#sérieux les deux derniers gifs
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lilias42 · 3 months ago
Note
Hellooooow ! Puisque tu m'a demander du SANG!!! Je me permet de t'en demander aussi !!🔥🔥🔥. Je voudrais ton opinion sur la 7, 8 9 , 22 et ( pour le lol) la 2 !!! Merci beaucoup 😊!
Salut ! Merci beaucoup les questions ! Et du SANG !!! Le peuple veut du SANG !!!
PS : j'ai mis la 2 en dernier vu que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris et vu le sujet, ça me gênait un peu alors, c'est en bas.
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7 - Quel personnage avez-vous commenc�� à détester non pas à cause du canon mais à cause de la façon dont le fandom réagit à leur égard ?
Question déjà répondu dans ce billet ! :D
8 - opinion commune des fans selon laquelle tout le monde a tort
👹 Pour commencer, le très classique "El-chan est une anti-héroïne / gentille légèrement borderline / la seule vraie gentille qui fait évoluer Fodlan dans le bon sens" et toutes les autres opinions qui vont avec telle que "CF est une route héroïque où on tue la méchante papesse et les gens n'avaient qu'à pas se défendre d'une invasion" et "l'histoire entre El-chan et Byleth est tellement ROMANTIQUE !!!". Je pense en avoir déjà bien assez radoté là-dessus mais, CF est une route de méchants qui ne s'assume pas et étant assez mal écrit car bon, quand on est conscient de ce qu'on fait (soit conquérir deux pays indépendant depuis 400 ans et finir un génocide d'une race n'ayant rien demandé en aidant une secte glauque de taupe maléfique), les moments qui se veulent tendre sont juste ultra cringe et dérangeant alors que c'est censé être des scènes mignonnes (scène du portrait, je te regarde) et avec une relation principale vraiment malaisante vu que bon, en version, dans leur soutien C, Byleth est censé roder dans le monastère avec une référence aux yobai / voleur de sous-vêtement. Voilà quoi. On a connu mieux comme top de l'écriture.
👹 Autre opinion commune de fans qui semblent un peu trop répandu dans ce fandom, c'est que la fanfiction n'est pas assez sérieuse et que c'est mieux de faire de la méta car c'est plus sérieux. Je pense à une certaine fic d'un type sur un bateau tape-à-l'oeil (oui, je cherche comment traduire un truc histoire de planquer les traces pour que la horde de stans ne trouvent pas ce billet, alors qu'on a pas vraiment de traduction de ce mot qui est un anglicisme) qui se prétend être une méta alors qu'elle fait encore plus de modification que dans un canon divergente en piquant des évènements des autres routes. J'ai l'impression que c'est pour donner un air important à un travail x pour dévaloriser les autres car, cette "méta" serait plus profonde, plus réfléchie qu'une "simple" fanfiction alors que c'est quelque chose qui peut être très travaillé et recherché, voir avec plus de liens avec le canon bien réalisé.
En plus, à mon avis, une méta s'exprime assez mal en fanfiction. On peut faire des études de personnages en fic, on est d'accord mais, je trouve que ça passe mieux dans un billet construit, avec des références claires au canon et avec des renvoies clairs et nets aux phrases / moment dont on parle et sur lesquels ont s'appuie pour construire notre raisonnement et opinion, ainsi qu'une structure plus proche d'une démonstration que d'un récit fictif. ça doit être mon côté très carré qui ressort mais bref, la méta ne laisse aucune place à ce qui est vraiment créatif. On peut s'appuyer dessus afin de mieux comprendre le canon et afin de voir si ne part pas complètement en live mais, la fanfiction est comme une adaptation, il faut forcément modifier le canon afin de l'adapter aux idées de l'auteur (comme je l'ai surement déjà dit quelque part, un français et un américain n'auront surement pas la même vision de la monarchie ou de la féodalité ou ne feront pas agir des personnages de la même manière). Je ne comprends donc pas la raison pour lesquels certains dans le fandom préfère clamer faire de la méta plutôt qu'une fanfiction.
👹 Sinon, je dirais que Lambert est un personnage positif et un bon roi avec une présomption de bien faire / innocence alors que le gars a tout fait n'importe comment dans ce qu'on en voie de lui, que ce soit dans FE3H ou FEW3H dans ce que j'ai vu. J'en parle dans la réponse de recurringdragon alors, je renvoie à cet billet.
9 - La pire partie du canon
Bon, on va pas revenir sur CF, je radote déjà suffisamment alors, on va plutôt dire l'histoire de Patricia.
Aux noms des Dieux, par où commencer dans ce bazar ?
Bon, déjà, son histoire n'a vraiment aucun sens et je ne voie pas vraiment comment bien l'intégrer à l'univers et comment la mettre en place à part en disant que Lambert a une chance sans nom tout du long de son règne, puis a épuisé sa jauge de chance à Duscur. Car bon, si on tente de résumer :
Anselma a rencontré Ionius à un moment X (pas à Garreg Mach vu que Delagarde est la première membre de la famille impériale à étudier au monastère depuis des générations)
Anselma a eu Delagarde avec lui et c'est l'avant-avant-dernier enfant d'Ionius qui avait déjà eu huit autres gosses avec d'autres femmes puis en aura encore deux autres avec d'autres concubines (ce qui doit signifier qu'ils ont une grosse différence d'âge et bonjour le harem, comment tuer le romantisme de la petite histoire à l'eau de rose de Delagarde à la Tour de la Déesse)
pour une raison inconnu, Hubert, le fils unique des Vestra de 6 ans, devient le valet personnel de Delagarde quand elle a 4 ans (pourquoi pas de son frère / soeur ainé, on sait pas, le jeu non plus, la fratrie impériale est implanté dans l'histoire avec les pieds) et on ne sait pas si Anselma fait encore partie du tableau à ce moment-là car aucun des deux n'en parle
à un autre moment X, Anselma doit fuir Embarr car elle a été prise dans un complot au sein du harem. Elle trouve refuge dans le Royaume grâce à la vraie Cornélia qui l'aide
elle rencontre Lambert vu que vraie!Cornélia travaille pour lui à ce moment-là et après un certain temps, ils se marient ensemble dans le plus grand secret (donc, surement de manière morganatique, elle n'est pas reine) et prend le nom de Patricia pour ne pas se faire choper. On sait juste que c'est avant les 8 ans de Delagarde vu qu'elle rejoint sa mère dans le Royaume lors d'une nouvelle crise à Embarr quand Hubert a 10 ans vu qu'il a tenté de la rejoindre à cet âge, et qu'elle est dans la famille royale de Faerghus pendant longtemps vu que Dimitri la considère comme sa mère.
Pendant ce laps de temps, personne du saint-personne à part le cercle le plus intime du roi sait que Patricia = Anselma, la concubine impériale qui s'est barrée d'Embarr et du harem et le secret réussi à tenir jusqu'à après la mort de Lambert qui a emmené le secret dans la tombe.
à encore un autre moment X, vraie!Cornélia est remplacé par agarthan!Cornélia qui commence à manipuler Patricia et s'impose entre les deux époux et Lambert ne fait rien pour empêcher sa médecin (qu'il pourrait tout à fait renvoyer ou arrêter vu que c'est le roi) de le séparer de sa femme en s'imposant entre eux deux, ce qui veut surement dire qu'agarthan!Cornélia manipule aussi Lambert
A un autre autre moment X, Patricia sait qu'agarthan!Cornélia faisait des expériences tordues sur Hapi et en était triste mais, n'a rien fait pour l'aider (et dans sa situation, elle n'en avait surement pas les moyens, surtout avec Lambert qui gobe tout ce que lui raconte Cornélia, le mec sert vraiment à rien à part ficher les problèmes partout !)
Peut-être à peu près au même moment, c'est toujours pas clair, agarthan!Cornélia commence à comploter pour assassiner Lambert et à un moment, Patricia est dans le complot. Elle s'éloigne de Dimitri aussi vu qu'elle est dans sa bulle et triste (vu ce qu'elle s'est pris dans la tronche, tu m'étonnes !)
Le complot se concrétise lors du voyage à Duscur où agarthan!Cornélia, ses alliés à Kleiman et surement dans le reste du sud, et les agarthans assassinent Lambert et toute sa suite en manquant Dimitri. On sait juste que le carrosse de Patricia n'a pas été touché et qu'il n'y a aucune trace de sa présence sur les lieux de l'attaque
Dans le présent ! On a aucune idée d'où elle est, si elle est en vie, ce qu'elle a fait après Duscur, si Delagarde est au courant que sa mère était la femme du roi ou si elle en a quoi que ce soit à battre, ce que ça veut dire pour le Royaume, si elle peut réapparaitre, ce qui se passera... vu que seul Dimitri en a quelque chose à faire d'elle. Le tout avec PERSONNE DU SAINT-PERSONNE qui n'a jamais remarqué la relation entre elle et le roi ou qui soupçonne la moindre chose donc, elle a l'air d'avoir réussi à planquer sa présence dans le Royaume pendant 5 ans minimum vu qu'El y est allé à 8 ans et que la Tragédie a eu lieu 4 ans avant l'histoire soit quand Dimitri avait 13-14 ans, voir plus vu que personne ne parle de sa vie au harem vu que sa fille ne se souvient pas de l'époque avant son exil de la capitale (elle dit avant ça qu'elle "regrette que ce genre d'histoire ait pris fin après ma naissance." alors, est-ce que ça veut dire que Patricia a perdu sa faveur peu de temps après avoir accouché ? On sait pas, l'histoire veut pas trancher).
Et c'est sans parler de la lettre débile d'Anselma dans 3 nopes où elle demande de l'aide à un noble du sud pour les aider dans leur complot, alors qu'elle est censé être isolée du reste de la cour, personne ou presque ne connait son existence et encore moins sa relation avec le roi alors, qu'est-ce que ce type en aurait à battre de son appel à l'aide et meuf ! T'es censé être discrète !
Au nom des dieux, c'est un BORDEL SANS NOM ! Faut un tableau de détective pour arriver à suivre ! Et il faut sortir tous les supports des personnages pour naviguer entre les points de vue imparfaits, les biaisés et les mensonges de Delagarde la mytho et le support d'Hapi censé éclaircir sa situation ne fait que la compliqué encore plus !
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Sérieusement, aucune idée à part un miracle cosmique de la Déesse ou de Satan (c'est à dire la magie du scénario) pour expliquer comment personne dans le Royaume n'est flairé l'arnaque, découvert le pot aux roses, que Lambert (soit pas une foudre de guerre) ait réussi à cacher son existence à la première belle-famille quand il venait voir le petit-fils / leur neveu (vu que bon, c'est la famille de la reine officielle, ça ne doit pas être n'importe qui), s'assurer qu'aucune servante ne vende la mèche, que Dimitri ne lâche rien de trop suspect pour quelqu'un d'un peu méfiant qui se mettrait à fouiner pour comprendre les mots du petit et au cas où quelqu'un tournerait trop autour du jeune et seul prince (je sais, Dimitri nous dit qu'il ne savait pas que Delagarde était la fille de Patricia lors de son passage à Fhirdiad mais, il aurait pu le savoir après coup et vu que même son meilleur ami de l'époque Félix ne savait pas pour Patricia et sa relation avec le roi, il a dû vraiment bien tenir sa langue et caché tout ce pan de sa vie à ses amis [et s'il était au courant et l'a caché en connaissance de cause, t'es raiment un connard Lambert pour imposer à ton gosse de mentir en permanence à ses propres amis]), prier très fort pour que personne d'Adrestia n'aille la chercher, que personne dans la confidence finisse par trahir pour x ou y raison (car c'est un crétin et un roi incompétent qui ne pense qu'à lui).
Car bon, imaginons que Rodrigue en ait sa claque de Lambert et de ses conneries, il vend la mèche à la population de Fhirdiad et vu qu'il est quand même un duc très respecté (société d'honneur, quelqu'un considéré comme le "Bouclier de Faerghus" serait forcément un minimum écouté par respect envers sa parole), on le croit, c'est fini pour Lambert :
les gens vont juste exploser d'apprendre que le roi a une maitresse qui bouffe sans doute à leurs frais sans rien faire pour le Royaume car ce n'est pas la reine et qu'elle est recluse alors, elle peut difficilement faire quoi que ce soit pour eux donc, ils vont surement aller frapper à la porte à coup de marteau et faux pour demander une explication à Lambert
+ la famille de la première reine va surement leur donner un coup de main car, on remplace leur fille et que c'est quand même des privilèges à eux qui sont en jeu, avec le risque que Patricia donne un autre enfant à Lambert qui pourrait être un concurrent à Dimitri s'il a un emblème ou pire un emblème majeur
+ d'autres nobles qui sont en mode "Bordel ! C'est une concubine de l'empereur ! Il apprend qu'elle est ici, on est mort ! Rendez-lui tout de suite !" et se mêle à la révolte générale pour juste la renvoyer de l'autre côté de la frontière en s'excusant histoire d'éviter une guerre
+ quelqu'un, un juriste ou un curé, qui invalide le mariage si son union avec Ionius n'a jamais été défaite dans la précipitation et ajoute au bazar que le mariage est illégale car c'est de la bigamie
+ et si vraiment, Lambert a épuisé toute sa jauge de chance, les srengs profitent du bordel général dans le Royaume causé par le scandale pour lancer des raids sur Faerghus afin de récupérer un maximum de terres ou de butin
Autant dire que c'est pas avec Gustave et Rufus qu'il va aller bien loin.
Vraiment, cette partie du scénario est un véritable bazar sans nom qui ne sert qu'à lier Dimitri et Delagarde pour expliquer pourquoi il ne veut pas la défoncer à la fin de l'histoire d'AM, c'est sa demi-soeur et une amie d'enfance alors, il veut l'épargner car comme le dit Ashe "tuer un membre de sa famille... c'est mal" alors que c'est un des personnages qui a le plus de raison de vouloir sa peau dans tout le jeu. Heureusement qu'il y a des auteurs comme Ladyniniane qui sont vraiment motivé et arrive à faire de cette situation compliquée une excellente histoire avec Patricia / Anselma qui est un personnage attachant et tragique mais sinon, c'est une des pires parties du canon pour moi : il est inutilement compliqué et tordu, tout ça pour justifier que Dimitri ne veuille pas exploser Delagarde même une fois remis car, elle a littéralement ruiné sa vie et profiter du chaos de Duscur et dans le Royaume pour avancer ses pions, tout en reniant l'indépendance de son pays en voulant les coloniser à nouveau.
22 - votre partie préférée du canon que tout le monde ignore
Je ne sais pas si c'est une partie ignorée du canon mais, j'aime beaucoup toutes les possibilités qu'offre l'histoire du jeu car, même si son lore peut être très grand et riche, il est complètement mité et peu développé à part ce qui est un minimum nécessaire pour l'histoire. J'aime beaucoup utiliser ces trous pour les combler avec des OC, je trouve que ça permet de laisser libre court à sa créativité avec chacun qui fait ce qu'il veut comme il le souhaite et selon ses gouts et thèmes préférés (dans le respect des versions de chacun et en assumant que c'est de la fanon bien sûr), le tout en renouvelant les situations et les relations possibles en sortant des limitations du canon.
Par exemple et même si à force, je tire sur une ambulance déjà accidentée, je n'aime pas du tout la dynamique entre L*mbrigue en fic car je n'aime pas Lambert et même si on en fait un perso potable en fic, la dynamique tourne souvent en rond avec Rodrigue qui se languit en silence et Lambert qui le remarque à peine, soit ils ne peuvent pas être ensemble officiellement et sont amants avec ou sans le consentement des silhouettes qui leur sert de ventre à bébé Dimitri / Félix et Glenn. Avoir un vrai OC construit pour jouer le rôle de leur femme permet d'avoir d'autres dynamiques et d'explorer les possibilités de leur couple, que ce soit pour montrer l'influence toxique de Lambert qui est juste un vampire et donc un couple qui ne fonctionne pas, soit pour en faire un couple sain et équilibré qui s'aime sincèrement pour Rodrigue car cet homme mérite d'être heureux !
Autre exemple, j'aime beaucoup la partie de la Guerre des Héros / Antiquité de Fodlan, notamment car je peux imaginer ce que je veux vu qu'il y a assez peu d'information dessus (qui peuvent même être contradictoire entre elles) et mettre des personnages comme je les aime avec des histoires que je trouve cool dans un univers que j'aime beaucoup avec mes Braves (je vais arriver à m'y remettre pour le billet de Pyrkaïa, je vais y arriver ! Même si son billet fait déjà 50 pages de Word et j'en suis qu'à son enfance / adolescence... oui je sais...). On nous dit que les Braves étaient très appréciés de leur peuple et vu comme des héros puis, ils ont pété une durite et rejoint le camp du mal ? Ok, il y a en fait deux générations, celle des parents qui étaient de très puissants héros bienveillants ayant tout donné pour leur peuple, et celle des enfants tombés dans la spirale de la vengeance quand ils ont été assassinés qui prévoie de tuer Seiros et les autres puis Némésis car ils sont responsables de la mort de leur parents, et je peux broder dessus.
Ce serait un peu ça ma partie préférée du canon que tout le monde ignore : l'antiquité de l'histoire qui permet d'avoir énormément de possibilité, et les zones d'ombres qui permettent de glisser facilement des OC attachants qui agrandissent les possibilités d'histoires !
2 - un argument convaincant pour expliquer pourquoi votre favori ne serait jamais en haut ou en bas
Vu que mes deux personnages favoris sont Rodrigue et Félix, on va partir sur Rodrigue vu qu'il n'est pas ultra populaire et je voie deux manières d'interpréter la question donc, je vais me pencher sur ma première manière d'interpréter la question avant de me rendre compte de l'autre sens (en espérant ne pas me tromper vu que ce serait vraiment gênant autant pour toi que pour moi) : pourquoi il ne sera pas le plus populaire ou le pire perso selon les fans.
Il ne sera jamais premier car il est un PNJ et devient jouable que dans un spin-off avec une écriture pourrie + subi les conséquences des narrateurs peu fiable de FE3H où ado!Félix en pleine crise d'adolescence le décrit comme le pire père du monde et est trop pris au pied de la lettre par le public.
Mais il ne sera pas non plus le pire des personnages car il reste très sympathique quand on ne s'aveugle pas à ses qualités en étant un homme bon, responsable, faisant tout pour tenir malgré les tragédies qu'il vit, très bon père qui fait autant qu'il peut pour maintenir sa famille en entier et un personnage très appréciable !
(Et pour la deuxième façon dont je comprend la question, c'est pourquoi le perso serait top / bottom au sens intime des termes et, on va dire que quand il est avec Félicia, les deux veulent surtout passer un bon moment ensemble et se font surtout des calins et ils s'embrassent tendres dans leur lit. Puis quand Félicia meurt, étant donné qu'il l'aime toujours même une fois son deuil fait, ne s'intéresse pas aux autres de cette manière, à d'autres choses à penser [comme élever ses fils et s'occuper de son fief] et histoire qu'on lui fiche la paix quand une autre grande famille veut nouer une alliance avec les Fraldarius chapeauté par une alliance matrimoniale, il fait officiellement voeu de fidélité à sa femme devant la Déesse. Comme ça, il est tranquille. Et désolé si ce n'est pas très détaillé mais, ce genre de question me gêne un peu, surtout quand je ne suis pas sûre du sens de la question)
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benlettres · 9 months ago
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Le bolide
En ce jour de ses sept ans, Simon devient un homme, il en est certain. Encore un petit homme peut-être, mais un homme quand même. Il est fier, tellement qu’il pense regarder son père les yeux dans les yeux.
Entouré de parents, d’amis et de cadeaux, Simon regarde surtout ces derniers. Et le plus beau de tous, c’est son père qui le lui a apporté. Un grand chariot muni d’une poignée rabattable vers l’habitacle de façon à pouvoir diriger le véhicule même en y prenant place. La carrosserie de métal rouge feu et les roues chromées lui donnent une allure de véritable bolide. L’inscription Meteor, en lettres de feu, atteste la puissance de l’engin.
Un après l’autre, tous les enfants présents à la fête ont droit à un tour de voiture. Léa, la petite sœur de Simon, en profite plus que les autres et se montre la plus exigeante de tous en répétant :
— Plus vite! Plus vite!
Une fois la fête finie, elle n’en a pas assez.
— On va chez ma tante Julie, commande-t-elle. 
— Non, c’est trop loin.
Simon n’a même pas eu le temps de demander la permission que son père avait tranché.
— Ta sœur a juste trois ans, c’est trop jeune pour traverser la rue.
Simon argumente. C’est une petite rue et après, il passera par le parc. Ensuite, il restera sur le trottoir jusque chez leur tante. Et sa tante pourrait les attendre dehors et rappeler à la maison pour confirmer qu’ils sont bien arrivés.
Son père n’est pas rassuré, mais il se laisse convaincre. C’est jour de fête après tout. Il finit par les laisser aller, mais avec un sérieux avertissement.
Les deux doigts pointés sur la poitrine de Simon, il le met en garde :
— Surtout, ne va pas trop vite. Fais attention à ta petite sœur. C’est toi qui es responsable.
Simon se met en route tout doucement, du moins au début. Et de plus en plus vite à mesure qu’il s’éloigne de la maison et de son père. Arrivé dans le parc, il est déjà convaincu d’être un chauffeur expert.
En sortant du parc, il prend à gauche sur le trottoir. En moins d’une minute, il voit sa tante qui les attend devant la maison. Avec elle, il entre dans sa cour. Comme à des grands, la tante Julie leur offre un verre de limonade.
— Après la route, un petit verre vous fera du bien.
La visite ne s’étire pas. Léa a déjà repris sa place dans la voiturette et est prête pour le retour. Avec l’aplomb d’un pilote automobile, Simon s’empare de la poignée et s’élance. Trop brusquement, cette fois. Léa bascule vers l’arrière. Simon entend sa tête cogner contre le pavé. En un instant, le sang se met à couler.
Figé par les cris de sa sœur, Simon regarde la tache rouge s’étendre des cheveux blonds de la petite jusqu’à son cou puis sur sa robe de fête.  Il n’a pas encore bougé que déjà le bleu du col se détrempe et se transforme en chiffon souillé. Et la petite hurle encore plus fort.
C’est la tante Julie qui la relève. Elle panse la plaie puis appelle les parents. Simon les voit arriver en vitesse. Sans même avoir regardé son fils, le père a pris Léa dans ses bras et est reparti pour l’hôpital. En silence, Simon revient chez lui avec sa mère. Même si elle lui parle, Simon, lui, n’entend toujours que les cris de sa sœur et ne voit encore que l’inquiétude de son père.
Il a fallu des heures avant que Léa et son père ne reviennent à la maison. Ils sont arrivés si tard que Simon était déjà couché. Il était éveillé, mais il a fait semblant de dormir.
Après, on a oublié l’accident. Personne n’en a reparlé. Ni le lendemain ni des années plus tard.
Aujourd’hui, c’est jour de fête. À dix-huit ans, Simon vient d’obtenir son permis de conduire. Tout excitée, Léa insiste pour que son frère la conduise chez une amie.
Leur père les regarde, hésitant.  Il n’a plus à interdire ou à autoriser. Mais, il peut encore s’inquiéter. Bien qu’il se sente rassuré par la confiance de son grand fils, il ne peut les laisser aller sans un sérieux avertissement.
Les deux doigts pointés sur la poitrine de Simon, il répète une injonction qui n’était jamais sortie de l’esprit du jeune homme :
— Surtout, ne va pas trop vite. Fais attention à ta petite sœur. C’est toi qui es responsable.
En un instant, Simon a, à nouveau, sept ans.
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Benoit Bolduc/février 2024
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andresylupin · 7 years ago
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Basil Détective Privé - Fin 2/2
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pitite-xena · 3 years ago
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Mister BG aka méga crush #18
Il est grand temps que cette saga rattrape le présent voici donc le dernier épisode déjà vécu.
On s'était arrêtés au fait que BG devait remonter sur Paris le samedi et que je devais le rejoindre. Mais dès le mardi (on s'était vus la veille) il commence à me dire qu'il ne se sent pas bien... Mercredi il a de la fièvre et étonnement je commence à en avoir aussi. Vous devinez la suite ? Il n'est pas rentré le samedi car trop malade. Il est resté encore une semaine chez sa grand mère. Puis enfin il remonte. Le timing était assez serré vu qu'il devait arriver sur Paris vers 16h pour son train à 18h mais il vaut mieux peu de temps ensemble que pas du tout.
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Deux jours avant son arrivée, je me fais taper au travail. Accident de travail, arrêt pendant trois semaines. Impossible pour moi de conduire jusqu'à Paris ou de prendre les transports. Je lui demande s'il peut passer me voir avant d'aller prendre son train. Il me promet de faire son possible. Malheureusement c'était trop juste en terme de temps. Il repart donc en Angleterre sans qu'on n'ait pu se revoir.
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Les vacances approchent, je lui propose de venir passer quelques jours chez lui. Je m'attends à me prendre un gros stop et à ma grande surprise il me dit "Oui avec grand plaisir". Je n'en reviens pas je suis trop happy. Mais son comportement est assez étrange, il est plus distant... Et surtout à chaque fois que j'essaye de poser vraiment les choses en parlant de prendre mes billets de train, il met plus d'une journée à répondre. Il fait traîner, traîner, traîner.
Du coup toutes mes interrogations du début reflambent dans ma tête : est ce qu'il est vraiment en Angleterre ou est ce que c'est un gros mytho ? Est ce qu il me dit oui pour être poli ou il a vraiment envie de me voir ? [Je n'ai toujours pas de réponses à ces questions]
Une semaine avant la date prévue de mon départ (je n'avais pas pris mes billets parce que j'attendais qu'il ait l'air plus sûr de lui. J'avais trop peur de me prendre un lapin à Londres) il m'annonce qu'il a le COVID. Et que du coup ce n'est pas prudent que je vienne.
Je ne sais pas si c'était vrai. Je sais qu'il n'est pas allé bosser vu qu'il m'envoyait des photos depuis son lit en plein milieu de la journée. Et qu'il avait bien l'air fatigué. Encore une fois je lui laisse le bénéfice du doute.
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Depuis, on continue à s'écrire tous les jours. Mais il est toujours un peu distant je ne comprends pas pourquoi. Certains jours sont très hot, d'autres très doux et d'autres juste formels. Par contre on parle de choses qu'on aimerait faire ensemble genre un week end au ski ou les studios Harry Potter (Ou braquer une banque et disparaître au soleil)
Il est en France cette semaine. Sauf qu'il est à Toulon 🤦 Il a négocié avec ses chefs de pouvoir passer une soirée à Paris à son retour, on attends la réponse. Donc peut être que je le vois vendredi je ne sais pas. Wait and see.
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Et petit aparté avant de clôturer cet épisode... Un week end ma soeur était à la maison. Elle me dit "Alors t'as un mec en ce moment ?" Et moi hyper mal à l'aise... Parce que c'est pas vraiment le genre de relation dont j'ai envie de parler à ma soeur mais en même temps je veux pas lui mentir. Donc je lui dis que je vois quelqu'un mais que pour l'instant c'est pas vraiment sérieux même si j'aimerais que ça le soit. ÉVIDEMMENT ma mère arrive en trombe "Je veux savoir moi aussi!" Et me voilà donc à parler de Mister BG à ma soeur et ma mère 😅 J'ai *peut-être* omis les épisodes où je l'attends comme une con et qu'il disparaît...
Je leur ai montré des photos. Réaction de ma soeur "Oh il est beau!" Réaction de ma mère "Mais c'est un Kéké" (je crois qu'elles ont raison toutes les deux)
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lilithdusk · 3 years ago
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Avant que tout implose - partie 7
Maintenant disponible sur wattpad!
A écouter durant la lecture : “With No Mercy” de Secession Studios
https://youtu.be/665La2ZY7pA
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La tête posée sur son épaule, en pleurs, Ladybug tenait la main de son coéquipier qui ne bougeait plus. La jeune fille était emprise au désespoir et à la compassion ; elle essayait d'imaginer ce qu'être à la place d'Adrien pouvait être et ses sanglots s'intensifiaient. Elle devait trouver la force de s'enfuir d'ici, elle devait le sauver, l'éloigner le plus loin de ce cauchemar. Le Papillon avait ravivé en lui l'espoir de revoir sa mère. Et Ladybug ne doutait pas quant à son choix, il lui avait montrée maintes fois que ses désirs passaient bien après la survie de l'humanité et l'équilibre naturel. Non, Ladybug avait peur du sacrifice qu'il pouvait faire pour sceller la défaite de Papillon et, par la même occasion, y laisser sa vie. Elle était terrifiée par le comportement du jeune homme quand une mission nécessitait de gagner du temps ; Chat Noir faisait des choix s'apparentant au suicide ; heureusement que le miraculous de la création lui permettait de tout remettre en ordre. Alors, quand elle le sentit se raidir, elle releva les yeux, pétrifiée qu'une de ses idées lui avait traversé l'esprit. Pourtant, elle découvrit le jeune garçon sous un tout nouveau jour.
Adrien avait toujours été un rayon de soleil ; aussi loin qu'elle puisse s'en souvenir depuis leur rencontre, elle ne se rappelait pas l'avoir déjà vu en colère. Bien sûr, il avait déjà été agacé par le comportement de Chloé ou celui de Lila mais au grand jamais, elle ne l'avait vu ou entendu hausser la voix ou attaquer quelqu'un verbalement, dans le but de le blesser. Chat Noir avait, lui aussi, exprimé de l'agacement ; cependant, les seules autres émotions négatives qui l'avaient animé en la présence de Ladybug était de la douleur, de la déception et peut-être même du dégoût. En résumé, Ladybug ne connaissait pas son coéquipier lorsqu'il était énervé -et même l'aperçu qu'elle avait eu avec Chat Blanc n'était rien comparé à ce qu'il l'attendait.
Son visage, qu'elle avait passé des heures à admirer quand elle en avait l'occasion -en vrai ou en photo ; en classe ou en patrouille même si elle n'osait se l'avouer- lui était dorénavant inconnu. Même le visage plus sérieux et concentré qu'il revêtait lorsqu'ils combattaient n'était qu'une piètre comparaison maintenant. Ses traits étaient marqués par une colère qui grondait à l'intérieur de lui et qui ne demandait qu'à exploser. Les sourcils froncés, la mâchoire serrés, les lèvres si pincées que sa bouche n'était plus qu'une fine ligne, les yeux fixés sur son objectif, droit devant lui. Son regard émeraude dans lequel Ladybug aimait se perdre n'avaient jamais été aussi sombre que maintenant. Une veine ressortait sous sa peau tant il prenait sur lui-même pour ne pas attaquer ici même, à cet instant. La bague sur son doigt était pressée si fort contre sa peau que Ladybug en vint à se demander si son objectif était de la faire fusionner avec son corps. Sa prise sur son poignet se relâcha, jusqu'à ce qu'elle se détache. Adrien était un inconnu à ce moment-là ; elle n'avait pas une seule petite idée de ce qu'il pouvait bien pouvoir penser. La seule chose qu'elle réussit à lire fut sa détermination. Ladybug recula d'un pas.
Adrien connaissait la froideur. Dès qu'il rentrait chez lui, elle l'envahissait tel une mal��diction jetée sur lui. Au delà de la connaître dans sa maison, à travers la décoration, il la reconnaissait tout particulièrement chez son père ou chez Nathalie ou le Gorille. Ces deux derniers remarquaient toujours plus sa présence, mais professionnalisme oblige, ils maintenaient toujours une certaine distance entre eux et lui. Son père, quant à lui, dégoulinait de froideur à chaque mot prononcé, chaque regard échangé, chaque geste exécuté. Adrien était presque devenu anesthésié à cette froideur tant elle était présente dans son cocon familial, sans que cela le soulage ne serait-ce qu'un peu de la souffrance qu'elle provoquait chez lui. Se remettre en question à chaque décision, à chaque repas manqué, à chaque occasion annulée ; c'était son quotidien. Et Adrien avait l'impression que la froideur régnant chez lui augmentait plus le temps passé. Alors, lorsqu'il sentit la rage envahir tout son corps, ce fut comme si la lave se déchaînait à torrent dans ses veines. Et, n'étant pas habitué, le jeune garçon ne la supportait pas. Il avait l'impression d'avoir été jeté dans un brasier, enchaîné, sans aucun moyen de s'en sortir si ce n'est que d'anéantir le responsable de ce dernier.  Il sentait sa force se décuplait de seconde en seconde, prenant source en son cœur, brûlant de rage pour un père qui avait toujours été absent, préférant se raccrocher au passé à défaut de s'occuper de son fils. Son père, cet égoïste, se servait du malheur des autres pour pouvoir accéder à son bonheur. Gabriel Agreste n'en avait rien à faire de son fils, maintenant Adrien en était certain. Et cette difficile réalisation, aussi douloureuse qu'elle soit, fut tout ce qu'il suffit à Adrien pour pouvoir se détacher de son père. Gabriel, en voulant sauver sa famille, avait creusé une tombe si profonde que la rédemption elle-même ne pourrait tolérer. Et Adrien la recouvrirait définitivement ce soir, faisant le deuil d'un idéal irréalisable.
Toute la violence que retenait Adrien se déchaîna au moment même où Émilie Agreste tendit les mains vers lui. Un hurlement de rage échappa au garçon pendant qu'il courait vers sa mère. Jusqu'à la fin son père le sous-estimerait et si autrefois cela le blessait, Adrien ne ressentait plus que de la rage maintenant. Cette obligation de toujours vouloir l'impressionner, de toujours être le meilleur pour qu'il ne lui accorde qu'un peu de son temps se changea comme un devoir, une nécessité de mettre fin au pouvoir de cet homme. Par dessus tout, Adrien était usé et exténué de toujours donner tout ce qu'il avait pour ne rien recevoir en retour. Cela s'arrêterait ce soir.
L'adrénaline qui s'accumulait dans son sang le fit bouger instinctivement. Pour une fois, son père ne saurait prédire ses actes puisqu'il se sentait entièrement bouger selon sa volonté propre. Jamais Adrien n'avait jamais ressenti cela, même lors des nombreux combats contre des vilains. Le héro de Paris était libéré des chaînes qui l'avaient trop de fois retenu, sagement tirées par Gabriel. A présent, une force inouïe le parcourait et, accélérant, un nouveau costume revêtit sa peau. Un nouveau Chat Noir fit jour ce soir, plus puissant et plus agile que l'ancien. Son corps était revêtu de latex noir, seule ressemblance avec son précédent costume, tandis que les extrémités brillaient d'un vert aussi perçant que ses yeux. De fines lignes vertes, semblables à des veines si elles n'étaient pas positionnées sur son masque, se jetaient toutes dans son regard. Même ses oreilles se firent plus menaçantes, plus pointues que les anciennes. Si Paris ne le connaissait pas sous son rôle de protecteur de la ville, il aurait sans doute été pris pour un vilain.
A quelques mètres de sa mère, Chat Noir tendit la main et lâcha un cri de rage. Sans même prononcer le mot qui activait son pouvoir, une boule d'énergie noire se forma dans le creux de sa main. Cette dernière fendit l'air pour toucher Émilie qui disparut dans un nuage de cendre noire. Le masque de Papillon disparut du visage du marchand de sable. Ce dernier perdit l'équilibre en reprenant conscience et tomba de son coussin en découvrant le nouveau Chat Noir. Au sol, il recula du mieux qu'il pouvait, le suppliant de l'épargner, alors que le héro de Paris le visait avec un nouveau cataclysme. Le marchand de sable se protégea avec son avant-bras et ferma les yeux ; Ladybug fit un pas en avant, la bouche entrouverte. Son exclamation s'évanouit aussi tôt que le cataclysme toucha la peluche sur l'épaule de l'akumatisé. Le marchand de sable resta immobile même lorsque Chat Noir s'éloigna pour attraper son coussin tombé au sol.
Ladybug était pétrifiée ; elle était terrifiée à l'idée de découvrir la ressemblance de son coéquipier avec son cauchemar. Elle sentit sa respiration se couper quand il se retourna vers elle, le coussin dans une main, là où se cacher l'akuma, et le tendit vers elle. Pourtant, Ladybug n'avait d'yeux que pour Chat Noir, dans un nouveau costume qui le rendait beaucoup plus hostile. Ses pupilles n'étaient plus que deux fines fentes, s'apparentant à celles d'un chat sauvage. Même sa posture était plus droite ; comme sa queue qui ne se balançait pas mais qui, au contraire, était raide. Tout chez lui le fit apparaître sur l'offensive, comme un prédateur attendrait avant de bondir sur sa proie. Seule la détermination et par dessus tout, la confiance qu'elle lit dans ses yeux, la rassura. Il n'était pas Chat Blanc.
**
Penchés sur un toit, inspectant les environs, les deux héros de Paris se tenaient côte à côte. Aucun mot n'avait été prononcé depuis la fin du combat, après que Ladybug ait libéré l'akuma. Chat Noir, qui avait pour habitude de s'assurer que les victimes allaient bien pendant que Ladybug se chargeait de la presse, s'était tenu à l'écart. Il s'était éclipsé en hauteur le temps qu'elle s'assure que le jeune garçon akumatisé rentrerait chez lui, accompagné de ses parents. Quand l’héroïne l'avait rejoint sur un toit, elle se rendit compte des sentiments contradictoires l'animaient. Leur proximité était familière, pourtant quelque chose avait changé dans le comportement de son coéquipier. Son visage était fermé, ne laissait rien retranscrire. Elle n'arrivait pas à savoir ce que pensait son meilleur ami.
Détournant le regard, la jeune fille se concentra à nouveau sur la ville alors que Notre-Dame sonna minuit. Après ce qu'il venait de se passer : la découverte de l'identité de Chat Noir, leur combat catastrophique, à la limite de la défaite, et enfin le retournement de situation grâce à Chat Noir, son nouveau pouvoir, sa nouvelle apparence ; les héros étaient persuadés que Papillon attaquerait de nouveau, ce n'était qu'une question de minutes. Alors, quand Adrien lui adressa la parole, Ladybug prit un long moment avant de répondre, déstabilisée.
- Je sais qui est Papillon, déclara-t-il simplement.
- Quoi ? Comment ça ?
Ses grands yeux bleus se posèrent sur son compagnon qui, à cet instant, était tout autant un ami qu'un inconnu. Chat Noir ne daigna à la regarder et ce que Ladybug prit pour de l'indifférence, était en fait du chagrin maquillé. Il déglutit difficilement, seul geste qui trahit sa vulnérabilité.
- C'est mon père. Gabriel Agreste est le Papillon.
Le corps de Ladybug se raidit entièrement face à la réalisation. Elle ne savait ce qu'avait ressenti Adrien face au cauchemar de sa mère mais soudain, tout lui parut clair. Papillon avait déclaré qu'il serait à nouveau réuni avec sa famille s'il lui donnait le miraculous de la création et de la destruction. Gabriel Agreste cherchait à mettre la main dessus pour réaliser son vœux le plus cher : ressusciter la mère d'Adrien. Et ce dernier avait été forcé de le combattre. Quelle ironie...
Face au silence de sa partenaire, Chat Noir tourna enfin la tête vers elle et le cœur de Ladybug s'écrasa sous le poids de la compassion. Ses yeux verts étaient larmoyants et elle se rendit compte que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne se brise entièrement. Pour l'instant, la rage le faisait encore tenir debout mais lorsque Chat Noir sera vide, les conséquences pour lui-même ou le monde autour seraient irréparables. L'attirant contre elle, Adrien se blottit et l'enlaça silencieusement. Seule une larme quitta sa joue pour s'échouer sur celle de la brune. Ladybug réalisa alors que son cauchemar prenait vie malgré elle. Tout ce qu'elle avait fait pour l'éviter, en bien ou en mal, ne l'aurait épargnée du destin tragique de Chat Blanc. Puisque Ladybug n'en avait jamais été la cause.
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sofya-fanfics · 4 years ago
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Voyage
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Voici un texte que j’avais écrit pour le Borusara Week 2019. J’espère qu’il vous plaira.
Résumé : Boruto regarda le paysage défiler à toute vitesse. Le train venait de quitter Konoha et se mettait à accélérer en direction de Suna. Le conseil des Kages devait avoir lieu dans quelques jours et il accompagnait Sarada qui était le nouvel Hokage.
Disclaimer : Naruto et Boruto : Naruto Next Generations appartiennent à Masashi Kishimoto, Ukyo Kodachi et Mikio Ikemoto.
Boruto regarda le paysage défiler à toute vitesse. Le train venait de quitter Konoha et se mettait à accélérer en direction de Suna. Le conseil des Kages devait avoir lieu dans quelques jours et il accompagnait Sarada qui était le nouvel Hokage. Il avait tenu sa promesse, il était auprès d’elle et il ferait tout pour la protéger. Mais il aurait préféré que Sarada devienne Hokage dans d’autres circonstances. La guerre s’était terminée quelques mois plus tôt et la paix était encore fragile. Durant cette guerre, ils avaient perdu des personnes qu’ils aimaient. Naruto était mort au combat, en protégeant le village et en tentant de sauver le monde. Boruto serra le poing. Il n’avait pas pu sauver son père. Il n’avait pas été assez fort, pas assez rapide. Il s’en voulait de ne rien avoir pu faire. Il avait toujours sa mère, qui n’était plus que l’ombre d’elle même, et Himawari, qui était inconsolable. Il devait être fort pour elles.
Il jeta un coup d’œil vers Sarada, qui était concentrée sur son travail. Elle avait perdu ses parents durant cette guerre. Sasuke et Sakura étaient morts au combat auprès de Naruto. L’équipe 7 légendaire c’était battue jusqu’au dernier moment.
« Je suis seule au monde, lui avait dit Sarada avec des sanglots dans la voix lors de l’enterrement de ses parents. »
Ils étaient restés dans les bras l’un de l’autre, tentant de se consoler mutuellement. Mais Sarada avait tort. Elle n’était pas seule. Même si elle ne s’en rendait pas compte, il était là et il resterait près d’elle pour toujours.
Quelques jours après la fin de la guerre, Sarada avait été nommée Hokage. Cela n’avait rien de surprenant, elle avait été la disciple de Naruto et s’y était préparée depuis des années. Depuis ce jour, elle s’était plongée dans le travail, comme si c’était le seul moyen pour elle de ne pas sombrer. Konoha était en pleine reconstruction. Tout n’était pas facile, mais grâce au travail de Sarada, le village reprenait petit à petit sa splendeur d’antan.
Les mouvements réguliers du train et le silence qui régnait dans le wagon étaient presque relaxant. Boruto sentit la fatigue l’envahir. Il essayait de résister, mais ses yeux se fermèrent doucement, jusqu’à ce qu’il finisse par s’endormir.
******
C’était toujours le même cauchemar. Il était de nouveau sur le champ de bataille, le jour même où il avait vu son père mourir des mains de l’ennemi. Il revoyait cette scène encore et encore et il ne pouvait rien faire pour le sauver. Au loin, il entendait les cris de désespoir de Sarada qui venait de découvrir les corps de ses parents.
« Boruto. »
Il se retourna. Sarada était près de lui et lui secouait doucement le bras.
« Boruto, on est arrivé. »
Boruto ouvrit brusquement les yeux. Il regarda autour de lui et réalisa qu’il n’était pas sur le champ de bataille, mais dans le train. Il reprit une respiration normale. Sarada était assise près de lui et lui touchait légèrement le bras. Ce simple geste apaisa Boruto.
« Tu vas bien ? Lui demanda Sarada. »
Boruto sourit et acquiesça. Cela ne servait à rien de l’inquiéter à cause de ses cauchemars. Ils sortirent du train et furent accueillis par Kankurô qui les escorta jusqu’au bureau du Kazekage.
******
La journée s’était terminée. Encore deux jours avant de retourner à Konoha, pensa Boruto en s’affalant sur son lit. Ce n’était pas son premier séjour à Suna et il avait toujours eu du mal à supporter les journées chaudes et secs et les nuits fraîches et humides. Boruto était exténué, mais il ne voulait pas s’endormir. Il ne supportait plus de faire le même cauchemar nuit après nuit. Il ne voulait plus voir son père mourir et il ne voulait plus entendre les cris de Sarada. Il commençait à somnoler, mais il résistait pour ne pas s’endormir. Au bout d’un moment, il entendit quelqu’un frapper doucement à sa porte. Il se demandait qui cela pouvait être à cette heure. Il se leva et alla ouvrir. Il découvrit Sarada, indécise, qui s’apprêtait à faire demi-tour.
« Sarada, est-ce que ça va ?
-Je n’arrivais pas à dormir et... »
Elle détourna le regard, honteuse.
« Je suis désolée, je n’aurais pas dû te déranger. Je vais retourner dans ma chambre.
-Non, attends. »
Il lui prit la main pour l’empêcher de partir.
« Tu ne me déranges pas. Tu peux entrer si tu veux. »
Sarada acquiesça et Boruto la laissa entrer. Il l’invita à s’asseoir sur son lit et il s’assit à côté d’elle. Un silence gênant s’installa. Il fut brisé lorsque Sarada éclata de rire.
« Je me sens stupide. »
Boruto rit à son tour. Il ressentait exactement la même chose.
« Je comprends. J’ai aussi des problèmes de sommeil ces derniers temps. »
Tout à coup, la gêne qu’ils ressentaient s’envola. C’était comme s’ils avaient remonté le temps, avant la guerre et toutes ses horreurs, à l’époque où ils étaient encore heureux. Ils se mirent à parler et à rire et sans qu’ils ne s’en rendent compte, ils s’endormirent.
******
Boruto ouvrit doucement les yeux. Il n’avait fait aucun cauchemar. C’était la première fois depuis des mois qu’il n’avait pas aussi bien dormi. Il tourna la tête et vit Sarada endormie dans ses bras. Elle semblait tellement paisible. Boruto sourit. Il se sentait bien et n’avait aucune envie que ça s’arrête. Il la serra contre lui et se rendormi. Il se réveilla quelques heures plus tard et vit que Sarada était partie. Il sentit comme un vide à l’intérieur de lui.
******
Les deux nuits suivantes, se fut le même rituel. Sarada frappait à la porte de Boruto, qui la faisait entrer et ils passèrent la nuit à rire et à parler jusqu’à ce qu’ils s’endorment. Peu à peu, Sarada et Boruto retrouvèrent le sourire. Mais lorsque Sarada s’en allait, Boruto ressentait de nouveau ce vide. Leur séjour à Suna se termina et ils reprirent le train en direction de Konoha. L’atmosphère était différente, détendue et apaisée.
Quelques jours plus tard, Boruto sortit du bureau du Hokage pour rentrer chez lui. Il était très tard dans la nuit, mais il n’avait aucune envie de quitter Sarada. Elle dût le forcer à rentrer chez lui pour qu’il puisse se reposer. Mais Boruto ne voulait pas rentrer. Depuis qu’ils étaient revenus à Konoha et que Sarada ne dormait plus avec lui, les cauchemars étaient revenus. Apparemment, il n’y avait que Sarada qui pouvait l’apaiser.
« Boruto ! Qu’est-ce que tu fais là aussi tard ? »
Boruto se retourna et vit Shikadai.
« Je te retourne la question.
-Je viens juste de rentrer de mission. »
Voyant le trouble de Boruto, Shikadai lui proposa de le suivre. Tous deux se rendirent sur la statue de Naruto. Depuis que les statues avaient été reconstruites, Boruto aimait se retrouver là. Il avait l’impression que son père était près de lui. Boruto s’assit, tandis que Shikadai s’allongea pour regarder les étoiles.
« Alors, dit Shikadai. Tu vas me dire ce qu’il ne va pas ?
-Rien d’important. »
Shikadai regarda Boruto.
« Tu fais toujours des cauchemars ?
-Pas vraiment. C’est juste que... »
Boruto soupira bruyamment.
« Il s’est passé quelque chose à Suna et... »
Il se tut. Il ne pouvait pas expliquer ce qu’il ressentait. Lui-même ne le comprenait pas. Ce dont il était certain, c’est qu’il voulait être près de Sarada.
« Ça concerne Sarada, dit Shikadai. »
Boruto le regarda, surpris.
« C’était logique, ajouta Shikadai.
-C’est pas ce que tu crois, dit Boruto. On n’a fait que dormir. Mais il n’y a qu’avec elle que je me sens bien et que les cauchemars s’arrêtent. »
Boruto s’ébouriffa les cheveux nerveusement.
« Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. »
Shikadai éclata de rire, ce qui énerva Boruto.
« Tu n’es qu’un idiot. Non, en fait, vous êtes deux idiots. Ça fait des années que tout le monde avait remarqué les sentiments que vous avez l’un pour l’autre. Sauf toi et Sarada.
-C’est n’importe quoi. On se connaît depuis toujours. Sarada et moi sommes juste amis. Je n’ai jamais eu de sentiments pour elle.
-Tu en es sûr ? Réfléchis bien. »
Boruto repensa alors à tous les moments qu’il avait passé avec Sarada. Tous ces petits instants partagés. Les bons comme les mauvais. Le fait qu’il avait besoin d’elle et qu’elle était la seule à lui rendre le sourire. Et plus il y pensait, plus il se rendait compte qu’il avait toujours eu des sentiments pour Sarada. Elle était bien plus qu’une amie. Il l’aimait. Mais est-ce qu’elle ressentait la même chose ? D’après Shikadai, c’était le cas. Boruto se leva brusquement et se mit à courir jusqu’au bureau du Hokage. Shikadai sourit.
« Il a enfin compris. »
Il retourna à la contemplation des étoiles. Tout était maintenant entre les mains de Boruto.
******
Boruto courut le plus vite possible, passant par les toits pour être encore plus rapide. Il arriva enfin devant la porte de Sarada. Il leva la main pour frapper, mais s’arrêta. Il ne pouvait pas entrer comme ça dans son bureau et lui dire qu’il l’aimait. C’était complètement dingue. Il n’eut pas le temps de réfléchir d’avantage car la porte s’ouvrit et Sarada apparue devant lui.
« Boruto, qu’est-ce qu’il se passe ?
-Il faut que je te parle. »
Sarada fronça les sourcils devant son air sérieux et le laissa entrer.
« De quoi tu voulais me parler ?
-De ce qu’il s’est passé quand on était à Suna. »
Sarada détourna le regard, gênée. Elle remonta ses lunettes qui lui glissaient du nez.
« On a seulement dormi, c’est tout, dit-elle.
-Je sais. Mais maintenant je vois les choses différemment. Et je suis sûr que toi aussi. »
Sarada rougit et remonta une nouvelle fois ses lunettes. Qu’est-ce qu’elle pouvait être têtue, pensa Boruto. Elle n’allait pas lui rendre la tâche facile. Mais il ne s’était jamais découragé et ce n’était pas maintenant qu’il allait commencer.
« Ces derniers mois n’ont pas été facile, dit Boruto. Pour aucun de nous. C’était la pire période de ma vie. Mais à Suna, quand on était tous les deux, j’étais heureux. Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas ressenti ça. Je me suis rendu compte, qu’il n’y a qu’avec toi que je ressens ça. Depuis toujours. »
Boruto se tut quelques secondes. Il ne pouvait plus revenir en arrière. Il devait le lui dire.
« Je t’aime. Je t’ai toujours aimé. »
Sarada écarquilla les yeux.
« Boruto, je… On ne peut pas. »
-Pourquoi ? Je sais que tu ressens la même chose que moi. »
Sarada ferma les yeux et dut se retenir de toutes ses forces pour ne pas pleurer.
« J’ai perdu les personnes que j’aimais, dit-elle. Si je te perdais toi aussi, je n’arriverais pas à m’en remettre.
-Alors pour ne plus souffrir, tu préfères nous rendre malheureux tous les deux. C’est égoïste. »
Cette phrase eut pour effet de faire réagir Sarada. Elle leva le regard vers lui, furieuse.
« Comment peux-tu dire ça ! Si tu sais vraiment ce que je ressens, alors pourquoi tu ne veux pas comprendre ! »
Boruto s’approcha d’elle et lui prit les mains. Sarada essaya de les retirer, mais finit par se laisser faire. Boruto la tira vers lui et posa ses mains sur son cœur. Sarada pouvait sentir ses battements s’accélérer.
« Je sais que c’est effrayant, dit-il. Crois-moi, en ce moment, j’ai bien plus peur que lors de n’importe quelle bataille. »
Sarada sourit. Boruto sourit à son tour. Elle était prête à ouvrir son cœur.
« C’est quand je ne suis pas avec toi que j’ai l’impression de perdre pieds. Et je n’ai pas l’intention de vivre sans toi. »
Boruto approcha ses lèvres de celles de Sarada et l’embrassa. Il s’attendait à ce qu’elle le repousse, mais elle n’en fit rien et répondit avec autant de force à son baiser. Boruto s’en voulu d’avoir autant tardé à réaliser ses sentiments. Mais il ne ferait plus la même erreur. Il aimait Sarada et il passerait le reste de sa vie avec elle.
Fin
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kymera-casterwill · 6 years ago
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/!\ super pavé! (Désolé ^^')
La situation sur AS devient de plus en plus ingérable...
J'ai vu un post sur tumblr qui parlait d'une modo qui a fermé le topic sur l'épisode 3 de AS HS du coup je suis allée voir et...
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"Ce n'est pas le lieu pour aborder ce sujet" sérieux?! On peu pas parler de ce qui va pas dans l'épisode 3 DANS LA SECTION DÉDIÉ À L'ÉPISODE 3?!?!?!
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D'où c'est du spam ou du HS ou autre?!
Réaction de la modo:
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Traduction: "Fermeture du topic pour censure"
Le topic a ensuite réouvert et les joueuses ont continuée à se plaindre du nombre exagéré de PA qu'il faut et que 5$ par jour c'est pas assez quand les tenues coûtent presque voir plus de 200$... encore une fois réaction de la modo:
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Traduction: "Merci de ne pas parler d'un problème qui empêche tout le monde d'avancer dans l'épisode DANS LA SECTION DÉDIÉ À CE MÊME ÉPISODE"
Réaction des joueurs/euses:
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Encore une fois réaction de la modo avec le dernier post du topic:
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Sérieusement? Un texte de loi sur la liberté d'expression copié/collé depuis google et qui est presque entièrement HS? ( je dit presque parce que pour le point 4 je peu être d'accord certains/certaines joueurs/euses ont exagéré mais le reste?!?!?)
NOTRE LIBERTÉ DE NOUS EXPRIMER SUR TOUT CE QUI VA PAS DANS LE JEU ELLE EST OÙ??? Ça fait quoi? Presque deux mois qu'on arrête pas de dire tout ce qui va pas et on nous écoute pas! Sur le forum il y a au moins 10 PAGES avec des plaintes (plus ou moins constructive avec même certain qui proposent des solutions) et encore les modos ont du en supprimer une tonne...
Sur le forum on nous censure, on efface nos post, on nous bloque ou on se fait bannir, sur les réseaux sociaux on nous ignore ou on nous répond avec des smileys ou des gif... et on nous accuse d'être les méchants quand tout ce qu'on demande c'est d'être écoutés! Et l'équipe dans tout ça continue à cacher la tête dans le sable en jouant les pauvres victimes en espérant qu'on se lasse et que tout ce calme... et je pense que c'est ce qui va se passer mais au final il va plus y avoir grand monde sur leur jeu... parce que depuis 2011 il y a pleins d'autres jeux qui sont sortis ou qui vont sortir donc plus de choix...
et entre un jeu avec une histoire ennuyeuse, avec des personnages plat, et un système d'avancement dans l'histoire qui marche pas et un jeu complet avec plus de choix au niveaux des personnages, une histoire plus entraînante et un système d'avancement dans l'histoire plus équilibré... bah le choix est vite fait...
C'est juste dommage d'abandonner un jeu qui nous est cher surtout quand on y joue depuis le début et que grâce à ce même jeu on a pu surmonter des moments difficiles ou faire des rencontres magnifiques...
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moon-girls-stories · 4 years ago
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SNK ○ Berthold Hoover x Reader :
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Synopsis :
Berthold et toi êtes ensemble depuis deux mois maintenant et tout le monde le sait dans la 104ème brigade d'entraînement. A vrai dire, vous ne vous cachez pas du regard des autres, aussi surprenant que cela puisse être. D'ailleurs, Shadis Keith, votre chef instructeur, se fait un malin plaisir à réduire votre temps en amoureux au néant le plus total. Cela fait que vous ne vous voyez que rarement si on ne compte pas les entraînements et donc peu de moment en amoureux sont partagés entre vous. Berthold fait part aux garçons que tu commences à lui manquer. De là se met en place un plan presque infaillible mis en place par Reiner lui même ! Le plan consiste à te faire passer une nuit avec Berthold dans le dortoir des garçons sans que Shadis ne s'en rende compte, sinon vous êtes tous dead. Un soir, Connie va t'intercepter dans un couloir proche de l'infirmerie dans laquelle tu avais été envoyé pour prendre des bandages et de la pommade de la part de Christa pour Ymir. Voilà comment tu te retrouves dans le dortoir des garçons !
○○○
Connie referme rapidement la porte derrière toi alors qu'il te tient toujours fermement la main dans la sienne. Il soupire alors de soulagement après avoir écouté quelques secondes contre le bois de la porte, à l'affut de n'importe quel bruit pouvant lui informer si quelqu'un les a vu. Tu le regardes sans vraiment comprendre mais tu ne dis rien, à vrai dire, Connie ne te fais absolument pas peur... Désolée Connie. Tu regardes finalement les autres garçons qui t'observent avec un grand sourire en voyant ta mine paumée.
-Mais qu'est-ce que... ? Commences-tu avant d'être coupé.
-Ne nous remercie surtout pas, p'tite tête. Te coupe Jean, ton meilleur ami et ton rival à la fois.
-La ferme tête de cheval. Claques-tu avec ta langue.
-Sale gamine. Râle-t-il.
-Tête de cul. Renchéris-tu.
-Fermez la vous deux, Keith va finir par venir à cause de vos chamaillerie ! Dit Eren avec un regard sévère, lui est aussi un bon ami mais aussi un grand rival, autant dire qu'entre toi, Jean et Eren la 104ème brigade ne pouvait s'ennuyer ! Sans compter Connie et Sasha...
-Qu'est-ce qu'il nous veut le suicidaire ?! Tonnez-vous avec Jean en chœur.
Marco vient poser une main sur l'épaule de Jean et la tienne, vous vous retournez d'un même mouvement vers lui alors qu'il vous offre un doux sourire. Tu te calmes instantanément en rougissant un peu, Marco est ton confident, l'un des seul a vraiment avoir le pouvoir de te calmer. Jean remarque tes rougissement et vient tirer tes joues à l'aide de ses doigts pour t'embêter, te faisant râler.
-T'es trop mignonne, p'tite naine. Rit-il.
-Jean ! Lâche mes joues... Tu me fais mal imbécile.. ! Te défends tu comme tu le peux sous les ricanements des autres qui vous regarde.
-Si tu souffres pour ça, tu vas pas faire long feu dit moi.. Heureusement que je suis l�� pour te sauver la mise. Se vante-t-il en te tapotant le dessus de la tête alors que tu lui jettes un regard noir.
-Dit celui qui c'est couché au sol après un coup de Keith. Dis-tu en le jugeant du regard de haut en bas, l'agaçant un peu.
-Tais toi, sale gosse. Finit-il par dire en détournant le regard.
Il la pousse sur le lit, tu lui lances un regard noir avant d'entendre des pas venant de l'extérieur du dortoir. Mes garçons semblent l'entendre quelques secondes plus tard. Jean, Marco et Connie te planque dans le coin de plus sombre du lit avant de se mettre debout devant le lit afin de te cacher. Tout le monde fait le salue militaire alors que tu te ratatines silencieusement dans le coin du lit, une main sur ta bouche pour t'empêcher d'éclater de rire. Tu devines alors que c'est Keith, l'entendant marcher entre les soldats masculins et le faire un débrief sur la journée de demain comme il l'avait fait une trois quart heure plus tôt dans le dortoir des filles. Une fois qu'il quitte définitivement la chambre tous se relâchent d'un seul coup, certains soupirant afin de faire disparaître la nervosité de leur corps. Tu n pus te retenir plus longtemps et explose de rire, attirant leur regard à tous. Jean essai de te coller une tape derrière la tête mais tu l'esquives et grimpe rapidement dans le lit de Reiner et Berthold se situant au dessus d'un autre lit. Tu t'allonges finalement de tout ton poids sur le brun et le blond avant de les regarder avec un grand sourire, qu'ils te rendent.
-Et bah.. Vous avez eu chaud dites moi ! Ris-tu.
-Tout ça pour que vous puissiez dormir ensemble... Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour notre couple fard... Dit Reiner avec un sourire en coin en roulant grossièrement les yeux au ciel.
Avec Reiner, le courant est tout de suite passé entre vous deux, il te surprotège un peu durant les entraînements mais tu sais quand le remettre à sa place, d'ailleurs Annie et Berthold te sont d'une grande aide lorsque tu n'arrives pas à résonner le grand blond, te servant de grand frère.
-Vous ne pouvez rien me refuser, vous m'adorez. Te vantes-tu comme à ton habitude.
-Ne pense pas être privilégière. Gronde Reiner, tentant de dégonfler ton égo, en vain.
-Ne le suis-je pas ? Demandes-tu avec des yeux doux en sa direction, lui faisant détourner le regard et fait sourire Berthold face à ton petit cinéma.
-Peut-être un peu. Avoue Marco en souriant dans votre direction, tu prends un sourire franchement fière d'être leur petite favorite. Tu allais parler mais Jean te coupe de nouveau.
-Berthold fait taire ta copine, elle braille trop. Se plaint-il sous ton regard dédaigneux.
-Va dans tes écuries, toi. Craches-tu toujours avec le même regard.
Jean te fait un doigt d'honneur alors que tu fais mine d'être choquée. Avant que tu puisses répondre, Berthold t'embrasse doucement les lèvres. Tu réponds au baisé et pose délicatement tes doigts sur la ligne de sa mâchoire. Tu demandes l'accès à sa bouche mais il coupe le baisé avec un fin sourire. Tu fronces les sourcils, frustrée qu'il ait coupé votre embrassade si tôt. Il montre d'un léger mouvement de tête les garçons qui faisaient soit des grimaces  soit des regards envieux. Qu'est-ce qu'ils donneraient pour avoir le droit à l'amour d'une femme eux aussi...
Tu rougis furieusement avant de cacher ton visage dans son cou, le faisant légèrement rire, un son rare et que tu aimes tout particulièrement entendre.
-Bon.. Je vous laisse, évitez de prendre tout e lit. Dit Reiner en se redressant.
-Mmh... Fredonnes-tu en signe d'accord.
-Pas de problème. Acquiesce Berthold.
Le grand blond s'apprête à descendre du lit mais tu le retiens par la manche de son t-shirt après t'être rapidement redressé. Tu viens lui embrassé doucement la joue, le surprenant un peu et le faisant rougir? Il te regarde sans comprendre ton geste, attendant surement des explications.
-Merci d'avoir organisé ça. Lui dis-tu finalement avec un sourire pleins de gratitude.
-Comment tu... Demande-t-il toujours plus surprit.
-Toi et Berthold êtes si prévisible... Je n'ai qu'à vous observer pour pouvoir comprendre vos intentions. Expliques-tu.
-Tout nos intentions ? Questionne-t-il avec un air bien trop sérieux qui te prend au dépourvu le temps d'une seconde.
-Il ne faut pas abuser non plus, je ne suis pas devin Reiner ! J'ai beau être merveilleuse et pleine de qualité je ne possède pas la clairvoyance ! Ris-tu alors en fermant les yeux, un grand sourire amusé aux lèvres.
Il te regarde peu amusé mais tout de même rassuré. Il dévit ses yeux sur Berthold quelques secondes, ce dernier a un regard dur posé sur lui, le défendant de faire quoique ce soit à la jeune femme qu'il aime. Reiner finit par te sourire et t'ébouriffe affectueusement tes cheveux [C/C].
-On a de la chance d'avoir rencontré quelqu'un comme toi. Conclut-il avec un sourire bienveillant, bien que tu puisses déceler un lueur ressemblant un une pointe de regret dans ses yeux ambré.
-Ah.. Bien sûr que vous avez de la chance ! Je suis la meilleure des meilleures ! Taquines-tu.
Il te fait une pichenette en plein milieu du front, te faisant geindre de douleur. Il sourit et descend afin de te laisser tranquillement avec ton amoureux. Ce dernier se redresse et attrape tes hanches avant de vous faire basculer en arrière. Il inverse vos positions et commence à t'embrasser amoureusement, te surprenant un peu mais tu réponds tout de même. Passant tes petites mains sur sa nuque avant de mêler tes fins doigts dans ses cheveux brun. Il demande alors l'accès à ta bouche mais tu coupes à ton tour le baisé. Il te regarde perdu et frustré.
-A charge de revanche, mon cher ! Ris-tu de sa mine déconfite.
-[T/P]... Soupire-t-il avec un air suppliant, ne voulant absolument pas jouer ce soir.
-Dit moi, tu as l'air très impatient ce soir, toi... Souris-tu, heureusement de lui avoir manqué autant qu'il t'est manqué à toi.
-Ne dit pas n'importe quoi... Répond-il en rougissant et en détournant le regard.
Tu remarques alors que quelque chose à l'air de le tracasser, mais tu ne trouves pas ce que cela pourrait être.
-He.. Est-ce que ça va ? Demandes-tu en gardant quand même le sourire.
-Est-ce que tu as réfléchi à quelles brigades tu veux faire partie ? Demande-t-il alors de but en blanc.
Tu soupires en fermant les yeux avant de les rouvrir et de voir son visage inquiet sur lequel tu poses tes mains. Tu caresses ses pommettes de tes pouces.
-Je ne serai sûrement pas dans les dix premiers donc oublie l'idée que je vienne avec toi aux brigades spéciales. Le bataillon d'exploration est tentant et dangereux, je ne suis pas sûre d'y faire long feu. Mais d'un autre côté dans la garnison, je risque fortement de me retrouver face au colossal ou au cuirassé, et bien qu'ils soient fascinant de loin, je préfère rester de loin. Ils ne feraient qu'une boucher de moi.... Soupires-tu, ne décrochant pad de son regard. Conclusion : Je ne sais pas, peu importe où je vais j'y mourrai sûrement dans d'atroce condition.
Berthold garde le silence quelques secondes avant de te regarder sérieusement.
-Choisi la garnison. Exige-t-il alors, te surprenant.
Tu ris un peu sous son regard plus que sérieux et inquiet.
-Hey... Qu'est-ce que tu me fais là ? Demandes-tu avec un sourire rassurant.
-Rien... Je.. Bafouille-t-il, ne sachant comment t'expliquer la situation réelle.
-Déstresse chéri, je suis là et je resterai là pour toujours. Le rassure tu alors que tu le voyais dans la détresse.
Il se calme alors avant de plonger ses yeux bleu-vert dans les tiens.
-Je t'aime [T/P] [T/N]. Avoue-t-il alors te faisant sourire.
-Je t'aime aussi Berthold Hoover, de tout mon cœur. L'embrasses-tu.
Vous vous embrassez de nouveau, plus intensément que vous n'en aviez l'habitude, vous transmettant tous les sentiments que vous portez à l'égard de l'autre.
Reiner vous observe avec une certaine tristesse, sachant que quand le moment de présentera ces deux là n'auront plus aucune chance d'être réunni... Cette idée ne le rend pas plus heureux que Berthold ou Annie. A vrai dire, il aimait beaucoup le [C/C], la considérant comme un véritable membre de sa famille, comme la sœur qu'il n'a jamais pu avoir. Il n'a ni envie de la trahir, ni envie de lui arracher Berthold mais il sait qu'elle souffrira un jour ou l'autre à cause d'eux.
-Je suis content pour [T/P] et Berthold. Déclare alors Eren en jetant un coup d'œil en leur direction.
-Oui, ils se sont bien trouvé ces deux là. Ajoute Armin avec un sourire.
-Mouais... Ronchonne Jean, se prenant un sourire moqueur de la part de Connie.
-Oh allez, Jean ! Tire pas cette tête tu trouveras la femme de ta vie toi aussi ! Le taquine le rasé.
-Si tu crois que je suis jaloux de Berthold, tu te trompes. Je me demande juste comment une p'tite chieuse comme elle a pu trouver quelqu'un... Avec son caractère de merde en plus... Continue-t-il à râler sous les sourires moqueurs de ses amis.
-Elle est juste plus méritante que nous. Dit alors Eren.
-Oui, elle n'est pas très forte mais elle fait toujours en sorte de venir en aide à ceux qui en ont le besoin. Elle maintient un lien fort entre chacun de nous, empêchant les tensions et favorisant notre esprit d'équipe ainsi que notre survie. Sans elle, je ne sais pas si on serait aussi soudé. Explique le petit blond aux yeux bleu, recevant des acquiescements de la part des autres.
-Nous le serions sûrement mais pas autant. La vérité est qu'on a tous un but commun : la protéger et lui assurer sa survie, c'est ce qui fait que l'on soit si soudé. Déclare Reiner.
-Tu as raison. Malgré son fort caractère, elle se montre aussi douce et fragile face à une force brute... Confirme Marco.
-Il faut la faire rentrer dans les brigades spéciales. Affirme Jean avec un air sérieux.
-Mais elle n'a pas le niveau. Et puis je doute qu'elle irait là bas même en ayant le choix. Coupe Armin avec un air soucieux.
-Pourquoi pas la Garnison ? Propose le jeune homme aux tâches de rousseur.
-C'est ce que Berthold et moi souhaitons qu'elle choisisse. Mais personne n'aura un œil sur elle. Je n'aime pas ça. Avoue Reiner.
-Alors je l'a forcerai à entrer dans les brigades spéciales avec Marco et moi. On pourra surveiller et prendre soin de cette chieuse. S'exclame Jean avant de reprendre. Et puis, Berthold veut aussi intégrer les brigades spéciales n'est-ce pas ?
-Oui, c'est ce qu'il dit. Acquiesce Marco. Dans ce cas, il faut l'entraîner pour qu'elle puisse atteindre les dix premiers. Finit-il avec un sourire.
-Ouais, on a du boulot.. Soupire Reiner.
-Men parle pas, j'en ai déjà mal au crâne. Elle va être insupportable ! Se plaint déjà Jean alors qu'Eren acquiesce à ses dires.
Le petit groupe de garçon continu à parler tranquillement à l'autre bout du dortoir sans dérangé le couple qui se câline tendrement.
Tu caresses doucement le cuire chevelu du géant alors que celui-ci à la tête posé contre ta poitrine, ses grands bras enroulés autour de ton ventre. Il lutte contre le sommeil qui prend peu à peu possession de lui, les caresses ne l'aidant absolument pas dans sa bataille. Avec ses dernières forces, il se redresse pour t'embrasser amoureusement, mêlant sa langue à la tienne. Vous finissez par vous séparer à bout de souffle. Tu lui embrasses finalement tendrement le front alors qu'il ferme les yeux, profitant de l'instant. Lorsque tu détaches tes lèvres de lui, il plonge son visage dans ton cou, embrassant celui-ci de baisés plus ou moins appuyés. Il finit par trouver une zone plus sensible, te faisant murmurer son prénom. Un peu honteuse, tu pinces ta lèvre inférieur afin d'éviter de nouveau son incontrôlé. Le brun se met alors à sucer cette même parcelle de peau, faisant apparaître une marque allant du rouge au violet. Tu tires légèrement sur ses mèches de cheveux, le faisant grogner contre toi. Tu ne pus retenir quelques soupires d'aise franchir tes lèvres. Lorsqu'il s'éloigne pour observer son œuvre, tu reprends un semblant de souffle normal. Il te sourit avant de t'embrasser le front et de se reposer contre ta poitrine, soupirant de bonheur et ne pensant à rien d'autre qu'au moment présent, bercer par les battement de ton cœur. Tu lui embrasse une dernière fois le sommet de son crâne avant de reprendre tes cajoleries.
-Bonne nuit, fait de jolie rêve... Lui murmures-tu alors que tu le vois s'endormir.
○○○
Bonus :
Le lendemain matin au mess lors du petit déjeuner, tu rejoins la table des filles avec un sourire rayonnant. Christa et Sasha t'offrent un grand sourire alors qu'Ymir te fait un clin d'œil, Mikasa, elle, se contente de faire un sourire plus discret. Tu t'installes aux côtés d'Annie qui te regarde avec insistance.
-Hum.. Annie , Tout va bien ? Demandes-tu un peu mal à l'aise.
-Plus jamais je ne me déguise en toi pour te couvrir. Dit-elle froidement.
-Attend... Toi aussi tu étais dans le coup ?! C'est toi qui a prit ma place ?! T'exclames-tu avec une surprise non dissimulée.
-J'ai perdu à la courte paille. Explique brièvement.
Tu acquiesce avec un peu de surprise. C'est vrai que tu es proche de la blonde, d'ailleurs tu es bien la seule... Mais tu ne t'attendais pas à ce qu'elle fasse cela pour toi. Tu finis par la remercier avec un grand sourire. Alors que tu te mets à manger tout en discutant joyeusement avec Christa, Sasha et Ymir, tu ne vois pas Annie, Reiner et Berthold échanger un sourire avant de t'observer avec bienveillance.
Tu plaisais énormément aux trois guerriers, bien plus qu'ils ne l'auraient voulu.
Fin.
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svax · 4 years ago
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5. Le Tamburello (Le Tyrolien de la Formule 1)
La saison 1988 a placé Michele Alboreto en état d'infériorité par rapport à Gerhard Berger. En 1987, l'Italien avait déjà parlé de moral en baisse, de manque de réussite et de problèmes psychologiques causés par John Barnard. Dès Silverstone, Nigel Mansell est annoncé comme pilote Ferrari pour l'année 1989.
Durant l’intersaison, la nouvelle Ferrari 639 conçue par John Barnard, qui tourne aux mains de Gerhard Berger et de Roberto Moreno, ne donne pas satisfaction. Le changement de vitesses électro-hydraulique a nécessité une longue mise au point de la part des ingénieurs italiens. Une boîte qui va provoquer une série importante d'abandons en usant fortement les courroies d'alternateur. Dès la mi-saison, John Barnard annonce qu'il quittera le navire. Parce qu'il voulait rester en Angleterre, où G.T.O. a été installé, et que Ferrari tient désormais à ce que son directeur technique soit basé en Italie. Vers la fin de la saison, la Ferrari 640 a réellement progressé grâce aux pressions de Cesare Fiorio sur Marelli et Fiat. La fameuse boîte de vitesses est devenue plus fiable et le V12 a été allégé. “La réussite de tout le système est définie par la facilité avec laquelle on peut exploiter la voiture” expliquera Barnard. Le bon grain a été semé, pourtant ce n'est pas lui qui fera la récolte. Car il faut reconnaître que Ferrari a disposé en 1989 du meilleur châssis.
Nigel Mansell s'est très vite assuré une position privilégiée chez Ferrari. Et lorsque Gerhard Berger remporte sa première victoire de la saison à Estoril, l'événement passe inaperçu, noyé dans la tempête provoquée par l'accrochage de Mansell avec Senna. Voilà qui résume de manière significative une saison où tout a marché de travers pour le néanmoins toujours populaire Autrichien. Il l'a pourtant attaquée bien décidé à faire front au problème posé par l'arrivée du moustachu britannique chez Ferrari. Mais l'importante victoire psychologique remportée par celui-ci à Rio lui a fait du tort.
Puis arrive Imola. Tout au long des essais, le pilotage de Gerhard témoigne d'une nervosité inhabituelle. “Quand Nigel a remporté sa première course pour Ferrari, je me devais de faire quelque chose de spécial pour les fans italiens durant leur course à Imola... Ils ont certainement eu quelque chose de spécial, mais ce n'était pas ce que j'avais en tête”. En course, la Ferrari numéro 28 pointe en cinquième position au troisième passage derrière Senna, Prost, Mansell et Patrese. Gerhard Berger n'a pas l'intention de laisser son coéquipier le lâcher.
Mais alors qu'il aborde la courbe du Tamburello au début du quatrième tour, sa monoplace continue tout droit. Gerhard racontera qu'il a senti que quelque chose avait cédé à l'avant, rendant sa voiture incontrôlable. Au lieu d'obliquer vers la gauche pour prendre la trajectoire, la Ferrari sort de la piste. Sa vitesse peut être estimée à 270 km/h et elle n'en perdra pas beaucoup en traversant la zone gazonnée à l'extérieur de la courbe, fonçant vers le mur de ceinture en béton. "Le mur venait sur moi à une vitesse incroyable".
Après ce sévère impact, la voiture de l'Autrichien ricoche sur une centaine de mètres contre le muret. Le radiateur droit s'écrase alors sur le ponton qui contient le réservoir. Plus de deux cents litres de carburant vont s'en échapper, inondant le malheureux pilote. Au moment où l'épave achève sa course folle, elle s'embrase. Le premier incendie de cette importance en Formule 1 depuis celui de l'Osella de Riccardo Paletti, entré en collision avec la Ferrari immobile de Didier Pironi, au départ du Grand Prix du Canada, en 1982. L'équipe de secouristes la plus proche arrive sur place en quinze secondes et le feu est éteint vingt trois secondes après l'impact. La coque de la Ferrari s'est déformée pour mieux absorber l'énergie du choc. Avec l’aide des pompiers, le Professeur Sid Watkins sort le pilote de la voiture pour l’allonger en lieu sûr. Le médecin attitré des Grands Prix depuis 1978 ouvre la visière du casque de Berger et lui glisse un tube dans la bouche. Gerhard reprend un peu conscience et commence à se débattre à tel point que Watkins doit se mettre à califourchon sur sa poitrine. Après l'installation du goutte-à-goutte, l’Autrichien est emmené en ambulance au centre médical du circuit où il est examiné aux rayons X et au scanner. Le châssis de John Barnard et la rapidité de l'intervention des premiers secours ont réduit les dommages sur le plan physique. Quand le Tyrolien est transféré à l'hôpital Maggiore de Bologne, le bilan fait état d'une côte cassée, une fêlure à l'épaule gauche, des brûlures chimiques au torse et au second degré aux mains, dues à l'eau bouillante du radiateur droit. A sa demande, Berger quitte l'hôpital le soir même. Il se fait rapatrier à Innsbruck dans un établissement spécialisé, où il subira une greffe de peau à l'intérieur de sa main droite. Jeudi, quatre jours après son accident, Gerhard quitte Innsbruck pour se rendre à la clinique de Willi Dungl, un médecin sportif qui s'était notamment occupé de Niki Lauda. Commence alors une étroite collaboration entre Dungl et Berger pour la préparation physique. Grâce aux traitements lasers et aux thérapies électriques, les fractures et fêlures se sont très vites résorbées. Mais les mains du pilote vont poser un sérieux problème. Car l'huile naturelle préconisée pour la cicatrisation nécessitera beaucoup de temps pour agir.
L'Autrichien est donc indisponible pour le Grand Prix de Monaco où il se retourne pour la première fois sur son accident d'Imola : “Je me souviens avoir pensé qu'un pneu avant avait lâché, aussi ai-je freiné aussi fort que j'ai pu jusqu'à ce que je quitte la piste... Ensuite j'ai enlevé les mains du volant, j'ai replié mes avants bras et j'ai ramassé mes jambes autant que j'ai pu. Durant les minutes qui ont suivi le choc je me rappelle que je me suis dit ; je ne suis pas sûr que je veuille encore courir. Mais dès que je me suis retrouvé dans l'ambulance, j'ai commencé à me demander si je serais rétabli pour courir à Monaco”.
L'explication technique de cette sortie a été fournie par Thierry Boutsen qui suivait l'Autrichien durant ces premiers tours du Grand Prix de Saint-Marin. Le Belge a vu une partie de l'aileron avant de la Ferrari voler en l'air. Afin d'améliorer le rendement de cet aileron, Ferrari les avait légèrement raidis pour Imola. Ce qui a eu pour effet de réduire leur capacité de flexion. Selon John Barnard, la pièce s'est progressivement fatiguée et pour finir a rompu. Gerhard s'est ainsi trouvé, sans préavis, aux prises avec un violent sous-virage. Deux ans plutôt, Nelson Piquet était sorti au même endroit du circuit. Le Brésilien s'est alors plaint d'une constante fatigue. Gerhard est longtemps resté sceptique face à ces propos, jusqu'à sa propre sortie où il a commencé à ne plus pouvoir dormir normalement. Le simple fait de vouloir reprendre la compétition après un accident aussi terrifiant, a exigé de la part du Tyrolien un courage et une résolution peu banals.
Pendant sa courte convalescence, il ira commenter l'épreuve monégasque pour la télévision autrichienne. “J'ai passé un bon moment... Surtout après avoir encaissé les chèques de la télévision et de l'assurance ” plaisantera-t-il. Après la course, les caméras se sont attardées sur un superbe bateau luxueux quittant le port de Monaco. Les microphones sont encore ouverts et Berger lance une boutade à son ami commentateur, Heinz Prüller : “ Regarde, notre bateau s'en va”. La semaine suivante, toutes les personnes qu'il rencontre en Autriche veulent en savoir plus sur le bateau qu'il a acheté avec Heinz Prüller. “Heureusement qu'ils n'ont pas pu voir l'une des filles allongées sur le ponton s'exclamera Berger, autrement je me serais créé de sérieux problèmes.”
Gerhard reprend contact avec sa Ferrari lors d'essais privés, avec Nicola Larini, sur la piste de Fiorano. Il en profite pour organiser une petite fête en hommage aux commissaires de course qui lui ont sauvé la vie quelques semaines plutôt. Il fait sa rentrée en compétition pour le Grand Prix du Mexique, soit un mois et cinq jours après son accident. Un retour rapide, peut-être même trop. Il donne en effet l'image d'un autre pilote. Tendu et heurté, il s'efforce désespérément de redresser le fléau de la balance qui penche vers son coéquipier. Hockenheim est une image révélatrice, quand il escalade les bordures pour rester devant Mansell. Heureusement au cours des derniers Grands Prix, il pratiquera de nouveau un pilotage mieux contrôlé et plus coulé. Se retrouvant à mesure des bons résultats. Ainsi Gerhard termine second à Monza et à Jerez.
Au Grand Prix du Portugal, il tient enfin sa revanche sur le circuit où Alain Prost l'avait humilié en 1987 et où l'Autrichien tenait à briller. Motivé par une volonté farouche de mettre un terme à une série de malchances, Berger laisse éclater sa joie et sa fierté sur la plus haute marche du podium. Malheureusement, l'exploit est masqué par les incidents du Grand Prix et les batailles politico-sportives qui l'ont suivi. Pauvre Gerhard. Déjà lors de la conférence de presse d'après course du Grand Prix d'Italie, il n'avait pu dire un mot malgré sa seconde place. Seules les récriminations de Prost intéressaient les journalistes. A Estoril, Il vient de renouer avec la victoire et tout le monde ne parle que de Senna, de Mansell, de drapeau noir et de Championnat faussé.
Le 5 novembre 1989, Berger dispute son dernier Grand Prix pour Ferrari. Sous une pluie torrentielle, sur un circuit mal drainé qui provoque de nombreux accidents, Thierry Boutsen remporte la dernière manche du Championnat du monde en Australie. Devant ce déluge, une séance d'essais supplémentaire avait été accordée aux pilotes pour régler leur voiture sous la pluie. Le départ sera même retardé de trente minutes. Nelson Piquet, Alain Prost et Gerhard Berger assurent avec véhémence qu'il est dément de courir dans ces conditions. Quand sous des pressions économiques le feu passe au vert, seul Prost reste déterminé. Il rentrera aux stands dès la fin du premier tour. Suite à une sortie brutale de Lehto, le drapeau rouge est dressé. Malgré l'insistance de Bernie Ecclestone, Prost ne participera pas à la seconde procédure de départ.  Après son abandon causé par une collision avec Philippe Alliot, Gerhard déclarera : “Le seul qui ne se soit pas trompé aujourd'hui, c'est Prost !... Pour dire les choses comme elles sont, les pilotes ont été nuls, incapables de s'entendre sur le fait de savoir s'il fallait ou non courir. Mais la plus coupable, c'est la FIA. Ils devraient arrêter de parler de sécurité et se cantonner aux questions commerciales, car ils ont clairement montré, en acceptant que cette course ait lieu, qu'ils se fichaient pas mal de la sécurité. Le type qui a donné le départ mérite la chaise électrique !”
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clalicam · 8 years ago
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J'ai mal. Je suis déchirée, j'arrive pas à y croire. Je m'étais jurée de pas tomber amoureuse et aujourd'hui je sais pas comment je vais m'en remettre. Il a rencontré une nana. Ça fait 'quelques semaines' et 'ça commence à devenir sérieux'. C'est de ça dont il voulait me parler. C'était elle au bar. Je l'ai même pas vu. Je me souviens pas de notre dernière soirée tous les deux, enfin, vaguement, confondue avec d'autres. On sait jamais que ce sera la dernière. On en profite pas suffisamment. On devrait. Vivre comme si c'était la dernière fois. Le dernier jour. Le dernier instant. Je me sens piétinée, mise en morceau, exterminée par de simples mots, mots qu'il a voulu faire passer en douceur pour ne pas me faire de mal. Pensant que j'étais comme lui, sans sentiments. J'arrive même pas à le détester. 4h du matin, je n'arrive pas à dormir ni à arrêter de pleurer. Je suis mal. Désespérée. Tout va bien.
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