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Et si Hitler n’était pas mort ?
Dans la maison qu’il a achetée sur la côte du Finistère, Paulo a trouvé une centaine de romans de guerre chez un éditeur appelé Gerfaut et dont le logo est un faucon aux ailes déployées. Il en a conservé une dizaine. Parmi eux, un titre a retenu mon attention : « Et si Hitler n’était pas mort ? » écrit par un certain Kurt Gerwitz et publié en 1979.
Le récit uchronique m’a instantanément attiré, mais aussi le côté potentiellement sulfureux, du genre pro-nazi, mâtiné d’un peu de cul bien macho, voire un peu tordu. En outre, comme je l’ai trainé avec moi au cas où l’on trouverait le temps de bouquiner un peu dans un café cosy, je me suis beaucoup amusé avec l’effroi de mes compagnons, terrorisés à l’idée que quelqu’un puisse lire sa couverture.
En fait, je ne leur ai pas fait peur longtemps car ça se lit très vite. Pour le côté sulfureux, c’était raté. D’abord le bouquin n’est nullement pro-nazi, pour le cul, le plus "scandaleux" est une rouste que donne Himmler à une prostituée, qui avant de connaître la suite, pousse « des gloussements sonores »,« rose de plaisir d’avoir été distinguée par un personnage aussi puissant que le Reichsführer », ce qui est assez conforme à l’idée que je me faisais de ce malade et de sa sexualité.
S’il s’agit de la même maison d’édition, les éditions du Gerfaut existe toujours, et publie de nos jours des livres bien innocents autour de la chasse, pêche, nature et cuisine.
Kurt Gerwitz, de son vrai nom, Jean-Hubert Guffens, était nullement allemand, comme aucun des auteurs de la collection qui sont des pseudonymes. Il mourut l’année de (ré)édition du roman.
Au final, le livre répond probablement à la curiosité de pouvoir se trouver du côté du Mal, celui du lamentable Hitler de la Chute et de ses proches, tous plus fêlés les uns que les autres, et le frisson de retrouver dans la dernière page du livre, Hitler revigoré face à Péron en Argentine.
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Payer avec des tomates
Soit les deux phrases suivantes : «Et puis maintenant que je gagnerai $ 20,000 par saison, on va pouvoir les rembourser les 750 tomates…» (le Hockey et l’amour, p. 32) «En tout cas, avec cinq mille tomates, je te fais confiance pour trouver quelque chose qu’il va aimer» (la Classe de madame Valérie). On l’aura compris : au Québec, dans le registre populaire, tomate est synonyme de dollar. À votre…
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hey, je suis curieuse, comment vous avez commencé le rpg, vos tout débuts ?
parce que perso, j'ai pris des grooos détours avant d'atterrir dans la sphère rpg de forumactif (sous hide parce que c'est long).
Est-ce que quelqu'un a déjà entendu parler d'Edenya ? Je crois que ça existe toujours, c'était du high fantasy rpg illustré mais la plateforme était complètement unique, et la façon de rp était incroyablement différente. Mon perso a chopé la PESTE ... deux fois ... J'avais 13 ans et j'y suis resté trois, quatre ans, et pourtant je me souviens même pas du nom de mon perso.
J'ai appris là-bas ce qu'était le ttrpg, mais étrangement très peu d'entre eux faisait du forum rpg, à part une, et c'est elle qui m'a emmenée sur ma deuxième aventure cheloue.
Techniquement, c'était sur forumactif. Techniquement, c'était ma première réelle expérience de forum rpg comme on le connaît. En réalité ? Rien à voir.
Pour commencer, j'étais la seule joueuse pour les trois premier mois avec elle en seule admin. Cette fois je me souviens un poil plus de mon perso, Alix, mécanicienne des vaisseaux spatiaux, tester la syfy oui oui. "C'est dans l'espace" c'est aussi tout le contexte que j'ai eu avant la question "Qui est ton perso ?" donc on testait mon improv du haut de mes 16 ans clairement.
Malgré la confusion constante dans laquelle j'étais, c'était une expérience cool parce que en gros, le principe était que mon admin postait un contexte (ex: Alix reçoit une lettre de convocation à tel poste), je postais en tant qu'Alix, et l'admin continuait en tant que GM de l'univers avec ce plot créé autour de mon perso qui s'adapte constamment à mes choix. En soi, c'était bien plus proche de jeux de rôle type DND. Finalement, d'autres joueurs nous ont rejoint et je suis partie discrètement après quelques mois.
A partir de là, j'ai découvert les vrais forums rpg, mais les illustrés en premier. ET G PRIS PEUR OK.
Tout le monde parle des vieux forums où on écrivait que deux ou trois lignes, j'ai jamais connu ça ! Jusqu'à maintenant, les rps que j'avais fait étaient de la même taille qu'on fait aujourd'hui. Mais quand j'ai exploré de loin, j'ai toujours trouvé que des forums où les gens écrivaient des ROMANS, et j'exagère pas, les rps étaient 3 pages word minimum à chaque fois. C'est la raison pourquoi j'ai mis tant de temps à rejoindre les forums, je croyais que tout le monde écrivait comme ça et que je n'avais pas le niveau.
Finalement, j'ai trouvé Bazzart, et après some lurking j'ai rejoint un des fo les plus populaires à l'époque en test, croyant sincèrement que j'allais paniquer et partir et que c'était mieux de se noyer dans la foule si ça arrivait. Heureusement, le forum a crashé avant moi, peut-être deux semaines après ma validation. Mon perso était si mauvais mais j'avais good taste parce que c'était avec le fc d'Alexis Bledel ok, et elle avait des yeux de deux différentes couleurs parce qu'elle était possédée par un esprit et omg le cringe.
Le prochain forum que j'ai choisi était aussi très populaire, mais celui-là était debout depuis quelques mois, et cette fois j'ai pris un scénario pour être sûre de m'intégrer et boom je suis restée trois ans et des poussières sur ce fo, même finie par être admin dessus. (ps edit: aussi le seul perso que j'ai tué en partant, et je regrette rien fyi, mais c'est une histoire pour plus tard)
Après ça, c'était smooth sailing from there.
Merci aux pauvres âmes qui ont lu jusqu'au bout.
Sincèrement, j'adore lire les histoires des gens et ça aurait pas été juste si j'avais pas donné ma version avant mais pls parlez moi vos débuts !
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Je visite avec vous l'Abbaye de Maillezais
⛪ Bonjour et bienvenue ! 💒
🎥🔽Vidéo🔽🎞️
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📷🔽Photos après le texte. 🔽🖼️
Je visite avec vous l'Abbaye de Maillezais. C'est un site historique magnifique situé en France, dans la région des Pays de la Loire en Vendée. Fondée au XIe siècle, l'abbaye a une histoire riche et fascinante. Elle a été un centre spirituel et culturel important pendant des siècles. Abbaye Saint-Pierre de Maillezais appelez aussi: Abbaye du Marais Poitevin ou du Poitou.
Aujourd'hui, l'Abbaye de Maillezais est une attraction touristique populaire, attirant des visiteurs du monde entier pour admirer son architecture impressionnante et en apprendre davantage sur son passé. Les visiteurs peuvent explorer les ruines de l'abbaye, dont l'impressionnante église romane et les jardins paisibles qui entourent le site. L'Abbaye de Maillezais est un lieu chargé d'histoire et de beauté, et c'est un incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à la culture et à l'histoire françaises.
De plus, la visite de l'abbaye est agrémentée de jardins qui offrent un moment de détente et de contemplation. N'hésitez pas à visiter ce joyau historique lors de votre prochain voyage en France ! Son site internet: https://nossites.vendee.fr/abbaye-de-maillezais
💓Petit coeur ou aime, abonne toi et partage !
#abbaye#monument#découverte#visit#histoirereligieuse#patrimoine#ruines#youtube#photography#exploration#explore#nature#histoire#france#culturefrançaise#photograhers on tumblr#visite#Youtube
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Second queer manga rec for pride month!
The Guy She Was Interested in Wasn't a Guy at All, by Arai Sumiko
Original title: Ki ni Natteru Hito ga Otoko ja Nakatta / 気になってる人が男じ���なかった
Genres: Comedy - Romance - Shojo-ai - Slice of Life
Themes: School Life - Music
Japanese volumes: 1 (Ongoing)
During one of her visits to the record store, popular high school gyaru Aya Oosawa falls in love with the store employee, not realizing that this cool guy is actually Mitsuki Koga, the quiet girl sitting next to her in class.
The premise of the story sounded really fun and the art was so good that I just HAD to give it a try and, let me tell you, it's absolutely worth the hype
The story is pretty simple but the way the characters and their relationship are handled is just so nice. I think it's a pretty refreshing story and I like that we get to have cute stories like this that aren't centered on the characters' sexuality but the characters' relationship. As I probably said in my Love Mix-up! review, darker stories on the struggles of being queer are great too, but I want to be able to just... breathe and have a nice time with classic romance tropes. After all, I enjoy romance manga way more than romance book (don't ask me why, I don't know) so it's always great to read queer romances like this
French version under the cut
Titre Original : Ki ni Natteru Hito ga Otoko ja Nakatta / 気になってる人が男じゃなかった
Genres : Comédie - Romance
Thèmes : École - Musique
Volumes VO : 1 (En cours)
Lors d'une de ses visites chez le disquaire Aya Oosawa, gyaru populaire dans son lycée, tombe amoureuse de l'employé sans se rendre compte que ce mec cool est en réalité Mitsuki Koga, la fille discrète assise à côté d'elle en classe.
Le pitch de l'histoire avait l'air fun et les dessins étaient tellement beau, il FALLAIT que j'essaie de le lire et, franchement, la hype est totalement justifiée
L'histoire est assez simple mais la façon dont les personnages et leur relation sont traités est tellement bien. Je trouve que ça change un peu des histoires habituelles et j'aime le fait qu'on puisse avoir des histoires mignonnes qui ne sont pas centrées sur la sexualité des personnages mais plutôt sur leur relation. Comme je l'ai probablement dit dans ma review de Love Mix-up !, les histoire plus sombres sur les difficultés d'être queer sont très bien aussi, mais je veux pouvoir juste... respirer et passez du bon temps en lisant des trope de romance classiques. Après tout, j'apprécie largement plus la romance en manga qu'en roman (me demandez pas pourquoi, je sais pas) du coup c'est toujours agréable de lire une romance queer comme ça
#ki ni natteru hito ga otoko janakatta#the guy she was interested in wasn't a guy at all#arai sumiko#shojo ai#wlw#queer manga#lgbt+ manga#manga recs#happy pride month 🌈#book recs#book recommendations
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Dans l'article de L'Express sur les négo du Front Populaire et les traîtres de LFI, euh bon 1) déjà l'article est hilarant, la vibe est Victor Hugo écrit un roman sur Glucksmann en Léon Blum mais ça me fait que kiffer LFI encore plus, 2) le journaliste appelle Glucksmann "LE PHILOSOPHE"?????? LE PHILOSOPHE ??????? EST-CE QUE VOUS ALLEZ BIEN????? vous pouvez arrêter de nous cracher dessus et de nous manquer de respect??????? Il est autant philosophe que mon panier de linge sale??????? Il n'a jamais fait aucune étude de philosophie ce vieux chien ???? Est-ce que chaque homme blanc qui suce l'OTAN est philosophe maintenant ???? JE PÈTE MON CRÂNE
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"Notons que l’écrivain socialiste H. G. Wells avait eu, dès la fin du XIXe siècle, un net pressentiment de cette tendance structurelle du capitalisme à encourager une ségrégation spatiale de plus en plus marquée entre le monde "métropolitain" des élites et celui, "périphérique", des classes populaires. Telle est par exemple la clé du célèbre antagonisme, dans La Machine à explorer le temps (1895), entre l’univers "gentrifié", paisible et écologiquement préservé des Éloïs (dont l’androgynie, au passage, est devenue, avec le temps, l’une des caractéristiques premières) et celui des terrifiants Morlocks, lointains descendants des prolétaires du XIXe siècle et condamnés à survivre, à ce titre, dans les ténèbres "périphériques" du monde souterrain. Le rapprochement s’impose alors presque de lui-même entre la façon sont une grande partie de l’intelligentsia de gauche (de BHL à Clémentine Autain en passant par Édouard Louis) a spontanément perçu, en novembre 2018, la révolte des premiers Gilets jaunes ("sexistes, alcooliques, racistes, homophobes", etc.) et le regard, tout aussi craintif et méprisant, que les doux Éloïs portaient déjà en 802701 (c’est l’année où est censée se dérouler l’action du roman) sur les Morlocks et leurs ténébreux "ronds-points" subterrestres."
Jean-Claude Michéa, Extensions du domaine du capital, 2023.
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Victor Pelevine a publié un livre satirique divertissant intitulé Transhumanism INC.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Pelevine est probablement l’écrivain russe vivant le plus important, un Voltaire du XXIe siècle, en quelque sorte. C’est une énigme, car personne ne l’a aperçu au cours des dix dernières années, bien qu’il produise un livre par an, et le publie invariablement au début du mois de septembre. Ses premiers livres ont été traduits et publiés en Occident, surtout pour leur côté antisoviétique. Plus tard, il a attaqué (ou raillé) l’ordre du jour occidental dominant, et on a cessé de le publier en anglais, alors que ses livres sont imprimés à des millions d’exemplaires pour les lecteurs russes politiquement incorrects. Un lecteur de Ron Unz apprécierait ses écrits satiriques. Pelevine s’intéresse à Wikileaks et à l’Afghanistan (The Anti-Aircraft Codes of Al Efesbi), aux droits de l’homme comme prétexte aux bombardements (S.N.U.F.F.), aux rôles des sexes et à la diversité (IPhuck 10), au politiquement correct comme complot du GRU contre la société américaine (The Art of Light Touches), et maintenant il s’en prend au transhumanisme.
L’histoire se déroule dans 300 ans. Les personnes les plus importantes du monde se sont débarrassées de leur corps et ont déplacé leur cerveau pour qu’il soit conservé et entretenu pour toujours par Transhumanism Inc. pendant qu’ils profitent des plaisirs paradisiaques induits par le numérique. Chaque humain a un implant cérébral et se laisse guider par l’IA. Le sale boulot est fait par des esclaves clonés qui sont tous blancs pour se conformer aux idées de BLM. Selon la loi, les esclaves doivent toujours porter un masque sur le visage, quelle que soit la situation épidémiologique. Les esclaves eux-mêmes ne tombent pas malades, mais ils propagent les virus de manière asymptomatique. Il n’y a pratiquement pas de sexe, tel que nous le connaissons: les femmes préfèrent sodomiser leurs partenaires masculins pour se venger du patriarcat. L’agenda vert a gagné ; il n’y a plus de voitures, seulement des chevaux et des calèches à puce. L’électricité est chère et les gens se débrouillent avec des lampes à kérosène.
La Transhumanism Inc. a une filiale, Open Mind, qui s’occupe de l’esprit des gens. Open Mind est un Facebook amélioré auquel vous ne pouvez pas échapper, ou des lunettes intelligentes de Google que vous ne pouvez pas enlever. Lorsque vous regardez une personne ou un bâtiment, ou que vous écoutez une chanson, Open Mind vous suggère la bonne réaction, la bonne évaluation. La fille d’un banquier a l’air charmante, une chanson populaire a l’air populaire, dès lors que les créateurs ont payé la publicité ad hoc. Ainsi, les réactions humaines sont gardées sous contrôle. Ce système coexiste avec la politique locale. Dans le roman, la Russie a un gouvernement quasi communiste-nationaliste qui a également accès à l’implant, mais la grande majorité des réponses est déterminée par le marché, c’est-à-dire par la Transhumanism Inc. Le grand dirigeant russe communiste-nationaliste, un Poutine sous stéroïdes, a également son cerveau stocké, à côté de celui du Cheikh Ahmed, le chef du djihad mondial.
Ce n’est pas très différent de ce que nous avons aujourd’hui. Les gouvernements diffèrent, les partis diffèrent, de Poutine à Modi, de Biden à Merkel, mais les réponses humaines et l’ordre du jour sont assez similaires dans le monde entier, qu’il s’agisse du covid ou du climat, de la privatisation ou du transgenrisme. Là où ils ne sont pas si superposables, ils se rapprochent de cette similitude. Dans le triste monde du transhumanisme, les dirigeants ont succombé à la tentation suprême de vivre éternellement au paradis tout en restant en contact avec leurs pays. Leurs cerveaux (placés dans des bocaux) reposent sur une étagère dans une cave bien protégée à Londres ou dans le Nevada, mais à tout moment, ils peuvent se connecter à leurs assistants (comme dans le film Avatar) et interagir avec des personnes de moindre importance.
(Extrait d’un billet d’Israël Shamir)
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🇫🇷Café Gaudi Février 2024.
Jour 19. Robot.
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Il m'a fallu plusieurs années pour lire une grande partie des romans d'Isaac Asimov l'auteur qui a popularisé le personnage des robots humanoïdes dans la littérature.
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En 2011, ma belle-soeur m'a prêté les recueils de nouvelles intitulé Le Grand Livre des Robots.
Puis en 2012 je me suis attaquée à la grande saga de la Fondation qui compte 7 romans.
L'ensemble est si dense qu'il me faudrait les relire car je ne me souviens que des grandes lignes. Celles-ci m'ont permis d'apprécier l'adaptation de la série que j'ai pu découvrir sur la plateforme Apple TV.
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C'est toujours intéressant de découvrir des "classiques" d'un genre littéraire, même si ça n'est jamais évident de remonter le temps quand on a l'habitude d'une narration et d'un univers qui est à présent bien établi dans la culture populaire. Pourtant, les premiers auteurs à avoir participé au genre de la science-fiction ont le mérite d'avoir essayé quelque chose de différent qui était osé et risqué.
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Je reste encore surprise du récit de la Guerre des Mondes de H.G. Wells qui a réussi à décrire des concepts scientifiques difficiles à appréhender pour son époque. Il en va de même avec Ray Bradbury et sa description des écrans qui envahissent le quotidien et la destruction des livres dans Farenheit 451. Ce que j'appelle le "génie" d'un auteur, c'est cette capacité à pressentir ce que l'humanité pourrait accomplir et leur compréhension de la nature humaine.
#toldendegrangaudi#tolden_ln#fanzine#grangaudi#cafegaudi#a drawing a day#february art challenge#robot art#robots#robot#isaac asimov#ray bradbury#h.g. welles
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Contes et légendes
Chaque peuple à son univers fantastique et mystérieux. Le Québec n'y fait pas exception. D'une région à l'autre, les contes et légendes nourrissent l'imaginaire et tentent d'expliquer l'inexplicable. Je vous présente aujourd'hui quelques unes de ces histoires.
La chasse-galerie
La légende raconte que les bûcherons, éloignez de leur famille dans les chantiers, faisaient des pactes avec Satan afin de pouvoir retrouver leurs proches pour les fêtes de fin d'année. C'est ainsi que, moyennant quelques règles à suivre, le diable fournissait un canot volant permettant aux hommes de passer quelques heures à la maison pour Noël ou la St-Sylvestre.
Mais prenez garde ceux qui tenteraient de déjouer Satan et ne se conformeraient pas aux règles! Votre âme est en jeu dans ce canot maudit!
Ancien maire de Montréal (1885-1887), Honoré Beaugrand écrivit un recueil de contes en 1900: La Chasse-galerie. Claude Dubois, en fit une magnifique chanson.
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Sur un rythme plus folklorique, le groupe La Bottine souriante en a aussi fait une version qui est très populaire dans les partys du jour de l'an (St-Sylvestre).
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Le bonhomme sept heure
Vagabond effrayant, marchant dans les rues à la tombée de la nuit quettant les enfants désobéissants qui seraient encore dehors ou qui ne dormiraient pas. Vêtu d'une cape, d’un chapeau, d’une canne et d’un grand sac, c'est dans celui-ci qu'il ramasserait les enfants qui ne seraient pas sage. La bonne vieille technique éducative consistant à faire peur aux enfants pour qu'ils arrêtent de faire chier.
C'est un peu l'équivalent québécois du Croque-Mitaine ou du Père Fouettard qui sont totalement inconnus de ce côté de l'Atlantique. Quant aux États-Unis, ils ont le Boogeymen.
La Corriveau
Marie-Josephte Corriveau, mieux connue sous le surnom de « la Corriveau », est l’une des figures les plus populaires du folklore québécois. Une histoire de meurtre qui a un peu dégénéré.
Les faits:
La Corriveau se marie une première fois en 1749. Malchance, quelques années plus tard son mari décède, en 1760. 15 mois plus tard elle se remarie (a niaise pas avec la puck, comme on dit chez nous). Comble de malchance, son 2e mari, Louis Étienne Dodier*, meurt à son tour.
Ça commence un peu à jaser dans le village, si bien qu'une enquête est menée et en 1763, s'ouvre le procès pour meurtre de Joseph Corriveau, le père de Marie-Josephte. Reconnu coupable, il se confessa la veille de son exécution au curé, avouant n'étre que complice après les faits et que la meutrière est en réalité sa fille.
Rebelotte pour le procès et cette fois la Corriveau est déclarée coupable et est condamnée à être pendue, son corps devant ensuite être « hanged in chains » (suspendue en chaines). Ce qui fut fait. Le corps de la jeune femme fut placé dans une cage de fer et suspendu à une intersection de la ville pendant au moins 5 semaines.
La "cage" fut retrouvée dans un cimetière en 1851 et fut exposée à Québec et Montréal avant d'être vendue à un Américain et exposé d'abord à New York puis à Boston. Longtemps disparue, c'est un historien québécois qui la retrouve en 2011 à Salem, la fait rappatrier et expertisées. En 2015, c'est officiel: il s'agit bien de la cage de la Corriveau! Depuis, elle est conservée au Centre de conservation de Québec.
La légende:
La Corriveau fut décrochée à la demande des citoyens qui, déjà, dérangés par l'odeur commençaient à en avoir marre, mais pas que. Le bruit de la cage qui se balançait au vent, des gémissements dans la nuit, d'étranges événements, une femme qui rôde...
L'imaginaire du peuple transforma la Corriveau en une sorcière. On raconte que son premier mari aurait été empoisonné. Elle rôdait la nuit jetant des malédictions aux gens de la ville. Elle aurait même eu jusqu'à 7 maris selon les versions! Tous très malchanceux.
Sa légende inspira bon nombre d'artistes. Romans, chansons, pièces, télévisions, films, sculptures...
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* Louis Étienne Dodier était le fils de Marie-Thérèse Lebrun dit Carrier qui elle-même était la fille de Noël Bhrem dit Lebrun dit Carrier qui parti à la fin des années 1600 de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) pour s'installer sur l'Île d'Orléans au Québec. Éh ouais! Mon ancêtre :) Je suis de la 9e génération née en Amérique!
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Du vampire partout, tout le temps
Comme souvent en matière de mythes, les sources sont multiples. Impossible de dégager une origine unique, car la figure du “buveur de sang” est transversale à une myriade de cultures, traverse les âges et les territoires. L’empusa de la mythologie grecque suce le sang d’endormis, et le brahmaräkshasa du culte hindou se nourrit de l’hémoglobine d’innocentes victimes. Suivant le même modus operandi, la légendaire tribu Tagalog frappe aux Philippines, et la horde de navyï des croyances slaves déferle en Europe de l’Est. Ce tandis que le nukekuki, quant à lui, hante la péninsule nippone de ses crocs acérés…
Si les créatures maléfiques un peu trop enclines à la morsure sont légion dans les folklores depuis des millénaires, la popularisation de la figure du vampire telle que nous la connaissons remonte au XVIIe siècle. Pour être précis, le terme émerge en Serbie vers 1725. C’est d’ailleurs précisément du côté turc de ce royaume que, pour l’une des premières fois dans la littérature française, un auteur, Jean-Baptiste Boyer d’Argens, mentionne l’existence du monstre dans son roman, Les Lettres juives (1736). L’association du monstre à la chauve-souris, elle, est l’œuvre du célèbre naturaliste Buffon qui, dans son Histoire Naturelle (1761) lie le terme “vampire” à une espèce d’animal venue d’Amérique du Sud. Et suceuse de sang, bien sûr.
Dans le courant du siècle, le mythe, longtemps décliné sous des formes variables, s’uniformise autour de caractéristiques cardinales. Grosso modo, il se nourrit de sang à la faveur de la Lune pour rester jeune, crèche dans un cercueil et arbore des canines anormalement aiguisées. Cette figure alimente une véritable psychose populaire qui prend, en une certaine mesure, le relais de la chasse aux sorcières dont on estime qu’elle s’achève en Europe aux alentours de 1680. Le nouvel ennemi est donc trouvé.
On le soupçonne de nombreux maux. Partout on le craint, partout on croit le voir. À tel point que durant l’épidémie de peste qui ravage la Prusse orientale en 1710, les autorités mènent souvent des enquêtes sur les cas de “vampirisme” signalés. Jusqu’à ouvrir certains tombeaux. Histoire de vérifier si le défunt y sommeille bien. Sait-on jamais…
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Zadie Smith est presque trop brillante.
Quand la semaine dernière j’ai appris qu’elle avait sorti un roman, se déroulant à l’ère victorienne, j’ai failli m’évanouir de joie. Je me suis précipitée dessus évidemment.
J’en ressors un peu déçue, je ne sais pas trop bien pourquoi puisque je n’ai pas de reproches à lui faire.
Elle nous mène tambour battant à travers l’Angleterre du XIXe, avec de courts chapitres enlevés, à travers la conscience d’Eliza Touchet, femme ayant réellement existé, au statut bancal, pourvue d’une famille étrange et d’un esprit drôlement affuté.
Le style est lumineux mais très sec. On sent que l’autrice s’est voulue exigeante, pas de sentimentalisme, des faits, un œil acéré sur l’époque. Roman victorien, non. Pas de narration linéaire, pas d’effusion, pas de chichis.
Eliza Touchet a été mariée et a eu un fils. Les deux sont morts tôt. Désargentée, elle a rendu service en vivant avec son cousin, un écrivain populaire (lui aussi réel mais aujourd’hui oublié), étant à la fois sa relectrice, sa gouvernante, son amante, sa confidente. Ça n’a pas empêché ledit cousin de se marier deux fois, ainsi la maisonnée, souvent délocalisée suite au déclin du succès des romans de William, est devenue un genre de microcosme composite : une épouse officielle (la deuxième) issue des bas quartiers, leur jeune fille, les trois filles de William de son premier mariage (avec Frances, avec laquelle Eliza a vraiment connu l’amour), et Eliza, qui gère tout ce beau monde et essaie de comprendre sa place dans cette maison, dans ce pays, dans cette époque.
Justement, le pays se passionne pour un procès célèbre. L’histoire d’un imposteur qui voudrait bien croquer une part des restes de l’argent généré par l’esclavage en Jamaïque, à peine aboli. Cette idée est très forte dans le livre et elle en est le cœur. A travers ce personnage et son domestique Bogle, un noir remarquablement stoïque, le pays se déchire. Eliza se passionne pour Bogle et sa conscience catholique abolitionniste s’en trouve renforcée.
Mais c’est là que cela s’est corsé pour moi : je n’avais pas les connaissances suffisantes pour comprendre toutes les subtilités économiques et politiques que soulevaient ce procès. La mort d’une époque, la fin de certains privilèges, je ne les ai compris que péniblement car Zadie Smith est plus ironique que pédagogue (et elle a raison !) ; n’empêche que c’est dur de suivre. Avec les sauts dans le temps aussi. La navigation d’une époque à une autre. Je n’aurais pas craché sur un poil plus d’explications contextuelles.
La meilleure idée du livre selon moi, celle que j’ai pleinement comprise et aimée, en riant souvent, c’est de placer au cœur de cette société patriarcale et raciste une femme intelligente et sarcastique, qui observe tout et a pris l’habitude de tout cacher pour sa sécurité et sa tranquillité. Eliza voit tout, observe tout, juge tout et tous, même Dickens en personne (et il n’est pas épargné par sa sagacité). Elle comprime ses pensées car une femme n’est pas censée penser ni parler politique. Elle supporte en serrant les dents les discussions des littéraires plus ou moins avisés ou alcoolisés, essaie de naviguer dans le petit sillon qui est le sien, se faire sa propre conscience, et agir selon ses convictions. Elle n’a pas beaucoup de marge de manœuvre, mais elle s’y tient. Cette droiture va de pair avec une immense solitude. Solitude que j’ai pleinement ressentie quand elle pose des questions existentielles en son for intérieur, questions qui comptent, cruciales, qu’elle ne peut poser à personne et qui résonnent dans le livre comme autant de coups contre une boîte dans laquelle les femmes et les noirs étaient enfermés en ces temps qu’on voudrait résolument révolus…
Peut-être faudrait-il que je relise ce livre, un jour, en ayant pris les informations nécessaires, en ayant bossé en quelque sorte ! Je crains d’être passé un peu à côté du bijou que ce doit être. Je vous dit, Zadie Smith est plus intelligente que nous. Enfin moi. Mais bon, franchement, elle est au-dessus du lot, largement.
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Moran Nicole - La Trahison ne paie pas
Moran Nicole - La Trahison ne paie pas: Dans cette courte nouvelle, voici le Paris de la "Drôle de guerre". On s'y amuse et on sort pour oublier la guerre. Une jeune femme, mariée à une chirurgien, fait l'expérience amère de la trahison. Nicole Moran, qui écrit le plus souvent sous le nom de Michèle Nicolaï, est le pseudonyme de Sabine Bluette Brazier, née le 12/05/1905 à La Chaux de Fonds ( Suisse ) de parents français ( Meillonnas dans l’Ain pour le père ) et suisse ( Renan, près de La Chaux de Fonds pour la mère ). Le père étant horloger, il “naviguait” entre l’Ain ( naissance ) le Doubs ( travail ) et La Chaux de Fonds ( Suisse ). Elle était célibataire. Elle est décédée en mars 1950 à Paris (source : À propos de littérature populaire). Elle écrivit de nombreux romans sentimentaux, galants et policiers de l’entre-deux-guerres. Elle est probablement l’auteure, sous le pseudonyme de Hélène Varley, de Une jeune Fille à la page, mais elle écrivit aussi Le Cahier inachevé, et sous le pseudonyme de Nicole Moran, notamment La Mort bleue, Une femme se venge, Un mort de trop, et bien d’autres romans policiers. Sous celui de Jean-Marie Laroche, elle est l’auteure de La Vengeance est pour demain, J’étais trop belle, Suis-je une criminelle, Crime en Irlande ou La Pagode aux cobras et autres romans populaires. Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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Et voici la fiche du drama Love Sea
Titre: Love Sea
Drama thaïlandais de 10 épisodes de 50 minutes
Genre: BL(boys love) et side GL (girls love)
Acteurs:
Histoire: Tongrak est un auteur de romans d'amour populaire. Alors qu'il est en voyage à la recherche d'inspiration pour son prochain livre, il fait la rencontre d'un Thaïlandais méridional irritant, Mahasamut. Mais lorsqu'ils finissent par avoir une aventure ensemble, Tongrak ne peut nier ses sentiments.
Avis perso: un bon drama dans son genre mais pas recherché niveau scénario. Très orienté jeu du chat et de la souris avec partie de sexe osée! Je trouve inintéressante l'histoire d'amour secondaire entre filles. A réservé aux fans de BL sans recherche d'histoire donc :)
Pour le voir: IQIYI
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Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.
J'inventai la couleur des voyelles ! Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Une saison en enfer - Arthur Rimbaud
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Collection Policière Editions Diderot, 1946
Reproduction photographique des volumes avec jaquette que j'ai sous la main [une pile de livres s'est effondrée hier, parmi lesquels ces Diderot(Groupe Boursiac)]. Les romans d'auteurs français etaient sous cartonnage rouge tandis que les auteurs anglo-saxons traduits étaient sous cartonnage vert. Couvertures René Brantonne_Eugène Gire
#Cover Art #Crime Fiction #Adventure #René Brantonne #Eugène Gire #Litterature Populaire #1940's
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