#alors elle prend vie quand elle utilise le feu
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lilias42 · 3 months ago
Note
Hellooooow ! Puisque tu m'a demander du SANG!!! Je me permet de t'en demander aussi !!đŸ”„đŸ”„đŸ”„. Je voudrais ton opinion sur la 7, 8 9 , 22 et ( pour le lol) la 2 !!! Merci beaucoup 😊!
Salut ! Merci beaucoup les questions ! Et du SANG !!! Le peuple veut du SANG !!!
PS : j'ai mis la 2 en dernier vu que je ne suis pas sĂ»re d'avoir bien compris et vu le sujet, ça me gĂȘnait un peu alors, c'est en bas.
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7 - Quel personnage avez-vous commencé à détester non pas à cause du canon mais à cause de la façon dont le fandom réagit à leur égard ?
Question déjà répondu dans ce billet ! :D
8 - opinion commune des fans selon laquelle tout le monde a tort
đŸ‘č Pour commencer, le trĂšs classique "El-chan est une anti-hĂ©roĂŻne / gentille lĂ©gĂšrement borderline / la seule vraie gentille qui fait Ă©voluer Fodlan dans le bon sens" et toutes les autres opinions qui vont avec telle que "CF est une route hĂ©roĂŻque oĂč on tue la mĂ©chante papesse et les gens n'avaient qu'Ă  pas se dĂ©fendre d'une invasion" et "l'histoire entre El-chan et Byleth est tellement ROMANTIQUE !!!". Je pense en avoir dĂ©jĂ  bien assez radotĂ© lĂ -dessus mais, CF est une route de mĂ©chants qui ne s'assume pas et Ă©tant assez mal Ă©crit car bon, quand on est conscient de ce qu'on fait (soit conquĂ©rir deux pays indĂ©pendant depuis 400 ans et finir un gĂ©nocide d'une race n'ayant rien demandĂ© en aidant une secte glauque de taupe malĂ©fique), les moments qui se veulent tendre sont juste ultra cringe et dĂ©rangeant alors que c'est censĂ© ĂȘtre des scĂšnes mignonnes (scĂšne du portrait, je te regarde) et avec une relation principale vraiment malaisante vu que bon, en version, dans leur soutien C, Byleth est censĂ© roder dans le monastĂšre avec une rĂ©fĂ©rence aux yobai / voleur de sous-vĂȘtement. VoilĂ  quoi. On a connu mieux comme top de l'Ă©criture.
đŸ‘č Autre opinion commune de fans qui semblent un peu trop rĂ©pandu dans ce fandom, c'est que la fanfiction n'est pas assez sĂ©rieuse et que c'est mieux de faire de la mĂ©ta car c'est plus sĂ©rieux. Je pense Ă  une certaine fic d'un type sur un bateau tape-Ă -l'oeil (oui, je cherche comment traduire un truc histoire de planquer les traces pour que la horde de stans ne trouvent pas ce billet, alors qu'on a pas vraiment de traduction de ce mot qui est un anglicisme) qui se prĂ©tend ĂȘtre une mĂ©ta alors qu'elle fait encore plus de modification que dans un canon divergente en piquant des Ă©vĂšnements des autres routes. J'ai l'impression que c'est pour donner un air important Ă  un travail x pour dĂ©valoriser les autres car, cette "mĂ©ta" serait plus profonde, plus rĂ©flĂ©chie qu'une "simple" fanfiction alors que c'est quelque chose qui peut ĂȘtre trĂšs travaillĂ© et recherchĂ©, voir avec plus de liens avec le canon bien rĂ©alisĂ©.
En plus, Ă  mon avis, une mĂ©ta s'exprime assez mal en fanfiction. On peut faire des Ă©tudes de personnages en fic, on est d'accord mais, je trouve que ça passe mieux dans un billet construit, avec des rĂ©fĂ©rences claires au canon et avec des renvoies clairs et nets aux phrases / moment dont on parle et sur lesquels ont s'appuie pour construire notre raisonnement et opinion, ainsi qu'une structure plus proche d'une dĂ©monstration que d'un rĂ©cit fictif. ça doit ĂȘtre mon cĂŽtĂ© trĂšs carrĂ© qui ressort mais bref, la mĂ©ta ne laisse aucune place Ă  ce qui est vraiment crĂ©atif. On peut s'appuyer dessus afin de mieux comprendre le canon et afin de voir si ne part pas complĂštement en live mais, la fanfiction est comme une adaptation, il faut forcĂ©ment modifier le canon afin de l'adapter aux idĂ©es de l'auteur (comme je l'ai surement dĂ©jĂ  dit quelque part, un français et un amĂ©ricain n'auront surement pas la mĂȘme vision de la monarchie ou de la fĂ©odalitĂ© ou ne feront pas agir des personnages de la mĂȘme maniĂšre). Je ne comprends donc pas la raison pour lesquels certains dans le fandom prĂ©fĂšre clamer faire de la mĂ©ta plutĂŽt qu'une fanfiction.
đŸ‘č Sinon, je dirais que Lambert est un personnage positif et un bon roi avec une prĂ©somption de bien faire / innocence alors que le gars a tout fait n'importe comment dans ce qu'on en voie de lui, que ce soit dans FE3H ou FEW3H dans ce que j'ai vu. J'en parle dans la rĂ©ponse de recurringdragon alors, je renvoie Ă  cet billet.
9 - La pire partie du canon
Bon, on va pas revenir sur CF, je radote déjà suffisamment alors, on va plutÎt dire l'histoire de Patricia.
Aux noms des Dieux, par oĂč commencer dans ce bazar ?
Bon, déjà, son histoire n'a vraiment aucun sens et je ne voie pas vraiment comment bien l'intégrer à l'univers et comment la mettre en place à part en disant que Lambert a une chance sans nom tout du long de son rÚgne, puis a épuisé sa jauge de chance à Duscur. Car bon, si on tente de résumer :
Anselma a rencontré Ionius à un moment X (pas à Garreg Mach vu que Delagarde est la premiÚre membre de la famille impériale à étudier au monastÚre depuis des générations)
Anselma a eu Delagarde avec lui et c'est l'avant-avant-dernier enfant d'Ionius qui avait déjà eu huit autres gosses avec d'autres femmes puis en aura encore deux autres avec d'autres concubines (ce qui doit signifier qu'ils ont une grosse différence d'ùge et bonjour le harem, comment tuer le romantisme de la petite histoire à l'eau de rose de Delagarde à la Tour de la Déesse)
pour une raison inconnu, Hubert, le fils unique des Vestra de 6 ans, devient le valet personnel de Delagarde quand elle a 4 ans (pourquoi pas de son frÚre / soeur ainé, on sait pas, le jeu non plus, la fratrie impériale est implanté dans l'histoire avec les pieds) et on ne sait pas si Anselma fait encore partie du tableau à ce moment-là car aucun des deux n'en parle
à un autre moment X, Anselma doit fuir Embarr car elle a été prise dans un complot au sein du harem. Elle trouve refuge dans le Royaume grùce à la vraie Cornélia qui l'aide
elle rencontre Lambert vu que vraie!Cornélia travaille pour lui à ce moment-là et aprÚs un certain temps, ils se marient ensemble dans le plus grand secret (donc, surement de maniÚre morganatique, elle n'est pas reine) et prend le nom de Patricia pour ne pas se faire choper. On sait juste que c'est avant les 8 ans de Delagarde vu qu'elle rejoint sa mÚre dans le Royaume lors d'une nouvelle crise à Embarr quand Hubert a 10 ans vu qu'il a tenté de la rejoindre à cet ùge, et qu'elle est dans la famille royale de Faerghus pendant longtemps vu que Dimitri la considÚre comme sa mÚre.
Pendant ce laps de temps, personne du saint-personne à part le cercle le plus intime du roi sait que Patricia = Anselma, la concubine impériale qui s'est barrée d'Embarr et du harem et le secret réussi à tenir jusqu'à aprÚs la mort de Lambert qui a emmené le secret dans la tombe.
Ă  encore un autre moment X, vraie!CornĂ©lia est remplacĂ© par agarthan!CornĂ©lia qui commence Ă  manipuler Patricia et s'impose entre les deux Ă©poux et Lambert ne fait rien pour empĂȘcher sa mĂ©decin (qu'il pourrait tout Ă  fait renvoyer ou arrĂȘter vu que c'est le roi) de le sĂ©parer de sa femme en s'imposant entre eux deux, ce qui veut surement dire qu'agarthan!CornĂ©lia manipule aussi Lambert
A un autre autre moment X, Patricia sait qu'agarthan!Cornélia faisait des expériences tordues sur Hapi et en était triste mais, n'a rien fait pour l'aider (et dans sa situation, elle n'en avait surement pas les moyens, surtout avec Lambert qui gobe tout ce que lui raconte Cornélia, le mec sert vraiment à rien à part ficher les problÚmes partout !)
Peut-ĂȘtre Ă  peu prĂšs au mĂȘme moment, c'est toujours pas clair, agarthan!CornĂ©lia commence Ă  comploter pour assassiner Lambert et Ă  un moment, Patricia est dans le complot. Elle s'Ă©loigne de Dimitri aussi vu qu'elle est dans sa bulle et triste (vu ce qu'elle s'est pris dans la tronche, tu m'Ă©tonnes !)
Le complot se concrĂ©tise lors du voyage Ă  Duscur oĂč agarthan!CornĂ©lia, ses alliĂ©s Ă  Kleiman et surement dans le reste du sud, et les agarthans assassinent Lambert et toute sa suite en manquant Dimitri. On sait juste que le carrosse de Patricia n'a pas Ă©tĂ© touchĂ© et qu'il n'y a aucune trace de sa prĂ©sence sur les lieux de l'attaque
Dans le prĂ©sent ! On a aucune idĂ©e d'oĂč elle est, si elle est en vie, ce qu'elle a fait aprĂšs Duscur, si Delagarde est au courant que sa mĂšre Ă©tait la femme du roi ou si elle en a quoi que ce soit Ă  battre, ce que ça veut dire pour le Royaume, si elle peut rĂ©apparaitre, ce qui se passera... vu que seul Dimitri en a quelque chose Ă  faire d'elle. Le tout avec PERSONNE DU SAINT-PERSONNE qui n'a jamais remarquĂ© la relation entre elle et le roi ou qui soupçonne la moindre chose donc, elle a l'air d'avoir rĂ©ussi Ă  planquer sa prĂ©sence dans le Royaume pendant 5 ans minimum vu qu'El y est allĂ© Ă  8 ans et que la TragĂ©die a eu lieu 4 ans avant l'histoire soit quand Dimitri avait 13-14 ans, voir plus vu que personne ne parle de sa vie au harem vu que sa fille ne se souvient pas de l'Ă©poque avant son exil de la capitale (elle dit avant ça qu'elle "regrette que ce genre d'histoire ait pris fin aprĂšs ma naissance." alors, est-ce que ça veut dire que Patricia a perdu sa faveur peu de temps aprĂšs avoir accouchĂ© ? On sait pas, l'histoire veut pas trancher).
Et c'est sans parler de la lettre dĂ©bile d'Anselma dans 3 nopes oĂč elle demande de l'aide Ă  un noble du sud pour les aider dans leur complot, alors qu'elle est censĂ© ĂȘtre isolĂ©e du reste de la cour, personne ou presque ne connait son existence et encore moins sa relation avec le roi alors, qu'est-ce que ce type en aurait Ă  battre de son appel Ă  l'aide et meuf ! T'es censĂ© ĂȘtre discrĂšte !
Au nom des dieux, c'est un BORDEL SANS NOM ! Faut un tableau de détective pour arriver à suivre ! Et il faut sortir tous les supports des personnages pour naviguer entre les points de vue imparfaits, les biaisés et les mensonges de Delagarde la mytho et le support d'Hapi censé éclaircir sa situation ne fait que la compliqué encore plus !
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SĂ©rieusement, aucune idĂ©e Ă  part un miracle cosmique de la DĂ©esse ou de Satan (c'est Ă  dire la magie du scĂ©nario) pour expliquer comment personne dans le Royaume n'est flairĂ© l'arnaque, dĂ©couvert le pot aux roses, que Lambert (soit pas une foudre de guerre) ait rĂ©ussi Ă  cacher son existence Ă  la premiĂšre belle-famille quand il venait voir le petit-fils / leur neveu (vu que bon, c'est la famille de la reine officielle, ça ne doit pas ĂȘtre n'importe qui), s'assurer qu'aucune servante ne vende la mĂšche, que Dimitri ne lĂąche rien de trop suspect pour quelqu'un d'un peu mĂ©fiant qui se mettrait Ă  fouiner pour comprendre les mots du petit et au cas oĂč quelqu'un tournerait trop autour du jeune et seul prince (je sais, Dimitri nous dit qu'il ne savait pas que Delagarde Ă©tait la fille de Patricia lors de son passage Ă  Fhirdiad mais, il aurait pu le savoir aprĂšs coup et vu que mĂȘme son meilleur ami de l'Ă©poque FĂ©lix ne savait pas pour Patricia et sa relation avec le roi, il a dĂ» vraiment bien tenir sa langue et cachĂ© tout ce pan de sa vie Ă  ses amis [et s'il Ă©tait au courant et l'a cachĂ© en connaissance de cause, t'es raiment un connard Lambert pour imposer Ă  ton gosse de mentir en permanence Ă  ses propres amis]), prier trĂšs fort pour que personne d'Adrestia n'aille la chercher, que personne dans la confidence finisse par trahir pour x ou y raison (car c'est un crĂ©tin et un roi incompĂ©tent qui ne pense qu'Ă  lui).
Car bon, imaginons que Rodrigue en ait sa claque de Lambert et de ses conneries, il vend la mĂšche Ă  la population de Fhirdiad et vu qu'il est quand mĂȘme un duc trĂšs respectĂ© (sociĂ©tĂ© d'honneur, quelqu'un considĂ©rĂ© comme le "Bouclier de Faerghus" serait forcĂ©ment un minimum Ă©coutĂ© par respect envers sa parole), on le croit, c'est fini pour Lambert :
les gens vont juste exploser d'apprendre que le roi a une maitresse qui bouffe sans doute Ă  leurs frais sans rien faire pour le Royaume car ce n'est pas la reine et qu'elle est recluse alors, elle peut difficilement faire quoi que ce soit pour eux donc, ils vont surement aller frapper Ă  la porte Ă  coup de marteau et faux pour demander une explication Ă  Lambert
+ la famille de la premiĂšre reine va surement leur donner un coup de main car, on remplace leur fille et que c'est quand mĂȘme des privilĂšges Ă  eux qui sont en jeu, avec le risque que Patricia donne un autre enfant Ă  Lambert qui pourrait ĂȘtre un concurrent Ă  Dimitri s'il a un emblĂšme ou pire un emblĂšme majeur
+ d'autres nobles qui sont en mode "Bordel ! C'est une concubine de l'empereur ! Il apprend qu'elle est ici, on est mort ! Rendez-lui tout de suite !" et se mĂȘle Ă  la rĂ©volte gĂ©nĂ©rale pour juste la renvoyer de l'autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre en s'excusant histoire d'Ă©viter une guerre
+ quelqu'un, un juriste ou un curé, qui invalide le mariage si son union avec Ionius n'a jamais été défaite dans la précipitation et ajoute au bazar que le mariage est illégale car c'est de la bigamie
+ et si vraiment, Lambert a épuisé toute sa jauge de chance, les srengs profitent du bordel général dans le Royaume causé par le scandale pour lancer des raids sur Faerghus afin de récupérer un maximum de terres ou de butin
Autant dire que c'est pas avec Gustave et Rufus qu'il va aller bien loin.
Vraiment, cette partie du scĂ©nario est un vĂ©ritable bazar sans nom qui ne sert qu'Ă  lier Dimitri et Delagarde pour expliquer pourquoi il ne veut pas la dĂ©foncer Ă  la fin de l'histoire d'AM, c'est sa demi-soeur et une amie d'enfance alors, il veut l'Ă©pargner car comme le dit Ashe "tuer un membre de sa famille... c'est mal" alors que c'est un des personnages qui a le plus de raison de vouloir sa peau dans tout le jeu. Heureusement qu'il y a des auteurs comme Ladyniniane qui sont vraiment motivĂ© et arrive Ă  faire de cette situation compliquĂ©e une excellente histoire avec Patricia / Anselma qui est un personnage attachant et tragique mais sinon, c'est une des pires parties du canon pour moi : il est inutilement compliquĂ© et tordu, tout ça pour justifier que Dimitri ne veuille pas exploser Delagarde mĂȘme une fois remis car, elle a littĂ©ralement ruinĂ© sa vie et profiter du chaos de Duscur et dans le Royaume pour avancer ses pions, tout en reniant l'indĂ©pendance de son pays en voulant les coloniser Ă  nouveau.
22 - votre partie préférée du canon que tout le monde ignore
Je ne sais pas si c'est une partie ignorĂ©e du canon mais, j'aime beaucoup toutes les possibilitĂ©s qu'offre l'histoire du jeu car, mĂȘme si son lore peut ĂȘtre trĂšs grand et riche, il est complĂštement mitĂ© et peu dĂ©veloppĂ© Ă  part ce qui est un minimum nĂ©cessaire pour l'histoire. J'aime beaucoup utiliser ces trous pour les combler avec des OC, je trouve que ça permet de laisser libre court Ă  sa crĂ©ativitĂ© avec chacun qui fait ce qu'il veut comme il le souhaite et selon ses gouts et thĂšmes prĂ©fĂ©rĂ©s (dans le respect des versions de chacun et en assumant que c'est de la fanon bien sĂ»r), le tout en renouvelant les situations et les relations possibles en sortant des limitations du canon.
Par exemple et mĂȘme si Ă  force, je tire sur une ambulance dĂ©jĂ  accidentĂ©e, je n'aime pas du tout la dynamique entre L*mbrigue en fic car je n'aime pas Lambert et mĂȘme si on en fait un perso potable en fic, la dynamique tourne souvent en rond avec Rodrigue qui se languit en silence et Lambert qui le remarque Ă  peine, soit ils ne peuvent pas ĂȘtre ensemble officiellement et sont amants avec ou sans le consentement des silhouettes qui leur sert de ventre Ă  bĂ©bĂ© Dimitri / FĂ©lix et Glenn. Avoir un vrai OC construit pour jouer le rĂŽle de leur femme permet d'avoir d'autres dynamiques et d'explorer les possibilitĂ©s de leur couple, que ce soit pour montrer l'influence toxique de Lambert qui est juste un vampire et donc un couple qui ne fonctionne pas, soit pour en faire un couple sain et Ă©quilibrĂ© qui s'aime sincĂšrement pour Rodrigue car cet homme mĂ©rite d'ĂȘtre heureux !
Autre exemple, j'aime beaucoup la partie de la Guerre des HĂ©ros / AntiquitĂ© de Fodlan, notamment car je peux imaginer ce que je veux vu qu'il y a assez peu d'information dessus (qui peuvent mĂȘme ĂȘtre contradictoire entre elles) et mettre des personnages comme je les aime avec des histoires que je trouve cool dans un univers que j'aime beaucoup avec mes Braves (je vais arriver Ă  m'y remettre pour le billet de PyrkaĂŻa, je vais y arriver ! MĂȘme si son billet fait dĂ©jĂ  50 pages de Word et j'en suis qu'Ă  son enfance / adolescence... oui je sais...). On nous dit que les Braves Ă©taient trĂšs apprĂ©ciĂ©s de leur peuple et vu comme des hĂ©ros puis, ils ont pĂ©tĂ© une durite et rejoint le camp du mal ? Ok, il y a en fait deux gĂ©nĂ©rations, celle des parents qui Ă©taient de trĂšs puissants hĂ©ros bienveillants ayant tout donnĂ© pour leur peuple, et celle des enfants tombĂ©s dans la spirale de la vengeance quand ils ont Ă©tĂ© assassinĂ©s qui prĂ©voie de tuer Seiros et les autres puis NĂ©mĂ©sis car ils sont responsables de la mort de leur parents, et je peux broder dessus.
Ce serait un peu ça ma partie préférée du canon que tout le monde ignore : l'antiquité de l'histoire qui permet d'avoir énormément de possibilité, et les zones d'ombres qui permettent de glisser facilement des OC attachants qui agrandissent les possibilités d'histoires !
2 - un argument convaincant pour expliquer pourquoi votre favori ne serait jamais en haut ou en bas
Vu que mes deux personnages favoris sont Rodrigue et FĂ©lix, on va partir sur Rodrigue vu qu'il n'est pas ultra populaire et je voie deux maniĂšres d'interprĂ©ter la question donc, je vais me pencher sur ma premiĂšre maniĂšre d'interprĂ©ter la question avant de me rendre compte de l'autre sens (en espĂ©rant ne pas me tromper vu que ce serait vraiment gĂȘnant autant pour toi que pour moi) : pourquoi il ne sera pas le plus populaire ou le pire perso selon les fans.
Il ne sera jamais premier car il est un PNJ et devient jouable que dans un spin-off avec une Ă©criture pourrie + subi les consĂ©quences des narrateurs peu fiable de FE3H oĂč ado!FĂ©lix en pleine crise d'adolescence le dĂ©crit comme le pire pĂšre du monde et est trop pris au pied de la lettre par le public.
Mais il ne sera pas non plus le pire des personnages car il reste trÚs sympathique quand on ne s'aveugle pas à ses qualités en étant un homme bon, responsable, faisant tout pour tenir malgré les tragédies qu'il vit, trÚs bon pÚre qui fait autant qu'il peut pour maintenir sa famille en entier et un personnage trÚs appréciable !
(Et pour la deuxiĂšme façon dont je comprend la question, c'est pourquoi le perso serait top / bottom au sens intime des termes et, on va dire que quand il est avec FĂ©licia, les deux veulent surtout passer un bon moment ensemble et se font surtout des calins et ils s'embrassent tendres dans leur lit. Puis quand FĂ©licia meurt, Ă©tant donnĂ© qu'il l'aime toujours mĂȘme une fois son deuil fait, ne s'intĂ©resse pas aux autres de cette maniĂšre, Ă  d'autres choses Ă  penser [comme Ă©lever ses fils et s'occuper de son fief] et histoire qu'on lui fiche la paix quand une autre grande famille veut nouer une alliance avec les Fraldarius chapeautĂ© par une alliance matrimoniale, il fait officiellement voeu de fidĂ©litĂ© Ă  sa femme devant la DĂ©esse. Comme ça, il est tranquille. Et dĂ©solĂ© si ce n'est pas trĂšs dĂ©taillĂ© mais, ce genre de question me gĂȘne un peu, surtout quand je ne suis pas sĂ»re du sens de la question)
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christophe76460 · 6 months ago
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Le creuset Ă©pure l’argent, le four l’or : ainsi l’Éternel Ă©prouve les cƓurs (Proverbes 17:3).
Pour purifier l’or ou l’argent, on fait chauffer le minerai dans un creuset jusqu’à ce qu’il fonde. Comme les scories sont plus lĂ©gĂšres que le mĂ©tal, elles remontent Ă  la surface d’oĂč on peut facilement les enlever.
Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©e, les Écritures affirment plusieurs fois que l’Éternel Ă©prouve les cƓurs. Il fait subir Ă  ses serviteurs l’épreuve du feu pour ainsi dire, afin d’îter leurs scories, c’est-Ă -dire leurs vices et mauvaises habitudes, et purifier ainsi leur caractĂšre afin qu’ils deviennent mallĂ©ables Ă  sa volontĂ©. Dans le Nouveau Testament, l’apĂŽtre Pierre parle de ce processus quand il Ă©crit :
Actuellement, il faut que vous soyez attristĂ©s pour un peu de temps par diverses Ă©preuves : celles-ci servent Ă  Ă©prouver la valeur de votre foi. Le feu du creuset n’éprouve-t-il pas l’or qui pourtant disparaĂźtra un jour ? Mais beaucoup plus prĂ©cieuse que l’or pĂ©rissable est la foi qui a rĂ©sistĂ© Ă  l’épreuve. Elle vous vaudra louange, gloire et honneur, lorsque JĂ©sus-Christ apparaĂźtra (1Pierre 1:6-7).
Si un homme plus que les autres a vraiment subi la roche tarpĂ©ienne, c’est bien Job. Ce n’est pas pour rien qu’on a l’expression pauvre comme Job. Il a vĂ©cu un calvaire Ă©pouvantable qui n’en finissait pas et qui est dĂ©crit dans le livre qui porte son nom. Mais si l’Éternel l’a ainsi fait souffrir, c’était pour l’épurer, pour le dĂ©barrasser de son lĂ©galisme et de sa tendance de propre juste.
L’apĂŽtre Paul aussi Ă©tait affligĂ© d’une Ă©charde dans sa chair afin qu’il ne s’enfle pas d’orgueil Ă  cause des dons et des rĂ©vĂ©lations extraordinaires qu’il avait reçus (2Corinthiens 12:7).
La vie relativement facile que nous menons a pour contrepartie que nous n’éprouvons pas le besoin de nous confier en Dieu. Ce fut le problĂšme de la nation d’IsraĂ«l qui, dit un texte, devenu gros et gras, bien chargĂ© d’embonpoint, abandonna le Dieu qui l’a sauvĂ© (DeutĂ©ronome 32:15).
L’ĂȘtre humain ne change que lorsqu’il est en crise.
C’est ce que disait un de nos profs ; le creuset de la souffrance est un moyen que Dieu utilise souvent pour corriger le caractùre de ses serviteurs.
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Celui qui fait le mal Ă©coute les propos des mĂ©chants, et le menteur prĂȘte l’oreille aux mauvaises langues (Proverbes 17:4).
En français, nous avons le dicton :
Qui se ressemble, s’assemble.
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Se moquer du pauvre c’est outrager son CrĂ©ateur, et celui qui se rĂ©jouit du malheur d’autrui ne restera pas impuni (Proverbes 17:5).
Dieu prend la dĂ©fense des pauvres (Proverbes 14:31) et des affligĂ©s. Une nation voisine d’IsraĂ«l (Édom) s’était rĂ©jouie et avait profitĂ© de la destruction de JĂ©rusalem par Babylone. Dieu leur adressa alors de sĂ©vĂšres menaces qui au fil des siĂšcles s’accomplirent et cette nation disparut (Abdias 1:10-15; EzĂ©kiel 35:12, 15).
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seerstormborn · 3 years ago
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Kaamelott: Astrologie.
Genre, dans les drafts depuis 2018?! Puisque le premier volet sort bientĂŽt, autant finir ce post non? ;D  Bon, ceci est juste pour le fun. Aucune dates indiquĂ©es dans la lĂ©gende ou mentionnĂ©es dans la sĂ©rie ne sont prises en compte, sauf peut ĂȘtre l’anniversaire manquĂ© de “Galessin l’Hiver dernier”. Mais Ă  part ça, voilĂ  mon point de vue sur les personnages et leur Ă©ventuel signes.
N’étant pas une astrologue, mais alors pas du tout, je vous conseil bon grĂ© mal grĂ© de prendre cette interprĂ©tation avec un grain de sel xD
Les explications se trouvent aprùs le “read more”. 
Pour marquer le coup, je tag @jellyfitzjelly et @capitanogiorgio qui m’ont accueillie dans Le Ship Pourri 💜
Bonne lecture! ;D
BĂ©lier: Arthur, Perceval, AĂ©lis
Taureau: GueniĂšvre, LĂ©odagan
GĂ©meaux: Loth, Verinus, Sallustius
Cancer: Merlin
Lion: Manilius (pas une vanne)
Vierge: SĂ©li
Balance: Bohort, Gauvain
Scorpion: Anna
Sagittaire: Karadoc, VĂ©nec
Capricorne: Lancelot, Mevanwi
Verseaux: Yvain
Poissons: La Dame du Lac (pas une vanne non plus!), Galessin
Arthur, notre bon roi au nerfs solides et au tempĂ©rament de feu. Ce cĂŽtĂ© lunatique lĂ©gendaire fait que j’ai grandement hĂ©siter avec Cancer, mais le BĂ©lier a gagnĂ©. AprĂšs tout Arthur est l’élu des dieux! Et la position du BĂ©lier en tant que numĂ©ro un n’est pas hasardeuse: en effet, celui-ci est le soldat du zodiaque, le leader naturel qui n’a pas besoin de l’ĂȘtre mais guidera le groupe si besoin est. Ce signe est aussi le champion des opprimĂ©s, bienveillant malgrĂ© son manque de patience et sa nature colĂ©rique.
Perceval, c’est l’adulte qui garde une Ăąme d’enfant. Et qui reprĂ©sente l’enfant, le bĂ©bĂ© mĂȘme, dans l’astrologie? C’est le BĂ©lier. Il est gentil, tolĂ©rant, naĂŻf, optimiste mais peut se fĂącher dur et ne cache pas ce qu’il pense, en particulier quand il n’apprĂ©cie pas quelqu’un ou une situation.
AĂ©lis, bon, nous n’en savons pas grand chose mais elle Ă  l’air plutĂŽt sympathique, fille de chef de clan - vaincu certes, mais ce signe ne se considĂšre pas comme de la merde, qu’il soit pauvre ou riche, de classe moyenne ou de bonne famille, sachez le. Elle a l’air de possĂ©der un mental solide mais avec son petit caractĂšre quand mĂȘme; ne venez pas lui chercher des noises, elle est prĂȘte Ă  vous en coller une si il le faut.
GueniĂšvre, la dame de cƓur! TĂȘtue, elle fait de son mieux pour soutenir ses proches mĂȘme quand elle ne comprend pas leur dilemme. Âme artistique, la Reine aime s’adonner Ă  ses hobbies et apprĂ©cie grandement son confort de vie. Une alliĂ©e et amie fidĂšle.
LĂ©odagan, le bougre bornĂ©, rĂąleur et qui adore acheter ses machines de guerre. Le ronchon qui n’oublie pas une crasse et matĂ©rialiste Ă  souhait qu’on aime, en fin de compte.
Loth, celui qui sait utiliser son cerveau et arriver Ă  ses fins. Pourquoi se salir les mains quand d’autres peuvent ĂȘtre payĂ©s Ă  le faire? Lui, c’est plutĂŽt les mots son point fort et ça, tout le monde le sait! Dagonet, Arthur
 Le Roi d’Orcanie et des citations en a manipulĂ© et saoulĂ© plus d’un!
VĂ©rinus, le mec sympa dont la tchatche Ă  dĂ» sauver plus d’une fois. Toujours dans les plans foireux, il en fait marrer plus d’un malgrĂ© sa lĂąchetĂ© notoire.
Salustius, presque un Capricorn mais changement de derniĂšre minute: les Jumeaux lui vont Ă  ravir! Cette fameuse double-face est retrouvĂ©e chez lui; poli, avenant, et conversationalist, la façon dont il prend Arthur sous son aile n’est pas dĂ©sintĂ©ressĂ©. En effet, cet homme est influant et Ă  un but prĂ©cis: conquĂ©rir la Grande-Bretagne. Le sĂ©nateur qui suggĂšre que Salustius Ă  plus de pouvoir que Jules CĂ©sar lui-mĂȘme annonce la couleur.
Merlin, alias Coco L’Asticot! Un vĂ©ritable sensible celui, pour le meilleur et pour le pire. Sympathique avec ceux qui le respecte, son amour des animaux est notable. Mais gare Ă  ceux qui ose le critiquer: le Druide ne supporte  pas la critique, fondĂ©e ou non. N’est-ce pas MĂŽsieur Élias?
Manilius, le soldat qui prĂ©fĂšre la passion Ă  la prudence. Ce Romain aime la vie et veut la croquer Ă  pleine dents, quitte Ă  en payer les consĂ©quences — comme finir dans la cage aux lions! Les signes du feu en gĂ©nĂ©ral adore leur potes et c’est le cas avec Arthur, qu’il suit jusqu’au trou perdu qu’est la Grande Bretagne. Cette loyautĂ© signe son arrĂȘt de mort de retour Ă  Rome.
SĂ©li, la maman ultra rĂąleuse mais qui veut le bien de sa famille au final. Ce signe est serviable, dĂ©vouĂ© aux autres — cela ne ce voit pas chez elle au premier abord, mais la pression qu’elle met Ă  son fils et les conseils qu’elle donne Ă  sa fille sont bien lĂ . Les tartes, ou quand celle-ci discute de l’hĂ©ritier avec LĂ©odagan (d’ou la mention du patrimoine, des souvenirs Ă  crĂ©er dans l’épisode Les Tartes aux Myrtilles)
 Et bien sĂ»r, la critique. Bonne ou mauvaise, personne ne sait la donner comme un Vierge! SĂ©li en est la souveraine.
Bohort, le gars agrĂ©able par excellence! Gentil, doux, cultivĂ©, celui-ci reprĂ©sente bien le signe de la balance — son besoin d’harmonie lui joue de mauvais tours. La paix est son crĂ©do!  Evitez d’abuser ou de sous-estimer la personne, vous seriez surpris (MÉCRÉAAAANTS!). Qui n’aimerait pas un ami comme lui?
Gauvain, sympathique personnage mais naĂŻf. Parle bien mĂȘme si le sens des mots lui Ă©chappe. EnjouĂ©, les gens qu’il aime compte Ă©normĂ©ment pour lui — d’oĂč le dilemme qu’est de choisir entre son pĂšre et son oncle. Le choix multiple semble ĂȘtre le cauchemar de ce signe.
Anna, car les signes de l’eau sont trĂšs Ă©motifs et malgrĂ© le cĂŽtĂ© secret et son visage fermĂ©, elle bouille Ă  l’intĂ©rieur. Maligne, rancuniĂšre, vengeresse
 les mauvais cĂŽtĂ©s du Scorpion mis Ă  l’honneur avec cette dame. (Je dis ça mais tout ceux que je connais sont fun et positif donc allez savoir si ça match bien xD)
Karadoc, le bon simplet qui s’assume et aime la vie. Bon vivant, il est positif et loyal avec son entourage. Se bat pour ce qu’il aime et ses valeurs, redoutable au sujet de la nourriture. CrĂ©atif, il aime aussi l’aventure — ses nombreuses missions et mĂ©thodes de combats partagĂ©es et imaginĂ©es avec Perceval en sont la preuve.
VĂ©nec, celui qui ose chercher sa voie jusqu’au bout du monde. Il Ă  une bonne approche avec les gens, malgrĂ© ses divers job criminels! La survie, il connaĂźt. Imaginer un Serpentard avec une gueule sympathique et vous obtenez VĂ©nec! Vous l’aimez malgrĂ© tout? Normal, le Sagittaire encourage la sympathie. MalgrĂ© sa nature auto-centrĂ©, il peut faire preuve de solidaritĂ© — comme sauver Arthur de Lancelot en l’emmenant sur un bateau direction Rome.
Lancelot, le Chevalier Blanc. HĂ©roĂŻque, courageux, le protecteur du peuple, l’Apollon de la Table Ronde
 Sensible et romantique. Pourquoi pas Lion dans ce cas? Et bien voilĂ , son cĂŽtĂ© intransigeant le ramĂšne plus chez le Capricorne. Le Lion est souvent le hĂ©ros de l’histoire, et rassemble les gens— ce qui n’est pas son cas. Et Arthur Ă  pris sa place, selon la Dame du Lac. Lancelot l’a rĂ©cupĂšre
 laissant dans son passage un nuage de terreur et l’ombre d’une rĂ©sistance. 
Mevanwi, la maman qui aime sa famille avant tout. Charmante et intelligente, sa vie ne s’arrĂȘte pas qu’a son rĂŽle de parent! Ambitieuse, elle se bat pour ce qu’elle veut et l’obtient. Personnage controversĂ©, il faut bien admettre qu’elle fĂ»t une bonne reine — la plus compĂ©tente en tout cas.
Yvain, ou le Chevalier au Lion, est un Verseau car il ose dire les choses et aller contre le status quo. “Je refuse d’aller me battre pour soutenir une politique d’expansion territoriale dont je ne reconnais pas la lĂ©gitimitĂ©.” Tout est dit!
La Dame du Lac, THE tĂȘte en l’air par excellence. Elle en oublie des dĂ©tails, peut ĂȘtre maladroite, mais n’a que de bonnes intentions. Boudeuse, elle est sensible et Ă  son caractĂšre. L’affection l’emporte toujours.
Galessain, nĂ© en Hiver donc, affiche avec brio la passive agressivitĂ© du Poisson. Susceptible aussi. BlasĂ© de service, il est sarcastique Ă  souhait mais d’une loyautĂ© sans faille pour la personne de son choix — Loth. L’un des rares bĂ©nĂ©ficiaires d’une once de jugeote, il peut ĂȘtre silencieux mais trĂšs observateur. MalgrĂ© son cĂŽtĂ©Â â€œfouille merde” revendiquĂ©, il reste plutĂŽt dĂ©brouillard et fidĂšle.
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navifragum · 5 years ago
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noir volcan, cécile coulon (2020)
- je ne reste pas longtemps - 
“je ne considĂšre pas les larmes comme des aveux de faiblesse, / il faut du courage pour noyer le regard / et la voix : / elle est impitoyable la rĂ©volte des sanglots”
“Je ne reste pas longtemps / pour que chaque pas vers vous soit un pas de gĂ©ant”
- pour vous deux - 
“j’ai Ă©tĂ© secouĂ©e par l’envie de lui dire de faire bien attention / à toi, / de le supplier d’ĂȘtre quelqu’un de bien, de solide, / car on oublie souvent d’ĂȘtre plus solide que l’amour”
“Votre bonheur d’ĂȘtre ensemble m’a rouĂ©e de coups”
- apprendre que -
“Qui peut faire une chose pareille ? (...) une moitiĂ© de toi-mĂȘme tente de calmer l’autre moitiĂ©â€
“et je te souris, avec une bouche un peu bancale”
“Tout le monde est capable de faire une chose pareille, / simplement, quand il s’agit de nous-mĂȘmes, / et de ceux que nous aimons, / nous ne le savons pas encore.”
- alors ce soir -
“Les fleurs vont pousser mille fois aprùs ma vie.”
“On dit qu’ils (les “volcans larges”) sont Ă©teints, la rumeur court qu’il ne sont qu’endormis” 
“Mon ventre a dĂ©jĂ  rempli ses creux de mauvais souvenirs.”
“mais dans ce ventre de vieille femme / je fais grandir des cathĂ©drales de souffle et de silence.”
- comment faire - 
“Comment faire pour choisir entre ce que je veux / et ce que je dois : / comment faire pour maintenir un pied brĂ»lant / dans une riviĂšre glacĂ©e sans que l’eau perde / de sa fraĂźcheur et la peau de sa fiĂšvre ?
Comment faire pour perdre et ne pas pleurer d’avoir perdu ?”
- apprendre à tomber - 
“pour la simple raison qu’un refus m’est atroce, / que je ne supporte pas qu’on me dise non / ce n’est pas possible”
“les rares moments d’échec ont Ă©tĂ© suivis / de journĂ©e plus longue qu’une mer sans vague”
“je n’ai jamais pris aucun risque / parce qu’il y a toujours eu quelqu’un / pour le prendre Ă  ma place / pour ĂȘtre blessĂ© Ă  ma place / pour ĂȘtre déçu Ă  ma place / ainsi j’évite les failles de l’existence / comme on longe un glacier qui offre ses bĂ©ances”
“j’ai dĂ©jĂ  imaginĂ© des avenirs noirs / des perspectives oĂč la dĂ©faite m’apparaĂźt clairement / comme on sait qu’il va pleuvoir malgrĂ© un ciel / dĂ©gagĂ©â€
- rien dire - 
“Je ne suis pas partie au bon moment, / je ne suis pas certaine que le bon moment existe / pour partir.”
“Je ne suis pas tombĂ©e amoureuse de toi, / J’ai dĂ©cidĂ© d’ĂȘtre amoureuse de toi.”
“Je n’ai pas Ă©tĂ© traversĂ©e par des forces qui me dĂ©passent : / je suis une force qui me dĂ©passe.”
- on ne t’y reprendra pas - 
“ce sera difficile et cruel de vivre ainsi, / de sourire dans la rue, d’entendre ce prĂ©nom”
- tendrement - 
“un mausolĂ©e pour te souvenir que tu fus animĂ© / par d’autres feux que celui de la rĂ©signation”
“Je sais que cela fait mal d’avoir des rĂȘves coincĂ©s en soi / comme des cales dans une porte.”
- pardon - 
“Une fois que tout sera fini - si tout finit rĂ©ellement un jour -, / une fois que nous aurons refermĂ© sur notre histoire / le couvercle du chagrin”
“Les mois prochains seront un cauchemar de souvenirs Ă©blouissants.”
“pour les livres lus Ă  haute voix, ces livres dĂ©bordaient de paroles cruelles; / nous les lisions tranquillement, / persuadĂ©es que ces paroles ne pourraient jamais nous ĂȘtre adressĂ©es”
“j’aimerais te murmurer que / mĂȘme si tout cela nous abĂźme, / nous ressemblerons bientĂŽt Ă  des statues au nez brisĂ© / que les spectateurs admirent pour leurs imperfections.”
- perdre - 
“mais le coeur bat encore / et c’est une surprise de l’entendre cogner / quand le reste est Ă©teint.”
“Nous sommes si nombreux Ă  nous taire / quand nous ne savons plus comment faire : / personne ne nous a appris ce que cela signifie / d’ĂȘtre ravagĂ© par la lumiĂšre.”
“Je veux entendre de nouveau / tes grands Ă©clats de rire / qui m’ont tranchĂ© / la gorge.”
- voix douce - 
“tu paraissais si calme, il ne supportent / pas la douceur quand elle prĂ©cĂšde / la grande disparition”
“tu as souvent rĂ©pĂ©tĂ© ces phrases, / avec la mĂȘme sĂ©vĂ©ritĂ© pĂąle au fond des yeux”
- le nouveau monde et aprÚs - 
“Leur premier amour leur aura inculquĂ© que tout sentiment / fort est vain, / grandiose et brĂ»lant / et ils se tiendront le reste de leur vie Ă  distance raisonnable / de ces sentiments forts.”
- une ombre - 
“la seule chose qui continue / de te suivre silencieusement / c’est ton ombre. / Plus vivante que la plupart de ceux / qui t’ont donnĂ© cet espoir atroce / d’ĂȘtre indispensable dans leur vie.”
- pas longtemps - 
“Parfois la terre tremble Ă  l’autre bout du monde, mais souvent / c’est Ă  l’autre bout de soi-mĂȘme que quelque chose a bougĂ©.”
“ce peut ĂȘtre le corps qui remorque ses mille annĂ©es / de mensonges / et de contournements.”
- finir - 
“Dans un monde naturel oĂč tout est vouĂ© Ă  finir,
pour croire qu’une chose, grande ou petite, est Ă©ternelle
il faut ĂȘtre fou, Ă©crivain, ou Ă©conomiste.”
“Cette dĂ©couverte m’a plongĂ©e dans une mĂ©lancolie 
propre
à ceux qui n’ont pas besoin de travailler pour vivre
convenablement.”
- tombes - 
“Personne n’est irremplaçable.”
“Un dĂ©tail pourtant :
celui ou celle qui prend la place libre ne comble pas
le manque laissé par un absent : il en ajoute un nouveau.
Voilà de quoi nous sommes constitués : des manques creusés
successivement en nous, cÎte à cÎte, bien rangés,
et nous apprenons Ă  vivre une fois que nous nommes tombĂ©s dedans.”
- les chats rouillés - 
“beaucoup de questions
peu de rĂ©ponses ou alors, Ă©videmment, toujours les mĂȘmes”
“ArrĂȘtez de m’apprendre Ă  tout enfouir.”
- ta propre vie - 
“Comment utiliser un tel adjectif pour parler d’un moment
qui commence dans le sang et finit dans la terre ?”
- abßmer la douceur - 
“comme des gĂ©ants s’appuient sur des piliers fissurĂ©s,
entendent le bruit des pierres se briser de l’intĂ©rieur
et continuent, par inertie,
de se reposer sur les colonnes usĂ©es.”
“Nous devrions cesser de jouer avec ceux qui ne se jouent pas 
de nous.”
“Toute personne qui apporte de la lĂ©gĂšretĂ© Ă©change sa chaleur
contre un morceau de vos abysses.”
- pourquoi les chiens aboient - 
“quand je dis que tout cela ne durera pas plus longtemps / qu’une dĂ©cennie, / sachant que je disais cela il y a dix ans.”
“Comme les autres, je n’ose pas dire la vĂ©ritĂ© / parce qu’elle est sale et naĂŻve.”
“mes romans et mes poĂšmes ne seront jamais suffisants / mais au moins ils montrent patte blanche / avec bien sĂ»r un peu de boue sĂ©chĂ©e sous les griffes”
“Il n’y a pas un seul os de mon squelette / qui ne grince pas le matin, / quand je me lĂšve pour dĂ©couvrir par la fenĂȘtre / l’absence des oiseaux.”
“Le temps m’a promis d’étaler son miel chaud / sur toutes les cicatrices ouvertes, / sur tous les renoncements. / Nous nous retrouverons, sans colĂšre ni rage, / comme des amies qui s’aiment : le bateau a coulĂ© / mais nous saurons atteindre une rive plus calme / profitant du soleil, Ă  deux, et Ă  la nage.”
- le jour oĂč tout se brise en toi - 
“Je parle de la raison qui se jette contre les murs”
“Le jour oĂč tout se brise en toi / tu t’en veux si fort d’y avoir cru.”
- avouer - 
“Qu’un feu fume davantage quand on verse de l’eau dessus. / C’est comme cela que nous vivons : / nous tentons d’éteindre de longs et douloureux incendies / et nos tentatives ne font que nous consumons un peu plus.”
- clermont-ferrand - 
“chacun porte en lui son volcan”
- rompre - 
“Alors le pire n’est plus le pire, juste un terrible pas de cĂŽtĂ©â€
“Ce n’est pas normal / cette sensation de mort dans ce ventre doux.”
“un mot contient un monde”
“ainsi, personne n’assisterait, dans cette ville que j’aime, / au dĂ©sastre de mon visage dĂ©vastĂ©â€
- en morceaux - 
“J’ai passĂ© l’ñge comme on passe son tour.”
“Tout pour que la mĂ©moire explose.”
“Tout pour Ă©pingler des Ă©toiles au plafond des jours tristes.”
“Ecrire un poĂšme, c’est dĂ©couper en soi un morceau de silence / trempĂ© de honte et d’inquiĂ©tude (...) / et quand il est bien sec on l’offre Ă  ceux qui savent / qu’un poĂšte est Ă  la fois un vieillard et une jeune fille.”
- le feu les haricots - 
“Je porte en moi les grandes violences de mon sang.”
- biÚre et café -
“et sans dĂ©fense j’apprends Ă  tenir debout sans la canne / des faux succĂšs / sous mes doigts raides.”
- de mon mieux - 
“il n’y a plus d’eau. Les sapins pleurent de chaud, / le ciel a brĂ»lĂ© leurs cimes.”
“Ma sauvagerie je t’avais oubliĂ©e.”
- la derniĂšre note d’une courte mĂ©lodie - 
“Je n’avais pas imaginĂ© que cela arriverait de cette façon.”
“Qu’il est terrible de savoir que nous n’avons pas Ă©tĂ© capables / de grandes choses. / Qu’il est terrible de savoir que cela nous est dĂ©jĂ  arrivĂ©, / que cela nous arrivera encore / mĂȘme si nous nous promettons le contraire.”
- je reviens tout de suite - 
“Je ne sais pas exactement. / Evidemment je laisse la porte ouverte / mais la maison est vide ; / il n’y a plus rien Ă  prendre. / J’ai tout jetĂ©, brĂ»lĂ©, rĂ©duit ,/ j’ai fait le nĂ©cessaire pour un voyage sans retour / et je murmure sur le trajet : /ne t’en fais pas, / je reviens tout de suite.”
“ une vie oĂč tout est absurde / - Ă©crire des romans, dormir la fenĂȘtre ouverte en hiver -”
- naissance d’un roman - 
“j’agite de vains poĂšmes / oĂč tu as dĂ©vorĂ© / les autres personnages”
“pour toi j’échangerai dix annĂ©es d’ennui / contre trois saisons d’orage”
- un seul mot  - 
“une syllabe timide, tremblante comme un enfant malade, / une syllabe qui devait sans doute se cacher là / depuis quelques jours.”
“A l’intĂ©rieur, je ne saurais dire oĂč exactement, / peut-ĂȘtre Ă©tait-ce partout Ă  la fois, / j’entendais cette syllabe murmurer, / et je rĂ©pĂ©tais / aprĂšs elle : / Viens.”
- la douceur - 
“Cela je ne le saurais jamais puisque / nous changeons dans le coeur de nos semblables / aussi rapidement qu’un ciel de Normandie.”
“Je me demande tous les jours si j’ai une place, rien qu’une toute petite, / dans tes yeux.”
“Le temps est ce que l’on en fait, au rythme de nos saisons / intimes.”
“Il y a des vĂ©ritĂ©s simples que je n’ose pas Ă©crire. Elles se chamaillent en moi comme des chiots adorables.”
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mahamassa88 · 4 years ago
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Ilaf HAIDAR / L'influence de la technologie sur les pratiques picturales
1.1. Introduction :
Depuis la seconde moitiĂ© du 20e siĂšcle, la crĂ©ation artistique a Ă©tĂ© marquĂ©e par le dĂ©veloppement des nouvelles technologies (de la vidĂ©o au numĂ©rique). L’art et la technologie sont insĂ©parables. Cependant, ces techniques ne sont pas des instruments faciles Ă  manipuler, l’artiste est appelĂ© Ă  chercher une corrĂ©lation entre ces instruments et ses prĂ©occupations : « Chacun des artistes (
) se trouve un reprĂ©sentant des principales technologies nouvelles, c’est-Ă -dire du laser, (
) de l’ordinateur, des tĂ©lĂ©communications, (
) et de l’art virtuel  » 1.
2.1. L'influence de l'ordinateur sur les arts :
« Paradoxalement... les chercheurs recourent aux machines dans un effort pour redéfinir la créativité humaine.2 » Jonathan Benthall
L'appareil photo et la camĂ©ra vidĂ©o fonts des influences sur le dĂ©veloppement des Beaux-Arts. Bien que ces avancements technologiques ont leur signification, leur influence dans le passĂ© ne peut pas se comparer avec la prĂ©sence de l'ordinateur dans notre sociĂ©tĂ© aujourd’hui.
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Photomontage Pierre Chamberland
« L'infographie comme un art doit pouvoir dire quelque chose de pertinent concernant le monde oĂč nous vivons ; nous ne pouvons pas produire stupidement les natures mortes et les motifs de papier peint3 » Richard Wright
 L'ordinateur, l'invention la plus influente du vingtiÚme siÚcle, pénÚtre dans chaque aspect de la société. Les ordinateurs ont non seulement changé la communication et l'industrie de transformation, par exemple, mais aussi les ordinateurs commencent à remplacer beaucoup d'instruments technologiques du passé. La photographie numérique remplace de plus en plus la photographie traditionnelle, et encore par exemple les programmes numériques utilisés par les architectes remplacent, dans beaucoup de cas, les dessins faits à la main.
Des exemples :
a)     L'Atelier des LumiÚres (à Paris), ouvre avec Klimt
L’Atelier des lumiĂšres, nouveau lieu d’expositions consacrĂ© aux arts numĂ©riques, Ă  Paris avec la prĂ©sentation en projections, en format gĂ©ant, d’Ɠuvres du peintre viennois Gustave Klimt (1862-1918).
https://www.france.tv/france-2/telematin/483941-expo-l-atelier-des-lumieres-klimt.html
A l'aide de 140 vidĂ©oprojecteurs et au son des valses et autres musiques de la Vienne de la fin XIXe siĂšcle, les Ɠuvres du peintre autrichien s'animent et habillent les 3.300 mÂČ de surface de projection de ce nouveau lieu baptisĂ© Atelier des LumiĂšres, situĂ© dans le XIe arrondissement. C’est "la plus grande installation numĂ©rique de ce type dans le monde", assure Bruno Monnier, le prĂ©sident de Culture espaces, la sociĂ©tĂ© privĂ©e en charge du lieu qui ouvre au public ce vendredi avec cette premiĂšre exposition.
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b)    DAVID HOCKNEY addict aux technologies            
David Hockney, peintre et photographe de talent, est né en 1937 au Royaume-Uni. Il est aussi graveur et réalisateur de décors.
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PEARBLOSSOM HIGHWAY (1986)    
 Le tableau de Hockney est un photocollage de 119.2 x163.8 cm exposĂ© au Jean Paul Getty MusĂ©um de Los Angeles. Durant 8 jours, Hockney prend 650 photos de cette route Ă  diffĂ©rents moments de la journĂ©e d’oĂč le sous-titre de l’Ɠuvre : 11-18th APRIL 1986. De ces 650 photos, il va extraire environ 3000 morceaux qui serviront Ă  la crĂ©ation du tableau.   
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(Les deux photos de gauche) Extrait de l’interview de Hockney par Huell Howser Ă  l’occasion d’une rĂ©trospective au musĂ©e d’art moderne de Los Angeles 1988. (La photo de droite) Extrait de l’interview de Hockney par le Getty Museum 2 FĂ©vrier 2012.
Pour les objets, il adoptera une technique prĂ©cise de prise de vue oĂč sa volontĂ© est de faire un focus sur l’objet qui l’intĂ©resse. Pour cela, il utilise un escabeau qui lui permet de prendre des photos des panneaux de signalisation de prĂšs et de face. Il se positionne alors de telle maniĂšre que l’on voit le ciel le moins possible. Ces prises de vue sont la base mĂȘme de son travail et permettent de comprendre ce qu’il a cherchĂ© Ă  nous faire ressentir lorsqu’on regarde le tableau : c’est tout le travail de composition et de perspective. Nous sommes en effet face Ă  chaque dĂ©tail hors perspective globale. Voici par exemple, un cadrage correspondant Ă  la photo du panneau : on voit le « focus » sur l’essentiel c’est-Ă -dire la signalisation. Hockney se place tout Ă  fait dans la dĂ©finition de l’artiste que nous livrait Balzac : « la mission de l’art n’est pas de copier la nature mais de l’exprimer ». L’avantage de sa technique est que chaque objet a une mise au point parfaite ce qui ne serait pas le cas s’il avait travaillĂ© Ă  partir d’une seule photo.
Ilaf HAIDAR
        I.            Son parcours 
Ilaf Haidar nĂ©e en 1984 Ă  Pontoise (France). DiplĂŽmĂ©e des Beaux-Arts de Damas en Syrie et d’un Master 2 en Arts en France. Maintenant, elle prĂ©pare sa thĂšse de doctorat “Peinture et Nouvelles technologies: Un rapport croisĂ©â€ Ă  Amiens. Par les matĂ©riaux et diffĂ©rents mĂ©diums utilisĂ©s, elle interroge notre environnement et son Ă©volution, au niveau pictural.
Au dĂ©but elle faisait de la peinture trĂšs acadĂ©mique, c’est Ă  dire : copier le rĂ©el. Elle a commencĂ© avec des natures mortes, des modĂšles vivants. Avec l’Ecole, elle allait en ville, surtout dans l’ancien Damas, pour dessiner et peindre l’architecture.
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        II.            L’évaluation de sa pratique artistique au fil du temps 
AprĂšs quelques annĂ©es, elle commençait Ă  s’ennuyer dans sa pratique artistique : tous les jours faire les mĂȘmes dessins. À force elle a besoin de faire quelque chose de nouveau. Par exemple si elle dessinait une bouteille d’eau, elle faisait d’abord toutes les nuances de couleurs et de noir et blanc qu’elle voyait. De 25 nuances, elle passait Ă  dix puis finalement plus que quelques-unes. Et mĂȘme, au lieu de dessiner une ligne de sĂ©paration, Ilaf laissait un espace vide et elle laissait l’Ɠil dessiner cette ligne. Elle n’utilisait jamais de couleur noir, elle trouvait que ça rendait le tableau « sale », pas propre. Alors elle Ă©vitait toujours. Pour son projet de fin d’étude elle avait une sorte de libertĂ© et de rĂ©volution. Dessiner ce qu’il reste de ses rĂȘves, c’était ça son dĂ©but vers l’abstrait.
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III.     L’approche au technologie
Elle ait commencĂ© l’accĂšs Ă  internet vers 2005. Elle S’y est intĂ©ressĂ©e et presque Ă  la fin de Ses Ă©tudes aux Beaux-Arts. Elle voyait beaucoup de photographies sur internet, et ce qui s’attirait le plus c’était les photos de l’espace. En mĂȘme temps, elle a commencĂ© Ă  travailler un peu sur des logiciels comme Photoshop, Illustrator, In Design. Elle avait participĂ© Ă  une exposition en tant que jeune artiste, en 2008, une collaboration entre artistes syriens et artistes autrichiens, avec pour thĂšme commun La vie sociale et chacun Ă©tait libre de faire ce qu’il voulait. A cette Ă©poque elle avait pris des photographies de feu. Dedans, Ilaf imaginait des personnages alors elle a travaillĂ© Ă  faire du photomontage sur Photoshop. C’était le dĂ©but pour elle du Digital Art. Utiliser autre chose pour continuer Ă  faire de la peinture.
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Dans sa thĂšse elle s’interroge sur l’influence de la technologie sur les pratiques picturales. Au cours de son Master, elle a dĂ©couvert que c’est la vision qui change. Bien sĂ»r, si la vision change, cela change aussi la perception et la façon dont on fait les choses. Sa thĂšse c’est pour aller en profondeur de ces choses-lĂ . Sans parler d’éducation, un bĂ©bĂ© aujourd’hui naĂźt presque avec un portable dans les mains, quelle est sa vision des choses ? Est-ce qu’elle est capable de communiquer avec lui alors qu’elle est d’une gĂ©nĂ©ration oĂč il y avait un peu des deux : l’avant et l’aprĂšs apparition des nouvelles technologies ? Les enfants, toute leur vie ils auront un Ă©cran devant eux, donc quelle est leur perception de la rĂ©alitĂ© qui les entoure, leur rapport Ă  la matiĂšre ? C’est tout ça que Ilaf a besoin de comprendre.
IV.     La peinture ou l’ordinateur ?
Quand elle est sur l’ordinateur, la peinture lui manque, et la matiĂšre brute. Quand elle peint, la luminositĂ© de l’écran lui manque. Elle n’arrive pas Ă  abandonner, ni l’un ni l’autre. Avec l’utilisation de nouvelles technologies, elle ne voyait plus la peinture de la mĂȘme façon. Car, sa vision et son perception au monde, et son utilisation de la couleur, ont tous changĂ©s. Car avec les nouveaux mĂ©dias elle s’est mise Ă  utiliser du noir dans ces peinture. Donc ça Ă  tout changer en vĂ©ritĂ©.
Un exemple de l’utilisation de la technologie:
"Dans ma tĂȘte" : 
https://www.youtube.com/watch?v=4k06kR98jXI&feature=youtu.be
À partir de la photographie de la rue ( Photographie d'une rue en Syrie, HAIDAR Ilaf, 2010), j’ai fait une peinture sur papier (150cm * 108cm) (Photographie de la peinture de la rue). J’ai photographiĂ© cette peinture et je l’ai utilisĂ©e dans ma vidĂ©o. J’ai utilisĂ© aussi une photographie d’un fragment du Mur pour la paix lequel j’ai pris Ă  Paris Photographie de Le Mur pour la paix).
https://www.ilafhaidar.com/video
V.     Inspirations et influences
C’est tout ce qu’elle voit, tout ce qu’elle ressent. En gĂ©nĂ©ral, pour commencer Ă  peindre un tableau, elle ferme les yeux et elle pense Ă  une sorte de souvenir, comme un zapping d’images dans sa tĂȘte, jusqu’à voir une image qui me donne des sensations.
Elle dit : parfois les gens ont du mal Ă  comprendre l’art abstrait, pour eux c’est un peu n’importe quoi. Mais si tu fais un trĂšs gros plan sur un Ɠil ou un visage, ce qui ressort ce sont des formes abstraites. Les germes ou les bactĂ©ries, quand on les regarde au microscope, il y a des choses fascinantes. Pareil avec des morceaux de pierres. C’est abstrait car c’est diffĂ©rent de ce qu’on a l’habitude de voir, mais ce sont des choses qui existent, c’est dans la nature. Pour moi, il n’y a rien de ce qu’on appelle « abstrait », car tu ne peux pas dessiner une ligne qui n’existe pas dans ta mĂ©moire. Mais c’est difficile de dĂ©finir l’abstrait. Alors j’accepte que quelqu’un aime ou pas mes tableaux, car j’ai l’impression que l’important c’est de ressentir les choses. Soit tu le ressens soit tu ne le ressens pas.
Une fois elle était influencée par deux films : (A star is born) et (Bohémian rhapsody) et elle a décidée de faire quatre tabules en série (noire et bleu).
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Un autre exemple, elle était inspirée par un verre cassé :
Cycle du verre 2015 :
https://www.youtube.com/watch?v=XvvGc_VhvFM&feature=youtu.be
Le verre est fragile, il peut se casser facilement, mais le feu reforme le verre et redessine sa forme. Nous sommes justes comme lui, on est fragile, mais les obstacles dans la vie recréent notre personnalité :
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https://www.youtube.com/watch?v=AB9rxYLtVe0&feature=share&fbclid=IwAR0ON791RdzoFASzK0uEuKzOsih37uNzhGNDQafGYIZUfkyM0GZ3Gc9-nAg
Musique par Ilaf haidar 
Son couleur prĂ©fĂ©rĂ© est le jaune (l’effet soleil de l’orient)  
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L’entretien avec l'artiste plasticienne ILAF HAIDAR :
https://www.youtube.com/watch?v=XYqN72EMM8I&feature=youtu.be
Notes:
1. Dominique Berthet, L’audace en art, Ed. L’Harmattan, Paris, 2005, p.122.
2.  "Paradoxically, such researchers are resorting to machines in the effort to redefine human creativity." p. 52.
3. "Computer graphics as art must be able to say something relevant about the world we live in; we cannot mindlessly churn out still-life sand wallpaper patterns."
Sources:
https://www.ilafhaidar.com/digital
http://homes.chass.utoronto.ca/~wulfric/lexperimenta/puzniak/
https://www.espacestemps.net/articles/arts-scenes-et-nouvelles-technologies/
https://ricasso3.weebly.com/linfluence-de-differentes-technologies-dans-lart.html
https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture/l-atelier-des-lumieres-nouveau-lieu-d-exposition-a-paris-ouvre-avec-klimt_3282551.html
https://artzerotrois.wordpress.com/2015/06/05/david-hockney-peintre-precurseur-de-la-technologie/
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mrlafont · 5 years ago
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Air du feu, tu n’as pas su jouer. Tu as jetĂ© sur ma maison une toile noire. Qu’est-ce que cet opaque partout ? C’est l’opaque qui a bouchĂ© mon ciel. Qu’est-ce que ce silence partout ? C’est le silence qui a fait taire mon chant.  L’espoir, il m’eĂ»t suffi d’un ruisselet. Mais tu as tout pris. Le son qui vibre m’a Ă©tĂ© retirĂ©.  Tu n’as pas su jouer. Tu as attrapĂ© les cordes. Mais tu n’as pas su jouer. Tu as tout bousillĂ© tout de suite. Tu as cassĂ© le violon. Tu as jetĂ© une flamme sur la peau de soie. Pour faire un affreux marais de sang.  Son bonheur riait dans son Ăąme. Mais c’était tout tromperie. Ça n’a pas fait long rire.  Elle Ă©tait dans un train roulant vers la mer. Elle Ă©tait dans une fusĂ©e filant sur le roc. Elle s’élançait quoiqu’immobile vers le serpent de feu qui allait la consumer. Et fut lĂ  tout Ă  coup, saisissant la confiante, tandis qu’elle peignait sa chevelure, contemplant sa fĂ©licitĂ© dans la glace. Et lorsqu’elle vit monter cette flamme sur elle, oh
 Dans l’instant la coupe lui a Ă©tĂ© arrachĂ©e. Ses mains n’ont plus rien tenu. Elle a vu qu’on la serrait dans un coin. Elle s’est arrĂȘtĂ©e lĂ -dessus comme sur un Ă©norme sujet de mĂ©ditation Ă  rĂ©soudre avant tout. Deux secondes plus tard, deux secondes trop tard, elle fuyait vers la fenĂȘtre, appelant au secours. Toute la flamme alors l’a entourĂ©e.  Elle se retrouve dans un lit, dont la souffrance monte jusqu’au ciel, jusqu’au ciel, sans rencontrer de dieu
 dont la souffrance descend jusqu’au fond de l’enfer, jusqu’au fond de l’enfer sans rencontrer de dĂ©mon. L’hĂŽpital dort. La brĂ»lure Ă©veille. Son corps, comme un parc abandonnĂ©..  DĂ©fenestrĂ©e d’elle-mĂȘme, elle cherche comment rentrer. Le vide oĂč elle godille ne rĂ©pond pas Ă  ses mouvements. Lentement, dans la grange, son blĂ© brĂ»le. Aveugle, Ă  travers le long barrage de souffrance, un mois durant, elle remonte le fleuve de vie, nage atroce. Patiente, dans l’innommable boursouflĂ© elle retrace ses formes Ă©lĂ©gantes, elle tisse Ă  nouveau la chemise de sa peau fine. La guĂ©rison est lĂ . Demain tombe le dernier pansement. Demain
 Air du sang, tu n’as pas su jouer. Toi non plus, tu n’as pas su. Tu as jetĂ© subitement, stupidement, ton sot petit caillot obstructeur en travers d’une nouvelle aurore. Dans l’instant elle n’a plus trouvĂ© de place. Il a bien fallu se tourner vers la Mort. A peine si elle a aperçu la route. Une seconde ouvrit l’abĂźme. La suivante l’y prĂ©cipitait. On est restĂ© hĂ©bĂ©tĂ© de ce cĂŽtĂ©-ci. On n’a pas eu le temps de dire au revoir. On n’a pas eu le temps d’une promesse. Elle avait disparu du film de cette terre. Lou Lou Lou, dans le rĂ©troviseur d’un bref instant Lou, ne me vois-tu pas ? Lou, le destin d’ĂȘtre ensemble Ă  jamais dans quoi tu avais tellement foi Eh bien ? Tu ne vas pas ĂȘtre comme les autres qui jamais plus ne font signe, englouties dans le silence. Non, il ne doit pas te suffire Ă  toi d’une mort pour t’enlever ton amour. Dans la pompe horrible qui t’espace jusqu’à je ne sais quelle milliĂšme dilution tu cherches encore, tu nous cherches place Mais j’ai peur On n’a pas pris assez de prĂ©cautions On aurait dĂ» ĂȘtre plus renseignĂ©, Quelqu’un m’écrit que c’est toi, martyre, qui va veiller sur moi Ă  prĂ©sent. Oh ! J’en doute. Quand je touche ton fluide si dĂ©licat demeurĂ© dans ta chambre et tes objets familiers que je presse dans mes mains ce fluide tĂ©nu qu’il fallait toujours protĂ©ger Oh j’en doute, j’en doute et j’ai peur pour toi, ImpĂ©tueuse et fragile, offerte aux catastrophes Cependant, je vais Ă  des bureaux, Ă  la recherche de certificats gaspillant des moments prĂ©cieux qu’il faudrait utiliser plutĂŽt entre nous prĂ©cipitamment tandis que tu grelottes attendant en ta merveilleuse confiance que je vienne t’aider Ă  te tirer de lĂ , pensant « A coup sĂ»r, il viendra « il a pu ĂȘtre empĂȘchĂ©, mais il ne saurait tarder « il viendra, je le connais « il ne va pas me laisser seule « ce n’est pas possible « il ne va pas laisser seule, sa pauvre Lou
 Je ne connaissais pas ma vie. Ma vie passait Ă  travers toi. Ça devenait simple, cette grande affaire compliquĂ©e. Ça devenait simple, malgrĂ© le souci. Ta faiblesse, j’étais raffermi lorsqu’elle s’appuyait sur moi. Dis, est-ce qu’on ne se rencontrera vraiment plus jamais ? Lou, je parle une langue morte, maintenant que je ne te parle plus. Tes grands efforts de liane en moi, tu vois ont abouti. Tu le vois au moins ? Il est vrai, jamais tu ne doutas, toi. Il fallait un aveugle comme moi, il lui fallait du temps, lui, il fallait ta longue maladie, ta beautĂ©, ressurgissant de la maigreur et des fiĂšvres, il fallait cette lumiĂšre en toi, cette foi, pour percer enfin le mur de la marotte de son autonomie. Tard j’ai vu. Tard j’ai su. Tard, j’ai appris « ensemble » qui ne semblait pas ĂȘtre dans ma destinĂ©e. Mais non trop tard. Les annĂ©es ont Ă©tĂ© pour nous, pas contre nous. Nos ombres ont respirĂ© ensemble. Sous nous les eaux du fleuve des Ă©vĂ©nements coulaient presque avec silence. Nos ombres respiraient ensemble et tout en Ă©tait recouvert.  J’ai eu froid Ă  ton froid. J’ai bu des gorgĂ©es de ta peine. Nous nous perdions dans le lac de nos Ă©changes. Riche d’un amour immĂ©ritĂ©, riche qui s’ignorait avec l’inconscience des possĂ©dants, j’ai perdu d’ĂȘtre aimĂ©. Ma fortune a fondu en un jour. Aride, ma vie reprend. Mais je ne me reviens pas. Mon corps demeure en ton corps dĂ©licieux et des antennes plumeuses en ma poitrine me font souffrir du vent du retrait. Celle qui n’est plus, prend, et son absence dĂ©voratrice me mange et m’envahit. J’en suis Ă  regretter les jours de ta souffrance atroce sur le lit d’hĂŽpital, quand j’arrivais par les corridors nausĂ©abonds, traversĂ©s de gĂ©missements vers la momie Ă©paisse de ton corps emmaillotĂ© et que j’entendais tout Ă  coup Ă©merger comme le « la » de notre alliance, ta voix, douce, musicale, contrĂŽlĂ©e, rĂ©sistant avec fiertĂ© Ă  la laideur du dĂ©sespoir, quand Ă  ton tour tu entendais mon pas, et que tu murmurais, dĂ©livrĂ©e « Ah tu es lĂ  ». Je posais ma main sur ton genou, par-dessus la couverture souillĂ©e et tout alors disparaissait, la puanteur, l’horrible indĂ©cence du corps traitĂ© comme une barrique ou comme un Ă©gout, par des Ă©trangers affairĂ©s et soucieux, tout glissait en arriĂšre, laissant nos deux fluides, Ă  travers les pansements, se retrouver, se joindre, se mĂȘler dans un Ă©tourdissement du cƓur, au comble du malheur, au comble de la douceur. Les infirmiĂšres, l’interne souriaient ; tes yeux pleins de foi Ă©teignaient ceux des autres. Celui qui est seul, se tourne le soir vers le mur, pour te parler. Il sait ce qui t’animait. Il vient partager la journĂ©e. Il a observĂ© avec tes yeux. Il a entendu avec tes oreilles. Toujours il a des choses pour toi. Ne me rĂ©pondras-tu pas un jour ? Mais peut-ĂȘtre ta personne est devenue comme un air de temps de neige, qui entre par la fenĂȘtre, qu’on referme, pris de frissons ou d’un malaise avant-coureur de drame, comme il m’est arrivĂ© il y a quelques semaines. Le froid s’appliqua soudain sur mes Ă©paules je me couvris prĂ©cipitamment et me dĂ©tournai quand c’était toi peut-ĂȘtre et la plus chaude que tu pouvais te rendre, espĂ©rant ĂȘtre bien accueillie ; toi, si lucide, tu ne pouvais plus t’exprimer autrement. Qui sait si en ce moment mĂȘme, tu n’attends pas, anxieuse, que je comprenne enfin, et que je vienne, loin de la vie oĂč tu n’es plus, me joindre Ă  toi, pauvrement, pauvrement certes, sans moyens mais nous deux encore, nous deux

Henri Michaux, La vie dans les plis, “Nous deux encore” (1948).
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TRADUCTION FRANÇAISE (de moi)
"FAZ" Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung 01.12.2019
INTERVIEW de Tobias RĂŒther
Photo de Tobias Schmitt
Je m'aime incroyablement
  Pourquoi la vérité est dans le costume? Une conversation avec l'homme qui est devenu célÚbre en tant que Conchita Wurst - et amÚne maintenant des Drag Queens à la télévision allemande
  "Je savais que j'Ă©tais une star dans mon enfance", explique Tom Neuwirth, alias Conchita Wurst. "Maintenant je le sais Ă  nouveau." La photo a Ă©tĂ© prise dans les coulisses du bĂątiment oĂč rĂ©pĂšte l'orchestre symphonique de Nuremberg
Nuremberg. Fin novembre: Tom Neuwirth, connu dans le monde entier sous le nom de Conchita Wurst, est en ville pour jouer avec l'arrangeur symphonique et de jazz Thilo Wolf Ă  la Meistersingerhalle. En 2014, il a remportĂ© le concours Eurovision de la chanson en tant que magnifique chanteuse barbue, Conchita avec "Rise Like A Phoenix". Maintenant, l'Autrichien de 31 ans aux cheveux courts et en combinaison noire vient pour l’interview qui se dĂ©roule entre les murs de plusieurs mĂštres d'Ă©paisseur de la salle des congrĂšs oĂč les musiciens symphoniques sont chez eux. "Truth over Magnitude" (Sony) vient de paraĂźtre. Sur son troisiĂšme album, l'artiste utilise le nom: Wurst.
FAZ: Vous faites de l'électropop maintenant. Néanmoins, sur le nouvel album, cela vous ramÚne toujours à la théùtralité de "Rise Like a Phoenix". Vous voyez-vous comme un artiste?
  Mes intĂ©rĂȘts musicaux vont de CĂ©line Dion Ă  Björk. Il y a beaucoup de possibilitĂ©s. Mais ce cĂŽtĂ© dramatique ne sera jamais perdu. C'est comme ça que je joue, c'est comme ça que je vis la musique. J'aime beaucoup l'Ă©lectro-pop, mais au final, c'est toujours la mĂȘme voix qui chante.
  FAZ: N'avez-vous pas une image de vous quand vous chantez?
  Non, je vois l'Ă©motion qui dĂ©clenche la chanson en moi et j'ai des images en tĂȘte. Pour certaines chansons, j'ai besoin de vitesse dans ma façon de bouger, de regarder le public. Je traduis ça. Et parfois, ce sont de grands gestes. Et parfois de plus petits.
FAZ: Vous avez crĂ©Ă© un personnage artistique, mais en montrant toujours vos sentiments. Cette tension entre - je joue un rĂŽle, mais j’ai des choses importantes Ă  dire: comment vous y prenez-vous?
Bien sĂ»r, cela n’est pas authentique, surtout en ce qui concerne le visuel. Et peut-ĂȘtre que c'est la langue parlĂ©e par Conchita. Mais c'est une partie de moi. C'est tout moi. Je peux ĂȘtre n'importe quoi, de la personne la plus amicale que l’on puisse croiser sur son chemin, au plus dĂ©sagrĂ©able de tous. C'est pourquoi je suis parfois extrĂȘmement thĂ©Ăątral et parfois pas du tout. C'est pourquoi je pense moins Ă  savoir si c'est une contradiction. Je suis juste comme ça. Je fais ce que mon corps me dit.
FAZ: Il existe une tradition artistique selon laquelle il est possible de jouer un rĂŽle pour se produire sur scĂšne, quelque chose que vous ne pouvez pas montrer dans la vie quotidienne - et d’ĂȘtre ainsi simplement protĂ©gĂ© dans ce rĂŽle.
Bien sĂ»r, mon attitude est diffĂ©rente lorsque je porte une perruque Ă  cheveux longs ou des cheveux courts. Mais je ne me restreins pas. Pas en privĂ©. Si cela se produit, je peux aussi divertir les gens au supermarchĂ©. C'est pourquoi c’est moins dĂ©pendant de la surface, bien que l’intĂ©rieur et extĂ©rieur se mĂ©langent bien sĂ»r.
FAZ: Vous dites souvent comment, en tant que petit garçon, vous portiez les vĂȘtements de votre mĂšre avant mĂȘme que vous ayez un mot pour dire ce que vous ressentiez, que vous ĂȘtes gay. Mais le costume vous avait dĂ©jĂ  donnĂ© une forme, comme s'il s'agissait d'une libĂ©ration.
Ce que je ne savais probablement pas auparavant. C'est probablement ça. Quand je tombe sur les premiÚres interviews, je me dis souvent: «Ah, j'ai vraiment appris ces derniÚres années. » Aussi à propos de moi.
FAZ: En ce moment, vous faites partie du jury du "Queen of Drags" de Heidi Klum, dans lequel dix candidats se font concurrence. Les drag-queen ont jouĂ© un rĂŽle important dans l'Ă©mancipation des homosexuels. Encore une fois, cette tension: la vĂ©ritĂ© est dans le costume. Personne ne reste assis avec une guitare autour du feu de camp et chante son Ăąme Ă  corps perdu. Une façade est crĂ©Ă©e, et pourtant il s’agit de l’intĂ©rieur du plus profond.
Mais elle a exactement la mĂȘme authenticitĂ© que la musique au feu de camp. Les mondes que ces dix artistes ont crĂ©Ă©s, qu’ils ont imaginĂ©s. C'est leur vĂ©ritĂ© de beautĂ© et d’esthĂ©tique et de forme. Oui, cela a absolument quelque chose d'inauthentique, mais en mĂȘme temps quelque chose d'incroyablement authentique.
  FAZ: Quand vous Ă©tiez petit garçon, vous avez jouĂ© Ă  Shirley Bassey, vous vous ĂȘtes glissĂ© dans une image, Ă©galement pour dĂ©couvrir une vĂ©ritĂ© sur vous-mĂȘme. Ce conflit est-il terminĂ©?
Pour moi, tout est positif. Parce que je connais tellement de facettes de moi-mĂȘme et que j'apprends peut-ĂȘtre beaucoup plus que ce que les autres peuvent ou veulent. C'est pourquoi je ne vois pas le conflit. Je peux ĂȘtre ceci. Et je peux ĂȘtre cela aussi. J'ai une variĂ©tĂ© de choses qui sont bonnes pour moi, oĂč mon cƓur me dit quelle est la vĂ©ritĂ©. En tant que jeune enfant, j'Ă©tais incroyablement confiant. Et puis viennent toutes ces normes que la sociĂ©tĂ© nous impose et alors vous devenez si incroyablement mal Ă  l’aise. Revenir de lĂ -bas pour dire: je savais petit enfant, je suis une star, maintenant je le sais Ă  nouveau.
FAZ: Vous avez Ă©galement dit que vous vouliez devenir cĂ©lĂšbre parce que vous ĂȘtes le meilleur pour ça.
LĂ  aussi, j'ai appris qu’ĂȘtre cĂ©lĂšbre est en soi totalement sans valeur. Mais je me sentais comme ça, parce que c'est aussi du vĂ©cu: tous ceux qui sont cĂ©lĂšbres sont heureux. Bien sĂ»r, cela n’a rien Ă  voir avec cela. Au fil du temps, j'ai compris que pour moi, le plus important Ă©tait de s'amuser dans la vie. Je veux pouvoir ĂȘtre assis dans un avion qui s’est Ă©crasĂ©, ĂȘtre assis dans une atmosphĂšre dĂ©tendue et dire: OK, quand c'est l'heure, c'est l'heure. Je n'ai pas encore atteint cette condition. Mais: c'est ce qui me motive. J'aime mes amis Ă  propos de tout, j'aime ma famille - et je m'aime incroyablement. Incroyablement.
FAZ: Félicitations, cela ne réussit pas pour beaucoup.
Oui merci. Et tout ce que je fais, je le fais, car le chemin vers le produit final, comme le nouvel album, est le plus amusant - et cette sortie est l’autre chose. C'est comme respirer. Je ne peux pas l'exprimer moi-mĂȘme. J'ai aussi une opinion sur tout. Je ne le dis pas toujours. Mais c'est le moteur qui me motive. Mon but dans la vie est de me rendre heureux. Je ne dirais pas que je suis Ă©goĂŻste, mais je suis incroyablement Ă©gocentrique.
FAZ: Vous avez dĂ©jĂ  qualifiĂ© Conchita de "femme du prĂ©sident". Le personnage ‘plus grand’ que vous avez crĂ©Ă© est-il devenu un fardeau pour vous?
Entre temps, oui.. C'est lĂ  que la femme du prĂ©sident intervient: elle peut faire certaines choses, pas d'autres, elle doit faire certaines choses. Je me suis rĂ©duit extrĂȘmement Ă  cette couleur de mon caractĂšre. Cela m'a rendu malheureux et malade, cela m'a rendu paresseux, je me suis lamentĂ© - et pendant longtemps je n'ai pas compris que je suis responsable de la façon dont ma vie se passe. Je n'ai jamais rencontrĂ© d'inconvĂ©nient Ă  ce que des personnes s'associent autant Ă  ce personnage, car je prends toujours du recul et dis, je dis ce que je dis et je fais ce que je fais. Mais plus maintenant.
FAZ: Conchita a tout de suite Ă©tĂ© comprise comme un reprĂ©sentant du mouvement grandissant en faveur de l’égalitĂ© des minoritĂ©s. Vous ne l'avez pas planifiĂ© exactement?
  Non, je n'avais pas de plan. J'ai grandi dans une auberge. La culture de bienvenue fait partie du travail, et je n’ai donc pas Ă©tĂ© Ă©duquĂ© avec des prĂ©jugĂ©s. Au contraire. Si quelqu'un n'Ă©tait pas traitĂ© correctement, mes parents Ă©taient les premiers Ă  dire que chez nous, ce n'est pas possible. Cela peut ne pas encore ĂȘtre compris quand on est un petit enfant. Mais plus je vieillis, plus je rĂ©alise que je suis aussi le produit de mes parents.
FAZ: Lorsque Conchita est entrée en scÚne, elle avait évidemment une responsabilité, qu'elle le veuille ou non. Et doit maintenant faire face aux souhaits et demandes.
  Oui. D'autres disent ça. Je ne dis pas ça. Je n'ai rien à faire. Je dois faire ce que mon coeur me dit.
  FAZ: Mais vous comprenez le souhait? Vous avez crĂ©Ă© un personnage qui fournit un tel potentiel d’identification que les dĂ©sirs viennent automatiquement.
  Bien sûr que je comprends ça. Mais c'est là qu'entre en jeu l'égocentrisme.
FAZ: Ces revendications sur Conchita sont Ă©galement fortes Ă  "Queen of Drags" Ă  nouveau. L'Ă©mission a Ă©tĂ© critiquĂ©e pour avoir utilisĂ© une sous-culture pour le divertissement, prĂ©sentĂ©e par Heidi Klum. Et Conchita s’y joint. Cela vous a-t-il gĂȘnĂ©? Ou avez-vous pensĂ©: la prochaine Ă©tape pour rendre quelque chose visible?
En attendant, je vois aussi que la communautĂ© exploite Heidi Klum. Cela nous a donnĂ© cette niche. Bien sĂ»r, c'est du divertissement et non un spectacle scientifique. Mais il montre cependant aux gens. Tout commentaire que je vois sur les mĂ©dias sociaux et qui dit, hĂ© les gars, je ne l'aivais pas encore vu ainsi, c'est dĂ©jĂ  pour moi: "Oui!" C'Ă©tait la premiĂšre saison. Bien sĂ»r, tout le monde de la production pense: «C’était un processus d’apprentissage, nous savons dĂ©jĂ  ce que nous pouvons faire mieux. Mais je pense que nous allons dans la bonne direction.
FAZ: Une exposition scientifique est une association intĂ©ressante. Parce que la question qui se pose est de savoir Ă  quel point vous devez ĂȘtre prĂ©cis et Ă  quel point ça peut ĂȘtre populaire si vous avez une scĂšne aussi raffinĂ©e ....
  ... bien sĂ»r c'est une scĂšne. Mais "nous", je trouve cela difficile. MĂȘme si c'est une communautĂ©, il y a des branches qui sont du divertissement. Et puis il y a des branches qui sont sĂ©rieuses. Respectueusement sĂ©rieuses. Et ce spectacle veut Ă©clairer les gens de maniĂšre ludique.
FAZ: Alors s'il vous plaĂźt Ă©clairez-moi: oĂč est l'art dans le fait de mettre une robe et de chanter?
  Être drag-queen signifie tout faire soi-mĂȘme, au moins au dĂ©but. Et vous devez le faire pendant un certain temps afin d’avoir une certaine notoriĂ©tĂ©, un succĂšs, afin de gagner sa vie Ă  la fin. Vous devez avoir un sens de l'esthĂ©tique, ĂȘtre capable de faire les cheveux, le maquillage, la chorĂ©graphie, vous devez ĂȘtre capable de danser et, si ce n'est pas chanter, au moins comprendre comment faire semblant. Au mieux, on est assez bon pour nĂ©gocier des contrats. C'est une accumulation de talent et de savoir-faire, de diligence et de persĂ©vĂ©rance. Et que vous ne vous arrĂȘtez pas, mĂȘme quand les vents contraires arrivent. Et ensuite, vous devez inviter des gens dans votre propre tĂȘte.
FAZ: "Queen of Drags" est la prochaine Ă©mission de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© qui apporte une minoritĂ© ou une sous-culture au grand public. Il n'y a pas de show Drag Queen sur ARD ou ORF, qui ferait la mĂȘme chose, mais le format "Reality TV" reste suspect.
  C'est l'esprit du temps, non? Nous ne savons pas quel sera le levier dans cinquante ans. Kim Kardashian est le visage de cette dĂ©cennie. Avant c’était les muses. Mais je pense que je ne prends pas tout cela au sĂ©rieux.
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sans-anesthesie · 5 years ago
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numérique et promesse de salut face aux souffrances de la matiÚre
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(@eunpyon sur twitter)
            “C’est quand le fantĂŽme devient rĂ©el que le rĂ©el devient fantomatique. » affirme GĂŒnther Andrews suite Ă  la dĂ©mocratisation de la tĂ©lĂ©vision, sur un ton trahissant son inquiĂ©tude. La crainte de voir les illusions, les ombres de la « caverne » mettre en Ă©chec le monde rĂ©el n’est pas rĂ©cente, simple rĂ©alisation de l’analogie prophĂ©tique de Platon. Aujourd’hui, plus que jamais concentrĂ©e sur la santĂ©, la sĂ©curitĂ© physique et le bien-ĂȘtre matĂ©riel, la sociĂ©tĂ© moderne est pourtant l’hĂ©ritiĂšre des religions monothĂ©istes, qui condamnent les plaisirs de la chair au profit de la pensĂ©e. Avant mĂȘme l’ùre du virtuel gĂ©nĂ©ralisĂ© par le numĂ©rique, l’idĂ©al religieux dĂ©matĂ©rialisait l’homme et concrĂ©tisait l’esprit. Ce que propose le numĂ©rique apparait alors comme un prolongement de cette aspiration Ă  la transcendance. En modifiant le monde, en le virtualisant – et donc, en laissant la place Ă  l’image -, il offre un nouvel espoir de salut : celui d’une libertĂ© individuelle quasi-inarrĂȘtable. Mais pour l’atteindre, il semble exiger que l’on utilise la technologie matĂ©rielle qui permettrait satisfaction de cet idĂ©al. 
Cette exigence d’une sociĂ©tĂ© numĂ©risĂ©e marchant au rythme des uns et des zĂ©ros (dans laquelle nos donnĂ©es devient monnaie d’échange, car rien n’est gratuit dans le capitalisme, et les applications qui prĂ©tendent l’ĂȘtre font juste payer autrement) est-elle symptomatique d’une descente vers la « caverne » de Platon, ou est-elle une simple avancĂ©e (naturelle ?) dans l’évolution, l’ĂȘtre humain s’affranchissant des contraintes matĂ©rielles ?  Tout est fait pour que le rapport entretenu Ă  la matiĂšre soit rendu confortable dans la sociĂ©tĂ© de consommation capitaliste Ă  l’ùre du numĂ©rique. Pourtant, ce mĂȘme numĂ©rique dernier semble tendre Ă  rendre la matiĂšre obsolĂšte. C’est bien les avancĂ©es technologiques qui, malgrĂ© tout, donnent Ă  l’Homme une nouvelle vocation promĂ©thĂ©enne Ă  se dĂ©passer par les moyens matĂ©riels.
           Quand Aldous Huxley Ă©crit Brave New World (Le meilleur des mondes en version française), il imagine une sociĂ©tĂ© future « apaisĂ©e » par l’absence totale de troubles du corps, pourtant utilisĂ© Ă  outrance dans les pratiques sociales (sexualitĂ© banalisĂ©e dĂšs l’enfance, presque vue comme une convention puĂ©rile, orgies
). Ce plaisir quasi-permanent serait rendu possible par l’existence d’une drogue, le soma, qui endormirait l’esprit et laisserait libre cours aux dĂ©sirs de la chair. Cette Ɠuvre intemporelle fait Ă©cho dans la sociĂ©tĂ© de consommation actuelle : le confort est Ă©rigĂ© comme valeur suprĂȘme, les produits alimentaires les plus accessibles sont industriels et addictifs, et les consommateurs en sont victimes et non coupables pour la plupart.
Selon Michel Serres, auteur de Petite Poucette : la gĂ©nĂ©ration mutante, ce n’est ni un progrĂšs ni une catastrophe, mais simplement la consĂ©quence du traumatisme d’un monde qui ne veut plus connaitre la souffrance, tendance exacerbĂ©e par les brutalitĂ©s du XXe SiĂšcle. (Pourtant, y’a-t-on mis fin ?) Les enfants millenials sont beaux, exposent leur corps et jouissent des plaisirs matĂ©riels que l’uberisation semble promettre, lĂ©gitimement. Pourquoi se cacher ? NĂ©s « attendus et entourĂ©s de mille soins », ils ne parlent plus la langue des anciens, qui venaient au monde « à l’aveuglette et dans la douleur ». La matiĂšre est exposĂ©e sous des projecteurs de transparence, matiĂšre qui Ă©tait jusque-lĂ  dissimulĂ©e par la biensĂ©ance et relĂ©guĂ©e au secret. Nous sommes loin des rĂȘves diurnes de Madame Bovary, qui ne pouvait faire confiance qu’à son imagination pour donner vie Ă  ses fantasmes romanesques...
Peut-ĂȘtre que l’attention croissante accordĂ©e au matĂ©riel n’est qu’un symptĂŽme de sa perte de valeur (valeur marchande, bĂ©nĂ©fice au capitalisme, ou valeur morale ?).
           Le numĂ©rique, en laissant place au virtuel, « profanise » la matiĂšre au profit de l’image. La violence endĂ©mique, les mutilations et autres dĂ©formations corporelles deviennent monnaie courantes, simples assemblages de pixels rĂ©pandus sur le web (sans mĂȘme creuser jusqu’au darkweb, il suffit de passer un peu de temps sur twitter ou sur 4chan, oĂč le contenu brutal, fascisant, voire illĂ©gal circule en quasi-libertĂ©). La dĂ©matĂ©rialisation de l’horreur la rend irrĂ©elle, simple satisfaction d’un voyeurisme dĂ©sinhibĂ© par la facilitĂ© d’accĂšs – car il a bien toujours existĂ©, ce voyeurisme, plus ou moins refoulĂ© par la pensĂ©e religieuse, par la biensĂ©ance qui censurait la violence des tragĂ©dies... Aux Etats-Unis, il est prouvĂ© que l’essor des big data va de pair avec une croissance des troubles psychopathologiques chez les adolescents, explication partielle des fusillades de masse (sans parler de l’embrigadement par l’alt-right des garçons blancs hĂ©tĂ©rosexuels sur les forums de gaming, insidieuse mais bien rĂ©elle et efficace). Au Japon, le phĂ©nomĂšne hikikomori met Ă  l’évidence: certaines jeunes personnes subissent une dĂ©matĂ©rialisation de chaque aspect de leur vie, lorsque celle-ci est devenue trop contradictoire ou insoluble : la guerre, l’économie mais aussi la sexualitĂ©. Byung-Chul Han, dans son ouvrage intitulĂ© Le dĂ©sir : enfer de l’identique Ă©voque cette « pornographisation du monde ». Loin de diaboliser le porno, il englobe un phĂ©nomĂšne bien plus gĂ©nĂ©ral, qui s’applique Ă  toutes les sphĂšres de sociĂ©tĂ©. (La pornographie est un domaine de travail comme un autre, et je rappelle que respecter les acteur-ice-s porno relĂšve de la simple dĂ©cence.) Il n’empĂȘche que la pornographie, aujourd’hui, c’est plus d’un tiers du contenu partagĂ© sur le net – sans condamner, le fait reste intĂ©ressant Ă  relever. C’est par son absence d’érotisme, qui Ă©voque le secret, que le porno apparait obscĂšne lorsqu’on le dĂ©couvre, et qu’il semble ensuite banal, anatomique. Personnellement, j’ai dĂ©couvert que le porno me laisse (moi et mes connaissances) complĂštement indiffĂ©rent.
La solitude est la photographie du monde moderne, pourtant surpeuplĂ©. Evidemment, les gens Ă©changent, peut-ĂȘtre plus qu’auparavant, mais l’absence d’empathie reste criante, particuliĂšrement parce qu’on prĂ©tend ĂȘtre Ă  l’écoute – je pense aux minoritĂ©s encore et toujours muselĂ©es, aux politiques et cĂ©lĂ©britĂ©s qui veulent Ă  tout prix sembler inclusives et bienveillantes, mais ne font pas preuve d’écoute, et sans cesse on s’offusquera : « encore ? en 2019 ? » mais je pense que le progrĂšs n’avance (malheureusement) pas linĂ©airement avec le temps. Cette solitude, dans n’importe quelle consommation virtuelle – dĂ©jĂ  existante dans les romans, dont les univers reposent sur les images – prend place dans tous les rapports sociaux Ă  prĂ©sent. Nous communiquons et construisons nos fantasmes les yeux rivĂ©s sur le mur de la caverne.
            Le numĂ©rique qui cherche tant Ă  dĂ©matĂ©rialiser n’est qu’un produit de technologie, finalement. Ce n’est qu’un concept promĂ©thĂ©en : feu sacrĂ© qui permet la croissance incroyable des donnĂ©es et des possibilitĂ©s d’action de l’espĂšce, mais qui pourrait tout aussi bien devenir arme mortelle. Tout remĂšde est poison selon l’usage, et l’espĂšce humaine, voulant s’affranchir des contraintes matĂ©rielles pour dĂ©passer sa nature, use de ses moyens Ă  ses risques et pĂ©rils. Le numĂ©rique, en imposant le virtuel (qui a toujours existĂ©), comme nouvel absolu, aliĂšne simplement la matiĂšre, faisant des identitĂ©s individuelles des golems animĂ©s non pas par un texte biblique mais par des algorithmes, des courbes et des histoires de profit. (We live in a society, la matrice nous contrĂŽle, je sais.) Car derriĂšre les nombres se retrouvent toujours l’idĂ©ologie, et cette idĂ©ologie veut nous promettre la dĂ©livrance : quoi de mieux que de ne plus dĂ©pendre d’aucune contrainte matĂ©rielle pour s’assurer de ne jamais souffrir ? Le numĂ©rique semble alors despotisme doux, prĂȘt Ă  nous guider d’un Ɠil paternaliste, systĂšme de domination contre lequel mĂȘme la libertĂ© ne peut rien, puisqu’elle en serait l’aboutissement, la promesse finale. Son arme, pour robotiser les individus, se trouverait dans la dĂ©matĂ©rialisation systĂ©matique et systĂ©mique. Ce n’est pas une fatalité : l’organe obstacle Ă  plus de dĂ©mocratie, voire Ă  un vĂ©ritable « salut » de l’espĂšce dans son Ă©volution peut devenir organe moteur. La matiĂšre, couplĂ©e au numĂ©rique, peut permettre Ă  l’espĂšce de trouver le courage d’ĂȘtre autonome. C’est la promesse du transhumanisme, si on l’adopte avec idĂ©alisme, voire utopisme. Dans la sĂ©rie Netflix LOVE, DEATH + ROBOTS, l’épisode « Good Hunt » (mon prĂ©fĂ©rĂ©) illustre avec justesse cette hypothĂ©tique nouvelle nĂ©cessitĂ©. Dans un pays ayant subi une modernisation forcĂ©e suite Ă  une colonisation violente, la spiritualitĂ© et le folklore meurent Ă  petit feu (c’est bien le rĂ©sultat de l’impĂ©rialisme colonial). Le protagoniste, mĂ©canicien, utilise la technologie, d’abord outil d’oppression, pour se donner les moyens de se dĂ©fendre face aux exactions. Peut-ĂȘtre que le numĂ©rique, utilisĂ© de cette façon, devient forme ultime de dĂ©sobĂ©issance civile, moteur d’une sociĂ©tĂ© Ă©mancipĂ©e par les possibilitĂ©s de la matiĂšre. J’aimerais croire complĂštement en cette idĂ©e...
           Toute grande rĂ©volution industrielle apporte son lot de bouleversements, et la peur de voir le monde se dĂ©matĂ©rialiser au profit d’un rĂšgne des images existe depuis que Socrate dĂ©plore l’invention de l’écrit (pendant que ses Ă©lĂšves s’envoient des lettres, comme quoi les nouvelles gĂ©nĂ©rations se font cracher dessus par les anciennes depuis la nuit des temps). Mais si l’essor du numĂ©rique laisse penser qu’il faut tout dĂ©matĂ©rialiser, cela reste une illusion. AprĂšs tout, l’impĂ©ratif relĂšve soit de la morale soit d’une exigence religieuse. Or, le numĂ©rique n’en prend pas compte, c’est un phĂ©nomĂšne qui vit de lui-mĂȘme, sans ignorer les idĂ©ologies de ses crĂ©ateurs. L’usage dĂ©termine s’il devient remĂšde (apprentissage intuitif, sĂ©rendipitĂ©, politisation des jeunes, partage productif, safe place pour certain-e-s mĂȘme) ou poison, lĂ  oĂč le matĂ©rialisme et l’individualisme sont valeurs ultimes.
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zonenailart · 5 years ago
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Les faux ongles, pourquoi?
Hey guys! Aujourd'hui j’avais envie de rĂ©pondre Ă  une question que peut-ĂȘtre (probablement) peu se posent. À savoir, pourquoi je fais du nailart sur des faux ongles plutĂŽt que mes ongles naturels.
J’ai longtemps fait du nailart sur mes ongles naturels. Environ les cinq premiĂšres annĂ©es de mon expĂ©rience nailart, en vĂ©ritĂ©. Pourquoi j'ai changĂ© et me suis tournĂ©e vers les faux ongles? La vie, carrĂ©ment et simplement. Et aussi les annĂ©es de vernis constant ont beaucoup fragilisĂ© mes ongles. Ils se dĂ©doublent d'un rien ce qui fait chiper le vernis en moins de deux et, ça, c'est rageant au possible!
Célibataire, avec tous mes dimanches rien qu'à moi, c'était facile de prendre deux-trois heures pour nailarter dans la folie furieuse de mon imagination et de passer une heure supplémentaire à ne pas oser me gratter le nez en attendant que ça sÚche.  Oui, il faut avoir un grain. Mais surtout, oui, il faut avoir énormément de temps libre!
Quand l'Homme (et son garçon) est arrivĂ© dans le portrait, le temps libre s'est de beaucoup rarĂ©fiĂ©. Au dĂ©but, on se voyait principalement les fins de semaines. Je n'avais plus le temps de mettre trois Ă  quatre heures en bloc pour mes jolis doigts, mais le nailart restait mon passe-temps favori. Ça me dĂ©tend, c'est mon temps Ă  moi pour moi et c'est devenu ma principale forme d’expression. Mes mains me paraissent Ă©trangĂšres lorsqu'elles sont dĂ©nudĂ©es tellement j'ai l'habitude d'avoir de la couleur au bout des doigts! Je devais donc trouver une alternative. Je me suis mise Ă  fragmenter mes pĂ©riodes nailart, mais je n'aimais pas ça. Faire un bout une soirĂ©e, avoir une manucure incomplĂšte le lendemain... je n'Ă©tais pas du tout fan. (Et certains dirons que j'ai des TOC... c'est vrai et j'assume parfaitement!) Et Ă  ce moment, on ne vivait pas encore sous le mĂȘme toit! 
C’est dans ce manque de temps, mais avec le besoin de poursuivre ma passion pour le nailart que je me suis mise Ă  penser aux faux ongles. AprĂšs un tour sur Amazon, j’ai vu que c’était relativement peu cher Ă  faire Ă  la maison. J’ai commandĂ© un paquet qui me semblait de bonne qualitĂ©, une bouteille de colle et pendant que j’attendais que ma commande arrive Ă  la maison, j’ai regardĂ© une bonne dizaine de tutoriels sur youtube pour voir comment procĂ©der.  La plupart des tutos sur le web vont vous dire de d’abord coller les ongles sur vos doigts et ensuite ajouter la couleur... C’était loin de rĂ©gler mon problĂšme, mais j’ai fini par trouver la solution! Il y a moyen de crĂ©er son nailart avant d’appliquer les faux ongles et tout ce que ça prend, c’est un support. 
Avec un peu d’imagination, on peut se crĂ©er son support. En fouillant un peu internet, on peut trouver des idĂ©es. Au dĂ©but, personnellement, j’utilisais des pailles, un verre et de la gommette bleue. En fouillant 15 secondes sur youtube, j’ai trouvĂ© une vidĂ©o qui utilise une pince Ă  cheveux. Super bonne idĂ©e Ă©galement. Cliquez ici pour accĂ©der Ă  la vidĂ©o.
Personnellement, j’ai vite dĂ©cider de m’acheter des supports fait expressĂ©ment pour ça. Voici ceux que je possĂšde : 
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Ils viennent de Born Pretty. Le temps pour recevoir est d’un bon mois, il ne faut pas ĂȘtre pressĂ©, mais si vous cherchez “fake nails holder” sur Amazon, vous allez trouver le chessboard set pour 15$ et d’autres variantes.  Bref, ces supports permettent de crĂ©er un nailart sur les faux ongles, de les oublier dans un coin le temps qu’ils sĂšchent, puis de les poser! Pour les accommodements Ă  la vie quotidienne dĂ©jĂ  bien occupĂ©e, c’est un no way back. GrĂące Ă  ça, je peux continuer de faire mes nailarts comme ça me plait, d’y mettre le temps que je veux comme je peux (parfois en plusieurs petites sessions) et de poser plus tard sans avoir Ă  souffrir le temps de sĂ©chage. 
On va poursuivre, sur ce que j'utilise personnellement comme ongles et colle :
Les premiers ongles que j’ai utilisĂ©, je les ai trouvĂ© sur Amazon.
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Ces ongles sont trÚs longs et les plus futés auront remarqué que ce n'est jamais la forme des ongles que je porte. Je les coupe, les limes et leur donne la forme que je désire. Pourquoi prendre ce temps quand il a des formes carrées courtes sur Amazon? Croyez-moi, ce n'est pas faute de les avoir essayés! J'achetais ceux-ci parce qu'ils sont plus épais, donc plus rigides. Ils ont moins tendance à décoller dÚs qu'on les accroche et le haut des ongles est de la taille et forme parfaite pour mes cuticules. Pour des faux ongles vraiment pas cher à longue tenue, je recommande ceux-ci sans la moindre hésitation. 
À la longue, et parce que je fais une plus grosse production de nailart depuis que je poste quotidiennement sur mon Instagram et ici, je me suis mise Ă  chercher des faux ongles courts, carrĂ©s, dont la qualitĂ© me serait satisfaisante pour que je n’ai plus Ă  prendre la moitiĂ© de mon temps Ă  les tailler. Je suis allĂ©e sur Etsy pour trouver mon bonheur. 
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Ce pack revient est plus cher que le Makartt. Il est une dizaine de dollars et il faut prĂ©voir 8$ de shipping, mais je sauve Ă©normĂ©ment de temps, c’est exactement a longueur, forme et qualitĂ© que je recherche... Ce sont ceux que j’utilise et porte Ă  tous les jours! Je les adore et, pour moi, ils valent le prix. 
L’important, dans le choix de vos faux ongles, c’est de trouver ceux qui match votre ligne de cuticule et dont la longueur, forme et qualitĂ© sont Ă  votre goĂ»t. Payer le moins cher possible pour de l’insatisfaction n’est que de l’argent gaspiller, Ă  mon sens. 
Question colle, j'en ai testé quelques unes. Pour du bon pas cher, j'utilise énormément la marque Kiss. Elle sÚche excessivement vite et l'applicateur est au goût de chacun. 
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Je prĂ©fĂšre au pinceau (rose) parce que ça permet une application plus uniforme et l'ongle tient alors plus longtemps. Dans la plupart des kits de faux ongles Kiss, vient la colle avec embout au goutte Ă  goutte (vert). Ça reste trĂšs bien et comme j'en ai quelques bouteilles qui traĂźnent, c'est ce que j'avais avec moi dans mon sac pour les cas d'ongles tombĂ©s lorsque je n’étais pas Ă  la maison. Cette colle dure en moyenne 7 Ă  12 jours. Ça reste une colle de qualitĂ© moyenne, Ă  4$ la bouteille, trouvable en pharmacie, chez Walmart ou Amazon. Des marques comme Nails Creation (dispo chez Brunet) Ă  10$ la bouteille assurent, j’imagine (parce que je n’ai pas testĂ©), une plus longue tenue.
Depuis quelques temps, j’utilise les adhĂ©sifs double face. Second game changer de ma vie de nailartiste. Les adhĂ©sifs sont faits pour un port plus temporaire de faux ongles. Personnellement, j’ai portĂ© un set sans le moindre accro pendant 5 jours. J’aurais pu les porter encore plus longtemps, j’ai fait le choix d’enlever mon set Ă  ce moment-lĂ . Selon la pose, c’est assez solide. Pour une meilleure adhĂ©rence, buffer la surface de l’ongle ou la pose d’un vernis sticky base coat aide.  J’ai trouvĂ© un pack de 2400 adhĂ©sifs (de diffĂ©rentes tailles) pour 26$ sur Amazon, ce qui va me donner des adhĂ©sifs pour un bon bout de temps. En matiĂšre d’utilisation VS le prix, ça revient au mĂȘme que la colle en bouteille.  Ce dont je suis particuliĂšrement fanatique dans le cas des adhĂ©sifs, c’est que les faux ongles sont rĂ©utilisables. L’adhĂ©sif se retire sans endommager l’ongle (on adore ça aussi) ni le faux ongle. Des sets de faux ongles rĂ©utilisables? Oh oui!! Ça donne un peu plus envie de prendre 2 heures de sa vie pour faire un nailart du feu de dieu, nha?! 
J’adore le fait que ça n’abime plus mes ongles naturels d’en porter des faux et le cĂŽtĂ© temporaire des adhĂ©sifs ne me dĂ©range absolument pas puisque je suis du genre Ă  vouloir changer de set d’ongles au 3-4 jours. Si vous ĂȘtes du genre Ă  aimer changer souvent ou agencer vos ongles Ă  votre tenue, les adhĂ©sifs sont LA mĂ©thode Ă  adopter. Ça peut vous permettre aussi de rĂ©utiliser des sets de Press On achetĂ©s en magasin. DĂ©penser 10$ pour un set devient, Ă  mon sens, bien plus intĂ©ressant s’il est portable plus d’une fois. Ça permet d’avoir, Ă  la longue, une belle collection et une tonne de choix! 
Finalement, Ă  force d'utiliser les faux ongles, je me suis rendue compte de quelques autres avantages :
Aucun bavage Ă  l'application du vernis pour une mani absolument flawless.
Les deux mains sont super belles et pas juste la gauche parce que je suis droitiĂšre (vous me suivez? XD)
MĂȘme avec du vernis classique (pas au gel ou Ă  la poudre) les ongles restent "frais faits" durant des jours et des jours, pas juste deux ou trois avec de la chance. La fameuse bordure du vernis classique n’apparaĂźt pas avant sept ou huit jours selon les couleurs (les plus foncĂ©es font une bordure d'usure plus vite parce que la formule est moins Ă©paisse que les couleurs claires et les foncĂ©es trash plus avec la couleur du faux ongle que les claires (l’achat de faux ongles transparents aide Ă  neutraliser l’apparition de la bordure, elle est lĂ  mais on ne la voit pas!)).
Avec une colle bien appliquĂ©e, la manucure peut durer entre sept et douze jours. Il m'arrivait souvent qu'un ongle pop durant la semaine (on les sent sur le point de lĂącher un peu comme une dent qui branle), mais j'avais toujours une petite bouteille de colle dans mon sac, ce qui me permettait de le recoller tout de suite. Ça m'est arrivĂ©e que trĂšs rarement d'avoir un ongle qui lĂąche sans pouvoir le retrouver et le remettre alors la toquĂ©e en moi est contente (sinon j'enlĂšve tout, je suis incapable de porter une manucure oĂč il manque un doigt). Si un ongle tombe au cinquiĂšme ou sixiĂšme jour, je retire les autres plutĂŽt que de recoller pour seulement un jour ou deux supplĂ©mentaires.
Avec l’utilisation des adhĂ©sifs, mes cuticules et mes ongles reviennent lentement Ă  la vie aprĂšs des annĂ©es de dissolvant Ă  vernis, d'acĂ©tone et de colle Ă  faux ongles qui assĂšchent et endommagent Ă©normĂ©ment.
Quand j'ai une rage de nailarter, je peux faire plusieurs manucures diffĂ©rentes Ă  la fois (avec plusieurs kits de nails holder, bien sĂ»r) comme ça j'ai du back-up pour les semaines oĂč le temps ne le permet pas trop. (Et c'est cool d'avoir du choix au moment de poser, hihi!)
La technique officielle pour retirer les faux ongles posĂ©s Ă  la colle sans "trop" de dommage est de se planter les doigts dans l'acĂ©tone jusqu'Ă  ce que l'acrylique soit dissous. C'est quand mĂȘme long, ce pourquoi, souvent, j'utilise un repousse cuticule en stainless pour aller faire pression sous le faux ongle (aprĂšs une semaine, ça pop tout seul Ă  cause de la colle qui commence Ă  fragiliser) et ensuite j'utilise une lime et/ou de l'acĂ©tone pour retirer les restes de colle. On passe moins longtemps la peau en contact avec l'acĂ©tone, donc ça l'assĂšche moins. Ce n'est pas l'option la moins dommageable pour l'ongle, comme dĂ©jĂ  mentionner les pastilles adhĂ©sives sont la meilleure option pour 0 dommage. Cependant, avec un bon vernis de base (j'utilise Vitry, dispo dans Ă  peu prĂšs toutes les pharmacies) pour faire protection entre l'ongle et la colle, on s'en tire quand mĂȘme assez bien.
Dans le cas des adhĂ©sifs, il suffit de se mettre le bout des doigts dans l’eau chaud (et savonneuse, ça peut aider davantage) et utiliser un repousse cuticule en bois pour aller pousser dans la colle ramollie par la chaleur de l’eau. En y allant doucement, ça se retire sans dommage, sans douleur et on peut ranger les faux ongles pour les remettre plus tard. 
Alors voilĂ  ce qui fait le tour des Ă©normes avantages des faux ongles. Éventuellement, je vous partagerai comment poser et retirer les faux ongles Ă  la colle et aux adhĂ©sifs. Ce sera surement des vidĂ©os que j’ai moi-mĂȘme consultĂ©es au moment d’expĂ©rimenter les mĂ©thodes. Alors n’hĂ©sitez pas Ă  aller fouiller le web, youtube offre dĂ©jĂ  une foule de tuto vidĂ©os hyper bien faits!
Perso, j'ai complĂštement adoptĂ© le cĂŽtĂ© pratique et pas compliquĂ© des faux ongles. Avec le temps que je sauve et la facilitĂ© d’utilisation, j’aurais bien du mal Ă  revenir au temps oĂč je devais poiroter deux heures que mes ongles soient bien secs. Le vernis au gel est bien sĂ»r une solution pour sauver sur le sĂ©chage, mais dans mon cas le semi-permanent est un port de manucure beaucoup trop long (la mĂȘme manucure pendant 3 semaines? No can do x.x).
Allez faire un saut sur mon IGTV pour voir comment je pose et retire les pastilles adhésives!
Questions, commentaires sur les faux ongles? Hit me, je veux tout savoir!!
À plus les bellas. xXx
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creepypastafromfrance · 6 years ago
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Le rituel de l'Ă©tranger
Le rituel de l'Étranger semble ĂȘtre assez rĂ©cent, il a en effet Ă©tĂ© publiĂ© le 29 octobre 2014 sur Creepyasta wiki par un certain « Sylar1610 » (un fan de Heroes, je prĂ©sume) [NdT : Je prĂ©cise que ce rituel a depuis Ă©tĂ© supprimĂ© du site, comme de nombreux autres avant lui, d’ailleurs]. Tout comme pour d'autres jeux similaires (le Jeu de l'hĂŽte, le Racontoqueur, le Jeu de Minuit, etc.), la partie Invocation implique l'utilisation d'une porte, bien que l'on ne sache pas vraiment qui ou quoi est invoquĂ©. Le rituel de l'Étranger est une sorte de "pacte avec le Diable", quoique le dĂ©mon auquel vous pourriez avoir Ă  faire n'est pas exactement prĂ©cisĂ©.
Je ne peux pas vraiment, en toute bonne conscience, recommander à quiconque de jouer à des jeux similaires, et encore moins à celui-ci, d'ailleurs. Il est en effet particuliÚrement déconseillé. Faire du mal aux autres a toujours été un gros NON dans mes récits, et dans bien d'autres histoires aussi. Vous ne jouez pas seulement à vos risques et périls, ici. Vous faites aussi courir des risques à quelqu'un d'autre.
Joueurs :
Une personne.
Exigences :
Vous devez avoir pris la photo vous-mĂȘme.
La photo doit ĂȘtre aussi rĂ©cente que possible.
La photographie ne doit pas représenter quelqu'un de votre famille.
Instructions :
L'invitation :
Commencez aprÚs la tombée de la nuit. Vous pouvez commencer à n'importe quel moment tant que le soleil s'est couché. Cependant, pour obtenir les meilleurs résultats possibles, il est recommandé de commencer en étant le plus proche possible de minuit.
Assurez-vous d'ĂȘtre seul(e) dans le lieu oĂč aura lieu le rituel. Fermez toutes les fenĂȘtres, tirez tous les rideaux, couvrez tous les miroirs et Ă©teignez les lumiĂšres. Gardez la photographie sur vous.
Fermez la porte. Avec ce que vous aurez pris pour Ă©crire, inscrivez-y le mot "Étranger".
Placez les deux bougies de chaque cÎté de la porte (quelle couleur est placée de quel cÎté n'a aucune importance). Allumez-les avec votre briquet ou vos allumettes.
Placez le cadeau en face de la porte. Si elle s'ouvre vers l'intérieur, assurez-vous également que le cadeau soit suffisamment éloigné pour qu'il ne soit pas touché ou renversé quand la elle s'ouvrira.
Frappez Ă  la porte trois fois.
Attendez.
Si vous n’entendez qu'un silence pesant dans la piĂšce : ne continuez pas. Essuyez le mot inscrit sur la porte, verrouillez-la et soufflez les bougies. Attendez jusqu'au lever du soleil. AprĂšs celui-ci, vous pourrez dĂ©verrouiller et ouvrir la porte.
Si vous entendez trois coups venant de l'autre cÎté de la porte : vous pouvez continuer. Ouvrez la porte légÚrement - pas plus d'un pouce ou deux - mais ne regardez pas à l'extérieur. AprÚs avoir fait ceci, tournez-vous et placez vous dos au battant ainsi qu'à votre cadeau.
L'Ă©change des cadeaux
Si l'Étranger n'approuve pas votre cadeau : ne poursuivez pas. Ne vous retournez pas. Ne regardez pas l'Étranger. Excusez-vous auprĂšs de celui-ci. Restez oĂč vous ĂȘtes jusqu'au lever du soleil.
Si, pour une raison quelconque, vous ne souhaitez pas continuer Ă  ce stade : prĂ©sentez des excuses Ă  l'Étranger et demandez-lui poliment de partir. La porte se fermera, et vous pourrez vous retourner, essuyer le mot inscrit sur celle-ci, la verrouiller et souffler les bougies. Attendez jusqu'au lever du soleil. Ne dĂ©verrouillez PAS la porte avant que le soleil ne se lĂšve.
S'il approuve votre cadeau: il vous demandera un nom. Regardez votre photo et dites à voix haute le nom de la personne qu'elle représente.
Les résultats :
Gardez un Ɠil sur les rubriques nĂ©crologiques au cours des trois prochains jours. Si vous voyez apparaĂźtre le nom que vous avez donnĂ© Ă  l'Ă©tranger, le rituel peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un succĂšs - dans la mesure oĂč n'importe quel rituel de ce genre peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un succĂšs.
Notes complémentaires :
Tant que vous ne vous retournez pas ou ne regardez pas l'Étranger, vous n'avez pas Ă  le craindre : c'est votre invitĂ©, et en tant que tel, il ne vous nuira pas. Cependant, si l'Étranger n'approuve pas votre cadeau ou si vous choisissez d'abandonner le rituel aprĂšs l'arrivĂ©e de l'entitĂ©, il est recommandĂ© de ne plus tenter d'accomplir ce rituel dans le futur, plus jamais. L'Étranger serait trĂšs mĂ©content de vous.
AprĂšs l'arrivĂ©e de l'Étranger, il est impĂ©ratif que vous ne vous retourniez pas ou ne le regardiez pas. Les consĂ©quences peuvent varier d'une personne Ă  une autre, mais au mieux, l'Étranger ne partira jamais.
Concernant la photographie: n'oubliez PAS de la brĂ»ler. Si elle n'a pas Ă©tĂ© dĂ©truite par le feu au moment oĂč la victime meurt... Eh bien, disons que vous ne serez plus en Ă©tat de garder un Ɠil sur les rubriques nĂ©crologiques.
FAQ du rituel de l'Étranger
Que se passe-t-il si l'on utilise une photo qui ne remplit pas les conditions ?
Cela ne fonctionnera probablement tout simplement pas. Vous voyez la maniĂšre dont une fournĂ©e cookies ne donnera pas ce que vous voulez en sortant du four si vous omettez l'un des ingrĂ©dients lorsque vous les prĂ©parez ? C'est la mĂȘme chose avec les exigences de tout jeu ou rituel.
Que se passe-t-il une fois que l'Étranger est parti avec le cadeau et le nom de la personne ?
Votre environnement va revenir Ă  la normale, mĂȘme s'il ne faut pas oublier de remplir les instructions qui suivent la rencontre avec lui (effacer le mot, verrouiller la porte, Ă©teindre les bougies, attendre le lever du soleil pour dĂ©verrouiller la porte et brĂ»ler la photo).
Si j'accomplis le rituel correctement une premiĂšre fois, puis-je le refaire ?
Vous pouvez toujours essayer de le refaire ; quant Ă  savoir si vous devriez rĂ©essayer, c'est une autre question. Je ne le ferais pas, et ça vaut pour tous les jeux de ce genre. À moins que les instructions n'indiquent clairement qu'il est possible de retenter l'expĂ©rience, je prĂ©fĂšre considĂ©rer la plupart de ces jeux comme quelque chose Ă  ne faire qu'une seule fois.
Dans ce cas prĂ©cis, je ne pense pas que l'Étranger apprĂ©cierait qu'on lui demande des faveurs sur une base rĂ©guliĂšre.
Faut-il rester éveillé toute la nuit ?
À moins que les instructions de quelque jeu que ce soit n'indiquent qu'il faille aller dormir, il est probablement plus sĂ»r de rester Ă©veillĂ©. De cette maniĂšre, vous serez conscient de tout ce qui pourrait se produire dans l'espace vous entourant avant que n'arrive le moment oĂč vous serez en sĂ»retĂ©. Cela dit, tant que vous restez dans la piĂšce avec la porte fermĂ©e une fois que l'Étranger est parti, vous devriez rester plus ou moins indemne mĂȘme si vous vous endormez. Probablement.
C'est donc une sorte de tueur à gage éthéré ?
On peut dire ça.
Combien de temps ça prend pour entendre les trois coups à la porte ?
Si les coups doivent arriver, ils risquent de ne pas arriver instantanément, mais ce sera assez rapide. Vous n'allez pas les attendre une heure ou quoi que ce soit.
Comment savoir si le cadeau n'est pas approuvé ?
Vous le saurez.
Que faire si la porte n'a pas de verrou ?
Ne réalisez pas le rituel. Les instructions stipulent que la porte doit avoir un verrou, donc si ce n'est pas le cas, au mieux, le rituel ne fonctionnera pas, au pire... Eh bien, disons que le verrou est là pour une raison.
Quand vaut-il mieux brûler la photo ? Faut-il attendre le matin, ou est-il possible de la brûler immédiatement aprÚs avoir éteint les bougies et effacé le nom ?
Je pense qu'il faut attendre le lever du soleil. J'ai toujours vu cette étape comme étant la derniÚre, aprÚs avoir verrouillé la porte, éteint les bougies, effacé le nom, attendu que le soleil se lÚve et déverrouillé la porte.
Est-il possible d'utiliser une photo numérique de la personne ? Si oui, suffirait-il de supprimer la photo ou faudrait-il brûler l'appareil sur lequel elle se trouve ?
J'Ă©viterais. La technologie qui pointe son nez lĂ  oĂč il ne faut pas a tendance Ă  tout faire foirer. De plus, le rituel spĂ©cifie trĂšs explicitement que la photographie elle-mĂȘme doit ĂȘtre dĂ©truite par le feu, donc je ne pense pas que la suppression marcherait (ça ignore l'instruction concernant la destruction par le feu), tout comme je ne pense pas que brĂ»ler l'appareil fonctionnerait (vous brĂ»lez l'appareil, pas la photo). Les dĂ©tails comptent.
La photo peut-elle ĂȘtre de soi-mĂȘme.
Elle pourrait... Mais dans ce cas, vous ne feriez que vous offrir Ă  l'Étranger. Si votre vie a de la valeur Ă  vos yeux, alors ne donnez pas de photographie de vous-mĂȘme.
Que se passe-t-il si l'on filme le rituel avec une camĂ©ra ? Est-il possible de regarder l'Étranger Ă  travers la camĂ©ra ?
Non. MĂȘme si vous regardez l'Étranger Ă  travers une camĂ©ra, c'est toujours lui que vous regardez, ce que l'on vous dit expressĂ©ment de ne pas faire. Ne le faites pas.
J'Ă©viterais aussi d'amener un quelconque appareil Ă©lectronique Ă  un rituel, mais c'est juste moi.
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fallenrazziel · 6 years ago
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Les Chroniques de Livaï #382 ~ LE CAPORAL-CHEF (août 845) Livaï
L'histoire de LivaĂŻ comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité  Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de rĂ©pondre Ă  ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensĂ©es, des Ă©preuves qu'il a traversĂ©es, ainsi que celles des personnes qui l'ont cĂŽtoyĂ©, aimĂ©, admirĂ©, craint, dĂ©testĂ©. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertĂ©s seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront Ă©galement de mon invention. LivaĂŻ, un homme que l'on croit invincible et inatteignable
 Est-ce bien sĂ»r ? Jugez-en par vous-mĂȘmes.
Tumblr media
La sensation de la plume entre mes doigts m'avait manquée. Mais pas les taches que je me colle partout. Bah... elle doit avoir une fuite, je devrais pouvoir en dénicher une à pointe métallique. Elle fera l'affaire pour cette fois.
Je me suis longtemps posé devant le parchemin vide avant de me lancer dans mon premier rapport. Erwin m'a laissé un peu de temps avant de m'y coller, et j'ai mis un point d'honneur a pas lui demander son aide. Je me souviens des rapports que j'apportais à Shadis dans le temps, ils étaient toujours trÚs longs et pleins de détails inutiles. Erwin aimait bien ça, mais moi, je vais pas perdre mon temps.
Je suçote la plume un moment et je commence. L'encre bleue foncée trace des mots que j'avais oubliés, des lettres que j'aimais si souvent former par le passé. La lueur de la bougie emprisonne le parchemin dans un halo doré et mes mains rougies virevoltent d'une ligne à l'autre, tant et si bien que je me retrouve avec plus de texte que prévu. On se laisse facilement emporter...
Je raconte ce qui s'est passĂ© ces derniers jours, les entraĂźnements, les progrĂšs de chacun, leur entente plus que discutable ; je prends mĂȘme le temps de prĂ©ciser que j'aimerai que ça s'arrange. Merde, trop tard, je peux plus enlever ça. Ca intĂ©ressera pas Erwin, mes Ă©tats d'Ăąme ; il veut des faits concrets, pas des lamentations.
Je m'arrĂȘte le temps de siroter ma tasse de thĂ©. Il est froid maintenant, je le rapproche de la chandelle dans l'espoir de le rĂ©chauffer un peu et reprends mon travail. J'ouvre le col de ma chemise afin de pouvoir me pencher davantage sur le parchemin ; mes yeux commencent Ă  faiblir... Quelque chose me dit que je vais au moins dormir un peu cette nuit. Tout ce nouveau boulot quotidien, ça me fatigue plus que j'aurais cru. Non, c'est juste Claus qui me fatigue en fait. Ouais, il faudra que je le mette au pas et que je lui apprenne Ă  travailler avec les autres. Erd et Gunther n'ont aucun problĂšme ensemble, il devra suivre le mouvement. Et puis, il y a aussi cette Ă©ventuelle nouvelle recrue... Aaah, ça attendra demain.
Je m'étire en me tordant sur ma chaise et jette un oeil à la piÚce. Cette petite chambre me convient trÚs bien. La seule chose qui manque c'est une salle de bain. Je suppose qu'il faut pas trop en demander. Rien à foutre, celle d'Erwin est pas loin. C'est agréable de pouvoir s'isoler dans un endroit à soi, et j'apprécie assez cette intimité retrouvée. J'ai ordonné à mon escouade de jamais venir me déranger quand je suis ici.
Je mets le point final à mon rapport, et prends la feuille pour la secouer. Quand elle sera sÚche, je l'apporterai à Erwin ; il doit pas dormir à cette heure. Ca lui prendra pas trop de temps, j'ai écrit une seule page. Je m'inquiÚte un peu de mon écriture... Apparemment, j'ai pas perdu la main mais je sais pas si ça lui conviendra. Quand à ma... comment il dit déjà ? Mon "orthographe" ? Je sais pas si elle est correcte. Je m'en suis jamais trop soucié en fait.
Je me lÚve - j'ai effroyablement mal au cul, j'aime pas rester assis sur des chaises si dures - et me dirige vers ma petite cheminée. J'y ai allumé un feu juste assez haut pour réchauffer ma théiÚre. Le thé est froid alors je la remets prÚs du feu. Une fois réchauffé, j'en verse une tasse pour Erwin et je prends le tout, la tasse et le rapport, pour me rendre dans son bureau à l'autre bout du corridor.
Je sors de ma chambre et constate qu'il n'y a personne dans le coin. MĂȘme en pleine journĂ©e c'est dĂ©sert ici. On nous a donnĂ© une aile quasiment isolĂ©e. Ils doivent nous prendre pour des maladies contagieuses qu'il faut coller en quarantaine, ça doit ĂȘtre ça. Pas que ça me gĂȘne, au contraire.
Je toque à la porte d'Erwin et entre sans attendre sa réponse. De toute façon elle est trop épaisse pour que je puisse entendre quoi que ce soit. Je fais gaffe de rien renverser par terre et j'entre dans son bureau.
Je constate qu'il a déjà presque fini son boulot. La pile de documents à lire est plus petite que l'autre. Je suis pas fùché d'avoir qu'un petit rapport à lui faire lire ; le connaissant, il s'en occupera avant d'aller se coucher, mais il ira pas trop tard au moins. Son bureau donne sur une piÚce avec un lit derriÚre, à moitié caché par un mur. Erwin est assis à son bureau, sa plume à la main, et gratte encore du papier. La flamme de la bougie tout à cÎté fait flamboyer ses cheveux... Il lÚve à peine les yeux car il sait que c'est moi.
Je viens poser la tasse fumante prĂšs de sa main et il la prend en me remerciant. De rien, je t'apporte encore du travail, dĂ©solĂ©. Je laisse le parchemin se dĂ©rouler sur la table et il le prend dans ses mains avec prĂ©cautions. Il l'observe un moment, puis siffle entre ses dents, avec admiration. Quoi, tu vas pas te moquer ? Il rĂ©pond qu'il trouve mon Ă©criture remarquable et demande oĂč j'ai appris Ă  Ă©crire. Oh, en bas, j'avais les journaux et quelques livres pour me servir de modĂšles ; je m'entraĂźnais en recopiant la forme des lettres. Il souligne que mon Ă©criture ressemble tout Ă  fait Ă  des caractĂšres d'imprimerie et que c'est trĂšs agrĂ©able Ă  lire. Ah ? Euh, merci. Et sinon, ce que ça raconte, ça te va ?
Erwin grimace un peu en tentant de dĂ©chiffrer un mot. Apparemment j'ai dĂ» faire une faute de... d'orthographe. Et pas qu'une. Il conclut que mon expression Ă©crite est acceptable mĂȘme si certains mots ne semblent pas Ă  leur juste place. Et que si je veux m'amĂ©liorer dans ce domaine, il peut m'aider. J'ai pas envie de te donner du boulot en plus, regarde cette paperasse ! C'est comprĂ©hensible, oui ou non ? Il hĂ©site Ă  rĂ©pondre, sans doute pour ne pas me vexer, mais finit par dire qu'il lui serait plus profitable que j'apprenne Ă  Ă©crire correctement si je veux lui faire gagner du temps. Ok, si c'est pour la bonne cause...
Je vais m'affaler dans son canapĂ© et chasse un moustique qui tourne autour de ma tĂȘte. Le bon vieux temps oĂč je me posais lĂ  pour regarder un de ses bouquins me manque. Je me demande si c'est pareil pour lui. Il en parle jamais mais la perte des livres de son pĂšre Ă  dĂ» le secouer. Je croise les jambes et me penche en arriĂšre pour le regarder Ă  l'envers. Comme d'habitude, rien ne le dĂ©concentre quand il a dĂ©cidĂ© de s'isoler dans sa tĂȘte. Eh, Erwin ! Cette piaule est quand mĂȘme vachement moins cossue que l'ancienne, tu trouves pas ? Il se contente de ricaner en acquiesçant de la tĂȘte.
Il en profite pour savoir si j'ai un autre candidat en vue pour complĂ©ter mon escouade. Mmh, pas vraiment, mais mes hommes sont sur le coup. Ils ont repĂ©rĂ© une fille paraĂźt-il... Erwin hoche la tĂȘte avec satisfaction et ajoute que c'est une bonne chose d'avoir des Ă©quipes mixtes, les talents et les compĂ©tences doivent ĂȘtre diversifiĂ©s. C'est ce que je me disais mais je n'ai vu personne Ă  la hauteur de ces deux-lĂ  parmi les nouveaux. Ils m'ont pas donnĂ© de nom alors j'attends de voir. Ils lui en parleront sans doute avant, histoire qu'elle sache dans quoi elle met le doigt. Ensuite, je verrais si elle vaut vraiment le coup.
Bon, je te laisse lire ça, et en attendant, je réquisitionne ta baignoire. Ca fait une éternité que j'ai pas pris un bain. Tu vas pas te coucher tout de suite, non ? Il répond qu'il prendra du repos d'ici une heure et que ça me laisse le temps de me décrasser. Génial ! Je vais prendre mon temps et en profiter ! En plus, Mike m'a dit qu'elle était immense, tout à fait à ta taille pour une fois. Ca doit te changer !
Je pousse la porte au fond de la piĂšce et je peux pas m'empĂȘcher de m'exclamer. La vache, on dirait celle de Zackley Ă  la forteresse ! Ils t'ont gĂątĂ© ! J'entends la voix d'Erwin me supplier de ne pas pomper trop d'eau car il veut se baigner demain matin, et la garnison va faire la gueule si on utilise toute la rĂ©serve de la citerne. Ils veulent quand mĂȘme pas qu'on reste cradingues ?! Je les emmerde, tu leur diras pour moi ?
La chaise d'Erwin racle le sol et le bruit de ses pas me parvient tandis que je commence à déboutonner ma chemise. Il s'appuie au chambranle de la porte et me rappelle à l'ordre : pas trop d'eau pour mon bain. Je renifle en grognant et lui dit qu'il a pas à s'inquiéter, il pourra se laver demain. Puis, je le pousse dehors et referme la porte.
Je vais profiter d'une heure pleine dans une baignoire remplie d'eau chaude et ça suffit à mon bonheur pour l'instant.
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luma-az · 6 years ago
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Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #1
Je commence à publier une nouvelle fanfiction sur fanfiction.net 
https://www.fanfiction.net/s/13239562/1/Ambition-masqu%C3%A9e
et sur AO3 
https://archiveofourown.org/works/18178955
Je vais tester de la publier en parallÚle sur Tumblr, en tentant de ne pas trop me mélanger dans les boutons... Mise à jour tous les mercredi, normalement elle va durer dix chapitres.
RĂ©sumĂ© : Bakugo Kastuki, nĂ© Sans-Alter, dĂ©teste les hĂ©ros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur Ă  arrĂȘter les vilains avant eux, mĂȘme si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiĂ©rarchie. MalgrĂ© son sale caractĂšre, il n'effraie pas le hĂ©ros Red Riot, qui le sĂ©duit peu Ă  peu... mais leur relation ne sera pas si simple. Bakushima. Rating T pour les jurons et un peu de violence 
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup. 
Disclaimer : My Hero Academia ne m'appartient Ă©videmment pas, c'est une Ɠuvre de Horikoshi Kohei, qui fait un travail magnifique !
.
Dans cette histoire, Bakugo est nĂ© sans Alter, et nous le retrouvons alors qu'il est devenu policier, bien aprĂšs les Ă©vĂšnements du canon, auxquels il n'a pas participĂ© (Ă  part la fameuse scĂšne de l'attaque du Gluant, oĂč il a Ă©tĂ© sauvĂ© par Deku), et qu'il a suivis de loin dans les mĂ©dias. Je reste en style indirect libre, la narration se fait toujours en suivant la façon de voir de Bakugo (personnellement je n'ai rien contre Deku, qui est adorable, mais va se faire traiter de tous les noms, forcĂ©ment).
La maniĂšre dont Bakugo utilise ici des explosifs pour pallier Ă  son manque d'Alter ne fonctionne pas vraiment (en tous cas ça devrait plutĂŽt lui arracher les bras que de lui permettre de combattre). Mais ça passe dans le manga oĂč on peut Ă©mettre la mĂȘme critique, alors je me le permets XD (et puis, que serait Lord of Explodo-Kills sans explosifs, franchement ?)
Aussi, je ne connais pas bien les grades des policiers au Japon, sans oublier que les rĂŽles sont forcĂ©ment chamboulĂ©s dans un monde oĂč les hĂ©ros font une partie du travail, donc je suis restĂ©e sur le fait que Bakugo est un officier et appelĂ© comme tel, sans plus de dĂ©tails.
Les noms japonais des personnages originaux et des lieux viennent de mes idées idiotes traduites par Google translate, donc c'est sans doute complÚtement n'importe quoi XD 
Le souffle court, Bakugo Katsuki continue Ă  courir jusqu'Ă  l'extrĂȘme limite de ses forces. Ce salopard est lĂ , juste devant lui, et il est hors de question de le rater. Il entend, au-dehors, un message embrouillĂ© venant d'un mĂ©gaphone. Merde ! Ça, ça ne peut ĂȘtre que l'arrivĂ©e des hĂ©ros, et les policiers qui font un barrage aux civils. Il lui reste trĂšs peu de temps.
L'immeuble en construction dans lequel il traque sa proie offre peu de cachettes, mais d'innombrables Ă©chappatoires, et le vilain a un Alter Ressort, il bondit lĂ  oĂč Kakugo crache ses poumons Ă  force d'enfiler les escaliers. La bonne nouvelle, c'est qu'il ne peut pas s'Ă©chapper, une fois au sommet il sera coincĂ©. Mais coincĂ© au sommet, ça veut dire que n'importe lequel de ces stupides hĂ©ros ailĂ©s n'aura plus qu'Ă  le cueillir comme une pomme bien mĂ»re, et ça c'est hors de question. Bakugo Katsuki ne va certainement se laisser souffler sa cible aussi facilement.
Il arrive au sommet de la partie bétonnée. Plus d'escaliers, le vilain se contente de sauter d'une poutrelle d'acier à l'autre, sans doute certain que ce stupide policier sans Alter qui le traque va rester bloqué. Et bien ça, c'est sous-estimer gravement l'officier Bakugo, et c'est une erreur que les criminels n'ont jamais l'occasion de commettre deux fois.
Il a déjà l'explosif dans la main. Il a beaucoup d'explosifs différents, selon les besoins, mais celui-ci est son préféré : nitroglycérine. La main protégée par un gant épais, il claque la fragile ampoule de verre contre le sol.
La boule de feu qui en rĂ©sulte aurait dĂ» simplement le rejeter en arriĂšre, le brĂ»lant griĂšvement au passage. Mais Bakugo maitrise parfaitement l'art d'utiliser la puissance des explosifs Ă  son propre avantage, et dans le mĂȘme mouvement il a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  sauter, tandis que la main protĂ©gĂ©e encaisse l'essentiel de l'Ă©nergie qui le propulse. D'un bond inhumain, il franchit la distance qui le sĂ©pare de la poutrelle et atterrit les deux pieds en avant sur la poitrine du vilain. Surprise, connard.
Bakugo le rattrape avant qu'il ne tombe et commence Ă  l'attacher - des bandes ultrarĂ©sistantes, du mĂȘme genre que celles utilisĂ©es par les hĂ©ros, bien plus efficaces que les stupides menottes rĂšglementaires. Bandes qu'il attache Ă  la poutrelle elle-mĂȘme, histoire que son gros saucisson ne s'Ă©chappe pas, et que les hĂ©ros qui viendront le chercher galĂšrent un peu. AprĂšs tout, pourquoi leur faciliter le travail ? Quand eux attrapent un vilain et laissent les policiers le boucler, ils ne pensent jamais Ă  leur faciliter la vie.
Assis sur la poutrelle à cÎté du criminel capturé, Bakugo se permet une pause, satisfait. De sa position il voit ses collÚgues au sol qui gÚrent la foule, et à l'intérieur du cordon, deux héros qui le regardent. Il se permet de leur faire un petit signe de la main moqueur. Alors, les pros, on a peur des hauteurs ? On a besoin d'aller chercher un Alter volant ? Bande de nazes.
.
Ils ont fini par avoir un collĂšgue avec un Alter volant. Tsukuyomi, le hĂ©ros Ă  la tĂȘte d'oiseau, qui utilise Dark Shadow, l'ombre dĂ©moniaque. Celle-ci le fait lĂ©viter jusqu'Ă  la poutrelle de Bakugo, qu'il salue sobrement :
« Bonjour, officier. Je vois que le suspect a été capturé. Des informations particuliÚres à transmettre ?
— Non, dĂ©gage juste ce merdeux de lĂ . Il a un Alter Ressorts, l'essentiel c'est de ne pas le laisser rebondir sur une surface.
— Je vois. Avez-vous besoin d'aide pour redescendre ?
— Je suis capable de me dĂ©merder.»
Le hĂ©ros hoche la tĂȘte et entreprend de dĂ©tacher le vilain de sa poutrelle, en veillant Ă  garder ses mouvements entravĂ©s. Si Bakugo avait su que ce serait lui qui viendrait, il n'aurait sans doute pas fait les liens aussi pĂ©nibles Ă  enlever, mais il ne fait pas un geste pour l'aider. Il n'a rien contre Tsukuyomi, qui fait son boulot correctement, reste toujours poli, ne s'offense jamais de son insolence et ne le sermonne pas lorsqu'il fait le travail des hĂ©ros Ă  leur place. Tant que les civils sont protĂ©gĂ©s et les vilains arrĂȘtĂ©s, le hĂ©ros Ă  tĂȘte d'oiseau se fiche bien de qui rĂ©colte les lauriers, et Bakugo le respecte pour ça. Sans aller jusqu'Ă  lui faciliter la vie en collaborant efficacement. Non, l'officier dĂ©teste les hĂ©ros, tous sans exception, et il travaille seul. ArrĂȘter un vilain avant les hĂ©ros est son unique satisfaction dans la vie.
Il commence Ă  redescendre Ă  son tour, utilisant les poutrelles et les Ă©chelles des ouvriers, puis Ă  nouveau les escaliers. Pas la peine de se dĂ©pĂȘcher pour le retour sur terre, il sait trĂšs bien ce qui l'attend et n'est pas pressĂ©.
.
Une fois en bas, le vilain est déjà embarqué dans un fourgon, la foule se disperse, mais les médias sont là. Ah, et les héros envoyés sur place sont restés. Bakugo grimace en reconnaissant Ingenium. Ce stupide héros a des moteurs dans les mollets, une personnalité psychorigide et une voix de prédicateur. Se faire engueuler par lui sans pouvoir lui balancer une ampoule de nitro dans la gueule est un calvaire. Et bien sûr, il se lance dans un sermon à chaque putain de fois qu'ils se croisent :
« Officier Bakugo ! À nouveau vous avez enfreint le rĂšglement d'arrestation des criminels dotĂ©s d'Alter ! C'est aux hĂ©ros de...
— Quel putain de rĂšglement, est-ce que j'ai utilisĂ© un putain d'Alter ? Qu'est-ce qu'il y a, la putain de police n'a pas le droit d'arrĂȘter des criminels maintenant ?
— C'est beaucoup trop dangereux de laisser un...
— Est-ce que tu serais en train de me traiter comme un putain de civil, Balai-dans-le-cul ?
La dispute se serait vraiment envenimĂ©e si elle n'avait pas Ă©tĂ© interrompue par un rire franc. Bakugo tourne la tĂȘte et s'aperçoit que, focalisĂ© sur Ingenium, il a nĂ©gligĂ© de regarder qui Ă©tait l'autre hĂ©ros envoyĂ© sur place. Fatale erreur, puisqu'il s'agit de Red Riot, le hĂ©ros Ă  l'Alter de durcissement. Il aurait dĂ» s'en douter, les anciens camarades de classe de ce petit minable de Deku ont tendance Ă  travailler ensemble, mĂȘme aujourd'hui, alors qu'ils sont tous passĂ©s professionnels depuis six ans. Bakugo suit la carriĂšre de Red Riot depuis sa premiĂšre apparition mĂ©diatique, durant le festival sportif de Yuei, et connait son Alter et son style de combat sur le bout des doigts. Mais ce n'est que depuis qu'il travaille comme policier qu'il a pu le rencontrer et dĂ©couvrir son caractĂšre.
En dĂ©pit de son apparence monstrueuse lorsqu'il utilise son Alter, Red Riot est un adorable rayon de soleil, toujours souriant, toujours positif, et que les dieux aident Bakugo, toujours sexy comme l'enfer. Jamais l'officier ne l'a vu porter le moindre bout de tissu qui pourrait cacher son torse de plus en plus musclĂ© au fil des annĂ©es. Le regarder dans les yeux ne sert Ă  rien, il a un magnifique regard cramoisi qui s'illumine dĂšs qu'il voit quelqu'un Ă  qui il pourrait parler, pur et innocent. Et un sourire lumineux, malgrĂ© les dents de requin qu'il exhibe sans le moindre complexe Ă  tous ceux qui croisent sa route, soulignĂ© par la mentonniĂšre bizarre qu'il porte sur le visage. Oui, Red Riot a le mauvais goĂ»t le plus voyant qu'un jeune hĂ©ros ait jamais osĂ© arborer, la preuve sa maniĂšre d'hĂ©risser ses cheveux rouge pĂ©tard en une grosse masse de pointes, ou ses Ă©pauliĂšres hideuses en forme d'engrenages tout aussi rouges. Mais ça ne change rien. Tout le monde l'aime. MĂȘme Bakugo n'arrive pas Ă  le dĂ©tester correctement.
Il faut dire que le héros rouge n'y met pas du sien :
— Bravo pour ta capture, Bakugo ! J'ai tout vu d'en bas, c'Ă©tait gĂ©nial ! Utiliser un explosif pour sauter, c'est super courageux et super viril ! T'as jamais peur de rien !
Bakugo et Red Riot se sont dĂ©jĂ  croisĂ© un certain nombre de fois, lorsqu'ils Ă©taient sur la piste du mĂȘme vilain. Le policier a toujours eu de sales maniĂšres et ne se privait pas d'insulter et tutoyer les hĂ©ros dĂšs qu'il les rencontrait. Red Riot ne s'en est jamais vexĂ©. Au contraire, il semble trouver sa mauvaise humeur perpĂ©tuelle trĂšs drĂŽle, et a profitĂ© du tutoiement pour le tutoyer Ă  son tour, comme s'ils Ă©taient amis. Il n'hĂ©site pas Ă  rabrouer l'officier lorsqu'il trouve qu'il dĂ©passe les bornes, ni Ă  le fĂ©liciter lorsqu'il a fait une action particuliĂšrement spectaculaire. Bref, Red Riot a toujours traitĂ© Bakugo comme l'un des leurs, et le policier doit bien admettre qu'il est sensible Ă  cette attitude chaleureuse.
Au lieu de continuer Ă  s'engueuler avec Ingenium, Bakugo se renfrogne et hausse les Ă©paules avant de marmonner :
— Pff, n'importe qui aurait pu le faire. Fallait pas rester clouĂ©s au sol, les minables.
À nouveau, Red Riot rit, et bordel comment peut-t-il avoir un rire aussi chaleureux. D'habitude, les rires rendent Bakugo fou de rage - il n'y entend que des moqueries. Mais pas celui-là. Comme si aucune intention maligne ne pouvait traverser l'esprit de bisounours de Red Riot.
— J'avoue, mais tu imagines si j'Ă©tais grimpĂ© lĂ -haut ? À tous les coups je serais tombĂ©, j'aurais dĂ» utiliser mon Alter pour ne pas m'Ă©clater au sol, et tu imagines le cratĂšre aprĂšs ?
Bakugo se retient pour ne pas sourire. Oui, il imagine trĂšs bien Red Riot faire la mĂ©tĂ©orite humaine. Bon sang, ce qu'il aimerait s'entrainer au combat contre lui. Le hĂ©ros rouge peut encaisser des coups phĂ©nomĂ©naux, et frapper si fort qu'il dĂ©truit les murs Ă  coup de poing. Gagner, ou mĂȘme tenir bon, face Ă  un monstre pareil doit ĂȘtre extrĂȘmement satisfaisant. Mais bien sĂ»r, compliments ou pas, Red le considĂšre comme un civil et ne s'autoriserait jamais Ă  utiliser son Alter avec lui. Il reste un putain de hĂ©ros.
L'officier coupe court et plante les deux héros sans les saluer, poursuivi par le sermon d'Ingenium de plus en plus remonté. Quelle plaie, ce type. Comme si le commissaire ne suffisait pas. Oh, Bakugo respecte la loi et le rÚglement intérieur de la police, il y a toujours veillé. Mais il ne respecte pas les ordres, le matériel rÚglementaire ni les consignes de sécurité. Ses réussites spectaculaires, sous les yeux de la presse avide de sensationnalisme, le protÚgent à peu prÚs contre les sanctions disciplinaires. Mais il est en permanence sur le fil du rasoir, et il le sait trÚs bien.
Il passe devant les journalistes en les ignorant - il laisse le commissaire gĂ©rer les communiquĂ©s de presse, une condition indispensable pour que ce fichu cabot lui fiche la paix - et salue ses collĂšgues d'un signe de tĂȘte. Ils en font autant, froids et mĂ©fiants comme toujours. Aucun n'approuve ses mĂ©thodes, tous prĂ©fĂšrent laisser les hĂ©ros combattre et arrĂȘter les criminels impuissants derriĂšre. Ils restent solidaires, aucun ne le laisserait seul en danger sans prĂ©venir les renforts, mais Bakugo sait qu'il n'est pas aimĂ©. Ce qui lui convient trĂšs bien. Il prĂ©fĂšre travailler seul et Ă  sa maniĂšre, les lĂąches qui lui servent de collĂšgues ne feraient que le gĂȘner.
L'officier s'apprĂȘte Ă  entrer dans sa voiture quand il est rattrapĂ© par Red Riot, qui lui demande presque timidement :
— Heu, attends, Bakugo, est-ce que tu aurais encore une minute ?
— Quoi ? Le gars est arrĂȘtĂ©, j'ai un rapport Ă  faire, qu'est-ce que tu veux de plus ?
— Oh, ça n'a rien à voir avec le vilain, c'est juste... enfin, c'est plus personnel...
— Qu'est-ce que tu me veux ?
— C'est juste que je me demandais... Est-ce que ça t'intĂ©resserait qu'on... je veux dire...
Il inspire un grand coup et semble reprendre courage. Plantant son regard droit dans les yeux de Bakugo, il lui déclare d'une voix forte :
— Je t'ai toujours beaucoup admirĂ©, tu es fort et tu vas toujours droit au but sans crainte ! Et plus on se voit, plus je t'apprĂ©cie aussi en tant que personne ! Alors j'aimerais te demander si tu accepterais de dĂźner avec moi un soir ? Ce serait un honneur !
Il s'arrĂȘte lĂ , les joues presque aussi rouges que ses cheveux, mais toujours dĂ©terminĂ©. De son cĂŽtĂ©, Bakugo n'arrive pas Ă  comprendre ce qui est en train de se passer. C'est quoi, cette invitation ? On aurait dit un dĂ©fi de vieux film de yakuza ! Sans doute le genre prĂ©fĂ©rĂ© de ce ringard de Red Riot, mais quand mĂȘme, oĂč il veut en venir, ce...
L'officier comprend au moment oĂč les autres policiers, plus loin, se mettent Ă  ricaner. Red Riot est ouvertement gay, il l'a toujours assumĂ© dans les interviews et s'est toujours engagĂ© contre les discriminations. Il est en train de le draguer. Sans la partie sĂ©duction, est-ce encore de la drague ? En tous cas, il lui a fait une proposition, ouverte et claire, et Bakugo n'a absolument aucune idĂ©e de la maniĂšre dont il devrait rĂ©agir. Merde, il n'a pas Ă©tĂ© assez dĂ©sagrĂ©able avec ce stupide rouquin ? Il aurait dĂ» mettre un grand panneau clignotant au-dessus de sa tĂȘte marquĂ© "Foutez-moi tous la paix, bande de connards" ?
Le pire, c'est qu'il ne serait pas vraiment contre. Il n'a jamais Ă©tĂ© intĂ©ressĂ© par une relation sur le long terme, prĂ©fĂ©rant se concentrer Ă  sa propre amĂ©lioration, mais rien Ă  faire, il se sent bien avec Red. Quelque chose en lui se dĂ©tend. Passer une soirĂ©e avec quelqu'un qui l'apprĂ©cie ne lui ferait vraiment pas de mal au moral, et il faut bien avouer qu'ĂȘtre draguĂ© par un canon pareil n'a rien de dĂ©sagrĂ©able non plus. Peut-ĂȘtre mĂȘme...
Le regard de Bakugo s'égare sur les bras musclés et le torse puissant de son interlocuteur, et il se sent d'un seul coup moins sûr de lui. Profitant de son hésitation, Red Riot lui donne une carte de visite tout en ajoutant d'une voix timide :
— Écoute, je comprends que tu n'as pas envie de dĂ©cider tout de suite, mais tu peux m'appeler si ça te tente, d'accord ? Quand tu veux. Je... ça me ferait plaisir.
Encore indĂ©cis, Bakugo prend la carte. Il remarque qu'elle est au vrai nom du hĂ©ros, Kirishima Eijirou. Un nom qu'il connaissait dĂ©jĂ , parce qu'il a menĂ© son enquĂȘte de prĂšs sur tous les hĂ©ros, dĂ©passant largement ses prĂ©rogatives de policier. Mais lĂ , c'est quasiment une prĂ©sentation officielle, lui donnant le droit d'utiliser ce nom, et surtout lui faisant confiance pour ne pas le dĂ©voiler.
Avec un grommellement qui veut tout et rien dire, le policier empoche la carte et monte enfin dans sa voiture. Il ne part cependant pas assez vite pour ne pas entendre les autres policiers compatir envers le héros rouge, en lui disant qu'il n'a aucune chance. AprÚs tout, c'est bien connu que l'officier Bakugo déteste les héros, tous sans exception...
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christophe76460 · 6 months ago
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ADONAÏ l'Éternel de grñce va te surprendre.
Tu me poseras cette question suivante!
Mais comment peux-tu me dire que l'Eternel de grĂące va me surprendre alors que cela fait des mois et mĂȘme des annĂ©es que ma situation ne change pas?
Moi je te dis Bien aimé(e),
Tu ne vois pas encore la bĂ©nĂ©diction mais sache que les Anges ont Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©s et envoyĂ©s vers toi pour te dire que ton Miracle arrive, AllĂ©luia! Crois le ou non!
Jacques 1 parle de l'Ă©preuve de la foi produit la patience.
Jacques 1:2 Mes frĂšres, regardez comme un sujet de joie complĂšte les diverses Ă©preuves auxquelles vous pouvez ĂȘtre exposĂ©s,
3-sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
4-Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son Ɠuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.
Ce n'est pas parce que tu as la foi que forcĂ©ment, tu l'as demandĂ© et tu vas l'avoir aujourd'hui. Entre ta foi et la rĂ©alisation de ce que tu as demandĂ©, il y a quelque chose qu'on appelle la patience. ADONAÏ utilise la patience pour te prĂ©parer, pour t'apprendre Ă  donner de la valeur aux choses, pour te former.
Pas parce qu'il t'a oublié, mais parce qu'il est en train de te former, il est en train de te préparer pour un temps prophétique.
Zacharie et Élisabeth ne savaient pas que ADONAÏ Ă©tait en train de les prĂ©parer pour mettre au monde Jean-Baptiste parce que Jean-Baptiste devait annoncer la venue de YESHOUA.
Ils ne le savaient pas, ils trouvaient que le temps Ă©tait trop long.
Quand le temps est trop long dans ta vie, cela veut dire que ADONAÏ te prĂ©pare pour un temps prophĂ©tique.
Quand ça prend du temps pour arriver, ce n'est pas n'importe quoi qui arrive. Je dis que quand ça prend du temps pour arriver, ce n'est pas n'importe quoi qui arrive mais c'est quelqu'un de grand. Qui arrive, quelqu'un de grand va arriver dans ta vie.
Si c'est un mari que tu attends, ce mari ne sera pas n'importe qui.
Si c'est une femme que tu attends, cette femme ne sera pas n'importe qui.
Si c'est un bĂ©bĂ© que tu attends, ce bĂ©bĂ© ne sera pas n'importe qui, mais ADONAÏ est en train de te prĂ©parer pour son temps prophĂ©tique ! Alleluia !
L'épreuve de la foi, comment la foi est-elle éprouvée ? - Tu désires quelque chose, tu jeûnes, tu pries, tu attends et cela n'arrive pas ! C'est ça l'épreuve de la foi.
Mais si cela n'arrive pas, ça ne veut pas dire que AdonaĂŻ t'a oubliĂ©. Non, non, ta priĂšre a Ă©tĂ© reçu. À toi d'avoir la patience qu'il faut pour attendre la rĂ©alisation de la priĂšre qui a Ă©tĂ© reçu.
Tu sais, il y a des gens, des chrétiens dans lesquels le (Rouah Hakodesh) Saint-Esprit habitent en eux mais qui vivent comme les gens qui sont dans le monde.
Je te rappelle aujourd'hui que ta vie n'est pas obligĂ©e de ressembler Ă  la vie de ceux qui ne connaissent pas Yeshoua. Ceux qui ne connaissent pas Yeshoua peuvent avoir les belles maisons et rouler dans les Mercedes, tout ce que tu veux, mais ta vie n'est pas obligĂ©e d'ĂȘtre comme ça.
Mais il y a un esprit qui est entrĂ© dans l'Ă©glise aujourd'hui. Tous les chrĂ©tiens veulent ĂȘtre comme les paĂŻens. Si les paĂŻens ont des belles maisons, ils/elles commencent Ă  convoiter.
Je ne dis pas que nous sommes appelĂ©s Ă  vivre dans la pauvretĂ© mais ADONAÏ n'est pas obligĂ© de te bĂ©nir de la mĂȘme maniĂšre que cela se passe dans le monde.
Est-ce que tu me suis mon frĂšre ma soeur ?
ADONAÏ dit dans le Psaume 66:12
Tu as fait monter des hommes sur nos tĂȘtes ; Nous avons passĂ©s par le feu et par l’eau. Mais tu nous en as tirĂ©s pour nous donner l’abondance.
Tu iras Ă  la place de l'abondance mais certainement que ADONAÏ te prĂ©parera pour cette abondance.
Donc, il ne faut pas envier les gens du monde, il faut marcher avec ADONAÏ parce que L'Ă©ternel sait pourquoi il tarde de te bĂ©nir, c'est parce qu'il est en train de te prĂ©parer.
Dans 1 Samuel 8, la Bible nous parle d'Israël,
Mon frùre ma sƓur, tu vas ressusciter dans le nom de YESHOUA !
Dans 1Samuel 8:19, le peuple d'IsraĂ«l a commencĂ© Ă  rĂ©clamer un roi Ă  un temps oĂč ADONAÏ n'avait pas prĂ©vu de leur donner un roi.
1Samuel 8:19 Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel.
Non ! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous,
20-et nous aussi nous serons comme toutes les nations ; notre roi nous jugera il marchera Ă  notre tĂȘte et conduira nos guerres.
Vous voyez ce qu'ils ont dit :
« Nous aussi nous serons comme toutes les nations », mais le peuple, la nation d'IsraĂ«l n'est pas comme toutes les nations parce que c'est la nation Ă©lue de ADONAÏ.
Les chrĂ©tiens disent :« nous voulons ĂȘtre comme les autres » mais je te rappelle que tu n'es pas obligĂ© d'ĂȘtre comme les autres parce que toi, tu es un enfant de L'Ă©ternel ! ADONAÏ avait prĂ©vu un roi mais ce n'Ă©tait pas le temps de ce roi, mais ils ont tellement insistĂ© que ADONAÏ leur a donnĂ© un roi au mauvais moment, et ce roi s'est appelĂ© le roi Saul.
Le roi Saul a été le plus mauvais roi que Israël a connu.
Je vais te rappeler que si tu insistes auprĂšs de ADONAÏ, que tu insistes, que tu insistes, que tu insistes, il va te donner ce que tu demandes mĂȘme si ce n'est pas sa volontĂ©.
C'est pourquoi, la meilleure priÚre est de dire : « Seigneur, que ta volonté soit faite ! » comme YESHOUA a fait dans le jardin de Gethsémané.
Il avait le pouvoir de faire venir des anges pour le dĂ©livrer, mais il a dit : « non, je me soumets Ă  ta volontĂ© ».. Et parce qu'il se soumet Ă  la volontĂ© du PĂšre, mĂȘme qu'il Ă©tait mort, le PĂšre l'a ressuscitĂ© !
Quand tu te soumets Ă  la volontĂ© de YAHWEH, ADONAÏ l'Eternel de grĂące te ressuscitera toujours. AMEN!
Que l'amour de ADONAÏ L'Ă©ternel souverain notre PĂšre, et la grĂące de notre seigneur et sauveur YĂ©shoua Ha Mashiah, et la communion du Saint-Esprit, soient avec toi ! AMEN ! AllĂ©luia!
Bonne journée à tous et à toutes et prions les uns pour les autres AMEN! soyez remplis d'amour envers vos ennemis , priez pour eux et bénissez-les Alléluia! Car c'est la volonté du seigneur.
FrĂšre Jean Malana
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lesupervoyage · 7 years ago
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A la découverte du nord-patagonien !
Toujours le temps fil lorsque tout est nouveau autour de nous. Et rares sont les journĂ©es oĂč on peut se poser quelques heures d’affilĂ©es sans avoir Ă  penser ce que l’on va faire, qui on doit contacter, oĂč on doit se rendre. Avant de partir, je ne me rendais pas compte de l’énergie que tout cela pouvait demander, sans parler d’avoir Ă  s’exprimer, comprendre, Ă©couter dans une autre langue. Tout cela pour expliquer les jours qui espacent nos articles !
Je vous ai dĂ©jĂ  parlĂ© des chiens ? Il y en a plein, de partout en Argentine, qui ont le plus souvent un propriĂ©taire mais qui se promĂšnent tranquillement dans les rues. Cela donne parfois l’impression que les villes sont peuplĂ©es de deux espĂšces utilisant les mĂȘmes infrastructures en cohabitant assez bien. Ici les chiens semblent particuliĂšrement occupĂ©s, se promenant seuls ou en groupe d’un pas affairĂ© sans prĂȘter grande attention aux piĂ©tons. En revanche ils rechignent rarement devant la tentation de courser les voitures (voir les cyclistes, c’est marrant aussi – et Margaux quand elle court, mais ça elle aime moins).
Alors depuis Bariloche, nous sommes comme prĂ©vu allĂ©es Ă  Villa la Angostura. C’est LĂ©andro et Ludmila nous ont hĂ©bergĂ©es pendant 4 jours. Ce sont des backpackers argentins qui ont bien bourlinguĂ©s dans toute l’AmĂ©rique du sud. Ils ont particuliĂšrement aimĂ© la Colombie oĂč ils vont rapidement retourner aprĂšs avoir gagnĂ© un petit pĂ©cule pendant la saison d’hiver : ils ont le projet d’ouvrir une auberge de jeunesse avec des amis, Ă  suivre ! A Villa la Angostura, nous avons rencontrĂ© pas mal de jeunes saisonniers, mĂȘme si les loyers y sont plutĂŽt Ă©levĂ©s les salaires suivent Ă©galement et en valent la peine. La ville est tournĂ©e vers le tourisme, bien placĂ©e sur la route 40 au dĂ©but de la route des 7 lacs, elle est aussi bien fournie en randonnĂ©es dans de jolies forĂȘts parsemĂ©es de sommets dĂ©jĂ  enneigĂ©s en ce dĂ©but d’hiver. Plus qu’à Bariloche, le centre-ville est rustique avec une utilisation plus systĂ©matique du bois pour construire les maisons qui ressemblent Ă  de petits chalets plus ou moins bien finis et proprets.
Nous avons vĂ©cu au rythme de nos hĂŽtes, et ce ne fut pas une mince affaire de suivre leur rythme alimentaire pour les françaises que nous sommes. GĂ©nĂ©ralement le petit dĂ©jeuner est frugal : un thĂ©/cafĂ©/matĂ© avec quelques tartines si l’envie leur en prend ; le dĂ©jeuner se prend bien plus tard qu’en France, vers 15h ; le diner est le repas le plus copieux, longuement cuisinĂ© et consommĂ© rarement avant 23h. AprĂšs nos journĂ©es de randonnĂ©e nous devions souvent lutter contre la faim et le sommeil pour tenir jusqu’au repas mais la bonne ambiance des soirĂ©es nous aidait beaucoup.
Le dimanche 20 mai, nous sommes allĂ©es voir un « resguardo » MapuchĂ©. C’est une zone qu’ils bloquent depuis un mois pour empĂȘcher la construction d’une aire rĂ©sidentielle qui empiĂ©tera sur la forĂȘt bordant le lac Correntoso. Nous avons eu droit Ă  une visite guidĂ©e dans les dĂ©buts affligeants du chantier qui dĂ©vastent la forĂȘt et son Ă©cosystĂšme. En a suivi une petite soirĂ©e autour du feu Ă  discuter avec les habitants du village MapuchĂ©, ce fut riche en partage sur leur culture et leur histoire. Depuis cette rencontre, nous avons pu mesurer Ă  quel point le sujet des MapuchĂ©s pouvait ĂȘtre tabou auprĂšs des argentins rencontrĂ©s. Je ne vous en dirai pas plus car le contexte m’est trop obscure tant les points de vue peuvent diverger pour que je puisse m’en faire un avis.
Le lendemain nous sommes reparties Ă  l’assaut des voitures pour aller jusqu’à San Martin de los Andes en passant par cette fameuse route des 7 lacs dont tout le monde vante la beautĂ© des paysages. Ce n’était pas Ă  tort, nous avons passĂ©s les quelques 100 kilomĂštres de route collĂ©es aux fenĂȘtres. Et aussi Ă  s’arrĂȘter aux meilleurs points de vue grĂące Ă  la gentillesse de notre chauffeur qui avait Ă  cƓur de nous faire dĂ©couvrir les paysages de sa rĂ©gion. Sur cette route tortueuse, nous avons croisĂ© des vaches, des chevaux et des montons qui se promenaient librement. Petit fait marrant : les vaches apprĂ©cient particuliĂšrement le liquide salĂ© dĂ©posĂ© sur les routes en prĂ©vention du gĂšle, on les retrouve ainsi lĂ©chant le sol sans se laisser perturber par les voitures.
A San Martin, c’est dans un petit appartement louĂ© pour peu cher que nous avons sĂ©journĂ© pendant 5 jours en compagnie de Marie, une jeune française avec qui on partage la mĂȘme vision du voyage. C’est dans cette petite ville que nous avons fait nos premiĂšres trouvailles de nourriture gratuite en allant rĂ©cupĂ©rer les fruits et lĂ©gumes qui ne sont plus vendables. C’était pour nous une jouissance suprĂȘme que de se faire de succulents repas Ă  trĂšs faible coĂ»t. Depuis nous avons systĂ©matisĂ© l’opĂ©ration en faisant attention Ă  ne prendre seulement ce que l’on est capable de porter. Notre trio de choc mis Ă  l’épreuve de l’inventivitĂ© culinaire pour tous ces lĂ©gumes, nous avons passĂ© bien des heures Ă  cuisiner : ratatouille, gĂąteaux, galettes, pancakes, purĂ©es, guacamoles, smoothies ! Avec les moyens du bord, ça fait une bonne semaine que l’on se rĂ©gale avec comme objectif avouĂ© qu’il faut bien manger tous ces lĂ©gumes (moins avouable est celui de se remplir allĂ©grement la panse !). En dehors de nos activitĂ©s culinaires on passe nos journĂ©es dehors Ă  crapahuter d’un sommet Ă  l’autre pour voir des lacs, les Andes, la pampa en fonction d’oĂč nous portons notre regard. C’est la belle vie Ă  la montagne : de l’effort dans le froid pendant de belles journĂ©es ensoleillĂ©es puis un saut dans le jacuzzi de notre hĂŽtel suivi de dĂ©licieux repas : on ne se plaint pas trop !
A prĂ©sent nous sommes Ă  Junin de Los Andes, ultime destination avant notre dĂ©part pour le Chili demain, lundi 28 mai. Petit village et haut lieu de pĂȘche et de rafting, on nous y avait promis un festival de la gastronomie pour continuer dans la veine de nos activitĂ©s culinaires. Il s’est avĂ©rĂ© petit et peu prolixe en dĂ©gustation gratuite, mais qu’à cela ne tienne, on a profitĂ© de ce weekend pour rester un peu tranquille dans une chouette auberge de jeunesse Ă  notre goĂ»t : avec un bon petit dĂ©jeuner !
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plumeofacat · 4 years ago
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Chapitre 8
Lanna entre dans son salon de thé préféré avec son ordinateur comme d'habitude, puis elle s'installe à une table en commandant ses thés habituels. Le caissier étant habitué, il pose déjà la tasse sur la table de la rouge qui le remercie en payant pour la facture de la veille.
L'employĂ© est un jeune monstre de 18 ans nommĂ© Jimmy. Il est physiquement comme un humain, mais avec des oreilles et une queue de chat qui bougent naturellement selon ses Ă©motions. Ses extensions fĂ©lines sont aussi noires que ses cheveux qui couvrent son Ɠil droit, tandis que ses yeux avec des iris de chat sont d'un bleu pĂ©tant. Sous le tablier vert avec le logo de l'entreprise, une poche de thĂ© lilas dans laquelle il y est inscrit le nom de la compagnie « 'Tea Heart Cup », il porte un chandail Ă  manches longues noir et des pantalons violets. À son oreille gauche, un perçing noir avec une petite perle bleu brillant ressort.
Jimmy : Vous avez toujours le visage couvert quand je vous parle... c'est dommage, vos yeux sont fascinants...
Lanna : hmm ? Ça... ça ne vous affecte pas ?
Jimmy : de quoi vous parlez ?
Lanna : vous n'ĂȘtes pas... dĂ©goutĂ© ou en train de me haĂŻr quand vous les voyez ?
Jimmy : Du tout... Monstre, humain, peu importe... Vu mon apparence, je ne peux pas juger aussi facilement...
Lanna : h-ho... C'est... plutĂŽt rare... les gens ne veulent pas ĂȘtre racistes, mais quand ils ont peur d'une autre race, ils ne peuvent s'empĂȘcher de l'ĂȘtre, Ă  diffĂ©rents degrĂ©s...
Jimmy : Ma mĂšre est humaine et mon pĂšre est un monstre chat, alors...
Lanna : Ho ! Je vois ! DĂ©solĂ© d'avoir assumĂ©...
Jimmy : Ce n'est pas grave ! Tant que tu ne changes pas d'attitude envers moi, ça ne me dĂ©range pas... tu es cool.
Lanna : *glousse* Merci ! tu es sympa aussi !
La rouge retire son masque et commence Ă  boire en ouvrant son ordinateur, prĂȘte Ă  Ă©crire le dernier document pour prĂ©parer la sortie des monstres. Cependant, elle reçoit un courriel qu'elle ne reconnaĂźt pas, mais qu'elle ouvre de toute façon pour voir quelque chose qui lui fait Ă©chapper sa tasse au sol. Sur son Ă©cran, Viper est attachĂ©e Ă  un mur, couchĂ© sur le cĂŽtĂ©, au sol, inconscient et couvert de blessures qui Ă©chappent de la magie liquide.
Paniqué, Lanna ferme son ordinateur d'un coup et le range, avant de partir en criant qu'elle paiera la prochaine fois qu'elle viendra. La jeune femme prend son crayon en courant, puis elle fait un portail pour rejoindre la Toriel et la Alphys de Swapfell qui sursautent à l'arrivée soudaine de l'humaine. Cette derniÚre halÚte, panique et tente de parler, mais elle n'arrive qu'à bégayer des mots incompréhensibles. Pour ne pas perdre la patience des jeunes femmes, Lanna sort son ordinateur et montre le fichier qu'elle a reçu, réussissant à rassembler des mots cohérents qui se suivent.
Lanna : Mon pĂšre a enlevĂ© Viper !
**************
Viper grogne de douleur et se tourne faiblement sur le dos, ouvrant difficilement ses orbites. En voyant un plafond de mĂ©tal rouillĂ© et ayant reconnu le bruit de chaĂźne Ă  son mouvement, le squelette comprend qu'il n'est pas chez lui, mais il n'arrive pas Ă  comprendre oĂč il est, donc il rassemble ses souvenirs.
Il se rappelle avoir vu un homme encapuchonnĂ© sortir de la maison de classic Sans, donc il a dĂ©cidĂ© de l'arrĂȘter et l'emmener aux autoritĂ©s locales, mais l'humain ne s'est pas laissĂ© faire. Ses courts cheveux bruns Ă©taient trĂšs bien peignĂ©s, ce qui contrastait avec ses yeux noirs brillants de folie. La cape couvrait ses vĂȘtements, mais il a pu voir une cicatrice de morsure sur la main de son agresseur lorsque celui-ci s'est dĂ©fendu. Il a cru avoir le dessus, mais l'arme de son adversaire Ă©tait empoisonnĂ©e par une substance anti-magie, chose que ne sait toujours pas le squelette.
Le meilleur ami de Blueberry essaie d'invoquer son épée, mais il ne sent pas sa magie fonctionner. Sur le coup, il se dit qu'avec un peu de repos, il pourra utiliser son arme, mais il réalise peu aprÚs qu'en fait, aucune trace de magie ne se fait sentir dans son corps. En fronçant des arcades sourciliÚres, il regarde les chaßnes qui le tiennent aux poignets et aux chevilles, puis il comprend.
Viper : Si c'est vraiment l'humain qui m'a attaquĂ© qui me maintient ici... Comment a-t-il fait pour avoir des menottes anti-magies ? Encore pire... Pourquoi en a-t-il ?
Il soupire et regarde autour de lui, cherchant un moyen de s'enfuir, sauf que l'odeur de sa propre magie le dĂ©concentre pendant quelques secondes. Il n'arrive qu'Ă  voir qu'il n'y a pas de fenĂȘtre et que la piĂšce est clairement vieille. Le monstre se roule sur le cĂŽtĂ©, puis il s'assoit lentement, une douleur atroce aux cĂŽtes faisant signe de sa prĂ©sence. Il promĂšne ensuite ses pupilles sur les murs autour. Voyant des gravures dans le mur, il s'approche faiblement et pose ses phalanges dessus.
Chaque gravure est en rĂ©alitĂ© des lettres. Ensemble, elles forment des mots qui ne sont pas liĂ©s... Du moins, au premier coup d'Ɠil. Viper reconnaĂźt la formation des mots et il finit par comprendre qu'en rĂ©alitĂ©, il s'agit des mĂȘmes 3 combinaisons de mots qui se rĂ©pĂštent.
Viper : *lis* Portail Maison. SOS Ink. Help Me. *sursaute* Lanna ! Elle Ă©tait ici ?!
Au fur et Ă  mesure que le squelette rĂ©flĂ©chit, les faits se regroupent en un seul morceau dans sa tĂȘte. Il comprend que si ces menottes antimagie existent dans cette cave, c'est parce que Lanna a Ă©tĂ© maintenue prisonniĂšre sur une certaine pĂ©riode de temps, assez longue pour Ă©crire ces trois mĂȘmes combinaisons une centaine de fois. Il se doute bien que ce doit ĂȘtre liĂ© Ă  ce qu'elle refuse de lui raconter depuis des mois et qu'il voulait tant savoir Ă  chaque fois que quelque chose avait un lien avec cela.
Cependant, il n'a pas envie de mettre sa vie en danger pour savoir. PlutĂŽt s'en sortir et exiger des rĂ©ponses de la source mĂȘme. Sauf que... Comment s'en sortir ? La seule bouche d'aĂ©ration est dans la porte et elle ne permet pas de voir derriĂšre et les chaĂźnes ne sont pas assez longues pour atteindre la porte. Clairement, les chaĂźnes ont Ă©tĂ© raccourcies, comme mĂȘme la porte est couverte des gravures.
Sur le coup, Viper tente de tirer sur ses chaĂźnes, mais la douleur l'arrĂȘte dans un grognement de douleur. De toute façon, l'homme que le squelette a vu sortir de chez Sans entre dans la piĂšce avec un simple bol de gruau en sachet et refroidit.
Viper : Laissez-moi rentrer... Si Lanna apprend que je suis ici, vous ne ferez pas long feu...
?? : Ne t'en fais pas pour ça... Loucas s'occupera de ma fille...
Viper : Quoi ?!
?? : Ho ! Elle ne t'a rien dit ? Cette anomalie est malheureusement mon Ɠuvre...
Viper : si par anomalie, vous voulez dire un espoir vivant, alors oui...
?? : *rire sadique* ce... truc que j'ai engendrĂ© est la pire anomalie de cette planĂšte, elle devrait juste abandonner la vie... Mais elle refuse de le faire depuis longtemps... Je cherche un bon moyen de la faire souffrir Ă  mort pour m'avoir fait souffrir avec sa simple existence !
Viper : Je préfÚre savoir que VOUS, qui l'avez fait souffrir à cause de sa malédiction aprÚs l'avoir jeté dans le mont Ebbot pour aucune raison valable, souffrez à mort. Elle, elle se tue à aider les autres et elle souffre à cause de vous.
?? : Sans raison valable ? Cette sale anomalie a gardĂ© les gĂšnes de mĂ©dium de sa mĂšre ! Sa mĂšre pouvait voir les Ăąmes-sƓurs, rien d'autre... Mais cette sale peste a dessinĂ© mon Ăąme ! Et quand sa mĂšre l'a vue, elle a voulu partir avec cette sorciĂšre miniature ! Elle a voulu me briser ! Tout ça, Ă  cause de cette sale erreur de la nature !
Viper : *pouffe* C'Ă©tait la meilleure erreur que ce monde ait portĂ©e !
Suite Ă  cette provocation, Viper reçoit un coup de pied, puis le bol est posĂ© devant lui. L'homme lui dit de manger, puis il part en claquant la porte d'un coup, bruyamment. Le monstre soupire et regarde le bol, dont mĂȘme l'odeur le dĂ©goĂ»te, puis il soupire en cherchant quoi faire pour s'en sortir. Le contenant de nourriture est en plastique, alors tenter de la casser pour en faire un outil de crochetage est impossible. Dans cette piĂšce, il n'y a rien qui puisse l'aider, c'est vide. MĂȘme pas de toilettes, rien.
Viper : C'est quoi cette cellule ? Ce n'est qu'Ă  moitiĂ© Ă©quipé !
Il soupire en cherchant quelque chose Ă  faire pour s'occuper, mais il n'a pas le temps de penser Ă  soigner ses plaies qu'un vacarme se fait soudainement entendre. Il entend une voix qu'il connaĂźt bien pour ĂȘtre celle de son meilleur ami demander oĂč il est, ce qui le fait sourire. Quelques secondes aprĂšs, il entend un cri de douleur qu'il reconnaĂźt pour ĂȘtre la voix de Lanna, ce qui le rend tendu, puis il entend des pas s'approcher. N'ayant pas envie de finir comme otage, Viper prend le bol, prĂȘt Ă  le lancer. Cependant, en voyant le regard inquiet qui change de couleur lui tomber dessus, il Ă©chappe son arme de fortunes et ne tombe pas Ă©talĂ© dans son propre sang que parce que ses mains le retiennent au sol faiblement.
Lanna : Ho mon dieu, Viper ! Je suis si dĂ©solĂ©e ! C'est de ma faute si tu as dĂ» manger cette horreur et subir tout ça!
Elle se penche Ă  la hauteur de son ami, sa lame Ă  la main. Elle s'en sert pour couper les menottes comme il l'avait fait pour elle longtemps avant. Il s'effondre contre la jeune femme qui le soulĂšve pour le poser contre un coin de la piĂšce et changer son arme pour son crayon, histoire d'Ă©crire « soin » sur toutes les plaies. Pendant qu'une lumiĂšre changeant de couleur au rythme des pupilles de l'humaine entoure le squelette, Viper grogne de soulagement.
Viper : J'ai entendu Blueberry...
Lanna : Doucement... oui... lui, Ink, Error, Pup, ta reine et ta Alphys sont lĂ -haut...
Viper : Tu t'es fait une armĂ©e ? *pouffe*.
Lanna : *glousse* oui, je voulais venir avec le plus de forces que possible... je sais Ă  quel point cet homme est fort... mĂȘme si je ne m'attendais pas Ă  voir Loucas...
Viper : d'ailleurs... je t'ai entendu crier de douleur...
Lanna : Je l'ai frappé pour pouvoir passer, mais il m'a tiré par les cheveux... ça fait mal...
Viper : tu ne cries mĂȘme pas de douleur quand tu te manges un mur...
Lanna : *glousse* je sais... mais ça faisait trop mal... *soupire* vient, on monte.
La rouge soulÚve de nouveau le squelette, puis elle le ramÚne prÚs de la porte pour pouvoir la passer. Le duo monte faiblement les marches, l'un par manque de magie, l'autre parce qu'elle a peur de lui faire mal. Cependant, une fois en dehors des escaliers, Lanna soulÚve Viper en princesse, le regrettant presque immédiatement.
Lanna : Gosh ! Tu es plus lourd que je ne le croyais !
Viper : C'est mon armure, idiote.
Lanna : Tu vas me muscler, c'est tout.
Viper : Là, c'est moi qui ai honte !
Lanna : *glousse* tant pis pour toi !
L'équipe formée par Lanna rigole, essoufflée, mais fiÚre d'eux, alors que Pup vient serrer Lanna et Viper en pleurant de soulagement. Loucas et le pÚre de Lanna sont par terre, semi-conscients et attachés par Blueberry. La rouge pose sa charge dans les bras du frÚre de ladite charge, puis elle sourit innocemment en se plaçant debout en face de son pÚre. Un gloussement lui échappe alors qu'elle le pousse avec son pied pour qu'il regarde le plafond. Deux secondes aprÚs, elle se met en petit bonhomme, sans perdre son sourire en regardant son pÚre.
Lanna : Pour une fois dans ma vie, je vais rester assez rancuniĂšre pour que tu comprennes ce que tu m'as fait vivre, Henry Human... Si j'Ă©tais aussi cruelle que toi, je te viderai de ton sang lentement sur un plancher de ciment avec des chaĂźnes qui s'assurent que tu ne bouges plus... et comme tu t'en es pris Ă  un de mes amis, je vais vous faire subir Ă  tous les deux ce que j'ai promis a Loucas... *sourire sadique* Vous subirez 10 fois pire que ce que vous avez fait a Viper... et ne croyez pas que ce sera la fin.
Henry : Tu seras encore et toujours une anomalie... peu importe ce que tes amis te diront...
Ink : MA SƒUR N'EST PAS UNE ANOMALIE !
Lanna : T'inquiĂšte, Inky...
Ink : Mais...
Henry : Toi ? Son frùre ? *rit ironiquement* Son frùre, c'est Loucas ! Pas un sale monstre de...
Pour le faire taire, Lanna donne un coup de pied dans la tĂȘte de son gĂ©niteur, ce qui l'assomme, puis elle pouffe sadiquement avant de donner le mĂȘme traitement Ă  Loucas. Ensuite elle les soulĂšve par les cordes, puis se prĂ©pare Ă  partir, demandant aux autres s'ils veulent bien l'attendre chez Ink pour qu'elle leur paie un truc.
Lilith : ce n'est pas prudent de te laisser partir seule avec deux hommes qui n'hésitent pas à te faire du mal. Alphys t'accompagnera.
Lanna : Je ne veux pas vous empĂȘcher de prendre une pause bien mĂ©ritĂ©e aprĂšs avoir maĂźtrisĂ© ces deux Ă©nergumĂšnes...
Alphys : S'il t'arrive quelque chose, ça n'aura servi à rien...
Lanna sursaute et rougit en dĂ©tournant le regard vers Viper quelques secondes. Elle accepte ensuite d'ĂȘtre accompagnĂ©e par la femme-lĂ©zard, alors qu'elle convainc ses amis de se rendre chez elle.
Ink devant, l'Ă©quipe passe un portail pour rentrer chez le crĂ©ateur et sa sƓur et Viper est rapidement dĂ©posĂ© par son frĂšre sur le divan. Lilith regarde les blessures du squelette qu'elle a adoptĂ©. Les doigts couverts de fourrure passent sur les cicatrices qu'ont laissĂ©es les menottes, puis elle soupire en regardant les derniĂšres plaies encore lĂ©gĂšrement lumineuses de la magie aux couleurs changeantes. Le sauvĂ© grogne un peu, puis il soupire en posant sa tĂȘte contre le dossier du divan.
Viper : Je vais bien, je suis juste fatigué...
Lilith : Tu n'as plus de blessure ?
Viper : Lanna m'a soigné, alors tout va bien... je dois juste encaisser le manque de magie qu'ont causé les chaßnes...
Error : Ì·AÌ·uÌ· Ì·mÌ·oÌ·iÌ·nÌ·sÌ·,Ì· Ì·jÌ·eÌ· Ì·nÌ·'Ì·aÌ·iÌ· Ì·pÌ·aÌ·sÌ· Ì·sÌ·eÌ·rÌ·vÌ·iÌ· Ì·dÌ·'Ì·iÌ·nÌ·fÌ·iÌ·rÌ·mÌ·iÌ·ĂšÌ·rÌ·eÌ·.Ì·.Ì·.Ì·
Blue : *regarde son tel* Lanna vient juste de me texter un message pour Error...
Ink : je sens une blague de sa part...
Blue : Elle dit « Error, tu feras l'infirmiĂšre pour Inky alors essaie mĂȘme pas de faire le soulagé »
Error : Ì·EÌ·LÌ·LÌ·EÌ· Ì·EÌ·SÌ·TÌ· Ì·DÌ·AÌ·NÌ·SÌ· Ì·LÌ·AÌ· Ì·PÌ·IÌ·ĂˆÌ·CÌ·EÌ· Ì·EÌ·TÌ· Ì·OÌ·NÌ· Ì·NÌ·EÌ· Ì·LÌ·EÌ· Ì·SÌ·AÌ·IÌ·TÌ· Ì·PÌ·AÌ·SÌ· Ì·OÌ·UÌ· Ì·QÌ·UÌ·OÌ·I̷ ? ̷ ! Ì·
Ink arc-en-cielit et son contraire jaunit de gĂȘne, alors que Blueberry se met Ă  rire Ă  s'en rouler par terre et son rire est contagieux pour tous ceux qui ne sont pas morts de gĂȘnes. Pendant les dix bonnes minutes oĂč tout ce que les monstres dans la maison peuvent entendre est le rire commun et le cri Ă©touffĂ© de gĂȘne que sortent les contraires.
Alphys : HĂ© bien ! Ça rit fort ici...
Blue : ho Alphys ! OĂč est Lanna ?
Alphys : elle répond au téléphone...
En finissant sa phrase, la lĂ©zarde pointe dehors oĂč on peut voir la rouge qui se tient l'arrĂȘte du nez en parlant, visiblement plus Ă©puisĂ© que Viper. Elle soupire et raccroche, avant de rentrer en se grattant le cou, mais elle n'a pas le temps de parler que le squelette affaibli croise les bras et attire son attention.
Viper : Tu me dois des explications...
Lilith : Ă  nous tous...
Lanna : oui, je sais... je... *soupire* je ne suis pas.. Je ne veux pas faire ça... Inky ? Tu connais toute l'histoire, alors... je vais regarder le document qu'on vient de m'envoyer et je te laisse expliquer ?
Ink : Hoooo non ! ArrĂȘte d'avoir peur de leur rĂ©action avec cette histoire !
Lanna : Inky, ce n'est pas toi qui te fais rejeter le Ÿ du temps quand tu en parles ! Je n'ai pas envie qu'ils se mettent Ă  me dĂ©tester ! Ni...
Ink : Lanna, ils te connaissent déjà assez pour que ce soit certain qu'ils ne réagiront pas...
Lanna : Chara a décidé que mon existence n'était qu'une illusion quand elle a appris... Et on était trÚs proche...
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Lanna : Et on en parle de mon origine ? À chaque fois, je me fais traiter comme la sorciùre de la ville...
Pup : Pourquoi on te traiterait diffĂ©remment ? Tu as sauvĂ© Sans !
Lanna : Vous l'avez fait... moi j'ai juste été le sortir de la cave...
Alphys : Et livré les deux dangers à Nightmare...
Ink : sĂ©rieusement ?
Lanna : Quoi ? Il est le seul qui peut les enfermer dans un cauchemar continuel... et puis, on est pote, alors...
Ink : Je n'arrive toujours pas à croire que votre amitié est réelle et pas juste pour te venger du fait que Dream et moi on a eu Palette avant que je ne t'adopte...
Lanna : Ne juge pas ce que tu ne peux pas comprendre !
Error : Ì· Ì·FÌ·aÌ·iÌ·sÌ· Ì·dÌ·eÌ· Ì·mÌ·ĂȘÌ·mÌ·eÌ· Ì·eÌ·tÌ· Ì·dÌ·iÌ·sÌ· — Ì·lÌ·eÌ·uÌ·rÌ· Ì·tÌ·oÌ·nÌ· Ì·hÌ·iÌ·sÌ·tÌ·oÌ·iÌ·rÌ·eÌ·,Ì· Ì·LÌ·aÌ·nÌ·nÌ·aÌ·.Ì·.Ì·.Ì· Ì·tÌ·uÌ· Ì·nÌ·eÌ· Ì·pÌ·eÌ·uÌ·xÌ· Ì·pÌ·aÌ·sÌ· Ì·jÌ·uÌ·gÌ·eÌ·rÌ· Ì·cÌ·oÌ·mÌ·mÌ·eÌ·nÌ·tÌ·Ì· iÌ·lÌ·sÌ· Ì·vÌ·oÌ·nÌ·tÌ· Ì·rÌ·Ă©Ì·aÌ·gÌ·iÌ·rÌ· Ì·sÌ·iÌ· Ì·tÌ·uÌ· Ì·nÌ·eÌ· Ì·lÌ·eÌ·uÌ·rÌ·sÌ· Ì·dÌ·iÌ·tÌ· Ì·pÌ·aÌ·sÌ·.Ì·.Ì·.Ì·
La rouge ouvre les lÚvres pour répliquer, mais elle fige, puis elle referme la bouche en réfléchissant, la main sur le menton. Un soupire lui échappe quand elle ne trouve pas d'excuse, puis elle regarde tristement les Swapfellien. Lanna se tient les biceps et s'assoit sur le meuble de la télévision en regardant ses pieds.
Lanna : Par oĂč commencer ? Viper ne connait une partie, mais pas Lilith, ni Alphys...
Viper : Je les ai mis au courant de ce que je sais quand la reine m'a demandé d'expliquer qui tu es...
Lanna : o-ok... bon, ça aide...
Elle essaie de parler, mais sa voix ne sort pas, seul un soupir lui Ă©chappe. Pour dĂ©tendre sa sƓur, Ink lui donne une bouteille de peinture magique qu'elle ouvre Ă  toute vitesse pour la vider dans sa gorge, cul sec. DĂšs qu'elle finit de boire, elle pose brusquement le contenant sur la table qui lui sert de chaise.
Lanna : Bon, comme vous avez probablement sus, mon pÚre est celui qui m'a jeté dans le Mont Ebbot de l'univers classique... et c'est celui qui a enlevé Viper.
Alphys : Pourquoi ce connard jetterait son propre bĂ©bĂ© dans le mont Ebbot comme un dĂ©chet ?
Viper : Parce qu'elle a hĂ©ritĂ© des pouvoirs de sa mĂšre ?
Lanna : Quoi ?!
Viper : C'est ce qu'il m'a dit... Tu ne savais pas que ta mĂšre est une mĂ©dium ?
Lanna : De un, Ă©tait et de deux... quoi ?! Ma... Ma mĂšre ? MĂ©dium ?
Viper : Il a dit qu'elle voit... voyaient les ñmes sƓurs...
Lanna : *soupire et se tient la tĂȘte* holy shit... J'avais pris son nom de famille pour rester prĂšs d'elle aprĂšs que mon pĂšre l'ait tuĂ© et m'ait jetĂ© avec ses poubelles et le corps de ma mĂšre... je ne m'attendais pas Ă  ce que je sois dĂ©jĂ  si prĂšs d'elle...
Ink : je ne me rappelle pas d'avoir vu son... Ho ! elle est mĂ©dium, elle est probablement devenue une echo flower...
Lilith : attendez... AVEC ?!?! Comment ose-t-il...
Lanna : *glousse* ça ira, Reine Lilith... C'Ă©tait il y a longtemps... *soupire* bref, je reprends ! Une fois que j'ai atteint mes 6 ans, j'ai libĂ©rĂ© les monstres de l'univers et j'ai directement endossĂ© le rĂŽle d'ambassadrice alors que je commençais l'Ă©cole des humains... mais c'est qu'un dĂ©tail qui explique comment Henry m'a retrouvĂ©e... *soupire* J'avais 12 ans... j'ai eu une dispute avec Sans, qui m'hĂ©bergeait Ă  l'Ă©poque, et... Il est apparu et il... au dĂ©part, il me disait qu'il voulait apprendre a me connaitre, qu'il s'excusait de ne pas m'avoir cherchĂ© et qu'il a essayĂ© d'empĂȘcher ma mĂšre de me tuer... le tralala habituel pour manipuler quelqu'un, quoi. Et, bien entendu, je venais de dire a Sans que je n'Ă©tais pas... *soupire* que je suis une anomalie et que les anomalies n'ont pas de famille... Donc je me suis accrochĂ© Ă  l'idĂ©e de revivre avec mon pĂšre... Ă  l'idĂ©e de ne pas ĂȘtre une anomalie comme le disais et comme le dit toujours ceux qui sont touchĂ©s par ma malĂ©diction... et comme il n'avait pas l'air atteint, j'ai eu de l'espoir... et je ne suis pas rentrĂ© chez Sans, je suis repartie avec lui aprĂšs mes cours...
Elle dĂ©place son regard vers sa main gauche, alors que sa main droite venait creuser sa peau sur son autre bras. Pour la calmer, Ink pose sa main sur l'Ă©paule de sa sƓur et lui dit de ne pas hĂ©siter, que rien ne va changer aprĂšs ça.
Lanna : *prend une grande inspiration* J'ai été conne... DÚs que je suis entré chez lui, il m'a enfermé dans la cave... celle qui t'a hébergé, Viper...
Viper : Ça, je l'avais compris en voyant ton Ă©criture gravĂ©e partout...
Lanna : *sourit tristement* je n'avais pas compris que les menottes Ă©taient anti-magie, ni que les menottes anti-magies empĂȘchaient constamment la magie... Mais tous les jours je devais aller Ă  l'Ă©cole, pas pour avoir de l'Ă©ducation, mais pour maintenir sa belle image... je revenais Ă  chaque jour aprĂšs les cours et aprĂšs les rĂ©unions... parce qu'il menaçait la vie de Sans, Papyrus et Inky.. Je ne voulais pas qu'il leur arrive quoi que ce soit... Encore moins par ma faute...
Un silence tombe sur le groupe, alors que Lanna digĂšre ce qu'elle a expliquĂ© en allant chercher une autre bouteille de peinture magique. Elle se retient de pleurer, gardant une oreille tendue vers le salon sans quitter la cuisine pour boire en restant assise sur le comptoir. Elle pose sa tĂȘte contre le mur derriĂšre elle, les yeux fermĂ©s, alors que des pas entrent dans la piĂšce. Ses pupilles multicolores se posent sur la version pacifique de son entraĂźneur.
Lanna : Hey Blue... Comment le prennent les autres ?
Blue : Comme moi... ils encaissent le coups
Lanna : Pas de regard... tu sais ? À la Swapy ?
Blue : aucun...
Lanna : *pouffe* Il faudra que je comprenne comment tous les swapfelliens sont plus respectueux que ton frĂšre underswapien...
Blue : Mon frĂšre est... plutĂŽt surprotecteur avec moi...
Lanna : Je sais, mais... Je sais pas... il y a un truc qui cloche dans ma relation avec ce voleur de bouffe Ă  ours...
Blue : *sourie* T'inquiùte pas, ça ira... tu veux bien revenir ?
Lanna : J'ai trop peur de les regarder aprÚs ça... Si Viper se met à me détester... et si Toriel s'y met aussi, je ne pourrais pas les libérer...
Blue : Ce n'est pas ce qui pourrait t'arrĂȘter...
Lanna : *glousse* C'est vrai... Je serais capable de prendre tout le boulot...
Blue : si tu es capable d'affronter autant de travail, Loucas et tous ceux qui te détestent... tu peux affronter les swapfelliens...
Lanna : Je ne crois pas que Pup me dĂ©testera, mais... j'ai cette pointe dans le cƓur dĂšs que je me dis que Viper pourrait me dĂ©tester... *soupire* Je n'ai pas envie...
Blue : Viper est le dernier à vouloir te faire du mal ! Tu es son amie !
Pour la premiĂšre fois devant Blueberry, Lanna rougit simplement et tente de cacher le sourire qui est apparu sur ses lĂšvres. Le squelette sursaute et sourit fiĂšrement, se retenant de crier un « je le savais » et prĂ©fĂ©rant entraĂźner la tomate dans le salon. Elle reprend des couleurs, mais Ă©vite le regard des autres, ses pupilles se figeant dans celles de Viper. Un soupir de soulagement lui Ă©chappe, alors qu'elle se rĂ©installe prĂšs de la tĂ©lĂ©vision, son regard de nouveau sur ses pieds.
Lanna : Donc... Pour résumer ce qui est arrivé aprÚs... *soupir d'un coup* J'ai fini par en avoir marre à mes 16 ans... manger que ce bol de gruau en sachet refroidit me faisait et me fait toujours, vomir, la faiblesse que me causaient les menottes m'attirait des problÚmes à l'école et ses crises... Je comprends pourquoi Loucas est un connard, maintenant...
Viper : D'ailleurs... Tu ne le savais pas ?
Lanna : Hmm ? Qu'il est mon frĂšre ? Nan, je ne me rappelle pas de lui... il a dĂ» le cacher quand j'Ă©tais lĂ -bas oĂč bien... la mĂšre de Loucas a rĂ©ussi Ă  fuir avec lui et Henry l'a retrouvĂ© aprĂšs mon dĂ©part et a fait comme pour moi, mais il en a fait ma nĂ©mĂ©sis... Ce qui est possible...
Alphys : psycho...
Lanna : Yap... Bref, j'ai fini par fuir en plein milieu d'une journée de cours pour éviter que mon géniteur ne vienne me chercher en menaçant Sans encore. Sauf que je n'avais pas remarqué que mes blessures s'étaient ouvertes et je saignais... énormément. Quand je suis arrivé chez celui que vous surnommez Ketchup... Disons juste qu'il a pété un plomb et s'est arrangé pour faire enfermer Henry en prison... AprÚs ça... je me suis enfermé dans mon travail d'ambassadrice et de protectrice des univers... J'ai fini l'école à distance avec l'aide de Sans...
Viper :... Ça explique comment tu as fini dans le lit de G Sans...
Ink : QUOI!?!?
Lanna : *rougit* Que... Tu n'Ă©tais pas obligĂ© de le dire, VIper !!!
Viper : J'étais certain qu'il le savait, vu que G n'hésite pas à s'en vanter...
La rouge frappe sa main dans son front et elle soupire, alors que son frĂšre s'Ă©nerve et gigote dans tous les sens, retenu par Error. Pup prend quelques secondes a comprendre et lorsque les connexions se font dans son cerveau, il orangit et lance un « 'hoooooo » qui ne s'arrĂȘte pas. Pour amplifier le vacarme, Blueberry demande Ă  son meilleur ami s'il est jaloux, ce qui tue de rire la reine et l'autre capitaine de la garde, tandis que Viper court aprĂšs son meilleur ami, Ă©nervĂ©.
Ce qui arrĂȘte le vacarme, du moins, quelques secondes, c'est que Lanna se lĂšve et tente d'arrĂȘter le squelette Ă©nervĂ©, mais elle trĂ©buche sur le pied de son frĂšre et se retrouve au sol Ă  garder les pieds de Viper dans ses mains. Il trĂ©buche Ă  son tour et lance un regard agacĂ© Ă  la rouge qui fait un sourire dĂ©solĂ©. Ce moment face contre terre semble calmer les autres autour et faire comprendre aux rĂ©sidents de la maison que le salon est un peu trop rempli. Puisqu'il est calme, Ink propose de ramener les swapfelliens, mais Lanna dit qu'elle va le faire, une rĂ©union pour prĂ©parer la libĂ©ration des monstres de cet univers Ă©tant Ă  faire en mĂȘme temps.
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svax · 4 years ago
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9- Nouveaux horizons (Le Tyrolien de la Formule 1)
Tous les membres de Ferrari prononcent la mĂȘme phrase lors de la prĂ©sentation de la nouvelle monoplace, dĂ©but fĂ©vrier 1995 : “Ce sera quitte ou double”. Si la 412 T2 reprend les lignes de sa devanciĂšre, John Barnard a abandonnĂ© le systĂšme de suspension Ă  flexibilitĂ© et a succombĂ© Ă  la mode des deux pĂ©dales, l’embrayage Ă©tant dĂ©sormais manuel. DĂšs le premier Grand Prix, Ă  Interlagos, Berger et Alesi doivent dĂ©chanter. S’ils sauvent les meubles aux essais, ils se font larguer par la concurrence en course. Les V10 Renault des Benetton et des Williams - passĂ©s comme tous les moteurs de 3,5 Ă  3 litres de cylindrĂ©e pour rĂ©pondre aux exigences de la nouvelle rĂ©glementation - ont pris un tour aux V12 Ferrari. L’Autrichien gagne sur le tapis vert cette premiĂšre manche, mais la FIA reviendra sur sa dĂ©cision de mettre or course les monoplaces utilisant le carburant Elf. Berger rĂ©cupĂšre donc sa logique troisiĂšme place.
Pour huit milliĂšmes de seconde, Gerhard Berger loupe la pole position du Grand Prix de Saint-Marin. Auteur d’un bon dĂ©but de course, il cale son moteur lors de son arrĂȘt au stand. Berger finira troisiĂšme, comme en Espagne, Ă  Monaco, en Allemagne et en Hongrie. Une pĂ©riode faste, pleine de rĂ©gularitĂ© qui laisse entrevoir une formidable fin de saison. HĂ©las, plus la fin du Championnat se rapproche, plus les Ferrari perdent de leur fiabilitĂ©. Les bolides rouges sont victimes de maux qui secouent toute l’équipe italienne. Le moral n’est plus lĂ . Architecture du V12, problĂšmes d’adaptation des suspensions aux pneumatiques... les critiques fusent et la concurrence rit. A l’image de Flavio Briatore et de son poulain, MichaĂ«l Schumacher. Le Champion du monde en titre Ă©blouit par ses performances et sa stratĂ©gie adaptĂ©e sur mesure par toute l’équipe Benetton. Seul le Grand Prix du Canada, oĂč Alesi dĂ©croche sa premiĂšre victoire, Ă©chappe Ă  la filiĂšre Renault. A MontrĂ©al, la Ferrari de Berger tombe en panne sĂšche juste avant le ravitaillement. A Magny-Cours, le tuyau de remplissage refuse de fonctionner lors de son arrĂȘt au stand. Enfin, Ă  Silverstone, il repart des stands mais est contraint Ă  l’abandon suite Ă  une roue mal fixĂ©e.
En s’imposant dans son jardin d’Hockenheim, MichaĂ«l Schumacher prend sa revanche sur 1994. Mais l’Allemand voit dĂ©jĂ  la vie en rouge. Ferrari ne cache en effet pas son intention de recruter la jeune star Ă  coups de millions de dollars pour 1996. La moitiĂ© du Championnat est tout juste atteinte que la saison des transferts est dĂ©jĂ  ouverte. TroisiĂšme dĂšs le feu vert, Berger est quant Ă  lui pĂ©nalisĂ© de dix secondes pour dĂ©part anticipĂ©. Il plonge Ă  la 14e place et livre une course Ă  l’attaque, “comme pour des tours de qualif”, pour ramasser les quatre points de la troisiĂšme place.
Comme cadeau d’anniversaire, Gerhard Berger s’offre une pole position Ă  Spa-Francorchamps oĂč Schumacher officialise son union avec Ferrari. Au fait, cela vous fait quel Ăąge M. Berger ? “Vous n’avez qu’à dire que j’ai trente deux ans, je ne veux mĂȘme pas savoir que j’en ai trente six. Quand on me souhaite, “bon anniversaire” je ne sais jamais quoi rĂ©pondre, j’ai l’air d’un idiot. C’est la raison pour laquelle je n’aime pas ça”. Comme chaque annĂ©e, les essais belges sont perturbĂ©s par la pluie et l’Autrichien a juste eu le temps d’effectuer un tour sur le sec avant que la piste ardennaise ne se transforme en patinoire. “Il pleuvait dĂ©jĂ  pendant mon premier tour” tonnera-t-il. Un problĂšme Ă©lectronique, comme au NĂŒrburgring et Ă  Suzuka, mettra un terme Ă  la course du pilote Ferrari.
Dimanche 10 septembre 1995, autodrome de Monza, 14e tour. Tous les tifosi voient un doublĂ© Ferrari se profiler. Debouts, ils ovationnent “leurs” pilotes qui mĂšnent le Grand Prix d’Italie. Gerhard Berger devant Jean Alesi, puis, aprĂšs l’arrĂȘt au stand, le Français devant l’Autrichien. PremiĂšre alerte au 33e passage. Berger abandonne dans un nuage de fumĂ©e, suspension avant gauche cassĂ©e par la camĂ©ra d’Alesi qui s’est dĂ©tachĂ©e de l’aileron arriĂšre. “C’est terrifiant, j’ai vu la camĂ©ra voler vers moi. Si elle m’avait touchĂ© Ă  la tĂȘte, les consĂ©quences auraient pu ĂȘtre terribles. C’est dommage car la voiture fonctionnait bien ” confie l’auteur du meilleur tour en course. A six tours de l’arrivĂ©e, toute l’Italie connaĂźt une nouvelle dĂ©sillusion avec l’abandon d’Alesi, suspension cassĂ©e. AprĂšs l’accrochage Hill-Schumacher, Johnny Herbert peut assurer sa deuxiĂšme victoire en Grand Prix.
Vendredi matin, surprise dans le paddock d’Estoril. Personne ne reconnaĂźt le casque du pilote qui se glisse dans la Ferrari numĂ©ro 28. Il s’agit pourtant de Berger qui porte l'Ɠuvre du vainqueur d’un concours rĂ©alisĂ© par un quotidien italien. DĂ©coration inĂ©dite faite de drapeaux de plusieurs pays et de quelques mots bien visibles : No war in the world.
A Ti AĂŻda, MichaĂ«l Schumacher remporte le Grand Prix du Pacifique et devient Champion du monde pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive. Berger est arrivĂ© au village d’AĂŻda jeudi soir. Aux commandes de son Cessna Citation - en provenance du continent europĂ©en via entre autres la SibĂ©rie et PĂ©kin - il a atterri Ă  Okayama vers 15h10 et n’a aucune envie de se reposer. A quelqu’un qui lui conseille de dormir, Berger rĂ©pond en riant : “Plus on vieillit, moins on dort...”
LibĂ©rĂ©e de toute pression, la caravane de la Formule 1 s’apprĂȘte Ă  cĂ©lĂ©brer joyeusement la fin du Championnat 1995. Ce devait ĂȘtre la fĂȘte. AdĂ©laĂŻde voulait marquer ce dernier Grand Prix couru dans ses rues avant le dĂ©mĂ©nagement Ă  Melbourne oĂč sera ouverte la saison 1996. Dix minutes aprĂšs la premiĂšre sĂ©ance d’essais officielle, la joie fait place Ă  l’inquiĂ©tude suite Ă  une violente sortie de Mika HĂ€kkinen. L’incident est survenu dans une courbe rapide, Ă  prĂšs de 200 km/h. La Mac Laren Mercedes est devenue incontrĂŽlable aprĂšs une crevaison. Elle a dĂ©collĂ© de l'arriĂšre, pivotĂ© pour terminer sa course folle dans une rangĂ©e de pneumatiques protĂ©geant un mur. Samedi, le Finlandais quitte l’unitĂ© de soins intensifs du Royal Hospital d'AdĂ©laĂŻde. Mika sera miraculĂ©, au mĂȘme titre que Karl Wendlinger. Le retour Ă  la compĂ©tition de ce dernier a cependant soulevĂ© beaucoup d’inquiĂ©tudes et il est dĂ©sormais acquis que l’Autrichien ne retrouvera pas la compĂ©titivitĂ© d’avant son accident monĂ©gasque. Pour Berger, la course australienne se termine en fumĂ©e et dans une grosse colĂšre. Il aurait aimĂ© conclure son dernier Grand Prix pour Ferrari par une bonne note, mais son moteur en a dĂ©cidĂ© autrement.
Schumacher chez Ferrari, Alesi chez Benetton, Villeneuve confirmĂ© aux cĂŽtĂ©s de Hill chez Williams, Berger navigue dans le flou en aoĂ»t 1995. Juste avant le Grand Prix de Monaco, Luca di Montezemolo lui confie un projet de contrat pour 1996. Mais Berger a dĂ©couvert lïżœïżœïżœopĂ©ration Schumacher-Ferrari. A Spa-Francorchamps, Ron Dennis prend Berger par le bras pour l’emmener sous l'auvent Mercedes. Flavio Briatore les observe depuis son mobil-home Benetton. L’Italien dialogue avec l’Autrichien depuis trois semaines. De son cĂŽtĂ©, Jean Todt veut garder Gerhard Berger, “figure emblĂ©matique de Maranello”. En quittant les Ardennes belges, ce 27 aoĂ»t 1995, Berger ne donne toujours pas son accord formel Ă  Todt. Pas plus qu’à Dennis ou Ă  Briatore. Ce dernier rejoint le pilote autrichien sur son bateau, en MĂ©diterranĂ©e, le 28 aoĂ»t. Le temps presse plus pour Briatore que pour Berger. Les 29 et 30 aoĂ»t, Berger reste impassible durant les essais privĂ©s Ferrari Ă  Fiorano. Jean Todt se montre un peu plus pressant. Le Tyrolien est alertĂ© par des Ă©chos selon lesquels ses services seraient trop chers pour Fiat. Pour ne pas voir sa cote chuter, Berger rĂ©agit au plus vite. Dans la matinĂ©e du 31 aoĂ»t, il promet Ă  Briatore - qui a reçu de Renault tout mandat pour une offensive sur le pilote Ferrari - une rĂ©ponse dĂ©finitive sous peu. “C’est OK... ” lui annonce-t-il. Briatore fonce Ă  Monaco auprĂšs de Berger, en pleins prĂ©paratifs de mariage avec sa compagne portugaise Ana Maria Laranjeiro-Corvo. Fort correct, l’Autrichien avertit Luca di Montezemolo par tĂ©lĂ©phone. La consternation tombe sur la Scuderia oĂč certains espĂ©raient que Berger refuserait de partir. Le lendemain, alors que Gerhard et Ana-Maria se rendent Ă  la mairie de Monaco, un communiquĂ© de presse Benetton Renault rĂ©vĂšle la signature d’un contrat de deux ans avec Gerhard Berger. Le 2 avril au matin, Flavio Briatore parcourt tous les quotidiens europĂ©ens et apprend les tenants et aboutissants de ce transfert.
Le duo aux volants des Ferrari sera donc reconstituĂ© au sein de l’équipe championne du monde en titre. Ce transfert est un retour aux sources pour Berger qui a remportĂ© son premier Grand Prix sur une Benetton, en 1986. “Je m’attends Ă  trouver cette ambiance agrĂ©able qui plaĂźt tant chez Benetton  et je vais continuer Ă  faire Ă©quipe avec mon ami Jean...” a commentĂ© le dernier survivant des paddocks de la gĂ©nĂ©ration des pilotes ayant marquĂ© les annĂ©es 80. La naissance de sa deuxiĂšme fille, Sarah Maria, en octobre, l’a transformĂ© de joie ; “ce ne sera certainement pas mon dernier enfant.” Gerhard Berger n’a pas perdu son sens de l’humour. En rĂ©vĂ©lant qu’il Ă©tait pĂšre pour la deuxiĂšme fois il a dĂ©clarĂ© au sujet de l’usage du prĂ©servatif : “C’est comme la ceinture de sĂ©curitĂ© en voiture. Ce n’est pas confortable, mais on s’y habitue”. Aujourd’hui, il ne veut rien perdre de ce bonheur de la famille qu’il a refusĂ© 15 ans plus tĂŽt pour se consacrer Ă  la compĂ©tition automobile. L’avenir dira si ce vƓu est compatible avec son nouvel investissement chez Benetton Renault.
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