didn't want to wake you up because you seemed to need the rest"
"No, it's alright"
"Miller stocked the fridge so feel free to take anything you want"
"When did she do that?"
"It was after she arranged a room for you at the hospital and getting the permits to allow me to be by your side to protect you. So that you won't be put needless in risk by going outside yourself or being left alone while she is still investigating"
"Oh. I see"
"E-Everything will be fine! Miller got this!"
"It's alright, I'm not worried"
And that wasn't a lie. He was feeling surprisingly calm all things considered.
Usually he would be shaken after a close brush with danger, but for some reason, despite going through the most terrifying experience in his life he wasn't feeling frigthened at all.
He wondered why.
He mused about his situation as he nibbled on the sandwich he made with the items he found on the fridge.
To be honest the only "worry" he had in mind right now was considering Saram's offer.
He was no stranger to living with other people as he did live in an orphanage before but that still didn't mean he was well suited for it.
He didn't know how other places operated but at least in the one he stayed at there was a distinctive lack of privacy.
The dormitories were big rooms with bunk beds were they all slept together regardless of age range, how long they had lived there or the temperament of the kids. It was a mess.
Kids crying over recently losing their family, the older and meanest kids screaming at them to shut up and the troublemakers taking the opportunity of the authority figures not being around to torment the weak.
There was no respite nor safety there, not even with your own thoughts.
It was why he had ran away from it. He couldn't stand it anymore. If living with others meant to live with people that hated and tormented you then it would feel rather preferable to take his chance with the streets.
At least there he had the option to avoid them.
"...Saram could I take one book with me to read in my guest room?"
"Yes, of course"
"Thank you"
The guest room he was currently occupying was very minimalistic with only one bed and wardrobe inside the spacious and bare room.
"I like it" he regarded the place as he sat on the bed, propping himself with the comfortable pillows, stretching himself like a pleased cat.
How wonderful it was to not be confined to a tiny and cramped space like the backside of an old and bent car. To not have to bend over to fit and to sleep in and odd, uncomfortable and curled position. To not need to shift his body constantly to avoid getting a sore pain in his neck or limbs.
His room was so pleasant to stay at that he didn't even notice how much time he had been spending there, not until he heard a knock on his door.
"Can I enter?" Asked Saram from the other side.
"Yes, of course" he chuckled. "It's your house you know?"
"Still, it's better to ask. I was taught that it's discourteous to disrespect people's privacy"
"Thank you, I really appreciate that" he smiled, incredibly touched by Saram's mindfullness.
"What would you like to order today?"
"Hum... I think I prefer cooking something myself this time" he tapped his chin. "Sitting still and being idle isn't for me, it makes me antsy"
"... Are you sure?" Saramsrein's voice was hesitant.
"Yes? Why?"
"Aenr't you... Sorry, it's nothing. It's only me fretting by myself here"
"Ok?" he cocked his head to the side as they walked towards the kitchen.
Saram was acting weird.
"I will keep it simple today so I will be making hamburgers" he tied his apron behind his back. "Saram could you pick the things on the fridge for me?"
"Sure"
"I will season it and you can fry the patties"
"I..." Saram hesitated again. "Fine"
"Saram are you ok? If you want we can switch"
"No. I am fine. I can do it" his grip tigthened around the spatula.
"Are you sure?"
"Yes"
He was definetely not ok.
His body was shaking.
"There's something setting him off, but what could it be?" he pondered as he cut the sliced the igredients to put in the patty. "He started to act weird as soon as I said I wanted to cook, but why? He never acted like this before in any of our prior cooking sessions so what makes this time so different from the others?"
"Saram let's switch, mold the patty for me and I will fry it"
"No, it's fine"
"Your hands are trembling" he pointed. "Something is clearly bothering you. I know you are invulnerable but I would still not put you under unnecessary stress ok?"
"I... Ok." Saram obediently nodded, switching stations with him.
He breathed in relief as he saw Saram's shoulder become less tense.
"Good, he looks better now" He thought as he poured oil in one of the pans and quickly lit one of the burners on.
"... Does it really not bother you?" Saram asked again.
"Exactly what Saram?" he asked, waiting for Saram to elaborate his vague question.
"...The fire" he mumbled.
"The fire?" He blinked and then hit his open hand with his palm, realization finally dawning in "Oh, is that what was bothering you? No, I'm fine, don't worry about it"
"If you say so" Saram replied, still looking unsure. "Huh... Here, I finished everything"
"Thank you Saram" he nodded as he picked the neatly shapped patties, carefully placing them on the pan, the meat making sizzling sounds as soon as it touched the hot oil.
"Uh...Urgh!"
"Saram?" he turned, worried by the sudden choked noises behind him.
Saramsrein let out a scream and curled on the floor, his breathing heavy and erratic.
He was having a panic attack.
Burning human flesh?
He didn't have any injury outside of the cut on his cheek so where did that come from?
"DON'T DIE! DON'T DIE! DON'T DIE! PLEASE!" Saram kept muttering frantically. "I promised him. I promised that I would protect you in his stead"
"Who was "him"?"
Safir wondered for a moment before shaking his head.
This was no time to worry about mysteries. Right now he needed to calm Saram down.
He mentioned protecting someone right? Someone that wasn't him.
"It can't be..."
'See this? It’s the result of me dropping my guard. If you are not careful enough this kind of thing can ruin your life'
The scars on Miller's face. Was that a result from fire?
So when he called for Saram and didn't receive an answer it wasn't because of the fire blocking the sound of his voice.
It was because Saram was frozen stiff, reliving his worst nightmare. The traumatic event of almost falling to save someone under his care.
"Hey Saram! Listen to my voice! Come back to me!" He placed himself in front of Saramsrein, putting his hand firmly on each side of his face, trying to make him look at him.
"Sa... fir?"
"Yes. It's me. I'm here. I'm fine" he tried to assure him. "Miller too, she's alive. We are both ok"
"You are alive" Saramsrein placed his hand on top of his and leaned forward, resting his head on his chest. "You are here"
"Yes, I am" he whispered softly. "Can you hear the sound of my heartbeat?"
"Yes"
"It's proof that I'm alive. Alive and well" He hugged him closer.
They stayed like this for a while. Whispering soft words of reassurance until Saramsrein's breath managed to calm down.
"...Something is burning" Saram mumbled.
"Let me turn off the burner then" he nodded, switching it off to avoid starting a real fire.
Once was enough for both of them.
"...I'm sorry"
"You don't need to apologize Saram, having a panic attack is never easy"
"But I ruined your food"
"It's ok. We can make it again"
"We?"
"Yes, only this time I will be in charge of the part with the fire. You can wait on the living room to avoid being triggered again" he smiled. "You can avoid handling the burners, at least for now. I can wait until you are feeling better"
"Isn't that too much trouble?"
"Not at all" he shook his head. "I know better than anyone how hard you have been working on learning how to cook. You progressed a lot Saram, it would be a shame if you lost that."
"... You are really strong Safir" Saram mumbled on his shoulder. "I wish I could be like you"
"Why are you talking as if you see yourself as weak Saram?"
"Because I am? I am pathetic"
"Do you know why I am not feeling scared despite everything I went through Saram?" Saram shakes his head. "It's because I have you. I know that I have no reason to be afraid of anything because I'm aware that I have people that I can count on"
It was the truth.
To have people in his life that cared so much for him and who were willing to go such great lenghts to guarantee his well being and happiness... He was truly blessed.
"I won't lie. I was truly frightened when I got trapped inside that inferno of fire, I really thought I was done for" he confided. "Then you came to my mind and I instantly calmed down as if by magic. I was no longer afraid. I remembered the promise you made to me to come to my rescue and I believed it"
He held Saram's hand on his.
"Thank you for keeping your word Saram. For coming to my aid when I needed the most. For saving me" his voice goes soft. "It's truly reassuring to be able to count on someone that cares as much as you do. It's why I unconditionally trust you"
"Thank you Safir" Saram whispered, shyly looking down at their joined hands. "I think the same of you. I find your presence comforting and reassuring."
"Is that so?" he laughed. "It makes me glad to hear it. You can count on me as much as you need. If you ever feel discouraged don't hold back and talk to me ok? I would be more than happy to help"
"I will" he nods.
"I know I said we could try to make it again, but it's become pretty late now" He chuckled. "Can you order the food for me? I think it will be faster"
"Of course"
"That said would you like to try again tomorrow?" He smiled at Saram.
"Yes. Tomorrow" Saram smiled back.
"It's a promise"
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also it’s been 857487538 years since anyone took a photo of me on horseback (I think the last time was Kyrgyzstan c. 2018???)
so have some shots of me and Safir from yesterday’s super low-key “show”
she’s baby <3
#ooc tag#| cryptid spotting || (mun-day)#// last winter i rode this horse every week for about a month#and at the end of the last lesson#the instructor was like#'ok go ahead and dismount#and no eld you cannot bring safir home with you'#i love her so much she's such a good girl <3
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