#robe de mariée en retard
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Conseils pour rester élégante le jour de votre mariage d'hiver
Choisir la bonne robe de mariée d'hiver peut être délicat, mais si vous choisissez judicieusement, vous n'aurez pas à sacrifier le confort ou le style. Avec tous les essentiels pour temps froid disponibles chez robe demoiselle d'honneur Cicinia, il sera facile de rester au chaud et élégant lors de votre grand jour. Pour vous aider dans votre planification, nous avons élaboré ce guide des tenues de mariage d'hiver, avec des conseils et des suggestions sur la façon de trouver la robe parfaite qui vous gardera au chaud et aura fière allure. Nos conseils d'expert vous aideront à vous assurer que vous êtes magnifique lors de votre grand jour. La taille de votre robe de mariage a une grande importance Pour une mariée, la priorité est d'être à l'aise dans sa robe. Lors de l'achat de votre robe, assurez-vous d'avoir suffisamment de temps avant le jour de votre mariage pour l'essayer et apporter les modifications nécessaires. Vous voudrez peut-être envisager de commander une taille au-dessus si vous craignez de pouvoir vous déplacer librement ou de porter des couches confortablement. Commander en ligne sans essayer la robe au préalable peut être risqué car elle peut ne pas correspondre à la photo ou apparaître en retard. Pour un mariage en hiver, choisissez des tissus et des matériaux qui protègent du froid Il est important de noter que les matériaux que vous utilisez ont un impact direct sur la chaleur de votre robe. Par exemple, des tissus plus épais comme la laine vous garderont plus au chaud que des tissus plus légers comme la mousseline ou le tulle. L'épaisseur de la matière a aussi un impact, par exemple si vous souhaitez porter une robe composée de deux épaisseurs de soie, elle sera plus chaude qu'une seule épaisseur de soie. Il est également important de considérer les motifs lorsque vous décidez quel tissu est le meilleur, les fines rayures rendront votre robe moins chaude car elles créent de petites poches où l'air froid peut entrer et circuler dans votre corps, tandis que les motifs plus épais vont faire le contraire en emprisonnant la chaleur à l'intérieur. Et les manches ? Vous pensez peut-être que les manches longues vous aideraient à rester au chaud, mais en réalité, il n'y a pas beaucoup de différences entre les robes à manches courtes et les robes à manches longues. Ce qui fait la différence, c'est le poids du tissu. Au moment de choisir votre robe, il est préférable d'opter pour quelque chose de léger comme le taffetas, même si cela ne vous permettra pas de montrer vos bras autant que d'autres matières. Vous pouvez également choisir une robe sans manches, puis l'associer à un haussement d'épaules sans manches ou à un boléro afin de ne pas vous sentir trop nue sans manches tout en bénéficiant d'une certaine protection contre les intempéries hivernales. La texture compte énormément pour faciliter vos mouvements Cela peut sembler un détail idiot, mais la texture de votre robe est importante. Vous voulez être au chaud lors de votre mariage, ce qui signifie que vous devez éviter tout ce qui est trop froid ou moite. Vous voulez également être à l'aise tout au long de la journée, ce qui signifie que vous devez éviter tout raideur ou démangeaison. La couleur est primordiale pour rester élégante le jour de votre mariage d'hiver La couleur de votre robe de mariée est primordiale pour rester élégante le jour de votre mariage d'hiver La couleur est le moyen le plus rapide de changer votre humeur et de vous mettre dans le bon état d'esprit. Par exemple, les rouges sont énergisants, tandis que les bleus sont apaisants. Si vous voulez vous sentir plus excité ou exalté avant le jour de votre mariage, portez une couleur vive qui vous rend plus heureux. En revanche, si vous souhaitez vous sentir plus calme ou plus à l'aise avant votre grand jour, choisissez une teinte pastel qui aidera à ralentir les choses. A lire également : Avoir une bague de fiançailles qui vous ressemble! Accordez une attention particulière aux accessoires que vous porterez avec votre robe de mariage Les accessoires peuvent faire passer votre look au niveau supérieur. Il peut s'agir d'une ceinture, d'une écharpe ou d'un collier. Je recommande de porter quelque chose qui n'est pas trop voyant ou trop haut mais qui a juste assez de détails pour compléter votre robe. Par exemple, une simple pochette noire avec un rouge à lèvres rouge vif pourrait transformer n'importe quelle tenue unie en un look parfait pour le jour du mariage. Si vous organisez un mariage en hiver, vous aurez probablement besoin d'au moins deux paires de chaussures (selon le temps qu'il vous faudra pour marcher dans l'allée). Assurez-vous que l'une de ces paires est adaptée à un usage extérieur. Il existe de nombreuses options pour vous assurer que votre tenue de mariage d'hiver est parfaite pour chaque détail - du tissu à vos chaussures. Nous pensons qu'il est important de toujours garder à l'esprit que nous sommes tous différents et que nous avons des styles différents, il n'y a donc pas de façon parfaite de s'habiller pour votre mariage d'hiver. Assurez-vous simplement que vous êtes à l'aise dans tout ce que vous portez car, en fin de compte, votre confort contribuera grandement à rendre votre expérience plus agréable. Read the full article
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Voici un autre bout de Moments oubliés. Nath est si beau dans son costume de futur marié que ça m'a donné envie d'écrire ce petit texte qui me trotte dans la tête depuis un moment.
Merci d'avance à celles qui me liront. Si vous pouvez me laisser un petit message pour me livrer votre ressenti ça serait génial car j'ai bientôt fini ces Moments oubliés et ça sera ma dernière histoire donc ça compte pas mal pour moi.
Bonne lecture!
Moments oubliés (suite)
Je regarde l'horloge et le constat ne change pas. Ma sœur est en retard. Je prends mon téléphone pour lui envoyer un message mais c'est à ce moment-la que la sonnerie de la porte de l'appartement retentit. Je vais ouvrir et elle me sourit avant de me prendre dans ses bras.
- Bonjour Ambre, toujours à l'heure à ce que je vois...
- Bonjour mon adorable frère qui remarque ce genre de choses immédiatement au lieu de me saluer chaleureusement après tant de temps sans se voir...
Je la regarde et j'ai envie de lui ébouriffer les cheveux. Elle devine mes pensées et fait un pas en arrière.
- Ah non Nath, pas touche à ma coiffure!
Je lève les yeux au ciel. Mais je sais bien que son apparence compte plus que tout pour elle, surtout depuis que sa carrière professionnelle dans le mannequinat se déroule bien. Je prends un moment pour l'observer. Bien coiffée et maquillée, vêtements tirés à quatre épingles... mais surtout...
- Tu as l'air en forme.
- Tu t'inquiètes toujours pour ma santé, n'est-ce pas?
- ...
- Eh bien tu peux être rassuré. J'ai même fait une prise de sang la semaine dernière et je vais très bien. A moins que tu ne préfères lancer une enquête sur moi...
Je suis intérieurement soulagé. Elle voyage beaucoup et on se donne peu de nouvelles. Je n'ai donc que rarement l'occasion de lui demander comment va sa santé. Elle croise les bras sur sa poitrine et fronce les sourcils.
- J'imagine que tu ne regardes même pas les photos que je fais pour certains magazines ?
- Huummm Ambre... tu fais surtout des photos pour de la lingerie alors j'ai pas tellement envie de voir ça...
- Ha! Idiot, je ne passe pas mon temps en petite tenue. Il y a différents styles de lingeries. Et certains magasines demandent de très belles photos.
Devant mon air blasé, elle secoue la tête. Passons à autre chose.
- Tu viens prendre un thé ? J'ai acheté celui dont tu m'as parlé.
- Ah ça fait plaisir de voir que tu m'écoutes de temps en temps.
Nous voilà vite installés devant nos thés. Je prends un autre petit instant pour l'observer pendant qu'elle caresse Blanche. Elle me fait penser à notre mère. Je dirais même qu'elle lui ressemble de plus en plus. Mais... je ne peux m'empêcher de sourire en réalisant que je la trouve plus... épanouie... Je suis vraiment soulagé que la ressemblance s'arrête à certains traits physiques. J'espère qu'elle ne sera jamais aigrie comme notre mère.
Blanche finit par s'en aller et Ambre se tourne vers moi.
- Tu as bonne mine toi aussi. Et comment va Su'?
- Elle aurait aimé être là mais elle recrute justement une nouvelle serveuse parce qu'elle a de plus en plus de travail et... on a aussi besoin de temps pour nous.
- Je suis contente que ça se passe bien pour vous. Alors...
Devant mon mutisme, elle soupire.
- Nath, j'ai bien compris par tes nombreux messages la semaine dernière que tu avais quelque chose d'important à me dire. Je me suis libérée rapidement pour ça. Ça n'a pas l'air d'être une mauvaise nouvelle alors j'attends que tu me dises de quoi il s'agit...
Elle n'a pas toujours été perspicace à mon sujet mais elle s'est améliorée avec le temps. Et comme je n'ai pas envie de tourner autour du pot...
- Je vais me marier l'an prochain. J'ai donc pensé que je devais te prévenir aussi vite que possible pour que tu me réserves une date dans ton emploi du temps bien rempli.
Elle ne bouge pas et me regarde fixement. Une seconde plus tard, sa tasse de thé manque de tomber alors qu'elle me saute dessus en criant.
- Mon petit frère va se marier !!!! Je...
- Tu quoi?
Elle me regarde, un peu gênée.
- Disons que j'avais des doutes sur ton envie de te marier un jour.
- Je ne peux pas te jeter la pierre à ce sujet, le mariage a longtemps fait partie des concepts qui ne me disaient rien. Et puis... c'est venu naturellement alors... pourquoi pas?
- Je suis si heureuse! Bon... je vais t'emmener faire les boutiques. Et je vais contacter quelques personnes qui ont des boutiques à l'étranger... j'ai travaillé avec des gens qui...
- Du calme, pas la peine d'appeler toute l'industrie du mariage !
Elle me regarde, sévère. J'ai compris, madame n'acceptera pas que son frère se marie avec un costume trouvé dans la boutique du coin.
- Nathaniel... j'ai très envie de t'apporter mon aide.
- Tu as surtout envie de me surveiller parce qu'il paraît que mon sens de l'habillement a toujours été questionnable...
Elle pince ses lèvres et finit par avoir un sourire en coin.
- Il est vrai que tu n'es pas particulièrement doué côté fringues. Mais là c'est différent. Mon petit frère se marie et j'ai envie que tu aies un costume qui te correspond. Et aussi pour que tu sois magnifique sur les photos.
Je secoue la tête, amusé. Elle se met à fouiller dans son téléphone.
- J'ai aussi de très bons contacts pour des robes de mariées...
- Su' a déjà des tonnes d'adresses à voir mais j'imagine que quelques unes en plus ne feront pas de mal.
Après une petite heure à parler tenues de mariage, ou plutôt à écouter Ambre parler de tenues qu'elle a vues de par le monde, elle finit par poser son téléphone. Son ton change et je sens qu'elle va aborder un sujet délicat.
- J'ai hâte de me trouver une superbe tenue. Il faudra voir si Su' a un code couleurs en tête pour sa famille et... Nath... tu comptes le dire aux...?
- Non.
Je ne lui ai pas laiss�� le temps de finir sa phrase. J'aurais même pu lui écrire une grande pancarte avec un gros NON marqué dessus avant même qu'elle ouvre la bouche.
Elle se mord la lèvre et cherche ses mots, sans parvenir à les trouver.
- Ambre, ma famille c'est toi. Je n'ai besoin de personne d'autre. Et je vais même aller plus loin. Je vais très bien en pensant à mon mariage sans nos parents. J'ai beaucoup travaillé sur mes sentiments à leur égard et... je n'ai plus cette colère aveuglante. Mais je suis arrivé à la conclusion que je n'avais pas envie de leur pardonner leurs erreurs. Et je n'ai pas envie qu'ils fassent partie de ma vie. Nous sommes assez grands pour savoir ce que l'on veut, qui l'ont veut avoir autour de soi. On me répète sans arrêt qu'on ne doit inviter à son mariage que les personnes que l'on veut vraiment voir. Se forcer à inviter des inconnus ou des membres de la famille lointaine n'est jamais une bonne idée. Je sais que tu trimballes dans ta tête tes rêves de gosse où nous sommes une gentille petite famille. Mais ma vision de la famille c'est ça; Toi. Et Su'. Et Blanche bien sûr.
Ambre sourit légèrement. Elle hoche la tête.
- Je comprends. Et tu as raison. Ce jour-là doit être fêté avec les personnes que tu souhaites voir. Je reste en ville jusqu'à la fin de la semaine. Je vais te trouver un beau costume.
- Tu sais qu'on a le temps...
- Oui mais si tu craques sur une tenue maintenant, ça sera déjà ça en moins à prévoir ! Tu as une préférence de couleur? Je dois peut-être voir avec Su'...
- Elle m'a dit de choisir parce que je suis "magnifique dans n'importe quel costume" et que ça doit d'abord me plaire à moi.
- Compte sur moi et tu seras encore mieux que "magnifique" !
Je suis content de la voir si motivée. Je n'en attendais pas moins d'elle. Ça me fait aussi plaisir de savoir que je vais passer un peu de temps avec elle.
- Demain, RDV à 10h pour aller dans la ville voisine pour un premier repérage. Et une autre boutique se trouve à une heure de route mais on va y passer aussi.
Hum... bon je vais peut-être un peu regretter de passer du temps avec elle au final. Elle va être sans pitié avec moi pour trouver la tenue parfaite.
Les mois ont passé et j'ai dû un peu calmer ma sœur niveau achats. Je sais que c'est mignon d'un côté, elle se donne à fond pour mon mariage mais elle est limite à vouloir me trouver un costume cousu au fil d'or.
Nous voilà devant une énième boutique. Ambre affiche une moue boudeuse.
- Nath, je ne connais pas cette boutique. Certes, on y trouve quelques marques de qualité mais...
- Mais quoi? Leigh a donné cette adresse car il connaît une vendeuse qui lui a dit avoir eu un bel arrivage. Il a un peu vu leur collection et il pense que ça pourrait me correspondre.
Elle hausse les épaules et nous rentrons dans la boutique. L'humeur maussade de ma sœur disparaît quand elle voit certains costumes et elle se met à parler frénétiquement avec une vendeuse. J'ai l'impression qu'elle m'a oublié... bah, autant que j'aille faire un petit tour pour voir ce que je trouve.
J'ai du mal à me projeter dans une tenue. J'ai l'impression que tous ces costumes feraient l'affaire. Est-ce vraiment si important d'en essayer une centaine pour en choisir un ? J'ai bien entendu envie que ma future épouse me trouve parfait pour cette journée spéciale...
Un coup d'œil rapide vers Ambre m'indique qu'elle a jeté son dévolu sur un costume noir et un autre blanc. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, elle a du mal à se decider sur laquelle de ces deux couleurs m'irait le mieux. J'imagine que le moment des essayages va bientôt commencer.
Juste avant de faire marche arrière, un bout de tissu bleu clair attire mon attention. Je m'approche du mannequin qui porte le costume et...
- Nath, qu'est-ce que tu fais?
- La même chose que toi, je regarde ce qu'il y a d'intéressant et je trouvais cette couleur pas mal du tout.
Ambre hausse les sourcils. J'aurais juré qu'elle aurait rigolé en me disant que, évidemment, j'ai choisi du bleu, qui est une couleur que j'apprécie. Mais après tout pourquoi pas?
- J'ai déjà essayé un costume bleu nuit. Tu m'as dit que c'était trop sombre et que ça n'allait pas avec mes cheveux ou je ne sais plus quoi. Ce bleu me plaît bien.
- C'est la première fois qu'une tenue a l'air de te plaire. Ça vaut le coup d'essayer !
Ni une ni deux, elle fond sur une vendeuse qui va me chercher un costume à essayer.
Je me retrouve dans la cabine d'essayage, devant le miroir, à me regarder en tentant de deviner si Su' apprécierait de me voir ainsi habillé. C'est beaucoup moins classique que du noir ou du blanc. J'essaie même d'imaginer ma future épouse à mes côtés dans une belle robe mais l'exercice s'avère compliqué car je n'ai pas trop d'imagination à ce sujet. Elle sera superbe sans aucun doute.
- Naaaath tu es prêt ? Je peux voir? Qu'est-ce qui te prend autant de temps?
Décidément, la patience n'est pas une histoire de famille. Je sors pour me faire inspecter sous toutes les coutures par ma jumelle. Son visage est neutre pendant toute la durée de son inspection, qui semble ne pas finir. Elle finit par hocher la tête et me lance un énorme sourire.
- Ça te va vraiment très bien! Je pense qu'on touche au but! Il nous faut des chaussures claires et tu seras parfait. En tout cas tu as bien choisi, ton mauvais goût vestimentaire a su rester au placard pour l'occasion!
- ... C'est un compliment, ça? Je devrais peut-être demander à Su' ce qu'elle en pense...
- Tu n'as pas envie de lui faire la surprise ?
Je me regarde à nouveau dans le miroir. Je dois bien avouer que cette tenue me plaît. Je me tourne vers la vendeuse.
- Je pense qu'on a trouvé ce qu'on cherchait.
- Une minute, papillon! On doit prendre tes mesures pour que ce soit à ta taille. Puis vérifier que tout est raccord niveau couleur de la tête aux pieds.
- Ambre, je dois rentrer chez moi bosser sur un dossier...
Les mains sur les hanches, elle me regarde, sérieuse. La vendeuse qui se tient à côté se retient de rire. Il va me falloir encore un peu de courage.
Je rentre à l'appartement et m'effondre sur le canapé du salon. Su' émerge de la chambre.
- Bonjour mon chéri! Oh... tu reviens du boulot? Tu as l'air crevé, je croyais que tu étais avec Ambre.
- J'étais en effet avec la fashion police qui me sert de sœur et elle m'a lessivé.
Elle rigole et vient s'asseoir à côté de moi, m'invitant à poser ma tête sur ses cuisses. Ses mains se glissent dans mes cheveux et enfin je me sens me relaxer.
- Alors, ça a été dur?
- Oui et non. Prendre des mesures de la tête aux pieds, c'est pas ce que je préfère. Mais j'ai choisi un costume. Je peux officiellement dire que je suis habillé pour notre mariage.
- Oh mais c'est super! Je peux savoir ce que tu as pris?
- Hum...
Elle explose de rire. Ses doigts se promènent toujours entre mes cheveux.
- Ne t'en fais pas mon chéri, j'ai hâte de te voir dans ton costume mais ça ne me dérange pas que tu gardes la surprise. J'ai déjà ma petite idée sur la question.
- Ah bon?
- Connaissant Ambre, elle aura essayé de te trouver un élégant costume noir ou à l'opposé blanc, d'une marque qu'elle juge digne de sa confiance. Mais moi je te vois plutôt choisir du bleu, vu que c'est la couleur que tu affectionnes le plus.
Ma tête surprise la fait sourire. Je ne devrais peut-être pas être si surpris, après toutes ces années ensemble, on se connaît bien donc l'entendre si proche de ce qui s'est passé est plutôt normal. Je lui souris à mon tour.
- Future Madame Carello, vous êtes définitivement parfaite pour moi. Nous devrions nous marier sans plus attendre.
- On vérifie les prochains vols pour Las Vegas et on se marie dans la foulée puis on loue une voiture pour longer la côte ouest avant de partir sur la route 66?
- Tentant. Enfin, jusqu'à ce que ma sœur nous retrouve pour nous faire la scène du siècle.
- MIAOU?
- Ah... Blanche n'est pas d'accord en plus...
Je finis par me lever du canapé et tend pour main à Su' pour qu'elle se lève à son tour.
- Il se fait tard, on va se cuisiner un petit dîner ?
- Avec plaisir!
- Et toi côté robe de mariée, tu en es où ?
Elle hausse les sourcils.
- Inspecteur, vous n'avez pas le droit de mener cette enquête. Je ne répondrai à aucune question.
- Je suis sûr que je peux te faire craquer.
Un petit sourire en coin, elle me lance un défi du regard. La soirée ne fait que commencer.
#my candy love#mcl#mcl nathaniel#amour sucré nathaniel#amour sucre love life#amour sucré#amour sucre#fanfic
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Fanatique de muffins
Disclamer: Syverson ne m'appartient pas.
Ne pas copier s'il vous plaît.
C'est ma première publication! Votre avis est le bienvenu.
Avertissement : langage corsé.(un peu 🤭😉)
Chapitre 2
(Langage des signes en italique)
4 mois plus tard.
-Vous devriez venir capitaine, le barbecue communautaire est un évènement du quartier qu’il ne faut pas manquer. C’est très familiale. Vous savez le 34 est une grande famille, tout le monde connaît tout le monde. Ça vous ferait du bien de décompresser un peu et rencontrer des gens. Il y a de très jolies jeunes femmes dans le coin vous savez..
Sy leva a peine la tête du rapport qu’il était en train d’écrire à la mai.
- Mon chien me suffit.
Elle remit une pile de dossier bien droite sur son bureau. Elle ne voulait pas lâcher le morceau même s’il aurait préféré qu’elle parte et le laisse travailler.
-Un peu de compagnie dans la nuit ne fait de mal à personne…
« Pourquoi ses putains d’américains se mêle toujours de tout! »
Il soupira.
-Si je vous promets d’y aller me laisserez-vous travaillez tranquille?
Madame Pratt hocha la tête, elle prit le rapport qu’il lui tendit et sortit en dandinant ses fesses sous sa grande robe fleurie.
Ce dimanche-la chez les Morgan c’était le branle-bas de combats.
-Tu as pensé aux cornichons… et au fromage… Luke passait en revu le contenu de la glacière préparée par Billie. La jeune femme finissait de préparer sa salade de couscous agrumes et canneberges en ignorant son frère. Si elle se mettait à lui répondre ils seraient en retard.
-Non me dis pas que tu as fais cette salade dégueulasse! Bill! Je déteste le coucous!
Billie leva les bras au ciel.
-Et alors! Je trouve ça meilleur que tes burgers dégoulinant de gras saturés! Je monte me changer, charge la voiture j’arrive.
Elle enfila une jolie robe à petits carreaux blanc et rouge très année 50 avec une petite boucle blanche sur la poitrine et une grande jupe bouffante qui lui arrivait à mi- mollet. Elle agença le tout avec un paire de sandales à talons plats en cuir blanc lacés sur ses chevilles. Le pique nique était dans un parc gazonné, les talons hauts seraient pour une autre fois. Ses cheveux rouge étaient déjà coiffés en une belle queue de cheval bouclée. Quand elle descendit l’escalier, Luke la regardait avec un air désapprobateur.
--Tu es trop belle pour un pique-nique de policiers…
Elle soupira.
-Si tu pouvais je suis certaine que tu me ferais porter un voile de nonne! Il eut enfin l’air satisfait.
-Oui!! Quelle bonne idée! Je pourrais aussi te faire porter une ceinture de chasteté!
-Fuck you Morgan.
Il lui fit un doigt d’honneur.
Ils prirent le chemin de la voiture.
-On va chercher Jane?
Il secoua la tête. Il ouvrit la portière de sa petite BMW.
-Non, elle va nous retrouver là-bas.
Le parc était déjà plein de gens. Billie prit une grande respiration. Elle n’aimait pas beaucoup les grandes foules. C’était souvent compliqué pour elle de comprendre les conversations à plusieurs. En fait c’était épuisant, heureusement que beaucoup de gens la connaissait.
Elle disposa les plats qu’elle avait préparé et discuta un peu avec des connaissances. Plusieurs personnes l’ignoraient parce qu’ils croyaient qu’elle ne les comprenait pas. Plusieurs autres lui posait des questions sur l’enlèvement qu’elle avait déjoué. Elle répondait le plus rapidement possible sans s’attarder.
Elle sentit une paire de bras l’entouré par la taille.
Elle se retourna, la jolie fiancée de son frère lui faisait un immense sourire.
-Billie ! Comment ça va ? Montre moi tes dents!
Billie lui montra son nouveau sourire. Elle n’avait pas encore l’habitude de ses nouvelles dents beaucoup trop parfaite. Jane la tenait à bout de bras.
-Seigneur Dieu mais tu es encore plus belle! Tu vas totalement m’éclipser à mon propre mariage!
Billie sourit et rougit en baissant les yeux.
-Arrête tu vas être parfaite! Je vais me mettre un sac de patate comme robe d’accord?
-Oui tu es mieux. Elle regarda derrière Billie. Sally Johnson la femme d’un collègue de Luke, s’approcha toute excitée en dandinant son excès de poids vers elles.
- Vous avez vu là bas? Qui est cet homme monstrueusement sexy? Elle pointa de son gros double menton le nouveau capitaine. Elle avait raison Syverson était à tomber. Un simple t-shirt noir et un jean moulait son corps massivement musclé. Une vieille casquette râpée contenait ses boucles brunes. Plusieurs femmes le regardait avidement.
-C’est le nouveau capitaine. James Syverson, oui on l’a déjà rencontré. Lui dit Jane. Il a arrêter le fou qui a explosé une fenêtre de mon chalet.
Cette nuit fatidique faisait encore faire des cauchemars presque toutes les nuits à Billie. Elle ne pouvait plus dormir dans le noir.
En un court instant, elle revécu l’instant précis où le capitaine entrait dans le chalet et envoyait Jones au sol. Jane lui toucha doucement le bras.
-Hey ça va ? Tu as l’air ailleurs.
Billie secoua la tête et sourit.
-Oui ça va. Viens manger. Elle l’entraina avec elle vers la table du buffet loin du capitaine. Madame Pratt se servait dans les crudités dès qu’elle vit Billie, elle l’a serra contre son cœur.
--Mon petit chat. Comment tu va?
Billie sourit. Madame Pratt était comme une mère pour eux.
-Ça va plutôt bien. J’ai recommencer à travailler la semaine dernière. Je suis encore un peu enflée mais ça va.
Madame Pratt n’avait pas besoin de savoir qu’elle se réveillait en hurlant 1 nuit sur 2.
-Bill tu sais ce qu’on devrait faire ce soir? Lui demanda Jane.
-Non quoi?
- On devrait sortir danser ! Ça fait tellement longtemps!
Billie plissa les yeux.
-Je ne suis pas sur que ca soit une bonne idée,…
Luke lui enserra la taille.
-Quoi donc qui n’est pas une bonne idée?
-Allez danser.
Luke haussa un sourcil.
-Tu as raison ce n’est pas une bonne idée. Viens, je veux te présenter quelqu’un.
Il lui prit son assiette des mains et la posa sur la table. Il l’emmena vers une table de pique nique remplis de gens donc le capitaine. Luke la guida vers un jeune homme aux cheveux bruns coupé très court.
Il se leva précipitamment à son approche et lui tendit une main délicate et moite. Il était à peine plus grand qu’elle et la silhouette d’un fétu de paille. Il portait une affreuse chemise verte pâle et de petite lunette ronde.
-Billie je te présente Owen, Owen voici ma petite sœur Billie.
-Enchantée Howard.
Elle lui tendit la main.
--Non en faite c’est Owen.
Billie regarda son frère en fronçant des sourcils. Plusieurs personnes les regardaient et elle détestait cela.
-Owen.
-Ho pardon. Enchantée Owen. Ravie de faire votre connaissance.
--Owen travail au service de comptabilité du poste. Je crois que vous pourriez avoir quelques trucs en commun….
Billie sourit à Owen et se retourna vers son frère.
-Je vais te tuer.
-Mais bien sûr. Tiens prends ma place. Je vais aller voir ou en est la cuisson des burgers.
Owen entreprit de lui parler de long en large de son travail. Tout en mangeant, il ne la regardait qu’à l’occasion. Billie avait beau faire de son mieux elle ne comprenait pas grand-chose.
--Owen, tu peux me dire ce que Luke t’a dit? Sur moi? Tu peux me regarder s’il te plaît? Elle serra le point sur la table. Elle avait bien conscience que la table était pleine de monde et qu’elle ne devait pas trop élevée la voix mais Dieu qu’elle était en train de bouillir par en dedans. Elle tournait le dos à presque toute la table.
Owen avait la bouche pleine Il avala rapidement.
-Il m’a dit que tu étais célibataire, que tu étais sourde mais que tu comprenais très bien quand même avec ton appareil.
Billie sourit de son sourire le plus faux.
-D’accord. Il continua de parler de tout et de rien. Luke arriva avec un plateau de Cheese burger.
-Tu m’en passe un s’il te plaît. Cette salade de couscous est infecte, je dois changer le goût.
Billie se leva lentement et prit un sandwich et le déposa dans son assiette. Elle avait envie de lui écraser dans le visage. Elle fixa son frère un peu plus loin qui discutait avec son capitaine. Luke la regarda du même coup Syverson se tourna vers elle. Luke n’eut pas besoin qu’elle dise qu’on que ce soit pour savoir qu’elle était furieuse.
Elle se redressa bien droite et dit à Owen.
-Ravie de t’avoir rencontrer Owen. Je dois y aller. Luke a besoin de moi.
-Mais il a rien dit.
-Pas besoin. Un truc de jumeau… bye.
Elle fit le tour de la table et se retrouva près de Luke et Syverson. Il la regardait de ses grands yeux bleus foncé. Effectivement il était monstrueusement sexy, encore plus de près mais elle était trop furieuse pour s’en souciée.
-Je peux te parler un instant cher frère…. Elle prit le bras de Luke.
-Désolé capitaine. Elle l’entraina déjà avec lui.
-Pas de problème. La famille avant tout. Il lui sourit.
-C’est quoi le plan avec Owen? La prochaine fois que tu veux me présenter quelqu’un dit la vérité au moins bon sang! Je ne suis pas un morceau de viande à vendre! Luke lui fit de gros yeux.
-Baisse le ton. Tu en train de me hurler dessus devant tout le monde là.
Elle croisa les bras et risqua un œil derrière elle. Effectivement, plusieurs personnes les regardaient plus ou moins discrètement. Elle baissa le ton.
-Ne te mêle pas de ma vie privée, je suis très bien toute seule. Je n’ai pas besoin que tu me trouve quelqu’un. Luke s’approcha et mit les mains sur ses épaules.
-Ok ma petite crotte. Je vais bientôt me marié j’aurais préféré savoir que tu n’étais pas toute seule.
-Pas avec ce gars ! Jane avait raison, j’ai besoin de bouger on devrait sortir ce soir.
-Bill je ne crois pas que…
Elle lui fit ses yeux de petit chiot et joint ses mains sous son menton.
-Sil te plaît.. Viens avec nous! Amène quelques gars avec toi si tu veux…. S’il te plaît… Je vais t’emmener des muffins tous les matins pendant un mois ! Luke croisa les bras sur la large poitrine.
-Ok mais tu changes ta robe!
Billie lui fit un grand sourire et lui plaqua un baiser sur la joue.
Elle s’en fut en souriant.
-Alors quelqu’un a envie de sortir ce soir? Déclara Luke en revenant vers sa table. Quelques filles on envie d’aller danser…
-Elles ont besoin d’un chaperon? Je croyais que ta sœur était majeur? Demanda Harrison. Morgan le fusilla du regard. Il ne répondit rien et se tourna vers les autres. Quelques uns acceptèrent avec joie. Billie Morgan était plus que populaire.
-Et toi Capitaine?
Sy prit un gorgé de café froid.
-Je ne suis pas vraiment un danseur…
-Pas grave. Les filles n’ont pas vraiment besoin de partenaires c’est plus..
-Pour leur servir de garde du corps, compléta Evans. Luke lui envoya un regard mauvais. Evans lui donna un grande claque dans le dos. T’inquiète, moi aussi je ne lâcherai pas ma sœur d’une semelle si on avait ramasser ses dents à la pelle. Compte sur moi.
--Merci mec. Aller capitaine vient avec nous. Les femmes sont jolies au Molly’s..
-D’accord.
Si elles étaient aussi belle et fougueuse que Billie Morgan, il ne dirait certainement pas non.
Sy sortit le grand jeu pour ce soir là. Il n’était pas sortit dans un bar depuis belle lurette mais il se doutait bien que les choses n’avait pas changé pour autant. Il mit une simple chemise marine à petit carreaux vert ultra confortable et une bonne paire de jeans. Il touche de parfum, un peu de gel pour tenir les cheveux et voilà.
Il eut un peu de mal à retrouver le Molly’s, en entrant la musique Danse lui tapa directement dans le torse. Il n’eut pas de mal à retrouver Morgan et Evans au bar, ils essayaient de discuter en prenant une bière. Aucune fille en vu.
-Hey Capitaine tu es venu!?
Sy se commanda une bière et regarda autour de lui. Effectivement les femmes ici étaient toutes très jolies. Une belle brune lui fit même les yeux doux.
Son regard fut plutôt attiré sur la piste de danse un peu plus loin.
Billie et la fiancée de Morgan dansaient sur la piste de danse. Sy n’avait jamais rien vu de pareille. Billie ondulait en symbiose parfaite avec la musique. Suivant chaque coup de basse avec son bassin. Elle dansait tellement bien que Sy se demanda si elle était vraiment sourde. Les filles dansaient sans se soucier des autres autour d’elle. Elle avait troqué sa jolie robe à carreaux contre une haut noir sans manche et un jean bleu. Très simple mais très joli.
Il se penchant sur Morgan pour lui demander :
-Elle fait comment pour danser comme ça ?
Luke suivit son regard.
-Elle sens les vibrations, elle suit aussi les mouvements des autres danseurs.
Il l’observa un instant. Jane lui servait de repère quand le tempo changeait elle s’adaptait facilement.
-Je dois dire que ta jumelle m’impressionne.
--Hahaha attends de mieux la connaître. C’est une vrai tête de mule.
Sy saisit la balle au rebond.
-Un peu comme son jumeau?
Luke lui envoya un coup de coude avec un sourire en coin. La musique devint un peu plus douce et les filles revinrent vers eux.
Elles le saluèrent d’une mouvement de tête. Sy avait eu l’impression de mettre Billie mal a l’aise cette après midi et il eu la même impression ce soir là. Elle restait le plus loin possible de lui. Elle vola la bière de Morgan et la bu presque en entier.
-Hé!
Elle lui envoya un baiser.
-Pourquoi on ne prend pas une table? demanda Evans.
En moins de deux, ils avaient une belle grande table avec une banquette.
D’autres personnes vinrent les rejoindre. La brune s’incrusta a leur table. Elle faisait du charme à Sy jouant avec ses cheveux . Elle n’avait rien de subtil ou de mystérieux. Elle tenta même de lui toucher l’entre-jambe.
Il saisit son poignet et la repoussa.
-Non, désolé mais non.
La brune repartie insultée.
--Voyons mec! Tu aurais pu te taper cette fille comme ça! Lui dit Evans en claquant des doigts.
-Je ne suis pas un homme facile tu sais! J’ai besoin d’un peu plus que ça pour m’étendre dans un lit!
Evans éclata de rire.
-Tu es un comique toi finalement.
-Oui mais n’en parle à personne sinon…. Il passa un doigt sur sa gorge.
Sy se leva pour aller au toilette et décida d’aller prendre l’air il faisait une chaleur d’enfer dans la boîte de nuit.
Sur le patio, Billie prenait l’air elle aussi. Son haut sans manche lui collait à la peau. Elle buvait de l’eau pendant qu’un type lui parlait en se penchant sur elle. Il avait le visage complément dans la pénombre. Elle avait l’air ennuyée évidemment elle ne pouvait pas comprendre. Aussitôt qu’elle vit Sy elle lui lança un regard désespéré. Sans réfléchir, Sy s’approcha et lui dit.
-Bee ma belle je te cherchais partout. Il prit Billie par la taille. Elle lui arrivait à peine plus haut que l’épaule, sa main faisait presque la moitié de sa taille. Elle se colla sur lui et elle leva des yeux reconnaissant vers lui.
-Je t’attendais mon amour. Je te présente. ..
Le gars en question fila sans demander son reste. Ils se mirent à rire.
--Merci. Il ne voulait pas comprendre que j’entends rien. .
Elle s’éloigna en une pirouette. Il fit comme s’il n’avait rien remarqué. Il se mit face à la lumière.
-Ça doit être pénible parfois.
-Oui beaucoup. Surtout dans les bars, les gars saoul c’est le pire!
Sy sourit doucement elle avait une façon unique de s’exprimer.
Elle frissonna la fraîcheur de la soirée commençait à se faire sentir, ses vêtements humides la refroidissait. Jane arriva en titubant un peu.
-Billie!!! C’est ici que tu te cache?! Ma poulette tu fais quoi ici? Je t’attends pour danser. Elle l’a saisit par la taille et manqua de la faire tombé.
-Jane ! Sérieusement! Tu es bourrée! Encore! Luke va te faire une crise tu sais. Jane avait de la difficultés à tenir debout. Sy lui donna un coup de main pour la maintenir debout.
Jane titubait fortement.
-Qu’est ce qu’elle a bu ?
-Pas tant que ça… Merde… Elle eu un haut le cœur. Sy la retourna vite fait vers la balustrade juste à temps pour qu’elle vomisse en bas de la terrasse.
-Bordel Jane!!! Elle n’a pas manger de la journée…. Cette putain d’obsession pour sa robe de mariée…
Billie essayait de la maintenir debout.
--Va chercher Luke s’il te plaît.
Il revient deux minutes plus tard avec son frère.
-Bordel!
Jane était totalement dans le cirage elle hoquetait et délirait.
-C’est ton… nouveau mec Bill? Il est très sexy….. Chris va être jaloux…
La jeune femme ne l’écoutait pas elle n’aurait pas pu de toute façon.
Luke la prit dans ses bras et la souleva de terre telle la Mariée qu’elle allait bientôt être.
-Viens petite sœur on rentre à la maison.
Billie fit un sourire désolé à Sy qui lui rendit son sourire.
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Pause parfumée !
@34december:
Bonjour ! Je suis progressivement en train de m'immerger dans la passion des parfums et, en grande néophyte, je n'y connait absolument rien... Ceci dit, grâce à tes posts, j'ai pu découvrir le fabuleux Grimoire (et même rencontrer son auteur, mais ça, c'était totalement involontaire...) et force est d'admettre que cet ouvrage parfume très agréablement ma vie... Aurais-tu des suggestions à me préconiser, sachant que je suis a priori surtout intéressée par des parfums différents, variés, et ayant une belle histoire à raconter? Pour le moment, j'alterne entre Grimoire et La vierge de fer (Lutens), mais je souhaiterai me construire un éventail plus étendu. Je te souhaite une belle journée, et merci encore pour tes posts éclairants et érudits ! :))
Je ne vais pas faire semblant d’avoir tout juste reçu ce bien gentil message mais je tiens tout de même à faire remarquer que j’ai moins d’un mois de retard et que l’on peut ainsi présumer que son autrice n’est sans doute pas encore morte de vieillesse – et au passage, je précise que les rumeurs à mon sujet sont absolument infondées.
À ma décharge (?), j’avais entamé la rédaction d’une réponse en des temps plus orthodoxes, mais fidèle à mon habitude, celle-ci s’était changée en roman-fleuve menaçant d’engloutir l’infortunée lectrice sous mon discours inaugural au Collège de France dans une vie parallèle. Bref, c’était peut-être un peu raide pour un premier rendez-vous.
@shaemiramis:
Bien le bonjour ! Ultra intéressée par tes histoires de parfum, je suis tombée récemment sur un revendeur de parfums Oriza L. Legrand, une maison de parfum française fondée dans les années 1720. De ce que j'ai pu voir, cette maison a cessé de produire en 1939 pour être finalement reprise en 2012. Je leur ai acheté un parfum (Rêve d'Ossian) pour la très modique somme de 120 euros les 100ml (pour une maison dite "de niche" ) Et du coup je me demandais ce que tu en pensais ?
Mais ? Ce message a un an et demi ??! Et il n’est pas tout à fait impossible que j’ai comme un vague problème de procrastination DÉNI. Notons au passage que Shae n’est pas morte, elle publie encore, voici donc une nouvelle victoire à mon actif ! Vive moi.
Donc, j’ai repensé très fort à ce billet hier lors d’une dispute amicale ayant eu lieu sur un site bien connu des aromaphiles autour de deux encens de chez Oriza L. Legrand, justement : Rêve d’Ossian, et Relique d’Amour. Le premier, qui est souvent comparé à Messe de Minuit d’Etro, est un encens oriental au fond vanillé, baumé, très chaud, quand le second est un lys hiératique éclos parmi les pierres moussues.
Rêve d’Ossian, « encens orthodoxe » (1900 – réédition 2012)
Tête : encens, pin maritime.
Cœur : cannelle, benjoin, élémi, tonka, gaïac, opoponax.
Fond : baumes, santal, cuir, labdanum, ambre, muscs.
Relique d’Amour, « encens et lys » (1900 – réédition 2012)
Tête : feuillage, pin maritime.
Cœur : lys blanc poudré, poivre, huile de lin, térébenthine, encens, myrrhe, élémi.
Fond : muscs, mousse, bois ciré, bois blonds, poivre.
Ces deux parfums sont en un sens complémentaires, à la fois similaires et très différents. Je suis une grande obsédée des encens, et ce sont deux grands encens d’église, mais chacun en dresse un tableau contrasté : la messe d’Ossian est un fantasme, quand la cathédrale de Relique d’Amour est en ruines, quoique pleine de poésie. Les snobs préféreront peut-être l’étrange beauté minérale du lys, de mon côté je me refuse à choisir !
Malgré tout, je dois à l’honnêteté de préciser que depuis l’automne 2018, les prix ont subi une certaine élévation, pas très spirituelle mais somme toute assez compatible avec la vénalité ecclésiastique : désormais, il faut compter 130€ pour 100ml, 90€ pour 50ml ; et les flacons de recharge, moins beaux mais moins chers, sont à 110€ et 70€. Soit dit en passant, la marque a le bon goût de décompter les 30€ du coffret d’échantillons du prix d’un flacon de 100ml, c’est déjà ça...
Je vais me risquer à une audacieuse hypothèse mais je dirais que ceux qui voudraient une synthèse entre les deux pourraient essayer la magnifique Liturgie des Heures de Jovoy, gothique à souhait mais merveilleusement équilibrée, à la ferveur brûlante. Le célèbre Cardinal de James Heeley, lui, apparaît digne et beau dans sa froideur calme toute monacale. On le compare volontiers à Avignon, l’un des cinq encens de Comme Des Garçons (les autres étant Zagorsk l’orthodoxe, Ouarzazate l’islamique, Jaisalmer l’hindou et le shintoïste Kyoto), sauf que les parfums CdG ont une durée de vie sur peau inversement proportionnelle à leur charme, ce qui est à signaler.
En revanche... oh, bons dieux, en revanche, pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux, il est un parfumeur qui a consacré l’essentiel de son œuvre à l’encens sous toutes ses formes, et qui crée des monstres sublimes :
À gauche, Io_Non_Ho_Mani_Che_Mi_Accarezzino_il_Volto, dont le nom (qui se traduit par « il n’y a pas de mains qui caressent mon visage ») est le premier vers d’un poème célèbre, celui d’un des plus grands écrivains italiens du siècle dernier, le père David Maria Turoldo, dont le premier recueil, Io Non Ho Mani, (publié en français sous le titre Gardien de solitude) parut en 1948. Le parfum composé en hommage par Filippo Sorcinelli est un encens extraordinaire, violent, intime, animal, sensuel, et pourtant hiératique, mystique, baumé, fumé, aromatique – complètement affolant, mais comme par une sorte d’enchantement l’œuvre est d’une confondante maîtrise. Il faut dire que son créateur est une espèce de mage contemporain à la Raspoutine, un homme de la Renaissance comme on n’en fait plus, à la fois peintre, photographe, organiste... et couturier pour le Vatican. Son premier parfum, sobrement intitulé LAVS, du nom de L’Atelier di Vesti Sacre, est un encens construit comme une mosaïque olfactive, par des senteurs évocatrices ensemble de l’encens : des fleurs, des poivres, des épices, des baumes, mélange mystique dont, dit-on, le maître imprégnait les vêtements qu’il faisait envoyer aux papes.
À droite, Quando_rapita_in_estasi, faussement plus profane, est dédié à un opéra de Gaetano Donizetti (et de 1835), Lucia di Lammermoor, tiré d’un roman de Walter Scott, rendu fameux par l’interprétation magistrale de Maria Callas en 1952 à la Scala de Milan. La plus célèbre scène est celle où Lucia, mariée contre son gré alors qu’elle aime un autre homme, bascule définitivement dans la folie après avoir tué son nouvel époux le jour même de leurs noces. L’aria qu’elle chante alors dans sa robe de mariée ensanglantée est un chant d’amour pour l’homme qu’elle rêvait d’épouser, alors que les ténèbres se referment sur elle. Le parfumeur a voulu décrire le dernier sursaut d’indépendance d’une femme avant la chute, telle que « la Divine » l’a magnifiquement incarnée. Le flacon lui-même s’inspire du costume de scène de la Callas. Quant au parfum... Ma foi, il devrait sortir très bientôt ! À guetter ici et ici.
#il faut vraiment que je bricole une fiche d'introduction mais je ne sais par où commencer#gallomancy#aromaphilie
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Au secours...Je n'ai toujours pas reçu ma robe!
Au secours…Je n’ai toujours pas reçu ma robe!
Bonjour à toutes les futures mariées en panique 😉,
Petit article rien que pour vous, aujourd’hui, on va parler d’un sujet sensible et très important pour la future mariée. Je veux parler bien sûr de (more…)
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#angoisse avant le jour J#conseils mariage#doutes avant mariage#future mariée#future mariée en panique#mariage#mariée#organisation de mariage#robe#robe de mariée#robe de mariée en retard#robe de mariée retouche#stress avant le mariage#Wedding planner#wedding planner côte d&039;azur#wedding planner gard#wedding planner hérault#Wedding planner Montpellier
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Un heureux événement
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Un événement heureux
Un couple dans une relation exiguë, un homme qui colle trop sa femme après des années à être ensemble. Le soucis après qu’ils aient fini, était qu’il voulait rester en elle jusqu’au petit matin. Hélas des désagréments furent éprouvés tels des irritations dans les muqueuses. Alors qu’elle tenta de se défaire de son étreinte tout en remuant pour pouvoir aller à son travail.
Son homme récupéra en vigueur étant bien réveillé, il ne voulait plus la lâcher et tenta de repartir pour un autre round. Sa femme le supplia de la laisser partir, car elle sera en retard pour son travail. Elle lui assura qu’ils verront cela dans la soirée.
Avec son regard de coquer, il lui dit OK, mais il veut l’accompagner à la douche afin de se soulager. À peine sortit, qu’elle se dépêcha de s’habiller sans pouvoir se maquiller et prit les snacks du comptoir pour la route, elle était furieuse.
Son homme la préférait sans artifice et toute nue, à aspirer chaque centimètre carrée de sa peau. Enfin leur relation n’avait pas toujours ressemblé à cela.
À leur début, ils débordaient de passion, et ils avaient ressenti qu’ils étaient compatible. Leurs corps étaient de la lave en fusion, prête à imploser d’un moment à l’autre dans un orgasme vertigineux. Leurs têtes tournaient et prenaient place à l’euphorie. Pas n’importe laquelle, celle provoquée par l’endorphine créer au contact de leur corps se tenant l’un contre l’autre.
Cependant, il communiquaient plus car ils commençaient, et continuaient à apprendre plus l’un de l’autre. Leur amour était-il devenu trop routinier? Ou leur rapport était bien trop fréquent que ça en devenait lassant ? Il fallait poser les choses à plat, sa femme pensa qu’il ne la voyait que tel un objet sexuel et ça l’inquiétait. S’il trouvait mieux, il finirait par la laisser tomber. De son coté, il ne pouvait qu’être au mieux de leur forme, très satisfait de leur fréquence au lit, et aucune ne lui conviendrait mieux qu’elle.
Après leur nuit à baiser comme des bêtes, elle mit de la distance entre eux en lui disant qu’elle avait la migraine et qu’elle avait besoin de repos. Il respecta sa décision et lui laissa prendre la chambre d’ami le temps que cela passe. Pendant la semaine, il resta câlin comme à son habitude, mais elle lui dit qu’elle ne se sentait pas mieux. Là, la sonnette d’alarme se mit à retentir, ils se montra au petit soin avec elle, n’étant pas dans ses habitudes, et lui demanda de lui laisser s’occuper des tâches ménagères. Elle le remercia de son attention et au week-end, elle retourna dans leur chambre, annonçant qu’elle se sentait mieux et qu’il l’avait manqué. Il lui ouvrit ses bras pour l’accueillir puis la couvrit de bisous. Elle se sentit tressaillir et intimidée, il y avait des années de cela qu’il n’avait pas réagit ainsi. Elle se laissa aller à sa chaleur et sa bienveillance. Il lui fit l’amour dans le plus grand soin. Puis il lui prononça ses quelques mots.
« Ces jours loin de toi malgré qu’on vive ensemble m’ont paru une éternité. Le fait que tu ailles mal m’a semblé que ton âme irait bientôt quitter ton corps. Et chaque instant avec toi m’est précieux, car tu es la femme de ma vie et que j’aime. »
Émue, elle ne trouva pas tout de suite les mots, juste tenir sa tête contre son cœur, les larmes lui montèrent aux yeux puis ses mots lui échappèrent.
« C’est bien la première fois que tu me dis que tu m’aimes en toutes ses années, et je n’ai fait qu’espérer que tu me le dises enfin. Maintenant que c’est fait, tu fais de moi la femme la plus comblée, et je veux passer le restant de mes jours à tes côtés à te chérir. Je t’offre mon cœur et il t’appartiendra à jamais, vivons et fondons une famille. »
Il était persuadé de lui avoir dit quelques fois ses sentiments, puis qu’elle n’avait pas compris son action.
« J’aime nous sentir lié et le partage de nos corps. Il me rappelle le lien primaire d’avoir eu un cordon pour exister et donner la vie. Il y a quelques temps que j’y pense déjà, ne sachant pas comment te l’annoncer. Veux-tu me faire le plus beau cadeau au monde qu’une femme puisse faire à son aimé ? Une partie de toi et de moi, de nous ! »
Alors que c’était lui qui d’habitude ne voulait plus la lâcher, elle s’accrocha à lui telle une sangsue, ce qui appuya son accord et la réponse qu’elle lui donnait.
« Faisons les choses bien et marions-nous ! On passera à la bijouterie choisir nos alliances et déciderons d’une date. »
Le jour J arriva, pendant la cérémonie de mariage, sous sa robe son ventre était bien arrondi. Le pasteur qui lit les messes, avaient été témoin de l’évolution de leur amour, et il affichait un large sourire scotché aux lèvres, heureux d’avoir été choisi pour leur union. Ils eurent quelques anecdotes les concernant chacun, et qui furent remises par leur familles respectives. Ils prononcèrent leur vœux qui les liera jusqu’à la fin de leur vie.
Les cloches raisonnèrent signalant la fin et sortit des mariés. À la suite, ils firent la fête toute la nuit jusqu’à l’heure pour eux de se retirer car la future maman avait besoin de se reposer.
de maicate
FIN
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40th weekend et 35th week at school
Samedi, je ne sais pas pourquoi mais impossible de dormir pour moi! Donc à 6 heures du matin, j'étais reveillée et toute enjouée mais les ronflements des filles m'ont vite fait comprendre que j'étais toute seule ouspi. J'ai donc attendu pendant deux heures en lisant sur mon téléphone 😂 Moi qui pourtant adore dormir, j'ai pas choisi le bon jour! Hahah. Ensuite, Raisona s'est levée et nous sommes allées nous balader et voir les chevaux. La maison était tellement typique d'un film à l'américaine. Surplombant une vallée, sur le top d'une colline, entourée de bois, l'endroit est merveilleux. Ils ont un poulailler, de nombreux chiens et ils laissent les portes ouvertes car les voisins se font confiance! Je suis tombée sous le charme. En plus de ça, les parents d'acceuil sont charmants et leur pancakes délicieux! Après un long déjeuner ponctué de rires et de blagues, nous nous sommes apprêtées. Raisona a fait des dessins à l'Enée sur ma cuisse et j'ai tenté sur mon bras. Elle m'a également offert une echarpe et des billet de son pays. Ensuite, nous sommes allées à “ l'escape room”. En gros nous étions toutes enfermées dans une pièce et devions trouver des indices pour en sortir. Nous avions une heure et pouvions demandez de l'aide. Angie et moi avons passer notre temps à regarder les autres s'exciter et perdre leur sang froid pendant que nous chantions et riglions. Et oui, j'ai vite réalisé que je n'étais pas très douée à jouer la détective. Résultat des courses, nous avons perdu… Mais c'était trop drôle. Ensuite nous sommes allées mangé au mall et puis sommes allées au cinéma. La salle de cinéma était super petite avec peut-être 25 siège et c'est comme un petit sofa que tu peux adapter pour lever ton repose pieds et ton dossier. Top et le film super marrant. Après ça, le papa de Raisona m'a reconduit et avant ça nous avons déposé Valentina à Kilgore pour une Quinceanera. C'est une grande fête très coûteuse que les familles mexicaines organisent quand les filles ont 15 ans. Elles ont des robes magnifiques et de nombreux invités. Après cette journée merveilleuse, je me suis endormie à la vitesse de l'éclair.
Dimanche, à 8h 30, Becca une employée de Rachelle est venue me checher pour aller préparer de fleurs au studio. Après ça, nous avons tout chargé et sommes allées sur le site du marrige du jour pour installer. L'endroit est merveilleux. C'est le fruit de l'idée de deux soeurs qui ont créé l'endroit avec un design de rêve. Leur business marche du tonnerre et de nombreux mariages y sont célèbrés. Nous avons donc installé une arche de fleurs sur le top d'une fenêtre devant laquelle les futurs mariés allaient prononcer leur voeux. Ça a pris un temps fou. En plus, ils ont voulu répéter la cérémonie plus tôt que prévu du coup nous avons du nous dépêcher. Après avoir mis quelques fleurs sur le gâteau (qui s'est cassé) nous avions fini. Je suis arrivée à 16 heures et me suis écroulée dans mon lit.
Lundi, c'était le jour du “ sénior prank”. En gros ils avaient écris partout dans l’école, dispersé des rubans et des ballons. C'était un prank super gentil et joli mais ces petit irrespectueux que sont les élèves ont expmoser tous les ballons en une heure. aussi été commandé ma veste en cuir. En gros dans de nombreuses écoles, les sportif en varsity ou les seniors sportifs peuvent acquérir une veste avec les couleurs de l'école à laquelle tu peux ajouter des patches ( raquette de tennis, drapeau,…) mais ces choses sont assez couteuses! Enfin bref, j'avais loupé l'occasion de commandé en octobre et je croyais que c'était cuit pour moi mais finalement Sofia m'a dit qu’elle avait pu commandé du coup j'ai demandé. J'ai aussi acheté ma cap et mon petit chapeau car l’école même si elle ne donne pas un réel diplôme au étudiants échanges, nous a autoriser à recevoir un faux diplôme et marcher sur la scène, après nos nombreuses demandes.
Mardi, en débat ils se sont chamaillé sur le fait que les séniors avaient demandé l'autorisation de réaliser leur prank plutôt que de le faire en cachette comme généralement. Aussi l'autre sénior de ma classe et moi étions un peu fâchés car seulement 30% des séniors ont participer à ce prank et tous les autres ont été mis à part ce qui n'est pas très chouette. Après le repas de midi, Karie, ma coordinatrice, est venue me chercher pour me faire visiter son école. Elle est professeur pour un programme bilingue. Elle s'occupe donc d'une classe d’enfants parlant anglais et ils coopèrent avec une autre classe d'enfants parlant espagnol. Ainsi, ces petits bouts de 8 -9 ans s’apprennent les uns les autres. Trop mignon! Ils m'ont posée plein de questions et nous avons joué. Ils étaient super curieux et vraiment intelligents pour leur âge !
Mercredi, j'ai reçu mon horaire d'examen et l'école appliquant une politique d’exemption et puisque je réponds à tous les critères ( moyenne supérieur à 80, moins de trois retards en classe, et moins de deux jours d'absence) je n'aurais pas à passer mes examens. J’ai donc du faire signer la feuille à tous mes professeurs. Dans la soirée nous sommes allés dans un restaurant, “ Texas roadhouse” car comme mes parents d'acceuil ont dit, je ne pouvais pas manquer cette expérience avant de repartir! J'ai commandé du poulet fri avec du chili et une patate douce couverte de sucre et marshmallo. Le dernier assortiment a fini en dessert pour tout le monde parce que c’était beqcoup trop sucré. Hihi🍗🍗🍗🍠🍲 C'était une superbe soirée !
Jeudi, les cours se sont déroulés au ralenti comme toute la semaine. Les examens approchant, nous n'avons pas grand chose à faure. Nous avons regardé des films et j'ai dessiné!
Vendredi, je n'ai pas été à l'école et suis allée visiter la maison de Justice de Longview où j'ai assisté à plusieurs audiences. Je suis maintenant en mode " je veux être la madame avec la robe noir qui défends les gens". Mais bon si c'est comme ma phase " je veux être médecin", ça va vite passer.🤣👩⚖👩⚖👩⚖👩⚕️👩⚕️👩⚕️ Je pensais que je resterai toute la journée mais il y a eu un quiproquo. Je suis donc retourné à midi. Nous sommes allés au magasin pour acheter des couches haha. Dans la soirée, Sharina à préparé du poisson fri. Une chose est certaine, leur cuisine va me manquerb🤧😀
Grosse bises baveuse 😗😙😚😘😍
Emilie
# J- 9
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Chapitre 23 : Préparatifs de mariage
E.M. 756
Le son d’une goutte qui tomba dans l’eau résonna dans la pièce. Puis le silence. Quelques minutes plus tard, le même son se fit entendre. Dans sa baignoire, Aurora fixait le mur en face d’elle, immobile, le regard vide. Depuis la venue du chancelier de Niflheim et l’acceptation de la proposition d’un traité de paix par son père quelques jours auparavant elle avait perdu son doux sourire et sa joie de vivre. Les mariages arrangés étaient relativement fréquents au sein de la noblesse. Elle n’aurait émit aucune objection si elle avait grandit dans l’idée qu’elle épouserait l'homme que son père lui aurait choisi. Elle aurait appris à le connaître, aurait tissé des liens et aurait peut-être même fini par éprouver des sentiments. Mais là, la situation était toute autre. Son père lui avait laissé une certaine liberté et elle était tombée amoureuse du conseiller de son frère. Mais pour le bien du Lucis, elle avait dû se résigner à devoir épouser un homme qu’elle ne portait pas dans son coeur. Un homme qui était devenu le haut commandant de l’armée de Niflheim. Ravus Nox Fleuret. N’ayant aucune confiance en lui et pour éviter toute fuite d’information, Aurora avait décidé de ne plus s'immiscer dans les affaires du royaume. Elle avait arreté de lire les compte rendus des réunions du conseil et n’allait au gymnase de la Garde Royale que pour garder une certaine forme physique. Elle tentait de garder cette attitude forte et digne qu’elle affichait toujours en public, mais à chaque fois qu’elle se retrouvait seule, elle fondait en larmes. Elle essayait de se convaincre que la douleur finirait par s’estomper avec le temps. Cependant, les préparatifs pour les différents mariages avaient d’ores et déjà commencé. Ce jour-là, Aurora devait rencontrer le styliste en charge de la confection de sa future robe de mariée. Elle n’avait aucune envie d’y aller, mais elle n’avait malheureusement pas le choix. Après un long moment, elle se décida à sortir de la baignoire à contre coeur, s’habilla et rejoignit son père dans la salle à manger.
Assise à table, Aurora n’était pas très loquace. Elle s’était assombrie et renfermée sur elle même, ce qui n’avait pas échappé à Regis qui connaissait bien sa fille. Son petit déjeuner terminé, il se leva de sa chaise, s’approcha d’elle et posa une main compatissante sur son épaule.
— Crois bien que si j’avais eu une autre alternative, je l’aurai choisie.
— Je sais, Papa. Je ne t’en veux pas d’avoir pris cette décision. Cette guerre a assez duré.
La voix de la jeune femme était monotone, ce qui serra un peu plus le coeur du Roi. Elle vint poser sa main sur la sienne et tourna le regard vers son père. Il lut dans ses yeux qu’elle était déterminé et qu’elle ne trahirait pas ses engagements, même si cela semblait la faire souffrir. Il hocha de la tête, comme pour la remercier une nouvelle fois de son abnégation et resserra légèrement son emprise sur son épaule.
— Ne tarde pas trop, il serait mal vu d’arriver en retard pour ton essayage.
— Ne t’en fais pas pour ça. Je serai à l’heure.
Regis vint déposer un doux baiser réconfortant sur le front de sa fille avant de quitter la salle à manger. Aurora ne tarda pas à faire de même et se rendit à l’entrée de la Citadelle. Elle descendit les escaliers jusqu’à la voiture qui l’attendait en bas. Debout devant le véhicule se tenait Ignis. Cette scène lui rappela leur sortie à l’opéra, ce qui la fit légèrement sourire de façon nostalgique.
— Je ne m’attendais pas à ce que ce soit toi mon chauffeur.
— Ton père me l’a personnellement demandé. Je ne pouvais pas refuser.
— Quelle ironie du sort.
— N’est-ce pas?
Ils se regardèrent avec un pincement au coeur, un maigre sourire triste sur leurs lèvres.
— Ne traînons pas trop. Nous devons aller récupérer ton frère avant de nous rendre à la boutique.
— Tu crois qu’il s’est réveillé?
— Je l’ai appelé juste avant que tu arrives, histoire de m’en assurer.
— Oh. Et bien… Allons-y dans ce cas.
Ils entrèrent dans la voiture avant de prendre la direction du centre-ville. Noctis les attendait en bas de son immeuble, appuyé contre le mur, encore à moitié endormi. Il monta à son tour à l’arrière du véhicule et tous se rendirent à la boutique “Vivienne Westwood”, une enseigne Altissienne réputée dans la réalisation de robes et costumes de mariage.
En entrant dans la boutique, une élégante femme les accueillit en inclinant le buste respectueusement.
— Bienvenue chez Vivienne Westwood, Vos Altesses. Nous vous attendions. Si vous voulez bien me suivre.
Aurora jeta un regard à Noctis qui semblait tout aussi enjoué qu’elle à l’idée d’être dans un tel endroit et tous trois lui emboitèrent le pas. Ils arrivèrent dans un salon d’essayage dans l’arrière boutique réservée aux invités de marque. Le jeune conseiller royal s’assit sur une banquette tandis que la princesse et la prince passèrent chacun derrière un paravent. Un homme prit en charge Noctis tandis que la femme s’occupa d’Aurora. Elle se déshabilla, quelque peu mal à l’aise, et regarda la robe accrochée sur le cintre en face d’elle.
— Est-ce que vous avez pris ou perdu du poid depuis la prise de mesure?
— Non.
— Bien, dans ce cas, veuillez enfiler votre robe, je vous prie, Votre Altesse.
Aurora acquiesça et exécuta la demande sans montrer de résistance. La styliste l’aida mettre sa tenue. D’abord une crinoline pour permettre à l’ensemble de conserver une belle forme évasée, puis la pièce principale composée de plusieurs jupons d’organza de teintes champagne et noir qui donnaient un visuel tout en transparence ainsi que d’un bustier en dentelle noire agrémentée de perles, pierreries, sequins et fils d’or et d’argent. La couturière semblait relativement satisfaite du travail, surtout qu’elle n’avait aucune retouche à faire. La princesse sortit de derrière le paravent et s’avança vers les miroirs disposés en arc de cercle afin de pouvoir se regarder sous tous les angles. Ignis qui attendait patiemment posa instinctivement ses yeux sur elle et il resta sans voix tant il l’a trouvé ravissante vêtue ainsi. Noctis ne tarda à pas à la rejoindre en finissant d’ajuster ses boutons de manchettes.
— Jolie robe.
— Hmm.
— Je te fais un compliment et t’es aussi aimable qu’une porte de prison. C’est le fait de devoir épouser Ravus qui te rend comme ça?
— Je m’en serai bien passé. Tout le monde n’a pas la chance d’épouser la douce Lunafreya Nox Fleuret.
— C’est vrai que j’ai pas trop à me plaindre. Mais si je me rappelle bien, tu ne le trouvais pas si mal que ça quand t’étais jeune.
Alors que Noctis taquinait sa soeur, Aurora serra la mâchoire, son agacement montant encore d’un cran. Ignis quand a lui déglutit mais resta calme et silencieux.
— J’avais sept ans... Et il n’avait pas encore rejoint les forces armées impériales...
— Mais ça ne t’aurait pas déplu à l’époque. Avoue.
— Noctis, ça suffit.
Ignis sortit de son silence, reprenant l’héritier du trône qui commençait à devenir un peu trop insolent envers sa soeur en public. Il s’adressa aux deux employés de la boutique.
— Pourriez-vous nous laisser un instant, s’il vous plaît?
— Bien sûr, Monsieur.
— Pas la peine. J’en ai fini avec mon essayage de toute façon.
Renfrogné, Noctis passa derrière le paravent pour retirer son costume, le reposa sur le cintre et avant de quitter la salle, il s’adressa une dernière fois à sa soeur et son ami.
— Je vous attend à la voiture.
Aurora ferma les yeux en soupirant pour essayer de se calmer tandis qu’Ignis fit tout de même signe aux stylistes de les laisser seuls quelques minutes. Ces dernier s’éclipsèrent de la pièce en refermant la porte derrière eux. Le jeune conseiller se leva, s’approcha de la princesse lucisienne, se plaça dans son dos et posa ses mains sur ses épaules. Il la regarda ainsi dans le miroir en face d’eux et murmura doucement de peur d’être entendu.
— Tu es magnifique...
— C’est gentil… Mais j’aurai aimé pouvoir le penser…
— Tout comme j’aurai aimé que cette robe me soit destiné… Si Sir Ravus ne tombe pas sous ton charme ainsi, alors je le ferai pour lui.
— Ignis… S’il te plait...
Elle détourna le regard tristement, ses joues rougissant légèrement. Il la fit doucement se tourner vers lui et vint poser une main sur sa joue, ses doigts sur sa nuque, la forçant à le regarder.
— M’accorderais-tu ta première danse.
— Ici? Tu n’es pas sérieux?
— Très sérieux.
Délicatement, Ignis lui prit une main tandis qu’il vint poser son autre libre dans son dos. Aurora, rougissant un peu plus, posa la sienne sur le bras de l’homme qu’elle aimait. Doucement, il l'entraîna dans une petite valse. Elle se laissa guider, ayant une confiance aveugle en lui. Leur danse fut brève mais cet instant leur parut une éternité. Il la regarda ainsi une dernière fois pour garder cette image en tête à jamais et approcha son visage du sien pour lui voler un tendre baiser, sachant pertinemment tout deux que ce n’était pas le lieu idéal, ni même raisonnable.
— Je vais aller me changer. J’en connais un qui va finir par s’impatienter.
Il hocha de la tête, lâchant ses mains à regrets et la laissa passer derrière le paravent pour qu’elle puisse se changer et ainsi rejoindre Noctis.
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CHAPITRE 6
Jungkook, 2 septembre. Année 13
Comment a-t-elle osé faire cela à Papa ? Cela ne faisait qu'à peine un an qu'il nous a abandonné et la voilà déjà dans cette jolie robe blanche serrée au niveau de sa taille avec des fleurs dans son grand chignon noir tenu par un long ruban bleu. Je suis assis dans un coin de la pièce, habillé dans ce monstrueux hanbok que ma grand-mère m'a obligé à porter. J'avais l'air d'un pantin dedans avec mes chaussons couleur rose fanée.
Comment a-t-elle osé me faire cela ? N'étais-je pas déjà assez moqué pour ma maman célibataire qui allait épouser un homme dont la réputation n'était pas des plus brillantes. Cet homme n'avait rien à offrir à ma mère, du moins, rien de supérieur à ce qu'elle avait avec papa. A cet instant là, je la haïssais pour ce qu'elle me faisait subir. Qu'avais-je fait pour mériter un sort pareil ?
Ma grand-mère a fini par m'attraper par le bras et m'a fait m'asseoir sur un siège de l'assemblée, en me disant d'être sage pendant la cérémonie. Que c'était un jour important pour ma maman et qu'elle devait être la plus heureuse, qu'elle méritait ce bonheur d'être à nouveau marié. Et mon bonheur à moi ? Avait-il la moindre importance ?
J'ai regardé en direction de ma maman, debout aux cotés de cet homme que je ne connais pas vraiment, en dehors du jour où maman a décidé de le ramener à la maison pour la première fois. Cet homme, il ne m'aimait pas, il me l'a clairement fait comprendre. Je n'étais à ses yeux qu'un dommage collatéral, un fardeau qu'il devait accepter de subir, s'il voulait garder ma mère auprès de lui.
Maman avait l'air si heureuse, alors que moi, j'avais juste envie de me cacher, de pleurer, de crier et que le monde entier m'oublie. Mais aujourd'hui, je devais rester un bon petit garçon, et me taire, car c'était le jour de ma maman. Alors j'ai fini par me taire, et a attendu patiemment que cet enfer se termine. Ma chambre, je voulais retrouver ma chambre, ce cocon qui m'attendait les bras tendu pour recueillir mes larmes, mes cris, ma colère et ma détresse que personne ne voulait entendre. Me taire. C'est tout ce dont j'avais droit.
Tout ce dont je me suis souvenu de ce jour là, c'est le sourire de ma mère, ses yeux qui brillaient comme mille et une étoiles. C'était la première fois que je la voulais sourire ainsi depuis que mon père avait disparu de notre vie. Etais-je un mauvais garçon de lui en vouloir de sourire ainsi alors que papa n'était plus là, qu'il nous avait laissé seul sans défense. Je me sentais comme abandonné par ma bonne étoile. Ce jour a marqué le début d'une nouvelle vie. Mon entrée dans le plus cruel des enfers.
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Jimin, 1 mars. Année 18
C'était enfin la pause déjeuner, j'ai quitté ma salle de classe après une matinée d'explication de la part de notre professeur principal sur le fonctionnement du lycée, sur comment va s'organiser l'année, et blablabla. J'ai suivi les deuxièmes années afin de trouver la cantine, autant l'avouer, j'ignorais où elle se trouvait, je me suis déjà perdu ce matin pour trouver les toilettes entre deux heures de cours. Lorsque je suis arrivé dans la cantine, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de monde.
J'ai fais une moue boudeuse avant de me retourner, prêt à repartir, mais j'entendis une voix m'appeler et en me retournant, je me suis retrouvé nez à nez avec une deuxième année que j'ai vite reconnu. Je lui ai adressé un petit sourire timide. Elle était plus grande que moi et portait l'uniforme du lycée : une jupe plissée sur un chemisier blanc et une veste par-dessus avec une cravate, le tout complété par ses petites converses. Ses longs cheveux châtains étaient détachés et virevoltaient à chacun des mouvements de sa tête. Elle attrapa une de mes joues rebondies entre ses fins doigts et la tira doucement comme une ajumma avec un petit garçon, en échappant un éclat de rire plein de contentement.
«_ Jimin-ah ! Que tu as grandis ! J'ignorai que tu étais dans ce lycée ! Je suis heureuse de te revoir...ton déménagement m'a beaucoup attristé tu sais... »
J'ai vécu dans la maison voisine à la sienne pendant presque un an.
Elle avait un an et demi de plus que moi, et s'est toujours montrée gentille avec moi. Elle a toujours adoré tirer sur mes joues, elle disait toujours que je ressemblais à un bébé avec mes grosses joues. Elle relâcha enfin ma joue, laissant une trace rosée de ses doigts sur ma peau. Elle m'a souhaité de bien travailler au lycée, et de rester le Jimin sage et serviable que j'étais à l'époque avant de me décoiffer les cheveux de sa fine main en riant puis elle a disparu, entrainée par une meute de filles qui l'ont attirée par la main.
Je l'ai regardé s'éloigner longuement avant de quitter la cantine pour rejoindre les distributeurs de snack, après quelques hésitations, je me suis acheté un paquet de chips au citron, une barre de chocolat aux noisettes et une petite canette de limonade ; utilisant les quelques pièces qui trainent au fond de mon porte monnaie. Il va falloir que j'aille demander un peu d'argent à noona. Après tout, je suis un grand garçon maintenant, j'étais au lycée après tout. Il était temps de me laisser gérer moi-même mes dépenses.
A treize heures, j'ai regagné ma salle de classe pour la suite de ma rentrée, l'estomac plein et calé pour le reste de la journée.
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Hoseok, 1 mars. Année 17
Maman m'a déposé devant le lycée en voiture, après m'avoir embrassé tendrement le sommet du crâne en me rappelant combien elle m'aimait et combien j'étais toute sa vie. Je n'ai pu retenir un large sourire en la serrant dans mes bras, murmurant que je l'aimais moi aussi et que je ferais tout pour la rendre fière. Dès que la porte a claqué, la voiture a démarré pour disparaitre au virage suivant. Je me suis lentement retourné vers cet immense portail. C'était le jour de la rentrée scolaire et j'entrais en première année dans ce lycée.
Le lycée Gyeseong se trouvait au nord de la ville. Inauguré le 8 septembre 1944 et était à l'origine un lycée catholique privé, réservé aux filles dans un premier temps puis il est devenu mixte au début du nouveau millénaire. Le lycée Gyeseong est connu pour être un lycée strict et très exigeant envers leurs élèves. Rigueur et Discipline étaient les mots clés de cet établissement, ainsi que Honneur et Respect. Maman a économisé toute sa vie pour me permettre d'aller dans un lycée aussi prestigieux, dont les résultats font parti des meilleurs du pays. Alors je me suis promis de faire de mon mieux.
J'ai soufflé un bon coup, remettant mon uniforme comme il faut, veillant à être irréprochable avant de passer enfin cette grille. Il s'agissait d'une très haute grille forgée dans un vieux fer entre deux piliers en pierre légèrement rongée par la rouille malgré de jolies dorures à l'effigie de l'emblème du lycée : une grande étoile à cinq branches par-dessus une plus petite. La cour était remplie d'élèves gesticulant dans tous les sens, une vraie fourmilière. Tous étaient vêtus de ce même uniforme que je portais. J'ai serré la lanière de mon sac à dos noir, et je me suis mis à chercher du regard un visage qui pourrait m'être familier, sans succès.
«_ Monsieur Jung Hoseok ! Votre classe est là-bas, veuillez vous dépêcher...il serait dommage d'être en retard dès le premier jour »
Cette voix rauque et rocailleuse était celle du vieux gardien du lycée. Un petit homme dégarni, portant une paire de bretelle de couleur jaune qui tenait un pantalon gris un peu trop grand pour lui, avec une chemise blanche impeccable rentrée dans son pantalon. Il était le gardien du lycée depuis au moins quarante ans. J'ai entendu qu'il était froid et strict, mais qu'il savait être indulgent...parfois.
J'ai sursauté légèrement lorsque mon nom a été prononcé avant de me précipiter aussi vite que mes maigres jambes m'ont permis en direction du groupe d'élèves qui commençait à rentrer en compagnie d'un professeur. J'étais à cette seconde officiellement devenu un lycéen de Gyeseong.
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Namjoon, 27 Août. Année 19
« Avis d'expulsion... »
Je fixais cette feuille alors que mes yeux lisaient les mots imprimés sur la feuille. Nous étions expulsés de cette maison par notre propriétaire, suite aux nombreuses dettes de notre famille et au mauvais comportement de mon père : il s'était battu ivre mort avec le propriétaire, le menaçant de mort lorsque ce dernier a réclamé la régule des impayées. Maman pleurait à genoux suppliant de ne pas nous expulser, qu'elle avait un fils et deux filles encore au lycée et collège. Elle promettait de les payer, de travailler encore plus pour rembourser. Elle leur dit que je travaille, que s'il faut mes petites sœurs iront travailler aussi pour qu'on arrive à bout de toutes ces dettes.
Cependant, le propriétaire refusa de changer d'avis. Nous faisant comprendre qu'il ne voulait plus de notre famille dans ces lieux, qu'il refuse d'avoir de nouveau à faire à mon père. Ce dernier était d'ailleurs là, totalement ivre et clairement sous substances illicites. Il était prêt à frapper l'huissier et le policier, leur envoyant des insultes. C'est mes deux petites sœurs qui l'ont retenu de toute leur force alors que j'aidais maman à se relever et j'essayais de lui expliquer qu'on va s'en sortir, tous ensemble. Qu'on allait trouver une solution pour survivre.
L'huissier et l'agent de police nous autorisèrent à entrer à l'intérieur du logement afin qu'on récupère nos effets personnels. Du moins, ce qui nous appartenait. Hors, très peu de choses nous appartenaient. Je suis allé dans ma chambre et j'ai récupéré mes quelques vêtements dans un sac, ainsi que mes affaires de cours que j'ai rangé dans mon sac à dos avant de rejoindre mes sœurs pour les aider à rassembler leurs quelques affaires. Nous étions si pauvres que nous ne possédions pas grand-chose en dehors de quelques très vieux vêtements, nos uniformes scolaires et quelques très vieux bouquins de cours. Maman fit de même avec ses vêtements et ceux de papa avant de tout mettre dans la très vieille voiture familiale.
Maman cria de colère contre papa pour l'obliger à entrer dans la voiture, alors qu'il ne tenait quasiment plus debout tellement il avait de l'alcool dans l'organisme. Je me suis installé entre mes sœurs qui s'étaient mises à pleurer, je les ai serrées contre moi en embrassant le sommet de leur crâne leur promettant qu'on allait s'en sortir, qu'on allait survivre, comme on l'a fait depuis notre naissance. Maman monta au volant avant de démarrer la voiture et de se mettre à rouler. Mes sœurs et moi nous sommes retournés pour regarder la maison dans laquelle nous avons grandi s'éloigner de nous et disparaitre à l'horizon. Les quatre jours suivant, nous avons erré dans différents jjimjilbang, le seul hébergement qu'on pouvait temporairement s'offrir en attendant de trouver une solution.
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12 Ce qu'il faut faire et ne pas faire pour réussir un emplacement de voiture entre particulier corse
Lorsque vous organisez le transport pour le jour de votre mariage , il y a beaucoup de choses à penser . En plus de trouver une compagnie de location de automobile de mariage qui correspond à votre look et votre thème , vous voudrez vous assurer que vous commandez une compagnie fiable dans le but vous soyiez en mesure de être sûr que vous vous sentirez au mariage à temps .
Si vous êtes en train de mettre en location votre automobile de cérémonie et que vous vous sentez un peu confus , ne paniquez pas - location voiture de mariage nous avons tout prévu . Nous avons parlé à quelques experts de location de voiture de cérémonie et répondu à certaines des interrogations les plus habituelles des paires ont , de manière que vous n’aurez aucun mal à trouver le tour parfait .
Quand devrons-nous payer le solde final ?
Chaque entreprise aura sa propre politique , alors assurez-vous d’être clair quant à la date d’échéance du paiement terminal avant de signer sur la ligne pointillée ! Pour vous aider la prestation , trouvez une société qui vous permet d’étaler les paiements , Melissa explique de quelle façon cela fonctionne avec notre équipe : " Nous effectuons les paiements aussi facilement que possible pour tout couple avec un dépôt de 100 , 00 £ pour tout véhicule , la moitié du solde payable six mois avant et le solde terminal dû le premier du mois précédent . "
Qui décore la voiture ?
C’est quelque chose à demander en contactant le fournisseur de automobile de mariage . Beaucoup d’entreprises vont décorer la automobile pour vous , alors assurez-vous de leur faire savoir si vous avez des décos spécifiques ou des que vous voudriez utiliser .
Combien de temps devrions-nous dépenser pour aller à notre lieu de cérémonie ?
Laissez suffisamment de temps pour arriver à l’heure , même si vous rencontrez des embouteillages ou d’autres retards , vous réussirez à l’heure . Rappelez-vous que les 30 dernières minutes avant que la mariée et son groupe quittent la maison se précipiteront alors assurez-vous d’avoir tous vos horaires pour le matin clairement tenu . Monter et descendre d’une voiture dans votre robe de mariée peut aussi prendre plus de temps que vous ne l’imaginez , alors pensez-y aussi !
Melissa explique que , comme beaucoup de sociétés établies , notre équipe vous permet de ne plus penser à tous les soucis . " Nous nous occuperons de tout cela pour vous et confirmerons ces renseignements deux semaines avant , avec nos pilotes effectuant une session d’entraînement avant le cérémonie pour être certain que l’itinéraire le plus aisé est pris . "
Quand chaque voiture doit-elle arriver à la cérémonie de mariage et au lieu de la cérémonie de mariage ?
La fête du marié doit arriver au minimum quarante cinq minutes avant la cérémonie afin qu’il soit là à temps pour guider les invités jusqu’à leur siège .
Les demoiselles d’honneur et la mère de la mariée doivent aller sur le lieu du cérémonie environ 10-15 minutes avant la cérémonie , la mariée et le père de la mariée arrivant environ cinq minutes avant le début du service .
Il est évidemment un plus d’arriver un petit peu plus tôt que tard - vous pouvez toujours tuer du temps en faisant un petit tour en automobile . Votre fournisseur de voitures pourra vous conseiller à ce sujet .
Vous voudrez peut-être tenir compte du temps dont votre photographe disposera pour prendre des clichés des voitures qui arrivent et de la mariée et du cortège nuptial qui sortent aussi . Il n’est pas poli de laisser vos convives attendre trop longtemps pendant que vous prenez vos photos , alors suivez les indications de votre , mais prenez en compte rajouter cinq minutes complémentaires si vous le désirez .
Combien de temps avant le grand jour devrions-nous réserver notre automobile ?
Réservez votre automobile le plus vite possible . Comme avec beaucoup de réalisateurs de mariage , les compagnies de automobile prendront des réservations jusqu’à un couple d’années à l’avance ainsi faire des arrangements gentils et tôt pour éviter tout mauvais plan !
Pouvons-nous annuler notre réservation de automobile de mariage ?
La plupart des entreprises vous demanderont de payer un acompte qui sera souvent non remboursable . Si vous avez envie d’annuler pour une raison quelconque , assurez-vous de le mettre par écrit et n’oubliez pas de toujours souscrire une assurance cérémonie pour vous protéger dans le cas où vous n’avez pas l’occasion d’annuler le mariage .
Devrions-nous prendre un moyen de déplacement pour les convives ?
C’est à vous d’en choisir et cela dépend des équipements - telles que les places de parking - sur vos sites . Certains couples choisissent de mettre en location un autobus ou une fourgonnette pour emmener leurs convives entre la cérémonie de mariage et la livraison s’ils sont éloignés ou s’il y a beaucoup d’invités qui prennent le train pour aller à votre salle . La location d’un autobus classique à impériale est un choix passionnant pour tous vos invités de voyager ensemble . Cependant , la plupart clients potentiels sont contents de conduire eux-mêmes et cela suggère qu’ils peuvent partir à l’heure qui leur correspond .
youtube
Maintenant vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur la réservation de votre voiture de mariage , assurez-vous de contrôler toutes les entreprises de voitures fabuleuses à l'intérieur de notre catalogue de réalisateurs de cérémonie .
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Conseils pour rester élégante le jour de votre mariage d'hiver
Choisir la bonne robe de mariée d'hiver peut être délicat, mais si vous choisissez judicieusement, vous n'aurez pas à sacrifier le confort ou le style. Avec tous les essentiels pour temps froid disponibles chez robe demoiselle d'honneur Cicinia, il sera facile de rester au chaud et élégant lors de votre grand jour. Pour vous aider dans votre planification, nous avons élaboré ce guide des tenues de mariage d'hiver, avec des conseils et des suggestions sur la façon de trouver la robe parfaite qui vous gardera au chaud et aura fière allure. Nos conseils d'expert vous aideront à vous assurer que vous êtes magnifique lors de votre grand jour. La taille de votre robe de mariage a une grande importance Pour une mariée, la priorité est d'être à l'aise dans sa robe. Lors de l'achat de votre robe, assurez-vous d'avoir suffisamment de temps avant le jour de votre mariage pour l'essayer et apporter les modifications nécessaires. Vous voudrez peut-être envisager de commander une taille au-dessus si vous craignez de pouvoir vous déplacer librement ou de porter des couches confortablement. Commander en ligne sans essayer la robe au préalable peut être risqué car elle peut ne pas correspondre à la photo ou apparaître en retard. Pour un mariage en hiver, choisissez des tissus et des matériaux qui protègent du froid Il est important de noter que les matériaux que vous utilisez ont un impact direct sur la chaleur de votre robe. Par exemple, des tissus plus épais comme la laine vous garderont plus au chaud que des tissus plus légers comme la mousseline ou le tulle. L'épaisseur de la matière a aussi un impact, par exemple si vous souhaitez porter une robe composée de deux épaisseurs de soie, elle sera plus chaude qu'une seule épaisseur de soie. Il est également important de considérer les motifs lorsque vous décidez quel tissu est le meilleur, les fines rayures rendront votre robe moins chaude car elles créent de petites poches où l'air froid peut entrer et circuler dans votre corps, tandis que les motifs plus épais vont faire le contraire en emprisonnant la chaleur à l'intérieur. Et les manches ? Vous pensez peut-être que les manches longues vous aideraient à rester au chaud, mais en réalité, il n'y a pas beaucoup de différences entre les robes à manches courtes et les robes à manches longues. Ce qui fait la différence, c'est le poids du tissu. Au moment de choisir votre robe, il est préférable d'opter pour quelque chose de léger comme le taffetas, même si cela ne vous permettra pas de montrer vos bras autant que d'autres matières. Vous pouvez également choisir une robe sans manches, puis l'associer à un haussement d'épaules sans manches ou à un boléro afin de ne pas vous sentir trop nue sans manches tout en bénéficiant d'une certaine protection contre les intempéries hivernales. La texture compte énormément pour faciliter vos mouvements Cela peut sembler un détail idiot, mais la texture de votre robe est importante. Vous voulez être au chaud lors de votre mariage, ce qui signifie que vous devez éviter tout ce qui est trop froid ou moite. Vous voulez également être à l'aise tout au long de la journée, ce qui signifie que vous devez éviter tout raideur ou démangeaison. La couleur est primordiale pour rester élégante le jour de votre mariage d'hiver La couleur de votre robe de mariée est primordiale pour rester élégante le jour de votre mariage d'hiver La couleur est le moyen le plus rapide de changer votre humeur et de vous mettre dans le bon état d'esprit. Par exemple, les rouges sont énergisants, tandis que les bleus sont apaisants. Si vous voulez vous sentir plus excité ou exalté avant le jour de votre mariage, portez une couleur vive qui vous rend plus heureux. En revanche, si vous souhaitez vous sentir plus calme ou plus à l'aise avant votre grand jour, choisissez une teinte pastel qui aidera à ralentir les choses. A lire également : Avoir une bague de fiançailles qui vous ressemble! Accordez une attention particulière aux accessoires que vous porterez avec votre robe de mariage Les accessoires peuvent faire passer votre look au niveau supérieur. Il peut s'agir d'une ceinture, d'une écharpe ou d'un collier. Je recommande de porter quelque chose qui n'est pas trop voyant ou trop haut mais qui a juste assez de détails pour compléter votre robe. Par exemple, une simple pochette noire avec un rouge à lèvres rouge vif pourrait transformer n'importe quelle tenue unie en un look parfait pour le jour du mariage. Si vous organisez un mariage en hiver, vous aurez probablement besoin d'au moins deux paires de chaussures (selon le temps qu'il vous faudra pour marcher dans l'allée). Assurez-vous que l'une de ces paires est adaptée à un usage extérieur. Il existe de nombreuses options pour vous assurer que votre tenue de mariage d'hiver est parfaite pour chaque détail - du tissu à vos chaussures. Nous pensons qu'il est important de toujours garder à l'esprit que nous sommes tous différents et que nous avons des styles différents, il n'y a donc pas de façon parfaite de s'habiller pour votre mariage d'hiver. Assurez-vous simplement que vous êtes à l'aise dans tout ce que vous portez car, en fin de compte, votre confort contribuera grandement à rendre votre expérience plus agréable. Read the full article
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Maquillaje
« Les femmes aujourd’hui ne mettent plus de maquillage. Pourquoi ne veulent-elles plus se faire belle et mettre de beaux habits ? » déclara son oncle Nacho.
Esmeralda se sentit visée par cette remarque. Depuis combien de temps n’avait-elle pas porté du maquillage ? Elle se souvint avoir jeté tous ses produits car ils étaient périmés. Quand était-ce ?
Elle se souvint du mariage de son amie Alba où elle s’était apprêtée pour l’occasion : des talons hauts, du vernis à ongles, une robe neuve, une belle coiffure ornée de pommes de pins mais pas de maquillage. Elle avait trouvé des vêtements hyper classes pour les enfants et sa fille lui avait même demandé pourquoi elle avait une robe de « vraie princesse ». Elle lui avait répondue que c’était parce qu’ils allaient fêter le mariage dans un vrai château. Et c’était bien vrai. Ce mariage était splendide : sublime vieille voiture que les mariés avaient même dû pousser, château en pierres claires surplombant un panorama digne d’une peinture de maître.
Esméralda était très gênée d’y être allée sans maquillage mais elle s’était retrouvée dans une situation absurde. Son maquillage ayant déjà été traité dans une décharge et, ne souhaitant pas racheter des produits coûteux (sa bourse était maigre) et polluants qu���elle ne réutiliserait certainement jamais ; elle avait pris le parti d’aller se faire maquiller dans une boutique le matin du mariage. Le résultat serait sûrement meilleur car elle avait perdu les gestes de cette coquetterie. Habiller et bouger toute la famille n’était pas une mince affaire et ils avaient fini par arriver en retard à la cérémonie à la mairie. Une pause maquillage était donc tout à fait irréaliste.
A peine arrivés au château, le témoin de la mariée, Pepita, lui avait balancé : « Et ton maquillage ? ». Esméralda ne dit rien mais n’en pensa pas moins. Déjà, c’était elle qui avait organisé l’enterrement de vie de jeune fille au Hamann la veille, donc une quinzaine de femmes l’avait déjà vu sans aucun autre que son slip… « C’est la fête du slip ! » comme disait Pepita. Et puis, si Pepita tenait tant que ça à ce qu’elle soit maquillée, elle n’avait qu’à lui proposer d’aller dans sa voiture et s’occuper d’elle… C’est ce qu’elles auraient fait dix ans plus tôt quand Alba, Esméralda et Pepita étaient colocataires. Cela restait de très bons souvenirs. Mais tout change. Elle était sûre que Pepita avait tout le matos dans la boîte à gants. Comment rester impeccable toute l’après-midi et toute la soirée autrement ?
Donc, la dernière fois qu’elle avait été maquillée, c’était sûrement à son propre mariage, cinq ans plus tôt. La robe de princesse de mariée exigeait corset, talons, coiffure compliquée, vernis à ongles et… maquillage.
Mais depuis, elle ne souhaitait plus être une princesse. Juste une bonne mère, une bonne épouse. Et des discussions intéressantes. Est-ce que cela exigeait du maquillage ?
« Les choses changent, rétorqua-t-elle.
- Mais pourquoi ? Les femmes ne prennent plus soin d’elles. On peut quand même faire attention à soi. Nous, les hommes, on continue à faire des efforts. De l’exercice, de belles chemises, on se coupe bien les cheveux, on fait attention à bien manger.
- Et pourquoi penses-tu que les femmes ne font pas ça ?
- Mais, ce sont les hommes qui doivent se muscler. Les femmes c’est le maquillage qui leur va.
- Pourtant, Lolita n’est pas maquillée. » Lolita était la compagne de Nacho depuis une petite dizaine d’années maintenant. Ils étaient inséparables.
« Et non ! C’est pour ça que les hommes ont des femmes plus jeunes et que ça ne se voit pas. J’ai 66 ans et elle en a 61, personne ne voit les cinq années d’écart ! » Il était fier comme Artaban.
Esméralda leva les yeux au ciel, se retenant de glousser. Celle-là, on ne lui avait jamais faite ! Nacho croyait encore qu’il était un jeune homme. C’est vrai qu’il prenait soin de lui mais rien non plus d’exceptionnel. Et il faisait son âge malgré tout. C’est Lolita qui faisait plus âgée ; elle n’avait pas l’air de faire beaucoup de sport, avait du ventre et avait des vêtements simples bien que seyants. Elle n’était pas laide et elle était quand même soignée. Pour la première fois depuis qu’elle était arrivée, Esméralda osa dire ce qu’elle pensait, sachant que cela ne plairait pas à tout le monde. On l’avait censurée dès qu’elle n’avait pas les idées que sa famille considérait comme les bonnes.
« Mais si c’est toi qui aime faire attention à l’apparence et que c’est toi qui aime le maquillage. C’est toi qui devrait en mettre… »
Il éclata de rire :
« Celle-là on ne me l’avait jamais faite ! Le maquillage, pour les hommes !
- Aucune loi ne l’interdit. Tu es libre de le faire. D’ailleurs, dans les pays Scandinaves, certains hommes en mettent. Les femmes et les hommes ont la liberté d’en mettre ou de ne pas en mettre. »
C’est alors que toute la tablée interrompit toutes les discussions en cours. Et à sa cousine Pili de rire :
« Tu veux faire de Papa un transsexuel ? »
Et à sa belle-mère de rajouter :
« Avec une belle robe, Nacho, tu serais tout mignon. Et tu arrêterais de me demander de mettre du maquillage !
- Les hommes et les femmes ont la liberté de mettre ou non des robes. Dans de nombreuses cultures, c’est même la coutume que les hommes en mettent. Tenez, la djellaba ou la tenue des hommes d’église…
- Bon, maintenant, tu te tais ! Tu vas voir !» Lolita ne trouvait plus ça drôle. Le ton avec lequel elle dit cela était très clair. Cela signifiait : tu arrêtes de dire des âneries et tu es une femme, tu écoutes Nacho et tu la fermes. Si tu veux parler, tu te cantonnes aux thèmes féminins : vêtements, éducation, cuisine, etc… D’ailleurs tous les autres membres assis autour de la table de cette réunion de famille avaient le bec cloué. Les enfants, alimentés en permanence, avaient la bouche pleine. Esméralda savait pourquoi elle n’avait pas emmené ces trois enfants. Ils étaient loin d’être des oisillons qui attendent la becquée. Les filles portaient avec joie des robes à froufrou. Il faudrait qu’elle en ramène une à sa fille, elle adorerait ça. Même Carmen, sa marraine, habituellement si vindicative, se recroquevillait sur sa chaise.
« Quelle est ta taille de vêtement ? demanda Lolita.
- 44.
- Viens dans ma chambre, j’ai une très belle robe dans cette taille. Tu pourrais l’essayer, et si elle te va, je te la donne.
- Merci, c’est très gentil », répondit Esméralda. Elle s’en foutait de sa robe. Et puis, qu’est-ce qu’elle foutait avec une robe en 44 ? Depuis qu’elle la connaissait, Lolita faisait au moins du 48. Mais bon, ça, c’est une autre histoire…
Elle en avait vraiment rien à cirer de sa robe, elle avait plutôt l’impression d’être un chien qui se fait amadouer avant d’être muselé. Et pourquoi pas changer et utiliser des robes sur les museaux… Il serait beau le toutou !
Esméralda la suivit docilement jusqu’à la chambre. Elle se sentait écrasée jusqu’au plus profond de son être. Elle avait envie de courir à la porte et de s’échapper. Ça faisait déjà quatre jours qu’elle était là. « Plus que trois » pensa-t-elle.
« Avec des femmes comme ça, forcément que les hommes sont machos. Jamais personne ne va les laisser discuter ou réfléchir sur ce thème. Ils ne font que faire ce que les femmes leur disent. » Car, après tout, Lolita ne portait pas de maquillage et ne faisait pas attention à son alimentation comme le souhaitait Nacho. Elle n’écoutait pas plus son compagnon qu’Esméralda. C’est elle qui avait le pouvoir.
Bien que ça n’avait rien à voir, Esméralda n’avait définitivement plus aucune intention de se maquiller dans un prochain avenir. Ni de revenir à ces réunions de famille, pour avoir l’illusion d’en avoir une. De toutes les personnes réunies autour de la table, aucune n’avait osé parler. Que pensaient-ils ? Après tout, ça n’avait aucune importance, il suffisait de se ranger derrière l’avis celui qui est le plus fort.
Ce n’était même pas un problème de machisme. Ni même de relation homme-femme. C’était juste certaines personnes qui empêchaient d’autres de dire ce qu’elles pensaient, et les autres qui se laissaient faire. Sans fard, c’est à ça qu’elle ressemblait, sa famille.
Si elle devait rester plus longtemps, elle se serait révoltée ou enfuie. Mais à quoi bon. Il suffisait juste de tenir trois jours de plus.
Elle renferma la rage qu’elle avait dans le cœur. Elle avait hâte de retrouver sa vraie famille, dans laquelle même ses enfants sont écoutés et où on est libre de discuter de tout ; de peser ensemble tous les arguments, même les plus farfelus ; de communiquer.
Esméralda avait la fureur de vivre.
Aurianne Or
- Oh c’est haut: https://www.tumblr.com/edit/173055979070/?redirect_to=https%3A%2F%2Faurianneor.tumblr.com%2Fpost%2F173055979070%2Foh-cest-haut-jai-travaillé-au-salon-de-lauto
- Men don’t wear trousers, la barbe!: https://aurianneor.tumblr.com/post/158627366114/men-dont-wear-trousers-la-barbe-sur-le-même
- Homme à barbe: https://aurianneor.tumblr.com/post/166258001410/homme-à-barbe
- Healthy Skin: https://aurianneor.tumblr.com/post/164207890350/healthy-skin-wikipedia-aleppo
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Meghan Markle et le royal baby : première apparition... la photo que tout le monde attendait !
La sublime Meghan Markle a accouché d'un garçon ce lundi 6 mai, comme l'a annoncé son époux, le prince Harry.
"Je suis très heureux d'annoncer que Meghan et moi avons eu un bébé ce matin, un bébé en très bonne santé", a déclaré l'heureux papa aux caméras de télévision à Windsor. Et de poursuivre, toujours avec le sourire : "Nous sommes tous les deux absolument ravis et reconnaissants pour tout l'amour et le soutien de tous. Cela a été incroyable, donc nous avons voulu simplement partager cela avec tout le monde."
Le fils du duc et de la duchesse de Sussex , né avec "un peu de retard" prendra la septième place dans l'ordre de succession au trône britannique. Quant à son prénom, le le couple y "réfléchit toujours", a ajouté Harry.
Désormais, tout le monde attend d'apercevoir les premières photos de Meghan, Harry et de leur bébé qui fait déjà couler beaucoup, beaucoup d'encre. Kate Middleton, elle, s'affichait toujours avec son nouveau-né, après...
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Quinze ans après le triomphe de Bringing up Baby (L’Impossible Monsieur Bébé), Howard Hawks et Cary Grant renouent avec le ton résolument décalé de la “screwball comedy”. Mais le film fera également date pour avoir enfin révélé au grand public une certaine Marilyn Monroe.
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Tout au long de son enfance, l’unique source de joie de la petite Norma Jean fut la séance de cinéma du samedi après-midi. Devenue Marilyn Monroe, la star se souviendra de cet émerveillement : « Je m’asseyais au premier rang, et rêvais au bonheur d’être une actrice. Mais je ne me rendais pas vraiment compte. Bon ou mauvais, cela n’avait pas d’importance, j’étais heureuse, aussi longtemps que cela bougeait sur l’écran… » À l’époque, l’actrice favorite de Marilyn est Jean Harlow, la blonde platine dont sa mère lui assure qu’elle prendra un jour la relève.
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Mais au cours de ces années 30, le cinéma hollywoodien est également dominé par un couple mythique, Fred Astaire et Ginger Rogers, qui portent la comédie musicale à son zénith. Et c’est aussi l’époque où un jeune premier du nom de Cary Grant se met à faire tourner la tête des plus belles vedettes… Nul doute qu’en se voyant offrir un véritable rôle face à Cary Grant et Ginger Rogers, héros de son enfance, la jeune Marilyn a réalisé avec Monkey Business l’un de ses plus beaux rêves.
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Le remède miracle qui permet de retrouver sa jeunesse n’est pas mis au point par les savants qui travaillent dans ce domaine mais par un singe pris d’une folie d’imitation… Redevenue jeune, Edwina met un poisson rouge dans le pantalon du digne Oliver Oxley et se trouve atteinte d’une – nouvelle – crise de pudeur lorsqu’elle croit revivre avec son mari leur nuit de noces d’autrefois. La folle aventure qu’il vit permet de même à Barnaby de dire – enfin ! – à sa belle-mère de se taire (il se retient depuis sept ans) et de scalper son ancien rival, Harvey Entwhistle. Devenu “Aigle rouge”, il bénéfice à cette occasion de la complicité d’une bande d’enfants habitués à jouer aux cow-boys et aux indiens. [La comédie américiane – Patrick Brion – Edition de la La Martinière (1998)]
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
L’un des moments les plus savoureux est celui où Edwina prend à tort – le bébé qui est auprès d’elle pour son propre mari. Howard Hawks profite de la situation pour se moquer des savants et de leurs recherches et pour peindre avec ironie une Amérique prête à satisfaire ses fantasmes. Barnaby s’empresse de partir en voiture avec la secrétaire de son patron et Edwina, soudain rajeunie, est obsédée par sa nuit de noces… Lois Laurel, délicieusement jouée par Marilyn Monroe, confond allègrement “ponctualité” et “ponctuation” et lorsque Barnaby dialogue avec le jeune garçon habillé en cow-boy – mais crédité au générique comme “petit indien” – qu’interprète George “Foghorn” Winslow, l’enfant semble beaucoup plus mûr que son interlocuteur, trouvant de bonnes raisons, des raisons d’adulte, pour mettre en doute l’efficacité de ce que propose Barnaby. [La comédie américiane – Patrick Brion – Edition de la La Martinière (1998)]
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Plus critique, Howard Hawks lui-même constatera à propos du film : « Les prémisses de Monkey Business étaient difficilement acceptables et, en conséquence, le film ne fut pas aussi drôle qu’il aurait dû l’être. Les épisodes qui concernaient directement le singe étaient impossibles à croire. Les autres atteignaient parfaitement leur but, une fois acceptées ces prémisses. Mais je crois que nous avions embarqué les spectateurs dans la mauvaise direction. On ne pouvait imaginer qu’un singe fût capable de mettre ensemble toutes ces choses, cela ressemblait un peu trop à une farce. En outre, les scènes avec Ginger Rogers devenue adolescente faisaient double emploi avec celles de Cary Grant, qui l’emportait parce qu’il les jouait le premier et que son rôle était mieux écrit. » [La comédie américiane – Patrick Brion – Edition de la La Martinière (1998)]
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Au début des années 50, le code de censure en vigueur à Hollywood était tellement sévère qu’un scénario aussi sulfureux que celui de Monkey business pouvait s’attirer des ennuis. En l’occurrence, une injonction à en supprimer les réparties les plus suggestives, art dans lequel Howard Hawks était passé maître. C’est donc un script nettement édulcoré que le réalisateur commence à tourner le 5 mai 1952 au sein des studios de la Fox. Pour Marilyn, ce projet constitue en tout cas une aubaine : certes il s’agit d’un énième rôle de secrétaire écervelée, mais la voilà qui partage l’affiche avec deux monstres sacrés, Cary Grant et Ginger Rogers. Un casting de rêve, qui ne fait pas pourtant rêver Howard Hawks : car s’il est ravi de retrouver pour la cinquième fois son vieux complice de His Girl Friday (La Dame du vendredi) et I Was a Male War Bride (Allez coucher ailleurs), il n’en va pas de même pour sa partenaire. Le réalisateur souhaitait en effet confier le rôle à une jeune actrice, idéalement Ava Gardner. Mais, en partie parce que Cary Grant répugne à être marié à l’écran avec une femme nettement plus jeune que lui, le studio impose finalement Ginger Rogers, alors âgée de 41 ans. Dépité Hawks ne se privera pas de se venger en montrant infernal envers la pauvre comédienne pendant le tournage.
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Nul doute que cette ambiance peu chaleureuse n’aide pas Marilyn à se sentir à l’aise sur le plateau. D’autant qu’elle sent bien que le réalisateur n’a pas grande estime pour elle, lui qui l’a engagée en jugeant que “le côté surdéveloppé de cette gamine devrait être assez drôle”. Ce qu’elle ignore, c’est que ce vétéran d’Hollywood, qui a vu défiler tant d’actrices, s’avère malgré tout bluffé par sa photogénie, comme il en conviendra plus tard : « Marilyn est arrivée devant la caméra, et la caméra l’a aimée. Tout d’un coup, c’était un pur symbole sexuel ». De son côté, Cary Grant ne témoigne pas non plus beaucoup d’intérêt envers sa jeune partenaire : « Je n’imaginais pas qu’elle allait devenir une grande vedette. Si elle avait quelque chose de différent des autres actrices, ce n’était pas apparent à l’époque. Elle semblait très timide et tranquille. Il y avait quelque chose de triste en elle. » Comme sur ses tournages précédents, Marilyn préfère de toute façon s’isoler du reste de l’équipe, à l’exception du costumier William Travilla, qu’elle retrouve avec plaisir. Entre les prises, Marilyn répète son rôle avec ferveur, même si le nombre de ses répliques dans le film reste limité. En fait, elle a une angoisse terrible à l’idée de décevoir les autres – cette angoisse qui, même au faîte de sa gloire, ne la quittera jamais…
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Pour compliquer encore un peu les choses, Marilyn déteste la robe ajustée dans laquelle on la fait jouer pendant tout le film. Mais surtout, une raison plus grave lui rend extrêmement pénible ce tournage. Dès le début des prises de vues, la jeune femme est prise de douleurs abdominales, et l’on ne tarde pas à diagnostiquer une crise d’appendicite. Marilyn décide pourtant de repousser l’opération qui la soulagerait, se contentant de prendre quelques jours de repos et une bonne dose d’antibiotiques, afin de ne pas trop retarder le tournage. L’intervention aura finalement lieu le 28 avril, une fois que les scènes de Marilyn auront été bouclées. C’est également pendant ce tournage maudit qu’éclate l’affaire du calendrier où figure un nu de Marilyn : scandale que l’ex-cover girl parvient de justesse à retourner en sa faveur… Heureusement, un événement vient lui mettre un peu de baume au cœur durant ces semaines difficiles. Joe Di Maggio, qu’elle vient tout juste de rencontrer, se montre de plus en plus empressé auprès d’elle. Au studio, elle passe de longs moments au téléphone avec lui, n’hésitant pas à faire attendre toute l’équipe pour cela. Avides de scoops, les reporters se mettent à hanter les couloirs de la Fox dans l’espoir d’en apprendre davantage sur l’idylle naissante entre l’actrice et le champion de base baIl, ce qui ajoute évidemment une certaine pression au tournage. Les photographes seront aux anges lorsque, pour le dernier jour de travail de Marilyn, Joe vient lui rendre visite sur le plateau…
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Fort heureusement, Monkey Business ne porte au final aucune trace des nombreux problèmes qui en ont jalonné la fabrication. Cary Grant y est une nouvelle fois excellent dans le registre de la comédie, face à un chimpanzé qui n’est pourtant pas loin de lui voler la vedette. De son côté, Marilyn confirme dans le rôle de Mademoiselle Laurel, secrétaire incapable de taper à la machine, son statut de blonde explosive. C’est d’ailleurs elle qui se verra mise à contribution par la Fox pour la promotion du film, en présidant notamment la parade organisée pour l’élection de Miss America : l’occasion pour Marilyn, vêtue d’une robe généreusement échancrée, de créer un nouveau tollé. Mais l’actrice n’aura bientôt plus besoin de choquer les bonnes âmes pour faire parler d’elle. Son film suivant, Niagara, se chargera de faire définitivement d’elle une star internationale…
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Ironiquement, Monkey Business, comédie ouvertement commerciale et sans distinction particulière, devint bientôt l’improbable point de ralliement pour une poignée de critiques français qui cherchaient à faire reconnaître Howard Hawks comme un artiste sérieux, ce que Hawks devait découvrir à sa grande surprise quand il arriva en Europe. Certains des analystes les plus subtils de l’œuvre de Howard Hawks ont soutenu avec pertinence la prééminence de Monkey Business parmi les comédies du cinéaste. Robin Wood le décrit comme sa comédie la plus “organique”, le rapproche de façon intéressante de Scarface comme portrait de la régression vers le primitivisme, et admire la manière dont les personnages secondaires – le vieux Oxley, le petit bébé, la mère d’Edwina, la jeune Mlle Laurel – représentent les divers âges de la vie non couverts par les rajeunissements des vedettes. Gerald Mast a vanté la parfaite construction du film, le présentant, de façon convaincante, comme le reflet inversé, ou l’extension, de Bringing up Baby, et signalant les parallèles shakespeariens dans les deux films. Les deux critiques vantent la manière dont l’humour se mêle aux préoccupations thématiques, et dont l’excès pousse la comédie à la limite du tragique. [Hawks – Todd McCarthy (Biographie traduite de l’américain par Jean-Pierre Coursodon.- Ed. Institut Lumière / Actes Sud (1999)]
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
Malgré tout, les meilleures œuvres de Hawks sont celles où l’on sent que le processus même de la création a contribué à donner à chacune sa forme propre et naturelle, ce qui n’apparaît jamais dans Monkey Business. Mis à part quelques moments de calme consacrés aux discussions sur le mariage de Barnaby et Edwina, l’action est dans l’ensemble mécanique et laborieuse, comme conduite machinalement selon un plan préexistant. En fait, le film reste surtout marquant par sa description – unique dans l’œuvre de Howard Hawks – d’un mariage dont la flamme vacillante est ranimée par un moyen totalement fantastique. Pour Hawks, le regain amoureux de Barnaby et Edwina relevait du pur fantasme. [Hawks – Todd McCarthy (Biographie traduite de l’américain par Jean-Pierre Coursodon.- Ed. Institut Lumière / Actes Sud (1999)]
MONKEY BUSINESS (Chérie, je me sens rajeunir) – Howard Hawks (1952) avec Ginger Rogers, Cary Grant, Marilyn Monroe
L’histoire
Le docteur Barnaby Fulton (Cary Grant) recherche pour le compte d’Olivier Oxley (Charles Coburn), le directeur de l’usine de produits pharmaceutiques qui l’emploie, un remède permettant de retrouver jeunesse et vigueur, un véritable élixir de jouvence. Un jour, l’un des singes servant aux expériences s’échappe de sa cage et, imitant Barnaby qu’il a vu en action, mélange plusieurs produits et obtient un curieux breuvage qui se retrouve dans le distributeur d’eau potable du laboratoire. Voulant se désaltérer, Barnaby boit un verre d’eau et se comporte désormais comme un jeune homme. Il n’a plus besoin de ses lunettes, se fait couper les cheveux en brosse et sort avec Lois Laurel (Marilyn Monroe), la secrétaire d’Oxley. Mais l’effet passe. Edwina (Ginger Rogers), la femme de Barnaby, boit à son tour l’eau en question et retrouve la passion de ses vingt ans et la nostalgie de sa nuit de noces. Barnaby et Edwina absorbent encore l’eau et le breuvage qu’elle contient. Ils se conduisent comme des gamins et se couvrent de peinture mutuellement. Revenue la première à elle, Edwina croit en voyant auprès d’elle un bébé qu’il s’agit de Barnaby, plus rajeuni que jamais… Pendant ce temps, le vrai Barnaby, aidé d’une bande de garnements, entreprend de scalper Hank Entwhistle (Hugh Marlowe) l’ancien flirt d’Edwina. Au laboratoire, Oxley et les savants, ayant absorbé de l’eau, retrouvent une ardeur juvénile avant que chacun, notamment Barnaby et Edwina, ne revienne à son âge réel.
Les extraits
A voir également
HOWARD HAWKS Du début des années 20 à la fin des années 60, Howard Hawks a réalisé des comédies et des films d’aventures qui témoignent d’une vision singulièrement pessimiste de la condition humaine.Son éclectisme l’a longtemps fait considérer comme l’un de ces excellents artisans hollywoodiens, capables de filmer n’importe quelle histoire, de s’adapter à toutes sortes de sujets, et de se plier aux exigences commerciales des grands studios californiens. Il est vrai que de The Road to Glory (L’ombre qui descend, 1926) à Rio Lobo (1970) Howard Hawks a tourné des westerns, des comédies, des films policiers, des films de guerre, des comédies musicales et même une superproduction à l’antique, sans parler d’un film de science-fiction de Christian Nyby, The Thing (La Chose d’un autre monde, 1951), dont il a entièrement supervisé la réalisation… Lire la suite
Quinze ans après le triomphe de Bringing up Baby (L’Impossible Monsieur Bébé), Howard Hawks et Cary Grant renouent avec le ton résolument décalé de la "screwball comedy". Mais le film fera également date pour avoir enfin révélé au grand public une certaine Marilyn Monroe. Quinze ans après le triomphe de Bringing up Baby (L’Impossible Monsieur Bébé), Howard Hawks et Cary Grant renouent avec le ton résolument décalé de la "screwball comedy".
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Chapitre 8 - Sorry I'm late
Alors il parait que j'ai pris un chouillat de retard. Je sais pas de quoi tu parles. Mais du coup tu vas avoir droit à un roman chaton. Si j'arrive à me rappeler tout ce qui m'est arrivé depuis ces trois dernières semaines, ce qui n'est pas gagné je le concède.
Déjà, mauvaise nouvelle. Mon field trip est annulé. Enfin décalé d'une semaine plutôt. Mais je ne sais pas quel jour je pars exactement, c'est un peu la gestion de la détente par ici. Apparemment des trucs urgents à gérer avec un ministère et mon boss est un peu leur caution diplomatie donc il a été réquisitionné par déesse Runa.
Mais comme je fais pas trop les mauvaise nouvelles dans ma vie, ça a évidemment été vite compensé. Mardi en fin d'aprem je reçois un message de Shad, me disant d'appeler Hugo qui n'arrive pas à me joindre. J'appelle Hugo. Il me demande s'il peut donner mon numéro à Sumon, le photographe de la classe de la dernière fois. Je comprends pas trop pourquoi mais j'accepte parce que je suis trop bonne comme ça. Quelques minutes plus tard, Sumon m'appelle. Il me demande si je serais dispo pour prendre des photos demain aprèm vers Dhaka University. Ouais. En fait c'est bientôt (la semaine prochaine) la journée internationale de la langue maternelle. Pour ça, Prothom Alo, deuxième plus gros quotidien au Bangladesh, tiré à plus de 4,3 millions d'exemplaires (en comparaison, Le Monde c'est moins de 300 000) et dont le site internet est le site bangladais le plus consulté au monde, a décidé de faire un article dans le thème. Le supplément de samedi présentera Sazzad, un bangladais interprète français qui a pas mal travaillé avec l'ONU en Afrique. Sumon fait les photos pour illustrer. Et il aimerait bien que je vienne montrer mon minois de frenchie pour l'occasion. Voilà voilà. Il me faut encore négocier avec mon boss pour pouvoir sortir du boulot plus tôt. Sachant que plus tôt que ce que je fais actuellement signifie déjeuner plus vite et partir juste après. Runa n'est pas très chaude. Mais je fais les yeux doux et ça passe, à condition que je sois accompagnée par quelqu'un du bureau. J'en profite pour trainer Asif avec moi.
Mercredi après manger (et après avoir vérifié que je n'avais rien dans les dents promis) je pars donc me faire immortaliser. Ok, accompagner Sazzad se faire immortaliser. Laisse moi du rêve un peu stp. On y va en voiture avec Asif direction Dhaka University. On a tapé la pause dans un marché, devant la fac de sciences et enfin à l'Alliance française, où j'ai retrouvé Aysha et Mymanah. C'était très très peu naturel mais Asif portait mes affaires et on rigolait bien. Ah oui et Sumon m'a dit que j'avais l'air fatiguée donc j'était super vexée. Mais après on est allé gouter donc j'étais contente.
C'était vraiment une super chouette après midi, j'ai appris plein de choses sur le Bangladesh et les garçons étaient vraiment intéressants. Et puis comme on a eu droit à une heure de trajet à l'aller et quasiment deux au retour à cause du trafic, on a vraiment eu le temps de discuter avec Asif. Deux heures de voiture pour dix bornes hein, c'est Dacca quand même.
Fin du quart d'heure de gloire. L’article est là.
Mon weekend était vraiment plutôt cool aussi. Vendredi on a retrouvé Aysha et Mymanah avec Maxine pour une aprem shopping. On est allé au Bashundara Shopping mall, c'était immense, il y a 2500 boutiques sur sept étages il me semble. Les marques où les filles nous ont emmenées étaient trop jolies et on est reparties avec des écharpes, des kameez, des pyjamas (c'est pas pour dormir, c'est juste vraiment un bas), des bracelets… Ca a été une journée productive ! Mais la prochaine fois on ira dans un endroit plus cheap pour pouvoir acheter plus de choses parce que ce n'était pas donné là.
Samedi matin on est allé nager au German Club avec Max et on a passé une partie de l'après midi là bas tranquilou. Ensuite on est rentré se faire belles parce qu'on avait été invité à une tea party en début de soirée. Mehdi nous avait prévenues que ce serait un peu chic mais moi personne ne m'avait dit que j'aurai droit à des trucs chics au Bangladesh. Du coup j'y suis allée en bensimon. La gloire. Et pour le coup on s'est senti underdressed avec Maxine, tout le monde était en costard et robe longue. Mais sinon c'était génial, le cadre était magnifique, c'était sur le toit d'un grand hôtel de Dacca avec piscine, petit kiosque mimi, et groupe jazzy. Buffet et open bar aussi. Et le tea party c'était plus pour le nom if you know what I mean. Il y avait assez peu d'expat et on en a profité pour rencontrer plein de gens super intéressant.e.s
On est pas rentré trop tard, le dimanche matin c'était grand départ direction Gaibandha au nord du pays. La voiture avec laquelle on partait était censée venir me chercher à 7h30, j'étais ready, mais c'est le Bangladesh, du coup c'était plutôt du 8h30. J'étais dans la voiture avec Maxine et mon équipe de Sustainable Economic Development, Kamal, Sakhawat, Nayem et Nayema (ouais), et le chauffeur. On s'est arrêté une fois pour prendre un café et un autre pour déjeuner et on est enfin arrivé vers 17h. Plus jamais je ne me plains de l'absence d'autoroutes dans les Balkans. On a mis huit heures pour faire moins de 300 bornes. C'était long. J'ai le temps d'écouter de la musique (genre ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça, ça ou ça).
On a donc passé la soirée à se remettre du voyage dans le magnifique centre de Friendship. Il a gagné un prix d'architecture et crois moi ça ne sort pas de nulle part. En plus d'être très beau, c'est au milieu de nulle part et donc très calme et ça c'était vraiment vraiment bizarre. Il faut savoir qu'il n'y a pas de silence à Dacca, le trafic et les klaxons ne s'arrêtent jamais. Ca ne me dérange pas plus que ça. Par contre le silence ça fait peur. Et j'ai eu énormément de mal à m'endormir cette nuit là parce que ça faisait hyper peur de ne pas avoir de bruit. Et aussi je venais de regarder The OA avec Maxine, ça n'a pas aidé.
Ah fun fact #412, il n'y a pas d'eau chaude au centre. Du coup, un monsieur vient t'apporter de l'eau bouillante quand tu veux te doucher. Et tu te laves avec une bassine. Ca m'a rappelé les vacances, c'était trop bien haha !
Le lendemain matin, petit dej à 7h30, départ à 8. On fait une petite demi heure de voiture avec Maxine et on se sépare. Moi je pars avec Sakhawat et Nayema en bateau sur le Brahmapoutre. On arrive sur un des nombreux "char" de la région, une île de sable qui disparait un peu chaque jour. (Tiens, un chouette reportage du Monde sur les chars où on parle de Friendship) Après une demi heure de marche, on atteint un des villages avec lequel travaille mon équipe de SED. La situation des gens est extrêmement précaire ici. En plus de vivre dans une très grande pauvreté, iels doivent bouger assez régulièrement à cause de l'érosion de l'île. Friendship les forme à différentes technique d'agriculture et à comment gérer leur argent, iels leur distribuent des graines, leur permettent d'accéder à du micro crédit et récupèrent chaque semaine l'argent qu'iels veulent économiser et sur lequel iels touchent des intérêts. On s'installe avec les femmes du village par terre sur une bâche. Mon équipe écoute les nouvelles. Sakhawat est docteur en agriculture, il leurs donne des conseils pour être plus efficace. Ensuite c'est à moi de poser les questions du questionnaire que j'ai préparé sur l'impact et l'efficacité des différents projets. C'est un test pour voir si ce que je demande est pertinent ou à modifier, avant de travailler sur de vrais échantillons. Sakhawat fait l'interprète, je prends des notes. Une fois que c'est terminé, je discute un peu avec les gens du village, c'est compliqué avec la barrière de la langue mais on rigole bien quand même. La première question qu'on me pose (littéralement à chaque fois) c'est si je suis mariée. Après on me demande le noms de mes parents. Uep.
Ce jour là on a aussi visité une des écoles de Friendship et un de leurs ateliers de textile pour l'empowerment des femmes. Et j'ai craqué, je me suis acheté un sari. Il est trop beau alors ça compte pas. On est rentré vers 17h, j'étais épuisée. Maxine était déjà rentrée. On a fini The OA.
Fun fact #568, tout le monde mange du riz matin, midi et soir. Dans des quantités astronomique et à une vitesse dingue. Mais iels ont pitié de nous, du coup on échappe au riz le matin.
Mardi on a un programme commun avec Maxine, c'est cool parce qu'on n'a pas l'habitude de pas se voir pendant toute une journée comme ça haha. Ce jour là c'était visite d'un des bateaux hôpitaux de Friendship. C'est comme ça qu'iels ont commencé il y a un peu plus d'une dizaine d'années. Il n'y a pas d'infrastructures médicales au Bangladesh, du coup iels ont décidé de les amener là bas. Aujourd'hui ils ont trois bateaux, dont le Rainbow Warrior qui leur a été donné par Greenpeace. Pareil, c'était à un peu moins deux heures de trawley boat pour y aller. On a déjeuné sur place (du riz), on a rencontré plein de médecins, ils nous ont expliqué toute l'organisation etc, c'était super impressionnant. Mais c'était assez tranquille comme journée, ça nous a fait une pause sympathique entre deux jours intenses.
Parce que mercredi rebelote, je retourne visiter des chars avec Sakhawat, et une école aussi. Nouveau test pour le questionnaire. Le travail qu'iels font est hyper intéressant, je me suis rendue compte que c'était vraiment ça que je voulais faire. En fait, je n'ai pas du tout l'impression de travailler, j'ai même carrément l'impression d'être au club Med, pourtant on fait vraiment des trucs et ça marche et c'est trop bien et j'apprends plein de trucs et tu peux voir que je déborde d'enthousiasme.
Pareil je rentre vers 17h, demain départ à 7h30 pour Dacca, apparemment il va y avoir des bouchons. C'est là que les choses commencent à se corser. Le réveil est difficile et surtout je commence à sentir que je suis sérieusement malade. J'ai du verre pillé dans la gorge et ma tête va imploser. On met dix heures pour rentrer. Je suis au bord du décès. Et j'exagère à peine. Mais Maxine était contente parce que je ne pouvais plus parler. On reconnait les potes hein.
En plus de ça, j'ai passé une nuit horrible. Ma vie était vraiment trop nulle à ce moment là, j'ai pas trop aimé. Il y avait des petites bêtes non identifiées dans mon lit. Vers une heure du matin, j'en ai eu marre d'être recouverte de piqures du coup j'ai dormi sur mon tapis de yoga par terre. Je savais qu'il allait me servir haha. Bon, ok j'ai finis de faire la peuchère.
Le lendemain matin, je me plaint à mon proprio qui décide de virer mon matelas et j'en profite pour accélérer mon transfert d'appart.
Après moult péripéties, je ne peux finalement pas emménager dans l'appart au dessus de chez Mehdi. Une des deux filles a trouvé autre chose, l'autre n'a pas eu son visa. Finalement, je change pour le second appart de mon proprio dans lequel une des chambres est libre. Il est juste à côté du German club et donc plus près de mon bureau. Je le partage avec Valentin, un français avec qui j'avais déjà un peu discuté sur Facebook, Yaana, une bangladaise qui a vécu pendant un moment en Allemagne, et Ranjan, un sri lankais qui vient régulièrement à Dacca.
Quand j'arrive, il se trouve que Valentin et Yaana sont aussi malades. On commence donc sur une très grosse team. Apparemment iels ont mangé un truc qui n'est pas passé et leurs corps respectifs le leurs font comprendre. Violemment. Je ne pensais pas bouger, mais Valentin me propose d'aller voir un médecin. Je me dis que dans tous les cas, il y aura pire que de voir un.e toubib aujourd'hui. On prend donc un richshaw direction United hospital, un des deux "bons" hôpitaux ici. Après une longue attente, un médecin me prend la tension, le pouls (sait on jamais) et regarde au fond de ma gorge. Je réussis à me faire prescrire un sirop en passant deux heures à leur expliquer que non, je ne vais pas prendre deux antibiotiques différents pour un rhume. Pour Valentin, ils veulent le garder deux jours en observation, mais ça lui parait un peu extrême du coup il repart sans rien. Et on rentre dormir.
Le lendemain, toujours pas la grosse forme. Je sors de ma chambre, vois la tête de Valentin et lui dis de prendre ses affaires, on retourne à l'hôpital. Il n'a rien avalé depuis trois jours et a perdu sept kilos, il ne fait que dormir et tient à peine debout. On choisit de changer et d'aller à Apollo Hospital parce qu'on n'avait pas été convaincu par United et que Ranjan est l'ancien PDG (dans le plus grand des calmes). C'est un peu plus loin mais ça valait le coup, l'hôpital est énorme et blindé de monde mais Valentin voit un médecin assez rapidement. Il décide de se faire soigner sur place. On attend pendant plusieurs heures qu'un lit se libère, ça reste le Bangladesh… Une perf et quelques antibios plus tard, dans une chambre partagée avec cinq autres personnes, je finis par repartir, il est 22h.
Non mais au moins ça aura eu le mérite de me faire relativiser mon rhume. Je sèche tout de même le travail dimanche et repasse voir bébé Valentin. Je dors beaucoup aussi parce que c'est mon activité préféré de la terre à égalité avec manger.
Le reste de la semaine passe tranquillement, nothing special. Valentin rentre le mardi, ça tombe bien parce que c'est pizza night au German hehe (ok, beaucoup de mes soirées sont des pizza nights j'avoue). Ah si, on est allé déjeuner dehors avec Maxine, Asif et Ishtiaq dans la semaine pour rencontrer Matt, un petit british qui voudrait rejoindre Friendship. Et on avait prévu d'aller faire du bowling avec cette petite équipe jeudi après le boulot mais finalement Ishtiaq a du annuler à cause d'un patient et Matt voyait des ami.e.s (on soupçonne avec Maxine de ne pas être assez cool pour lui). Asif était trop déçu, c'était trop mignon haha, du coup on est quand même allé boire un café avec lui et ensuite il nous a convaincu d'aller au cinéma avec lui. Me juge pas. On a vu La Grande Muraille. L'histoire d'un mec blanc qui débarque et sauve la Chine. Voilà voilà. Mais on a quand même bien rigolé. Je ne m'étais pas assez étendue sur le cinéma au Bangladesh la dernière fois. J'ai oublié de préciser qu'il faut se lever pour l'hymne national avant que le film commence et qu'il est ensuite randomly coupé en plein milieu, dans le plus grand des calmes, pour passer des pubs.
On a quitté Asif après ce grand moment de septième art et on est allé récupérer Valentin pour aller diner et boire un coup chez Mehdi et Fahima. C'était super sympa, on fêtait notre weekend, sauf Valentin qui bossait le lendemain haha.
Vendredi a été une journée hyper productive. Non. Genre j'ai au moins autant bossé que Pénelope, sauf que personne n'a daigné me filer 700 000 euros. J'ai écouté le nouvel album de Stupeflip, c'était cool, j'avais l'impression d'avoir 15 ans. C'était à peu près tout pour ma matinée. L'aprem on est allé nager au German avec Maxine. C'était notre pic d'activité. Maaaaaais, le soir c'était grosse soirée chez Shad. Enfin c'était un peu la soirée de l'échec au début parce qu'à part Shad, Florent son coloc, Selim, Valentin, Maxine et moi, il n'y avait pas trop affluence hahaha. Mais on s'est bizarrement vraiment éclaté malgré ça, on fait plein de jeux (genre pas le scrabble) et on a fini par danser de 1h30 à 5h sur du France Gall, Kyo et les Lacs du Connemara. C'était purement par altruisme, pour faire découvrir à Maxine notre patrimoine musical. On ne se refait pas. Bref, la nuit a été courte, le lendemain long. J'ai encore battu mon record de productivité. À ce niveau là, ça relevait plutôt du coma qu'autre chose. Mais c'était un vraiment trop trop cool weekend. On rigole bien à Dacca. Qui l'eut cru ?
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Commentaires : Coronavirus : pourquoi la pandémie retarde la sortie des nouveaux emojis
@numerama a écrit :
2020 nous avait apporté un ours polaire, un appareil à fondue, un bubble tea, mais surtout plus d’inclusion. Parmi les nouveaux emojis présents dans la version 13.0, on retrouve un homme portant une robe de marié, une personne de Noël non-binaire, et le drapeau et le symbole transgenre. Un vrai pas en avant vers la représentation des LGBT+. Malheureusement, il va falloir attendre encore pour le cru 2021 : le Consortium Unicode, l’organisme qui s’occupe de la création et de la….
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@numerama a écrit :
2020 nous avait apporté un ours polaire, un appareil à fondue, un bubble tea, mais surtout plus d’inclusion. Parmi les nouveaux emojis présents dans la version 13.0, on retrouve un homme portant une robe de marié, une personne de Noël non-binaire, et le drapeau et le symbole transgenre. Un vrai pas en avant vers la représentation des LGBT+. Malheureusement, il va falloir attendre encore pour le cru 2021 : le Consortium Unicode, l’organisme qui s’occupe de la création et de la….
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