#royaumes oublies
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Endormie, bercée par son imagination... Il lui apparaît imparfait mais pourtant si sincère... Un besoin presque vital, un manque profond... Un amour né dans ses songes... Une âme soeur créée sur mesure... Elle sait que cela la torture à chaque réveil... Elle s'en fiche... Car parfois quand elle dort, elle est comblée de bonheur... D'une chaleur tendre et sensuelle... Elle oublie sa réalité... C'est sa façon de ne pas sombrer... A force de l'attendre, de l'espérer... Elle s'est fait une raison... Il n'existe pas... Elle comble ce vide dans le royaume des rêves...
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Le 6 juillet au matin.
Mon ange, mon tout, mon moi — quelques mots seulement aujourd'hui, et au crayon (le tien) — Ce n'est pas avant demain que mon logement sera définitivement arrêté — Quelle misérable perte de temps pour de telles choses. Pourquoi ce profond chagrin alors que la nécessité parle ? Notre amour peut-il exister autrement que par des sacrifices, par l'obligation de ne pas tout demander ? Peux-tu faire autrement que tu ne sois pas toute à moi et moi à toi ? — Ah ! Dieu, contemple la belle nature et tranquillise les esprits sur ce qui doit être — L'amour exige tout, et de plein droit, ainsi en est-il de moi avec toi, de toi avec moi. Mais tu oublies si facilement que je dois vivre pour moi et pour toi ; si nous étions complètement réunis, tu éprouverais aussi peu que moi cette souffrance. — Mon voyage a été terrible ! Je ne suis arrivé ici qu'hier à quatre heures du matin ! Comme on manquait de chevaux, la poste a pris une autre route, mais quel chemin épouvantable ! A l'avant-dernier relais, on me conseilla de ne pas voyager de nuit — on me parla, pour m'effrayer, d'une forêt à traverser, mais cela n'a fait que m'exciter, et j'ai eu tort, la voiture aurait dû se briser dans ce terrible chemin, simple chemin de terre défoncé — sans des postillons comme ceux que j'avais, je serais resté en route. Estherazy, par l'autre chemin, le chemin habituel, a subi le même sort, avec huit chevaux, que moi avec quatre — pourtant j'ai éprouvé un certain plaisir, comme toujours quand j'ai heureusement surmonté un obstacle. — A présent passons vite de choses extérieures à des choses intérieures ! Nous nous reverrons sans doute bientôt, aussi aujourd'hui je ne peux te faire part des considérations que j'ai faites sur ma vie pendant ces quelques jours — si nos cœurs étaient toujours serrés l'un contre l'autre, je n'en ferais pas de pareilles. Le cœur est plein de tant de choses à te dire — Ah ! Il y a des moments où je trouve que la parole n'est absolument rien encore — courage — reste mon fidèle, mon unique trésor, mon tout, comme moi pour toi ; quant au reste, les dieux décideront de ce qui doit être et de ce qui adviendra pour nous."
Ton fidèle Ludwig.
"Lundi soir, 6 juillet
Tu souffres, toi, mon être le plus cher — à l'instant j'apprends que les lettres doivent être remises de très grand matin. Lundi — jeudi — les seuls jours où la poste part d'ici pour Karlsbad. — Tu souffres — ah, là où je suis, tu es aussi avec moi, je parle avec moi et toi, je ferai en sorte que je puisse vivre avec toi, quelle vie !!! ainsi !!! sans toi — poursuivi ici et là par la bonté des hommes que je désire aussi peu mériter que je la mérite — humilité de l'homme devant l'homme, elle me peine, et quand je me considère dans l'ensemble de l'univers, que suis-je, et qu'est celui qu'on appelle le plus Grand ? — et pourtant, là encore est la divinité de l'homme. Je pleure, quand je pense que tu ne recevras vraisemblablement que samedi la première nouvelle de moi. — Quel que soit ton amour pour moi, je t'aime encore plus fort — mais ne te cache jamais de moi. — Bonne nuit — en bon curiste il faut que j'aille dormir. Ah ! Dieu, si près, si loin ! Notre amour n'est-il pas un véritable édifice céleste et aussi solide que la voûte du ciel ?"
" Bon matin, le 7 juillet
Au lit mes pensées se pressent déjà vers toi, mon immortelle Bien-aimée, parfois joyeuses, puis de nouveau tristes, demandant au Destin s'il nous exaucera. — Vivre, je ne le peux qu'entièrement avec toi ou pas du tout, j'ai même résolu d'errer au loin jusqu'au jour où je pourrai voler dans tes bras et pourrai me dire tout à fait dans ma patrie auprès de toi, puisque, tout entouré par toi, je pourrai plonger mon âme dans le royaume des esprits. — Oui, hélas ! il le faut — tu te résigneras d'autant mieux que tu connais ma fidélité envers toi, jamais aucune autre ne peut posséder mon cœur, jamais, jamais. O Dieu, pourquoi faut-il s'éloigner de ce qu'on aime ainsi, et pourtant ma vie à Vienne maintenant est une vie misérable — ton amour a fait de moi à la fois le plus heureux et le plus malheureux des hommes. — A mon âge, maintenant j'aurais besoin d'une certaine uniformité de vie — peut-elle exister, étant donné notre liaison ? Mon ange, je viens d'apprendre que la poste part tous les jours — et il faut donc que je m'arrête afin que tu reçoives cette lettre tout de suite. — Sois calme, ce n'est que par une contemplation détendue de notre existence que nous pouvons atteindre notre but, qui est de vivre ensemble. — Sois calme, aime-moi. Aujourd'hui, hier, quelle aspiration baignée de larmes vers toi, toi, toi, ma vie, mon tout ! — Adieu, oh ! Continue à m'aimer — ne méconnais jamais le cœur très fidèle de ton aimé
L.
Éternellement à toi,
Éternellement à moi,
Éternellement à nous."
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Åtte år senere.
Tu disais que je t'aimais d'un amour sans défaut,
Pourquoi ne plus être mon alter égo ?
Tu disais te demander si la pluie saurait effacer tes regrets une fois que tu m'auras perdu,
Pourquoi ne comprends-tu pas que de toi je suis éperdu ?
Tu disais que l'amour porte mon prénom,
Pourquoi ne nous aimons-nous pas à nouveau sous les néons ?
Tu disais vouloir m'aimer dans tous les lieux du monde,
Pourquoi ne pas croire que de chance, nous en méritons une seconde ?
Tu disais que les battements pressés de ton cœur semblait faire écho à mon prénom,
Pourquoi ne pas continuer à me guider, moi jeune marin en détresse, à l'instar de Palémon ?
Tu disais qu'une statue de moi érigeait le royaume de ton cœur,
Pourquoi ne pas me relaisser devenir ivre de ton odeur ?
Tu disais te demander combien de fois dans une vie tu pouvais tomber amoureux de moi,
Pourquoi quant à moi, dans tes yeux encore après tout ce temps je me noie ?
Tu disais en vouloir à la vie de nous avoir arraché l'un à l'autre,
Pourquoi ne pas affronter main dans la main la marée haute ?
Tu disais m'en vouloir pour la façon dont un avenir commun dansait de façon idyllique dans mes yeux,
Pourquoi tout me ramène à toi lorsqu'il pleut ?
Tu disais te damner de me vouloir,
Pourquoi ton visage hante-t-il encore mes jours, et ce, même en plein brouillard ?
Tu disais que notre histoire était inachevée et incomplète,
Pourquoi est-ce que je t'aime encore plus les soirs de tempête ?
Tu disais que nous devions connaître la fin de notre histoire,
Pourquoi nos ambitions doivent-elles être si contradictoires ?
Tu disais que ton idée du bonheur était de voir le monde près de moi,
Pourquoi suis-je encore capable de me remémorer le son de ta voix ?
Tu disais que je te manquais tant que tu parvenais à effleurer ma peau dans ton esprit,
Pourquoi m'aimes-tu uniquement dans mes rêveries ?
Tu disais que j'étais ta mélodie préférée qui était toujours dans ta tête,
Pourquoi mon âme continue à t'associer à la plus belle des comètes ?
Tu disais oublier que je t'aime lorsque je n'étais pas là pour te le montrer,
Pourquoi ne me laisses-tu pas la chance de te combler ?
Tu disais préférer subir ma rage que de supporter mon oubli,
Pourquoi ne pas être capable de t'avouer qu'il n'y a qu'avec toi que je me sentais épanoui ?
Tu disais savoir être foutu et condamné à l'instant où mes lèvres ont touché les tiennes,
Pourquoi ne pas comprendre qu'il n'y a qu'à toi à qui, depuis ce jour, elles appartiennent ?
Tu disais croire que tout n'était pas perdu mais plutôt à refaire,
Pourquoi ne pas chérir à deux ton petit prince couronné des enfers ?
Tu disais que tout était bleu tout comme la nuance de mes yeux,
Pourquoi sans toi le ciel paraît si nébuleux ?
Tu disais que j'étais ton plus grand bonheur,
Pourquoi ne pas envoyer en l'air tout leur déshonneur ?
Tu disais que l'univers était grand et qu'il tenait pourtant en entier dans le creux de ma main,
Pourquoi es-tu devenu le plus addictif des venins ?
Tu disais vouloir m'aimer une fraction de seconde de plus,
Pourquoi ne pas vivre à tes côtés sous le regard jaloux des cirrocumulus ?
Tu disais que je colorais ta vie grâce à mes yeux et que mon bleu était la seule couleur à atteindre ton cœur,
Pourquoi ne pas laisser s'envoler les peurs ?
Tu disais vouloir m'aimer comme si nous avions toute l'éternité devant nous,
Pourquoi ne plus croire en un avenir doux ?
Tu disais me lire dans tous les poèmes du monde,
Pourquoi te vois-je au travers de toutes ces âmes vagabondes ?
Tu disais que ton amour à toi avait les yeux bleus, d'un bleu indéfinissable entre le ciel et la tristesse,
Pourquoi es-tu devenu mon ivresse ?
Tu disais que tu étais condamné à aimer mon reflet dans chaque personne que tu rencontres afin de retrouver l'ivresse que je t'apportais,
Pourquoi avoir tant voulu trouver une explication quant à mon cœur qui auprès de toi s'affolait ?
Tu disais me chercher partout, tant dans les silences que dans les mots,
Pourquoi le fais-je pour ma part toujours, surtout lorsque mes doigts courent sur les touches d'un piano ?
Tu disais rêver de partir loin avec moi et de disparaître ailleurs pour que la réalité ne nous rattrape pas,
Pourquoi encore aujourd'hui dans ma poitrine, ce fichu muscle pour toi bât ?
Tu disais que le choc de nos cœurs aurait pu créer un brasier,
Pourquoi ne pas tenter de faire fondre les plus hauts glaciers ?
Tu disais que dans mes yeux le ciel n'était pas si grand,
Pourquoi n'ai-je jamais réussi à te dire que dans les tiens, aucun astre ne me semblait être plus vibrant ?
Tu disais que chaque tâche d'encre sur le papier me ressemble,
Pourquoi ne pas croire en l'univers qui nous rassemble ?
Tu disais que tu n'oublierais jamais notre date, à 02:02 le dix mai,
Pourquoi ne pas gravir à nouveau, ensemble, les plus beaux sommets, faire disparaître de notre vocabulaire le mot "jamais" ?
Pourquoi mon âme t'aime,
Pourquoi mon cœur te dédie tous ses poèmes,
Pourquoi fais-tu écho au plus beau requiem ?
Pourquoi ne pas fêter ensemble ce huitième ?
Pourquoi ne pas souhaiter que tout cela ne soit qu'un unième ?
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LA RECHERCHE DE L’EXCELLENCE POUR AVOIR LES FRUITS EN ABONDANCE
2 CORINTHIENS 8:7 de même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites-en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance.
DIEU VEUT NOUS AMENER DANS LES FRUITS ET L’ABONDANCE SPIRITUELLE
2 PIERRE 1:8 car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
JEAN 10:10 le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l‘abondance.
CEUX QUI NE FONT PAS D’EFFORT DANS LEURS VIES SONT DÉCLARÉS AVEUGLES
2 PIERRE 1:9 mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.
PIERRE CONFIRME QUE NOS EFFORTS À PORTER DU FRUIT, NOUS GARDE DANS NOTRE COMMUNION AVEC DIEU
2 PIERRE 1:10 c’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais.
LA RÉCOMPENSE EST POUR LES PERSÉVÉRANTS
2 PIERRE 1:11 c’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée
SOYEZ REMPLIS DU SAINT ESPRIT ET ALLEZ DANS LA PAIX 🌿 DU CHRIST! ✝️ ALLEZ POUR LA PAIX, 📖 ALLEZ FAIRE LA PAIX 🤝
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2 Pierre 1
1 Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ:
2 que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur!
3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu,
4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise,
5 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science,
6 à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété,
7 à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité.
8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ.
9 Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés.
10 C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais.
11 C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera pleinement accordée.
2 Rois 13:14-18
14 Élisée était atteint de la maladie dont il mourut; et Joas, roi d'Israël, descendit vers lui, pleura sur son visage, et dit: Mon père! mon père! Char d'Israël et sa cavalerie!
15 Élisée lui dit: Prends un arc et des flèches. Et il prit un arc et des flèches.
16 Puis Élisée dit au roi d'Israël: Bande l'arc avec ta main. Et quand il l'eut bandé de sa main, Élisée mit ses mains sur les mains du roi,
17 et il dit: Ouvre la fenêtre à l'orient. Et il l'ouvrit. Élisée dit: Tire. Et il tira. Élisée dit: C'est une flèche de délivrance de la part de l'Éternel, une flèche de délivrance contre les Syriens; tu battras les Syriens à Aphek jusqu'à leur extermination.
18 Élisée dit encore: Prends les flèches. Et il les prit. Élisée dit au roi d'Israël: Frappe contre terre. Et il frappa trois fois, et s'arrêta.
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Nos brèves Facebook regroupées, en version corrigée et, parfois, augmentée
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 26-03 : www.societascriticus.com
Suite au blocage des nouvelles sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook que j’utilisais pour amasser mes réflexions et commentaires sur quelques nouvelles que j’aie lu, je ne partage maintenant que mes réflexions sur ce que je trouve essentiel. Cela fait donc moins de brèves, mais me donne plus de temps pour d’autres textes. En conséquence, nos brèves sont toutes regroupées sous cette rubrique.
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (2024-08-12)
Affaires internationales et mondiales
- La politique, c'est mon sport !
- Dans mon genre : être mondialiste tout en demeurant chez moi !
Questions multiculturelles, socioreligieuses, idéologiques, complotistes et des meilleures !
- Le multiculturalisme de Brian !
Santé, médecine, conditionnement physique
- Michel (66 ans), sur le sac de boxe
- Deadlift ce matin au CEPSUM
Sauver l’avenir ! Science, environnement et biodiversité
- Jardin écologique !
- On observe et l’on pense déjà au jardin de l’an prochain
- Parc Jarry
- Concernant la collecte des déchets qui passe lentement aux deux semaines à Montréal
- J'ai écouté Trump hier et ça fait peur / Aussi en version anglaise : I listened to Trump yesterday and it's scary
Savoir et éducation
- Dieu, implorez-vous ?
Sciences et technos
- Et le temps effacera les choses…
Société, nationalisme, justice et politique
- Pas de taxe, pas d'implication et le laissez faire, voilà le programme de Poilievre
Transports
- Le problème est toujours le même
- Il vaut mieux les catastrophes climatiques, Pierre !
- Un tricycle de livraison
- Le rêve d'un vrai partage des couts de transport
Affaires internationales et mondiales
La politique, c'est mon sport! (Michel Handfield, Facebook, 2024-07-07, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Félicitation aux pays de mes ancêtres, le Royaume-Uni (jeudi 4 juillet 2024) et la France (dimanche 7 juillet 2024), pour avoir élu des gouvernements de centre gauche face à l'extrême droite montante. Certains diront que c'est l'extrême gauche, mais, face à l'extrême droite, même le centrisme devient de gauche.
Alors, encore bravo aux résistants face à cette montée de l'extrême droite. Un beau jeu de blocage a été fait.
Dans mon genre : être mondialiste tout en demeurant chez moi ! (Michel Handfield, Facebook, 2024-07-15, Societas Criticus, Vol. 26-03)
L'universalisme local, une idée que j'aime bien. Je cite : « Pagnol « peint le quotidien, mais en le sublimant », écrit Hann, tout comme il parle au cœur de tous, à celui de ma mère québécoise, par exemple, en ne quittant jamais son microcosme provençal. « Plus c’est local, plus c’est général », disait-il, en précisant que « l’universel, on l’atteint en restant chez soi », leçon que les soi-disant citoyens du monde devraient méditer plus souvent. » (Louis Cornellier, Pagnol en été, Le Devoir, 13 juillet 2024 :
Questions multiculturelles, socioreligieuses, idéologiques,complotistes et des meilleures !
Le multiculturalisme de Brian ! (Michel Handfield, Facebook, 2024-05-23, Societas Criticus, Vol. 26-03)
À mes amis de droite qui reviennent souvent sur le multiculturalisme des Trudeau père et fils je dois leur souligner un oubli de taille dans cette vision qu'ils nous offrent : la politique du multiculturalisme nous vient effectivement de Trudeau père, mais la loi sur le multiculturalisme nous vient du Parti progressiste-conservateur de Brian Mulroney en 1988.
Ce sont donc les conservateurs qui ont fait force de loi du multiculturalisme de Trudeau, qui n'était jusque-là qu'une politique. En effet, « le 21 juillet 1988, la Chambre des communes adopte la Loi sur le multiculturalisme canadien » (1) sous le gouvernement de Brian Mulroney (1984-1993). Si ça peut remettre les pendules à l'heure !
Note
1. Multiculturalisme canadien / historique sur Wikipédia :
Santé, médecine, conditionnement physique
Michel (66 ans), sur le sac de boxe (Michel Handfield, Facebook, 2024-05-14, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Toujours un bon « trainning » pour le cardio. Mais, il vaut mieux apprendre avec un entraineur, dans un cours de boxe ou en groupe, comme un cours de cardioboxe par exemple, si on n’en a jamais fait. C’est qu’il faut avoir la technique pour ne pas se blesser.
Le vidéo fut pris par ma conjointe :
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Deadlift ce matin au CEPSUM (Michel Handfield, Facebook, 2024-07-23, Societas Criticus, Vol. 26-03)
L’entrainement c'est important. D'ailleurs, j'ai lu un bon texte sur le sujet aujourd’hui. Je vous donne la référence :
Neva Béraud-Peigné et Alexandra Perrot, Université Paris-Saclay; Pauline Maillot, Université Paris Cité, Pour « booster » son cerveau, quelles activités physiques privilégier après 60 ans ?, L’actualité, Santé/Science, 23 juillet 2024 :
Sauver l’avenir ! Science, environnement et biodiversité
Jardin écologique ! (Michel Handfield, Facebook, 2024-05-18, Societas Criticus, Vol. 26-03)
En avant, avec le févier d'Amérique, les violettes américaines, les fleurs sauvages, les bégonias, la haie de cèdres (ou thuyas) et de rosiers qui commencent à pousser, ainsi qu’un coin gazon/trèfle où se trouvait mon gros cèdre. Bref, un jardin mi-sauvage mi-cultivé qui s'adapte.
En arrière on a le coin nourricier et zen avec quelques fleurs sauvages, trèfle et gazon pour absorber l'eau de pluie. Bref on cherche un certain équilibre.
On observe et l’on pense déjà au jardin de l’an prochain(Michel Handfield, Facebook, 2024-07-19, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Le jardin arrière, plus difficile cette année. L'an dernier (2023) j'avais même des plants de tomates qui montaient dans mes cèdres. (Photo de mon point de lecture d’aujourd’hui) Les framboisiers me donnent aussi l'impression d'avoir parti de nouvelles pousses cette année. Je n’ai pas encore eu de framboises, mais j’ai beaucoup de jeunes plants.
Tomates, piments forts et basilic; certains plants sont beaux et d'autres ont des difficultés. Je pense que la terre a besoin de changement, car ça fait plusieurs années que le jardin est au même endroit. Cet automne je vais probablement mettre du trèfle.
Les cèdres ayant pris de l’ampleur, cela modifie certainement l’éclairage et le sol. Alors, je vais aussi répartir les plants différemment dans la cour l’an prochain. Je pense déjà faire un jardin en ilots par exemple, soit le répartir par touches à divers endroits de la cour ! À suivre, car c’est une réflexion et un travail en progression. On verra bien l’an prochain.
Parc Jarry (Michel Handfield, Facebook, 2024-07-15, Societas Criticus, Vol. 26-03)
J'ai été marcher et courir un peu tout en prenant des photos au parc Jarry. Un beau parc. Mais, pourquoi y a-t-il des gens qui peuvent jeter une poubelle dans le lac ?
On se plaint que la ville est sale, mais est-ce le fait de la mairesse ou de citoyens irresponsables, mal intentionnés et malpropres ? La réponse me semble claire.
Avant de se plaindre de la mairesse, un petit examen de conscience peut être nécessaire.
Si ce sont des adultes qui font ça, quel degré de conscience et de responsabilité ont-ils? Si ce sont des jeunes, que leur inculquent leurs parents du respect du bien d’autrui et des biens collectifs ?
Avant de tout mettre sur le dos de la ville - malpropreté des rues; graffitis; sacs poubelles éventrés, souvent mis hors des heures prévues à cet effet, et contenant des déchets putrescibles; refus de plusieurs citoyens de faire leur compostage; etc. - le citoyen doit faire son examen de conscience. Si l’on respectait mieux les consignes, on ne s’en porterait que mieux collectivement.
Concernant la collecte des déchets qui passe lentement aux deux semaines à Montréal(Michel Handfield, Facebook, 2024-08-02, Societas Criticus, Vol. 26-03)
C'est drôle, mais, une fois que je fais le compostable et le recyclable correctement, mon sac de vidanges ne se remplit pas en une semaine. Puis, il ne sent pas non plus.
En fait, savez-vous ce qui remplit mon sac de déchets ? Ce que les gens jettent dans la rue et que le vent amène sur mon terrain et dans mon entrée de garage. Si chacun était plus responsable, ce serait mieux pour tous et la ville serait plus propre.
Il faut redevenir responsable et se prendre en main. À quand l’ajout du mot RESPONSABILITÉ dans la Charte des droits et libertés?
C’était mon mot au sujet du texte de Samuel Roberge, Collecte des ordures aux deux semaines: des Montréalais « en ont assez de voir les mouches voler », Le Journal de Montréal, vendredi, 2 août 2024 :
J'ai écouté Trump hier et ça fait peur (Michel Handfield, Facebook, 2024-07-19, Societas Criticus, Vol. 26-03)
In French, followed by the English version.
Que le diable emporte la science, en particulier celle relative à l'environnement ! En avant, vitesse grand V, vers l'exploitation des énergies fossiles et l’industrie automobile ! Et prions pour le meilleur ! Voilà le programme républicain.
Ouf, attention, danger. Déjà qu'avec les juges que Donald Trump a nommés la science est menacée au nom de l'idéologie conservatrice aux États-Unis ! Il y a un excellent article sur ce sujet dans science.org :
JEFFREY MERVIS, 28 JUN 2024, Supreme Court ruling may threaten role of science in U.S. rulemaking, Science, Vol 385 Issue 6704 :
https://www.science.org/content/article/supreme-court-ruling-may-threaten-role-science-u-s-rulemaking I listened to Trump yesterday and it's scary
To hell with science, especially on the environment, and let's go full steam ahead with the exploitation of fossil fuels, car production and pray for the best ! That's the Republican program.
Phew, watch out, danger. Already with the judges that Donald Trump has appointed, science is threatened in the name of conservative ideology in the United States ! There is an excellent article on this subject in science.org :
JEFFREY MERVIS, 28 JUN 2024, Supreme Court ruling may threaten role of science in U.S. rulemaking, Science, Vol 385 Issue 6704 :
Savoir et éducation
Dieu, implorez-vous? (Michel Handfield, Facebook, 2024-07-02, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Mais, la plupart des conflits dans le monde sont dus à une bande de fous qui se battent au nom de Dieu et le prient pour la paix !
Science et éducation sont plus que nécessaires, je vous le dis.
Sciences et technos
Et le temps effacera les choses… (Michel Handfield, Facebook, 2024-06-19, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Vu sur la rue Everett.
Le temps passe et les supports deviennent périmés, car on n'a plus d'appareils pour les lire. Alors l'information disparait et ne restera que la transmission orale, un vague souvenir et la rumeur jusqu’à tomber dans l’oubli...
Sur une des boites, on peut très bien identifier qu'il s'agit du studio Tempo qui a eu son importance déjà, mais a disparu depuis…
J'ai d'ailleurs trouvé cette information au sujet de ce studio montréalais : https://moeb.ca/hesm/studio-tempo-1972-2003/
Société, nationalisme, justice et politique
Pas de taxe, pas d'implication et le laissez faire, voilà le programme de Poilievre(Michel Handfield, Facebook, 2024-06-13, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Pierre, il est temps de le dire que tu es d'accord avec la droite religieuse : on ne fait rien pour l'environnement, car Jésus va redescendre sur terre et y créer le paradis terrestre. Ce n'est qu'une question de temps pour ces croyants qui forment ta base électorale, alors à quoi bon s'intéresser à la planète ou aux problèmes sociaux ? Laissons aller les choses puisque Jésus va revenir et tout régler ! N’est-ce pas ton programme? Car je n’ai vu aucune solution constructive de ta part.
Mais, si Jésus ne revient pas ? C'est beau la foi, mais ça ne fait pas un bon gouvernement. Dis la vérité, Pierre : je ne gèrerai pas, car Jésus va venir à ma rescousse ! Voilà le programme du Parti conservateur du Canada : attendre Jésus ! Et, surtout, ne pas écouter la science !
Transports
Le problème est toujours le même(Michel Handfield, Facebook, 2024-06-18, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Et ce ne sont pas les vélos, les piétons et les transports en commun, notre problème pour l'avenir, mais l’auto. Les deux questions qu'on doit se poser quand l’on prend son auto sont :
- Y a-t-il un moyen plus écologique de faire mon trajet?
- Est-ce que je désire que mes enfants, petits-enfants, neveux ou nièces vivent aussi longtemps que les générations précédentes, ou ne devraient-ils pas vivre cinq, dix, quinze ou vingt ans de moins pour que je conserve mon habitude de toujours prendre mon auto même si d’autres choix existent ?
C'est aussi simple que ça, mais les gouvernements ne le disent pas. Ils aiment mieux les demi-vérités ou de mentir - coupons la taxe carbone répète Poilievre - pour être élu.
Moi, je ne suis pas un politicien, je vous le dis clairement : on ne peut pas changer les choses sans changer nos comportements, car poursuivre les mêmes actions donnera les mêmes résultats ! Si on veut changer la donne pour l’environnement, il faut élargir notre cocktail transport en y ajoutant la marche, le vélo et les transports en commun lorsque possible; changer nos façons de voyager et même voyager beaucoup moins.
C’était mon mot au sujet du texte d’Éric-Pierre Champagne, Changements climatiques Des «changements profonds» sont nécessaires au Québec, La Presse, 3 juillet 2024 :
Il vaut mieux les catastrophes climatiques, Pierre ! (Michel Handfield, Facebook, 2024-06-18, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Je cite ce message de Pierre Poillievre :
« La guerre à l’auto doit cesser !
En pleine crise du coût de la vie, il est irresponsable d’imposer des taxes supplémentaires aux automobilistes québécois.
Contrairement au Bloc-Libéral, les conservateurs de gros bon sens mettront fin au gaspillage afin de remettre de l’argent dans le portefeuille des Québécois. »
Vous marchez avec la droite chrétienne et Jésus est censé régler ça. Sauf que Jésus a dit rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César, alors si vous voulez faire de la politique, ne faites pas dans la religion. Sinon, devenez curé, Pierre. Si vous êtes en politique, c'est pour régler les problèmes humains et terrestres. N'attendez pas l'intervention divine, car on n’a pas le temps. Les scientifiques le disent : il n'y a plus de temps à perdre !
Un tricycle de livraison(Michel Handfield, Facebook, 2024-06-07, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Marche sur le Plateau Mont-Royal, j’y ai vu un tricycle de livraison de Purolator. Le livreur m'a parlé de 90 livraisons par jour et d’environ 120 colis. C’est tout de même mieux que de gros camions en ville quand c’est possible de le faire.
Le rêve d'un vrai partage des couts de transport(Michel Handfield, Facebook, 2024-05-23, Societas Criticus, Vol. 26-03)
Je spécifie d'abord que je suis sceptique, cynique, ironique, documenté et parfois utopique, car il faut viser plus haut pour avancer !
Pour ceux qui se plaignent des frais qui ont augmenté pour le transport en commun avec le renouvèlement de leurs plaques, dites-vous que ça pourrait être pire. Imaginez si le gouvernement appliquait la même grille tarifaire aux automobilistes qu'aux transports en commun : un tiers du financement routier irait au gouvernement, un autre tiers aux villes desservies par ces routes, et le dernier tiers aux usagers de la route, avec une taxe kilométrique par exemple.
Moi, je paie bien pour le ministère des Transports qui finance les routes et les autoroutes. Pourtant, en 2023, selon mes statistiques de Google, je n'ai fait que 45 heures de voitures (619 km), 158 h de transport public (2.396 km) principalement en métro et 225 h à pied (1.009 km). Bref, je marche beaucoup plus d'heures que je passe de temps dans les autres modes de transport et je paie pour des routes que je ne prends même pas et que je n'ai jamais prises. En plus, comme je suis dans Communauto, je paie aussi ces taxes, mais au prorata de mon usage d’une voiture, car elles sont dans les frais du service. Et, je fais tout cela sans me plaindre.
Imaginez maintenant qu’au lieu d'une taxe pour les transports en commun le ministère disait qu'il fait pareil pour tous : les villes paient 1/3 des routes provinciales et autoroutes qui passent ou desservent leur territoire; 1/3 pour les pistes cyclables, bixis et trottoirs; 1/3 pour les transports interurbains, régionaux et provinciaux par bus, tramways et trains. Les citoyens en font autant avec des compteurs kilométriques en auto, en vélo ou à pied pour l’autre tiers, c’est-à-dire que la montre qui calcule les pas et les km de vélo devient obligatoire pour tous. Enfin, le gouvernement paie le tiers restant.
En échange on aurait droit à des pistes cyclables et des bixis qui couvrent la province; des trottoirs partout où l’on se dit une ville (parce que pour moi on ne peut pas s'appeler ville si on n'a pas de trottoir digne de ce nom sur presque tout le territoire municipal) et des sentiers pédestres intermunicipaux et interrégionaux avec des gites du passant; des autobus, des tramways et des trains pour desservir la province, voir le pays.
Je pourrais aller diner à Québec, y voir une exposition et revenir pour souper à Montréal en train à grande vitesse par exemple. Aller à Châteauguay, Chambly, Saint-Lin, Victoriaville ou Trois-Rivières en tramway ou en train léger. On pourrait aussi faire un circuit pédestre comme Compostelle qui lierait l’Oratoire Saint-Joseph, le Cap-de-la-Madeleine et Sainte-Anne-de-Beaupré par exemple. Le rêve pour des croyants, mais aussi de simples randonneurs !
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Le miel
Sur tes yeux clos s’amoncellent des rêves écharpés. Hurlants. Que l’on ose à peine effleurer. Et du faîte de la montagne divine ruisselle l’eau pure et glaciale de la perdition. Je ne parle pas d’horreur mais d’égarement. Du temps qui s’arrête un instant sur la courbe de ta nudité crue. Des secondes qui glissent impuissantes vers leur propre oubli. Avant le massacre. La déchirure béante tel un sexe enflé et enivré.
Le massacre... Je le jette à la mer par désespoir. Mon courage, je le chiffonne comme un vulgaire papier. Alors je te serre dans mes bras tel un supplicié. Fort. Contre ta peau de flanelle. Contre ton cœur bombardé. Je renifle derrière tes oreilles. Sous les cheveux de jais. Odeur d’impossible. La Passion m’enivre de terreur. Et je marche sur le sable brulant comme on fend la mer. Gorgé d’égarement et enrobé de lumière éternelle. Ah ! Insaisissable vibration des cœurs empourprés du miel de l’extase et de la sidération. Ah ! Beauté sortie des plus impalpables désirs. Sur tes yeux clos s’agglutine le fil des jours à la langue coupée. Et le sang coule comme une Révélation transcendante. Le sang chaud coule et se perd dans l’écœurement des jours bégayants. Ces jours morts où la vie balbutie et où l’amour est muet comme un assassin. Ces jours au ciel d’opale qui tailladent les veines. Ces jours qui hurlent jusqu’à la perdition.
Silence sur l’amertume dorée des hésitations ordinaires. Je ne rêve que de toi et d’un destin tragique. Que l’impensable couronne le plus indestructible des amours. Et tu marches, altière, dans lahêtraie merveilleuse. Entre la bruyère et quelques fougères, le bois gris a la saveur d’une douceur sublime. Tu marches altière sur des chemins impromptus saturés d’évasion. Des larmes douces perlent à tes yeux. C’est la beauté qui te saisit, qui t’enroule dans un linceul de légèreté angélique. Et alors tu t’envoles. Tu caresses le ciel rugissant. Louve affamée qui s’extirpe des ténèbres embrumées.
Et ta bouche glisse sur mon cou dévolu à tes pulsions crémeuses. Ta bouche va et vient, langoureuse comme une marée dévore le sable d’albâtre. Je frissonne de délice et le temps suspend sa course frénétique. Le temps range ses armes un instant. Il contemple l’extase des amoureux enchaînés à leurs pulsions dévorantes. Lécher la peau charnue, palper la chair enivrée et céder à tout. Abandonner. Se jeter dans le vide et s’ouvrir les veines le sourire aux lèvres. L’Eternel conduit le train sans locomotive pour l’enfer. Les yeux bandés elle fonce vers l’inévitable. A bord c’est le délice de tous les vices qui se tisse dans l’air moite des voitures de velours rouge. Orgie sur les effluves d’une torpeur à l’échafaud. Mes mains glissent sur tes hanches exaltées et ma bouche croque le fruit interdit. Je me noie entre toi. Je me noie dans les entrelacs de ta magnificence. Je me noie dans l’odeur de lys de tes yeux. J’ouvre toutes les portes de ton cœur en camisole. J’entre au sein de l’Eden et caresse le blé brulant sur les plateaux austères de la Puisaye. Le goudron fond. Le bleu du ciel est dur comme de l’airain. Un lapin s’enfuit dans les broussailles et le silence ploie sur les âmes égarées. Abandonnées à la beauté de l’ascèse d’une campagne endormie.
Alors danse donc, reine de jade et de désir. Tourne jusqu’à perdre la tête et que le sang lamine tes tempes. Je construis un royaume suspendu aux plumes de l’amour. Je construis une merveille pour ta gloire et un mausolée pour mon cœur trucidé. Et j’attends ta venue comme un possédé sous le kiosque du parc vallonné de la cité de tous les vices. Tous les jours, je m’échoue sur le souvenir de la première fois. Ce jour de juin brillant où, tremblant, j’osai de jeter quelque parole. Futile. Sous le kiosque. Tu lisais Aurélien. Tu lisais sans ne rien laisser paraître de cette grandissime effusion. Je demeurai longtemps errant dans Césarée. Ces mots résonnent en moi comme le dernier degré du désespoir. La fondaison des jours sublimes et des caresses étourdissantes. Le déni. Dernier refuge des cœurs lacérés. Le déni, une absolution à l’horreur d’un amour putréfié.
Et je viens chaque jour, comme un chercheur d’or. La roulette. Passe, impair et manque. A force de perdre on y prend goût. On se vautre dans les tremblements de l’échec comme dans un linceul tourné vers le Paradis. J’ai tout eu, et j’ai tout perdu. Les notes de la vie résonnent sur mon destin. Intimes. Je viens sous le kiosque, contempler Babylone calcinée. Je viens pour attendre l’amour. Je n’ai aucun regret. Il reste une infime chaleur de tes bras amoureux m’enlaçant. Plus loin l’eau coule, infinie et ignorante. Il n’y a pas d’issue. Souvent je vais voir la mer. Je me rappelle des auto-tamponneuses, des machines à peluches et de l’odeur des cacahuètes caramélisées. Ta main dans la mienne. Entre les néons d’une fête fautive rance mais entière.
Il n’y a rien. Rien que ton sourire exalté et des bruits qu’on ignore. Je fais des va-et-vient dans les couloirs d’une beauté frénétique quand je n’erre pas dans le labyrinthe de la blessure grave. Qu’importe, tu es là, quelque part, colossale et intouchable. Qu’importe la cruelle morsure. Je ne triche pas. J’attends la libération divine les bras grands ouverts baigné du souvenir de ton odeur.
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Résumé
Sans cesse, ils meurent et reviennent. Sans cesse, ils vivent et dérivent. Les dieux oubliés de la mythologie grecque existent. Et ce monde leur appartient toujours...
Coré a décidé de fêter dignement ses dix-huit ans, malgré ces fichues visions qui la hantent sans cesse. Pour cela, elle embarque Brook et Adon, ses meilleurs amis, dans le night-club le plus en vogue de la ville : Le Royaume des Morts. Pendant cette nuit mouvementée, elle rencontre Hadès, le patron du club. Chef d'un gang de motards, aussi mystérieux que dangereux, il fait naître chez elle une étrange sensation familière, comme une impression de déjà-vu.
La rencontre de ces deux opposés se révèle électrique. Autour de la jeune femme commencent alors à se produire des évènements qu'elle ne peut pas expliquer, tandis que le destin semble vouloir la conduire dans les bras de cet arrogant biker. Une irrésistible alchimie qui lui fait peur, et qu’elle tente de repousser...
Quelques morts-vivants, un chien à trois têtes et une tentative d’assassinat plus tard, la jeune femme doit se rendre à l’évidence : sa vie a définitivement basculé. Doit-elle pour autant devenir la marionnette du destin ? Hors de question !
Mais peut-on lutter contre son âme sœur ?
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4/5
J'aime beaucoup la mythologie grecque et encore plus quand il s'agit d'Hadès et Perséphone. La lecture était fluide et addictive. Mais l'histoire est beaucoup trop centré sur le couple, j'ai trouvé qu'on n'avait pas assez d'éléments explicatifs. Pourquoi les bikers ? Pourquoi sont-ils sur terre ? (même si on a une mini explication, j'ai trouvé que ce n'était pas assez). Le personnage de Coré m'a quelque peu dérangé et que j'ai trouvé beaucoup trop naïve. La façon qu'avait Hadès de toujours tout recentrer sur Perséphone aussi m'a déstabilisé plusieurs fois pendant ma lecture. J'aurai aimé en apprendre d'avantage, mais c'était quand même une lecture très sympathique.
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« THE CHRONIC » FÊTE SES 30 ANS : TOUTES LES RÉFÉRENCES DE L'ÉPOQUE EXPLIQUÉES
The Chronic ou le disque qui a fait basculer le rap dans l’ère de la musicalité.
Synthétiseurs, basses lourdes, instrumentation live… le 15 décembre 1992 marque un avant et un après en termes en production.
Et comme si ce n’était pas assez, le bon docteur Young a habillé son premier solo de toute une imagerie qui colle parfaitement à cette vibe nouvelle, transformant la ville de Los Angeles en antre du gangstérisme et de l’hédonisme.
L’un dans l’autre, The Chronic se révèle donc incroyablement facile d’accès tout en étant truffé de détails qui s’apprécient à chaque écoute un peu plus.
Largement de quoi donner envie de se replonger dans cette époque bénie, non ?
Les feuilles à rouler Zig-Zag
La ref’ ? La pochette de l’album qui imite le logo de la marque
En 1853, l’Empire français, le Royaume-Uni et le royaume de Sardaigne s’allient pour aller en découdre avec l’Empire Russe qu’ils soupçonnent de vouloir envahir l’Empire ottoman. Ainsi débute la guerre de Crimée qui se terminera trois ans plus tard.
Lors du siège de Sébastopol (1854-1855), une ville du sud-ouest de la péninsule de la Crimée, la légende raconte qu’un soldat français membre du régiment des zouaves (ces unités d’infanterie légère recrutées au sein de l’Empire colonial d’Afrique du Nord) s’assit pour fumer. Sur le point d’allumer sa pipe, cette dernière fut traversée par une balle ennemie.
Lui vint alors l’idée de récupérer son tabac et de le rouler dans une feuille de papier.
À la fin du siècle, deux frères originaires de Thonon-les-Bains, Jacques et Maurice Braunstein, perfectionnèrent le concept en mettant au point un papier à rouler spécialement conçu à cet effet dont les feuilles s’entrelaçaient entre elles – d’où le nom de la marque, d’où le logo qui rend hommage audit soldat.
Entreprise française jusqu’en 2000, Zig-Zag a depuis été revendu à un consortium américain.
Notez que la marque n’est name droppé qu’une petite fois de tout The Chronic, et qui plus est, non pas par Dr. Dre, mais pas RBX (« Now, get me a motherfuckin’ Zig-Zag and we’re straight » sur The Roach).
George Clinton
La ref’ ? Les samples de Fuck Wit Dre Day, Let Me Ride, The Roach et Bitches Ain’t Shit, les « Bow-wow-wow /yippie-yo-yippie-yay » de Snoop Doggy Dogg sur Fuck With Dre Day
Sans le leader des Parliament et des Funkadelic, c’est peu dire que The Chonic aurait sonné très (très) différemment.
Inventeur dans les années 70 du P-Funk (la contraction de Parliament et Funkadelic), ce dérivé du funk mélange de rock progressif et de soul enregistré sous acide, son nom apparaît à onze reprises dans les crédits – ne serait-ce que Fuck With Dre Day échantillonne cinq de ses morceaux !
L’histoire d’amour se poursuivra notamment avec les incroyables prod’ de Can’t C Me de 2Pac et Who Am I (What’s My Name)? de Snoop.
Tim Dog
La ref ? Le second couplet de Fuck With Dre Day (And Everybody’s Celebratin’) qui lui est entièrement dédié.
Rempli jusqu’à ras bord de menaces de relations homosexuelles non consenties à l’encontre du binôme Eazy-E/Jerry Heller et de Luke Skyywalker du 2 Live Crew, le second single de The Chronic n’en oublie pas de tirer à boulets rouges sur le new-yorkais Tim Dog.
Son tort ? Avoir un an plus tôt déclaré la guerre à toute la côte ouest avec son brûlot Fuck Compton dans lequel il accusait ses représentants de voler la vedette à la côte est de travestir « le vrai rap ».
Cette irrévérence lui vaut de se faire insulter dans les grandes largeurs par Snoop, tandis que sa mère se fait traiter de « gouinasse LGBT » (« ‘Frisco-dyke ») et accuser à demi-mot d’avoir le Sida…
Tim Dog répliquera ensuite avec Dog Baby et Bitch with a Perm, avant de tomber dans l’oubli.
Il est décédé en 2013.
La Chevrolet Impala 1964
La ref’ ? Le clip et les paroles de Let Me Ride (« As I groove in my four on D’s, hittin’ the switches », « Rollin’ in my six-four»…).
Née en 1958, la Chevy Impala est à l’origine destinée à un usage familial. Au fil des générations, ses lignes sont cependant redessinées pour lui donner une allure plus ronde et dynamique, attirant là un nouveau public.
De toutes les déclinaisons, c’est celle de 1964 qui devient rapidement la plus convoitée en raison de ses innombrables possibilités de customisation.
Niveau look, la carrosserie, les pneus (les fameux « D’s », alias les Dayton Tires) ou les jantes sont très facilement interchangeables. Niveau conduite, l’espace offert par le coffre permet d’installer un système de suspensions hydrauliques afin de modifier la hauteur de conduite via des commandes installées sur le tableau de bord (« hittin’ the switches »).
Notez toutefois que si la mode des lowriders a été popularisée par les gangsta rappeurs, tout comme leur style vestimentaire (bandanas, pantalon Dickies, chemises à carreaux…), ce sont leurs voisins chicanos qui ont initié le mouvement (eux parlent de « ranflas »).
Le parrain de la mafia John Gotti
La ref’ ? « Un coup de fil et mes renois arrivent comme les Gotti boys » dans Let Me Ride
Boss de la famille Gambino dans les années 80, il était tantôt surnommé le ‘Dapper Don’ pour la flamboyance de son style, tantôt le ‘Teflon Don’ pour son habileté à échapper aux mailles de la justice.
Adepte de l’adage « mieux vivre un an comme un lion que cent comme un agneau », il mettait un point d’honneur à parader dans les rues de New-York telle une célébrité.
Chevelure argentée, costumes croisés sur-mesure, chemises en soie, cravates à 400$… plus encore que la figure du dernier grand parrain, John Gotti est avec le temps devenu une figure de la pop culture.
Et tant pis si c’est précisément ce folklore autour de sa « persona » qui lui vaudra de finir ses jours dans une cellule de deux mètres sur trois.
Sa biographie, c’est ici.
Les émeutes de Los Angeles d’avril 1992
La ref’ ? Les extraits du documentaire Birth Of A Nation 4-29-92 qui entrecoupent The Day the Niggaz Took Over et Lil’ Ghetto Boy.
3 mars 1991. Rodney King, un automobiliste noir, est arrêté par quatre policiers blancs. Ivre, coupable d’excès de vitesse, de délit de fuite et de refus d’obtempérer, il est plaqué au sol et reçoit plus de 50 coups de matraques.
La scène est filmée par un habitant du quartier
Le 29 avril 1992, un jury de Los Angeles acquitte lesdits policiers.
Sitôt le verdict connu, les ghettos noirs et latinos de la ville s’embrasent. S’ensuivent six jours d’émeutes au cours desquels 63 personnes trouvent la mort, 2 383 sont blessées et 1 200 arrêtés.
En parallèle, plus de 2 000 commerces tenus par la communauté coréenne sont mis à sac.
Présent sur les lieux, Matthew McDaniel s’immerge en direct au sein de ce chaos sans autre moyen que sa caméra. Le résultat s’appelle Birth Of A Nation 4-29-92, un témoignage unique en son genre.
Bien que The Chronic ne soit pas engagé pour un sou, en 2012, McDaniel louait l’album pour son réalisme.
« The Chronic est une archive audio. Certes, il y a une grosse part de créativité et de divertissement, et certains peuvent penser que c’est mal de faire ça, mais c’est de l’art, de la poésie. The Chronic permet de s’immerger en plein cœur des émeutes, de les ressentir au plus près. »
The D.O.C.
La ref’ ? « Like my nigga D.O.C., no one can do it better » dans Nuthin’ But a G Thang
Tracy Lynn Curry ou le seul rappeur à avoir enregistré un album produit de A à Z par Dr. Dre, No One Can Do It Better sorti en 1988 sur Ruthless Records.
Certifié platine, il n’a cependant pas le temps de savourer son succès : quelques mois plus tard, il est victime d’un accident de voiture qui lui broie les cordes vocales.
Sur son lit d’hôpital, son ancien garde du corps, un certain Marion ‘Suge’ Knight, le convainc alors de quitter Ruthless pour l’aider à fonder un label rien qu’à eux, Death Row Records.
Reconverti en ghostwriteur, The D.O.C. participe abondamment à l’écriture de The Chronic.
Auteur du couplet de Dr. Dre sur Nuthin’ But a G Thang, il ne résiste ainsi pas au plaisir de mentionner leur collaboration passée. Mieux, dans le clip, lorsque Dre prononce son nom, il apparaît à l’écran au même moment (le type avec la casquette blanche, NDLR).
La pornstar Mercedes Ashley
La ref’ ? Le passage ci-dessus du clip Nuthin’ But a G Thang
La fille qui tombe le haut malgré elle lors de la partie de volleyball, c’est elle (Latin Adultery 12, Putas mexicanas de la calle, Secret Bisexual Stories, Double Air Bags 10…).
Aujourd’hui âgée de 52 ans, Mercedes est toujours active dans le milieu, quand bien même elle a délaissé les plateaux de tournage pour se concentrer sur son site internet (vidéo à la demande, sexting, simulation au téléphone…).
PS : les plus nostalgiques peuvent la booker pour un enterrement de vie de garçon.
Le boxeur Evander Hollyfield
La ref’ ? « And that’s realer than Real-Deal Holyfield/And now you hookers and hoes know how I feel » dans Nuthin’ But a G Thang
Quatre ans avant de se faire dévorer l’oreille par Mike Tyson, Evander Holyfield, 30 ans, était déjà un boxeur de classe mondiale, détenteur des ceintures WBA, WBC et IBF chez les lourds.
Ironiquement, après avoir remporté 28 victoires de rang, il est défait pour la toute première fois le 13 décembre 1992, deux jours avant la sortie de The Chronic.
Donny Hataway
La ref’ ? Le refrain de Lil Ghetto Boy
Contrairement à une rengaine qui a la vie dure (et à des vidéos Youtube mal taguées), Nate Dogg n’est absolument pas l’auteur du refrain de Lil Ghetto Boy.
Inspiré du Little Ghetto Boy de 1972 Donny Hataway (le sample, plus le thème), le Lil Ghetto Boy de 1992 de Dr. Dre reprend en effet les vocaux d’Hataway.
Chanteur soul des seventies, il est resté dans le mémoire pour son timbre de voix chaud et profond, ses duos avec Roberta Flack et sa mort tragique dans un accès de folie à 33 ans à peine.
Sa trop courte carrière ne l’a néanmoins pas empêché d’influencer jusqu’à aujourd’hui encore quantité de chanteurs et chanteuses (Amy Winehouse, Stevie Wonder, Anthony Hamilton, George Benson, Justin Timberlake, Alicia Keys…).
Lil ½ Dead
La ref’ ? « Je suis dans une cellule pour deux avec mon homie Lil 1/2 Dead » dans Lil Ghetto Boy
Second couteau de la scène West Coast des années 90, il est l’auteur de deux albums assez injustement passés sous le radar, l’excellent The Dead Has Arisen en 1994 et Steel on a Mission en 1996, qui tous deux poussent à fond la vibe G-funk (grosses sirènes, lyrics de gangbanger et lazy flow).
Lil ½ Dead disparaît ensuite complètement (la rumeur veut qu’il ait pris en grippe le gangsta rap), avant de revenir en 2012 avec un troisième opus intitulé Dead Serious.
Cousin de Snoop (et de ce fait cousin de Nate Dogg, RBX et Daz), il fût un temps où ce dernier le citait régulièrement dans ses lyrics (en 1999 sur Fuck You le Grand Iench’ racontait qu’il « posait sa teub sur la tête des bitches », en 2001 il le dédicaçait au côté de Shaquille O’Neal sur Hennesey N Buddah….).
The Mack
La ref’ ? L’intro de Rat-Tat-Tat-Tat qui reprend sur fond de Brother’s Gonna Work It Out de Willie Hutch un dialogue entre le personnage principal, Goldie, un maquereau, et son frère, Olinga, un militant noir nationaliste, qui tente de le convaincre de se mettre au service de sa communauté.
Film culte de la blaxploitation, The Mack de Michael Campus suit les pérégrinations de John ‘Goldie’ Mickens (Max Julien), un dealeur de seconde zone tout juste libéré de prison après avoir passé cinq ans à l’ombre.
Désireux de se refaire, il apprend les ficelles du proxénétisme (contrôler l’esprit, garder les filles fauchées…), et devient rapidement l’un des trafiquants de chair les plus en vue de sa ville.
Si tout ça se termine évidemment très mal, son ascension exerce néanmoins une forme de fascination, quand bien même son activité est l’une de plus répugnantes qui soit – lire à ce sujet Pimp, mémoires d’un maquereau d’Iceberg Slim.
R.E.P. Max Julien qui nous a quittés ce 1er janvier à 88 ans.
Le jeu télévisé The $20,000 Pyramid
La ref’ ? L’interlude The $20 Sack Pyramid où sont conviés Snoop et D.O.C.
Créé dans les années 70 aux États-Unis, il mettait en scène deux binômes où chacun devait faire deviner à son partenaire un mot sans le prononcer.
Très populaire, le concept a été ensuite décliné sur différentes chaînes avec à chaque fois des sommes à gagner de plus en plus importantes – la version actuelle diffusée depuis 2016 sur ABC offre jusqu’à 100 000 dollars de récompense.
[Notez que chez Dre il est question d’empocher un sac d’herbe et un coupon de 35 dollars à dépenser au marché de Compton.]
The $20,000 Pyramid a également été adapté dans nos contrées de 1991 à 2003. Rebaptisé Pyramide, le programme a dernièrement refait l’actualité pour son supposé racisme lorsqu’ont ressurgi des images d’archives où l’une des présentatrices étaient la cible de blagues sur sa couleur de peau.
Le pistolet mitrailleur MAC-10
La ref’ ? « And I’m strapped with a semi-tone milli-ten Mac » dans Lyrical Gang Bang
New-York 1997, Scarface, Commando, Robocop, Le Syndicat du crime 2, Boyz N the Hood, El Mariachi, No Country for Old Men… pour peu que vous ayez laissé traîner un œil distrait sur l’un de ces films, vous êtes forcément tombé dessus.
Star des écrans depuis sa commercialisation en 1964, le Military Armament Corporation Modèle 10 (son nom complet) ne doit toutefois pas être confondu avec le Uzi.
Déjà parce que contrairement à son cousin israélien, le MAC-10 est made in USA, et n’est donc à ce titre pas utilisé exclusivement par les méchants.
Plus sobre dans son design, il est également plus compact, plus léger, tire des cartouches de plus gros calibre, et ce, en plus grande quantité à la minute.
Clairement, Vincent Vega n’avait aucune chance de s’en sortir face à Bruce Willis dans Pulp Fiction.
Kris Kross
La ref’ ? « Not from Kris Kross but they call me Mac Daddy » sur Deez Nuts
Un an avant Dr. Dre, les rois des charts s’appelaient Mac Daddy et Daddy Mac.
Découverts par Jermaine Dupri dans un centre commercial, les deux mini emcees s’imposent en quelques mois à peine comme le plus gros groupe de rap du moment : un tube explosif (Jump), un premier album écoulé à quatre millions d’exemplaires (Totally Krossed Out), un jeu vidéo sur Mega Drive (Kris Kross: Make My Video), la première partie du Dangerous World Tour de Michael Jackson…
On vous raconte tout dans notre épisode dédié de la série Ce jour où.
La marijuana
La ref’ ? « Cannabis Sativa or in the heart of L.A. known as the chronic » sur The Roach
Impossible de conclure ce papier sans mentionner l’herbe verte, et plus particulièrement cette variété mythique qu’est la chronic.
Enfin, pas si mythique que ça puisqu’il s’agit en réalité de l’hydroponic, une herbe somme toute banale cultivée en intérieur.
Initié aux joies du calumet de la paix par Snoop peu de temps avant l’enregistrement de l’album, Dre a tout simplement repris le surnom que le Grand Chien lui donnait, « hydroCHRONIC », pour titrer son opus.
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Article publié initialement le 21 décembre 2022 sur Booska-p.com.
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Albéric, ou le dragon au sommet - version papier
La première partie, La Faim de la Wyverne, est maintenant disponible version papier ici
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« Enfin, les Dieux de l’Avènement eux-mêmes ploieront le genou devant moi, car j’aurai assujetti la Matière, les Cieux, la Vie comme la Mort »
Dans le Royaume de Solestis, Albéric, aristocrate cruel et dévoré par l’ambition, ourdit ses plans de conquête. Non content de son fief, il veut étendre sa domination au monde entier – sinon à l’univers – et convoite pour cela le Pragmaschème, ultime secret de l’alchimie.
Commence alors, pour Albéric, une chasse aux reliques qui le mènera en des pays aussi oniriques qu’effroyables, l’approchant sans cesse du sommet tant rêvé. De l’Empyrée ou de l’Enfer, il ne laissera rien l’en détourner : ni les cris de ceux sacrifiés sur l’autel de ses desseins, ni les complots d’une courtisane bafouée, ni l’ire d’un nécromant d’antan, ni le rugissement des Titans antiques, préludes au crépuscule du monde…
Albéric, ou le dragon au sommet est un récit de l’imaginaire – de fantasy crépusculaire. Il relate en premier lieu les aventures de l’impitoyable Albéric, dans sa quête d’un pouvoir absolu. Par-delà les personnages hauts en couleur, les pérégrinations en pays oniriques, et les batailles dantesques contre des créatures mythiques, se révèle une odyssée de noblesse et de décadence – où l’Homme, humble pion sur le grand échiquier de dieux facétieux, oublie son humanité, entraîné par les rouages absurdes de la fatalité… quand il ne succombe pas à sa propre vanité.
Puisant ses inspirations dans le merveilleux des anciens romans de chevaleries, des récits mythologiques, de l’œuvre de Tolkien ou de l’Excalibur de Boorman – ainsi que dans la noirceur et l’angoisse qu’offrent Lovecraft et Howard – l’épopée d’Albéric vous fera découvrir Cosmos Stultus à travers le prisme de ses habitants baroques et truculents, alternant les ambiances et les points de vue pour ne jamais laisser s’installer la monotonie, mais toujours dans le ton si lyrique des mystérieux Oracles du Narrateur.
La première partie, La Faim de la Wyverne, est maintenant disponible version papier ici
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Pas encore convaincus ? Prenez la température en découvrant les premières pages là !
Une distribution en librairie et sur Amazon, ainsi qu’une version PDF, sont à venir bientôt… en attendant le tome 2/2, déjà intégralement rédigé mais qui attend patiemment son heure.
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Chaque coup l’enfonce plus profondément dans la terre moite du jardin de son enfance. Chaque perforation de leurs chaussures sales à côté de son crâne font résonner dans ses tympans le tambour de sa marche funèbre.
Il a plu, hier.
Il veut vivre. Il cherche désespéremment une bouffée d'air dans le terreau humide où l'on a coincé son visage. Il distingue le cuir des mains gantées contre sa nuque. Un homme maintient sa bouche enfoncée dans le sol.
Ses inspirations maniaques remplissent ses joues de cette même terre presque noire qui avait porté ses premiers pas. Pas plus tard que la semaine dernière, il l'avait retournée pour y planter des fleurs.
L'humus serpente entre ses côtes. L'hôte est chaleureux. Il éparpille ses valises dans les appartements que font les alvéoles de ses poumons.
Faust étouffe. Il gigote, il gémit, il s'accroche à la vie. Faust agonise.
Son souffle mourant est submergé par le compost qui l'étreint et qui absorbe la dernière chaleur de son corps. La salive coule sous sa langue tordue, le long de son menton sale, puis le goût de la peur est la seule chose qu'il sent. Acide et sucrée comme la bile et le sang au fond de sa gorge.
Vient la fin. Ici, où le ventre du sol est si gorgé d’eau qu’il ne manque plus qu’une graine pour que la moiteur de sa peau provoque la naissance d'une pousse, d'un printemps nouveau. Cette terrifiante qualité qu'est la vie s'échappe par toutes ses fissures, ruines anciennes et nouvelles, pour nourrir les fleurs vernaculaires de son pays de cocagne.
Elles qui tardaient à prendre racine. Elles qui attendaient son retour.
Et alors, peut-être que cet homme que l’on assassine ne mourra pas pour rien.
La terre étouffe Faust. L'apothéose emporte sa carcasse, dévorée par l'écosystème écrasé sous sa chair. Il est bientôt anéanti par ces microvilles, ces architectures de calcium et de photosynthèse, cette civilisation patiente murmurant "J'ai toujours su que tu mourrais dans mes bras."
Un coup de genou plus violent que les autres précipite sa nuque en un angle bizarre. Puis résonne dans son esprit somnolant le craquement d'un crâne qui se fend. Et enfin, le silence.
(...)
Il tombe du ciel. Pas comme Icare, ni comme Alice, mais telle une colombe à qui un chasseur aurait percé une aile. Sans paix pour fardeau, ni liberté pour drapeau, sans possibilité de retour.
La chute est longue mais Faust dort. Il flotte, paisible. L'air lui fait une longue cape dont les pans sifflent le long de ses membres et claquent parfois pour le réveiller. Dans son songe, il lui semble qu’il tourne sur lui-même avec la légèreté d’un pétale de cerisier, attendant l'onde d'un lac pour l'entourer d'un grand linceul blanc.
Son corps prend simultanément la forme d'une feuille d'automne mouvant au gré de la brise, comme le ferait un mobile d’enfant.
Il est aveugle et sourd au chaos qu'il quitte. Il n'a plus conscience de la rage qui régit le royaume d'en-haut. Il oublie tout : la peine, la solitude, l'aigreur, la déception qu'est sa vie. Peut-être qu'en trente ans d'existence, il a finalement gagné cette insouciance.
Il ne s'est jamais senti aussi vaste. Il ne s'est jamais senti aussi léger.
(trou à compléter)
Quand il ouvre les yeux, l’azur est zébré d’une cage blanche, polie comme un miroir. Le temps file entre ses doigts, mais il lui suffit de serrer le poing pour le rattraper et palper enfin les grains du sable du paradis.
(à compléter)
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Mes lectures : Hélios
Titre livre/saga : Hélios
Autrice : Etienne Chaize
Numéro : One-shot
Édition : 2024
Genre : Bande dessinée onirique
Illustration : Etienne Chaize
Parution : 2016
Note : 3,5/5
Résumé : Le soleil est resté figé sur l'horizon, plongeant le Royaume dans un crépuscule sans fin. Un jour, un voyageur persuade le roi d'aller jusqu'au soleil pour qu'il reprenne son cycle. Une expédition est mise sur pied, mais le roi et ses hommes se heurtent à de nombreux obstacles et seuls sept d'entre eux atteignent le sommet du mont où repose Hélios. Une bande dessinée sans parole.
Avis
Une narration graphique avec de magnifiques couleurs, un voyage aux ambiances variées qui rendent l'expérience visuelle très agréable. On lit de différentes manières, et cette BD exploite bien le langage visuel, bien qu'il s'agisse d'images et de paysages statiques. Etienne Chaize nous raconte alors le périple de tout un royaume en proie à l'obscurité, dont les hiérarchies sociales sont représentées à travers des symboles, postures et autres détails remplaçant le langage verbal. On plonge dans un monde inconnu où seul le regard peut déchiffrer les évènements et les émotions, le tout dans une atmosphère onirique, emportant notre lecture dans cette aventure belle et inquiétante. Je ne peux que recommander cette œuvre pour des yeux contemplatifs, sinon il peut s'agir d'une expérience intéressante pour celleux qui seraient curieuxes de lire dans une forme dont on oublie parfois toute la puissance : le langage graphique et symbolique.
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Personne n'est au courant du "pacte", Guenièvre avait environ 7-8 ans quand elle l'a passé, ses parents l'ont longtemps pensée somnambule mais en réalité l'Appel se faisait jusque dans ses rêves, et elle a fini par y céder comme on fait un voeu très sincère au Père Noël...
Elle n'en a jamais parlé parce que malgré son caractère bavard, elle a toujours su garder les secrets, et bien que jeune, you can bet que quand la magie s'est manifestée avec autant de solennel devant ses yeux, elle a vite compris que c'était sérieux et a craint ne pouvoir trouver aucun soutien auprès de ses parents.
En plus l'Etre lui avait conseillé de ne rien dire donc ça n'a pas aidé et plus ça allait plus c'était un secret à garder secret, et puis pendant un gros bout de temps, vu que c'était sa seule interaction, elle a pensé qu'on l'avait oubliée.
Guenièvre est et restera la Lumière; les Dieux sont ceux traçant le Destin de Logres, et par conséquent, elle est l'Elue au même titre qu'Arthur. Autant dire que quand elle a vu comment Arthur tournait, elle a encore moins eu envie de le lui rajouter dans son assiette de responsabilités. La différence c'est que dans son cas, les Dieux n'ont pas fait grand bruit, l'utilisant comme un pion qu'on met doucement en place: sa Prophécie est intimement liée à celle d'Arthur, et Merlin en a bien entendu eu vent (aussi druide raté qu'on le dit, il n'en reste pas moins plus âgé, plus sage, plus au courant de ces choses-là) mais comme Guenièvre, il avait espéré une métaphore, un oubli, une anecdote.
Il agira effectivement en sorte de guide pour Guenièvre inconsciente, préservant son corps, préparant les cercles qui la ramèneront ensuite, et pour renforcer son lien entre sa chair et son esprit. Son esprit, lui, s'est fondu avec la Nature, s'est cristallisé avec le cours des événements.
Le rôle de Guenièvre, c'est un peu celui du Felix Felicis: Elle influence les facteurs environnants pour pousser la victoire d'Arthur. Il faut le sacrifice de Guenièvre pour qu'Arthur ait un élément déclencheur qui le porte vers la certitude de la bataille, du devoir d'en finir. Parce que les Dieux ont prévu que même revenu, Arthur rechignerait peut-être. Ils ont prévu qu'il lui faudrait un moteur plus personnel que le futur de la Bretagne. Mais pour ça, il doit se mettre en branle, et surmonter cette tétanie horrifiée dans laquelle la scène du sacrifice l'a plongé.
Guenièvre n'a que peu avoir avec le Graal, en tout cas, pasdans sa quête concrète. Pas de règne et d'unité assurés sans Graal au bout, mais surtout pas de Royaume sans la repossession entière et légitime de Logres par Arthur. Par n'importe quel moyen, le plus important c'est d'y veiller, et elle n'est qu'un outil aux Dieux à l'instar qu'Arthur s'en sent le pantin. Ca peut autant impliquer tuer Lancelot, qu'affaiblir à jamais Mevanwi, que détruire Méléagant assez longtemps pour rétablir l'équilibre.
sur l'ordre de @jananabananawithnopeel je poste ce headcanon de fanfic que j'ai retrouvé dans mes drafts, si quelqu'un veut se dévouer, allez-y hein
sur ce:
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dans une suite d’un univers parallele de kaamelott, je m’imagine une Guenievre ayant pactisé dans son enfance avec les dieux pour aider le futur Elu roi de bretagne à sauver le pays quoi qu’il arrive. dans cette fanfiction mentale ca implique qu’elle a accepté de se sacrifier en echange force astrale à soulever la nature.
quelque part au milieu d’une nouvelle preparation de bataille contre Lancelot, Mevanwi s’étant retranchée sur quelques terres maudites version Reine des Glaces de Narnia, lors d’une nuit pour préparer un assaut, Guenievre se releve de la couche royale dictée par une fée messagère pour se rendre en forêt, près d’un plan d’eau où lui sont rappelé ce pacte, son engagement, son role; et lui sont donné les consignes qui guideront son geste.
Arthur l’a suivie, de loin. il l’a entendue se lever, il a feint de dormir et lui a emboité le pas hors de leur tente, hors de leur chambre. il arrive au moment où Guenievre se prosterne, genou à terre devant ce spectre et sa cour luisante. le souffle court il l’observe accepter un objet qu’il ne discerne pas tout de suite et son cri s’étrangle lorsque d’un mouvement brusque elle le porte haut, et se l’enfonce dans la poitrine d’une main tremblante mais déterminée. il l’entend qui étouffe un hurlement de douleur et la voit s’affaisser sur elle meme tandis que la foret autour d’eux semble se mettre à tourbillonner, à s’agiter: le vent soulève les feuilles mortes dans une energie furieuse, il lui semble que la terre tremble, les rochers grondent et l’eau remue jusqu’à l’aveugler.
et quand tout se calme lui a l’impression que sa vie s’est effondré avec Guenievre dont le corps offert et inerte a paru briller intensément l’espace de quelques secondes comme pour lui imposer l’évidence qu’elle vient de le quitter pour quelle que raison transcendante. elle lui a été arrachée et il n’a rien pu faire, trop sidéré par ce secret qui le laisse abandonné. hébété, il se précipite vers elle, ignorant l’assemblée magique qui se dissipe et se disperse. il trébuche, l’appelle, peste et la tâtonne l’air hagard lorsqu’il se rend compte qu’effectivement, elle gît dans ses bras.
il pleure jusqu’à l’aube dans cette clairière où tout s’est passé trop vite.
il ne sait pas très bien comment il rentre au camp d’entrainement, fébrile et désespéré, incapable d’expliquer à Léodagan ou Séli ce qui s’est passé. il n’y a que Merlin qui comprend, un air étrange et fermé sur le visage qui ne lui ressemble pas. Merlin d’ailleurs ne dit rien à part d’allonger la Reine sur le lit de soins et que tout le monde doit dégager, mmmm
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VIVRE SANS DIEU ?
L'ILLUSION D'UNE AUTONOMIE
Saint Augustin rappelait : « Notre cœur est sans repos tant qu'il ne repose en Toi. » L'éloignement de Dieu n'engendre pas seulement une perte de direction, mais aussi une perte de sens profond.
Depuis la chute, croire que l'homme peut vivre sans Dieu est une erreur profonde. Nous pouvons voir les résultats aujourd'hui : l'abondance du péché et tout ce qui est réprobatoire devant Dieu. En se séparant de son Créateur, l'homme ne se libère pas, mais se condamne à une existence vide de sens.
Cornelius Van Til disait que « l'homme, en se coupant de Dieu, tente d'établir son propre royaume, mais il reste toujours une créature dépendante des lois de l'univers que Dieu a créées. » Cette quête d'autonomie mène inévitablement à la confusion et au désespoir, car l'homme a été créé pour vivre en communion avec Dieu.
L'être humain ne peut réellement vivre, même s'il pense avoir tout. Il peut posséder beaucoup, mais en réalité, il n'a rien. Car la vraie vie et le véritable sens de la gloire résident dans le fait d'avoir Dieu et de vivre sa vie devant Lui. La folie de l'homme a été de se détacher de cette vérité. En agissant ainsi, l'homme s'est réduit à se contenter des gloires artificielles, là où la teigne et la rouille détruisent.
Paul David Tripp le traduit en ces mots :
« Nous avons été faits pour être plus connectés à ce qui est au-dessus de nous qu'à ce qui est en dessous de nous. En d'autres termes, nos vies ont été conçues pour être façonnées davantage par notre attachement au Créateur que par la création. Nous avons été faits pour expérimenter, faire partie, être consumés, et vivre à la poursuite de la seule gloire qui soit véritablement glorieuse la gloire de Dieu.»
L'idée d'une autonomie complète sans Dieu est une révolte contre la réalité de notre existence. Charles Hodge affirme que « la nature de l'homme est telle qu'il ne peut trouver son bonheur ni accomplir son but en dehors de Dieu. » Ignorer cette vérité conduit inévitablement à l'échec. Tout effort pour bâtir une morale ou une société sans Dieu est voué à l'effondrement.
L'homme moderne, en cherchant à redéfinir la moralité et à établir ses propres vérités, oublie la Providence divine. Herman Bavinck le souligne : « L'homme sans Dieu ne peut être homme ; il n'est qu'une caricature de ce qu'il est appelé à être. » Loin de libérer l'homme, l'autonomie totale l'enferme dans une spirale d'autodestruction.
Face à cette réalité, la seule solution est de se réconcilier avec Dieu. L'issue n'est pas dans plus d'autonomie, mais dans l'humilité et la reconnaissance de notre dépendance envers notre Créateur. John Owen nous rappelle : « Il n'y a pas de paix pour l'âme en dehors de la réconciliation avec Dieu par Christ. » Cette réconciliation passe par une transformation profonde, un retour à la source de vie et de paix.
Oui, toi et moi sommes invités à vivre une vie qui compte, à sortir de cette illusion d'autonomie. L'Évangile invite à sortir de l'illusion d'une vie sans Dieu et à retrouver la paix et l'accomplissement véritable dans une vie réconciliée avec Lui.
Rakesh Prasad
De la page de David Sona
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2 Pierre 1
Adresse et salutation
1 Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ : 2 Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! Les vertus chrétiennes 3 Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu ; 4 celles-ci nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. 5 À cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, 6 à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la patience, à la patience la piété, 7 à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. 8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 9 Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. 10 C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. 11 C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée. Importance de la parole prophétique 12 Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. 13 Et je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements, 14 car je sais que je la quitterai subitement, ainsi que notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. 15 Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. 16 Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. 17 Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. 18 Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne. 19 Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ; 20 sachez tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, 21 car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
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