#romans étrangers
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ccnountche · 2 years ago
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Shubhangi Swarup, lauréate du prix Emile Guimet de littérature asiatique 2022
Créé en 2017 à l’initiative du musée national des arts asiatiques – Guimet, le prix Émile Guimet de littérature asiatique récompense "un roman ou un récit fidèle à la volonté du fondateur du musée [Guimet] : faire découvrir une Asie protéiforme et toujours surprenante". Quatre critères caractérisent ce prix.
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lire1x · 1 month ago
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Le dernier voyage de Momoko Hidaka de Chisako Wakatake
Tous, sans exception, nous suivons le même chemin à travers la vie. Nous naissons un soir ou un matin. Nous grandissons dans une famille aimante ou dysfonctionnelle. Nous prenons notre envol tôt ou tard. Nous créons notre propre foyer avec ou sans enfants. Les années passent. Les adultes que nous sommes traversent les décennies, célébrant chaque dizaine entourés d’amis, de nos familles ou en…
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lecturedesam · 4 months ago
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La Maison idéale
  Auteur : Kate Collins Titre : La maison idéale Date de parution officielle :26 septembre 2024 EAN : 9782365698368 – Edition Les escales   Originaire de l’Indiana et ancienne enseignante, Kate collins est l’auteur du best-seller Flower Shop Mysteries du New York Times, mettant en vedette la fleuriste fougueuse Abby Knight et l’équipe loufoque de Bloomers.Ses livres ont figuré sur la liste des…
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thehoneybus · 3 months ago
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dans la liste du Femina maintenant !
Ha le dernier Julia Deck dans la sélection pour le prix Décembre
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coinbds · 11 months ago
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Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel et Manu Larcenet
Le Rapport de Brodeck est une adaptation en bande dessinée d'un roman de Philippe Claudel. 
Quelque part dans l'est de l'Europe, au lendemain d'une guerre que l'on devine très brutale, les habitants d'un village en viennent à éliminer un étranger qui s'y était installé. Les raisons semblent implicites pour les habitants du village, mais le lecteur, lui, n'en sait rien. Le village demande à l'un d'entre eux de faire un rapport de ce qui s'est passé.
L'ambiance est pesante, au point de devenir insupportable, comme celles qu'affectionne Manu Larcenet. Il y excelle avec un dessin à l'encre de Chine qui retranscrit l'atmosphère glauque et pesante du récit. Une réflexion brutale et impitoyable sur l'après-guerre. Découvrir
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saultmer · 2 months ago
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Poèmes
Inspiré de "Roman" de Rimbaud:
On n’est pas sérieux quand on a que seize ans/Rejetant tout ennui, on s’aime à s’embraser/ Et voulant ardemment préserver tous instants,/ La passion nous dépasse, on s’envole en fumée.
Inspirés de "Ma bohéme" de Rimbaud:
Enfant d’étang
Demain, je marcherai,
P’tit-Poucet semant d’amour la terre à mes pieds,
Souliers noircis d’escapades sous feuillages de bois.
Soudainement, sifflotant, je me trouverai
Sous un ciel ténébreux, chantant de sa douce voix,
Une louange émouvante et sincère à la terre,
Unie à de splendides spectacles de lumière
Et ainsi pris, je ferais fi de qui je fus,
Oubliant mon passé, qui n’est qu’une épée crue
Tête nue, mes cheveux seraient baignés d’une fraîche eau
Figure mordante et tendre, qui m’embrasserait,
Telle une mère enlace son enfant, peau contre peau.
Mes pleurs se mêleraient à cette mare formée,
Étranger éternel, encerclée de chênaies,
Je serais bien chez moi, parmi le flot montant
Et si l’éclair me venait chercher, souriant,
Une fois étonnée, jamais je ne bougerais
Mon paradis tout fait, ici, je dormirai.
Enfant des temps
En sortant de mon auberge, grisée follement
D’amours splendides, de belles-de-nuit, de niaiseries
Je marchai sous le ciel du plein jour, m’aveuglant
De rayons éclatants sur d’étranges pierreries
Petit-Poucet cécité, de mes poches crevées
Mes cinq derniers sous s’échappaient, s’enfuyaient, et
Du sol, m’enfonçaient cent aiguilles dans ma rétine
Cruel châtiment pour mon temps sans lésines
Le vent tourbillonnait auprès de moi, violent,
Assourdissant de sa voix haineuse, brutale.
Je me trouva à terre, et les odeurs des fleurs
Ramenèrent à ma bouche mon plat de douze heures.
Je m’excuse, Muse ! mais, crois moi,
Ce vieux vin de vigueur a bien une âme à soi,
Boisson de cinq sous trouvée par chance
Qui se déversa, malheur ! bien contre mon gré,
Dans mon avare gorge d’assoiffé
Et avec honte, je rentra dans mon auberge
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aurevoirmonty · 1 year ago
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"Je hais l’égalité. C’est le mensonge des prophètes. Pas un peuple ne ressemble à un autre peuple. Pas un homme à un autre homme. J’aime les étrangers justement parce que ce sont des étrangers."
Roman von Ungern-Sternberg
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leseigneurdufeu · 1 year ago
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je dois lire des livres de Martine Pouchain pour les cours, choix du livre libre (et vu la spécificité du devoir étant donné que Pouchain n'est pas au programme du reste de mon université, juste de ma classe, j'espère ne pas me griller si d'autres personnes de ma classe sont sur tumblr...) et comme je peux pas discuter de ça avec qui que ce soit d'autre, voilà :
J'ai choisi ses romans policiers historiques, et... bon si j'avais pas grandi avec des Evelyne Brisou-Pellen je penserai peut-être différemment mais Pouchain... c'est bien écrit, mais c'est pas... authentique, d'une certaine manière.
Avec EBP en gros vous avez un personnage qui est un produit de son époque (généralement le moyen-âge, parfois l'antiquité tardive, parfois la révolution française ou l'époque contemporaine...), qui est parfois un peu lâche (Garin Trousseboeuf), qui a le sang chaud et pas de self-contrôle (Ysée Chastelène), qui ne réfléchit pas aux conséquences de ses actions (Petrus), ou qui n'a simplement quasiment aucune information sur sa situation et tire des conclusions erronées (Catherine de Lormont et d'autres). Dans tous les cas, le personnage principal patauge autant que le lecteur, est, sinon un fervent catholique, au moins le produit visible d'une société chrétienne (ou païenne, re: Petrus et ses potes, Celtill...) médiévale ou antique. Les personnages jugent les évènements à l'aune des valeurs de leur époque, et lorsqu'il y a une intrusion peut-être un peu plus moderne, elle est présentée à travers un personnage (généralement le narrateur/héros) qui est, comme précédemment noté, imparfait, et n'est pas jugé comme la science infuse. Lorsqu'une intrigue policière est présente, le lecteur peut deviner dès les premières pages qui est le coupable, ça importe peu car le personnage principal va réussir à s'embrouiller dans ses préjugés, ses angles morts et/ou ses informations, et à ne découvrir la vérité qu'in extremis.
(Il y a aussi la question de la religion : Ysée et sa mère sont à moitié païennes, Celtill l'est carrément, Petrus, Windus et Morgana changent de religion régulièrement, Garin est chrétien mais aime bien faire la grasse mat' le dimanche matin, Loup, bien que forcé d'entrer dans les ordres, s'en accomode bien, Nicole choisit le couvent de son plein gré, Guillemette est chrétienne, etc, et aucun de ces personnages n'est présenté comme ayant la vraie religion ou le meilleur mode de vie/système de croyance)
Avec Pouchain cependant ? Le héros est un amiénois du 13° siècle. Bien entendu, il n'est pas chrétien, mais croit en la réincarnation et en les doctrines védiques. Il a apparemment des pouvoirs qui lui sont donnés par la méditation, dont il ne parle à personne par peur d'être brûlé vif (anachronique. si je me souviens bien on pendait les sorcières, on ne les brûlait pas, et de toute manière vers cette période l'église catholique devait déjà avoir interdit la chasse aux sorcières, même si des exactions ont eu lieu malgré tout). Il a l'ouverture d'esprit d'un homme du 21° siècle et la manière d'exposer ses opinions d'un utilisateur de twitter, tout comme la manière d'amener le sujet. Il n'a absolument aucun préjugé négatif à l'égard de qui que ce soit, fût-ce des saltimbanques, des étrangers... ah si pardon. Il a des préjugés, mais c'est contre les chrétiens qui sont contents de leur vie médiévale, car il les juge demeurés et naïfs. Comme si ce n'était pas 99% de la population amiénoise du 13° siècle dont on parlait. Il a suivi des enseignements hérétiques que la narration présente clairement comme la vérité (re: réincarnation, doctrines védiques, etc) et lorsque le mariage d'un homme de 30 ans avec une fille de 16 ans est annoncé, c'est dégoûtant (pas faux)... ah non, attendez, l'homme de 30 ans est mort, l'adolescente s'enfuit avec son professeur particulier (seul adulte que ses parents lui permettaient de voir) qui a également la trentaine, et il l'épouse, mais c'est vu comme parfaitement normal et sain car, lui, il croit en la réincarnation et le reste, comme le héros, et est donc un homme savant et bon. ça n'a aucun sens.
Quant à ce qui est de l'intrigue policière, on peut deviner qui est le coupable dès les premières pages (c'était mon cas) mais le héros ne va pas s'embrouiller comme chez EBP. Le héros va constamment ridiculiser les craintes légitimes des voisins des victimes, expliquer à quel point il est intelligent, génial, un esprit supérieur en somme, avant de se retrouver à avoir tort sur le coupable, la méthode du crime, en bref, sur TOUT (soit sa femme, qui comme tous les saltimbanques, sait lire le latin couramment bien entendu, soit ses pouvoirs mystiques - car apparemment il en a - lui révèleront le vrai coupable) mais il va avoir très légèrement moins tort que les victimes dont il se moquait et celles-ci vont se mettre à le traiter en héros et à l'admirer pour avoir eu raison tout du long.
En fait, ce qui différencie vraiment EBP et Pouchain (si on ôte... ben, les anachronismes qui parsèment les personnages, lieux et intrigues de Pouchain, ainsi que son irrespect flagrant pour l'époque et la civilisation dans laquelle elle place son intrigue) c'est que lire un EBP donne l'impression qu'on lit une histoire écrite par quelqu'un qui a lut vingt-cinq ouvrages de recherches sur une époque et s'est dit "tiens, je vais écrire toute une histoire pour la jeunesse sur LA TEINTURE AU MOYEN-ÂGE !" "c'est-y pas passionant, le SERVICE DES POSTES EN 1789 ???" "ne partez pas tout de suite, j'ai tellement à vous dire sur le système scolaire à la cour de Charlemagne !" et qui y a ajouté une intrigue au moins vaguement intéressante, des héros attachants, et de l'humour. Tandis qu'avec Pouchain... ben on a juste quelqu'un qui voulait écrire quelque chose à propos d'Amiens. Et du Moyen-Âge. Qui s'est sans doute vaguement renseignée sur la construction de la cathédrale et la fête des fous, les hortillonages et l'ancêtre du handball. Et a ajouté à tout ça une série de meurtres, des personnages moralisateurs qui n'ont pas leur place dans le décor planté, et une ode à l'intelligence d'un personnage qui a mis 200 pages et une vision magique à découvrir ce qui était évident en 50 pages et zéro vision au lecteur.
Bref, grande déception à la lecture de Pouchain et je sais que EBP écrit plutôt pour les enfants et ados que pour les adultes mais faut que j'aille me rincer la cornée en relisant Ysée ou les Messagers du Temps.
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mmepastel · 1 year ago
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J’ai adoré ce livre jeunesse, premier tome d’une tétralogie (dont le dernier volume n’est pas encore paru) et je suis très admirative de sa jeune autrice, Camille Monceaux. Elle explique parfaitement clairement son projet littéraire qui mêle sa passion pour le Japon, ses recherches et son désir de fiction.
Elle a donc troussé une histoire très maligne et subtile qui se déroule à l’ère Edo, au début du XVIIe siècle. On se prend d’affection pour Ishiro, jeune héros à l’ascendance obscure, qui est élevé par un samouraï qui entreprend de l’éduquer à la fois dans le dénuement total (solitude absolue dans la montagne sévère) et rigueur intellectuelle ainsi que guerrière : il lui enseigne la voie du sabre.
Après une tragédie (ou plutôt deux), il se retrouve à errer dans Edo (ancien Tokyo), seul, ignorant, vulnérable. La société de l’époque est dure. Des castes existent, et il appartient à celle des enfants orphelins, errants, pourchassés plutôt que secourus. Le nouveau shogun est intraitable, les samouraïs règnent avec violence sur la ville, le pays se replie sur lui-même, refuse les étrangers, notamment les chrétiens.
Les bourgeois s’amusent avec le nouveau théâtre Kabuki qui supplante peu à peu le No. Ishiro, heureusement va se faire des amis, et connaître une trajectoire chaotique, pleine de rebondissements. Des rues, il va étonnamment atterrir dans les coulisses complexes des acteurs du théâtre. On apprend plein de choses sur cette époque et cette culture étonnante, notamment sur le statut des actrices, et à travers elles, des femmes…
Magnifique personnage féminin d’ailleurs qui apparaît dans la deuxième moitié du roman, Hiinahime. Mystérieuse jeune fille, qui vit recluse dans sa maison et son jardin, le visage constamment couvert d’un masque de No, pour un motif aussi révoltant que trompeur.
On quitte ce premier tome en brûlant de connaître la suite, envoûté que l’on est par la prose délicate, précise et poétique de l’autrice. Fidèle au pays qu’elle dépeint, elle livre un récit qui comporte une action vive et changeante, toujours inattendue, mais aussi de beaux passages descriptifs, des moments presque méditatifs, où le temps s’arrête et où on épouse les pensées confuses des personnages.
Un vrai régal, pour les adolescents certes, mais qui m’a également enchantée, et qui n’a rien à envier à beaucoup de romans pour adultes.
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jloisse · 1 year ago
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"Je hais l’égalité. C’est le mensonge des prophètes. Pas un peuple ne ressemble à un autre peuple. Pas un homme à un autre homme. J’aime les étrangers justement parce que ce sont des étrangers."
— Roman von Ungern-Sternberg
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whencyclopedfr · 2 years ago
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Japon Ancien
Le Japon ancien a apporté des contributions uniques à la culture mondiale, notamment la religion shintoïste et son architecture, des objets d'art distinctifs tels que les figurines haniwa, les plus anciens récipients en poterie du monde, les plus grands bâtiments en bois du monde à l'époque de leur construction, et de nombreux classiques de la littérature, dont le premier roman du monde. Bien que le Japon ait été fortement influencé par la Chine et la Corée, les îles n'ont jamais été soumises à un contrôle politique étranger et étaient donc libres de choisir les idées qui leur plaisaient, de les adapter comme elles le souhaitaient et de poursuivre leurs pratiques culturelles indigènes pour créer une approche unique à la façon de gouverner, à la religion et aux arts.
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petit-atelier-de-poesie · 2 years ago
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NOTE DE LECTURE :  Rébétiko. David Prudhomme. 2009
Parfois la musique vient exprimer l'indicible : la douleur, la solitude, l'exil. Comme le Blues ou la Saudade, le Rébétiko, que je ne connaissais pas mais que j'ai écouté en lisant cet album, cette musique grecque d’influence orientale et turque trouve expression dans ce roman graphique, dense et pesant, où danse et poésie, violence et nostalgie, nourrissent les mauvaises herbes. Le traitement BD par David Prudhomme permet entre les arrêt sur images, entre les paroles claires sur la nuit profonde, entre les volutes de haschisch et les vapeurs d'alcool, entre les poulpes sous le soleil de midi, de ressentir l'amicale mélancolie et l'espoir libertaire. Bref c'est un très bel album de fiction tirée de personnages réels, suffisamment intime pour être intelligible, et suffisamment étranger pour être étrange. Un voyage dans le temps, les années 30, et la perpétuelle improvisation des mélodies et des sentiments qui nous traversent, loin du lieu qui permet de se sentir à sa place et cultive les fleurs du mal donc.
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Z
Costa-Gavras
France-Algérie / 1968 / 125 min
D'après le roman Z de Vassilis Vassilikos.
Avec Yves Montand, Jean-Louis Trintignant, Irène Papas, Charles Denner.
Dans un pays méditerranéen, un député progressiste est assassiné. Le juge d'instruction chargé de l'enquête met en évidence la participation de l'armée et de la police dans le meurtre.
1967, Costa-Gavras adapte l'œuvre de Vassilikos, description des coulisses d'une enquête judiciaire, entravée par l'influence des classes dirigeantes corrompues. Réalisé au moment du coup d'État grec de la junte des colonels, Z résonne comme un acte d'accusation contre les usurpateurs, montrant, avec une sombre vérité, le climat créé avant leur arrivée au pouvoir. Montand y interprète « le Docteur », président d'un mouvement national en faveur du désarmement, victime d'une agression déguisée en accident. Costa-Gavras reconstitue les pièces du puzzle et décrit, avec un suspense haletant, les mécanismes du crime politique. Plusieurs fois primé – Oscar du meilleur film étranger, prix d'interprétation pour Jean-Louis Trintignant (dans le rôle du juge d'instruction) au festival de Cannes 1969 –, le film devient, et reste aujourd'hui, un mètre-étalon du genre.
Interprètes : Yves Montand (le député Z), Jean-Louis Trintignant (le juge d'instruction), Irène Papas (Hélène), Jacques Perrin (le journaliste), François Périer (le procureur), Charles Denner (Manuel), Pierre Dux (le général)…
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jckkyzh · 17 days ago
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La lumière douce d’une fin d’après-midi baigne une maison de banlieue modeste, un peu trop calme pour être chaleureuse. On entend une vieille chanson pop des années 90 en fond, se mêlant aux murmures étouffés de conversations oubliées. C’est dans ce cadre qu’a grandi Yayra, un garçon à la beauté angélique mais dont le regard trahit une tristesse insondable.
Les Éclats d’un Nom Illustre
Yayra naît dans une famille qui, de l’extérieur, semble bénie par le talent et le succès. Sa mère, une actrice reconnue, éclaire les écrans d’une beauté glaciale et d’une élégance fascinante. Son père, écrivain acclamé, célèbre pour ses romans denses et introspectifs, façonne les mots avec une maîtrise rare. Mais derrière cette façade de prestige et de richesse, leur foyer est une scène de vide et de froideur.
Un Père Fantôme
Le père de Yayra, absorbé par ses propres univers littéraires, n’a jamais vraiment été là. Il vivait dans son bureau, entouré de livres et d’idées, mais éloigné des besoins émotionnels de son fils. Pour Yayra, cet homme n’était qu’une silhouette distante, une voix qui résonnait à travers des murs fermés. Il n’y avait ni regard, ni sourire, ni mot d’amour. Avec le temps, Yayra a cessé d’attendre quoi que ce soit de cet étranger qui partageait pourtant son sang. Il se considère aujourd’hui comme un orphelin de père, bien qu’il ne puisse pas échapper à l’ombre de ce dernier.
Une Mère de Glace
Sa mère, bien qu’admirée par des millions, était une femme rongée par ses propres regrets. La naissance de Yayra avait perturbé sa carrière au sommet, et elle ne s’en est jamais remise. Elle ne l’a jamais dit directement, mais son regard, ses silences lourds et ses phrases cinglantes en disaient long : “Tu n’étais pas censé être là.” Elle le nourrissait, l’habillait, mais jamais ne l’aimait.
Leurs conversations étaient des échanges fonctionnels, parfois entrecoupés de reproches déguisés. Quand Yayra essayait de se rapprocher, elle le repoussait, invoquant toujours un manque de temps ou d’énergie. Il a grandi en se voyant comme une erreur vivante, un poids qu’elle aurait préféré ne jamais porter.
Une Vie de Silences et de Fuite
Avec des parents si distants, Yayra a appris à s’effacer. Il évitait de faire du bruit, de demander quoi que ce soit, ou même d’exister pleinement. Il a trouvé refuge dans les livres, d’abord ceux de son père, qu’il lisait en cachette, puis dans tout ce qu’il pouvait trouver. La lecture devenait une manière d’échapper à sa propre réalité, de se plonger dans des mondes où il pouvait ressentir ce qui lui manquait : de la chaleur, de l’amour, de l’attention.
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hcdahlem · 1 month ago
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La couleur noire n’existe pas
Dans ce premier roman, Greta Olivo brosse le portrait d'une adolescente pleine de promesses, victime d'une maladie dégénérative de l'œil. Son parcours initiatique va dès lors prendre un chemin bien singulier, celui des ténèbres qu'elle va devoir affronter
    Prix du premier roman étranger 2024 En deux mots À 11 ans, Livia développe de belles qualités intellectuelles et sportives et son petit souci à l’œil ne doit pas l’empêcher de progresser. Mais c’est la maladie dégénérative qui va gagner la course et voir la jeune fille douter de son avenir, au moment même où son corps se transforme. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique La jeune fille et les…
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nemetira · 1 month ago
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Monsieur Vénus ou la tension dans le Pouvoir | ⭐⭐⭐,75
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En deux mots, pour introduire ce billet sans m’appesantir sur une accroche d’un livre cent fois chroniquer sur bookstagram, Monsieur Vénus est l’histoire d’une obsession, celle de Raoule, jeune femme masculine (ou jeune homme féminine selon les points de vue) de “la haute” qui va entretenir cette obsession pour un pauvre garçon naïf, innocent et, du moins d’abord, prude de façon matériel et, par ailleurs, érotique.
— […] Pas de milieu ! Ou nonne, ou monstre ! Le sein de Dieu ou celui de la volupté ! Il vaudrait peut-être mieux l’enfermer dans un couvent, puisque nous enfermons les hystériques à la Salpétrière ! Elle ne connaît pas le vice, mais elle l’invente ! Il y avait dix ans de cela, au moment où commence cette histoire…, et Raoule n’était pas nonne…..
Encore plus que l’habituelle inversion des rapports de genre qu’on retrouve, semble-t-il, disons le, partout chez Rachilde, on peut observer un inversement, non moins intéressant, des rapports sociaux liés à la classe sociale. Le pouvoir est en tension dans ce roman qui vise, tout le temps, à se redéfinir - tout comme l’idée de possession de l’autre qui en découle. Il en va de même pour la bien commune scission entre nature et culture qui court toute l’œuvre, et d’autant plus les chapitres introductifs qui foisonnent de réflexions
“Une sorte de vertige l’attirait vers ce nu. Elle voulut faire un pas en arrière, s’arracher à l’obsession, fuir… Une sensualité folle l’étreignit au poignet… Son bras se détendit, elle passa la main sur la poitrine de l’ouvrier, comme elle l’eût passée sur une bête blonde, un monstre dont la réalité ne lui semblait pas prouvée. […] Jacques tressaillit, confus. Ce que d’abord il avait cru être une caresse lui semblait maintenant un contact insultant.”
A vrai dire, qu’y-a-t-il d’étonnant là-dedans lorsqu’on sait que Rachilde, si l’on en croit son autobiographie Quand j’étais jeune (1947) — et ce, malgré ses inclinaisons parfois réactionnaires, d’autant plus souvent à la fin de sa vie — que Victor Hugo était “son Dieu”, lui l’auteur du plus grand roman social du XIXe siècle (si ce n’est de tous les temps si on oublie Aragon) Les Misérables (1862) ?
“Cette femme l’avait tiré de ses gerbes de fleurs fausses, comme on tire des fleurs vraies l’insecte curieux qu’on veut poser, en joyau, sur une parure.”
Ici, contrairement à ce que j’ai déjà lu, il n’est jamais question d’un homme ou d’une femme, ou seulement d’un homme, ou seulement d’une femme, dans des corps étrangers mais bien plus d’être au genre hybride en leur nature, féminine, masculine dans leurs rapports sociaux mais résolument autre dans leur intimité — du moins dans la majeure partie du livre.
“Digne de la Vénus Callipyge, cette chute de reins où la ligne de l’épine dorsale fuyait dans un méplat voluptueux et se redressait, ferme, grasse, en deux contours adorables, avait l’aspect d’une sphère de Paros aux transparences d’ambre. Les cuisses, un peu moins fortes que des cuisses de femme, possédaient pourtant une rondeur solide qui effaçait leur sexe. Les mollets, placés haut, semblaient retrousser tout le buste, et cette impertinence d’un corps paraissant s’ignorer n’en était que plus piquante. Le talon, cambré, ne portait que sur un point imperceptible, tant il était rond. Les deux coudes des bras allongés avaient deux trous roses. Entre la coupure de l’aisselle, et beaucoup plus bas que cette coupure, dépassaient quelques frisons d’or s’ébouriffant. Jacques Silvert disait vrai, il en avait partout. Il se serait trompé, par exemple, en jurant que cela seul témoignait de sa virilité.”
Dernière chose positive, assez générale à l’économie du livre : la force de Rachilde, du moins dans ce livre, c’est sa narration on ne peut plus maîtrisé associée à son style très exact, mais plus épuré que les autres décadents. En somme, il y a finalement une sorte d’équilibre et de virtuosité dans son style.
“L’honnête épouse, au moment où elle se livre à son honnête époux, est dans la même position que la prostituée au moment où elle se livre à son amant. La nature les a faites nues, ces victimes, et la société n’a institué pour elles que le vêtement. Sans vêtement, plus de distances, il n’y a que la différence de beauté corporelle ; alors, quelquefois, c’est la prostituée qui l’emporte.”
Hélas, je trouve que le concept et l’approfondissement de celui-ci sont beaucoup moins efficaces les 100 dernières pages, ce qui est dommage — mais bon, ça reste vraiment pertinent, à ça 🤏 d’être vraiment révolutionnaire et un chef-d'œuvre.
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