#robe tunique
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chicinsilk · 2 years ago
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US Vogue April 15, 1960
Two black and white dresses by Roberto Capucci, on the black and white pedestrian crossing in Piazza di Spagna. On the left, Nina Devos wears a strapless tunic dress in white cotton with black ottoman stripes. On the right, Simone d'Aillencourt in a black Ottoman tunic dress; white striped petticoat, belt. "Roman Glow" makeup by Eve de Rome.
Deux robes en noir et blanc de Roberto Capucci, sur le passage pour piĂ©tons en noir et blanc de la Piazza di Spagna. À gauche, Nina Devos porte une robe tunique sans bretelles en coton blanc Ă  rayures noires ottoman. À droite, Simone d'Aillencourt dans une robe tunique ottomane noire; jupon Ă  rayures blanches, ceinture. Maquillage "Roman Glow" par Eve de Rome.
Photo William Klein
vogue archive
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chic-a-gigot · 16 days ago
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L'Art et la mode, no. 45, vol. 32, 11 novembre 1911, Paris. Robe du soir en crĂȘpe de soie “tilleul” ourlĂ©e de renard. Tunique de Venise rehaussĂ© de fleurs d'or. Voilage de mousseline de soie bleu de nuit perlĂ©. Imp. L. Lafontaine, Paris. BibliothĂšque nationale de France
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thedeadleafs · 17 days ago
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Robe de jeune fille 1914
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Les Modes (Paris) January 1914 Mlle Marguerite CarÚze, du Théùtre de la Porte-Saint-Martin, dans le Ruisseau, habillée par Réverdot.Robe de jeune fille en voile ninon blanc. Tunique plissée, jupe drapée.
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daisydesetoiles · 1 month ago
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Flufftober 2024 : "Comment t'es habillé ?", "C'est le jour de la lessive !"
15 octobre
« Comment t'es habillé ? », « C'est le jour de la lessive ! » ("What are you wearing ?", "It's laundry day !")
Ophélie & Octavio (La passe-miroir)
OphĂ©lie demeura dĂ©concertĂ©e sur le pas de la porte d'Octavio lorsqu'elle vit ce que Seconde portait. C'Ă©tait une sorte de tunique courte Ă  fleurs, avec en plus un short de lointaine station balnĂ©aire et enfin, un collant noir en-dessous. Ça n'avait aucun sens.
L'adolescente, bien sĂ»r, n'en avait cure. Elle fonça joyeusement Ă  travers la maison, salua la nouvelle venue d'un mouvement de main, sa chaĂźne en or se balançant entre son sourcil et son nez. AprĂšs quoi, elle Ă©carta la moustiquaire et sortit dans le jardin, effrayant du mĂȘme coup une volĂ©e de perroquets.
«Seconde ! l'appela la voix d'Octavio depuis la cuisine. Quand je t'ai dit que tu pourrais m'aider Ă  ranger tout ce qui traĂźne, ce n'est pas exactly ce que j'avais en tĂȘte ! »
Il s'interrompit net en dĂ©couvrant son amie, dont l'Ă©charpe Ă©tait en train de balayer les plumes d'aras qui avaient pĂ©nĂ©trĂ© dans le hall d'entrĂ©e. OphĂ©lie haussa davantage les sourcils d'Ă©tonnement, sans pouvoir s'en empĂȘcher. Les vĂȘtements d'Octavio avaient encore moins de logique que ceux de sa sƓur : une blouse boutonnĂ©e jusqu'en haut, une veste par-dessus et le pantalon qu'il portait au conservatoire de la Bonne Famille. Celui qui, normalement, n'Ă©tait assorti qu'Ă  une redingote bleu nuit et des bottes ornĂ©es d'ailes d'avant-coureur. SpontanĂ©ment, l'Animiste lança un :
« Comment t'es habillé ?
-C'est le jour de la lessive ! se défendit Octavio en rangeant sa bouteille de produit pour les vitres dans la poche de sa blouse. »
Comme ils s'Ă©taient jamais dit au revoir du temps oĂč leurs vies Ă©taient incertaines et compliquĂ©es, ils ne se souhaitaient jamais le bonjour non plus. Cet Ă©cart Ă  la politesse Ă©tait Ă©galement dĂ», cette fois, dans le cas d'OphĂ©lie, Ă  la mine totalement dĂ©boussolĂ©e de son ami. Octavio n'avait certes pas l'habitude de devoir choisir ses propres vĂȘtements et ceux de sa sƓur : autrefois, Babel possĂ©dait un code extrĂȘmement stricte en ce qui concernait les accoutrements de chacun. Comme il n'Ă©tait plus question de faire de distinction entre les diffĂ©rentes nationalitĂ©s de l'ancienne arche, les BabĂ©liens ne se vĂȘtaient plus systĂ©matiquement de toges colorĂ©es selon leur rang dans la sociĂ©tĂ©. OphĂ©lie voulait bien croire que toutes celles de Seconde et d'Octavio Ă©taient au sale, mais Ă©tait-ce une raison pour paniquer et s'affubler de choses n'ayant mĂȘme pas de rapport avec la mĂ©tĂ©o ?
« MĂȘme moi qui ait tendance Ă  porter la premiĂšre robe me tombant sous la main, je n'aurais jamais combinĂ© autant de piĂšces diffĂ©rentes, admit-elle en se laissant tomber sur le canapĂ© de son ami. Tu veux de l'aide pour ta lessive ?
-Well, si je me souviens bien, tu n'es pas la meilleure en ce qui concerne les tĂąches mĂ©nagĂšres, fit valoir Octavio en venant s'installer Ă  cĂŽtĂ© d'elle. Mais peut-ĂȘtre as-tu une ou deux robes Ă  prĂȘter Ă  Seconde.
-J'ai bien peur que non. Mon petit frĂšre et mes petites sƓurs me dĂ©passent dĂ©jĂ  d'une bonne tĂȘte et je suis toujours plus grande que Seconde. Mais, en ce qui te concerne

-
 Oui. Je crois que je vois perfectly oĂč tu veux en venir. »
Octavio et elle avaient exactement la mĂȘme taille et pratiquement la mĂȘme silhouette. Les redingotes de la Bonne Famille ne laissaient pas beaucoup de place aux rondeurs de toute façon, il n'aurait aucun mal Ă  porter la sienne.
« Merci, soupira le Visionnaire en se passant la main dans les cheveux. J'avoue que ça me dépannerait énormément. Du cÎté de l'habillement, je préférais clearly comme c'était avant !
-Ne t'inquiÚte pas, sourit Ophélie tandis que l'écharpe se posait sur son épaule. Je demanderai aussi à Thorn de te montrer comme on entretient une maison. Le recours aux automates pour les tùches de haute nécessité uniquement a dû vous porter préjudice. »
Octavio rĂ©ussit, sans qu'elle sache trop comment, Ă  lui retourner un regard dĂ©confit et en mĂȘme temps un petit sourire.
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gogmstuff · 1 year ago
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More images of 1913 fashion -
1913 Ethel Mary, née Bell-Irving, later 15th Countess of Lauderdale by Samuel Henry William Llewellyn (Thirlestane Castle - Lauder, Berwickshire, UK) From centuriespast.tumblr.com/post/148847411164/ethel-mary-18911970-15th-countess-of 815X1200.
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Left 1913 Gazette du Bon Ton "Le Conseiller des Dames Robe et Manteau pour le Theatre" by Barbier 643X844.
Right 1913 Gazette du Bon Ton "Tais-Toi Mon Coeur!
 Robe de lingerie de Doeuillet 1913 Gazette du Bon Ton "Le Marriage au Chateau" by Brissaud artophile.com 750X1011.
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1913 Gazette du Bon Ton "Le Marriage au Chateau" by Brissaud. From artophile.com 1797X1125.
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Left 1913 Journal des Dames et des Modes "Manteau de velours frappe citron. Col velours blance et Renard blanc" by Dammy. From artophile.com 750X1189.
Center 1913 Journal des Dames et des Modes "Mantelet de taffetas a la vieille garni de chenille verte - Manchon brode de perles". From artophile.com 757X1200.
Right 1913 Journal des Dames et des Modes "Parure d'Hermine et Putois". From artophile.com 701X1200.
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1913 Lady, traditionally identified as Rosa Lewis by Frank Moss Bennett (auctioned by Christie's). From their Web site 906X1904.
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Left 1913 Journal des Dames et des Modes "Robe de charmeuse blance a tunique de mousseline de soie violette brodee de perl et bordee de skunks. Manteau de velours etrusque" by Pichenot artophile.com 750X1197.
Right 1913 Journal des Dames et des Modes "Robe de charmeuse nore avec corsage et panier formes d'un obi drape" by Barbier artophile.com 734X1200.
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1913 Madame Jean Maillard-Norbert by Léon François Comerre (location ?). From tumblr.com/eirene; fixed most obvious spots w Pshop 1332X3072.
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1913 Lina Bilitis with Two Pekinese by Giovanni Boldini (location ?). From Amber Tree's photostream on flickr 1510X2872.
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1913 Madame Michelham by Giovanni Boldini (location ?). From wikiart.org-en-giovanni-boldini-madame-michelham-1913 1589X2356 @72.
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1913 María Teresa Gonzålez del Valle by Nicanor Piñole (Fundación Banco Santander - Madrid, Spain). From artsandculture.google.com; fixed spots w Pshop 2036X2698.
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1913 Señora, amiga de Mr. Ryan by Joaquín Sorolla y Båstida (Museo Nacional de Bellas Artes - La Habana, Cuba). From joaquin-sorolla.blogspot.com/search/label/Retrato%20de%20Señora 1191X1600.
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1913 Evening dress of Vera Karakhan by House of Paul Poiret (Hermitage). From tumblr.com/antiquebee/731802632464875520?.
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Left 1913 (June issue) La Gazette du Bon Ton, "Je Suis Perdue Robe d'été de Chéruit" tumblr.com/mote-historie/729728522325753856/pierre-brissaud-je-suis-perdue-robe-d%C3%A9t%C3%A9-de?source=share&.
Center 1913 La Mode cover art La Mode par Boué Soeurs by George Barbier. From tumblr.com/mote-historie/731263453639196672/george-barbier-la-mode-par-bou%C3%A9-soeurs-french?source=share&.
Right 1913 Les Modes Dinner Dresses by Gustave Beer. From tumblr.com/mote-historie/731172312816254976/dinner-dresses-by-beer-1913?source=share& 1975X2861
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Left 1913 Tanzerin by Julie Wolfthorn (location ?). From tumblr.com/random-brushstrokes 727X1024.
Right 1913 Anastasia Mikhailovna de Torby, Philip de LĂĄszlĂł (location ?). From tumblr.com/la-belle-histoire/745161897381445633/portrait-of-anastasia-mikhailovna-de-torby-philip? 608X960.
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Left ca. 1913 Dame in een zwarte strompeljapon met kant by anonymous (Rijksmuseum). From their Web site; fixed flaws & spots w Pshop 3542X5395.
Right ca. 1913 Dame in een geel/groen geruite strompeljapon by anonymous (Rijksmuseum). From their Web site; fixed flaws & spots Pshop 3476X5328; fixed flaws & spots w Pshop 3645X5328
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designedandplated · 2 months ago
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Women's dresses, 1922.
Les Idées Nouvelles | New Ideas
Robe-manteau. La tunique-jaquette en tissu chenillé deux tons pose sur un fond de perllaine blanche.
Une robe de velours-chiffon, émeraude, avec col et bas de manches en broderie de chenille ajourée. Ceinture de gayolithe.
Du drap blanc, des biais de satin émeraude coupés de bandes de ruban laqué noir, pour cette autre robe.
Coat dress. The tunic-jacket in two-tone chenille fabric sits over a perliane white sequined underdress.
A velvet-chiffon dress, emerald, with collar and cuffs in openwork chenille embroidery. Galalith belt.
White cloth, emerald bias cut satin with diagonal strips of black glossy ribbon, for this other dress.
Galalith is a specific type of plastic often used in fashion and accessories (think buttons, beads, combs, etc).
Bias cut fabric is when fabric is cut at a 45 degree angle to the weave of the fabric, rather than horizontally or vertically along the weave.
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ltalaynareor · 2 months ago
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Le mariage
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Le soleil se couchait lentement Ă  l'horizon, illuminant le ciel de teintes rougeoyantes alors que les Volturi se prĂ©paraient pour un Ă©vĂ©nement exceptionnel Ă  Volterra. Didyme, la sƓur d'Aro et femme de Marcus, allait enfin Ă©pouser son bien-aimĂ© dans une cĂ©rĂ©monie grandiose et mystique.
La place principale de Volterra était décorée de guirlandes de fleurs exotiques et de lanternes scintillantes, créant une atmosphÚre magique pour cette union si attendue. Les invités, vampires venus des quatre coins du monde, étaient impatients d'assister à ce mariage si particulier.
Marcus, vĂȘtu d'une tunique blanche immaculĂ©e, attendait avec impatience l'arrivĂ©e de sa future Ă©pouse. Lorsqu'elle apparut devant lui, rayonnante dans une robe de soie argentĂ©e brodĂ©e de perles, il fut Ă©bloui par sa beautĂ© et sa grĂące. Didyme, elle-mĂȘme, Ă©tait Ă©mue aux larmes en regardant celui qu'elle aimait depuis des siĂšcles.
La cĂ©rĂ©monie dĂ©buta dans un silence solennel, alors que Aro prononçait les vƓux sacrĂ©s qui uniraient pour l'Ă©ternitĂ© les deux amants. Les alliances furent Ă©changĂ©es, scellant ainsi leur union pour toute l'Ă©ternitĂ©. Les invitĂ©s applaudirent Ă  cette dĂ©claration d'amour Ă©ternel.
La soirĂ©e se poursuivit dans la liesse et la bonne humeur, alors que les vampires profitaient de la fĂȘte organisĂ©e en l'honneur des mariĂ©s. Des humains furent conduits devant le couple, qui mangea avec appĂ©tit sur de la musique envoĂ»tante. Didyme et Marcus dansĂšrent ensemble, tournoyant sur la piste de danse sous les Ă©toiles scintillantes.
Lorsque la nuit tomba enfin, les mariés se retirÚrent dans leur demeure privée, entourés de l'amour et des bénédictions de leurs proches.
Le mariage de Didyme et Marcus resterait gravĂ© dans les mĂ©moires de tous ceux qui y avaient assistĂ©, une cĂ©lĂ©bration de l'amour pur et immortel qui avait uni deux Ăąmes destinĂ©es Ă  ĂȘtre ensemble pour l'Ă©ternitĂ©.
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leseffrontesfr · 1 year ago
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Bonjour Titiou, vous ĂȘtes oracle, poĂ©tesse lyrique et potiniĂšre au forum. AprĂšs avoir rĂ©citĂ© plusieurs harangues contre le mariage devant de nombreuses jeunes patriciennes, vous revenez avec un pamphlet intitulĂ© Mon concubin et l’argent. Comment vous est venu ce rĂ©quisitoire ?
DĂšs l’enfance, les garçons reçoivent plus d’argent que les filles, auxquelles on offre plutĂŽt des cadeaux : robes, bracelets, tuniques, esclaves
 Par la suite, les hommes obtiennent des carriĂšres rĂ©munĂ©ratrices : questeur, haruspice, consul, lĂ©gionnaire, prĂ©fet, et cƓtera. Leurs Ă©pouses sont obligĂ©es de se contenter des revenus du domaine, d’élever leurs enfants, filer la laine et se divertir. Il faut aussi compter tout le temps qu’elles doivent passer Ă  superviser les serviteurs. On constate par ailleurs une tendance plus forte au concubinage, oĂč l’homme reste libre de l’usage de son patrimoine. Ce systĂšme bĂ©nĂ©ficie toujours Ă  celui qui a le plus.
Vous évoquez la « théorie du pot de yaourt » dans votre ouvrage. En quoi consiste-t-elle ?
Je prends souvent l’exemple d’Octavia et Marcus : Octavia n’a que la dot accordĂ©e par son pĂšre, elle en tire moins de rentes que Marcus ne touche de prĂ©bendes et, Ă  l’arrivĂ©e du deuxiĂšme enfant, ils songent Ă  changer de char. C’est Marcus qui achĂšte le char et les chevaux ou les rembourse seul au prĂȘteur. Pour compenser, Octavia lui prĂ©pare d’excellents yaourts au miel ou au garum. Au moment oĂč ils se rĂ©pudient, Marcus rĂ©cupĂšre le char qu’il a payĂ© alors qu’Octavia n’a plus que les restes de sa dot, sa laine, ses domestiques et ses pots de lait caillĂ©. Dans un couple, le plus petit revenu (la femme) est donc celui qui a le plus intĂ©rĂȘt Ă  s’assurer une sĂ©curitĂ© Ă©conomique : par exemple, pour l’achat d’un char, acheter les brides et les licols (quitte Ă  moins faire de yaourts pour avoir le temps de choisir les bijoux Ă©questres les plus luxueux possibles), afin de se constituer un petit patrimoine.
Selon vous, la nouvelle génération est-elle en train de casser les codes ?
À Rome, la situation des femmes va en s’aggravant parce qu’il y a un dĂ©calage entre la loi qui estime que les gens vivent selon les mos majorum, dans la communautĂ© des biens, et la maniĂšre dont ils vivent rĂ©ellement (en ne se mariant plus et en privilĂ©giant le concubinage). L’écart entre les membres d’un couple continue de se faire au dĂ©triment des femmes. Les femmes font moins de tĂąches mĂ©nagĂšres grĂące aux esclaves mais ce sont toujours elles qui les prennent en charge. En revanche les mouvements comme #MeQuoque contribuent Ă  une prise de conscience. Il faut dĂ©construire les stĂ©rĂ©otypes virilistes !
Avez-vous constaté des contre-exemples à votre démonstration ?
En gĂ©nĂ©ral, les concubines se reconnaissent beaucoup dans le thĂ©orĂšme du pot de yaourt. Il y a Ă©videmment des contre-exemples. Ma cousine Athenais m’a fait porter ce message : « Merci, je ne savais pas tout cela. Je vais hĂąter mon mariage. » Elle n’a pas compris... Je ne comprends pas.
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puidoutie · 8 months ago
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Robe-tunique hybride et panoplie
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chicinsilk · 2 years ago
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Yves Saint Laurent Spring/Summer 1962 Haute Couture Collection. Dorothy McGowan in soft white wool tunic dress, waist scarf, stiff white felt bonnet. Photo William Klein.
Yves Saint Laurent Collection Haute Couture Printemps/ÉtĂ© 1962. Dorothy McGowan en robe tunique en laine blanche douce, Ă©charpe Ă  la taille, bonnet de feutre blanc rigide. Photo William Klein.
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chic-a-gigot · 17 days ago
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L'Art et la mode, no. 45, vol. 38, 10 novembre 1917, Paris. A la comédie-française: L'Autre Danger. Dessin de Meignoz. BibliothÚque nationale de France
Mme Bartet.
Robe en mousseline blanche sur fond de satin rose, garnie de broderie d'argent.
White muslin dress on a pink satin background, trimmed with silver embroidery.
—
Mlle Robinne.
Robe en satin "vert Empire", brodée "argent"; tunique de tulle "vert Empire"; roses rouges et girandole de perles sur les bras.
"Empire green" satin dress, embroidered "silver"; "Empire green" tulle tunic; red roses and pearl garland on the arms.
—
Mlle Maille.
Robe en satin "rose ancien", garnie de broderie "vieux rouge" et "or".
“Old pink” satin dress, trimmed with “old red” and “gold” embroidery.
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thedeadleafs · 2 months ago
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Robe du soir 1911
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Les Modes (Paris) May 1911 Robe du soir—Marguerite Becker, Suc de Emma & Marie Weille, 18, avenue de l’OpĂ©ra.
Robe en liberty « capucine » voilĂ©e d’une tunique de mousseline de soie « bleu nuit », avec large entre-deux noir brodĂ© de blanc.
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guesswhogotaname · 2 years ago
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Here we go again... 
Ça faisait loooooongtemps l'Ă©quipe ! Me revoilĂ  aprĂšs avoir ouvert un dossier perdu sur le bordel de mon ordi intitulĂ© "FICS" et boum je tombe sur cette pĂ©pite hehehe! On est toujours sur cet ✹AU multilanguage kt ✹j'espĂšre que ça va vous plaire, n'hĂ©sitez pas Ă  partager vos idĂ©es et vos critiques ! đŸ€Ÿ VoilĂ , kiffez bien votre lecture les djeunes !
Le jour qu'elle avait tant attendu arrivait enfin.
Son cƓur battait Ă  la chamade dans sa poitrine, tout le monde la regardait s’avancer vers l’autel. Elle souriait, ravie, impatiente, nerveuse. Tous les reprĂ©sentants des terres celtes Ă©taient venus en CarmĂ©lide pour son mariage ; elle Ă©tait Ă©piĂ©e, chaque geste, chaque pas Ă©taient mĂ©ticuleusement observĂ©s, dĂ©tailler. Elle n’était pas belle, elle le savait, mais elle se sentait fiĂšre. FiĂšre d'ĂȘtre la digne fille de sa mĂšre et de son pĂšre ; celle qu'on avait choisi pour l'Élu des Dieux. En silence elle leur adressa une priĂšre ancienne, espĂ©rant ĂȘtre Ă  la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Son fiancĂ© Ă©tait lĂ , habillĂ© d’une tunique bleu ciel, la couronne de fleur posĂ©e sur sa tĂȘte, son air bougon, agacĂ©, ses cheveux noirs, coupĂ© court, tellement diffĂ©rent des hommes d’ici. 
Elle arriva Ă  sa hauteur, mais n’osa pas rencontrer son regard. C'Ă©tait encore un geste trop dĂ©mesurĂ© pour elle. Devant eux, le prĂȘtre s’avança, vĂȘtu d’une longue robe sombre, et d’une lourde croix pendant Ă  son cou. Il avait un calice dorĂ© entre ses mains. 
« Au commencement, le Seigneur Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul. » Il prononça lentement, pesant contre sa langue le poids de ses mots. 
Ghenifar ne connaissait pas les rites ou les coutumes des chrĂ©tiens. Sa mĂšre crachait sur leur pratiques barbare et austĂšre. Son pĂšre n’en pensait pas mieux. Son enfance avait Ă©tĂ© bercĂ©e de contes et de lĂ©gendes ; des Dieux puissants qui se transformaient en riviĂšres ou en forĂȘt, des gĂ©ants qui siĂ©geaient au sommet des plus hautes montagnes, et qui observaient les Hommes avec compassion et une certaine forme de sĂ©vĂ©ritĂ©. CrĂ©atures omniprĂ©sentes, toujours parmi eux, tĂ©moins silencieux. Ils Ă©taient impĂ©tueux et sa famille lui avait appris Ă  craindre la foudre, Ă  lire les signes des sĂ©cheresses, les corbeaux morts qui annoncent la peste, les hivers trop rudes qui prĂ©sagent la guerre. Elle obĂ©issait aux croyances de sa mĂšre et de son peuple. 
Le prĂȘtre continuait son sermon dans cette langue bizarre, aux sonoritĂ©s Ă©corchĂ©es, aigĂŒes ; la dĂ©votion dans ses paroles et dans ses yeux rendait son discours presque touchant. 
Ghenifar s’agita, inconfortable ; elle tritura nerveusement la manche de sa robe de noce, inquiĂšte de ce que les Dieux pensĂšrent d’elle. Ils la foudroieraient sur place si elle prĂȘtait un serment Ă  une icĂŽne factice. Elle essaya discrĂštement de faire signe Ă  sa mĂšre qui se tenait Ă  sa gauche. Cette derniĂšre hocha la tĂȘte, grande Reine-GuerriĂšre, elle ne flĂ©chira pas devant les envahisseurs et leur idole de bois. Mais aujourd’hui, les Éternels feront exception pour le bien du peuple celte. 
Ghenifar retourna son attention sur la cĂ©rĂ©monie. L’homme, qui se fait appeler « PĂšre » par les invitĂ©s, approcha le verre des lĂšvres de son Ă©poux. Il prit une gorgĂ©e, avant un soupir. 
« Le sang du Christ. » Confia le prĂȘtre devant elle, lui tendant la coupe oĂč reposait un breuvage odorant et ocre Ă  l’intĂ©rieur. 
Ghenifar ne comprenait pas les mots, mais elle obĂ©it. Les druides de son pays faisaient ça aussi, ils partageaient dans une jatte plate le sang d’un animal sacrifiĂ© et ils le buvaient chacun leur tour, subissant la prophĂ©tie envoyĂ©e. Dans ces croyances, ce n'Ă©tait pas anodin, le sacrifice d'un ĂȘtre vivant Ă©tait nĂ©cessaire seulement pour mes fĂȘtes importantes ou avant les batailles dĂ©cisives. Ici, les gens boivent du sang comme d'autres boiraient-ils du vin ou du lait... Les druides ne prenaient jamais part, ils n'avaient pas de chef, ils servaient les Dieux. Pourquoi alors cet homme que tous appelle "PĂšre" est au service du Roi ? Ghenifar eu soudainement une boulĂ© d'angoisse logĂ©e au dessus de sa poitrine, le prĂȘtre Ă©tait peut-ĂȘtre un mauvais prĂ©sage, il apporte le dieu usurpateur... Mais tout le monde attendait, impatiemment, elle devait faire comme eux.
Elle fut surprise quand elle prit une lampĂ©e du liquide Ăąpre qui puait le vinaigre. C’était du vin. Elle ne put retenir une grimace, le goĂ»t infect restait sur sa langue et descendait dans sa gorge. Ce n'Ă©tait pas du sang. Son futur Ă©poux l’observa, Ă©tonnĂ© de sa rĂ©action, mais il eut un demi-sourire amusĂ©. 
Ghenifar ne put s’empĂȘcher de rougir. 
Le prĂȘtre reprit, dans une voix monotone et solennelle. « Vous avez Ă©coutĂ© La parole de Dieu qui a rĂ©vĂ©lĂ© aux Hommes le sens de l’amour et du mariage. Vous allez vous engager l’un envers l’autre. » 
Son Ă©poux leva les yeux au ciel, marmonna quelque chose entre ses dents, ses iris sombres ne masquant rien de son agacement absolu. « Oui, bon, allez, grouillez-vous, on n’a pas toute la journĂ©e  » 
« Je peux pas aller plus vite c’est les codes ! » 
« Vous savez oĂč je les mets vos codes Ă  la con ? » Il menaça, la mĂąchoire crispĂ©e par sa colĂšre contenue.  
Des murmures se propagĂšrent dans l’assemblĂ©e. OutrĂ©, le prĂȘtre semblait avoir les yeux qui sortaient de son crĂąne. Il souffla un « Enfin Sire ! » en faisant un signe de croix sur son cƓur. 
Ghenifar restait muette, elle observait la scĂšne sans en saisir le sens. Les coutumes chrĂ©tiennes Ă©taient particuliĂšres. Dans sa famille, la foi Ă©tait pratiquĂ©e par des chants et des danses. On appelait les Dieux Ă  rejoindre les festivitĂ©s, les gens voulaient les honorĂ©s par des jeux et d’immense banquet. 
Arthrhy se tourna vers elle et enfin leurs yeux se rencontrĂšrent. Ghenifar resta suspendue Ă  ses lĂšvres, observant mĂ©ticuleusement son futur Ă©poux prononcĂ© des mots en brittonique pour que tous ici puis comprendre son affection. Tous allaient ĂȘtre tĂ©moins du dĂ©but de la plus belle histoire d’amour jamais Ă©crite. Elle Ă©tait si heureuse d’entendre ses vƓux, et son cƓur s’envolait comme un oiseau libre et fou. 
« Aujourd’hui, Naofa GwenhwĂżfar  » Il n’arriva pas Ă  terminer sa phrase ; les mots avaient pourri sur sa langue et l’odeur amĂšre de la trahison emplissait ses narines. Il la regarda un instant. Elle Ă©tait d’une beautĂ© attendrissante, presque triste. Elle aussi portait une couronne de fleurs sur ses cheveux bruns, quelques pĂ©tales s’étaient perdues dans ses boucles, son visage rond Ă  peine sorti de l’adolescence, ses grands yeux noisette, pĂ©tillant d’une joie immense. Elle Ă©tait trop jeune pour ĂȘtre une Ă©pouse, pour ĂȘtre Reine. En dĂ©clarant ses vƓux d’un mariage Ă©ternel et heureux, Arthrhy la condamnait Ă  une vie bien malheureuse. Il avait honte. « Je vous prends pour ĂȘtre ma femme. » Il eut le temps d’une inspiration, les mensonges collaient Ă  sa langue et son palais, il avait l’impression de s’étouffer. La derniĂšre fois qu’il avait prononcĂ© ses mots, c’était par amour et non par devoir. Il trahissait Aconia, et il trahissait cette jeune femme dont il ne connaissait que le nom. Tout les Dieux, anciens et nouveau, devraient le maudirent Ă  l’instant pour son impunitĂ©. « Je promets de vous aimer pour le meilleur, pour le pire, dans la maladie ou dans la santĂ©, jusqu’à ce que la mort nous sĂ©pare. » Il termina rapidement son scandaleux mensonge, le cƓur serrĂ© dans sa poitrine.
Lui qui avait cru ĂȘtre un homme intĂšgre, loyal et juste
 Il Ă©tait comme tous les autres ; avide de pouvoir, ce mariage n’était qu’une passerelle pour affermir son privilĂšge sur le trĂŽne de Bretagne. Il n’était qu’un menteur, un lĂąche. Il n’avait rien de l’étoffe des hĂ©ros et des rois de lĂ©gende. Ses poings se serrĂšrent, et sa mĂąchoire se crispa. Il aurait voulu hurler de rage, mais il resta droit, digne de l’image que le peuple avait d’un souverain. Son rĂšgne commençait et le poids sur ses Ă©paules Ă©tait dĂ©jĂ  incommensurable. 
Le roi Léodagan se racla la gorge, il était légÚrement embarrassé. 
« Ma fille ne parle pas brittonique, sire. » 
« Elle peut le dire en sa langue natale, ce n’est pas important. » RĂ©pondit le Roi, indiffĂ©rent. 
Les mots rassurants, mais autoritaires de son pĂšre lui parvinrent ; un ordre força le serment hors de sa bouche. C’était Ă  son tour de prononcer les vƓux qui l’uniraient Ă  jamais Ă  cet homme. 
Ghenifar Ă©tait terrorisĂ©e, ses lĂšvres tremblĂšrent, le sang pulsait dans ses veines Ă  une cadence vertigineuse. Elle n’avait pas la force d’élever les yeux, elle fixa le mĂ©daillon de son Ă©poux, et elle serrait si fort le bouquet dans ses mains que les fleurs elles-mĂȘmes vacillaient. Ce n'Ă©tait que des mots, elle les avait apprit par cƓur dĂšs son enfance, sa mĂšre lui rĂ©citait en coiffant ses cheveux indociles, elle rĂ©pĂ©tait "un jour, ma fille, tu Ă©pousera un homme, et tu nous rendra fiĂšre." Elle avait vĂ©cu avec cette Ă©pĂ©e au bord de la gorge. Elle Ă©tait une fille, elle devinerait femme et mĂšre, c'Ă©tait son devoir. Maintenant, elle devait prouver son hĂ©ritage de femme. Rendre ses parents fiers, ĂȘtre digne. Elle avait presque envie de pleurer et s'enfuir en courant.
« Tha mi
 Tha mi  » Elle regarda ses parents qui lui firent un signe impatient de continuer. « Tha mi a' mionnachadh  » Ghenifar balbutia, effrayĂ©e du son de sa propre voix dans le silence respectueux de la cĂ©rĂ©monie. Toutes ces hommes et ces femmes qui Ă©coutaient son Ă©locution bancale, incertaine, profĂ©rer des paroles sacrĂ©es, elle Ă©tait indigne de ce qu’on lui donnait. Elle devina son visage Ă©carlate, ses joues en feu. Ses yeux se levĂšrent, acte absurde et maladroit, mais elle vit le regard de son Ă©poux, sincĂšre et patient. Quelque chose se dĂ©noua dans ses entrailles, libĂ©ra sa gorge, et elle sentit les mots coulĂ©s hors de ses lĂšvres avec sĂ©rĂ©nitĂ© et douceur. 
« ‘S mi-mionnachadh air sith 's air gaol a bhi seasamh. Cridhe gu cridhe 's lĂ mh an lĂ imh. Gus an diugh, gu m’ anail mu dheireadh, cha bhi mi ach leatsa. » Elle lui jura un dĂ©vouement Ă©ternel avec une conviction troublante, Arthrhy en avait mal au cƓur. 
L’épouse qu’on lui avait promise Ă©tait une Ăąme douce, innocente, charmante. Il regrettait de ne jamais pouvoir l’aimer ni de lui offrir ce qu’elle dĂ©sirait. 
Le prĂȘtre posa sa paume Ă  plat sur sa croix, sans dissimuler son Ă©motion. C’était un mariage rĂ©ussi, contrairement au prĂ©cĂ©dent qu’il avait eu le malheur d'officier
 
«Le CrĂ©ateur dit : VoilĂ  pourquoi l’homme quittera son pĂšre et sa mĂšre, il s’attachera Ă  sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. » Il dĂ©clama Ă  l’assemblĂ©e, captive par les Saintes Écritures. «  Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sĂ©pare pas ! »
Des invitĂ©s applaudirent, des convertis chrĂ©tiens, ou des amateurs de belles paroles. La famille de la mariĂ©e ne semblait pas autant ravie par ces dĂ©clarations. Le Roi de CarmĂ©lide maugrĂ©ait dans sa barbe et tapait du pied. Un paĂŻen reste un paĂŻen. Les paroles des chrĂ©tiens ne valaient rien, et le Roi de CarmĂ©lide ne se laisserai pas duper. Il cracha derriĂšre son Ă©paule, ces Dieux Ă  lui maudissaient dĂ©jĂ  cette union. Mais pour le pouvoir, il fallait faire des sacrifices, mĂȘme si c'Ă©tait sa fille qu'il dĂ©posait devant l'autel du jugement. C'Ă©tait elle qui subirait les consĂ©quences de l'avarice de ses parents...
« Vous pouvez embrasser la mariĂ©e. » Le prĂȘtre Blaise frappa dans ses mains joyeusement. 
« Hein ? Quoi ? »  DemandĂšrent Ă  l’unisson Arthrhy ainsi que le pĂšre de l’épousĂ©e. 
« Bah, c’est dans le livre, il faut que  »
« Devant tout le monde ? » Le Roi s’exclama, le bout des oreilles rouges, et il essaya de toutes ses forces de ne pas prendre compte du fou rire de LĂ©odagan.
« Bah Sire
 C’est pour prouver que votre amour est — »
« Ah non, ne commencez pas ! Bon bah  »
Arthrhy ne savait plus oĂč poser son regard, dĂ©concertĂ©, il marmonna une insulte envers le prĂȘtre, ou Dieu, ou peut-ĂȘtre lui-mĂȘme. 
Ghenifar tourna la tĂȘte vers ses parents, cherchant une rĂ©ponse auprĂšs d’eux, mais son pĂšre se tenait les cĂŽtes pour ne pas rire, sa figure transformĂ©e par une grimace. Sa mĂšre, avec une discrĂ©tion immense, murmura de sorte que tous les invitĂ©s pouvaient l’entendre « Feumaidh tu pĂČg ris  ! » Ghenifar Ă©tait rouge jusqu’à la racine de ses cheveux. 
Arthrhy prit les mains de sa femme dans les siennes. Ce n’était qu’un baiser, rien de bien compliquĂ©. Il avança lĂ©gĂšrement son visage vers elle, et il avait l’impression que son cƓur tremblait. C’était elle qui franchit la derniĂšre limite, un peu brutalement, leurs bouches se rencontrĂšrent, comme un choc. Le monde se mit Ă  gronder des hurrahs et autres acclamations des invitĂ©s. Ghenifar sentait le soleil fondre dans son ventre et l’irradier de lumiĂšre et de bonheur. 
Arthrhy s’éloigna rapidement sans considĂ©rer celle qui venait de devenir sienne, son visage fermĂ© dans une expression rude. Il gagnait un royaume, un peuple obĂ©issant et soumis Ă  son pouvoir indiscutable. Son destin Ă©tait lancĂ©, et pourtant il Ă©tait vaincu. Il avait perdu. 
Elle le suivit du regard, interdite devant l’autel, son bouquet Ă  la main, ses rĂȘves plein les yeux. Elle comprit sa place : aux premiĂšres loges du dĂ©but d’une tragĂ©die. 
Les paroles du prĂȘtre rĂ©sonnaient dans sa tĂȘte comme un avertissement, un oracle ombrageux. Les dĂ©s Ă©taient jetĂ©s ; elle eut comme un vertige, au fond d'elle-mĂȘme, elle sombrait. Elle devait enterrer cette enfance candide et son adolescence naïżœïżœve, pour devenir Autre. Elle s’était liĂ©e Ă  un homme, le peuple voulait d’elle la bĂ©nĂ©diction de porter ses hĂ©ritiers, cette figure fidĂšle et inĂ©branlable aux cĂŽtĂ©s d’un roi tout puissant. VoilĂ  son rĂŽle, Ă©pouse et mĂšre. Un devoir qui lui semblait effroyable, impossible. Le monde comptait sur elle pour accomplir une tĂąche Ă©pouvantable et colossale. Elle prit une profonde inspiration, essayant vainement de calmer les battements hystĂ©riques de son cƓur. Elle savait ce qui l’attendait dĂ©sormais. 
La nuit de noces. 
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Leçon sur les faux amis dans la mode aujourd'hui !
Et non, je ne parle pas des collĂšgues qui vous plantent un couteau dans le dos quand vous travaillez chez CamaĂŻeu, je vous parle de linguistique !
Commençons par le plus simple : une jaquette est une veste cintrée, portée exclusivement par les hommes.
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ceci est une jaquette. Observez comme elle descend dans le dos. TrÚs élégant.
A Jacket en revanche ? C'est juste une veste banale. ça peut ĂȘtre une veste en cuir, un manteau, une parka...
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Maintenant, voyons la blouse !
En français, une blouse est un survĂȘtement portĂ© dans les laboratoires et les ateliers de peinture pour se protĂ©ger des taches de choses diverses et variĂ©es.
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En anglais, a blouse désigne un chemisier, particuliÚrement un chemisier féminin.
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Une veste est un vĂȘtement d'extĂ©rieur qui ne descend pas plus bas que la taille
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A vest est un vĂȘtement du dessus sans manches. Peut ĂȘtre aussi bien ceci :
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que ceci !
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A robe est un peignoir (ou assimilĂ©s. Il me semble qu'une chasuble de prĂȘtre ou les espĂšces de longues tuniques que portent les sorciers dans Harry Potter sont appelĂ©es robes Ă©galement)
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Une robe est un vĂȘtement typiquement fĂ©minin comme ceci
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A camisole est un maillot de corps (les québecois l'utilisent aussi comme ça) tandis qu'une camisole de force est un moyen de restreindre les forcenés (straightjacket. ceux qui ont lu Dracula Daily savent que Renfield en a porté au moins une fois).
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swedesinstockholm · 1 year ago
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27 octobre
hier soir Ă  la konschthal je me suis fait une nouvelle fan que je trouvais adorable, elle avait des taches de rousseur discrĂštes et elle portait une robe-tunique Ă  capuche en lamĂ© argentĂ© qui brillait de mille feux par dessus son pantalon et quand je lisais elle se mettait tout prĂšs de moi pour bien m'entendre, elle souriait en m'Ă©coutant et parfois elle rĂ©agissait Ă  voix haute. Ă  la fin elle m'a dit qu'elle Ă©tait dĂ©solĂ©e mais qu'elle pouvait pas s'en empĂȘcher. avant d'oser me parler elle m'a regardĂ©e pendant un moment en me souriant. Ă  l'open mic plus tard j'ai lu marrons glacĂ©s pour la premiĂšre fois et une version non chantĂ©e de ma chanson de saturne accompagnĂ©e par les musiciens. je crois que je prĂ©fĂšre la version non chantĂ©e. je meurs d'envie de la poser sur du synthĂ©. j'ai notĂ© que j'Ă©tais la seule Ă  avoir eu droit Ă  une acclamation vocale, avec les musiciens, validation validation validation. aimez-moi aimez-moi aimez-moi. mais en regardant les musiciens jouer, en voyant l'engouement qu'ils suscitaient, je me disais que vraiment, aucun artiste n'a de chance face aux musiciens. zĂ©ro chance. non pas que ce soit une compĂ©tition, ou mĂȘme qu'il y ait un intĂ©rĂȘt Ă  les comparer, mais la musique est la magie ultime de la vie sur terre, ou de l'univers je sais pas, et les musiciens dĂ©tiennent un pouvoir que nul autre ne possĂšde, c'est tout.
Ă  la fin de la soirĂ©e j'Ă©tais assise par terre sur un coussin avec la tĂȘte allongĂ©e sur le rebord de la fenĂȘtre pour me laisser bercer par le musicien qui jouait de l'oud et du violon quand c. m'a fait signe de le rejoindre sur un banc oĂč il discutait avec une fille, il m'a dit t'Ă©tais toute seule lĂ -bas... comme si c'Ă©tait triste, et puis il s'est levĂ© et il m'a laissĂ©e seule avec la fille qui, il s'avĂ©rait, travaillait DANS UN STUDIO D'ANIMATION. j'ai sautĂ© sur l'occasion pour lui parler de mon scĂ©nario et elle m'a donnĂ© plein de conseils (quels studios contacter pour la 2D, les rencontrer pour discuter avant de leur envoyer le scĂ©nario pour voir oĂč je mets les pieds, bien leur dire que je suis luxembourgeoise parce que ça aide, aller aux journĂ©es de l'animation du lux film fest en mars pour rencontrer les gens qui comptent et OSER).
voilĂ  je me suis forcĂ©e Ă  commencer par les trucs positifs mais: derriĂšre le micro je sentais que je me faisais engloutir par la timiditĂ© de nouveau. la danseuse argentine de bruxelles m'avait dit que ma timiditĂ© faisait partie de ma performance, que j'en jouais et que ça marchait Ă  fond, mais lĂ  je sentais que j'avais aucun contrĂŽle dessus, je me faisais manger. j'ai dit mon texte comme je voulais le dire, ma diction et mon rythme sont bons, et j'ai aucune gĂȘne Ă  leur parler de masturbation cryptĂ©e et de ce qui se passe entre mes cuisses, mais physiquement je suis pas Ă  l'aise, pas libre, je reste rigide, j'arrive pas Ă  regarder les gens et Ă  la fin je disparais trĂšs vite de la scĂšne comme si j'avais honte, comme si je mĂ©ritais pas les applaudissements, encore cette histoire de je le mĂ©rite pas.
maman est venue me chercher parce qu'elle voulait entendre l'oud, encore une fois les musiciens l'emportent sur l'Ă©criture, elle voulait voir l'oud mais pas moi sa propre fille, et puis dans la voiture la conversation a glissĂ© vers Le Gros Truc Qui Cloche et je me suis de nouveau dit que j'arriverai Ă  rien tant que je me serai pas rĂ©glĂ©e, parce que je prends toute la place, je suis occupĂ©e par ce truc, ce mystĂšre, cette chose qui me dĂ©rĂšgle depuis que j'ai Ă  peu prĂšs dix ans, et ça m'empĂȘche de me concentrer sur autre chose. comme les autres par exemple. hier soir j'ai participĂ© Ă  l'atelier d'Ă©criture de c. sans vraiment y participer et je gribouillais des trous sur ma feuille en Ă©coutant les musiciens et j'ai commencĂ© Ă  Ă©crire un texte sur un trou, UN TROU, tous mes textes parlent du trou, d'une maniĂšre ou d'une autre, parce qu'il aspire tout, c'est un trou noir. je suis occupĂ©e par un trou noir.
29 octobre
hier à bruxelles j'étais censée aller à une lecture d'ariana reines avec une femme de 45 ans qui avait répondu à mon appel sur ig et elle avait l'air vraiment super cool, elle devait aller à la manif pour la palestine avant et je devais la rejoindre à la librairie, mais un peu aprÚs six heures je lui ai envoyé un message enroulée dans le plaid sur le lit de m. en train d'écouter le nouvel album de taylor swift pour lui dire que je pouvais pas venir parce que je commençais à avoir des crampes et elle a dit ah zut et je m'en voulais tellement, mais 1. c'était au dessus de mes forces de prendre le bus pour traverser la ville et puis de rentrer seule la nuit alors que je le fais tout le temps puisque je suis tout le temps seule, mais là je savais que j'avais aussi la possibilité de passer tranquillement la soirée au resto avec maman et m. et j'ai pas su résister, et puis 2. j'étais un peu intimidée par elle et j'avais peur de pas savoir quoi dire et de passer pour une idiote inculte. à chaque fois que je fais un truc comme ça, que je me défile, je me dis que j'arriverai jamais à me construire un réseau social si je continue à choisir le confort à chaque fois, mais c'est pas vrai, je choisis pas le confort à chaque fois.
toujours est-il que je suis allĂ©e manger des tapas avec maman et m. et en rentrant j'ai commencĂ© Ă  avoir DES CRAMPES et ça a fait qu'empirer jusqu'Ă  ce que ça devienne grave comme les crampes des shiitakes et j'Ă©tais lĂ  allongĂ©e sur mon matelas par terre Ă  souffrir le martyre avec les ronflements de maman et de m. qui se croisaient au dessus de moi Ă  me dire que c'Ă©tait le karma, peut ĂȘtre mĂȘme que c'est ariana reines elle-mĂȘme qui m'a punie, elle est trĂšs Ă©sotĂ©rique. Ă  savoir que mes mensonges Ă  la con viendraient une fois de plus tout gĂącher j'aurais tout aussi bien pu rester Ă  la maison et ainsi m'Ă©viter l'ennui abyssal de ce matin pendant qu'elles montaient les nouvelles Ă©tagĂšres de m., je m'ennuyais tellement que j'ai crĂ©e un compte ig pour y mettre toutes mes photos bizarres et rigolotes de la cuisine et ça m'a obsĂ©dĂ©e toute la journĂ©e. r. m'a demandĂ© qui se cachait derriĂšre ce compte et quand il a compris que c'Ă©tait moi il a dit que ça le rendait encore plus drĂŽle.
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adhadjer14 · 2 years ago
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Algérien Kabyle dress ,
Jusqu'au dĂ©but du xxe siĂšcle, le pĂ©plum retenu par deux fibules, appelĂ© akhellal, constitue la piĂšce principale du costume kabyle. Il est souvent confectionnĂ© Ă  partir de laine non teintĂ©e, toutefois, il existe des modĂšles plus compliquĂ©s, parcourus de stries verticales polychromes. Le timelhaft est l'autre vĂȘtement ancien connu,cette piĂšce d'Ă©toffe rectangulaire en fine cotonnade blanche ou gaze serrĂ©e, est retenue Ă©galement aux Ă©paules par de grandes fibules (tikhlatin).
Toutefois, l'ancienne taqendourth, premiÚre tunique en laine cousue sur les cÎtés qui s'enfile sous le péplum à fibules, s'introduit dans la région et révÚle l'influence citadine de l'ancienne gandoura.Au début du xxe siÚcle, les tissus manufacturés poussent les villageoises à renoncer progressivement au tissage de l'akhellal.La taqendourth devient alors l'élément principal du costume féminin.
Puis, la robe kabyle s'agrémente d'une quantité importante de passements aux couleurs vives qui dessinent des motifs compliqués en guise de véritables broderies
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